Bundesverwaltungsgericht
Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal


Cour III
C-7469/2006

{T 0/2}

Arrêt du 12 août 2009

Composition
Madeleine Hirsig (présidente du collège), Vito Valenti, Michael Peterli, juges,
Isabelle Pittet, greffière.

Parties
A._______, France,
recourant,

contre

Office de l'assurance-invalidité pour les assurés résidant à l'étranger OAIE,
avenue Edmond-Vaucher 18, case postale 3100, 1211 Genève 2,
autorité inférieure,

Office cantonal de l'assurance-invalidité du canton de Genève, rue de Lyon 97, case postale 425, 1211 Genève 13,
intimé,

Objet
Assurance-invalidité.

Faits :

A.
A._______ est un ressortissant suisse, né en France. Il est domicilié en France voisine, n'ayant résidé en Suisse que pendant deux ou trois ans dans les années 1970. Il a travaillé en Suisse depuis 1973 à tout le moins, principalement pour l'entreprise Z._______ SA, en qualité de chauffeur international, emballeur et déménageur, et a cessé définitivement son activité le 21 mars 2003, pour cause de maladie; il n'a pas repris d'activité lucrative par la suite. A._______ a acquitté, durant sa période d'activité, les cotisations obligatoires à l'assurance-vieillesse, survivants et invalidité (AVS/AI; OCAI GE pces 59-1 à 59-6, 60-1 à 60-4, 71-1 à 71-3, 1-1 à 1-8, 2-1 à 2-5, 15-1 à 15-9, 29-1 à 29-27, 40-1, 42-1, 45-1 à 45-4, 84-1, 94-1 à 94-5, 95-1, 104-1, 106-1, 114-3, 114-15, 114-20 et 114-21, 114-65, 114-66, 114-57, 114-68, 114-74, 114-80, 114-76).

B.
En date du 25 mars 1996, l'Office cantonal de l'assurance-invalidité du canton de Genève (OCAI GE) a reçu une demande de prestations AI présentée par A._______, dans laquelle il indique que l'atteinte à la santé est causée par la maladie, qu'il souffre de maux de tête suite à une méningite survenue en 1987 et de troubles dorsaux (hernie discale) depuis 1983; il conserverait une activité professionnelle réduite (OCAI GE pces 59-1 à 59-6).
Dans le cadre de l'instruction de la demande, les documents suivants ont été versés aux actes:
le dossier de la Caisse nationale suisse d'assurance en cas d'accidents (SUVA), remis le 14 mai 1996, qui fait état d'un accident survenu le 25 juin 1995, ayant causé une plaie superficielle du poignet droit, nécessitant cinq points de suture et un arrêt de travail jusqu'au 3 juillet 1995 (OCAI GE pces 70-1 à 70-8);
le questionnaire pour l'employeur, daté du 23 mai 1996, qui renseigne sur la carrière de l'assuré auprès de l'entreprise Z._______ SA, sur son salaire, ses horaires de travail et ses absences pour cause de maladie ou d'accident en 1993, 1994 et 1995 (OCAI GE pces 71-1 à 71-3);
le rapport médical du 11 juin 1996 du Dr B._______, rhumatologue et médecin de A._______, qui diagnostique une lombalgie chronique sur discopathie et considère que l'état de l'assuré est incompatible avec la poursuite de son métier actuel; il estime que la capacité de travail ne peut être améliorée par des mesures médicales, mais que des mesures professionnelles seraient indiquées, l'assuré pouvant exercer une activité adaptée, sans port de charges notamment; au surplus, le rapport est peu lisible (OCAI GE pces 69-1 et 69-2);
le « questionnaire servant à contrôler l'incapacité de gain concernant A._______ », daté du 8 juin 1998 et rempli par l'entreprise Z._______ SA, qui indique que l'assuré n'a pas dû interrompre son activité (OCAI GE pce 72-1);
un courrier de A._______, reçu par l'OCAI GE le 30 juin 1998, qui relève notamment que son état de santé général s'aggrave, qu'il souffre de problèmes de dos, d'articulations au niveau des épaules, de maux de tête et d'étourdissements, mais qu'il a le courage, tout en prenant des journées de repos, de poursuivre son activité; il indique qu'il ne veut pas arrêter son travail, mais que si son état de santé l'y oblige, il devra cesser toute activité (OCAI GE pces 66-1 et 66-2).

C.
Par courrier du 24 septembre 1998, l'OCAI GE a remis à A._______ un projet de décision, lui signifiant qu'il entendait rejeter sa demande de prestations (OCAI GE pces 55-1 et 55-2).
Dans le procès-verbal d'audition, tenue le 26 novembre 1998 à l'OCAI GE où s'est présenté A._______, sont rapportés les propos de l'assuré qui n'aurait alors pas semblé intéressé par un reclassement, déclarant qu'il aime son travail et préfère "tenir" tant qu'il peut (OCAI GE pce 56-1).
Par décision du 30 septembre 1999, l'Office de l'assurance-invalidité pour les assurés résidant à l'étranger (OAIE) a rejeté la demande de prestations AI de A._______, au motif que la condition selon laquelle, lors d'une affection de longue durée, le droit à la rente ne peut naître que lorsque l'assuré a présenté, en moyenne, une incapacité de travail de 40% au moins, pendant une année, sans interruption notable, n'était pas remplie. En outre, des mesures de réadaptation professionnelle ne seraient pas indiquées, du moment que l'assuré a décidé de continuer d'exercer son activité lucrative à plein temps (OCAI GE pces 58-1 et 58-2).

