Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

5A 685/2018

Arrêt du 15 mai 2019

IIe Cour de droit civil

Composition
MM. les Juges fédéraux Herrmann, Président,
Schöbi et Bovey.
Greffière : Mme Mairot.

Participants à la procédure
A.________,
représentée par Me Nicolas Jeandin, avocat,
recourante,

contre

B.________,
représenté par Me Nicolas Mossaz, avocat,
intimé.

Objet
mesures provisionnelles de divorce (modification de mesures protectrices de l'union conjugale),

recours contre l'arrêt de la Chambre civile de la Cour de justice du canton de Genève du 19 juin 2018 (C/3364/2017, ACJC/842/2018).

Faits :

A.

A.a. B.________, né en 1972, ressortissant britannique, et A.________, née en 1974, de nationalité grecque, se sont mariés le 12 juin 2004 en Grèce, sans conclure de contrat de mariage. Deux enfants sont issus de cette union: C.________, née en 2007, et D.________, né en 2009.
La famille a vécu en Grèce, puis s'est installée à U.________ dans le courant de l'année 2009.
Les conjoints vivent séparés depuis le 15 février 2015.

A.b. Par jugement sur mesures protectrices de l'union conjugale du 27 novembre 2015, le Tribunal de première instance de Genève (ci-après: Tribunal) a, notamment, maintenu l'autorité parentale conjointe (ch. 3 du dispositif), attribué la garde des enfants à la mère (ch. 4), maintenu le domicile légal de ceux-ci auprès d'elle (ch. 5), réservé au père un large droit de visite et fixé les contributions dues par le père pour l'entretien des enfants (ch. 11 et 12).
Par arrêt du 10 juin 2016, la Cour de justice du canton de Genève (ci-après: Cour de justice) a annulé les chiffres 11 et 12 de ce jugement et condamné le père à verser une contribution globale à l'entretien des enfants d'un montant mensuel de 1'300 fr. du 1er septembre au 31 décembre 2015, puis de 2'300 fr. dès le 1er janvier 2016.

A.c. Le 16 février 2017, le mari a formé une demande unilatérale en divorce - au principe duquel l'épouse a acquiescé - assortie d'une requête de mesures provisionnelles.
Le 4 octobre 2017, il a emménagé en Angleterre.

B.

B.a. Par ordonnance de mesures provisionnelles du 10 janvier 2018, le Tribunal a donné acte aux parties de ce que le droit de visite du père devrait s'exercer, sauf accord contraire des parties, un week-end par trimestre de la sortie de l'école au dimanche soir, durant les week-ends de l'Ascension, de Pentecôte et du Jeûne genevois, de même que pendant la moitié des vacances d'été (ch. 1 du dispositif), durant les vacances d'octobre, pendant la moitié des vacances de Noël, ainsi qu'en alternance chaque année durant les vacances de février ou de Pâques (ch. 2), modifié dans ce sens le dispositif du jugement de mesures protectrices de l'union conjugale (ch. 3) et débouté les parties de toutes autres conclusions (ch. 6).
Le Tribunal a notamment retenu que le père devait être considéré comme à même de réaliser un revenu hypothétique mensuel de 9'300 fr. nets dès le 1er avril 2017, de sorte qu'il était en mesure de continuer à payer les contributions d'entretien fixées sur mesures protectrices.

B.b. Le mari a appelé de cette ordonnance, sollicitant l'annulation du ch. 6 de son dispositif. Il concluait à la suppression de la contribution à l'entretien des enfants du 1er avril 2017 jusqu'à ce que sa nouvelle formation soit achevée et que ses revenus dépassent 18'000 GBP bruts par an.
Par arrêt du 19 juin 2018, la Cour de justice a supprimé les contributions à l'entretien des enfants du 1er avril au 31 mai 2017 et a condamné le mari à verser en faveur de chacun d'eux, allocations familiales non comprises, 800 fr. par mois entre le 1er juin et le 31 décembre 2017, 350 fr. par mois en 2018 et 800 fr. par mois dès le 1er janvier 2019. Cette autorité a considéré en substance que la situation financière globale des parties s'était durablement et significativement modifiée depuis le 1er avril 2017, ce qui justifiait un réexamen des contributions d'entretien dès cette date.

C.
Par acte posté le 20 août 2018, l'épouse exerce un recours en matière civile et un recours constitutionnel subsidiaire au Tribunal fédéral contre l'arrêt du 19 juin 2018. Elle conclut principalement à l'irrecevabilité des pièces 102 à 109 et 111 à 113 produites en appel par l'intimé ainsi qu'à la confirmation de l'ordonnance de mesures provisionnelles de première instance. Subsidiairement, elle demande l'annulation de l'arrêt entrepris et le renvoi du dossier à l'autorité cantonale pour nouvelle décision dans le sens des considérants.
L'intimé propose le rejet du recours en matière civile dans la mesure de sa recevabilité et l'irrecevabilité du recours constitutionnel subsidiaire.
L'autorité cantonale s'est référée aux considérants de son arrêt.

D.
Par ordonnance du 11 septembre 2018, le Président de la Cour de céans a accordé l'effet suspensif pour les contributions d'entretien dues jusqu'à la fin du mois précédent le dépôt de la requête, soit en l'occurrence jusqu'à la fin du mois de juillet 2018, mais l'a rejeté pour le surplus.

Considérant en droit :

