Bundesverwaltungsgericht
Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal


Cour I

A-606/2012

Arrêt du 24 janvier 2013

Daniel Riedo (président du collège),

Composition Pascal Mollard, Salome Zimmermann, juges,

Cédric Ballenegger, greffier.

X._______,

Parties représenté par ..., avocat,

recourant,

contre

Direction générale des douanes (DGD),

Division principale droit et redevances,

Monbijoustrasse 40, 3003 Berne,

autorité inférieure.

Perception subséquente des droits de douane et de la TVA (aLD et aLTVA) ; importation de viande ;
Objet
contingents tarifaires.

Faits :

A.

A.a
Par décision datée du 25 février 2005, l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG) a adjugé des parts de contingent tarifaire pour l'importation de 3'000 kg d'aloyaux/High Quality Beef et de 500 kg de morceaux parés de cuisses de boeufs à la société A._______ SA pour les montants de CHF 50'060.-- et CHF 5'255.-- respectivement.

A.b Par décision datée du 16 mars 2005, l'OFAG a adjugé un contingent tarifaire pour l'importation de 2'000 kg d'aloyaux/High Quality Beef à
Y._______ pour le montant de CHF 31'100.--.

A.c Les décisions précitées indiquent que l'importation au taux du contingent est licite seulement lorsque la totalité du prix d'adjudication a été payé et que toute importation effectuée avant le paiement du prix d'adjudication constitue une importation en dehors du contingent et doit dès lors être dédouanée au taux hors contingent tarifaire (THCT).

B.

B.a Lors d'un contrôle subséquent des données d'importation transmises par l'Administration fédérale des douanes (AFD), l'OFAG a constaté qu'en date du 7 mars 2005, 1'699 kg d'aloyaux avaient été déclarés au taux du contingent tarifaire (TCT), sous le numéro 0201.3091 (avec la clé 013) et avec le permis général d'importation (PGI) n° ..., à savoir celui de Y._______, alors que le prix d'adjudication n'avait pas encore été acquitté.

B.b L'OFAG a également constaté que, le 26 mars 2006, le détenteur du PGI n° ..., soit la société A._______ SA, avait importé au TCT 3'197 kg d'aloyaux/High Quality Beef et 509.7 kg de morceaux parés de cuisses de boeufs déclarés sous le numéro de tarif 0201.3091 (avec les clés 014 et 017), alors que le prix d'adjudication n'avait pas encore été payé.

C.
Compte tenu des faits susmentionnés ainsi que d'une information transmise par le Ministère public ... mettant X._______ en cause, deux enquêtes ont été ouvertes par la Section antifraude douanière de la Direction d'arrondissement de ... (ci-après : la DA).

Celle-ci est arrivée à la conclusion, au terme de son enquête portant le numéro de référence ..., que Y._______ s'était fait adjuger des contingents tarifaires afin d'en faire bénéficier X._______. Elle a considéré que Y._______ avait donné l'ordre à la société B._______ SA de dédouaner la marchandise importée le 7 mars 2005 au prix du TCT quand bien-même le prix d'adjudication pour le contingent n'avait pas encore été acquitté. La DA a en outre retenu que, entre les 29 juin et 30 juin 2005, X._______ avait importé ou fait importer 28 autres envois de viande au TCT - au lieu du THCT - en utilisant illégalement, mais avec l'accord de son détenteur, le PGI de Y._______.

Dans la procédure portant le numéro de référence ..., la DA a retenu que Z._______, administrateur de la société A._______ SA, s'était également fait adjuger des contingents tarifaires afin d'en faire bénéficier X._______. En outre, ce dernier était l'importateur et destinataire de la viande de boeuf introduite en Suisse le 26 mars 2005 et déclarée au TCT, alors que le prix d'adjudication pour le contingent n'avait pas encore été acquitté.

Par décisions prises le 2 février 2009, la DA a fixé le montant des redevances d'entrée dues par X._______ :

- dans l'affaire ... à CHF 601'087.60 - soit CHF 586'999.75 de droits de douane et CHF 14'087.85 de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) - et a déclaré Y._______ ainsi que la société B._______ SA solidairement responsables ;

- dans l'affaire ... à CHF 77'929.15 - soit CHF 72'102.65 de droits de douane et CHF 1'826.50 de TVA - et a déclaré la société B._______ SA solidairement responsable.

Les montants précités correspondaient, selon la DA, à la différence entre le TCT et le THCT applicable au moment des importations.

D.
Agissant le 4 mars 2009, X._______ a interjeté recours contre les deux décisions précitées auprès de la Direction générale des douanes (DGD). Par décision sur recours prise le 15 décembre 2011, la DGD, après avoir joint les deux affaires précitées (c'est-à-dire l'affaire ... et l'affaire ...), a admis partiellement le recours et réduit les redevances d'entrée globales dues par X._______ à CHF 599'084.80. Elle a rejeté le recours pour le surplus et mis les frais de procédure par CHF 3'000.-- à la charge X._______.

E.
Par acte du 1er février 2012, X._______ (ci-après : le recourant) a interjeté un recours auprès du Tribunal administratif fédéral contre la décision sur recours susmentionnée. Il a conclu, sous suite de frais et dépens, à l'annulation de la décision prise le 15 décembre 2011 par la DGD et, partant, à l'annulation des décisions du 2 février 2009, ainsi qu'à ce qu'il soit « acquitté ». A titre subsidiaire, il a demandé à être condamné « à exporter la quantité de viande acquise faisant l'objet de la cause ». Il a également requis qu'une indemnité de CHF 100'000.-- « ou ce que connaîtra justice » lui soit accordée, qu'une indemnité de CHF 10'800.--, TVA comprise, lui soit allouée et que l'ouverture d'une enquête administrative soit ordonnée. Le recourant se plaint de plusieurs violations des règles de procédure (en particulier violation des droits de la défense, violation du secret de l'instruction et déni de justice) et considère notamment que l'enquête menée par les autorités douanières serait nulle, ceci devant conduire à l'annulation de la décision du 15 décembre 2011. Il est de l'avis qu'aucune preuve ne figure au dossier, que la législation suisse « viole les accords avec l'OMC », en ce sens qu'elle soumettrait les importations hors contingent à des taxes prohibitives. Il prétend également que la liberté du commerce serait violée. A titre subsidiaire, il demande à pouvoir réexporter, selon les conditions à fixer par le Tribunal de céans, la même quantité de viande que celle qu'il a achetée à ses fournisseurs.

Dans sa réponse du 16 avril 2012, la DGD a conclu au rejet du recours, sous suite de frais.

Les autres faits seront repris, pour autant que de besoin, dans les considérants qui suivent.

Droit :

1.

1.1

1.1.1 Sous réserve des exceptions prévues à l'art. 32
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 32 Eccezioni
1    Il ricorso è inammissibile contro:
a  le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale pubblico non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale;
b  le decisioni in materia di diritto di voto dei cittadini nonché di elezioni e votazioni popolari;
c  le decisioni in materia di salario al merito del personale federale, in quanto non concernano la parità dei sessi;
d  ...
e  le decisioni nel settore dell'energia nucleare concernenti:
e1  le autorizzazioni di massima per impianti nucleari,
e2  l'approvazione del programma di smaltimento,
e3  la chiusura di depositi geologici in profondità,
e4  la prova dello smaltimento;
f  le decisioni in materia di rilascio o estensione di concessioni di infrastrutture ferroviarie;
g  le decisioni dell'autorità indipendente di ricorso in materia radiotelevisiva;
h  le decisioni in materia di rilascio di concessioni per case da gioco;
i  le decisioni in materia di rilascio, modifica o rinnovo della concessione della Società svizzera di radiotelevisione (SSR);
j  le decisioni in materia di diritto ai sussidi di una scuola universitaria o di un altro istituto accademico.
2    Il ricorso è inoltre inammissibile contro:
a  le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante opposizione o ricorso dinanzi a un'autorità ai sensi dell'articolo 33 lettere c-f;
b  le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante ricorso dinanzi a un'autorità cantonale.
de la loi fédérale du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF, RS 173.32), celui-ci, en vertu de l'art. 31
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 31 Principio - Il Tribunale amministrativo federale giudica i ricorsi contro le decisioni ai sensi dell'articolo 5 della legge federale del 20 dicembre 196819 sulla procedura amministrativa (PA).
LTAF, connaît des recours contre les décisions au sens de l'art. 5
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 5
1    Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti:
a  la costituzione, la modificazione o l'annullamento di diritti o di obblighi;
b  l'accertamento dell'esistenza, dell'inesistenza o dell'estensione di diritti o di obblighi;
c  il rigetto o la dichiarazione d'inammissibilità d'istanze dirette alla costituzione, alla modificazione, all'annullamento o all'accertamento di diritti o di obblighi.
2    Sono decisioni anche quelle in materia d'esecuzione (art. 41 cpv. 1 lett. a e b), le decisioni incidentali (art. 45 e 46), le decisioni su opposizione (art. 30 cpv. 2 lett. b e 74), le decisioni su ricorso (art. 61), le decisioni in sede di revisione (art. 68) e l'interpretazione (art. 69).24
3    Le dichiarazioni di un'autorità che rifiuta o solleva pretese da far valere mediante azione non sono considerate decisioni.
de la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA, RS 172.021) prises par les autorités mentionnées à l'art. 33
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 33 Autorità inferiori - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni:
a  del Consiglio federale e degli organi dell'Assemblea federale in materia di rapporti di lavoro del personale federale, compreso il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente;
b  del Consiglio federale concernenti:
b1  la destituzione di un membro del Consiglio della banca o della direzione generale o di un loro supplente secondo la legge del 3 ottobre 200325 sulla Banca nazionale,
b10  la revoca di un membro del consiglio d'amministrazione del Servizio svizzero di assegnazione delle tracce o l'approvazione della risoluzione del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio d'amministrazione secondo la legge federale del 20 dicembre 195743 sulle ferrovie;
b2  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di vigilanza sui mercati finanziari o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 22 giugno 200726 sulla vigilanza dei mercati finanziari,
b3  il blocco di valori patrimoniali secondo la legge del 18 dicembre 201528 sui valori patrimoniali di provenienza illecita,
b4  il divieto di determinate attività secondo la LAIn30,
b4bis  il divieto di organizzazioni secondo la LAIn,
b5  la revoca di un membro del Consiglio d'istituto dell'Istituto federale di metrologia secondo la legge federale del 17 giugno 201133 sull'Istituto federale di metrologia,
b6  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di sorveglianza dei revisori o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 16 dicembre 200535 sui revisori,
b7  la revoca di un membro del Consiglio dell'Istituto svizzero per gli agenti terapeutici secondo la legge del 15 dicembre 200037 sugli agenti terapeutici,
b8  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'istituto secondo la legge del 16 giugno 201739 sui fondi di compensazione,
b9  la revoca di un membro del consiglio d'Istituto dell'Istituto svizzero di diritto comparato secondo la legge federale del 28 settembre 201841 sull'Istituto svizzero di diritto comparato,
c  del Tribunale penale federale in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale;
cbis  del Tribunale federale dei brevetti in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale;
dquinquies  della Cancelleria federale, dei dipartimenti e dei servizi dell'Amministrazione federale loro subordinati o aggregati amministrativamente;
e  degli stabilimenti e delle aziende della Confederazione;
f  delle commissioni federali;
g  dei tribunali arbitrali costituiti in virtù di contratti di diritto pubblico sottoscritti dalla Confederazione, dai suoi stabilimenti o dalle sue aziende;
h  delle autorità o organizzazioni indipendenti dall'Amministrazione federale che decidono nell'adempimento di compiti di diritto pubblico loro affidati dalla Confederazione;
i  delle autorità cantonali, in quanto una legge federale preveda che le loro decisioni sono impugnabili mediante ricorso dinanzi al Tribunale amministrativo federale.
LTAF. En particulier, les décisions rendues par la DGD peuvent être contestées devant le Tribunal administratif fédéral conformément à l'art. 33 let. d
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 33 Autorità inferiori - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni:
a  del Consiglio federale e degli organi dell'Assemblea federale in materia di rapporti di lavoro del personale federale, compreso il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente;
b  del Consiglio federale concernenti:
b1  la destituzione di un membro del Consiglio della banca o della direzione generale o di un loro supplente secondo la legge del 3 ottobre 200325 sulla Banca nazionale,
b10  la revoca di un membro del consiglio d'amministrazione del Servizio svizzero di assegnazione delle tracce o l'approvazione della risoluzione del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio d'amministrazione secondo la legge federale del 20 dicembre 195743 sulle ferrovie;
b2  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di vigilanza sui mercati finanziari o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 22 giugno 200726 sulla vigilanza dei mercati finanziari,
b3  il blocco di valori patrimoniali secondo la legge del 18 dicembre 201528 sui valori patrimoniali di provenienza illecita,
b4  il divieto di determinate attività secondo la LAIn30,
b4bis  il divieto di organizzazioni secondo la LAIn,
b5  la revoca di un membro del Consiglio d'istituto dell'Istituto federale di metrologia secondo la legge federale del 17 giugno 201133 sull'Istituto federale di metrologia,
b6  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di sorveglianza dei revisori o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 16 dicembre 200535 sui revisori,
b7  la revoca di un membro del Consiglio dell'Istituto svizzero per gli agenti terapeutici secondo la legge del 15 dicembre 200037 sugli agenti terapeutici,
b8  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'istituto secondo la legge del 16 giugno 201739 sui fondi di compensazione,
b9  la revoca di un membro del consiglio d'Istituto dell'Istituto svizzero di diritto comparato secondo la legge federale del 28 settembre 201841 sull'Istituto svizzero di diritto comparato,
c  del Tribunale penale federale in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale;
cbis  del Tribunale federale dei brevetti in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale;
dquinquies  della Cancelleria federale, dei dipartimenti e dei servizi dell'Amministrazione federale loro subordinati o aggregati amministrativamente;
e  degli stabilimenti e delle aziende della Confederazione;
f  delle commissioni federali;
g  dei tribunali arbitrali costituiti in virtù di contratti di diritto pubblico sottoscritti dalla Confederazione, dai suoi stabilimenti o dalle sue aziende;
h  delle autorità o organizzazioni indipendenti dall'Amministrazione federale che decidono nell'adempimento di compiti di diritto pubblico loro affidati dalla Confederazione;
i  delle autorità cantonali, in quanto una legge federale preveda che le loro decisioni sono impugnabili mediante ricorso dinanzi al Tribunale amministrativo federale.
LTAF. La procédure est régie par la PA, pour autant que la LTAF n'en dispose pas autrement (art. 37
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 37 Principio - La procedura dinanzi al Tribunale amministrativo federale è retta dalla PA56, in quanto la presente legge non disponga altrimenti.
LTAF).

En l'occurrence, la décision de la DGD a été prise le 15 décembre 2011 et a été notifiée au recourant le 20 décembre 2011. Le recours a été adressé au Tribunal administratif fédéral le 1er février 2012. Compte tenu des féries prévues à l'art. 22a al. 1 let. c
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 22a
1    I termini stabiliti dalla legge o dall'autorità in giorni non decorrono:
a  dal settimo giorno precedente la Pasqua al settimo giorno successivo alla Pasqua incluso;
b  dal 15 luglio al 15 agosto incluso;
c  dal 18 dicembre al 2 gennaio incluso.
2    Il capoverso 1 non si applica nei procedimenti concernenti:
a  l'effetto sospensivo e altre misure provvisionali;
b  gli appalti pubblici.60
PA, selon lequel les délais fixés en jours ne courent pas du 18 décembre au 2 janvier inclusivement, le recours est intervenu dans le délai légal prescrit par l'art. 50
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 50
1    Il ricorso dev'essere depositato entro 30 giorni dalla notificazione della decisione.
2    Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo.
PA. En outre, le recours satisfait aux exigences posées à l'art. 52
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 52
1    L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente.
2    Se il ricorso non soddisfa a questi requisiti o se le conclusioni o i motivi del ricorrente non sono sufficientemente chiari, e il ricorso non sembra manifestamente inammissibile, l'autorità di ricorso assegna al ricorrente un breve termine suppletorio per rimediarvi.
3    Essa gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, deciderà secondo l'inserto o, qualora manchino le conclusioni, i motivi oppure la firma, non entrerà nel merito del ricorso.
PA. Il est par conséquent recevable et il convient d'entrer en matière, sous réserve des remarques qui suivront au sujet de l'objet du litige (cf. consid. 1.3 ci-dessous).

1.2

1.2.1 Dans son recours du 1er février 2012, le recourant se réserve « le droit de compléter le présent recours, après avoir pu consulter le dossier ». Il a en outre indiqué estimer « à trois mois le temps nécessaire pour obtenir et consulter le dossier ».

1.2.2 Le droit d'être entendu garanti par l'art. 29
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 29 Garanzie procedurali generali - 1 In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole.
1    In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole.
2    Le parti hanno diritto d'essere sentite.
3    Chi non dispone dei mezzi necessari ha diritto alla gratuità della procedura se la sua causa non sembra priva di probabilità di successo. Ha inoltre diritto al patrocinio gratuito qualora la presenza di un legale sia necessaria per tutelare i suoi diritti.
de la Constitution fédérale du 18 avril 1999 (Cst., RS 101) comprend en principe aussi celui de répliquer (ATF 133 I 98 consid. 2.1, 132 I 42). Lorsque le droit de procédure applicable ne prévoit pas de communication de la prise de position, l'autorité doit informer la partie du dépôt de celle-ci et de la possibilité de se déterminer à son sujet. S'il ne prévoit en principe qu'un seul échange d'écritures, l'autorité peut se limiter dans un premier temps à communiquer la prise de position, sans avis formel de la possibilité de répliquer; la partie est ainsi mise en situation de faire ou non usage de cette possibilité; si elle s'en abstient, elle est censée y avoir renoncé (ATF 133 I 100 consid. 4.8, 132 I 42 consid. 3.3.3 ; arrêt du Tribunal fédéral 6B_629/2010 du 25 novembre 2010 consid. 3.3.2 et les références citées).

1.2.3 En l'espèce, le Tribunal de céans a transmis la réponse du 16 avril 2012 de l'autorité intimée au recourant. Ainsi, même sans avis formel, le recourant a été mis en situation de se déterminer spontanément dans un délai raisonnable, ce qu'il a renoncé à faire. Il a au demeurant également renoncé à consulter le dossier, quand bien même plus de trois mois se sont écoulés depuis le dépôt de son recours le 1er février 2012.

1.3

1.3.1

1.3.1.1 Selon un principe général, la nullité d'un acte commis en violation de la loi doit résulter ou bien d'une disposition légale expresse, ou bien du sens et du but de la norme en question (cf. ATF119 II 147 consid. 4a et les arrêts cités). En d'autres termes, il n'y a lieu d'admettre la nullité, hormis les cas expressément prévus par la loi, qu'à titre exceptionnel, lorsque les circonstances sont telles que la voie de l'annulabilité n'offre manifestement pas la protection nécessaire (cf. ATF121 III 156 consid. 1). Ainsi, d'après la jurisprudence, la nullité d'une décision n'est admise que si le vice dont elle est entachée est particulièrement grave, qu'il est manifeste ou du moins facilement décelable et que, en outre, la constatation de la nullité ne met pas sérieusement en danger la sécurité du droit. Des vices de fond n'entraînent qu'à de rares exceptions la nullité d'une décision; en revanche, de graves vices de procédure, ainsi que l'incompétence qualifiée de l'autorité qui a rendu la décision sont des motifs de nullité (cf. ATF133 II 366 consid. 3.2,132 II 21 consid. 3.1 et 3.2,129 I 361 consid. 2,122 I 97 consid. 3a, 116 Ia 215 consid. 2c, arrêts du Tribunal fédéral 5A_349/2011 du 25 janvier 2012 consid. 4.4.3, 1C_280/2010 du 16 septembre 2010 consid. 3.1).

1.3.1.2 En l'occurrence, le recourant invoque la « nullité absolue de l'enquête » menée par les autorités (douanières et judiciaires). Si celui-ci considère qu'il s'agit d'un motif de nullité de la décision du 15 décembre 2011, sa conclusion est irrecevable, du moment que l'autorité inférieure a rendu une décision formatrice dont il peut obtenir, devant l'autorité de céans, l'annulation (cf. arrêts du Tribunal fédéral 2C_162/2010 du 21 juillet 2010 consid. 1.2, 2C_176/2008 du 26 août 2008 publié in Revue de droit administratif et fiscal [RDAF] 2008 II 247 consid. 1.3; arrêt du Tribunal administratif fédéral A-4935/2010 du 11 octobre 2010 consid. 1.5; cf. aussi Yves Donzallaz, Loi sur le Tribunal fédéral: Commentaire, Berne 2008, n° 2249, p. 867) et que le système d'annulabilité offre en l'occurrence la protection nécessaire. Au demeurant, les arguments invoqués à l'appui de la « nullité absolue de l'enquête » - à supposer qu'ils soient recevables - sont mal fondés (cf. consid. 3.3.2 ci-après).

1.3.2 Le recourant demande notamment à ce qu'il soit « acquitté », qu'une indemnité de CHF 100'000.-- « ou ce que connaîtra justice » lui soit allouée, qu'une indemnité de CHF 10'800.--, TVA comprise, lui soit accordée et que l'ouverture d'une enquête administrative soit ordonnée.