D.
En date du 1er juillet 2004, l'OCAI GE a reçu une nouvelle demande de prestations AI présentée par A._______ et datée du 28 juin 2004, dans laquelle il indique qu'il est incapable de travailler depuis le 25 novembre 2002 pour cause de maladie, faisant état de problèmes au niveau cérébral et dorsal et de difficultés psychologiques; il sollicite une rente (OCAI GE pces 1-1 à 1-8).
D.a Dans le cadre de l'instruction de cette nouvelle demande, les documents suivants ont été versés aux actes:
le rapport médical, en partie illisible, l'annexe au rapport médical et le rapport médical concernant les capacités professionnelles, du 6 juillet 2004, établis par le Dr B._______, qui fait état, comme diagnostics ayant des répercussions sur la capacité de travail, d'une lombalgie chronique, avec parfois une sciatalgie gauche, et de douleur d'épaules, existant depuis 1988; le Dr B._______ estime que l'activité habituelle n'est plus exigible et que la capacité de travail, notamment dans le domaine d'activité exercée jusqu'alors, ne peut pas être améliorée par des mesures médicales, mais que des mesures professionnelles sont indiquées; il relève également qu'il peut être exigé de l'assuré qu'il exerce à 100% une autre activité, comme le gardiennage par exemple, tenant compte des limitations fonctionnelles suivantes: alternance des positions assis/debout (4 heures dans chaque position), inclinaison du buste, utilisation des deux bras-mains, lever, porter ou déplacer des charges, se baisser, mouvements des membres ou du dos, travail en hauteur/sur une échelle (OCAI GE pces 16-1 et 16-2, 17-1, 18-1);
le rapport médical, l'annexe au rapport médical et le rapport médical concernant les capacités professionnelles, du 20 juillet 2004, établis par le Dr C._______, médecin de A._______, qui pose, comme diagnostics ayant des répercussions sur la capacité de travail, un état dépressif, depuis le 15 mai 2003, des lombalgies, depuis 1983, et une périarthrite des épaules, depuis 2000; il rapporte également que l'assuré se plaint d'asthénie, de perte de moral, d'impuissance, de troubles du sommeil et d'algies lombaires et des épaules, qu'il est suivi par un psychiatre et qu'aucune amélioration n'est constatée malgré des antidépresseurs et divers traitements; le Dr C._______ estime A._______ totalement incapable de travailler dans son activité habituelle dès le 12 novembre 2002, et également incapable d'exercer toute autre activité professionnelle, même adaptée, en raison de l'état dépressif sévère et des polyalgies dont il souffrirait; la capacité de travail ne pourrait pas être améliorée par des mesures médicales, mais des mesures professionnelles seraient indiquées; (OCAI GE pces 19-1 et 19-2, 20-1, 21-1);
le questionnaire pour l'employeur, daté du 31 août 2004, établi par l'entreprise Z._______ SA, qui fixe le dernier jour de travail effectif de A._______ au 21 mars 2003, la fin du contrat de travail étant survenue le 31 décembre 2003, et renseigne sur le salaire de l'assuré, ses horaires de travail et ses absences pour cause de maladie ou d'accident en 2002 et 2003; sont joints au questionnaire les bulletins de salaire de l'assuré pour les années 2002 et 2003 (OCAI GE pces 29-1 à 29-27);
le rapport médical, l'annexe au rapport médical et le rapport médical concernant les capacités professionnelles, du 11 septembre 2004, établis par le Dr D._______, médecin de l'assuré, qui pose, comme diagnostics ayant des répercussions sur la capacité de travail, des lombalgies L2 à L5 et une asthénie physique et psychique; au surplus, il souligne que A._______ ne vient en consultation à son cabinet qu'épisodiquement (pas de consultation entre février 2001 et avril 2004) et qu'il est suivi par un autre médecin généraliste, raison pour laquelle il ne lui est pas possible de répondre aux questions de l'annexe au rapport médical, ni à celles du rapport médical concernant les capacités professionnelles (OCAI GE pces 32-1 et 32-2, 33-1, 34-1);
le dossier de la SUVA, remis le 11 octobre 2004, qui fait état de l'accident survenu le 25 juin 1995, ayant causé une plaie au poignet droit de l'assuré, et qui signale au demeurant qu'aucune nouvelle pièce n'a été ajoutée à ce dossier depuis sa première communication à l'OCAI GE, en 1996 (OCAI GE pces 35-1 à 35-10 et 36-1 à 36-3);
le rapport médical et le questionnaire complémentaire pour les troubles psychiques, du 19 octobre 2004, établis par le Dr E._______, psychiatre de l'assuré, qui pose, comme diagnostics ayant des répercussions sur la capacité de travail, des atteintes arthro-squelettiques multiples et étagées de la colonne vertébrale cervico-dorso-lombaire, une tendinite scapulo-humérale bilatérale et une dépression d'épuisement qui ne pourrait ni disparaître, ni même s'atténuer si les circonstances, notamment professionnelles, se modifiaient; il ajoute que l'assuré ne présente pas de troubles de la personnalité et que ses troubles psychiques ne sont pas réactionnels à des événements de vie adverses; le Dr E._______ estime à 100% l'incapacité de travail de A._______ dans son activité habituelle et juge que la capacité de travail ne peut pas être améliorée par des mesures médicales; dans le questionnaire complémentaire, il précise que l'incapacité de travail, de 100%, est due à des affections physiques ou mentales et non pas à des raisons socio-économiques ou conjoncturelles; au surplus, le Dr E._______ se réfère au rapport de consultation-expertise, daté du 21 juin 2004, qu'il a lui-même établi concernant A._______, et indique que la situation est inchangée depuis cette date (OCAI GE pces 37-1 et 37-2, 38-1).
D.b Mandaté par l'OCAI GE pour prendre position sur le dossier de A._______, le Service médical régional AI (SMR), dans son avis du 29 octobre 2004, a relevé que les plaintes motivant la demande de prestations de l'assuré étaient de nature rhumatologique et psychiatrique et a proposé, au vu du dossier de l'intéressé, d'obtenir le rapport du Dr E._______ du 21 juin 2004, ainsi que des radiographies de la colonne vertébrale et des épaules, y compris les rapports radiologiques s'y référant (OCAI GE pce 42-1).
A ainsi été versé au dossier:
le rapport de consultation-expertise, du 21 juin 2004, établi par le Dr E._______ et reçu par l'OCAI GE le 31 janvier 2005, qui indique que les rapports rhumatologiques sont sans équivoques et correspondent aux plaintes de l'assuré, que son équilibre squeletto-musculaire est profondément détérioré (atteinte étagée de la colonne vertébrale, tendinite scapulo-humérale bilatérale, chronique, rebelles au traitement ou réactivées à la reprise d'activité), que cette atteinte physique, qui peut être qualifiée d'état d'usure prématuré, trouve son pendant au plan psychique, A._______ ayant laissé sans s'en rendre compte son énergie psychique et vitale sur les routes, en exerçant son métier; le Dr E._______ souligne qu'en psychiatrie, on peut qualifier cet état de dépression d'épuisement, asthénie, perte d'élan vital, absence de projet d'avenir, perte de lisibilité des repères, troubles du sommeil, céphalalgies à type de pesanteurs, difficultés à penser constituant le quotidien de l'assuré, ou, selon une approche diagnostique plus récente, de "Burn out", ce dernier étant toutefois, dans le cas particulier, irréversible de par le maintien de l'épine irritative physique qui empêcherait la restitution intégrale de ses capacités physiques antérieures; le Dr E._______ estime que la réintégration dans l'activité habituelle est totalement exclue et que la réinsertion ou reconversion professionnelle après bilan de compétences et stage de formation est théoriquement envisageable, mais qu'il faudrait tenir compte de la faiblesse des acquis antérieurs, de l'état de jachère intellectuelle de l'intéressé pendant trente ans et de ses craintes réelles à devoir maîtriser de nouveaux acquis qui nécessitent une énergie psychique dont il ne dispose plus; en conclusion, le Dr E._______ juge que la reconversion professionnelle n'est pas un projet que le corps social peut sérieusement présenter à A._______ et que la reconnaissance d'une invalidité à taux plein est la seule mesure qui paraît juste et légitime (OCAI GE pces 50-1 à 50-5).
D.c A nouveau consulté, le SMR, dans son avis du 14 février 2005 établi par la Dresse F._______, a indiqué avoir pris connaissance des radiographies et du rapport médical du Dr E._______, requis précédemment, et a confirmé, au niveau rhumatologique par le Dr G._______, rhumatologue, l'incapacité de travail de l'assuré en tant que déménageur, s'il doit porter des charges supérieures à 10 à 15 kg, sans toutefois de contre-indication à la conduite d'un camion et au travail d'emballage, l'exigibilité étant totale dans une activité adaptée. Au niveau psychiatrique, le SMR a relevé que les facultés intellectuelles et l'état de santé de l'économie n'étaient pas des limitations à une réinsertion ou reconversion professionnelle, et a proposé une expertise psychiatrique pour connaître la sévérité, et son impact sur le travail, de la dépression (OCAI GE pce 79-1).
D.d Par courrier du 8 décembre 2005, A._______ s'est adressé à l'OCAI GE, indiquant notamment qu'il a cessé totalement son activité au mois de mars 2003. Il a joint à ce courrier en particulier une actualisation du rapport du 21 juin 2004, établie par le Dr E._______ et datée du 7 décembre 2005, faisant état d'une dégradation lente de son état de santé psychique et somatique et d'une augmentation du traitement; selon le Dr E._______, l'incapacité de travail est totale et le pronostic est inévaluable à ce jour, sans être favorable (OCAI GE pces 84-1 à 84-3);
D.e En date du 9 février 2006, A._______ a été examiné par le Dr H._______, psychiatre et psychothérapeute, mandaté par l'OCAI GE pour effectuer une expertise psychiatrique de l'assuré.
Dans son rapport du 17 mars 2006 (OCAI GE pces 94-1 à 94-28), l'expert relève, dans son diagnostic, la présence d'un épisode dépressif majeur, d'intensité actuelle moyenne, une rémission partielle n'étant pas impossible, l'état de l'assuré ayant été décrit comme sévère par le médecin traitant en 2004.
En outre, le Dr H._______ estime que les plaintes de A._______ concernant des lombalgies, des sciatalgies, des céphalées et une fatigue invalidantes dépassent les symptômes découlant des lésions organiques et justifient le diagnostic de trouble douloureux lié à la fois à des facteurs psychologiques et à une affection médicale générale. L'expert y ajoute les diagnostics de trouble de conversion avec présentation mixte, en raison d'éléments du registre conversif avec faiblesse, paresthésies ou anesthésies occasionnelles, et de trouble panique, l'assuré se plaignant d'accès d'anxiété paroxystique fréquents avec oppression thoracique, palpitations et peur de mourir, ayant conduit à des consultations cardiologiques qui se seraient avérées normales.
Sur le plan de la personnalité, le psychiatre note encore chez l'assuré la présence de traits narcissiques, abandonniques-limite et paranoïaques, et l'existence d'une structure psychosomatique, au vu de l'alexithymie et de l'absence d'introspection associées à une mise en avant des plaintes somatiques; enfin, il n'y aurait pas de limitation intellectuelle majeure chez l'intéressé.
Le Dr H._______ considère qu'il existe des limitations fonctionnelles découlant des différents troubles dont souffre A._______, tels que les manifestations anxieuses, les troubles conversifs d'apparition matinale, les douleurs, les paresthésies, l'irritabilité, le repli social, le sentiment de dévalorisation, la fatigue avec somnolence diurne et l'anxiété neurovégétative. S'y ajouteraient les traits de personnalité décompensés avec un sentiment de méfiance, des difficultés relationnelles fréquentes et des exigences excessives envers soi-même.
Il estime ainsi que le pronostic pour la mise en place d'un stage d'évaluation à 50%, de préférence l'après-midi, est favorable, les éléments pronostiques positifs étant notamment les possibilités thérapeutiques sous-exploitées, la motivation pour des mesures professionnelles, l'assiduité et la régularité dans un emploi durant 35 ans, et les éléments défavorables, la chronicisation de l'état dépressif majeur, le repli sur soi, le sentiment d'échec global, l'important trouble de la personnalité et la structure psychosomatique avec absence d'introspection.
En conclusion, le Dr H._______ reconnaît une incapacité de travail depuis le 21 mars 2003, se maintenant dans la profession de camionneur-déménageur, tant pour des raisons somatiques que psychiatriques. Après application de ses propositions thérapeutiques et en cas de réussite des mesures professionnelles, une capacité de travail de 50% serait envisageable dans une activité adaptée, activité qui doit être manuelle, ne sollicitant pas d'efforts de mémoire ou de concentration, à exercer sans contacts avec des collègues, de préférence l'après-midi. L'expert estime qu'un stage d'évaluation et d'orientation est nécessaire afin de déterminer les difficultés réelles de l'assuré. En outre, en cas de réussite de ces mesures, un placement serait utile.
D.f Mandaté une nouvelle fois par l'OCAI GE pour prendre position sur l'expertise du Dr H._______, le SMR, dans son rapport du 17 mai 2006 établi par la Dresse F._______ (OCAI GE pces 104-1 à 104-3), a retenu, comme atteintes principales à la santé, des lombalgies chroniques avec parfois des sciatalgies gauches et un conflit sous-acromial au niveau des épaules, et, comme diagnostics associés non du ressort de l'AI, un syndrome douloureux somatoforme persistant, un trouble dépressif majeur, épisode isolé, un trouble de conversion mixte, un trouble panique sans agoraphobie, une non-observance du traitement et un trouble de la personnalité non spécifiée.
Au plan somatique, la Dresse F._______ estime que l'atteinte à la santé de l'assuré est incompatible avec l'activité antérieure de déménageur, une activité adaptée étant possible à plein temps dès mars 2003, moyennant les limitations fonctionnelles suivantes: pas de port de charge de plus de 10 kg, pas de mouvements des membres ou du dos répétitifs, pas d'inclinaison du buste, pas de travail sur une échelle et en hauteur.
S'agissant du diagnostic de trouble somatoforme douloureux persistant, elle juge qu'il n'y a pas de comorbidité psychiatrique invalidante, ni perte de l'intégration sociale, ni état psychique cristallisé, ni échec de traitement conforme aux règles de l'art. Elle ne trouve pas dans l'expertise du Dr H._______ d'éléments susceptibles d'attester d'une période d'intensité sévère justifiant un arrêt de travail, et déclare ainsi s'écarter de l'appréciation du Dr H._______ quant à son évaluation de l'incapacité de travail de l'assuré.

E.
Le 30 mai 2006, se fondant sur la prise de position du SMR du 17 mai 2006, l'OCAI GE a procédé à la détermination du degré d'invalidité de A._______, selon la méthode générale de comparaison des revenus, aboutissant à une perte de gain de 24.6% (OCAI GE pces 105-1 et 105-2). Par mandat du même jour, l'OCAI GE s'est adressé à son service de réadaptation professionnelle afin d'étudier la pertinence de mesures de réadaptation (OCAI GE pce 106-1).

F.
Par lettre du 7 juillet 2006, Me I._______ a informé l'OCAI GE, procuration à l'appui, qu'il représentait les intérêts de A._______ (OCAI GE pces 110-1 et 110-2).

G.
Le 18 juillet 2006 a été adressé à l'OCAI GE le dossier perte de gain maladie de la Y._______ Compagnie d'Assurances (OCAI GE pces 114-1 à 114-80), relatif à A._______, contenant notamment les documents suivants:
un document médical du Dr B._______ du 19 février 1993, faisant état, suite à une radio de la colonne lombaire, d'une scoliose gauche, d'une hyperlordose et une discopathie L5S1 et à un degré moindre L4L5;
un document du Service de radiologie de la Clinique X._______, daté du 27 février 2001, qui décrit en particulier un début d'arthrose interapophysaire postérieure L5S1 et un disque L5S1 dégénératif, étalé et creux, soit une discopathie dégénérative lombo-sacrée;
les résultats d'un IRM effectué le 27 mai 2002 à la Clinique W._______, qui indiquent la présence de discopathies étagées de D7 à L3, une discopathie faiblement protrusive en L4L5 et une discarthrose légèrement inflammatoire en L5S1;
deux certificats médicaux du Dr C._______, adressés à V._______ Assurances, l'un du 6 mai 2003 faisant état de lombalgies chroniques et de périarthrite à l'épaule droite, ayant causé une incapacité de travail à 100% du 25 novembre au 10 décembre 2002 et dès le 21 mars 2003, l'autre du 11 juillet 2003, posant les diagnostics de dorsolombarthrose avec discopathie L5S1 et arthrose postérieure, de périarthrite scapulo-humérale et de dépression nerveuse, causant une incapacité de travail de 100% dès le 20 mars 2003;
un certificat médical du 23 septembre 2003 du Dr J._______, spécialiste en médecine interne et cardiologie, adressé à V._______ Assurances, qui note que A._______ souffre du dos depuis de nombreuses années, ses problèmes dorsaux ayant empiré depuis le début de l'année 2003; l'assuré se plaignant également d'une importante fatigue et de somnolence, le médecin propose une expertise psychiatrique pour éclaircir l'origine de cette fatigue;
un rapport médical du 9 octobre 2003 du Dr K._______, psychiatre et psychothérapeute mandaté par V._______ Assurances, qui, s'étant entretenu avec l'assuré, diagnostique en particulier un trouble affectif bipolaire provisoire, un épisode de dépression moyenne, avec syndrome somatique, des troubles mixtes de la personnalité, provisoires (personnalité schizoïde, dyssociale, paranoïaque, etc), un trouble schizotypique et une agoraphobie; le Dr K._______ conclut à une incapacité de travail de 100%, l'assuré n'étant pas à même de reprendre son emploi, le taux d'incapacité futur étant indéterminé, et estime qu'un nouveau contrôle à 3 mois serait judicieux;
un rapport d'expertise psychiatrique du 23 février 2004, établi par le Dr L._______, psychiatre et psychothérapeute, mandaté par V._______ Assurances, qui, s'étant entretenu avec l'assuré, diagnostique un trouble somatoforme indifférencié et des exagérations symptomatiques pour des motifs non médicaux, et conclut qu'au moment de l'entrevue, il existe une capacité de travail de 100% dans un emploi adapté sans port de charges lourdes;
un rapport du Dr B._______ du 8 juin 2004 certifiant que A._______ présente une lombalgie chronique sur discopathie L4L5 et L5S1, avec disque dégénératif, et une tendinite des deux épaules avec conflit sous-acromial antérieur chronique, ces affections contre-indiquant le port de charges et les travaux nécessitant l'utilisation des épaules.

