Bundesverwaltungsgericht
Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal


Cour II

B-6204/2014

Arrêt du 29 juillet 2016

Pietro Angeli-Busi (président du collège),

Composition David Aschmann, Ronald Flury, juges,

Yann Grandjean, greffier.

X._______,

c/o Y._______, ,

représentée par Maître Pierre-Yves Bosshard,

Parties Etude R&R Avocats,

Rue Neuve-du-Molard 5, Case postale 3583,

1211 Genève 3,

recourante,

contre

Office fédéral de la culture OFC,

Hallwylstrasse 15, 3003 Berne,

autorité inférieure.

Objet Demande de soutien financier du 2 mai 2014 pour la réalisation du film de fiction « Z._______ ».

Faits :

A.

A.a Le 3 janvier 2014, X._______ (ci-après : la requérante ou la recourante), agissant par Y._______, a déposé une demande d'encouragement concernant le film « Z._______ ».

A.b Par courrier du 5 mars 2014, l'Office fédéral de la culture OFC (ci après : l'autorité inférieure) a informé la requérante que le comité d'experts « fiction » [les parties utilisent aussi les expressions de « collège » ou de « panel »] n'avait pas retenu sa demande. Cette communication était accompagnée d'un extrait du procès-verbal de la séance du comité « fiction » du 24 au 26 février 2014 dont il ressort :

Le comité recommande, par 4 voix contre 1, de ne pas allouer de contribution. Les principaux arguments favorables et défavorables suivants ont été notamment retenus :

CONTRE

- Il n'y a pas dans le dossier d'informations convaincantes sur la mise en oeuvre, p. ex. sur les effets spéciaux, les lieux de tournage et la mise en scène, qui sont absolument essentiels pour le film.

- L'organisation de la production du projet n'est pas cohérente. Le budget est hétérogène et peu transparent.

POUR

- Une idée et un thème originaux.

La communication contenait les deux phrases suivantes : « Nous vous rendons attentif à l'art. 28 al. 3
SR 443.113 Ordinanza del DFI del 21 aprile 2016 sulla promozione cinematografica (OPCin)
OPCin Art. 28 Promozione della creazione cinematografica svizzera - Nella promozione selettiva e nella promozione legata al successo della creazione cinematografica svizzera sono computabili le spese per lo sviluppo e la realizzazione del progetto e per la commercializzazione del film necessarie ad ogni fase del progetto, in particolare:34
a  per la stesura di trattamenti e sceneggiature: la cessione di diritti preesistenti, i compensi e i salari degli autori, così come le spese direttamente correlate;
b  per lo sviluppo del progetto: le spese preliminari; i compensi e i salari per lo sviluppo artistico e produttivo del progetto cinematografico sulla base di una sceneggiatura o di una scaletta fino alla fase di realizzazione e le spese direttamente correlate;
c  per la preparazione delle riprese: i compensi e i salari del personale artistico e produttivo immediatamente prima dell'inizio delle riprese;
d  per la realizzazione: le spese preliminari; i compensi, i salari e le spese necessari per la preparazione e l'esecuzione delle riprese; le spese di premontaggio, postproduzione e ultimazione artistica e tecnica, fino alla copia standard nelle lingue originali previste e alla copia da inviare alla Fondazione «Cineteca svizzera»;
e  per la postproduzione: le spese a partire dal premontaggio ancora necessarie per l'ultimazione tecnica da parte di terzi;
f  per la distribuzione e la diffusione: le spese necessarie per le misure promozionali e le misure di mediazione rivolte a specifici gruppi target, segnatamente per la pubblicità, per altre misure in relazione alla commercializzazione, come la sottotitolazione e l'audiodescrizione, o per eventi collaterali come proiezioni con cineforum;
g  ...
[a]OECin [voir le consid. 2.1] qui prévoit qu'un projet peut être soumis une seconde fois s'il a subi un remaniement essentiel portant sur les points critiqués. Si vous décidez de représenter votre projet, la seconde demande devra être déposée dans les 12 mois à compter de cette communication. »

B.

B.a Le 2 mai 2014, la requérante a, pour la deuxième fois, déposé auprès de l'autorité inférieure une demande d'aide à la réalisation d'un court métrage de fiction, intitulé « Z._______ », pour un montant de [...] francs.

B.b Par courriel du 20 mai 2014, l'autorité inférieure a demandé à la recourante (via Y._______ elle-même) des précisions quant à la composition de l'équipe de réalisation. La recourante y a répondu par un courriel du 26 mai 2014.

B.c Par courrier du 3 juin 2014, l'autorité inférieure a accusé réception de cette demande et a communiqué à la requérante la liste des experts appelés à évaluer son projet.

B.d Par courrier du 2 juillet 2014, l'autorité inférieure a informé la requérante que le comité d'experts « fiction » n'avait pas retenu son projet et qu'elle en recommandait le rejet. Elle lui communiquait un extrait du procès-verbal de la séance du 23 au 25 juin 2014 du comité « fiction ». Elle lui annonçait suivre la proposition du comité d'experts et informait la requérante de la possibilité d'exiger la notification d'une décision motivée.

B.e A la demande de la requérante, datée du 2 août 2014, l'autorité inférieure a rendu une décision motivée en date du 16 septembre 2014 rejetant formellement la demande de soutien financier du 5 mars (recte : 2 mai) 2014 d'un montant de 80'000 francs pour la réalisation du court métrage, film de fiction « Z._______ » de Y._______.

La décision relevait que les experts du comité « fiction » avaient considéré, par 5 voix contre 0, que le projet ne pouvait pas être soutenu. Les principaux arguments suivants avaient été retenus :

CONTRE

- Bien que [la requérante] ait démontré ses qualités dans des films antérieurs, ce projet n'arrive pas à se détacher de son modèle littéraire et échoue à atteindre la dimension cinématographique.

- L'action est confuse, l'accès aux textes poétiques difficile pendant une bonne partie de l'oeuvre.

- Z._______, le personnage principal semble artificiel, les scènes n'en finissent pas, les longues scènes en monologues ne présentent pas d'indication quant à leur mise en oeuvre cinématographique.

C.
Par acte du 24 octobre 2014, la requérante a déposé un recours contre cette décision auprès du Tribunal administratif fédéral (ci-après : le Tribunal ou le TAF). Elle conclut :

Au fond

Principalement

Réformer la décision de l'[autorité inférieure] du 16 septembre 2014, reçue le 24 septembre 2014, en ce sens que la demande de soutien financier d'un montant de [...] francs pour la réalisation du court métrage, film de fiction « Z._______ » de Y._______ est acceptée.

Subsidiairement

Annuler la décision de l'[autorité inférieure] du 16 septembre 2014, reçue le 24 septembre 2014, et lui renvoyer la cause pour nouvelle décision dans le sens des considérants.

A l'appui de son recours, la recourante soulève un premier grief tiré d'une violation de l'art. 28 al. 3 aOECin [voir consid. 2.1]. Selon la recourante, qui s'appuie en cela sur une référence doctrinale, une demande soumise pour la deuxième fois est transmise à l'un des experts qui se sont prononcés sur la première demande ; celui-ci s'assure que le projet a bien été modifié en profondeur sur les aspects critiqués lors de la première expertise. La recourante allègue que cette procédure n'a pas été suivie par l'autorité inférieure qui n'aurait pas soumis la nouvelle demande à l'un des premiers experts, mais l'a présentée à un nouveau comité d'experts. Par ailleurs, la recourante relève que ce nouveau comité ne se serait pas prononcé sur les améliorations apportées au projet, mais aurait émis de nouvelles critiques.

La recourante se plaint également d'une violation de l'art. 9
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato.
de la Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 (Cst., RS 101). A l'issue de la première demande, l'autorité inférieure a informé la recourante de la possibilité de soumettre une seconde fois le projet à condition qu'il ait subi un remaniement essentiel sur les points critiqués (consid. A.b). Se fiant à ce qu'elle qualifie d'assurances, la recourante aurait remanié son dossier sur les points critiqués et elle se serait légitimement attendue à ce que son dossier remanié soit examiné sur ces points. En soumettant son dossier à un autre comité d'experts qui aurait examiné le projet sous un tout autre angle que le premier comité d'experts, l'autorité inférieure aurait violé la bonne foi que la recourante aurait mise dans les autorités fédérales compétentes qui l'auraient incitée à remanier son dossier.

D.
Par réponse du 30 janvier 2015, l'autorité inférieure a conclu implicitement au rejet du recours.

A propos du grief tiré d'une violation de l'art. 28 al. 3 aOECin, l'autorité inférieure explique que la pratique consistant à soumettre une deuxième demande à l'un des experts qui avaient traité la première demande a été abandonnée. L'autorité inférieure explique se contenter, depuis 2011, d'une page figurant dans la deuxième demande et signalant les modifications apportées aux projets et ne plus recourir à la consultation de l'un des experts du premier comité. L'autorité inférieure invoque implicitement la tardiveté de ce grief.

Au grief tiré d'une violation du principe de la bonne foi, l'autorité inférieure répond que les deuxièmes demandes ne sont pas traitées de manière privilégiée ou spéciale. Sur le fond, l'autorité inférieure estime que la critique du deuxième comité n'est ni nouvelle ni contradictoire avec celle du premier. Elle expliquerait et apporterait des arguments plus détaillés sur un point central, à savoir la mise en scène, tout en relevant le pouvoir d'examen limité du Tribunal sur ces questions.

E.
Par réplique du 28 mai 2015, la recourante a en outre invoqué une violation de son droit d'être entendue. Elle prétend ne pas avoir eu accès au dossier ; lors de l'examen de sa deuxième demande, l'autorité inférieure ne l'aurait pas invitée à s'exprimer, par écrit, sur les reproches formulés à l'occasion du premier examen alors que les motifs du refus du deuxième comité d'experts auraient été tout autres.

La recourante conteste surtout la motivation de la décision contestée. Selon elle, cette motivation, qui reprendrait textuellement les motifs des experts, serait lacunaire, se contentant d'appréciations purement subjectives. A ce titre, la recourante estime que c'est à tort que l'autorité inférieure soutient qu'une partie des critiques du deuxième comité d'experts se recoupent avec celles du premier comité. La recourante estime que les arguments du deuxième comité d'experts se concentrent sur la qualité artistique du scénario, la mise en oeuvre et la mise en scène. Ces arguments ne correspondraient pas aux critiques du premier comité d'experts qui auraient visé, d'une part, la cohérence de l'organisation de la production et, d'autre part, le manque d'informations données sur la mise en oeuvre. Or, selon la recourante, ces deux points auraient été corrigés entre le premier et le second dépôt.

