Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal
Cour I
A-4998/2015
Arrêt du 17 novembre 2016
Jérôme Candrian (président du collège),
Composition Maurizio Greppi, Marianne Ryter, juges,
Cécilia Siegrist, greffière,
A._______,
Parties représenté parMaître Jacques Philippoz,
recourant 1 et intimé 2,
contre
Swissgrid SA,
Werkstrasse 12, 5080 Laufenburg
représentée par Maître Benoît Bovay,
intimée 1 et recourante 2,
Commission fédérale d'estimation du 3e arrondissement, c/o Monsieur Eduardo Redondo,
p.a. Tribunal des mineurs, Chemin du Trabandan 28,
1014 Lausanne Adm cant VD,
autorité inférieure.
Objet Indemnité d'expropriation.
Faits :
A.
Le 18 octobre 1993, l'Inspection fédérale des installations à courant fort (ESTI) a approuvé les plans de la nouvelle ligne 380/132 kV EOS-CFF St-Triphon - Chamoson. L'hoirie de feu C._______ - composée de A._______ et des époux D.______ et E._______ - propriétaire de la parcelle n°(...) du registre foncier de la commune de (...), n'a pas contesté le choix du tracé. D'autres intéressés ont recouru, en vain, contre cette décision auprès du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC), puis du Conseil fédéral.
B.
B.a En 1997, une procédure d'expropriation (procédure sommaire) a été ouverte à la requête de la société anonyme L'Energie de l'Ouest-Suisse (EOS, devenue Alpiq Suisse en 2008, cette dernière ayant été reprise par Swissgrid SA en janvier 2013 [ci-après aussi : l'expropriante]), afin de permettre à cette société d'acquérir certains droits nécessaires au passage des conducteurs d'une nouvelle ligne électrique aérienne (ligne 380/132 kV EOS-CFF Saint-Triphon - Chamoson), en particulier sur la parcelle n°(...) du registre foncier de la commune de (...), d'une surface de 950 m2 et appartenant à l'hoirie de feu C._______.
D'après l'avis personnel envoyé le 20 mai 1997à l'hoirie de feu C._______, composée de A._______ et des époux D.______ et E._______ (ci-après aussi : les expropriés), la procédure avait pour objet la constitution, sous forme de servitude apparente (art. 676 al. 2
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907 CC Art. 676 - 1 Le condotte di allacciamento che si trovano fuori del fondo a cui servono fanno parte dell'impianto da cui provengono o a cui conducono e appartengono al proprietario di questo, salvo disposizione contraria.562 |
|
1 | Le condotte di allacciamento che si trovano fuori del fondo a cui servono fanno parte dell'impianto da cui provengono o a cui conducono e appartengono al proprietario di questo, salvo disposizione contraria.562 |
2 | La costituzione di tali diritti reali sui fondi altrui ha luogo a titolo di servitù, in quanto non siano applicabili le norme sui rapporti di vicinato. |
3 | La servitù nasce con la costruzione della condotta se questa è riconoscibile esteriormente. In caso contrario essa nasce con l'iscrizione nel registro fondiario.563 |
B.b Les consorts A._______, D._______ et E._______ se sont opposés à l'expropriation. Dans leur opposition, ils ont sollicité l'octroi d'une indemnité pour la constitution de la servitude, en se référant essentiellement aux champs électromagnétiques engendrés par la nouvelle ligne, d'après eux nuisibles pour leur santé. La conciliation a été tentée en vain le 1er octobre 1997 par le Président de la Commission fédérale d'estimation du 3ème arrondissement (ci-après aussi : la Commission fédérale). Après le traitement des oppositions, la procédure d'estimation a été ouverte.
B.c En date du 22 juin 1998, le DETEC a écarté l'opposition et accordé le droit d'expropriation à l'expropriante. Les expropriés ont formé un recours de droit administratif contre cette décision, que le Tribunal fédéral a pour l'essentiel rejeté, par arrêt rendu le 9 novembre 1999 dans la cause 1E.13/1998. Ledit Tribunal a réformé la décision du DETEC « en ce sens que le droit d'expropriation est accordé à la société Alpiq pour la constitution d'une servitude de passage des conducteurs pour la nouvelle ligne aérienne 380/132 kV EOS/CFF [...] sur la parcelle n°(...) du cadastre (...) [...], sur une longueur de 23 mètres (ch. 1 du dispositif de l'arrêt du Tribunal fédéral du 9 novembre 1999) ». Dans cet arrêt, le Tribunal fédéral s'est aussi prononcé sur la requête des expropriés tendant au déplacement de la ligne électrique parce qu'ils craignaient les conséquences d'une exposition aux champs électromagnétiques. Le Tribunal fédéral a examiné ces questions sous l'angle du droit fédéral de la protection de l'environnement et il a jugé que les moyens des expropriés étaient mal fondés.
B.d Le 7 décembre 2000, les expropriés ont communiqué leurs prétentions. Ils ont sollicité l'expropriation totale de leur immeuble et, à titre subsidiaire, le versement d'une indemnité compensant la moins-value causée par les champs électromagnétiques, le bruit et l'atteinte au site.
B.e La Commission fédérale a entendu les parties en date du 13 décembre 2000. À l'occasion de cette audience, les expropriés ont demandé à ladite Commission d'ordonner une nouvelle expertise des nuisances de la ligne électrique, en contestant le « caractère neutre » de l'ESTI. Cette requête a été rejetée. Les expropriés ont interjeté un recours de droit administratif à l'encontre de cette décision. Par arrêt du 10 décembre 2001 dans la cause 1E.18/2001, le Tribunal fédéral l'a partiellement admis en annulant la condamnation des expropriés aux frais de la décision incidente, mais en considérant que le refus d'ordonner une nouvelle expertise était fondé.
C.
Par décision du 27 février 2002, la Commission fédérale a statué sur les prétentions des expropriés, après avoir entendu une nouvelle fois les parties. Elle a prononcé la constitution « par voie d'expropriation, sur la parcelle n°(...) de la Commune de (...), propriété de C._______ et A._______, et en faveur de L'Energie Ouest-Suisse, ou de ses ayants droit, en plus des droits déjà existants, [d'] une servitude personnelle et cessible apparente (art. 676 al. 3
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907 CC Art. 676 - 1 Le condotte di allacciamento che si trovano fuori del fondo a cui servono fanno parte dell'impianto da cui provengono o a cui conducono e appartengono al proprietario di questo, salvo disposizione contraria.562 |
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1 | Le condotte di allacciamento che si trovano fuori del fondo a cui servono fanno parte dell'impianto da cui provengono o a cui conducono e appartengono al proprietario di questo, salvo disposizione contraria.562 |
2 | La costituzione di tali diritti reali sui fondi altrui ha luogo a titolo di servitù, in quanto non siano applicabili le norme sui rapporti di vicinato. |
3 | La servitù nasce con la costruzione della condotta se questa è riconoscibile esteriormente. In caso contrario essa nasce con l'iscrizione nel registro fondiario.563 |
D.
Les expropriés ont déposé un recours de droit administratif auprès du Tribunal fédéral à l'encontre de cette décision. L'expropriante a déposé un recours joint. Par arrêt du 22 juillet 2003 dans la cause 1E.17/2002, le Tribunal fédéral a admis le recours des expropriés dans la mesure où il était recevable, a annulé la décision prise par la Commission fédérale le 27 février 2002 et a renvoyé l'affaire à cette autorité pour nouvelle décision. A l'appui de son arrêt, il a considéré que la Commission fédérale n'avait pas appliqué la méthode de la différence qui s'imposait quelle que soit l'hypothèse retenue pour l'indemnisation, qu'elle n'avait pas déterminé la valeur vénale de l'immeuble avant la constitution de la servitude et qu'elle n'avait pas non plus examiné si l'expropriation entraînait une dévaluation de la partie restante de l'immeuble. Le Tribunal fédéral a enfin considéré qu'en arrêtant le montant de l'indemnité en grande partie ex aequo et bono, la Commission fédérale avait violé le droit fédéral tout en constatant de manière incomplète les faits pertinents.
E.
En date du 5 mai 2006, les expropriés ont interjeté recours pour déni de justice formel auprès du Tribunal fédéral en se plaignant de l'absence de décision définitive sur l'indemnisation environ six ans après l'ouverture de la procédure d'estimation. Ledit recours a été admis par arrêt du 28 juin 2006 dans la cause 1E.11/2006. Le Tribunal fédéral a dès lors invité la Commission fédérale à rendre - avant le 31 décembre 2006 - sa nouvelle décision.
F.
F.a Par décision du 14 novembre 2007, notifiée le 7 octobre 2008, la Commission fédérale a prononcé que soit constituée par voie d'expropriation sur la parcelle n°(...) de la Commune de (...), propriété de l'hoirie de feu C._______ et de A._______, en faveur de l'expropriante ou de ses ayants droit, en plus des droits existants, une servitude personnelle et cessible apparente de passage de ligne à haute tension sur une longueur de 23 mètres et pour une durée de 50 ans, avec le droit d'accès pour la construction, l'entretien, la surveillance, le renforcement et la transformation des installations. En outre, elle a ordonné que l'expropriante verse aux expropriés une indemnité supplémentaire d'expropriation de Fr. 85'757.50 avec intérêts à 4% dès le 30 juillet 1998, à 4.5% dès le 1er janvier 2001 et à 3.5% dès le 1er mai 2003 à titre d'indemnisation de la moins-value de la parcelle n°(...) de(...). Enfin, elle a rejeté la requête déposée par l'expropriante tendant à l'établissement d'une surexpertise.
F.b Les 4 et 6 novembre 2008, l'expropriante et les expropriés ont interjeté recours à l'encontre de la décision précitée auprès du Tribunal administratif fédéral. Par arrêt du 6 décembre 2010 dans la cause A-7015/2008, le Tribunal administratif fédéral a annulé la décision querellée en considérant pour l'essentiel que l'indemnité d'expropriation devait être fixée non pas selon les principes de l'expropriation des droits de voisinage, mais en application de l'art. 22
SR 711 Legge federale del 20 giugno 1930 sull'espropriazione (LEspr) LEspr Art. 22 - 1 Nel caso di espropriazione parziale non è dovuta alcuna indennità per il deprezzamento della frazione residua, in quanto il deprezzamento sia compensato da speciali vantaggi che derivano alla frazione stessa dall'impresa dell'espropriante. |
|
1 | Nel caso di espropriazione parziale non è dovuta alcuna indennità per il deprezzamento della frazione residua, in quanto il deprezzamento sia compensato da speciali vantaggi che derivano alla frazione stessa dall'impresa dell'espropriante. |
2 | Devesi invece tener conto del danno derivante dalla perdita o dalla diminuzione dei vantaggi influenti sul valore venale, che senza l'espropriazione la frazione residua avrebbe conservati secondo ogni probabilità. |
F.c Par arrêt du 27 janvier 2011 dans la cause 1C_31/2011, le recours en matière de droit public, déposé auprès du Tribunal fédéral par les expropriés, a été déclaré irrecevable.
G.
G.a En date du 17 novembre 2012, le bureau I._______ SA a déposé le rapport d'expertise requis par la Commission fédérale. Ledit rapport a été établi en association avec le cabinet d'estimations immobilières J._______. Il ressort pour l'essentiel de l'expertise en question que, conformément aux directives du Tribunal administratif fédéral posées dans son arrêt du 6 décembre 2010, seule la méthode de la différence peut entrer en considération. De l'avis de l'expert, une appréciation objective et simpliste de la situation pourrait permettre de conclure qu'il existait initialement deux lignes à haute tension, l'une ayant été démolie puis reconstruite et l'autre demeurant inchangée. Or, l'expert a considéré qu'une telle approche n'était pas satisfaisante, puisque la nouvelle ligne est plus haute et plus large (4.40 mètres de plus) et sa tension plus élevée (380 kV contre 220 kV). Par conséquent, l'expert a considéré que la nouvelle ligne était plus importante que l'ancienne, qu'il y avait donc matière à réflexion et que l'approche simpliste objective était erronée, de sorte qu'il fallait évaluer la variation des effets subjectifs dus au changement de ligne.
En application de la méthode de la différence, l'expert a dès lors retenu qu'au 30 juillet 1998, la parcelle des expropriés avait subi une diminution de valeur de Fr. 54'000.-. Ce montant a été établi sur la base des valeurs vénales suivantes : valeur vénale sans installation à haute tension : Fr. 360'000.- ; valeur vénale avec installation 220 kV : Fr. 324'000.- (correspondant à 90% de la valeur vénale de base) ; valeur vénale avec installation 380/132 kV : Fr. 270'000.- (correspondant à 75% de la valeur vénale de base).
G.b Par écriture du 13 mars 2013, les expropriés se sont exprimés sur le rapport d'expertise. En résumé, ils ont contesté la décote de 25% retenue et ont revendiqué une décote de 50%, notamment en raison du bruit généré et des immissions des champs électromagnétiques.
G.c Par courriers des 15 et 22 mars 2013, l'expropriante a sollicité des explications relatives au rapport d'expertise, respectivement un complément d'expertise.
G.d Le 16 juillet 2013, l'expert a déposé un rapport d'expertise complémentaire. Il ressort pour l'essentiel dudit rapport que l'expertise effectuée a été faite de manière à cerner au plus près possible les valeurs immobilières dans un marché évoluant et soumis à de fortes pressions, de sorte que - comme pour toute autre expertise immobilière - il existe une part de subjectivité et d'appréciation. S'agissant ensuite de la décote de 25% retenue en raison de la pression immobilière, l'expert a précisé qu'il fallait comprendre simplement que la pression globale, reconnue, sur la marché immobilier du bassin lémanique avait une influence sur le marché immobilier de (...) et que - par manque de logements dans la région - l'immeuble concerné pourrait garder une grande attractivité malgré la présence des lignes à haute tension.