H.
Le 7 août 2006, suite à un entretien avec A._______ le 18 juillet 2006, l'OCAI GE a rendu son rapport de réadaptation professionnelle (OCAI GE pces 118-1 à 118-6 et pces 119-1 et 119-2), estimant que des mesures de reclassement ou de placement n'étaient pas justifiées, n'étant pas de nature à réduire le dommage ou à favoriser la reprise d'un emploi; en outre, l'assuré ne se sentirait pas en mesure de reprendre l'exercice d'une activité légère. Au surplus, les conditions relatives à de telles mesures ne seraient pas réalisées, puisque A._______ aurait perçu des indemnités de chômage de son lieu de domicile. Le rapport précise à cet égard que l'assuré recevrait le revenu minimum d'insertion (RMI), mais que sur le questionnaire servant à déterminer la caisse de compensation compétente, A._______ aurait indiqué, le 7 juillet 2004, qu'il percevait des indemnités de chômage françaises.
Enfin, l'OCAI GE déclare qu'ayant reçu le dossier de l'assureur-maladie (voir dossier de la Y._______ Compagnie d'Assurances), il a soumis les expertises psychiatriques du 13 février 2004 (recte: 23 février 2004) du Dr L._______ et du 28 juin 2004 du Dr E._______ (rapport du 21 juin 2004, reçu le 28 juin 2004), qui s'y trouvaient, à l'appréciation du SMR, lequel a indiqué, dans un avis du 25 juillet 2006 que depuis son rapport du 17 mai 2006, la situation était inchangée d'après les pièces présentes au dossier et que la capacité de travail était de 100% dans une activité adaptée sans baisse de rendement.

I.
Dans son projet de décision du 10 octobre 2006, adressé à A._______, l'OCAI GE a indiqué qu'il entendait rejeter la demande de prestations de l'assurance-invalidité (OCAI GE pces 120-1 à 120-3).
Par écriture du 12 octobre 2006 adressé à l'OCAI GE, Me I._______ a notamment observé que le SMR, dans son rapport du 17 mai 2006, ne tenait aucun compte des conclusions de l'expertise du Dr H._______ et que malgré cette expertise, aucun stage d'observation professionnelle, soit un stage d'observation et d'orientation professionnelles, n'avait été envisagé pour son client. Il conteste les conclusions du rapport du service de réadaptation de l'OCAI GE et du rapport du SMR qui ne sont pas conformes au rapport d'expertise du Dr H._______, et demande la mise sur pied d'un stage d'observation professionnelle (OCAI GE pces 121-1 à 121-4).
Puis, par courrier du 20 octobre 2006, Me I._______ a indiqué à l'OCAI GE avoir reçu de son client le projet de décision du 10 octobre 2006, adressé à A._______ directement sans respecter l'élection de domicile en son étude, et que dès lors, il y avait lieu de se reporter à son écriture du 12 octobre 2006, l'OCAI GE étant une nouvelle fois requis de tenir compte de l'expertise du Dr H._______ (OCAI GE pces 122-1 et 122-2).

J.
Par décision du 16 novembre 2006, l'OCAI GE, suivant l'avis du SMR du 17 mai 2006, a rejeté la demande de prestations de A._______, jugeant sa capacité de travail entière dans une activité adaptée, les lombalgies dont souffre l'assuré étant incompatibles avec l'activité de déménageur, mais le trouble somatoforme douloureux diagnostiqué n'étant pas, quant à lui, invalidant. L'OCAI GE relève en outre qu'il ne peut octroyer des mesures professionnelles ou de placement car elles ne seraient pas de nature à réduire le dommage ou à favoriser la reprise d'un emploi; de plus, les conditions d'octroi de ces mesures ne seraient pas réalisées puisque A._______ aurait perçu des prestations de chômage au lieu de son domicile, en France (OCAI GE pces 126-1 à 126-3).

K.
Par écriture du 22 décembre 2006, A._______, par l'intermédiaire de son représentant, a formé recours contre la décision du 16 novembre 2006, concluant principalement à l'annulation de la décision entreprise et à l'octroi d'une rente entière d'invalidité, subsidiairement à l'octroi de mesures de réadaptation, adaptées à son état de santé. Il conteste principalement l'évaluation effectuée par l'OCAI GE de son incapacité de travail et le calcul du degré d'invalidité qui en découle (TAF pce 1).
A cet égard, A._______ relève notamment les conclusions de l'expertise du Dr H._______, dont la valeur probante ne saurait être remise en cause, selon lesquelles il présenterait une incapacité totale de travail, pouvant être améliorée et réduite de 50% dans un emploi adapté si des mesures professionnelles étaient mises en place et couronnées de succès. Or, en l'espèce, aucune mesure de réadaptation professionnelle n'aurait été envisagée, dans la mesure où l'OCAI GE aurait estimé que de telles mesures étaient inadéquates et que, de plus, le recourant percevait des prestations de chômage en France, ce que ce dernier conteste, déclarant être au bénéfice du RMI. Dès lors, les conditions posées par l'expert pour améliorer la capacité de travail du recourant n'étant pas remplies, ce dernier estime qu'il est en totale incapacité de travail. A._______ juge donc que c'est à tort et de manière arbitraire, en totale contradiction avec le rapport d'expertise et les éléments du dossier, que l'OCAI GE a considéré qu'il présentait une capacité de travail entière dans une activité adaptée, conclusion dont la seule motivation semblerait être la négation de toute atteinte psychique. En outre, rappelant la jurisprudence du Tribunal fédéral relative au trouble somatoforme douloureux, le recourant soutient qu'il remplit toutes les conditions requises afin de reconnaître le caractère invalidant du trouble dont il souffre, ce que le Dr H._______ aurait mis en évidence dans son expertise. Ce serait donc à tort que l'OCAI GE a refusé de reconnaître ce caractère invalidant.
Par ailleurs, A._______ conteste les calculs effectués par l'OCAI GE pour évaluer son degré d'invalidité. Il soutient en particulier que l'administration n'a pas repris le revenu qu'il réalisait effectivement avant d'être atteint dans sa santé, alors que ce montant est dûment établi. De plus, l'OCAI GE ne donnerait aucune indication quant à la nature de l'activité adaptée qu'il pourrait exercer, ni ne tiendrait compte d'une diminution de sa capacité de travail, à tout le moins à hauteur de 50%. Enfin, le recourant considère que l'OCAI GE aurait dû opérer une pondération du revenu hypothétique d'invalide avec un taux de 25% et non pas de 15%, compte tenu de son âge, de sa formation professionnelle et des difficultés socio-professionnelles qu'il rencontre. Sur cette base, il revendique un taux d'invalidité de 70%, calculé dans la situation la plus favorable en termes de capacité de travail, ouvrant doit à une rente entière d'invalidité.
Par courrier du 29 janvier 2007, A._______ a produit une attestation de la Caisse d'Allocations Familiales de la Haute-Savoie, du 5 janvier 2007, certifiant qu'il est bénéficiaire du RMI (TAF pce 2). Au demeurant, aucun nouveau document n'a été joint au recours.

L.
Par courrier du 19 avril 2007, l'OAIE a renoncé à prendre position dans la présente cause, la décision attaquée ayant été rendue par l'OCAI GE (TAF pce 5).
Ce dernier, dans sa réponse du 15 juin 2007 (TAF pce 8), propose le rejet du recours, se référant pour l'essentiel à la motivation de la décision litigieuse. Il indique au surplus qu'il s'est fondé principalement sur l'expertise du Dr H._______ du 17 mars 2006 pour constater qu'en l'espèce, les conditions posées par la jurisprudence afin d'admettre le caractère invalidant d'un trouble somatoforme douloureux n'étaient pas remplies: il n'y aurait pas, en effet, de comorbidité psychiatrique importante; quant aux autres critères cumulatifs posés par la jurisprudence, ils ne pourraient être considérés comme présents.
Concernant les mesures de réadaptation, l'OCAI GE souligne qu'elles ne sont ni utiles, ni nécessaires dans la mesure où le recourant ne s'estime plus du tout en mesure d'exercer une activité professionnelle. S'agissant des atteintes somatiques, elles n'empêcheraient nullement le recourant d'exercer une activité légère. L'OCAI GE reconnaît toutefois que les conditions d'assurance pour les mesures professionnelles sont effectivement remplies dans la mesure où une confusion a été faite entre prestations de chômage et prestations d'assistance (RMI).

M.
Par réplique du 27 août 2007 (TAF pce 10), le recourant persiste dans les conclusions prises dans son recours, reprenant pour l'essentiel les arguments présentés dans son mémoire de recours. Il souligne en particulier qu'à aucun moment, le Dr H._______ n'a indiqué que A._______ présentait une capacité de travail; l'expert aurait notamment, contrairement à ce qu'affirme l'OCAI GE, établi l'existence d'une comorbidité psychiatrique grave et la présence d'un retrait social très marqué, de sorte que le recourant présenterait toutes les conditions de la prise en compte d'un trouble somatoforme douloureux.

N.
Dans une duplique du 25 octobre 2007, l'OCAI GE maintient ses conclusions tendant au rejet du recours (TAF pce 13).

O.
Par décision incidente du 7 novembre 2007, le Tribunal administratif fédéral a fixé l'avance pour les frais de procédure présumés à Fr. XXX.- et a octroyé au recourant un délai au 26 novembre 2007 pour la payer. Le 19 novembre 2007, un montant de Fr. XXX.- a été versé sur le compte du Tribunal (TAF pces 15 et 16).

P.
Par ordonnances des 6 février 2007, 16 décembre 2008 et 3 juin 2009, le Tribunal administratif fédéral a informé les parties de la composition et de la modification du collège de juges amenés à examiner la présente cause (TAF pces 3, 18, 20). Aucune demande de récusation n'a été présentée.
Droit :

1.
1.1 Les affaires pendantes devant les commissions fédérales de recours ou d'arbitrage ou devant les services de recours des départements au 1er janvier 2007 sont traitées par le Tribunal administratif fédéral dans la mesure où il est compétent. Le nouveau droit de procédure s'applique (art. 53 al. 2
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 53 Übergangsbestimmungen - 1 Das Beschwerdeverfahren gegen Entscheide, die vor dem Inkrafttreten dieses Gesetzes ergangen sind und bisher beim Bundesgericht oder beim Bundesrat anfechtbar waren, richtet sich nach dem bisherigen Recht.
de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral [LTAF, RS 173.32]).