En vertu du principe de l'unité de la procédure, l'autorité de recours ne peut statuer que sur les prétentions ou les rapports juridiques sur lesquels l'autorité inférieure s'est déjà prononcée ou aurait dû le faire (cf. arrêt du Tribunal fédéral 2C_612/2007 du 7 avril 2008 consid. 4.1 ; arrêts du Tribunal administratif fédéral A-3211/2009 du 26 octobre 2011 consid. 1.2, A-4516/2008 du 5 janvier 2011 consid. 1.3). Ainsi, l'objet du litige ne peut s'étendre à des éléments qui ne sont pas compris dans l'objet de la contestation (ATF 131 V 164 consid. 2.1 et la jurisprudence citée, 117 Ib 414 consid. 1d). Il s'ensuit que l'autorité de recours ne peut examiner et juger, en principe, que les rapports juridiques à propos desquels l'autorité administrative compétente s'est prononcée préalablement d'une manière qui la lie, sous la forme d'une décision (arrêt du Tribunal administratif fédéral C-8034/2008 du 5 mars 2009 consid. 1.4 et la référence citée).

En conséquence, l'objet du présent recours vise uniquement à déterminer si les redevances d'entrée réclamées au recourant en vertu de la décision de la DGD du 15 décembre 2011 sont dues ou non. Les conclusions du recourant tendant à ce qu'il soit « acquitté », qu'une indemnité de CHF 100'000.-- « ou ce que connaîtra justice » lui soit accordée, qu'une indemnité de CHF 10'800.--, TVA comprise, lui soit allouée et que l'ouverture d'une enquête administrative soit ordonnée, sont dès lors irrecevables. Pour le même motif, la conclusion subsidiaire du recourant - demandant à être condamné « à exporter la quantité de viande acquise faisant l'objet de la cause » - est également irrecevable.

Dans la mesure où le recourant entend demander l'annulation des deux décisions prises le 2 février 2009 par la DA (cf. ses conclusions reproduites dans les faits lettre E ci-avant), remplacées - en vertu de l'effet dévolutif - par la décision sur recours du 15 décembre 2011, sa demande est également irrecevable (cf. arrêt du Tribunal fédéral 2C_186/2010 du 18 janvier 2011 [publié partiellement aux ATF137 II 222] consid. 3.4, ATF134 II 142 consid. 1.4 ; arrêt du Tribunal administratif fédéral A 3211/2009 du 26 octobre 2011 consid. 1.2, A-579/2009 du 29 août 2011 consid. 1.3 et la référence citée).

1.4

1.4.1 Le 1er mai 2007 sont entrées en vigueur la loi du 18 mars 2005 sur les douanes (LD, RS 631.0), ainsi que l'ordonnance du 1er novembre 2006 sur les douanes (OD, RS 631.01). Conformément à l'art. 132 al. 1
SR 631.0 Legge del 18 marzo 2005 sulle dogane (LD)
LD Art. 132 Disposizioni transitorie
1    Le procedure d'imposizione doganale pendenti all'atto dell'entrata in vigore della presente legge vengono concluse secondo il diritto previgente ed entro il termine assegnato dallo stesso.
2    Le autorizzazioni e gli accordi esistenti al momento dell'entrata in vigore della presente legge rimangono validi per un periodo massimo di due anni.
3    A contare dall'entrata in vigore della presente legge i depositi doganali a tenore degli articoli 42 e 46a della legge federale del 1° ottobre 1925123 sulle dogane possono essere ancora gestiti secondo il diritto previgente per un periodo massimo di due anni.
4    Le fideiussioni doganali esistenti al momento dell'entrata in vigore della presente legge rimangono valide; si applica il nuovo diritto.
5    I ricorsi contro sdoganamenti effettuati da uffici doganali, pendenti presso le direzioni di circondario al momento dell'entrata in vigore della presente legge, sono decisi dalla competente direzione di circondario; tali decisioni possono essere impugnate presso la Commissione di ricorso in materia doganale conformemente all'articolo 116.
6    I ricorsi contro decisioni su ricorso pronunciate dalle direzioni di circondario, pendenti presso la Direzione generale delle dogane al momento dell'entrata in vigore della presente legge, sono decisi dalla Direzione medesima.
7    ...124
LD, les procédures douanières en suspens à cette date sont liquidées selon l'ancien droit dans le délai imparti par celui-ci (arrêts du Tribunal fédéral 2C_363/2010, 2C_405/ 2010 et 2C_406/2010 du 6 octobre 2010 consid. 4, 2C_112/2010 du 30 septembre 2010 consid. 1.3, 2C_747/2009 du 8 avril 2010 consid. 2). Concernant la TVA à l'importation, la loi fédérale du 12 juin 2009 régissant la taxe sur la valeur ajoutée (LTVA, RS 641.20) est entrée en vigueur le 1er janvier 2010. Selon l'art. 112 al. 1
SR 641.20 Legge federale del 12 giugno 2009 concernente l'imposta sul valore aggiunto (Legge sull'IVA, LIVA) - Legge sull'IVA
LIVA Art. 112 Applicazione del diritto anteriore - 1 Fatto salvo l'articolo 113, le disposizioni del diritto anteriore e le loro prescrizioni d'esecuzione rimangono ancora applicabili a tutti i fatti e rapporti di diritto sorti durante la loro validità. La prescrizione continua a essere retta dagli ex articoli 49 e 50.
1    Fatto salvo l'articolo 113, le disposizioni del diritto anteriore e le loro prescrizioni d'esecuzione rimangono ancora applicabili a tutti i fatti e rapporti di diritto sorti durante la loro validità. La prescrizione continua a essere retta dagli ex articoli 49 e 50.
2    Il diritto anteriore è applicabile alle prestazioni effettuate prima dell'entrata in vigore della presente legge nonché alle importazioni di beni per i quali il debito d'imposta sull'importazione è sorto prima dell'entrata in vigore della presente legge.
3    Le prestazioni effettuate parzialmente prima dell'entrata in vigore della presente legge sono imponibili secondo il diritto anteriore. Il nuovo diritto si applica alla parte di prestazioni effettuata dopo la sua entrata in vigore.
LTVA, les dispositions abrogées ainsi que leurs dispositions d'exécution sont applicables, sous réserve de l'art. 113
SR 641.20 Legge federale del 12 giugno 2009 concernente l'imposta sul valore aggiunto (Legge sull'IVA, LIVA) - Legge sull'IVA
LIVA Art. 113 Applicazione del nuovo diritto - 1 Per determinare se le condizioni dell'esenzione dall'assoggettamento ai sensi dell'articolo 10 capoverso 2 sono adempite all'entrata in vigore della presente legge, il nuovo diritto si applica alle prestazioni imponibili in virtù della presente legge effettuate nel corso dei 12 mesi precedenti.
1    Per determinare se le condizioni dell'esenzione dall'assoggettamento ai sensi dell'articolo 10 capoverso 2 sono adempite all'entrata in vigore della presente legge, il nuovo diritto si applica alle prestazioni imponibili in virtù della presente legge effettuate nel corso dei 12 mesi precedenti.
2    Le disposizioni sullo sgravio fiscale successivo di cui all'articolo 32 si applicano anche alle prestazioni per le quali non era dato il diritto alla deduzione dell'imposta precedente prima dell'entrata in vigore del nuovo diritto.
3    Fatto salvo l'articolo 91, il nuovo diritto procedurale è applicabile a tutti i procedimenti pendenti al momento della sua entrata in vigore.
LTVA, à tous les faits et rapports juridiques ayant pris naissance au cours de leur durée de validité. Aux termes de l'art. 112 al. 2
SR 641.20 Legge federale del 12 giugno 2009 concernente l'imposta sul valore aggiunto (Legge sull'IVA, LIVA) - Legge sull'IVA
LIVA Art. 112 Applicazione del diritto anteriore - 1 Fatto salvo l'articolo 113, le disposizioni del diritto anteriore e le loro prescrizioni d'esecuzione rimangono ancora applicabili a tutti i fatti e rapporti di diritto sorti durante la loro validità. La prescrizione continua a essere retta dagli ex articoli 49 e 50.
1    Fatto salvo l'articolo 113, le disposizioni del diritto anteriore e le loro prescrizioni d'esecuzione rimangono ancora applicabili a tutti i fatti e rapporti di diritto sorti durante la loro validità. La prescrizione continua a essere retta dagli ex articoli 49 e 50.
2    Il diritto anteriore è applicabile alle prestazioni effettuate prima dell'entrata in vigore della presente legge nonché alle importazioni di beni per i quali il debito d'imposta sull'importazione è sorto prima dell'entrata in vigore della presente legge.
3    Le prestazioni effettuate parzialmente prima dell'entrata in vigore della presente legge sono imponibili secondo il diritto anteriore. Il nuovo diritto si applica alla parte di prestazioni effettuata dopo la sua entrata in vigore.
LTVA, l'ancien droit est applicable aux prestations fournies avant l'entrée en vigueur de la nouvelle loi ainsi qu'aux importations de biens pour lesquelles la dette au titre de l'impôt sur les importations est née avant son entrée en vigueur. En outre, le 1er janvier 2012 est entrée en vigueur l'ordonnance du 26 octobre 2011 sur l'importation de produits agricoles (OIAgr, RS 916.01) ainsi que l'ordonnance du 12 octobre 2011 sur la statistique du commerce extérieur (RS 632.14).

Du point de vue temporel, la législation déterminante est celle qui se trouve en vigueur au moment où l'état de fait qui entraîne une certaine conséquence juridique se déroule. Le nouveau droit n'a pas d'effet rétroactif ; il ne régit pas les faits qui se sont déroulés avant son entrée en vigueur et il n'est ainsi pas déterminant avant ce moment. L'ancien droit reste applicable à l'état de fait qui a eu lieu avant que ce droit ne soit supprimé. Pour les décisions de taxation régies par l'ancien droit, ce dernier reste applicable même si, formellement, il a été supprimé et même s'il n'est pas expressément prévu que l'ancien droit continue à déployer ses effets (cf. Markus Weidmann, Das intertemporale Steuerrecht in der Rechtsprechung, in : Archives de droit fiscal suisse [Archives] 76 633, p. 638 et les références citées). Un effet rétroactif en faveur de la personne concernée est cependant possible lorsque la loi le prévoit expressément (cf. ATF 105 Ia 36 consid. 3, 99 V 200 consid. 2 ; arrêts du Tribunal administratif fédéral A-5060/2011 et A-5064/2011 du 4 juin 2012 consid. 1.2, A-5654/2009 du 26 novembre 2010 consid. 2.1, A-1766/2006 et A-55/2007 du 25 septembre 2008 consid. 1.2 ; cf. également à ce sujet Weidmann, op. cit., p. 641 s.).

1.4.2 En l'occurrence, l'état de fait s'est déroulé en 2004 et 2005, c'est-à-dire avant l'entrée en vigueur de la législation et des ordonnances susmentionnées (cf. consid. 1.4.1 ci-dessus). A défaut de règle contraire dans les dispositions transitoires, l'état de fait est régi par l'ancienne réglementation douanière (cf. loi fédérale du 1er octobre 1925 sur les douanes [aLD de 1925, RS 6 469 et les modifications ultérieures]; ordonnance du 10 juillet 1926 relative à la loi sur les douanes [aOLD, RS 6 517 et les modifications ultérieures]; loi fédérale du 2 septembre 1999 sur la TVA [aLTVA, RO 2000 1300 et les modifications ultérieures] - plus précisément ses art. 72 ss, applicables à l'impôt sur les importations; ordonnance relative à la loi fédérale régissant la taxe sur la valeur ajoutée du 29 mars 2000 [aOLTVA, RO 2000 1347 et les modifications ultérieures]; ordonnance générale du 7 décembre 1998 sur l'importation de produits agricoles [aOIAgr, RO 1998 3125 et les modifications ultérieures]; ordonnance du 5 décembre 1988 sur la statistique du commerce extérieur [RO 1988 2047 et les modifications ultérieures]).

1.5

1.5.1 Le recourant peut invoquer la violation du droit fédéral, y compris l'excès ou l'abus du pouvoir d'appréciation (art. 49 let. a
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 49 - Il ricorrente può far valere:
a  la violazione del diritto federale, compreso l'eccesso o l'abuso del potere di apprezzamento;
b  l'accertamento inesatto o incompleto di fatti giuridicamente rilevanti;
c  l'inadeguatezza; questa censura non è ammissibile quando un'autorità cantonale ha giudicato come autorità di ricorso.
PA), la constatation inexacte ou incomplète des faits pertinents (art. 49 let. b
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 49 - Il ricorrente può far valere:
a  la violazione del diritto federale, compreso l'eccesso o l'abuso del potere di apprezzamento;
b  l'accertamento inesatto o incompleto di fatti giuridicamente rilevanti;
c  l'inadeguatezza; questa censura non è ammissibile quando un'autorità cantonale ha giudicato come autorità di ricorso.
PA) ou l'inopportunité (art. 49 let. c
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 49 - Il ricorrente può far valere:
a  la violazione del diritto federale, compreso l'eccesso o l'abuso del potere di apprezzamento;
b  l'accertamento inesatto o incompleto di fatti giuridicamente rilevanti;
c  l'inadeguatezza; questa censura non è ammissibile quando un'autorità cantonale ha giudicato come autorità di ricorso.
PA; André Moser/Michael Beusch/Lorenz Kneubühler, Prozessieren vor dem Bundesverwaltungsgericht, Bâle 2008, ch. 2.149; Ulrich Häfelin/Georg Müller/Felix Uhlmann, Allgemeines Verwaltungsrecht, 6e éd., Zurich/St-Gall 2010, ch. 1758 ss).

1.5.2 Le Tribunal administratif fédéral applique le droit d'office, sans être lié par les motifs invoqués (cf. art. 62 al. 4
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 62
1    L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte.
2    Essa può modificare a pregiudizio di una parte la decisione impugnata quando questa violi il diritto federale o poggi su un accertamento inesatto o incompleto dei fatti; per inadeguatezza, la decisione impugnata non può essere modificata a pregiudizio di una parte, a meno che la modificazione giovi ad una controparte.
3    L'autorità di ricorso che intenda modificare la decisione impugnata a pregiudizio di una parte deve informarla della sua intenzione e darle la possibilità di esprimersi.
4    L'autorità di ricorso non è vincolata in nessun caso dai motivi del ricorso.
PA) ni par l'argumentation juridique développée dans la décision entreprise (cf. Pierre Moor/Etienne Poltier, Droit administratif, vol. II, Berne 2011, p. 300 s.). L'autorité saisie se limite toutefois en principe aux griefs soulevés et n'examine les questions de droit non invoquées que dans la mesure où les arguments des parties ou le dossier l'y incitent (cf. ATF122 V 157 consid. 1a, 121 V 204 consid. 6c ; arrêts du Tribunal administratif fédéral A-1933/2011 du 29 mai 2012 consid. 3.2 et les références citées).

La procédure devant le Tribunal administratif fédéral est régie essentiellement par la maxime inquisitoire, selon laquelle le Tribunal définit les faits pertinents et les preuves nécessaires, qu'il ordonne et apprécie d'office. Cette maxime doit cependant être relativisée par son corollaire, soit le devoir de collaboration des parties à l'établissement des faits, ainsi que par le droit des parties, compris dans le droit d'être entendu, de participer à la procédure et d'influencer la prise de décision (cf. ATF128 II 139 consid. 2b,120 V 357 consid. 1a). Il n'appartient en principe pas à l'autorité de recours d'établir les faits ab ovo. Dans le cadre de la présente procédure, il s'agit bien plus de vérifier les faits établis par l'autorité inférieure et, le cas échéant, de les corriger ou de les compléter (cf. arrêts du Tribunal administratif fédéral A-1933/2011 du 29 mai 2012 consid. 3.2 et les références citées ; cf. également Moser/Beusch/Kneubühler, op. cit., ch. 1.52).

1.5.3 Après une libre appréciation des preuves en sa possession, l'autorité saisie se trouve à un carrefour. Si elle estime que l'état de fait est clair et que sa conviction est acquise, elle peut rendre sa décision. Dans cette hypothèse, elle renoncera à des mesures d'instruction et à des offres de preuves supplémentaires, en faisant appel à une appréciation anticipée de celles-ci. Un rejet d'autres moyens de preuve est également admissible s'il lui apparaît que leur administration (audition de témoins par exemple) serait de toute façon impropre à entamer la conviction qu'elle s'est forgée sur la base de pièces écrites ayant une haute valeur probatoire (cf. ATF133 II 384 consid. 4.2.3 et les références citées; arrêts du Tribunal administratif fédéral A-163/2011 du 1er mai 2012 consid. 2.3, A 1604/2006 du 4 mars 2010 consid. 2.4 et les références citées ; Moser/Beusch/Kneubühler, op. cit., ch. 3.144).

En revanche, si l'autorité de recours reste dans l'incertitude après avoir procédé aux investigations requises, elle appliquera les règles sur la répartition du fardeau de la preuve. Dans ce cadre, et à défaut de dispositions spéciales en la matière, le juge s'inspire de l'art. 8
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 8 - Ove la legge non disponga altrimenti, chi vuol dedurre il suo diritto da una circostanza di fatto da lui asserita, deve fornirne la prova.
du Code civil suisse du 10 décembre 1907 (CC, RS 210), en vertu duquel quiconque doit prouver les faits qu'il allègue pour en déduire un droit. Ainsi - et sous réserve de particularités liées au principe de l'auto-déclaration valable en matière de droits de douane (cf. au sujet du principe de l'auto-déclaration, ATF 112 IV 53 consid. 1a, arrêts du Tribunal fédéral 2A.539/2005 du 12 avril 2006 consid. 4.5, 2A.1/2004 du 31 mars 2004 consid. 2.1, 2A.457/2000 du 7 février 2001, publié in: Archives 70 p. 334 consid. 2c), il incombe à l'administré d'établir les faits qui sont de nature à lui procurer un avantage et à l'administration de démontrer l'existence de ceux qui imposent une obligation en sa faveur (ATF 121 II 257 consid. 4c/aa). Autrement dit, il appartient au fisc de démontrer l'existence d'éléments créant ou augmentant la charge fiscale, alors que le contribuable supporte le fardeau de la preuve des éléments qui réduisent ou éteignent son obligation fiscale. Le défaut de preuve va au détriment de la partie qui entendait tirer un droit du fait non prouvé (cf. arrêts du Tribunal administratif fédéral A-163/2011 du 1er mai 2012 consid. 2.3, A-7046/2010 du 1er avril 2011 consid. 2.4.2, A-1604/2006 du 4 mars 2010 consid. 3.5 ; Moor/Poltier, op. cit., p. 299 s). De plus, la seule allégation ne suffit pas (cf. les arrêts du Tribunal fédéral 2A.269/2005 du 21 mars 2006 consid. 4 et les références citées et 2A.109/2005 du 10 mars 2006 consid. 2.3 et 4.5 ; voir également l'arrêt du Tribunal administratif fédéral A-163/2011 du 1er mai 2012 consid. 2.3).

2.

2.1 Le recourant requiert toute une série de mesures d'instructions. Il demande en particulier :

1) l'ensemble des documents, quittances, factures et autorisations relatives à l'importation des marchandises importées par le recourant ;

2) l'ensemble des relevés de comptes et de toute correspondance depuis le 1er janvier 2002 de toutes les entreprises qui ont remis, en partie, des licences au recourant ;

3) l'intégralité « absolue » de toutes les pièces concernant la présente affaire ou concernant le recourant depuis le 1er janvier 2002, y compris tous les documents internes des enquêteurs ;

4) la production des autorisations et demandes d'entraides judiciaires internationales, démontrant, selon le recourant, que les autorités douanières auraient déployé une activité officielle illégale hors de nos frontières ;

5) une enquête administrative à effectuer par le Département fédéral des finances ;

6) la production du dossier concernant le recourant qui a mené au jugement du 3 février 2005 rendu par le Tribunal correctionnel de ... ;

7) l'audition de I._______, à ..., de J._______, enquêteur principal des douanes à ... ainsi que de l'enquêteur ayant entendu le recourant à ... et qui aurait refusé la présence d'un avocat.

2.2 L'autorité intimée a produit le dossier officiel le 16 avril 2012; le bordereau en a été transmis au recourant. Il a ainsi été donné suite aux requêtes de mesures d'instruction du recourant visant à la production intégrale du dossier de l'autorité inférieure, en particulier à la requête de mesures d'instructions figurant au n° 1 du consid. 2.1 ci-avant et, partiellement, à la requête figurant sous les n° 2 et 3 du même considérant.

2.3

2.3.1 Le droit d'administrer des preuves suppose que le fait à prouver soit pertinent et que le moyen de preuve proposé soit nécessaire pour constater ce fait (cf. arrêts du Tribunal administratif fédéral A-2014/2011 du 4 août 2011 consid. 3.6, A-7027/2010 du 28 avril 2011 consid. 3.2 et les références citées). Or, comme on l'a vu ci-avant (cf. consid. 1.3.2 ci-dessus), la conclusion demandant l'ouverture d'une enquête administrative est irrecevable, si bien que la requête d'instruction y relative s'avère inutile et qu'elle doit par conséquent être rejetée (cf. la requête n° 5 du consid. 2.1 ci-avant).