La réplique est accompagnée d'une lettre non datée de Y._______ elle même (qui ne porte cependant pas sa signature manuscrite). Son auteure allègue en vrac que son dossier aurait été examiné par les experts « à charge », résultat d'un « a priori négatif » à son égard. Elle s'en prend sans ménagement à la critique selon laquelle son projet serait trop littéraire (et trop peu cinématographique) ainsi qu'à celle sur l'artificialité du personnage principal. Elle invoque également un manque de « rigueur » des experts qui se seraient laissé aller à leur « subjectivité ». Elle reproche en particulier à l'autorité inférieure de s'être focalisée, dans son courriel du 20 mai 2014, sur l'équipe de réalisation et non sur les « difficultés de compréhension » qui allaient conduire au rejet de sa demande. Elle lui reproche également de ne pas lui avoir demandé le « scénario de la version courte » ou les « story-boards de quelques-uns des effets spéciaux [...] ».

F.
Dans sa duplique du 26 août 2015, l'autorité inférieure a maintenu ses conclusions. Elle a contesté le grief lié à une violation du droit d'être entendu au motif que la recourante n'a jamais demandé à consulter son dossier et que la procédure administrative ne donne pas le droit d'être entendu oralement. Elle développe ensuite l'argument selon lequel, dans une administration de prestations, il appartient au requérant de décider du moment du dépôt, du contenu de la demande déposée (en particulier des points à améliorer s'agissant d'une deuxième demande) et des documents à déposer avec la demande. Elle conteste également l'argument, tiré du courriel du 20 mai 2014, qui voudrait que la procédure n'ait pour but que de découvrir les erreurs et les défauts du projet.

Droit :

1.

1.1 Le Tribunal est compétent pour statuer sur le présent recours (art. 31
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 31 Principio - Il Tribunale amministrativo federale giudica i ricorsi contro le decisioni ai sensi dell'articolo 5 della legge federale del 20 dicembre 196819 sulla procedura amministrativa (PA).
, 32
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 32 Eccezioni - 1 Il ricorso è inammissibile contro:
1    Il ricorso è inammissibile contro:
a  le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale pubblico non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale;
b  le decisioni in materia di diritto di voto dei cittadini nonché di elezioni e votazioni popolari;
c  le decisioni in materia di salario al merito del personale federale, in quanto non concernano la parità dei sessi;
d  ...
e  le decisioni nel settore dell'energia nucleare concernenti:
e1  le autorizzazioni di massima per impianti nucleari,
e2  l'approvazione del programma di smaltimento,
e3  la chiusura di depositi geologici in profondità,
e4  la prova dello smaltimento;
f  le decisioni in materia di rilascio o estensione di concessioni di infrastrutture ferroviarie;
g  le decisioni dell'autorità indipendente di ricorso in materia radiotelevisiva;
h  le decisioni in materia di rilascio di concessioni per case da gioco;
i  le decisioni in materia di rilascio, modifica o rinnovo della concessione della Società svizzera di radiotelevisione (SSR);
j  le decisioni in materia di diritto ai sussidi di una scuola universitaria o di un altro istituto accademico.
2    Il ricorso è inoltre inammissibile contro:
a  le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante opposizione o ricorso dinanzi a un'autorità ai sensi dell'articolo 33 lettere c-f;
b  le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante ricorso dinanzi a un'autorità cantonale.
et 33
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 33 Autorità inferiori - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni:
a  del Consiglio federale e degli organi dell'Assemblea federale in materia di rapporti di lavoro del personale federale, compreso il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente;
b  del Consiglio federale concernenti:
b1  la destituzione di un membro del Consiglio della banca o della direzione generale o di un loro supplente secondo la legge del 3 ottobre 200325 sulla Banca nazionale,
b10  la revoca di un membro del consiglio d'amministrazione del Servizio svizzero di assegnazione delle tracce o l'approvazione della risoluzione del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio d'amministrazione secondo la legge federale del 20 dicembre 195743 sulle ferrovie;
b2  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di vigilanza sui mercati finanziari o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 22 giugno 200726 sulla vigilanza dei mercati finanziari,
b3  il blocco di valori patrimoniali secondo la legge del 18 dicembre 201528 sui valori patrimoniali di provenienza illecita,
b4  il divieto di determinate attività secondo la LAIn30,
b4bis  il divieto di organizzazioni secondo la LAIn,
b5  la revoca di un membro del Consiglio d'istituto dell'Istituto federale di metrologia secondo la legge federale del 17 giugno 201133 sull'Istituto federale di metrologia,
b6  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di sorveglianza dei revisori o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 16 dicembre 200535 sui revisori,
b7  la revoca di un membro del Consiglio dell'Istituto svizzero per gli agenti terapeutici secondo la legge del 15 dicembre 200037 sugli agenti terapeutici,
b8  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'istituto secondo la legge del 16 giugno 201739 sui fondi di compensazione,
b9  la revoca di un membro del consiglio d'Istituto dell'Istituto svizzero di diritto comparato secondo la legge federale del 28 settembre 201841 sull'Istituto svizzero di diritto comparato,
c  del Tribunale penale federale in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale;
cbis  del Tribunale federale dei brevetti in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale;
cquater  del procuratore generale della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei procuratori pubblici federali da lui nominati e del personale del Ministero pubblico della Confederazione;
cquinquies  dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro del personale della sua segreteria;
cter  dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei membri del Ministero pubblico della Confederazione eletti dall'Assemblea federale plenaria;
d  della Cancelleria federale, dei dipartimenti e dei servizi dell'Amministrazione federale loro subordinati o aggregati amministrativamente;
e  degli stabilimenti e delle aziende della Confederazione;
f  delle commissioni federali;
g  dei tribunali arbitrali costituiti in virtù di contratti di diritto pubblico sottoscritti dalla Confederazione, dai suoi stabilimenti o dalle sue aziende;
h  delle autorità o organizzazioni indipendenti dall'Amministrazione federale che decidono nell'adempimento di compiti di diritto pubblico loro affidati dalla Confederazione;
i  delle autorità cantonali, in quanto una legge federale preveda che le loro decisioni sono impugnabili mediante ricorso dinanzi al Tribunale amministrativo federale.
let. d LTAF et art. 5 al. 1 let. a
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 5 - 1 Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti:
1    Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti:
a  la costituzione, la modificazione o l'annullamento di diritti o di obblighi;
b  l'accertamento dell'esistenza, dell'inesistenza o dell'estensione di diritti o di obblighi;
c  il rigetto o la dichiarazione d'inammissibilità d'istanze dirette alla costituzione, alla modificazione, all'annullamento o all'accertamento di diritti o di obblighi.
2    Sono decisioni anche quelle in materia d'esecuzione (art. 41 cpv. 1 lett. a e b), le decisioni incidentali (art. 45 e 46), le decisioni su opposizione (art. 30 cpv. 2 lett. b e 74), le decisioni su ricorso (art. 61), le decisioni in sede di revisione (art. 68) e l'interpretazione (art. 69).24
3    Le dichiarazioni di un'autorità che rifiuta o solleva pretese da far valere mediante azione non sono considerate decisioni.
PA).

1.2 La qualité pour recourir doit être reconnue à la recourante (art. 48 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 48 - 1 Ha diritto di ricorrere chi:
1    Ha diritto di ricorrere chi:
a  ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo;
b  è particolarmente toccato dalla decisione impugnata; e
c  ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modificazione della stessa.
2    Ha inoltre diritto di ricorrere ogni persona, organizzazione o autorità cui un'altra legge federale riconosce tale diritto.
PA).

1.3 Il ressort du suivi des envois de la Poste suisse figurant au dossier que la décision attaquée, datée du 16 septembre 2014 et expédiée le même jour, a été notifiée à la recourante le 24 septembre 2014. Partant, le recours, déposé le 24 octobre 2014 est recevable ratione temporis (art. 50 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 50 - 1 Il ricorso dev'essere depositato entro 30 giorni dalla notificazione della decisione.
1    Il ricorso dev'essere depositato entro 30 giorni dalla notificazione della decisione.
2    Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo.
PA).

1.4 Les autres conditions de recevabilité sont en outre respectées (art. 11 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 11 - 1 In ogni stadio del procedimento, la parte può farsi rappresentare, sempreché non sia tenuta ad agire personalmente, o farsi patrocinare, in quanto non sia escluso dall'urgenza di un'inchiesta ufficiale.29
1    In ogni stadio del procedimento, la parte può farsi rappresentare, sempreché non sia tenuta ad agire personalmente, o farsi patrocinare, in quanto non sia escluso dall'urgenza di un'inchiesta ufficiale.29
2    L'autorità può esigere che il rappresentante giustifichi i suoi poteri con una procura scritta.
3    Fintanto che la parte non revochi la procura l'autorità comunica con il rappresentante.
, 52 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 52 - 1 L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente.
1    L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente.
2    Se il ricorso non soddisfa a questi requisiti o se le conclusioni o i motivi del ricorrente non sono sufficientemente chiari, e il ricorso non sembra manifestamente inammissibile, l'autorità di ricorso assegna al ricorrente un breve termine suppletorio per rimediarvi.
3    Essa gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, deciderà secondo l'inserto o, qualora manchino le conclusioni, i motivi oppure la firma, non entrerà nel merito del ricorso.
et 63 al. 4
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 63 - 1 L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali.
1    L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali.
2    Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi.
3    Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura.
4    L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100
4bis    La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla:
a  da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario;
b  da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101
5    Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105
PA).

1.5 Le recours est ainsi recevable.

2.

2.1 La loi fédérale du 14 décembre 2001 sur la culture et la production cinématographiques (loi sur le cinéma, LCin, RS 443.1) a été partiellement révisée par la loi fédérale du 19 juin 2015 entrée en vigueur, s'agissant de l'art. 8
SR 443.1 Legge federale del 14 dicembre 2001 sulla produzione e la cultura cinematografiche (Legge sul cinema, LCin) - Legge sul cinema
LCin Art. 8 - 1 Gli aiuti finanziari sono accordati:
1    Gli aiuti finanziari sono accordati:
a  sulla base di criteri legati alla qualità (promozione selettiva);
b  sulla base di criteri legati al successo (promozione legata al successo);
c  sulla base di criteri legati alla sede (promozione legata alla sede di produzione); o
d  in funzione del contributo fornito alla pluralità e alla qualità dell'offerta cinematografica in tutte le regioni del Paese (promozione della pluralità).6
2    Il Dipartimento federale dell'interno (DFI) definisce le condizioni, segnatamente quelle relative all'obbligo di reinvestire, e la procedura.
LCin, le 1er juillet 2016 (RO 2015 5637).

L'ordonnance du DFI [Département fédéral de l'intérieur] du 20 décembre 2002 sur l'encouragement du cinéma (aOECin, RO 2003 305) a été abrogée et remplacée avec effet au 1er juillet 2016 par l'Ordonnance du DFI du 21 avril 2016 sur l'encouragement du cinéma (OECin, RS 443.113).