1.
Le recours a été déposé en temps utile (art. 100 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 100 Beschwerde gegen Entscheide - 1 Die Beschwerde gegen einen Entscheid ist innert 30 Tagen nach der Eröffnung der vollständigen Ausfertigung beim Bundesgericht einzureichen.
1    Die Beschwerde gegen einen Entscheid ist innert 30 Tagen nach der Eröffnung der vollständigen Ausfertigung beim Bundesgericht einzureichen.
2    Die Beschwerdefrist beträgt zehn Tage:
a  bei Entscheiden der kantonalen Aufsichtsbehörden in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen;
b  bei Entscheiden auf den Gebieten der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen und der internationalen Amtshilfe in Steuersachen;
c  bei Entscheiden über die Rückgabe eines Kindes nach dem Europäischen Übereinkommen vom 20. Mai 198089 über die Anerkennung und Vollstreckung von Entscheidungen über das Sorgerecht für Kinder und die Wiederherstellung des Sorgerechts oder nach dem Übereinkommen vom 25. Oktober 198090 über die zivilrechtlichen Aspekte internationaler Kindesentführung;
d  bei Entscheiden des Bundespatentgerichts über die Erteilung einer Lizenz nach Artikel 40d des Patentgesetzes vom 25. Juni 195492.
3    Die Beschwerdefrist beträgt fünf Tage:
a  bei Entscheiden der kantonalen Aufsichtsbehörden in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen im Rahmen der Wechselbetreibung;
b  bei Entscheiden der Kantonsregierungen über Beschwerden gegen eidgenössische Abstimmungen.
4    Bei Entscheiden der Kantonsregierungen über Beschwerden gegen die Nationalratswahlen beträgt die Beschwerdefrist drei Tage.
5    Bei Beschwerden wegen interkantonaler Kompetenzkonflikte beginnt die Beschwerdefrist spätestens dann zu laufen, wenn in beiden Kantonen Entscheide getroffen worden sind, gegen welche beim Bundesgericht Beschwerde geführt werden kann.
6    ...93
7    Gegen das unrechtmässige Verweigern oder Verzögern eines Entscheids kann jederzeit Beschwerde geführt werden.
LTF) et dans la forme légale (art. 42 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 42 Rechtsschriften - 1 Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten.
1    Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten.
2    In der Begründung ist in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt. Ist eine Beschwerde nur unter der Voraussetzung zulässig, dass sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt, so ist auszuführen, warum die jeweilige Voraussetzung erfüllt ist. 14 15
3    Die Urkunden, auf die sich die Partei als Beweismittel beruft, sind beizulegen, soweit die Partei sie in Händen hat; richtet sich die Rechtsschrift gegen einen Entscheid, so ist auch dieser beizulegen.
4    Bei elektronischer Einreichung muss die Rechtsschrift von der Partei oder ihrem Vertreter beziehungsweise ihrer Vertreterin mit einer qualifizierten elektronischen Signatur gemäss Bundesgesetz vom 18. März 201616 über die elektronische Signatur versehen werden. Das Bundesgericht bestimmt in einem Reglement:
a  das Format der Rechtsschrift und ihrer Beilagen;
b  die Art und Weise der Übermittlung;
c  die Voraussetzungen, unter denen bei technischen Problemen die Nachreichung von Dokumenten auf Papier verlangt werden kann.17
5    Fehlen die Unterschrift der Partei oder ihrer Vertretung, deren Vollmacht oder die vorgeschriebenen Beilagen oder ist die Vertretung nicht zugelassen, so wird eine angemessene Frist zur Behebung des Mangels angesetzt mit der Androhung, dass die Rechtsschrift sonst unbeachtet bleibt.
6    Unleserliche, ungebührliche, unverständliche, übermässig weitschweifige oder nicht in einer Amtssprache verfasste Rechtsschriften können in gleicher Weise zur Änderung zurückgewiesen werden.
7    Rechtsschriften, die auf querulatorischer oder rechtsmissbräuchlicher Prozessführung beruhen, sind unzulässig.
LTF) contre une décision qui porte sur la modification de mesures protectrices de l'union conjugale, soit une décision finale (art. 90
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 90 Endentscheide - Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide, die das Verfahren abschliessen.
LTF; ATF 134 III 426 consid. 2.2), rendue sur recours par une autorité supérieure statuant en dernière instance cantonale (art. 75
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 75 Vorinstanzen - 1 Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide letzter kantonaler Instanzen, des Bundesverwaltungsgerichts und des Bundespatentgerichts.36
1    Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide letzter kantonaler Instanzen, des Bundesverwaltungsgerichts und des Bundespatentgerichts.36
2    Die Kantone setzen als letzte kantonale Instanzen obere Gerichte ein. Diese entscheiden als Rechtsmittelinstanzen; ausgenommen sind die Fälle, in denen:
a  ein Bundesgesetz eine einzige kantonale Instanz vorsieht;
b  ein Fachgericht für handelsrechtliche Streitigkeiten als einzige kantonale Instanz entscheidet;
c  eine Klage mit einem Streitwert von mindestens 100 000 Franken mit Zustimmung aller Parteien direkt beim oberen Gericht eingereicht wurde.
LTF), dans une affaire matrimoniale (art. 72 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 72 Grundsatz - 1 Das Bundesgericht beurteilt Beschwerden gegen Entscheide in Zivilsachen.
1    Das Bundesgericht beurteilt Beschwerden gegen Entscheide in Zivilsachen.
2    Der Beschwerde in Zivilsachen unterliegen auch:
a  Entscheide in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen;
b  öffentlich-rechtliche Entscheide, die in unmittelbarem Zusammenhang mit Zivilrecht stehen, insbesondere Entscheide:
b1  über die Anerkennung und Vollstreckung von Entscheiden und über die Rechtshilfe in Zivilsachen,
b2  über die Führung des Grundbuchs, des Zivilstands- und des Handelsregisters sowie der Register für Marken, Muster und Modelle, Erfindungspatente, Pflanzensorten und Topografien,
b3  über die Bewilligung zur Namensänderung,
b4  auf dem Gebiet der Aufsicht über die Stiftungen mit Ausnahme der Vorsorge- und Freizügigkeitseinrichtungen,
b5  auf dem Gebiet der Aufsicht über die Willensvollstrecker und -vollstreckerinnen und andere erbrechtliche Vertreter und Vertreterinnen,
b6  auf dem Gebiet des Kindes- und Erwachsenenschutzes,
b7  ...
LTF) de nature pécuniaire dont la valeur litigieuse dépasse 30'000 fr. (art. 51 al. 1 let. a
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 51 Berechnung - 1 Der Streitwert bestimmt sich:
1    Der Streitwert bestimmt sich:
a  bei Beschwerden gegen Endentscheide nach den Begehren, die vor der Vorinstanz streitig geblieben waren;
b  bei Beschwerden gegen Teilentscheide nach den gesamten Begehren, die vor der Instanz streitig waren, welche den Teilentscheid getroffen hat;
c  bei Beschwerden gegen Vor- und Zwischenentscheide nach den Begehren, die vor der Instanz streitig sind, wo die Hauptsache hängig ist;
d  bei Klagen nach den Begehren des Klägers oder der Klägerin.
2    Lautet ein Begehren nicht auf Bezahlung einer bestimmten Geldsumme, so setzt das Bundesgericht den Streitwert nach Ermessen fest.
3    Zinsen, Früchte, Gerichtskosten und Parteientschädigungen, die als Nebenrechte geltend gemacht werden, sowie Vorbehalte und die Kosten der Urteilsveröffentlichung fallen bei der Bestimmung des Streitwerts nicht in Betracht.
4    Als Wert wiederkehrender Nutzungen oder Leistungen gilt der Kapitalwert. Bei ungewisser oder unbeschränkter Dauer gilt als Kapitalwert der zwanzigfache Betrag der einjährigen Nutzung oder Leistung, bei Leibrenten jedoch der Barwert.
, 51 al. 4
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 51 Berechnung - 1 Der Streitwert bestimmt sich:
1    Der Streitwert bestimmt sich:
a  bei Beschwerden gegen Endentscheide nach den Begehren, die vor der Vorinstanz streitig geblieben waren;
b  bei Beschwerden gegen Teilentscheide nach den gesamten Begehren, die vor der Instanz streitig waren, welche den Teilentscheid getroffen hat;
c  bei Beschwerden gegen Vor- und Zwischenentscheide nach den Begehren, die vor der Instanz streitig sind, wo die Hauptsache hängig ist;
d  bei Klagen nach den Begehren des Klägers oder der Klägerin.
2    Lautet ein Begehren nicht auf Bezahlung einer bestimmten Geldsumme, so setzt das Bundesgericht den Streitwert nach Ermessen fest.
3    Zinsen, Früchte, Gerichtskosten und Parteientschädigungen, die als Nebenrechte geltend gemacht werden, sowie Vorbehalte und die Kosten der Urteilsveröffentlichung fallen bei der Bestimmung des Streitwerts nicht in Betracht.
4    Als Wert wiederkehrender Nutzungen oder Leistungen gilt der Kapitalwert. Bei ungewisser oder unbeschränkter Dauer gilt als Kapitalwert der zwanzigfache Betrag der einjährigen Nutzung oder Leistung, bei Leibrenten jedoch der Barwert.
et 74 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 74 Streitwertgrenze - 1 In vermögensrechtlichen Angelegenheiten ist die Beschwerde nur zulässig, wenn der Streitwert mindestens beträgt:
1    In vermögensrechtlichen Angelegenheiten ist die Beschwerde nur zulässig, wenn der Streitwert mindestens beträgt:
a  15 000 Franken in arbeits- und mietrechtlichen Fällen;
b  30 000 Franken in allen übrigen Fällen.
2    Erreicht der Streitwert den massgebenden Betrag nach Absatz 1 nicht, so ist die Beschwerde dennoch zulässig:
a  wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt;
b  wenn ein Bundesgesetz eine einzige kantonale Instanz vorsieht;
c  gegen Entscheide der kantonalen Aufsichtsbehörden in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen;
d  gegen Entscheide des Konkurs- und Nachlassrichters oder der Konkurs- und Nachlassrichterin;
e  gegen Entscheide des Bundespatentgerichts.
let. b LTF). La recourante a participé à la procédure devant l'autorité précédente et a un intérêt digne de protection à la modification ou l'annulation de la décision attaquée (art. 76 al. 1 let. a
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 76 Beschwerderecht - 1 Zur Beschwerde in Zivilsachen ist berechtigt, wer:
1    Zur Beschwerde in Zivilsachen ist berechtigt, wer:
a  vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat oder keine Möglichkeit zur Teilnahme erhalten hat; und
b  durch den angefochtenen Entscheid besonders berührt ist und ein schutzwürdiges Interesse an dessen Aufhebung oder Änderung hat.
2    Gegen Entscheide nach Artikel 72 Absatz 2 steht das Beschwerderecht auch der Bundeskanzlei, den Departementen des Bundes oder, soweit das Bundesrecht es vorsieht, den ihnen unterstellten Dienststellen zu, wenn der angefochtene Entscheid die Bundesgesetzgebung in ihrem Aufgabenbereich verletzen kann.40
et b LTF). Le recours en matière civile est donc en principe recevable. Il s'ensuit que le recours constitutionnel subsidiaire ne l'est pas (art. 113
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 113 Grundsatz - Das Bundesgericht beurteilt Verfassungsbeschwerden gegen Entscheide letzter kantonaler Instanzen, soweit keine Beschwerde nach den Artikeln 72-89 zulässig ist.
LTF).

2.

2.1. La décision attaquée porte sur des mesures provisionnelles au sens de l'art. 98
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 98 Beschränkte Beschwerdegründe - Mit der Beschwerde gegen Entscheide über vorsorgliche Massnahmen kann nur die Verletzung verfassungsmässiger Rechte gerügt werden.
LTF (ATF 133 III 393 consid. 5.1), en sorte que le recourant ne peut se plaindre que de la violation de ses droits constitutionnels. Le Tribunal fédéral n'examine de tels griefs que s'ils ont été invoqués et motivés ("principe d'allégation"; art. 106 al. 2
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 106 Rechtsanwendung - 1 Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an.
1    Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an.
2    Es prüft die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist.
LTF), c'est-à-dire expressément soulevés et exposés de manière claire et détaillée (ATF 142 II 369 consid. 2.1; 142 III 364 consid. 2.4). Le recourant doit indiquer quelle disposition constitutionnelle aurait été violée et démontrer, par une argumentation précise, en quoi consiste la violation (ATF 134 II 349 consid. 3). Les critiques de nature appellatoire sont irrecevables (ATF 142 III 364 consid. 2.4 et les références). En particulier, une décision ne peut être qualifiée d'arbitraire (art. 9
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 9 Schutz vor Willkür und Wahrung von Treu und Glauben - Jede Person hat Anspruch darauf, von den staatlichen Organen ohne Willkür und nach Treu und Glauben behandelt zu werden.
Cst.) que si elle est manifestement insoutenable, méconnaît gravement une norme ou un principe juridique clair et indiscuté, ou heurte de manière choquante le sentiment de la justice et de l'équité; il ne suffit pas qu'une autre solution paraisse concevable, voire préférable; pour que cette décision soit annulée, encore faut-il qu'elle se révèle arbitraire non seulement dans ses motifs, mais aussi dans
son résultat (ATF 144 I 113 consid. 7.1; 142 II 369 consid. 4.3; 141 III 564 consid. 4.1 et les références).

2.2. Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente (art. 105 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 105 Massgebender Sachverhalt - 1 Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat.
1    Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat.
2    Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht.
3    Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so ist das Bundesgericht nicht an die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz gebunden.95
LTF). Dans l'hypothèse d'un recours soumis à l'art. 98
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 98 Beschränkte Beschwerdegründe - Mit der Beschwerde gegen Entscheide über vorsorgliche Massnahmen kann nur die Verletzung verfassungsmässiger Rechte gerügt werden.
LTF, le recourant qui entend invoquer que les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ne peut obtenir la rectification ou le complètement des constatations de fait que s'il démontre la violation de droits constitutionnels, conformément au principe d'allégation susmentionné (cf. supra consid. 2.1). En matière d'appréciation des preuves et d'établissement des faits, il n'y a arbitraire que lorsque l'autorité ne prend pas en compte, sans raison sérieuse, un élément de preuve propre à modifier la décision, lorsqu'elle se trompe manifestement sur son sens et sa portée, ou encore lorsque, en se fondant sur les éléments recueillis, elle en tire des constatations insoutenables (ATF 143 IV 500 consid. 1.1 et la référence). Le recourant ne peut pas se borner à contredire les constatations litigieuses par ses propres allégations ou par l'exposé de sa propre appréciation des preuves; il doit indiquer de façon précise en quoi ces constatations sont arbitraires au sens de l'art. 9
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 9 Schutz vor Willkür und Wahrung von Treu und Glauben - Jede Person hat Anspruch darauf, von den staatlichen Organen ohne Willkür und nach Treu und Glauben behandelt zu werden.
Cst. (ATF 133 II 249 consid. 1.4.3). Une critique des faits qui ne satisfait pas à cette
exigence est irrecevable (art. 106 al. 2
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 106 Rechtsanwendung - 1 Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an.
1    Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an.
2    Es prüft die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist.
LTF; ATF 141 IV 249 consid. 1.3.1; 140 III 264 consid. 2.3 et les références).

3.
La recourante reproche à l'autorité cantonale d'avoir arbitrairement appliqué l'art. 317 al. 1
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz
ZPO Art. 317 Neue Tatsachen, neue Beweismittel und Klageänderung - 1 Neue Tatsachen und Beweismittel werden nur noch berücksichtigt, wenn sie:
1    Neue Tatsachen und Beweismittel werden nur noch berücksichtigt, wenn sie:
a  ohne Verzug vorgebracht werden; und
b  trotz zumutbarer Sorgfalt nicht schon vor erster Instanz vorgebracht werden konnten.
2    Eine Klageänderung ist nur noch zulässig, wenn:
a  die Voraussetzungen nach Artikel 227 Absatz 1 gegeben sind; und
b  sie auf neuen Tatsachen oder Beweismitteln beruht.
CPC et violé son droit à une décision motivée (art. 29 al. 2
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist.
1    Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist.
2    Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör.
3    Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand.
Cst.) en considérant que les pièces nouvelles produites pour la première fois en appel par l'intimé étaient recevables.