1.2 Sous réserve des exceptions prévues à l'art. 32
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 32 Ausnahmen - 1 Die Beschwerde ist unzulässig gegen:
LTAF, le Tribunal administratif fédéral, en vertu de l'art. 31
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 31 Grundsatz - Das Bundesverwaltungsgericht beurteilt Beschwerden gegen Verfügungen nach Artikel 5 des Bundesgesetzes vom 20. Dezember 196819 über das Verwaltungsverfahren (VwVG).
LTAF en relation avec l'art. 33 let. d
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 33 Vorinstanzen - Die Beschwerde ist zulässig gegen Verfügungen:
LTAF et l'art. 69 al. 1 let. b
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 69 Besonderheiten der Rechtspflege - 1 In Abweichung von den Artikeln 52 und 58 ATSG415 sind die nachstehenden Verfügungen wie folgt anfechtbar:
1    In Abweichung von den Artikeln 52 und 58 ATSG415 sind die nachstehenden Verfügungen wie folgt anfechtbar:
a  Verfügungen der kantonalen IV-Stellen: direkt vor dem Versicherungsgericht am Ort der IV-Stelle;
b  Verfügungen der IV-Stelle für Versicherte im Ausland: direkt beim Bundesverwaltungsgericht.417
1bis    Das Beschwerdeverfahren bei Streitigkeiten über IV-Leistungen vor dem kantonalen Versicherungsgericht ist kostenpflichtig.418 Die Kosten werden nach dem Verfahrensaufwand und unabhängig vom Streitwert im Rahmen von 200-1000 Franken festgelegt.419
2    Absatz 1bis sowie Artikel 85bis Absatz 3 AHVG420 gelten sinngemäss für das Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht.421
3    Gegen Entscheide der kantonalen Schiedsgerichte nach Artikel 27quinquies kann nach Massgabe des Bundesgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005422 beim Bundesgericht Beschwerde geführt werden.423
de la loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI, RS 831.20), connaît des recours interjetés par les personnes résidant à l'étranger contre les décisions prises par l'OAIE. En revanche, les décisions des offices AI cantonaux peuvent faire l'objet d'un recours auprès du tribunal des assurances du domicile de l'office concerné (art. 69 al. 1 let. a
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 69 Besonderheiten der Rechtspflege - 1 In Abweichung von den Artikeln 52 und 58 ATSG415 sind die nachstehenden Verfügungen wie folgt anfechtbar:
1    In Abweichung von den Artikeln 52 und 58 ATSG415 sind die nachstehenden Verfügungen wie folgt anfechtbar:
a  Verfügungen der kantonalen IV-Stellen: direkt vor dem Versicherungsgericht am Ort der IV-Stelle;
b  Verfügungen der IV-Stelle für Versicherte im Ausland: direkt beim Bundesverwaltungsgericht.417
1bis    Das Beschwerdeverfahren bei Streitigkeiten über IV-Leistungen vor dem kantonalen Versicherungsgericht ist kostenpflichtig.418 Die Kosten werden nach dem Verfahrensaufwand und unabhängig vom Streitwert im Rahmen von 200-1000 Franken festgelegt.419
2    Absatz 1bis sowie Artikel 85bis Absatz 3 AHVG420 gelten sinngemäss für das Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht.421
3    Gegen Entscheide der kantonalen Schiedsgerichte nach Artikel 27quinquies kann nach Massgabe des Bundesgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005422 beim Bundesgericht Beschwerde geführt werden.423
LAI).
En l'espèce, dans la mesure où la décision du 16 novembre 2006 a été rendue par un office AI cantonal, la présente cause ne devrait pas relever de la compétence du Tribunal administratif fédéral, ni, d'ailleurs, de celle de la Commission fédérale de recours en matière d'assurance-vieillesse, survivants et invalidité pour les personnes résidant à l'étranger, qui existait au moment du dépôt du recours et que le Tribunal administratif fédéral a remplacée (art. 69 al. 1
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 69 Besonderheiten der Rechtspflege - 1 In Abweichung von den Artikeln 52 und 58 ATSG415 sind die nachstehenden Verfügungen wie folgt anfechtbar:
1    In Abweichung von den Artikeln 52 und 58 ATSG415 sind die nachstehenden Verfügungen wie folgt anfechtbar:
a  Verfügungen der kantonalen IV-Stellen: direkt vor dem Versicherungsgericht am Ort der IV-Stelle;
b  Verfügungen der IV-Stelle für Versicherte im Ausland: direkt beim Bundesverwaltungsgericht.417
1bis    Das Beschwerdeverfahren bei Streitigkeiten über IV-Leistungen vor dem kantonalen Versicherungsgericht ist kostenpflichtig.418 Die Kosten werden nach dem Verfahrensaufwand und unabhängig vom Streitwert im Rahmen von 200-1000 Franken festgelegt.419
2    Absatz 1bis sowie Artikel 85bis Absatz 3 AHVG420 gelten sinngemäss für das Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht.421
3    Gegen Entscheide der kantonalen Schiedsgerichte nach Artikel 27quinquies kann nach Massgabe des Bundesgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005422 beim Bundesgericht Beschwerde geführt werden.423
LAI dans sa teneur en vigueur du 1er juillet 2006 au 31 décembre 2006). Il convient toutefois de relever qu'en l'occurrence, l'office AI cantonal n'était pas non plus compétent pour rendre la décision entreprise.
En effet, en application des art. 55 al. 1
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 55 Zuständigkeit - 1 Zuständig ist in der Regel die IV-Stelle, in deren Kantonsgebiet der Versicherte im Zeitpunkt der Anmeldung seinen Wohnsitz hat.319 Der Bundesrat ordnet die Zuständigkeit in Sonderfällen.
1    Zuständig ist in der Regel die IV-Stelle, in deren Kantonsgebiet der Versicherte im Zeitpunkt der Anmeldung seinen Wohnsitz hat.319 Der Bundesrat ordnet die Zuständigkeit in Sonderfällen.
2    Der Bundesrat kann Vorschriften über die Erledigung von Streitigkeiten bezüglich der örtlichen Zuständigkeit erlassen und dabei von Artikel 35 ATSG320 abweichen.321
et 56
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 56 IV-Stelle des Bundes - Der Bundesrat setzt eine IV-Stelle für Versicherte im Ausland ein.
LAI, l'office AI compétent est, en règle générale, celui du canton dans lequel l'assuré est domicilié au moment où il exerce son droit aux prestations. Le Conseil fédéral règle la compétence dans des cas spéciaux et institue un office AI pour les assurés résidant à l'étranger (OAIE). L'art. 40
SR 831.201 Verordnung vom 17. Januar 1961 über die Invalidenversicherung (IVV)
IVV Art. 40 - 1 Zuständig zur Entgegennahme und Prüfung der Anmeldungen ist:
du règlement du 17 janvier 1961 sur l'assurance invalidité (RAI, RS 831.201) précise les compétences des offices AI cantonaux et de l'OAIE. Ce dernier est ainsi compétent pour enregistrer et examiner les demandes des assurés domiciliés à l'étranger, sous réserve de l'art. 40 al. 2
SR 831.201 Verordnung vom 17. Januar 1961 über die Invalidenversicherung (IVV)
IVV Art. 40 - 1 Zuständig zur Entgegennahme und Prüfung der Anmeldungen ist:
RAI, qui règle le cas particulier des demandes des frontaliers. L'art. 40 al. 2
SR 831.201 Verordnung vom 17. Januar 1961 über die Invalidenversicherung (IVV)
IVV Art. 40 - 1 Zuständig zur Entgegennahme und Prüfung der Anmeldungen ist:
RAI prévoit en effet que l'office AI du secteur d'activité dans lequel le frontalier exerce une activité lucrative est compétent pour enregistrer et examiner les demandes présentées par les frontaliers. Cette règle s'applique également aux anciens frontaliers pour autant que leur domicile habituel se trouve encore dans la zone frontière au moment du dépôt de la demande et que l'atteinte à la santé remonte à l'époque de leur activité en tant que frontalier. Toutefois, il appartient à l'OAIE de notifier les décisions (art. 40 al. 2
SR 831.201 Verordnung vom 17. Januar 1961 über die Invalidenversicherung (IVV)
IVV Art. 40 - 1 Zuständig zur Entgegennahme und Prüfung der Anmeldungen ist:
RAI dernière phrase). L'art. 40 al. 3
SR 831.201 Verordnung vom 17. Januar 1961 über die Invalidenversicherung (IVV)
IVV Art. 40 - 1 Zuständig zur Entgegennahme und Prüfung der Anmeldungen ist:
RAI dispose encore que l'office AI compétent lors de l'enregistrement de la demande le demeure durant toute la procédure. Le Tribunal fédéral a confirmé cette compétence (arrêt du Tribunal fédéral I 19/05 du 29 juin 2005 consid. 2.6).
En l'occurrence, le recourant était domicilié dans la zone frontière lors du dépôt de la demande et l'est toujours; en outre, il exerçait son activité en tant que frontalier au moment de l'atteinte à la santé. Dans ces circonstances, la décision litigieuse aurait dû être notifiée par l'OAIE et se trouve ainsi entachée d'un vice en raison de l'irrégularité de sa notification. Aux termes de la loi, une notification irrégulière ne doit entraîner aucun préjudice pour les parties (art. 38
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 38 - Aus mangelhafter Eröffnung darf den Parteien kein Nachteil erwachsen.
de la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative [PA, RS 172.021] et art. 49 al. 3
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 49 Verfügung - 1 Über Leistungen, Forderungen und Anordnungen, die erheblich sind oder mit denen die betroffene Person nicht einverstanden ist, hat der Versicherungsträger schriftlich Verfügungen zu erlassen.
1    Über Leistungen, Forderungen und Anordnungen, die erheblich sind oder mit denen die betroffene Person nicht einverstanden ist, hat der Versicherungsträger schriftlich Verfügungen zu erlassen.
2    Dem Begehren um Erlass einer Feststellungsverfügung ist zu entsprechen, wenn die gesuchstellende Person ein schützenswertes Interesse glaubhaft macht.
3    Die Verfügungen werden mit einer Rechtsmittelbelehrung versehen. Sie sind zu begründen, wenn sie den Begehren der Parteien nicht voll entsprechen. Aus einer mangelhaften Eröffnung einer Verfügung darf der betroffenen Person kein Nachteil erwachsen.
4    Erlässt ein Versicherungsträger eine Verfügung, welche die Leistungspflicht eines anderen Trägers berührt, so hat er auch ihm die Verfügung zu eröffnen. Dieser kann die gleichen Rechtsmittel ergreifen wie die versicherte Person.
5    Der Versicherungsträger kann in seiner Verfügung einer Einsprache oder Beschwerde die aufschiebende Wirkung entziehen, auch wenn die Verfügung eine Geldleistung zum Gegenstand hat. Ausgenommen sind Verfügungen über die Rückerstattung unrechtmässig bezogener Leistungen.40
de loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales [LPGA, RS 830.1]); cette règle découle directement du principe de la bonne foi, lequel s'applique également au justiciable. Ainsi, le défaut de notification n'est susceptible d'entraîner des conséquences que dans la mesure où il a causé une erreur préjudiciable à son destinataire. D'ailleurs, la jurisprudence n'attache pas nécessairement la nullité à l'existence de vices dans la notification, la protection des parties étant suffisamment réalisée lorsque la notification irrégulière atteint son but malgré cette irrégularité (YVES DONZALLAZ, Commentaire de la loi sur le Tribunal fédéral, Berne 2008, n. 1309 ss, notamment n. 1312). Or, tel est le cas en l'espèce, la compétence de l'OAIE quant à la notification de la décision entreprise et la compétence du Tribunal administratif fédéral pour connaître des recours interjetés contre les décisions de l'OAIE étant en outre clairement établies. Le Tribunal de céans constate dès lors que la notification irrégulière n'a causé aucun préjudice au recourant, celui-ci ne l'ayant d'ailleurs pas fait valoir, et estime qu'il est opportun d'entrer en matière sur la présente cause, dans la mesure également où elle est en l'état d'être jugée (arrêt du Tribunal administratif fédéral C-2909/2006 du 25 avril 2008 consid. 1).

