Bundesverwaltungsgericht
Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal


Cour I

A-6775/2016

Arrêt du 28 juin 2018

Jérôme Candrian (président du collège),

Composition Maurizio Greppi, Christoph Bandli, juges,

Mathieu Ourny, greffier.

1. A._______,

2. B._______,

3. C._______,
Parties
4. D._______,

représentés par Maître Christian Dénériaz, avocat,

recourants,

contre

Compagnie du Chemin de fer Montreux-Oberland bernois SA (MOB), Rue de la Gare 22, 1820 Montreux,

représentée par Maître Pierre Perritaz, avocat,

intimée,

Office fédéral des transports OFT,

Division Infrastructure, 3003 Berne,

autorité inférieure.

Objet Approbation des plans ferroviaires (assainissement du tunnel des E._______, commune de F._______).

Faits :

A.
En date du 29 août 2014, la Compagnie du Chemin de fer Montreux Oberland bernois SA (le MOB) - dont le but est la construction et l'exploitation de chemins de fer et de tout système de transport conformément aux concessions octroyées à cet effet par la Confédération - a soumis à l'Office fédéral des transports (OFT), pour approbation, les plans relatifs à l'assainissement du tunnel des E._______ (rénovation complète du tunnel et de la voie, y compris augmentation du gabarit d'espace libre, chemin de fuite et équipements de sécurité), sis sur la commune de F._______. Suite à la transmission par le MOB, le 21 octobre 2014, des compléments requis, l'OFT a ouvert une procédure ordinaire d'approbation des plans en date du 24 octobre 2014.

B.

B.a Par parution dans la Feuille des avis officiels du canton de Vaud du (...), le projet précité a été mis à l'enquête publique. Durant le délai de mise à l'enquête, la commune de G._______ et H._______ (...), la commune de F._______, la société I._______ (I._______), J._______, K._______, L._______ et M._______ (...), ainsi que A._______, B._______, C._______ et D._______ (A._______ et consorts) se sont opposés au projet.

Dans leur opposition du 15 décembre 2014, A._______ et consorts ont invoqué divers griefs en lien avec une violation de leur droit d'être entendus. Ils ont, en outre, critiqué le projet d'assainissement sur le plan technique, arguant notamment de risques d'endommagement ou de déformation de leurs parcelles touchées par l'emprise du chantier. Ils ont également déploré l'absence de mesures de protection des arbres, ainsi que la non prise en compte des risques de litiges entre propriétaires fonciers pouvant, en particulier, découler de dégâts des eaux provoqués par un nivellement différent des parcelles consécutif à un remblai, ou encore la déviation d'une conduite d'eau de H._______ pour laquelle aucune planification précise n'aurait été arrêtée. Ils ont, enfin, émis des griefs d'ordre esthétique à l'encontre des portails du tunnel et ont formé une demande d'indemnité.

B.b Le 3 mars 2015, le canton de Vaud - à l'appui des préavis des services concernés, à savoir la Direction générale de l'environnement (DGE), la Direction générale de la mobilité et des routes (DGMR) et le Service immeubles, patrimoine et logistique (SIPaL) - a communiqué son préavis favorable au projet, sous réserve du droit des tiers et de la prise en compte des remarques et demandes des services consultés.

B.c Dans sa prise de position du 28 avril 2015, l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) a requis la mise en oeuvre de certaines mesures environnementales.

B.d En date du 29 juin 2015, le MOB a fait part à l'OFT de ses déterminations sur chaque opposition dont son projet avait fait l'objet, ainsi que de sa position concernant les interventions de l'OFEV et du canton de Vaud. Il a, en particulier, demandé à l'OFT d'écarter l'ensemble des motifs d'opposition soulevés par A._______ et consorts. Sur le plan technique, il a, en substance, relevé que la faisabilité du projet n'avait pas été mise en doute par l'expert, a nié tout risque de tassement et de dégâts des eaux, a précisé que toutes les précautions utiles allaient être prises afin de minimiser l'impact sur les aménagements et les constructions, grâce notamment à l'édification de parois clouées permettant de limiter les déplacements de terrain, et a indiqué qu'un état des lieux contradictoire des bâtiments et autres aménagements serait réalisé avant le début des travaux.

S'agissant de l'opposition de la ville de G._______ et de H._______, le MOB s'est par ailleurs exprimé sur le déplacement de la conduite forcée appartenant à H._______ et passant au-dessus du tunnel des E._______, notant que des échanges avaient eu lieu avec H._______ et qu'une solution consistant à réaliser un nouveau tracé de la conduite avait été privilégiée par la commune de G._______ et H._______. En cas de réalisation de ces travaux postérieurement à ceux de rénovation du tunnel, le déplacement provisoire de la conduite était prévu.

Se prononçant sur l'opposition de K._______ qui exigeait des garanties quant à l'établissement de constats avant et après travaux et à l'utilisation de son habitation, le MOB s'est engagé à faire procéder, par un organe indépendant et à sa charge, à un état des lieux contradictoire avant les travaux, à prendre en charge les coûts d'une éventuelle remise en état et à assurer l'accès à l'habitation.

B.e Le 29 juillet 2015, le MOB a adressé à l'OFT des compléments techniques. L'OFEV, le 17 août 2015, le canton de Vaud, le 20 août 2015, ainsi que A._______ et consorts, le 22 septembre 2015, ont également fait parvenir à l'office compétent leurs remarques complémentaires. Les opposants ont notamment exigé la mise en place d'une étude géotechnique spécifique portant sur le problème d'échappement des eaux naturelles.

En date du 9 octobre 2015, le MOB s'est déterminé sur les écritures susmentionnées, rappelant, en particulier, qu'il avait été contraint de renoncer à pratiquer certains sondages en vue d'une campagne géotechnique suite à des recours en justice introduits par A._______ et consorts.

B.f Le 23 février 2016, le MOB a spontanément fourni un « avis d'expert sur les oppositions techniques », établi le 5 novembre 2015 par un bureau d'expertise, relatif à l'effet de surcharge des machines de pieux, aux risques de déformations au voisinage, aux dommages aux propriétés foncières et à l'influence de la nappe souterraine.

B.g Par courrier du 18 avril 2016, A._______ et consorts ont formulé leur ultime détermination écrite, à laquelle le MOB a répondu le 2 mai 2016.

B.h Une vaine séance de conciliation - précédée d'une vision locale - menée par l'OFT s'est tenue le 13 mai 2016 en présence de représentants du MOB, de B._______ et de son conseil.

B.i Par lettres des 5 août et 30 septembre 2016, L._______ et M._______, ainsi que la commune de G._______ et H._______ ont retiré leurs oppositions.

C.
Par décision du 3 octobre 2016, l'OFT a approuvé le projet du MOB du 29 août 2014, complété une dernière fois le 23 février 2016, avec charges. L'office a, en outre et dans la mesure où elles n'étaient pas sans objet, admis les oppositions de la commune de F._______ et de K._______, rejeté les oppositions de A._______ et consorts, de J._______ et de I._______, et rayé du rôle celles de L._______ et M._______, de la commune de G._______ et de H._______.

Les charges dont la décision est assortie ont trait à la technique de construction, aux installations électriques, à la protection des sols, des eaux ainsi que de la nature et du paysage, au maintien d'un itinéraire piéton et à l'autorisation d'exploiter. D'autres charges ont été imposées au MOB en lien avec les oppositions admises. L'opposition de K._______ a, en particulier, fait l'objet de deux charges exigeant du MOB d'une part l'établissement d'un constat avant et après travaux de l'habitation de l'opposante, et d'autre part le maintien en tout temps de l'accès aux biens-fonds et de leur jouissance.

S'agissant de l'opposition de A._______ et consorts, l'OFT a, sur le plan formel, considéré que les griefs relatifs à la violation du droit d'être entendu étaient dirigés contre des échanges entre les opposants et le MOB préalables à l'ouverture de la procédure d'approbation des plans, mais qu'aucun reproche n'avait été formulé à l'encontre des mesures d'instruction menées dans le cadre de la procédure en question. L'office a, par ailleurs, retenu que les travaux portant sur la conduite forcée de H._______ étaient suffisamment planifiés, le MOB ayant clairement précisé les mesures envisagées dans le cas où le nouveau tracé de la conduite ne devait pas encore être en service au début des travaux d'assainissement du tunnel. Concernant les aspects techniques et les risques de dommages sur les parcelles des opposants, l'OFT a souligné que des informations détaillées leur avaient été fournies, en réponse à leurs préoccupations, et que, lors de la séance de conciliation, ils avaient surtout exigé une explication concrète des conséquences du projet sur leurs parcelles, ce qui n'était pas de nature à remettre en question le contenu du dossier de plans, en particulier le rapport d'expert. L'office a, en outre, indiqué que les concepts établis par le MOB pour évaluer et gérer les impacts du projet sur la flore avaient été préavisés favorablement par l'OFEV et qu'aucun élément ne permettait de mettre en doute cette évaluation ou d'envisager des mesures de protection supplémentaires. Il ne s'est, enfin, pas prononcé sur la question de l'indemnisation pour expropriation, expliquant qu'elle était du ressort de la Commission fédérale d'estimation compétente qui mènerait une procédure à ce sujet ultérieurement.

En conséquence du rejet de l'opposition de A._______ et consorts, le MOB s'est vu attribuer un titre d'expropriation pour des emprises provisoires et des servitudes d'empiètement d'ancrages sur les parcelles des opposants, à savoir les parcelles n° (...) (B._______), (...) (A._______ et B._______), (...) (C._______), (...) (D._______), (...) (D._______) et (...) (B._______) de la commune de F._______.

D.
Par mémoire du 3 novembre 2016, A._______, B._______, C._______ et D._______ (recourants) ont saisi le Tribunal administratif fédéral (aussi : le Tribunal) d'un recours contre la décision de l'OFT (l'autorité inférieure) précitée, concluant principalement à son annulation, subsidiairement à l'admission de leur opposition avec l'instauration de deux charges imposant au MOB (l'intimée) l'établissement d'un constat avant et après travaux sur leurs habitations et la garantie du maintien en tout temps de l'accès à leurs biens-fonds et de leur jouissance, le dispositif de la décision restant inchangé pour le surplus.

Les recourants se plaignent tout d'abord d'une violation de leur droit d'être entendus. Reprenant leurs griefs invoqués à ce titre dans leur opposition à l'encontre de l'intimée, ils soutiennent que celle-ci n'a jamais répondu de manière constructive à leurs différents courriers et qu'elle n'a jamais daigné recevoir leur représentant ainsi que leur mandataire pour une séance d'information, en vue de discuter des questions soulevées par le projet litigieux. Ils dénoncent, en outre, n'avoir pu bénéficier d'une séance en présence du directeur-adjoint de l'intimée, contrairement à I._______, et déplorent qu'un projet d'une telle ampleur n'ait pas fait l'objet d'une séance d'information aux riverains en amont. Revenant sur le déroulement de la séance de conciliation du 13 mai 2016, ils estiment encore que plusieurs de leurs objections n'ont pas été abordées à cette occasion, citant comme exemple la question de l'impact sur leur sommeil des lourds travaux nocturnes.

Les recourants font, par ailleurs, valoir une violation du principe de l'égalité de traitement, dans la mesure où, contrairement à K._______, ils n'ont pas été mis au bénéfice de charges portant sur l'établissement d'un constat avant et après travaux, ainsi que sur la garantie d'accès à leurs biens-fonds et de leur jouissance. Invoquant finalement une violation de la garantie de propriété, ils critiquent la planification insuffisante de la déviation de la conduite forcée de H._______, arguant un risque de conflits juridiques entre voisins, et expliquent que, sur de nombreux points, la décision querellée comporte des incertitudes quant aux effets des travaux sur une jouissance normale de leurs parcelles, comme par exemple les risques de déformation de ces dernières.

E.
Dans sa réponse du 7 décembre 2016, l'autorité inférieure a conclu au rejet du recours.

Pour l'essentiel, elle estime que les griefs d'ordre formel opposés au MOB par les recourants ne sont pas dirigés contre des mesures d'instruction menées durant la procédure d'approbation des plans et qu'ils ne peuvent fonder, dès lors, une violation du droit d'être entendu. Elle souligne, en outre, que des questions techniques ne sont pas censées être abordées lors d'une séance de conciliation. Au fond, elle rejette toute inégalité de traitement, expliquant notamment que le MOB, par écrit du 29 juin 2015, s'est déjà engagé à faire procéder à un état des lieux contradictoire des bâtiments et autres aménagements, et qu'il doit, de par la loi, préserver l'accès aux habitations des intéressés, exemptes d'emprises provisoires. S'agissant de l'argument tiré d'une violation de la garantie de propriété, l'autorité inférieure rappelle que l'intimée a formellement intégré à son projet le déplacement de la conduite forcée de H._______ et que le planning a été correctement défini.

