Bundesverwaltungsgericht
Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal


Cour VI

F-197/2017

Arrêt du 16 mars 2018

Gregor Chatton (président du collège),

Composition Yannick Antoniazza-Hafner, Andreas Trommer, juges,

Sylvain Félix, greffier.

X._______ ,
Parties
recourant,

contre

Département fédéral des affaires étrangères DFAE, Direction consulaire - Centre de service aux citoyens,

Effingerstrasse 27, 3003 Berne,

autorité inférieure.

Objet Aide sociale aux Suisses de l'étranger (remboursement).

Faits :

A.
Le 11 février 2010, X._______, ressortissant suisse né [en 1974], a déposé auprès de la Représentation suisse au Portugal une demande d'aide sociale au sens de la loi fédérale du 21 mars 1973 sur l'aide sociale et les prêts alloués aux ressortissants suisses à l'étranger (LAPE, RS 852.1, RO 1973 1976). Il a requis la prise en charge de ses frais de retour ainsi que de ses frais pour le déménagement de ses effets personnels en Suisse, produisant un inventaire des meubles, du matériel et des autres appareils en question.

B.
L'Office fédéral de la justice (OFJ) ayant accepté sa requête, X._______ a signé, en date du 23 février 2010, un formulaire intitulé «Quittance et engagement de remboursement», par lequel il s'engageait à rembourser la somme de 2'588 fr. 14 dans un délai de 60 jours. Il a alors quitté le Portugal et est revenu s'établir en Suisse.

C.
A plusieurs reprises durant le second semestre 2010, l'unité aide sociale aux Suisses de l'étranger de l'OFJ (ci-après : l'unité ASE) a tenté de contacter X._______ pour obtenir des renseignements sur sa situation financière, afin de déterminer sa capacité à rembourser les prestations d'assistance dont il avait bénéficié. Faute d'adresse postale valable, ces tentatives sont cependant demeurées infructueuses.

D.
Le 23 décembre 2013, l'unité ASE s'est à nouveau adressée à X._______, lui rappelant que ses frais de rapatriement avaient été pris en charge par la Confédération et qu'il s'était engagé à les rembourser dans un délai de 60 jours. Un délai au 23 janvier 2014 lui était accordé pour rembourser le montant de 2'588 fr. 14, respectivement pour produire un plan de remboursement ou établir qu'il n'était pas en mesure d'effectuer ce remboursement.

E.
Dans un courriel du 22 janvier 2014 adressé à l'unité ASE, X._______ a dépeint les difficultés de sa réinstallation en Suisse en 2010, notamment les démarches de sous-location d'une cave où les affaires rapatriées du Portugal auraient fini par pourrir, le logement à l'hôtel respectivement dans un appartement exigu ainsi que la dépression dont il avait souffert. Estimant que cette situation difficile était (partiellement) imputable aux autorités suisses, il a conclu à ce que «cette facture» soit adressée à «notre représentation à Lisbonne et aux services sociaux de la Ville de A._______».

F.
Le 12 février 2014, l'unité ASE a requis de l'Administration fiscale du canton de Genève l'envoi de la taxation fiscale de l'intéressé. En date du 19 février 2014, l'Administration fiscale du canton de Genève a produit l'avis de taxation de X._______ pour l'année 2012.

G.

G.a Par courrier du 26 mars 2014, l'unité ASE a indiqué à l'intéressé que selon les renseignements en sa possession, son entretien et celui de sa famille étaient assurés, et que le montant qui lui avait été alloué au mois de février 2010 devait être remboursé. La possibilité était donnée à X._______ de fournir des pièces reflétant précisément sa situation financière en vue d'un éventuel réexamen du remboursement exigé. Cependant, en cas de non-paiement, la créance serait recouvrée par l'Office central d'encaissement de la Confédération.

Dans un courriel du 4 septembre 2014, X._______ a critiqué l'attitude des collaborateurs de l'unité ASE en charge de son dossier, tout en faisant référence à des contre-créances qu'il détiendrait envers l'Etat (remboursement d'impôts, de frais médicaux, de nuitées d'hôtel ainsi qu'une indemnité pour tort moral).

G.b En dates du 27 novembre 2015 et du 18 janvier 2016, l'Office central d'encaissement de la Confédération a envoyé des rappels de paiement à X._______.

G.c Les 8 décembre 2015, 28 janvier 2016 et 4 février 2016, X._______ a remboursé une partie de sa dette par des versements respectivement de 25 francs, 5 francs et 21 francs.

H.
Par commandement de payer du 12 juillet 2016, notifié le 3 août 2016, l'Office central d'encaissement de la Confédération a requis la poursuite (n° ...) de X._______ pour une créance de 2'537 fr.15 avec intérêt du 20 juin 2010 au 2 mars 2016 (738 fr. 15), les frais de poursuite se montant à 60 fr.

Le 3 août 2016, X._______ a formé opposition totale contre le commandement de payer précité.

I.
En date du 28 novembre 2016, la Direction consulaire du Département fédéral des affaires étrangères (ci-après : la Direction consulaire) a rendu une décision condamnant X._______ à verser à la Confédération suisse le montant de 3'348 fr. 60 dans un délai de 30 jours et levant l'opposition formée en date du 3 août 2016 contre la poursuite n° (...). Dans la motivation de sa décision, l'autorité inférieure a notamment indiqué qu'il convenait de facturer l'avance accordée, additionnée d'un intérêt moratoire de 5% et des frais de poursuite.

Elle a motivé son calcul de la manière suivante :

«Facture individuelle (remboursement de l'avance) Fr. 2'588.15

Déduction de vos paiement(s) du :

08.12.2015- Fr. 25.00

28.01.2016- Fr. 5.00

04.02.2016- Fr. 21.00 Fr. 51.00

Montant dû selon commandement de payer du 12.7.2016Fr. 2'537.15

Intérêt de 5% réception du premier rappelFr. 738.15

Frais de poursuite / commandement de payerFr. 73.30

Montant total du remboursement Fr. 3'348.60»

J.

J.a Le 24 décembre 2016, X._______ s'est adressé à la Direction consulaire pour proposer le remboursement d'un tiers de sa dette.

J.b Dans sa réponse du 28 décembre 2016, la Direction consulaire a rappelé à l'intéressé les voies de droit ouvertes contre sa décision du 28 novembre 2016.

J.c Le 6 janvier 2017 (date du timbre postal), X._______ a formé recours auprès du Tribunal administratif fédéral (ci-après : le Tribunal) contre la décision de l'autorité inférieure. Dans son pourvoi, le recourant semble indiquer que les autorités consulaires suisses au Portugal se seraient engagées à lui fournir un logement en Suisse. Il est revenu sur les difficultés liées à ses conditions de réinstallation en Suisse en 2010, notamment le logement à l'hôtel respectivement chez des amis et dans un appartement exigu. Il aproposé le remboursement d'un tiers de sa dette.

K.

K.a Appelée à prendre position sur le recours, l'autorité intimée en a proposé le rejet en date du 19 avril 2017, tout en admettant avoir cité des bases légales erronées («prêt d'urgence») dans la décision attaquée. Elle a refusé l'offre du recourant consistant dans le remboursement du tiers de la créance litigieuse, au motif que les conditions difficiles auxquelles il avait dû faire face lors de son retour en Suisse ne pouvaient être imputées à la Confédération.

K.b Dans sa réplique du 22 mai 2017, le recourant a précisé que les bases légales citées par l'autorité inférieure dans sa réponse du 19 avril 2017 concernaient les frais de rapatriement, alors que ses biens avaient été déménagés en Suisse et que son propre rapatriement avait été pris en charge par l'entraide suisse. L'intéressé a également requis la renonciation par l'autorité au remboursement des prestations d'aide sociale. S'agissant de sa situation financière, le recourant a souligné qu'il lui restait «de quoi manger», après avoir payé son loyer, les assurances et les franchises.

K.c Dans sa duplique du 14 juillet 2017, la Direction consulaire a indiqué que les frais de voyage pris en charge pour le retour en Suisse englobaient notamment ceux jusqu'en Suisse par le moyen le plus approprié et le moins cher, et que les frais de transport des effets personnels, ainsi que du mobilier, pouvaient également être pris en charge. Elle a relevé que le recourant ne contestait pas avoir reçu des prestations d'aide sociale pour le transport de son mobilier, ce qui impliquait une obligation de rembourser. Quant à la demande de renonciation à sa créance sollicitée par l'intéressé, elle a rappelé que ce dernier avait omis de répondre aux nombreuses demandes de clarification de sa situation financière qui lui avaient été adressées, de sorte qu'elle avait dû recourir à ses documents fiscaux, dont il ressortait que l'intéressé disposait de moyens financiers suffisants pour rembourser l'aide sociale perçue.

K.d Dans sa triplique du 14 août 2017, transmise à l'autorité inférieure, le recourant est notamment revenu sur ses difficultés à se loger lorsqu'il est revenu en Suisse en 2010, reprochant à l'unité ASE de n'avoir pas entrepris de démarches en sa faveur auprès des services sociaux [de la Ville de A._______ ].

Droit :

1.

1.1 Sous réserve des exceptions prévues à l'art. 32
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 32 Ausnahmen - 1 Die Beschwerde ist unzulässig gegen:
1    Die Beschwerde ist unzulässig gegen:
a  Verfügungen auf dem Gebiet der inneren und äusseren Sicherheit des Landes, der Neutralität, des diplomatischen Schutzes und der übrigen auswärtigen Angelegenheiten, soweit das Völkerrecht nicht einen Anspruch auf gerichtliche Beurteilung einräumt;
b  Verfügungen betreffend die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen sowie Volkswahlen und -abstimmungen;
c  Verfügungen über leistungsabhängige Lohnanteile des Bundespersonals, soweit sie nicht die Gleichstellung der Geschlechter betreffen;
d  ...
e  Verfügungen auf dem Gebiet der Kernenergie betreffend:
e1  Rahmenbewilligungen von Kernanlagen,
e2  die Genehmigung des Entsorgungsprogramms,
e3  den Verschluss von geologischen Tiefenlagern,
e4  den Entsorgungsnachweis;
f  Verfügungen über die Erteilung oder Ausdehnung von Infrastrukturkonzessionen für Eisenbahnen;
g  Verfügungen der unabhängigen Beschwerdeinstanz für Radio und Fernsehen;
h  Verfügungen über die Erteilung von Konzessionen für Spielbanken;
i  Verfügungen über die Erteilung, Änderung oder Erneuerung der Konzession für die Schweizerische Radio- und Fernsehgesellschaft (SRG);
j  Verfügungen über die Beitragsberechtigung einer Hochschule oder einer anderen Institution des Hochschulbereichs.
2    Die Beschwerde ist auch unzulässig gegen:
a  Verfügungen, die nach einem anderen Bundesgesetz durch Einsprache oder durch Beschwerde an eine Behörde im Sinne von Artikel 33 Buchstaben c-f anfechtbar sind;
b  Verfügungen, die nach einem anderen Bundesgesetz durch Beschwerde an eine kantonale Behörde anfechtbar sind.
LTAF, le Tribunal, en vertu de l'art. 31
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 31 Grundsatz - Das Bundesverwaltungsgericht beurteilt Beschwerden gegen Verfügungen nach Artikel 5 des Bundesgesetzes vom 20. Dezember 196819 über das Verwaltungsverfahren (VwVG).
LTAF, connaît des recours contre les décisions au sens de l'art. 5
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 5 - 1 Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben:
1    Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben:
a  Begründung, Änderung oder Aufhebung von Rechten oder Pflichten;
b  Feststellung des Bestehens, Nichtbestehens oder Umfanges von Rechten oder Pflichten;
c  Abweisung von Begehren auf Begründung, Änderung, Aufhebung oder Feststellung von Rechten oder Pflichten oder Nichteintreten auf solche Begehren.
2    Als Verfügungen gelten auch Vollstreckungsverfügungen (Art. 41 Abs. 1 Bst. a und b), Zwischenverfügungen (Art. 45 und 46), Einspracheentscheide (Art. 30 Abs. 2 Bst. b und 74), Beschwerdeentscheide (Art. 61), Entscheide im Rahmen einer Revision (Art. 68) und die Erläuterung (Art. 69).25
3    Erklärungen von Behörden über Ablehnung oder Erhebung von Ansprüchen, die auf dem Klageweg zu verfolgen sind, gelten nicht als Verfügungen.
PA prises par les autorités mentionnées à l'art. 33
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 33 Vorinstanzen - Die Beschwerde ist zulässig gegen Verfügungen:
a  des Bundesrates und der Organe der Bundesversammlung auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses des Bundespersonals einschliesslich der Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung;
b  des Bundesrates betreffend:
b1  die Amtsenthebung eines Mitgliedes des Bankrats, des Direktoriums oder eines Stellvertreters oder einer Stellvertreterin nach dem Nationalbankgesetz vom 3. Oktober 200325,
b10  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Schweizerischen Trassenvergabestelle oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Geschäftsführerin oder des Geschäftsführers durch den Verwaltungsrat nach dem Eisenbahngesetz vom 20. Dezember 195743;
b2  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitgliedes der Eidgenössischen Finanzmarktaufsicht oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Finanzmarktaufsichtsgesetz vom 22. Juni 200726,
b3  die Sperrung von Vermögenswerten gestützt auf das Bundesgesetz vom 18. Dezember 201528 über die Sperrung und die Rückerstattung unrechtmässig erworbener Vermögenswerte ausländischer politisch exponierter Personen,
b4  das Verbot von Tätigkeiten nach dem NDG30,
b5bis  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Eidgenössischen Instituts für Metrologie nach dem Bundesgesetz vom 17. Juni 201133 über das Eidgenössische Institut für Metrologie,
b6  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Eidgenössischen Revisionsaufsichtsbehörde oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Revisionsaufsichtsgesetz vom 16. Dezember 200535,
b7  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Heilmittelinstituts nach dem Heilmittelgesetz vom 15. Dezember 200037,
b8  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Anstalt nach dem Ausgleichsfondsgesetz vom 16. Juni 201739,
b9  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Instituts für Rechtsvergleichung nach dem Bundesgesetz vom 28. September 201841 über das Schweizerische Institut für Rechtsvergleichung,
c  des Bundesstrafgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals;
cbis  des Bundespatentgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals;
cquater  des Bundesanwaltes oder der Bundesanwältin auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von ihm oder ihr gewählten Staatsanwälte und Staatsanwältinnen sowie des Personals der Bundesanwaltschaft;
cquinquies  der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses ihres Sekretariats;
cter  der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von der Vereinigten Bundesversammlung gewählten Mitglieder der Bundesanwaltschaft;
d  der Bundeskanzlei, der Departemente und der ihnen unterstellten oder administrativ zugeordneten Dienststellen der Bundesverwaltung;
e  der Anstalten und Betriebe des Bundes;
f  der eidgenössischen Kommissionen;
g  der Schiedsgerichte auf Grund öffentlich-rechtlicher Verträge des Bundes, seiner Anstalten und Betriebe;
h  der Instanzen oder Organisationen ausserhalb der Bundesverwaltung, die in Erfüllung ihnen übertragener öffentlich-rechtlicher Aufgaben des Bundes verfügen;
i  kantonaler Instanzen, soweit ein Bundesgesetz gegen ihre Verfügungen die Beschwerde an das Bundesverwaltungsgericht vorsieht.
LTAF.