2.2 Ce changement législatif pose la question du droit applicable. Lorsqu'un changement de droit survient, comme en l'espèce, durant la procédure de recours et qu'aucune règle de droit intertemporel ne détermine le droit applicable, la jurisprudence admet qu'en principe une autorité de recours doit trancher le cas selon le droit en vigueur au moment du prononcé de la décision attaquée. Parmi les exceptions à ce principe, figure la présence d'intérêts publics prédominants qui commandent une application immédiate du nouveau droit. De même, lorsqu'une requête, rejetée par l'autorité inférieure en application de l'ancien droit, serait conforme au nouveau droit entré en vigueur après qu'elle a été saisie, il est manifestement plus conforme au principe d'économie de la procédure que le recours soit jugé selon les nouvelles règles de manière à éviter que l'intéressé doive renouveler sa demande après le rejet de son recours (lex mitior ; ATF 127 II 306 consid. 7c, 126 II 522 consid. 3b ; arrêt du TF 2A_520/2002 du 17 juin 2003 consid. 5.3.2 ; arrêt du TAF B-5572/2013 du 14 juillet 2015 consid. 4.2 ; Alain Griffel, Intertemporales Recht aus dem Blickwinkel des Verwaltungsrechts, in : Felix Uhlmann [édit.], Intertemporales Recht aus dem Blickwinkel der Rechtsetzungslehre und des Verwaltungsrechts, 2014, p. 7 ss, p. 11 ; Moor/Flückiger/Martenet, Droit administratif, vol. I : Les fondements, 3e éd. 2012, p. 194).

2.3 Le Tribunal constate que les différentes normes de la LCin et de l'aOECin applicables au moment où la décision attaquée a été rendue n'ont subi aucune modification matérielle au 1er juillet 2016 (art. 8
SR 443.1 Legge federale del 14 dicembre 2001 sulla produzione e la cultura cinematografiche (Legge sul cinema, LCin) - Legge sul cinema
LCin Art. 8 - 1 Gli aiuti finanziari sono accordati:
1    Gli aiuti finanziari sono accordati:
a  sulla base di criteri legati alla qualità (promozione selettiva);
b  sulla base di criteri legati al successo (promozione legata al successo);
c  sulla base di criteri legati alla sede (promozione legata alla sede di produzione); o
d  in funzione del contributo fornito alla pluralità e alla qualità dell'offerta cinematografica in tutte le regioni del Paese (promozione della pluralità).6
2    Il Dipartimento federale dell'interno (DFI) definisce le condizioni, segnatamente quelle relative all'obbligo di reinvestire, e la procedura.
LCin ; art. 4 al. 2
SR 443.113 Ordinanza del DFI del 21 aprile 2016 sulla promozione cinematografica (OPCin)
OPCin Art. 4 Legame con la Svizzera - 1 Gli aiuti finanziari della promozione cinematografica possono essere richiesti soltanto da persone che hanno un legame con la Svizzera.
1    Gli aiuti finanziari della promozione cinematografica possono essere richiesti soltanto da persone che hanno un legame con la Svizzera.
2    Le persone fisiche devono avere la cittadinanza svizzera o il domicilio in Svizzera. Le imprese individuali e le società di persone devono avere sede in Svizzera.
3    Le persone giuridiche devono avere sede in Svizzera ed essere detenute o dirette in maggioranza da persone che hanno il domicilio in Svizzera.
aOECin et art. 12
SR 443.113 Ordinanza del DFI del 21 aprile 2016 sulla promozione cinematografica (OPCin)
OPCin Art. 12 Promozione cinematografica selettiva - Gli aiuti finanziari della promozione cinematografica selettiva sono concessi secondo i criteri di qualità stabiliti nell'allegato 2 numero 2.1.
OECin, ainsi que l'annexe 1 ch. 2.1 ; art. 20
SR 443.113 Ordinanza del DFI del 21 aprile 2016 sulla promozione cinematografica (OPCin)
OPCin Art. 20 Coordinamento fra i contributi a progetto e i contributi strutturali - Chi riceve contributi strutturali dall'UFC per un compito d'interesse pubblico non può richiedere altri aiuti finanziari secondo la presente ordinanza.
aOECin et art. 39
SR 443.113 Ordinanza del DFI del 21 aprile 2016 sulla promozione cinematografica (OPCin)
OPCin Art. 39 Esame preliminare - 1 L'UFC verifica la completezza della domanda e degli allegati presentati.
1    L'UFC verifica la completezza della domanda e degli allegati presentati.
2    L'UFC verifica inoltre se:
a  i requisiti giuridici per il disbrigo della domanda sono adempiuti;
b  il richiedente soddisfa i requisiti formali per beneficiare di una promozione;
c  il richiedente ha adempiuto gli impegni assunti in altre procedure di promozione cinematografica.
3    L'UFC può esigere ulteriori informazioni o documenti giustificativi.
et 40
SR 443.113 Ordinanza del DFI del 21 aprile 2016 sulla promozione cinematografica (OPCin)
OPCin Art. 40 Completamento, rettifica e rinvio - 1 Se durante l'esame preliminare riscontra piccole lacune, l'UFC dà al richiedente la possibilità di completare o rettificare la domanda.
1    Se durante l'esame preliminare riscontra piccole lacune, l'UFC dà al richiedente la possibilità di completare o rettificare la domanda.
2    Se i requisiti formali per la concessione di un sostegno non sono adempiuti, l'UFC può rinviare la domanda al richiedente senza entrare nel merito.
3    Il richiedente può esigere l'emanazione di una decisione impugnabile.
OECin ; art. 23 al. 4
SR 443.113 Ordinanza del DFI del 21 aprile 2016 sulla promozione cinematografica (OPCin)
OPCin Art. 23 Piano di ripartizione - 1 L'UFC suddivide ogni anno i mezzi disponibili tra i singoli settori e strumenti di promozione. Al riguardo prepara un piano di ripartizione.
1    L'UFC suddivide ogni anno i mezzi disponibili tra i singoli settori e strumenti di promozione. Al riguardo prepara un piano di ripartizione.
2    Pubblica ogni anno gli importi massimi che possono essere approvati nei singoli settori e strumenti di promozione.
3    ...30
aOECin et art. 45 al. 4
SR 443.113 Ordinanza del DFI del 21 aprile 2016 sulla promozione cinematografica (OPCin)
OPCin Art. 45 Commissione di esperti sulla promozione cinematografica: modalità di lavoro nei comitati - 1 L'UFC fissa il calendario delle riunioni, gestisce la segreteria dei comitati e partecipa alle riunioni con voto consultivo.
1    L'UFC fissa il calendario delle riunioni, gestisce la segreteria dei comitati e partecipa alle riunioni con voto consultivo.
2    Invia ai comitati la documentazione della domanda affinché si preparino alle riunioni.
3    L'UFC può invitare il richiedente a fornire informazioni e può chiedere ulteriori perizie.
4    Dopo aver deliberato e votato, i comitati sottopongono una raccomandazione all'UFC. Oltre all'approvazione o al rigetto, i comitati possono proporre il rinvio del progetto affinché venga rielaborato. I comitati possono raccomandare aiuti finanziari per la rielaborazione.
5    I risultati del voto sono messi per scritto e le motivazioni brevemente riassunte.
6    I membri dei comitati sono tenuti alla riservatezza sulle delibere.
et 5
SR 443.113 Ordinanza del DFI del 21 aprile 2016 sulla promozione cinematografica (OPCin)
OPCin Art. 45 Commissione di esperti sulla promozione cinematografica: modalità di lavoro nei comitati - 1 L'UFC fissa il calendario delle riunioni, gestisce la segreteria dei comitati e partecipa alle riunioni con voto consultivo.
1    L'UFC fissa il calendario delle riunioni, gestisce la segreteria dei comitati e partecipa alle riunioni con voto consultivo.
2    Invia ai comitati la documentazione della domanda affinché si preparino alle riunioni.
3    L'UFC può invitare il richiedente a fornire informazioni e può chiedere ulteriori perizie.
4    Dopo aver deliberato e votato, i comitati sottopongono una raccomandazione all'UFC. Oltre all'approvazione o al rigetto, i comitati possono proporre il rinvio del progetto affinché venga rielaborato. I comitati possono raccomandare aiuti finanziari per la rielaborazione.
5    I risultati del voto sono messi per scritto e le motivazioni brevemente riassunte.
6    I membri dei comitati sono tenuti alla riservatezza sulle delibere.
OECin ; art. 28 al. 3
SR 443.113 Ordinanza del DFI del 21 aprile 2016 sulla promozione cinematografica (OPCin)
OPCin Art. 28 Promozione della creazione cinematografica svizzera - Nella promozione selettiva e nella promozione legata al successo della creazione cinematografica svizzera sono computabili le spese per lo sviluppo e la realizzazione del progetto e per la commercializzazione del film necessarie ad ogni fase del progetto, in particolare:34
a  per la stesura di trattamenti e sceneggiature: la cessione di diritti preesistenti, i compensi e i salari degli autori, così come le spese direttamente correlate;
b  per lo sviluppo del progetto: le spese preliminari; i compensi e i salari per lo sviluppo artistico e produttivo del progetto cinematografico sulla base di una sceneggiatura o di una scaletta fino alla fase di realizzazione e le spese direttamente correlate;
c  per la preparazione delle riprese: i compensi e i salari del personale artistico e produttivo immediatamente prima dell'inizio delle riprese;
d  per la realizzazione: le spese preliminari; i compensi, i salari e le spese necessari per la preparazione e l'esecuzione delle riprese; le spese di premontaggio, postproduzione e ultimazione artistica e tecnica, fino alla copia standard nelle lingue originali previste e alla copia da inviare alla Fondazione «Cineteca svizzera»;
e  per la postproduzione: le spese a partire dal premontaggio ancora necessarie per l'ultimazione tecnica da parte di terzi;
f  per la distribuzione e la diffusione: le spese necessarie per le misure promozionali e le misure di mediazione rivolte a specifici gruppi target, segnatamente per la pubblicità, per altre misure in relazione alla commercializzazione, come la sottotitolazione e l'audiodescrizione, o per eventi collaterali come proiezioni con cineforum;
g  ...
aOECin et art. 53
SR 443.113 Ordinanza del DFI del 21 aprile 2016 sulla promozione cinematografica (OPCin)
OPCin Art. 53 Nuova presentazione di una domanda respinta - 1 Le domande respinte di aiuti finanziari della promozione cinematografica selettiva per la stesura di sceneggiature, lo sviluppo di progetti o la realizzazione di un progetto cinematografico possono essere presentate una seconda volta a condizione che siano state rielaborate nella sostanza, segnatamente nei punti contestati.
1    Le domande respinte di aiuti finanziari della promozione cinematografica selettiva per la stesura di sceneggiature, lo sviluppo di progetti o la realizzazione di un progetto cinematografico possono essere presentate una seconda volta a condizione che siano state rielaborate nella sostanza, segnatamente nei punti contestati.
2    Le domande rielaborate devono essere presentate entro 18 mesi dalla notifica del rigetto. Su domanda motivata, l'UFC può prorogare il termine di sei mesi al massimo.
OECin [sauf en ce qui concerne l'al. 2, non pertinent en l'espèce]).

Le nouveau droit ne constitue pas une lex mitior. Partant, c'est l'ancien droit qui est applicable dans la présente cause.