G.e En date des 19 et 29 novembre 2013, les expropriés et l'expropriante ont pris position sur ce complément d'expertise. L'expropriante a transmis à cette occasion un nouveau questionnaire complémentaire à l'attention de l'expert.
G.f En date du 16 mai 2014, une audience, au cours de laquelle la Commission fédérale et les parties ont procédé à une vision locale, a eu lieu. A cette occasion, l'expropriante a requis une surexpertise. Au terme de l'audience, des questions complémentaires ont été posées à l'expert.
G.g Par courrier du 16 juin 2014, le bureau d'expertise a répondu à ces questions complémentaires. A l'appui de son écriture, il a précisé que la décote n'était pas liée à la grandeur de la tension électrique mais à la présence de l'installation de sorte que, pour un acquéreur, la décote pour une ligne à haute tension de 220 kV ou 380/132 kV serait presque la même. De l'avis de l'expert, elle pourrait être différente dans le cas où les installations ne seraient pas identiques notamment par le nombre de lignes, la hauteur des pilons ou la distance au bâtiment. Ensuite, l'expert a précisé que pour le propriétaire actuel la décote serait plus importante car la tension de la ligne avait été majorée de plus de 50% (de 220 kV à 380/132 kV), la hauteur des pilons était plus impressionnante et la ligne était plus proche de l'habitation. Par conséquent, l'expert a considéré que pour toutes ces raisons la décote devrait être fixée à 25%.
G.h Par écriture du 14 juillet 2014, l'expropriante a maintenu sa requête de surexpertise. Par décision du 13 octobre 2014, le Président de la Commission fédérale a rejeté la requête susmentionnée et a précisé que les motifs dudit rejet seraient communiqués avec la décision au fond.
G.i le 1er décembre 2014, les parties ont déposé des conclusions motivées. Le 9 janvier 2015, elles ont déposé une détermination finale.
H.
Par décision du 19 juin 2015, la Commission fédérale d'estimation a prononcé la constitution « par voie d'expropriation, sur la parcelle n°(...) de la Commune de (...), propriété de l'hoirie de feu C._______, composée de A._______ et des époux D.______ et E._______, en faveur de Swissgrid SA ou de ses ayants droit [d'] une servitude personnelle et cessible apparente de passage de ligne à haute tension, sur une distance de 23 mètres linéaires, pour la durée de 50 ans, avec droit d'accès pour la construction, l'entretien, la surveillance, le renforcement et la transformation des installations ». Elle a en outre condamné l'expropriante à verser aux expropriés une indemnité de Fr. 54'000.-, avec intérêts au taux usuel. Les frais de la procédure ont été mis à la charge de l'expropriante, y compris les dépens dus aux expropriés, par Fr. 1'979.-.
A l'appui de cette décision, la Commission fédérale a précisé que, contrairement à ce qu'avait soutenu l'expropriante, l'expert avait adopté une approche qu'il qualifiait de subjective aux fins de tenir compte au mieux possible des spécificités du cas d'espèce. Ensuite, elle a admis que les déclarations de l'expert lors de l'audience du 16 mai 2014 pouvaient - selon l'interprétation que l'on en faisait - contredire le rapport d'expertise. De l'avis de la Commission fédérale, l'expert aurait cependant également affirmé au cours de la même audience qu'il n'entendait pas remettre en cause le résultat auquel il était parvenu dans l'expertise. Il aurait, selon la Commission fédérale, tenté d'expliquer, par ses déclarations, qu'il y avait lieu de tenir compte de la situation précise du propriétaire confronté à la nouvelle ligne pour déterminer la dépréciation du bien-fonds. De plus, la Commission fédérale a considéré que les décotes retenues de 10% avec l'ancienne ligne et de 25% avec la nouvelle ligne ne prêtaient pas flanc à la critique et pouvaient dès lors être retenues. Enfin, elle a indiqué en résumé qu'il n'existait aucun motif sérieux lui imposant de s'écarter de l'expertise réalisée, de sorte que les conclusions auxquelles était parvenu l'expert devaient servir de base pour la fixation de l'indemnité due aux expropriés.
I.
Par mémoire du 17 août 2015, les expropriés (ci-après aussi : les recourants 1 et intimés 2) ont interjeté recours à l'encontre de la décision de la Commission fédérale d'estimation (ci-après aussi : l'autorité inférieure) auprès du Tribunal administratif fédéral (cause A-4998/2015) en concluant à l'admission du recours et à l'octroi d'une indemnité d'expropriation de Fr. 299'030.- portant intérêt à 5% à partir de la date de construction de la ligne 380/132 kV, le tout sous suite de frais et dépens.
A l'appui de leur recours, ils contestent que la ligne 380/132 kV n'ait fait que remplacer la ligne 220 kV. De l'avis des recourants 1 et intimés 2, une première ligne à haute tension de 220 kV avait été construite dans les années 1950/1960 et ladite ligne aurait été démontée en 1997/1998, si bien que l'expropriante a engagé une nouvelle procédure d'expropriation pour le passage de la nouvelle ligne 380/132 kV. Dès lors, ils considèrent qu'il n'y a pas lieu de prendre en compte l'indemnité modeste versée auparavant pour le passage de l'ancienne ligne de 220 kV. Ensuite, les recourants 1 et intimés 2 soulignent que l'assiette de servitude de passage de la ligne 380/132 kV serait beaucoup plus importante que celle de 220 kV. L'implantation des pylônes serait différente, les pylônes seraient plus hauts et plus massifs, la portée des conducteurs serait plus large et la capacité de transport d'énergie serait également, selon eux, totalement différente. S'agissant enfin du montant de l'indemnisation, ils considèrent que celui-ci devrait se chiffrer à Fr. 299'030.- en application de la méthode de la différence.
J.
Par mémoire du 21 août 2015, déposé le 26 août 2015, l'expropriante (ci-après aussi : l'intimée 1 et recourante 2) a également interjeté recours à l'encontre de la décision précitée auprès du Tribunal administratif fédéral (cause A-5198/2015). Elle a toutefois envoyé ledit recours à Berne en lieu et place de Saint-Gall. A l'appui de son recours, l'intimée 1 et recourante 2 conclut à la réformation de la décision attaquée en ce sens que la servitude de passage de la ligne à haute tension est constituée sans indemnité ou, subsidiairement, moyennant le paiement d'une indemnité aux expropriés de Fr. 319.15 ou, plus subsidiairement encore, au renvoi de la cause à l'autorité inférieure afin qu'elle ordonne une nouvelle expertise sur la valeur de la parcelle n°(...).
A l'appui dudit recours, l'intimée 1 et recourante 2 estime que l'expert se serait écarté à tort d'une position objective de calcul de l'indemnité au profit d'une interprétation subjective. Elle considère que tous les experts s'accorderaient sur le fait qu'il n'y aurait pratiquement pas de différence de valeur de la parcelle entre une ligne de 220 kV ou de 380/132 kV, de sorte qu'aucune indemnité ne serait due. Elle prétend dès lors que l'autorité inférieure se serait fiée de manière arbitraire à une expertise contradictoire et erronée. Enfin, l'intimée 1 et recourante 2 souligne que, contrairement à ce qu'a retenu le Tribunal de céans dans son arrêt de renvoi du 6 décembre 2010 (ci-après aussi : l'arrêt de renvoi), il n'y aurait en l'occurrence pas eu de « perte d'écran protecteur » puisqu'une ligne électrique passait déjà au même endroit avec les inconvénients que cela pouvait impliquer. Finalement, et si les conditions pour l'octroi d'une indemnité devaient être réunies, l'intimée 1 et recourante 2 affirme que la méthode de la différence ne saurait être appliquée en l'occurrence, puisqu'il ne serait pas possible pour les experts d'évaluer en toute objectivité la perte de valeur de la parcelle litigieuse. Cette méthode devrait donc, selon l'intimée 1 et recourante 2, être abandonnée au profit de la méthode proposée dans la norme d'indemnisation pour les lignes électriques aériennes, édition 2011/2012 établie par l'Union suisse des Paysans (USP) et l'Association des entreprises électriques suisses (AES).
K.
Par décision incidente du 28 août 2015, le Tribunal administratif fédéral (ci-après aussi : le Tribunal) a accusé réception du recours de l'expropriante et a soulevé la question de sa recevabilité dans la mesure où le mémoire avait été adressé à Berne en lieu et place de Saint-Gall. Le Tribunal a encore indiqué qu'aucun recours joint à celui des recourants 1 et intimés 2 n'avait pour l'heure été déposé.
L.
En date du 28 août 2015, l'intimée 1 et recourante 2 a déposé un recours joint à celui des expropriés dont les conclusions et la motivation sont identiques à celles figurant dans le recours principal.
M.
Par écriture du 22 septembre 2015, l'autorité inférieure a renoncé à déposer une réponse aux deux recours et a confirmé le contenu de sa décision.
N.
Par mémoire en réponse du 12 octobre 2015, l'intimée 1 et recourante 2 a confirmé pour l'essentiel le contenu de ses précédentes écritures.
O.
Par décision incidente du 22 octobre 2015, le Tribunal a prononcé la jonction des causes référencées A-4998/2015 et A-5198/2015 et a indiqué qu'elles seraient désormais traitées sous le numéro de référence A-4998/2015.
P.
Par mémoire en réponse du 30 octobre 2015, les recourants 1 et intimés 2 ont pour l'essentiel confirmé le contenu de leurs précédentes écritures.
Q.
Par observations finales du 30 novembre 2015, les recourants 1 et intimés 2 ont pour l'essentiel confirmé le contenu de leurs précédentes écritures.
R.
Par écriture des 23 et 28 décembre 2015, les recourants 1 et intimés 2 ont indiqué au Tribunal que l'hoirie n'était plus propriétaire de la parcelle n°(...) en raison du décès de l'un des copropriétaires. En outre, il a été précisé qu'à la suite de ce décès, un acte d'avancement d'hoirie avait été signé le 28 juillet 2015 et le bien avait été inscrit en pleine possession de A._______.
S.
Par décision incidente du 21 janvier 2016, le Tribunal a prononcé la substitution partielle de parties et a indiqué que A._______ (ci-après aussi : le recourant 1 et intimé 2) était seul recourant en la cause. Il a en outre été signalé aux parties, qu'en l'absence d'actes d'instruction complémentaires nécessaires, la cause serait gardée à juger.
Par ordonnance du 14 septembre 2016, le Tribunal a indiqué aux parties que la cause était prête à être jugée.
T.
Les autres faits et arguments des parties seront repris en tant que besoin dans les considérants en droit du présent arrêt.
Droit :
1.