F.
Le 24 janvier 2017, l'intimée a répondu au recours en concluant également à son rejet, indiquant en préambule que, selon ses informations, C._______ avait vendu sa parcelle à B._______, le 23 décembre 2016, de sorte que le premier nommé n'avait plus la qualité de partie.

En substance, elle considère que les griefs des recourants en lien avec la violation de leur droit d'être entendus sont imprécis et mal fondés. Sur le fond, elle confirme s'être engagée à établir un état des lieux, précisant que les coûts de remise en état seraient à sa charge. Etant entendu que l'autorité inférieure a, d'une part, mentionné que cet engagement constituait une obligation faisant partie intégrante du dossier et, d'autre part exigé que l'accès aux propriétés devait être maintenu, il ne serait pas nécessaire d'ériger ces obligations en charges. Concernant la garantie de propriété, l'intimée retient que le projet de H._______ de déplacement d'une canalisation a été pris en compte et qu'elle s'est elle-même organisée en conséquence, en retenant deux variantes (déplacement de la conduite antérieur ou postérieur à la réfection du tunnel). Elle précise, à cet égard, que, suite à un accord entre le MOB, H._______ et la ville de G._______ portant essentiellement sur la coordination des plannings des deux ouvrages, ces deux dernières entités ont retiré leurs oppositions respectives. Enfin, elle déclare que les recourants n'ont pas démontré concrètement quelles incertitudes comportait l'accomplissement des travaux, évoquant notamment la réalisation de parois clouées vouées à garantir la stabilité des parcelles.

G.
Dans leur réplique du 13 avril 2017, les recourants ont pour l'essentiel persisté dans leur argumentation et confirmé leurs conclusions au recours. Sous l'angle du droit d'être entendu, ils prétendent notamment que l'autorité inférieure, comme l'intimée, n'a pas dûment répondu à leurs doléances. Ils relèvent, par ailleurs, que les contours du projet de déplacement de la conduite de H._______ restent inconnus et qu'aucune analyse des risques inhérents à dit projet n'a été effectuée, aucune condition ou charge n'ayant été intégrée à la décision attaquée sur ce point.

Dans leurs dupliques des 8 et 18 mai 2017, l'autorité inférieure et l'intimée ont renvoyé à leurs argumentaires développés dans leurs écritures antérieures respectives.

H.
En date du 1er mars 2017, C._______, par l'entremise de son mandataire, a confirmé avoir aliéné sa parcelle à B._______ et a déclaré retirer son recours. Le 29 mai suivant, un extrait du Registre foncier de la parcelle n° (...), étayant l'achat de dite parcelle par B._______ le 23 décembre 2016, a été produit.

Par ordonnance du 9 mai 2018, le Tribunal a pris acte du retrait du recours de C._______ et annoncé que la cause était gardée à juger.

I.
Les autres faits et arguments pertinents des parties seront repris en tant que besoin dans les considérants en droit du présent arrêt.

Droit :

1.

1.1 La procédure de recours devant le Tribunal est régie par la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA, RS 172.021), pour autant que la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF, RS 173.32) n'en dispose pas autrement (cf. art. 37
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 37 Principio - La procedura dinanzi al Tribunale amministrativo federale è retta dalla PA56, in quanto la presente legge non disponga altrimenti.
LTAF). Le Tribunal examine d'office et librement sa compétence (cf. art. 7
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 7 - 1 L'autorità esamina d'ufficio la sua competenza.
1    L'autorità esamina d'ufficio la sua competenza.
2    La competenza non può essere pattuita tra l'autorità e la parte.
PA), ainsi que la recevabilité des recours qui lui sont soumis.

1.2 Sous réserve des exceptions prévues à l'art. 32
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 32 Eccezioni
1    Il ricorso è inammissibile contro:
a  le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale pubblico non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale;
b  le decisioni in materia di diritto di voto dei cittadini nonché di elezioni e votazioni popolari;
c  le decisioni in materia di salario al merito del personale federale, in quanto non concernano la parità dei sessi;
d  ...
e  le decisioni nel settore dell'energia nucleare concernenti:
e1  le autorizzazioni di massima per impianti nucleari,
e2  l'approvazione del programma di smaltimento,
e3  la chiusura di depositi geologici in profondità,
e4  la prova dello smaltimento;
f  le decisioni in materia di rilascio o estensione di concessioni di infrastrutture ferroviarie;
g  le decisioni dell'autorità indipendente di ricorso in materia radiotelevisiva;
h  le decisioni in materia di rilascio di concessioni per case da gioco;
i  le decisioni in materia di rilascio, modifica o rinnovo della concessione della Società svizzera di radiotelevisione (SSR);
j  le decisioni in materia di diritto ai sussidi di una scuola universitaria o di un altro istituto accademico.
2    Il ricorso è inoltre inammissibile contro:
a  le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante opposizione o ricorso dinanzi a un'autorità ai sensi dell'articolo 33 lettere c-f;
b  le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante ricorso dinanzi a un'autorità cantonale.
LTAF - non pertinentes en l'espèce -, le Tribunal connaît, en vertu de l'art. 31
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 31 Principio - Il Tribunale amministrativo federale giudica i ricorsi contro le decisioni ai sensi dell'articolo 5 della legge federale del 20 dicembre 196819 sulla procedura amministrativa (PA).
LTAF, des recours contre les décisions au sens de l'art. 5
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 5 - 1 Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti:
1    Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti:
a  la costituzione, la modificazione o l'annullamento di diritti o di obblighi;
b  l'accertamento dell'esistenza, dell'inesistenza o dell'estensione di diritti o di obblighi;
c  il rigetto o la dichiarazione d'inammissibilità d'istanze dirette alla costituzione, alla modificazione, all'annullamento o all'accertamento di diritti o di obblighi.
2    Sono decisioni anche quelle in materia d'esecuzione (art. 41 cpv. 1 lett. a e b), le decisioni incidentali (art. 45 e 46), le decisioni su opposizione (art. 30 cpv. 2 lett. b e 74), le decisioni su ricorso (art. 61), le decisioni in sede di revisione (art. 68) e l'interpretazione (art. 69).24
3    Le dichiarazioni di un'autorità che rifiuta o solleva pretese da far valere mediante azione non sono considerate decisioni.
PA prises par les autorités mentionnées à l'art. 33
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 33 Autorità inferiori - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni:
a  del Consiglio federale e degli organi dell'Assemblea federale in materia di rapporti di lavoro del personale federale, compreso il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente;
b  del Consiglio federale concernenti:
b1  la destituzione di un membro del Consiglio della banca o della direzione generale o di un loro supplente secondo la legge del 3 ottobre 200325 sulla Banca nazionale,
b10  la revoca di un membro del consiglio d'amministrazione del Servizio svizzero di assegnazione delle tracce o l'approvazione della risoluzione del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio d'amministrazione secondo la legge federale del 20 dicembre 195743 sulle ferrovie;
b2  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di vigilanza sui mercati finanziari o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 22 giugno 200726 sulla vigilanza dei mercati finanziari,
b3  il blocco di valori patrimoniali secondo la legge del 18 dicembre 201528 sui valori patrimoniali di provenienza illecita,
b4  il divieto di determinate attività secondo la LAIn30,
b4bis  il divieto di organizzazioni secondo la LAIn,
b5  la revoca di un membro del Consiglio d'istituto dell'Istituto federale di metrologia secondo la legge federale del 17 giugno 201133 sull'Istituto federale di metrologia,
b6  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di sorveglianza dei revisori o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 16 dicembre 200535 sui revisori,
b7  la revoca di un membro del Consiglio dell'Istituto svizzero per gli agenti terapeutici secondo la legge del 15 dicembre 200037 sugli agenti terapeutici,
b8  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'istituto secondo la legge del 16 giugno 201739 sui fondi di compensazione,
b9  la revoca di un membro del consiglio d'Istituto dell'Istituto svizzero di diritto comparato secondo la legge federale del 28 settembre 201841 sull'Istituto svizzero di diritto comparato,
c  del Tribunale penale federale in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale;
cbis  del Tribunale federale dei brevetti in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale;
dquinquies  della Cancelleria federale, dei dipartimenti e dei servizi dell'Amministrazione federale loro subordinati o aggregati amministrativamente;
e  degli stabilimenti e delle aziende della Confederazione;
f  delle commissioni federali;
g  dei tribunali arbitrali costituiti in virtù di contratti di diritto pubblico sottoscritti dalla Confederazione, dai suoi stabilimenti o dalle sue aziende;
h  delle autorità o organizzazioni indipendenti dall'Amministrazione federale che decidono nell'adempimento di compiti di diritto pubblico loro affidati dalla Confederazione;
i  delle autorità cantonali, in quanto una legge federale preveda che le loro decisioni sono impugnabili mediante ricorso dinanzi al Tribunale amministrativo federale.
LTAF. En particulier, les décisions des départements et des unités de l'administration fédérale qui leur sont subordonnées ou administrativement rattachées peuvent être portées devant le Tribunal en application de l'art. 33 let. d
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 33 Autorità inferiori - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni:
a  del Consiglio federale e degli organi dell'Assemblea federale in materia di rapporti di lavoro del personale federale, compreso il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente;
b  del Consiglio federale concernenti:
b1  la destituzione di un membro del Consiglio della banca o della direzione generale o di un loro supplente secondo la legge del 3 ottobre 200325 sulla Banca nazionale,
b10  la revoca di un membro del consiglio d'amministrazione del Servizio svizzero di assegnazione delle tracce o l'approvazione della risoluzione del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio d'amministrazione secondo la legge federale del 20 dicembre 195743 sulle ferrovie;
b2  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di vigilanza sui mercati finanziari o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 22 giugno 200726 sulla vigilanza dei mercati finanziari,
b3  il blocco di valori patrimoniali secondo la legge del 18 dicembre 201528 sui valori patrimoniali di provenienza illecita,
b4  il divieto di determinate attività secondo la LAIn30,
b4bis  il divieto di organizzazioni secondo la LAIn,
b5  la revoca di un membro del Consiglio d'istituto dell'Istituto federale di metrologia secondo la legge federale del 17 giugno 201133 sull'Istituto federale di metrologia,
b6  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di sorveglianza dei revisori o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 16 dicembre 200535 sui revisori,
b7  la revoca di un membro del Consiglio dell'Istituto svizzero per gli agenti terapeutici secondo la legge del 15 dicembre 200037 sugli agenti terapeutici,
b8  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'istituto secondo la legge del 16 giugno 201739 sui fondi di compensazione,
b9  la revoca di un membro del consiglio d'Istituto dell'Istituto svizzero di diritto comparato secondo la legge federale del 28 settembre 201841 sull'Istituto svizzero di diritto comparato,
c  del Tribunale penale federale in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale;
cbis  del Tribunale federale dei brevetti in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale;
dquinquies  della Cancelleria federale, dei dipartimenti e dei servizi dell'Amministrazione federale loro subordinati o aggregati amministrativamente;
e  degli stabilimenti e delle aziende della Confederazione;
f  delle commissioni federali;
g  dei tribunali arbitrali costituiti in virtù di contratti di diritto pubblico sottoscritti dalla Confederazione, dai suoi stabilimenti o dalle sue aziende;
h  delle autorità o organizzazioni indipendenti dall'Amministrazione federale che decidono nell'adempimento di compiti di diritto pubblico loro affidati dalla Confederazione;
i  delle autorità cantonali, in quanto una legge federale preveda che le loro decisioni sono impugnabili mediante ricorso dinanzi al Tribunale amministrativo federale.
LTAF.