La Direction consulaire, qui est compétente pour statuer sur le remboursement des prestations d'aide sociale allouées aux Suisses de l'étranger (art. 35 al. 5
SR 195.1 Bundesgesetz vom 26. September 2014 über Schweizer Personen und Institutionen im Ausland (Auslandschweizergesetz, ASG) - Auslandschweizergesetz
ASG Art. 35 Rückerstattungspflicht - 1 Die Sozialhilfeempfängerin oder der Sozialhilfeempfänger hat die Sozialhilfeleistungen zurückzuerstatten, wenn sie oder er keiner Sozialhilfe mehr bedarf und ein angemessener Lebensunterhalt für sie oder ihn und für die Familie gesichert ist.
1    Die Sozialhilfeempfängerin oder der Sozialhilfeempfänger hat die Sozialhilfeleistungen zurückzuerstatten, wenn sie oder er keiner Sozialhilfe mehr bedarf und ein angemessener Lebensunterhalt für sie oder ihn und für die Familie gesichert ist.
2    Sozialhilfeleistungen, die jemand vor der Volljährigkeit oder, über diesen Zeitpunkt hinaus, für die Ausbildung bezogen hat, müssen nicht zurückerstattet werden.
3    Wer eine Sozialhilfeleistung für sich oder eine andere Person wissentlich durch unwahre oder unvollständige Angaben erwirkt hat, ist in allen Fällen zur Rückerstattung verpflichtet.
4    Erbinnen und Erben sind zur Rückerstattung der von der Erblasserin oder vom Erblasser bezogenen Sozialhilfeleistungen verpflichtet, soweit sie aus dem Nachlass bereichert werden.
5    Über die Rückerstattung entscheidet die KD. Sie kann ganz oder teilweise auf die Rückerstattung verzichten, sofern es die Umstände rechtfertigen.
de la loi fédérale sur les personnes et les institutions suisses à l'étranger [LSEtr, RS 195.1]), est une unité de l'administration fédérale centrale (cf. annexe 1 / B.I.1.8 de l'ordonnance du 25 novembre 1998 sur l'organisation du gouvernement et de l'administration [OLOGA, RS 172.010.1], par renvoi de son art. 8 al. 1 let. a
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 8 Unvereinbarkeit in der Person - 1 Dem Bundesverwaltungsgericht dürfen nicht gleichzeitig als Richter oder Richterinnen angehören:
1    Dem Bundesverwaltungsgericht dürfen nicht gleichzeitig als Richter oder Richterinnen angehören:
a  Ehegatten, eingetragene Partnerinnen oder Partner und Personen, die in dauernder Lebensgemeinschaft leben;
b  Ehegatten oder eingetragene Partnerinnen oder Partner von Geschwistern und Personen, die mit Geschwistern in dauernder Lebensgemeinschaft leben;
c  Verwandte in gerader Linie sowie bis und mit dem dritten Grad in der Seitenlinie;
d  Verschwägerte in gerader Linie sowie bis und mit dem dritten Grad in der Seitenlinie.
2    Die Regelung von Absatz 1 Buchstabe d gilt bei dauernden Lebensgemeinschaften sinngemäss.
). Elle constitue dès lors une autorité précédente au sens de l'art. 33 let. d
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 33 Vorinstanzen - Die Beschwerde ist zulässig gegen Verfügungen:
a  des Bundesrates und der Organe der Bundesversammlung auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses des Bundespersonals einschliesslich der Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung;
b  des Bundesrates betreffend:
b1  die Amtsenthebung eines Mitgliedes des Bankrats, des Direktoriums oder eines Stellvertreters oder einer Stellvertreterin nach dem Nationalbankgesetz vom 3. Oktober 200325,
b10  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Schweizerischen Trassenvergabestelle oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Geschäftsführerin oder des Geschäftsführers durch den Verwaltungsrat nach dem Eisenbahngesetz vom 20. Dezember 195743;
b2  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitgliedes der Eidgenössischen Finanzmarktaufsicht oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Finanzmarktaufsichtsgesetz vom 22. Juni 200726,
b3  die Sperrung von Vermögenswerten gestützt auf das Bundesgesetz vom 18. Dezember 201528 über die Sperrung und die Rückerstattung unrechtmässig erworbener Vermögenswerte ausländischer politisch exponierter Personen,
b4  das Verbot von Tätigkeiten nach dem NDG30,
b5bis  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Eidgenössischen Instituts für Metrologie nach dem Bundesgesetz vom 17. Juni 201133 über das Eidgenössische Institut für Metrologie,
b6  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Eidgenössischen Revisionsaufsichtsbehörde oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Revisionsaufsichtsgesetz vom 16. Dezember 200535,
b7  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Heilmittelinstituts nach dem Heilmittelgesetz vom 15. Dezember 200037,
b8  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Anstalt nach dem Ausgleichsfondsgesetz vom 16. Juni 201739,
b9  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Instituts für Rechtsvergleichung nach dem Bundesgesetz vom 28. September 201841 über das Schweizerische Institut für Rechtsvergleichung,
c  des Bundesstrafgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals;
cbis  des Bundespatentgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals;
cquater  des Bundesanwaltes oder der Bundesanwältin auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von ihm oder ihr gewählten Staatsanwälte und Staatsanwältinnen sowie des Personals der Bundesanwaltschaft;
cquinquies  der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses ihres Sekretariats;
cter  der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von der Vereinigten Bundesversammlung gewählten Mitglieder der Bundesanwaltschaft;
d  der Bundeskanzlei, der Departemente und der ihnen unterstellten oder administrativ zugeordneten Dienststellen der Bundesverwaltung;
e  der Anstalten und Betriebe des Bundes;
f  der eidgenössischen Kommissionen;
g  der Schiedsgerichte auf Grund öffentlich-rechtlicher Verträge des Bundes, seiner Anstalten und Betriebe;
h  der Instanzen oder Organisationen ausserhalb der Bundesverwaltung, die in Erfüllung ihnen übertragener öffentlich-rechtlicher Aufgaben des Bundes verfügen;
i  kantonaler Instanzen, soweit ein Bundesgesetz gegen ihre Verfügungen die Beschwerde an das Bundesverwaltungsgericht vorsieht.
LTAF.

1.2 A moins que la LTAF n'en dispose autrement, la procédure devant le Tribunal est régie par la PA (art. 37
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 37 Grundsatz - Das Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht richtet sich nach dem VwVG56, soweit dieses Gesetz nichts anderes bestimmt.
LTAF).

1.3 Destinataire de la décision attaquée, X._______ a qualité pour recourir (art. 48 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 48 - 1 Zur Beschwerde ist berechtigt, wer:
1    Zur Beschwerde ist berechtigt, wer:
a  vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat oder keine Möglichkeit zur Teilnahme erhalten hat;
b  durch die angefochtene Verfügung besonders berührt ist; und
c  ein schutzwürdiges Interesse an deren Aufhebung oder Änderung hat.
2    Zur Beschwerde berechtigt sind ferner Personen, Organisationen und Behörden, denen ein anderes Bundesgesetz dieses Recht einräumt.
PA). Présenté dans la forme et les délais prescrits par la loi, le recours est recevable (art. 50
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 50 - 1 Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach Eröffnung der Verfügung einzureichen.
1    Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach Eröffnung der Verfügung einzureichen.
2    Gegen das unrechtmässige Verweigern oder Verzögern einer Verfügung kann jederzeit Beschwerde geführt werden.
et 52
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 52 - 1 Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat.
1    Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat.
2    Genügt die Beschwerde diesen Anforderungen nicht oder lassen die Begehren des Beschwerdeführers oder deren Begründung die nötige Klarheit vermissen und stellt sich die Beschwerde nicht als offensichtlich unzulässig heraus, so räumt die Beschwerdeinstanz dem Beschwerdeführer eine kurze Nachfrist zur Verbesserung ein.
3    Sie verbindet diese Nachfrist mit der Androhung, nach unbenutztem Fristablauf auf Grund der Akten zu entscheiden oder, wenn Begehren, Begründung oder Unterschrift fehlen, auf die Beschwerde nicht einzutreten.
PA).

2.

Le Tribunal examine les décisions qui lui sont soumises avec un plein pouvoir d'examen en fait et en droit. Le recourant peut ainsi invoquer devant le Tribunal la violation du droit fédéral, y compris l'excès ou l'abus du pouvoir d'appréciation, la constatation inexacte ou incomplète des faits pertinents ainsi que l'inopportunité de la décision entreprise, sauf lorsqu'une autorité cantonale a statué comme autorité de recours (art. 49
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 49 - Der Beschwerdeführer kann mit der Beschwerde rügen:
a  Verletzung von Bundesrecht einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens;
b  unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhaltes;
c  Unangemessenheit; die Rüge der Unangemessenheit ist unzulässig, wenn eine kantonale Behörde als Beschwerdeinstanz verfügt hat.
PA). L'autorité de recours applique le droit d'office, sans être liée par les motifs invoqués par les parties (art. 62 al. 4
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 62 - 1 Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern.
1    Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern.
2    Zuungunsten einer Partei kann sie die angefochtene Verfügung ändern, soweit diese Bundesrecht verletzt oder auf einer unrichtigen oder unvollständigen Feststellung des Sachverhaltes beruht; wegen Unangemessenheit darf die angefochtene Verfügung nicht zuungunsten einer Partei geändert werden, ausser im Falle der Änderung zugunsten einer Gegenpartei.
3    Beabsichtigt die Beschwerdeinstanz, die angefochtene Verfügung zuungunsten einer Partei zu ändern, so bringt sie der Partei diese Absicht zur Kenntnis und räumt ihr Gelegenheit zur Gegenäusserung ein.
4    Die Begründung der Begehren bindet die Beschwerdeinstanz in keinem Falle.
PA), ni par les considérants juridiques de la décision attaquée (ATAF 2014/24 consid. 2.2 et ATAF 2009/57 consid. 1.2; voir également arrêt du TF 1C_214/2015 du 6 novembre 2015 consid. 2.2.2). Aussi peut-elle admettre ou rejeter le pourvoi pour d'autres motifs que ceux invoqués.

3.
L'entrée en vigueur, le 1ernovembre 2015, de la LSEtr a entraîné l'abrogation de la LAPE, conformément à l'art. 66
SR 195.1 Bundesgesetz vom 26. September 2014 über Schweizer Personen und Institutionen im Ausland (Auslandschweizergesetz, ASG) - Auslandschweizergesetz
ASG Art. 66 Aufhebung und Änderung anderer Erlasse - Die Aufhebung und die Änderung anderer Erlasse sind im Anhang geregelt.
LSEtr, en relation avec le chiffre I let. b de son Annexe. Par ailleurs, l'entrée en vigueur, le 1er novembre 2015, de l'ordonnance sur les personnes et les institutions suisses à l'étranger (OSEtr, RS 195.11) a entraîné l'abrogation de l'ordonnance sur l'aide sociale et les prêts alloués aux ressortissants suisses à l'étranger (OAPE, RS 852.11, RO 2009 5861), conformément à l'art. 75 ch. 4
SR 195.11 Verordnung vom 7. Oktober 2015 über Schweizer Personen und Institutionen im Ausland (Auslandschweizerverordnung, V-ASG) - Auslandschweizerverordnung
V-ASG Art. 75 Aufhebung anderer Erlasse - Die folgenden Erlasse werden aufgehoben:
1  Verordnung vom 16. Oktober 199113 über die politischen Rechte der Auslandschweizer;
2  Reglement des schweizerischen diplomatischen und konsularischen Dienstes vom 24. November 196714;
3  Verordnung vom 26. Februar 200315 über die finanzielle Unterstützung von Auslandschweizer Institutionen;
4  Verordnung vom 4. November 200916 über Sozialhilfe und Darlehen an Schweizer Staatsangehörige im Ausland.
OSEtr.
La disposition transitoire de l'art. 67
SR 195.1 Bundesgesetz vom 26. September 2014 über Schweizer Personen und Institutionen im Ausland (Auslandschweizergesetz, ASG) - Auslandschweizergesetz
ASG Art. 67 Übergangsbestimmung - Nach bisherigem Recht gewährte Leistungen des Bundes werden auch nach Inkrafttreten dieses Gesetzes ausgerichtet.
LSEtr ne règle toutefois pas la question du droit applicable aux procédures en cours à l'entrée en vigueur de la LSEtr, mais se limite à préciser que les prestations allouées par la Confédération en vertu de l'ancien droit seront encore versées après l'entrée en vigueur de la LSEtr (cf. aussi arrêt du TAF C-1083/2015 du 23 juin 2016 consid. 3.1 et 3.2).

3.1 Dans ce contexte, il s'impose de rappeler que, selon les règles générales régissant la détermination du droit applicable, qui se déploient en l'absence de dispositions transitoires particulières (ATF 131 V 425 consid. 5.1), l'application d'une norme à des faits entièrement révolus avant son entrée en vigueur est interdite (ATF 137 II 371 consid. 4.2). Par conséquent, sont déterminantes les dispositions légales en vigueur lors de la réalisation de l'état de fait qui a des conséquences juridiques (ATF 137 II 409 consid. 7.4.5). A l'inverse, s'agissant d'un état de choses durable qui se prolonge après la modification de l'ordre juridique, il est communément admis que le nouveau droit est en règle générale applicable (rétroactivité impropre), sauf réglementation transitoire contraire (ATF 137 II 371 consid. 4.2 in fine et arrêt du TAF C-804/2010 du 1erseptembre 2010 consid. 3.2).

