Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

{T 0/2}
4A 520/2008

Sentenza del 20 luglio 2009
I Corte di diritto civile

Composizione
Giudici federali Klett, Presidente,
Corboz, Kiss,
Cancelliera Gianinazzi.

Parti
A.________,
B.________,
C.________,
patrocinati dall'avv. Stefano Ferrari,
ricorrenti,

contro

D.________,
patrocinato dall'avv. Claudio Codoni,
opponente.

Oggetto
contratto di compravendita,
recesso dal contratto, risarcimento del danno,

ricorso in materia civile contro la sentenza emanata
il 7 ottobre 2008 dalla II Camera civile del Tribunale d'appello del Cantone Ticino.
Fatti:

A.
Con precontratto del 29 aprile/7 maggio 1998 A.________, B.________ e C.________ si sono impegnati a vendere a D.________ l'intero pacchetto azionario di E.________AG, per un prezzo complessivo di fr. 6'000'000.--. Questa società era proprietaria del fondo xxx, sul quale sorgeva una casa d'appartamenti, che l'acquirente D.________ intendeva demolire e sostituire con un nuovo edificio abitativo.

Il precontratto prevedeva fra l'altro che entro il termine di 30 giorni dal versamento dell'acconto di fr. 100'000.-- - termine poi prorogato - le parti avrebbero proceduto alla sottoscrizione di un contratto preliminare di compravendita. Ciò non è tuttavia avvenuto.

Il 16 luglio 1998 D.________ è infatti receduto dal contratto, non avendo A.________, B.________ e C.________ - contrariamente a quanto precedentemente pattuito - provveduto a risolvere il problema del diritto di abitazione esistente a favore di F.________ su uno degli appartamenti dell'immobile.

B.
Ottenuta - mediante causa giudiziaria - la restituzione dell'acconto versato, il 13 novembre 2002 D.________ ha convenuto A.________, B.________ e C.________ dinanzi alla Pretura del Distretto di Lugano onde incassare fr. 203'474.15.--, oltre interessi. L'importo richiesto corrispondeva all'insieme delle spese da lui affrontate in vista della compravendita, poi divenute inutili, e, segnatamente, dei costi dei lavori di progettazione del nuovo immobile eseguiti dall'ingegnere G.________, fr. 91'640.80.-- poi ridotti a fr. 54'381.70.--, e dell'onorario del commercialista H.________, che lo aveva assistito nel quadro dell'elaborazione dei contratti, di fr. 111'833.35.

Statuendo il 20 agosto 2007, la Pretora ha accolto la petizione limitatamente a fr. 33'000.--, oltre interessi del 5 % dal 13 novembre 2002. Pur avendo ammesso che la rescissione del contratto da parte di D.________ andava ricondotta al comportamento anticontrattuale dei convenuti, la giudice gli ha negato il diritto al rimborso della nota dell'ingegnere - per il motivo che, oltre a non essere ancora stata pagata, essa non era in nesso causale con la violazione contrattuale - e ha ridotto a fr. 33'000.-- il diritto al risarcimento dei costi del commercialista - avendo l'attore unicamente pagato questa cifra.

C.
Adita da D.________, il 7 ottobre 2008 la II Camera civile del Tribunale d'appello del Cantone Ticino ha riformato la pronunzia pretorile e aumentato a fr. 124'632.--, oltre interessi, la somma a lui riconosciuta.

Assodato che la rescissione del contratto era dovuta all'inadempienza dei convenuti e quindi legittima, la massima istanza cantonale ha stabilito che D.________ dev'essere posto nella situazione patrimoniale in cui si troverebbe se il contratto non fosse mai stato concluso. La Corte d'appello ha quindi ammesso il suo diritto al rimborso della nota dell'ingegnere, trattandosi di una spesa assunta in previsione dell'adempimento del contratto che - diversamente da quanto ritenuto dalla giudice di primo grado - non può dirsi prematura. Poco importa - hanno aggiunto i magistrati ticinesi - che questa nota non sia stata ancora onorata, giacché il mancato pagamento di una fattura esposta nei confronti del danneggiato costituisce un classico aumento dei suoi passivi. Lo stesso vale per i costi della consulenza contrattuale prestata dal commercialista.

D.
Prevalendosi della violazione degli art. 107
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat
CO Art. 107 - 1 Lorsque, dans un contrat bilatéral, l'une des parties est en demeure, l'autre peut lui fixer ou lui faire fixer par l'autorité compétente un délai convenable pour s'exécuter.
1    Lorsque, dans un contrat bilatéral, l'une des parties est en demeure, l'autre peut lui fixer ou lui faire fixer par l'autorité compétente un délai convenable pour s'exécuter.
2    Si l'exécution n'est pas intervenue à l'expiration de ce délai, le droit de la demander et d'actionner en dommages-intérêts pour cause de retard peut toujours être exercé; cependant, le créancier qui en fait la déclaration immédiate peut renoncer à ce droit et réclamer des dommages-intérêts pour cause d'inexécution ou se départir du contrat.
segg. e 127 CO nonché di un accertamento inesatto dei fatti (art. 97
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
LTF), l'11 novembre 2008 A.________, B.________ e C.________ sono insorti dinanzi al Tribunale federale con un ricorso in materia civile volto a ottenere la modifica della predetta sentenza nel senso di respingere l'appello di controparte e, di conseguenza, confermare la pronunzia pretorile. In particolare, essi negano l'esistenza di un nesso causale fra l'inadempienza contrattuale a loro imputabile e i danni asseriti dall'opponente, sostengono che le pretese controverse sarebbero in ogni caso prescritte e, da ultimo, ne contestano l'ammontare.

