Bundesverwaltungsgericht
Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal


Cour II

B-6204/2014

Arrêt du 29 juillet 2016

Pietro Angeli-Busi (président du collège),

Composition David Aschmann, Ronald Flury, juges,

Yann Grandjean, greffier.

X._______,

c/o Y._______, ,

représentée par Maître Pierre-Yves Bosshard,

Parties Etude R&R Avocats,

Rue Neuve-du-Molard 5, Case postale 3583,

1211 Genève 3,

recourante,

contre

Office fédéral de la culture OFC,

Hallwylstrasse 15, 3003 Berne,

autorité inférieure.

Objet Demande de soutien financier du 2 mai 2014 pour la réalisation du film de fiction « Z._______ ».

Faits :

A.

A.a Le 3 janvier 2014, X._______ (ci-après : la requérante ou la recourante), agissant par Y._______, a déposé une demande d'encouragement concernant le film « Z._______ ».

A.b Par courrier du 5 mars 2014, l'Office fédéral de la culture OFC (ci après : l'autorité inférieure) a informé la requérante que le comité d'experts « fiction » [les parties utilisent aussi les expressions de « collège » ou de « panel »] n'avait pas retenu sa demande. Cette communication était accompagnée d'un extrait du procès-verbal de la séance du comité « fiction » du 24 au 26 février 2014 dont il ressort :

Le comité recommande, par 4 voix contre 1, de ne pas allouer de contribution. Les principaux arguments favorables et défavorables suivants ont été notamment retenus :

CONTRE

- Il n'y a pas dans le dossier d'informations convaincantes sur la mise en oeuvre, p. ex. sur les effets spéciaux, les lieux de tournage et la mise en scène, qui sont absolument essentiels pour le film.

- L'organisation de la production du projet n'est pas cohérente. Le budget est hétérogène et peu transparent.

POUR

- Une idée et un thème originaux.

La communication contenait les deux phrases suivantes : « Nous vous rendons attentif à l'art. 28 al. 3
SR 443.113 Verordnung des EDI vom 21. April 2016 über die Filmförderung (FiFV)
FiFV Art. 28 Förderung des Schweizer Filmschaffens - Bei der selektiven und erfolgsabhängigen Förderung des Schweizer Filmschaffens sind die für die jeweilige Projektphase notwendigen Kosten der Entwicklung und der Herstellung des Filmprojekts sowie der Verwertung des Films anrechenbar, insbesondere:34
a  für das Treatment- und Drehbuchschreiben: die Abgeltung vorbestehender Rechte, die Honorare und Löhne der Autorin oder des Autors sowie die damit zusammenhängenden Auslagen;
b  für die Projektentwicklung: die Vorkosten, die Honorare und Löhne für die künstlerische und produktionelle Entwicklung des Filmprojekts auf Basis eines Drehbuchs oder einer Drehvorlage bis zur Herstellungsreife sowie die damit zusammenhängenden Auslagen;
c  für die Drehvorbereitung: die Honorare und Löhne der künstlerischen und produktionellen Mitarbeitenden unmittelbar vor Drehbeginn;
d  für die Herstellung: die Vorkosten, die Honorare, Löhne und Auslagen, die für Vorbereitung und Durchführung der Dreharbeiten notwendig sind, die Kosten für den Rohschnitt sowie die künstlerische und technische Nachbearbeitung und Fertigstellung bis und mit der Kopie der Endfassung in den vorgesehenen Originalsprachen sowie der Kopie für die Hinterlegung bei der Stiftung «Cinémathèque Suisse»;
e  für die Postproduktion: die Kosten ab Rohschnitt, die für die technische Fertigstellung durch Dritte noch notwendig sind;
f  für den Verleih und den Vertrieb: die Auslagen für Promotions- und zielgruppenspezifische Vermittlungsmassnahmen, namentlich für Werbung, für sonstige Massnahmen im Hinblick auf die Auswertung wie Untertitelung und Audiodeskription oder für Rahmenanlässe wie begleitete Vorführungen;
g  ...
[a]OECin [voir le consid. 2.1] qui prévoit qu'un projet peut être soumis une seconde fois s'il a subi un remaniement essentiel portant sur les points critiqués. Si vous décidez de représenter votre projet, la seconde demande devra être déposée dans les 12 mois à compter de cette communication. »

B.

B.a Le 2 mai 2014, la requérante a, pour la deuxième fois, déposé auprès de l'autorité inférieure une demande d'aide à la réalisation d'un court métrage de fiction, intitulé « Z._______ », pour un montant de [...] francs.

B.b Par courriel du 20 mai 2014, l'autorité inférieure a demandé à la recourante (via Y._______ elle-même) des précisions quant à la composition de l'équipe de réalisation. La recourante y a répondu par un courriel du 26 mai 2014.

B.c Par courrier du 3 juin 2014, l'autorité inférieure a accusé réception de cette demande et a communiqué à la requérante la liste des experts appelés à évaluer son projet.

B.d Par courrier du 2 juillet 2014, l'autorité inférieure a informé la requérante que le comité d'experts « fiction » n'avait pas retenu son projet et qu'elle en recommandait le rejet. Elle lui communiquait un extrait du procès-verbal de la séance du 23 au 25 juin 2014 du comité « fiction ». Elle lui annonçait suivre la proposition du comité d'experts et informait la requérante de la possibilité d'exiger la notification d'une décision motivée.

B.e A la demande de la requérante, datée du 2 août 2014, l'autorité inférieure a rendu une décision motivée en date du 16 septembre 2014 rejetant formellement la demande de soutien financier du 5 mars (recte : 2 mai) 2014 d'un montant de 80'000 francs pour la réalisation du court métrage, film de fiction « Z._______ » de Y._______.

La décision relevait que les experts du comité « fiction » avaient considéré, par 5 voix contre 0, que le projet ne pouvait pas être soutenu. Les principaux arguments suivants avaient été retenus :

CONTRE

- Bien que [la requérante] ait démontré ses qualités dans des films antérieurs, ce projet n'arrive pas à se détacher de son modèle littéraire et échoue à atteindre la dimension cinématographique.

- L'action est confuse, l'accès aux textes poétiques difficile pendant une bonne partie de l'oeuvre.

- Z._______, le personnage principal semble artificiel, les scènes n'en finissent pas, les longues scènes en monologues ne présentent pas d'indication quant à leur mise en oeuvre cinématographique.

C.
Par acte du 24 octobre 2014, la requérante a déposé un recours contre cette décision auprès du Tribunal administratif fédéral (ci-après : le Tribunal ou le TAF). Elle conclut :

Au fond

Principalement

Réformer la décision de l'[autorité inférieure] du 16 septembre 2014, reçue le 24 septembre 2014, en ce sens que la demande de soutien financier d'un montant de [...] francs pour la réalisation du court métrage, film de fiction « Z._______ » de Y._______ est acceptée.

Subsidiairement

Annuler la décision de l'[autorité inférieure] du 16 septembre 2014, reçue le 24 septembre 2014, et lui renvoyer la cause pour nouvelle décision dans le sens des considérants.

A l'appui de son recours, la recourante soulève un premier grief tiré d'une violation de l'art. 28 al. 3 aOECin [voir consid. 2.1]. Selon la recourante, qui s'appuie en cela sur une référence doctrinale, une demande soumise pour la deuxième fois est transmise à l'un des experts qui se sont prononcés sur la première demande ; celui-ci s'assure que le projet a bien été modifié en profondeur sur les aspects critiqués lors de la première expertise. La recourante allègue que cette procédure n'a pas été suivie par l'autorité inférieure qui n'aurait pas soumis la nouvelle demande à l'un des premiers experts, mais l'a présentée à un nouveau comité d'experts. Par ailleurs, la recourante relève que ce nouveau comité ne se serait pas prononcé sur les améliorations apportées au projet, mais aurait émis de nouvelles critiques.

La recourante se plaint également d'une violation de l'art. 9
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 9 Schutz vor Willkür und Wahrung von Treu und Glauben - Jede Person hat Anspruch darauf, von den staatlichen Organen ohne Willkür und nach Treu und Glauben behandelt zu werden.
de la Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 (Cst., RS 101). A l'issue de la première demande, l'autorité inférieure a informé la recourante de la possibilité de soumettre une seconde fois le projet à condition qu'il ait subi un remaniement essentiel sur les points critiqués (consid. A.b). Se fiant à ce qu'elle qualifie d'assurances, la recourante aurait remanié son dossier sur les points critiqués et elle se serait légitimement attendue à ce que son dossier remanié soit examiné sur ces points. En soumettant son dossier à un autre comité d'experts qui aurait examiné le projet sous un tout autre angle que le premier comité d'experts, l'autorité inférieure aurait violé la bonne foi que la recourante aurait mise dans les autorités fédérales compétentes qui l'auraient incitée à remanier son dossier.

D.
Par réponse du 30 janvier 2015, l'autorité inférieure a conclu implicitement au rejet du recours.

A propos du grief tiré d'une violation de l'art. 28 al. 3 aOECin, l'autorité inférieure explique que la pratique consistant à soumettre une deuxième demande à l'un des experts qui avaient traité la première demande a été abandonnée. L'autorité inférieure explique se contenter, depuis 2011, d'une page figurant dans la deuxième demande et signalant les modifications apportées aux projets et ne plus recourir à la consultation de l'un des experts du premier comité. L'autorité inférieure invoque implicitement la tardiveté de ce grief.

Au grief tiré d'une violation du principe de la bonne foi, l'autorité inférieure répond que les deuxièmes demandes ne sont pas traitées de manière privilégiée ou spéciale. Sur le fond, l'autorité inférieure estime que la critique du deuxième comité n'est ni nouvelle ni contradictoire avec celle du premier. Elle expliquerait et apporterait des arguments plus détaillés sur un point central, à savoir la mise en scène, tout en relevant le pouvoir d'examen limité du Tribunal sur ces questions.

E.
Par réplique du 28 mai 2015, la recourante a en outre invoqué une violation de son droit d'être entendue. Elle prétend ne pas avoir eu accès au dossier ; lors de l'examen de sa deuxième demande, l'autorité inférieure ne l'aurait pas invitée à s'exprimer, par écrit, sur les reproches formulés à l'occasion du premier examen alors que les motifs du refus du deuxième comité d'experts auraient été tout autres.

La recourante conteste surtout la motivation de la décision contestée. Selon elle, cette motivation, qui reprendrait textuellement les motifs des experts, serait lacunaire, se contentant d'appréciations purement subjectives. A ce titre, la recourante estime que c'est à tort que l'autorité inférieure soutient qu'une partie des critiques du deuxième comité d'experts se recoupent avec celles du premier comité. La recourante estime que les arguments du deuxième comité d'experts se concentrent sur la qualité artistique du scénario, la mise en oeuvre et la mise en scène. Ces arguments ne correspondraient pas aux critiques du premier comité d'experts qui auraient visé, d'une part, la cohérence de l'organisation de la production et, d'autre part, le manque d'informations données sur la mise en oeuvre. Or, selon la recourante, ces deux points auraient été corrigés entre le premier et le second dépôt.

La réplique est accompagnée d'une lettre non datée de Y._______ elle même (qui ne porte cependant pas sa signature manuscrite). Son auteure allègue en vrac que son dossier aurait été examiné par les experts « à charge », résultat d'un « a priori négatif » à son égard. Elle s'en prend sans ménagement à la critique selon laquelle son projet serait trop littéraire (et trop peu cinématographique) ainsi qu'à celle sur l'artificialité du personnage principal. Elle invoque également un manque de « rigueur » des experts qui se seraient laissé aller à leur « subjectivité ». Elle reproche en particulier à l'autorité inférieure de s'être focalisée, dans son courriel du 20 mai 2014, sur l'équipe de réalisation et non sur les « difficultés de compréhension » qui allaient conduire au rejet de sa demande. Elle lui reproche également de ne pas lui avoir demandé le « scénario de la version courte » ou les « story-boards de quelques-uns des effets spéciaux [...] ».