3.
Selon l'art. 3
SR 443.1 Legge federale del 14 dicembre 2001 sulla produzione e la cultura cinematografiche (Legge sul cinema, LCin) - Legge sul cinema
LCin Art. 3 Creazione cinematografica svizzera - La Confederazione sostiene l'irradiamento culturale, l'efficienza economica, la continuità e le possibilità di espansione della produzione cinematografica svizzera indipendente. A tal fine può accordare aiuti finanziari o fornire un sostegno sotto altre forme all'elaborazione di progetti, alla realizzazione e alla commercializzazione di:
a  film svizzeri;
b  film coprodotti con l'estero.
LCin, la Confédération soutient le rayonnement culturel, la vitalité économique, la continuité et le potentiel de développement de la production cinématographique suisse indépendante. A cet effet, elle peut allouer des aides financières ou fournir d'autres formes de soutien pour promouvoir l'élaboration de projets, la réalisation et l'exploitation de films suisses (let. a) ou de films coproduits par la Suisse et l'étranger (let. b).

L'art. 8
SR 443.1 Legge federale del 14 dicembre 2001 sulla produzione e la cultura cinematografiche (Legge sul cinema, LCin) - Legge sul cinema
LCin Art. 8 - 1 Gli aiuti finanziari sono accordati:
1    Gli aiuti finanziari sono accordati:
a  sulla base di criteri legati alla qualità (promozione selettiva);
b  sulla base di criteri legati al successo (promozione legata al successo);
c  sulla base di criteri legati alla sede (promozione legata alla sede di produzione); o
d  in funzione del contributo fornito alla pluralità e alla qualità dell'offerta cinematografica in tutte le regioni del Paese (promozione della pluralità).6
2    Il Dipartimento federale dell'interno (DFI) definisce le condizioni, segnatamente quelle relative all'obbligo di reinvestire, e la procedura.
LCin prévoyait, dans sa version originale (RO 2002 1904), que les critères sur la base desquels les aides financières sont allouées relèvent soit de la qualité (aide sélective) soit du succès (aide liée au succès). Le département compétent - c'est-à-dire le Département fédéral de l'intérieur DFI - définit les conditions à remplir, notamment quant à l'obligation de réinvestissement, et la procédure. C'est notamment sur cette base qu'a été adoptée l'aOECin.

L'art. 14
SR 443.1 Legge federale del 14 dicembre 2001 sulla produzione e la cultura cinematografiche (Legge sul cinema, LCin) - Legge sul cinema
LCin Art. 14 Decisioni sugli aiuti finanziari e sulle altre forme di sostegno - 1 Le decisioni in merito all'assegnazione di aiuti finanziari e di altre forme di sostegno sono prese dall'Ufficio federale della cultura (UFC)11.
1    Le decisioni in merito all'assegnazione di aiuti finanziari e di altre forme di sostegno sono prese dall'Ufficio federale della cultura (UFC)11.
2    Nei settori in cui non dispone delle necessarie conoscenze tecniche, l'UFC fa esaminare le domande da commissioni d'esperti o da esperti incaricati.
3    ...12
LCin prévoit encore que les décisions portant sur les aides financières ou d'autres formes de soutien sont prises par l'office compétent - c'est-à-dire l'autorité inférieure (al. 1). L'office compétent fait examiner par des commissions d'experts ou des experts mandatés les demandes ayant trait aux domaines dans lesquels il ne dispose pas des connaissances nécessaires (al. 2).

Selon l'art. 4 al. 2 aOECin, les critères pour l'octroi des aides financières sélectives sont : a. la qualité artistique du projet et l'originalité créatrice des cinéastes ; b. la volonté de s'adresser efficacement à un public ciblé ; c. la garantie du professionnalisme de l'exécution du projet ; d. l'impact économique sur la création cinématographique suisse indépendante ; e. la contribution en faveur des objectifs de politique culturelle que sont la diversité, la continuité, l'échange et la collaboration.

4.

4.1 Selon l'art. 49
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 49 - Il ricorrente può far valere:
a  la violazione del diritto federale, compreso l'eccesso o l'abuso del potere di apprezzamento;
b  l'accertamento inesatto o incompleto di fatti giuridicamente rilevanti;
c  l'inadeguatezza; questa censura non è ammissibile quando un'autorità cantonale ha giudicato come autorità di ricorso.
PA, le recourant peut en principe invoquer la violation du droit fédéral, y compris l'excès ou l'abus du pouvoir d'appréciation (let. a), la constatation inexacte ou incomplète des faits pertinents (let. b) et l'inopportunité de la décision attaquée (let. c).

4.2 Là où le législateur a, par une loi spéciale, exclu le grief de l'inopportunité, celui-ci est irrecevable a priori (Zibung/Hofstetter, Praxiskommentar VwVG, 2e éd. 2016, art. 49
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 49 - Il ricorrente può far valere:
a  la violazione del diritto federale, compreso l'eccesso o l'abuso del potere di apprezzamento;
b  l'accertamento inesatto o incompleto di fatti giuridicamente rilevanti;
c  l'inadeguatezza; questa censura non è ammissibile quando un'autorità cantonale ha giudicato come autorità di ricorso.
PA no 44). L'art. 32 al. 3
SR 443.1 Legge federale del 14 dicembre 2001 sulla produzione e la cultura cinematografiche (Legge sul cinema, LCin) - Legge sul cinema
LCin Art. 32 Procedura e protezione giuridica - 1 Le procedure e i rimedi giuridici sono retti dalle disposizioni generali sull'amministrazione della giustizia federale.
1    Le procedure e i rimedi giuridici sono retti dalle disposizioni generali sull'amministrazione della giustizia federale.
2    ...30
3    Nelle procedure di ricorso contro le decisioni in materia di aiuti finanziari non può essere invocata l'inadeguatezza.
LCin dispose que, dans les procédures de recours contre des décisions concernant des aides financières, le grief de l'inopportunité ne peut pas être invoqué. Sur ce fondement, le Tribunal a précisé que l'avis des experts portant sur la qualité artistique du projet, le potentiel d'exploitation, sa cohérence artistique et technique aussi bien que la nécessité et proportionnalité de la contribution demandée échappe à son contrôle en procédure de recours (arrêt du TAF B-3924/2013 du 8 septembre 2015 consid. 6, not. 6.8).

5.
Dans ses écritures, la recourante avance pêle-mêle plusieurs arguments sans toujours bien distinguer les griefs juridiques qu'elle soulève et les allégués qui s'y rattachent. Le Tribunal s'efforcera d'examiner d'abord les griefs formels (consid. 6 à 8), avant d'examiner les griefs procéduraux (consid. 9 et 10), pour terminer par les autres griefs (consid. 11 et 12).

6.
En premier lieu, la recourante se plaint d'une violation de son droit d'être entendue sous plusieurs angles que le Tribunal examinera dans l'ordre chronologique de la procédure.

La recourante reproche au comité d'experts de ne pas lui avoir demandé le « scénario de la version courte » ou les « story-boards de quelques-uns des effets spéciaux [...] » (lettre non datée annexée à la réplique) avant de considérer que le projet n'était pas abouti (consid. 6.1). Elle se plaint en passant de ne pas avoir été entendue oralement par le comité d'experts (consid. 6.2).

Toujours sous l'angle du droit d'être entendu, la recourante dit ne pas avoir eu accès à son dossier, sans toutefois étayer davantage ce grief. Elle enchaîne immédiatement en relevant que, « dans le cadre du deuxième examen, [l'autorité inférieure] ne l'a invitée à s'exprimer, par écrit, que sur les reproches formulés à l'occasion du premier examen alors que les motifs de refus du deuxième [comité d'experts] étaient tout autres » (réplique, p. 3). Il faut relever d'emblée que l'autorité n'a jamais « invité » la recourante à s'exprimer. Cette dernière fait référence ici à la pratique consistant à présenter, avec une deuxième demande, les points qui ont été modifiés ou améliorés (voir la réponse de l'autorité inférieure, consid. D). Il s'ensuit que la recourante mélange trois questions : la première est celle du droit d'être entendu (« accès au dossier ») ; la deuxième est celle du respect de la procédure (mode de traitement des deuxièmes demandes) ; la troisième est celle du comportement soi-disant contradictoire de l'autorité (motifs de refus différents dans la première demande et la seconde). Sous l'angle du droit d'être entendu, seule la question de l'accès au dossier, dans la mesure où la recourante voulait réellement s'en prévaloir, est litigieuse (consid. 6.3). Les deux autres questions relèvent de la légalité de la procédure suivie (consid. 10) et de la bonne foi (consid. 11).

Enfin, selon la recourante, la motivation de la décision attaquée, reprise « textuellement » du procès-verbal du comité d'experts serait lacunaire dans la mesure où elle se contenterait d'appréciations subjectives (consid. 6.4).

6.1 Participation à l'administration des preuves

6.1.1 Selon l'art. 33 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 33 - 1 L'autorità ammette le prove offerte dalla parte se paiano idonee a chiarire i fatti.
1    L'autorità ammette le prove offerte dalla parte se paiano idonee a chiarire i fatti.
2    Se la loro assunzione implichi una spesa relativamente elevata, che andrebbe a carico della parte ove fosse soccombente, l'autorità può subordinarla alla condizione che la parte anticipi, entro un termine, le spese che possono essere ragionevolmente pretese da essa; la parte indigente ne è dispensata.
PA, l'autorité admet les moyens de preuve offerts par la partie s'ils paraissent propres à élucider les faits. Par ailleurs, tel qu'il est garanti à l'art. 29 al. 2
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 29 Garanzie procedurali generali - 1 In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole.
1    In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole.
2    Le parti hanno diritto d'essere sentite.
3    Chi non dispone dei mezzi necessari ha diritto alla gratuità della procedura se la sua causa non sembra priva di probabilità di successo. Ha inoltre diritto al patrocinio gratuito qualora la presenza di un legale sia necessaria per tutelare i suoi diritti.
Cst., le droit d'être entendu comprend notamment le droit pour l'intéressé de produire des preuves pertinentes et d'obtenir qu'il soit donné suite à ses offres de preuves pertinentes (ATF 136 I 265 consid. 3.2, 135 II 286 consid. 5.1, 129 II 497 consid. 2.2). L'autorité peut cependant renoncer à procéder à des mesures d'instruction lorsque les preuves administrées lui ont permis de former sa conviction et que, procédant d'une manière non arbitraire à une appréciation anticipée des preuves qui lui sont encore proposées, elle a la certitude que ces dernières ne pourraient l'amener à modifier son opinion (ATF 136 I 229 consid. 5.3, 130 II 425 consid. 2.1, 125 I 127 consid. 6c/cc in fine, 124 I 208 consid. 4a et les arrêts cités ; arrêt du TAF B-793/2014 du 8 septembre 2015 consid. 7.1.1).