Nella risposta del 13 gennaio 2009 D.________ ha proposto di respingere il gravame nella misura in cui ammissibile, mentre l'autorità cantonale non si è determinata.

Diritto:

1.
Il Tribunale federale si pronuncia d'ufficio e con pieno potere d'esame sulla propria competenza e sull'ammissibilità del rimedio esperito (art. 29 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 29 Examen - 1 Le Tribunal fédéral examine d'office sa compétence.
1    Le Tribunal fédéral examine d'office sa compétence.
2    En cas de doute quant à sa propre compétence, il procède à un échange de vues avec l'autorité dont la compétence lui paraît entrer en ligne de compte.
LTF; DTF 135 III 1 consid. 1.1 pag. 3).

Oggetto dell'attuale procedimento è una controversia in materia civile (art. 72 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 72 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
2    Sont également sujettes au recours en matière civile:
a  les décisions en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions prises en application de normes de droit public dans des matières connexes au droit civil, notamment les décisions:
b1  sur la reconnaissance et l'exécution de décisions ainsi que sur l'entraide en matière civile,
b2  sur la tenue des registres foncier, d'état civil et du commerce, ainsi que des registres en matière de protection des marques, des dessins et modèles, des brevets d'invention, des obtentions végétales et des topographies,
b3  sur le changement de nom,
b4  en matière de surveillance des fondations, à l'exclusion des institutions de prévoyance et de libre passage,
b5  en matière de surveillance des exécuteurs testamentaires et autres représentants successoraux,
b6  les décisions prises dans le domaine de la protection de l'enfant et de l'adulte,
b7  ...
LTF). Il ricorso in materia civile è pertanto il rimedio ordinario che entra in linea di conto. Interposto tempestivamente (art. 44
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 44 Début - 1 Les délais dont le début dépend d'une communication ou de la survenance d'un événement courent dès le lendemain de celles-ci.
1    Les délais dont le début dépend d'une communication ou de la survenance d'un événement courent dès le lendemain de celles-ci.
2    Une communication qui n'est remise que contre la signature du destinataire ou d'un tiers habilité est réputée reçue au plus tard sept jours après la première tentative infructueuse de distribution.
segg. combinato con l'art. 100 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
1    Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
2    Le délai de recours est de dix jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale;
c  les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants92 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants93.
d  les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets95.
3    Le délai de recours est de cinq jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change;
b  les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales.
4    Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national.
5    En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
6    ...96
7    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
LTF) dalla parte soccombente in sede cantonale (art. 76 cpv. 1 lett. a
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 76 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière civile quiconque:
1    A qualité pour former un recours en matière civile quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire, et
b  est particulièrement touché par la décision attaquée et a un intérêt digne de protection à son annulation ou sa modification.
2    Ont également qualité pour recourir contre les décisions visées à l'art. 72, al. 2, la Chancellerie fédérale, les départements fédéraux et, pour autant que le droit fédéral le prévoie, les unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions.41
LTF) contro una decisione finale (art. 90
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure.
LTF) pronunciata dal Tribunale d'appello del Cantone Ticino quale ultima istanza (art. 75 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 75 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
1    Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours, sauf si:
a  une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
b  un tribunal spécialisé dans les litiges de droit commercial statue en instance cantonale unique;
c  une action ayant une valeur litigieuse d'au moins 100 000 francs est déposée directement devant le tribunal supérieur avec l'accord de toutes les parties.
LTF) in una causa civile di carattere pecuniario il cui valore litigioso supera fr. 30'000.-- (art. 74 cpv. 1 let. b
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 74 Valeur litigieuse minimale - 1 Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
1    Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
a  15 000 francs en matière de droit du travail et de droit du bail à loyer;
b  30 000 francs dans les autres cas.
2    Même lorsque la valeur litigieuse minimale n'est pas atteinte, le recours est recevable:
a  si la contestation soulève une question juridique de principe;
b  si une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
c  s'il porte sur une décision prise par une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
d  s'il porte sur une décision prise par le juge de la faillite ou du concordat;
e  s'il porte sur une décision du Tribunal fédéral des brevets.
LTF), il ricorso in materia civile risulta ricevibile.

Il gravame può dunque venir vagliato nel merito, nella misura in cui i ricorrenti propongono censure ammissibili (art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
seg. LTF), motivate conformemente alle esigenze di legge (art. 42 e
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
106 LTF).