Pour le même motif, l'audition de I._______ (cf. une des auditions requises dans le cadre de la requête n° 7 du consid. 2.1 ci-avant) est rejetée. Cette audition est requise pour démontrer que les autorités douanières auraient revendu la viande séquestrée ; or aucune viande n'a été séquestrée dans le cadre de la présente procédure. Pour cette raison, la requête du recourant tendant à la « production de l'original de la facture faite à I._______ » est également rejetée.

En ce qui concerne la requête d'instruction n° 6 du consid. 2.1 ci-dessus (production du dossier concernant le recourant qui a mené au jugement du 3 février 2005 rendu par le Tribunal correctionnel ...), elle vise à démontrer « que les douanes [ont] mis son chauffeur, intégralement nu, en le menottant à un radiateur, à la vue de tiers ». Or, le jugement précité, « dans lequel c'est protocolé », figure au dossier et ne mentionne point les faits précités. Par ailleurs, aucune pièce au dossier ni aucun acte de procédure ne laisse apparaître de tels faits. En l'absence de tout élément à ce sujet autre que les simples dires du recourant - d'ailleurs sujets à caution, la requête de ce dernier doit être rejetée.

Aucune demande d'entraide judiciaire internationale ne figure au dossier produit par l'autorité intimée, qui est au demeurant complet. Dans ces conditions, la requête d'instruction figurant au n° 4 du consid. 2.1 ci-dessus est sans objet et doit par conséquent être rejetée.

2.3.2 Si l'administration ou le juge, se fondant sur une appréciation consciencieuse des preuves fournies par les investigations auxquelles ils doivent procéder d'office, sont convaincus que certains faits présentent un degré de vraisemblance prépondérant et que d'autres mesures probatoires ne pourraient plus modifier cette appréciation, il est superflu d'administrer d'autres preuves (appréciation anticipée des preuves ; cf. ATF 131 I 153 consid. 3, 125 I 127 consid. 6c/cc). Une telle manière de procéder ne viole pas le droit d'être entendu (arrêt du Tribunal fédéral 9C_272/2011 du 6 décembre 2011 consid. 3.1, cf. ATF 124 V 90 consid. 4b;122 V 157 consid. 1d et l'arrêt cité).

En l'espèce, le Tribunal de céans estime que l'état de fait est suffisamment complet pour qu'il puisse statuer en toute connaissance de cause. Il renonce par conséquent à ordonner les autres mesures d'instructions sollicitées par le recourant.

3.
Le recourant fait valoir plusieurs griefs d'ordre formel, qui peuvent entraîner l'annulation de la décision attaquée indépendamment des chances de succès du recours sur le fond (ATF127 V 431 consid. 3d/aa ; arrêts du Tribunal fédéral 2C_455/2011 et 2C_456/2011 du 5 avril 2012 consid. 4.1, 8C_118/2011du 9 novembre 2011 consid. 4.2.1), si bien que ceux-ci seront examinés en premier lieu (ATF137 I 195 consid. 2.2).

3.1 Le recourant se plaint de la jonction des deux causes effectuée par la DGD. Il considère que des tiers pourraient ainsi avoir accès à une partie du dossier qui ne les concerne pas. De ce fait, le secret de l'instruction s'en trouverait violé.

3.1.1 En application de l'art. 24
SR 273 Legge del 4 dicembre 1947 di procedura civile federale
PC Art. 24
1    L'attore che intende esercitare più azioni contro lo stesso convenuto può farle valere in un'unica petizione, se il Tribunale federale è competente per giudicare ogni singola pretesa. Questa condizione non è richiesta per pretese accessorie.
2    Più persone possono agire o essere convenute con la stessa petizione:
a  se esiste tra loro una comunione giuridica in relazione con l'oggetto litigioso o se i loro diritti o le loro obbligazioni derivano da una stessa causa materiale e giuridica. Il giudice può chiamare in causa un terzo che faccia parte della comunione giuridica. Il chiamato in causa diventa parte in lite;
b  se pretese di eguale natura, che si fondano su di una causa materiale e giuridica essenzialmente dello stesso genere, formano l'oggetto di una lite, semprechè la competenza del Tribunale federale esista per ognuna di esse.
3    Quando lo reputa necessario, il giudice può ordinare d'ufficio, in ogni stadio della procedura, la disgiunzione delle cause.
de la loi fédérale de procédure civile fédérale du 4 décembre 1947 (PCF, RS 273), en relation avec l'art. 4
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 4 - Le disposizioni del diritto federale che regolano più compiutamente un procedimento sono applicabili in quanto non siano contrarie alle presente legge.
PA, il y a lieu de réunir en une seule procédure des recours qui présentent une étroite unité quant à l'état de fait et dans lesquels se posent les mêmes questions de droit (cf. Moser/Beusch/Kneubühler, op. cit., ch. 3.17), une telle solution répondant à l'économie de procédure et étant dans l'intérêt de toutes les parties (cf. ATF131 V 224 consid. 1,128 V 126 consid. 1 et les références citées,122 II 368 consid. 1a ; cf. également arrêts du Tribunal administratif fédéral A-535/2011, A-539/2011, A 544/2011 et A-547/2011 du 28 juin 2011 consid. 1.2, A-7663/2010 et A 7699/2010 du 28 avril 2011 consid. 1.2 et les références citées).

3.1.2 En l'occurrence, par acte du 4 mars 2009, le recourant a déposé un seul recours à l'encontre des deux décisions rendues le 2 février 2009 par la DA. Dans sa décision prise le 15 décembre 2011, la DGD a estimé à juste titre que celles-ci présentaient une étroite unité de fait et posaient les mêmes questions de droit, si bien qu'il se justifiait de rendre une seule décision. Les deux décisions prises le 2 février 2009 par la DA concernaient en effet toutes deux l'importation de viande par le recourant, mais avec le PGI d'un autre détenteur, et cela pendant la même période (années 2004 et 2005). Le fait que les détenteurs des PGI soient deux personnes différentes ne modifie en rien ce qui précède. Le recourant a au demeurant interjeté un seul recours - tant devant la DGD que devant le Tribunal de céans - si bien qu'il est particulièrement mal venu, comme le souligne l'autorité inférieure dans sa réponse du 16 avril 2012, de reprocher à la DGD d'avoir joint les causes. Il n'a pas non plus requis une disjonction devant le Tribunal administratif fédéral. La jonction était d'autant plus justifiée que la même facture a été utilisée pour les déclarations en douane effectuée le 3 février 2005 pour A._______ SA et le 7 mars 2005 pour Y._______. Dans ces circonstances, la jonction des deux causes ne saurait être considérée comme une violation du secret de l'enquête. Les griefs du recourant doivent par conséquent être rejetés.

3.2 Le recourant considère qu'il est victime d'un déni de justice, lequel devrait entraîner l'annulation de la décision entreprise, qui date du 15 décembre 2011, parce que l'autorité inférieure aurait mis presque trois ans pour statuer sur le recours qu'il a déposé le 4 mars 2009.

3.2.1 L'art. 29 al. 1
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 29 Garanzie procedurali generali - 1 In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole.
1    In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole.
2    Le parti hanno diritto d'essere sentite.
3    Chi non dispone dei mezzi necessari ha diritto alla gratuità della procedura se la sua causa non sembra priva di probabilità di successo. Ha inoltre diritto al patrocinio gratuito qualora la presenza di un legale sia necessaria per tutelare i suoi diritti.
Cst. garantit, comme exigence minimale dans une procédure judiciaire ou administrative, le droit à ce qu'une décision soit prise dans un délai raisonnable. Selon les principes développés par la jurisprudence, une autorité judiciaire ou administrative doit rendre sa décision dans un délai raisonnable au vu de la nature de l'affaire et de l'ensemble des circonstances.

Le caractère raisonnable de la durée d'une procédure ne peut pas être fixé de manière absolue, mais doit être apprécié dans chaque cas d'espèce en tenant compte de toutes les circonstances et de l'ensemble de la procédure (arrêt du Tribunal fédéral 12T_1/2007 du 29 mai 2007 consid. 3.3). Doivent ainsi être pris en considération, notamment, le degré de complexité de l'affaire, le temps qu'exige l'instruction de la procédure, l'enjeu que revêt le litige pour l'intéressé, le comportement de celui-ci et l'attitude des autorités compétentes. Le comportement de l'intéressé s'apprécie avec moins de rigueur en procédure pénale et administrative qu'en procédure civile. Celui-ci doit toutefois entreprendre ce qui est en son pouvoir pour que l'autorité fasse diligence, notamment en l'invitant à accélérer la procédure ou en recourant, le cas échéant, pour retard injustifié. Quant à l'autorité, on ne saurait lui reprocher quelques « temps morts » qui sont inévitables dans une procédure. Lorsqu'aucun d'eux n'est d'une durée vraiment choquante, c'est l'appréciation d'ensemble qui prévaut (ATF 130 IV 54 consid. 3.3.3 et la référence citée). Une organisation déficiente ou une surcharge structurelle ne peuvent toutefois justifier la lenteur excessive d'une procédure, dans la mesure où il appartient à l'Etat d'organiser ses juridictions de manière à garantir aux citoyens une administration de la justice conforme aux règles (ATF 135 I 265 consid. 4.4, 130 I 312 consid. 5.2 et les références citées, voir aussi arrêts du Tribunal fédéral 2C_872/2008 et 2C_873/2008 du 7 décembre 2009 consid. 4.1.1, 2C_641/2008 du 12 décembre 2008 consid. 4.1 ; ATAF 2009/42 consid. 2.2, arrêts du Tribunal administratif fédéral A 6537/2010 du 7 mars 2012 consid. 1.3, A-3211/2009 du 26 octobre 2011 consid. 5.1.2).

3.2.2 En l'espèce, à aucun moment le recourant ne s'est plaint de la longueur de la procédure devant l'instance inférieure. Il n'est en particulier jamais intervenu dans ce sens. Le dossier est en l'occurrence très volumineux. L'enquête, menée en partie en français et en partie en allemand, touche diverses personnes dont les rôles sont étroitement liés, et des recours ont été interjetés par plusieurs d'entre elles. L'affaire est relativement complexe compte tenu de la quantité de marchandise importée, du nombre de personnes impliquées et des divergences qui caractérisent leurs versions respectives. Enfin, les documents bancaires, les pièces séquestrées et produites de même que les dossiers d'importation sont aussi nombreux que volumineux et ont nécessité un examen approfondi, ce qui justifiait une procédure plus longue que ce que l'on connaît habituellement. Quoiqu'une durée de deux ans et neuf mois pour statuer sur le recours déposé par le recourant soit relativement longue, elle ne saurait être qualifiée d'excessive compte tenu des éléments susmentionnés et elle ne dépasse pas la limite de ce qui est admissible. Le recourant n'est dès lors pas fondé à se plaindre d'une durée excessive de la procédure. Au demeurant, en matière fiscale, la violation du principe de célérité ne libérerait de toute façon pas le recourant du paiement de l'impôt (en l'occurrence, la TVA) et des redevances d'entrée dus (cf. arrêts du Tribunal fédéral 2C_641/2008 du 12 décembre 2008 consid. 4.2, 2A.455/2006 du 1er mars 2007 consid. 3.3.2 ; arrêts du Tribunal administratif fédéral A 6537/2010 du 7 mars 2012 consid. 1.3 et les références citées).

Le recourant reproche à la DGD d'avoir « sciemment envoyé la décision en période de fêtes (après près de trois ans d'inaction) ». Il convient toutefois de le rendre attentif aux indications concernant les voies de droit qui figurent dans le dispositif de la décision du 15 décembre 2011. Il pouvait notamment y lire qu'en vertu de l'art. 22a al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 22a
1    I termini stabiliti dalla legge o dall'autorità in giorni non decorrono:
a  dal settimo giorno precedente la Pasqua al settimo giorno successivo alla Pasqua incluso;
b  dal 15 luglio al 15 agosto incluso;
c  dal 18 dicembre al 2 gennaio incluso.
2    Il capoverso 1 non si applica nei procedimenti concernenti:
a  l'effetto sospensivo e altre misure provvisionali;
b  gli appalti pubblici.60
PA le délai de recours ne courait pas entre le 18 décembre et le 2 janvier inclusivement. C'est dès lors à tort qu'il fait grief à l'autorité inférieure de lui avoir notifié la décision entreprise en temps inopportun.

S'agissant du temps nécessaire à la consultation du dossier, autre sujet de plainte du recourant, ce dernier a eu tout loisir de prendre connaissance de celui-là pendant toute la procédure de recours devant la DGD ainsi qu'ultérieurement, durant la présente procédure. S'il a renoncé à le faire, il ne peut que s'en prendre à lui-même et il ne saurait le reprocher aux autorités. Au demeurant, compte tenu du volume du dossier et du nombre de personnes concernées, l'autorité inférieure n'était pas obligée de faire parvenir le dossier au mandataire du recourant pour consultation (cf. à ce sujet l'arrêt du Tribunal administratif fédéral A-566/2012 du 24 janvier 2013 consid. 2.2.2 et 2.3.3. et les références citées).

3.3 Le recourant estime que ses droits en matière de procédure n'auraient pas été respectés. En particulier, son droit d'être assisté par un avocat et celui d'être présent ou représenté aux interrogatoires auraient été violés. Il se plaint également de ne pas avoir été invité, à la fin de l'instruction, à déposer des preuves complémentaires. Il considère en outre que les autorités douanières auraient commis des « abus de pouvoir, de fonction » et exercé des « pressions et contraintes ».

3.3.1 La procédure d'enquête menée par l'administration est régie par les art. 32 ss
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA)
DPA Art. 32 - 1 L'imputato ha, in qualunque stadio della causa, il diritto di provvedersi di un difensore.
1    L'imputato ha, in qualunque stadio della causa, il diritto di provvedersi di un difensore.
2    Sono ammessi come difensori di professione nei procedimenti dinanzi all'amministrazione:
a  gli avvocati diplomati che esercitano la professione in un Cantone;
b  le persone che esercitano una professione ammessa a certe condizioni dal Consiglio federale per assumere la difesa nelle cause penali amministrative.
3    In via eccezionale e riservata la reciprocità, l'amministrazione in causa può ammettere anche un difensore straniero.
4    L'autorità può esigere che il difensore giustifichi i suoi poteri con una procura scritta.
de la loi fédérale du 22 mars 1974 sur le droit pénal administratif (DPA, RS 313.0). La PA ne s'applique, par conséquent, qu'à titre subsidiaire. Selon l'art. 27
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA)
DPA Art. 27 - 1 Contro le operazioni e le omissioni del funzionario inquirente, non impugnabili giusta l'articolo 26, può essere interposto reclamo presso il direttore o capo dell'amministrazione in causa.
1    Contro le operazioni e le omissioni del funzionario inquirente, non impugnabili giusta l'articolo 26, può essere interposto reclamo presso il direttore o capo dell'amministrazione in causa.
2    La decisione sul reclamo va notificata per scritto al reclamante e deve indicare i rimedi giuridici.
3    La decisione sul reclamo può essere impugnata presso la Corte dei reclami penali del Tribunale penale federale soltanto per violazione del diritto federale, compreso l'eccesso o l'abuso del potere d'apprezzamento.
4    I capoversi 1 a 3 si applicano per analogia ai reclami per operazioni d'inchiesta e omissioni di chi agisce per organismi con compiti federali di diritto pubblico; tuttavia, l'autorità di prima istanza è il Dipartimento preposto.
DPA, les actes et omissions du fonctionnaire enquêteur - autres que les mesures de contrainte régies par l'art. 26
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA)
DPA Art. 26 - 1 Contro i provvedimenti coattivi (art. 45 e segg.) e le operazioni e omissioni connesse può essere proposto reclamo alla Corte dei reclami penali del Tribunale penale federale.
1    Contro i provvedimenti coattivi (art. 45 e segg.) e le operazioni e omissioni connesse può essere proposto reclamo alla Corte dei reclami penali del Tribunale penale federale.
2    Il reclamo deve essere presentato:
a  alla Corte dei reclami penali, se è diretto contro un'autorità giudiziaria cantonale o contro il direttore o capo dell'amministrazione in causa;
b  al direttore o capo dell'amministrazione in causa, negli altri casi.
3    Se, nei casi del capoverso 2 lettera b, il direttore o capo dell'amministrazione in causa rettifica l'operazione o rimedia all'omissione in conformità delle conclusioni proposte, il reclamo diventa senza oggetto; in caso contrario, questi deve trasmetterlo alla Corte dei reclami penali, con le sue osservazioni, al più tardi il terzo giorno feriale dopo il suo ricevimento.
DPA - peuvent faire l'objet d'une plainte adressée au directeur ou au chef de l'administration concernée, puis, éventuellement, à la Cour des plaintes du Tribunal pénal fédéral. Le délai pour agir de la sorte est fixé à trois jours dès la connaissance de l'acte d'enquête (art. 28 al. 3
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA)
DPA Art. 28 - 1 Il diritto di reclamo spetta a chiunque è toccato dall'operazione impugnata, dall'omissione censurata o dalla decisione sul reclamo (art. 27 cpv. 2) e ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modificazione; il reclamo contro la decisione dell'autorità giudiziaria cantonale di liberare una persona fermata o arrestata (art. 51 cpv. 5 e 59 cpv. 3) può essere interposto anche dal direttore o capo dell'amministrazione in causa.
1    Il diritto di reclamo spetta a chiunque è toccato dall'operazione impugnata, dall'omissione censurata o dalla decisione sul reclamo (art. 27 cpv. 2) e ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modificazione; il reclamo contro la decisione dell'autorità giudiziaria cantonale di liberare una persona fermata o arrestata (art. 51 cpv. 5 e 59 cpv. 3) può essere interposto anche dal direttore o capo dell'amministrazione in causa.
2    Con il reclamo si può far valere la violazione del diritto federale, l'accertamento inesatto o incompleto di fatti giuridicamente rilevanti o l'inadeguatezza; rimane riservato l'articolo 27 capoverso 3.
3    Il reclamo contro un'operazione o contro una decisione su reclamo dev'essere presentato per scritto all'autorità competente, con le conclusioni e una breve motivazione, entro tre giorni a contare da quello in cui il reclamante ha avuto conoscenza dell'operazione o ha ricevuto notificazione della decisione; se il reclamante è in stato d'arresto, è sufficiente che il reclamo sia consegnato alla direzione delle carceri, la quale lo trasmetterà senza indugio all'autorità competente.
4    Il reclamo proposto a un'autorità incompetente deve essere immediatamente trasmesso all'autorità competente; se il reclamo è proposto in tempo utile a un'autorità incompetente, il termine di reclamo è reputato osservato.
5    In quanto la legge non disponga altrimenti, il reclamo non ha effetto sospensivo, salvo che questo gli sia conferito mediante provvedimento cautelare dall'autorità adita o dal suo presidente.
DPA ; cf. également ATF 115 Ib 216 consid. 6b et 6c, arrêt du Tribunal fédéral 2C_363/2010, 2C_405/2010 et 2C_406/2010 du 6 octobre 2010 consid. 9).

3.3.2 En l'occurrence, il apparaît clairement, au vu des procès-verbaux d'enquête, que le recourant savait dès le 5 février 2008 au plus tard qu'il était inculpé en raison de l'importation de viande chevaline et bovine avec un contingent attribué à une personne tierce ainsi que de l'importation sans dédouanement de viande en Suisse. Il savait également que d'autres personnes avaient été entendues dans cette affaire. S'il estimait que ses droits d'inculpé étaient lésés par certains actes d'instruction, il avait à ce moment-là la possibilité de former une plainte contre une éventuelle violation des art. 35
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA)
DPA Art. 35 - 1 Il funzionario inquirente consente all'imputato e al difensore di partecipare all'assunzione delle prove, se la legge non ne esclude la partecipazione e se nessun interesse essenziale, pubblico o privato, vi si oppone.
1    Il funzionario inquirente consente all'imputato e al difensore di partecipare all'assunzione delle prove, se la legge non ne esclude la partecipazione e se nessun interesse essenziale, pubblico o privato, vi si oppone.
2    Il funzionario inquirente può escludere codesta partecipazione se la presenza dell'imputato e del difensore intralcia l'inchiesta.
ou 41 al. 3
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA)
DPA Art. 41 - 1 Ove i fatti non possano essere sufficientemente chiariti in altro modo, si può ricorrere all'interrogatorio di testimoni.
1    Ove i fatti non possano essere sufficientemente chiariti in altro modo, si può ricorrere all'interrogatorio di testimoni.
2    All'interrogatorio e all'indennità dei testimoni si applicano per analogia gli articoli 163-166 e 168-176 CPP45 e l'articolo 48 della legge federale del 4 dicembre 194746 di procedura civile federale; il testimone che, senza motivo legittimo, rifiuta di fare una deposizione richiestagli con riferimento all'articolo 292 del Codice penale47 e sotto comminatoria delle pene ivi previste, è deferito al giudice penale per disobbedienza a decisioni dell'autorità.48
3    L'imputato e il suo difensore hanno il diritto di assistere all'interrogatorio dei testimoni e di porre domande completive per il tramite del funzionario inquirente.
DPA. Or il s'est plaint pour la première fois d'une violation de ses droits en matière de procédure dans son recours à la DGD du 4 mars 2009, alors que les deux procès-verbaux finaux lui avaient déjà été notifiés le 2 février 2009. Ses critiques s'avèrent ainsi non seulement tardives, mais elles passent en plus par une voie de droit erronée. Le moyen tiré de la violation de ses droits en matière de procédure s'avère ainsi irrecevable.