L'OFT est une unité de l'administration fédérale centrale (cf. annexe 1 de l'ordonnance du 25 novembre 1998 sur l'organisation du gouvernement et de l'administration [OLOGA, RS 172.010.1] par renvoi de l'art. 8 al. 1 let. a
SR 742.101 Legge federale del 20 dicembre 1957 sulle ferrovie (Lferr)
Lferr Art. 8 Ritiro, revoca ed estinzione della concessione
1    Sentiti i Cantoni interessati, il Consiglio federale ritira la concessione del tutto o in parte, in ogni momento e senza diritto di indennizzo, qualora:
a  le condizioni del suo rilascio non siano più soddisfatte; o
b  l'impresa ferroviaria violi ripetutamente o gravemente gli obblighi che le sono imposti dalla legge o dalla concessione.
2    Sentiti i Cantoni interessati, il Consiglio federale può revocare la concessione qualora interessi pubblici essenziali, in particolare il soddisfacimento adeguato ed economico delle esigenze di trasporto, lo giustifichino; in questo caso l'impresa ferroviaria è indennizzata adeguatamente.
3    La concessione si estingue:
a  qualora la costruzione non sia iniziata o ultimata, o l'esercizio non sia avviato, entro i termini stabiliti nella concessione;
b  alla sua scadenza;
c  mediante riscatto da parte della Confederazione;
d  in seguito a rinuncia se il Consiglio federale, sentiti i Cantoni interessati, l'autorizza;
e  se, nella liquidazione forzata, l'impresa ferroviaria non può essere aggiudicata al miglior offerente nemmeno al secondo incanto.
). L'acte attaqué a été pris sur la base de l'art. 18 al. 1
SR 742.101 Legge federale del 20 dicembre 1957 sulle ferrovie (Lferr)
Lferr Art. 18 Principio
1    Le costruzioni e gli impianti destinati esclusivamente o prevalentemente alla costruzione e all'esercizio di una ferrovia (impianti ferroviari) possono essere costruiti o modificati unicamente previa approvazione dei piani da parte dell'autorità competente.
1bis    È considerata modifica di un impianto ferroviario anche l'integrazione di costruzioni e impianti non ferroviari, purché l'impianto ferroviario continui a essere destinato prevalentemente alla costruzione o all'esercizio della ferrovia.91
2    L'autorità competente per l'approvazione dei piani è l'UFT.92
3    Con l'approvazione dei piani sono rilasciate tutte le autorizzazioni necessarie secondo il diritto federale.
4    Non è necessaria alcuna autorizzazione o piano del diritto cantonale. Va tenuto conto del diritto cantonale per quanto esso non limiti in modo sproporzionato l'adempimento dei compiti dell'impresa ferroviaria.
5    Per l'approvazione dei piani di progetti che incidono considerevolmente sulla pianificazione del territorio e sull'ambiente, occorre di principio un piano settoriale secondo la legge federale del 22 giugno 197993 sulla pianificazione del territorio.
6    Sono considerati impianti ferroviari anche le strutture di raccordo e gli impianti connessi con la costruzione e l'esercizio nonché le ubicazioni per il riciclaggio e il deposito di materiale di scavo o di detriti che sono in uno stretto rapporto spaziale e funzionale con l'impianto progettato.
et al. 2 de la loi fédérale du 20 décembre 1957 sur les chemins de fer (LCdF, RS 742.101) et satisfait aux conditions prévalant à la reconnaissance d'une décision au sens de l'art. 5
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 5 - 1 Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti:
1    Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti:
a  la costituzione, la modificazione o l'annullamento di diritti o di obblighi;
b  l'accertamento dell'esistenza, dell'inesistenza o dell'estensione di diritti o di obblighi;
c  il rigetto o la dichiarazione d'inammissibilità d'istanze dirette alla costituzione, alla modificazione, all'annullamento o all'accertamento di diritti o di obblighi.
2    Sono decisioni anche quelle in materia d'esecuzione (art. 41 cpv. 1 lett. a e b), le decisioni incidentali (art. 45 e 46), le decisioni su opposizione (art. 30 cpv. 2 lett. b e 74), le decisioni su ricorso (art. 61), le decisioni in sede di revisione (art. 68) e l'interpretazione (art. 69).24
3    Le dichiarazioni di un'autorità che rifiuta o solleva pretese da far valere mediante azione non sono considerate decisioni.
PA, de sorte que le Tribunal est compétent pour connaître du litige.

1.3 Ayant fait opposition auprès de l'autorité inférieure, étant destinataires de la décision attaquée et, en tant que propriétaires des parcelles en partie expropriées, particulièrement atteints par celle-ci, les recourants ont la qualité pour recourir au sens de l'art. 18f al. 1
SR 742.101 Legge federale del 20 dicembre 1957 sulle ferrovie (Lferr)
Lferr Art. 18f Opposizione
1    Chi ha qualità di parte secondo le disposizioni della legge federale del 20 dicembre 1968106 sulla procedura amministrativa può, durante il termine di deposito dei piani, fare opposizione presso l'autorità competente per l'approvazione dei piani.107 Se non fa opposizione, è escluso dal seguito della procedura.
2    Chi ha qualità di parte secondo le disposizioni della LEspr108 può, durante il termine di deposito dei piani, far valere tutte le istanze di cui all'articolo 33 LEspr.109
3    I Comuni salvaguardano i loro interessi mediante opposizione.
LCdF et de l'art. 48 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 48 - 1 Ha diritto di ricorrere chi:
1    Ha diritto di ricorrere chi:
a  ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo;
b  è particolarmente toccato dalla decisione impugnata; e
c  ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modificazione della stessa.
2    Ha inoltre diritto di ricorrere ogni persona, organizzazione o autorità cui un'altra legge federale riconosce tale diritto.
PA. Présenté au surplus dans le délai (cf. art. 50 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 50 - 1 Il ricorso dev'essere depositato entro 30 giorni dalla notificazione della decisione.
1    Il ricorso dev'essere depositato entro 30 giorni dalla notificazione della decisione.
2    Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo.
PA) et les formes (cf. art. 52 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 52 - 1 L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente.
1    L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente.
2    Se il ricorso non soddisfa a questi requisiti o se le conclusioni o i motivi del ricorrente non sono sufficientemente chiari, e il ricorso non sembra manifestamente inammissibile, l'autorità di ricorso assegna al ricorrente un breve termine suppletorio per rimediarvi.
3    Essa gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, deciderà secondo l'inserto o, qualora manchino le conclusioni, i motivi oppure la firma, non entrerà nel merito del ricorso.
PA) prescrits par la loi, le recours est ainsi recevable et il convient d'entrer en matière.

C._______ ayant retiré son recours, il y a lieu de rayer le recours du rôle en tant qu'il concerne le prénommé.

2.

2.1 En sa qualité d'autorité de recours, le Tribunal dispose d'un plein pouvoir d'examen en fait et en droit. Il revoit librement l'application du droit par l'autorité inférieure, y compris l'excès ou l'abus du pouvoir d'appréciation, la constatation des faits et l'opportunité de la décision attaquée (cf. art. 49
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 49 - Il ricorrente può far valere:
a  la violazione del diritto federale, compreso l'eccesso o l'abuso del potere di apprezzamento;
b  l'accertamento inesatto o incompleto di fatti giuridicamente rilevanti;
c  l'inadeguatezza; questa censura non è ammissibile quando un'autorità cantonale ha giudicato come autorità di ricorso.
PA). Le Tribunal applique le droit d'office, sans être lié par les motifs invoqués (cf. art. 62 al. 4
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 62 - 1 L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte.
1    L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte.
2    Essa può modificare a pregiudizio di una parte la decisione impugnata quando questa violi il diritto federale o poggi su un accertamento inesatto o incompleto dei fatti; per inadeguatezza, la decisione impugnata non può essere modificata a pregiudizio di una parte, a meno che la modificazione giovi ad una controparte.
3    L'autorità di ricorso che intenda modificare la decisione impugnata a pregiudizio di una parte deve informarla della sua intenzione e darle la possibilità di esprimersi.
4    L'autorità di ricorso non è vincolata in nessun caso dai motivi del ricorso.
PA), ni par l'argumentation juridique développée dans la décision entreprise. Il se limite en principe aux griefs soulevés et n'examine les questions de droit non invoquées que dans la mesure où les arguments des parties ou le dossier l'y incitent (cf. ATAF 2014/24 consid. 2.2).

2.2 Cela étant, le Tribunal s'astreint à une certaine retenue dans le contrôle de l'appréciation à laquelle l'autorité inférieure a procédé, lorsqu'il s'agit d'apprécier des questions qui requièrent des connaissances techniques, scientifiques ou économiques spéciales propres à dite autorité. Il ne s'écarte des éléments techniques retenus par les instances spécialisées que lorsqu'il existe de sérieux motifs pour cela, en cas de contradictions manifestes ou de constatations manifestement erronées (cf. ATF 139 II 185 consid. 9.3, 136 I 184 consid. 2.2.1, 135 II 296 consid. 4.4.3 ; ATAF 2013/9 consid. 3.9, 2012/18 consid. 5.3, 2008/18 consid. 4).

3.

3.1 L'objet du litige est défini par les conclusions du recours, qui doivent rester dans le cadre de l'acte attaqué. Partant, le recourant ne peut que réduire l'objet du litige par rapport à l'objet de la contestation, puisque son élargissement ou sa modification mènerait à une violation de la compétence fonctionnelle de l'autorité supérieure (cf. ATF 142 I 155 consid. 4.4.2, 136 II 457 consid. 4.2, 136 II 165 consid. 5 ; ATAF 2014/24 consid. 1.4.1 ; Moser/Beusch/Kneubühler, Prozessieren vor dem Bundesverwaltungsgericht, 2ème éd., Bâle 2013, n. 2.7 ss ; Jérôme Candrian, Introduction à la procédure administrative fédérale : la procédure devant les autorités administratives fédérales et le Tribunal administratif fédéral, Bâle 2013, n. 182 p. 108 s.).

En matière d'approbation des plans, l'exigence formelle d'avoir participé à la procédure de première instance, énoncée à l'art. 18f al. 1
SR 742.101 Legge federale del 20 dicembre 1957 sulle ferrovie (Lferr)
Lferr Art. 18f Opposizione
1    Chi ha qualità di parte secondo le disposizioni della legge federale del 20 dicembre 1968106 sulla procedura amministrativa può, durante il termine di deposito dei piani, fare opposizione presso l'autorità competente per l'approvazione dei piani.107 Se non fa opposizione, è escluso dal seguito della procedura.
2    Chi ha qualità di parte secondo le disposizioni della LEspr108 può, durante il termine di deposito dei piani, far valere tutte le istanze di cui all'articolo 33 LEspr.109
3    I Comuni salvaguardano i loro interessi mediante opposizione.
in fine LCdF, ne se limite pas au simple fait d'avoir interjeté opposition dans le cadre de la procédure de première instance. Elle porte également sur les griefs soulevés qui définiront l'objet du litige. Ainsi, toutes les objections qui peuvent être formulées pendant la mise à l'enquête doivent être soulevées dans la procédure d'opposition et ne peuvent l'être dans la procédure contentieuse subséquente. Cela garantit, dans l'intérêt de la concentration des procédures, l'examen en même temps, par la même autorité, de toutes les objections au cours de l'élaboration de la décision d'approbation des plans. L'objet du litige ne peut plus être étendu une fois écoulé le délai pour faire opposition. En revanche, la motivation qui sous-tend les griefs peut, quant à elle, être modifiée, mais à la condition qu'elle n'étende pas l'objet du litige (cf. ATF 133 II 30 consid. 2.2 ; ATAF 2012/23 consid. 2.1 ; arrêt du Tribunal A-2465/2016 du 2 février 2018 consid. 1.6 et réf. cit.).

3.2 En l'espèce, il s'impose de souligner, à l'instar de l'autorité inférieure dans sa réponse du 7 décembre 2016, que les recourants, au cours de la procédure de première instance, n'ont pas explicitement exigé de garanties concernant l'établissement de constats avant et après travaux, pas plus que s'agissant de l'accès à leurs biens-fonds et de leur jouissance. Ils n'ont pas même formulé la moindre remarque à ce propos. Cela étant, ils se sont inquiétés, à différents égards, d'éventuels dommages que pourraient subir leurs habitations et leurs propriétés en général du fait des travaux de réfection du tunnel des E._______. En outre, force est de constater que leur conclusion, par laquelle ils requièrent la mise au bénéfice de charges concernant les objets en question, est à mettre en lien avec le grief tiré d'une violation du principe de l'égalité de traitement. Or, un tel grief ne pouvait, de par sa nature, être invoqué qu'au stade du recours, les requêtes de K._______ ayant été admises par la décision d'approbation des plans querellée.

3.3 Dans ces conditions, il convient de ne pas se montrer trop formaliste et de retenir que toutes les objections soulevées en procédure de recours, y compris celles relatives aux deux charges requises, restent dans l'objet du présent litige.

4.
L'objet du litige, précisément, pose la question de savoir si l'autorité inférieure a, à bon droit, rejeté l'opposition des recourants. A cet égard, seront examinés les griefs ayant trait à une violation du droit d'être entendu (cf. infra consid. 5), du principe de l'égalité de traitement (cf. infra consid. 6) et de la garantie de propriété (cf. infra consid. 7).