2.
Con il ricorso in materia civile può essere fatta valere la violazione del diritto federale (art. 95 lett. a
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
LTF). Eccezion fatta per i casi menzionati esaustivamente all'art. 95 lett. c
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
-e LTF, la violazione del diritto cantonale, e in particolare quella del diritto processuale cantonale, non può essere asseverata nel quadro del ricorso in materia civile. Non va tuttavia dimenticato che il diritto federale include anche i diritti costituzionali dei cittadini (DTF 133 III 446 consid. 3.1); come sotto l'egida dell'OG, è pertanto possibile far valere la violazione del divieto dell'arbitrio - e garantito dall'art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
Cost. - nell'interpretazione rispettivamente nell'applicazione del diritto cantonale (DTF 133 III 462 consid. 2.3 pag. 466).

2.1 Il Tribunale federale esamina d'ufficio l'applicazione del diritto federale (art. 106 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
LTF). Nondimeno, secondo l'art. 42 cpv. 1 e
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
2 LTF, l'atto di ricorso deve contenere le conclusioni della parte ricorrente e i motivi su cui esse si fondano. Occorre spiegare in maniera concisa perché l'atto impugnato violi il diritto federale. La motivazione dev'essere riferita all'oggetto del litigio, in modo che si capisca perché e su quali punti la decisione contestata è impugnata (DTF 134 II 244 consid. 2.1).

Le esigenze di motivazione quando viene fatta valere la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale sono più rigorose. Il Tribunale federale tratta infatti queste censure solo se la parte ricorrente le ha debitamente sollevate e motivate, come prescritto dall'art. 106 cpv. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
LTF (DTF 134 II 244 consid. 2.2). Il campo di applicazione di questa norma corrisponde a quello del precedente ricorso di diritto pubblico per violazione dei diritti costituzionali (DTF 133 III 393 consid. 6 pag. 397, 638 consid. 2; 133 IV 286 consid. 1.4) e valgono pertanto le regole di motivazione poste dall'art. 90 cpv. 1 lett. b
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
OG (cfr. DTF 130 I 258 consid. 1.3 pag. 261 seg.). Ne discende che l'allegato ricorsuale deve indicare chiaramente i diritti costituzionali che si pretendono violati, precisando altresì in che consista tale violazione (DTF 134 II 244 consid. 2.2; 133 III 393 consid. 6).

2.2 In linea di principio, il Tribunale federale fonda il suo ragionamento giuridico sull'accertamento dei fatti svolto dall'autorità inferiore (art. 105 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
LTF); può scostarsene solo se questo è stato svolto in violazione del diritto ai sensi dell'art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
LTF o in modo manifestamente inesatto (art. 105 cpv. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
LTF). L'accertamento dei fatti contenuto nella sentenza impugnata può essere criticato alle stesse condizioni; occorre inoltre che l'eliminazione dell'asserito vizio possa influire in maniera determinante sull'esito della causa (art. 97 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
LTF). Tocca alla parte che propone una fattispecie diversa da quella contenuta nella sentenza impugnata il compito di esporre in maniera circostanziata il motivo che la induce a ritenere adempiute queste condizioni (art. 97 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
LTF; DTF 133 IV 286 consid. 6.2).

La definizione di "manifestamente inesatto" corrisponde a quella di arbitrario (DTF 133 II 249 consid. 1.2.2 pag. 252) e configura dunque a sua volta una violazione di un diritto fondamentale (art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
Cost.; DTF 134 IV 36 consid. 1.4.1 pag. 39); la corrispondente censura deve pertanto ossequiare i requisiti di motivazione posti dall'art. 106 cpv. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
LTF (DTF 133 III 393 consid. 6, 439 consid. 3.2; 133 II 249 consid. 1.4.2).

Per il resto, dinanzi al Tribunale federale possono essere addotti nuovi fatti e nuovi mezzi di prova soltanto se ne dà motivo la decisione dell'autorità inferiore (art. 99 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
1    Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
2    Toute conclusion nouvelle est irrecevable.
LTF; DTF 133 III 393 consid. 3).

3.
In sede federale la violazione da parte dei ricorrenti degli obblighi assunti nel precontratto non è più contestata. Essi negano piuttosto l'esistenza di un nesso causale fra il loro comportamento e il danno vantato in causa dall'opponente, del quale contestano pure l'insorgere e l'ammontare.

3.1 Vi è causalità naturale (relazione di causa-effetto) quando un determinato comportamento costituisce la conditio sine qua non per il verificarsi di un certo risultato (DTF 133 III 462 consid. 4.4.2 pag. 470 con rinvii; 132 III 715 consid. 2.2 pag. 718) ovverosia, esso non può essere tralasciato senza che venga a mancare anche il risultato (DTF 125 IV 195 consid. 2b pag. 197, 117 V 369 consid. 3a pag. 376, 96 II 393 consid. 1 pag. 396). L'accertamento della causalità naturale è una questione di fatto (DTF 132 III 715 consid. 2.2 pag. 718; 130 III 591 consid. 5.3 pag. 601 con rinvii) e vincola pertanto il Tribunale federale, a meno che non sia stato svolto in violazione del diritto ai sensi dell'art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
LTF o in modo arbitrario (cfr. quanto esposto al consid. 2.2).