6.1.2 Dans les procédures administratives déclenchées, comme en l'espèce, à la demande des parties, la requête en tant que telle permet l'exercice du droit d'être entendu (ATF 130 II 521 consid. 2.8 ; Waldmann/Bickel, in : Praxiskommentar VwVG, 2e éd. 2016, art. 29
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 29 - La parte ha il diritto d'essere sentita.
PA no 42). Dans ce sens, la recourante a eu l'occasion de faire valoir tous ses arguments dans la deuxième demande qu'elle a déposée. En particulier, si la recourante estime que le « scénario de la version courte » ou les « story boards de quelques-uns des effets spéciaux [...] » étaient de nature à appuyer sa demande, il lui appartenait de les produire spontanément, même après le dépôt de la demande. Elle ne peut pas, de bonne foi, reprocher au comité d'experts ne de pas les lui avoir demandés, ce d'autant plus que le premier comité d'experts avait déjà critiqué le peu d'informations sur les effets spéciaux (consid. A.b). Partant, le comité d'experts pouvait parfaitement, par appréciation anticipée des preuves, décider de ne pas entendre davantage la recourante et ne pas poursuivre plus avant son instruction sans violer son droit d'être entendue.

6.2 Droit d'être entendu oralement

Dans la mesure où la recourante se plaint de ne pas avoir été entendue oralement, il faut rappeler, avec l'autorité inférieure, que la pratique des comités d'experts n'exclut pas des auditions orales. Cependant, le droit d'être entendu ne comprend pas le droit d'être entendu oralement, ni celui d'obtenir l'audition de témoins (ATF 140 I 68 consid. 2.1, 130 II 425 consid. 2.1, 125 I 209 consid. 9b). Ce grief doit donc être écarté sur ce point.

6.3 Accès au dossier

6.3.1 Le droit d'être entendu comprend en particulier le droit pour l'intéressé de prendre connaissance du dossier. Ce droit est concrétisé, s'agissant de la procédure administrative, aux art. 26 ss
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 26 - 1 Nella sua causa, la parte o il suo rappresentante ha il diritto di esaminare alla sede dell'autorità che decide o d'una autorità cantonale, designata da questa, gli atti seguenti:
1    Nella sua causa, la parte o il suo rappresentante ha il diritto di esaminare alla sede dell'autorità che decide o d'una autorità cantonale, designata da questa, gli atti seguenti:
a  le memorie delle parti e le osservazioni delle autorità;
b  tutti gli atti adoperati come mezzi di prova;
c  le copie delle decisioni notificate.
1bis    Se la parte o il suo rappresentante vi acconsente, l'autorità può notificare per via elettronica gli atti da esaminare.64
2    L'autorità che decide può riscuotere una tassa per l'esame degli atti d'una causa definita; il Consiglio federale stabilisce la tariffa delle tasse.
PA. Encore faut-il que la partie demande à consulter ces pièces (ATF 132 V 387 consid. 6.2 ; Waldmann/Oeschger, in : Praxiskommentar VwVG, 2e éd. 2016, art. 26
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 26 - 1 Nella sua causa, la parte o il suo rappresentante ha il diritto di esaminare alla sede dell'autorità che decide o d'una autorità cantonale, designata da questa, gli atti seguenti:
1    Nella sua causa, la parte o il suo rappresentante ha il diritto di esaminare alla sede dell'autorità che decide o d'una autorità cantonale, designata da questa, gli atti seguenti:
a  le memorie delle parti e le osservazioni delle autorità;
b  tutti gli atti adoperati come mezzi di prova;
c  le copie delle decisioni notificate.
1bis    Se la parte o il suo rappresentante vi acconsente, l'autorità può notificare per via elettronica gli atti da esaminare.64
2    L'autorità che decide può riscuotere una tassa per l'esame degli atti d'una causa definita; il Consiglio federale stabilisce la tariffa delle tasse.
PA no 71).

6.3.2 En l'espèce, il ne ressort pas du dossier que la recourante ait jamais formulé une quelconque demande d'accès à son dossier. Elle ne l'allègue pas non plus. Ce grief doit ainsi être écarté sur ce point.

6.4 Motivation de la décision attaquée

6.4.1 Le droit d'être entendu impose enfin à l'autorité de motiver sa décision. Cette obligation est remplie lorsque l'intéressé est mis en mesure d'en apprécier la portée et de la déférer à une instance supérieure en pleine connaissance de cause. Il suffit que l'autorité mentionne au moins brièvement les motifs qui l'ont guidée et sur lesquels elle a fondé sa décision. Elle n'est pas tenue de se prononcer sur tous les moyens des parties et peut ainsi se limiter aux points essentiels pour la décision à rendre (ATF 137 II 266 consid. 3.2, 136 I 229 consid. 5.2, 135 III 670 consid. 3.3.1). L'ampleur de la motivation se définit selon les circonstances du cas particulier ; ainsi, l'obligation de motiver est d'autant plus étendue lorsque la décision repose sur un pouvoir de libre appréciation de l'autorité, lorsqu'elle fait appel à des notions juridiques indéterminées, lorsqu'elle porte gravement atteinte à des droits individuels, lorsque l'affaire est particulièrement complexe ou lorsqu'il s'agit d'une dérogation à une règle légale (ATF 129 I 232 consid. 3 ; ATAF 2013/56 consid. 3.1 ; arrêts du TAF B 3538/2010 du 3 février 2011 consid. 5.3.4 et C 322/2006 du 23 avril 2009 consid. 2.1 ; Uhlmann/Schilling Schwank, in : Praxiskommentar VwVG, 2e éd. 2016, art. 35
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 35 - 1 Le decisioni scritte, anche se notificate in forma di lettera, devono essere designate come tali, motivate, e indicare il rimedio giuridico.
1    Le decisioni scritte, anche se notificate in forma di lettera, devono essere designate come tali, motivate, e indicare il rimedio giuridico.
2    L'indicazione del rimedio giuridico deve menzionare il rimedio giuridico ordinario ammissibile, l'autorità competente e il termine per interporlo.
3    L'autorità può rinunciare a indicare i motivi e il rimedio giuridico allorché la decisione sia interamente conforme alle domande delle parti e nessuna parte chieda la motivazione.
PA nos 18 et 21).

6.4.2 Force est de constater qu'en l'espèce la décision attaquée est correctement et suffisamment motivée (sur la motivation des décisions en matière de cinéma : décision du 6 décembre 1999 du Conseil fédéral, JAAC 64.43 consid. 6.2.1). La jurisprudence du Tribunal n'a rien trouvé à redire au système de motivation des décisions en matière d'aides sélectives consistant à indiquer le résultat du vote et à présenter les arguments « pour » et « contre » qui étaient ressortis de la délibération (arrêt du TAF B 3924/2013 du 8 septembre 2015 consid. 5.1 à 5.6, not. 5.4.5 s.).

En l'espèce, notamment dans la mesure où les considérants de la décision attaquée ne contiennent que des arguments en défaveur de l'octroi de l'aide financière, la motivation se comprend parfaitement. Elle repose sur trois motifs distincts : le caractère encore trop littéraire (et donc pas assez cinématographique) du projet, la confusion et la longueur de certaines scènes et enfin l'artificialité du personnage principal. Cette motivation est en soi suffisamment compréhensible et, partant, le grief tiré d'une éventuelle violation du droit d'être entendu doit être rejeté également sous cet angle.

Autre est la question de savoir si cette motivation devait se référer aux critiques émises lors de la première demande (consid. 11) et si elle est convaincante (consid. 12).

7.
Toujours sous l'angle formel, la recourante se plaint en second lieu d'une composition irrégulière de l'autorité. Selon elle, le comité d'experts qui a examiné sa deuxième demande aurait dû intégrer l'un des experts qui avaient examiné sa première demande. Elle fonde ce grief sur la pratique antérieure de l'autorité inférieure.

7.1 Les administrés ont le droit à ce que l'autorité administrative appelée à statuer sur leur cause le fasse dans une composition conforme à la loi. Une décision ne saurait être valable si elle a été rendue par une autorité qui n'était pas habilitée par l'ordre juridique à la prononcer (ATF 138 I 225 consid. 3.2, 129 V 335 consid. 1.3 ; arrêt du TAF C 3146/2013 du 19 septembre 2014 consid. 7.1.1 ; Thierry Tanquerel, Manuel de droit administratif, 2011, nos 880 et 1514).

Cependant, le principe de la bonne foi, qui constitue un principe général du droit également applicable dans le domaine de la procédure, oblige celui qui constate un prétendu vice de procédure à le signaler immédiatement, à un moment où il pourrait encore être corrigé, et lui interdit d'attendre en restant passif, afin de pouvoir s'en prévaloir ultérieurement devant l'autorité de recours (ATF 135 III 334 consid. 2.2, 134 I 20 consid. 4.3.1, 132 II 485 consid. 4.3). Ce principe s'applique aussi s'agissant des griefs tirés de la composition irrégulière de l'autorité (p.ex. arrêt du TF 6B_813/2009 du 20 mai 2010 consid. 1).

7.2 En l'espèce, pour écarter ce grief, il suffit de constater que la recourante s'est vu notifier la composition du comité d'experts en date du 3 juin 2014 (consid. B.c) et qu'elle n'a pas réagi à cette communication.

8.
Dans la mesure où la recourante, dans la lettre accompagnant la réplique du 28 mai 2015, évoque un « a priori négatif » à son endroit de la part des experts, il convient d'examiner ce grief sous l'angle d'une demande implicite de récusation.

8.1 Comme en ce qui concerne la composition irrégulière de l'autorité (consid. 7.1), la partie qui a connaissance d'un motif de récusation doit l'invoquer aussitôt, sous peine d'être déchue du droit de s'en prévaloir ultérieurement (ATF 140 I 271 consid. 8.4.3, 139 III 120 consid. 3.2.1, 138 I 1 consid. 2.2 et les arrêts cités). Il est, en effet, contraire aux règles de la bonne foi (art. 5 al. 3
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 5 Stato di diritto - 1 Il diritto è fondamento e limite dell'attività dello Stato.
1    Il diritto è fondamento e limite dell'attività dello Stato.
2    L'attività dello Stato deve rispondere al pubblico interesse ed essere proporzionata allo scopo.
3    Organi dello Stato, autorità e privati agiscono secondo il principio della buona fede.
4    La Confederazione e i Cantoni rispettano il diritto internazionale.
Cst.) de garder en réserve ce moyen pour ne l'invoquer qu'en cas d'issue défavorable de la procédure (ATF 139 précité et 136 III 605 consid. 3.2.2).

8.2 La recourante ayant été informée de la composition du comité d'experts par courrier du 3 juin 2014 (consid. B.c) et n'ayant pas réagi à cette communication, sa demande de récusation est tardive et le grief qu'elle en tire doit être rejeté.

9.
La recourante se plaint ensuite d'une violation de la procédure, plus particulièrement de l'art. 28 al. 3 aOECin, dans la mesure où sa deuxième demande n'a pas été préalablement soumise à l'un des experts du comité qui avait examiné sa première demande.