5.
La nature formelle des griefs pris de la violation du droit d'être entendu conduit à ce qu'ils doivent être examinés en préalable.

5.1 Le droit d'être entendu est inscrit à l'art. 29 al. 2
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 29 Garanzie procedurali generali - 1 In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole.
1    In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole.
2    Le parti hanno diritto d'essere sentite.
3    Chi non dispone dei mezzi necessari ha diritto alla gratuità della procedura se la sua causa non sembra priva di probabilità di successo. Ha inoltre diritto al patrocinio gratuito qualora la presenza di un legale sia necessaria per tutelare i suoi diritti.
de la Constitution fédérale du 28 avril 1999 (Cst., RS 101) et consacré, en procédure administrative fédérale, par les articles 26
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 26 - 1 Nella sua causa, la parte o il suo rappresentante ha il diritto di esaminare alla sede dell'autorità che decide o d'una autorità cantonale, designata da questa, gli atti seguenti:
1    Nella sua causa, la parte o il suo rappresentante ha il diritto di esaminare alla sede dell'autorità che decide o d'una autorità cantonale, designata da questa, gli atti seguenti:
a  le memorie delle parti e le osservazioni delle autorità;
b  tutti gli atti adoperati come mezzi di prova;
c  le copie delle decisioni notificate.
1bis    Se la parte o il suo rappresentante vi acconsente, l'autorità può notificare per via elettronica gli atti da esaminare.64
2    L'autorità che decide può riscuotere una tassa per l'esame degli atti d'una causa definita; il Consiglio federale stabilisce la tariffa delle tasse.
à 28
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 28 - L'atto il cui esame è stato negato alla parte può essere adoperato contro di essa soltanto qualora l'autorità gliene abbia comunicato oralmente o per scritto il contenuto essenziale quanto alla contestazione e, inoltre, le abbia dato la possibilità di pronunciarsi e indicare prove contrarie.
(droit de consulter les pièces), les articles 29
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 29 - La parte ha il diritto d'essere sentita.
à 33
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 33 - 1 L'autorità ammette le prove offerte dalla parte se paiano idonee a chiarire i fatti.
1    L'autorità ammette le prove offerte dalla parte se paiano idonee a chiarire i fatti.
2    Se la loro assunzione implichi una spesa relativamente elevata, che andrebbe a carico della parte ove fosse soccombente, l'autorità può subordinarla alla condizione che la parte anticipi, entro un termine, le spese che possono essere ragionevolmente pretese da essa; la parte indigente ne è dispensata.
(droit d'être entendu stricto sensu) et l'art. 35
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 35 - 1 Le decisioni scritte, anche se notificate in forma di lettera, devono essere designate come tali, motivate, e indicare il rimedio giuridico.
1    Le decisioni scritte, anche se notificate in forma di lettera, devono essere designate come tali, motivate, e indicare il rimedio giuridico.
2    L'indicazione del rimedio giuridico deve menzionare il rimedio giuridico ordinario ammissibile, l'autorità competente e il termine per interporlo.
3    L'autorità può rinunciare a indicare i motivi e il rimedio giuridico allorché la decisione sia interamente conforme alle domande delle parti e nessuna parte chieda la motivazione.
PA (droit d'obtenir une décision motivée). L'art. 30 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 30 - 1 L'autorità, prima di prendere una decisione, sente le parti.
1    L'autorità, prima di prendere una decisione, sente le parti.
2    Essa non è tenuta a sentirle, prima di prendere:
a  una decisione incidentale non impugnabile con ricorso a titolo indipendente:
b  una decisione impugnabile mediante opposizione;
c  una decisione interamente conforme alle domande delle parti;
d  una misura d'esecuzione;
e  altre decisioni in un procedimento di prima istanza, quando vi sia pericolo nell'indugio, il ricorso sia dato alle parti, e nessun'altra disposizione di diritto federale conferisca loro il diritto di essere preliminarmente sentite.
PA prévoit en particulier que l'autorité entend les parties avant qu'une décision ne soit prise touchant leur situation juridique, soit le droit d'exposer leurs arguments de droit, de fait ou d'opportunité, de répondre aux objections de l'autorité et de se déterminer sur les autres éléments du dossier (cf. ATF 135 I 279 consid. 2.3 ; ATAF 2010/53 consid. 13.1). Le droit de consulter le dossier qui en découle (cf. ATF 127 V 431 consid. 3a) s'étend à toutes les pièces décisives (cf. ATF 121 I 225 consid. 2a).

Vu la nature formelle du droit d'être entendu, le fait que son octroi ait pu être déterminant pour l'examen matériel de la cause, soit que l'autorité ait pu être amenée de ce fait à une appréciation différente des faits pertinents, ne joue en soi pas de rôle (cf. ATF 137 I 195 consid. 2.2 ; ATAF 2007/30 consid. 5.5.1 et 2007/27 consid. 10.1). En cas de violation avérée du droit d'être entendu, l'affaire doit en principe être renvoyée à l'autorité inférieure. Ce principe doit toutefois être relativisé, dès lors qu'une éventuelle violation du droit d'être entendu en première instance peut exceptionnellement être réparée lorsque l'administré a eu la possibilité de s'expliquer librement devant une autorité de recours dont la cognition est aussi étendue que celle de l'autorité inférieure (cf. ATF 134 I 140 consid. 5.5, 133 I 201 consid. 2.2, 130 II 530 consid. 7.3).

5.2 La procédure d'approbation des plans en matière ferroviaire connaît toutefois une réglementation spéciale pour entendre les parties, comme cela est le cas pour la plupart des lois spéciales réglant les domaines relevant de l'administration de masse. Le droit des parties de s'exprimer est garanti par l'opposition au sens de l'art. 18f
SR 742.101 Legge federale del 20 dicembre 1957 sulle ferrovie (Lferr)
Lferr Art. 18f Opposizione
1    Chi ha qualità di parte secondo le disposizioni della legge federale del 20 dicembre 1968106 sulla procedura amministrativa può, durante il termine di deposito dei piani, fare opposizione presso l'autorità competente per l'approvazione dei piani.107 Se non fa opposizione, è escluso dal seguito della procedura.
2    Chi ha qualità di parte secondo le disposizioni della LEspr108 può, durante il termine di deposito dei piani, far valere tutte le istanze di cui all'articolo 33 LEspr.109
3    I Comuni salvaguardano i loro interessi mediante opposizione.
LCdF, dans une procédure formalisée prévue à l'art. 30a
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 30a - 1 Se da una decisione saranno presumibilmente toccate numerose persone o se la determinazione di tutte le parti provoca oneri eccessivi, l'autorità, prima di pronunciarsi, può pubblicare la petizione o il progetto di decisione, senza motivazione, in un foglio ufficiale e depositare contemporaneamente per pubblica consultazione la petizione o il progetto di decisione motivato, indicando il luogo di deposito.
1    Se da una decisione saranno presumibilmente toccate numerose persone o se la determinazione di tutte le parti provoca oneri eccessivi, l'autorità, prima di pronunciarsi, può pubblicare la petizione o il progetto di decisione, senza motivazione, in un foglio ufficiale e depositare contemporaneamente per pubblica consultazione la petizione o il progetto di decisione motivato, indicando il luogo di deposito.
2    Essa sente le parti, assegnando loro un congruo termine per le obiezioni.
3    Nella pubblicazione l'autorità avverte le parti riguardo all'obbligo di designare, se del caso, uno o più rappresentanti, come anche di pagare le spese processuali e le spese ripetibili.
PA (cf. Waldmann/Bickel, in: Waldmann/Weissenberger [éd.], VwVG Praxiskommentar, 2ème éd. 2016, n. 7 ss ad art. 30a
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 30a - 1 Se da una decisione saranno presumibilmente toccate numerose persone o se la determinazione di tutte le parti provoca oneri eccessivi, l'autorità, prima di pronunciarsi, può pubblicare la petizione o il progetto di decisione, senza motivazione, in un foglio ufficiale e depositare contemporaneamente per pubblica consultazione la petizione o il progetto di decisione motivato, indicando il luogo di deposito.
1    Se da una decisione saranno presumibilmente toccate numerose persone o se la determinazione di tutte le parti provoca oneri eccessivi, l'autorità, prima di pronunciarsi, può pubblicare la petizione o il progetto di decisione, senza motivazione, in un foglio ufficiale e depositare contemporaneamente per pubblica consultazione la petizione o il progetto di decisione motivato, indicando il luogo di deposito.
2    Essa sente le parti, assegnando loro un congruo termine per le obiezioni.
3    Nella pubblicazione l'autorità avverte le parti riguardo all'obbligo di designare, se del caso, uno o più rappresentanti, come anche di pagare le spese processuali e le spese ripetibili.
PA ; Patrick Sutter, in: Kommentar zum Bundesgesetz über das Verwaltungsverfahren, Auer/Müller/Schindler [éd.], Zurich 2008, n. 7 s. ad art. 30a
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 30a - 1 Se da una decisione saranno presumibilmente toccate numerose persone o se la determinazione di tutte le parti provoca oneri eccessivi, l'autorità, prima di pronunciarsi, può pubblicare la petizione o il progetto di decisione, senza motivazione, in un foglio ufficiale e depositare contemporaneamente per pubblica consultazione la petizione o il progetto di decisione motivato, indicando il luogo di deposito.
1    Se da una decisione saranno presumibilmente toccate numerose persone o se la determinazione di tutte le parti provoca oneri eccessivi, l'autorità, prima di pronunciarsi, può pubblicare la petizione o il progetto di decisione, senza motivazione, in un foglio ufficiale e depositare contemporaneamente per pubblica consultazione la petizione o il progetto di decisione motivato, indicando il luogo di deposito.
2    Essa sente le parti, assegnando loro un congruo termine per le obiezioni.
3    Nella pubblicazione l'autorità avverte le parti riguardo all'obbligo di designare, se del caso, uno o più rappresentanti, come anche di pagare le spese processuali e le spese ripetibili.
PA). Cela signifie que les opposants ne peuvent s'exprimer dans la procédure administrative de première instance que sur le projet tel qu'il ressort des plans et du dossier. Jusqu'à la décision d'approbation, ils n'acquièrent cependant ni entre eux, ni à l'égard de la partie requérante le statut de partie adverse au sens de l'art. 31
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 31 - Nelle cause in cui parecchie parti sostengono interessi contrari, l'autorità sente ognuna sulle allegazioni della controparte che paiono importanti e non sono favorevoli esclusivamente a un'altra parte.
PA, si bien qu'il n'est pas nécessaire de leur donner la possibilité de prendre position sur les arguments soulevés par les autres parties (cf. arrêt du Tribunal A-2415/2016 du 16 octobre 2017 consid. 3.1.3 et réf. cit.).

Dans ce contexte, le Tribunal a notamment retenu qu'au cours d'une séance de conciliation, à laquelle les règles de la loi fédérale du 20 juin 1930 sur l'expropriation (LEx, RS 711) s'appliquent à titre subsidiaire (cf. art. 18a
SR 742.101 Legge federale del 20 dicembre 1957 sulle ferrovie (Lferr)
Lferr Art. 18a Diritto applicabile
1    La procedura di approvazione dei piani è retta dalla legge federale del 20 dicembre 196895 sulla procedura amministrativa, per quanto la presente legge non vi deroghi.
2    Se sono necessarie espropriazioni, si applicano inoltre le disposizioni della legge federale del 20 giugno 193096 sull'espropriazione (LEspr).
LCdF en lien avec l'art. 48
SR 711 Legge federale del 20 giugno 1930 sull'espropriazione (LEspr)
LEspr Art. 48 - All'udienza sono discusse le pretese d'indennità e le questioni ad esse connesse; si procede inoltre alle constatazioni atte a chiarire i punti controversi o dubbi. Il presidente cerca di mettere le parti d'accordo.
LEx), les oppositions, les demandes de modification du plan et les demandes d'indemnité sont discutées. Il est également procédé aux constations nécessaires pour élucider les points litigieux ou douteux, tout en cherchant à mettre les parties d'accord. Ainsi consiste-t-elle en une tentative informelle de trouver un accord entre la partie requérante et l'opposant. Il ne s'agit donc pas de débats oraux formels et l'on ne saurait en déduire un droit à être entendu oralement, de sorte que l'autorité d'approbation des plans n'a pas l'obligation d'en organiser et il lui est loisible de le faire uniquement dans les situations où il n'est pas d'emblée exclu que les parties puissent trouver un terrain d'entente. Cela ne l'exonère cependant pas du devoir d'instruire la demande d'approbation des plans de façon complète et, si nécessaire, de demander des éclaircissements à la partie requérante sur le vu des arguments présentés par les opposants, voire d'organiser des visions locales si les particularités des biens-fonds en cause le justifient (cf. arrêt du Tribunal A-4089/2015 du 18 novembre 2016 consid. 5.2.3 et réf. cit.).