La procédure de recours est régie par la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA, RS 172.021), pour autant que la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral n'en dispose pas autrement (art. 37
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 37 Principio - La procedura dinanzi al Tribunale amministrativo federale è retta dalla PA56, in quanto la presente legge non disponga altrimenti. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 7 - 1 L'autorità esamina d'ufficio la sua competenza. |
|
1 | L'autorità esamina d'ufficio la sua competenza. |
2 | La competenza non può essere pattuita tra l'autorità e la parte. |
1.1 Conformément à l'art. 77 al. 1
SR 711 Legge federale del 20 giugno 1930 sull'espropriazione (LEspr) LEspr Art. 77 - 1 Contro la decisione della commissione di stima è ammissibile il ricorso al Tribunale amministrativo federale. |
|
1 | Contro la decisione della commissione di stima è ammissibile il ricorso al Tribunale amministrativo federale. |
2 | In quanto la presente legge non stabilisca altrimenti, la procedura di ricorso è retta dalle legge del 17 giugno 200595 sul Tribunale amministrativo federale. |
3 | Nella procedura di ricorso davanti al Tribunale amministrativo fedeale contro decisioni sulla determinazione dell'indennità sono ammesse nuove conclusioni, se è provato che esse non potevano essere presentate già davanti alla commissione di stima. |
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 31 Principio - Il Tribunale amministrativo federale giudica i ricorsi contro le decisioni ai sensi dell'articolo 5 della legge federale del 20 dicembre 196819 sulla procedura amministrativa (PA). |
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 33 Autorità inferiori - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni: |
|
a | del Consiglio federale e degli organi dell'Assemblea federale in materia di rapporti di lavoro del personale federale, compreso il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente; |
b | del Consiglio federale concernenti: |
b1 | la destituzione di un membro del Consiglio della banca o della direzione generale o di un loro supplente secondo la legge del 3 ottobre 200325 sulla Banca nazionale, |
b10 | la revoca di un membro del consiglio d'amministrazione del Servizio svizzero di assegnazione delle tracce o l'approvazione della risoluzione del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio d'amministrazione secondo la legge federale del 20 dicembre 195743 sulle ferrovie; |
b2 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di vigilanza sui mercati finanziari o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 22 giugno 200726 sulla vigilanza dei mercati finanziari, |
b3 | il blocco di valori patrimoniali secondo la legge del 18 dicembre 201528 sui valori patrimoniali di provenienza illecita, |
b4 | il divieto di determinate attività secondo la LAIn30, |
b4bis | il divieto di organizzazioni secondo la LAIn, |
b5 | la revoca di un membro del Consiglio d'istituto dell'Istituto federale di metrologia secondo la legge federale del 17 giugno 201133 sull'Istituto federale di metrologia, |
b6 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di sorveglianza dei revisori o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 16 dicembre 200535 sui revisori, |
b7 | la revoca di un membro del Consiglio dell'Istituto svizzero per gli agenti terapeutici secondo la legge del 15 dicembre 200037 sugli agenti terapeutici, |
b8 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'istituto secondo la legge del 16 giugno 201739 sui fondi di compensazione, |
b9 | la revoca di un membro del consiglio d'Istituto dell'Istituto svizzero di diritto comparato secondo la legge federale del 28 settembre 201841 sull'Istituto svizzero di diritto comparato, |
c | del Tribunale penale federale in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale; |
cbis | del Tribunale federale dei brevetti in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale; |
cquater | del procuratore generale della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei procuratori pubblici federali da lui nominati e del personale del Ministero pubblico della Confederazione; |
cquinquies | dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro del personale della sua segreteria; |
cter | dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei membri del Ministero pubblico della Confederazione eletti dall'Assemblea federale plenaria; |
d | della Cancelleria federale, dei dipartimenti e dei servizi dell'Amministrazione federale loro subordinati o aggregati amministrativamente; |
e | degli stabilimenti e delle aziende della Confederazione; |
f | delle commissioni federali; |
g | dei tribunali arbitrali costituiti in virtù di contratti di diritto pubblico sottoscritti dalla Confederazione, dai suoi stabilimenti o dalle sue aziende; |
h | delle autorità o organizzazioni indipendenti dall'Amministrazione federale che decidono nell'adempimento di compiti di diritto pubblico loro affidati dalla Confederazione; |
i | delle autorità cantonali, in quanto una legge federale preveda che le loro decisioni sono impugnabili mediante ricorso dinanzi al Tribunale amministrativo federale. |
1.2
1.2.1 Selon l'art. 78 al. 1
SR 711 Legge federale del 20 giugno 1930 sull'espropriazione (LEspr) LEspr Art. 78 - 1 Sono legittimati a ricorrere le parti principali nonché i titolari di diritti di pegno immobiliare, di oneri fondiari e di usufrutti, nella misura in cui la decisione della commissione di stima loro cagioni una perdita. |
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1 | Sono legittimati a ricorrere le parti principali nonché i titolari di diritti di pegno immobiliare, di oneri fondiari e di usufrutti, nella misura in cui la decisione della commissione di stima loro cagioni una perdita. |
2 | La controparte può, entro il termine di dieci giorni dal ricevimento della dichiarazione di ricorso, dichiarare al Tribunale amministrativo federale di aderire a quest'ultimo e presentare conclusioni indipendenti.96 Nello stesso tempo, essa deve motivarle. L'adesione al ricorso cade se il medesimo è ritirato o dichiarato inammissibile.97 |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 48 - 1 Ha diritto di ricorrere chi: |
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1 | Ha diritto di ricorrere chi: |
a | ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo; |
b | è particolarmente toccato dalla decisione impugnata; e |
c | ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modificazione della stessa. |
2 | Ha inoltre diritto di ricorrere ogni persona, organizzazione o autorità cui un'altra legge federale riconosce tale diritto. |
1.2.2 Swissgrid SA, qui a obtenu le droit d'exproprier, est partie principale à la procédure en qualité d'expropriante et a donc la qualité pour recourir. Il en va de même du recourant 1 et intimé 2 qui, par acte d'avancement d'hoirie instrumenté le 28 juillet 2015, est devenu seul propriétaire de la parcelle n°(...) et qui est donc également partie principale à la présente procédure.
1.3 Déposés dans le délai et les formes prescrites (art. 50
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 50 - 1 Il ricorso dev'essere depositato entro 30 giorni dalla notificazione della decisione. |
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1 | Il ricorso dev'essere depositato entro 30 giorni dalla notificazione della decisione. |
2 | Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 52 - 1 L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente. |
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1 | L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente. |
2 | Se il ricorso non soddisfa a questi requisiti o se le conclusioni o i motivi del ricorrente non sono sufficientemente chiari, e il ricorso non sembra manifestamente inammissibile, l'autorità di ricorso assegna al ricorrente un breve termine suppletorio per rimediarvi. |
3 | Essa gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, deciderà secondo l'inserto o, qualora manchino le conclusioni, i motivi oppure la firma, non entrerà nel merito del ricorso. |
1.4
1.4.1 L'intimée 1 et recourante 2 a adressé son mémoire de recours au Tribunal administratif fédéral à Berne, alors que le siège dudit Tribunal se trouve à Saint-Gall depuis le mois de juin 2012. La question de la recevabilité dudit recours a été soulevée par le juge instructeur en la cause dans la décision incidente du 28 août 2015. Il a toutefois rendu l'expropriante attentive au fait qu'aucun recours joint à celui des expropriés n'avait été interjeté. Le 28 août 2015, l'expropriante a déposé un recours joint dont les conclusions et les motifs sont identiques à celui de son recours principal. Se pose dès lors la question de la recevabilité du recours principal ainsi que celle du recours joint.
1.4.2 En l'occurrence, par décision des Cours réunies du Tribunal administratif fédéral du 26 janvier 2016 dans le cadre d'une autre affaire, il a été décidé que les recours, adressés au Tribunal administratif fédéral dans les délais - mais toutefois à une adresse erronée - étaient en principe recevables. Par conséquent, le recours principal de l'expropriante est recevable au présent cas d'espèce. Le recours joint en revanche, qui contient les mêmes conclusions et motifs que le recours principal, devient, du fait de la recevabilité du recours principal, sans objet.
1.5
1.5.1 La Commission fédérale a statué à la suite de l'arrêt de renvoi du Tribunal administratif fédéral prononcé le 6 décembre 2010 (cause A-7015/2008). Lorsqu'elle statue à la suite d'une décision de renvoi émanant de l'instance supérieure, l'autorité est liée par l'arrêt de renvoi, qui définit l'objet litigieux, sous réserve d'une modification de l'état de fait. De même, lorsqu'un recours est formé contre une nouvelle décision rendue par l'autorité inférieure à la suite d'un arrêt de renvoi, l'autorité de recours ne revoit en principe pas les questions qui ont déjà été définitivement tranchées (art. 61 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 61 - 1 L'autorità di ricorso decide la causa o eccezionalmente la rinvia, con istruzioni vincolanti, all'autorità inferiore. |
|
1 | L'autorità di ricorso decide la causa o eccezionalmente la rinvia, con istruzioni vincolanti, all'autorità inferiore. |
2 | La decisione del ricorso deve contenere la ricapitolazione dei fatti rilevanti, i motivi e il dispositivo. |
3 | Essa è notificata alle parti e all'autorità inferiore. |
1.5.2 Il s'ensuit également que les parties ne peuvent plus faire valoir, dans le cadre de leurs nouveaux recours, les moyens de droit que le Tribunal de céans avait expressément rejetés dans son arrêt de renvoi (art. 61 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 61 - 1 L'autorità di ricorso decide la causa o eccezionalmente la rinvia, con istruzioni vincolanti, all'autorità inferiore. |
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1 | L'autorità di ricorso decide la causa o eccezionalmente la rinvia, con istruzioni vincolanti, all'autorità inferiore. |
2 | La decisione del ricorso deve contenere la ricapitolazione dei fatti rilevanti, i motivi e il dispositivo. |
3 | Essa è notificata alle parti e all'autorità inferiore. |
1.5.3 Au cas d'espèce, il s'ensuit que l'ensemble des griefs des parties relatifs à l'opportunité de la méthode de calcul de l'indemnité, ainsi qu'à la prise en compte dans le calcul de la valeur vénale de l'existence de la servitude 220 kV sont irrecevables et ne seront donc pas examinés par le Tribunal dans le cadre de la présente cause.
1.6
1.6.1 En sa qualité d'autorité de recours, le Tribunal administratif fédéral dispose d'une pleine cognition (art. 49
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 49 - Il ricorrente può far valere: |
|
a | la violazione del diritto federale, compreso l'eccesso o l'abuso del potere di apprezzamento; |
b | l'accertamento inesatto o incompleto di fatti giuridicamente rilevanti; |
c | l'inadeguatezza; questa censura non è ammissibile quando un'autorità cantonale ha giudicato come autorità di ricorso. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 12 - L'autorità accerta d'ufficio i fatti e si serve, se necessario, dei seguenti mezzi di prova: |
|
a | documenti; |
b | informazioni delle parti; |
c | informazioni o testimonianze di terzi; |
d | sopralluoghi; |
e | perizie. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 13 - 1 Le parti sono tenute a cooperare all'accertamento dei fatti: |
|
1 | Le parti sono tenute a cooperare all'accertamento dei fatti: |
a | in un procedimento da esse proposto; |
b | in un altro procedimento, se propongono domande indipendenti; |
c | in quanto un'altra legge federale imponga loro obblighi più estesi d'informazione o di rivelazione. |
1bis | L'obbligo di cooperazione non comprende la consegna di oggetti e documenti inerenti ai contatti tra una parte e il suo avvocato autorizzato a esercitare la rappresentanza in giudizio in Svizzera secondo la legge del 23 giugno 200033 sugli avvocati.34 |
2 | L'autorità può dichiarare inammissibili le domande formulate nei procedimenti menzionati alle lettere a e b, qualora le parti neghino la cooperazione necessaria e ragionevolmente esigibile. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 62 - 1 L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte. |
|
1 | L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte. |
2 | Essa può modificare a pregiudizio di una parte la decisione impugnata quando questa violi il diritto federale o poggi su un accertamento inesatto o incompleto dei fatti; per inadeguatezza, la decisione impugnata non può essere modificata a pregiudizio di una parte, a meno che la modificazione giovi ad una controparte. |
3 | L'autorità di ricorso che intenda modificare la decisione impugnata a pregiudizio di una parte deve informarla della sua intenzione e darle la possibilità di esprimersi. |
4 | L'autorità di ricorso non è vincolata in nessun caso dai motivi del ricorso. |
1.6.2 Bien qu'étant au bénéfice d'un plein pouvoir de cognition, le Tribunal ne peut pas substituer son propre pouvoir d'appréciation à celui de l'autorité de première instance lorsqu'il s'agit d'apprécier - comme c'est le cas en l'espèce - des questions qui requièrent des connaissances techniques (ATF 133 II 35 consid. 3; arrêts du Tribunal administratif fédéral A-3465/2015 du 15 septembre 2016 consid. 3, A-566/2014 du 3 décembre 2015 consid. 2.3, A-1524/2015 du 19 novembre 2015 consid. 2). Plus le pouvoir d'appréciation de l'autorité de première instance est important à ce titre, plus le Tribunal de céans est appelé à faire preuve de retenue en exerçant son propre pouvoir d'appréciation. En l'occurrence, l'on se trouve bien dans un tel cas de figure. Comme on le verra ci-après, l'autorité inférieure dispose d'un important pouvoir d'appréciation pour fixer le montant de l'indemnité, en particulier sur les questions techniques. Elle est d'ailleurs exclusivement composée - hormis son président et ses suppléants - de membres spécialisés en matière d'estimation et devant appartenir à différents groupes professionnels déterminés par la loi (art. 59 al. 2
SR 711 Legge federale del 20 giugno 1930 sull'espropriazione (LEspr) LEspr Art. 59 - 1 Per ciascun circondario è nominata una commissione di stima. Essa si compone: |
|
1 | Per ciascun circondario è nominata una commissione di stima. Essa si compone: |
a | del presidente e di due supplenti; |
b | di quindici altri membri al massimo. |
2 | Il Tribunale federale nomina i membri delle commissioni di stima. Nell'ambito della preparazione della nomina dei membri di cui al capoverso 1 lettera b possono essere consultati i Cantoni. |
3 | I membri delle commissioni di stima sono nominati per un periodo di sei anni, che coincide con quello dei membri del Tribunale amministrativo federale. I membri che compiono 68 anni lasciano la carica alla fine dell'anno civile. |
4 | All'occorrenza, il Tribunale federale può far capo a membri della commissione di stima di un circondario affinché prestino temporaneamente il loro concorso in un altro circondario. |
5 | Il Tribunale federale può destituire un membro di una commissione di stima prima della scadenza del suo mandato se: |
a | intenzionalmente o per negligenza grave, ha violato gravemente i suoi doveri d'ufficio; o |
b | ha durevolmente perso la capacità di esercitare il suo ufficio. |
6 | I membri delle commissioni di stima devono appartenere a diversi gruppi professionali e possedere le conoscenze tecniche, linguistiche e locali necessarie in materia di stima. |
7 | I candidati alla nomina nelle commissioni di stima devono dichiarare al Tribunale federale le loro relazioni d'interesse. I membri delle commissioni di stima comunicano senza indugio al Tribunale federale eventuali cambiamenti nelle loro relazioni d'interesse. |
8 | I membri delle commissioni di stima adempiono coscienziosamente i loro doveri d'ufficio. Nella loro attività giurisdizionale sono indipendenti e sottostanno al solo diritto. |
9 | Sono tenuti al segreto d'ufficio durante il loro mandato in seno alla commissione e dopo la cessazione dello stesso. |
2.
L'objet de la présente contestation revient à déterminer le montant de l'indemnité d'expropriation que l'expropriante doit verser à l'exproprié en raison de la servitude personnelle et cessible apparente de passage d'une ligne à haute tension octroyée à l'intimée 1 et recourante 2. Pour ce faire, le Tribunal fédéral dans son arrêt du 22 juillet 2003, ainsi que le Tribunal administratif fédéral dans son arrêt de renvoi, ont déterminé les critères sur la base desquels cette indemnité devait être calculée. Il sied de rappeler que de telles bases ne sauraient être revues par le Tribunal de céans, celui-ci étant lié par son arrêt de renvoi du 6 décembre 2010 (cf. consid. 1.5.1 et 1.5.2 ci-avant).