Quant aux nouvelles règles de procédure, elles s'appliquent pleinement dès leur entrée en vigueur aux causes qui sont encore pendantes (ATF 137 II 409 consid. 7.4.5 ; 129 V 113 consid. 2.2 et 115 II 97 consid. 2c ; arrêt du TF 6B_618/2011 du 22 mars 2012 consid. 1.2.2). La procédure administrative connaît néanmoins une exception à l'application immédiate de la nouvelle procédure : celle-ci n'est admissible que pour autant que l'ancien et le nouveau droit s'inscrivent dans la continuité du système de procédure en place et que les modifications procédurales demeurent ponctuelles (ATF 137 II 409 consid. 7.4.5; 130 V 1 consid. 3.3.2; 112 V 356 consid. 4a et 4b et 111 V 46 consid. 4; arrêts du TF 2C_947/2014 du 2 novembre 2015 consid. 3.2 et 2C_842/2014 du 17 février 2015 consid. 3.2). En revanche, l'ancien droit de procédure continue à gouverner les situations dans lesquelles le nouveau droit de procédure marque une rupture par rapport au système procédural antérieur et apporte des modifications fondamentales à l'ordre procédural (ATF 137 II 409 consid. 7.4.5; arrêts du TF 2C_739/2016 du 31 janvier 2017 consid. 4.2.2 et 2C_947/2014 consid. 7.2.2).

3.2 Eu égard au principe selon lequel les règles applicables sont celles en vigueur au moment où les faits juridiquement déterminants se sont produits, la présente affaire est régie par les dispositions légales applicables au moment où la décision litigieuse a été rendue (ATF 131 V 9 consid. 1; arrêt du TAF C-3384/2011 du 3 février 2014 consid. 3). Il se justifie par conséquent d'appliquer la LSEtr à la présente cause - ainsi que l'art. 79
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG)
SchKG Art. 79 - Ein Gläubiger, gegen dessen Betreibung Rechtsvorschlag erhoben worden ist, hat seinen Anspruch im Zivilprozess oder im Verwaltungsverfahren geltend zu machen. Er kann die Fortsetzung der Betreibung nur aufgrund eines vollstreckbaren Entscheids erwirken, der den Rechtsvorschlag ausdrücklich beseitigt.
de la loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP, RS 281.1) dans sa teneur du 19 décembre 2008 en vigueur depuis le 1er janvier 2011, bien que le recourant se soit vu accorder des prestations d'aide sociale avant l'entrée en vigueur de la LSEtr respectivement avant l'entrée en vigueur de l'art. 79
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG)
SchKG Art. 79 - Ein Gläubiger, gegen dessen Betreibung Rechtsvorschlag erhoben worden ist, hat seinen Anspruch im Zivilprozess oder im Verwaltungsverfahren geltend zu machen. Er kann die Fortsetzung der Betreibung nur aufgrund eines vollstreckbaren Entscheids erwirken, der den Rechtsvorschlag ausdrücklich beseitigt.
LP dans sa teneur actuelle. En effet, la décision litigieuse a pour objet de lever l'opposition formée contre le commandement de payer notifié au mois d'août 2016, et il ressort de la jurisprudence que le droit applicable, en matière de poursuites, est celui qui était en vigueur au moment de la décision de mainlevée administrative de l'opposition (arrêt du TAF C-3384/2011 consid. 3). De plus, dans la mesure où la décision litigieuse condamne notamment le recourant au remboursement de prestations versées avant l'entrée en vigueur de la LSEtr, l'octroi de la somme en question, au mois de février 2010, constitue un état de fait dont les conséquences durables se sont prolongées au-delà de la date d'abrogation de la LAPE et de l'OAPE. Au demeurant, les dispositions de la LSEtr et de l'OSEtr applicables en l'espèce ont été reprises telles quelles de l'ancien droit (arrêt du TAF C-1083/2015 consid. 3.3 in fine), de sorte que la jurisprudence développée à leur sujet pourra être reprise, mutatis mutandis, sous l'empire du nouveau droit.

4.

4.1 En l'espèce, l'objet de la contestation (Streitgegenstand) est constitué par la décision de l'autorité intimée du 28 novembre 2016 condamnant le recourant à payer une somme de 3'348 fr. 60 et levant l'opposition totale formée par celui-ci dans la poursuite mentionnée précédemment.

Quant à l'objet du litige (Anfechtungsobjekt), qui doit être délimité par les conclusions du recours et ne pas excéder le cadre de l'objet de la contestation (ATF 134 V 443 consid. 3.4 ; arrêt du TAF A-1711/2014 du 8 décembre 2015 consid. 1.4.1.1), il n'a - en l'occurrence - pas été clairement défini par l'intéressé. A la lecture du recours du 6 janvier 2017 (intitulé «opposition contre les poursuites engagées par l'office central d'encaissement de l'AFF») et de la réplique du 22 mai 2017 (dans laquelle le recourant requiert de l'autorité intimée qu'elle renonce à exiger le remboursement des prestations versées, conformément à l'art. 35 al. 5
SR 195.1 Bundesgesetz vom 26. September 2014 über Schweizer Personen und Institutionen im Ausland (Auslandschweizergesetz, ASG) - Auslandschweizergesetz
ASG Art. 35 Rückerstattungspflicht - 1 Die Sozialhilfeempfängerin oder der Sozialhilfeempfänger hat die Sozialhilfeleistungen zurückzuerstatten, wenn sie oder er keiner Sozialhilfe mehr bedarf und ein angemessener Lebensunterhalt für sie oder ihn und für die Familie gesichert ist.
1    Die Sozialhilfeempfängerin oder der Sozialhilfeempfänger hat die Sozialhilfeleistungen zurückzuerstatten, wenn sie oder er keiner Sozialhilfe mehr bedarf und ein angemessener Lebensunterhalt für sie oder ihn und für die Familie gesichert ist.
2    Sozialhilfeleistungen, die jemand vor der Volljährigkeit oder, über diesen Zeitpunkt hinaus, für die Ausbildung bezogen hat, müssen nicht zurückerstattet werden.
3    Wer eine Sozialhilfeleistung für sich oder eine andere Person wissentlich durch unwahre oder unvollständige Angaben erwirkt hat, ist in allen Fällen zur Rückerstattung verpflichtet.
4    Erbinnen und Erben sind zur Rückerstattung der von der Erblasserin oder vom Erblasser bezogenen Sozialhilfeleistungen verpflichtet, soweit sie aus dem Nachlass bereichert werden.
5    Über die Rückerstattung entscheidet die KD. Sie kann ganz oder teilweise auf die Rückerstattung verzichten, sofern es die Umstände rechtfertigen.
2e phrase LSEtr), l'on comprend néanmoins que l'intimé conteste l'entier du dispositif de la décision querellée respectivement propose le remboursement d'un tiers de sa dette.

L'autorité intimée, quant à elle, a précisé en cours de procédure les bases légales qu'elle estimait applicables à la présente affaire, soit l'art. 30 al. 2
SR 195.1 Bundesgesetz vom 26. September 2014 über Schweizer Personen und Institutionen im Ausland (Auslandschweizergesetz, ASG) - Auslandschweizergesetz
ASG Art. 30 Rückkehr in die Schweiz - 1 Der oder dem Bedürftigen kann die Rückkehr in die Schweiz nahegelegt werden, wenn dies in ihrem oder seinem Interesse oder in dem der Familie liegt. In diesem Fall richtet der Bund keine oder keine weiteren Sozialhilfeleistungen im Ausland aus.
1    Der oder dem Bedürftigen kann die Rückkehr in die Schweiz nahegelegt werden, wenn dies in ihrem oder seinem Interesse oder in dem der Familie liegt. In diesem Fall richtet der Bund keine oder keine weiteren Sozialhilfeleistungen im Ausland aus.
2    Der Bund übernimmt im Falle einer Rückkehr die Reisekosten. Er kann sie auch übernehmen, wenn sich eine Bedürftige oder ein Bedürftiger von sich aus zur Rückkehr entschliesst.
LSEtr et l'art. 27 al. 1
SR 195.11 Verordnung vom 7. Oktober 2015 über Schweizer Personen und Institutionen im Ausland (Auslandschweizerverordnung, V-ASG) - Auslandschweizerverordnung
V-ASG Art. 27 Anspruch - 1 Anspruch auf die Übernahme der Reisekosten für die Rückkehr in die Schweiz haben Auslandschweizerinnen und -schweizer, die ihre Rückkehr nicht selbst finanzieren können.
1    Anspruch auf die Übernahme der Reisekosten für die Rückkehr in die Schweiz haben Auslandschweizerinnen und -schweizer, die ihre Rückkehr nicht selbst finanzieren können.
2    Als Rückkehr in die Schweiz gilt die Einreise in die Schweiz mit der Absicht des dauernden Verbleibens.
3    Die Reisekosten werden unabhängig davon übernommen, ob zuvor Leistungen im Ausland beansprucht wurden.
OSEtr (prise en charge des frais de rapatriement/ de voyage par la Confédération), ainsi que l'art. 35
SR 195.1 Bundesgesetz vom 26. September 2014 über Schweizer Personen und Institutionen im Ausland (Auslandschweizergesetz, ASG) - Auslandschweizergesetz
ASG Art. 35 Rückerstattungspflicht - 1 Die Sozialhilfeempfängerin oder der Sozialhilfeempfänger hat die Sozialhilfeleistungen zurückzuerstatten, wenn sie oder er keiner Sozialhilfe mehr bedarf und ein angemessener Lebensunterhalt für sie oder ihn und für die Familie gesichert ist.
1    Die Sozialhilfeempfängerin oder der Sozialhilfeempfänger hat die Sozialhilfeleistungen zurückzuerstatten, wenn sie oder er keiner Sozialhilfe mehr bedarf und ein angemessener Lebensunterhalt für sie oder ihn und für die Familie gesichert ist.
2    Sozialhilfeleistungen, die jemand vor der Volljährigkeit oder, über diesen Zeitpunkt hinaus, für die Ausbildung bezogen hat, müssen nicht zurückerstattet werden.
3    Wer eine Sozialhilfeleistung für sich oder eine andere Person wissentlich durch unwahre oder unvollständige Angaben erwirkt hat, ist in allen Fällen zur Rückerstattung verpflichtet.
4    Erbinnen und Erben sind zur Rückerstattung der von der Erblasserin oder vom Erblasser bezogenen Sozialhilfeleistungen verpflichtet, soweit sie aus dem Nachlass bereichert werden.
5    Über die Rückerstattung entscheidet die KD. Sie kann ganz oder teilweise auf die Rückerstattung verzichten, sofern es die Umstände rechtfertigen.
LSEtr (obligation de rembourser les prestations d'aide sociale), tout en relevant que le manque de collaboration de l'intéressé quant à l'examen de sa situation financière faisait obstacle à une éventuelle remise du remboursement exigé.

4.2 Le Tribunal rappellera d'abord les dispositions pertinentes du droit des poursuites et examinera leur application à la présente affaire (consid. 5). Il se penchera ensuite sur la question du respect, par l'autorité intimée, du droit d'être entendu du recourant (consid. 6). Il vérifiera en outre si l'autorité inférieure a rendu la décision litigieuse conformément aux règles procédurales et aux dispositions topiques du domaine de l'aide sociale pour les Suisses de l'étranger (consid. 7), tout en examinant la question de la compensation de créances (consid. 8). Enfin, il s'agira d'analyser si c'est à bon droit que l'autorité intimée a inclus un intérêt moratoire (consid. 9) ainsi que les frais de poursuite (consid. 10) dans le montant total du remboursement dû par le recourant.

5.

Aux termes de l'art. 40
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 40 - Verfügungen auf Geldzahlung oder Sicherheitsleistung sind auf dem Wege der Schuldbetreibung nach dem Bundesgesetz vom 11. April 188980 über Schuldbetreibung und Konkurs zu vollstrecken.
PA, les décisions portant condamnation à payer une somme d'argent ou à fournir des sûretés sont exécutées par la voie de la poursuite conformément à la LP.

5.1 A cet égard, l'art. 79
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG)
SchKG Art. 79 - Ein Gläubiger, gegen dessen Betreibung Rechtsvorschlag erhoben worden ist, hat seinen Anspruch im Zivilprozess oder im Verwaltungsverfahren geltend zu machen. Er kann die Fortsetzung der Betreibung nur aufgrund eines vollstreckbaren Entscheids erwirken, der den Rechtsvorschlag ausdrücklich beseitigt.
LP prévoit que le créancier à la poursuite duquel il est fait opposition agit par la voie de la procédure civile ou administrative pour faire reconnaître son droit et qu'il ne peut requérir la continuation de la poursuite qu'en se fondant sur une décision exécutoire qui écarte expressément l'opposition. Lorsque les prétentions objet de la poursuite frappée d'opposition relèvent du droit public, le créancier que l'art. 79
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG)
SchKG Art. 79 - Ein Gläubiger, gegen dessen Betreibung Rechtsvorschlag erhoben worden ist, hat seinen Anspruch im Zivilprozess oder im Verwaltungsverfahren geltend zu machen. Er kann die Fortsetzung der Betreibung nur aufgrund eines vollstreckbaren Entscheids erwirken, der den Rechtsvorschlag ausdrücklich beseitigt.
LP renvoie à faire reconnaître ses droits ne peut que s'adresser à l'autorité administrative. La reconnaissance du bien-fondé de la créance, imposée par l'art. 79
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG)
SchKG Art. 79 - Ein Gläubiger, gegen dessen Betreibung Rechtsvorschlag erhoben worden ist, hat seinen Anspruch im Zivilprozess oder im Verwaltungsverfahren geltend zu machen. Er kann die Fortsetzung der Betreibung nur aufgrund eines vollstreckbaren Entscheids erwirken, der den Rechtsvorschlag ausdrücklich beseitigt.
LP, doit dans cette hypothèse être obtenue par la voie administrative. Selon la jurisprudence, cette disposition attribue en particulier aux autorités administratives la même compétence qu'au juge civil, s'agissant de la mainlevée d'une opposition, dans la mesure où le droit fédéral reconnaît force exécutoire - au sens de l'art. 80
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG)
SchKG Art. 80 - 1 Beruht die Forderung auf einem vollstreckbaren gerichtlichen Entscheid, so kann der Gläubiger beim Richter die Aufhebung des Rechtsvorschlags (definitive Rechtsöffnung) verlangen.149
1    Beruht die Forderung auf einem vollstreckbaren gerichtlichen Entscheid, so kann der Gläubiger beim Richter die Aufhebung des Rechtsvorschlags (definitive Rechtsöffnung) verlangen.149
2    Gerichtlichen Entscheiden gleichgestellt sind:150
1  gerichtliche Vergleiche und gerichtliche Schuldanerkennungen;
2bis  Verfügungen schweizerischer Verwaltungsbehörden;
3  ...
4  die endgültigen Entscheide der Kontrollorgane, die in Anwendung von Artikel 16 Absatz 1 des Bundesgesetzes vom 17. Juni 2005156 gegen die Schwarzarbeit getroffen werden und die Kontrollkosten zum Inhalt haben;
5  im Bereich der Mehrwertsteuer: Steuerabrechnungen und Einschätzungsmitteilungen, die durch Eintritt der Festsetzungsverjährung rechtskräftig wurden, sowie Einschätzungsmitteilungen, die durch schriftliche Anerkennung der steuerpflichtigen Person rechtskräftig wurden.
LP - à leurs décisions portant sur le paiement d'une somme d'argent (ATF 107 III 60 consid. 3 ; arrêt du TF 2C_188/2010 du 24 janvier 2011 consid. 4.2).