9.1 La violation des règles de procédure fait partie des griefs invocables sous l'angle de l'art. 49 let. a
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 49 - Il ricorrente può far valere:
a  la violazione del diritto federale, compreso l'eccesso o l'abuso del potere di apprezzamento;
b  l'accertamento inesatto o incompleto di fatti giuridicamente rilevanti;
c  l'inadeguatezza; questa censura non è ammissibile quando un'autorità cantonale ha giudicato come autorità di ricorso.
PA (Zibung/Hofstetter, in : Praxiskommentar VwVG, 2e éd. 2016, art. 49
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 49 - Il ricorrente può far valere:
a  la violazione del diritto federale, compreso l'eccesso o l'abuso del potere di apprezzamento;
b  l'accertamento inesatto o incompleto di fatti giuridicamente rilevanti;
c  l'inadeguatezza; questa censura non è ammissibile quando un'autorità cantonale ha giudicato come autorità di ricorso.
PA no 19 ss). La réparation d'un vice de procédure par l'autorité de recours n'est en principe pas exclue ; elle dépend toutefois de la gravité et de l'étendue de l'atteinte portée et doit rester l'exception (ATF 126 I 68 consid. 2 p. 72 et les arrêts cités). Elle peut également se justifier en présence d'un vice grave lorsque le renvoi constituerait une vaine formalité et aboutirait à un allongement inutile de la procédure (ATF 137 I 195 consid. 2.3.2 et les arrêts cités ; arrêt du TF 1C_641/2012 du 30 avril 2013 consid. 3.4). Pour apprécier le poids de l'intérêt à une application correcte du droit, il faut considérer la procédure dans son ensemble (ATF 137 I 69 consid. 2.6.1 ; voir aussi : ATF 138 I 97 consid. 4.1.6.1, 137 I 195 consid. 2.3.2, 136 V 117 consid. 4.2.2.2 et les arrêts cités ; Zibung/Hofstetter, op. cit., art. 49
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 49 - Il ricorrente può far valere:
a  la violazione del diritto federale, compreso l'eccesso o l'abuso del potere di apprezzamento;
b  l'accertamento inesatto o incompleto di fatti giuridicamente rilevanti;
c  l'inadeguatezza; questa censura non è ammissibile quando un'autorità cantonale ha giudicato come autorità di ricorso.
PA no 19 et les références citées ; Rhinow et al., Öffentliches Prozessrecht, 2e éd. 2010, no 1118 ; Daniela Thurnherr, Verfahrensgrundrechte und Verwaltungshandeln [...], thèse d'habilitation, Zurich/St-Gall 2013, no 452 ss).

9.2

9.2.1 L'art. 28 al. 3 1ère phrase aOECin est ainsi rédigé :

3 Lorsqu'une demande a été rejetée, le projet peut être soumis une seconde fois s'il a subi un remaniement essentiel portant sur les points critiqués.

9.2.2 La loi s'interprète en premier lieu selon sa lettre (interprétation littérale). Si le texte n'est pas absolument clair, si plusieurs interprétations de celui-ci sont possibles, le juge recherchera la véritable portée de la norme au regard notamment de la volonté du législateur telle qu'elle ressort notamment des travaux préparatoires (interprétation historique), du but de la règle, de son esprit, ainsi que des valeurs sur lesquelles elle repose, singulièrement de l'intérêt protégé (interprétation téléologique) ou encore de sa relation avec d'autres dispositions légales (interprétation systématique ; sur l'ensemble du sujet : ATF 140 III 315 consid. 5.2.1, 138 III 166 consid. 3.2, 136 III 283 consid. 2.3.1, 135 III 640 consid. 2.3.1).

9.2.3 Le texte de cette disposition ne se laisse pas facilement lire.
Il comprend trois conditions : « un remaniement », qui est « essentiel » et qui concerne les « points critiqués » à l'issue de la première demande.

Il semble y attacher une conséquence juridique : « le projet peut être soumis une seconde fois » (eingereicht dans la version allemande et presentata dans la version italienne du texte). Cette formulation manque toutefois de clarté. Il va de soi qu'un administré peut toujours « soumettre » une demande. Autre est la question de savoir si l'autorité va l'examiner (entrée en matière) et quel sort elle va lui réserver (admission, éventuellement partielle, rejet, etc.). La formulation passive (« peut être soumis ») ajoute de la confusion, car elle n'indique pas qui agit et à qui la demande doit être soumise. Au surplus, cette disposition, comme le souligne l'autorité inférieure dans sa réponse, ne contient aucune conséquence claire quant à l'éventuelle violation de ses exigences. Tout au plus, n'y aurait-il sans doute pas de formalisme excessif de la part de l'autorité inférieure à ne pas entrer en matière sur une nouvelle demande qui n'aurait pas subi de modifications essentielles (art. 20 al. 4 aOECin).

Cette disposition ne précise pas non plus comment sont traitées les deuxièmes demandes. Autrement dit, cette disposition ne semble donc pas exiger que l'un des experts ayant examiné la première demande soit consulté, comme le prétend la recourante, qui se fonde sur une ancienne pratique de l'autorité inférieure.

La question de l'interprétation de l'art. 28 al. 3 aOECin peut cependant rester indécise pour les motifs qui suivent.

9.2.4 Quand bien même il y aurait eu, en l'espèce, violation de l'art. 28 al. 3 aOECin, celle-ci n'aurait pas eu d'influence sur la décision attaquée. En effet, l'autorité inférieure n'a jamais contesté que la deuxième demande avait connu un « remaniement essentiel » ; elle l'a d'ailleurs soumise pour examen à un comité d'experts qui a statué sans (re)discuter ce point. Dans ce sens, l'éventuelle violation de l'art. 28 al. 3 aOECin n'aurait eu aucune conséquence négative pour la recourante, dont le droit de déposer une deuxième fois son projet, après un remaniement suffisant, n'a jamais été contesté. Dans ces conditions, un renvoi de la cause devant l'autorité inférieure apparaîtrait en toute hypothèse comme excessivement formaliste (arrêts du TF 1C_154/2015 du 22 décembre 2015 consid. 5, 1C_307/2010 du 7 décembre 2010 consid. 2 et 1C_63/2008 du 25 août 2008 consid. 2.1).

9.2.5 Compte tenu de tout ce qui précède, le grief de la recourante tiré d'une éventuelle violation de la procédure doit être écarté.

10.
La recourante critique également la manière de travailler des experts. Selon elle, l'évaluation des projets devrait passer par des fiches établies sur la base des critères visés à l'art. 4 al. 2 aOECin. Ceux-ci pourraient être déclinés en sous-critères de manière à apprécier toutes les composantes des différentes exigences. Des cases à cocher permettraient aux experts de noter chacun des critères et sous-critères.

10.1 Le Tribunal fédéral, tout comme le Tribunal administratif fédéral, examine avec une particulière retenue les décisions des autorités inférieures lorsque le droit de fond ou de procédure leur reconnaissent un large pouvoir d'appréciation ou une grande latitude de jugement, s'agissant notamment de l'interprétation de normes juridiques indéterminées, ou de règles conférant à l'autorité une grande liberté de choisir entre diverses solutions, toutes admissibles légalement (ATF 140 I 201 consid. 6.1, 139 II 185 consid. 9.3, 135 II 384 consid. 2.2 ; ATAF 2013/56 consid. 3.2.2 ; arrêts du TAF B-1300/2014 du 7 mai 2015 consid. 4.2.1 in fine, B-166/2014 du 24 novembre 2014 consid. 5.2, B-4128/2011 du 11 septembre 2012 consid. 4, B-2673/2009 du 14 juillet 2010 consid. 4.2).

En l'espèce, le grief de la recourante est dirigé contre la méthode qu'utilisent les experts pour apprécier les différents critères posés par l'art. 4 al. 2 aOECin. La jurisprudence a établi que le choix d'une méthode d'évaluation relève fondamentalement du pouvoir d'appréciation de l'autorité spécialisée, pour autant que cette méthode ne soit pas manifestement insoutenable (ATF 138 II 77 consid. 6.4 ; arrêt du TF 1C_450/2012 du 7 août 2013 consid. 8.1 et 8.2 ; ATAF 2011/47 consid. 5.4 ; Anja Martina Binder, Die Kognition des Bundesverwaltungsgerichts bei Prozessen mit fachtechnischen Fragen, Justice - Justiz - Giustizia, 2014/3, p. 9).

10.2 L'art. 23 al. 4 aOECin prévoit de manière allusive que le comité d'experts procède par une délibération et un vote. La délibération se définit comme la confrontation de points de vue visant à trancher un choix difficile par l'adoption d'un jugement ou d'une décision réfléchie (dictionnaire en ligne http://dictionnaire.education, vo délibération, consulté le 6 juillet 2016). Il y a donc délibération dès lors qu'il y a discussion en vue d'une décision collective. Il s'agit d'une méthode éprouvée de choix collectif (Philippe Urfalino, La délibération n'est pas une conversation - Délibération, décision collective et négociation, revue « Négociations » 2005 no 2, p. 99 ss ou encore Guillaume Hollard, La délibération dans la théorie économique, Cahiers d'économie politique, 2002 no 2, p. 173 ss). Ce qui précède suffit pour constater que le choix, opéré dans l'ordonnance, de la délibération comme mode de décision n'est pas en soi manifestement insoutenable.

Il faut rappeler à ce stade qu'il est impossible de donner une définition abstraite du concept de qualité (art. 8
SR 443.1 Legge federale del 14 dicembre 2001 sulla produzione e la cultura cinematografiche (Legge sul cinema, LCin) - Legge sul cinema
LCin Art. 8 - 1 Gli aiuti finanziari sono accordati:
1    Gli aiuti finanziari sono accordati:
a  sulla base di criteri legati alla qualità (promozione selettiva);
b  sulla base di criteri legati al successo (promozione legata al successo);
c  sulla base di criteri legati alla sede (promozione legata alla sede di produzione); o
d  in funzione del contributo fornito alla pluralità e alla qualità dell'offerta cinematografica in tutte le regioni del Paese (promozione della pluralità).6
2    Il Dipartimento federale dell'interno (DFI) definisce le condizioni, segnatamente quelle relative all'obbligo di reinvestire, e la procedura.
LCin). La notion est fluctuante, des divergences sont inévitables. Cela s'explique par la pluralité des points de vue, des thématiques et des esthétiques (Zufferey/Aubry, Loi sur le cinéma - Commentaire, 2006, art. 8
SR 443.1 Legge federale del 14 dicembre 2001 sulla produzione e la cultura cinematografiche (Legge sul cinema, LCin) - Legge sul cinema
LCin Art. 8 - 1 Gli aiuti finanziari sono accordati:
1    Gli aiuti finanziari sono accordati:
a  sulla base di criteri legati alla qualità (promozione selettiva);
b  sulla base di criteri legati al successo (promozione legata al successo);
c  sulla base di criteri legati alla sede (promozione legata alla sede di produzione); o
d  in funzione del contributo fornito alla pluralità e alla qualità dell'offerta cinematografica in tutte le regioni del Paese (promozione della pluralità).6
2    Il Dipartimento federale dell'interno (DFI) definisce le condizioni, segnatamente quelle relative all'obbligo di reinvestire, e la procedura.
LCin no 12 et la référence citée). Comme l'a rappelé le Tribunal fédéral, c'est l'obligation de motiver soigneusement sa décision qui permet à l'autorité de ne pas se laisser guider par son sentiment subjectif (arrêt du TF 1C_265/2014 du 22 avril 2015 consid. 4.1 non publié in : ATF 141 II 245 ; arrêt du TF 1C_49/2015 du 9 décembre 2015 consid. 3.3). Or, cette question a déjà été tranchée en l'espèce (consid. 6.4).