2.1
2.1.1 Dans son arrêt de renvoi, la Juridiction de céans a retenu que l'emprise du survol de la ligne à haute tension 380/132 kV ne saurait être considérée comme modeste. Elle a en effet indiqué que la ligne 380/132 kV générait des inconvénients de fait suffisamment importants pour que l'art. 22 al. 2
SR 711 Legge federale del 20 giugno 1930 sull'espropriazione (LEspr) LEspr Art. 22 - 1 Nel caso di espropriazione parziale non è dovuta alcuna indennità per il deprezzamento della frazione residua, in quanto il deprezzamento sia compensato da speciali vantaggi che derivano alla frazione stessa dall'impresa dell'espropriante. |
|
1 | Nel caso di espropriazione parziale non è dovuta alcuna indennità per il deprezzamento della frazione residua, in quanto il deprezzamento sia compensato da speciali vantaggi che derivano alla frazione stessa dall'impresa dell'espropriante. |
2 | Devesi invece tener conto del danno derivante dalla perdita o dalla diminuzione dei vantaggi influenti sul valore venale, che senza l'espropriazione la frazione residua avrebbe conservati secondo ogni probabilità. |
SR 711 Legge federale del 20 giugno 1930 sull'espropriazione (LEspr) LEspr Art. 5 - 1 Possono formare l'oggetto dell'espropriazione i diritti reali sui fondi, i diritti risultanti dalle disposizioni sulla proprietà fondiaria in materia di rapporti di vicinato, inoltre i diritti personali dei conduttori e degli affittuari del fondo da espropriare. |
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1 | Possono formare l'oggetto dell'espropriazione i diritti reali sui fondi, i diritti risultanti dalle disposizioni sulla proprietà fondiaria in materia di rapporti di vicinato, inoltre i diritti personali dei conduttori e degli affittuari del fondo da espropriare. |
2 | Questi diritti possono essere estinti o limitati in modo permanente o temporaneo. |
2.1.2 Ensuite, le Tribunal de céans s'est posé la question de savoir si le bien-fonds en cause était déjà survolé par une ligne électrique avant la pose de la ligne 380/132 kV, si les expropriés - ou les précédents propriétaires - avaient reçu à ce titre une indemnité et si la Commission fédérale en avait tenu compte de manière adéquate dans sa décision. A cet égard, le Tribunal a indiqué qu'il convenait de suivre l'argumentation de l'expropriante, affirmant que l'indemnisation pour l'ancienne ligne 220 kV avait déjà eu lieu (cf. arrêt du Tribunal administratif fédéral A-7015/2008 précité consid. 7.5.1).
2.1.3 Enfin, l'arrêt de renvoi a retenu que la Commission fédérale, dans sa décision, n'avait pas agi conformément à la méthode de la différence, puisqu'elle n'avait pas tiré les conséquences du fait que la parcelle du recourant 1 et intimé 2 était déjà survolée par une ligne « 220 kV Col des Mosses » avant que celle-ci ne soit démontée puis remplacée par une ligne 380/132 kV. Par conséquent, selon l'arrêt de renvoi, la Commission fédérale aurait dû s'écarter de la première expertise, qui ne pouvait être considérée comme convaincante sur ce point (cf. arrêt du Tribunal administratif fédéral A-7015/2008 précité consid. 7.5.2). Compte tenu des motifs retenus, le Tribunal administratif fédéral a estimé qu'il appartiendrait à la nouvelle expertise ordonnée de fixer en particulier la valeur vénale de la propriété concernée alors que celle-ci était déjà grevée d'une servitude de passage pour la ligne 220 kV. Le Tribunal a également ajouté que l'expert fixerait aussi la valeur vénale de l'immeuble suite au remplacement de la ligne 220 kV par la ligne 380/132 kV en tenant compte du fait que les valeurs limites de l'ordonnance sur la protection contre le rayonnement non ionisant (ORNI, RS 814.710) et de l'ordonnance sur la protection contre le bruit (OPB, RS 814.41) étaient respectées et que la maison du recourant 1 et intimé 2 pouvait, par conséquent, être utilisée à des fins d'habitation. Finalement, le Tribunal a précisé que, sur la base des valeurs fixées dans cette nouvelle expertise, la Commission fédérale déterminerait ensuite la moins-value que subirait la propriété des expropriés et l'indemnité à laquelle ces derniers pourraient éventuellement prétendre (cf. arrêt du Tribunal administratif fédéral A-7015/2008 du 6 décembre 2010 consid. 9).
3.
Cela étant, il sied au cas d'espèce d'examiner si l'indemnité d'expropriation fixée par l'autorité inférieure sur la base de la nouvelle expertise du 17 novembre 2012 est conforme au droit et si dite indemnité s'inscrit dans le respect des principes développés par le Tribunal de céans dans son arrêt de renvoi.
3.1 A teneur de l'art. 16
SR 711 Legge federale del 20 giugno 1930 sull'espropriazione (LEspr) LEspr Art. 16 - L'espropriazione non può aver luogo che verso piena indennità. |
SR 711 Legge federale del 20 giugno 1930 sull'espropriazione (LEspr) LEspr Art. 19 - Nel fissare l'indennità devono essere tenuti in conto tutti i pregiudizi subiti dall'espropriato per effetto dell'estinzione o della limitazione dei suoi diritti. L'indennità comprende quindi: |
|
a | l'intero valore venale del diritto espropriato; |
abis | per i terreni coltivi che rientrano nel campo d'applicazione della legge federale del 4 ottobre 199115 sul diritto fondiario rurale (LDFR), il triplo del prezzo massimo stabilito conformemente all'articolo 66 capoverso 1 LDFR; |
b | inoltre, nel caso di espropriazione parziale di un fondo o di più fondi economicamente connessi, l'importo di cui il valore venale della frazione residua viene ad essere diminuito; |
c | l'ammontare di tutti gli altri pregiudizi subiti dall'espropriato, in quanto essi possano essere previsti, nel corso ordinario delle cose, come una conseguenza dell'espropriazione. |
SR 711 Legge federale del 20 giugno 1930 sull'espropriazione (LEspr) LEspr Art. 22 - 1 Nel caso di espropriazione parziale non è dovuta alcuna indennità per il deprezzamento della frazione residua, in quanto il deprezzamento sia compensato da speciali vantaggi che derivano alla frazione stessa dall'impresa dell'espropriante. |
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1 | Nel caso di espropriazione parziale non è dovuta alcuna indennità per il deprezzamento della frazione residua, in quanto il deprezzamento sia compensato da speciali vantaggi che derivano alla frazione stessa dall'impresa dell'espropriante. |
2 | Devesi invece tener conto del danno derivante dalla perdita o dalla diminuzione dei vantaggi influenti sul valore venale, che senza l'espropriazione la frazione residua avrebbe conservati secondo ogni probabilità. |
3.2
3.2.1 La loi prévoit qu'en cas d'expropriation physiquement partielle d'un bien-fonds, en plus de la valeur vénale versée selon l'art. 19 let. a
SR 711 Legge federale del 20 giugno 1930 sull'espropriazione (LEspr) LEspr Art. 19 - Nel fissare l'indennità devono essere tenuti in conto tutti i pregiudizi subiti dall'espropriato per effetto dell'estinzione o della limitazione dei suoi diritti. L'indennità comprende quindi: |
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a | l'intero valore venale del diritto espropriato; |
abis | per i terreni coltivi che rientrano nel campo d'applicazione della legge federale del 4 ottobre 199115 sul diritto fondiario rurale (LDFR), il triplo del prezzo massimo stabilito conformemente all'articolo 66 capoverso 1 LDFR; |
b | inoltre, nel caso di espropriazione parziale di un fondo o di più fondi economicamente connessi, l'importo di cui il valore venale della frazione residua viene ad essere diminuito; |
c | l'ammontare di tutti gli altri pregiudizi subiti dall'espropriato, in quanto essi possano essere previsti, nel corso ordinario delle cose, come una conseguenza dell'espropriazione. |
SR 711 Legge federale del 20 giugno 1930 sull'espropriazione (LEspr) LEspr Art. 19 - Nel fissare l'indennità devono essere tenuti in conto tutti i pregiudizi subiti dall'espropriato per effetto dell'estinzione o della limitazione dei suoi diritti. L'indennità comprende quindi: |
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a | l'intero valore venale del diritto espropriato; |
abis | per i terreni coltivi che rientrano nel campo d'applicazione della legge federale del 4 ottobre 199115 sul diritto fondiario rurale (LDFR), il triplo del prezzo massimo stabilito conformemente all'articolo 66 capoverso 1 LDFR; |
b | inoltre, nel caso di espropriazione parziale di un fondo o di più fondi economicamente connessi, l'importo di cui il valore venale della frazione residua viene ad essere diminuito; |
c | l'ammontare di tutti gli altri pregiudizi subiti dall'espropriato, in quanto essi possano essere previsti, nel corso ordinario delle cose, come una conseguenza dell'espropriazione. |
SR 711 Legge federale del 20 giugno 1930 sull'espropriazione (LEspr) LEspr Art. 22 - 1 Nel caso di espropriazione parziale non è dovuta alcuna indennità per il deprezzamento della frazione residua, in quanto il deprezzamento sia compensato da speciali vantaggi che derivano alla frazione stessa dall'impresa dell'espropriante. |
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1 | Nel caso di espropriazione parziale non è dovuta alcuna indennità per il deprezzamento della frazione residua, in quanto il deprezzamento sia compensato da speciali vantaggi che derivano alla frazione stessa dall'impresa dell'espropriante. |
2 | Devesi invece tener conto del danno derivante dalla perdita o dalla diminuzione dei vantaggi influenti sul valore venale, che senza l'espropriazione la frazione residua avrebbe conservati secondo ogni probabilità. |
3.2.2 En revanche, l'imposition forcée d'une servitude sur un fonds n'est pas réglée par la loi. La jurisprudence l'assimile juridiquement à une expropriation partielle. Comme les servitudes ne sont pas des objets de commerce dans le sens qu'elles n'ont pas de valeur en soi (cf. Eggs, op. cit., n. marg. 128), l'indemnité pleine et entière à verser au propriétaire du fonds grevé (art. 16
SR 711 Legge federale del 20 giugno 1930 sull'espropriazione (LEspr) LEspr Art. 16 - L'espropriazione non può aver luogo che verso piena indennità. |
SR 711 Legge federale del 20 giugno 1930 sull'espropriazione (LEspr) LEspr Art. 19 - Nel fissare l'indennità devono essere tenuti in conto tutti i pregiudizi subiti dall'espropriato per effetto dell'estinzione o della limitazione dei suoi diritti. L'indennità comprende quindi: |
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a | l'intero valore venale del diritto espropriato; |
abis | per i terreni coltivi che rientrano nel campo d'applicazione della legge federale del 4 ottobre 199115 sul diritto fondiario rurale (LDFR), il triplo del prezzo massimo stabilito conformemente all'articolo 66 capoverso 1 LDFR; |
b | inoltre, nel caso di espropriazione parziale di un fondo o di più fondi economicamente connessi, l'importo di cui il valore venale della frazione residua viene ad essere diminuito; |
c | l'ammontare di tutti gli altri pregiudizi subiti dall'espropriato, in quanto essi possano essere previsti, nel corso ordinario delle cose, come una conseguenza dell'espropriazione. |
SR 711 Legge federale del 20 giugno 1930 sull'espropriazione (LEspr) LEspr Art. 19 - Nel fissare l'indennità devono essere tenuti in conto tutti i pregiudizi subiti dall'espropriato per effetto dell'estinzione o della limitazione dei suoi diritti. L'indennità comprende quindi: |
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a | l'intero valore venale del diritto espropriato; |
abis | per i terreni coltivi che rientrano nel campo d'applicazione della legge federale del 4 ottobre 199115 sul diritto fondiario rurale (LDFR), il triplo del prezzo massimo stabilito conformemente all'articolo 66 capoverso 1 LDFR; |
b | inoltre, nel caso di espropriazione parziale di un fondo o di più fondi economicamente connessi, l'importo di cui il valore venale della frazione residua viene ad essere diminuito; |
c | l'ammontare di tutti gli altri pregiudizi subiti dall'espropriato, in quanto essi possano essere previsti, nel corso ordinario delle cose, come una conseguenza dell'espropriazione. |
3.2.3 L'indemnité due à ce titre se calcule donc selon la méthode dite de la différence, laquelle consiste à déduire de la valeur vénale du fonds libre de servitude celle du fonds grevé de la servitude (cf. ATF 122 II 337 consid. 4c, ATF 114 Ib 321 consid. 3, ATF 111 Ib 287 consid. 1 et les réf. cit.). On calcule ainsi la différence entre la valeur du bien-fonds complet avant l'expropriation et la valeur du bien-fonds restant après l'expropriation (cf. Eggs, op. cit., n. marg. 550). Toutefois le calcul classique de la différence - utilisé pour toutes les expropriations partielles - peut donner lieu à des difficultés en cas d'expropriation par le biais de la constitution d'une servitude, particulièrement lorsque le bien-fonds grevé comporte des constructions. Dans ces cas, l'estimation est limitée à la part du fonds sur laquelle s'exercera concrètement la servitude (art. 19 let. a
SR 711 Legge federale del 20 giugno 1930 sull'espropriazione (LEspr) LEspr Art. 19 - Nel fissare l'indennità devono essere tenuti in conto tutti i pregiudizi subiti dall'espropriato per effetto dell'estinzione o della limitazione dei suoi diritti. L'indennità comprende quindi: |
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a | l'intero valore venale del diritto espropriato; |