5.3

5.3.1 En l'espèce, les recourants estiment, dans un premier temps, que ni l'autorité inférieure ni l'intimée n'ont répondu de manière constructive et satisfaisante à leurs différents courriers et doléances. Au vu de la réglementation spéciale pour entendre les opposants applicable à la procédure d'approbation des plans en matière ferroviaire, rappelée ci-dessus, il sied d'emblée de relever que l'autorité de première instance n'était pas tenue de s'assurer de l'exhaustivité des réponses fournies par l'intimée aux questions et préoccupations des recourants, que ce soit avant ou après l'ouverture de la procédure d'approbation des plans. Elle devait, en revanche, permettre à ces derniers de se prononcer sur le projet tel qu'il ressortait des plans et du dossier. Le respect de cette prescription ne saurait être nié, les recourants n'ayant, de surcroît, formulé aucun grief en lien avec l'accès au dossier. En tout état de cause, les reproches émis par les recourants s'avèrent vagues et inconsistants. Ils n'expliquent pas précisément à quels courriers ou questions l'intimée ou l'autorité inférieure n'auraient pas répondu. A cet égard, il ne ressort pas du dossier qu'ils n'auraient pas été dûment informés de l'ensemble des faits pertinents relatifs à la procédure. Au reste, il ont échangé plusieurs écritures avec l'intimée et l'autorité inférieure et ont eu l'occasion de prendre position sur chaque écriture ou élément nouveaux, ce qu'il ne contestent d'ailleurs nullement. Ils ne déplorent pas non plus un défaut de motivation de la décision attaquée concernant leurs objections. Il doit encore être précisé que le fait qu'ils ne soient pas satisfaits, sur le fond, du contenu des écrits de l'intimée et de l'autorité inférieure n'est pas constitutif d'une violation du droit d'être entendu.

5.3.2 Les recourants reprochent par ailleurs à l'intimée de n'avoir pas daigné recevoir leur représentant ainsi que leur mandataire pour une séance d'information et de discussion. Ils dénoncent, en particulier, le refus de l'intimée d'organiser une séance en présence de son directeur-adjoint, contrairement à ce qui aurait été fait en faveur de I._______. En outre, ils déplorent que la mise à l'enquête publique n'ait pas été précédée d'une séance d'information générale à l'attention des riverains touchés par le projet. Ces griefs concernant également et strictement les échanges entre les recourants et l'intimée, ils ne peuvent fonder une violation du droit d'être entendu dans le cadre d'une procédure d'approbation des plans ferroviaires. Au demeurant, force est de relever que le reproche portant sur l'absence de rencontre entre les acteurs concernés dénote d'une certaine mauvaise foi et frise la témérité. En effet, il ressort des pièces du dossier que les recourants ont, sur conseil de leur mandataire, explicitement refusé l'invitation de l'intimée à participer à une réunion en vue de leur présenter le projet et de prendre note de leurs remarques (cf. acte 15D, en particulier les annexes A4 à A10, du bordereau de l'OFT). A ce propos et s'agissant plus singulièrement de l'identité des participants à la séance projetée, les recourants n'ont nullement étayé leurs affirmations selon lesquelles la présence du directeur-adjoint aurait été initialement envisagée par l'intimée, pas plus que celles relatives à la tenue d'une rencontre entre I._______ et le directeur-adjoint. Par ailleurs et indépendamment de ce qui précède, le droit d'être entendu ne couvre assurément pas le droit de définir unilatéralement le représentant d'une partie adverse avec laquelle on souhaite entamer ou poursuivre des pourparlers, quelle que soit la procédure administrative applicable. Enfin, aucune obligation légale n'impose à la partie requérante l'organisation d'une séance d'information générale aux riverains avant la mise à l'enquête, laquelle vise précisément à les informer d'un projet existant en leur permettant de prendre connaissance du dossier et d'éventuellement former opposition, exerçant ainsi leur droit d'être entendus.

5.3.3 Les recourants critiquent finalement le déroulement de la séance de conciliation du 13 mai 2016, au cours de laquelle certains points de leur opposition n'auraient pas été abordés, comme par exemple la question de l'impact sur leur sommeil des lourds travaux nocturnes. Au vu des règles formelles spéciales applicables à la procédure d'approbation des plans ferroviaires, plus particulièrement à la séance de conciliation, le seul fait que les opposants n'aient pas pu s'exprimer sur un thème précis n'est pas constitutif d'une violation du droit d'être entendu. En outre, force est de constater qu'il ne ressort pas du procès-verbal de la séance (actes 45 et 47A du bordereau de l'OFT) que des sujets qu'auraient voulu traiter les recourants - qu'il s'agisse des nuisances sonores des travaux nocturnes ou de toute autre question - ne l'auraient pas été. Certes, l'intimée s'est contentée de renvoyer ses interlocuteurs au dossier, lorsque ceux-ci ont demandé des détails quant aux « impacts sur leurs maisons » et à « d'éventuelles mesures d'accompagnement supplémentaires, surtout pour la phase d'exploitation ». Cela étant, les préoccupations des recourants sont restées très générales, et rien n'indique que les réponses fournies par l'intimée ne les aient pas satisfaits, en l'absence notamment de tout commentaire critique de leur part à ce propos, que ce soit dans le procès-verbal ou dans un courrier subséquent. Il y a encore lieu de souligner qu'invités par l'autorité de première instance à préciser les points qu'ils souhaitaient aborder lors de la séance de conciliation, les recourants n'ont aucunement fait allusion à la problématique des nuisances sonores nocturnes (cf. acte 34 du bordereau de l'OFT), évoquée pour la première fois à l'appui du recours.

5.4 En considération de ce qui précède, les griefs pris de la violation du droit d'être entendu doivent être écartés.

6.
Sur le fond de la cause, les recourants font d'abord valoir une violation du principe de l'égalité de traitement. Contrairement à une autre opposante, K._______, leurs parcelles n'auraient pas été mis au bénéfice de charges portant sur l'établissement de constats avant et après travaux, ainsi que sur la garantie d'accès à leurs biens-fonds et de leur jouissance.

6.1 Selon la jurisprudence, une décision viole le principe de l'égalité de traitement consacré à l'art. 8 al. 1
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 8 Uguaglianza giuridica - 1 Tutti sono uguali davanti alla legge.
1    Tutti sono uguali davanti alla legge.
2    Nessuno può essere discriminato, in particolare a causa dell'origine, della razza, del sesso, dell'età, della lingua, della posizione sociale, del modo di vita, delle convinzioni religiose, filosofiche o politiche, e di menomazioni fisiche, mentali o psichiche.
3    Uomo e donna hanno uguali diritti. La legge ne assicura l'uguaglianza, di diritto e di fatto, in particolare per quanto concerne la famiglia, l'istruzione e il lavoro. Uomo e donna hanno diritto a un salario uguale per un lavoro di uguale valore.
4    La legge prevede provvedimenti per eliminare svantaggi esistenti nei confronti dei disabili.
Cst. lorsqu'elle établit des distinctions juridiques qui ne se justifient par aucun motif raisonnable au regard de la situation de fait à réglementer ou qu'elle omet de faire des distinctions qui s'imposent au vu des circonstances, c'est-à-dire lorsque ce qui est semblable n'est pas traité de manière identique et ce qui est dissemblable ne l'est pas de manière différente. Il faut que le traitement différent ou semblable injustifié se rapporte à une situation de fait importante. L'inégalité de traitement apparaît ainsi comme une forme particulière d'arbitraire, consistant à traiter de manière inégale ce qui devrait l'être de manière semblable ou inversement (cf. ATF 142 I 195 consid. 6.1, 139 I 242 consid. 5.1 ; arrêts du Tribunal fédéral 1C_537/2016 du 20 novembre 2017 consid. 5.1 et 2C_489/2017 du 28 juillet 2017 consid. 5.3 ; arrêts du Tribunal A-4007/2016 du 18 mai 2018 consid. 7.4.2 et A-5871/2016 du 21 février 2018 consid. 4.4.1).

6.2 En l'espèce, dans sa prise de position du 29 juin 2015 (acte 15 du bordereau de l'OFT), l'intimée, s'exprimant sur l'opposition de K._______, s'est engagée à procéder à un « état des lieux contradictoire des bâtiments et autres aménagements », réalisé à sa charge par un organe indépendant avant le début des travaux, les coûts de remise en état des éventuels dégâts générés par les travaux étant également à sa charge. L'intimée a, en outre, assuré que l'accès à l'habitation de l'opposante serait garanti. Dans sa décision du 3 octobre 2016, l'autorité inférieure, se référant à l'acceptation des requêtes de K._______ par l'intimée dans sa détermination précitée, a admis l'opposition de cette dernière et érigé les deux engagements de l'intimée en charges, « afin de s'assurer que les garanties apportées par le MOB en cours de procédure deviennent contraignantes ».

6.3 Dans son écriture du 29 juin 2015, l'intimée, appelée à se déterminer sur les risques de dommages aux propriétés foncières allégués par les recourants, a aussi émis une garantie concernant l'établissement d'un état des lieux, qui s'avère au mot près identique à celle donnée à K._______. Dans la décision querellée, l'autorité inférieure a mentionné cet engagement de l'intimée, sans toutefois en faire une charge. Par la suite, dans sa réponse du 24 janvier 2017, l'intimée a confirmé vouloir se conformer à son « obligation », déjà existante selon elle, d'établir un état des lieux. Elle a, par ailleurs, assuré que l'accès aux propriétés serait maintenu. Pour sa part, l'autorité inférieure a, dans sa réponse du 7 décembre 2016, fait référence à l'assurance d'un état des lieux donnée par l'intimée le 29 juin 2015, et a indiqué que celle-ci n'ayant pas prévu d'emprise provisoire sur les habitations des recourants, elle devait de par la loi en préserver l'accès. L'autorité de première instance a toutefois estimé qu'il n'y avait pas lieu de retenir la moindre charge, aux motifs que les éléments en question faisaient déjà partie intégrante du dossier et qu'ils n'avaient pas fait l'objet de demandes ou de correctifs de la part des recourants.

6.4 S'agissant tout d'abord de la question de l'état des lieux, le Tribunal retient que la distinction opérée par l'autorité inférieure entre la situation de K._______ d'une part, et celle des recourants d'autre part, ne se justifie par aucun motif raisonnable. Comme cela a déjà été relevé (cf. supra consid. 3.2), le fait que ces derniers n'ont pas explicitement conclu à l'accomplissement d'un état des lieux dans leur opposition n'apparaît pas en soi décisif. Ils se sont, en effet, inquiétés des dommages potentiels que pourraient subir leurs habitations ou leurs propriétés en général du fait des travaux de réfection du tunnel des E._______. Invitée à se déterminer à ce propos, l'intimée a, du reste, spontanément offert la garantie d'un état des lieux dans sa prise de position du 29 juin 2015, ce qui révèle qu'aux yeux de l'intimée à tout le moins, prévention des dégâts et établissement d'un état de lieux sont liés. Dans ces circonstances, et étant entendu que l'intimée a, dans sa détermination susmentionnée, fourni mot pour mot les mêmes assurances à K._______ et aux recourants, l'autorité inférieure n'avait aucune raison de traiter de manière différente les deux oppositions sur ce point. A ce titre, l'argument consistant à prétendre que l'élément litigieux fait déjà partie intégrante du dossier, l'intimée devant dès lors s'y tenir, n'est nullement convaincant. La manière de procéder de l'autorité inférieure s'avère, en effet, contradictoire, puisqu'elle a, dans la décision attaquée, imposé à l'intimée une charge en soulignant que cela était nécessaire pour rendre contraignant l'engagement du MOB. On ne voit pas pour quelle raison dans un cas, une charge serait indispensable pour disposer d'un outil de contrainte à l'encontre de l'intimée, alors que dans un autre, une simple assurance donnée dans le cadre d'un échange d'écritures serait suffisante.