3.1. L'art. 317
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz
ZPO Art. 317 Neue Tatsachen, neue Beweismittel und Klageänderung - 1 Neue Tatsachen und Beweismittel werden nur noch berücksichtigt, wenn sie:
1    Neue Tatsachen und Beweismittel werden nur noch berücksichtigt, wenn sie:
a  ohne Verzug vorgebracht werden; und
b  trotz zumutbarer Sorgfalt nicht schon vor erster Instanz vorgebracht werden konnten.
2    Eine Klageänderung ist nur noch zulässig, wenn:
a  die Voraussetzungen nach Artikel 227 Absatz 1 gegeben sind; und
b  sie auf neuen Tatsachen oder Beweismitteln beruht.
CPC prévoit que les faits et moyens de preuve nouveaux sont admissibles en appel pour autant qu'ils soient invoqués ou produits sans retard (let. a) et qu'ils n'aient pas pu l'être en première instance, bien que la partie qui s'en prévaut ait fait preuve de la diligence requise (let. b). Les conditions cumulatives de l'art. 317 al. 1
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz
ZPO Art. 317 Neue Tatsachen, neue Beweismittel und Klageänderung - 1 Neue Tatsachen und Beweismittel werden nur noch berücksichtigt, wenn sie:
1    Neue Tatsachen und Beweismittel werden nur noch berücksichtigt, wenn sie:
a  ohne Verzug vorgebracht werden; und
b  trotz zumutbarer Sorgfalt nicht schon vor erster Instanz vorgebracht werden konnten.
2    Eine Klageänderung ist nur noch zulässig, wenn:
a  die Voraussetzungen nach Artikel 227 Absatz 1 gegeben sind; und
b  sie auf neuen Tatsachen oder Beweismitteln beruht.
CPC sont applicables même lorsque la cause est soumise à la maxime inquisitoire simple ou sociale (ATF 142 III 413 consid. 2.2.2; 138 III 625 consid. 2.2.). En revanche, lorsque, comme ici, la procédure est soumise à la maxime inquisitoire illimitée (art. 296 al. 1
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz
ZPO Art. 296 Untersuchungs- und Offizialgrundsatz - 1 Das Gericht erforscht den Sachverhalt von Amtes wegen.
1    Das Gericht erforscht den Sachverhalt von Amtes wegen.
2    Zur Aufklärung der Abstammung haben Parteien und Dritte an Untersuchungen mitzuwirken, die nötig und ohne Gefahr für die Gesundheit sind. Die Bestimmungen über die Verweigerungsrechte der Parteien und von Dritten sind nicht anwendbar.
3    Das Gericht entscheidet ohne Bindung an die Parteianträge.
CPC; arrêt 5A 635/2018 du 14 janvier 2019 consid. 4.3.2 et la jurisprudence citée), les parties peuvent présenter des nova en appel même si les conditions de l'art. 317 al. 1
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz
ZPO Art. 317 Neue Tatsachen, neue Beweismittel und Klageänderung - 1 Neue Tatsachen und Beweismittel werden nur noch berücksichtigt, wenn sie:
1    Neue Tatsachen und Beweismittel werden nur noch berücksichtigt, wenn sie:
a  ohne Verzug vorgebracht werden; und
b  trotz zumutbarer Sorgfalt nicht schon vor erster Instanz vorgebracht werden konnten.
2    Eine Klageänderung ist nur noch zulässig, wenn:
a  die Voraussetzungen nach Artikel 227 Absatz 1 gegeben sind; und
b  sie auf neuen Tatsachen oder Beweismitteln beruht.
CPC ne sont pas réunies (ATF 144 III 349 consid. 4.2.1).

3.2. Vu ce qui précède, la Cour de justice n'a pas arbitrairement violé l'art. 317 al. 1
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz
ZPO Art. 317 Neue Tatsachen, neue Beweismittel und Klageänderung - 1 Neue Tatsachen und Beweismittel werden nur noch berücksichtigt, wenn sie:
1    Neue Tatsachen und Beweismittel werden nur noch berücksichtigt, wenn sie:
a  ohne Verzug vorgebracht werden; und
b  trotz zumutbarer Sorgfalt nicht schon vor erster Instanz vorgebracht werden konnten.
2    Eine Klageänderung ist nur noch zulässig, wenn:
a  die Voraussetzungen nach Artikel 227 Absatz 1 gegeben sind; und
b  sie auf neuen Tatsachen oder Beweismitteln beruht.
CPC, ni enfreint son obligation de motiver sa décision, en considérant que les pièces nouvelles produites par l'intimé étaient recevables en appel, et ce quand bien même elle ne s'est pas prononcée sur les arguments soulevés par la recourante selon lesquels l'intimé aurait violé son devoir de collaboration et fait preuve de mauvaise foi crasse en vue d'obtenir une décision financièrement défavorable aux enfants. La recourante méconnaît en effet que, si l'art. 317 al. 1
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz
ZPO Art. 317 Neue Tatsachen, neue Beweismittel und Klageänderung - 1 Neue Tatsachen und Beweismittel werden nur noch berücksichtigt, wenn sie:
1    Neue Tatsachen und Beweismittel werden nur noch berücksichtigt, wenn sie:
a  ohne Verzug vorgebracht werden; und
b  trotz zumutbarer Sorgfalt nicht schon vor erster Instanz vorgebracht werden konnten.
2    Eine Klageänderung ist nur noch zulässig, wenn:
a  die Voraussetzungen nach Artikel 227 Absatz 1 gegeben sind; und
b  sie auf neuen Tatsachen oder Beweismitteln beruht.
CPC s'applique pleinement lorsque la cause est régie par la maxime inquisitoire sociale, la jurisprudence du Tribunal fédéral - et non la pratique de la Cour de justice - en a décidé autrement lorsque, comme ici, la maxime inquisitoire illimitée s'applique dès lors qu'une question relative à un enfant mineur est en jeu (cf. supra consid. 3.1).
Autant qu'il est suffisamment motivé (art. 106 al. 2
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 106 Rechtsanwendung - 1 Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an.
1    Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an.
2    Es prüft die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist.
LTF), ce premier grief est par conséquent mal fondé.

4.
Selon la recourante, l'arrêt attaqué consacrerait de nombreuses constatations arbitraires des faits.

4.1. La recourante prétend d'abord qu'il était insoutenable de retenir que l'intimé avait effectué une quarantaine de recherches d'emploi, les justificatifs produits à cet égard ne revêtant pas de caractère probant. La conclusion de l'autorité précédente selon laquelle le mari avait entrepris les efforts qui pouvaient être exigés de lui pour retrouver un emploi dans son domaine d'activité en Suisse serait ainsi arbitraire.
Dans la mesure où elle affirme qu'on ignore quelles réponses ont été apportées aux postulations effectuées par l'intimé, que certains documents ne font pas état de candidatures pour des emplois précis, et que d'autres lettres ne sont pas signées ou datées ni ne précisent leur destinataire, de sorte qu'il n'est pas établi qu'elles auraient été envoyées, elle se borne, pour une large part, à opposer sa propre appréciation des preuves sans démontrer en quoi celle effectuée par l'autorité cantonale serait arbitraire. A cet égard, il convient de rappeler que compte tenu de son pouvoir d'examen restreint (cf. supra consid. 2.2), il n'appartient pas au Tribunal fédéral de procéder une nouvelle fois à l'appréciation des preuves administrées, mais à la partie recourante de démontrer en quoi celle opérée par les juges précédents serait manifestement inexacte ou incomplète, ou en quoi les faits constatés auraient été établis au mépris de règles essentielles de procédure (notamment: arrêt 5A 334/2018 du 7 août 2018 consid. 3.3 et la jurisprudence citée). Au demeurant, la Cour de justice n'a pas méconnu que certaines pièces justificatives produites en appel par le mari ne mentionnaient pas le nom de leur destinataire ou leur date. Elle n'en a
pas moins estimé qu'elles revêtaient un caractère probant, sans que la recourante n'établisse en quoi cette opinion serait arbitraire. En particulier, on ne voit pas en quoi il serait insoutenable de considérer que le mari a effectué des offres d'emploi, quand bien même celles-ci n'auraient pas reçu de réponse écrite, voire pas de réponse du tout. Quant à l'argument selon lequel les justificatifs produits ne concerneraient qu'une période restreinte, à savoir de novembre 2016 à août 2017, il n'apparaît pas à lui seul décisif, la Cour de justice ayant de surcroît retenu comme indice des efforts fournis par le mari le fait, non contesté, que celui-ci avait perçu des indemnités de chômage de 2012 à 2014, puis de 2015 à mars 2017.
Le grief est par conséquent infondé, dans la mesure où il est suffisamment motivé (art. 106 al. 2
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 106 Rechtsanwendung - 1 Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an.
1    Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an.
2    Es prüft die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist.
LTF).

4.2. Dans un autre moyen, la recourante prétend que, contrairement à ce qu'a retenu la cour cantonale, l'intimé n'a pas été licencié pour fin septembre 2012, mais a décidé de quitter le groupe dans lequel il travaillait en bénéficiant d'un parachute doré. Il avait selon elle choisi de ne pas reprendre d'activité professionnelle et de s'inscrire directement au chômage. De manière quelque peu contradictoire, la recourante affirme que, quoi qu'il en soit, il est insoutenable d'admettre qu'il a été éloigné du marché du travail depuis le mois d'octobre 2012 sous réserve de dix-neuf mois entre février 2014 et septembre 2015: en effet, il ressortirait du dossier qu'il n'a jamais cessé de travailler, en particulier en tant que président d'une ONG entre juillet 2012 et février 2014.
Pour autant qu'elles soient recevables, ces critiques ne sont pas non plus fondées. L'arrêt attaqué mentionne certes, dans sa partie "En fait", que le mari a été licencié pour fin septembre 2012. Cette constatation, au demeurant reprise de l'arrêt sur mesures protectrices du 10 juin 2016, n'a cependant pas fondé le raisonnement juridique de l'autorité précédente, de sorte qu'elle n'apparaît pas décisive. Par ailleurs, quand bien même serait-il établi que le mari a présidé, de façon rémunérée, une ONG entre juillet 2012 et février 2014, cet élément, qui paraît à première vue contredit par la constatation non contestée de l'arrêt attaqué selon laquelle il a perçu des indemnités de chômage de 2012 à 2014, ne permet pas de considérer comme insoutenable l'opinion de la Cour de justice selon laquelle il a connu une longue période d'inactivité.
Le grief doit dès lors être rejeté, en tant qu'il est recevable (art. 106 al. 2
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 106 Rechtsanwendung - 1 Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an.
1    Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an.
2    Es prüft die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist.
LTF).