È per contro una questione di diritto, che il Tribunale federale riesamina liberamente (alle condizioni esposte al consid. 2.1), quella di sapere se il risultato che si è verificato può essere imputato al comportamento dell'asserito danneggiatore (DTF 132 III 715 consid. 2.2 pag. 718; 116 II 519 consid. 4a pag. 524). Tale è il caso se il nesso di causalità non è solo naturale ma anche adeguato. Vi è segnatamente causalità adeguata quando un determinato comportamento, secondo l'ordinario andamento delle cose e l'esperienza generale della vita, è idoneo a provocare un risultato come quello che si è prodotto, così ch'esso ne appaia in modo generale favorito (DTF 129 II 312 consid. 3.3 pag. 318; 123 III 110 consid. 3a pag. 112).

3.2 Giusta l'art. 109 cpv. 2
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat
CO Art. 109 - 1 Le créancier qui se départ du contrat peut refuser la prestation promise et répéter ce qu'il a déjà payé.
1    Le créancier qui se départ du contrat peut refuser la prestation promise et répéter ce qu'il a déjà payé.
2    Il peut en outre demander la réparation du dommage résultant de la caducité du contrat, si le débiteur ne prouve qu'aucune faute ne lui est imputable.
CO, chi recede dal contratto ha diritto al risarcimento dei danni derivanti dal mancato contratto. Questa norma, come rettamente considerato nel giudizio impugnato, concede alla parte che recede legittimamente dal contratto il diritto di essere posto nella situazione in cui si troverebbe se il contratto non fosse mai stato concluso, ovvero il diritto al risarcimento del cosiddetto interesse negativo (sentenza 4C.286/2005 del 18 gennaio 2006 consid. 2.4, in ZBGR 87/2006 pag. 391).

Per costante dottrina e giurisprudenza il danno si definisce come una diminuzione involontaria del patrimonio netto; esso corrisponde alla differenza fra lo stato attuale del patrimonio del danneggiato e quello presumibile se l'evento dannoso non si fosse prodotto. Il danno può presentarsi sotto forma di una diminuzione dell'attivo, di un aumento del passivo, di un mancato aumento dell'attivo rispettivamente di una mancata diminuzione del passivo (DTF 133 III 462 consid. 4.4.2 pag. 471 con rinvii; 130 III 145 consid. 6.2 pag. 167). La nozione di danno e i principi applicabili alla sua determinazione attengono al diritto mentre la sua esistenza e il suo ammontare riguardano l'accertamento dei fatti (DTF 130 III 145 consid. 6.2 pag. 167 con rinvii).

4.
Come preannunciato, dinanzi al Tribunale federale i ricorrenti contestano innanzitutto l'obbligo di rifusione ammesso nella sentenza impugnata. A loro modo di vedere, infatti, i giudici ticinesi avrebbero violato il diritto federale in materia di recesso ai sensi dell'art. 107
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat
CO Art. 107 - 1 Lorsque, dans un contrat bilatéral, l'une des parties est en demeure, l'autre peut lui fixer ou lui faire fixer par l'autorité compétente un délai convenable pour s'exécuter.
1    Lorsque, dans un contrat bilatéral, l'une des parties est en demeure, l'autre peut lui fixer ou lui faire fixer par l'autorité compétente un délai convenable pour s'exécuter.
2    Si l'exécution n'est pas intervenue à l'expiration de ce délai, le droit de la demander et d'actionner en dommages-intérêts pour cause de retard peut toujours être exercé; cependant, le créancier qui en fait la déclaration immédiate peut renoncer à ce droit et réclamer des dommages-intérêts pour cause d'inexécution ou se départir du contrat.
segg. CO, non essendovi alcun nesso causale fra la loro inadempienza e le pretese risarcitorie avanzate dall'opponente.

4.1 Ora, con riferimento alle prestazioni d'architetto fornite dall'ingegnere, la Corte cantonale ha stabilito ch'esse miravano in sostanza a definire le concrete possibilità edificatorie del fondo che i ricorrenti si erano impegnati - indirettamente, mediante la consegna dell'intero pacchetto azionario della società anonima - a vendere all'opponente, per cui è incontestabile che tali prestazioni fossero state ordinate in vista dell'adempimento del contratto. Contrariamente a quanto ritenuto in prima istanza - hanno proseguito i giudici dell'alta Corte ticinese - esse non possono dirsi premature: il precontratto conteneva già tutti gli elementi del futuro contratto preliminare di compravendita, fra cui l'obbligo dell'acquirente di ottenere i necessari permessi edilizi entro 120 giorni dalla firma di quell'accordo, sicché, stante l'importanza dell'affare, è comprensibile ch'egli abbia rapidamente dato avvio ai lavori di progettazione. In queste circostanze, la Corte cantonale ha riconosciuto il diritto dell'opponente al risarcimento della remunerazione da lui dovuta all'ingegnere.