L'autorité administrative créancière rend donc une décision condamnant le débiteur à payer une somme d'argent, et lève elle-même l'opposition du débiteur au commandement de payer, cela même en l'absence d'habilitation explicite dans la législation de droit public. Ce droit est cependant conditionné à l'introduction de la poursuite avant le prononcé de la décision sur la créance (ATF 134 III 115 consid. 3.2, 4.1 et 4.1.2; ATAF 2015/15 consid. 3.4.4 ; arrêt du TAF A-5589/2014 du 23 mars 2015 consid. 4.2). La continuation de la poursuite ne peut en effet être requise que sur la base d'une décision exécutoire qui écarte expressément l'opposition (art. 79 al. 1
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG)
SchKG Art. 79 - Ein Gläubiger, gegen dessen Betreibung Rechtsvorschlag erhoben worden ist, hat seinen Anspruch im Zivilprozess oder im Verwaltungsverfahren geltend zu machen. Er kann die Fortsetzung der Betreibung nur aufgrund eines vollstreckbaren Entscheids erwirken, der den Rechtsvorschlag ausdrücklich beseitigt.
, 2e
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG)
SchKG Art. 79 - Ein Gläubiger, gegen dessen Betreibung Rechtsvorschlag erhoben worden ist, hat seinen Anspruch im Zivilprozess oder im Verwaltungsverfahren geltend zu machen. Er kann die Fortsetzung der Betreibung nur aufgrund eines vollstreckbaren Entscheids erwirken, der den Rechtsvorschlag ausdrücklich beseitigt.
phrase, LP), ladite décision pouvant faire l'objet d'un recours, selon les dispositions topiques applicables (ATF 134 III 115 consid. 4.1.2). Cela signifie notamment que l'autorité créancière qui omet de lever l'opposition lorsqu'elle rend sa décision sur le fond ne pourra pas requérir directement la continuation de la poursuite et qu'elle sera alors contrainte de suivre la voie de la procédure cantonale de mainlevée. En effet, l'autorité administrative ne peut exercer sa compétence relevant de l'exécution forcée que si elle statue en même temps sur le fond, puisque l'autorité de la chose décidée lui interdit de revenir sur sa décision pour la confirmer et lever l'opposition (ATF 134 III 115 consid. 4.1.2).

5.2 En résumé, le créancier qui entend procéder au recouvrement forcé de sa créance de droit public peut requérir la poursuite puis, en cas d'opposition du débiteur, agir par la voie de la procédure administrative pour faire reconnaître son droit et obtenir la mainlevée définitive de l'opposition (ATF 134 III 115 consid. 4.2 in fine).

L'autorité poursuivante supporte le fardeau de la preuve s'agissant de l'existence et de l'exigibilité de la prétention déduite en poursuite au moment du dépôt de la réquisition de poursuite (ATF 95 II 617 consid. 2; arrêt du TAF C-3384/2011 consid. 4.4).

5.3 En l'espèce, l'autorité intimée n'a pas statué sur la créance de droit public avant l'introduction de la poursuite. Elle pouvait donc valablement rendre une décision obligeant le recourant à payer une somme d'argent et, simultanément, lever l'opposition totale formée par le recourant dans la poursuite introduite. Il appert donc que l'autorité inférieure a respecté les formes de la LP pour lever l'opposition.

C'est ici le lieu de préciser que la créance de droit public de l'autorité intimée, même à admettre qu'elle ait été valablement intégrée dans une reconnaissance de dette (cf. consid. 7.2.2 infra), ne pourrait faire l'objet d'une décision de mainlevée provisoire au sens de l'art. 82
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG)
SchKG Art. 82 - 1 Beruht die Forderung auf einer durch öffentliche Urkunde festgestellten oder durch Unterschrift bekräftigten Schuldanerkennung, so kann der Gläubiger die provisorische Rechtsöffnung verlangen.
1    Beruht die Forderung auf einer durch öffentliche Urkunde festgestellten oder durch Unterschrift bekräftigten Schuldanerkennung, so kann der Gläubiger die provisorische Rechtsöffnung verlangen.
2    Der Richter spricht dieselbe aus, sofern der Betriebene nicht Einwendungen, welche die Schuldanerkennung entkräften, sofort glaubhaft macht.
LP (Stephane Abbet/Ambre Veuillet, La mainlevée de l'opposition - Commentaire des articles 79
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG)
SchKG Art. 79 - Ein Gläubiger, gegen dessen Betreibung Rechtsvorschlag erhoben worden ist, hat seinen Anspruch im Zivilprozess oder im Verwaltungsverfahren geltend zu machen. Er kann die Fortsetzung der Betreibung nur aufgrund eines vollstreckbaren Entscheids erwirken, der den Rechtsvorschlag ausdrücklich beseitigt.
à 84
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG)
SchKG Art. 84 - 1 Der Richter des Betreibungsortes entscheidet über Gesuche um Rechtsöffnung.
1    Der Richter des Betreibungsortes entscheidet über Gesuche um Rechtsöffnung.
2    Er gibt dem Betriebenen sofort nach Eingang des Gesuches Gelegenheit zur mündlichen oder schriftlichen Stellungnahme und eröffnet danach innert fünf Tagen seinen Entscheid.
LP, 2017, ad art. 82, p. 128). Selon la jurisprudence du Tribunal fédéral en effet, les dettes de droit public ne peuvent en principe pas faire l'objet d'une telle procédure de mainlevée. Ces prétentions doivent d'abord faire l'objet d'une décision de l'autorité en cause, qui constitue un titre de mainlevée définitive, au sens des art. 80 ss
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG)
SchKG Art. 80 - 1 Beruht die Forderung auf einem vollstreckbaren gerichtlichen Entscheid, so kann der Gläubiger beim Richter die Aufhebung des Rechtsvorschlags (definitive Rechtsöffnung) verlangen.149
1    Beruht die Forderung auf einem vollstreckbaren gerichtlichen Entscheid, so kann der Gläubiger beim Richter die Aufhebung des Rechtsvorschlags (definitive Rechtsöffnung) verlangen.149
2    Gerichtlichen Entscheiden gleichgestellt sind:150
1  gerichtliche Vergleiche und gerichtliche Schuldanerkennungen;
2bis  Verfügungen schweizerischer Verwaltungsbehörden;
3  ...
4  die endgültigen Entscheide der Kontrollorgane, die in Anwendung von Artikel 16 Absatz 1 des Bundesgesetzes vom 17. Juni 2005156 gegen die Schwarzarbeit getroffen werden und die Kontrollkosten zum Inhalt haben;
5  im Bereich der Mehrwertsteuer: Steuerabrechnungen und Einschätzungsmitteilungen, die durch Eintritt der Festsetzungsverjährung rechtskräftig wurden, sowie Einschätzungsmitteilungen, die durch schriftliche Anerkennung der steuerpflichtigen Person rechtskräftig wurden.
LP (cf. ATF 135 V 124 consid. 4.3.1 ; arrêt du TF 2C_350/2017 du 7 décembre 2017 consid. 5.1).

6.
A ce stade du raisonnement, il s'agit d'examiner si l'autorité intimée a respecté le droit d'être entendu du recourant, compte tenu de la proximité temporelle entre l'opposition formée par l'intéressé contre le commandement de payer (3 août 2016) et la décision querellée (28 novembre 2016). Bien que le recourant ne fasse pas valoir une violation de son droit d'être entendu dans son mémoire de recours, le respect d'un tel droit est examiné d'office par le Tribunal (arrêt du TAF F-5520/2015 du 19 juillet 2016 consid. 3).

6.1 Le droit d'être entendu est une garantie constitutionnelle (art. 29 al. 2
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist.
1    Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist.
2    Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör.
3    Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand.
Cst) précisée notamment par les art. 18
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 18 - 1 Die Parteien haben Anspruch darauf, den Zeugeneinvernahmen beizuwohnen und Ergänzungsfragen zu stellen.
1    Die Parteien haben Anspruch darauf, den Zeugeneinvernahmen beizuwohnen und Ergänzungsfragen zu stellen.
2    Zur Wahrung wesentlicher öffentlicher oder privater Interessen kann die Zeugeneinvernahme in Abwesenheit der Parteien erfolgen und diesen die Einsicht in die Einvernahmeprotokolle verweigert werden.
3    Wird ihnen die Einsicht in die Einvernahmeprotokolle verweigert, so findet Artikel 28 Anwendung.
, 26
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 26 - 1 Die Partei oder ihr Vertreter hat Anspruch darauf, in ihrer Sache folgende Akten am Sitze der verfügenden oder einer durch diese zu bezeichnenden kantonalen Behörde einzusehen:
1    Die Partei oder ihr Vertreter hat Anspruch darauf, in ihrer Sache folgende Akten am Sitze der verfügenden oder einer durch diese zu bezeichnenden kantonalen Behörde einzusehen:
a  Eingaben von Parteien und Vernehmlassungen von Behörden;
b  alle als Beweismittel dienenden Aktenstücke;
c  Niederschriften eröffneter Verfügungen.
1bis    Die Behörde kann die Aktenstücke auf elektronischem Weg zur Einsichtnahme zustellen, wenn die Partei oder ihr Vertreter damit einverstanden ist.66
2    Die verfügende Behörde kann eine Gebühr für die Einsichtnahme in die Akten einer erledigten Sache beziehen; der Bundesrat regelt die Bemessung der Gebühr.
et 29
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 29 - Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör.
ss PA. Il comporte entre autres le droit d'être entendu avant que l'autorité rende une décision (art. 30
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 30 - 1 Die Behörde hört die Parteien an, bevor sie verfügt.
1    Die Behörde hört die Parteien an, bevor sie verfügt.
2    Sie braucht die Parteien nicht anzuhören vor:
a  Zwischenverfügungen, die nicht selbständig durch Beschwerde anfechtbar sind;
b  Verfügungen, die durch Einsprache anfechtbar sind;
c  Verfügungen, in denen die Behörde den Begehren der Parteien voll entspricht;
d  Vollstreckungsverfügungen;
e  anderen Verfügungen in einem erstinstanzlichen Verfahren, wenn Gefahr im Verzuge ist, den Parteien die Beschwerde gegen die Verfügung zusteht und ihnen keine andere Bestimmung des Bundesrechts einen Anspruch auf vorgängige Anhörung gewährleistet.
PA). Dans le cadre de la procédure de mainlevée, l'autorité doit également inviter le poursuivi à énoncer les motifs de son opposition avant de rendre une décision de mainlevée. Le fait que le poursuivi, qui n'était du reste pas assisté d'un avocat, n'ait indiqué sur le commandement de payer qu'"opposition totale", sans indiquer de précisions, n'est pas l'expression d'une opposition sans motif car la loi prévoit la possibilité pour le poursuivi de mentionner simplement une manifestation de volonté claire indiquant une opposition au commandement de payer sur le document même et lui laissant ultérieurement la possibilité de la justifier (cf. arrêt du TAF C-3384/2011 consid. 5.1).

En principe, la violation du droit d'être entendu entraîne l'annulation de la décision rendue et le renvoi de la cause à l'autorité inférieure sans égard aux chances de succès du recours sur le fond (ATF 135 I 279 consid. 2.6.1). Exceptionnellement, la violation du droit d'être entendu peut être considérée comme réparée lorsque la partie lésée a la possibilité de s'exprimer devant une autorité de recours jouissant d'un plein pouvoir d'examen en fait et en droit et que le renvoi de la cause ne retarderait qu'inutilement un jugement définitif sur le litige (ATF 137 I 195 consid. 2.3.2). Cependant, la réparation du vice doit être admise d'une manière restrictive, s'agissant d'une exception (ATF 135 I 279 consid. 2.6.1).

6.2 En l'espèce, force est de constater que l'autorité inférieure n'a pas invité le poursuivi à justifier son opposition et a levé unilatéralement celle-ci, ce qui, en soi, justifierait en principe l'annulation de la mainlevée pour le motif de la violation du droit d'être entendu. Toutefois, une telle conséquence ne s'impose pas in casu. En effet, le recourant a amplement eu l'occasion de se déterminer durant les échanges d'écritures. De plus, il ne conteste pas, quant à son principe, être débiteur de l'autorité inférieure dans le cadre de la procédure de recours, mais semble davantage se prévaloir d'objections susceptibles de diminuer ladite créance à sa charge. En conséquence, l'annulation de la décision querellée en raison du vice formel constaté, afin que l'autorité inférieure accorde le droit d'être entendu à l'intéressé et prononce une nouvelle fois la mainlevée de l'opposition, prolongerait inutilement la procédure au détriment de l'ensemble des parties (« prozessualer Leerlauf », voir arrêt du TF 5A_358/2008 du 3 août 2010 consid. 1.2), alors même que le Tribunal bénéficie du plein pouvoir d'examen. Il s'ensuit que la violation du droit d'être entendu du recourant doit être considérée comme réparée.

7.
A ce stade, il s'agit de vérifier si l'autorité intimée a rendu la décision litigieuse dans le respect des règles procédurales pertinentes et des dispositions topiques du domaine de l'aide sociale pour les Suisses de l'étranger.