Quoi qu'il en soit de la recevabilité des griefs du recourant, comme le souligne l'autorité inférieure tant dans sa décision du 15 décembre 2011 que dans sa réponse du 16 avril 2012, le recourant a pu être assisté de son défenseur dès le début et à tout stade de la procédure. Avant même sa première audition, son avocat s'est annoncé auprès des autorités douanières et a demandé à ce que l'audition du recourant ait lieu à ..., demande à laquelle l'autorité a donné suite. Subséquemment, le recourant n'a plus jugé utile de donner suite aux multiples convocations des autorités douanières. Il n'a au demeurant pas non plus répondu à l'invitation qui lui a été faite lors de la notification du procès-verbal final, le 2 février 2009, de faire valoir ses arguments par écrit dans les dix jours ou de requérir, dans le même délai, un complément d'instruction. Dans de telles circonstances, il paraît mal venu de se plaindre d'une violation de ses droits en matière de procédure.

En outre, les pièces du dossier ne font apparaître aucune prise de contact avec des autorités étrangères, pas plus qu'une intervention sur territoire étranger ou encore des actes de surveillance à l'encontre du recourant. Il ne saurait non plus être question « d'abus d'autorité, d'abus de pouvoir, de fonction, de pressions et contraintes ». Par conséquent, à supposer qu'ils soient recevables, les griefs formulés par le recourant devraient être rejetés.

Enfin, le grief du recourant qui se plaint de n'avoir pas obtenu de « décompte » des autorités douanières ne concerne pas la présente procédure, si bien qu'il n'y a pas lieu de l'examiner plus avant.

4.

4.1

4.1.1 Selon l'art. 1 aLD, toute personne qui fait passer des marchandises à travers la ligne suisse des douanes est tenue d'observer les prescriptions concernant le passage de la frontière (assujettissement au contrôle douanier) et le paiement des droits prévus par la loi fédérale sur le tarif des douanes (assujettissement aux droits de douane). Conformément à l'art. 13 aLD, les droits de douane sont dus par les personnes assujetties au contrôle douanier et par celles qui sont désignées à l'art. 9 aLD, ainsi que par les personnes pour le compte desquelles la marchandise est importée ou exportée. Elles sont solidairement responsables des sommes dues.

Selon l'art. 73 al. 1 aLTVA, est soumise à l'impôt l'importation de biens, y compris l'importation de biens qui peuvent être introduits en franchise de droits de douane sur le territoire suisse. Est assujetti à l'impôt quiconque est assujetti aux droits de douane (cf. art. 75 al. 1 aLTVA). La TVA à l'importation ne frappe pas une livraison de biens ou une prestation de services, mais bien l'importation de biens (arrêt du Tribunal administratif fédéral A-4480/2010 du 30 novembre 2011 consid. 2.2).

4.1.2 Le législateur a manifestement voulu définir le cercle des assujettis de manière large. Les dispositions précitées doivent donc être interprétées de manière extensive, afin que toutes les personnes économiquement intéressées à l'importation des marchandises en cause répondent desdits droits (ATF 110 Ib 310 consid. 2b, 107 Ib 199 consid. 6a-b, arrêts du Tribunal fédéral 2C_747/2009 du 8 avril 2010 consid. 4.2, 2A.242/2006 du 2 février 2007 consid. 2.1, 2A.230/2006 du 9 octobre 2006 consid. 6.1, arrêts du Tribunal administratif fédéral A-5060/2011 et A-5064/2011 du 4 juin 2012 consid. 2.1, A-3931/2008 du 19 juillet 2010 consid. 4.3.3, A-6120/2008 du 18 mai 2010 consid. 4.1.1, A-2293/2008 du 18 mai 2010 consid. 2.1.1, A-5828/2008 du 1er avril 2010 consid. 3.1, A 7933/2008 du 8 février 2010 consid. 4.1). Le Tribunal fédéral a d'ailleurs déjà relevé qu'il y a lieu d'admettre un cumul de responsabilité desdites personnes, puisque la volonté du législateur est d'élargir le cercle des assujettis aux droits de douane pour garantir le recouvrement de la créance douanière (ATF 135 IV 217 consid. 2.1.2). Doit ainsi être considéré comme un mandant tombant sous le coup de l'art. 9 al. 1 aLD non seulement celui qui conclut un contrat de transport mais également toute personne, physique ou morale, qui provoque effectivement l'importation (arrêts du Tribunal fédéral 2A.82/2005 du 23 août 2005 consid. 2.1.2 et les nombreuses références, 2A.585/1998 du 7 juillet 1999 consid. 4d, 2A.586/1998 du 7 juillet 1999 consid. 3d; arrêts du Tribunal administratif fédéral A-3931/2008 du 19 juillet 2010 consid. 4.3.4, A-2293/2008 du 18 mai 2010 consid. 2.3, A-1766/2006 et A-55/2007 du 25 septembre 2008 consid. 3.1.1).

4.2 Selon l'art. 1
SR 632.10 Legge del 9 ottobre 1986 sulla tariffa delle dogane (LTD)
LTD Art. 1 Obbligo doganale generale - 1 Tutte le merci introdotte nel territorio doganale o asportate da esso devono essere imposte conformemente alla tariffa generale degli allegati 1 e 2.4
1    Tutte le merci introdotte nel territorio doganale o asportate da esso devono essere imposte conformemente alla tariffa generale degli allegati 1 e 2.4
2    Sono salve le deroghe previste in trattati, in disposizioni speciali di leggi o in ordinanze emanate dal Consiglio federale in virtù della presente legge.
de la loi du 9 octobre 1986 sur le tarif des douanes (LTaD, RS 632.10), toutes les marchandises importées ou exportées à travers la ligne suisse des douanes doivent être dédouanées conformément au tarif général figurant dans les annexes. Au sens de l'art. 21 al. 2 aLD, sauf disposition contraire du tarif, la perception des droits est régie par les taux et les bases de calcul en vigueur le jour où commence l'assujettissement aux droits de douane. Il convient à cet égard de préciser que, depuis le 1er janvier 2005, seul le tarif douanier électronique subsiste (voir la note concernant les Annexes 1 et 2 du Tarif des douanes suisses de la LTaD qui renvoie au tarif douanier électronique publié à l'adresse Internet www.tares.ch). Ce dernier contient toutes les modifications approuvées par le Conseil de coopération douanière du Système harmonisé ainsi que les modifications et nouveautés des Notes explicatives suisses (au sujet du tarif général, voir les arrêts du Tribunal administratif fédéral A-6252/2007 du 6 février 2009 consid. 7.1, A-1718/2006 du 7 décembre 2007 consid. 2, A-1704/2006 du 25 octobre 2007 consid. 2, A-1692/2006 du 25 avril 2007 consid. 2). Bien que ce tarif ne soit plus publié dans le recueil systématique du droit fédéral, il n'en constitue pas moins du droit fédéral positif. Par conséquent, le Tribunal administratif fédéral est tenu de l'appliquer (art. 190
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 190 Diritto determinante - Le leggi federali e il diritto internazionale sono determinanti per il Tribunale federale e per le altre autorità incaricate dell'applicazione del diritto.
Cst. ; arrêts du Tribunal administratif fédéral A 5060/2011 et A-5064/2011 du 4 juin 2012 consid. 2.2, A-829/2011 du 30 décembre 2011 consid. 2.5.1).

4.3

4.3.1 A la suite de l'accord du 15 avril 1994 instituant l'Organisation Mondiale du Commerce (RS 0.632.20) la Suisse a dû remplacer les restrictions à l'importation qui avaient cours dans le secteur de l'agriculture par des droits de douane. Depuis lors, le taux des droits de douane est le seul instrument de protection du marché disponible à la frontière. Le contrôle du commerce de produits agricoles s'exerce ainsi de manière indirecte, par la fixation de taux de douane, applicables à l'entrée et à la sortie et déterminés par le tarif des douanes de l'art. 21 al. 2 aLD, et par la fixation de contingents tarifaires (Remo Arpagaus, Das schweizerische Zollrecht, in : Schweizerisches Bundesverwaltungsrecht, édité par Koller/Müller/Rhinow/Zimmerli, Bâle/Genève/Munich 1999, p. 57 ; voir également, concernant la nouvelle LD, Remo Arpagaus, Zollrecht, tome XII de: Koller/Müller/Tanquerel/Zimmerli [éd.], Schweizerisches Bundesverwaltungsrecht, Bâle 2007, ch. 167 ss; René Rhinow/Gerhard Schmid/Giovanni Biaggini, Öffentliches Wirtschaftsrecht, Bâle 1998, p. 590 ss). La fixation de droits de douane à un niveau approprié, jusqu'à concurrence des taux maximum autorisés par les accords du GATT (accord général du 30 octobre 1947 sur les tarifs douaniers et le commerce [RS 0.632.21]), devient, dès lors, le seul moyen d'orienter les importations et de protéger l'agriculture. Dans les limites prévues par cet accord, les pays membres sont libres de fixer les taux effectivement appliqués. Ainsi, aux termes de l'art. 17
SR 910.1 Legge federale del 29 aprile 1998 sull'agricoltura (Legge sull'agricoltura, LAgr) - Legge sull'agricoltura
LAgr Art. 17 Dazi all'importazione - Per determinare i dazi all'importazione occorre tenere conto della situazione interna in materia di approvvigionamento nonché delle possibilità di smercio per analoghi prodotti indigeni.
de la loi fédérale du 29 avril 1998 sur l'agriculture (LAgr, RS 910.1), qui s'applique par analogie à la fixation et à la modification des contingents tarifaires ainsi que, le cas échéant, à leur échelonnement dans le temps, les droits de douane à l'importation doivent être fixés compte tenu de la situation de l'approvisionnement dans le pays et des débouchés existant pour les produits suisses similaires (arrêt du Tribunal administratif fédéral A-1758/2006 du 18 février 2008 consid. 3.1 et les références citées).

4.3.2 Dans le cadre de ses engagements internationaux et afin d'orienter les importations, la Confédération a introduit des prix-seuils pour certains produits agricoles (art. 20
SR 910.1 Legge federale del 29 aprile 1998 sull'agricoltura (Legge sull'agricoltura, LAgr) - Legge sull'agricoltura
LAgr Art. 20 Prezzi soglia - 1 Il Consiglio federale può stabilire prezzi soglia per singoli prodotti. L'articolo 17 si applica per analogia.
1    Il Consiglio federale può stabilire prezzi soglia per singoli prodotti. L'articolo 17 si applica per analogia.
2    Il prezzo soglia corrisponde al prezzo d'importazione perseguito, che si compone del prezzo franco dogana svizzera, del dazio e di tasse di effetto analogo.48 Il Consiglio federale definisce le modalità di calcolo del prezzo franco dogana svizzera, non tassato.49
3    Il Consiglio federale può determinare il prezzo soglia per un gruppo di prodotti. Il Dipartimento federale dell'economia, della formazione e della ricerca (DEFR)50 determina i valori indicativi d'importazione applicabili ai singoli prodotti.
4    Il DEFR determina in che misura la somma dell'aliquota di dazio e del prezzo franco dogana svizzera, non tassato, possa differire dal prezzo soglia senza che l'aliquota di dazio debba essere adeguata (fascia di fluttuazione).51
5    L'UFAG52 stabilisce l'aliquota di dazio per i prodotti con prezzo soglia in modo tale che il prezzo d'importazione si situi all'interno della fascia di fluttuazione.
6    Nella misura in cui lo smercio di prodotti indigeni analoghi non sia pregiudicato, il DEFR può stabilire un'aliquota di dazio inferiore a quella prevista nel capoverso 5.
7    Le aliquote di dazio non devono contenere elementi di protezione industriale.53
LAgr). De même, elle a fixé des contingents tarifaires (art. 21
SR 910.1 Legge federale del 29 aprile 1998 sull'agricoltura (Legge sull'agricoltura, LAgr) - Legge sull'agricoltura
LAgr Art. 21 Contingenti doganali - 1 I contingenti doganali per i prodotti agricoli sono determinati nell'allegato 2 della legge del 9 ottobre 198654 sulla tariffa delle dogane (tariffa generale).
1    I contingenti doganali per i prodotti agricoli sono determinati nell'allegato 2 della legge del 9 ottobre 198654 sulla tariffa delle dogane (tariffa generale).
2    Il Consiglio federale può modificare i contingenti doganali e la loro eventuale suddivisione cronologica nel quadro della tariffa generale.
3    Per la determinazione e la modifica dei contingenti doganali e dell'eventuale suddivisione cronologica si applica per analogia l'articolo 17.
4    Se le condizioni di mercato richiedono frequenti adeguamenti, il Consiglio federale può delegare la competenza per la modifica dei contingenti doganali e della loro suddivisione cronologica al DEFR o ai servizi ad esso subordinati.
5    Le prescrizioni della presente legge si applicano, per analogia, ai contingenti doganali supplementari conformemente all'articolo 4 capoverso 3 lettera c della legge del 9 ottobre 1986 sulla tariffa delle dogane.
LAgr) qui déterminent la quantité à hauteur de laquelle un produit agricole donné peut être importé à un tarif douanier préférentiel (dit TCT), le tout dans le cadre défini par les règles du GATT. Le taux des droits de douane applicables aux quantités excédentaires, dénommé THCT, a été fixé par le Conseil fédéral à un niveau élevé, voire dissuasif, afin de renchérir les importations supplémentaires et de les rendre non rentables. Lorsque des marchandises sont importées indûment au TCT, l'AFD est chargée de percevoir a posteriori la différence de redevances entre ce taux et le THCT (ATF129 II 160 consid. 2.1; arrêts du Tribunal fédéral 2C_388/2007 du 12 novembre 2007 consid. 4.2, 2C_82/2007 du 3 juillet 2007 consid. 2; arrêts du Tribunal administratif fédéral A 3931/2008 du 19 juillet 2010 consid. 5.1, A-2206/2007 du 24 novembre 2008 consid. 2.3.1, A-1716/2006 du 7 février 2008 consid. 2.1).

L'ancienne ordonnance sur les importations de produits agricoles sert à la concrétisation de la loi sur l'agriculture. L'art. 19
SR 910.1 Legge federale del 29 aprile 1998 sull'agricoltura (Legge sull'agricoltura, LAgr) - Legge sull'agricoltura
LAgr Art. 19 Aliquote di dazio - 1 In quanto la presente legge non preveda altrimenti, la competenza e la procedura per la determinazione delle aliquote di dazio sono rette dalla legislazione doganale.
1    In quanto la presente legge non preveda altrimenti, la competenza e la procedura per la determinazione delle aliquote di dazio sono rette dalla legislazione doganale.
2    Le aliquote di dazio per lo zucchero, inclusi i contributi al fondo di garanzia (art. 16 della legge del 17 giugno 201645 sull'approvvigionamento del Paese), ammontano ad almeno 7 franchi per 100 kg lordi. La presente disposizione è valida fino al 2026.46
LAgr précise que la compétence de fixer les taux des droits de douane et la procédure sont régies par la législation douanière, dans la mesure où la LAgr n'en dispose pas autrement.

4.3.3 Aux fins d'un suivi statistique de l'importation, le Conseil fédéral peut soumettre des produits agricoles déterminés à un régime de permis (art. 24 al. 1
SR 910.1 Legge federale del 29 aprile 1998 sull'agricoltura (Legge sull'agricoltura, LAgr) - Legge sull'agricoltura
LAgr Art. 24 Permesso d'importazione, misure di salvaguardia - 1 Ai fini di una sorveglianza statistica delle importazioni, il Consiglio federale può stabilire che determinati prodotti agricoli sottostanno ad un permesso d'importazione.
1    Ai fini di una sorveglianza statistica delle importazioni, il Consiglio federale può stabilire che determinati prodotti agricoli sottostanno ad un permesso d'importazione.
2    In considerazione delle misure di salvaguardia che il Consiglio federale può emanare, il DEFR è autorizzato a sospendere il rilascio di permessi d'importazione fino alla decisione del Consiglio federale.
3    L'applicazione di clausole di salvaguardia previste da accordi internazionali nel settore agricolo è retta dall'articolo 11 della legge del 9 ottobre 198656 sulla tariffa delle dogane.
4    Il capoverso 2 non si applica riguardo alle clausole di salvaguardia previste da accordi internazionali conformemente:
a  all'articolo 1 della legge federale del 25 giugno 198257 sulle misure economiche esterne; e
b  all'articolo 7 della legge del 9 ottobre 1986 sulla tariffa delle dogane.
LAgr). Hormis le suivi statistique, le régime de permis permet également de contrôler la répartition et l'utilisation des contingents tarifaires (Message du Conseil fédéral du 26 juin 1996 concernant la réforme de la politique agricole : Deuxième étape [Politique agricole 2002], FF 1996 IV 122 ; cf. arrêt du Tribunal fédéral 2A.53/2004 du 2 août 2004 consid. 2.3). Fondée sur cette base légale, l'aOIAgr requiert, pour l'importation de certains produits un PGI (art. 1 al. 1 aOIAgr). Le PGI est de durée illimitée et incessible (art. 1 al. 3 aOIAgr). L'assujetti au contrôle douanier doit indiquer le numéro du PGI de l'importateur (détenteur du PGI) dans la déclaration de douane (art. 1 al. 3 aOIAgr dans sa teneur en vigueur durant les années 2004 et 2005 [RO 1998 3125]).

Le détenteur d'un PGI peut acquérir une part de contingent tarifaire pour l'importation de produits agricoles visés par l'aOIAgr. Les parts de contingent tarifaire sont attribuées en vertu d'un acte de puissance publique (art. 12, 13 al. 2 et 16 ss aOIAgr). Les importations qui se situent à l'intérieur du contingent tarifaire peuvent être dédouanées au TCT ; les importations hors contingent doivent être dédouanées au taux ordinaire, plus élevé, le THCT, applicable en vertu du tarif général (cf. art. 1 ss
SR 632.10 Legge del 9 ottobre 1986 sulla tariffa delle dogane (LTD)
LTD Art. 1 Obbligo doganale generale - 1 Tutte le merci introdotte nel territorio doganale o asportate da esso devono essere imposte conformemente alla tariffa generale degli allegati 1 e 2.4
1    Tutte le merci introdotte nel territorio doganale o asportate da esso devono essere imposte conformemente alla tariffa generale degli allegati 1 e 2.4
2    Sono salve le deroghe previste in trattati, in disposizioni speciali di leggi o in ordinanze emanate dal Consiglio federale in virtù della presente legge.
et les annexes de la LTaD ; cf. également les consid. 4.3.2 ci-avant).

4.3.4 L'importation de viande et de produits carnés est régie par l'aOIAgr (cf. Annexe 1, chiffre 3 de l'aOIAgr [Organisations de marché: animaux de boucherie, viande d'animaux des espèces bovine, chevaline, ovine, caprine et porcine, ainsi que de volaille]), ainsi que par l'ordonnance sur le bétail de boucherie du 26 novembre 2003 (OBB, RS 916.341), lesquelles sont basées sur la LAgr. Afin qu'une marchandise déterminée puisse être importée au TCT, il est nécessaire que l'importateur dispose d'une part de contingent tarifaire suffisante et d'un PGI approprié, le THCT ou le THCT réduit étant automatiquement applicables si les conditions ne sont pas remplies (art. 1, 13 al. 2 et annexe 4 aOIAgr). L'acquéreur d'une part de contingent tarifaire ne peut toutefois procéder à l'importation au TCT qu'une fois la totalité du prix d'adjudication payée (cf. art. 19 al. 2
SR 916.341 Ordinanza del 26 novembre 2003 concernente il mercato del bestiame da macello e della carne (Ordinanza sul bestiame da macello, OBM) - Ordinanza sul bestiame da macello
OBM Art. 19 Termine di pagamento - 1 Per le quote del contingente assegnate per la durata di un periodo di contingentamento e per le quote dei contingenti doganali 101 e 102 secondo l'allegato 3 dell'ordinanza del 18 giugno 200853 sul libero scambio 1, il termine di pagamento è di 90 giorni per il primo terzo del prezzo di aggiudicazione, 120 giorni per il secondo terzo e 150 giorni per l'ultimo terzo, a decorrere dalla data in cui è emanata la decisione.54
1    Per le quote del contingente assegnate per la durata di un periodo di contingentamento e per le quote dei contingenti doganali 101 e 102 secondo l'allegato 3 dell'ordinanza del 18 giugno 200853 sul libero scambio 1, il termine di pagamento è di 90 giorni per il primo terzo del prezzo di aggiudicazione, 120 giorni per il secondo terzo e 150 giorni per l'ultimo terzo, a decorrere dalla data in cui è emanata la decisione.54
2    Per le altre quote del contingente il termine di pagamento è di 30 giorni dalla data in cui è emanata la decisione.
aOIAgr et art. 19 al. 1
SR 916.341 Ordinanza del 26 novembre 2003 concernente il mercato del bestiame da macello e della carne (Ordinanza sul bestiame da macello, OBM) - Ordinanza sul bestiame da macello
OBM Art. 19 Termine di pagamento - 1 Per le quote del contingente assegnate per la durata di un periodo di contingentamento e per le quote dei contingenti doganali 101 e 102 secondo l'allegato 3 dell'ordinanza del 18 giugno 200853 sul libero scambio 1, il termine di pagamento è di 90 giorni per il primo terzo del prezzo di aggiudicazione, 120 giorni per il secondo terzo e 150 giorni per l'ultimo terzo, a decorrere dalla data in cui è emanata la decisione.54
1    Per le quote del contingente assegnate per la durata di un periodo di contingentamento e per le quote dei contingenti doganali 101 e 102 secondo l'allegato 3 dell'ordinanza del 18 giugno 200853 sul libero scambio 1, il termine di pagamento è di 90 giorni per il primo terzo del prezzo di aggiudicazione, 120 giorni per il secondo terzo e 150 giorni per l'ultimo terzo, a decorrere dalla data in cui è emanata la decisione.54
2    Per le altre quote del contingente il termine di pagamento è di 30 giorni dalla data in cui è emanata la decisione.
OBB). Les importations effectuées avant le paiement du prix d'adjudication ne sont pas comprises dans le contingent et doivent être dédouanées au THCT (ATF 129 II 160 ; arrêts du Tribunal fédéral 2A.453/2001, 2A.471/2002 et 2A.452/2002 du 6 décembre 2002 consid. 2 ; arrêt du Tribunal administratif fédéral A-1722/2006 du 8 mars 2007 consid. 2.4).