Per quanto concerne le prestazioni del commercialista, il Tribunale d'appello ha ritenuto pacifico il loro legame con la stipulazione del contratto, avendo egli allestito due bozze contrattuali e partecipato alle trattative fra le parti, consigliando l'opponente. Di qui il diritto di quest'ultimo al rimborso di quanto dovuto al commercialista.

4.2 I ricorrenti contrastano la decisione cantonale a questo riguardo con argomenti che non soddisfano le esigenze di motivazione descritte al consid. 2. Essi non sembrano avvedersi che le loro critiche non sono rivolte tanto contro l'applicazione del diritto - dato che non vertono sulla nozione di danno risarcibile ex art. 109 cpv. 2
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat
CO Art. 109 - 1 Le créancier qui se départ du contrat peut refuser la prestation promise et répéter ce qu'il a déjà payé.
1    Le créancier qui se départ du contrat peut refuser la prestation promise et répéter ce qu'il a déjà payé.
2    Il peut en outre demander la réparation du dommage résultant de la caducité du contrat, si le débiteur ne prouve qu'aucune faute ne lui est imputable.
CO o sui principi secondo i quali questo dev'essere determinato - quanto contro l'apprezzamento delle prove e l'accertamento dei fatti che hanno condotto i giudici cantonali ad ammettere l'esistenza di una relazione di causalità naturale (prima ancora che adeguata) tra l'inadempienza contrattuale a loro imputabile e il pregiudizio vantato dall'opponente (cfr. quanto esposto al consid. 3.1).
4.2.1 Al consid. 2.2 si è detto che l'accertamento dei fatti contenuto nella sentenza impugnata può essere rivisto solo sotto il ristretto profilo dell'arbitrio (art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
Cost.).
Per costante giurisprudenza, il ricorrente che lamenta una violazione del divieto dell'arbitrio non può limitarsi a criticare la decisione impugnata come in una procedura d'appello, dove l'autorità di ricorso gode di cognizione libera, opponendo semplicemente la propria opinione a quella dell'autorità cantonale, bensì deve dimostrare, attraverso un'argomentazione chiara e dettagliata, che la decisione impugnata si fonda su un apprezzamento delle prove manifestamente insostenibile (DTF 133 III 585 consid. 4.1 pag. 589; 130 I 258 consid. 1.3 pag. 262). Infatti, l'arbitrio non si realizza già qualora la soluzione proposta con il ricorso possa apparire sostenibile o addirittura migliore rispetto a quella contestata; il Tribunale federale annulla la pronunzia criticata per violazione dell'art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
Cost. solo se il giudice del merito ha emanato un giudizio che appare - e ciò non solo nella sua motivazione bensì anche nell'esito - manifestamente insostenibile, in aperto contrasto con la situazione reale, gravemente lesivo di una norma o di un principio giuridico chiaro e indiscusso oppure in contraddizione urtante con il sentimento della giustizia e dell'equità (DTF 132 III 209 consid. 2.1 con rinvii).
4.2.2 Gli argomenti addotti dai ricorrenti nel gravame, oltre ad essere appellatori, non sono suscettibili di far apparire arbitraria la decisione impugnata sul nesso causale.

Essi sostengono che le fatture dell'ingegnere e del commercialista si riferiscono a prestazioni "premature o addirittura estranee al contratto in discussione a suo tempo fra le parti" ma non indicano, con un'argomentazione chiara e precisa, per quale motivo sarebbe arbitraria la diversa conclusione dei giudici ticinesi, per i quali - come visto - i lavori di progettazione erano invece in stretta relazione con il precontratto e il contratto preliminare a venire, e le prestazioni del commercialista erano pacificamente legate alla stipulazione del contratto. Di certo non basta il semplice richiamo alla diversa visione della Pretora, che ha ritenuto prematura la prestazione dell'ingegnere, o l'adduzione di circostanze che i giudici ticinesi non hanno tenuto in considerazione siccome invocate per la prima volta con l'appello, e quindi tardivamente, quale l'asserita esecuzione di certi lavori d'architetto negli anni precedenti la stipulazione del precontratto. Privo di rilievo è infine il fatto che i piani allestiti dall'ingegnere fossero un progetto di massima insufficiente per ottenere la licenza edilizia: ciò che conta è che l'esecuzione di detti piani era legata alla conclusione del contratto; inoltre non va dimenticato che
l'attività dell'ingegnere si è interrotta - ed è divenuta inutile - a causa dell'inadempienza contrattuale dei ricorrenti. Quanto alla tesi secondo cui la decisione dell'opponente di avvalersi di un professionista italiano - ovvero, a dire dei ricorrenti, di una "persona assolutamente non cognita" - configura "una chiara colpa di quest'ultimo che interrompe il nesso di causalità", la stessa è evidentemente pretestuosa; le fatture del commercialista italiano hanno peraltro fatto l'oggetto di una perizia giudiziaria, nell'ambito della quale non risulta essere stata constatata l'inutilità del lavoro da lui svolto, rispettivamente una sua incapacità in ragione della sua nazionalità.