4.3. La Cour de justice n'aurait en outre arbitrairement pas tenu compte du fait que l'intimé, tout en faisant état d'un déficit mensuel de 6'289 fr. 53 entre avril et septembre 2017, puis de près de 5'000 fr. depuis octobre 2017, a continué durant cette période de régler ses charges et de payer les contributions d'entretien pour ses enfants. Dès lors, il disposerait de revenus ou d'une fortune cachés, les retours d'impôts dont il a bénéficié en 20'000 fr., même cumulés au montant de son 3e pilier qu'il aurait retiré, à savoir 58'000 fr., ne lui ayant pas permis de couvrir de telles charges. En ne tenant pas compte de cet élément, l'autorité cantonale aurait arbitrairement supprimé puis réduit, de manière qui plus est rétroactive, les pensions alimentaires des enfants.
Par cette argumentation, de nature entièrement appellatoire, la recourante se limite une fois encore à substituer sa propre appréciation de la situation à celle de l'autorité cantonale, sans rien démontrer. Le moyen est donc irrecevable (art. 106 al. 2
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 106 Rechtsanwendung - 1 Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an.
1    Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an.
2    Es prüft die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist.
LTF).

4.4. La recourante reproche en outre à la Cour de justice d'avoir arbitrairement retenu qu'elle était rémunérée à hauteur de 12'700 fr. nets. Elle expose qu'elle perçoit en réalité un salaire annuel brut de 160'147 fr. qui englobe son 13e salaire et qu'elle ne reçoit pas de bonus, le montant de 13'346 fr. correspondant, à teneur de son contrat de travail, au paiement d'un "Sign-on Bonus", soit d'un bonus unique versé à la signature dudit contrat. Elle réaliserait ainsi un revenu mensuel brut moyen de 12'319 fr. treize fois l'an, soit une somme de 10'416 fr. 65 nets. En constatant ses revenus de manière erronée (à la hausse), la décision querellée serait également arbitraire dans son résultat: dans la mesure où l'autorité cantonale a considéré à tort qu'elle disposait des revenus lui permettant de couvrir les charges fixes des enfants à hauteur de 100%, puis de 65%, respectivement de 84%, cette juridiction aurait supprimé, respectivement réduit les contributions à l'entretien de ceux-ci de manière injustifiée.

4.4.1. Pour autant qu'elle soit suffisamment motivée, la critique relative au 13e salaire de la recourante apparaît infondée, pour les motifs suivants. Son contrat de travail mentionne un salaire de base annuel de 160'147 fr. bruts, à payer en treize versements ("to be paid in 13 installments"). Il résulte par ailleurs de ses fiches de salaires versées au dossier qu'elle a perçu, pour les mois d'août, septembre et octobre 2017, un salaire de 10'719 fr. 90 nets. Pour le mois de novembre 2017, son employeur lui a versé un montant total de 17'497 fr. 45 nets, compte tenu d'un versement supplémentaire de 7'186 fr. 10 bruts expressément désigné comme étant payé à titre de 13e salaire.
Il résulte ainsi de ces pièces que le salaire de base de 160'147 fr. bruts par année comprend le 13e salaire, comme l'affirme à juste titre la recourante. Elle n'établit toutefois pas en quoi la constatation de l'autorité cantonale selon laquelle l'épouse perçoit, depuis le 1er juin 2017, une rémunération mensuelle arrondie à 10'720 fr. nets, à laquelle s'ajoute un 13e salaire, serait arbitraire. Il est en effet manifeste que les montants de 10'719 fr. 90 nets qui lui ont été versés pour les mois d'août à octobre 2017 inclus ne comprennent pas de 13e salaire, celui-ci étant mentionné sur sa fiche de salaire du mois de novembre 2017, comme le reconnaît du reste la recourante.

4.4.2. Les juges précédents ont en revanche retenu de manière insoutenable, dans la partie "En fait" de leur arrêt, que l'épouse percevait un bonus "annuel" de 13'346 fr., le contrat de travail de la recourante prévoyant expressément que cette somme consiste en un "Sign-on Bonus" payé avec le premier salaire, autrement dit une prime versée à la signature du contrat. La recourante fait en outre valoir à juste titre qu'il s'agit d'un montant brut soumis à déductions, ce que l'arrêt attaqué ne mentionne pas. L'autorité précédente a dès lors versé dans l'arbitraire en retenant que la recourante percevait un bonus de 13'346 fr. par an en plus de sa rémunération de base, cette constatation ayant une incidence sur le sort de la cause (cf. infra consid. 5.3.6).
Partant, la critique apparaît fondée.

4.5. Selon la recourante, l'établissement des budgets des parties et des enfants auquel a procédé la cour cantonale serait également arbitraire. Elle fait d'abord grief aux juges précédents de n'avoir pas admis dans ses charges ses frais de 3e pilier, de nourriture, de vêtements, de téléphone, de loisirs, de soins personnels, de vacances et d'abonnement Swisspass, charges qui auraient dû être prises en considération compte tenu de la situation financière favorable des parties. Elle ne s'en prend toutefois nullement à la motivation de l'autorité cantonale, selon laquelle ces coûts ne devaient pas être comptabilisés dès lors que la cotisation au 3e pilier constituait une épargne et que les autres charges étaient incluses dans le montant de base du droit des poursuites. La critique est ainsi irrecevable (art. 106 al. 2
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 106 Rechtsanwendung - 1 Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an.
1    Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an.
2    Es prüft die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist.
LTF).
Dans la mesure où elle prétend de surcroît que l'autorité précédente a violé son droit d'être entendue (art. 29 al. 2
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist.
1    Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist.
2    Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör.
3    Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand.
Cst.) en retenant un montant mensuel de 2'300 fr. au lieu de 2'500 fr. au titre de sa charge fiscale, sans l'interpeller sur les chiffres de la calculette d'impôt utilisée manifestement après que la cause a été gardée à juger, son grief tombe à faux. Selon la jurisprudence constante, le juge peut évaluer la charge fiscale des époux en ayant recours à la calculette mise à disposition sur Internet par l'Administration fiscale, qui constitue un simple outil de calcul. Dès lors, on ne voit pas en quoi le droit d'être entendu, qui n'est du reste pas une fin en soi (cf. infra consid. 4.8), aurait été violé. Au demeurant, le grief d'arbitraire dans l'établissement des revenus de l'épouse ayant été admis, et la constatation incriminée ayant, comme il sera vu ci-après, une incidence sur le calcul des contributions d'entretien, la charge fiscale de l'épouse devra de toute façon être réévaluée (cf. infra 5.3.6.2).

4.6. Selon la recourante, les frais de répétiteur de sa fille auraient de plus dû être pris en compte dans le budget de celle-ci. A cet égard, la Cour de justice a cependant considéré qu'aucune pièce n'avait été produite permettant de démontrer que l'enfant poursuivrait ces cours de soutien depuis son intégration dans une école spécialisée. Or la recourante ne tente pas de démontrer le contraire. Elle affirme simplement avoir indiqué que sa fille, qui souffre d'un mutisme sélectif, a continué d'être suivie par sa répétitrice et que le nombre de séances serait même augmenté en vue de faciliter sa réintégration à l'école publique ordinaire dès la rentrée 2018-2019; au demeurant, la Cour de justice elle-même, dans son arrêt sur mesures protectrices du 10 juin 2016, avait estimé qu'il ne pouvait être tenu pour vraisemblable que l'enfant n'aurait plus besoin d'une répétitrice dès la fin de l'année scolaire. Une telle argumentation n'est à l'évidence pas suffisante pour considérer que la cour cantonale serait tombée dans l'arbitraire en refusant d'admettre les frais en question, dès lors qu'il n'était pas démontré que ceux-ci fussent encore effectifs.
Pour autant qu'il soit motivé conformément aux exigences déduites de l'art. 106 al. 2
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 106 Rechtsanwendung - 1 Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an.
1    Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an.
2    Es prüft die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist.
LTF, le grief est donc également mal fondé.

4.7. La recourante s'en prend encore à la fixation des charges incompressibles de l'intimé. Comme celui-ci vit désormais en Angleterre, il serait selon elle insoutenable de prendre en considération le 80% du montant de base du minimum vital LP pour une personne seule. Elle expose que l'autorité cantonale aurait dû bien plutôt déterminer quel était le minimum vital de l'intimé dans son pays de résidence, le cas échéant en interpellant préalablement les parties pour garantir leur droit d'être entendues.
La critique est d'emblée infondée. Lorsque le débiteur d'entretien vit à l'étranger, il y a lieu de tenir compte, lors du calcul du montant de base, du niveau de vie de ce pays (cf. arrêts 5A 462/2010 du 24 octobre 2011 consid. 3.1 non publié in ATF 137 III 586, publié in Pra 2012 49 344; 5A 99/2009 du 14 avril 2009 consid. 2.2.1.2 et le renvoi à l'arrêt 5A 736/2007 du 20 mars 2008 consid. 3a et les références; cf. aussi arrêt 5C.6/2002 du 11 juin 2002 consid. 3 non publié aux ATF 128 IIII 257 et les références). Les différents niveaux de vie dans les différents pays sont déterminés en pratique sur la base des parités monétaires des consommateurs collectées statistiquement ou des comparaisons internationales du pouvoir d'achat. La jurisprudence considère comme approprié d'utiliser les enquêtes des grandes banques internationales ou les données de l'Office fédéral de la statistique (arrêts 5A 246/2015 du 28 août 2015 consid. 4.2; 5A 736/2007 du 20 mars 2008 consid. 3.2; sur le cas particulier des statistiques étrangères, cf. arrêt 5A 503/2017 du 14 mai 2018 consid. 3.3 et infra consid. 5.3.5). En l'occurrence, l'autorité cantonale, qui a opéré une déduction de 20% sur le montant de base du minimum vital du droit des poursuites
suisse en se référant à l'étude "Prix et salaires" réalisée par UBS SA en 2015, ne saurait dès lors se voir reprocher d'être tombée dans l'arbitraire. On ne voit pas non plus en quoi le droit d'être entendu aurait été violé (cf. infra consid. 5.3.5).