Au vu du dossier de plans (cf. en particulier la pièce 6 p. 4), force est de surcroît de constater que les parcelles des recourants seront plus impactés par les travaux que celle de K._______, de sorte que s'il y avait eu lieu de distinguer les situations des opposants sur le point litigieux, il eût été plus défendable d'ériger des charges au profit des recourants plutôt qu'au bénéfice de K._______, et non l'inverse. Au reste, l'intimée, de même que l'autorité inférieure, soutiennent concrètement - voire estiment obligatoire - l'établissement d'un état des lieux portant sur les propriétés des recourants, de sorte que rien ne s'oppose à formaliser la garantie de l'intimée en charge s'appliquant à l'ensemble des parcelles des recourants touchées par le projet d'assainissement du tunnel.

6.5 Il n'y a pas non plus de raison de traiter différemment les exigences de K._______ et des recourants sur le plan des garanties en matière d'accès aux biens-fonds et de jouissance de ceux-ci. Certes, on ne saurait reprocher à l'autorité inférieure, sur ce point, de ne pas avoir prévu de charge pour les parcelles des recourants, dans la mesure où ceux-ci n'ont formulé aucune réquisition à ce sujet dans leur opposition. Cela étant, dans la présente procédure de recours, les recourants concluent à l'octroi d'une telle charge, mais l'autorité de première instance refuse néanmoins de revoir sa décision sur cette question, arguant l'absence d'emprise provisoire sur leurs habitations. Or, rien n'indique que l'habitation de K._______ soit visée par une emprise provisoire. Par ailleurs, ni l'intimée ni l'autorité inférieure n'expliquent en quoi les situations de celle-ci et des recourants différeraient. Etant donné que l'opposition de K._______ fait l'objet d'une charge lui garantissant en tout temps l'accès à son bien-fonds et sa jouissance, et que l'intimée, au surplus, s'engage dans les faits à maintenir l'accès aux propriétés des recourants, il s'impose d'inscrire également une charge au bénéfice de ces derniers.

6.6 L'autorité inférieure a, ainsi, violé le principe de l'égalité de traitement. L'opposition des recourants doit être admise sur ce point et faire l'objet de charges imposant à l'intimée l'établissement d'un constat avant et après travaux sur leurs parcelles d'une part, et la garantie du maintien en tout temps de l'accès à leurs biens-fonds et de leur jouissance d'autre part.

7.
Les recourants invoquent encore une violation de la garantie de propriété. Ils critiquent la planification insuffisante de la déviation de la conduite forcée de H._______, arguant un risque de conflits juridiques entre voisins, et expliquent que, sur de nombreux points, la décision querellée et plus particulièrement les plans comportent des incertitudes quant aux effets des travaux sur une jouissance normale de leurs parcelles. Ils évoquent, à ce titre, les risques de déformation de ces dernières.

7.1 La garantie de propriété, consacrée à l'art. 26 al. 1
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 26 Garanzia della proprietà - 1 La proprietà è garantita.
1    La proprietà è garantita.
2    In caso d'espropriazione o di restrizione equivalente della proprietà è dovuta piena indennità.
Cst., protège les droits patrimoniaux concrets du propriétaire : celui de conserver sa propriété, d'en jouir, de l'aliéner. La fonction essentielle de cette liberté est de protéger le particulier contre des mesures étatiques restrictives. La garantie de propriété trouve ses limites dans les intérêts publics défendus par l'ordre juridique. En tant que garantie de la protection de la situation acquise (« Bestandesgarantie »), elle ne protège que l'exercice légal de la propriété privée (cf. arrêt du Tribunal fédéral 1C_99/2017 du 20 juin 2017 consid. 4 ; arrêt du Tribunal A-5661/2015 du 26 juillet 2016 consid. 7.1 ; Auer/Malinverni/Hottelier, Droit constitutionnel suisse, Volume II, 3ème éd. 2013, n. 807 p. 380).

7.2 S'agissant tout d'abord du déplacement de la conduite forcée, les recourants n'expliquent pas concrètement en quoi sa prétendue planification insuffisante violerait la garantie de propriété. A cet égard, on ne voit pas en quoi la survenance d'éventuels litiges entre voisins pourrait porter atteinte aux droits patrimoniaux des recourants, ceux-ci n'ayant au reste nullement précisé quel genre de conflits était susceptible de se manifester.

En tout état de cause, il ressort du dossier que le déplacement de la canalisation litigieuse a été planifié à satisfaction. Dès le départ, dans la demande d'approbation des plans du 29 août 2014 (acte 1 du bordereau de l'OFT), il était fait mention de l'adaptation nécessaire de la conduite forcée de H._______. A réception de dite demande, l'autorité inférieure a, pour sa part, d'emblée exigé de l'intimée que le déplacement de la conduite fasse partie intégrante du projet (cf. acte 2 du bordereau de l'OFT). Par la suite, l'intimée a indiqué avoir procédé à plusieurs échanges avec H._______ sur le sujet, en vue de trouver une solution, d'entente également avec la ville de G._______ (cf. acte 15 p. 5 du bordereau de l'OFT). L'intimée mentionnait, dans l'enchaînement, qu'il avait été convenu que H._______ élabore un nouveau tracé pour la conduite, de telle manière à ce qu'elle ne passe plus par-dessus le tunnel des E._______. Le planning de ce nouveau tracé n'étant alors pas encore finalisé, l'intimée prévoyait un déplacement provisoire de la conduite, à sa charge, dans le cas où les travaux de H._______ ne seraient pas encore réalisés au moment des travaux d'assainissement du tunnel (cf. ibidem).

Le dossier de plans apparaît par ailleurs tout sauf lacunaire. Le rapport technique indique de manière claire et détaillée que si la réalisation de la nouvelle conduite de H._______ devait être effective avant le début des travaux de réfection du tunnel, seul le démontage de la vieille conduite dans le périmètre du projet du tunnel serait nécessaire. En revanche, si les travaux de H._______ étaient retardés voire annulés, la conduite serait déviée en première phase des travaux (cf. pièce 2, ch. 3.2.1 p. 14 s. et ch. 7 p. 34 s.). En outre, sur plusieurs plans, la conduite forcée à démolir et celle déviée, prévue uniquement en cas de besoin, sont clairement visibles et parfaitement décrites (cf. pièces 8.2, 8.7, 8.9, ainsi que la pièce 8.10, entièrement consacrée à la canalisation litigieuse).

Au vu de ces éléments, force est de constater que la problématique de la conduite forcée a été discutée, en amont, par les différents acteurs impliqués, que l'autorité inférieure a formulé des exigences y relatives, qu'une solution satisfaisant tout le monde a été trouvée et qu'une planification claire et précise, avec deux alternatives envisagées, a été arrêtée par l'intimée. Le projet d'assainissement du tunnel des E._______ et celui de déplacement de la conduite de H._______ étant, au surplus, indépendants l'un de l'autre, l'on peine à discerner ce qu'on pourrait exiger de plus de l'intimée. La manière de procéder de l'autorité inférieure, qui a donné son approbation au projet, y compris aux aspects liés à la conduite forcée, ne prête pas non plus le flanc à la critique. Il n'y a donc pas lieu de retenir une violation de la garantie de propriété pour le motif invoqué.

7.3 En ce qui concerne les effets des travaux sur la jouissance de leurs parcelles, les recourants se limitent à une affirmation très générale. Ils n'expliquent pas précisément sur quels points les plans ou le dossier en général seraient incomplets à cet égard, ni de quelle manière l'utilisation normale de leurs propriétés serait mise en péril. Par ailleurs, aucune mesure concrète n'est proposée en vue de lever les incertitudes évoquées. Les recourants citent certes, à titre d'exemple, le risque de déformation des parcelles. Ils ne précisent toutefois pas quel facteur - ou quelle incertitude du dossier pour reprendre leur terminologie - pourrait aboutir à un déplacement de terrain.

Quoi qu'il en soit, rien au dossier ne laisse supposer que les risques de déformation de terrain ou de tout autre dommage sur les propriétés des riverains n'aient pas été sérieusement évalués par l'intimée, ni que des mesures adéquates et suffisantes pour limiter ces risques n'aient pas été prises. Ainsi, il ressort notamment de la prise de position de l'intimée du 29 juin 2015 que le risque de tassement de terrain a été analysé et exclu, au vu de la situation hydrogéologique de la zone, et que l'installation de parois clouées est prévue, dans le but de minimiser l'impact des travaux sur les aménagements et constructions existantes (cf. acte 15 p. 10 du bordereau de l'OFT). Le risque de dégâts d'eau, d'une parcelle à l'autre, a été examiné et écarté (cf. ibidem p. 11). A ces éléments s'ajoute l'ensemble du dossier soumis à la procédure d'approbation des plans, notamment le rapport d'expert (pièce 7) et le rapport complémentaire (pièce 7.1), la note de calculs (pièce 4.1), et surtout le rapport de sécurité (pièce 3), qui n'ont pas fait l'objet de critiques ciblées dans le recours et dans lesquels l'autorité inférieure n'a pas - pas plus que l'expert en ce qui concerne les documents qui lui ont été soumis - décelé de lacunes concernant la prévention des risques de dommages sur les propriétés concernées par les travaux.

Au reste, ce n'est pas en vain que l'intimée a, dans sa détermination du 9 octobre 2015 (acte 26 du bordereau de l'OFT), rappelé que, dans le cadre des procédures de recours - initiées par les recourants - relatives aux actes préparatoires des travaux litigieux, elle s'était vu contrainte de renoncer à des forages de reconnaissance sur la parcelle de l'un d'entre eux. Ces forages visaient à récolter des données géologiques, notamment à évaluer l'éventuel risque d'échappement provenant des eaux souterraines (cf. ibidem p. 5 et 7 ; cf. aussi l'arrêt du Tribunal A-4577/2010 du 11 janvier 2011 consid. 5 et 6). Les données en question ont finalement été recueillies ailleurs. Dans ces conditions, en dénonçant de prétendues lacunes portant sur la prévention des dommages sur leurs propriétés, les recourants se montrent pour le moins peu crédibles. Il convient enfin de mettre en évidence l'avis d'expert du 5 novembre 2015 (acte 36 du bordereau de l'OFT), qui fournit des garanties quant aux risques d'endommagement des parcelles et que les recourants n'ont pas remis en cause.

7.4 La décision querellée ne viole donc nullement la garantie de propriété. Le recours doit, sur point, être rejeté.

8.
En résumé, le recours est partiellement admis dans le sens des considérants.

9.

9.1 Vu l'issue de la cause, il y a lieu de mettre des frais de procédure réduits à la charge des recourants, conformément aux art. 63 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 63 - 1 L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali.
1    L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali.
2    Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi.
3    Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura.
4    L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100
4bis    La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla:
a  da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario;
b  da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101
5    Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105
, 4bis
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 63 - 1 L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali.
1    L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali.
2    Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi.
3    Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura.
4    L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100
4bis    La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla:
a  da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario;
b  da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101
5    Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105
et 5
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 63 - 1 L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali.
1    L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali.
2    Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi.
3    Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura.
4    L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100
4bis    La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla:
a  da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario;
b  da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101
5    Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105
PA et 1, 2 et 4 du règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral (FITAF, RS 173.320.2). Bien qu'ils n'aient pas pris de conclusions explicites sur ces questions, les recourants succombent sur les griefs de la violation du droit d'être entendu et de le violation de la garantie de propriété. Ils obtiennent, en revanche, gain de cause sur leur conclusion subsidiaire relative à la violation du principe de l'égalité de traitement. Il convient, dès lors, de leur imputer des frais de procédure réduits d'un tiers environ, à savoir 2'660 francs. Il convient de prélever cette somme sur l'avance de frais de 4'000 francs versée le 15 novembre 2016 et de restituer la différence, par 1'340 francs, aux recourants.

Vu la particularité du cas d'espèce, il n'y a pas lieu d'imputer des frais de procédure supplémentaires aux recourants du fait de la radiation du rôle du recours en tant qu'il concerne C._______.