4.3 Ne discende che, quand'anche dovesse venir ritenuta ammissibile sotto il profilo della motivazione, la critica mossa ai giudici ticinesi per aver ammesso l'esistenza di un nesso causale fra l'inadempienza dei ricorrenti e i costi di cui l'opponente pretende il rimborso, dovrebbe in ogni caso venire respinta.

5.
Venendo alla questione del danno risarcibile, dinanzi al Tribunale federale i ricorrenti non pretendono più ch'esso possa risiedere solo in una diminuzione degli attivi e ammettono che possa risultare da un incremento dei passivi, come avviene in caso di fatture di terzi a carico del danneggiato. Formulano tuttavia alcune obiezioni quo alla decisione di considerare, nella fattispecie in esame, le fatture emesse dall'ingegnere e dal commercialista quale danno risarcibile.

5.1 Essi precisano che dovrebbe trattarsi di fatture esigibili e passibili d'essere incassate, in via esecutiva o mediante azione giudiziaria.

La loro osservazione è pertinente. Affinché si possa parlare di una diminuzione involontaria del patrimonio è in effetti necessario poter ritenere con certezza che il creditore farà valere la propria pretesa (cfr., seppur riferito alla perdita di guadagno, DTF 132 III 379 consid. 3.3.3 pag. 384 con rinvii; cfr. anche DTF 61 III 150 consid. 3 pag. 154, citato nella sentenza 4C.137/2006 del 17 gennaio 2008 consid. 3.3.2). Va detto, però, che nell'ambito di negozi giuridici in cui sono in gioco gli interessi economici delle parti, si può di regola ammettere che le relative pretese verranno fatte valere. Qualora si possa ritenere che in caso di litigio essi verrebbero con ogni probabilità riconosciuti giudizialmente, tali crediti vanno inseriti nella contabilità quali passivi.

Questo è in sostanza quanto ritenuto anche dall'autorità cantonale. Essa ha invero dichiarato in maniera un po' troppo perentoria che il mancato pagamento delle fatture da parte dell'opponente è irrilevante. Subito dopo ha tuttavia chiarito di aver esaminato se e in quale misura l'opponente potrebbe venir chiamato a onorare le fatture controverse. Ha infatti spiegato che, sulla base delle tavole processuali non vi è nessun motivo di ritenere che i due creditori - l'ingegnere e il commercialista - abbiano l'intenzione di rinunciare all'incasso delle rispettive fatture e, successivamente, sulla base delle risultanze delle perizie giudiziarie, ha stabilito in quale misura essi potrebbero ottenerne il pagamento.

5.2 A mente dei ricorrenti, la Corte cantonale avrebbe però erroneamente ritenuto esigibili e incassabili le pretese oggetto delle fatture. Dato che le prestazioni dei due professionisti risalgono al periodo precedente la rescissione del contratto, avvenuta il 16 luglio 1998, e che nessuno dei due ha provveduto in alcun modo ad interrompere la prescrizione né si è mai adoperato per l'incasso delle fatturte scoperte, si dovrebbe - secondo i ricorrenti - concludere che il termine di prescrizione decennale delle loro pretese (art. 127
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat
CO Art. 127 - Toutes les actions se prescrivent par dix ans, lorsque le droit civil fédéral n'en dispose pas autrement.
CO) è giunto a scadenza al più tardi il 16 luglio 2008, allorquando la causa era pendente in appello. Omettendo di tenere conto dell'intervenuta prescrizione, che permette all'opponente di opporsi al pagamento delle fatture e, di conseguenza, di evitare una diminuzione involontaria del proprio patrimonio, la Corte cantonale ha dunque misconosciuto la nozione giuridica di danno e violato l'art. 127
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat
CO Art. 127 - Toutes les actions se prescrivent par dix ans, lorsque le droit civil fédéral n'en dispose pas autrement.
CO.
5.2.1 Ora, il tema della prescrizione delle pretese dell'ingegnere e del commercialista non risulta essere mai stato evocato in sede cantonale, né i ricorrenti pretendono il contrario. Di per sé, l'art. 99
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
1    Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
2    Toute conclusion nouvelle est irrecevable.
LTF non vieta la presentazione di un'argomentazione giuridica nuova; è tuttavia necessario ch'essa si fondi sugli accertamenti di fatto contenuti nella sentenza impugnata (DTF 130 III 28 consid. 4.4 pag. 34; 125 III 305 consid. 2e pag. 312).