4.8. Toujours en ce qui concerne les charges de l'intimé, la recourante fait grief à la Cour de justice d'avoir violé son droit d'être entendue (art. 29 al. 2
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist.
1    Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist.
2    Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör.
3    Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand.
Cst.) et fait preuve d'arbitraire en admettant un montant de 500 fr. par mois pour des trajets en train entre le domicile de celui-ci et Londres.
Les juges précédents ont estimé que le mari ne pouvait sans motif impérieux renoncer au métier qu'il avait exercé jusqu'alors pour entamer une reconversion professionnelle impliquant, après une longue période de formation pendant laquelle il ne réaliserait aucun revenu, une diminution de salaire importante. Il lui appartenait au contraire de rechercher un emploi dans le même domaine que celui dans lequel il avait toujours travaillé, plus rémunérateur que l'enseignement. Considérant qu'il vivait à environ une heure de trajet en train de Londres, l'autorité précédente a jugé qu'il convenait de déterminer son salaire sur la base des statistiques londoniennes, partant à juste titre de l'idée qu'il devrait trouver un emploi dans cette ville. Dès lors, la recourante ne démontre pas qu'il était arbitraire d'inclure dans son budget les frais de transports publics nécessaires à l'acquisition de son revenu. La recourante reproche de surcroît aux juges précédents d'avoir violé son droit d'être entendue en se référant, pour fixer le montant de ces frais (correspondant au prix d'un abonnement de train), à des données trouvées sur Internet, après que la cause eut été gardée à juger et sans inviter préalablement les parties à se déterminer sur
celles-ci. Elle n'explique cependant pas en quoi le montant de 500 fr. par mois retenu à ce titre par la cour cantonale serait insoutenable. Or le droit d'être entendu n'est pas une fin en soi (ATF 143 IV 380 consid. 1.4.1 et les arrêts cités; arrêts 5A 998/2018 du 25 février 2019 consid. 5.1; 5A 967/2018 du 28 janvier 2019 consid. 3.1.2 et la jurisprudence citée). Partant, l'admission du grief de violation du droit d'être entendu suppose en principe que dans sa motivation, la partie recourante expose quels arguments elle aurait fait valoir dans la procédure cantonale et en quoi ceux-ci auraient été pertinents (arrêts 5A 561/2018 du 14 décembre 2018 consid. 2.3; 5A 699/2017 du 24 octobre 2017 consid. 3.1.3 et les nombreuses références). En l'occurrence, la violation du droit d'être entendu soulevée par la recourante doit donc être écartée.

5.
Dans un autre moyen, la recourante se plaint de la violation de son droit d'être entendue (art. 29 al. 2
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist.
1    Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist.
2    Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör.
3    Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand.
Cst.) et d'une application arbitraire des art. 276 al. 1
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907
ZGB Art. 276 - 1 Der Unterhalt wird durch Pflege, Erziehung und Geldzahlung geleistet.342
1    Der Unterhalt wird durch Pflege, Erziehung und Geldzahlung geleistet.342
2    Die Eltern sorgen gemeinsam, ein jeder Elternteil nach seinen Kräften, für den gebührenden Unterhalt des Kindes und tragen insbesondere die Kosten von Betreuung, Erziehung, Ausbildung und Kindesschutzmassnahmen.343
3    Die Eltern sind von der Unterhaltspflicht in dem Mass befreit, als dem Kinde zugemutet werden kann, den Unterhalt aus seinem Arbeitserwerb oder andern Mitteln zu bestreiten.
et 2
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907
ZGB Art. 276 - 1 Der Unterhalt wird durch Pflege, Erziehung und Geldzahlung geleistet.342
1    Der Unterhalt wird durch Pflege, Erziehung und Geldzahlung geleistet.342
2    Die Eltern sorgen gemeinsam, ein jeder Elternteil nach seinen Kräften, für den gebührenden Unterhalt des Kindes und tragen insbesondere die Kosten von Betreuung, Erziehung, Ausbildung und Kindesschutzmassnahmen.343
3    Die Eltern sind von der Unterhaltspflicht in dem Mass befreit, als dem Kinde zugemutet werden kann, den Unterhalt aus seinem Arbeitserwerb oder andern Mitteln zu bestreiten.
, 285 al. 1
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907
ZGB Art. 285 - 1 Der Unterhaltsbeitrag soll den Bedürfnissen des Kindes sowie der Lebensstellung und Leistungsfähigkeit der Eltern entsprechen; dabei sind das Vermögen und die Einkünfte des Kindes zu berücksichtigen.
1    Der Unterhaltsbeitrag soll den Bedürfnissen des Kindes sowie der Lebensstellung und Leistungsfähigkeit der Eltern entsprechen; dabei sind das Vermögen und die Einkünfte des Kindes zu berücksichtigen.
2    Der Unterhaltsbeitrag dient auch der Gewährleistung der Betreuung des Kindes durch die Eltern oder Dritte.
3    Er ist zum Voraus zu entrichten. Das Gericht setzt die Zahlungstermine fest.
et 2
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907
ZGB Art. 2 - 1 Jedermann hat in der Ausübung seiner Rechte und in der Erfüllung seiner Pflichten nach Treu und Glauben zu handeln.
1    Jedermann hat in der Ausübung seiner Rechte und in der Erfüllung seiner Pflichten nach Treu und Glauben zu handeln.
2    Der offenbare Missbrauch eines Rechtes findet keinen Rechtsschutz.
et 286 al. 1
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907
ZGB Art. 286 - 1 Das Gericht kann anordnen, dass der Unterhaltsbeitrag sich bei bestimmten Veränderungen der Bedürfnisse des Kindes oder der Leistungsfähigkeit der Eltern oder der Lebenskosten ohne weiteres erhöht oder vermindert.
1    Das Gericht kann anordnen, dass der Unterhaltsbeitrag sich bei bestimmten Veränderungen der Bedürfnisse des Kindes oder der Leistungsfähigkeit der Eltern oder der Lebenskosten ohne weiteres erhöht oder vermindert.
2    Bei erheblicher Veränderung der Verhältnisse setzt das Gericht den Unterhaltsbeitrag auf Antrag eines Elternteils oder des Kindes neu fest oder hebt ihn auf.
3    Bei nicht vorhergesehenen ausserordentlichen Bedürfnissen des Kindes kann das Gericht die Eltern zur Leistung eines besonderen Beitrags verpflichten.357
et 2
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907
ZGB Art. 2 - 1 Jedermann hat in der Ausübung seiner Rechte und in der Erfüllung seiner Pflichten nach Treu und Glauben zu handeln.
1    Jedermann hat in der Ausübung seiner Rechte und in der Erfüllung seiner Pflichten nach Treu und Glauben zu handeln.
2    Der offenbare Missbrauch eines Rechtes findet keinen Rechtsschutz.
CC s'agissant du revenu hypothétique imputable à l'intimé.

5.1. Pour fixer la contribution d'entretien, le juge doit en principe tenir compte du revenu effectif des parties, tant le débiteur d'entretien que le créancier pouvant néanmoins se voir imputer un revenu hypothétique supérieur. Il s'agit ainsi d'inciter la personne à réaliser le revenu qu'elle est en mesure de se procurer et qu'on peut raisonnablement exiger d'elle afin de remplir ses obligations (ATF 143 III 233 consid. 3.2; 137 III 102 consid. 4.2.2.2; 128 III 4 consid. 4a). L'obtention d'un tel revenu doit donc être effectivement possible (ATF 137 III 102 consid. 4.2.2.2; arrêts 5A 724/2018 du 14 mars 2019 consid. 3.2.4; 5A 97/2017 du 23 août 2017 consid. 7.1.1), à moins que - s'agissant, comme ici, d'une procédure visant à la modification des contributions d'entretien - le conjoint agisse de manière malveillante (ATF 143 III 233 consid. 3.4).
Le juge doit ainsi examiner successivement deux conditions. Il doit d'abord déterminer si l'on peut raisonnablement exiger d'une personne qu'elle exerce une activité lucrative ou augmente celle-ci, eu égard, notamment, à sa formation, à son âge et à son état de santé; il s'agit d'une question de droit (ATF 143 III 233 consid. 3.2; 137 III 102 consid. 4.2.2.2). Lorsqu'il tranche celle-ci, le juge ne peut pas se contenter de dire, de manière toute générale, que la personne en cause pourrait obtenir un revenu supérieur en travaillant; il doit préciser le type d'activité professionnelle que cette personne peut raisonnablement devoir accomplir (arrêts 5A 724/2018 du 14 mars 2019 consid. 3.2.4; 5A 619/2017 du 14 décembre 2017 consid. 4.2.2.1; 5A 662/2013 du 24 juin 2014 consid. 3.2.2). Le juge doit ensuite établir si la personne a la possibilité effective d'exercer l'activité ainsi déterminée et quel revenu elle peut en obtenir, compte tenu des circonstances subjectives susmentionnées, ainsi que du marché du travail; il s'agit là d'une question de fait (ATF 143 III 233 consid. 3.2; 137 III 102 consid. 4.2.2.2; 128 III 4 consid. 4c/bb). Pour arrêter le montant du salaire, le juge peut éventuellement se baser sur l'enquête suisse sur la
structure des salaires, réalisée par l'Office fédéral de la statistique, ou sur d'autres sources comme les conventions collectives de travail (ATF 137 III 118 consid. 3.2; arrêt 5A 454/2017 du 17 mai 2018 consid. 6.1.1, non publié aux ATF 144 III 377).
En principe, on accorde à la partie à qui l'on veut imputer un revenu hypothétique un délai approprié pour s'adapter à sa nouvelle situation; ce délai doit être fixé en fonction des circonstances du cas particulier (ATF 129 III 417 consid. 2.2; 114 II 13 consid. 5; arrêts 5A 978/2018 du 15 avril 2019 consid. 3.1; 5A 454/2017 du 17 mai 2018 consid. 6.1.1, non publié aux ATF 144 III 377; 5A 554/2017 du 20 septembre 2017 consid. 3.2 et les références). Il faut notamment examiner si les changements étaient prévisibles pour la partie concernée (arrêts 5A 978/2018 du 15 avril 2019 consid. 3.1; 5A 184/2015 du 22 janvier 2016 consid. 3.2; 5A 224/2016 du 13 juin 2016 consid. 3.3).