9.2 Les recourants, qui ont obtenu partiellement gain de cause, ont droit à l'allocation de dépens réduits aux conditions de l'art. 64 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 64 - 1 L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato.
1    L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato.
2    Il dispositivo indica l'ammontare dell'indennità e l'addossa all'ente o all'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, in quanto non possa essere messa a carico di una controparte soccombente.
3    Se una controparte soccombente ha presentato conclusioni indipendenti, l'indennità può essere messa a suo carico, secondo la propria solvenza.
4    L'ente o l'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, risponde dell'indennità addossata a una controparte soccombente, in quanto non possa essere riscossa.
5    Il Consiglio federale disciplina la determinazione delle spese ripetibili.106 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005107 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010108 sull'organizzazione delle autorità penali.109
PA et des art. 7 ss
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF)
TS-TAF Art. 7 Principio
1    La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa.
2    Se la parte vince solo parzialmente, le spese ripetibili sono ridotte in proporzione.
3    Le autorità federali e, di regola, le altre autorità con qualità di parte non hanno diritto a un'indennità a titolo di ripetibili.
4    Se le spese sono relativamente modeste, si può rinunciare a concedere alla parte un'indennità a titolo di ripetibili.
5    L'articolo 6a è applicabile per analogia.7
FITAF. En l'absence d'un décompte de son mandataire, ceux-ci sont fixés sur la base du dossier (cf. art. 14 al. 2
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF)
TS-TAF Art. 14 Determinazione delle spese ripetibili
1    Le parti che chiedono la rifusione di ripetibili e gli avvocati d'ufficio devono presentare al Tribunale, prima della pronuncia della decisione, una nota particolareggiata delle spese.
2    Il Tribunale fissa l'indennità dovuta alla parte e quella dovuta agli avvocati d'ufficio sulla base della nota particolareggiata delle spese. Se quest'ultima non è stata inoltrata, il Tribunale fissa l'indennità sulla base degli atti di causa.
FITAF). Ils sont arrêtés ex aequo et bono à 600 francs (TVA comprise).

(le dispositif est porté à la page suivante)

Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :

1.
Le recours est rayé du rôle en tant qu'il concerne C._______.

2.
Le recours est admis pour le surplus dans le sens des considérants.

3.
Le point 3.5 du dispositif de la décision de l'autorité inférieure du 3 octobre 2016 est modifié et a désormais la teneur suivante :

L'opposition de A._______ et consorts est partiellement admise et fait l'objet des charges suivantes : la Compagnie du Chemin de fer Montreux-Oberland bernois SA effectuera un constat avant et après travaux des habitations sises sur les parcelles n° (...),(...),(...),(...),(...) et (...) de la commune de F._______ et garantira en tout temps l'accès à ces biens-fonds et leur jouissance.

4.
Les frais de procédure réduits, d'un montant de 2'660 francs, sont mis solidairement à la charge des recourants. Cette somme est prélevée sur l'avance de frais de 4'000 francs versée le 15 novembre 2016, les 1'340 francs restants étant restitués aux recourants.

5.
Un montant de 600 francs est alloué aux recourants à titre de dépens, à charge de l'intimée.

6.
Le présent arrêt est adressé :

- aux recourants (Acte judiciaire)

- à l'intimée (Acte judiciaire)

- à l'autorité inférieure (n° de réf. *** ; Recommandé)

- au Secrétariat général du DETEC (Acte judiciaire)

L'indication des voies de droit se trouve à la page suivante.

Le président du collège : Le greffier :

Jérôme Candrian Mathieu Ourny

Indication des voies de droit :

La présente décision peut être attaquée devant le Tribunal fédéral, 1000 Lausanne 14, par la voie du recours en matière de droit public, dans les trente jours qui suivent la notification (art. 82 ss
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 82 Principio - Il Tribunale federale giudica i ricorsi:
a  contro le decisioni pronunciate in cause di diritto pubblico;
b  contro gli atti normativi cantonali;
c  concernenti il diritto di voto dei cittadini nonché le elezioni e votazioni popolari.
, 90
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 90 Decisioni finali - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni che pongono fine al procedimento.
ss et 100 LTF). Le mémoire doit être rédigé dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signé. La décision attaquée et les moyens de preuve doivent être joints au mémoire, pour autant qu'ils soient en mains de la partie recourante (art. 42
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
1    Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
2    Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.14 15
3    Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata.
4    In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201616 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento:
a  il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati;
b  le modalità di trasmissione;
c  le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.17
5    Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione.
6    Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi.
7    Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili.
LTF).

Expédition :
Informazioni decisione   •   DEFRITEN
Documento : A-6775/2016
Data : 28. giugno 2018
Pubblicato : 21. gennaio 2019
Sorgente : Tribunale amministrativo federale
Stato : Inedito
Ramo giuridico : Opere pubbliche e trasporti
Oggetto : Approbation des plans ferroviaires, assainissement du Tunnel des E._______, Commune de F._______. Non-entrée en matière TF 1C_421/2018 vom 12.12.2018.