4.4

4.4.1 Si l'importateur ne dispose plus de parts de contingent tarifaire, la possibilité lui est offerte de procéder à une entente sur l'utilisation de parts de contingent tarifaire (art. 14 aOIAgr). Aux termes de l'art. 14 al. 1 aOIAgr, le détenteur d'une part de contingent peut en effet convenir avec un autre ayant droit que les importations de ce dernier soient imputées sur la part de contingent du détenteur. Une telle entente doit cependant être conclue avant la réception de la déclaration en douane et annoncée à l'OFAG par écrit avant les formalités d'importation (art. 14 al. 2 aOIAgr dans sa teneur au moment des importations litigieuses, à savoir avant la nouvelle teneur selon le ch. I de l'ordonnance du 23 novembre 2005, en vigueur depuis le 1er janvier 2006; voir les arrêts du Tribunal fédéral 2C_388/2007 du 12 novembre 2007 consid. 4.2 et 5.3, 2C_82/2007 du 3 juillet 2007 consid. 3.3 et 4.1, 2A.82/2005 du 23 août 2005 consid. 2.2 et 3.3; voir aussi les arrêts du Tribunal administratif fédéral A-1688/2006 du 22 mars 2007 consid. 3 et 4.2, A-1737/2006 du 22 août 2007 consid. 3.4.3).

4.4.2 La cession de parts de contingent tarifaire est ainsi possible moyennant certaines conditions à réaliser avant le dédouanement des marchandises importées. La réglementation prévue par l'aOIAgr respecte les principes de la proportionnalité et de l'égalité de traitement, sans faire preuve d'un formalisme excessif. Le Tribunal administratif fédéral a confirmé à de nombreuses reprises que l'importation effectuée en utilisant le numéro de PGI d'un tiers respectivement en utilisant les parts de contingent tarifaire d'une tierce personne (sans que les conditions formelles concernant une entente sur l'utilisation de parts de contingent tarifaire soient respectées) devait être dédouanée au THCT (arrêts du Tribunal administratif fédéral A-5060/2011 et A-5064/2011 du 4 juin 2012 consid. 2.4.2, A-5059/2011 et A-5063/2011 du 4 juin 2012 consid. 2.4.2, A-2206/2007 du 24 novembre 2008 consid. 2.4.2, A-1758/2006 du 18 février 2008 consid. 3.4 et les références citées).

4.5

4.5.1 En vertu du principe d'auto-déclaration, les personnes assujetties au contrôle douanier (cf. art. 9 aLD) sont tenues de prendre toutes les mesures prévues par la loi et les règlements pour assurer le contrôle de leur assujettissement aux droits de douane (art. 29 al. 1 aLD ; actuellement art. 26
SR 631.0 Legge del 18 marzo 2005 sulle dogane (LD)
LD Art. 26 Persone soggette all'obbligo di dichiarazione - Sono soggette all'obbligo di dichiarazione:
a  le persone soggette all'obbligo di presentare la merce in dogana;
b  le persone incaricate di allestire la dichiarazione doganale;
c  ...
d  le persone che modificano l'impiego previsto di una merce.
LD; cf. ATF135 IV 217 consid. 2.1.1 et 2.1.3 in initio). La personne assujettie au contrôle doit demander le dédouanement des marchandises placées sous contrôle et remettre une déclaration conforme à la destination des marchandises, établie en la forme, dans le nombre d'exemplaires et dans les délais prescrits, avec les justifications, autorisations et autres documents exigés en fonction du genre de dédouanement demandé (art. 31 al. 1
SR 631.0 Legge del 18 marzo 2005 sulle dogane (LD)
LD Art. 26 Persone soggette all'obbligo di dichiarazione - Sono soggette all'obbligo di dichiarazione:
a  le persone soggette all'obbligo di presentare la merce in dogana;
b  le persone incaricate di allestire la dichiarazione doganale;
c  ...
d  le persone che modificano l'impiego previsto di una merce.
aLD en relation avec l'art. 47 al. 2
SR 631.0 Legge del 18 marzo 2005 sulle dogane (LD)
LD Art. 26 Persone soggette all'obbligo di dichiarazione - Sono soggette all'obbligo di dichiarazione:
a  le persone soggette all'obbligo di presentare la merce in dogana;
b  le persone incaricate di allestire la dichiarazione doganale;
c  ...
d  le persone che modificano l'impiego previsto di una merce.
OLD; actuellement art. 25 al. 1
SR 631.0 Legge del 18 marzo 2005 sulle dogane (LD)
LD Art. 25 Dichiarazione
1    Entro il termine fissato dall'UDSC, la persona soggetta all'obbligo di dichiarazione deve dichiarare per l'imposizione le merci presentate in dogana e dichiarate sommariamente e presentare i documenti di scorta.
2    Nella dichiarazione doganale occorre precisare la destinazione doganale delle merci.
3    Nell'interesse della vigilanza doganale, l'UDSC può prevedere che le merci siano dichiarate all'ufficio doganale prima di essere introdotte nel territorio doganale o asportate da esso.
4    Prima di consegnare la dichiarazione doganale la persona soggetta all'obbligo di dichiarazione può esaminare o far esaminare a proprie spese e a proprio rischio le merci dichiarate sommariamente.
LD). La législation douanière dispose ainsi que la personne assujettie au contrôle douanier porte l'entière responsabilité de la déclaration et doit faire preuve d'un grand soin dans l'exécution de cette tâche ; un haut degré de diligence est exigé (cf. arrêts du Tribunal fédéral 2A.539/2005 du 12 avril 2006 consid. 4.5 et 2A.566/2003 du 9 juin 2004 consid. 2.4; Archives 70 p. 334 consid. 2c; arrêts du Tribunal administratif fédéral A-5060/2011 et A-5064/2011 du 4 juin 2012 consid. 2.5.1, A-5828/2008 du 1er avril 2010 consid. 5.1, A-6021/2007 du 23 décembre 2009 consid. 4.6). Les principes précités trouvent application aussi bien en cas d'importation à l'intérieur du contingent tarifaire que hors de celui-ci. Dès lors, si, au moment de l'importation, toutes les conditions pour le dédouanement au TCT ne sont pas remplies, le THCT est en principe applicable (arrêts du Tribunal administratif fédéral A-5060/2011 et A 5064/2011 du 4 juin 2012 consid. 2.5, A-2206/2007 du 24 novembre 2008 consid. 2.5.1, A-1730/2006 du 4 février 2008 consid. 2.2, A 1688/2006 du 22 mars 2007 consid. 2.3, A-1678/2006 du 5 mars 2007 consid. 2.3).

4.5.2 L'assujettissement au contrôle douanier comporte également l'application des prescriptions fédérales sur la statistique du commerce, les monopoles et les régales, ainsi que des autres prescriptions fédérales qui exigent le concours de l'Administration des douanes (art. 7 al. 1 aLD). L'ancienne ordonnance du 5 décembre 1988 sur la statistique du commerce extérieur (ci-après: l'ancienne ordonnance sur la statistique; RO 1988 2047 et les modifications ultérieures) dispose que la déclaration d'importation doit mentionner le nom du destinataire et, si le destinataire et l'importateur sont des personnes différentes, le nom et l'adresse de ce dernier. Est réputée destinataire la personne physique ou morale, domiciliée dans le territoire douanier suisse, à qui la marchandise est livrée et l'importateur est celui qui introduit ou fait introduire la marchandise pour son compte sur le territoire douanier suisse (cf. l'art. 6 al. 1 de l'ancienne ordonnance sur la statistique ; cf. également arrêts du Tribunal administratif fédéral A-5060/2011 et A-5064/2011 du 4 juin 2012 consid. 2.5.2, A 2206/2007 du 24 novembre 2008 consid. 2.5.2 et les références citées). Pour déterminer l'importateur au sens de la disposition précitée, il convient d'examiner les relations commerciales entre les parties - il est en particulier essentiel de savoir qui a commandé la marchandise, respectivement entretenu un contact direct avec le fournisseur -, de déterminer quelles personnes ont été indiquées dans les documents douaniers, à qui la marchandise a été livrée, comment la facturation a été effectuée et qui était en droit de disposer économiquement de la marchandise au moment du franchissement de la frontière (cf. arrêt du Tribunal fédéral 2C_388/2007 du 12 novembre 2007 consid. 5.2, arrêt du Tribunal administratif fédéral A-5060/2011 et A-5064/2011 du 4 juin 2012 consid. 2.5.2).

4.6

4.6.1 Celui qui obtient l'admission en franchise ou une réduction de droits pour des marchandises qui ne remplissent pas les conditions prescrites commet une contravention douanière (art. 74 ch. 9
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA)
DPA Art. 74 - 1 Sono parti nella procedura giudiziaria l'imputato, il pubblico ministero del Cantone interessato o della Confederazione e l'amministrazione in causa.67
1    Sono parti nella procedura giudiziaria l'imputato, il pubblico ministero del Cantone interessato o della Confederazione e l'amministrazione in causa.67
2    La persona colpita dalla confisca fruisce degli stessi diritti di parte e degli stessi rimedi giuridici dell'imputato.
aLD). A teneur de l'art. 80 al. 1
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA)
DPA Art. 80 - 1 Contro le decisioni dei tribunali cantonali sono ammissibili i rimedi giuridici previsti dal CPP71.
1    Contro le decisioni dei tribunali cantonali sono ammissibili i rimedi giuridici previsti dal CPP71.
2    Anche il pubblico ministero della Confederazione e l'amministrazione interessata possono, ciascuno a titolo indipendente, avvalersi di tali rimedi giuridici.
aLD, le titre deuxième de la DPA est applicable aux infractions douanières. De même, selon l'art. 85 al. 1 aLTVA, quiconque, intentionnellement, s'est procuré ou a procuré à un tiers un avantage fiscal illicite, notamment s'est soustrait à l'impôt ou a obtenu une exonération, une bonification, une restitution ou un remboursement injustifiés d'impôts est punissable d'une amende.

4.6.2 Aux termes de l'art. 12 al. 1er
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA)
DPA Art. 12 - 1 Se, per effetto di un'infrazione alla legislazione amministrativa della Confederazione, a torto:
1    Se, per effetto di un'infrazione alla legislazione amministrativa della Confederazione, a torto:
a  una tassa non è stata riscossa, è stata restituita, ridotta o condonata, ovvero
b  un'indennità o un contributo è stato pagato o un credito non è stato fatto valere dalla Confederazione, da un Cantone, da un Comune, da un istituto o da un ente di diritto pubblico o da un organismo con compiti di diritto pubblico,
2    Obbligata al pagamento o alla restituzione è la persona che ha fruito dell'indebito profitto, segnatamente quella obbligata al pagamento della tassa ovvero beneficiata dell'indennità o del contributo.
3    La persona che, intenzionalmente, ha commesso l'infrazione o vi ha partecipato risponde in solido, con le persone obbligate al pagamento secondo il capoverso 2, della somma da pagare o da restituire.
4    L'obbligo di pagamento o restituzione non si prescrive fintanto che non siano prescritte l'azione penale e l'esecuzione della pena.
DPA, lorsque, à la suite d'une infraction à la législation administrative fédérale, c'est à tort qu'une contribution n'est pas perçue, la contribution non réclamée, ainsi que les intérêts, seront perçus après coup ou restitués, alors même qu'aucune personne déterminée n'est punissable. L'art. 12 al. 2
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA)
DPA Art. 12 - 1 Se, per effetto di un'infrazione alla legislazione amministrativa della Confederazione, a torto:
1    Se, per effetto di un'infrazione alla legislazione amministrativa della Confederazione, a torto:
a  una tassa non è stata riscossa, è stata restituita, ridotta o condonata, ovvero
b  un'indennità o un contributo è stato pagato o un credito non è stato fatto valere dalla Confederazione, da un Cantone, da un Comune, da un istituto o da un ente di diritto pubblico o da un organismo con compiti di diritto pubblico,
2    Obbligata al pagamento o alla restituzione è la persona che ha fruito dell'indebito profitto, segnatamente quella obbligata al pagamento della tassa ovvero beneficiata dell'indennità o del contributo.
3    La persona che, intenzionalmente, ha commesso l'infrazione o vi ha partecipato risponde in solido, con le persone obbligate al pagamento secondo il capoverso 2, della somma da pagare o da restituire.
4    L'obbligo di pagamento o restituzione non si prescrive fintanto che non siano prescritte l'azione penale e l'esecuzione della pena.
DPA précise qu'est assujetti à la prestation celui qui a obtenu la jouissance de l'avantage illicite, en particulier celui qui est tenu au paiement de la contribution (cf. art. 9
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA)
DPA Art. 9 - L'articolo 68 del Codice penale6 sul concorso di reati o di disposizioni penali non si applica alle multe e alle pene da commutazione.
et 13
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA)
DPA Art. 13 - Chiunque ha denunziato spontaneamente una propria infrazione generante un obbligo di pagamento o restituzione,
aLD) ou celui qui a reçu l'allocation ou le subside. Pour que l'art. 12 al. 2
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA)
DPA Art. 12 - 1 Se, per effetto di un'infrazione alla legislazione amministrativa della Confederazione, a torto:
1    Se, per effetto di un'infrazione alla legislazione amministrativa della Confederazione, a torto:
a  una tassa non è stata riscossa, è stata restituita, ridotta o condonata, ovvero
b  un'indennità o un contributo è stato pagato o un credito non è stato fatto valere dalla Confederazione, da un Cantone, da un Comune, da un istituto o da un ente di diritto pubblico o da un organismo con compiti di diritto pubblico,
2    Obbligata al pagamento o alla restituzione è la persona che ha fruito dell'indebito profitto, segnatamente quella obbligata al pagamento della tassa ovvero beneficiata dell'indennità o del contributo.
3    La persona che, intenzionalmente, ha commesso l'infrazione o vi ha partecipato risponde in solido, con le persone obbligate al pagamento secondo il capoverso 2, della somma da pagare o da restituire.
4    L'obbligo di pagamento o restituzione non si prescrive fintanto che non siano prescritte l'azione penale e l'esecuzione della pena.
DPA trouve application, il faut d'abord qu'il y ait eu réalisation objective d'une infraction pénale (ATF129 II 160 consid. 3.1, 115 Ib 360 consid. 3a ; arrêt du Tribunal fédéral 2A.1/2004 du 31 mars 2004 consid. 2.1 ; voir également les arrêts du Tribunal administratif fédéral A 5060/2011 et A-5064/2011 du 4 juin 2012 consid. 2.6.1, A-5059/2011 et A-5063/2011 du 4 juin 2012 consid. 2.6.1 ; Kurt Hauri, Verwaltungsstrafrecht [VStrR], Motive - Doktrin - Rechtsprechung, Berne 1998, p. 36 ch. 4a). Si tel n'est pas le cas, l'art. 12 al. 2
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA)
DPA Art. 12 - 1 Se, per effetto di un'infrazione alla legislazione amministrativa della Confederazione, a torto:
1    Se, per effetto di un'infrazione alla legislazione amministrativa della Confederazione, a torto:
a  una tassa non è stata riscossa, è stata restituita, ridotta o condonata, ovvero
b  un'indennità o un contributo è stato pagato o un credito non è stato fatto valere dalla Confederazione, da un Cantone, da un Comune, da un istituto o da un ente di diritto pubblico o da un organismo con compiti di diritto pubblico,
2    Obbligata al pagamento o alla restituzione è la persona che ha fruito dell'indebito profitto, segnatamente quella obbligata al pagamento della tassa ovvero beneficiata dell'indennità o del contributo.
3    La persona che, intenzionalmente, ha commesso l'infrazione o vi ha partecipato risponde in solido, con le persone obbligate al pagamento secondo il capoverso 2, della somma da pagare o da restituire.
4    L'obbligo di pagamento o restituzione non si prescrive fintanto che non siano prescritte l'azione penale e l'esecuzione della pena.
DPA ne peut pas entrer en ligne de compte. L'application de cette disposition ne dépend en revanche pas d'une responsabilité pénale, ni même d'une faute, ni encore de l'introduction d'une procédure pénale (ATF129 II 160 consid. 3.2, arrêts du Tribunal fédéral 2C_132/2009 du 7 janvier 2010 consid. 4.1, 2A.660/2006 du 8 juin 2007 consid. 6.2, 2A.1/2004 du 31 mars 2004 consid. 2.1). L'avantage illicite de l'art. 12 al. 2
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA)
DPA Art. 12 - 1 Se, per effetto di un'infrazione alla legislazione amministrativa della Confederazione, a torto:
1    Se, per effetto di un'infrazione alla legislazione amministrativa della Confederazione, a torto:
a  una tassa non è stata riscossa, è stata restituita, ridotta o condonata, ovvero
b  un'indennità o un contributo è stato pagato o un credito non è stato fatto valere dalla Confederazione, da un Cantone, da un Comune, da un istituto o da un ente di diritto pubblico o da un organismo con compiti di diritto pubblico,
2    Obbligata al pagamento o alla restituzione è la persona che ha fruito dell'indebito profitto, segnatamente quella obbligata al pagamento della tassa ovvero beneficiata dell'indennità o del contributo.
3    La persona che, intenzionalmente, ha commesso l'infrazione o vi ha partecipato risponde in solido, con le persone obbligate al pagamento secondo il capoverso 2, della somma da pagare o da restituire.
4    L'obbligo di pagamento o restituzione non si prescrive fintanto che non siano prescritte l'azione penale e l'esecuzione della pena.
DPA consiste en un avantage patrimonial qui est engendré par le non-paiement des contributions dues. Il peut consister non seulement en une augmentation des actifs, mais aussi en une diminution des passifs, ce qui est normalement le cas lorsqu'une contribution due n'est pas perçue (ATF 114 Ib 94 consid. 4a, 110 Ib 310 consid. 2c; arrêts du Tribunal fédéral 2A.199/2004 du 15 novembre 2004 consid. 2.2.1, 2A.233/1999 du 2 décembre 1999 consid. 3b ; cf. également arrêts du Tribunal administratif fédéral A-5060/2011 et A-5064/2011 du 4 juin 2012 consid. 2.6.1, A-5059/2011 et A-5063/2011 du 4 juin 2012 consid. 2.6.1).