F.
Dans sa duplique du 26 août 2015, l'autorité inférieure a maintenu ses conclusions. Elle a contesté le grief lié à une violation du droit d'être entendu au motif que la recourante n'a jamais demandé à consulter son dossier et que la procédure administrative ne donne pas le droit d'être entendu oralement. Elle développe ensuite l'argument selon lequel, dans une administration de prestations, il appartient au requérant de décider du moment du dépôt, du contenu de la demande déposée (en particulier des points à améliorer s'agissant d'une deuxième demande) et des documents à déposer avec la demande. Elle conteste également l'argument, tiré du courriel du 20 mai 2014, qui voudrait que la procédure n'ait pour but que de découvrir les erreurs et les défauts du projet.

Droit :

1.

1.1 Le Tribunal est compétent pour statuer sur le présent recours (art. 31
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 31 Grundsatz - Das Bundesverwaltungsgericht beurteilt Beschwerden gegen Verfügungen nach Artikel 5 des Bundesgesetzes vom 20. Dezember 196819 über das Verwaltungsverfahren (VwVG).
, 32
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 32 Ausnahmen
1    Die Beschwerde ist unzulässig gegen:
a  Verfügungen auf dem Gebiet der inneren und äusseren Sicherheit des Landes, der Neutralität, des diplomatischen Schutzes und der übrigen auswärtigen Angelegenheiten, soweit das Völkerrecht nicht einen Anspruch auf gerichtliche Beurteilung einräumt;
b  Verfügungen betreffend die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen sowie Volkswahlen und -abstimmungen;
c  Verfügungen über leistungsabhängige Lohnanteile des Bundespersonals, soweit sie nicht die Gleichstellung der Geschlechter betreffen;
d  ...
e  Verfügungen auf dem Gebiet der Kernenergie betreffend:
e1  Rahmenbewilligungen von Kernanlagen,
e2  die Genehmigung des Entsorgungsprogramms,
e3  den Verschluss von geologischen Tiefenlagern,
e4  den Entsorgungsnachweis;
f  Verfügungen über die Erteilung oder Ausdehnung von Infrastrukturkonzessionen für Eisenbahnen;
g  Verfügungen der unabhängigen Beschwerdeinstanz für Radio und Fernsehen;
h  Verfügungen über die Erteilung von Konzessionen für Spielbanken;
i  Verfügungen über die Erteilung, Änderung oder Erneuerung der Konzession für die Schweizerische Radio- und Fernsehgesellschaft (SRG);
j  Verfügungen über die Beitragsberechtigung einer Hochschule oder einer anderen Institution des Hochschulbereichs.
2    Die Beschwerde ist auch unzulässig gegen:
a  Verfügungen, die nach einem anderen Bundesgesetz durch Einsprache oder durch Beschwerde an eine Behörde im Sinne von Artikel 33 Buchstaben c-f anfechtbar sind;
b  Verfügungen, die nach einem anderen Bundesgesetz durch Beschwerde an eine kantonale Behörde anfechtbar sind.
et 33
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 33 Vorinstanzen - Die Beschwerde ist zulässig gegen Verfügungen:
a  des Bundesrates und der Organe der Bundesversammlung auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses des Bundespersonals einschliesslich der Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung;
b  des Bundesrates betreffend:
b1  die Amtsenthebung eines Mitgliedes des Bankrats, des Direktoriums oder eines Stellvertreters oder einer Stellvertreterin nach dem Nationalbankgesetz vom 3. Oktober 200325,
b10  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Schweizerischen Trassenvergabestelle oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Geschäftsführerin oder des Geschäftsführers durch den Verwaltungsrat nach dem Eisenbahngesetz vom 20. Dezember 195743;
b2  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitgliedes der Eidgenössischen Finanzmarktaufsicht oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Finanzmarktaufsichtsgesetz vom 22. Juni 200726,
b3  die Sperrung von Vermögenswerten gestützt auf das Bundesgesetz vom 18. Dezember 201528 über die Sperrung und die Rückerstattung unrechtmässig erworbener Vermögenswerte ausländischer politisch exponierter Personen,
b4  das Verbot von Tätigkeiten nach dem NDG30,
b5bis  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Eidgenössischen Instituts für Metrologie nach dem Bundesgesetz vom 17. Juni 201133 über das Eidgenössische Institut für Metrologie,
b6  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Eidgenössischen Revisionsaufsichtsbehörde oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Revisionsaufsichtsgesetz vom 16. Dezember 200535,
b7  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Heilmittelinstituts nach dem Heilmittelgesetz vom 15. Dezember 200037,
b8  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Anstalt nach dem Ausgleichsfondsgesetz vom 16. Juni 201739,
b9  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Instituts für Rechtsvergleichung nach dem Bundesgesetz vom 28. September 201841 über das Schweizerische Institut für Rechtsvergleichung,
c  des Bundesstrafgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals;
cbis  des Bundespatentgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals;
cter  der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von der Vereinigten Bundesversammlung gewählten Mitglieder der Bundesanwaltschaft;
dquinquies  der Bundeskanzlei, der Departemente und der ihnen unterstellten oder administrativ zugeordneten Dienststellen der Bundesverwaltung;
e  der Anstalten und Betriebe des Bundes;
f  der eidgenössischen Kommissionen;
g  der Schiedsgerichte auf Grund öffentlich-rechtlicher Verträge des Bundes, seiner Anstalten und Betriebe;
h  der Instanzen oder Organisationen ausserhalb der Bundesverwaltung, die in Erfüllung ihnen übertragener öffentlich-rechtlicher Aufgaben des Bundes verfügen;
i  kantonaler Instanzen, soweit ein Bundesgesetz gegen ihre Verfügungen die Beschwerde an das Bundesverwaltungsgericht vorsieht.
let. d LTAF et art. 5 al. 1 let. a
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 5
1    Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben:
a  Begründung, Änderung oder Aufhebung von Rechten oder Pflichten;
b  Feststellung des Bestehens, Nichtbestehens oder Umfanges von Rechten oder Pflichten;
c  Abweisung von Begehren auf Begründung, Änderung, Aufhebung oder Feststellung von Rechten oder Pflichten oder Nichteintreten auf solche Begehren.
2    Als Verfügungen gelten auch Vollstreckungsverfügungen (Art. 41 Abs. 1 Bst. a und b), Zwischenverfügungen (Art. 45 und 46), Einspracheentscheide (Art. 30 Abs. 2 Bst. b und 74), Beschwerdeentscheide (Art. 61), Entscheide im Rahmen einer Revision (Art. 68) und die Erläuterung (Art. 69).25
3    Erklärungen von Behörden über Ablehnung oder Erhebung von Ansprüchen, die auf dem Klageweg zu verfolgen sind, gelten nicht als Verfügungen.
PA).

1.2 La qualité pour recourir doit être reconnue à la recourante (art. 48 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 48
1    Zur Beschwerde ist berechtigt, wer:
a  vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat oder keine Möglichkeit zur Teilnahme erhalten hat;
b  durch die angefochtene Verfügung besonders berührt ist; und
c  ein schutzwürdiges Interesse an deren Aufhebung oder Änderung hat.
2    Zur Beschwerde berechtigt sind ferner Personen, Organisationen und Behörden, denen ein anderes Bundesgesetz dieses Recht einräumt.
PA).

1.3 Il ressort du suivi des envois de la Poste suisse figurant au dossier que la décision attaquée, datée du 16 septembre 2014 et expédiée le même jour, a été notifiée à la recourante le 24 septembre 2014. Partant, le recours, déposé le 24 octobre 2014 est recevable ratione temporis (art. 50 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 50
1    Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach Eröffnung der Verfügung einzureichen.
2    Gegen das unrechtmässige Verweigern oder Verzögern einer Verfügung kann jederzeit Beschwerde geführt werden.
PA).

1.4 Les autres conditions de recevabilité sont en outre respectées (art. 11 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 11
1    Auf jeder Stufe des Verfahrens kann die Partei sich, wenn sie nicht persönlich zu handeln hat, vertreten oder, soweit die Dringlichkeit einer amtlichen Untersuchung es nicht ausschliesst, verbeiständen lassen.30
2    Die Behörde kann den Vertreter auffordern, sich durch schriftliche Vollmacht auszuweisen.
3    Solange die Partei die Vollmacht nicht widerruft, macht die Behörde ihre Mitteilungen an den Vertreter.
, 52 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 52
1    Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat.
2    Genügt die Beschwerde diesen Anforderungen nicht oder lassen die Begehren des Beschwerdeführers oder deren Begründung die nötige Klarheit vermissen und stellt sich die Beschwerde nicht als offensichtlich unzulässig heraus, so räumt die Beschwerdeinstanz dem Beschwerdeführer eine kurze Nachfrist zur Verbesserung ein.
3    Sie verbindet diese Nachfrist mit der Androhung, nach unbenutztem Fristablauf auf Grund der Akten zu entscheiden oder, wenn Begehren, Begründung oder Unterschrift fehlen, auf die Beschwerde nicht einzutreten.
et 63 al. 4
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 63
1    Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden.
2    Keine Verfahrenskosten werden Vorinstanzen oder beschwerdeführenden und unterliegenden Bundesbehörden auferlegt; anderen als Bundesbehörden, die Beschwerde führen und unterliegen, werden Verfahrenskosten auferlegt, soweit sich der Streit um vermögensrechtliche Interessen von Körperschaften oder autonomen Anstalten dreht.
3    Einer obsiegenden Partei dürfen nur Verfahrenskosten auferlegt werden, die sie durch Verletzung von Verfahrenspflichten verursacht hat.
4    Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter erhebt vom Beschwerdeführer einen Kostenvorschuss in der Höhe der mutmasslichen Verfahrenskosten. Zu dessen Leistung ist dem Beschwerdeführer eine angemessene Frist anzusetzen unter Androhung des Nichteintretens. Wenn besondere Gründe vorliegen, kann auf die Erhebung des Kostenvorschusses ganz oder teilweise verzichtet werden.102
4bis    Die Spruchgebühr richtet sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Sie beträgt:
a  in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 100-5000 Franken;
b  in den übrigen Streitigkeiten 100-50 000 Franken.103
5    Der Bundesrat regelt die Bemessung der Gebühren im Einzelnen.104 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005105 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010106.107
PA).

1.5 Le recours est ainsi recevable.

2.

2.1 La loi fédérale du 14 décembre 2001 sur la culture et la production cinématographiques (loi sur le cinéma, LCin, RS 443.1) a été partiellement révisée par la loi fédérale du 19 juin 2015 entrée en vigueur, s'agissant de l'art. 8
SR 443.1 Bundesgesetz vom 14. Dezember 2001 über Filmproduktion und Filmkultur (Filmgesetz, FiG) - Filmgesetz
FiG Art. 8 - 1 Die Finanzhilfen werden zugesprochen:
1    Die Finanzhilfen werden zugesprochen:
a  nach Qualitätskriterien (selektive Förderung);
b  nach Erfolgskriterien (erfolgsabhängige Filmförderung);
c  nach standortbezogenen Kriterien (Standortförderung); oder
d  nach Massgabe des geleisteten Beitrags zur Vielfalt und Qualität des Filmangebots in allen Landesteilen (Vielfaltsförderung).6
2    Das Eidgenössische Departement des Innern (EDI) legt die Voraussetzungen, insbesondere die Reinvestitionsverpflichtungen, und das Verfahren fest.
LCin, le 1er juillet 2016 (RO 2015 5637).