In concreto, come fa rettamente osservare l'opponente nel suo allegato di risposta, questa condizione non è realizzata: dai fatti accertati nella sentenza impugnata non è possibile dedurre che le pretese creditorie di cui l'opponente chiede il rimborso sarebbero prescritte e le circostanze addotte nel gravame sono prive di riscontro nella pronunzia cantonale, ragione per cui non possono essere tenute in considerazione ai fini del presente giudizio. Anzi, nella misura in cui evocano l'assenza di atti interruttivi della prescrizione, i ricorrenti contraddicono - senza invocare la violazione del divieto dell'arbitrio - l'accertamento dei giudici ticinesi secondo cui l'opponente ha versato al commercialista un acconto di Euro 20'000.--, ciò che ha interrotto la prescrizione (DTF 134 III 591).
5.2.2 Per il resto, non si vede per quale motivo l'autorità ticinese avrebbe dovuto esaminare d'ufficio la questione della prescrizione delle pretese dell'ingegnere e del commercialista nei confronti dell'opponente. Di certo non si può condividere l'assunto dei ricorrenti secondo cui "l'autorità cantonale aveva piena cognizione nella valutazione dell'esistenza del danno". Il Tribunale d'appello riesamina liberamente la decisione di primo grado, ma nei limiti degli argomenti addotti dalle parti - nei modi e nei tempi previsti dal diritto processuale cantonale - dinanzi al giudice di prima istanza (retta dal principio attitatorio; su questa nozione cfr. Angelo Olgiati, Le norme generali per il procedimento civile nel Canton Ticino, 2000, pag. 179); in sede di appello vige il principio generale del divieto di nova (art. 321 cpv. 1 lett. b CPC/TI).
5.2.3 In definitiva, tenuto conto delle circostanze accertate nella sentenza impugnata, la decisione dei giudici ticinesi di considerare le fatture dei due professionisti quale danno risarcibile si avvera conforme al diritto federale.

6.
Da ultimo, i ricorrenti contestano anche l'ammontare della somma posta a loro carico a titolo di risarcimento danni. Ancora una volta la censura si rivela infondata, nella misura in cui può essere considerata ammissibile.

6.1 Per determinare l'importo dei costi risarcibili per i lavori di progettazione - divenuti inutili a seguito dell'inadempienza contrattuale dei ricorrenti - la Corte cantonale si è riferita alla perizia giudiziaria. Lo stesso vale per quello relativo alla consulenza prestata dal commercialista: sulla base delle risultanze istruttorie i giudici hanno reputato che le prestazioni eseguite giustificano l'attribuzione di un importo mediano fra il minimo e il massimo indicato dal perito.

6.2 Ora, come rammentato al consid. 3.2, il giudizio sull'ammontare del danno riguarda l'accertamento dei fatti, che può venir censurato per i motivi e secondo le modalità descritte ai consid. 2.2. e 4.2.1.

Nell'allegato ricorsuale non viene spiegato per quale ragione la decisione dei giudici ticinesi, di fissare il danno sulla base delle perizie giudiziarie, sarebbe arbitraria. I ricorrenti non hanno più fortuna laddove rimproverano alla Corte cantonale di aver effettuato un apprezzamento errato riconoscendo alle prestazioni del commercialista un valore medio tra quello minimo e quello massimo indicati dal perito giudiziario. Di certo non basta, per sostanziare l'arbitrio, limitarsi ad affermare apoditticamente che questo calcolo sarebbe manifestamente sbagliato e che le prestazioni del commercialista italiano giustificavano l'applicazione dell'aliquota minima.

7.
In conclusione, nella misura in cui è ammissibile, il ricorso dev'essere respinto siccome manifestamente infondato.

Le spese giudiziarie e le ripetibili seguono la soccombenza: esse sono pertanto poste a carico dei ricorrenti, in solido, con la precisazione che internamente essi sono responsabili in parti uguali (art. 66 cpv. 1 e
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
5 e 68 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
, 2 e 4 LTF).

Per questi motivi, il Tribunale federale pronuncia:

1.
Nella misura in cui è ammissibile, il ricorso è respinto.

2.
Le spese giudiziarie di fr. 4'500.-- sono poste a carico dei ricorrenti, in solido, i quali rifonderanno all'opponente, sempre con vincolo di solidarietà, fr. 5'500.-- per ripetibili della sede federale.

3.
Comunicazione ai patrocinatori delle parti e alla II Camera civile del Tribunale d'appello del Cantone Ticino.

Losanna, 20 luglio 2009

In nome della I Corte di diritto civile
del Tribunale federale svizzero
La Presidente: La Cancelliera:

Klett Gianinazzi
Information de décision   •   DEFRITEN
Document : 4A_520/2008
Date : 20 juillet 2009
Publié : 07 août 2009
Source : Tribunal fédéral
Statut : Non publié
Domaine : Droit des contrats
Objet : contratto di comperavendita; recesso dal contratto, risarcimento del danno