abis | per i terreni coltivi che rientrano nel campo d'applicazione della legge federale del 4 ottobre 199115 sul diritto fondiario rurale (LDFR), il triplo del prezzo massimo stabilito conformemente all'articolo 66 capoverso 1 LDFR; |
b | inoltre, nel caso di espropriazione parziale di un fondo o di più fondi economicamente connessi, l'importo di cui il valore venale della frazione residua viene ad essere diminuito; |
c | l'ammontare di tutti gli altri pregiudizi subiti dall'espropriato, in quanto essi possano essere previsti, nel corso ordinario delle cose, come una conseguenza dell'espropriazione. |
SR 711 Legge federale del 20 giugno 1930 sull'espropriazione (LEspr) LEspr Art. 19 - Nel fissare l'indennità devono essere tenuti in conto tutti i pregiudizi subiti dall'espropriato per effetto dell'estinzione o della limitazione dei suoi diritti. L'indennità comprende quindi: |
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a | l'intero valore venale del diritto espropriato; |
abis | per i terreni coltivi che rientrano nel campo d'applicazione della legge federale del 4 ottobre 199115 sul diritto fondiario rurale (LDFR), il triplo del prezzo massimo stabilito conformemente all'articolo 66 capoverso 1 LDFR; |
b | inoltre, nel caso di espropriazione parziale di un fondo o di più fondi economicamente connessi, l'importo di cui il valore venale della frazione residua viene ad essere diminuito; |
c | l'ammontare di tutti gli altri pregiudizi subiti dall'espropriato, in quanto essi possano essere previsti, nel corso ordinario delle cose, come una conseguenza dell'espropriazione. |
SR 711 Legge federale del 20 giugno 1930 sull'espropriazione (LEspr) LEspr Art. 19 - Nel fissare l'indennità devono essere tenuti in conto tutti i pregiudizi subiti dall'espropriato per effetto dell'estinzione o della limitazione dei suoi diritti. L'indennità comprende quindi: |
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a | l'intero valore venale del diritto espropriato; |
abis | per i terreni coltivi che rientrano nel campo d'applicazione della legge federale del 4 ottobre 199115 sul diritto fondiario rurale (LDFR), il triplo del prezzo massimo stabilito conformemente all'articolo 66 capoverso 1 LDFR; |
b | inoltre, nel caso di espropriazione parziale di un fondo o di più fondi economicamente connessi, l'importo di cui il valore venale della frazione residua viene ad essere diminuito; |
c | l'ammontare di tutti gli altri pregiudizi subiti dall'espropriato, in quanto essi possano essere previsti, nel corso ordinario delle cose, come una conseguenza dell'espropriazione. |
3.2.4 Selon la jurisprudence, malgré la teneur de l'art. 19bis
SR 711 Legge federale del 20 giugno 1930 sull'espropriazione (LEspr) LEspr Art. 19bis - È determinante il valore venale (art. 19 lett. a) alla data in cui il titolo di espropriazione diventa esecutivo. |
SR 711 Legge federale del 20 giugno 1930 sull'espropriazione (LEspr) LEspr Art. 19 - Nel fissare l'indennità devono essere tenuti in conto tutti i pregiudizi subiti dall'espropriato per effetto dell'estinzione o della limitazione dei suoi diritti. L'indennità comprende quindi: |
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a | l'intero valore venale del diritto espropriato; |
abis | per i terreni coltivi che rientrano nel campo d'applicazione della legge federale del 4 ottobre 199115 sul diritto fondiario rurale (LDFR), il triplo del prezzo massimo stabilito conformemente all'articolo 66 capoverso 1 LDFR; |
b | inoltre, nel caso di espropriazione parziale di un fondo o di più fondi economicamente connessi, l'importo di cui il valore venale della frazione residua viene ad essere diminuito; |
c | l'ammontare di tutti gli altri pregiudizi subiti dall'espropriato, in quanto essi possano essere previsti, nel corso ordinario delle cose, come una conseguenza dell'espropriazione. |
SR 711 Legge federale del 20 giugno 1930 sull'espropriazione (LEspr) LEspr Art. 41 - 1 L'autorità competente decide sulle opposizioni in materia di espropriazione ai sensi dell'articolo 33 capoverso 1 lettere a-c. |
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1 | L'autorità competente decide sulle opposizioni in materia di espropriazione ai sensi dell'articolo 33 capoverso 1 lettere a-c. |
2 | Qualora le istanze di cui all'articolo 33 capoverso 1 lettere d ed e rendano necessaria una procedura di conciliazione e, se del caso, una procedura di stima, dopo che la decisione di cui al capoverso 1 è divenuta definitiva l'autorità competente trasmette al presidente della commissione di stima competente segnatamente la decisione, i piani approvati, il piano d'espropriazione, la tabella dei diritti da espropriare e le pretese notificate. |
SR 711 Legge federale del 20 giugno 1930 sull'espropriazione (LEspr) LEspr Art. 91 - 1 Per effetto del pagamento dell'indennità, l'espropriante acquista la proprietà del fondo espropriato o il diritto che l'espropriazione costituisce sul fondo in suo favore. In mancanza d'intesa contraria delle parti o di rinunzia alla cancellazione da parte dell'espropriante, i diritti reali limitati, diritti personali annotati nel registro fondiario e altri diritti obbligatori che gravano il fondo espropriato si estinguono anche se, nonostante l'avvenuta diffida, essi non sono stati notificati e stimati dalla commissione di stima.105 |
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1 | Per effetto del pagamento dell'indennità, l'espropriante acquista la proprietà del fondo espropriato o il diritto che l'espropriazione costituisce sul fondo in suo favore. In mancanza d'intesa contraria delle parti o di rinunzia alla cancellazione da parte dell'espropriante, i diritti reali limitati, diritti personali annotati nel registro fondiario e altri diritti obbligatori che gravano il fondo espropriato si estinguono anche se, nonostante l'avvenuta diffida, essi non sono stati notificati e stimati dalla commissione di stima.105 |
2 | Il pagamento produce i medesimi effetti nel caso in cui la indennità sia stata fissata dopo l'apertura della procedura d'espropriazione mediante un accordo fra le parti. |
4.
Dans l'acte attaqué, l'autorité inférieure a retenu que l'indemnité fixée par l'expert de Fr. 54'000.- ne portait pas flanc à la critique. Dite autorité s'est dès lors entièrement fiée au deuxième rapport d'expertise afin de fixer l'indemnité d'expropriation. Or, les deux parties à la procédure contestent la valeur probante de cette expertise, de sorte qu'il convient de déterminer en l'occurrence si l'autorité inférieure s'est à tort fondée sur ledit rapport afin de rendre la décision querellée.
4.1 Le but d'un rapport d'expertise est d'aider l'autorité à élucider les faits de la cause, notamment lorsque la compréhension de ceux-ci exige des connaissances spéciales, médicales, techniques ou autres. Ainsi, l'expert participe à l'instruction de la cause dans la mesure fixée par l'autorité et donne son avis sur les questions soumises (art. 57 al. 1
SR 273 Legge del 4 dicembre 1947 di procedura civile federale PC Art. 57 - 1 Quando, per chiarire le circostanze di una causa, è necessaria un'indagine che richiede cognizioni speciali, il giudice si fa assistere da uno o più periti, i quali partecipano all'istruttoria della causa nella misura da lui stabilita e danno il proprio parere sulle questioni loro sottoposte. |
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1 | Quando, per chiarire le circostanze di una causa, è necessaria un'indagine che richiede cognizioni speciali, il giudice si fa assistere da uno o più periti, i quali partecipano all'istruttoria della causa nella misura da lui stabilita e danno il proprio parere sulle questioni loro sottoposte. |
2 | Il giudice dà possibilità alle parti di esprimersi sulle questioni sottoposte ai periti e di proporre modificazioni ed aggiunte ad esse. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 19 - Alla procedura probatoria sono, inoltre, applicabili per analogia gli articoli 37, 39 a 41 e 43 a 61 della legge di procedura civile federale, del 4 dicembre 194748; le sanzioni penali previste in detta legge contro le parti e i terzi renitenti sono sostituite con quelle previste nell'articolo 60 della presente legge. |
L'expert se prononce cependant exclusivement sur des questions de fait. De son côté, l'autorité traite seule des questions de droit, sans possibilité d'en déléguer l'analyse à un expert, et examine selon sa libre conviction les résultats des expertises, ainsi que tous les moyens de preuve utiles à l'établissement des faits pertinents, avant de décider s'ils lui permettent de porter un jugement valable sur le droit litigieux (cf. aussi l'art. 40
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile CPC Art. 40 - 1 Per le azioni di responsabilità in materia di diritto societario è competente il giudice del domicilio o della sede del convenuto o il giudice della sede della società. |
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1 | Per le azioni di responsabilità in materia di diritto societario è competente il giudice del domicilio o della sede del convenuto o il giudice della sede della società. |
2 | Per la reiscrizione nel registro di commercio di un ente giuridico cancellato è imperativamente competente il giudice dell'ultima sede iscritta dell'ente giuridico cancellato.26 |
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato. |
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato. |
4.2
4.2.1 Au cas d'espèce, il sied en premier lieu de constater que l'expert a diligenté son expertise dans le respect des principes fixés tant par le Tribunal fédéral que par le Tribunal administratif fédéral dans leurs arrêts respectifs. En effet, l'expert a appliqué la démarche imposée par l'arrêt de renvoi du Tribunal de céans en fixant dans un premier temps la valeur vénale des immeubles avec la ligne 220 kV et, dans un second temps, en fixant celle des immeubles avec la présence de la nouvelle ligne 380/132 kV. Une fois ces deux valeurs déterminées, l'expert a - conformément aux directives du Tribunal de céans - appliqué la méthode de la différence, afin de permettre à l'autorité inférieure de fixer l'indemnité d'expropriation en tenant compte des montants déjà versés et du fait que les immeubles pouvaient être utilisés à des fins d'habitation.
A cela s'ajoute qu'il sied de rappeler que l'ensemble des griefs des parties relatifs à la méthode appliquée par l'expert sont irrecevables, étant souligné qu'ils ont déjà été tranchés par le Tribunal de céans dans son arrêt de renvoi et que ledit Tribunal ne peut s'en écarter dans la présente cause (cf. consid. 1.5.1 et 1.5.2 ci-avant). Il en va de même de l'injonction posée par l'arrêt de renvoi de prendre en considération dans la méthode de calcul l'indemnisation versée dans les années 1960 au précédent propriétaire pour le passage de la ligne à haute tension 220 kV St-Triphon/Chamoson. De tels griefs pourront le cas échéant être revus dans le cadre d'un recours éventuel auprès du Tribunal fédéral par le biais d'un mémoire de recours contenant les mêmes arguments que ceux développés dans le mémoire produit devant la Juridiction de céans (cf. à cet égard l'arrêt du Tribunal fédéral 1C_31/2011 du 27 janvier 2011 consid. 2).
4.2.2 Le Tribunal considère en second lieu que le choix de la méthode de calcul de la valeur vénale du bien immobilier en question sans la présence de la servitude appert - compte tenu de qui suit - approprié.
4.2.2.1 Afin de déterminer la valeur vénale du bien-fonds de l'exproprié, l'expert a en effet combiné les méthodes usuelles d'estimation (« Mischwertmethode »). Il convient à cet égard de constater que la LEx ne prescrit pas la méthode selon laquelle la valeur vénale d'un bien doit être déterminée, de sorte qu'il existe dans ce cadre un certain pouvoir d'appréciation appartenant à l'autorité spécialisée. Ainsi, différentes méthodes peuvent s'avérer appropriées selon l'objet soumis à l'expropriation, soit notamment la méthode comparative ou statistique (« Realwertmethode ») ou celle fondée sur la valeur de rendement (« Ertragswertmethode »). De telles méthodes peuvent toutefois être combinées (« Mischwertmethode ») (sur l'admissibilité d'une telle méthode voir ATF 134 II 49 consid. 15.1 et les réf. cit. ; arrêt du Tribunal administratif fédéral A-3465/2015 du 15 septembre 2016 consid. 5.4 ; Martina Fierz, Der Verkehrwert von Liegenschaften aus rechtlicher Sicht, 2001, p. 158). Il est cependant essentiel que la Commission d'estimation motive de manière compréhensible les résultats auxquels elle est parvenue et que ceux-ci apparaissent soutenables dans les faits, ce qui est le cas en l'occurrence (cf. arrêt du Tribunal administratif fédéral A-3465/2015 précité consid. 5.4).
4.2.2.2 A cela s'ajoute le fait que le procédé consistant à combiner les trois méthodes usuelles pour le calcul de la valeur vénale de l'immeuble sans servitude constitue, selon l'expert, la méthode agréée par les professionnels de l'immobilier et utilisée quotidiennement par J._______, agence spécialisée dans l'évaluation des biens immobiliers. Cette méthode serait, aux dires de l'expert, reconnue comme donnant statistiquement les résultats les plus fiables. Le Tribunal ne voit aucune raison de s'écarter des considérations de l'expert, d'autant plus que celui-ci s'est attaché les services d'un expert reconnu et actif dans l'évaluation des biens immobiliers pour de grandes institutions bancaires travaillant au sein de la société J._______.