7.1 De prime abord, il ressort du dossier de la cause qu'en date du 23 février 2010, le recourant s'est vu accorder une prestation d'aide sociale sous la forme d'une prise en charge de ses frais de rapatriement respectivement de ses frais de voyage dans le cadre de son retour en Suisse (actuellement : art. 30 al. 2
SR 195.1 Bundesgesetz vom 26. September 2014 über Schweizer Personen und Institutionen im Ausland (Auslandschweizergesetz, ASG) - Auslandschweizergesetz
ASG Art. 30 Rückkehr in die Schweiz - 1 Der oder dem Bedürftigen kann die Rückkehr in die Schweiz nahegelegt werden, wenn dies in ihrem oder seinem Interesse oder in dem der Familie liegt. In diesem Fall richtet der Bund keine oder keine weiteren Sozialhilfeleistungen im Ausland aus.
1    Der oder dem Bedürftigen kann die Rückkehr in die Schweiz nahegelegt werden, wenn dies in ihrem oder seinem Interesse oder in dem der Familie liegt. In diesem Fall richtet der Bund keine oder keine weiteren Sozialhilfeleistungen im Ausland aus.
2    Der Bund übernimmt im Falle einer Rückkehr die Reisekosten. Er kann sie auch übernehmen, wenn sich eine Bedürftige oder ein Bedürftiger von sich aus zur Rückkehr entschliesst.
LSEtr, art. 27
SR 195.11 Verordnung vom 7. Oktober 2015 über Schweizer Personen und Institutionen im Ausland (Auslandschweizerverordnung, V-ASG) - Auslandschweizerverordnung
V-ASG Art. 27 Anspruch - 1 Anspruch auf die Übernahme der Reisekosten für die Rückkehr in die Schweiz haben Auslandschweizerinnen und -schweizer, die ihre Rückkehr nicht selbst finanzieren können.
1    Anspruch auf die Übernahme der Reisekosten für die Rückkehr in die Schweiz haben Auslandschweizerinnen und -schweizer, die ihre Rückkehr nicht selbst finanzieren können.
2    Als Rückkehr in die Schweiz gilt die Einreise in die Schweiz mit der Absicht des dauernden Verbleibens.
3    Die Reisekosten werden unabhängig davon übernommen, ob zuvor Leistungen im Ausland beansprucht wurden.
et 28
SR 195.11 Verordnung vom 7. Oktober 2015 über Schweizer Personen und Institutionen im Ausland (Auslandschweizerverordnung, V-ASG) - Auslandschweizerverordnung
V-ASG Art. 28 Umfang - Die übernommenen Reisekosten für die Rückkehr in die Schweiz umfassen:
a  die Kosten für die zweckmässigste und günstigste Reisemöglichkeit in die Schweiz;
b  die notwendigen Leistungen im Ausland bis zum Zeitpunkt der Abreise;
c  bei Bedarf die notwendigen Leistungen von der Ankunft in der Schweiz bis zur ersten Kontaktaufnahme mit dem zuständigen Sozialdienst.
OSEtr ; cf. également ch. 3.6.2 des Directives d'application de la Direction consulaire du DFAE sur l'aide sociale aux Suisses et Suissesses de l'étranger du 1er janvier 2016
[www.dfae.admin.ch > Services et publications > Services pour les citoyens suisses à l'étranger > Aide sociale pour les Suisses de l'étranger > Aide sociale aux Suisses de l'étranger (ASE) > Bases légales, site consulté en janvier 2018]).

C'est avec raison que l'autorité intimée a admis, dans ses observations du 19 avril 2017, avoir appliqué par erreur les dispositions légales régissant le prêt d'urgence, soit les art. 47
SR 195.1 Bundesgesetz vom 26. September 2014 über Schweizer Personen und Institutionen im Ausland (Auslandschweizergesetz, ASG) - Auslandschweizergesetz
ASG Art. 47 Notdarlehen - Der Bund kann in Not geratenen natürlichen Personen, die sich vorübergehend im Ausland aufhalten, gegen Rückzahlungsverpflichtung zinslose Darlehen gewähren:
a  für die Finanzierung der Heimreise;
b  als Überbrückungshilfe;
c  für Spital- und Arztkosten.
LSEtr et 61 ss. OSEtr (resp. les art. 22a
SR 195.1 Bundesgesetz vom 26. September 2014 über Schweizer Personen und Institutionen im Ausland (Auslandschweizergesetz, ASG) - Auslandschweizergesetz
ASG Art. 47 Notdarlehen - Der Bund kann in Not geratenen natürlichen Personen, die sich vorübergehend im Ausland aufhalten, gegen Rückzahlungsverpflichtung zinslose Darlehen gewähren:
a  für die Finanzierung der Heimreise;
b  als Überbrückungshilfe;
c  für Spital- und Arztkosten.
et 22b
SR 195.1 Bundesgesetz vom 26. September 2014 über Schweizer Personen und Institutionen im Ausland (Auslandschweizergesetz, ASG) - Auslandschweizergesetz
ASG Art. 47 Notdarlehen - Der Bund kann in Not geratenen natürlichen Personen, die sich vorübergehend im Ausland aufhalten, gegen Rückzahlungsverpflichtung zinslose Darlehen gewähren:
a  für die Finanzierung der Heimreise;
b  als Überbrückungshilfe;
c  für Spital- und Arztkosten.
LAPE, ainsi que les art. 28 ss
SR 195.1 Bundesgesetz vom 26. September 2014 über Schweizer Personen und Institutionen im Ausland (Auslandschweizergesetz, ASG) - Auslandschweizergesetz
ASG Art. 47 Notdarlehen - Der Bund kann in Not geratenen natürlichen Personen, die sich vorübergehend im Ausland aufhalten, gegen Rückzahlungsverpflichtung zinslose Darlehen gewähren:
a  für die Finanzierung der Heimreise;
b  als Überbrückungshilfe;
c  für Spital- und Arztkosten.
OAPE), étant donné que celles-ci ne peuvent être invoquées que par des personnes physiques séjournant temporairement à l'étranger. Or, il ressort de la demande d'aide sociale déposée le 11 février 2010 par le recourant que celui-ci résidait hors de Suisse de manière durable depuis le 1er janvier 2008.

Au vu des prémisses erronées sur lesquelles s'est fondée l'autorité inférieure, l'on peut s'interroger sur la portée pratique et les effets de la reconnaissance de dette signée par le recourant le 23 février 2010, par laquelle il s'engageait - conformément à l'art. 32 al. 2
SR 195.1 Bundesgesetz vom 26. September 2014 über Schweizer Personen und Institutionen im Ausland (Auslandschweizergesetz, ASG) - Auslandschweizergesetz
ASG Art. 47 Notdarlehen - Der Bund kann in Not geratenen natürlichen Personen, die sich vorübergehend im Ausland aufhalten, gegen Rückzahlungsverpflichtung zinslose Darlehen gewähren:
a  für die Finanzierung der Heimreise;
b  als Überbrückungshilfe;
c  für Spital- und Arztkosten.
OAPE remplacé par l'art. 65 al. 2
SR 195.11 Verordnung vom 7. Oktober 2015 über Schweizer Personen und Institutionen im Ausland (Auslandschweizerverordnung, V-ASG) - Auslandschweizerverordnung
V-ASG Art. 65 Auszahlung und Rückerstattung - 1 Notdarlehen werden in der örtlichen Währung ausbezahlt.
1    Notdarlehen werden in der örtlichen Währung ausbezahlt.
2    Die gesuchstellende Person hat sich bei der Auszahlung durch Unterschrift zu verpflichten, den Betrag innert 60 Tagen zurückzuzahlen.
3    Der geschuldete Betrag muss in Schweizerfranken zurückgezahlt werden; massgebend ist der Wechselkurs am Tag der Darlehensauszahlung.
OSEtr dès le 1er novembre 2015 - à rembourser la somme de 2'588 fr.14 dans un délai de 60 jours. Comme il sera vu plus avant, la question de la portée exacte de cette reconnaissance de dette souffre toutefois de demeurer indécise (consid. 7.2.2 infra).

7.2 Se pose ensuite la question de savoir si la créance que fait valoir l'autorité inférieure à l'égard du recourant demeure exigible ou, si au contraire, elle est frappée de prescription, voire de péremption. Dans le cas où, comme en l'espèce, l'Etat revêt la position de créancier dans sa relation avec l'administré, la question de la prescription - et a fortiori celle de la péremption entraînant l'extinction du droit - doit en effet être examinée d'office, sans qu'il soit nécessaire que l'administré ait soulevé ce moyen (cf. ATF 134 V 223 consid. 2.2.2; arrêt du TF 2C_416/2013 du 5 novembre 2013 consid. 5.2, non publié in ATF 140 I 68 ; ATAF 2013/52 consid. 4.1 et les nombreuses références citées).

7.2.1 L'art. 35 al. 1
SR 195.1 Bundesgesetz vom 26. September 2014 über Schweizer Personen und Institutionen im Ausland (Auslandschweizergesetz, ASG) - Auslandschweizergesetz
ASG Art. 35 Rückerstattungspflicht - 1 Die Sozialhilfeempfängerin oder der Sozialhilfeempfänger hat die Sozialhilfeleistungen zurückzuerstatten, wenn sie oder er keiner Sozialhilfe mehr bedarf und ein angemessener Lebensunterhalt für sie oder ihn und für die Familie gesichert ist.
1    Die Sozialhilfeempfängerin oder der Sozialhilfeempfänger hat die Sozialhilfeleistungen zurückzuerstatten, wenn sie oder er keiner Sozialhilfe mehr bedarf und ein angemessener Lebensunterhalt für sie oder ihn und für die Familie gesichert ist.
2    Sozialhilfeleistungen, die jemand vor der Volljährigkeit oder, über diesen Zeitpunkt hinaus, für die Ausbildung bezogen hat, müssen nicht zurückerstattet werden.
3    Wer eine Sozialhilfeleistung für sich oder eine andere Person wissentlich durch unwahre oder unvollständige Angaben erwirkt hat, ist in allen Fällen zur Rückerstattung verpflichtet.
4    Erbinnen und Erben sind zur Rückerstattung der von der Erblasserin oder vom Erblasser bezogenen Sozialhilfeleistungen verpflichtet, soweit sie aus dem Nachlass bereichert werden.
5    Über die Rückerstattung entscheidet die KD. Sie kann ganz oder teilweise auf die Rückerstattung verzichten, sofern es die Umstände rechtfertigen.
LSEtr précise que la personne bénéficiaire de l'aide sociale doit rembourser les prestations reçues à ce titre lorsqu'elle n'en a plus besoin et que son entretien et celui de sa famille sont assurés de manière appropriée. Aux termes de l'art. 36 al. 1
SR 195.1 Bundesgesetz vom 26. September 2014 über Schweizer Personen und Institutionen im Ausland (Auslandschweizergesetz, ASG) - Auslandschweizergesetz
ASG Art. 36 Befristung der Rückerstattungspflicht und Unverzinslichkeit - 1 Eine Sozialhilfeleistung kann höchstens während zehn Jahren ab der letzten Auszahlung zurückgefordert werden, es sei denn, die Forderung wurde vertraglich oder durch die KD festgesetzt.
1    Eine Sozialhilfeleistung kann höchstens während zehn Jahren ab der letzten Auszahlung zurückgefordert werden, es sei denn, die Forderung wurde vertraglich oder durch die KD festgesetzt.
2    Rückerstattungsforderungen sind unverzinslich.
LSEtr, le remboursement d'une prestation d'aide sociale peut être exigé pendant dix ans au plus à compter du versement de la dernière prestation, à moins que la créance n'ait été établie contractuellement ou par décision de la Direction consulaire. De par la formulation de cette disposition légale, il s'agit là d'un délai de prescription absolu (cf. arrêt du TF 2A.52/2000 du 17 avril 2000 consid. 2a ; arrêt du TAF C-6866/2009 du 21 août 2014 consid. 6.3), ce qui ressort également des travaux préparatoires (Message du 6 septembre 1972 concernant un projet de loi fédérale sur l'assistance des Suisses de l'étranger, FF 1972 II 540, 554 ad art. 20
SR 195.1 Bundesgesetz vom 26. September 2014 über Schweizer Personen und Institutionen im Ausland (Auslandschweizergesetz, ASG) - Auslandschweizergesetz
ASG Art. 36 Befristung der Rückerstattungspflicht und Unverzinslichkeit - 1 Eine Sozialhilfeleistung kann höchstens während zehn Jahren ab der letzten Auszahlung zurückgefordert werden, es sei denn, die Forderung wurde vertraglich oder durch die KD festgesetzt.
1    Eine Sozialhilfeleistung kann höchstens während zehn Jahren ab der letzten Auszahlung zurückgefordert werden, es sei denn, die Forderung wurde vertraglich oder durch die KD festgesetzt.
2    Rückerstattungsforderungen sind unverzinslich.
LAPE [«Toute créance en vertu d'une prestation d'assistance se prescrit par dix ans (...)] et Initiative parlementaire pour une loi sur les Suisses de l'étranger - Rapport du 27 janvier 2014 de la Commission des institutions politiques du Conseil des Etats, FF 2014 1851, 1882 qui signale que l'art. 36
SR 195.1 Bundesgesetz vom 26. September 2014 über Schweizer Personen und Institutionen im Ausland (Auslandschweizergesetz, ASG) - Auslandschweizergesetz
ASG Art. 36 Befristung der Rückerstattungspflicht und Unverzinslichkeit - 1 Eine Sozialhilfeleistung kann höchstens während zehn Jahren ab der letzten Auszahlung zurückgefordert werden, es sei denn, die Forderung wurde vertraglich oder durch die KD festgesetzt.
1    Eine Sozialhilfeleistung kann höchstens während zehn Jahren ab der letzten Auszahlung zurückgefordert werden, es sei denn, die Forderung wurde vertraglich oder durch die KD festgesetzt.
2    Rückerstattungsforderungen sind unverzinslich.
LSEtr n'est issu que d'une reformulation rédactionnelle de l'art. 20
SR 195.1 Bundesgesetz vom 26. September 2014 über Schweizer Personen und Institutionen im Ausland (Auslandschweizergesetz, ASG) - Auslandschweizergesetz
ASG Art. 36 Befristung der Rückerstattungspflicht und Unverzinslichkeit - 1 Eine Sozialhilfeleistung kann höchstens während zehn Jahren ab der letzten Auszahlung zurückgefordert werden, es sei denn, die Forderung wurde vertraglich oder durch die KD festgesetzt.
1    Eine Sozialhilfeleistung kann höchstens während zehn Jahren ab der letzten Auszahlung zurückgefordert werden, es sei denn, die Forderung wurde vertraglich oder durch die KD festgesetzt.
2    Rückerstattungsforderungen sind unverzinslich.
LAPE). Les Directives d'application précitées indiquent également, à leur ch. 6.3.4, que le délai de remboursement des prestations d'aide sociale est prescriptif (sur la prise en compte de directives édictées par l'administration, cf. notamment l'ATAF 2010/33 consid. 3.3.1 et les références citées).