4.6.3 Conformément à l'art. 13 aLD, les droits de douane sont dus par les personnes assujetties au contrôle douanier et par celles qui sont désignées à l'art. 9 aLD, ainsi que par les personnes pour le compte desquelles la marchandise est importée ou exportée. Elles sont solidairement responsables des sommes dues. Selon l'art. 9 al. 1 aLD, sont assujetties au contrôle douanier les personnes qui transportent des marchandises à travers la frontière, ainsi que leurs mandants. De jurisprudence constante, l'assujetti au sens desdites dispositions est ipso facto considéré comme ayant joui d'un avantage illicite au sens de l'art. 12 al. 2
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA)
DPA Art. 12 - 1 Se, per effetto di un'infrazione alla legislazione amministrativa della Confederazione, a torto:
1    Se, per effetto di un'infrazione alla legislazione amministrativa della Confederazione, a torto:
a  una tassa non è stata riscossa, è stata restituita, ridotta o condonata, ovvero
b  un'indennità o un contributo è stato pagato o un credito non è stato fatto valere dalla Confederazione, da un Cantone, da un Comune, da un istituto o da un ente di diritto pubblico o da un organismo con compiti di diritto pubblico,
2    Obbligata al pagamento o alla restituzione è la persona che ha fruito dell'indebito profitto, segnatamente quella obbligata al pagamento della tassa ovvero beneficiata dell'indennità o del contributo.
3    La persona che, intenzionalmente, ha commesso l'infrazione o vi ha partecipato risponde in solido, con le persone obbligate al pagamento secondo il capoverso 2, della somma da pagare o da restituire.
4    L'obbligo di pagamento o restituzione non si prescrive fintanto che non siano prescritte l'azione penale e l'esecuzione della pena.
DPA (cf. ATF 107 Ib 198 consid. 6c; arrêt du Tribunal fédéral 2A.82/2005 du 23 août 2005 consid. 3.1; arrêts du Tribunal administratif fédéral A 5060/2011 et A-5064/2011 du 4 juin 2012 consid. 2.6.2, A-1680/2009 du 14 février 2011 consid. 5.5, A-6228/2008 du 23 novembre 2010 consid. 2.6, A-4812/2007 du 17 juin 2010 consid. 2.2.1, A-2293/2008 du 18 mai 2010 consid. 2.3 et les références citées). Autrement dit, les personnes assujetties au paiement de contributions conformément aux art. 9
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA)
DPA Art. 9 - L'articolo 68 del Codice penale6 sul concorso di reati o di disposizioni penali non si applica alle multe e alle pene da commutazione.
et 13
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA)
DPA Art. 13 - Chiunque ha denunziato spontaneamente una propria infrazione generante un obbligo di pagamento o restituzione,
aLD sont par là même tenues à restitution au sens de l'art. 12 al. 2
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA)
DPA Art. 12 - 1 Se, per effetto di un'infrazione alla legislazione amministrativa della Confederazione, a torto:
1    Se, per effetto di un'infrazione alla legislazione amministrativa della Confederazione, a torto:
a  una tassa non è stata riscossa, è stata restituita, ridotta o condonata, ovvero
b  un'indennità o un contributo è stato pagato o un credito non è stato fatto valere dalla Confederazione, da un Cantone, da un Comune, da un istituto o da un ente di diritto pubblico o da un organismo con compiti di diritto pubblico,
2    Obbligata al pagamento o alla restituzione è la persona che ha fruito dell'indebito profitto, segnatamente quella obbligata al pagamento della tassa ovvero beneficiata dell'indennità o del contributo.
3    La persona che, intenzionalmente, ha commesso l'infrazione o vi ha partecipato risponde in solido, con le persone obbligate al pagamento secondo il capoverso 2, della somma da pagare o da restituire.
4    L'obbligo di pagamento o restituzione non si prescrive fintanto che non siano prescritte l'azione penale e l'esecuzione della pena.
DPA (cf. arrêt du Tribunal fédéral 2A.230/2006 du 9 octobre 2006 consid. 7.1). Ces personnes sont économiquement avantagées par le non-versement de la redevance en cause, ce qui constitue un avantage illicite. Cet avantage doit ainsi leur être retiré, ce qui a lieu au moyen de l'obligation de restitution subséquente. Ces personnes - pour qui la présomption légale de l'enrichissement illégitime s'applique - sont solidairement responsables pour la totalité des contributions douanières non perçues. Elles doivent verser les sommes dues même si elles n'avaient pas connaissance de la fausse déclaration, respectivement même si elles n'ont pas retiré d'avantage personnel de la contravention douanière (arrêts du Tribunal fédéral 2A.242/2006 du 2 février 2007 consid. 2.2, 2A.199/2004 du 15 novembre 2004 consid. 2.2.1, 2A.603/2003 et 2A.580/2003 du 10 mai 2004 consid. 3.3.1 ; arrêts du Tribunal administratif fédéral A-5060/2011 et A-5064/2011 du 4 juin 2012 consid 2.6.2, A 1751/2006 du 25 mars 2009 consid. 4, A-1741/2006 du 4 mars 2008 consid. 2.2.1, A-1726/2006 du 28 janvier 2008 consid. 3.1 ; cf. également à ce sujet Michael Beusch, in: Kocher/Clavadetscher [édit.], Handkommentar Zollgesetz, Berne 2009, n° 12 ad art. 70).

4.7 En outre, on rappellera que la procédure tendant à la perception subséquente de redevances d'entrée définit la responsabilité des assujettis du point de vue fiscal uniquement. En effet, aux termes de l'art. 13 al. 1 3e phrase aLD, les droits de recours entre les assujettis sont réglés par le droit civil. Par conséquent, si la déclaration entraîne l'assujettissement d'une personne qui n'a pas transporté la marchandise, sa responsabilité fiscale est en principe engagée sur la base de la déclaration. Un éventuel litige entre les contractants est une affaire de droit privé, dont l'issue dépend du juge civil (voir arrêts du Tribunal administratif fédéral A 3931/2008 du 19 juillet 2010 consid. 6.7, A-6120/2008 du 18 mai 2010 consid. 4.2, A-1716/2006 du 7 février 2008 consid. 3.2.1, A-1680/2006 du 26 novembre 2007 consid. 3.2-3.3.1, A-1724/2006 du 2 avril 2007 consid. 7.1.2 et les références citées, voir également arrêt du Tribunal fédéral 2C_82/2007 du 3 juillet 2007 consid. 4.1).

4.8 Une mesure viole le principe de la proportionnalité garanti par l'art. 5 al. 2
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 5 Stato di diritto - 1 Il diritto è fondamento e limite dell'attività dello Stato.
1    Il diritto è fondamento e limite dell'attività dello Stato.
2    L'attività dello Stato deve rispondere al pubblico interesse ed essere proporzionata allo scopo.
3    Organi dello Stato, autorità e privati agiscono secondo il principio della buona fede.
4    La Confederazione e i Cantoni rispettano il diritto internazionale.
Cst. si, notamment, elle excède le but visé et ne se trouve pas dans un rapport raisonnable avec celui-ci et les intérêts, en l'occurrence publics, compromis (ATF 130 I 65 consid. 3.5.1 et les arrêts cités, 128 II 292 consid. 5.1). Le principe de la proportionnalité, bien que de rang constitutionnel, ne constitue pas un droit constitutionnel avec une portée propre (ATF 126 I 112 consid. 5b;125 I 161 consid. 2b ; arrêt du Tribunal fédéral du 16 janvier 2012 consid. 10.1 ; arrêts du Tribunal administratif fédéral A-5059/2011 et A-5063/2011 du 4 juin 2012 consid. 2.7, A-5060/2011 et A-5064/2011 du 4 juin 2012 consid. 2.7).

5.
En l'espèce, le recourant est d'avis qu'il n'existerait aucune preuve qu'il soit l'importateur de la viande chevaline et bovine. Il soutient n'avoir rien fait d'autre que de racheter, en Suisse, de la viande préalablement importée par Y._______ (affaire ...) et par A._______ SA (affaire ...).

5.1 L'autorité inférieure a considéré dans sa décision du 15 décembre 2011 que le recourant avait utilisé illégalement le PGI de Y._______ et de Z._______ (recte : A._______ SA) pour importer de la viande au TCT. Le recourant avait demandé à Z._______ (recte : A._______ SA) et Y._______ de se porter acquéreur de parts de contingent tarifaire et de lui céder ensuite l'utilisation des parts acquises. Il s'était lui-même acquitté du prix d'adjudication, commandait la viande auprès de son fournisseur étranger (la société C._____ Sàrl, en France), la payait, la transportait, puis la revendait pour son propre compte en Suisse.

5.2

5.2.1 Les éléments suivants, notamment, ressortent du dossier qui se trouve entre les mains du Tribunal de céans :

Interrogé par la police cantonale le 13 juin 2005 aux fins de renseignement en raison de soupçons de blanchiment d'argent au sens de l'art. 23 al. 4 de la loi fédérale du 10 octobre 1997 concernant la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme dans le secteur financier (LBA, RS 955.0), le recourant a indiqué que « en tant que transporteur indépendant », il importait « toujours de la viande d'Uruguay via la France ... », qu'il était « en affaires avec K._______, patron de C._______ Sàrl », un grossiste en viande, et qu'il importait « la viande par l'intermédiaire de Y._______ ... qui détenait une licence pour l'importation de viande en Suisse ». Il avait envoyé deux fois, sauf erreur de sa part, de l'argent à K._______. Interrogé au sujet de transferts d'argent en faveur de L._______, secrétaire de K._______, le recourant a déclaré que les montants transférés « correspondaient à l'acquisition de viande ou encore au règlement du transport aérien depuis l'Uruguay ». Il a également indiqué qu'il lui était « arrivé d'effectuer des virements bancaires à K._______ à d'autres occasions, lorsque le délai de paiement était normal soit de quatre ou cinq jours ». Dans son rapport du 14 juillet 2005, la police cantonale a relevé que l'avocat du recourant lui-même avait indiqué que « son client importait et vendait de la viande en toute légalité, soit une quantité représentant quelques tonnes par année ».

Dans son courrier du 27 juin 2005, Y._______ a confirmé à la police cantonale qu'il importait de la viande en provenance d'Amérique du Sud avec le recourant. Ce dernier était en charge du paiement, du transport, du vol et de la viande (« Für Zahlungen, Transport, Flug und Fleisch, ist X._______ zuständig »). Auparavant, soit le 24 mars 2005, Y._______ avait écrit à l'OFAG, à la suite de l'importation de viande avant le paiement des parts de contingent tarifaire acquises par lui, pour dire qu'il s'agissait d'un malentendu entre l'importateur et le bureau de dédouanement (« Leider war das ein Missverständnis zwischen dem Importeur und dem Verzollungs-bureau [Firma D._______] »).

Interrogé le 15 décembre 2006 par l'AFD, K._______, gérant et détenteur des parts de la société française C._______ Sàrl à ..., a déclaré que sa société était entrée en relation d'affaires avec le recourant dans le courant du mois de juin 2004 et avait collaboré avec celui-ci pendant dix-huit mois. Sa société était entrée en liquidation judiciaire parce qu'elle avait perdu trop d'argent dans les affaires avec le recourant. Après avoir expliqué comment il était entré en relations d'affaires avec le recourant, K._______ a indiqué que celui-ci avait un superbe camion frigo, dont « le tracteur était rouge, la remorque blanche avec une fleur sur les volets latéraux ». Le recourant lui avait dit que le camion lui appartenait, mais il avait appris plus tard qu'il lui avait menti. Un commerce plus ou moins régulier avait eu lieu entre le recourant et la société C._______ Sàrl, le commerce ayant eu lieu de juin 2004 à fin juin 2005. Le recourant lui avait toujours déclaré être à son compte et lui, K._______, n'avait eu aucune raison d'en douter, car le recourant lui avait donné les noms de ses sociétés. Il avait « toujours connu Y._______ pour la licence et E._______ pour la facturation ». Ce n'était qu'après, soit en mars 2005, que le recourant avait fait apparaître Z._______ et A._______ SA. En valeur, l'ensemble des transactions de boeuf et de cheval se montait à EURO 400'000.--.

Interrogé le 15 mai 2007 par l'AFD, Y._______ a déclaré qu'il avait convenu avec le recourant d'importer de la viande avec ce dernier. Après l'importation, la viande était vendue par le recourant et le gain était partagé. Lui-même recevait un certain montant pour le contingent. La viande en question était commandée par le recourant. En tant que personne ayant commandé la viande, le recourant l'avait payé ou aurait dû la payer. Y._______ a par ailleurs indiqué ne pas savoir comment le paiement avait eu lieu, ni qui organisait le transport du fournisseur français jusqu'à la frontière suisse, car il n'était pas en charge de cet aspect. Il a considéré que le recourant avait probablement effectué lui-même le transport ; il était également possible que la société C._______ Sàrl eût effectué le transport. Il ne savait pas non plus qui avait payé les frais de transport ni comment le transport avait été payé. Il était de l'avis qu'au moment de l'importation le recourant et lui-même avaient le pouvoir de disposer sur la viande importée. L'importation avait lieu au moyen de son contingent, car le recourant n'avait pas de contingent à sa disposition. Après l'importation, le recourant venait chercher la viande et la vendait en Suisse. Le transport de la viande en Suisse avait lieu avec le camion frigorifique de l'entreprise Y._______ ou avec celui du recourant. Le recourant organisait et payait ce transport et lui, Y.________, ne connaissait pas les clients finaux. Y._______ était également de l'avis qu'il n'était pas important de savoir si le recourant disposait d'un PGI ou d'un contingent tarifaire ; pour cette raison, l'importation avait lieu au moyen de son propre contingent. Confronté aux déclarations du recourant, qui avait prétendu n'avoir rien à voir avec les importations de viande achetée auprès du fournisseur français, la société C._______ Sàrl, Y._______ a répondu que ce n'était pas vrai, le recourant avait commandé la marchandise et donné l'ordre de l'importer, la viande ayant ensuite été vendue par le recourant et lui-même. Ce dernier a également indiqué avoir toujours donné les factures émises par le fournisseur français, la société C._______ Sàrl, au recourant, qui les avait ensuite payées.

Z._______, administrateur de A._______ SA, a reconnu, lors de son audition par l'AFD le 10 janvier 2006, avoir cédé l'utilisation de ses parts de contingent au recourant. Il devait encaisser CHF 0,50 par kilogramme de viande importée. L'autorité inférieure a constaté que sa déposition coïncidait avec les documents séquestrés auprès de B._______ SA (cf. la réponse de l'autorité inférieure du 16 avril 2012, à laquelle il peut être renvoyé).

Selon les constatations faites par l'instance inférieure, qui, sur ce point précis, n'ont pas été contestées par le recourant ni d'ailleurs par Y._______, il ne se trouve - à l'exception du versement, par le recourant, d'une provision de CHF 5'000.--, versement effectué le 25 septembre 2004 - dans la comptabilité de Y._______ aucune écriture ni pièce relative à l'achat de viande auprès de C._______ Sàrl.

Enfin, le recourant a lui-même fait valoir, dans son recours adressé à l'instance inférieure le 4 mars 2009, qu'il « s'est vu remettre en toute légalité des parts de licence pour importer la viande » et que « cela légitimait cette importation, faite de toute bonne foi ». Il a également prétendu à cette occasion avoir « fait une déclaration de la viande qu'il dédouanait » et avoir « importé la marchandise en la déclarant ».

5.2.2 Le Tribunal de céans conclut de ce qui précède que le recourant a commandé la viande auprès du fournisseur français, la société C._______ Sàrl. La viande a toujours été destinée au recourant, qui a introduit ou fait introduire la marchandise pour son compte sur le territoire suisse, si bien qu'il doit également être qualifié d'importateur (cf. consid. 4.5.2 ci-dessus). Pour cette qualification plaide en outre le fait qu'il a payé directement le fournisseur français, même si la facturation a parfois formellement été effectuée différemment. Il ressort du reste du dossier dont dispose le Tribunal que ni Y._______ ni A._______ SA n'ont (directement) participé au commerce de viande avec la société C._______ Sàrl. Il convient bien plus d'admettre des relations commerciales directes entre le recourant et la société C.________ Sàrl, ce qui confirme la fonction d'importateur du recourant. Ce dernier a non seulement commandé et payé la viande, mais il s'est également chargé du transport de la marchandise, soit en la transportant lui-même, soit en mandatant un transporteur. Il a utilisé le contingent tarifaire et le PGI de Y._______, respectivement de A_______ SA, pour importer la viande au TCT et il a également disposé économiquement de la marchandise au moment du franchissement de la frontière. Après l'importation, le recourant organisait le transport et il était seul responsable de la vente aux clients en Suisse. Y.________ et A._______ SA ne les connaissaient au demeurant pas. Tous ces éléments concourent à décrire le recourant comme importateur au sens du droit douanier (cf. consid. 4.5.2 ci-dessus).

Les affirmations contraires du recourant ne sont pas crédibles et ne trouvent pas d'appui dans les pièces du dossier. Il n'a du reste produit aucun document accréditant sa thèse. En particulier, aucune pièce (facture, bulletin de livraison) ne démontre une vente directe entre Y._______, respectivement entre la société A._______ SA, et le recourant. Du reste, selon les constatations de l'autorité inférieure - non contredites sur ce point par le recourant - il ne se trouve dans la comptabilité de Y._______ aucune écriture ni pièce qui démontre le prétendu commerce de viande entre Y._______ et la société C._______ Sàrl.

Au vu de cet état de fait (à savoir que le recourant doit être considéré comme importateur au sens des normes douanières), il va de soi qu'il a "effectivement provoqué" (cf. consid. 4.1.2 ci-dessus) les importations de viande litigieuses. Dès lors, il a agi en tant que mandant au sens de l'art. 9 aLD. Par là même, il se trouve aussi redevable des droits de douane au sens de l'art. 13
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA)
DPA Art. 13 - Chiunque ha denunziato spontaneamente una propria infrazione generante un obbligo di pagamento o restituzione,
aLD et il est assujetti à la prestation au sens de l'art. 12
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA)
DPA Art. 12 - 1 Se, per effetto di un'infrazione alla legislazione amministrativa della Confederazione, a torto:
1    Se, per effetto di un'infrazione alla legislazione amministrativa della Confederazione, a torto:
a  una tassa non è stata riscossa, è stata restituita, ridotta o condonata, ovvero
b  un'indennità o un contributo è stato pagato o un credito non è stato fatto valere dalla Confederazione, da un Cantone, da un Comune, da un istituto o da un ente di diritto pubblico o da un organismo con compiti di diritto pubblico,
2    Obbligata al pagamento o alla restituzione è la persona che ha fruito dell'indebito profitto, segnatamente quella obbligata al pagamento della tassa ovvero beneficiata dell'indennità o del contributo.
3    La persona che, intenzionalmente, ha commesso l'infrazione o vi ha partecipato risponde in solido, con le persone obbligate al pagamento secondo il capoverso 2, della somma da pagare o da restituire.
4    L'obbligo di pagamento o restituzione non si prescrive fintanto che non siano prescritte l'azione penale e l'esecuzione della pena.
DPA (cf. consid. 4.6.3 ci-dessus et 5.2.3 ci-après).

5.2.3 La cession de parts de contingent tarifaire n'étant possible que moyennant certaines conditions à réaliser avant le dédouanement des marchandises importées (cf. consid. 4.4 ci-dessus), les importations effectuées par le recourant en utilisant le numéro de PGI de Y._______ respectivement de A._______ SA et en utilisant les parts de contingent tarifaire acquises par ces personnes doivent être dédouanées au THCT. En effectuant ses importations au TCT alors qu'il ne disposait pas de contingent tarifaire ni de PGI, le recourant a bénéficié de droits de douane avantageux. Or cet avantage est illicite. Les importations effectuées par le recourant ont ainsi été effectuées en violation du droit administratif fédéral. Par conséquent, vu l'art. 12 al. 2
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA)
DPA Art. 12 - 1 Se, per effetto di un'infrazione alla legislazione amministrativa della Confederazione, a torto:
1    Se, per effetto di un'infrazione alla legislazione amministrativa della Confederazione, a torto:
a  una tassa non è stata riscossa, è stata restituita, ridotta o condonata, ovvero
b  un'indennità o un contributo è stato pagato o un credito non è stato fatto valere dalla Confederazione, da un Cantone, da un Comune, da un istituto o da un ente di diritto pubblico o da un organismo con compiti di diritto pubblico,
2    Obbligata al pagamento o alla restituzione è la persona che ha fruito dell'indebito profitto, segnatamente quella obbligata al pagamento della tassa ovvero beneficiata dell'indennità o del contributo.
3    La persona che, intenzionalmente, ha commesso l'infrazione o vi ha partecipato risponde in solido, con le persone obbligate al pagamento secondo il capoverso 2, della somma da pagare o da restituire.
4    L'obbligo di pagamento o restituzione non si prescrive fintanto che non siano prescritte l'azione penale e l'esecuzione della pena.
DPA, l'autorité intimée était fondée à lui réclamer après coup le paiement de la différence entre le THCT et le TCT (cf. consid. 4.6.2 ci-dessus). Le recourant ne conteste pas la quotité des droits qui lui sont réclamés.

Dès lors que les droits de douane doivent être intégrés dans la base de calcul de l'impôt sur les importations (art. 76 al. 3 lettre a aLTVA), c'est à juste titre que la DGD a réclamé la TVA due sur la différence entre le TCT et le THCT. Le recourant ne le conteste pas au demeurant.

5.3 Il reste à se déterminer sur les autres arguments invoqués par le recourant.

5.3.1 Ce dernier invoque la nullité de la législation suisse en matière de tarifs d'importation de produits carnés, considérant que cette législation serait contraire à l'OMC ainsi qu'aux accords du GATT. A cet égard, le recourant se limite à répéter exactement les mêmes arguments que ceux qu'il a déjà avancés devant l'autorité inférieure, qui y a répondu de manière détaillée dans la décision entreprise, à laquelle il peut ici être renvoyé (cf. consid. 5.2, en particulier le consid. 5.2.1 de la décision entreprise).

5.3.2 Le recourant estime que la créance fiscale serait disproportionnée. Conformément à la jurisprudence du Tribunal fédéral et à celle du Tribunal de céans (cf. consid. 4.3.2 et 4.7), il est admissible que les prix fixés pour des importations hors contingent aient un caractère prohibitif. Au regard du principe de la proportionnalité, force est de constater qu'en l'occurrence, les autorités douanières se sont limitées à solliciter le paiement de l'avantage illicite, à savoir la différence entre le TCT et le THCT effectivement dû. Le Tribunal administratif fédéral a rappelé à plusieurs reprises que le principe de proportionnalité ne peut être allégué dans le cadre du système légal - maintes fois confirmé par la jurisprudence - des contingents tarifaires (voir à ce sujet consid. 4.3.2 et 4.4.2 ci-dessus, voir également arrêt du Tribunal fédéral 2A.541/2005 du 4 avril 2006 consid. 3.3 ; voir également arrêts du Tribunal administratif fédéral A-6252/2007 du 6 février 2009 consid. 10, A-1758/2008 du 18 février 2008 consid. 5.2). La décision de la DGD, en l'absence ici de toute sanction pénale, ne saurait être remise en cause au regard du principe de la proportionnalité. Le grief tiré de la violation de ce principe s'avère mal fondé.