4.2.3 Par conséquent, c'est à juste titre que l'autorité inférieure a repris les calculs effectués par l'expert pour la détermination de la valeur vénale du bien sans servitude. En effet, ceux-ci sont convaincants et aboutissent à un résultat pertinent compte tenu des circonstances de l'espèce. Il y a dès lors lieu de confirmer les montants retenus par l'autorité inférieure pour la valeur vénale du bien-fonds sans servitude soit, Fr. 360'000.- au 30 juillet 1998 et Fr. 560'000.- au 30 juillet 2012 et ce, d'autant plus que les parties n'émettent aucune critique sur les chiffres en question.
4.2.3.1 Certes, il y a lieu de relever le fait que, comme le souligne à juste titre l'expropriante, l'expert n'a pas calculé la valeur vénale du bien en question au jour de l'audience de conciliation, soit au 1er octobre 1997, ce que prescrit pourtant l'art. 19bis
SR 711 Legge federale del 20 giugno 1930 sull'espropriazione (LEspr) LEspr Art. 19bis - È determinante il valore venale (art. 19 lett. a) alla data in cui il titolo di espropriazione diventa esecutivo. |
4.2.3.2 Cela étant, les considérations de l'autorité inférieure apparaissent, aux yeux de la Cour de céans, plausibles. Il est vrai que l'intimée 1 et recourante 2 ne partage manifestement pas cet avis et considère que seule la date de l'audience de conciliation aurait dû être prise en compte. Cependant, il faut constater qu'elle n'apporte ni preuve ni même un indice venant infirmer les considérations de l'autorité inférieure à ce sujet. Elle n'établit d'ailleurs aucunement le fait que la valeur vénale aurait été plus faible au jour de l'audience de conciliation qu'au jour de l'envoi en possession anticipée et que les prix du marché auraient évolué à la hausse. Elle se contente d'alléguer que tel serait le cas en raison des conséquences de la crise immobilière asiatique. Or, de tels allégués ne sauraient - en l'absence de preuves à l'appui - convaincre le Tribunal.
Par ailleurs, force est d'admettre que c'est précisément l'envoi en possession anticipée et, par conséquent, l'octroi - sous forme de servitude apparente - du droit de passage qui a conduit directement à la perte de l'« écran protecteur» ainsi qu'à la diminution de valeur du bien-fonds. Par conséquent, il ne serait pas justifié de tenir compte de la situation factuelle et juridique prévalant au jour de l'audience de conciliation lors de laquelle aucun droit n'a d'ailleurs réellement été accordé à l'expropriante, faute d'accord entre les parties. Enfin, seuls neuf mois séparent l'audience de conciliation de l'envoi en possession anticipée, de sorte que - comme le soutient l'autorité inférieure - les valeurs déterminantes ne peuvent avoir sensiblement évolué (cf. à ce sujet l'arrêt du Tribunal administratif fédéral A-3465/2015 du 15 septembre 2016 consid. 5.2). L'intimée 1 et recourante 2 n'a pas apporté d'élément probant susceptible d'infirmer ces constatations. Loin s'en faut.
4.3
4.3.1 Afin, ensuite, de déterminer la valeur du bien-fonds grevé des lignes à haute tension de 220 kV et de 380/132 kV, l'expert - auquel l'autorité inférieure s'est à nouveau entièrement fiée - a procédé de la manière suivante. Il a tout d'abord considéré - en renvoyant à la jurisprudence pertinente en la matière - que la proximité d'une ligne à haute tension entraînait une baisse des prix du marché foncier, même sans diminution des possibilités de construire prévues par la réglementation d'aménagement du territoire. Il en outre souligné que cela pouvait dépendre de l'atteinte au paysage, ou de motifs purement psychologiques qui constituent des inconvénients de fait. Selon l'expert, une telle dépréciation est déterminée par le marché immobilier sur la base d'une appréciation globale de la perte de valeur de la propriété. De l'avis de l'expert, les acquéreurs à la recherche de villas ne sont pas intéressés par une propriété voisine d'une ligne électrique de haute tension, sauf si le prix de vente est très attractif. De sorte, la décote doit être substantielle pour convaincre l'acheteur de supporter la proximité d'une ligne électrique à haute tension. Ensuite, l'expert a précisé qu'avant l'introduction de l'ORNI, en 1999, des zones à bâtir étaient aménagées sous des lignes électriques à haute tension. Jusque-là, la sensibilité de la population, des autorités et des producteurs d'électricité n'était pas la même qu'aujourd'hui. Par conséquent, l'expert a souligné qu'étant liée à des motifs psychologiques, la décote devait être fixée par les experts sur la base de leur connaissance du marché immobilier. Compte tenu de ces considérations l'expert a fixé la décote, relative à la présence de la ligne 270 kV à 10% et celle pour la ligne de 380/132 kV, dans un premier temps à 50%, puis à 25%.
4.3.2 Au cas d'espèce, il ressort du dossier de la cause que la ligne à haute tension apparaît, sous tous ses aspects, comme fortement marquante. En effet, un observateur neutre qui accède à la maison par le nord ou par le sud est contraint d'apercevoir, au premier plan, la ligne à haute tension. A cet égard, il faut souligner que le conducteur le plus proche se trouve à une distance verticale de 59.88 mètres et à une distance horizontale courte de 12.80 mètres du bâtiment. Par ailleurs, la ligne précitée survole la parcelle du recourant 1 et intimé 2 sur une longueur de 23 mètres, ce qui n'est pas négligeable (cf. plan de situation du 11 novembre 2004 et plan de situation coupe Est-Ouest du 11 novembre 2004 annexés à la pièce 72 de l'autorité inférieure). En outre, la ligne est perceptible tant depuis la maison, c'est-à-dire depuis le parvis, que depuis le jardin et ce, indépendamment de la phase de végétation aux alentours (été ou hiver) et indépendamment du fait que les arbres soient feuillus ou non (cf. photos figurant à la pièce 72 annexée à la réponse de l'autorité inférieure).
Peu importe à cet égard que la ligne ne soit pas visible depuis l'ensemble des pièces de la maison puisque, même si elle ne se trouve pas dans son champ de vue, l'observateur ou l'habitant a conscience de toute façon de son existence et de sa proximité (cf. à ce sujet l'arrêt du Tribunal administratif fédéral A-3465/2015 du 15 septembre 2016 consid. 8.6.5). A cet effet, entre en considération le fait que les champs électromagnétiques émis par la ligne ne sont pas perceptibles par les sens humains ainsi que la crainte de la population que de pareilles installations représentent un danger pour la santé et ce, même si elles ne suscitent aucune immission excessive (cf. à ce sujet ATF 129 II 420 consid. 4.3.1 ; arrêts du Tribunal fédéral 1C_356/2013 du 5 mars 2014 consid. 2.1.2, 1E.1/2007 du 8 juin 2007 consid. 4.3; arrêt du Tribunal administratif fédéral A-3465/2015 du 15 septembre 2016 consid. 8.6.5). En ce sens, de telles installations - bien qu'elles respectent les prescriptions légales - engendrent des effets psychologiques (la peur résultant d'une potentielle mise en danger de la santé) respectivement des immissions idéales (cf. arrêt du Tribunal fédéral 1C_356/2013 précité consid. 2.5.2). Lesdites immissions provoquent une diminution de la qualité de vie qui, étant donné la proximité de la ligne à haute tension, doit être qualifiée de considérable. En règle générale, les experts immobiliers admettent que la partie du terrain grevée d'une servitude de passage perd entre le quart et la moitié de sa valeur, selon les circonstances du cas (Jean-Marc Siegrist, in : Thierry Tanquerel/François Bellanger, La maîtrise publique du sol : expropriation formelle et matérielle, préemption, contrôle du prix, Genève/Zurich/Bâle, 2009, p. 59 et la réf. cit).
4.3.3
4.3.3.1 Sur le vu des éléments qui précèdent, le Tribunal estime que la décote de 10% retenue par l'autorité inférieure pour la ligne à haute tension 220 kV paraît adéquate. En effet, et comme le soutient à juste titre l'expert, il y a lieu dans ce cadre de tenir compte du marché immobilier et de la mentalité de la population qui prévalaient avant l'introduction de l'ORNI. A cette période, il était en réalité usuel d'aménager des zones à bâtir sous des lignes à haute tension, de sorte que la population était en quelque sorte habituée aux désagréments que cela pouvait engendrer. A tout le moins, les habitants toléraient la présence desdites lignes, ce qui n'est manifestement plus le cas de nos jours. En outre, les préoccupations environnementales, telles que le bruit et la préservation du paysage, n'étaient pas identiques aux préoccupations actuelles. Enfin, en l'occurrence, les habitants s'étaient depuis le temps habitués à la présence de la ligne en question. Dès lors, cette décote de 10% doit être confirmée et la valeur vénale du bien-fonds avec l'installation 220 Kv doit être fixée - comme l'a fait l'autorité inférieure - à Fr. 504'000.- au 30 juillet 2012 et à Fr. 324'000.- au 30 juillet 1998.
4.3.4 S'agissant toutefois de la valeur vénale du bien-fonds avec l'installation 380/132 kV retenue par l'autorité inférieure, il y a lieu de préciser ce qui suit.
4.3.4.1 Il résulte des considérants qui précèdent (cf. consid. 4.3.2 ci-avant) que l'emprise du survol de la ligne à haute tension 380/132 kV ne peut être considérée comme modeste. Or, on l'a vu, le survol d'un jardin par des lignes est incontestablement un désavantage, car l'on peut toujours craindre l'effondrement d'un pylône et la chute d'un conducteur. Par ailleurs, les crépitements provoqués par la ligne constituent aussi un désavantage de fait dont il faut tenir compte dans la fixation de la décote, même si ce bruit ne peut être qualifié d'excessif en regard de la législation sur la protection de l'environnement. Eu égard à ce qui précède, il convient en outre d'admettre que la crainte d'éventuels effets nocifs causés par la ligne - même si ceux-ci, on l'a vu, ne sont pas avérés - constitue un inconvénient d'ordre psychologique dont il faut tenir compte. Il sied d'ailleurs de rappeler que ces constatations ont été confirmées par le Tribunal fédéral dans son arrêt du 22 juillet 2003 ainsi que par le Tribunal de céans dans son arrêt de renvoi.
4.3.4.2 Ensuite, et comme le retient à juste titre l'expertise, suite à la démolition et à la réalisation de la nouvelle ligne de 380/132 kV, il y a lieu de tenir compte d'autres facteurs liés à la modification-même de ladite installation. A cet égard, le Tribunal de céans retient que la nouvelle ligne a été déplacée de deux mètres vers l'habitation du recourant 1 et intimé 2. Or, force est d'admettre que la ligne 220 kV était déjà très proche de son habitation. Un rapprochement de deux mètres ne fait qu'augmenter l'atteinte à la vue ainsi que l'impact psychologique de ladite ligne sur le propriétaire. Le Tribunal constate en outre que la hauteur de la nouvelle ligne est plus importante. Elle est composée, selon les constatations de l'expert, de deux conducteurs par phase. La ligne principale de 380/132 kV est surmontée par la ligne CFF de deux lacets de 132 kV. Par conséquent, en raison de l'élargissement, de la surélévation, de la présence de deux conducteurs par phase ainsi que de la majoration de 50% de la tension, la ligne de l'installation est plus marquante pour les voisins que dans le passé. Enfin, il paraît évident que le bruit est plus important en raison de l'augmentation de la tension. Par conséquent, et contrairement à ce qu'estime l'expropriante, l'on ne peut faire fi des circonstances de l'espèce et adopter une approche purement objective dans le cadre du calcul de l'indemnité. En effet, il est manifeste que la ligne 380/132 kV n'a en aucun cas le même impact que celle de 270 kV, en raison non seulement de sa particularité physique mais également des impacts psychologiques qu'elle engendre sur les personnes habitant à proximité.
4.3.5
4.3.5.1 L'ensemble de circonstances précitées a donc amené l'expert à considérer que la décote pour la présence de la ligne 380/132 kV devait être fixée à au moins 50%. Cela étant, et contre toutes attentes, l'expert a abaissé cette décote à 25% et a expliqué cette diminution par le fait que (...) subissait la pression du marché immobilier vaudois qui poussait les prix des logements à la hausse. En d'autres termes, l'expert a précisé que la pression globale - reconnue - sur le marché immobilier du bassin lémanique avait une influence sur le marché immobilier de (...) et que, par manque de logement dans la région, l'immeuble du recourant 1 et intimé 2 pourrait garder une certaine attractivité malgré la présence des lignes à haute tension. Or, ces considérations ne peuvent être suivies par la Cour de céans.
4.3.5.2 Certes, il n'est pas contesté que le marché immobilier du bassin lémanique fait l'objet de pressions pouvant avoir des répercussions possibles sur le marché immobilier de (...). Par ailleurs, il est vrai que, pour cette raison, le bien de l'exproprié pourrait garder une certaine attractivité, malgré la présence des lignes en question. Cela étant, de telles constatations ne peuvent en aucun cas avoir pour effet de diminuer la décote due et, partant, l'indemnité que l'expropriante doit à l'exproprié en raison de la présence même de la ligne à haute tension. Bien au contraire, si le marché immobilier de (...) reste attractif pour les acheteurs, cela devrait conduire à augmenter les prix de vente des biens sis à cet endroit. Ainsi, le recourant 1 et intimé 2 pourrait en raison de cette attractivité vendre son bien immobilier plus cher. En d'autres termes, l'expropriante ne saurait tirer profit de l'évolution à la hausse des prix du marché immobilier à (...) afin de diminuer l'indemnité d'expropriation qu'elle doit à l'exproprié en raison de la présence de la ligne à haute tension. Une telle argumentation ne saurait être soutenue.