Registro di legislazione
Cost: 8 
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 8 Uguaglianza giuridica - 1 Tutti sono uguali davanti alla legge.
1    Tutti sono uguali davanti alla legge.
2    Nessuno può essere discriminato, in particolare a causa dell'origine, della razza, del sesso, dell'età, della lingua, della posizione sociale, del modo di vita, delle convinzioni religiose, filosofiche o politiche, e di menomazioni fisiche, mentali o psichiche.
3    Uomo e donna hanno uguali diritti. La legge ne assicura l'uguaglianza, di diritto e di fatto, in particolare per quanto concerne la famiglia, l'istruzione e il lavoro. Uomo e donna hanno diritto a un salario uguale per un lavoro di uguale valore.
4    La legge prevede provvedimenti per eliminare svantaggi esistenti nei confronti dei disabili.
26 
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 26 Garanzia della proprietà - 1 La proprietà è garantita.
1    La proprietà è garantita.
2    In caso d'espropriazione o di restrizione equivalente della proprietà è dovuta piena indennità.
29
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 29 Garanzie procedurali generali - 1 In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole.
1    In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole.
2    Le parti hanno diritto d'essere sentite.
3    Chi non dispone dei mezzi necessari ha diritto alla gratuità della procedura se la sua causa non sembra priva di probabilità di successo. Ha inoltre diritto al patrocinio gratuito qualora la presenza di un legale sia necessaria per tutelare i suoi diritti.
LEspr: 48
SR 711 Legge federale del 20 giugno 1930 sull'espropriazione (LEspr)
LEspr Art. 48 - All'udienza sono discusse le pretese d'indennità e le questioni ad esse connesse; si procede inoltre alle constatazioni atte a chiarire i punti controversi o dubbi. Il presidente cerca di mettere le parti d'accordo.
LTAF: 31 
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 31 Principio - Il Tribunale amministrativo federale giudica i ricorsi contro le decisioni ai sensi dell'articolo 5 della legge federale del 20 dicembre 196819 sulla procedura amministrativa (PA).
32 
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 32 Eccezioni
1    Il ricorso è inammissibile contro:
a  le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale pubblico non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale;
b  le decisioni in materia di diritto di voto dei cittadini nonché di elezioni e votazioni popolari;
c  le decisioni in materia di salario al merito del personale federale, in quanto non concernano la parità dei sessi;
d  ...
e  le decisioni nel settore dell'energia nucleare concernenti:
e1  le autorizzazioni di massima per impianti nucleari,
e2  l'approvazione del programma di smaltimento,
e3  la chiusura di depositi geologici in profondità,
e4  la prova dello smaltimento;
f  le decisioni in materia di rilascio o estensione di concessioni di infrastrutture ferroviarie;
g  le decisioni dell'autorità indipendente di ricorso in materia radiotelevisiva;
h  le decisioni in materia di rilascio di concessioni per case da gioco;
i  le decisioni in materia di rilascio, modifica o rinnovo della concessione della Società svizzera di radiotelevisione (SSR);
j  le decisioni in materia di diritto ai sussidi di una scuola universitaria o di un altro istituto accademico.
2    Il ricorso è inoltre inammissibile contro:
a  le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante opposizione o ricorso dinanzi a un'autorità ai sensi dell'articolo 33 lettere c-f;
b  le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante ricorso dinanzi a un'autorità cantonale.
33 
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 33 Autorità inferiori - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni:
a  del Consiglio federale e degli organi dell'Assemblea federale in materia di rapporti di lavoro del personale federale, compreso il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente;
b  del Consiglio federale concernenti:
b1  la destituzione di un membro del Consiglio della banca o della direzione generale o di un loro supplente secondo la legge del 3 ottobre 200325 sulla Banca nazionale,
b10  la revoca di un membro del consiglio d'amministrazione del Servizio svizzero di assegnazione delle tracce o l'approvazione della risoluzione del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio d'amministrazione secondo la legge federale del 20 dicembre 195743 sulle ferrovie;
b2  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di vigilanza sui mercati finanziari o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 22 giugno 200726 sulla vigilanza dei mercati finanziari,
b3  il blocco di valori patrimoniali secondo la legge del 18 dicembre 201528 sui valori patrimoniali di provenienza illecita,
b4  il divieto di determinate attività secondo la LAIn30,
b4bis  il divieto di organizzazioni secondo la LAIn,
b5  la revoca di un membro del Consiglio d'istituto dell'Istituto federale di metrologia secondo la legge federale del 17 giugno 201133 sull'Istituto federale di metrologia,
b6  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di sorveglianza dei revisori o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 16 dicembre 200535 sui revisori,
b7  la revoca di un membro del Consiglio dell'Istituto svizzero per gli agenti terapeutici secondo la legge del 15 dicembre 200037 sugli agenti terapeutici,
b8  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'istituto secondo la legge del 16 giugno 201739 sui fondi di compensazione,
b9  la revoca di un membro del consiglio d'Istituto dell'Istituto svizzero di diritto comparato secondo la legge federale del 28 settembre 201841 sull'Istituto svizzero di diritto comparato,
c  del Tribunale penale federale in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale;
cbis  del Tribunale federale dei brevetti in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale;
dquinquies  della Cancelleria federale, dei dipartimenti e dei servizi dell'Amministrazione federale loro subordinati o aggregati amministrativamente;
e  degli stabilimenti e delle aziende della Confederazione;
f  delle commissioni federali;
g  dei tribunali arbitrali costituiti in virtù di contratti di diritto pubblico sottoscritti dalla Confederazione, dai suoi stabilimenti o dalle sue aziende;
h  delle autorità o organizzazioni indipendenti dall'Amministrazione federale che decidono nell'adempimento di compiti di diritto pubblico loro affidati dalla Confederazione;
i  delle autorità cantonali, in quanto una legge federale preveda che le loro decisioni sono impugnabili mediante ricorso dinanzi al Tribunale amministrativo federale.
37
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 37 Principio - La procedura dinanzi al Tribunale amministrativo federale è retta dalla PA56, in quanto la presente legge non disponga altrimenti.
LTF: 42 
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
1    Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
2    Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.14 15
3    Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata.
4    In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201616 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento:
a  il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati;
b  le modalità di trasmissione;
c  le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.17
5    Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione.
6    Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi.
7    Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili.
82 
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 82 Principio - Il Tribunale federale giudica i ricorsi:
a  contro le decisioni pronunciate in cause di diritto pubblico;
b  contro gli atti normativi cantonali;
c  concernenti il diritto di voto dei cittadini nonché le elezioni e votazioni popolari.
90
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 90 Decisioni finali - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni che pongono fine al procedimento.
Lferr: 8 
SR 742.101 Legge federale del 20 dicembre 1957 sulle ferrovie (Lferr)
Lferr Art. 8 Ritiro, revoca ed estinzione della concessione
1    Sentiti i Cantoni interessati, il Consiglio federale ritira la concessione del tutto o in parte, in ogni momento e senza diritto di indennizzo, qualora:
a  le condizioni del suo rilascio non siano più soddisfatte; o
b  l'impresa ferroviaria violi ripetutamente o gravemente gli obblighi che le sono imposti dalla legge o dalla concessione.
2    Sentiti i Cantoni interessati, il Consiglio federale può revocare la concessione qualora interessi pubblici essenziali, in particolare il soddisfacimento adeguato ed economico delle esigenze di trasporto, lo giustifichino; in questo caso l'impresa ferroviaria è indennizzata adeguatamente.
3    La concessione si estingue:
a  qualora la costruzione non sia iniziata o ultimata, o l'esercizio non sia avviato, entro i termini stabiliti nella concessione;
b  alla sua scadenza;
c  mediante riscatto da parte della Confederazione;
d  in seguito a rinuncia se il Consiglio federale, sentiti i Cantoni interessati, l'autorizza;
e  se, nella liquidazione forzata, l'impresa ferroviaria non può essere aggiudicata al miglior offerente nemmeno al secondo incanto.
18 
SR 742.101 Legge federale del 20 dicembre 1957 sulle ferrovie (Lferr)
Lferr Art. 18 Principio
1    Le costruzioni e gli impianti destinati esclusivamente o prevalentemente alla costruzione e all'esercizio di una ferrovia (impianti ferroviari) possono essere costruiti o modificati unicamente previa approvazione dei piani da parte dell'autorità competente.
1bis    È considerata modifica di un impianto ferroviario anche l'integrazione di costruzioni e impianti non ferroviari, purché l'impianto ferroviario continui a essere destinato prevalentemente alla costruzione o all'esercizio della ferrovia.91
2    L'autorità competente per l'approvazione dei piani è l'UFT.92
3    Con l'approvazione dei piani sono rilasciate tutte le autorizzazioni necessarie secondo il diritto federale.
4    Non è necessaria alcuna autorizzazione o piano del diritto cantonale. Va tenuto conto del diritto cantonale per quanto esso non limiti in modo sproporzionato l'adempimento dei compiti dell'impresa ferroviaria.
5    Per l'approvazione dei piani di progetti che incidono considerevolmente sulla pianificazione del territorio e sull'ambiente, occorre di principio un piano settoriale secondo la legge federale del 22 giugno 197993 sulla pianificazione del territorio.
6    Sono considerati impianti ferroviari anche le strutture di raccordo e gli impianti connessi con la costruzione e l'esercizio nonché le ubicazioni per il riciclaggio e il deposito di materiale di scavo o di detriti che sono in uno stretto rapporto spaziale e funzionale con l'impianto progettato.
18a 
SR 742.101 Legge federale del 20 dicembre 1957 sulle ferrovie (Lferr)
Lferr Art. 18a Diritto applicabile
1    La procedura di approvazione dei piani è retta dalla legge federale del 20 dicembre 196895 sulla procedura amministrativa, per quanto la presente legge non vi deroghi.
2    Se sono necessarie espropriazioni, si applicano inoltre le disposizioni della legge federale del 20 giugno 193096 sull'espropriazione (LEspr).
18f
SR 742.101 Legge federale del 20 dicembre 1957 sulle ferrovie (Lferr)
Lferr Art. 18f Opposizione
1    Chi ha qualità di parte secondo le disposizioni della legge federale del 20 dicembre 1968106 sulla procedura amministrativa può, durante il termine di deposito dei piani, fare opposizione presso l'autorità competente per l'approvazione dei piani.107 Se non fa opposizione, è escluso dal seguito della procedura.
2    Chi ha qualità di parte secondo le disposizioni della LEspr108 può, durante il termine di deposito dei piani, far valere tutte le istanze di cui all'articolo 33 LEspr.109
3    I Comuni salvaguardano i loro interessi mediante opposizione.
PA: 5 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 5 - 1 Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti:
1    Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti:
a  la costituzione, la modificazione o l'annullamento di diritti o di obblighi;
b  l'accertamento dell'esistenza, dell'inesistenza o dell'estensione di diritti o di obblighi;
c  il rigetto o la dichiarazione d'inammissibilità d'istanze dirette alla costituzione, alla modificazione, all'annullamento o all'accertamento di diritti o di obblighi.
2    Sono decisioni anche quelle in materia d'esecuzione (art. 41 cpv. 1 lett. a e b), le decisioni incidentali (art. 45 e 46), le decisioni su opposizione (art. 30 cpv. 2 lett. b e 74), le decisioni su ricorso (art. 61), le decisioni in sede di revisione (art. 68) e l'interpretazione (art. 69).24
3    Le dichiarazioni di un'autorità che rifiuta o solleva pretese da far valere mediante azione non sono considerate decisioni.
7 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 7 - 1 L'autorità esamina d'ufficio la sua competenza.
1    L'autorità esamina d'ufficio la sua competenza.
2    La competenza non può essere pattuita tra l'autorità e la parte.
26 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 26 - 1 Nella sua causa, la parte o il suo rappresentante ha il diritto di esaminare alla sede dell'autorità che decide o d'una autorità cantonale, designata da questa, gli atti seguenti:
1    Nella sua causa, la parte o il suo rappresentante ha il diritto di esaminare alla sede dell'autorità che decide o d'una autorità cantonale, designata da questa, gli atti seguenti:
a  le memorie delle parti e le osservazioni delle autorità;
b  tutti gli atti adoperati come mezzi di prova;
c  le copie delle decisioni notificate.
1bis    Se la parte o il suo rappresentante vi acconsente, l'autorità può notificare per via elettronica gli atti da esaminare.64
2    L'autorità che decide può riscuotere una tassa per l'esame degli atti d'una causa definita; il Consiglio federale stabilisce la tariffa delle tasse.
28 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 28 - L'atto il cui esame è stato negato alla parte può essere adoperato contro di essa soltanto qualora l'autorità gliene abbia comunicato oralmente o per scritto il contenuto essenziale quanto alla contestazione e, inoltre, le abbia dato la possibilità di pronunciarsi e indicare prove contrarie.
29 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 29 - La parte ha il diritto d'essere sentita.
30 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 30 - 1 L'autorità, prima di prendere una decisione, sente le parti.
1    L'autorità, prima di prendere una decisione, sente le parti.
2    Essa non è tenuta a sentirle, prima di prendere:
a  una decisione incidentale non impugnabile con ricorso a titolo indipendente:
b  una decisione impugnabile mediante opposizione;
c  una decisione interamente conforme alle domande delle parti;
d  una misura d'esecuzione;
e  altre decisioni in un procedimento di prima istanza, quando vi sia pericolo nell'indugio, il ricorso sia dato alle parti, e nessun'altra disposizione di diritto federale conferisca loro il diritto di essere preliminarmente sentite.
30a 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 30a - 1 Se da una decisione saranno presumibilmente toccate numerose persone o se la determinazione di tutte le parti provoca oneri eccessivi, l'autorità, prima di pronunciarsi, può pubblicare la petizione o il progetto di decisione, senza motivazione, in un foglio ufficiale e depositare contemporaneamente per pubblica consultazione la petizione o il progetto di decisione motivato, indicando il luogo di deposito.
1    Se da una decisione saranno presumibilmente toccate numerose persone o se la determinazione di tutte le parti provoca oneri eccessivi, l'autorità, prima di pronunciarsi, può pubblicare la petizione o il progetto di decisione, senza motivazione, in un foglio ufficiale e depositare contemporaneamente per pubblica consultazione la petizione o il progetto di decisione motivato, indicando il luogo di deposito.
2    Essa sente le parti, assegnando loro un congruo termine per le obiezioni.
3    Nella pubblicazione l'autorità avverte le parti riguardo all'obbligo di designare, se del caso, uno o più rappresentanti, come anche di pagare le spese processuali e le spese ripetibili.
31 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 31 - Nelle cause in cui parecchie parti sostengono interessi contrari, l'autorità sente ognuna sulle allegazioni della controparte che paiono importanti e non sono favorevoli esclusivamente a un'altra parte.
33 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 33 - 1 L'autorità ammette le prove offerte dalla parte se paiano idonee a chiarire i fatti.
1    L'autorità ammette le prove offerte dalla parte se paiano idonee a chiarire i fatti.
2    Se la loro assunzione implichi una spesa relativamente elevata, che andrebbe a carico della parte ove fosse soccombente, l'autorità può subordinarla alla condizione che la parte anticipi, entro un termine, le spese che possono essere ragionevolmente pretese da essa; la parte indigente ne è dispensata.
35 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 35 - 1 Le decisioni scritte, anche se notificate in forma di lettera, devono essere designate come tali, motivate, e indicare il rimedio giuridico.
1    Le decisioni scritte, anche se notificate in forma di lettera, devono essere designate come tali, motivate, e indicare il rimedio giuridico.
2    L'indicazione del rimedio giuridico deve menzionare il rimedio giuridico ordinario ammissibile, l'autorità competente e il termine per interporlo.
3    L'autorità può rinunciare a indicare i motivi e il rimedio giuridico allorché la decisione sia interamente conforme alle domande delle parti e nessuna parte chieda la motivazione.
48 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 48 - 1 Ha diritto di ricorrere chi:
1    Ha diritto di ricorrere chi:
a  ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo;
b  è particolarmente toccato dalla decisione impugnata; e
c  ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modificazione della stessa.
2    Ha inoltre diritto di ricorrere ogni persona, organizzazione o autorità cui un'altra legge federale riconosce tale diritto.
49 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 49 - Il ricorrente può far valere:
a  la violazione del diritto federale, compreso l'eccesso o l'abuso del potere di apprezzamento;
b  l'accertamento inesatto o incompleto di fatti giuridicamente rilevanti;
c  l'inadeguatezza; questa censura non è ammissibile quando un'autorità cantonale ha giudicato come autorità di ricorso.
50 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 50 - 1 Il ricorso dev'essere depositato entro 30 giorni dalla notificazione della decisione.
1    Il ricorso dev'essere depositato entro 30 giorni dalla notificazione della decisione.
2    Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo.
52 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 52 - 1 L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente.
1    L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente.
2    Se il ricorso non soddisfa a questi requisiti o se le conclusioni o i motivi del ricorrente non sono sufficientemente chiari, e il ricorso non sembra manifestamente inammissibile, l'autorità di ricorso assegna al ricorrente un breve termine suppletorio per rimediarvi.
3    Essa gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, deciderà secondo l'inserto o, qualora manchino le conclusioni, i motivi oppure la firma, non entrerà nel merito del ricorso.
62 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 62 - 1 L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte.
1    L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte.
2    Essa può modificare a pregiudizio di una parte la decisione impugnata quando questa violi il diritto federale o poggi su un accertamento inesatto o incompleto dei fatti; per inadeguatezza, la decisione impugnata non può essere modificata a pregiudizio di una parte, a meno che la modificazione giovi ad una controparte.
3    L'autorità di ricorso che intenda modificare la decisione impugnata a pregiudizio di una parte deve informarla della sua intenzione e darle la possibilità di esprimersi.
4    L'autorità di ricorso non è vincolata in nessun caso dai motivi del ricorso.
63 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 63 - 1 L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali.
1    L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali.
2    Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi.
3    Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura.
4    L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100
4bis    La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla:
a  da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario;
b  da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101
5    Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105
64
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 64 - 1 L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato.
1    L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato.
2    Il dispositivo indica l'ammontare dell'indennità e l'addossa all'ente o all'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, in quanto non possa essere messa a carico di una controparte soccombente.
3    Se una controparte soccombente ha presentato conclusioni indipendenti, l'indennità può essere messa a suo carico, secondo la propria solvenza.
4    L'ente o l'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, risponde dell'indennità addossata a una controparte soccombente, in quanto non possa essere riscossa.
5    Il Consiglio federale disciplina la determinazione delle spese ripetibili.106 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005107 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010108 sull'organizzazione delle autorità penali.109
TS-TAF: 7 
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF)
TS-TAF Art. 7 Principio
1    La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa.
2    Se la parte vince solo parzialmente, le spese ripetibili sono ridotte in proporzione.
3    Le autorità federali e, di regola, le altre autorità con qualità di parte non hanno diritto a un'indennità a titolo di ripetibili.
4    Se le spese sono relativamente modeste, si può rinunciare a concedere alla parte un'indennità a titolo di ripetibili.
5    L'articolo 6a è applicabile per analogia.7
14
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF)
TS-TAF Art. 14 Determinazione delle spese ripetibili
1    Le parti che chiedono la rifusione di ripetibili e gli avvocati d'ufficio devono presentare al Tribunale, prima della pronuncia della decisione, una nota particolareggiata delle spese.
2    Il Tribunale fissa l'indennità dovuta alla parte e quella dovuta agli avvocati d'ufficio sulla base della nota particolareggiata delle spese. Se quest'ultima non è stata inoltrata, il Tribunale fissa l'indennità sulla base degli atti di causa.
Registro DTF
121-I-225 • 127-V-431 • 130-II-530 • 133-I-201 • 133-II-30 • 134-I-140 • 135-I-279 • 135-II-296 • 136-I-184 • 136-II-165 • 136-II-457 • 137-I-195 • 139-I-242 • 139-II-185 • 142-I-155 • 142-I-195
Weitere Urteile ab 2000
1C_537/2016 • 1C_99/2017 • 2C_489/2017
Parole chiave
Elenca secondo la frequenza o in ordine alfabetico
autorità inferiore • approvazione dei piani • diritto di essere sentito • violazione del diritto • prima istanza • provvisorio • oggetto della lite • tribunale amministrativo federale • direttore • esaminatore • ferrovia • procedura amministrativa • menzione • vaud • violenza carnale • parte costitutiva • vicino • comunicazione • misura di protezione • atto giudiziario
... Tutti
BVGE
2014/24 • 2013/9 • 2012/23 • 2010/53 • 2007/30
BVGer
A-2415/2016 • A-2465/2016 • A-4007/2016 • A-4089/2015 • A-4577/2010 • A-5661/2015 • A-5871/2016 • A-6775/2016