1.3 Selon l'art. 37
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 37 Grundsatz - Das Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht richtet sich nach dem VwVG58, soweit dieses Gesetz nichts anderes bestimmt.
LTAF, la procédure devant le Tribunal administratif fédéral est régie par la PA, pour autant que la LTAF n'en dispose pas autrement. Or, en vertu de l'art. 3
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 3 - Dieses Gesetz findet keine Anwendung auf:
a  das Verfahren von Behörden im Sinne von Artikel 1 Absatz 2 Buchstabe e, soweit gegen ihre Verfügungen die Beschwerde unmittelbar an eine Bundesbehörde unzulässig ist;
b  das erstinstanzliche Verfahren der erstmaligen Begründung des Dienstverhältnisses von Bundespersonal, der Beförderung von Bundespersonal, der dienstlichen Anordnungen an das Bundespersonal16 und das Verfahren der Ermächtigung zur Strafverfolgung gegen Bundespersonal;
c  das erstinstanzliche Verwaltungsstrafverfahren und das gerichtspolizeiliche Ermittlungsverfahren;
d  das Verfahren der Militärstrafrechtspflege einschliesslich der Militärdisziplinarrechtspflege, das Verfahren in militärischen Kommandosachen nach Artikel 37 sowie Verfahren nach den Artikeln 38 und 39 des Militärgesetzes vom 3. Februar 199518,19 ...20;
dbis  das Verfahren in Sozialversicherungssachen, soweit das Bundesgesetz vom 6. Oktober 200022 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts anwendbar ist;
e  das Verfahren der Zollveranlagung;
ebis  ...
f  das erstinstanzliche Verfahren in anderen Verwaltungssachen, wenn deren Natur die Erledigung auf der Stelle durch sofort vollstreckbare Verfügung erfordert.
let. dbis PA, la procédure en matière d'assurances sociales n'est pas régie par la PA dans la mesure où la LPGA, entrée en vigueur le 1er janvier 2003, est applicable. A cet égard, conformément à l'art. 2
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 2 Geltungsbereich und Verhältnis zu den einzelnen Sozialversicherungsgesetzen - Die Bestimmungen dieses Gesetzes sind auf die bundesgesetzlich geregelten Sozialversicherungen anwendbar, wenn und soweit die einzelnen Sozialversicherungsgesetze es vorsehen.
LPGA en relation avec l'art. 1 al. 1
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 1 - 1 Die Bestimmungen des Bundesgesetzes vom 6. Oktober 20008 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) sind auf die Invalidenversicherung (Art. 1a-26bis und 28-70) anwendbar, soweit das vorliegende Gesetz nicht ausdrücklich eine Abweichung vom ATSG vorsieht.9
1    Die Bestimmungen des Bundesgesetzes vom 6. Oktober 20008 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) sind auf die Invalidenversicherung (Art. 1a-26bis und 28-70) anwendbar, soweit das vorliegende Gesetz nicht ausdrücklich eine Abweichung vom ATSG vorsieht.9
2    Die Artikel 32 und 33 ATSG sind auch anwendbar auf die Förderung der Invalidenhilfe (Art. 71-76).
LAI, les dispositions de la LPGA s'appliquent à l'assurance-invalidité (art. 1a
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 1a - Die Leistungen dieses Gesetzes sollen:
a  die Invalidität mit geeigneten, einfachen und zweckmässigen Eingliederungsmassnahmen verhindern, vermindern oder beheben;
b  die verbleibenden ökonomischen Folgen der Invalidität im Rahmen einer angemessenen Deckung des Existenzbedarfs ausgleichen;
c  zu einer eigenverantwortlichen und selbstbestimmten Lebensführung der betroffenen Versicherten beitragen.
à 26bis
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 26bis - 1 Dem Versicherten steht die Wahl frei unter den medizinischen Hilfspersonen, den Anstalten und Werkstätten sowie den Betrieben des allgemeinen Arbeitsmarktes, die Eingliederungsmassnahmen durchführen, und den Abgabestellen für Hilfsmittel, wenn sie den kantonalen Vorschriften und den Anforderungen der Versicherung genügen.194
1    Dem Versicherten steht die Wahl frei unter den medizinischen Hilfspersonen, den Anstalten und Werkstätten sowie den Betrieben des allgemeinen Arbeitsmarktes, die Eingliederungsmassnahmen durchführen, und den Abgabestellen für Hilfsmittel, wenn sie den kantonalen Vorschriften und den Anforderungen der Versicherung genügen.194
2    Der Bundesrat kann nach Anhören der Kantone und der zuständigen Organisationen Vorschriften für die Zulassung der in Absatz 1 genannten Personen und Stellen erlassen.
et art. 28
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 28 Grundsatz - 1 Anspruch auf eine Rente haben Versicherte, die:
1    Anspruch auf eine Rente haben Versicherte, die:
a  ihre Erwerbsfähigkeit oder die Fähigkeit, sich im Aufgabenbereich zu betätigen, nicht durch zumutbare Eingliederungsmassnahmen wieder herstellen, erhalten oder verbessern können;
b  während eines Jahres ohne wesentlichen Unterbruch durchschnittlich mindestens 40 Prozent arbeitsunfähig (Art. 6 ATSG206) gewesen sind; und
c  nach Ablauf dieses Jahres zu mindestens 40 Prozent invalid (Art. 8 ATSG) sind.
1bis    Eine Rente nach Absatz 1 wird nicht zugesprochen, solange die Möglichkeiten zur Eingliederung im Sinne von Artikel 8 Absätze 1bis und 1ter nicht ausgeschöpft sind.207
2    ...208
à 70
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 70 Strafbestimmungen - Die Artikel 87-91 AHVG424 finden Anwendung auf Personen, die in einer in diesen Bestimmungen umschriebenen Weise die Vorschriften der Invalidenversicherung verletzen.
LAI), à moins que la LAI ne déroge à la LPGA.
Il sied de relever encore que les nouvelles règles de procédure sont en principe immédiatement et pleinement applicables dès leur entrée en vigueur, à défaut de dispositions transitoires contraires (arrêt du Tribunal fédéral I 231/06 du 24 mai 2006 consid. 3.1; ATF 130 V 560 consid. 3.1 et les références citées).

1.4 Le recourant est particulièrement touché par la décision attaquée et a un intérêt digne de protection à ce qu'elle soit annulée ou modifiée (art. 59
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 59 Legitimation - Zur Beschwerde ist berechtigt, wer durch die angefochtene Verfügung oder den Einspracheentscheid berührt ist und ein schutzwürdiges Interesse an deren Aufhebung oder Änderung hat.
LPGA). Partant, il a qualité pour recourir.
En outre, dans la mesure où il a été introduit dans le délai et la forme prescrits (art. 60
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 60 Beschwerdefrist - 1 Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach der Eröffnung des Einspracheentscheides oder der Verfügung, gegen welche eine Einsprache ausgeschlossen ist, einzureichen.
1    Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach der Eröffnung des Einspracheentscheides oder der Verfügung, gegen welche eine Einsprache ausgeschlossen ist, einzureichen.
2    Die Artikel 38-41 sind sinngemäss anwendbar.
LPGA et art. 52
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 52 - 1 Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat.
1    Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat.
2    Genügt die Beschwerde diesen Anforderungen nicht oder lassen die Begehren des Beschwerdeführers oder deren Begründung die nötige Klarheit vermissen und stellt sich die Beschwerde nicht als offensichtlich unzulässig heraus, so räumt die Beschwerdeinstanz dem Beschwerdeführer eine kurze Nachfrist zur Verbesserung ein.
3    Sie verbindet diese Nachfrist mit der Androhung, nach unbenutztem Fristablauf auf Grund der Akten zu entscheiden oder, wenn Begehren, Begründung oder Unterschrift fehlen, auf die Beschwerde nicht einzutreten.
PA), le recours est recevable.

2.
2.1 L'Accord du 21 juin 1999 conclu entre la Confédération suisse, d'une part, et la Communauté européenne et ses Etats membres, d'autre part, sur la libre circulation des personnes (ALCP, RS 0.142.112.681) est entré en vigueur le 1er juin 2002. A cette date sont également entrés en vigueur son Annexe II, qui régit la coordination des systèmes d'assurances sociales (art. 8
IR 0.142.112.681 Abkommen vom 21. Juni 1999 zwischen der Schweizerischen Eidgenossenschaft einerseits und der Europäischen Gemeinschaft und ihren Mitgliedstaaten andererseits über die Freizügigkeit (mit Anhängen, Prot. und Schlussakte)
FZA Art. 8 Koordinierung der Systeme der sozialen Sicherheit - Die Vertragsparteien regeln die Koordinierung der Systeme der sozialen Sicherheit gemäss Anhang II, um insbesondere Folgendes zu gewährleisten:
a  Gleichbehandlung;
b  Bestimmung der anzuwendenden Rechtsvorschriften;
c  Zusammenrechnung aller nach den verschiedenen nationalen Rechtsvorschriften berücksichtigten Versicherungszeiten für den Erwerb und die Aufrechterhaltung des Leistungsanspruchs sowie für die Berechnung der Leistungen;
d  Zahlung der Leistungen an Personen, die ihren Wohnsitz im Hoheitsgebiet der Vertragsparteien haben;
e  Amtshilfe und Zusammenarbeit der Behörden und Einrichtungen.
ALCP), le Règlement (CEE) n° 1408/71 du Conseil du 14 juin 1971 relatif à l'application des régimes de sécurité sociale aux travailleurs salariés, aux travailleurs non salariés et aux membres de leur famille qui se déplacent à l'intérieur de la Communauté (RS 0.831.109.268.1), s'appliquant à toutes les rentes dont le droit prend naissance au 1er juin 2002 et ultérieurement et se substituant à toute convention de sécurité sociale liant deux ou plusieurs Etats (art. 6 du Règlement (CEE) n° 1408/71), et enfin le Règlement (CEE) n° 574/72 du Conseil du 21 mars 1972 relatif à l'application du Règlement (CEE) n° 1408/71 (RS 0.831.109.268.11).
S'agissant en l'espèce d'un ressortissant suisse résidant en France, l'art. 80a
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 80a - 1 In Bezug auf Personen, für die die Rechtsvorschriften der sozialen Sicherheit der Schweiz oder eines oder mehrerer EU-Mitgliedstaaten gelten oder galten und die Staatsangehörige der Schweiz oder eines EU-Mitgliedstaates sind, auf Flüchtlinge oder Staatenlose mit Wohnort in der Schweiz oder einem EU-Mitgliedstaat sowie auf die Familienangehörigen und Hinterlassenen dieser Personen sind auf die Leistungen im Geltungsbereich des vorliegenden Gesetzes folgende Erlasse in der für die Schweiz verbindlichen Fassung von Anhang II, Abschnitt A, des Abkommens vom 21. Juni 1999459 zwischen der Schweizerischen Eidgenossenschaft einerseits und der Europäischen Gemeinschaft und ihren Mitgliedstaaten andererseits über die Freizügigkeit (Freizügigkeitsabkommen) anwendbar:
1    In Bezug auf Personen, für die die Rechtsvorschriften der sozialen Sicherheit der Schweiz oder eines oder mehrerer EU-Mitgliedstaaten gelten oder galten und die Staatsangehörige der Schweiz oder eines EU-Mitgliedstaates sind, auf Flüchtlinge oder Staatenlose mit Wohnort in der Schweiz oder einem EU-Mitgliedstaat sowie auf die Familienangehörigen und Hinterlassenen dieser Personen sind auf die Leistungen im Geltungsbereich des vorliegenden Gesetzes folgende Erlasse in der für die Schweiz verbindlichen Fassung von Anhang II, Abschnitt A, des Abkommens vom 21. Juni 1999459 zwischen der Schweizerischen Eidgenossenschaft einerseits und der Europäischen Gemeinschaft und ihren Mitgliedstaaten andererseits über die Freizügigkeit (Freizügigkeitsabkommen) anwendbar:
a  Verordnung (EG) Nr. 883/2004460;
b  Verordnung (EG) Nr. 987/2009461;
c  Verordnung (EWG) Nr. 1408/71462;
d  Verordnung (EWG) Nr. 574/72463.
2    In Bezug auf Personen, für die die Rechtsvorschriften der sozialen Sicherheit der Schweiz, Islands, Norwegens oder Liechtensteins gelten oder galten und die Staatsangehörige der Schweiz, Islands, Norwegens oder Liechtensteins sind oder die als Flüchtlinge oder Staatenlose Wohnort in der Schweiz oder auf dem Gebiet Islands, Norwegens oder Liechtensteins haben, sowie auf die Familienangehörigen und Hinterlassenen dieser Personen sind auf die Leistungen im Geltungsbereich des vorliegenden Gesetzes folgende Erlasse in der für die Schweiz verbindlichen Fassung von Anlage 2 zu Anhang K des Übereinkommens vom 4. Januar 1960464 zur Errichtung der Europäischen Freihandelsassoziation (EFTA-Übereinkommen) anwendbar:
a  Verordnung (EG) Nr. 883/2004;
b  Verordnung (EG) Nr. 987/2009;
c  Verordnung (EWG) Nr. 1408/71;
d  Verordnung (EWG) Nr. 574/72.
3    Der Bundesrat passt die Verweise auf die in den Absätzen 1 und 2 aufgeführten Rechtsakte der Europäischen Union jeweils an, wenn eine Anpassung des Anhangs II des Freizügigkeitsabkommens und der Anlage 2 zu Anhang K des EFTA-Übereinkommens beschlossen wurde.
4    Die Ausdrücke «Mitgliedstaaten der Europäischen Union», «Mitgliedstaaten der Europäischen Gemeinschaft», «Staaten der Europäischen Union» und «Staaten der Europäischen Gemeinschaft» im vorliegenden Gesetz bezeichnen die Staaten, für die das Freizügigkeitsabkommen gilt.
LAI rend expressément applicables, dans la présente cause, l'ALCP et les Règlements (CEE) n° 1408/71 et (CEE) n° 574/72.
Selon l'art. 3 du Règlement (CEE) n° 1408/71, les ressortissants des Etats membres de la Communauté européenne et les ressortissants suisses bénéficient de l'égalité de traitement. Selon l'art. 20
IR 0.142.112.681 Abkommen vom 21. Juni 1999 zwischen der Schweizerischen Eidgenossenschaft einerseits und der Europäischen Gemeinschaft und ihren Mitgliedstaaten andererseits über die Freizügigkeit (mit Anhängen, Prot. und Schlussakte)
FZA Art. 20 Beziehung zu bilateralen Abkommen über die soziale Sicherheit - Sofern in Anhang II nichts Gegenteiliges bestimmt ist, werden die bilateralen Abkommen über die soziale Sicherheit zwischen der Schweiz und den Mitgliedstaaten der Europäischen Gemeinschaft mit Inkrafttreten dieses Abkommens insoweit ausgesetzt, als in diesem Abkommen derselbe Sachbereich geregelt wird.
ALCP, sauf disposition contraire découlant de l'Annexe II, les accords de sécurité sociale bilatéraux entre la Suisse et les Etats membres de la Communauté européenne sont suspendus dès l'entrée en vigueur du présent accord, dans la mesure où la même matière est régie par le présent accord. L'Accord, en particulier son Annexe II, ne prévoyant pas de disposition contraire, l'organisation de la procédure de même que l'examen des conditions à l'octroi de prestations d'invalidité suisse ressortissent au droit interne suisse.