5.2. En l'espèce, l'autorité cantonale a considéré que, sous réserve de dix-neuf mois entre février 2014 et septembre 2015, le mari était sans emploi depuis le mois d'octobre 2012. Le fait qu'il ait perçu des indemnités de chômage de 2012 à 2014, puis de 2015 à mars 2017, ajouté aux pièces justificatives qu'il avait produites en appel pour la période de novembre 2016 à juin 2017, permettaient de retenir, sous l'angle de la vraisemblance, qu'il avait déployé pendant cette période les efforts qui pouvaient être attendus de lui aux fins de trouver une activité lucrative lui permettant de satisfaire à son devoir d'entretien. Il devait ainsi être retenu que les perspectives du mari de retrouver en Suisse un tel emploi étaient extrêmement faibles. Il ne pouvait dès lors lui être reproché d'avoir regagné l'Angleterre, son pays d'origine. En revanche, il ne pouvait attendre, pour prendre cette décision, la fin de son droit aux indemnités de chômage. De même, il ne pouvait sans motif impérieux renoncer à la profession qu'il avait jusqu'alors exercée pour entamer une reconversion professionnelle dans l'enseignement impliquant, après une longue période de formation pendant laquelle il ne réaliserait aucun revenu, une diminution de salaire
importante. Il lui appartenait au contraire, à compter du moment où il avait acquis la conviction que ses recherches d'emploi en Suisse étaient vouées à l'échec, soit au début de l'année 2017, de rechercher un emploi en Angleterre dans le domaine qui était le sien, plus rémunérateur que l'enseignement. Il devait donc se laisser imputer, dès juin 2017 - soit après un délai de deux mois à compter de la fin de son droit aux indemnités de chômage -, le revenu hypothétique qu'il aurait pu réaliser dans ce pays en exerçant une activité dans le domaine dans lequel il avait toujours travaillé.
Considérant que le salaire du mari devait être estimé selon les statistiques établies pour la ville de Londres, l'autorité cantonale a retenu, sur la base de l'étude des prix et salaires effectuée par UBS SA en 2015, que les salaires moyens bruts londoniens étaient d'environ 42% inférieurs aux salaires moyens bruts suisses. D'après les calculateurs de salaire en ligne des sites anglais de référence de recherches d'emploi Monster et Reed, le salaire moyen brut était de 48'000 GBP par an pour un "senior marketing manager" à Londres (Monster), respectivement pour un "marketing manager" en Grande-Bretagne (Reed; hors poste de "marketing director"), soit un montant annuel net d'environ 36'000 GBP, ce qui correspondait à environ 48'000 fr. nets par année (au taux de 1,32). Sur cette base, les juges précédents ont imputé à l'intimé un revenu hypothétique de 4'000 fr. nets par mois, auquel il convenait d'ajouter ses revenus locatifs (aucun en 2018 puis, comme précédemment, 18'873 GBP en 2019). Ainsi, les revenus mensuels du mari devaient être estimés à environ 6'000 fr. entre juin et décembre 2017, environ 4'000 fr. pour l'année 2018, puis environ 6'000 fr. dès janvier 2019, pour des charges incompressibles de 2'800 fr. par mois. Il en
résultait un montant disponible de 3'200 fr. entre juin et décembre 2017, de 1'200 fr. pour 2018 puis de 3'200 fr. dès janvier 2019.

5.3.

5.3.1. La recourante reproche à l'autorité cantonale d'avoir admis que l'intimé avait déployé tous les efforts qui pouvaient être attendus de lui aux fins de retrouver un emploi lui permettant de satisfaire à son devoir d'entretien. Elle réitère ainsi, en substance, ses critiques soulevées sous l'angle de l'établissement manifestement inexact des faits, critiques qui ont déjà été rejetées (cf. supra consid. 4.1).
Dans la mesure où elle prétend, de surcroît, que les juges précédents ont fait preuve d'arbitraire en retenant comme étant une preuve suffisante, sous l'angle de la vraisemblance, le "simple fait" que l'intimé ait touché des indemnités de chômage, son grief est par ailleurs infondé. Il convient en effet de rappeler que le versement régulier de telles indemnités constitue un indice dont le juge peut tenir compte pour retenir qu'une personne a entrepris tout ce qui était exigible de lui pour retrouver un emploi (cf. arrêts 5A 891/2013 du 12 mars 2014 consid. 4.1.2; 5A 829/2012 du 7 mai 2013 consid. 7), comme l'admet du reste la recourante. Or c'est précisément ce qu'ont fait les juges précédents, en considérant que la perception d'indemnités de chômage par le mari venait s'ajouter aux pièces justificatives qu'il avait produites en appel.

5.3.2. La recourante s'en prend derechef à l'appréciation de la Cour de justice, selon laquelle les perspectives pour le mari de retrouver un emploi en Suisse étaient extrêmement faibles compte tenu de l'évolution de la demande dans son domaine d'activité, de sa mauvaise connaissance du français et de sa longue période d'inactivité, de sorte qu'il ne pouvait lui être reproché d'avoir pris la décision de regagner son pays d'origine. Selon elle, cette analyse procéderait d'une appréciation arbitraire des preuves, l'intimé n'ayant pas été licencié en 2012 et n'ayant par ailleurs pas été inactif sur le marché du travail entre 2012 et 2014. L'autorité cantonale aurait en outre arbitrairement appliqué le droit en ne tenant pas compte du degré élevé de formation de l'intimé, de son jeune âge, de son bon état de santé, de sa grande expérience professionnelle et du fait qu'il maîtriserait plusieurs langues.
Dans la mesure où cette argumentation est fondée sur des faits qui s'écartent de ceux retenus par l'arrêt attaqué, sans qu'il ait été établi d'arbitraire à ce sujet (cf. supra consid. 4.2), elle est irrecevable. Pour le surplus, la recourante se borne à opposer son opinion à celle de l'autorité cantonale concernant les perspectives du mari sur le marché suisse de l'emploi, ce qui ne permet pas de considérer que les juges précédents seraient tombés dans l'arbitraire. En tant qu'elle expose, de manière appellatoire, un certain nombre d'éléments qui auraient dû selon elle conduire l'autorité cantonale à considérer que le mari était en mesure de retrouver un emploi dans son domaine d'activité et de réaliser à tout le moins des revenus de l'ordre de 9'500 fr. par mois, ses allégations, pour autant qu'elles soient suffisamment motivées (art. 106 al. 2
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 106 Rechtsanwendung - 1 Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an.
1    Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an.
2    Es prüft die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist.
LTF), sont par conséquent mal fondées. En particulier, le fait qu'elle-même, travaillant dans le même domaine d'activité que l'intimé et n'étant pas de langue maternelle française, ait retrouvé un emploi en Suisse après plusieurs mois de chômage ne peut être considéré comme décisif. On ne voit pas non plus en quoi l'arrêt attaqué serait à cet égard insuffisamment motivé (art. 29 al. 2
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist.
1    Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist.
2    Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör.
3    Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand.

Cst.), dès lors qu'il ressort des griefs soulevés par la recourante que celle-ci a parfaitement compris le sens et la portée dudit arrêt (cf. ATF 139 IV 179 consid. 2.2; 138 IV 81 consid. 2.2; 136 I 229 consid. 5.2 et les citations).

5.3.3. L'autorité cantonale aurait par ailleurs retenu de manière contradictoire, et par conséquent choquante, que l'on ne pouvait reprocher à l'intimé d'avoir pris la décision de regagner son pays d'origine dans le but d'améliorer ses perspectives de trouver un emploi lui permettant de continuer à assumer ses obligations d'entretien envers ses enfants mineurs. Elle fait valoir que, ce faisant, la Cour de justice n'a pas tenu compte du fait qu'il est établi que le mari a quitté la Suisse pour entamer une reconversion professionnelle impliquant qu'il ne percevrait aucun revenu durant plus de deux ans, période à l'issue de laquelle ses revenus escomptés seraient en tout état de cause inférieurs de près d'un quart à ceux qu'il serait en mesure de réaliser, en Suisse ou à l'étranger, dans son domaine de formation.
La critique est sans pertinence. L'autorité cantonale a en effet retenu, sans faire preuve d'arbitraire (cf. supra consid. 5.3.2), que le mari avait entrepris tous les efforts que l'on pouvait attendre de lui pour retrouver un emploi en Suisse, afin de réaliser un revenu équivalent à celui qu'il percevait précédemment. Dès lors, il n'était pas insoutenable de considérer qu'on ne pouvait lui reprocher d'avoir pris la décision de regagner son pays d'origine (cf. notamment à ce sujet: arrêt 5A 662/2013 du 24 juin 2014 consid. 3.3, publié in FamPra.ch 2014 p. 1110), et ce quand bien même le motif qu'il avait invoqué pour justifier son déménagement ne pouvait être admis (cf. supra consid. 5.2).

5.3.4. La recourante conteste aussi l'effet rétroactif de la modification des contributions d'entretien au 1er avril 2017, reprochant en particulier à l'autorité cantonale d'avoir retenu de manière insoutenable qu'un revenu hypothétique ne pouvait être imputé à l'intimé avant le mois de juin 2017. Elle soutient en substance qu'elle se trouvait au chômage jusqu'à fin mai 2017 et qu'elle ne pouvait compter ni sur une suppression totale des pensions pour les enfants pour avril et mai 2017, ni sur leur diminution dès juin 2017. Ayant utilisé l'intégralité desdites contributions pour payer les charges des enfants, elle ne serait en outre pas en mesure de rembourser quoi que ce soit.

5.3.4.1. De jurisprudence constante, la décision de modification des mesures protectrices ou provisoires ne déploie en principe ses effets que pour le futur, l'ancienne réglementation restant valable jusqu'à l'entrée en force formelle du nouveau prononcé. En matière de contributions d'entretien, la modification peut aussi prendre effet - au plus tôt - au moment du dépôt de la requête (ou à une date ultérieure), l'octroi d'un tel effet rétroactif relevant toutefois de l'appréciation du juge (arrêts 5A 274/2015 du 25 août 2015 consid. 3.5, non publié aux ATF 141 III 376; 5A 745/2015 du 15 juin 2016 consid. 5.2.3). Lorsque le motif pour lequel la modification d'une contribution d'entretien est demandée se trouve déjà réalisé au moment du dépôt de la requête, il ne se justifie normalement pas, du point de vue de l'équité, de faire remonter l'effet de la modification à un autre moment, le créancier de la contribution d'entretien devant tenir compte d'un risque de réduction ou de suppression de la rente dès l'ouverture de la procédure. Selon les circonstances, le juge peut toutefois retenir, même dans ce cas, une date postérieure au dépôt de la requête, notamment lorsque la restitution des contributions accordées et utilisées pendant la
durée de la procédure ne peut équitablement être exigée (arrêt 5A 501/2015 du 12 janvier 2016 consid. 4.2 et les références). Cette dernière situation suppose que le crédirentier, sur la base d'indices objectivement sérieux, ait pu compter pendant la durée de la procédure avec le maintien du jugement d'origine; il s'agit ainsi d'un régime d'exception (arrêts 5A 831/2016 du 21 mars 2017 consid. 4.3.1; 5A 894/2010 du 15 avril 2011 consid. 6.2).