7.2.2 En l'occurrence, tel qu'il a été vu auparavant (consid. 7.1 supra), le recourant s'est vu accorder une prestation d'aide sociale, ce qu'il ne conteste du reste pas. Celle-ci est remboursable en vertu de l'art. 35
al. 1
SR 195.1 Bundesgesetz vom 26. September 2014 über Schweizer Personen und Institutionen im Ausland (Auslandschweizergesetz, ASG) - Auslandschweizergesetz
ASG Art. 35 Rückerstattungspflicht - 1 Die Sozialhilfeempfängerin oder der Sozialhilfeempfänger hat die Sozialhilfeleistungen zurückzuerstatten, wenn sie oder er keiner Sozialhilfe mehr bedarf und ein angemessener Lebensunterhalt für sie oder ihn und für die Familie gesichert ist.
1    Die Sozialhilfeempfängerin oder der Sozialhilfeempfänger hat die Sozialhilfeleistungen zurückzuerstatten, wenn sie oder er keiner Sozialhilfe mehr bedarf und ein angemessener Lebensunterhalt für sie oder ihn und für die Familie gesichert ist.
2    Sozialhilfeleistungen, die jemand vor der Volljährigkeit oder, über diesen Zeitpunkt hinaus, für die Ausbildung bezogen hat, müssen nicht zurückerstattet werden.
3    Wer eine Sozialhilfeleistung für sich oder eine andere Person wissentlich durch unwahre oder unvollständige Angaben erwirkt hat, ist in allen Fällen zur Rückerstattung verpflichtet.
4    Erbinnen und Erben sind zur Rückerstattung der von der Erblasserin oder vom Erblasser bezogenen Sozialhilfeleistungen verpflichtet, soweit sie aus dem Nachlass bereichert werden.
5    Über die Rückerstattung entscheidet die KD. Sie kann ganz oder teilweise auf die Rückerstattung verzichten, sofern es die Umstände rechtfertigen.
LSEtr. Quant au délai de prescription décennal mentionné à l'art. 36 al. 1
SR 195.1 Bundesgesetz vom 26. September 2014 über Schweizer Personen und Institutionen im Ausland (Auslandschweizergesetz, ASG) - Auslandschweizergesetz
ASG Art. 36 Befristung der Rückerstattungspflicht und Unverzinslichkeit - 1 Eine Sozialhilfeleistung kann höchstens während zehn Jahren ab der letzten Auszahlung zurückgefordert werden, es sei denn, die Forderung wurde vertraglich oder durch die KD festgesetzt.
1    Eine Sozialhilfeleistung kann höchstens während zehn Jahren ab der letzten Auszahlung zurückgefordert werden, es sei denn, die Forderung wurde vertraglich oder durch die KD festgesetzt.
2    Rückerstattungsforderungen sind unverzinslich.
LSEtr, qui a commencé à courir au plus tôt le 23 février 2010, il n'est pas encore atteint.

L'on précisera que la conclusion susmentionnée serait identique, même à admettre que ladite créance eût été établie contractuellement (consid. 7.1 supra), étant donné qu'elle aurait été intégrée dans une reconnaissance de dette signée au mois de février 2010. Certes, dans une telle hypothèse, le délai de prescription décennal prévu à l'art. 36 al. 1
SR 195.1 Bundesgesetz vom 26. September 2014 über Schweizer Personen und Institutionen im Ausland (Auslandschweizergesetz, ASG) - Auslandschweizergesetz
ASG Art. 36 Befristung der Rückerstattungspflicht und Unverzinslichkeit - 1 Eine Sozialhilfeleistung kann höchstens während zehn Jahren ab der letzten Auszahlung zurückgefordert werden, es sei denn, die Forderung wurde vertraglich oder durch die KD festgesetzt.
1    Eine Sozialhilfeleistung kann höchstens während zehn Jahren ab der letzten Auszahlung zurückgefordert werden, es sei denn, die Forderung wurde vertraglich oder durch die KD festgesetzt.
2    Rückerstattungsforderungen sind unverzinslich.
in fine LSEtr ne serait, à la faveur d'une interprétation littérale de cette disposition, pas applicable à la situation du recourant. Toutefois, l'on recourrait, s'agissant de déterminer le délai de prescription applicable à ladite créance de droit public (laquelle trouve son origine dans la prestation remboursable versée au recourant au mois de février 2010), aux règles et principes généraux gouvernant le droit des contrats. Or, en vertu des art. 127
SR 220 Erste Abteilung: Allgemeine Bestimmungen Erster Titel: Die Entstehung der Obligationen Erster Abschnitt: Die Entstehung durch Vertrag
OR Art. 127 - Mit Ablauf von zehn Jahren verjähren alle Forderungen, für die das Bundeszivilrecht nicht etwas anderes bestimmt.
CO cum art. 137 al. 2
SR 220 Erste Abteilung: Allgemeine Bestimmungen Erster Titel: Die Entstehung der Obligationen Erster Abschnitt: Die Entstehung durch Vertrag
OR Art. 137 - 1 Mit der Unterbrechung beginnt die Verjährung von neuem.
1    Mit der Unterbrechung beginnt die Verjährung von neuem.
2    Wird die Forderung durch Ausstellung einer Urkunde anerkannt oder durch Urteil des Richters festgestellt, so ist die neue Verjährungsfrist stets die zehnjährige.
CO, s'appliquerait un délai de prescription identique, qui ne serait en tout état pas encore échu (cf. également Abbet/ Veuillet, op. cit., ad art. 82, p. 148).

7.2.3 Il s'ensuit que la créance de l'Etat envers le recourant n'est pas atteinte de prescription, ni périmée.

7.3 Il se pose la question, soulevée (à tout le moins implicitement) par le recourant, de savoir si c'est à bon droit que les autorités compétentes ont retenu que le recourant n'avait plus besoin de l'aide sociale et que son entretien et celui de sa famille étaient assurés de manière appropriée (cf. art. 35 al. 1
SR 195.1 Bundesgesetz vom 26. September 2014 über Schweizer Personen und Institutionen im Ausland (Auslandschweizergesetz, ASG) - Auslandschweizergesetz
ASG Art. 35 Rückerstattungspflicht - 1 Die Sozialhilfeempfängerin oder der Sozialhilfeempfänger hat die Sozialhilfeleistungen zurückzuerstatten, wenn sie oder er keiner Sozialhilfe mehr bedarf und ein angemessener Lebensunterhalt für sie oder ihn und für die Familie gesichert ist.
1    Die Sozialhilfeempfängerin oder der Sozialhilfeempfänger hat die Sozialhilfeleistungen zurückzuerstatten, wenn sie oder er keiner Sozialhilfe mehr bedarf und ein angemessener Lebensunterhalt für sie oder ihn und für die Familie gesichert ist.
2    Sozialhilfeleistungen, die jemand vor der Volljährigkeit oder, über diesen Zeitpunkt hinaus, für die Ausbildung bezogen hat, müssen nicht zurückerstattet werden.
3    Wer eine Sozialhilfeleistung für sich oder eine andere Person wissentlich durch unwahre oder unvollständige Angaben erwirkt hat, ist in allen Fällen zur Rückerstattung verpflichtet.
4    Erbinnen und Erben sind zur Rückerstattung der von der Erblasserin oder vom Erblasser bezogenen Sozialhilfeleistungen verpflichtet, soweit sie aus dem Nachlass bereichert werden.
5    Über die Rückerstattung entscheidet die KD. Sie kann ganz oder teilweise auf die Rückerstattung verzichten, sofern es die Umstände rechtfertigen.
LSEtr), de sorte à devoir rembourser les prestations d'aide sociale litigieuses.

7.3.1 La résolution de cette question requiert que l'on s'interroge au préalable sur les règles en matière de fardeau de la preuve et l'obligation de coopération des parties en procédure administrative.

A cet égard, l'on rappellera que, conformément à la maxime inquisitoire, applicable en procédure administrative, c'est à l'autorité de première instance, respectivement de recours, qu'il incombe d'élucider l'état de fait de manière exacte et complète; elle dirige la procédure et définit les faits qu'elle considère comme pertinents, ainsi que les preuves nécessaires, qu'elle ordonne et apprécie d'office (art. 12
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 12 - Die Behörde stellt den Sachverhalt von Amtes wegen fest und bedient sich nötigenfalls folgender Beweismittel:
a  Urkunden;
b  Auskünfte der Parteien;
c  Auskünfte oder Zeugnis von Drittpersonen;
d  Augenschein;
e  Gutachten von Sachverständigen.
PA; ATAF 2009/60 consid. 2.1.1). Néanmoins, cette maxime ne dispense pas les parties de collaborer à l'établissement des faits (art. 13
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 13 - 1 Die Parteien sind verpflichtet, an der Feststellung des Sachverhaltes mitzuwirken:
1    Die Parteien sind verpflichtet, an der Feststellung des Sachverhaltes mitzuwirken:
a  in einem Verfahren, das sie durch ihr Begehren einleiten;
b  in einem anderen Verfahren, soweit sie darin selbständige Begehren stellen;
c  soweit ihnen nach einem anderen Bundesgesetz eine weitergehende Auskunfts- oder Offenbarungspflicht obliegt.
1bis    Die Mitwirkungspflicht erstreckt sich nicht auf die Herausgabe von Gegenständen und Unterlagen aus dem Verkehr einer Partei mit ihrem Anwalt, wenn dieser nach dem Anwaltsgesetz vom 23. Juni 200034 zur Vertretung vor schweizerischen Gerichten berechtigt ist.35
2    Die Behörde braucht auf Begehren im Sinne von Absatz 1 Buchstabe a oder b nicht einzutreten, wenn die Parteien die notwendige und zumutbare Mitwirkung verweigern.
PA), d'autant moins lorsqu'il s'agit d'établir des faits que celles-ci sont mieux à même de connaître que l'autorité (ATF 138 II 465 consid. 8.6.4 et références citées). Faute de concours à l'établissement des faits, le recourant doit supporter les conséquences de l'absence de preuves (arrêt du TAF F-1064/2016 du 6 octobre 2017 consid. 6.4).

7.3.2 A plusieurs reprises dès l'année 2010, l'Administration fédérale s'est adressée au recourant afin d'obtenir des renseignements sur sa situation financière et déterminer sa capacité à rembourser les prestations d'assistance dont il avait bénéficié - admettant alors implicitement que les conditions de remboursement des prestations d'aide sociale (et non celles du remboursement d'un prêt d'urgence) lui seraient applicables. Faisant fi de son devoir de collaborer, l'intéressé n'a cependant jamais produit de pièces permettant d'établir avec précision ses revenus et dépenses, se contentant de vagues allégués quant à ses difficultés pécuniaires. Au mois de février 2014, l'unité ASE a requis de l'Administration fiscale du canton de Genève l'envoi de la taxation fiscale de l'intéressé, puis - le mois suivant - a indiqué au recourant que selon les renseignements en sa possession, il disposait de moyens financiers suffisants pour rembourser l'aide sociale perçue.

La possibilité était donc donnée à l'intéressé de fournir des pièces reflétant précisément sa situation financière en vue d'un éventuel réexamen du remboursement exigé. Néanmoins, alors même que la capacité du recourant à assurer son entretien constitue un fait qu'il était le mieux placé pour connaître, il n'a pas fait usage de cette opportunité et il s'est contenté de faire référence à des contre-créances qu'il détiendrait envers l'Etat (remboursement d'impôts, de frais médicaux, de nuitées d'hôtel ainsi qu'une indemnité pour tort moral « suite au non-respect de la Constitution helvétique »). Après deux rappels de paiement de l'Office central d'encaissement de la Confédération et un remboursement très partiel de sa dette par l'intéressé, un commandement de payer lui a été notifié.

7.3.3 Ainsi, en considération de ce qui précède, le recourant a violé son obligation de collaborer à l'établissement de sa situation financière, malgré plusieurs demandes de clarification qui lui ont été adressées. Partant, l'autorité inférieure n'avait d'autre choix que de statuer sur la base des seuls documents fiscaux figurant au dossier. Or, ceux-ci laissent apparaître des salaires bruts de 81'516 francs pour l'année 2012 et permettaient de conclure que le recourant pouvait convenablement subvenir à son entretien, de sorte que l'autorité intimée était en droit de demander le remboursement de l'aide sociale accordée à l'intéressé dans le cadre de son retour en Suisse. L'autorité intimée pouvait donc à bon droit considérer que l'intéressé était en mesure de rembourser sa dette de droit public.

7.4 Le recourant invoque aussi l'application à sa cause de l'art. 35 al. 5
SR 195.1 Bundesgesetz vom 26. September 2014 über Schweizer Personen und Institutionen im Ausland (Auslandschweizergesetz, ASG) - Auslandschweizergesetz
ASG Art. 35 Rückerstattungspflicht - 1 Die Sozialhilfeempfängerin oder der Sozialhilfeempfänger hat die Sozialhilfeleistungen zurückzuerstatten, wenn sie oder er keiner Sozialhilfe mehr bedarf und ein angemessener Lebensunterhalt für sie oder ihn und für die Familie gesichert ist.
1    Die Sozialhilfeempfängerin oder der Sozialhilfeempfänger hat die Sozialhilfeleistungen zurückzuerstatten, wenn sie oder er keiner Sozialhilfe mehr bedarf und ein angemessener Lebensunterhalt für sie oder ihn und für die Familie gesichert ist.
2    Sozialhilfeleistungen, die jemand vor der Volljährigkeit oder, über diesen Zeitpunkt hinaus, für die Ausbildung bezogen hat, müssen nicht zurückerstattet werden.
3    Wer eine Sozialhilfeleistung für sich oder eine andere Person wissentlich durch unwahre oder unvollständige Angaben erwirkt hat, ist in allen Fällen zur Rückerstattung verpflichtet.
4    Erbinnen und Erben sind zur Rückerstattung der von der Erblasserin oder vom Erblasser bezogenen Sozialhilfeleistungen verpflichtet, soweit sie aus dem Nachlass bereichert werden.
5    Über die Rückerstattung entscheidet die KD. Sie kann ganz oder teilweise auf die Rückerstattung verzichten, sofern es die Umstände rechtfertigen.
2e phrase LSEtr, selon lequel la Direction consulaire peut renoncer entièrement ou partiellement à exiger le remboursement des prestations d'aide sociale perçue si les circonstances le justifient.

7.4.1 Compte tenu de la formulation potestative de l'art. 35 al. 5
SR 195.1 Bundesgesetz vom 26. September 2014 über Schweizer Personen und Institutionen im Ausland (Auslandschweizergesetz, ASG) - Auslandschweizergesetz
ASG Art. 35 Rückerstattungspflicht - 1 Die Sozialhilfeempfängerin oder der Sozialhilfeempfänger hat die Sozialhilfeleistungen zurückzuerstatten, wenn sie oder er keiner Sozialhilfe mehr bedarf und ein angemessener Lebensunterhalt für sie oder ihn und für die Familie gesichert ist.
1    Die Sozialhilfeempfängerin oder der Sozialhilfeempfänger hat die Sozialhilfeleistungen zurückzuerstatten, wenn sie oder er keiner Sozialhilfe mehr bedarf und ein angemessener Lebensunterhalt für sie oder ihn und für die Familie gesichert ist.
2    Sozialhilfeleistungen, die jemand vor der Volljährigkeit oder, über diesen Zeitpunkt hinaus, für die Ausbildung bezogen hat, müssen nicht zurückerstattet werden.
3    Wer eine Sozialhilfeleistung für sich oder eine andere Person wissentlich durch unwahre oder unvollständige Angaben erwirkt hat, ist in allen Fällen zur Rückerstattung verpflichtet.
4    Erbinnen und Erben sind zur Rückerstattung der von der Erblasserin oder vom Erblasser bezogenen Sozialhilfeleistungen verpflichtet, soweit sie aus dem Nachlass bereichert werden.
5    Über die Rückerstattung entscheidet die KD. Sie kann ganz oder teilweise auf die Rückerstattung verzichten, sofern es die Umstände rechtfertigen.
2e phrase LSEtr, cette disposition légale ne confère pas un droit subjectif. L'autorité compétente dispose par conséquent d'un large pouvoir d'appréciation, qu'elle est néanmoins tenue d'exercer conformément au droit. Selon la jurisprudence constante du Tribunal fédéral, il y a abus du pouvoir d'appréciation lorsque l'autorité se fonde sur des considérations qui manquent de pertinence et sont étrangères au but visé par les dispositions légales applicables, ou lorsqu'elle viole des principes généraux de droit tels que l'interdiction de l'arbitraire et de l'inégalité de traitement, le principe de la bonne foi et le principe de la proportionnalité (ATF 137 V 71 consid. 5.1).