L'ordonnance du DFI [Département fédéral de l'intérieur] du 20 décembre 2002 sur l'encouragement du cinéma (aOECin, RO 2003 305) a été abrogée et remplacée avec effet au 1er juillet 2016 par l'Ordonnance du DFI du 21 avril 2016 sur l'encouragement du cinéma (OECin, RS 443.113).

2.2 Ce changement législatif pose la question du droit applicable. Lorsqu'un changement de droit survient, comme en l'espèce, durant la procédure de recours et qu'aucune règle de droit intertemporel ne détermine le droit applicable, la jurisprudence admet qu'en principe une autorité de recours doit trancher le cas selon le droit en vigueur au moment du prononcé de la décision attaquée. Parmi les exceptions à ce principe, figure la présence d'intérêts publics prédominants qui commandent une application immédiate du nouveau droit. De même, lorsqu'une requête, rejetée par l'autorité inférieure en application de l'ancien droit, serait conforme au nouveau droit entré en vigueur après qu'elle a été saisie, il est manifestement plus conforme au principe d'économie de la procédure que le recours soit jugé selon les nouvelles règles de manière à éviter que l'intéressé doive renouveler sa demande après le rejet de son recours (lex mitior ; ATF 127 II 306 consid. 7c, 126 II 522 consid. 3b ; arrêt du TF 2A_520/2002 du 17 juin 2003 consid. 5.3.2 ; arrêt du TAF B-5572/2013 du 14 juillet 2015 consid. 4.2 ; Alain Griffel, Intertemporales Recht aus dem Blickwinkel des Verwaltungsrechts, in : Felix Uhlmann [édit.], Intertemporales Recht aus dem Blickwinkel der Rechtsetzungslehre und des Verwaltungsrechts, 2014, p. 7 ss, p. 11 ; Moor/Flückiger/Martenet, Droit administratif, vol. I : Les fondements, 3e éd. 2012, p. 194).

2.3 Le Tribunal constate que les différentes normes de la LCin et de l'aOECin applicables au moment où la décision attaquée a été rendue n'ont subi aucune modification matérielle au 1er juillet 2016 (art. 8
SR 443.1 Bundesgesetz vom 14. Dezember 2001 über Filmproduktion und Filmkultur (Filmgesetz, FiG) - Filmgesetz
FiG Art. 8 - 1 Die Finanzhilfen werden zugesprochen:
1    Die Finanzhilfen werden zugesprochen:
a  nach Qualitätskriterien (selektive Förderung);
b  nach Erfolgskriterien (erfolgsabhängige Filmförderung);
c  nach standortbezogenen Kriterien (Standortförderung); oder
d  nach Massgabe des geleisteten Beitrags zur Vielfalt und Qualität des Filmangebots in allen Landesteilen (Vielfaltsförderung).6
2    Das Eidgenössische Departement des Innern (EDI) legt die Voraussetzungen, insbesondere die Reinvestitionsverpflichtungen, und das Verfahren fest.
LCin ; art. 4 al. 2
SR 443.113 Verordnung des EDI vom 21. April 2016 über die Filmförderung (FiFV)
FiFV Art. 4 Bezug zur Schweiz - 1 Finanzhilfen der Filmförderung können nur von Personen beantragt werden, die einen Bezug zur Schweiz haben.
1    Finanzhilfen der Filmförderung können nur von Personen beantragt werden, die einen Bezug zur Schweiz haben.
2    Natürliche Personen müssen über das Schweizer Bürgerrecht verfügen oder Wohnsitz in der Schweiz haben. Einzelfirmen und Personengesellschaften müssen ihren Geschäftssitz in der Schweiz haben.
3    Juristische Personen müssen ihren Sitz in der Schweiz haben und mehrheitlich im Besitz beziehungsweise unter der Leitung von Personen stehen, die Wohnsitz in der Schweiz haben.
aOECin et art. 12
SR 443.113 Verordnung des EDI vom 21. April 2016 über die Filmförderung (FiFV)
FiFV Art. 12 Selektive Filmförderung - Finanzhilfen der selektiven Filmförderung werden nach den in Anhang 2 Ziffer 2.1 festgehaltenen Qualitätskriterien vergeben.
OECin, ainsi que l'annexe 1 ch. 2.1 ; art. 20
SR 443.113 Verordnung des EDI vom 21. April 2016 über die Filmförderung (FiFV)
FiFV Art. 20 Koordination von Projekt- und Strukturbeiträgen - Wer für eine Aufgabe im öffentlichen Interesse vom BAK Strukturbeiträge erhält, kann keine anderen Gesuche für Finanzhilfen nach dieser Verordnung stellen.
aOECin et art. 39
SR 443.113 Verordnung des EDI vom 21. April 2016 über die Filmförderung (FiFV)
FiFV Art. 39 Vorprüfung - 1 Das BAK prüft die eingereichten Gesuche und die Gesuchsbeilagen auf ihre Vollständigkeit.
1    Das BAK prüft die eingereichten Gesuche und die Gesuchsbeilagen auf ihre Vollständigkeit.
2    Das BAK prüft ferner, ob:
a  die rechtlichen Voraussetzungen für die Behandlung des Gesuches erfüllt sind;
b  die gesuchstellende Person die formellen Voraussetzungen für eine Förderung erfüllt;
c  die gesuchstellende Person ihren Verpflichtungen in anderen Verfahren der Filmförderung nachgekommen ist.
3    Das BAK kann zusätzliche Auskünfte oder Belege verlangen.
et 40
SR 443.113 Verordnung des EDI vom 21. April 2016 über die Filmförderung (FiFV)
FiFV Art. 40 Ergänzung, Berichtigung und Rückweisung - 1 Stellt das BAK bei der Vorprüfung kleinere Mängel fest, so gibt es der gesuchstellenden Person Gelegenheit zur Ergänzung oder Berichtigung.
1    Stellt das BAK bei der Vorprüfung kleinere Mängel fest, so gibt es der gesuchstellenden Person Gelegenheit zur Ergänzung oder Berichtigung.
2    Sind die formellen Voraussetzungen für eine Förderung nicht erfüllt, so kann es das Gesuch ohne Eintreten auf die Sache an die gesuchstellende Person zurückweisen.
3    Die gesuchstellende Person kann eine beschwerdefähige Verfügung verlangen.
OECin ; art. 23 al. 4
SR 443.113 Verordnung des EDI vom 21. April 2016 über die Filmförderung (FiFV)
FiFV Art. 23 Verteilplan - 1 Das BAK weist die zur Verfügung stehenden Förderungsmittel jährlich den einzelnen Förderungsbereichen und -instrumenten zu. Es erstellt dazu einen Verteilplan.
1    Das BAK weist die zur Verfügung stehenden Förderungsmittel jährlich den einzelnen Förderungsbereichen und -instrumenten zu. Es erstellt dazu einen Verteilplan.
2    Es publiziert jährlich die Höchstbeiträge, die in den einzelnen Förderungsbereichen und -instrumenten bewilligt werden können.
3    ...30
aOECin et art. 45 al. 4
SR 443.113 Verordnung des EDI vom 21. April 2016 über die Filmförderung (FiFV)
FiFV Art. 45 Fachkommission Filmförderung: Arbeitsweise in den Ausschüssen - 1 Das BAK legt den Sitzungskalender fest, führt das Sekretariat der Ausschüsse und nimmt an deren Sitzungen mit beratender Stimme teil.
1    Das BAK legt den Sitzungskalender fest, führt das Sekretariat der Ausschüsse und nimmt an deren Sitzungen mit beratender Stimme teil.
2    Es stellt den Ausschüssen die Gesuchsunterlagen zur Vorbereitung der Sitzungen zu.
3    Das BAK kann die gesuchstellende Person zur Auskunftserteilung einladen und zusätzliche Gutachten einholen.
4    Die Ausschüsse geben nach Beratung und Abstimmung dem BAK eine Empfehlung ab. Neben der Zustimmung oder Ablehnung können die Ausschüsse vorschlagen, dass ein Gesuch zurückgestellt wird, damit es überarbeitet werden kann. Die Ausschüsse können für die Überarbeitung Finanzhilfen empfehlen.
5    Das Abstimmungsergebnis wird schriftlich festgehalten und die Begründungen kurz zusammengefasst.
6    Die Ausschussmitglieder bewahren über den Gang der Beratungen Stillschweigen.
et 5
SR 443.113 Verordnung des EDI vom 21. April 2016 über die Filmförderung (FiFV)
FiFV Art. 45 Fachkommission Filmförderung: Arbeitsweise in den Ausschüssen - 1 Das BAK legt den Sitzungskalender fest, führt das Sekretariat der Ausschüsse und nimmt an deren Sitzungen mit beratender Stimme teil.
1    Das BAK legt den Sitzungskalender fest, führt das Sekretariat der Ausschüsse und nimmt an deren Sitzungen mit beratender Stimme teil.
2    Es stellt den Ausschüssen die Gesuchsunterlagen zur Vorbereitung der Sitzungen zu.
3    Das BAK kann die gesuchstellende Person zur Auskunftserteilung einladen und zusätzliche Gutachten einholen.
4    Die Ausschüsse geben nach Beratung und Abstimmung dem BAK eine Empfehlung ab. Neben der Zustimmung oder Ablehnung können die Ausschüsse vorschlagen, dass ein Gesuch zurückgestellt wird, damit es überarbeitet werden kann. Die Ausschüsse können für die Überarbeitung Finanzhilfen empfehlen.
5    Das Abstimmungsergebnis wird schriftlich festgehalten und die Begründungen kurz zusammengefasst.
6    Die Ausschussmitglieder bewahren über den Gang der Beratungen Stillschweigen.
OECin ; art. 28 al. 3
SR 443.113 Verordnung des EDI vom 21. April 2016 über die Filmförderung (FiFV)
FiFV Art. 28 Förderung des Schweizer Filmschaffens - Bei der selektiven und erfolgsabhängigen Förderung des Schweizer Filmschaffens sind die für die jeweilige Projektphase notwendigen Kosten der Entwicklung und der Herstellung des Filmprojekts sowie der Verwertung des Films anrechenbar, insbesondere:34
a  für das Treatment- und Drehbuchschreiben: die Abgeltung vorbestehender Rechte, die Honorare und Löhne der Autorin oder des Autors sowie die damit zusammenhängenden Auslagen;
b  für die Projektentwicklung: die Vorkosten, die Honorare und Löhne für die künstlerische und produktionelle Entwicklung des Filmprojekts auf Basis eines Drehbuchs oder einer Drehvorlage bis zur Herstellungsreife sowie die damit zusammenhängenden Auslagen;
c  für die Drehvorbereitung: die Honorare und Löhne der künstlerischen und produktionellen Mitarbeitenden unmittelbar vor Drehbeginn;
d  für die Herstellung: die Vorkosten, die Honorare, Löhne und Auslagen, die für Vorbereitung und Durchführung der Dreharbeiten notwendig sind, die Kosten für den Rohschnitt sowie die künstlerische und technische Nachbearbeitung und Fertigstellung bis und mit der Kopie der Endfassung in den vorgesehenen Originalsprachen sowie der Kopie für die Hinterlegung bei der Stiftung «Cinémathèque Suisse»;
e  für die Postproduktion: die Kosten ab Rohschnitt, die für die technische Fertigstellung durch Dritte noch notwendig sind;
f  für den Verleih und den Vertrieb: die Auslagen für Promotions- und zielgruppenspezifische Vermittlungsmassnahmen, namentlich für Werbung, für sonstige Massnahmen im Hinblick auf die Auswertung wie Untertitelung und Audiodeskription oder für Rahmenanlässe wie begleitete Vorführungen;
g  ...
aOECin et art. 53
SR 443.113 Verordnung des EDI vom 21. April 2016 über die Filmförderung (FiFV)
FiFV Art. 53 Erneute Einreichung eines abgelehnten Gesuchs - 1 Abgelehnte Gesuche um eine Finanzhilfe der selektiven Filmförderung an das Drehbuchschreiben, die Projektentwicklung oder die Herstellung eines Filmprojektes können ein zweites Mal eingereicht werden, wenn sie namentlich in den beanstandeten Punkten grundlegend überarbeitet worden sind.
1    Abgelehnte Gesuche um eine Finanzhilfe der selektiven Filmförderung an das Drehbuchschreiben, die Projektentwicklung oder die Herstellung eines Filmprojektes können ein zweites Mal eingereicht werden, wenn sie namentlich in den beanstandeten Punkten grundlegend überarbeitet worden sind.
2    Überarbeitete Gesuche sind innerhalb von 18 Monaten nach Mitteilung der Ablehnung einzureichen. Auf begründetes Gesuch hin kann das BAK die Frist zur Einreichung um bis zu sechs Monate verlängern.
OECin [sauf en ce qui concerne l'al. 2, non pertinent en l'espèce]).