5.3.3 Le recourant considère également que la présente affaire représenterait « une entrave à la libre circulation selon le principe du Cassis de Dijon » et qu'il n'y aurait « aucune raison pour que la viande exportée depuis la France ne puisse pas être revendue en Suisse, par le protectionnisme déguisé de taxes douanières prohibitives ». Le Tribunal de céans ne discerne pas en quoi le principe du « Cassis de Dijon » - qui veut que la commercialisation de marchandises ou de services soit régie par les prescriptions en vigueur au lieu de leur provenance (cf. à ce sujet ATF 128 I 295 consid. 4c.bb, 125 I 474 consid. 3) - serait touché par la présente affaire et le recourant ne l'indique pas davantage. Il en va de même du principe de la « liberté de commerce » invoqué par le recourant ; contrairement à ce qu'il allègue dans son recours, il n'est pas « interdit d'acheter en Suisse de la viande légalement importée ». Ses griefs doivent par conséquent être rejetés.

5.3.4 Le recourant prétend que dans la mesure où d'autres personnes - déclarées solidairement responsables - ont versé tout ou partie des droits, ces versements viendraient en diminution du montant dû par lui-même. A ce sujet, l'autorité inférieure a relevé dans sa réponse du 16 avril 2012 qu'aucun paiement n'était intervenu par aucune des personnes solidairement responsables. Par ailleurs, comme indiqué précédemment (cf. consid. 4.7 ci-dessus), les droits de recours entre les assujettis sont réglés par le droit civil, les autorités douanières ayant le droit de réclamer à l'un des assujettis la totalité des redevances d'entrée dues.

6.
Les considérants qui précèdent conduisent le Tribunal administratif fédéral à rejeter le recours dans la mesure où celui-ci est recevable (cf. consid. 1.3 ci-dessus). Vu l'issue de la cause - et en application de l'art. 63 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 63
1    L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali.
2    Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi.
3    Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura.
4    L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100
4bis    La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla:
a  da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario;
b  da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101
5    Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105
PA et de l'art. 1 ss
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF)
TS-TAF Art. 1 Spese processuali
1    Le spese del procedimento dinanzi al Tribunale amministrativo federale (Tribunale) comprendono la tassa di giustizia e i disborsi.
2    La tassa di giustizia copre le spese per la fotocopiatura delle memorie delle parti e gli oneri amministrativi normalmente dovuti per i servizi corrispondenti, quali le spese di personale, di locazione e di materiale, le spese postali, telefoniche e di telefax.
3    Sono disborsi, in particolare, le spese di traduzione e di assunzione delle prove. Le spese di traduzione non vengono conteggiate se si tratta di traduzioni tra lingue ufficiali.
du règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral (FITAF, RS 173.320.2) - les frais de procédure par CHF 14'000.--, comprenant l'émolument judiciaire et les débours, sont mis à la charge du recourant qui succombe. L'autorité de recours impute, dans le dispositif, l'avance déjà versée sur les frais de procédure correspondants. En outre, il n'y a pas lieu d'allouer une indemnité au recourant à titre de dépens (cf. art. 64 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 64
1    L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato.
2    Il dispositivo indica l'ammontare dell'indennità e l'addossa all'ente o all'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, in quanto non possa essere messa a carico di una controparte soccombente.
3    Se una controparte soccombente ha presentato conclusioni indipendenti, l'indennità può essere messa a suo carico, secondo la propria solvenza.
4    L'ente o l'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, risponde dell'indennità addossata a una controparte soccombente, in quanto non possa essere riscossa.
5    Il Consiglio federale disciplina la determinazione delle spese ripetibili.106 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005107 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010108 sull'organizzazione delle autorità penali.109
PA a contrario, respectivement art. 7 al. 1
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF)
TS-TAF Art. 7 Principio
1    La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa.
2    Se la parte vince solo parzialmente, le spese ripetibili sono ridotte in proporzione.
3    Le autorità federali e, di regola, le altre autorità con qualità di parte non hanno diritto a un'indennità a titolo di ripetibili.
4    Se le spese sono relativamente modeste, si può rinunciare a concedere alla parte un'indennità a titolo di ripetibili.
5    L'articolo 6a è applicabile per analogia.7
FITAF a contrario).

(dispositif de l'arrêt sur la page suivante)

Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :

1.
Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable.

2.
Les frais de procédure, d'un montant de CHF 14'000.--, sont mis à la charge du recourant et imputés sur l'avance de frais du même montant déjà versée.

3.
Il n'est pas alloué de dépens.

4.
Le présent arrêt est adressé :

- au recourant (Acte judiciaire)

- à l'autorité inférieure (n° de réf. ... et ... ; Acte judiciaire)

Le président du collège : Le greffier :

Daniel Riedo Cédric Ballenegger

Indication des voies de droit :

La présente décision peut être attaquée devant le Tribunal fédéral, 1000 Lausanne 14, par la voie du recours en matière de droit public, dans les trente jours qui suivent la notification (art. 82 ss
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 82 Principio - Il Tribunale federale giudica i ricorsi:
a  contro le decisioni pronunciate in cause di diritto pubblico;
b  contro gli atti normativi cantonali;
c  concernenti il diritto di voto dei cittadini nonché le elezioni e votazioni popolari.
, 90
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 90 Decisioni finali - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni che pongono fine al procedimento.
ss et 100 de la loi fédérale du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral [LTF, RS 173.110]). Le mémoire doit être rédigé dans une langue officielle et doit indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signé. La décision attaquée et les moyens de preuve doivent être joints au mémoire, pour autant qu'ils soient en mains du recourant (art. 42
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
1    Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
2    Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.14 15
3    Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata.
4    In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201616 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento:
a  il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati;
b  le modalità di trasmissione;
c  le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.17
5    Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione.
6    Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi.
7    Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili.
LTF).

Expédition :
Informazioni decisione   •   DEFRITEN
Documento : A-606/2012
Data : 24. gennaio 2013
Pubblicato : 04. febbraio 2013
Sorgente : Tribunale amministrativo federale
Stato : Inedito
Ramo giuridico : Dogane
Oggetto : Contingent tarifaire douanier