7.4.2 En l'occurrence, ainsi que l'a rappelé l'autorité intimée dans ses observations du 14 juillet 2017, l'intéressé a omis de répondre aux nombreuses demandes de clarification de sa situation financière qui lui ont été adressées en vue d'un éventuel examen d'une remise au moins partielle du remboursement demandé. A l'aune de ce défaut de coopération, l'on ne perçoit ainsi pas - et le recourant ne l'établit nullement - en quoi l'autorité inférieure aurait abusé de son pouvoir d'appréciation ou violé les principes susmentionnés en maintenant ses prétentions en remboursement.

7.5 Par conséquent, le recourant est débiteur de la somme de 2'537 fr. 15 et la créance invoquée dans le cadre de la poursuite engagée à son encontre s'avère fondée et conforme à la loi.

8.
Sur un autre plan, le recourant semble se prévaloir de la compensation de sa créance.

8.1 La compensation de créances réciproques constitue un principe juridique général, ancré en droit privé aux art. 120 ss
SR 220 Erste Abteilung: Allgemeine Bestimmungen Erster Titel: Die Entstehung der Obligationen Erster Abschnitt: Die Entstehung durch Vertrag
OR Art. 120 - 1 Wenn zwei Personen einander Geldsummen oder andere Leistungen, die ihrem Gegenstande nach gleichartig sind, schulden, so kann jede ihre Schuld, insofern beide Forderungen fällig sind, mit ihrer Forderung verrechnen.
1    Wenn zwei Personen einander Geldsummen oder andere Leistungen, die ihrem Gegenstande nach gleichartig sind, schulden, so kann jede ihre Schuld, insofern beide Forderungen fällig sind, mit ihrer Forderung verrechnen.
2    Der Schuldner kann die Verrechnung geltend machen, auch wenn seine Gegenforderung bestritten wird.
3    Eine verjährte Forderung kann zur Verrechnung gebracht werden, wenn sie zurzeit, wo sie mit der andern Forderung verrechnet werden konnte, noch nicht verjährt war.
CO, qui trouve application en droit administratif. Ainsi, la compensation n'est-elle possible que lorsque deux obligations de la même espèce existent réciproquement entre deux personnes, si les deux dettes sont exigibles. Le débiteur peut donc compenser sa dette uniquement avec une créance dont il est en droit de réclamer le paiement. Si, au cours du procès ou de la procédure de poursuites, l'existence de la contre-créance est contestée, il appartient au créancier qui entend exercer la compensation de la prouver (ATF 136 III 624 consid. 4.2.3 et 128 V 224 consid. 3b; arrêt du TF 9C_293/2014 du 16 octobre 2014 consid. 3.3.3).

8.2 En l'espèce, à admettre que le recourant entendait effectivement invoquer ce moyen libératoire dans le cadre de la présente procédure, il convient de relever qu'il ne l'a nullement étayé. Dans son courriel du 4 septembre 2014, il s'est contenté de faire confusément référence à ses contre-créances envers l'Etat (remboursement d'impôts, de frais médicaux, de nuitées d'hôtel ainsi qu'une indemnité pour tort moral), sans prétendre qu'il serait en droit d'en exiger le paiement ni spécifier pour quels motifs leur cause serait spécifiquement imputable à la Confédération, laquelle avait du reste nié toute responsabilité. Dès lors, ce moyen doit être rejeté.

9.
Dans sa décision du 28 novembre 2016 portant sur le montant total du remboursement dû par le recourant, l'autorité intimée a inclus une somme de 738 fr.15 au titre d'«intérêt de 5% réception du premier rappel», dont il convient d'office d'examiner la justification.

9.1 Selon un principe général de droit non écrit, lorsqu'ils sont en demeure d'exécuter une obligation pécuniaire de droit public, l'Etat et les administrés sont tenus de payer des intérêts moratoires («Verzugszinspflicht»), auquel cas les articles 102 ss
SR 220 Erste Abteilung: Allgemeine Bestimmungen Erster Titel: Die Entstehung der Obligationen Erster Abschnitt: Die Entstehung durch Vertrag
OR Art. 102 - 1 Ist eine Verbindlichkeit fällig, so wird der Schuldner durch Mahnung des Gläubigers in Verzug gesetzt.
1    Ist eine Verbindlichkeit fällig, so wird der Schuldner durch Mahnung des Gläubigers in Verzug gesetzt.
2    Wurde für die Erfüllung ein bestimmter Verfalltag verabredet, oder ergibt sich ein solcher infolge einer vorbehaltenen und gehörig vorgenommenen Kündigung, so kommt der Schuldner schon mit Ablauf dieses Tages in Verzug.
CO s'appliquent par analogie. La loi peut cependant déroger à ce principe (ATF 143 II 37 consid. 5.2 ;101 Ib 252 consid. 4b et 93 I 382 consid. 3 ; arrêts du TF 2C_351/2015 du 23 mai 2016 consid. 4.1 et 4.2 et 2C_188/2010 du 24 janvier 2011 consid. 7.2.1 ; arrêt du TAF
C-6944/2013 du 27 mars 2017 consid. 6.3). Néanmoins, en matière d'assurances sociales - et par extension, en matière d'aide sociale (arrêt du TF 2P.36/2000 du 3 juillet 2000 consid. 3b, au titre duquel le Tribunal fédéral a jugé qu'un tel rapprochement n'était pas arbitraire) - prévaut la règle de l'interdiction des intérêts moratoires («Verzugszinsverbot»), en ce sens que ces derniers ne sont en principe pas accordés (à l'administré ou à l'autorité), à moins qu'une disposition légale ne le prévoie expressément (sans quoi l'on est en présence d'un silence qualifié de la loi). Dans ces domaines, l'assuré - respectivement l'administré - est ainsi dispensé, en règle générale, du paiement d'intérêts de retard lorsqu'il a défendu ce qu'il estimait être son droit (Blaise Knapp, Précis de droit administratif, 4e éd. 1991, p. 167 n° 760 ; Hans-Ulrich Zürcher, Verzugszinsen im Bundesverwaltungsrecht, 1998, pp.184-185 ; ATF 139 V 82 consid. 3.3.1 et 3.3.3 ; 108 V 13 consid. 2a et 3b et 101 V 114 consid. 3 ; arrêt du TFA K 4 /06 du 15 novembre 2006 consid. 4.1).

Des circonstances exceptionnelles peuvent cependant justifier que des intérêts moratoires soient dus, notamment pour sanctionner des manoeuvres illicites ou dilatoires. Tel a été le cas, en matière d'assurance-maladie, s'agissant d'une assurée qui avait contesté durant quatre ans devoir des cotisations sans avoir invoqué aucun moyen libératoire, ni cherché d'arrangement avec la caisse, obligeant ainsi l'institution d'assurance à procéder à des démarches fastidieuses (ATFA 1968, p. 19. Voir également Hans-Ulrich Zürcher, op. cit., p. 186 et ATF 108 V 13 consid. 2b et 101 V 114 consid. 3 ).

9.2 En premier lieu, l'art. 36 al. 2
SR 195.1 Bundesgesetz vom 26. September 2014 über Schweizer Personen und Institutionen im Ausland (Auslandschweizergesetz, ASG) - Auslandschweizergesetz
ASG Art. 36 Befristung der Rückerstattungspflicht und Unverzinslichkeit - 1 Eine Sozialhilfeleistung kann höchstens während zehn Jahren ab der letzten Auszahlung zurückgefordert werden, es sei denn, die Forderung wurde vertraglich oder durch die KD festgesetzt.
1    Eine Sozialhilfeleistung kann höchstens während zehn Jahren ab der letzten Auszahlung zurückgefordert werden, es sei denn, die Forderung wurde vertraglich oder durch die KD festgesetzt.
2    Rückerstattungsforderungen sind unverzinslich.
LSEtr (qui a repris l'art. 20
SR 195.1 Bundesgesetz vom 26. September 2014 über Schweizer Personen und Institutionen im Ausland (Auslandschweizergesetz, ASG) - Auslandschweizergesetz
ASG Art. 36 Befristung der Rückerstattungspflicht und Unverzinslichkeit - 1 Eine Sozialhilfeleistung kann höchstens während zehn Jahren ab der letzten Auszahlung zurückgefordert werden, es sei denn, die Forderung wurde vertraglich oder durch die KD festgesetzt.
1    Eine Sozialhilfeleistung kann höchstens während zehn Jahren ab der letzten Auszahlung zurückgefordert werden, es sei denn, die Forderung wurde vertraglich oder durch die KD festgesetzt.
2    Rückerstattungsforderungen sind unverzinslich.
dernière phrase LAPE) dispose que les créances découlant de l'obligation de rembourser les prestations ne portent pas intérêt. Excluant - de manière générale - qu'une créance porte intérêt, cette base légale expresse semble donc d'emblée s'étendre aux intérêts moratoires, à l'instar de toute autre forme d'intérêt.

9.3 Même à supposer que la base légale susmentionnée n'ait pas entendu régler la catégorie des intérêts moratoires, de sorte qu'il conviendrait de recourir aux principes généraux susdécrits (consid. 9.1 supra), c'est à tort que l'autorité inférieure a exigé le remboursement d'intérêts moratoires au recourant, en l'absence de circonstances exceptionnelles.

9.3.1 Il sied en effet de préciser que ni l'ouverture d'une procédure de poursuite à l'encontre du débiteur de prestations (arrêt du TFA KV 88 du 18 juin 1999 consid. 2a publié in RAMA: Assurance-maladie et accidents. Jurisprudence et pratique administrative n°5/1999, pp. 441-442), ni d'ailleurs la démarche auprès de l'Administration fiscale genevoise visant à obtenir le bordereau de taxation fiscale de l'intéressé, ne constituent en soi une «démarche fastidieuse» justifiant la perception d'un intérêt moratoire. De plus, il ne saurait être question de «circonstances exceptionnelles» lorsque le créancier a toléré, durant un certain temps, la négligence de son débiteur (Hans-Ulrich Zürcher, op. cit., p. 194).

9.3.2 In casu, quand bien même le recourant a violé son obligation de collaborer à l'établissement de sa situation financière, il ressort du dossier de la cause qu'il a malgré tout remboursé une partie - certes minime - de sa dette, soit 51 francs, entre les mois de décembre 2015 et février 2016, et qu'il a proposé - bien que tardivement - le remboursement du tiers du solde de sa dette.

S'agissant de l'attitude des autorités fédérales impliquées dans le remboursement des prestations sociales accordées au recourant, il importe de relever, d'une part, que l'unité ASE semble avoir toléré durant plusieurs années la quasi passivité de son débiteur, et que, d'autre part, la Direction consulaire a tardé à indiquer clairement les bases légales régissant la présente cause - et partant, l'exigibilité de la dette du recourant respectivement le calcul de l'intérêt moratoire prétendument dû.

9.4 Par conséquent, c'est à tort que l'autorité intimée a facturé un montant de 738 fr.15 au titre d'intérêt moratoire dans la décision querellée. La décision attaquée doit être réformée sur ce point, en ce sens que la créance de 3'348 fr. 60 sera réduite de 738 fr. 15.

10.
Il sied encore d'examiner la question des frais de poursuite de 73 fr. 30 figurant dans la décision attaquée.

10.1 Aux termes de l'art. 68
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG)
SchKG Art. 68 - 1 Der Schuldner trägt die Betreibungskosten. Dieselben sind vom Gläubiger vorzuschiessen. Wenn der Vorschuss nicht geleistet ist, kann das Betreibungsamt unter Anzeige an den Gläubiger die Betreibungshandlung einstweilen unterlassen.
1    Der Schuldner trägt die Betreibungskosten. Dieselben sind vom Gläubiger vorzuschiessen. Wenn der Vorschuss nicht geleistet ist, kann das Betreibungsamt unter Anzeige an den Gläubiger die Betreibungshandlung einstweilen unterlassen.
2    Der Gläubiger ist berechtigt, von den Zahlungen des Schuldners die Betreibungskosten vorab zu erheben.
LP, les frais de la poursuite sont à la charge du débiteur. Le créancier en fait l'avance. L'office peut différer toute opération dont les frais n'ont pas été avancés, mais il doit en aviser le créancier (al. 1). Le créancier peut prélever les frais sur les premiers versements du débiteur (al. 2).

Il en découle que le créancier poursuivant doit avancer les frais de tout acte de poursuite dont il requiert l'exécution, bien que ceux-ci soient dus par le débiteur. Les frais avancés - qui s'ajoutent à la créance et suivent le sort de la poursuite - sont ensuite remboursés à titre préalable par des prélèvements sur les versements effectués par le débiteur auprès de l'Office des poursuites (Daniel Hunkeler [Hrsg.], Kurzkommentar Schuldbetreibungs- und Konkursgesetz, 2. Auflage, 2014, ad art. 68, p. 271; Sylvain Marchand, Précis de droit des poursuites, 2e édition, 2013, pp. 30 et 31). Les frais de poursuite ne peuvent toutefois pas faire l'objet de la mainlevée et, par conséquent, ne peuvent pas figurer dans la décision condamnant le débiteur au paiement d'une somme d'argent et levant son opposition au commandement de payer (Daniel Hunkeler [Hrsg.], op. cit., p. 272; arrêts du TF 5A_455/2012 du 5 décembre 2012 consid. 3 et 5A_316/2007 du 13 décembre 2007 consid. 4.2 ; arrêt du TAF C-7024/2013 du 1er avril 2015 consid. 10.3 et 11).

10.2 En l'occurrence, le montant total du remboursement dû par le recourant, calculé par l'autorité inférieure, inclut une somme de 73 fr. 30 au titre de «Frais de poursuite / commandement de payer». Le Tribunal considère donc que ce montant a été facturé à tort en tant que partie intégrante de la somme faisant l'objet de la décision de mainlevée querellée. Il s'ensuit que la décision attaquée doit également être réformée sur ce point, en ce sens que la créance sujette à mainlevée sera réduite de 73 fr. 30, tout en rappelant que, suivant le sort de la poursuite, lesdits frais pourront être recouvrés à ce titre par l'autorité créancière.