2.2 S'agissant du droit applicable, il convient encore de préciser, eu égard au principe selon lequel les règles applicables sont celles en vigueur au moment où les faits juridiquement déterminants se sont produits (ATF 130 V 445 consid. 1.2), que la présente cause est régie par la LAI et par son ordonnance d'exécution dans leur teneur en vigueur jusqu'au 31 décembre 2007. La décision litigieuse datant du 16 novembre 2006, les modifications introduites par la novelle du 6 octobre 2006 (5e révision), entrées en vigueur le 1er janvier 2008 (RO 2007 5129), ne sont pas prises en considération.

3.
3.1 En l'espèce, le recourant a présenté une première demande de prestations de l'assurance-invalidité suisse en mars 1996. Cette requête a été rejetée par décision de l'OAIE du 30 septembre 1999, décision entrée en force, au motif que le recourant ne présentait pas d'invalidité suffisante au sens de la loi suisse pour avoir droit à une rente, des mesures de réadaptation professionnelle n'étant par ailleurs pas indiquées, du moment que l'assuré avait décidé de continuer d'exercer son activité lucrative à plein temps.
Le 1er juillet 2004, l'OCAI GE a reçu une nouvelle demande de rente AI présentée par le recourant et datée du 28 juin 2004, demande sur laquelle l'administration est entrée en matière et qu'elle a également rejetée par décision du 16 novembre 2006, au motif que nonobstant l'atteinte à la santé, le recourant conserverait une capacité de travail entière dans une activité adaptée à son état de santé. Dans cette mesure, son taux d'invalidité ne lui permettrait pas d'obtenir une rente de l'assurance-invalidité suisse. Quant aux mesures professionnelles ou de placement, elles ne pourraient être octroyées, n'étant pas de nature à réduire le dommage ou à favoriser la reprise d'un emploi.
Le recourant a alors interjeté recours contre cette décision, soutenant principalement qu'il a droit à une rente entière, en raison de ses problèmes de santé et parce qu'aucune mesure professionnelle n'a été mise en place afin de lui permettre d'améliorer sa capacité de travail. Subsidiairement, il requiert l'octroi de mesures de réadaptation. Se fondant sur le rapport d'expertise du Dr H._______ du 17 mars 2006, il conteste principalement l'évaluation effectuée par l'OCAI GE de son incapacité de travail et le calcul du degré d'invalidité qui en a découlé.

3.2 Aux termes de l'art. 87 al. 3
SR 831.201 Verordnung vom 17. Januar 1961 über die Invalidenversicherung (IVV)
IVV Art. 87 Revisionsgründe - 1 Eine Revision wird von Amtes wegen durchgeführt, wenn:
et al. 4 RAI, applicable également, par analogie, aux prestations de réadaptation (ATF 130 V 64 consid. 2, ATF 109 V 119 consid. 3), lorsqu'une rente a été refusée parce que le degré d'invalidité était insuffisant, une nouvelle demande ne peut être examinée que si l'assuré rend plausible que son invalidité s'est modifiée de manière à influencer ses droits; de même, lorsqu'une prestation de réadaptation a été refusée, une nouvelle demande ne doit être examinée que si l'assuré rend plausible que la situation de fait s'est modifiée de manière à influencer ses droits.
Lorsqu'elle est saisie d'une nouvelle demande de rente et/ou de prestation de réadaptation, l'administration doit commencer par examiner si les allégations de l'assuré sont, d'une manière générale, plausibles. Si tel n'est pas le cas, l'affaire est liquidée d'entrée de cause et sans autres investigations par un refus d'entrée en matière. Dans le cas contraire, l'administration entre en matière sur la nouvelle demande et examine l'affaire au fond; elle vérifie ainsi que la modification du degré d'invalidité rendue, à son sens, plausible par l'assuré est réellement intervenue. Elle doit par conséquent procéder de la même manière qu'en cas de révision au sens de l'art. 17
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 17 Revision der Invalidenrente und anderer Dauerleistungen - 1 Die Invalidenrente wird von Amtes wegen oder auf Gesuch hin für die Zukunft erhöht, herabgesetzt oder aufgehoben, wenn der Invaliditätsgrad einer Rentenbezügerin oder eines Rentenbezügers sich:
1    Die Invalidenrente wird von Amtes wegen oder auf Gesuch hin für die Zukunft erhöht, herabgesetzt oder aufgehoben, wenn der Invaliditätsgrad einer Rentenbezügerin oder eines Rentenbezügers sich:
a  um mindestens fünf Prozentpunkte ändert; oder
b  auf 100 Prozent erhöht.17
2    Auch jede andere formell rechtskräftig zugesprochene Dauerleistung wird von Amtes wegen oder auf Gesuch hin erhöht, herabgesetzt oder aufgehoben, wenn sich der ihr zu Grunde liegende Sachverhalt nachträglich erheblich verändert hat.
LPGA. Si l'administration constate que l'invalidité ne s'est pas modifiée depuis la décision précédente, passée en force, elle rejette la demande. Sinon, elle doit encore examiner si la modification constatée suffit à fonder une invalidité donnant droit à des prestations et statuer en conséquence.
Le point de savoir si un tel changement s'est produit doit être tranché en comparant les faits tels qu'ils se présentaient au moment de la décision initiale et les circonstances régnant à l'époque de la décision litigieuse (ATF 125 V 368 consid. 2 et les références citées). Il convient de préciser à cet égard que c'est la dernière décision entrée en force et reposant sur un examen matériel du droit à la rente avec une constatation des faits pertinents, une appréciation des preuves et une comparaison des revenus conformes au droit qui constitue le point de départ temporel pour l'examen d'une éventuelle modification du degré d'invalidité (ATF 133 V 108 consid. 5, en particulier consid. 5.4, ATF 130 V 71 consid. 3.2.3, ATF 130 V 343 consid. 3.5).
En cas de recours, le même devoir de contrôle quant au fond incombe au juge. En effet, le juge ne doit examiner comment l'administration a tranché la question de l'entrée en matière que lorsque ce point est litigieux, c'est-à-dire quand l'administration a refusé d'entrer en matière en se fondant sur l'art. 87 al. 4
SR 831.201 Verordnung vom 17. Januar 1961 über die Invalidenversicherung (IVV)
IVV Art. 87 Revisionsgründe - 1 Eine Revision wird von Amtes wegen durchgeführt, wenn:
RAI et que l'assuré a interjeté recours pour ce motif. Ce contrôle par l'autorité judiciaire n'est en revanche pas nécessaire lorsque l'administration est entrée en matière sur la nouvelle demande (arrêt du Tribunal fédéral I 132/03 du 26 avril 2005 consid. 2, ATF 117 V 198 consid. 3a, ATF 109 V 108 consid. 2).

3.3 En l'espèce, il s'avère que l'administration est entrée en matière sur la nouvelle demande du recourant et a constaté que l'invalidité de ce dernier s'était bel et bien modifiée depuis la décision du 30 septembre 1999; toutefois, elle a estimé que la modification constatée ne suffisait pas à fonder une invalidité donnant droit à des prestations, ce que le recourant conteste.
En conséquence, le Tribunal de céans doit examiner, dans un premier temps, si l'invalidité du recourant a bien subi une modification, et ce, en comparant les faits tels qu'ils se présentaient à l'époque de la décision du 30 septembre 1999, dernière décision entrée en force ayant examiné matériellement le droit à la rente, et ceux qui ont existé jusqu'au 16 novembre 2006, date de la décision litigieuse. Si tel est le cas, il jugera, dans un deuxième temps, si c'est à juste titre que l'OCAI GE a refusé au recourant le droit à des prestations de l'assurance-invalidité, ou, en d'autres termes, si effectivement le recourant ne peut plus exercer son activité habituelle de chauffeur-déménageur, mais conserve une capacité de travail entière dans une activité adaptée à son état de santé, de sorte que sa perte de gain serait insuffisante pour ouvrir le droit à une rente d'invalidité, et, en outre, si les conditions donnant droit à des mesures de réadaptation ne sont véritablement pas remplies en l'espèce.

4.
Pour avoir droit à une rente de l'assurance-invalidité suisse, le recourant doit remplir cumulativement les conditions suivantes:
être invalide au sens de la LPGA/LAI et
avoir versé des cotisations à l'AVS/AI durant une année au moins (art. 36 al. 1
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 36 Bezügerkreis und Berechnung - 1 Anspruch auf eine ordentliche Rente haben Versicherte, die bei Eintritt der Invalidität während mindestens drei Jahren Beiträge geleistet haben.229
1    Anspruch auf eine ordentliche Rente haben Versicherte, die bei Eintritt der Invalidität während mindestens drei Jahren Beiträge geleistet haben.229
2    Für die Berechnung der ordentlichen Renten sind die Bestimmungen des AHVG230 sinngemäss anwendbar. Der Bundesrat kann ergänzende Vorschriften erlassen.231
3    ...232
4    Beiträge, die vor dem Inkrafttreten dieses Gesetzes an die Alters- und Hinterlassenenversicherung geleistet wurden, werden angerechnet.
LAI).
En l'espèce, le recourant a versé des cotisations à l'AVS/AI pendant plus d'une année au total et remplit, partant, la condition de la durée minimale de cotisations.

5.
5.1 Aux termes de l'art. 8
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 8 Invalidität - 1 Invalidität ist die voraussichtlich bleibende oder längere Zeit dauernde ganze oder teilweise Erwerbsunfähigkeit.
1    Invalidität ist die voraussichtlich bleibende oder längere Zeit dauernde ganze oder teilweise Erwerbsunfähigkeit.
2    Nicht erwerbstätige Minderjährige gelten als invalid, wenn die Beeinträchtigung ihrer körperlichen, geistigen oder psychischen Gesundheit voraussichtlich eine ganze oder teilweise Erwerbsunfähigkeit zur Folge haben wird.12
3    Volljährige, die vor der Beeinträchtigung ihrer körperlichen, geistigen oder psychischen Gesundheit nicht erwerbstätig waren und denen eine Erwerbstätigkeit nicht zugemutet werden kann, gelten als invalid, wenn eine Unmöglichkeit vorliegt, sich im bisherigen Aufgabenbereich zu betätigen. Artikel 7 Absatz 2 ist sinngemäss anwendbar.13 14
LPGA, est réputée invalidité l'incapacité de gain totale ou partielle qui est présumée permanente ou de longue durée. L'art. 4 al. 1
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 4 Invalidität - 1 Die Invalidität (Art. 8 ATSG47) kann Folge von Geburtsgebrechen, Krankheit oder Unfall sein.48
1    Die Invalidität (Art. 8 ATSG47) kann Folge von Geburtsgebrechen, Krankheit oder Unfall sein.48
2    Die Invalidität gilt als eingetreten, sobald sie die für die Begründung des Anspruchs auf die jeweilige Leistung erforderliche Art und Schwere erreicht hat.49
LAI précise que l'invalidité peut résulter d'une infirmité congénitale, d'une maladie ou d'un accident. L'al. 2 de cette disposition mentionne que l'invalidité est réputée survenue dès qu'elle est, par sa nature et sa gravité, propre à ouvrir droit aux prestations entrant en considération.

5.2 Par incapacité de travail, on entend toute perte, totale ou partielle, résultant d'une atteinte à la santé physique, mentale ou psychique, de l'aptitude de l'assuré à accomplir dans sa profession ou son domaine d'activité le travail qui peut raisonnablement être exigé de lui. En cas d'incapacité de travail de longue durée, l'activité qui peut être exigée peut aussi relever d'une autre profession ou d'un autre domaine d'activité (art. 6 LPGA). L'incapacité de gain est définie à l'art. 7
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 7 Erwerbsunfähigkeit - 1 Erwerbsunfähigkeit ist der durch Beeinträchtigung der körperlichen, geistigen oder psychischen Gesundheit verursachte und nach zumutbarer Behandlung und Eingliederung verbleibende ganze oder teilweise Verlust der Erwerbsmöglichkeiten auf dem in Betracht kommenden ausgeglichenen Arbeitsmarkt.
1    Erwerbsunfähigkeit ist der durch Beeinträchtigung der körperlichen, geistigen oder psychischen Gesundheit verursachte und nach zumutbarer Behandlung und Eingliederung verbleibende ganze oder teilweise Verlust der Erwerbsmöglichkeiten auf dem in Betracht kommenden ausgeglichenen Arbeitsmarkt.
2    Für die Beurteilung des Vorliegens einer Erwerbsunfähigkeit sind ausschliesslich die Folgen der gesundheitlichen Beeinträchtigung zu berücksichtigen. Eine Erwerbsunfähigkeit liegt zudem nur vor, wenn sie aus objektiver Sicht nicht überwindbar ist.11
LPGA et consiste dans toute diminution de l'ensemble ou d'une partie des possibilités de gain de l'assuré, sur un marché de travail équilibré, si cette diminution résulte d'une atteinte à sa santé physique, mentale ou psychique et qu'elle persiste après les traitements et les mesures de réadaptation exigibles.