Le nouveau droit ne constitue pas une lex mitior. Partant, c'est l'ancien droit qui est applicable dans la présente cause.

3.
Selon l'art. 3
SR 443.1 Bundesgesetz vom 14. Dezember 2001 über Filmproduktion und Filmkultur (Filmgesetz, FiG) - Filmgesetz
FiG Art. 3 Schweizerisches Filmschaffen - Der Bund unterstützt die kulturelle Ausstrahlung, die wirtschaftliche Leistungsfähigkeit, die Kontinuität und die Entwicklungsfähigkeit der unabhängigen schweizerischen Filmproduktion. Er kann zu diesem Zweck Finanzhilfen und andere Formen der Unterstützung leisten für die Entwicklung von Projekten sowie die Herstellung und die Verwertung von:
a  Schweizer Filmen;
b  zwischen der Schweiz und dem Ausland koproduzierten Filmen.
LCin, la Confédération soutient le rayonnement culturel, la vitalité économique, la continuité et le potentiel de développement de la production cinématographique suisse indépendante. A cet effet, elle peut allouer des aides financières ou fournir d'autres formes de soutien pour promouvoir l'élaboration de projets, la réalisation et l'exploitation de films suisses (let. a) ou de films coproduits par la Suisse et l'étranger (let. b).

L'art. 8
SR 443.1 Bundesgesetz vom 14. Dezember 2001 über Filmproduktion und Filmkultur (Filmgesetz, FiG) - Filmgesetz
FiG Art. 8 - 1 Die Finanzhilfen werden zugesprochen:
1    Die Finanzhilfen werden zugesprochen:
a  nach Qualitätskriterien (selektive Förderung);
b  nach Erfolgskriterien (erfolgsabhängige Filmförderung);
c  nach standortbezogenen Kriterien (Standortförderung); oder
d  nach Massgabe des geleisteten Beitrags zur Vielfalt und Qualität des Filmangebots in allen Landesteilen (Vielfaltsförderung).6
2    Das Eidgenössische Departement des Innern (EDI) legt die Voraussetzungen, insbesondere die Reinvestitionsverpflichtungen, und das Verfahren fest.
LCin prévoyait, dans sa version originale (RO 2002 1904), que les critères sur la base desquels les aides financières sont allouées relèvent soit de la qualité (aide sélective) soit du succès (aide liée au succès). Le département compétent - c'est-à-dire le Département fédéral de l'intérieur DFI - définit les conditions à remplir, notamment quant à l'obligation de réinvestissement, et la procédure. C'est notamment sur cette base qu'a été adoptée l'aOECin.

L'art. 14
SR 443.1 Bundesgesetz vom 14. Dezember 2001 über Filmproduktion und Filmkultur (Filmgesetz, FiG) - Filmgesetz
FiG Art. 14 Entscheide über Finanzhilfen und andere Formen der Unterstützung - 1 Finanzhilfen und andere Formen der Unterstützung werden vom Bundesamt für Kultur (BAK)11 zugesprochen.
1    Finanzhilfen und andere Formen der Unterstützung werden vom Bundesamt für Kultur (BAK)11 zugesprochen.
2    Wenn es dem BAK an Sachkenntnis mangelt, lässt es die Gesuche durch Fachkommissionen oder beauftragte Experten oder Expertinnen begutachten.
3    ...12
LCin prévoit encore que les décisions portant sur les aides financières ou d'autres formes de soutien sont prises par l'office compétent - c'est-à-dire l'autorité inférieure (al. 1). L'office compétent fait examiner par des commissions d'experts ou des experts mandatés les demandes ayant trait aux domaines dans lesquels il ne dispose pas des connaissances nécessaires (al. 2).

Selon l'art. 4 al. 2 aOECin, les critères pour l'octroi des aides financières sélectives sont : a. la qualité artistique du projet et l'originalité créatrice des cinéastes ; b. la volonté de s'adresser efficacement à un public ciblé ; c. la garantie du professionnalisme de l'exécution du projet ; d. l'impact économique sur la création cinématographique suisse indépendante ; e. la contribution en faveur des objectifs de politique culturelle que sont la diversité, la continuité, l'échange et la collaboration.

4.

4.1 Selon l'art. 49
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 49 - Der Beschwerdeführer kann mit der Beschwerde rügen:
a  Verletzung von Bundesrecht einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens;
b  unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhaltes;
c  Unangemessenheit; die Rüge der Unangemessenheit ist unzulässig, wenn eine kantonale Behörde als Beschwerdeinstanz verfügt hat.
PA, le recourant peut en principe invoquer la violation du droit fédéral, y compris l'excès ou l'abus du pouvoir d'appréciation (let. a), la constatation inexacte ou incomplète des faits pertinents (let. b) et l'inopportunité de la décision attaquée (let. c).

4.2 Là où le législateur a, par une loi spéciale, exclu le grief de l'inopportunité, celui-ci est irrecevable a priori (Zibung/Hofstetter, Praxiskommentar VwVG, 2e éd. 2016, art. 49
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 49 - Der Beschwerdeführer kann mit der Beschwerde rügen:
a  Verletzung von Bundesrecht einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens;
b  unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhaltes;
c  Unangemessenheit; die Rüge der Unangemessenheit ist unzulässig, wenn eine kantonale Behörde als Beschwerdeinstanz verfügt hat.
PA no 44). L'art. 32 al. 3
SR 443.1 Bundesgesetz vom 14. Dezember 2001 über Filmproduktion und Filmkultur (Filmgesetz, FiG) - Filmgesetz
FiG Art. 32 Verfahren und Rechtsmittel - 1 Das Verfahren und die Rechtsmittel richten sich nach den allgemeinen Bestimmungen über die Bundesrechtspflege.
1    Das Verfahren und die Rechtsmittel richten sich nach den allgemeinen Bestimmungen über die Bundesrechtspflege.
2    ...30
3    In Beschwerdeverfahren gegen Verfügungen über Finanzhilfen ist die Rüge der Unangemessenheit unzulässig.
LCin dispose que, dans les procédures de recours contre des décisions concernant des aides financières, le grief de l'inopportunité ne peut pas être invoqué. Sur ce fondement, le Tribunal a précisé que l'avis des experts portant sur la qualité artistique du projet, le potentiel d'exploitation, sa cohérence artistique et technique aussi bien que la nécessité et proportionnalité de la contribution demandée échappe à son contrôle en procédure de recours (arrêt du TAF B-3924/2013 du 8 septembre 2015 consid. 6, not. 6.8).

5.
Dans ses écritures, la recourante avance pêle-mêle plusieurs arguments sans toujours bien distinguer les griefs juridiques qu'elle soulève et les allégués qui s'y rattachent. Le Tribunal s'efforcera d'examiner d'abord les griefs formels (consid. 6 à 8), avant d'examiner les griefs procéduraux (consid. 9 et 10), pour terminer par les autres griefs (consid. 11 et 12).

6.
En premier lieu, la recourante se plaint d'une violation de son droit d'être entendue sous plusieurs angles que le Tribunal examinera dans l'ordre chronologique de la procédure.

La recourante reproche au comité d'experts de ne pas lui avoir demandé le « scénario de la version courte » ou les « story-boards de quelques-uns des effets spéciaux [...] » (lettre non datée annexée à la réplique) avant de considérer que le projet n'était pas abouti (consid. 6.1). Elle se plaint en passant de ne pas avoir été entendue oralement par le comité d'experts (consid. 6.2).

Toujours sous l'angle du droit d'être entendu, la recourante dit ne pas avoir eu accès à son dossier, sans toutefois étayer davantage ce grief. Elle enchaîne immédiatement en relevant que, « dans le cadre du deuxième examen, [l'autorité inférieure] ne l'a invitée à s'exprimer, par écrit, que sur les reproches formulés à l'occasion du premier examen alors que les motifs de refus du deuxième [comité d'experts] étaient tout autres » (réplique, p. 3). Il faut relever d'emblée que l'autorité n'a jamais « invité » la recourante à s'exprimer. Cette dernière fait référence ici à la pratique consistant à présenter, avec une deuxième demande, les points qui ont été modifiés ou améliorés (voir la réponse de l'autorité inférieure, consid. D). Il s'ensuit que la recourante mélange trois questions : la première est celle du droit d'être entendu (« accès au dossier ») ; la deuxième est celle du respect de la procédure (mode de traitement des deuxièmes demandes) ; la troisième est celle du comportement soi-disant contradictoire de l'autorité (motifs de refus différents dans la première demande et la seconde). Sous l'angle du droit d'être entendu, seule la question de l'accès au dossier, dans la mesure où la recourante voulait réellement s'en prévaloir, est litigieuse (consid. 6.3). Les deux autres questions relèvent de la légalité de la procédure suivie (consid. 10) et de la bonne foi (consid. 11).

Enfin, selon la recourante, la motivation de la décision attaquée, reprise « textuellement » du procès-verbal du comité d'experts serait lacunaire dans la mesure où elle se contenterait d'appréciations subjectives (consid. 6.4).

6.1 Participation à l'administration des preuves

6.1.1 Selon l'art. 33 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 33
1    Die Behörde nimmt die ihr angebotenen Beweise ab, wenn diese zur Abklärung des Sachverhaltes tauglich erscheinen.
2    Ist ihre Abnahme mit verhältnismässig hohen Kosten verbunden und ist die Partei für den Fall einer ihr ungünstigen Verfügung kostenpflichtig, so kann die Behörde die Abnahme der Beweise davon abhängig machen, dass die Partei innert Frist die ihr zumutbaren Kosten vorschiesst; eine bedürftige Partei ist von der Vorschusspflicht befreit.
PA, l'autorité admet les moyens de preuve offerts par la partie s'ils paraissent propres à élucider les faits. Par ailleurs, tel qu'il est garanti à l'art. 29 al. 2
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist.
1    Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist.
2    Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör.
3    Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand.
Cst., le droit d'être entendu comprend notamment le droit pour l'intéressé de produire des preuves pertinentes et d'obtenir qu'il soit donné suite à ses offres de preuves pertinentes (ATF 136 I 265 consid. 3.2, 135 II 286 consid. 5.1, 129 II 497 consid. 2.2). L'autorité peut cependant renoncer à procéder à des mesures d'instruction lorsque les preuves administrées lui ont permis de former sa conviction et que, procédant d'une manière non arbitraire à une appréciation anticipée des preuves qui lui sont encore proposées, elle a la certitude que ces dernières ne pourraient l'amener à modifier son opinion (ATF 136 I 229 consid. 5.3, 130 II 425 consid. 2.1, 125 I 127 consid. 6c/cc in fine, 124 I 208 consid. 4a et les arrêts cités ; arrêt du TAF B-793/2014 du 8 septembre 2015 consid. 7.1.1).