5.3.4.2. En tant que la recourante s'écarte de l'état de fait de l'autorité cantonale, sans qu'elle ne se plaigne, de façon suffisamment motivée, d'arbitraire dans la constatation des faits, ou alors que ses griefs en ce sens ont été écartés, sa critique est d'emblée irrecevable (cf. supra consid. 2.2; ATF 140 III 16 consid. 1.3.1). Tel est en particulier le cas lorsqu'elle prétend que l'intimé a décidé de cesser de travailler du jour au lendemain, qu'il a quitté la Suisse sans prévenir ne seraient-ce que son épouse et ses enfants, que les pièces qu'il n'a d'ailleurs produites qu'en appel confirment qu'il n'a pas réellement recherché un nouvel emploi de manière soutenue, en Suisse ou à l'étranger, et qu'en dépit de son manque de transparence, il dispose à l'évidence de ressources qui lui permettent de renoncer à travailler tout en continuant d'assumer ses charges - y compris, jusqu'au mois d'août 2018, les pensions dues aux enfants. Il en va de même dans la mesure où elle affirme que, par son comportement déloyal et son manque de diligence, le mari l'a confortée dans la conviction qu'il n'avait jamais entrepris aucune démarche pour retrouver un emploi, de sorte qu'il disposait manifestement de ressources cachées, et qu'ayant à
l'évidence utilisé l'intégralité des contributions pour payer les charges des enfants, elle ne serait pas en mesure de les rembourser. Au surplus, la recourante n'établit aucune circonstance exceptionnelle qui justifierait de déroger aux principes jurisprudentiels susmentionnés (cf. supra consid. 5.3.4.1). En particulier, elle ne démontre pas qu'elle disposait d'indices objectivement sérieux lui permettant d'escompter que les contributions d'entretien fixées par le premier juge seraient maintenues. Dans ces conditions, il ne saurait être reproché à la cour cantonale d'avoir manifestement commis un excès ou un abus de son pouvoir d'appréciation en modifiant les contributions d'entretien dès le mois d'avril 2017, la requête en ce sens ayant été déposée le 16 février précédent et l'arrêt attaqué retenant, sans qu'aucun arbitraire n'ait été établi à ce sujet, que la situation financière globale des parties s'était durablement et significativement modifiée depuis le 1er avril 2017.

5.3.5. La recourante se plaint en outre d'une violation crasse de son droit d'être entendue déduit de l'art. 29 al. 2
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist.
1    Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist.
2    Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör.
3    Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand.
Cst. en ce qui concerne la fixation du montant du revenu hypothétique de l'intimé. Elle soutient que les juges précédents ne pouvaient se fonder, après que la cause eut été gardée à juger, sur des sites Internet supposés leur permettre de déterminer ledit revenu, soit sur des données dont les parties ne s'étaient pas prévalues en cours de procédure cantonale, ou encore tenir compte d'informations (non alléguées et non produites) relatives aux impôts, cotisations sociales et soins médicaux en Angleterre, cela sans avoir préalablement invité lesdites parties à se déterminer sur ces éléments. Elle prétend en outre qu'il était arbitraire de comparer les salaires moyens globaux suisses et londoniens, ne serait-ce que compte tenu du degré élevé de qualification de l'intimé et de ses expériences professionnelles, "au niveau de directeur notamment".
Comme il a été rappelé plus haut (cf. supra consid. 5.1), la jurisprudence prévoit que pour arrêter le montant du revenu hypothétique, le juge peut se baser sur des données statistiques (ATF 137 III 118 consid. 3.2; arrêts 5A 171/2019 du 17 avril 2019 consid. 6.2.3; 5A 454/2017 du 17 mai 2018 consid. 6.1.1, non publié aux ATF 144 III 377). Or en l'occurrence, la recourante ne prétend pas que l'étude des prix et salaires effectuée par UBS SA, sur laquelle l'autorité cantonale s'est principalement fondée, ne serait pas une source d'information facilement accessible et non controversée qui, partant, pourrait être considérée comme notoire. La recourante ne soutient pas non plus que l'utilisation de calculateurs de salaire anglais pour corroborer les résultats ressortant de l'étude d'UBS SA revenait à s'appuyer sur des statistiques étrangères et à conclure, dans le sens d'une présomption de fait, que le salaire qui en découlait était celui qui était effectivement réalisable par l'intimé (pour une telle configuration, cf. arrêt 5A 503/2017 du 14 mai 2018 consid. 3.3). La motivation présentée est donc insuffisante pour démontrer l'existence d'une violation du droit d'être entendu (cf. art. 106 al. 2
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 106 Rechtsanwendung - 1 Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an.
1    Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an.
2    Es prüft die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist.
LTF). La jurisprudence qu'elle cite
concerne par ailleurs des situations différentes, à savoir, d'une part, l'évaluation du caractère disproportionné ou non des loyers pratiqués par le propriétaire d'un établissement destiné à des prostituées (arrêt 6B 103/2015 du 21 avril 2015 consid. 2, publié in SJ 2015 I 386) et, d'autre part, le point de savoir si le tarif horaire de 65 fr. pour une activité d'activité stagiaire était inconstitutionnel (arrêt 6B 102/2016 du 9 février 2017 consid. 3). Cette jurisprudence ne lui est dès lors d'aucun secours. Au surplus, la recourante n'indique ni la teneur, ni l'impact sur le sort de la cause des moyens qu'elle aurait fait valoir devant l'autorité précédente si elle avait été invitée à se déterminer sur les éléments utilisés par cette juridiction pour évaluer le revenu hypothétique de l'intimé (arrêts 5A 904/2018 du 20 février 2019 consid. 2.3.2; 5A 967/2018 du 28 janvier 2019 consid. 3.2.1 et les références; cf. supra consid. 4.8). Enfin, dans la mesure où la recourante reproche à la cour cantonale d'avoir comparé les salaires "moyens globaux" en Suisse et à Londres, ses allégations, de nature essentiellement appellatoire (art. 106 al. 2
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 106 Rechtsanwendung - 1 Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an.
1    Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an.
2    Es prüft die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist.
LTF), ne suffisent pas à démontrer que l'autorité cantonale serait tombée dans l'arbitraire
en retenant en définitive un revenu hypothétique de 4'000 fr. nets par mois.
Le moyen est par conséquent mal fondé, dans la mesure de sa recevabilité.

5.3.6. La recourante relève à juste titre que l'arbitraire commis sur certaines questions par les juges précédents conduit à un résultat insoutenable. Elle a en effet obtenu gain de cause s'agissant de la détermination de son revenu mensuel, point sur lequel l'affaire doit être retournée à l'autorité cantonale. Les contributions à l'entretien des enfants ayant été fixées en fonction de la capacité financière respective des parties, la constatation du revenu de l'épouse, contraire aux pièces du dossier, a une incidence sur le résultat auquel est parvenue la Cour de justice. Il appartiendra à cette juridiction, à qui la cause est renvoyée, d'établir à nouveau ledit revenu en tenant compte de ce qui précède (cf. consid. 4.4), puis de recalculer les contributions d'entretien, en prenant au demeurant en considération une charge fiscale de l'épouse actualisée.

6.
En conclusion, le recours en matière civile est partiellement admis, dans la mesure où il est recevable, l'arrêt querellé annulé et la cause renvoyée à la Cour de justice pour nouvelle décision dans le sens des considérants. Quant au recours constitutionnel subsidiaire, il se révèle irrecevable. La recourante n'obtient qu'en partie gain de cause. Vu le sort du litige, il se justifie de répartir les frais judiciaires par moitié entre les parties (art. 66 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 66 Erhebung und Verteilung der Gerichtskosten - 1 Die Gerichtskosten werden in der Regel der unterliegenden Partei auferlegt. Wenn die Umstände es rechtfertigen, kann das Bundesgericht die Kosten anders verteilen oder darauf verzichten, Kosten zu erheben.
1    Die Gerichtskosten werden in der Regel der unterliegenden Partei auferlegt. Wenn die Umstände es rechtfertigen, kann das Bundesgericht die Kosten anders verteilen oder darauf verzichten, Kosten zu erheben.
2    Wird ein Fall durch Abstandserklärung oder Vergleich erledigt, so kann auf die Erhebung von Gerichtskosten ganz oder teilweise verzichtet werden.
3    Unnötige Kosten hat zu bezahlen, wer sie verursacht.
4    Dem Bund, den Kantonen und den Gemeinden sowie mit öffentlich-rechtlichen Aufgaben betrauten Organisationen dürfen in der Regel keine Gerichtskosten auferlegt werden, wenn sie in ihrem amtlichen Wirkungskreis, ohne dass es sich um ihr Vermögensinteresse handelt, das Bundesgericht in Anspruch nehmen oder wenn gegen ihre Entscheide in solchen Angelegenheiten Beschwerde geführt worden ist.
5    Mehrere Personen haben die ihnen gemeinsam auferlegten Gerichtskosten, wenn nichts anderes bestimmt ist, zu gleichen Teilen und unter solidarischer Haftung zu tragen.
LTF) et de compenser les dépens (art. 68 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 68 Parteientschädigung - 1 Das Bundesgericht bestimmt im Urteil, ob und in welchem Mass die Kosten der obsiegenden Partei von der unterliegenden zu ersetzen sind.
1    Das Bundesgericht bestimmt im Urteil, ob und in welchem Mass die Kosten der obsiegenden Partei von der unterliegenden zu ersetzen sind.
2    Die unterliegende Partei wird in der Regel verpflichtet, der obsiegenden Partei nach Massgabe des Tarifs des Bundesgerichts alle durch den Rechtsstreit verursachten notwendigen Kosten zu ersetzen.
3    Bund, Kantonen und Gemeinden sowie mit öffentlich-rechtlichen Aufgaben betrauten Organisationen wird in der Regel keine Parteientschädigung zugesprochen, wenn sie in ihrem amtlichen Wirkungskreis obsiegen.
4    Artikel 66 Absätze 3 und 5 ist sinngemäss anwendbar.
5    Der Entscheid der Vorinstanz über die Parteientschädigung wird vom Bundesgericht je nach Ausgang des Verfahrens bestätigt, aufgehoben oder geändert. Dabei kann das Gericht die Entschädigung nach Massgabe des anwendbaren eidgenössischen oder kantonalen Tarifs selbst festsetzen oder die Festsetzung der Vorinstanz übertragen.
et 2
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 68 Parteientschädigung - 1 Das Bundesgericht bestimmt im Urteil, ob und in welchem Mass die Kosten der obsiegenden Partei von der unterliegenden zu ersetzen sind.
1    Das Bundesgericht bestimmt im Urteil, ob und in welchem Mass die Kosten der obsiegenden Partei von der unterliegenden zu ersetzen sind.
2    Die unterliegende Partei wird in der Regel verpflichtet, der obsiegenden Partei nach Massgabe des Tarifs des Bundesgerichts alle durch den Rechtsstreit verursachten notwendigen Kosten zu ersetzen.
3    Bund, Kantonen und Gemeinden sowie mit öffentlich-rechtlichen Aufgaben betrauten Organisationen wird in der Regel keine Parteientschädigung zugesprochen, wenn sie in ihrem amtlichen Wirkungskreis obsiegen.
4    Artikel 66 Absätze 3 und 5 ist sinngemäss anwendbar.
5    Der Entscheid der Vorinstanz über die Parteientschädigung wird vom Bundesgericht je nach Ausgang des Verfahrens bestätigt, aufgehoben oder geändert. Dabei kann das Gericht die Entschädigung nach Massgabe des anwendbaren eidgenössischen oder kantonalen Tarifs selbst festsetzen oder die Festsetzung der Vorinstanz übertragen.
LTF).

Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce :

1.
Le recours constitutionnel subsidiaire est irrecevable.

2.
Le recours en matière civile est partiellement admis, dans la mesure où il est recevable, l'arrêt attaqué est annulé et la cause est renvoyée à l'autorité cantonale pour nouvelle décision dans le sens des considérants.

3.
Les frais judiciaires, arrêtés à 1'500 fr., sont mis pour moitié à la charge de chacune des parties.

4.
Les dépens sont compensés.

5.
Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Chambre civile de la Cour de justice du canton de Genève.

Lausanne, le 15 mai 2019

Au nom de la IIe Cour de droit civil
du Tribunal fédéral suisse

Le Président : Herrmann

La Greffière : Mairot
Information de décision   •   DEFRITEN
Document : 5A_685/2018
Date : 15. Mai 2019
Publié : 11. Juni 2019
Source : Bundesgericht
Statut : Unpubliziert
Domaine : Familienrecht
Objet : mesures provisionnelles de divorce (modification de mesures protectrices de l'union conjugale)


Répertoire des lois
CC: 2 
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 2 - 1 Chacun est tenu d'exercer ses droits et d'exécuter ses obligations selon les règles de la bonne foi.
1    Chacun est tenu d'exercer ses droits et d'exécuter ses obligations selon les règles de la bonne foi.
2    L'abus manifeste d'un droit n'est pas protégé par la loi.
276 
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 276 - 1 L'entretien est assuré par les soins, l'éducation et des prestations pécuniaires.324
1    L'entretien est assuré par les soins, l'éducation et des prestations pécuniaires.324
2    Les père et mère contribuent ensemble, chacun selon ses facultés, à l'entretien convenable de l'enfant et assument en particulier les frais de sa prise en charge, de son éducation, de sa formation et des mesures prises pour le protéger.325
3    Les père et mère sont déliés de leur obligation d'entretien dans la mesure où l'on peut attendre de l'enfant qu'il subvienne à son entretien par le produit de son travail ou par ses autres ressources.
285 
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 285 - 1 La contribution d'entretien doit correspondre aux besoins de l'enfant ainsi qu'à la situation et aux ressources de ses père et mère; il est tenu compte de la fortune et des revenus de l'enfant.
1    La contribution d'entretien doit correspondre aux besoins de l'enfant ainsi qu'à la situation et aux ressources de ses père et mère; il est tenu compte de la fortune et des revenus de l'enfant.
2    La contribution d'entretien sert aussi à garantir la prise en charge de l'enfant par les parents et les tiers.
3    Elle doit être versée d'avance. Le juge fixe les échéances de paiement.
286
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 286 - 1 Le juge peut ordonner que la contribution d'entretien soit augmentée ou réduite dès que des changements déterminés interviennent dans les besoins de l'enfant, les ressources des père et mère ou le coût de la vie.
1    Le juge peut ordonner que la contribution d'entretien soit augmentée ou réduite dès que des changements déterminés interviennent dans les besoins de l'enfant, les ressources des père et mère ou le coût de la vie.
2    Si la situation change notablement, le juge modifie ou supprime la contribution d'entretien à la demande du père, de la mère ou de l'enfant.
3    Le juge peut contraindre les parents à verser une contribution spéciale lorsque des besoins extraordinaires imprévus de l'enfant le requièrent.338
CPC: 296 
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 296 Maxime inquisitoire et maxime d'office - 1 Le tribunal établit les faits d'office.
1    Le tribunal établit les faits d'office.
2    Les parties et les tiers doivent se prêter aux examens nécessaires à l'établissement de la filiation et y collaborer, dans la mesure où leur santé n'est pas mise en danger. Les dispositions concernant le droit des parties et des tiers de ne pas collaborer ne sont pas applicables.
3    Le tribunal n'est pas lié par les conclusions des parties.
317
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 317 Faits et moyens de preuve nouveaux; modification de la demande - 1 Les faits et moyens de preuve nouveaux ne sont pris en compte qu'aux conditions suivantes:
1    Les faits et moyens de preuve nouveaux ne sont pris en compte qu'aux conditions suivantes:
a  ils sont invoqués ou produits sans retard;
b  ils ne pouvaient être invoqués ou produits devant la première instance bien que la partie qui s'en prévaut ait fait preuve de la diligence requise.
2    La demande ne peut être modifiée que si:
a  les conditions fixées à l'art. 227, al. 1, sont remplies;
b  la modification repose sur des faits ou des moyens de preuve nouveaux.
Cst: 9 
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
29
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
LTF: 42 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
51 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 51 Calcul - 1 La valeur litigieuse est déterminée:
1    La valeur litigieuse est déterminée:
a  en cas de recours contre une décision finale, par les conclusions restées litigieuses devant l'autorité précédente;
b  en cas de recours contre une décision partielle, par l'ensemble des conclusions qui étaient litigieuses devant l'autorité qui a rendu cette décision;
c  en cas de recours contre une décision préjudicielle ou incidente, par les conclusions restées litigieuses devant l'autorité compétente sur le fond;
d  en cas d'action, par les conclusions de la demande.
2    Si les conclusions ne tendent pas au paiement d'une somme d'argent déterminée, le Tribunal fédéral fixe la valeur litigieuse selon son appréciation.
3    Les intérêts, les fruits, les frais judiciaires et les dépens qui sont réclamés comme droits accessoires, les droits réservés et les frais de publication du jugement n'entrent pas en ligne de compte dans la détermination de la valeur litigieuse.
4    Les revenus et les prestations périodiques ont la valeur du capital qu'ils représentent. Si leur durée est indéterminée ou illimitée, le capital est formé par le montant annuel du revenu ou de la prestation, multiplié par vingt, ou, s'il s'agit de rentes viagères, par la valeur actuelle du capital correspondant à la rente.
66 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
68 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
72 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 72 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
2    Sont également sujettes au recours en matière civile:
a  les décisions en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions prises en application de normes de droit public dans des matières connexes au droit civil, notamment les décisions:
b1  sur la reconnaissance et l'exécution de décisions ainsi que sur l'entraide en matière civile,
b2  sur la tenue des registres foncier, d'état civil et du commerce, ainsi que des registres en matière de protection des marques, des dessins et modèles, des brevets d'invention, des obtentions végétales et des topographies,
b3  sur le changement de nom,
b4  en matière de surveillance des fondations, à l'exclusion des institutions de prévoyance et de libre passage,
b5  en matière de surveillance des exécuteurs testamentaires et autres représentants successoraux,
b6  les décisions prises dans le domaine de la protection de l'enfant et de l'adulte,
b7  ...
74 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 74 Valeur litigieuse minimale - 1 Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
1    Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
a  15 000 francs en matière de droit du travail et de droit du bail à loyer;
b  30 000 francs dans les autres cas.
2    Même lorsque la valeur litigieuse minimale n'est pas atteinte, le recours est recevable:
a  si la contestation soulève une question juridique de principe;
b  si une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
c  s'il porte sur une décision prise par une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
d  s'il porte sur une décision prise par le juge de la faillite ou du concordat;
e  s'il porte sur une décision du Tribunal fédéral des brevets.
75 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 75 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
1    Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours, sauf si:
a  une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
b  un tribunal spécialisé dans les litiges de droit commercial statue en instance cantonale unique;
c  une action ayant une valeur litigieuse d'au moins 100 000 francs est déposée directement devant le tribunal supérieur avec l'accord de toutes les parties.
76 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 76 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière civile quiconque:
1    A qualité pour former un recours en matière civile quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire, et
b  est particulièrement touché par la décision attaquée et a un intérêt digne de protection à son annulation ou sa modification.
2    Ont également qualité pour recourir contre les décisions visées à l'art. 72, al. 2, la Chancellerie fédérale, les départements fédéraux et, pour autant que le droit fédéral le prévoie, les unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions.41
90 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure.
98 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 98 Motifs de recours limités - Dans le cas des recours formés contre des décisions portant sur des mesures provisionnelles, seule peut être invoquée la violation des droits constitutionnels.
100 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
1    Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
2    Le délai de recours est de dix jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale;
c  les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants92 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants93.
d  les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets95.
3    Le délai de recours est de cinq jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change;
b  les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales.
4    Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national.
5    En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
6    ...96
7    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
105 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
106 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
113
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 113 Principe - Le Tribunal fédéral connaît des recours constitutionnels contre les décisions des autorités cantonales de dernière instance qui ne peuvent faire l'objet d'aucun recours selon les art. 72 à 89.
Répertoire ATF
114-II-13 • 128-III-4 • 129-III-417 • 133-II-249 • 133-III-393 • 134-II-349 • 134-III-426 • 136-I-229 • 137-III-102 • 137-III-118 • 137-III-586 • 138-III-625 • 138-IV-81 • 139-IV-179 • 140-III-16 • 140-III-264 • 141-III-376 • 141-III-564 • 141-IV-249 • 142-II-369 • 142-III-364 • 142-III-413 • 143-III-233 • 143-IV-380 • 143-IV-500 • 144-I-113 • 144-III-349 • 144-III-377
Weitere Urteile ab 2000
5A_171/2019 • 5A_184/2015 • 5A_224/2016 • 5A_246/2015 • 5A_274/2015 • 5A_334/2018 • 5A_454/2017 • 5A_462/2010 • 5A_501/2015 • 5A_503/2017 • 5A_554/2017 • 5A_561/2018 • 5A_619/2017 • 5A_635/2018 • 5A_662/2013 • 5A_685/2018 • 5A_699/2017 • 5A_724/2018 • 5A_736/2007 • 5A_745/2015 • 5A_829/2012 • 5A_831/2016 • 5A_891/2013 • 5A_894/2010 • 5A_904/2018 • 5A_967/2018 • 5A_97/2017 • 5A_978/2018 • 5A_99/2009 • 5A_998/2018 • 5C.6/2002 • 6B_102/2016 • 6B_103/2015
Répertoire de mots-clés
Trié par fréquence ou alphabet
autorité cantonale • mois • droit d'être entendu • revenu hypothétique • tribunal fédéral • viol • tennis • indemnité de chômage • vue • mesure provisionnelle • recours constitutionnel • recours en matière civile • effort • salaire moyen • mention • appréciation des preuves • pays d'origine • maxime inquisitoire • charge fiscale • union conjugale
... Les montrer tous
Pra
101 Nr. 49
FamPra
2014 S.1110
SJ
2015 I S.386