Par ailleurs, la recourante est dans l'erreur lorsqu'elle reproche au courriel du 20 mai 2014 de ne pas s'être intéressé aux « difficultés de compréhension », c'est-à-dire au fond de l'affaire. A ce stade, l'autorité inférieure s'assurait simplement de la complétude formelle de la demande (art. 20 aOECin), d'où ses demandes quant à la composition de l'équipe de réalisation. Il ne lui appartenait pas à ce stade d'instruire le fond de l'affaire.

Partant, selon le droit exposé plus haut, le grief de la recourante doit être écarté.

11.
Sous l'angle de la bonne foi, il faut examiner, à la lumière des différents griefs soulevés par la recourante, deux questions. D'une part, la recourante reproche au deuxième comité d'experts une attitude contradictoire avec celle du premier (consid. 11.1) ; d'autre part, toujours selon la recourante, la communication du 5 mars 2014 comportait une assurance sur laquelle elle pouvait, de bonne foi, se fonder (consid. 11.2).

11.1

11.1.1 En vertu du principe de la bonne foi, ancré à l'art. 5 al. 3
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 5 Stato di diritto - 1 Il diritto è fondamento e limite dell'attività dello Stato.
1    Il diritto è fondamento e limite dell'attività dello Stato.
2    L'attività dello Stato deve rispondere al pubblico interesse ed essere proporzionata allo scopo.
3    Organi dello Stato, autorità e privati agiscono secondo il principio della buona fede.
4    La Confederazione e i Cantoni rispettano il diritto internazionale.
Cst., l'autorité doit éviter des comportements contradictoires. L'interdiction de comportements contradictoires ne concerne toutefois que la même autorité, agissant à l'égard des mêmes justiciables, dans la même affaire ou à l'occasion d'affaires identiques (ATF 124 II 265 consid. 4a, 121 I 181 consid. 2a, 111 V 81 consid. 6). Par ailleurs, le respect des règles de la bonne foi par l'administration doit être examiné selon des critères objectifs, indépendamment de la personne des agents en cause ; aussi l'administration peut-elle être rendue responsable d'un comportement contradictoire, même si celui-ci est dû à des personnes différentes, au besoin à l'insu des unes et des autres (ATF 121 I 181 consid. 2a ; arrêt du TF 1C_18/2015 et 1C_20/2015 du 22 mai 2015 consid. 3.1.1).

11.1.2

11.1.2.1 En l'espèce, il faut rappeler que l'on est en présence d'une deuxième demande, suite à un premier refus. Il est donc douteux que l'on soit réellement face à une « même affaire » ou des « affaires identiques », dès lors que le projet a subi des modifications et des améliorations entre ses premier et deuxième dépôts. A ce titre, il est utile de rappeler que l'aOECin, comme l'OECin, ne réservent aucun traitement de faveur aux deuxièmes demandes : celles-ci sont placées sur le même rang que les projets présentés pour la première fois (décision non publiée du Département fédéral de l'intérieur du 30 mars 2007 consid. 5.4 s. ; dans le même sens : arrêt du TAF B 3924/2013 du 8 septembre 2015 consid. 5.7 ; voir également : Zufferey/Aubry, op. cit., art. 13
SR 443.1 Legge federale del 14 dicembre 2001 sulla produzione e la cultura cinematografiche (Legge sul cinema, LCin) - Legge sul cinema
LCin Art. 13 Forma degli aiuti finanziari - 1 Gli aiuti finanziari sono versati, nei limiti dei crediti stanziati, in forma di contributi a fondo perso, garanzie di deficit, contributi in conto interessi, prestazioni in natura o mutui rimborsabili condizionalmente.10
1    Gli aiuti finanziari sono versati, nei limiti dei crediti stanziati, in forma di contributi a fondo perso, garanzie di deficit, contributi in conto interessi, prestazioni in natura o mutui rimborsabili condizionalmente.10
2    Un sostegno può essere accordato anche in forma di consulenza o di raccomandazioni, nonché mediante l'assunzione di patronati o mediante altre prestazioni non finanziarie.
LCin no 58). Cette question peut demeurer ouverte en l'espèce, le grief devant être rejeté pour les motifs suivants.

11.1.2.2 En plus, il faut rappeler que, si contradiction il y a, elle porte sur l'appréciation des critères de l'art. 4 al. 2 aOECin qui ne peut pas être contrôlée par le Tribunal (consid. 4.2). C'est donc avec une grande retenue que le Tribunal devrait s'autoriser à constater une contradiction éventuelle.

Le rejet de la première demande reposait essentiellement sur le manque « d'informations convaincantes sur la mise en oeuvre » du projet. Celui de la deuxième demande évoque aussi « les longues scènes en monologues [qui] ne présentent pas d'indication quant à leur mise en oeuvre cinématographique ». Le Tribunal constate que la critique de la « mise en oeuvre » est bien présente dans les deux motivations, ce qui plaide plutôt en faveur d'une certaine continuité dans les comportements des deux comités d'experts.

Il est vrai que la motivation du deuxième rejet contient des motifs qui n'étaient pas présents lors du premier refus. Il s'agit des critiques en lien avec l'insuffisance de la dimension cinématographique (le projet serait encore trop une oeuvre littéraire), la longueur des scènes et l'artificialité du personnage principal. Cependant, ces ajouts ne suffisent pas à fonder une contradiction, qui se définit comme une relation existant entre deux termes, ou deux propositions, dont l'un affirme ce que l'autre nie (Jean-Baptiste Gourinat, vo contradiction, in : Michel Bay [édit.], Grand dictionnaire de la philosophie, 2012, p. 192). Pour qu'il y ait contradiction en l'espèce, encore faudrait-il que la motivation du premier refus qualifie en termes positifs la dimension cinématographique du projet, le rythme du film ou la manière dont est perçu le personnage principal. Or, cette motivation restait muette sur ces trois points.

Compte tenu de la retenue qu'il s'impose, le Tribunal ne détecte pas de contradiction dans le comportement du deuxième comité d'experts par rapport à celui du premier. Partant, le grief tiré de la bonne foi doit être écarté sous cet angle.

11.2

11.2.1 Le principe de la bonne foi fonde l'administré à se prévaloir de la protection de la confiance créée par des assurances données par l'autorité ou d'autres comportements engendrant des attentes du même ordre (ATF 131 II 627 consid. 6.1). L'invocation de la protection de la bonne foi suppose cependant que la personne concernée soit fondée à se prévaloir de la situation de confiance et ait, compte tenu de celle-ci, pris des dispositions en sa défaveur sur lesquelles elle ne peut plus revenir. S'en prévaloir est exclu lorsque des intérêts publics prépondérants s'y opposent (ATF 137 I 69 consid. 2.5.1, 131 II 627 consid. 6.1, 130 I 26 consid. 8.1, 129 II 361 consid. 7.1 ; arrêt du TF 6B_917/2014 du 26 novembre 2015 consid. 5.1).

11.2.2 Pour écarter ce grief, il suffit de constater que le courrier du 5 mars 2014 ne comporte aucune assurance. L'autorité inférieure écrit : « Nous vous rendons attentif à l'art. 28 al. 3
SR 443.113 Ordinanza del DFI del 21 aprile 2016 sulla promozione cinematografica (OPCin)
OPCin Art. 28 Promozione della creazione cinematografica svizzera - Nella promozione selettiva e nella promozione legata al successo della creazione cinematografica svizzera sono computabili le spese per lo sviluppo e la realizzazione del progetto e per la commercializzazione del film necessarie ad ogni fase del progetto, in particolare:34
a  per la stesura di trattamenti e sceneggiature: la cessione di diritti preesistenti, i compensi e i salari degli autori, così come le spese direttamente correlate;
b  per lo sviluppo del progetto: le spese preliminari; i compensi e i salari per lo sviluppo artistico e produttivo del progetto cinematografico sulla base di una sceneggiatura o di una scaletta fino alla fase di realizzazione e le spese direttamente correlate;
c  per la preparazione delle riprese: i compensi e i salari del personale artistico e produttivo immediatamente prima dell'inizio delle riprese;
d  per la realizzazione: le spese preliminari; i compensi, i salari e le spese necessari per la preparazione e l'esecuzione delle riprese; le spese di premontaggio, postproduzione e ultimazione artistica e tecnica, fino alla copia standard nelle lingue originali previste e alla copia da inviare alla Fondazione «Cineteca svizzera»;
e  per la postproduzione: le spese a partire dal premontaggio ancora necessarie per l'ultimazione tecnica da parte di terzi;
f  per la distribuzione e la diffusione: le spese necessarie per le misure promozionali e le misure di mediazione rivolte a specifici gruppi target, segnatamente per la pubblicità, per altre misure in relazione alla commercializzazione, come la sottotitolazione e l'audiodescrizione, o per eventi collaterali come proiezioni con cineforum;
g  ...
[a]OECin qui prévoit qu'un projet peut être soumis une seconde fois s'il a subi un remaniement essentiel portant sur les points critiqués ». La recourante cherche à en déduire qu'il lui suffisait de remanier les points critiqués - encore faudrait-il démontrer que tel a bien été le cas - pour que son dossier ne soit examiné que sur ces points. Or, l'autorité inférieure n'a fait aucune promesse à la recourante sur la manière dont serait traitée sa deuxième demande. Tout au plus, cette information, qui ne fait que reprendre le texte de l'ordonnance, laissait entendre que l'autorité entrerait en matière sur la deuxième demande, après un remaniement du projet (consid. 9.2.3), ce qu'elle a fait. La recourante ne saurait donc rien tirer du simple fait qu'elle a modifié ou amélioré son projet, même de manière substantielle (dans ce sens : arrêt du TAF C 3146/2013 du 19 septembre 2014 consid. 12.2 et 12.4). Partant, la recourante ne peut pas non plus se prévaloir de sa bonne foi sous cet angle.

12.
Les autres griefs matériels, exposés notamment dans la lettre de Y._______ qui accompagnait la réplique du 28 mai 2015, s'en prennent aux critiques formulées par les experts quant à l'aspect plus littéraire que cinématographique du projet et à l'artificialité du personnage principal. Ces griefs, irrecevables, n'ont pas à être examinés par le Tribunal (consid. 4.2).