6.1.2 Dans les procédures administratives déclenchées, comme en l'espèce, à la demande des parties, la requête en tant que telle permet l'exercice du droit d'être entendu (ATF 130 II 521 consid. 2.8 ; Waldmann/Bickel, in : Praxiskommentar VwVG, 2e éd. 2016, art. 29
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 29 - Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör.
PA no 42). Dans ce sens, la recourante a eu l'occasion de faire valoir tous ses arguments dans la deuxième demande qu'elle a déposée. En particulier, si la recourante estime que le « scénario de la version courte » ou les « story boards de quelques-uns des effets spéciaux [...] » étaient de nature à appuyer sa demande, il lui appartenait de les produire spontanément, même après le dépôt de la demande. Elle ne peut pas, de bonne foi, reprocher au comité d'experts ne de pas les lui avoir demandés, ce d'autant plus que le premier comité d'experts avait déjà critiqué le peu d'informations sur les effets spéciaux (consid. A.b). Partant, le comité d'experts pouvait parfaitement, par appréciation anticipée des preuves, décider de ne pas entendre davantage la recourante et ne pas poursuivre plus avant son instruction sans violer son droit d'être entendue.

6.2 Droit d'être entendu oralement

Dans la mesure où la recourante se plaint de ne pas avoir été entendue oralement, il faut rappeler, avec l'autorité inférieure, que la pratique des comités d'experts n'exclut pas des auditions orales. Cependant, le droit d'être entendu ne comprend pas le droit d'être entendu oralement, ni celui d'obtenir l'audition de témoins (ATF 140 I 68 consid. 2.1, 130 II 425 consid. 2.1, 125 I 209 consid. 9b). Ce grief doit donc être écarté sur ce point.

6.3 Accès au dossier

6.3.1 Le droit d'être entendu comprend en particulier le droit pour l'intéressé de prendre connaissance du dossier. Ce droit est concrétisé, s'agissant de la procédure administrative, aux art. 26 ss
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 26
1    Die Partei oder ihr Vertreter hat Anspruch darauf, in ihrer Sache folgende Akten am Sitze der verfügenden oder einer durch diese zu bezeichnenden kantonalen Behörde einzusehen:
a  Eingaben von Parteien und Vernehmlassungen von Behörden;
b  alle als Beweismittel dienenden Aktenstücke;
c  Niederschriften eröffneter Verfügungen.
1bis    Die Behörde kann die Aktenstücke auf elektronischem Weg zur Einsichtnahme zustellen, wenn die Partei oder ihr Vertreter damit einverstanden ist.66
2    Die verfügende Behörde kann eine Gebühr für die Einsichtnahme in die Akten einer erledigten Sache beziehen; der Bundesrat regelt die Bemessung der Gebühr.
PA. Encore faut-il que la partie demande à consulter ces pièces (ATF 132 V 387 consid. 6.2 ; Waldmann/Oeschger, in : Praxiskommentar VwVG, 2e éd. 2016, art. 26
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 26
1    Die Partei oder ihr Vertreter hat Anspruch darauf, in ihrer Sache folgende Akten am Sitze der verfügenden oder einer durch diese zu bezeichnenden kantonalen Behörde einzusehen:
a  Eingaben von Parteien und Vernehmlassungen von Behörden;
b  alle als Beweismittel dienenden Aktenstücke;
c  Niederschriften eröffneter Verfügungen.
1bis    Die Behörde kann die Aktenstücke auf elektronischem Weg zur Einsichtnahme zustellen, wenn die Partei oder ihr Vertreter damit einverstanden ist.66
2    Die verfügende Behörde kann eine Gebühr für die Einsichtnahme in die Akten einer erledigten Sache beziehen; der Bundesrat regelt die Bemessung der Gebühr.
PA no 71).

6.3.2 En l'espèce, il ne ressort pas du dossier que la recourante ait jamais formulé une quelconque demande d'accès à son dossier. Elle ne l'allègue pas non plus. Ce grief doit ainsi être écarté sur ce point.

6.4 Motivation de la décision attaquée

6.4.1 Le droit d'être entendu impose enfin à l'autorité de motiver sa décision. Cette obligation est remplie lorsque l'intéressé est mis en mesure d'en apprécier la portée et de la déférer à une instance supérieure en pleine connaissance de cause. Il suffit que l'autorité mentionne au moins brièvement les motifs qui l'ont guidée et sur lesquels elle a fondé sa décision. Elle n'est pas tenue de se prononcer sur tous les moyens des parties et peut ainsi se limiter aux points essentiels pour la décision à rendre (ATF 137 II 266 consid. 3.2, 136 I 229 consid. 5.2, 135 III 670 consid. 3.3.1). L'ampleur de la motivation se définit selon les circonstances du cas particulier ; ainsi, l'obligation de motiver est d'autant plus étendue lorsque la décision repose sur un pouvoir de libre appréciation de l'autorité, lorsqu'elle fait appel à des notions juridiques indéterminées, lorsqu'elle porte gravement atteinte à des droits individuels, lorsque l'affaire est particulièrement complexe ou lorsqu'il s'agit d'une dérogation à une règle légale (ATF 129 I 232 consid. 3 ; ATAF 2013/56 consid. 3.1 ; arrêts du TAF B 3538/2010 du 3 février 2011 consid. 5.3.4 et C 322/2006 du 23 avril 2009 consid. 2.1 ; Uhlmann/Schilling Schwank, in : Praxiskommentar VwVG, 2e éd. 2016, art. 35
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 35
1    Schriftliche Verfügungen sind, auch wenn die Behörde sie in Briefform eröffnet, als solche zu bezeichnen, zu begründen und mit einer Rechtsmittelbelehrung zu versehen.
2    Die Rechtsmittelbelehrung muss das zulässige ordentliche Rechtsmittel, die Rechtsmittelinstanz und die Rechtsmittelfrist nennen.
3    Die Behörde kann auf Begründung und Rechtsmittelbelehrung verzichten, wenn sie den Begehren der Parteien voll entspricht und keine Partei eine Begründung verlangt.
PA nos 18 et 21).

6.4.2 Force est de constater qu'en l'espèce la décision attaquée est correctement et suffisamment motivée (sur la motivation des décisions en matière de cinéma : décision du 6 décembre 1999 du Conseil fédéral, JAAC 64.43 consid. 6.2.1). La jurisprudence du Tribunal n'a rien trouvé à redire au système de motivation des décisions en matière d'aides sélectives consistant à indiquer le résultat du vote et à présenter les arguments « pour » et « contre » qui étaient ressortis de la délibération (arrêt du TAF B 3924/2013 du 8 septembre 2015 consid. 5.1 à 5.6, not. 5.4.5 s.).

En l'espèce, notamment dans la mesure où les considérants de la décision attaquée ne contiennent que des arguments en défaveur de l'octroi de l'aide financière, la motivation se comprend parfaitement. Elle repose sur trois motifs distincts : le caractère encore trop littéraire (et donc pas assez cinématographique) du projet, la confusion et la longueur de certaines scènes et enfin l'artificialité du personnage principal. Cette motivation est en soi suffisamment compréhensible et, partant, le grief tiré d'une éventuelle violation du droit d'être entendu doit être rejeté également sous cet angle.

Autre est la question de savoir si cette motivation devait se référer aux critiques émises lors de la première demande (consid. 11) et si elle est convaincante (consid. 12).

7.
Toujours sous l'angle formel, la recourante se plaint en second lieu d'une composition irrégulière de l'autorité. Selon elle, le comité d'experts qui a examiné sa deuxième demande aurait dû intégrer l'un des experts qui avaient examiné sa première demande. Elle fonde ce grief sur la pratique antérieure de l'autorité inférieure.

7.1 Les administrés ont le droit à ce que l'autorité administrative appelée à statuer sur leur cause le fasse dans une composition conforme à la loi. Une décision ne saurait être valable si elle a été rendue par une autorité qui n'était pas habilitée par l'ordre juridique à la prononcer (ATF 138 I 225 consid. 3.2, 129 V 335 consid. 1.3 ; arrêt du TAF C 3146/2013 du 19 septembre 2014 consid. 7.1.1 ; Thierry Tanquerel, Manuel de droit administratif, 2011, nos 880 et 1514).

Cependant, le principe de la bonne foi, qui constitue un principe général du droit également applicable dans le domaine de la procédure, oblige celui qui constate un prétendu vice de procédure à le signaler immédiatement, à un moment où il pourrait encore être corrigé, et lui interdit d'attendre en restant passif, afin de pouvoir s'en prévaloir ultérieurement devant l'autorité de recours (ATF 135 III 334 consid. 2.2, 134 I 20 consid. 4.3.1, 132 II 485 consid. 4.3). Ce principe s'applique aussi s'agissant des griefs tirés de la composition irrégulière de l'autorité (p.ex. arrêt du TF 6B_813/2009 du 20 mai 2010 consid. 1).

7.2 En l'espèce, pour écarter ce grief, il suffit de constater que la recourante s'est vu notifier la composition du comité d'experts en date du 3 juin 2014 (consid. B.c) et qu'elle n'a pas réagi à cette communication.

8.
Dans la mesure où la recourante, dans la lettre accompagnant la réplique du 28 mai 2015, évoque un « a priori négatif » à son endroit de la part des experts, il convient d'examiner ce grief sous l'angle d'une demande implicite de récusation.

8.1 Comme en ce qui concerne la composition irrégulière de l'autorité (consid. 7.1), la partie qui a connaissance d'un motif de récusation doit l'invoquer aussitôt, sous peine d'être déchue du droit de s'en prévaloir ultérieurement (ATF 140 I 271 consid. 8.4.3, 139 III 120 consid. 3.2.1, 138 I 1 consid. 2.2 et les arrêts cités). Il est, en effet, contraire aux règles de la bonne foi (art. 5 al. 3
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 5 Grundsätze rechtsstaatlichen Handelns - 1 Grundlage und Schranke staatlichen Handelns ist das Recht.
1    Grundlage und Schranke staatlichen Handelns ist das Recht.
2    Staatliches Handeln muss im öffentlichen Interesse liegen und verhältnismässig sein.
3    Staatliche Organe und Private handeln nach Treu und Glauben.
4    Bund und Kantone beachten das Völkerrecht.
Cst.) de garder en réserve ce moyen pour ne l'invoquer qu'en cas d'issue défavorable de la procédure (ATF 139 précité et 136 III 605 consid. 3.2.2).

8.2 La recourante ayant été informée de la composition du comité d'experts par courrier du 3 juin 2014 (consid. B.c) et n'ayant pas réagi à cette communication, sa demande de récusation est tardive et le grief qu'elle en tire doit être rejeté.

9.
La recourante se plaint ensuite d'une violation de la procédure, plus particulièrement de l'art. 28 al. 3 aOECin, dans la mesure où sa deuxième demande n'a pas été préalablement soumise à l'un des experts du comité qui avait examiné sa première demande.