Répertoire des lois
CO: 107 
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat
CO Art. 107 - 1 Lorsque, dans un contrat bilatéral, l'une des parties est en demeure, l'autre peut lui fixer ou lui faire fixer par l'autorité compétente un délai convenable pour s'exécuter.
1    Lorsque, dans un contrat bilatéral, l'une des parties est en demeure, l'autre peut lui fixer ou lui faire fixer par l'autorité compétente un délai convenable pour s'exécuter.
2    Si l'exécution n'est pas intervenue à l'expiration de ce délai, le droit de la demander et d'actionner en dommages-intérêts pour cause de retard peut toujours être exercé; cependant, le créancier qui en fait la déclaration immédiate peut renoncer à ce droit et réclamer des dommages-intérêts pour cause d'inexécution ou se départir du contrat.
109 
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat
CO Art. 109 - 1 Le créancier qui se départ du contrat peut refuser la prestation promise et répéter ce qu'il a déjà payé.
1    Le créancier qui se départ du contrat peut refuser la prestation promise et répéter ce qu'il a déjà payé.
2    Il peut en outre demander la réparation du dommage résultant de la caducité du contrat, si le débiteur ne prouve qu'aucune faute ne lui est imputable.
127
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat
CO Art. 127 - Toutes les actions se prescrivent par dix ans, lorsque le droit civil fédéral n'en dispose pas autrement.
Cst: 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
LTF: 29 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 29 Examen - 1 Le Tribunal fédéral examine d'office sa compétence.
1    Le Tribunal fédéral examine d'office sa compétence.
2    En cas de doute quant à sa propre compétence, il procède à un échange de vues avec l'autorité dont la compétence lui paraît entrer en ligne de compte.
42 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
42e  44 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 44 Début - 1 Les délais dont le début dépend d'une communication ou de la survenance d'un événement courent dès le lendemain de celles-ci.
1    Les délais dont le début dépend d'une communication ou de la survenance d'un événement courent dès le lendemain de celles-ci.
2    Une communication qui n'est remise que contre la signature du destinataire ou d'un tiers habilité est réputée reçue au plus tard sept jours après la première tentative infructueuse de distribution.
66 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
68 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
72 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 72 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
2    Sont également sujettes au recours en matière civile:
a  les décisions en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions prises en application de normes de droit public dans des matières connexes au droit civil, notamment les décisions:
b1  sur la reconnaissance et l'exécution de décisions ainsi que sur l'entraide en matière civile,
b2  sur la tenue des registres foncier, d'état civil et du commerce, ainsi que des registres en matière de protection des marques, des dessins et modèles, des brevets d'invention, des obtentions végétales et des topographies,
b3  sur le changement de nom,
b4  en matière de surveillance des fondations, à l'exclusion des institutions de prévoyance et de libre passage,
b5  en matière de surveillance des exécuteurs testamentaires et autres représentants successoraux,
b6  les décisions prises dans le domaine de la protection de l'enfant et de l'adulte,
b7  ...
74 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 74 Valeur litigieuse minimale - 1 Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
1    Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
a  15 000 francs en matière de droit du travail et de droit du bail à loyer;
b  30 000 francs dans les autres cas.
2    Même lorsque la valeur litigieuse minimale n'est pas atteinte, le recours est recevable:
a  si la contestation soulève une question juridique de principe;
b  si une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
c  s'il porte sur une décision prise par une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
d  s'il porte sur une décision prise par le juge de la faillite ou du concordat;
e  s'il porte sur une décision du Tribunal fédéral des brevets.
75 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 75 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
1    Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours, sauf si:
a  une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
b  un tribunal spécialisé dans les litiges de droit commercial statue en instance cantonale unique;
c  une action ayant une valeur litigieuse d'au moins 100 000 francs est déposée directement devant le tribunal supérieur avec l'accord de toutes les parties.
76 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 76 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière civile quiconque:
1    A qualité pour former un recours en matière civile quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire, et
b  est particulièrement touché par la décision attaquée et a un intérêt digne de protection à son annulation ou sa modification.
2    Ont également qualité pour recourir contre les décisions visées à l'art. 72, al. 2, la Chancellerie fédérale, les départements fédéraux et, pour autant que le droit fédéral le prévoie, les unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions.41
90 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure.
95 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
97 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
99 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
1    Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
2    Toute conclusion nouvelle est irrecevable.
100 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
1    Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
2    Le délai de recours est de dix jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale;
c  les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants92 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants93.
d  les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets95.
3    Le délai de recours est de cinq jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change;
b  les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales.
4    Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national.
5    En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
6    ...96
7    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
105 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
106
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
OJ: 90
Répertoire ATF
116-II-519 • 117-V-369 • 123-III-110 • 125-III-305 • 125-IV-195 • 129-II-312 • 130-I-258 • 130-III-145 • 130-III-28 • 130-III-591 • 132-III-209 • 132-III-379 • 132-III-715 • 133-II-249 • 133-III-393 • 133-III-446 • 133-III-462 • 133-III-585 • 133-IV-286 • 134-II-244 • 134-III-591 • 134-IV-36 • 135-III-1 • 61-III-150 • 96-II-392
Weitere Urteile ab 2000
4A_520/2008 • 4C.137/2006 • 4C.286/2005
Répertoire de mots-clés
Trié par fréquence ou alphabet
recourant • questio • tribunal fédéral • ingénieur • lien de causalité • constatation des faits • recours en matière civile • recouvrement • violation du droit • résolution du contrat • droit fédéral • autorité cantonale • cio • décision • défendeur • répartition des tâches • courrier a • italie • droit constitutionnel • fédéralisme
... Les montrer tous
RNFR
87/2006 S.391