13.
Compte tenu de l'ensemble de ce qui précède, il y a lieu de constater que la décision entreprise ne viole pas le droit fédéral et ne traduit pas un excès ou un abus du pouvoir d'appréciation. Elle ne relève pas non plus d'une constatation inexacte ou incomplète des faits pertinents.

Dès lors, mal fondé, le recours doit être rejeté.

14.

14.1 Les frais de procédure comprenant l'émolument judiciaire et les débours sont mis à la charge de la partie qui succombe (art. 63 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 63 - 1 L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali.
1    L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali.
2    Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi.
3    Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura.
4    L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100
4bis    La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla:
a  da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario;
b  da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101
5    Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105
PA et art. 1 al. 1
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF)
TS-TAF Art. 1 Spese processuali - 1 Le spese del procedimento dinanzi al Tribunale amministrativo federale (Tribunale) comprendono la tassa di giustizia e i disborsi.
1    Le spese del procedimento dinanzi al Tribunale amministrativo federale (Tribunale) comprendono la tassa di giustizia e i disborsi.
2    La tassa di giustizia copre le spese per la fotocopiatura delle memorie delle parti e gli oneri amministrativi normalmente dovuti per i servizi corrispondenti, quali le spese di personale, di locazione e di materiale, le spese postali, telefoniche e di telefax.
3    Sono disborsi, in particolare, le spese di traduzione e di assunzione delle prove. Le spese di traduzione non vengono conteggiate se si tratta di traduzioni tra lingue ufficiali.
du règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral [FITAF, RS 173.320.2]). L'émolument judiciaire est calculé en fonction de la valeur litigieuse, de l'ampleur et de la difficulté de la cause, de la façon de procéder des parties et de leur situation financière (art. 2 al. 1
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF)
TS-TAF Art. 2 Calcolo della tassa di giustizia - 1 La tassa di giustizia è calcolata in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Sono fatte salve le norme in materia di tasse e spese previste da leggi speciali.
1    La tassa di giustizia è calcolata in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Sono fatte salve le norme in materia di tasse e spese previste da leggi speciali.
2    Il Tribunale può aumentare la tassa di giustizia al di là degli importi massimi previsti dagli articoli 3 e 4 se particolari motivi, segnatamente un procedimento temerario o necessitante un lavoro fuori dall'ordinario, lo giustificano.2
3    In caso di procedimenti che hanno causato un lavoro trascurabile, la tassa di giustizia può essere ridotta se si tratta di decisioni concernenti le misure provvisionali, la ricusazione, la restituzione di un termine, la revisione o l'interpretazione, come pure di ricorsi contro le decisioni incidentali. L'importo minimo previsto dall'articolo 3 o dall'articolo 4 deve essere rispettato.
1ère phrase et 4 FITAF).

En l'espèce, la recourante a succombé dans l'ensemble de ses conclusions. En conséquence, les frais de procédure, qui s'élèvent à 2'000 francs, doivent être intégralement mis à sa charge. Ils sont compensés par l'avance sur les frais de procédure présumés du même montant versée par la recourante.

14.2 Vu l'issue de la procédure, la recourante n'a pas droit à des dépens (art. 64 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 64 - 1 L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato.
1    L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato.
2    Il dispositivo indica l'ammontare dell'indennità e l'addossa all'ente o all'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, in quanto non possa essere messa a carico di una controparte soccombente.
3    Se una controparte soccombente ha presentato conclusioni indipendenti, l'indennità può essere messa a suo carico, secondo la propria solvenza.
4    L'ente o l'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, risponde dell'indennità addossata a una controparte soccombente, in quanto non possa essere riscossa.
5    Il Consiglio federale disciplina la determinazione delle spese ripetibili.106 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005107 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010108 sull'organizzazione delle autorità penali.109
PA). L'autorité inférieure n'y a, quoi qu'il en soit, pas droit (art. 7 al. 3
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF)
TS-TAF Art. 7 Principio - 1 La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa.
1    La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa.
2    Se la parte vince solo parzialmente, le spese ripetibili sono ridotte in proporzione.
3    Le autorità federali e, di regola, le altre autorità con qualità di parte non hanno diritto a un'indennità a titolo di ripetibili.
4    Se le spese sono relativamente modeste, si può rinunciare a concedere alla parte un'indennità a titolo di ripetibili.
5    L'articolo 6a è applicabile per analogia.7
FITAF).

15.
Selon l'art. 83
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 83 Eccezioni - Il ricorso è inammissibile contro:
a  le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale;
b  le decisioni in materia di naturalizzazione ordinaria;
c  le decisioni in materia di diritto degli stranieri concernenti:
c1  l'entrata in Svizzera,
c2  i permessi o autorizzazioni al cui ottenimento né il diritto federale né il diritto internazionale conferiscono un diritto,
c3  l'ammissione provvisoria,
c4  l'espulsione fondata sull'articolo 121 capoverso 2 della Costituzione federale e l'allontanamento,
c5  le deroghe alle condizioni d'ammissione,
c6  la proroga del permesso per frontalieri, il cambiamento di Cantone, il cambiamento d'impiego del titolare di un permesso per frontalieri, nonché il rilascio di documenti di viaggio a stranieri privi di documenti;
d  le decisioni in materia d'asilo pronunciate:
d1  dal Tribunale amministrativo federale, salvo quelle che concernono persone contro le quali è pendente una domanda d'estradizione presentata dallo Stato che hanno abbandonato in cerca di protezione,
d2  da un'autorità cantonale inferiore e concernenti un permesso o un'autorizzazione al cui ottenimento né il diritto federale né il diritto internazionale conferiscono un diritto;
e  le decisioni concernenti il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente contro membri di autorità o contro agenti della Confederazione;
f  le decisioni in materia di appalti pubblici se:
fbis  le decisioni del Tribunale amministrativo federale concernenti decisioni secondo l'articolo 32i della legge del 20 marzo 200963 sul trasporto di viaggiatori;
f1  non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale; sono fatti salvi i ricorsi contro gli appalti del Tribunale amministrativo federale, del Tribunale penale federale, del Tribunale federale dei brevetti, del Ministero pubblico della Confederazione e delle autorità giudiziarie cantonali superiori, o
f2  il valore stimato della commessa non raggiunge il valore soglia determinante secondo l'articolo 52 capoverso 1 in combinato disposto con l'allegato 4 numero 2 della legge federale del 21 giugno 201961 sugli appalti pubblici;
g  le decisioni in materia di rapporti di lavoro di diritto pubblico, in quanto concernano una controversia non patrimoniale, ma non la parità dei sessi;
h  le decisioni concernenti l'assistenza amministrativa internazionale, eccettuata l'assistenza amministrativa in materia fiscale;
i  le decisioni in materia di servizio militare, civile o di protezione civile;
j  le decisioni in materia di approvvigionamento economico del Paese adottate in situazioni di grave penuria;
k  le decisioni concernenti i sussidi al cui ottenimento la legislazione non conferisce un diritto;
l  le decisioni concernenti l'imposizione di dazi operata in base alla classificazione tariffaria o al peso delle merci;
m  le decisioni concernenti il condono o la dilazione del pagamento di tributi; in deroga alla presente disposizione, il ricorso è ammissibile contro le decisioni concernenti il condono dell'imposta federale diretta o dell'imposta cantonale o comunale sul reddito e sull'utile se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o se si tratta per altri motivi di un caso particolarmente importante;
n  le decisioni in materia di energia nucleare concernenti:
n1  l'esigenza di un nulla osta o la modifica di un'autorizzazione o di una decisione,
n2  l'approvazione di un piano d'accantonamenti per le spese di smaltimento antecedenti lo spegnimento di un impianto nucleare,
n3  i nulla osta;
o  le decisioni in materia di circolazione stradale concernenti l'omologazione del tipo di veicoli;
p  le decisioni del Tribunale amministrativo federale in materia di traffico delle telecomunicazioni, radiotelevisione e poste concernenti:68
p1  concessioni oggetto di una pubblica gara,
p2  controversie secondo l'articolo 11a della legge del 30 aprile 199769 sulle telecomunicazioni;
p3  controversie secondo l'articolo 8 della legge del 17 dicembre 201071 sulle poste;
q  le decisioni in materia di medicina dei trapianti concernenti:
q1  l'iscrizione nella lista d'attesa,
q2  l'attribuzione di organi;
r  le decisioni in materia di assicurazione malattie pronunciate dal Tribunale amministrativo federale in virtù dell'articolo 3472 della legge del 17 giugno 200573 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF);
s  le decisioni in materia di agricoltura concernenti:
s1  ...
s2  la delimitazione delle zone nell'ambito del catasto della produzione;
t  le decisioni concernenti l'esito di esami e di altre valutazioni della capacità, segnatamente nei settori della scuola, della formazione continua e dell'esercizio della professione;
u  le decisioni in materia di offerte pubbliche di acquisto (art. 125-141 della L del 19 giu. 201577 sull'infrastruttura finanziaria);
v  le decisioni del Tribunale amministrativo federale concernenti divergenze d'opinione tra autorità in materia di assistenza amministrativa o giudiziaria a livello nazionale;
w  le decisioni in materia di diritto dell'elettricità concernenti l'approvazione dei piani di impianti elettrici a corrente forte e di impianti elettrici a corrente debole e l'espropriazione dei diritti necessari per la costruzione o l'esercizio di siffatti impianti, se non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale;
x  le decisioni concernenti la concessione di contributi di solidarietà ai sensi della legge federale del 30 settembre 201681 sulle misure coercitive a scopo assistenziale e i collocamenti extrafamiliari prima del 1981, tranne se si pone una questione di diritto di importanza fondamentale o si tratta di un caso particolarmente importante per altri motivi;
y  le decisioni pronunciate dal Tribunale amministrativo federale nelle procedure amichevoli per evitare un'imposizione non conforme alla convenzione internazionale applicabile in ambito fiscale;
z  le decisioni concernenti le autorizzazioni edilizie di impianti eolici d'interesse nazionale secondo l'articolo 71c capoverso 1 lettera b della legge federale del 30 settembre 201684 sull'energia e le autorizzazioni di competenza cantonale a esse necessariamente connesse, se non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale.
let k. de la loi fédérale du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF, RS 173.110), le recours en matière de droit public est irrecevable contre les décisions en matière de subventions auxquelles la législation ne donne pas droit. Partant, le présent arrêt est définitif.

(Le dispositif figure à la page suivante.)

Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :

1.
Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable et la décision attaquée est confirmée.

2.
Les frais de procédure, d'un montant de 2'000 francs, sont mis à la charge de la recourante. Ils sont compensés par l'avance de frais du même montant déjà versée.

3.
Il n'est pas alloué de dépens.

4.
Le présent arrêt est adressé :

- à la recourante (recommandé ; annexes : pièces en retour)

- à l'autorité inférieure (n° de réf. [...] ; recommandé ; annexe : dossier en retour)

Le président du collège : Le greffier :

Pietro Angeli-Busi Yann Grandjean

Expédition : 3 août 2016