11.
Compte tenu de ce qui précède, le recours doit être partiellement admis. La créance totale s'élève à 2'537 fr. 15 (3'348 fr. 60 - 73 fr. 30 - 738 fr. 15), montant pour lequel la levée d'opposition du recourant doit être confirmée.

12.

12.1 En règle générale, les frais de procédure sont mis à la charge de la partie qui succombe (art. 63 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 63 - 1 Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden.
1    Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden.
2    Keine Verfahrenskosten werden Vorinstanzen oder beschwerdeführenden und unterliegenden Bundesbehörden auferlegt; anderen als Bundesbehörden, die Beschwerde führen und unterliegen, werden Verfahrenskosten auferlegt, soweit sich der Streit um vermögensrechtliche Interessen von Körperschaften oder autonomen Anstalten dreht.
3    Einer obsiegenden Partei dürfen nur Verfahrenskosten auferlegt werden, die sie durch Verletzung von Verfahrenspflichten verursacht hat.
4    Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter erhebt vom Beschwerdeführer einen Kostenvorschuss in der Höhe der mutmasslichen Verfahrenskosten. Zu dessen Leistung ist dem Beschwerdeführer eine angemessene Frist anzusetzen unter Androhung des Nichteintretens. Wenn besondere Gründe vorliegen, kann auf die Erhebung des Kostenvorschusses ganz oder teilweise verzichtet werden.102
4bis    Die Spruchgebühr richtet sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Sie beträgt:
a  in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 100-5000 Franken;
b  in den übrigen Streitigkeiten 100-50 000 Franken.103
5    Der Bundesrat regelt die Bemessung der Gebühren im Einzelnen.104 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005105 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010106.107
PA). Si celle-ci n'est déboutée que partiellement, ces frais sont réduits. Dans le cas particulier, au vu de l'issue de la cause, il y aurait donc lieu de mettre des frais de procédure réduits à la charge du recourant. Cependant, il y sera renoncé, à titre exceptionnel, en application de l'art. 63 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 63 - 1 Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden.
1    Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden.
2    Keine Verfahrenskosten werden Vorinstanzen oder beschwerdeführenden und unterliegenden Bundesbehörden auferlegt; anderen als Bundesbehörden, die Beschwerde führen und unterliegen, werden Verfahrenskosten auferlegt, soweit sich der Streit um vermögensrechtliche Interessen von Körperschaften oder autonomen Anstalten dreht.
3    Einer obsiegenden Partei dürfen nur Verfahrenskosten auferlegt werden, die sie durch Verletzung von Verfahrenspflichten verursacht hat.
4    Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter erhebt vom Beschwerdeführer einen Kostenvorschuss in der Höhe der mutmasslichen Verfahrenskosten. Zu dessen Leistung ist dem Beschwerdeführer eine angemessene Frist anzusetzen unter Androhung des Nichteintretens. Wenn besondere Gründe vorliegen, kann auf die Erhebung des Kostenvorschusses ganz oder teilweise verzichtet werden.102
4bis    Die Spruchgebühr richtet sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Sie beträgt:
a  in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 100-5000 Franken;
b  in den übrigen Streitigkeiten 100-50 000 Franken.103
5    Der Bundesrat regelt die Bemessung der Gebühren im Einzelnen.104 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005105 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010106.107
in fine PA et de l'art. 6 du règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral (FITAF, RS 173.320.2). Bien qu'elle succombe partiellement, l'autorité inférieure n'a pas à supporter de frais de procédure (art. 63 al. 2
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 63 - 1 Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden.
1    Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden.
2    Keine Verfahrenskosten werden Vorinstanzen oder beschwerdeführenden und unterliegenden Bundesbehörden auferlegt; anderen als Bundesbehörden, die Beschwerde führen und unterliegen, werden Verfahrenskosten auferlegt, soweit sich der Streit um vermögensrechtliche Interessen von Körperschaften oder autonomen Anstalten dreht.
3    Einer obsiegenden Partei dürfen nur Verfahrenskosten auferlegt werden, die sie durch Verletzung von Verfahrenspflichten verursacht hat.
4    Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter erhebt vom Beschwerdeführer einen Kostenvorschuss in der Höhe der mutmasslichen Verfahrenskosten. Zu dessen Leistung ist dem Beschwerdeführer eine angemessene Frist anzusetzen unter Androhung des Nichteintretens. Wenn besondere Gründe vorliegen, kann auf die Erhebung des Kostenvorschusses ganz oder teilweise verzichtet werden.102
4bis    Die Spruchgebühr richtet sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Sie beträgt:
a  in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 100-5000 Franken;
b  in den übrigen Streitigkeiten 100-50 000 Franken.103
5    Der Bundesrat regelt die Bemessung der Gebühren im Einzelnen.104 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005105 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010106.107
PA).

12.2 S'agissant de l'éventuelle allocation de dépens réduits, le Tribunal constate que le recourant, qui n'est pas représenté par un avocat ou un mandataire professionnel, ne peut revendiquer le remboursement de frais de représentation (art. 64 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 64 - 1 Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen.
1    Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen.
2    Die Entschädigung wird in der Entscheidungsformel beziffert und der Körperschaft oder autonomen Anstalt auferlegt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, soweit sie nicht einer unterliegenden Gegenpartei auferlegt werden kann.
3    Einer unterliegenden Gegenpartei kann sie je nach deren Leistungsfähigkeit auferlegt werden, wenn sich die Partei mit selbständigen Begehren am Verfahren beteiligt hat.
4    Die Körperschaft oder autonome Anstalt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, haftet für die einer unterliegenden Gegenpartei auferlegte Entschädigung, soweit sich diese als uneinbringlich herausstellt.
5    Der Bundesrat regelt die Bemessung der Entschädigung.108 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005109 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010110.111
PA en relation avec les art. 8
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE)
VGKE Art. 8 Parteientschädigung - 1 Die Parteientschädigung umfasst die Kosten der Vertretung sowie allfällige weitere Auslagen der Partei.
1    Die Parteientschädigung umfasst die Kosten der Vertretung sowie allfällige weitere Auslagen der Partei.
2    Unnötiger Aufwand wird nicht entschädigt.
à 11
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE)
VGKE Art. 11 Auslagen der Vertretung - 1 Die Spesen werden aufgrund der tatsächlichen Kosten ausbezahlt. Dabei werden höchstens vergütet:
1    Die Spesen werden aufgrund der tatsächlichen Kosten ausbezahlt. Dabei werden höchstens vergütet:
a  für Reisen: die Kosten für die Benützung der öffentlichen Verkehrsmittel in der ersten Klasse;
b  für Flugreisen aus dem Ausland: ein kostengünstiges Arrangement der Economy-Klasse;
c  für Mittag- und Nachtessen: je 25 Franken;
d  für Übernachtungen einschliesslich Frühstück: 170 Franken pro Nacht.
2    Anstelle der Bahnkosten kann ausnahmsweise, insbesondere bei erheblicher Zeitersparnis, für die Benutzung des privaten Motorfahrzeuges eine Entschädigung ausgerichtet werden. Der Kilometeransatz richtet sich nach Artikel 46 der Verordnung des EFD vom 6. Dezember 200112 zur Bundespersonalverordnung.
3    Anstelle der tatsächlichen Kosten nach den Absätzen 1 und 2 kann ein angemessener Pauschalbetrag vergütet werden, wenn besondere Verhältnisse es rechtfertigen.
4    Für Kopien können 50 Rappen pro Seite berechnet werden.
FITAF) et n'a en outre pas démontré que la présente procédure lui aurait causé des frais élevés au sens de l'art. 64 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 64 - 1 Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen.
1    Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen.
2    Die Entschädigung wird in der Entscheidungsformel beziffert und der Körperschaft oder autonomen Anstalt auferlegt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, soweit sie nicht einer unterliegenden Gegenpartei auferlegt werden kann.
3    Einer unterliegenden Gegenpartei kann sie je nach deren Leistungsfähigkeit auferlegt werden, wenn sich die Partei mit selbständigen Begehren am Verfahren beteiligt hat.
4    Die Körperschaft oder autonome Anstalt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, haftet für die einer unterliegenden Gegenpartei auferlegte Entschädigung, soweit sich diese als uneinbringlich herausstellt.
5    Der Bundesrat regelt die Bemessung der Entschädigung.108 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005109 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010110.111
PA en relation avec l'art. 7 al. 4
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE)
VGKE Art. 7 Grundsatz - 1 Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten.
1    Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten.
2    Obsiegt die Partei nur teilweise, so ist die Parteientschädigung entsprechend zu kürzen.
3    Keinen Anspruch auf Parteientschädigung haben Bundesbehörden und, in der Regel, andere Behörden, die als Parteien auftreten.
4    Sind die Kosten verhältnismässig gering, so kann von einer Parteientschädigung abgesehen werden.
5    Artikel 6a ist sinngemäss anwendbar.7
FITAF. Il n'est en conséquence pas alloué de dépens. Quant à l'autorité précédente, elle ne peut pas y prétendre (art. 7 al. 3
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE)
VGKE Art. 7 Grundsatz - 1 Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten.
1    Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten.
2    Obsiegt die Partei nur teilweise, so ist die Parteientschädigung entsprechend zu kürzen.
3    Keinen Anspruch auf Parteientschädigung haben Bundesbehörden und, in der Regel, andere Behörden, die als Parteien auftreten.
4    Sind die Kosten verhältnismässig gering, so kann von einer Parteientschädigung abgesehen werden.
5    Artikel 6a ist sinngemäss anwendbar.7
FITAF).

Le dispositif se trouve à la page suivante.

Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :

1.
Le recours est partiellement admis.

2.
La décision litigieuse est réformée dans le sens que le recourant est condamné à payer à la Confédération suisse, représentée par l'autorité intimée, le montant de 2'537 fr. 15. La levée de l'opposition du 3 août 2016 dans la poursuite n° (...) est confirmée à hauteur de cette somme.

Au surplus, le recours est rejeté

3.
Il n'est pas perçu de frais de procédure.

4.
Il n'est pas alloué de dépens.

5.
Le présent arrêt est adressé :

- au recourant (Acte judiciaire)

- à l'autorité inférieure (Acte judiciaire; annexe : dossier n° [...] en retour)

Le président du collège : Le greffier :

Gregor Chatton Sylvain Félix

L'indication des voies de droit se trouve à la page suivante.

Indication des voies de droit :

Le présent arrêt peut être attaqué devant le Tribunal fédéral, Schweizerhofquai 6, 6004 Lucerne, par la voie du recours en matière de droit public, dans les trente jours qui suivent la notification (art. 82 ss
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 82 Grundsatz - Das Bundesgericht beurteilt Beschwerden:
a  gegen Entscheide in Angelegenheiten des öffentlichen Rechts;
b  gegen kantonale Erlasse;
c  betreffend die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen sowie betreffend Volkswahlen und -abstimmungen.
, 90
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 90 Endentscheide - Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide, die das Verfahren abschliessen.
ss et 100 LTF). Le mémoire doit être rédigé dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signé. L'arrêt attaqué et les moyens de preuve doivent être joints au mémoire, pour autant qu'ils soient en mains du recourant (art. 42
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 42 Rechtsschriften - 1 Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten.
1    Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten.
2    In der Begründung ist in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt. Ist eine Beschwerde nur unter der Voraussetzung zulässig, dass sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt, so ist auszuführen, warum die jeweilige Voraussetzung erfüllt ist. 14 15
3    Die Urkunden, auf die sich die Partei als Beweismittel beruft, sind beizulegen, soweit die Partei sie in Händen hat; richtet sich die Rechtsschrift gegen einen Entscheid, so ist auch dieser beizulegen.
4    Bei elektronischer Einreichung muss die Rechtsschrift von der Partei oder ihrem Vertreter beziehungsweise ihrer Vertreterin mit einer qualifizierten elektronischen Signatur gemäss Bundesgesetz vom 18. März 201616 über die elektronische Signatur versehen werden. Das Bundesgericht bestimmt in einem Reglement:
a  das Format der Rechtsschrift und ihrer Beilagen;
b  die Art und Weise der Übermittlung;
c  die Voraussetzungen, unter denen bei technischen Problemen die Nachreichung von Dokumenten auf Papier verlangt werden kann.17
5    Fehlen die Unterschrift der Partei oder ihrer Vertretung, deren Vollmacht oder die vorgeschriebenen Beilagen oder ist die Vertretung nicht zugelassen, so wird eine angemessene Frist zur Behebung des Mangels angesetzt mit der Androhung, dass die Rechtsschrift sonst unbeachtet bleibt.
6    Unleserliche, ungebührliche, unverständliche, übermässig weitschweifige oder nicht in einer Amtssprache verfasste Rechtsschriften können in gleicher Weise zur Änderung zurückgewiesen werden.
7    Rechtsschriften, die auf querulatorischer oder rechtsmissbräuchlicher Prozessführung beruhen, sind unzulässig.
LTF).

Expédition :
Decision information   •   DEFRITEN
Document : F-197/2017
Date : 16. März 2018
Published : 29. März 2018
Source : Bundesverwaltungsgericht
Status : Unpubliziert
Subject area : Fürsorge
Subject : Aide sociale aux Suisses de l'étranger


Legislation register
ASFG: 20  22a  22b
ASG: 30  35  36  47  66  67
BGG: 42  82  90
BV: 29
OR: 102  120  127  137
SchKG: 68  79  80  82  84
V-ASG: 27  28  65  75
VGG: 8  31  32  33  37
VGKE: 7  8  11
VSDA: 28  32
VwVG: 5  12  13  18  26  29  30  40  48  49  50  52  62  63  64
BGE-register
101-IB-252 • 101-V-114 • 107-III-60 • 108-V-13 • 111-V-46 • 112-V-356 • 115-II-97 • 128-V-224 • 129-V-113 • 130-V-1 • 131-V-425 • 131-V-9 • 134-III-115 • 134-V-223 • 134-V-443 • 135-I-279 • 135-V-124 • 136-III-624 • 137-I-195 • 137-II-371 • 137-II-409 • 137-V-71 • 138-II-465 • 139-V-82 • 140-I-68 • 143-II-37 • 93-I-382 • 95-II-617
Weitere Urteile ab 2000
1C_214/2015 • 2A.52/2000 • 2C_188/2010 • 2C_350/2017 • 2C_351/2015 • 2C_416/2013 • 2C_739/2016 • 2C_842/2014 • 2C_947/2014 • 2P.36/2000 • 5A_316/2007 • 5A_358/2008 • 5A_455/2012 • 6B_618/2011 • 9C_293/2014
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BBl
1972/II/540 • 2014/1851