Ces considérations sont d'ailleurs renforcées par le fait que l'autorité inférieure a pris en compte la valeur vénale de l'immeuble au 30 juillet 1998. En effet, l'attractivité des biens immobiliers de (...) dont se prévaut l'expert pour diminuer la décote à 25% a trait aux données du marché immobilier actuel et non pas à celles prévalant en 1998. L'on ne saurait dès lors prendre en considération la valeur vénale en 1998 tout en tenant compte de critères actuels afin de diminuer l'indemnité d'expropriation. Par conséquent, l'autorité inférieure aurait dû sur ce point s'écarter de l'expertise. Or, dite autorité a repris telle quelle l'argumentation de l'expert sans toutefois, réellement, motiver son choix. Une telle manière de procéder ne peut être accréditée par le Tribunal de céans.
4.3.6 Il s'ensuit qu'il y a lieu sur ce point de suivre le recourant 1 et intimé 2 dans son argumentation et de fixer la décote, comme l'avait initialement fait l'expert, à 50%. Compte tenu des éléments qui précèdent, la valeur vénale du bien avec l'installation 380/132 kV au 30 juillet 1998 doit être fixée à Fr. 180'000.- (Fr. 360'000.- x 50%). Ainsi, l'indemnité d'expropriation se chiffre, selon la méthode de la différence, à Fr. 144'000 (Fr. 324'000.- - Fr. 180'000.-).
C'est d'ailleurs le lieu de rappeler qu'en général le recours devant le Tribunal administratif fédéral est de nature réformatoire, c'est-à-dire qu'en principe le Tribunal statue lui-même sur la cause et ne renvoie celle-ci qu'exceptionnellement à l'autorité inférieure avec des instructions impératives (art. 61 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 61 - 1 L'autorità di ricorso decide la causa o eccezionalmente la rinvia, con istruzioni vincolanti, all'autorità inferiore. |
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1 | L'autorità di ricorso decide la causa o eccezionalmente la rinvia, con istruzioni vincolanti, all'autorità inferiore. |
2 | La decisione del ricorso deve contenere la ricapitolazione dei fatti rilevanti, i motivi e il dispositivo. |
3 | Essa è notificata alle parti e all'autorità inferiore. |
5.
5.1 Selon l'art. 76 al. 5
SR 711 Legge federale del 20 giugno 1930 sull'espropriazione (LEspr) LEspr Art. 76 - 1 L'espropriante può chiedere, in ogni momento, d'essere autorizzato a prendere possesso del diritto o ad esercitarlo già innanzi il pagamento dell'indennità, purché provi che senza di ciò l'impresa sarebbe esposta a notevoli pregiudizi. Se il diritto da espropriare è di fatto già esercitato su un'opera esistente, l'anticipata presa di possesso è autorizzata per legge.87 |
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1 | L'espropriante può chiedere, in ogni momento, d'essere autorizzato a prendere possesso del diritto o ad esercitarlo già innanzi il pagamento dell'indennità, purché provi che senza di ciò l'impresa sarebbe esposta a notevoli pregiudizi. Se il diritto da espropriare è di fatto già esercitato su un'opera esistente, l'anticipata presa di possesso è autorizzata per legge.87 |
2 | Il presidente della commissione di stima decide sulla domanda al più presto al momento in cui il titolo di espropriazione diventa esecutivo, ma comunque previa audizione dell'espropriato e, ove occorra, dopo una particolare ispezione locale.88 Egli fa intervenire i membri della commissione di stima se lo giudica necessario o se tale intervento è chiesto da una parte. |
3 | Nella procedura davanti al Tribunale amministrativo federale e al Tribunale federale, spetta al giudice dell'istruzione decidere su tali domande.89 |
4 | L'autorizzazione dev'essere data, sempre che la presa di possesso non impedisca di esaminare la domanda d'indennità oppure che questo esame possa essere reso possibile da taluni provvedimenti, come fotografie, schizzi, ecc. ...90 |
5 | A richiesta dell'espropriato, l'espropriante può venir costretto a fornire anticipatamente delle garanzie per una congrua somma od a pagare degli acconti, o all'una e all'altra prestazione. Su tali domande decide il presidente della commissione di stima, se del caso con la partecipazione dei membri della stessa. Per la ripartizione degli acconti si procede secondo l'articolo 94. In tutti i casi l'indennità definitiva frutta interesse dal giorno della presa di possesso al saggio fissato dal Tribunale amministrativo federale, e l'espropriato dev'essere indennizzato di ogni altro danno che gli è cagionato dall'anticipata presa di possesso.91 |
6 | ...92 |
SR 711 Legge federale del 20 giugno 1930 sull'espropriazione (LEspr) LEspr Art. 76 - 1 L'espropriante può chiedere, in ogni momento, d'essere autorizzato a prendere possesso del diritto o ad esercitarlo già innanzi il pagamento dell'indennità, purché provi che senza di ciò l'impresa sarebbe esposta a notevoli pregiudizi. Se il diritto da espropriare è di fatto già esercitato su un'opera esistente, l'anticipata presa di possesso è autorizzata per legge.87 |
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1 | L'espropriante può chiedere, in ogni momento, d'essere autorizzato a prendere possesso del diritto o ad esercitarlo già innanzi il pagamento dell'indennità, purché provi che senza di ciò l'impresa sarebbe esposta a notevoli pregiudizi. Se il diritto da espropriare è di fatto già esercitato su un'opera esistente, l'anticipata presa di possesso è autorizzata per legge.87 |
2 | Il presidente della commissione di stima decide sulla domanda al più presto al momento in cui il titolo di espropriazione diventa esecutivo, ma comunque previa audizione dell'espropriato e, ove occorra, dopo una particolare ispezione locale.88 Egli fa intervenire i membri della commissione di stima se lo giudica necessario o se tale intervento è chiesto da una parte. |
3 | Nella procedura davanti al Tribunale amministrativo federale e al Tribunale federale, spetta al giudice dell'istruzione decidere su tali domande.89 |
4 | L'autorizzazione dev'essere data, sempre che la presa di possesso non impedisca di esaminare la domanda d'indennità oppure che questo esame possa essere reso possibile da taluni provvedimenti, come fotografie, schizzi, ecc. ...90 |
5 | A richiesta dell'espropriato, l'espropriante può venir costretto a fornire anticipatamente delle garanzie per una congrua somma od a pagare degli acconti, o all'una e all'altra prestazione. Su tali domande decide il presidente della commissione di stima, se del caso con la partecipazione dei membri della stessa. Per la ripartizione degli acconti si procede secondo l'articolo 94. In tutti i casi l'indennità definitiva frutta interesse dal giorno della presa di possesso al saggio fissato dal Tribunale amministrativo federale, e l'espropriato dev'essere indennizzato di ogni altro danno che gli è cagionato dall'anticipata presa di possesso.91 |
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SR 711 Legge federale del 20 giugno 1930 sull'espropriazione (LEspr) LEspr Art. 19bis - È determinante il valore venale (art. 19 lett. a) alla data in cui il titolo di espropriazione diventa esecutivo. |
SR 711 Legge federale del 20 giugno 1930 sull'espropriazione (LEspr) LEspr Art. 76 - 1 L'espropriante può chiedere, in ogni momento, d'essere autorizzato a prendere possesso del diritto o ad esercitarlo già innanzi il pagamento dell'indennità, purché provi che senza di ciò l'impresa sarebbe esposta a notevoli pregiudizi. Se il diritto da espropriare è di fatto già esercitato su un'opera esistente, l'anticipata presa di possesso è autorizzata per legge.87 |
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1 | L'espropriante può chiedere, in ogni momento, d'essere autorizzato a prendere possesso del diritto o ad esercitarlo già innanzi il pagamento dell'indennità, purché provi che senza di ciò l'impresa sarebbe esposta a notevoli pregiudizi. Se il diritto da espropriare è di fatto già esercitato su un'opera esistente, l'anticipata presa di possesso è autorizzata per legge.87 |
2 | Il presidente della commissione di stima decide sulla domanda al più presto al momento in cui il titolo di espropriazione diventa esecutivo, ma comunque previa audizione dell'espropriato e, ove occorra, dopo una particolare ispezione locale.88 Egli fa intervenire i membri della commissione di stima se lo giudica necessario o se tale intervento è chiesto da una parte. |
3 | Nella procedura davanti al Tribunale amministrativo federale e al Tribunale federale, spetta al giudice dell'istruzione decidere su tali domande.89 |
4 | L'autorizzazione dev'essere data, sempre che la presa di possesso non impedisca di esaminare la domanda d'indennità oppure che questo esame possa essere reso possibile da taluni provvedimenti, come fotografie, schizzi, ecc. ...90 |
5 | A richiesta dell'espropriato, l'espropriante può venir costretto a fornire anticipatamente delle garanzie per una congrua somma od a pagare degli acconti, o all'una e all'altra prestazione. Su tali domande decide il presidente della commissione di stima, se del caso con la partecipazione dei membri della stessa. Per la ripartizione degli acconti si procede secondo l'articolo 94. In tutti i casi l'indennità definitiva frutta interesse dal giorno della presa di possesso al saggio fissato dal Tribunale amministrativo federale, e l'espropriato dev'essere indennizzato di ogni altro danno che gli è cagionato dall'anticipata presa di possesso.91 |
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SR 711 Legge federale del 20 giugno 1930 sull'espropriazione (LEspr) LEspr Art. 88 - 1 L'indennità per l'espropriazione dev'essere pagata entro trenta giorni dalla sua fissazione definitiva e, ove consista in una somma di denaro, fruttare interesse dalla scadenza di questo termine al saggio fissato dal Tribunale amministrativo federale. Se a tale momento la misurazione definitiva della superficie pretesa dall'espropriante non è ancora possibile, è pagato intanto il novanta per cento dell'indennità calcolata sulla base delle misure risultanti dal piano depositato; rimangono salvi un pagamento suppletivo o una restituzione parziale.103 |
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1 | L'indennità per l'espropriazione dev'essere pagata entro trenta giorni dalla sua fissazione definitiva e, ove consista in una somma di denaro, fruttare interesse dalla scadenza di questo termine al saggio fissato dal Tribunale amministrativo federale. Se a tale momento la misurazione definitiva della superficie pretesa dall'espropriante non è ancora possibile, è pagato intanto il novanta per cento dell'indennità calcolata sulla base delle misure risultanti dal piano depositato; rimangono salvi un pagamento suppletivo o una restituzione parziale.103 |
2 | In caso di mora dell'espropriante ad adempire delle prestazioni non consistenti in denaro, il presidente della commissione di stima gli fissa, a richiesta dell'avente diritto, un congruo termine per l'adempimento, con la comminatoria che altrimenti i lavori potranno essere eseguiti dall'avente diritto stesso a spese dell'espropriante. In questo caso, l'avente diritto può richiedere dall'espropriante una congrua anticipazione, la quale, in caso di contestazione, viene fissata dal presidente stesso. |
3 | In caso di contestazione, la commissione di stima fissa l'importo dovuto all'avente diritto per i lavori che ha egli stesso eseguiti e per i danni derivanti dalla mora. |
5.2 En l'occurrence, l'indemnité d'expropriation de Fr. 144'000.- doit porter intérêt depuis le 30 juillet 1998 comme suit :
- 4% l'an du 30 juillet 1998 au 31 décembre 2000 ;
- 4.5% l'an du 1er janvier 2001 au 31 août 2002 ;
- 4% l'an du 1er septembre 2002 au 30 avril 2003 ;
- 3.5% l'an du 1er mai 2003 au 31 décembre 2009 ;
- 3% l'an du 1er janvier 2010 au 1er décembre 2010 ;
- 2.75% l'an du 2 décembre 2010 au 1er décembre 2011 ;
- 2.5% l'an du 2 décembre 2011 au 1er juin 2012 ;
- 2.25% l'an du 2 juin 2012 au 2 septembre 2013 ;
- 2% l'an du 3 septembre 2013 au 1er juin 2015 ;
- 1.75% à compter du 2 juin 2015.
L'intérêt est dû jusqu'au moment où l'indemnité d'expropriation est payée au recourant 1 et intimé 2.
6.
6.1 Enfin, le recourant 1 et intimé 2 conteste le montant de Fr. 1'979 lui ayant été alloué à titre de dépens pour la procédure devant l'autorité inférieure. Il précise à cet égard que l'autorité inférieure n'a retenu que le montant des frais, sans allouer de dépens à titre d'honoraires. Il ajoute que l'ensemble des séances et les conclusions motivées produites ont nécessité une trentaine d'heures de travail au tarif de Fr. 250.- l'heure.