9.1 La violation des règles de procédure fait partie des griefs invocables sous l'angle de l'art. 49 let. a
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 49 - Der Beschwerdeführer kann mit der Beschwerde rügen:
a  Verletzung von Bundesrecht einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens;
b  unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhaltes;
c  Unangemessenheit; die Rüge der Unangemessenheit ist unzulässig, wenn eine kantonale Behörde als Beschwerdeinstanz verfügt hat.
PA (Zibung/Hofstetter, in : Praxiskommentar VwVG, 2e éd. 2016, art. 49
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 49 - Der Beschwerdeführer kann mit der Beschwerde rügen:
a  Verletzung von Bundesrecht einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens;
b  unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhaltes;
c  Unangemessenheit; die Rüge der Unangemessenheit ist unzulässig, wenn eine kantonale Behörde als Beschwerdeinstanz verfügt hat.
PA no 19 ss). La réparation d'un vice de procédure par l'autorité de recours n'est en principe pas exclue ; elle dépend toutefois de la gravité et de l'étendue de l'atteinte portée et doit rester l'exception (ATF 126 I 68 consid. 2 p. 72 et les arrêts cités). Elle peut également se justifier en présence d'un vice grave lorsque le renvoi constituerait une vaine formalité et aboutirait à un allongement inutile de la procédure (ATF 137 I 195 consid. 2.3.2 et les arrêts cités ; arrêt du TF 1C_641/2012 du 30 avril 2013 consid. 3.4). Pour apprécier le poids de l'intérêt à une application correcte du droit, il faut considérer la procédure dans son ensemble (ATF 137 I 69 consid. 2.6.1 ; voir aussi : ATF 138 I 97 consid. 4.1.6.1, 137 I 195 consid. 2.3.2, 136 V 117 consid. 4.2.2.2 et les arrêts cités ; Zibung/Hofstetter, op. cit., art. 49
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 49 - Der Beschwerdeführer kann mit der Beschwerde rügen:
a  Verletzung von Bundesrecht einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens;
b  unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhaltes;
c  Unangemessenheit; die Rüge der Unangemessenheit ist unzulässig, wenn eine kantonale Behörde als Beschwerdeinstanz verfügt hat.
PA no 19 et les références citées ; Rhinow et al., Öffentliches Prozessrecht, 2e éd. 2010, no 1118 ; Daniela Thurnherr, Verfahrensgrundrechte und Verwaltungshandeln [...], thèse d'habilitation, Zurich/St-Gall 2013, no 452 ss).

9.2

9.2.1 L'art. 28 al. 3 1ère phrase aOECin est ainsi rédigé :

3 Lorsqu'une demande a été rejetée, le projet peut être soumis une seconde fois s'il a subi un remaniement essentiel portant sur les points critiqués.

9.2.2 La loi s'interprète en premier lieu selon sa lettre (interprétation littérale). Si le texte n'est pas absolument clair, si plusieurs interprétations de celui-ci sont possibles, le juge recherchera la véritable portée de la norme au regard notamment de la volonté du législateur telle qu'elle ressort notamment des travaux préparatoires (interprétation historique), du but de la règle, de son esprit, ainsi que des valeurs sur lesquelles elle repose, singulièrement de l'intérêt protégé (interprétation téléologique) ou encore de sa relation avec d'autres dispositions légales (interprétation systématique ; sur l'ensemble du sujet : ATF 140 III 315 consid. 5.2.1, 138 III 166 consid. 3.2, 136 III 283 consid. 2.3.1, 135 III 640 consid. 2.3.1).

9.2.3 Le texte de cette disposition ne se laisse pas facilement lire.
Il comprend trois conditions : « un remaniement », qui est « essentiel » et qui concerne les « points critiqués » à l'issue de la première demande.

Il semble y attacher une conséquence juridique : « le projet peut être soumis une seconde fois » (eingereicht dans la version allemande et presentata dans la version italienne du texte). Cette formulation manque toutefois de clarté. Il va de soi qu'un administré peut toujours « soumettre » une demande. Autre est la question de savoir si l'autorité va l'examiner (entrée en matière) et quel sort elle va lui réserver (admission, éventuellement partielle, rejet, etc.). La formulation passive (« peut être soumis ») ajoute de la confusion, car elle n'indique pas qui agit et à qui la demande doit être soumise. Au surplus, cette disposition, comme le souligne l'autorité inférieure dans sa réponse, ne contient aucune conséquence claire quant à l'éventuelle violation de ses exigences. Tout au plus, n'y aurait-il sans doute pas de formalisme excessif de la part de l'autorité inférieure à ne pas entrer en matière sur une nouvelle demande qui n'aurait pas subi de modifications essentielles (art. 20 al. 4 aOECin).

Cette disposition ne précise pas non plus comment sont traitées les deuxièmes demandes. Autrement dit, cette disposition ne semble donc pas exiger que l'un des experts ayant examiné la première demande soit consulté, comme le prétend la recourante, qui se fonde sur une ancienne pratique de l'autorité inférieure.

La question de l'interprétation de l'art. 28 al. 3 aOECin peut cependant rester indécise pour les motifs qui suivent.

9.2.4 Quand bien même il y aurait eu, en l'espèce, violation de l'art. 28 al. 3 aOECin, celle-ci n'aurait pas eu d'influence sur la décision attaquée. En effet, l'autorité inférieure n'a jamais contesté que la deuxième demande avait connu un « remaniement essentiel » ; elle l'a d'ailleurs soumise pour examen à un comité d'experts qui a statué sans (re)discuter ce point. Dans ce sens, l'éventuelle violation de l'art. 28 al. 3 aOECin n'aurait eu aucune conséquence négative pour la recourante, dont le droit de déposer une deuxième fois son projet, après un remaniement suffisant, n'a jamais été contesté. Dans ces conditions, un renvoi de la cause devant l'autorité inférieure apparaîtrait en toute hypothèse comme excessivement formaliste (arrêts du TF 1C_154/2015 du 22 décembre 2015 consid. 5, 1C_307/2010 du 7 décembre 2010 consid. 2 et 1C_63/2008 du 25 août 2008 consid. 2.1).

9.2.5 Compte tenu de tout ce qui précède, le grief de la recourante tiré d'une éventuelle violation de la procédure doit être écarté.

10.
La recourante critique également la manière de travailler des experts. Selon elle, l'évaluation des projets devrait passer par des fiches établies sur la base des critères visés à l'art. 4 al. 2 aOECin. Ceux-ci pourraient être déclinés en sous-critères de manière à apprécier toutes les composantes des différentes exigences. Des cases à cocher permettraient aux experts de noter chacun des critères et sous-critères.

10.1 Le Tribunal fédéral, tout comme le Tribunal administratif fédéral, examine avec une particulière retenue les décisions des autorités inférieures lorsque le droit de fond ou de procédure leur reconnaissent un large pouvoir d'appréciation ou une grande latitude de jugement, s'agissant notamment de l'interprétation de normes juridiques indéterminées, ou de règles conférant à l'autorité une grande liberté de choisir entre diverses solutions, toutes admissibles légalement (ATF 140 I 201 consid. 6.1, 139 II 185 consid. 9.3, 135 II 384 consid. 2.2 ; ATAF 2013/56 consid. 3.2.2 ; arrêts du TAF B-1300/2014 du 7 mai 2015 consid. 4.2.1 in fine, B-166/2014 du 24 novembre 2014 consid. 5.2, B-4128/2011 du 11 septembre 2012 consid. 4, B-2673/2009 du 14 juillet 2010 consid. 4.2).

En l'espèce, le grief de la recourante est dirigé contre la méthode qu'utilisent les experts pour apprécier les différents critères posés par l'art. 4 al. 2 aOECin. La jurisprudence a établi que le choix d'une méthode d'évaluation relève fondamentalement du pouvoir d'appréciation de l'autorité spécialisée, pour autant que cette méthode ne soit pas manifestement insoutenable (ATF 138 II 77 consid. 6.4 ; arrêt du TF 1C_450/2012 du 7 août 2013 consid. 8.1 et 8.2 ; ATAF 2011/47 consid. 5.4 ; Anja Martina Binder, Die Kognition des Bundesverwaltungsgerichts bei Prozessen mit fachtechnischen Fragen, Justice - Justiz - Giustizia, 2014/3, p. 9).

10.2 L'art. 23 al. 4 aOECin prévoit de manière allusive que le comité d'experts procède par une délibération et un vote. La délibération se définit comme la confrontation de points de vue visant à trancher un choix difficile par l'adoption d'un jugement ou d'une décision réfléchie (dictionnaire en ligne http://dictionnaire.education, vo délibération, consulté le 6 juillet 2016). Il y a donc délibération dès lors qu'il y a discussion en vue d'une décision collective. Il s'agit d'une méthode éprouvée de choix collectif (Philippe Urfalino, La délibération n'est pas une conversation - Délibération, décision collective et négociation, revue « Négociations » 2005 no 2, p. 99 ss ou encore Guillaume Hollard, La délibération dans la théorie économique, Cahiers d'économie politique, 2002 no 2, p. 173 ss). Ce qui précède suffit pour constater que le choix, opéré dans l'ordonnance, de la délibération comme mode de décision n'est pas en soi manifestement insoutenable.

Il faut rappeler à ce stade qu'il est impossible de donner une définition abstraite du concept de qualité (art. 8
SR 443.1 Bundesgesetz vom 14. Dezember 2001 über Filmproduktion und Filmkultur (Filmgesetz, FiG) - Filmgesetz
FiG Art. 8 - 1 Die Finanzhilfen werden zugesprochen:
1    Die Finanzhilfen werden zugesprochen:
a  nach Qualitätskriterien (selektive Förderung);
b  nach Erfolgskriterien (erfolgsabhängige Filmförderung);
c  nach standortbezogenen Kriterien (Standortförderung); oder
d  nach Massgabe des geleisteten Beitrags zur Vielfalt und Qualität des Filmangebots in allen Landesteilen (Vielfaltsförderung).6
2    Das Eidgenössische Departement des Innern (EDI) legt die Voraussetzungen, insbesondere die Reinvestitionsverpflichtungen, und das Verfahren fest.
LCin). La notion est fluctuante, des divergences sont inévitables. Cela s'explique par la pluralité des points de vue, des thématiques et des esthétiques (Zufferey/Aubry, Loi sur le cinéma - Commentaire, 2006, art. 8
SR 443.1 Bundesgesetz vom 14. Dezember 2001 über Filmproduktion und Filmkultur (Filmgesetz, FiG) - Filmgesetz
FiG Art. 8 - 1 Die Finanzhilfen werden zugesprochen:
1    Die Finanzhilfen werden zugesprochen:
a  nach Qualitätskriterien (selektive Förderung);
b  nach Erfolgskriterien (erfolgsabhängige Filmförderung);
c  nach standortbezogenen Kriterien (Standortförderung); oder
d  nach Massgabe des geleisteten Beitrags zur Vielfalt und Qualität des Filmangebots in allen Landesteilen (Vielfaltsförderung).6
2    Das Eidgenössische Departement des Innern (EDI) legt die Voraussetzungen, insbesondere die Reinvestitionsverpflichtungen, und das Verfahren fest.
LCin no 12 et la référence citée). Comme l'a rappelé le Tribunal fédéral, c'est l'obligation de motiver soigneusement sa décision qui permet à l'autorité de ne pas se laisser guider par son sentiment subjectif (arrêt du TF 1C_265/2014 du 22 avril 2015 consid. 4.1 non publié in : ATF 141 II 245 ; arrêt du TF 1C_49/2015 du 9 décembre 2015 consid. 3.3). Or, cette question a déjà été tranchée en l'espèce (consid. 6.4).