5.3 Conformément à l'art. 29 al. 1
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 29 Beginn des Anspruchs und Auszahlung der Rente - 1 Der Rentenanspruch entsteht frühestens nach Ablauf von sechs Monaten nach Geltendmachung des Leistungsanspruchs nach Artikel 29 Absatz 1 ATSG217, jedoch frühestens im Monat, der auf die Vollendung des 18. Altersjahres folgt.
1    Der Rentenanspruch entsteht frühestens nach Ablauf von sechs Monaten nach Geltendmachung des Leistungsanspruchs nach Artikel 29 Absatz 1 ATSG217, jedoch frühestens im Monat, der auf die Vollendung des 18. Altersjahres folgt.
2    Der Anspruch entsteht nicht, solange die versicherte Person ein Taggeld nach Artikel 22 beanspruchen kann.
3    Die Rente wird vom Beginn des Monats an ausbezahlt, in dem der Rentenanspruch entsteht.
4    Beträgt der Invaliditätsgrad weniger als 50 Prozent, so werden die entsprechenden Renten nur an Versicherte ausbezahlt, die ihren Wohnsitz und ihren gewöhnlichen Aufenthalt (Art. 13 ATSG) in der Schweiz haben. Diese Voraussetzung ist auch von Angehörigen zu erfüllen, für die eine Leistung beansprucht wird.
LAI, le droit à une rente naît dès que l'assuré présente une incapacité de gain durable de 40% au moins (let. a) ou dès qu'il a présenté, en moyenne, une incapacité de travail de 40% au moins pendant une année sans interruption notable (let. b). D'après la jurisprudence constante du Tribunal fédéral, la let. a s'applique si l'état de santé de l'assuré est stabilisé et a acquis un caractère essentiellement irréversible, la let. b si l'état de santé est labile, c'est-à-dire susceptible d'une amélioration ou d'une aggravation (ATF 121 V 264, ATF 111 V 21 consid. 2b). Le délai d'attente selon l'art. 29 al. 1 let. b
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 29 Beginn des Anspruchs und Auszahlung der Rente - 1 Der Rentenanspruch entsteht frühestens nach Ablauf von sechs Monaten nach Geltendmachung des Leistungsanspruchs nach Artikel 29 Absatz 1 ATSG217, jedoch frühestens im Monat, der auf die Vollendung des 18. Altersjahres folgt.
1    Der Rentenanspruch entsteht frühestens nach Ablauf von sechs Monaten nach Geltendmachung des Leistungsanspruchs nach Artikel 29 Absatz 1 ATSG217, jedoch frühestens im Monat, der auf die Vollendung des 18. Altersjahres folgt.
2    Der Anspruch entsteht nicht, solange die versicherte Person ein Taggeld nach Artikel 22 beanspruchen kann.
3    Die Rente wird vom Beginn des Monats an ausbezahlt, in dem der Rentenanspruch entsteht.
4    Beträgt der Invaliditätsgrad weniger als 50 Prozent, so werden die entsprechenden Renten nur an Versicherte ausbezahlt, die ihren Wohnsitz und ihren gewöhnlichen Aufenthalt (Art. 13 ATSG) in der Schweiz haben. Diese Voraussetzung ist auch von Angehörigen zu erfüllen, für die eine Leistung beansprucht wird.
LAI est réputé avoir commencé dès qu'il a été possible de constater une incapacité de travail de 20% (cf. chiffre marginal 2020 de la Circulaire concernant l'invalidité et l'impotence dans sa version en vigueur jusqu'au 31 décembre 2007; Jurisprudence et pratique administrative des autorités d'exécution de l'AVS/AI [Pratique VSI] 2/1998 p. 126 consid. 3c).

5.4 L'assuré a droit à un quart de rente s'il est invalide à 40% au moins, à une demi-rente s'il est invalide à 50%, à trois-quarts de rente s'il est invalide à 60% et à une rente entière s'il est invalide à 70% au moins (art. 28 al. 1
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 28 Grundsatz - 1 Anspruch auf eine Rente haben Versicherte, die:
1    Anspruch auf eine Rente haben Versicherte, die:
a  ihre Erwerbsfähigkeit oder die Fähigkeit, sich im Aufgabenbereich zu betätigen, nicht durch zumutbare Eingliederungsmassnahmen wieder herstellen, erhalten oder verbessern können;
b  während eines Jahres ohne wesentlichen Unterbruch durchschnittlich mindestens 40 Prozent arbeitsunfähig (Art. 6 ATSG206) gewesen sind; und
c  nach Ablauf dieses Jahres zu mindestens 40 Prozent invalid (Art. 8 ATSG) sind.
1bis    Eine Rente nach Absatz 1 wird nicht zugesprochen, solange die Möglichkeiten zur Eingliederung im Sinne von Artikel 8 Absätze 1bis und 1ter nicht ausgeschöpft sind.207
2    ...208
LAI). Suite à l'entrée en vigueur le 1er juin 2002 de l'accord bilatéral entre la Suisse et la Communauté européenne, la restriction prévue à l'art. 28 al. 1ter
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 28 Grundsatz - 1 Anspruch auf eine Rente haben Versicherte, die:
1    Anspruch auf eine Rente haben Versicherte, die:
a  ihre Erwerbsfähigkeit oder die Fähigkeit, sich im Aufgabenbereich zu betätigen, nicht durch zumutbare Eingliederungsmassnahmen wieder herstellen, erhalten oder verbessern können;
b  während eines Jahres ohne wesentlichen Unterbruch durchschnittlich mindestens 40 Prozent arbeitsunfähig (Art. 6 ATSG206) gewesen sind; und
c  nach Ablauf dieses Jahres zu mindestens 40 Prozent invalid (Art. 8 ATSG) sind.
1bis    Eine Rente nach Absatz 1 wird nicht zugesprochen, solange die Möglichkeiten zur Eingliederung im Sinne von Artikel 8 Absätze 1bis und 1ter nicht ausgeschöpft sind.207
2    ...208
LAI - selon laquelle les rentes correspondant à un taux d'invalidité inférieur à 50% ne sont versées qu'aux assurés qui ont leur domicile et leur résidence habituelle en Suisse (art. 13
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 13 Wohnsitz und gewöhnlicher Aufenthalt - 1 Der Wohnsitz einer Person bestimmt sich nach den Artikeln 23-26 des Zivilgesetzbuches15.
1    Der Wohnsitz einer Person bestimmt sich nach den Artikeln 23-26 des Zivilgesetzbuches15.
2    Ihren gewöhnlichen Aufenthalt hat eine Person an dem Ort, an dem sie während längerer Zeit lebt, selbst wenn diese Zeit zum Vornherein befristet ist.
LPGA) - n'est plus applicable à l'assuré ressortissant suisse ou d'un pays membre de l'Union européenne qui a son domicile et sa résidence habituelle dans l'Union européenne.

6.
6.1 Le taux d'invalidité d'une personne exerçant une activité lucrative est fixé d'après la comparaison des revenus prévue à l'art. 16
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 16 Grad der Invalidität - Für die Bestimmung des Invaliditätsgrades wird das Erwerbseinkommen, das die versicherte Person nach Eintritt der Invalidität und nach Durchführung der medizinischen Behandlung und allfälliger Eingliederungsmassnahmen durch eine ihr zumutbare Tätigkeit bei ausgeglichener Arbeitsmarktlage erzielen könnte, in Beziehung gesetzt zum Erwerbseinkommen, das sie erzielen könnte, wenn sie nicht invalid geworden wäre.
LPGA, applicable par le renvoi de l'art. 28 al. 2
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 28 Grundsatz - 1 Anspruch auf eine Rente haben Versicherte, die:
1    Anspruch auf eine Rente haben Versicherte, die:
a  ihre Erwerbsfähigkeit oder die Fähigkeit, sich im Aufgabenbereich zu betätigen, nicht durch zumutbare Eingliederungsmassnahmen wieder herstellen, erhalten oder verbessern können;
b  während eines Jahres ohne wesentlichen Unterbruch durchschnittlich mindestens 40 Prozent arbeitsunfähig (Art. 6 ATSG206) gewesen sind; und
c  nach Ablauf dieses Jahres zu mindestens 40 Prozent invalid (Art. 8 ATSG) sind.
1bis    Eine Rente nach Absatz 1 wird nicht zugesprochen, solange die Möglichkeiten zur Eingliederung im Sinne von Artikel 8 Absätze 1bis und 1ter nicht ausgeschöpft sind.207
2    ...208
LAI, c'est-à-dire essentiellement selon des considérations économiques. Ainsi le revenu que l'assuré aurait pu obtenir s'il n'était pas invalide est comparé avec celui qu'il pourrait obtenir en exerçant l'activité qui peut être raisonnablement exigée de lui après les traitements et les mesures de réadaptation, sur un marché du travail équilibré (méthode générale). Le Tribunal fédéral a précisé qu'il n'y pas lieu de poser des exigences excessives quant aux possibilités des assurés de trouver un emploi correspondant aux activités de substitution proposées. Il suffit en principe qu'une telle place de travail n'apparaisse pas à toute évidence comme exclue (arrêts du Tribunal fédéral 9C_446/2008 du 18 septembre 2008 et 9C_236/2008 du 4 août 2008).

6.2 Il convient de relever que la notion d'invalidité, dont il est question à l'art. 8
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 8 Invalidität - 1 Invalidität ist die voraussichtlich bleibende oder längere Zeit dauernde ganze oder teilweise Erwerbsunfähigkeit.
1    Invalidität ist die voraussichtlich bleibende oder längere Zeit dauernde ganze oder teilweise Erwerbsunfähigkeit.
2    Nicht erwerbstätige Minderjährige gelten als invalid, wenn die Beeinträchtigung ihrer körperlichen, geistigen oder psychischen Gesundheit voraussichtlich eine ganze oder teilweise Erwerbsunfähigkeit zur Folge haben wird.12
3    Volljährige, die vor der Beeinträchtigung ihrer körperlichen, geistigen oder psychischen Gesundheit nicht erwerbstätig waren und denen eine Erwerbstätigkeit nicht zugemutet werden kann, gelten als invalid, wenn eine Unmöglichkeit vorliegt, sich im bisherigen Aufgabenbereich zu betätigen. Artikel 7 Absatz 2 ist sinngemäss anwendbar.13 14
LPGA et à l'art. 4
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 4 Invalidität - 1 Die Invalidität (Art. 8 ATSG47) kann Folge von Geburtsgebrechen, Krankheit oder Unfall sein.48
1    Die Invalidität (Art. 8 ATSG47) kann Folge von Geburtsgebrechen, Krankheit oder Unfall sein.48
2    Die Invalidität gilt als eingetreten, sobald sie die für die Begründung des Anspruchs auf die jeweilige Leistung erforderliche Art und Schwere erreicht hat.49
LAI, est de nature juridique/économique et non pas médicale (ATF 116 V 246 consid. 1b). En d'autres termes, l'assurance-invalidité suisse couvre seulement les pertes économiques liées à une atteinte à la santé physique, mentale ou psychique - qui peut résulter d'une infirmité congénitale, d'une maladie ou d'un accident - et non la maladie en tant que telle. Ainsi le taux d'invalidité ne se confond pas nécessairement avec le taux d'incapacité fonctionnelle déterminé par le médecin; ce sont les conséquences économiques objectives de l'incapacité fonctionnelle qu'il importe d'évaluer (ATF 110 V 273 consid. 4). Le Tribunal fédéral a néanmoins jugé que les données fournies par les médecins constituent un élément utile pour apprécier les conséquences de l'atteinte à la santé et pour déterminer quels travaux peuvent encore raisonnablement être exigés de l'assuré (ATF 125 V 256 consid. 4, ATF 115 V 133 consid. 2, ATF 114 V 310 consid. 3c; Revue à l'attention des caisses de compensation [RCC] 1991 p. 329 consid. 1c).