6.2 En l'occurrence, il est vrai que le mandataire du recourant 1 et intimé 2 n'a pas chiffré ses honoraires relatifs aux heures de travail effectuées. Il a uniquement listé les opérations que lui avait causées la procédure devant l'autorité inférieure. Or, le mandataire du recourant 1 et intimé 2 a également indiqué dans son courrier du 6 janvier 2015 que cette liste d'opérations devait servir de base au calcul de ses dépens. Malgré cela, l'autorité inférieure n'a pas fixé de dépens pour les heures de travail effectuées mais s'en est tenue à la liste des opérations. Le mandataire du recourant 1 et intimé 2 y avait pourtant droit (cf. art. 115
SR 711 Legge federale del 20 giugno 1930 sull'espropriazione (LEspr) LEspr Art. 115 - 1 L'espropriante deve pagare all'espropriato una congrua indennità per le spese ripetibili necessarie, cagionate a quest'ultimo dalle procedure di espropriazione, di conciliazione e di stima. Nella procedura combinata, tale pretesa sussiste per ciascuna parte alla procedura di approvazione dei piani minacciata di espropriazione.124 |
|
1 | L'espropriante deve pagare all'espropriato una congrua indennità per le spese ripetibili necessarie, cagionate a quest'ultimo dalle procedure di espropriazione, di conciliazione e di stima. Nella procedura combinata, tale pretesa sussiste per ciascuna parte alla procedura di approvazione dei piani minacciata di espropriazione.124 |
2 | Se le conclusioni dell'espropriato vengono respinte totalmente o preponderantemente, si può rinunciare, in tutto o in parte, all'aggiudicazione delle spese ripetibili. |
3 | Nei casi di richieste manifestamente abusive o di pretese palesemente esagerate, l'espropriato può essere costretto a pagare le spese ripetibili all'espropriante. |
4 | L'articolo 114 capoversi 3 e 4 è applicabile per analogia. |
7.
Sur le vu des considérations qui précèdent, le recours du recourant 1 et intimé 2 et le recours de l'intimée 1 et de la recourante 2 sont, en tant qu'ils concluaient principalement à la réformation de la décision attaquée, partiellement admis au sens des considérants, dans la mesure respective de leur recevabilité.
8.
8.1 Conformément à l'art. 116 al. 1
SR 711 Legge federale del 20 giugno 1930 sull'espropriazione (LEspr) LEspr Art. 116 - 1 Le spese di procedura davanti al Tribunale amministrativo federale, comprese le spese ripetibili dell'espropriato, sono addossate all'espropriante.127 Se le conclusioni dell'espropriato vengono respinte totalmente o preponderantemente, si può procedere ad una diversa ripartizione. In ogni caso, le spese provocate inutilmente sono addossate a chi le ha cagionate. |
|
1 | Le spese di procedura davanti al Tribunale amministrativo federale, comprese le spese ripetibili dell'espropriato, sono addossate all'espropriante.127 Se le conclusioni dell'espropriato vengono respinte totalmente o preponderantemente, si può procedere ad una diversa ripartizione. In ogni caso, le spese provocate inutilmente sono addossate a chi le ha cagionate. |
2 | Nei casi menzionati nell'articolo 114 capoverso 3, le spese sono ripartite secondo i principi generali della legge di procedura civile federale, del 4 dicembre 1947128. |
3 | Nella procedura davanti al Tribunale federale, la ripartizione delle spese è retta della legge del 17 giugno 2005129 sul Tribunale federale.130 |
8.2 Contrairement aux art. 63
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 63 - 1 L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
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1 | L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
2 | Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi. |
3 | Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura. |
4 | L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100 |
4bis | La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla: |
a | da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario; |
b | da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101 |
5 | Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105 |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 64 - 1 L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato. |
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1 | L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato. |
2 | Il dispositivo indica l'ammontare dell'indennità e l'addossa all'ente o all'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, in quanto non possa essere messa a carico di una controparte soccombente. |
3 | Se una controparte soccombente ha presentato conclusioni indipendenti, l'indennità può essere messa a suo carico, secondo la propria solvenza. |
4 | L'ente o l'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, risponde dell'indennità addossata a una controparte soccombente, in quanto non possa essere riscossa. |
5 | Il Consiglio federale disciplina la determinazione delle spese ripetibili.106 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005107 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010108 sull'organizzazione delle autorità penali.109 |
SR 711 Legge federale del 20 giugno 1930 sull'espropriazione (LEspr) LEspr Art. 116 - 1 Le spese di procedura davanti al Tribunale amministrativo federale, comprese le spese ripetibili dell'espropriato, sono addossate all'espropriante.127 Se le conclusioni dell'espropriato vengono respinte totalmente o preponderantemente, si può procedere ad una diversa ripartizione. In ogni caso, le spese provocate inutilmente sono addossate a chi le ha cagionate. |
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1 | Le spese di procedura davanti al Tribunale amministrativo federale, comprese le spese ripetibili dell'espropriato, sono addossate all'espropriante.127 Se le conclusioni dell'espropriato vengono respinte totalmente o preponderantemente, si può procedere ad una diversa ripartizione. In ogni caso, le spese provocate inutilmente sono addossate a chi le ha cagionate. |
2 | Nei casi menzionati nell'articolo 114 capoverso 3, le spese sono ripartite secondo i principi generali della legge di procedura civile federale, del 4 dicembre 1947128. |
3 | Nella procedura davanti al Tribunale federale, la ripartizione delle spese è retta della legge del 17 giugno 2005129 sul Tribunale federale.130 |
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 2 Calcolo della tassa di giustizia - 1 La tassa di giustizia è calcolata in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Sono fatte salve le norme in materia di tasse e spese previste da leggi speciali. |
|
1 | La tassa di giustizia è calcolata in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Sono fatte salve le norme in materia di tasse e spese previste da leggi speciali. |
2 | Il Tribunale può aumentare la tassa di giustizia al di là degli importi massimi previsti dagli articoli 3 e 4 se particolari motivi, segnatamente un procedimento temerario o necessitante un lavoro fuori dall'ordinario, lo giustificano.2 |
3 | In caso di procedimenti che hanno causato un lavoro trascurabile, la tassa di giustizia può essere ridotta se si tratta di decisioni concernenti le misure provvisionali, la ricusazione, la restituzione di un termine, la revisione o l'interpretazione, come pure di ricorsi contro le decisioni incidentali. L'importo minimo previsto dall'articolo 3 o dall'articolo 4 deve essere rispettato. |
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 2 Calcolo della tassa di giustizia - 1 La tassa di giustizia è calcolata in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Sono fatte salve le norme in materia di tasse e spese previste da leggi speciali. |
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1 | La tassa di giustizia è calcolata in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Sono fatte salve le norme in materia di tasse e spese previste da leggi speciali. |
2 | Il Tribunale può aumentare la tassa di giustizia al di là degli importi massimi previsti dagli articoli 3 e 4 se particolari motivi, segnatamente un procedimento temerario o necessitante un lavoro fuori dall'ordinario, lo giustificano.2 |
3 | In caso di procedimenti che hanno causato un lavoro trascurabile, la tassa di giustizia può essere ridotta se si tratta di decisioni concernenti le misure provvisionali, la ricusazione, la restituzione di un termine, la revisione o l'interpretazione, come pure di ricorsi contro le decisioni incidentali. L'importo minimo previsto dall'articolo 3 o dall'articolo 4 deve essere rispettato. |
8.3 En l'espèce, il n'y a pas lieu de déroger au principe énoncé à l'art. 116 al. 1
SR 711 Legge federale del 20 giugno 1930 sull'espropriazione (LEspr) LEspr Art. 116 - 1 Le spese di procedura davanti al Tribunale amministrativo federale, comprese le spese ripetibili dell'espropriato, sono addossate all'espropriante.127 Se le conclusioni dell'espropriato vengono respinte totalmente o preponderantemente, si può procedere ad una diversa ripartizione. In ogni caso, le spese provocate inutilmente sono addossate a chi le ha cagionate. |
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1 | Le spese di procedura davanti al Tribunale amministrativo federale, comprese le spese ripetibili dell'espropriato, sono addossate all'espropriante.127 Se le conclusioni dell'espropriato vengono respinte totalmente o preponderantemente, si può procedere ad una diversa ripartizione. In ogni caso, le spese provocate inutilmente sono addossate a chi le ha cagionate. |
2 | Nei casi menzionati nell'articolo 114 capoverso 3, le spese sono ripartite secondo i principi generali della legge di procedura civile federale, del 4 dicembre 1947128. |
3 | Nella procedura davanti al Tribunale federale, la ripartizione delle spese è retta della legge del 17 giugno 2005129 sul Tribunale federale.130 |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 63 - 1 L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
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1 | L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
2 | Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi. |
3 | Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura. |
4 | L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100 |
4bis | La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla: |
a | da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario; |
b | da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101 |
5 | Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105 |
SR 711 Legge federale del 20 giugno 1930 sull'espropriazione (LEspr) LEspr Art. 116 - 1 Le spese di procedura davanti al Tribunale amministrativo federale, comprese le spese ripetibili dell'espropriato, sono addossate all'espropriante.127 Se le conclusioni dell'espropriato vengono respinte totalmente o preponderantemente, si può procedere ad una diversa ripartizione. In ogni caso, le spese provocate inutilmente sono addossate a chi le ha cagionate. |
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1 | Le spese di procedura davanti al Tribunale amministrativo federale, comprese le spese ripetibili dell'espropriato, sono addossate all'espropriante.127 Se le conclusioni dell'espropriato vengono respinte totalmente o preponderantemente, si può procedere ad una diversa ripartizione. In ogni caso, le spese provocate inutilmente sono addossate a chi le ha cagionate. |
2 | Nei casi menzionati nell'articolo 114 capoverso 3, le spese sono ripartite secondo i principi generali della legge di procedura civile federale, del 4 dicembre 1947128. |
3 | Nella procedura davanti al Tribunale federale, la ripartizione delle spese è retta della legge del 17 giugno 2005129 sul Tribunale federale.130 |
Quant à l'intimée 1 et recourante 2, et pour tenir compte de la règle générale exprimée à l'art. 116
SR 711 Legge federale del 20 giugno 1930 sull'espropriazione (LEspr) LEspr Art. 116 - 1 Le spese di procedura davanti al Tribunale amministrativo federale, comprese le spese ripetibili dell'espropriato, sono addossate all'espropriante.127 Se le conclusioni dell'espropriato vengono respinte totalmente o preponderantemente, si può procedere ad una diversa ripartizione. In ogni caso, le spese provocate inutilmente sono addossate a chi le ha cagionate. |
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1 | Le spese di procedura davanti al Tribunale amministrativo federale, comprese le spese ripetibili dell'espropriato, sono addossate all'espropriante.127 Se le conclusioni dell'espropriato vengono respinte totalmente o preponderantemente, si può procedere ad una diversa ripartizione. In ogni caso, le spese provocate inutilmente sono addossate a chi le ha cagionate. |
2 | Nei casi menzionati nell'articolo 114 capoverso 3, le spese sono ripartite secondo i principi generali della legge di procedura civile federale, del 4 dicembre 1947128. |
3 | Nella procedura davanti al Tribunale federale, la ripartizione delle spese è retta della legge del 17 giugno 2005129 sul Tribunale federale.130 |
(le dispositif est porté à la page suivante)
Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :
1.
Les recours de l'exproprié et de l'expropriante sont partiellement admis au sens des considérants, dans la mesure respective de leur recevabilité.
2.
La décision de l'autorité inférieure est réformée en ce sens que l'indemnité d'expropriation due à l'exproprié par l'expropriante est fixée à 144'000 francs et porte intérêt depuis le 30 juillet 1998 comme suit :
- 4% l'an du 30 juillet 1998 au 31 décembre 2000 ;
- 4.5% l'an du 1er janvier 2001 au 31 août 2002 ;
- 4% l'an du 1er septembre 2002 au 30 avril 2003 ;
- 3.5% l'an du 1er mai 2003 au 31 décembre 2009 ;
- 3% l'an du 1er janvier 2010 au 1er décembre 2010 ;
- 2.75% l'an du 2 décembre 2010 au 1er décembre 2011 ;
- 2.5% l'an du 2 décembre 2011 au 1er juin 2012 ;
- 2.25% l'an du 2 juin 2012 au 2 septembre 2013 ;
- 2% l'an du 3 septembre 2013 au 1er juin 2015 ;
- 1.75% à compter du 2 juin 2015.
L'intérêt est dû jusqu'au moment où l'indemnité d'expropriation est payée au recourant 1 et intimé 2.
3.
Le recours joint de l'expropriante est sans objet.
4.
La cause est renvoyée à la Commission fédérale pour nouvelle décision sur l'indemnité de dépens relative à la procédure de première instance accordée à l'exproprié.
5.
Les frais de procédure d'un montant de 3'000 francs, sont mis à la charge de l'expropriante. Ce montant est prélevé sur l'avance de frais du même montant déjà versée.
6.
L'expropriante est condamnée à verser à l'exproprié une indemnité de 4'500 francs à titre de dépens.
7.
Le présent arrêt est adressé :
- au recourant (Acte judiciaire)
- à l'intimée (Acte judiciaire)
- à l'autorité inférieure (Acte judiciaire)
Le président du collège : La greffière :
Jérôme Candrian Cécilia Siegrist
Indication des voies de droit :
La présente décision peut être attaquée devant le Tribunal fédéral, 1000 Lausanne 14, par la voie du recours en matière de droit public, dans les trente jours qui suivent la notification (art. 82 ss
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 82 Principio - Il Tribunale federale giudica i ricorsi: |
|
a | contro le decisioni pronunciate in cause di diritto pubblico; |
b | contro gli atti normativi cantonali; |
c | concernenti il diritto di voto dei cittadini nonché le elezioni e votazioni popolari. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 90 Decisioni finali - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni che pongono fine al procedimento. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
|
1 | Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
2 | Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.14 15 |
3 | Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata. |
4 | In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201616 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento: |
a | il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati; |
b | le modalità di trasmissione; |
c | le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.17 |
5 | Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione. |
6 | Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi. |
7 | Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili. |
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