Par ailleurs, la recourante est dans l'erreur lorsqu'elle reproche au courriel du 20 mai 2014 de ne pas s'être intéressé aux « difficultés de compréhension », c'est-à-dire au fond de l'affaire. A ce stade, l'autorité inférieure s'assurait simplement de la complétude formelle de la demande (art. 20 aOECin), d'où ses demandes quant à la composition de l'équipe de réalisation. Il ne lui appartenait pas à ce stade d'instruire le fond de l'affaire.

Partant, selon le droit exposé plus haut, le grief de la recourante doit être écarté.

11.
Sous l'angle de la bonne foi, il faut examiner, à la lumière des différents griefs soulevés par la recourante, deux questions. D'une part, la recourante reproche au deuxième comité d'experts une attitude contradictoire avec celle du premier (consid. 11.1) ; d'autre part, toujours selon la recourante, la communication du 5 mars 2014 comportait une assurance sur laquelle elle pouvait, de bonne foi, se fonder (consid. 11.2).

11.1

11.1.1 En vertu du principe de la bonne foi, ancré à l'art. 5 al. 3
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 5 Grundsätze rechtsstaatlichen Handelns - 1 Grundlage und Schranke staatlichen Handelns ist das Recht.
1    Grundlage und Schranke staatlichen Handelns ist das Recht.
2    Staatliches Handeln muss im öffentlichen Interesse liegen und verhältnismässig sein.
3    Staatliche Organe und Private handeln nach Treu und Glauben.
4    Bund und Kantone beachten das Völkerrecht.
Cst., l'autorité doit éviter des comportements contradictoires. L'interdiction de comportements contradictoires ne concerne toutefois que la même autorité, agissant à l'égard des mêmes justiciables, dans la même affaire ou à l'occasion d'affaires identiques (ATF 124 II 265 consid. 4a, 121 I 181 consid. 2a, 111 V 81 consid. 6). Par ailleurs, le respect des règles de la bonne foi par l'administration doit être examiné selon des critères objectifs, indépendamment de la personne des agents en cause ; aussi l'administration peut-elle être rendue responsable d'un comportement contradictoire, même si celui-ci est dû à des personnes différentes, au besoin à l'insu des unes et des autres (ATF 121 I 181 consid. 2a ; arrêt du TF 1C_18/2015 et 1C_20/2015 du 22 mai 2015 consid. 3.1.1).

11.1.2

11.1.2.1 En l'espèce, il faut rappeler que l'on est en présence d'une deuxième demande, suite à un premier refus. Il est donc douteux que l'on soit réellement face à une « même affaire » ou des « affaires identiques », dès lors que le projet a subi des modifications et des améliorations entre ses premier et deuxième dépôts. A ce titre, il est utile de rappeler que l'aOECin, comme l'OECin, ne réservent aucun traitement de faveur aux deuxièmes demandes : celles-ci sont placées sur le même rang que les projets présentés pour la première fois (décision non publiée du Département fédéral de l'intérieur du 30 mars 2007 consid. 5.4 s. ; dans le même sens : arrêt du TAF B 3924/2013 du 8 septembre 2015 consid. 5.7 ; voir également : Zufferey/Aubry, op. cit., art. 13
SR 443.1 Bundesgesetz vom 14. Dezember 2001 über Filmproduktion und Filmkultur (Filmgesetz, FiG) - Filmgesetz
FiG Art. 13 Formen der Finanzhilfen - 1 Finanzhilfen werden im Rahmen der bewilligten Kredite als nicht rückzahlbare Geldleistungen, Defizitgarantien, Zinszuschüsse, Sachleistungen oder bedingt rückzahlbare Darlehen ausgerichtet.10
1    Finanzhilfen werden im Rahmen der bewilligten Kredite als nicht rückzahlbare Geldleistungen, Defizitgarantien, Zinszuschüsse, Sachleistungen oder bedingt rückzahlbare Darlehen ausgerichtet.10
2    Eine Unterstützung kann auch durch Beratung oder Abgabe von Empfehlungen sowie durch die Übernahme von Patronaten oder durch andere nicht geldwerte Leistungen erfolgen.
LCin no 58). Cette question peut demeurer ouverte en l'espèce, le grief devant être rejeté pour les motifs suivants.

11.1.2.2 En plus, il faut rappeler que, si contradiction il y a, elle porte sur l'appréciation des critères de l'art. 4 al. 2 aOECin qui ne peut pas être contrôlée par le Tribunal (consid. 4.2). C'est donc avec une grande retenue que le Tribunal devrait s'autoriser à constater une contradiction éventuelle.

Le rejet de la première demande reposait essentiellement sur le manque « d'informations convaincantes sur la mise en oeuvre » du projet. Celui de la deuxième demande évoque aussi « les longues scènes en monologues [qui] ne présentent pas d'indication quant à leur mise en oeuvre cinématographique ». Le Tribunal constate que la critique de la « mise en oeuvre » est bien présente dans les deux motivations, ce qui plaide plutôt en faveur d'une certaine continuité dans les comportements des deux comités d'experts.

Il est vrai que la motivation du deuxième rejet contient des motifs qui n'étaient pas présents lors du premier refus. Il s'agit des critiques en lien avec l'insuffisance de la dimension cinématographique (le projet serait encore trop une oeuvre littéraire), la longueur des scènes et l'artificialité du personnage principal. Cependant, ces ajouts ne suffisent pas à fonder une contradiction, qui se définit comme une relation existant entre deux termes, ou deux propositions, dont l'un affirme ce que l'autre nie (Jean-Baptiste Gourinat, vo contradiction, in : Michel Bay [édit.], Grand dictionnaire de la philosophie, 2012, p. 192). Pour qu'il y ait contradiction en l'espèce, encore faudrait-il que la motivation du premier refus qualifie en termes positifs la dimension cinématographique du projet, le rythme du film ou la manière dont est perçu le personnage principal. Or, cette motivation restait muette sur ces trois points.

Compte tenu de la retenue qu'il s'impose, le Tribunal ne détecte pas de contradiction dans le comportement du deuxième comité d'experts par rapport à celui du premier. Partant, le grief tiré de la bonne foi doit être écarté sous cet angle.

11.2

11.2.1 Le principe de la bonne foi fonde l'administré à se prévaloir de la protection de la confiance créée par des assurances données par l'autorité ou d'autres comportements engendrant des attentes du même ordre (ATF 131 II 627 consid. 6.1). L'invocation de la protection de la bonne foi suppose cependant que la personne concernée soit fondée à se prévaloir de la situation de confiance et ait, compte tenu de celle-ci, pris des dispositions en sa défaveur sur lesquelles elle ne peut plus revenir. S'en prévaloir est exclu lorsque des intérêts publics prépondérants s'y opposent (ATF 137 I 69 consid. 2.5.1, 131 II 627 consid. 6.1, 130 I 26 consid. 8.1, 129 II 361 consid. 7.1 ; arrêt du TF 6B_917/2014 du 26 novembre 2015 consid. 5.1).

11.2.2 Pour écarter ce grief, il suffit de constater que le courrier du 5 mars 2014 ne comporte aucune assurance. L'autorité inférieure écrit : « Nous vous rendons attentif à l'art. 28 al. 3
SR 443.113 Verordnung des EDI vom 21. April 2016 über die Filmförderung (FiFV)
FiFV Art. 28 Förderung des Schweizer Filmschaffens - Bei der selektiven und erfolgsabhängigen Förderung des Schweizer Filmschaffens sind die für die jeweilige Projektphase notwendigen Kosten der Entwicklung und der Herstellung des Filmprojekts sowie der Verwertung des Films anrechenbar, insbesondere:34
a  für das Treatment- und Drehbuchschreiben: die Abgeltung vorbestehender Rechte, die Honorare und Löhne der Autorin oder des Autors sowie die damit zusammenhängenden Auslagen;
b  für die Projektentwicklung: die Vorkosten, die Honorare und Löhne für die künstlerische und produktionelle Entwicklung des Filmprojekts auf Basis eines Drehbuchs oder einer Drehvorlage bis zur Herstellungsreife sowie die damit zusammenhängenden Auslagen;
c  für die Drehvorbereitung: die Honorare und Löhne der künstlerischen und produktionellen Mitarbeitenden unmittelbar vor Drehbeginn;
d  für die Herstellung: die Vorkosten, die Honorare, Löhne und Auslagen, die für Vorbereitung und Durchführung der Dreharbeiten notwendig sind, die Kosten für den Rohschnitt sowie die künstlerische und technische Nachbearbeitung und Fertigstellung bis und mit der Kopie der Endfassung in den vorgesehenen Originalsprachen sowie der Kopie für die Hinterlegung bei der Stiftung «Cinémathèque Suisse»;
e  für die Postproduktion: die Kosten ab Rohschnitt, die für die technische Fertigstellung durch Dritte noch notwendig sind;
f  für den Verleih und den Vertrieb: die Auslagen für Promotions- und zielgruppenspezifische Vermittlungsmassnahmen, namentlich für Werbung, für sonstige Massnahmen im Hinblick auf die Auswertung wie Untertitelung und Audiodeskription oder für Rahmenanlässe wie begleitete Vorführungen;
g  ...
[a]OECin qui prévoit qu'un projet peut être soumis une seconde fois s'il a subi un remaniement essentiel portant sur les points critiqués ». La recourante cherche à en déduire qu'il lui suffisait de remanier les points critiqués - encore faudrait-il démontrer que tel a bien été le cas - pour que son dossier ne soit examiné que sur ces points. Or, l'autorité inférieure n'a fait aucune promesse à la recourante sur la manière dont serait traitée sa deuxième demande. Tout au plus, cette information, qui ne fait que reprendre le texte de l'ordonnance, laissait entendre que l'autorité entrerait en matière sur la deuxième demande, après un remaniement du projet (consid. 9.2.3), ce qu'elle a fait. La recourante ne saurait donc rien tirer du simple fait qu'elle a modifié ou amélioré son projet, même de manière substantielle (dans ce sens : arrêt du TAF C 3146/2013 du 19 septembre 2014 consid. 12.2 et 12.4). Partant, la recourante ne peut pas non plus se prévaloir de sa bonne foi sous cet angle.

12.
Les autres griefs matériels, exposés notamment dans la lettre de Y._______ qui accompagnait la réplique du 28 mai 2015, s'en prennent aux critiques formulées par les experts quant à l'aspect plus littéraire que cinématographique du projet et à l'artificialité du personnage principal. Ces griefs, irrecevables, n'ont pas à être examinés par le Tribunal (consid. 4.2).

13.
Compte tenu de l'ensemble de ce qui précède, il y a lieu de constater que la décision entreprise ne viole pas le droit fédéral et ne traduit pas un excès ou un abus du pouvoir d'appréciation. Elle ne relève pas non plus d'une constatation inexacte ou incomplète des faits pertinents.

Dès lors, mal fondé, le recours doit être rejeté.

14.