Registro di legislazione
CC: 8
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 8 - Ove la legge non disponga altrimenti, chi vuol dedurre il suo diritto da una circostanza di fatto da lui asserita, deve fornirne la prova.
Cost: 5 
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 5 Stato di diritto - 1 Il diritto è fondamento e limite dell'attività dello Stato.
1    Il diritto è fondamento e limite dell'attività dello Stato.
2    L'attività dello Stato deve rispondere al pubblico interesse ed essere proporzionata allo scopo.
3    Organi dello Stato, autorità e privati agiscono secondo il principio della buona fede.
4    La Confederazione e i Cantoni rispettano il diritto internazionale.
29 
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 29 Garanzie procedurali generali - 1 In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole.
1    In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole.
2    Le parti hanno diritto d'essere sentite.
3    Chi non dispone dei mezzi necessari ha diritto alla gratuità della procedura se la sua causa non sembra priva di probabilità di successo. Ha inoltre diritto al patrocinio gratuito qualora la presenza di un legale sia necessaria per tutelare i suoi diritti.
190
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 190 Diritto determinante - Le leggi federali e il diritto internazionale sono determinanti per il Tribunale federale e per le altre autorità incaricate dell'applicazione del diritto.
DPA: 9 
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA)
DPA Art. 9 - L'articolo 68 del Codice penale6 sul concorso di reati o di disposizioni penali non si applica alle multe e alle pene da commutazione.
12 
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA)
DPA Art. 12 - 1 Se, per effetto di un'infrazione alla legislazione amministrativa della Confederazione, a torto:
1    Se, per effetto di un'infrazione alla legislazione amministrativa della Confederazione, a torto:
a  una tassa non è stata riscossa, è stata restituita, ridotta o condonata, ovvero
b  un'indennità o un contributo è stato pagato o un credito non è stato fatto valere dalla Confederazione, da un Cantone, da un Comune, da un istituto o da un ente di diritto pubblico o da un organismo con compiti di diritto pubblico,
2    Obbligata al pagamento o alla restituzione è la persona che ha fruito dell'indebito profitto, segnatamente quella obbligata al pagamento della tassa ovvero beneficiata dell'indennità o del contributo.
3    La persona che, intenzionalmente, ha commesso l'infrazione o vi ha partecipato risponde in solido, con le persone obbligate al pagamento secondo il capoverso 2, della somma da pagare o da restituire.
4    L'obbligo di pagamento o restituzione non si prescrive fintanto che non siano prescritte l'azione penale e l'esecuzione della pena.
13 
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA)
DPA Art. 13 - Chiunque ha denunziato spontaneamente una propria infrazione generante un obbligo di pagamento o restituzione,
26 
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA)
DPA Art. 26 - 1 Contro i provvedimenti coattivi (art. 45 e segg.) e le operazioni e omissioni connesse può essere proposto reclamo alla Corte dei reclami penali del Tribunale penale federale.
1    Contro i provvedimenti coattivi (art. 45 e segg.) e le operazioni e omissioni connesse può essere proposto reclamo alla Corte dei reclami penali del Tribunale penale federale.
2    Il reclamo deve essere presentato:
a  alla Corte dei reclami penali, se è diretto contro un'autorità giudiziaria cantonale o contro il direttore o capo dell'amministrazione in causa;
b  al direttore o capo dell'amministrazione in causa, negli altri casi.
3    Se, nei casi del capoverso 2 lettera b, il direttore o capo dell'amministrazione in causa rettifica l'operazione o rimedia all'omissione in conformità delle conclusioni proposte, il reclamo diventa senza oggetto; in caso contrario, questi deve trasmetterlo alla Corte dei reclami penali, con le sue osservazioni, al più tardi il terzo giorno feriale dopo il suo ricevimento.
27 
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA)
DPA Art. 27 - 1 Contro le operazioni e le omissioni del funzionario inquirente, non impugnabili giusta l'articolo 26, può essere interposto reclamo presso il direttore o capo dell'amministrazione in causa.
1    Contro le operazioni e le omissioni del funzionario inquirente, non impugnabili giusta l'articolo 26, può essere interposto reclamo presso il direttore o capo dell'amministrazione in causa.
2    La decisione sul reclamo va notificata per scritto al reclamante e deve indicare i rimedi giuridici.
3    La decisione sul reclamo può essere impugnata presso la Corte dei reclami penali del Tribunale penale federale soltanto per violazione del diritto federale, compreso l'eccesso o l'abuso del potere d'apprezzamento.
4    I capoversi 1 a 3 si applicano per analogia ai reclami per operazioni d'inchiesta e omissioni di chi agisce per organismi con compiti federali di diritto pubblico; tuttavia, l'autorità di prima istanza è il Dipartimento preposto.
28 
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA)
DPA Art. 28 - 1 Il diritto di reclamo spetta a chiunque è toccato dall'operazione impugnata, dall'omissione censurata o dalla decisione sul reclamo (art. 27 cpv. 2) e ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modificazione; il reclamo contro la decisione dell'autorità giudiziaria cantonale di liberare una persona fermata o arrestata (art. 51 cpv. 5 e 59 cpv. 3) può essere interposto anche dal direttore o capo dell'amministrazione in causa.
1    Il diritto di reclamo spetta a chiunque è toccato dall'operazione impugnata, dall'omissione censurata o dalla decisione sul reclamo (art. 27 cpv. 2) e ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modificazione; il reclamo contro la decisione dell'autorità giudiziaria cantonale di liberare una persona fermata o arrestata (art. 51 cpv. 5 e 59 cpv. 3) può essere interposto anche dal direttore o capo dell'amministrazione in causa.
2    Con il reclamo si può far valere la violazione del diritto federale, l'accertamento inesatto o incompleto di fatti giuridicamente rilevanti o l'inadeguatezza; rimane riservato l'articolo 27 capoverso 3.
3    Il reclamo contro un'operazione o contro una decisione su reclamo dev'essere presentato per scritto all'autorità competente, con le conclusioni e una breve motivazione, entro tre giorni a contare da quello in cui il reclamante ha avuto conoscenza dell'operazione o ha ricevuto notificazione della decisione; se il reclamante è in stato d'arresto, è sufficiente che il reclamo sia consegnato alla direzione delle carceri, la quale lo trasmetterà senza indugio all'autorità competente.
4    Il reclamo proposto a un'autorità incompetente deve essere immediatamente trasmesso all'autorità competente; se il reclamo è proposto in tempo utile a un'autorità incompetente, il termine di reclamo è reputato osservato.
5    In quanto la legge non disponga altrimenti, il reclamo non ha effetto sospensivo, salvo che questo gli sia conferito mediante provvedimento cautelare dall'autorità adita o dal suo presidente.
32 
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA)
DPA Art. 32 - 1 L'imputato ha, in qualunque stadio della causa, il diritto di provvedersi di un difensore.
1    L'imputato ha, in qualunque stadio della causa, il diritto di provvedersi di un difensore.
2    Sono ammessi come difensori di professione nei procedimenti dinanzi all'amministrazione:
a  gli avvocati diplomati che esercitano la professione in un Cantone;
b  le persone che esercitano una professione ammessa a certe condizioni dal Consiglio federale per assumere la difesa nelle cause penali amministrative.
3    In via eccezionale e riservata la reciprocità, l'amministrazione in causa può ammettere anche un difensore straniero.
4    L'autorità può esigere che il difensore giustifichi i suoi poteri con una procura scritta.
35 
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA)
DPA Art. 35 - 1 Il funzionario inquirente consente all'imputato e al difensore di partecipare all'assunzione delle prove, se la legge non ne esclude la partecipazione e se nessun interesse essenziale, pubblico o privato, vi si oppone.
1    Il funzionario inquirente consente all'imputato e al difensore di partecipare all'assunzione delle prove, se la legge non ne esclude la partecipazione e se nessun interesse essenziale, pubblico o privato, vi si oppone.
2    Il funzionario inquirente può escludere codesta partecipazione se la presenza dell'imputato e del difensore intralcia l'inchiesta.
41 
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA)
DPA Art. 41 - 1 Ove i fatti non possano essere sufficientemente chiariti in altro modo, si può ricorrere all'interrogatorio di testimoni.
1    Ove i fatti non possano essere sufficientemente chiariti in altro modo, si può ricorrere all'interrogatorio di testimoni.
2    All'interrogatorio e all'indennità dei testimoni si applicano per analogia gli articoli 163-166 e 168-176 CPP45 e l'articolo 48 della legge federale del 4 dicembre 194746 di procedura civile federale; il testimone che, senza motivo legittimo, rifiuta di fare una deposizione richiestagli con riferimento all'articolo 292 del Codice penale47 e sotto comminatoria delle pene ivi previste, è deferito al giudice penale per disobbedienza a decisioni dell'autorità.48
3    L'imputato e il suo difensore hanno il diritto di assistere all'interrogatorio dei testimoni e di porre domande completive per il tramite del funzionario inquirente.
74 
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA)
DPA Art. 74 - 1 Sono parti nella procedura giudiziaria l'imputato, il pubblico ministero del Cantone interessato o della Confederazione e l'amministrazione in causa.67
1    Sono parti nella procedura giudiziaria l'imputato, il pubblico ministero del Cantone interessato o della Confederazione e l'amministrazione in causa.67
2    La persona colpita dalla confisca fruisce degli stessi diritti di parte e degli stessi rimedi giuridici dell'imputato.
80
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA)
DPA Art. 80 - 1 Contro le decisioni dei tribunali cantonali sono ammissibili i rimedi giuridici previsti dal CPP71.
1    Contro le decisioni dei tribunali cantonali sono ammissibili i rimedi giuridici previsti dal CPP71.
2    Anche il pubblico ministero della Confederazione e l'amministrazione interessata possono, ciascuno a titolo indipendente, avvalersi di tali rimedi giuridici.
LAgr: 17 
SR 910.1 Legge federale del 29 aprile 1998 sull'agricoltura (Legge sull'agricoltura, LAgr) - Legge sull'agricoltura
LAgr Art. 17 Dazi all'importazione - Per determinare i dazi all'importazione occorre tenere conto della situazione interna in materia di approvvigionamento nonché delle possibilità di smercio per analoghi prodotti indigeni.
19 
SR 910.1 Legge federale del 29 aprile 1998 sull'agricoltura (Legge sull'agricoltura, LAgr) - Legge sull'agricoltura
LAgr Art. 19 Aliquote di dazio - 1 In quanto la presente legge non preveda altrimenti, la competenza e la procedura per la determinazione delle aliquote di dazio sono rette dalla legislazione doganale.
1    In quanto la presente legge non preveda altrimenti, la competenza e la procedura per la determinazione delle aliquote di dazio sono rette dalla legislazione doganale.
2    Le aliquote di dazio per lo zucchero, inclusi i contributi al fondo di garanzia (art. 16 della legge del 17 giugno 201645 sull'approvvigionamento del Paese), ammontano ad almeno 7 franchi per 100 kg lordi. La presente disposizione è valida fino al 2026.46
20 
SR 910.1 Legge federale del 29 aprile 1998 sull'agricoltura (Legge sull'agricoltura, LAgr) - Legge sull'agricoltura
LAgr Art. 20 Prezzi soglia - 1 Il Consiglio federale può stabilire prezzi soglia per singoli prodotti. L'articolo 17 si applica per analogia.
1    Il Consiglio federale può stabilire prezzi soglia per singoli prodotti. L'articolo 17 si applica per analogia.
2    Il prezzo soglia corrisponde al prezzo d'importazione perseguito, che si compone del prezzo franco dogana svizzera, del dazio e di tasse di effetto analogo.48 Il Consiglio federale definisce le modalità di calcolo del prezzo franco dogana svizzera, non tassato.49
3    Il Consiglio federale può determinare il prezzo soglia per un gruppo di prodotti. Il Dipartimento federale dell'economia, della formazione e della ricerca (DEFR)50 determina i valori indicativi d'importazione applicabili ai singoli prodotti.
4    Il DEFR determina in che misura la somma dell'aliquota di dazio e del prezzo franco dogana svizzera, non tassato, possa differire dal prezzo soglia senza che l'aliquota di dazio debba essere adeguata (fascia di fluttuazione).51
5    L'UFAG52 stabilisce l'aliquota di dazio per i prodotti con prezzo soglia in modo tale che il prezzo d'importazione si situi all'interno della fascia di fluttuazione.
6    Nella misura in cui lo smercio di prodotti indigeni analoghi non sia pregiudicato, il DEFR può stabilire un'aliquota di dazio inferiore a quella prevista nel capoverso 5.
7    Le aliquote di dazio non devono contenere elementi di protezione industriale.53
21 
SR 910.1 Legge federale del 29 aprile 1998 sull'agricoltura (Legge sull'agricoltura, LAgr) - Legge sull'agricoltura
LAgr Art. 21 Contingenti doganali - 1 I contingenti doganali per i prodotti agricoli sono determinati nell'allegato 2 della legge del 9 ottobre 198654 sulla tariffa delle dogane (tariffa generale).
1    I contingenti doganali per i prodotti agricoli sono determinati nell'allegato 2 della legge del 9 ottobre 198654 sulla tariffa delle dogane (tariffa generale).
2    Il Consiglio federale può modificare i contingenti doganali e la loro eventuale suddivisione cronologica nel quadro della tariffa generale.
3    Per la determinazione e la modifica dei contingenti doganali e dell'eventuale suddivisione cronologica si applica per analogia l'articolo 17.
4    Se le condizioni di mercato richiedono frequenti adeguamenti, il Consiglio federale può delegare la competenza per la modifica dei contingenti doganali e della loro suddivisione cronologica al DEFR o ai servizi ad esso subordinati.
5    Le prescrizioni della presente legge si applicano, per analogia, ai contingenti doganali supplementari conformemente all'articolo 4 capoverso 3 lettera c della legge del 9 ottobre 1986 sulla tariffa delle dogane.
24
SR 910.1 Legge federale del 29 aprile 1998 sull'agricoltura (Legge sull'agricoltura, LAgr) - Legge sull'agricoltura
LAgr Art. 24 Permesso d'importazione, misure di salvaguardia - 1 Ai fini di una sorveglianza statistica delle importazioni, il Consiglio federale può stabilire che determinati prodotti agricoli sottostanno ad un permesso d'importazione.
1    Ai fini di una sorveglianza statistica delle importazioni, il Consiglio federale può stabilire che determinati prodotti agricoli sottostanno ad un permesso d'importazione.
2    In considerazione delle misure di salvaguardia che il Consiglio federale può emanare, il DEFR è autorizzato a sospendere il rilascio di permessi d'importazione fino alla decisione del Consiglio federale.
3    L'applicazione di clausole di salvaguardia previste da accordi internazionali nel settore agricolo è retta dall'articolo 11 della legge del 9 ottobre 198656 sulla tariffa delle dogane.
4    Il capoverso 2 non si applica riguardo alle clausole di salvaguardia previste da accordi internazionali conformemente:
a  all'articolo 1 della legge federale del 25 giugno 198257 sulle misure economiche esterne; e
b  all'articolo 7 della legge del 9 ottobre 1986 sulla tariffa delle dogane.
LD: 25 
SR 631.0 Legge del 18 marzo 2005 sulle dogane (LD)
LD Art. 25 Dichiarazione
1    Entro il termine fissato dall'UDSC, la persona soggetta all'obbligo di dichiarazione deve dichiarare per l'imposizione le merci presentate in dogana e dichiarate sommariamente e presentare i documenti di scorta.
2    Nella dichiarazione doganale occorre precisare la destinazione doganale delle merci.
3    Nell'interesse della vigilanza doganale, l'UDSC può prevedere che le merci siano dichiarate all'ufficio doganale prima di essere introdotte nel territorio doganale o asportate da esso.
4    Prima di consegnare la dichiarazione doganale la persona soggetta all'obbligo di dichiarazione può esaminare o far esaminare a proprie spese e a proprio rischio le merci dichiarate sommariamente.
26 
SR 631.0 Legge del 18 marzo 2005 sulle dogane (LD)
LD Art. 26 Persone soggette all'obbligo di dichiarazione - Sono soggette all'obbligo di dichiarazione:
a  le persone soggette all'obbligo di presentare la merce in dogana;
b  le persone incaricate di allestire la dichiarazione doganale;
c  ...
d  le persone che modificano l'impiego previsto di una merce.
132
SR 631.0 Legge del 18 marzo 2005 sulle dogane (LD)
LD Art. 132 Disposizioni transitorie
1    Le procedure d'imposizione doganale pendenti all'atto dell'entrata in vigore della presente legge vengono concluse secondo il diritto previgente ed entro il termine assegnato dallo stesso.
2    Le autorizzazioni e gli accordi esistenti al momento dell'entrata in vigore della presente legge rimangono validi per un periodo massimo di due anni.
3    A contare dall'entrata in vigore della presente legge i depositi doganali a tenore degli articoli 42 e 46a della legge federale del 1° ottobre 1925123 sulle dogane possono essere ancora gestiti secondo il diritto previgente per un periodo massimo di due anni.
4    Le fideiussioni doganali esistenti al momento dell'entrata in vigore della presente legge rimangono valide; si applica il nuovo diritto.
5    I ricorsi contro sdoganamenti effettuati da uffici doganali, pendenti presso le direzioni di circondario al momento dell'entrata in vigore della presente legge, sono decisi dalla competente direzione di circondario; tali decisioni possono essere impugnate presso la Commissione di ricorso in materia doganale conformemente all'articolo 116.
6    I ricorsi contro decisioni su ricorso pronunciate dalle direzioni di circondario, pendenti presso la Direzione generale delle dogane al momento dell'entrata in vigore della presente legge, sono decisi dalla Direzione medesima.
7    ...124
LIVA: 112 
SR 641.20 Legge federale del 12 giugno 2009 concernente l'imposta sul valore aggiunto (Legge sull'IVA, LIVA) - Legge sull'IVA
LIVA Art. 112 Applicazione del diritto anteriore - 1 Fatto salvo l'articolo 113, le disposizioni del diritto anteriore e le loro prescrizioni d'esecuzione rimangono ancora applicabili a tutti i fatti e rapporti di diritto sorti durante la loro validità. La prescrizione continua a essere retta dagli ex articoli 49 e 50.
1    Fatto salvo l'articolo 113, le disposizioni del diritto anteriore e le loro prescrizioni d'esecuzione rimangono ancora applicabili a tutti i fatti e rapporti di diritto sorti durante la loro validità. La prescrizione continua a essere retta dagli ex articoli 49 e 50.
2    Il diritto anteriore è applicabile alle prestazioni effettuate prima dell'entrata in vigore della presente legge nonché alle importazioni di beni per i quali il debito d'imposta sull'importazione è sorto prima dell'entrata in vigore della presente legge.
3    Le prestazioni effettuate parzialmente prima dell'entrata in vigore della presente legge sono imponibili secondo il diritto anteriore. Il nuovo diritto si applica alla parte di prestazioni effettuata dopo la sua entrata in vigore.
113
SR 641.20 Legge federale del 12 giugno 2009 concernente l'imposta sul valore aggiunto (Legge sull'IVA, LIVA) - Legge sull'IVA
LIVA Art. 113 Applicazione del nuovo diritto - 1 Per determinare se le condizioni dell'esenzione dall'assoggettamento ai sensi dell'articolo 10 capoverso 2 sono adempite all'entrata in vigore della presente legge, il nuovo diritto si applica alle prestazioni imponibili in virtù della presente legge effettuate nel corso dei 12 mesi precedenti.
1    Per determinare se le condizioni dell'esenzione dall'assoggettamento ai sensi dell'articolo 10 capoverso 2 sono adempite all'entrata in vigore della presente legge, il nuovo diritto si applica alle prestazioni imponibili in virtù della presente legge effettuate nel corso dei 12 mesi precedenti.
2    Le disposizioni sullo sgravio fiscale successivo di cui all'articolo 32 si applicano anche alle prestazioni per le quali non era dato il diritto alla deduzione dell'imposta precedente prima dell'entrata in vigore del nuovo diritto.
3    Fatto salvo l'articolo 91, il nuovo diritto procedurale è applicabile a tutti i procedimenti pendenti al momento della sua entrata in vigore.
LTAF: 31 
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 31 Principio - Il Tribunale amministrativo federale giudica i ricorsi contro le decisioni ai sensi dell'articolo 5 della legge federale del 20 dicembre 196819 sulla procedura amministrativa (PA).
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SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 32 Eccezioni
1    Il ricorso è inammissibile contro:
a  le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale pubblico non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale;
b  le decisioni in materia di diritto di voto dei cittadini nonché di elezioni e votazioni popolari;
c  le decisioni in materia di salario al merito del personale federale, in quanto non concernano la parità dei sessi;
d  ...
e  le decisioni nel settore dell'energia nucleare concernenti:
e1  le autorizzazioni di massima per impianti nucleari,
e2  l'approvazione del programma di smaltimento,
e3  la chiusura di depositi geologici in profondità,
e4  la prova dello smaltimento;
f  le decisioni in materia di rilascio o estensione di concessioni di infrastrutture ferroviarie;
g  le decisioni dell'autorità indipendente di ricorso in materia radiotelevisiva;
h  le decisioni in materia di rilascio di concessioni per case da gioco;
i  le decisioni in materia di rilascio, modifica o rinnovo della concessione della Società svizzera di radiotelevisione (SSR);
j  le decisioni in materia di diritto ai sussidi di una scuola universitaria o di un altro istituto accademico.
2    Il ricorso è inoltre inammissibile contro:
a  le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante opposizione o ricorso dinanzi a un'autorità ai sensi dell'articolo 33 lettere c-f;
b  le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante ricorso dinanzi a un'autorità cantonale.
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SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 33 Autorità inferiori - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni:
a  del Consiglio federale e degli organi dell'Assemblea federale in materia di rapporti di lavoro del personale federale, compreso il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente;
b  del Consiglio federale concernenti:
b1  la destituzione di un membro del Consiglio della banca o della direzione generale o di un loro supplente secondo la legge del 3 ottobre 200325 sulla Banca nazionale,
b10  la revoca di un membro del consiglio d'amministrazione del Servizio svizzero di assegnazione delle tracce o l'approvazione della risoluzione del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio d'amministrazione secondo la legge federale del 20 dicembre 195743 sulle ferrovie;
b2  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di vigilanza sui mercati finanziari o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 22 giugno 200726 sulla vigilanza dei mercati finanziari,
b3  il blocco di valori patrimoniali secondo la legge del 18 dicembre 201528 sui valori patrimoniali di provenienza illecita,
b4  il divieto di determinate attività secondo la LAIn30,
b4bis  il divieto di organizzazioni secondo la LAIn,
b5  la revoca di un membro del Consiglio d'istituto dell'Istituto federale di metrologia secondo la legge federale del 17 giugno 201133 sull'Istituto federale di metrologia,
b6  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di sorveglianza dei revisori o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 16 dicembre 200535 sui revisori,
b7  la revoca di un membro del Consiglio dell'Istituto svizzero per gli agenti terapeutici secondo la legge del 15 dicembre 200037 sugli agenti terapeutici,
b8  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'istituto secondo la legge del 16 giugno 201739 sui fondi di compensazione,
b9  la revoca di un membro del consiglio d'Istituto dell'Istituto svizzero di diritto comparato secondo la legge federale del 28 settembre 201841 sull'Istituto svizzero di diritto comparato,
c  del Tribunale penale federale in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale;
cbis  del Tribunale federale dei brevetti in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale;
dquinquies  della Cancelleria federale, dei dipartimenti e dei servizi dell'Amministrazione federale loro subordinati o aggregati amministrativamente;
e  degli stabilimenti e delle aziende della Confederazione;
f  delle commissioni federali;
g  dei tribunali arbitrali costituiti in virtù di contratti di diritto pubblico sottoscritti dalla Confederazione, dai suoi stabilimenti o dalle sue aziende;
h  delle autorità o organizzazioni indipendenti dall'Amministrazione federale che decidono nell'adempimento di compiti di diritto pubblico loro affidati dalla Confederazione;
i  delle autorità cantonali, in quanto una legge federale preveda che le loro decisioni sono impugnabili mediante ricorso dinanzi al Tribunale amministrativo federale.
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SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 37 Principio - La procedura dinanzi al Tribunale amministrativo federale è retta dalla PA56, in quanto la presente legge non disponga altrimenti.
LTD: 1
SR 632.10 Legge del 9 ottobre 1986 sulla tariffa delle dogane (LTD)
LTD Art. 1 Obbligo doganale generale - 1 Tutte le merci introdotte nel territorio doganale o asportate da esso devono essere imposte conformemente alla tariffa generale degli allegati 1 e 2.4
1    Tutte le merci introdotte nel territorio doganale o asportate da esso devono essere imposte conformemente alla tariffa generale degli allegati 1 e 2.4
2    Sono salve le deroghe previste in trattati, in disposizioni speciali di leggi o in ordinanze emanate dal Consiglio federale in virtù della presente legge.
LTF: 42 
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
1    Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
2    Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.14 15
3    Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata.
4    In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201616 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento:
a  il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati;
b  le modalità di trasmissione;
c  le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.17
5    Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione.
6    Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi.
7    Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili.
82 
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 82 Principio - Il Tribunale federale giudica i ricorsi:
a  contro le decisioni pronunciate in cause di diritto pubblico;
b  contro gli atti normativi cantonali;
c  concernenti il diritto di voto dei cittadini nonché le elezioni e votazioni popolari.
90
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 90 Decisioni finali - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni che pongono fine al procedimento.
OBM: 19
SR 916.341 Ordinanza del 26 novembre 2003 concernente il mercato del bestiame da macello e della carne (Ordinanza sul bestiame da macello, OBM) - Ordinanza sul bestiame da macello
OBM Art. 19 Termine di pagamento - 1 Per le quote del contingente assegnate per la durata di un periodo di contingentamento e per le quote dei contingenti doganali 101 e 102 secondo l'allegato 3 dell'ordinanza del 18 giugno 200853 sul libero scambio 1, il termine di pagamento è di 90 giorni per il primo terzo del prezzo di aggiudicazione, 120 giorni per il secondo terzo e 150 giorni per l'ultimo terzo, a decorrere dalla data in cui è emanata la decisione.54
1    Per le quote del contingente assegnate per la durata di un periodo di contingentamento e per le quote dei contingenti doganali 101 e 102 secondo l'allegato 3 dell'ordinanza del 18 giugno 200853 sul libero scambio 1, il termine di pagamento è di 90 giorni per il primo terzo del prezzo di aggiudicazione, 120 giorni per il secondo terzo e 150 giorni per l'ultimo terzo, a decorrere dalla data in cui è emanata la decisione.54
2    Per le altre quote del contingente il termine di pagamento è di 30 giorni dalla data in cui è emanata la decisione.
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PA: 4 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 4 - Le disposizioni del diritto federale che regolano più compiutamente un procedimento sono applicabili in quanto non siano contrarie alle presente legge.
5 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 5
1    Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti:
a  la costituzione, la modificazione o l'annullamento di diritti o di obblighi;
b  l'accertamento dell'esistenza, dell'inesistenza o dell'estensione di diritti o di obblighi;
c  il rigetto o la dichiarazione d'inammissibilità d'istanze dirette alla costituzione, alla modificazione, all'annullamento o all'accertamento di diritti o di obblighi.
2    Sono decisioni anche quelle in materia d'esecuzione (art. 41 cpv. 1 lett. a e b), le decisioni incidentali (art. 45 e 46), le decisioni su opposizione (art. 30 cpv. 2 lett. b e 74), le decisioni su ricorso (art. 61), le decisioni in sede di revisione (art. 68) e l'interpretazione (art. 69).24
3    Le dichiarazioni di un'autorità che rifiuta o solleva pretese da far valere mediante azione non sono considerate decisioni.
22a 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 22a
1    I termini stabiliti dalla legge o dall'autorità in giorni non decorrono:
a  dal settimo giorno precedente la Pasqua al settimo giorno successivo alla Pasqua incluso;
b  dal 15 luglio al 15 agosto incluso;
c  dal 18 dicembre al 2 gennaio incluso.
2    Il capoverso 1 non si applica nei procedimenti concernenti:
a  l'effetto sospensivo e altre misure provvisionali;
b  gli appalti pubblici.60
49 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 49 - Il ricorrente può far valere:
a  la violazione del diritto federale, compreso l'eccesso o l'abuso del potere di apprezzamento;
b  l'accertamento inesatto o incompleto di fatti giuridicamente rilevanti;
c  l'inadeguatezza; questa censura non è ammissibile quando un'autorità cantonale ha giudicato come autorità di ricorso.
50 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 50
1    Il ricorso dev'essere depositato entro 30 giorni dalla notificazione della decisione.
2    Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo.
52 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 52
1    L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente.
2    Se il ricorso non soddisfa a questi requisiti o se le conclusioni o i motivi del ricorrente non sono sufficientemente chiari, e il ricorso non sembra manifestamente inammissibile, l'autorità di ricorso assegna al ricorrente un breve termine suppletorio per rimediarvi.
3    Essa gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, deciderà secondo l'inserto o, qualora manchino le conclusioni, i motivi oppure la firma, non entrerà nel merito del ricorso.
62 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 62
1    L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte.
2    Essa può modificare a pregiudizio di una parte la decisione impugnata quando questa violi il diritto federale o poggi su un accertamento inesatto o incompleto dei fatti; per inadeguatezza, la decisione impugnata non può essere modificata a pregiudizio di una parte, a meno che la modificazione giovi ad una controparte.
3    L'autorità di ricorso che intenda modificare la decisione impugnata a pregiudizio di una parte deve informarla della sua intenzione e darle la possibilità di esprimersi.
4    L'autorità di ricorso non è vincolata in nessun caso dai motivi del ricorso.
63 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 63
1    L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali.
2    Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi.
3    Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura.
4    L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100
4bis    La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla:
a  da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario;
b  da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101
5    Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105
64
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 64
1    L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato.
2    Il dispositivo indica l'ammontare dell'indennità e l'addossa all'ente o all'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, in quanto non possa essere messa a carico di una controparte soccombente.
3    Se una controparte soccombente ha presentato conclusioni indipendenti, l'indennità può essere messa a suo carico, secondo la propria solvenza.
4    L'ente o l'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, risponde dell'indennità addossata a una controparte soccombente, in quanto non possa essere riscossa.
5    Il Consiglio federale disciplina la determinazione delle spese ripetibili.106 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005107 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010108 sull'organizzazione delle autorità penali.109
PC: 24
SR 273 Legge del 4 dicembre 1947 di procedura civile federale
PC Art. 24
1    L'attore che intende esercitare più azioni contro lo stesso convenuto può farle valere in un'unica petizione, se il Tribunale federale è competente per giudicare ogni singola pretesa. Questa condizione non è richiesta per pretese accessorie.
2    Più persone possono agire o essere convenute con la stessa petizione:
a  se esiste tra loro una comunione giuridica in relazione con l'oggetto litigioso o se i loro diritti o le loro obbligazioni derivano da una stessa causa materiale e giuridica. Il giudice può chiamare in causa un terzo che faccia parte della comunione giuridica. Il chiamato in causa diventa parte in lite;
b  se pretese di eguale natura, che si fondano su di una causa materiale e giuridica essenzialmente dello stesso genere, formano l'oggetto di una lite, semprechè la competenza del Tribunale federale esista per ognuna di esse.
3    Quando lo reputa necessario, il giudice può ordinare d'ufficio, in ogni stadio della procedura, la disgiunzione delle cause.
TS-TAF: 1 
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF)
TS-TAF Art. 1 Spese processuali
1    Le spese del procedimento dinanzi al Tribunale amministrativo federale (Tribunale) comprendono la tassa di giustizia e i disborsi.
2    La tassa di giustizia copre le spese per la fotocopiatura delle memorie delle parti e gli oneri amministrativi normalmente dovuti per i servizi corrispondenti, quali le spese di personale, di locazione e di materiale, le spese postali, telefoniche e di telefax.
3    Sono disborsi, in particolare, le spese di traduzione e di assunzione delle prove. Le spese di traduzione non vengono conteggiate se si tratta di traduzioni tra lingue ufficiali.
7
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF)
TS-TAF Art. 7 Principio
1    La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa.
2    Se la parte vince solo parzialmente, le spese ripetibili sono ridotte in proporzione.
3    Le autorità federali e, di regola, le altre autorità con qualità di parte non hanno diritto a un'indennità a titolo di ripetibili.
4    Se le spese sono relativamente modeste, si può rinunciare a concedere alla parte un'indennità a titolo di ripetibili.
5    L'articolo 6a è applicabile per analogia.7
Registro DTF
105-IA-36 • 107-IB-198 • 110-IB-306 • 112-IV-53 • 114-IB-94 • 115-IB-216 • 115-IB-358 • 116-IA-215 • 117-IB-414 • 120-V-357 • 121-II-257 • 121-V-204 • 122-I-97 • 122-II-367 • 122-V-157 • 124-V-90 • 125-I-127 • 125-I-161 • 125-I-474 • 126-I-112 • 128-I-295 • 128-II-292 • 128-V-124 • 129-I-361 • 129-II-160 • 130-I-312 • 130-I-65 • 130-IV-54 • 131-I-153 • 131-V-164 • 132-I-42 • 132-II-21 • 133-I-100 • 133-I-98 • 135-I-265 • 135-IV-217 • 99-V-200
Weitere Urteile ab 2000
12T_1/2007 • 1C_280/2010 • 2A.1/2004 • 2A.109/2005 • 2A.199/2004 • 2A.230/2006 • 2A.233/1999 • 2A.242/2006 • 2A.269/2005 • 2A.452/2002 • 2A.453/2001 • 2A.455/2006 • 2A.457/2000 • 2A.471/2002 • 2A.53/2004 • 2A.539/2005 • 2A.541/2005 • 2A.566/2003 • 2A.580/2003 • 2A.585/1998 • 2A.586/1998 • 2A.603/2003 • 2A.660/2006 • 2A.82/2005 • 2C_112/2010 • 2C_132/2009 • 2C_162/2010 • 2C_176/2008 • 2C_186/2010 • 2C_363/2010 • 2C_388/2007 • 2C_405/2010 • 2C_406/2010 • 2C_455/2011 • 2C_456/2011 • 2C_612/2007 • 2C_641/2008 • 2C_747/2009 • 2C_82/2007 • 2C_872/2008 • 2C_873/2008 • 5A_349/2011 • 6B_629/2010 • 9C_272/2011
Parole chiave
Elenca secondo la frequenza o in ordine alfabetico
tribunale amministrativo federale • tribunale federale • autorità inferiore • dazi • autorità doganale • obbligo della denunzia doganale • entrata in vigore • assoluzione • inchiesta amministrativa • mese • esaminatore • violenza carnale • provvedimento d'istruzione • autorità di ricorso • obbligo di pagare il dazio • mezzo di prova • calcolo • mandante • diritto di essere sentito • comunicazione
... Tutti
BVGE
2009/42
BVGer
A-1604/2006 • A-163/2011 • A-1678/2006 • A-1680/2006 • A-1680/2009 • A-1688/2006 • A-1692/2006 • A-1704/2006 • A-1716/2006 • A-1718/2006 • A-1722/2006 • A-1724/2006 • A-1726/2006 • A-1730/2006 • A-1737/2006 • A-1741/2006 • A-1751/2006 • A-1758/2006 • A-1758/2008 • A-1766/2006 • A-1933/2011 • A-2014/2011 • A-2206/2007 • A-2293/2008 • A-3211/2009 • A-3931/2008 • A-4480/2010 • A-4516/2008 • A-4812/2007 • A-4935/2010 • A-5059/2011 • A-5060/2011 • A-5063/2011 • A-5064/2011 • A-535/2011 • A-539/2011 • A-544/2011 • A-547/2011 • A-55/2007 • A-5654/2009 • A-566/2012 • A-579/2009 • A-5828/2008 • A-6021/2007 • A-606/2012 • A-6120/2008 • A-6228/2008 • A-6252/2007 • A-6537/2010 • A-7027/2010 • A-7046/2010 • A-7663/2010 • A-7699/2010 • A-7933/2008 • A-829/2011 • C-8034/2008
AS
AS 2000/1347 • AS 2000/1300 • AS 1998/3125 • AS 1988/2047
FF
1996/IV/122