14.1 Les frais de procédure comprenant l'émolument judiciaire et les débours sont mis à la charge de la partie qui succombe (art. 63 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 63
1    Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden.
2    Keine Verfahrenskosten werden Vorinstanzen oder beschwerdeführenden und unterliegenden Bundesbehörden auferlegt; anderen als Bundesbehörden, die Beschwerde führen und unterliegen, werden Verfahrenskosten auferlegt, soweit sich der Streit um vermögensrechtliche Interessen von Körperschaften oder autonomen Anstalten dreht.
3    Einer obsiegenden Partei dürfen nur Verfahrenskosten auferlegt werden, die sie durch Verletzung von Verfahrenspflichten verursacht hat.
4    Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter erhebt vom Beschwerdeführer einen Kostenvorschuss in der Höhe der mutmasslichen Verfahrenskosten. Zu dessen Leistung ist dem Beschwerdeführer eine angemessene Frist anzusetzen unter Androhung des Nichteintretens. Wenn besondere Gründe vorliegen, kann auf die Erhebung des Kostenvorschusses ganz oder teilweise verzichtet werden.102
4bis    Die Spruchgebühr richtet sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Sie beträgt:
a  in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 100-5000 Franken;
b  in den übrigen Streitigkeiten 100-50 000 Franken.103
5    Der Bundesrat regelt die Bemessung der Gebühren im Einzelnen.104 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005105 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010106.107
PA et art. 1 al. 1
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE)
VGKE Art. 1 Verfahrenskosten
1    Die Kosten der Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht (Gericht) setzen sich zusammen aus der Gerichtsgebühr und den Auslagen.
2    Mit der Gerichtsgebühr sind die Kosten für das Kopieren von Rechtsschriften und der für Dienstleistungen normalerweise anfallende Verwaltungsaufwand wie Personal-, Raum- und Materialkosten sowie Post-, Telefon- und Telefaxspesen abgegolten.
3    Auslagen sind insbesondere die Kosten für Übersetzungen und für die Beweiserhebung. Die Kosten für Übersetzungen werden nicht verrechnet, wenn es sich um Übersetzungen zwischen Amtssprachen handelt.
du règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral [FITAF, RS 173.320.2]). L'émolument judiciaire est calculé en fonction de la valeur litigieuse, de l'ampleur et de la difficulté de la cause, de la façon de procéder des parties et de leur situation financière (art. 2 al. 1
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE)
VGKE Art. 2 Bemessung der Gerichtsgebühr
1    Die Gerichtsgebühr bemisst sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Vorbehalten bleiben spezialgesetzliche Kostenregelungen.
2    Das Gericht kann bei der Bestimmung der Gerichtsgebühr über die Höchstbeträge nach den Artikeln 3 und 4 hinausgehen, wenn besondere Gründe, namentlich mutwillige Prozessführung oder ausserordentlicher Aufwand, es rechtfertigen.2
3    Bei wenig aufwändigen Entscheiden über vorsorgliche Massnahmen, Ausstand, Wiederherstellung der Frist, Revision oder Erläuterung sowie bei Beschwerden gegen Zwischenentscheide kann die Gerichtsgebühr herabgesetzt werden. Der Mindestbetrag nach Artikel 3 oder 4 darf nicht unterschritten werden.
1ère phrase et 4 FITAF).

En l'espèce, la recourante a succombé dans l'ensemble de ses conclusions. En conséquence, les frais de procédure, qui s'élèvent à 2'000 francs, doivent être intégralement mis à sa charge. Ils sont compensés par l'avance sur les frais de procédure présumés du même montant versée par la recourante.

14.2 Vu l'issue de la procédure, la recourante n'a pas droit à des dépens (art. 64 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 64
1    Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen.
2    Die Entschädigung wird in der Entscheidungsformel beziffert und der Körperschaft oder autonomen Anstalt auferlegt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, soweit sie nicht einer unterliegenden Gegenpartei auferlegt werden kann.
3    Einer unterliegenden Gegenpartei kann sie je nach deren Leistungsfähigkeit auferlegt werden, wenn sich die Partei mit selbständigen Begehren am Verfahren beteiligt hat.
4    Die Körperschaft oder autonome Anstalt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, haftet für die einer unterliegenden Gegenpartei auferlegte Entschädigung, soweit sich diese als uneinbringlich herausstellt.
5    Der Bundesrat regelt die Bemessung der Entschädigung.108 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005109 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010110.111
PA). L'autorité inférieure n'y a, quoi qu'il en soit, pas droit (art. 7 al. 3
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE)
VGKE Art. 7 Grundsatz
1    Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten.
2    Obsiegt die Partei nur teilweise, so ist die Parteientschädigung entsprechend zu kürzen.
3    Keinen Anspruch auf Parteientschädigung haben Bundesbehörden und, in der Regel, andere Behörden, die als Parteien auftreten.
4    Sind die Kosten verhältnismässig gering, so kann von einer Parteientschädigung abgesehen werden.
5    Artikel 6a ist sinngemäss anwendbar.7
FITAF).

15.
Selon l'art. 83
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 83 Ausnahmen - Die Beschwerde ist unzulässig gegen:
a  Entscheide auf dem Gebiet der inneren oder äusseren Sicherheit des Landes, der Neutralität, des diplomatischen Schutzes und der übrigen auswärtigen Angelegenheiten, soweit das Völkerrecht nicht einen Anspruch auf gerichtliche Beurteilung einräumt;
b  Entscheide über die ordentliche Einbürgerung;
c  Entscheide auf dem Gebiet des Ausländerrechts betreffend:
c1  die Einreise,
c2  Bewilligungen, auf die weder das Bundesrecht noch das Völkerrecht einen Anspruch einräumt,
c3  die vorläufige Aufnahme,
c4  die Ausweisung gestützt auf Artikel 121 Absatz 2 der Bundesverfassung und die Wegweisung,
c5  Abweichungen von den Zulassungsvoraussetzungen,
c6  die Verlängerung der Grenzgängerbewilligung, den Kantonswechsel, den Stellenwechsel von Personen mit Grenzgängerbewilligung sowie die Erteilung von Reisepapieren an schriftenlose Ausländerinnen und Ausländer;
d  Entscheide auf dem Gebiet des Asyls, die:
d1  vom Bundesverwaltungsgericht getroffen worden sind, ausser sie betreffen Personen, gegen die ein Auslieferungsersuchen des Staates vorliegt, vor welchem sie Schutz suchen,
d2  von einer kantonalen Vorinstanz getroffen worden sind und eine Bewilligung betreffen, auf die weder das Bundesrecht noch das Völkerrecht einen Anspruch einräumt;
e  Entscheide über die Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung von Behördenmitgliedern oder von Bundespersonal;
f  Entscheide auf dem Gebiet der öffentlichen Beschaffungen, wenn:
fbis  Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts über Verfügungen nach Artikel 32i des Personenbeförderungsgesetzes vom 20. März 200963;
f1  sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt; vorbehalten bleiben Beschwerden gegen Beschaffungen des Bundesverwaltungsgerichts, des Bundesstrafgerichts, des Bundespatentgerichts, der Bundesanwaltschaft sowie der oberen kantonalen Gerichtsinstanzen, oder
f2  der geschätzte Wert des zu vergebenden Auftrags den massgebenden Schwellenwert nach Artikel 52 Absatz 1 in Verbindung mit Anhang 4 Ziffer 2 des Bundesgesetzes vom 21. Juni 201961 über das öffentliche Beschaffungswesen nicht erreicht;
g  Entscheide auf dem Gebiet der öffentlich-rechtlichen Arbeitsverhältnisse, wenn sie eine nicht vermögensrechtliche Angelegenheit, nicht aber die Gleichstellung der Geschlechter betreffen;
h  Entscheide auf dem Gebiet der internationalen Amtshilfe, mit Ausnahme der Amtshilfe in Steuersachen;
i  Entscheide auf dem Gebiet des Militär-, Zivil- und Zivilschutzdienstes;
j  Entscheide auf dem Gebiet der wirtschaftlichen Landesversorgung, die bei schweren Mangellagen getroffen worden sind;
k  Entscheide betreffend Subventionen, auf die kein Anspruch besteht;
l  Entscheide über die Zollveranlagung, wenn diese auf Grund der Tarifierung oder des Gewichts der Ware erfolgt;
m  Entscheide über die Stundung oder den Erlass von Abgaben; in Abweichung davon ist die Beschwerde zulässig gegen Entscheide über den Erlass der direkten Bundessteuer oder der kantonalen oder kommunalen Einkommens- und Gewinnsteuer, wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder es sich aus anderen Gründen um einen besonders bedeutenden Fall handelt;
n  Entscheide auf dem Gebiet der Kernenergie betreffend:
n1  das Erfordernis einer Freigabe oder der Änderung einer Bewilligung oder Verfügung,
n2  die Genehmigung eines Plans für Rückstellungen für die vor Ausserbetriebnahme einer Kernanlage anfallenden Entsorgungskosten,
n3  Freigaben;
o  Entscheide über die Typengenehmigung von Fahrzeugen auf dem Gebiet des Strassenverkehrs;
p  Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts auf dem Gebiet des Fernmeldeverkehrs, des Radios und des Fernsehens sowie der Post betreffend:68
p1  Konzessionen, die Gegenstand einer öffentlichen Ausschreibung waren,
p2  Streitigkeiten nach Artikel 11a des Fernmeldegesetzes vom 30. April 199769,
p3  Streitigkeiten nach Artikel 8 des Postgesetzes vom 17. Dezember 201071;
q  Entscheide auf dem Gebiet der Transplantationsmedizin betreffend:
q1  die Aufnahme in die Warteliste,
q2  die Zuteilung von Organen;
r  Entscheide auf dem Gebiet der Krankenversicherung, die das Bundesverwaltungsgericht gestützt auf Artikel 3472 des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 200573 (VGG) getroffen hat;
s  Entscheide auf dem Gebiet der Landwirtschaft betreffend:
s1  ...
s2  die Abgrenzung der Zonen im Rahmen des Produktionskatasters;
t  Entscheide über das Ergebnis von Prüfungen und anderen Fähigkeitsbewertungen, namentlich auf den Gebieten der Schule, der Weiterbildung und der Berufsausübung;
u  Entscheide auf dem Gebiet der öffentlichen Kaufangebote (Art. 125-141 des Finanzmarktinfrastrukturgesetzes vom 19. Juni 201576);
v  Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts über Meinungsverschiedenheiten zwischen Behörden in der innerstaatlichen Amts- und Rechtshilfe;
w  Entscheide auf dem Gebiet des Elektrizitätsrechts betreffend die Plangenehmigung von Starkstromanlagen und Schwachstromanlagen und die Entscheide auf diesem Gebiet betreffend Enteignung der für den Bau oder Betrieb solcher Anlagen notwendigen Rechte, wenn sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt;
x  Entscheide betreffend die Gewährung von Solidaritätsbeiträgen nach dem Bundesgesetz vom 30. September 201680 über die Aufarbeitung der fürsorgerischen Zwangsmassnahmen und Fremdplatzierungen vor 1981, ausser wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt;
y  Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts in Verständigungsverfahren zur Vermeidung einer den anwendbaren internationalen Abkommen im Steuerbereich nicht entsprechenden Besteuerung;
z  Entscheide betreffend die in Artikel 71c Absatz 1 Buchstabe b des Energiegesetzes vom 30. September 201683 genannten Baubewilligungen und notwendigerweise damit zusammenhängenden in der Kompetenz der Kantone liegenden Bewilligungen für Windenergieanlagen von nationalem Interesse, wenn sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt.
let k. de la loi fédérale du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF, RS 173.110), le recours en matière de droit public est irrecevable contre les décisions en matière de subventions auxquelles la législation ne donne pas droit. Partant, le présent arrêt est définitif.

(Le dispositif figure à la page suivante.)

Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :

1.
Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable et la décision attaquée est confirmée.

2.
Les frais de procédure, d'un montant de 2'000 francs, sont mis à la charge de la recourante. Ils sont compensés par l'avance de frais du même montant déjà versée.

3.
Il n'est pas alloué de dépens.

4.
Le présent arrêt est adressé :

- à la recourante (recommandé ; annexes : pièces en retour)

- à l'autorité inférieure (n° de réf. [...] ; recommandé ; annexe : dossier en retour)

Le président du collège : Le greffier :

Pietro Angeli-Busi Yann Grandjean

Expédition : 3 août 2016