7.
7.1 Conformément à la maxime inquisitoriale, l'autorité définit les faits pertinents et les preuves nécessaires, qu'elle ordonne et apprécie d'office (art. 12
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 12 - Die Behörde stellt den Sachverhalt von Amtes wegen fest und bedient sich nötigenfalls folgender Beweismittel:
a  Urkunden;
b  Auskünfte der Parteien;
c  Auskünfte oder Zeugnis von Drittpersonen;
d  Augenschein;
e  Gutachten von Sachverständigen.
PA; ATF 110 V 199 consid. 2b, ATF 105 Ib 114; Pierre Moor, Droit administratif, vol. II, 2e éd., Berne 2002, ch. 2.2.6.3). Elle ne tient pour existants que les faits qui sont dûment prouvés et applique le droit d'office. La procédure dans le domaine des assurances sociales fait prévaloir la procédure inquisitoriale (art. 43
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 43 Abklärung - 1 Der Versicherungsträger prüft die Begehren, nimmt die notwendigen Abklärungen von Amtes wegen vor und holt die erforderlichen Auskünfte ein. Mündlich erteilte Auskünfte sind schriftlich festzuhalten.
1    Der Versicherungsträger prüft die Begehren, nimmt die notwendigen Abklärungen von Amtes wegen vor und holt die erforderlichen Auskünfte ein. Mündlich erteilte Auskünfte sind schriftlich festzuhalten.
1bis    Der Versicherungsträger bestimmt die Art und den Umfang der notwendigen Abklärungen.32
2    Soweit ärztliche oder fachliche Untersuchungen für die Beurteilung notwendig und zumutbar sind, hat sich die versicherte Person diesen zu unterziehen.
3    Kommen die versicherte Person oder andere Personen, die Leistungen beanspruchen, den Auskunfts- oder Mitwirkungspflichten in unentschuldbarer Weise nicht nach, so kann der Versicherungsträger auf Grund der Akten verfügen oder die Erhebungen einstellen und Nichteintreten beschliessen. Er muss diese Personen vorher schriftlich mahnen und auf die Rechtsfolgen hinweisen; ihnen ist eine angemessene Bedenkzeit einzuräumen.
LPGA), de sorte qu'il appartient à l'administration de prendre d'office les mesures d'instruction nécessaires et de recueillir les renseignements dont elle a besoin. Pour pouvoir évaluer l'invalidité d'un assuré, l'administration, ou le juge en cas de recours, a besoin de documents que le médecin ou éventuellement d'autres spécialistes, doivent lui fournir. L'art. 69
SR 831.201 Verordnung vom 17. Januar 1961 über die Invalidenversicherung (IVV)
IVV Art. 69 Allgemeines - 1 Die IV-Stelle prüft, nötigenfalls unter Mitwirkung der gemäss Artikel 44 zuständigen Ausgleichskasse, die versicherungsmässigen Voraussetzungen.
RAI prescrit à cet égard que l'Office AI réunit les pièces nécessaires, en particulier sur l'état de santé du requérant, son activité, sa capacité de travail et son aptitude à être réadapté, ainsi que sur l'indication de mesures déterminées de réadaptation; à cet effet peuvent être exigés ou effectués des rapports ou des renseignements, des expertises ou des enquêtes sur place; il peut être fait appel aux spécialistes de l'aide publique ou privée aux invalides. En particulier, une expertise doit être mise en oeuvre lorsqu'il apparaît nécessaire de clarifier les aspects médicaux du cas (ATF 117 V 282 consid. 4a).
La procédure devant le Tribunal administratif fédéral est également régie par la maxime inquisitoire. Ainsi, le Tribunal administratif fédéral définit les faits et apprécie les preuves d'office et librement; de même, il applique le droit d'office, sans être lié par les motifs invoqués, ni par l'argumentation juridique développée dans la décision entreprise (art. 62 al. 4
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 62 - 1 Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern.
1    Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern.
2    Zuungunsten einer Partei kann sie die angefochtene Verfügung ändern, soweit diese Bundesrecht verletzt oder auf einer unrichtigen oder unvollständigen Feststellung des Sachverhaltes beruht; wegen Unangemessenheit darf die angefochtene Verfügung nicht zuungunsten einer Partei geändert werden, ausser im Falle der Änderung zugunsten einer Gegenpartei.
3    Beabsichtigt die Beschwerdeinstanz, die angefochtene Verfügung zuungunsten einer Partei zu ändern, so bringt sie der Partei diese Absicht zur Kenntnis und räumt ihr Gelegenheit zur Gegenäusserung ein.
4    Die Begründung der Begehren bindet die Beschwerdeinstanz in keinem Falle.
PA; Pierre Moor, op. cit., vol. II, ch. 2.2.6.5).

7.2 Il sied toutefois de préciser que les parties, particulièrement dans le domaine des assurances sociales, ont le devoir de collaborer à l'instruction de l'affaire, ce qui les oblige à apporter, dans la mesure où cela peut raisonnablement être exigé d'elles, les preuves commandées par la nature du litige et des faits invoqués, faute de quoi elles risquent de devoir supporter les conséquences de l'absence de preuve. Ainsi, s'il appartient à l'autorité d'établir elle-même les faits pertinents dans la mesure où l'exige la correcte application de la loi, c'est avec le concours des parties intéressées qu'elle s'y emploie, celles-ci ayant l'obligation d'apporter toute preuve utile ou du moins tout élément de preuve propre à fonder ses allégations (art. 13
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 13 - 1 Die Parteien sind verpflichtet, an der Feststellung des Sachverhaltes mitzuwirken:
1    Die Parteien sind verpflichtet, an der Feststellung des Sachverhaltes mitzuwirken:
a  in einem Verfahren, das sie durch ihr Begehren einleiten;
b  in einem anderen Verfahren, soweit sie darin selbständige Begehren stellen;
c  soweit ihnen nach einem anderen Bundesgesetz eine weitergehende Auskunfts- oder Offenbarungspflicht obliegt.
1bis    Die Mitwirkungspflicht erstreckt sich nicht auf die Herausgabe von Gegenständen und Unterlagen aus dem Verkehr einer Partei mit ihrem Anwalt, wenn dieser nach dem Anwaltsgesetz vom 23. Juni 200034 zur Vertretung vor schweizerischen Gerichten berechtigt ist.35
2    Die Behörde braucht auf Begehren im Sinne von Absatz 1 Buchstabe a oder b nicht einzutreten, wenn die Parteien die notwendige und zumutbare Mitwirkung verweigern.
et art. 19
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 19 - Auf das Beweisverfahren finden ergänzend die Artikel 37, 39-41 und 43-61 BZP50 sinngemäss Anwendung; an die Stelle der Straffolgen, die die BZP gegen säumige Parteien oder Dritte vorsieht, tritt die Straffolge nach Artikel 60 dieses Gesetzes.
PA en relation avec art. 40
SR 273 Bundesgesetz vom 4. Dezember 1947 über den Bundeszivilprozess
BZP Art. 40 - Der Richter würdigt die Beweise nach freier Überzeugung. Er wägt mit das Verhalten der Parteien im Prozesse, wie das Nichtbefolgen einer persönlichen Vorladung, das Verweigern der Beantwortung richterlicher Fragen und das Vorenthalten angeforderter Beweismittel.
de la loi fédérale de procédure civile fédérale du 4 décembre 1947 [PCF, RS 273]; ATF 117 V 261, ATF 116 V 23, ATF 115 V 133 consid. 8a et les références citées, ATF 114 Ia 114 p. 127).

7.3 Si l'administration ou le juge, se fondant sur une appréciation consciencieuse des preuves fournies par les investigations auxquelles ils doivent procéder d'office, sont convaincus que certains faits présentent un degré de vraisemblance prépondérante et que d'autres mesures probatoires ne pourraient plus modifier cette appréciation, il est superflu d'administrer d'autres preuves (appréciation anticipée des preuves; Ueli Kieser, ATSG-Kommentar, 2e éd., Zurich 2009, art. 42 n° 19 p. 536; ATF 122 II 464 consid. 4a). Une telle manière de procéder ne viole pas le droit d'être entendu selon l'art. 29 al. 2
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist.
Cst (Sozialversicherungsrecht [SVR] 2001 IV n° 10 p. 28).

8.
8.1 La tâche du médecin consiste à porter un jugement sur l'état de santé et à indiquer dans quelle mesure et pour quelles activités l'assuré est incapable de travailler. Il lui appartient de décrire les activités que l'on peut encore raisonnablement attendre de l'assuré compte tenu de ses atteintes à la santé, en exposant les motifs qui le conduisent à retenir telle ou telle limitation de la capacité de travail. Lorsqu'il est clair d'emblée que l'exercice d'activités relativement variées est encore exigible de l'intéressé, un renvoi général à un marché du travail équilibré, structuré de telle sorte qu'il offre un éventail d'emplois diversifié, est suffisant (arrêt du Tribunal fédéral I 636/06 du 22 septembre 2006 consid. 3.2; Pratique VSI 6/1998 p. 296 consid. 3b).

8.2 Le juge des assurances sociales, quant à lui, doit examiner de manière objective tous les moyens de preuve, quelle que soit leur provenance, puis décider si les documents à disposition permettent de porter un jugement valable sur le droit litigieux. Avant de conférer pleine valeur probante à un rapport médical, il s'assurera que les points litigieux ont fait l'objet d'une étude circonstanciée, que le rapport se fonde sur des examens complets, qu'il prend également en considération les plaintes exprimées par la personne examinée, qu'il a été établi en pleine connaissance de l'anamnèse, que la description du contexte médical et l'appréciation de la situation médicale sont claires et enfin que les conclusions de l'expert sont dûment motivées (ATF 125 V 351 consid. 3a et les références citées).

8.3 La jurisprudence a posé des lignes directrices en ce qui concerne la manière d'apprécier certains types d'expertise ou de rapports médicaux. Ainsi, le juge ne s'écarte en principe pas sans motifs impératifs des conclusions d'une expertise médicale judiciaire, la tâche de l'expert étant précisément de mettre ses connaissances spéciales à la disposition de la justice afin de l'éclairer sur les aspects médicaux d'un état de fait donné (ATF 125 V 351 consid. 3b/aa; ATF 118 V 286 consid. 1b et les références citées). Au sujet des rapports établis par les médecins traitant, le juge peut et doit tenir compte du fait que selon l'expérience, le médecin traitant est généralement enclin, en cas de doute, à prendre parti pour son patient en raison de la relation de confiance qui l'unit à ce dernier (ATF 125 V 351 consid. 3b/cc et les références citées). Cette constatation s'applique de même aux médecins non traitant consultés par un patient en vue d'obtenir un moyen de preuve à l'appui de sa requête. Toutefois le simple fait qu'un certificat médical est établi à la demande d'une partie et est produit pendant la procédure ne justifie pas en soi des doutes quant à sa valeur probante (ATF 125 V 351 consid. 3b/dd et les références citées). Quant aux documents produits par le service médical d'un assureur étant partie au procès, le Tribunal fédéral n'exclut pas que l'assureur ou le juge des assurances sociales statuent en grande partie, voire exclusivement sur la base de ceux-ci. Dans de telles constellations, il convient toutefois de poser des exigences sévères à l'appréciation des preuves. Une instruction complémentaire sera ainsi requise, s'il subsiste des doutes, même minimes, quant au bien-fondé des rapports et expertises médicaux versés au dossier par l'assureur (arrêts du Tribunal fédéral 9C_55/2008 du 26 mai 2008 consid. 4.2 et les références citées et I 143/07 du 14 septembre 2007 consid. 3.3 concernant les cas où le service médical n'examine pas l'assuré mais se limite à apprécier la documentation médicale déjà versée au dossier, ATF 125 V 351 consid. 3b/ee, ATF 123 V 175 consid. 3d, ATF 122 V 157 consid. 1d). Le simple fait qu'un avis médical divergent - même émanant d'un spécialiste - ait été produit ne suffit toutefois pas à lui seul à remettre en cause la valeur probante d'un rapport médical (arrêt du Tribunal fédéral U 365/06 du 26 janvier 2007 consid. 4.1).

9.
9.1 A la lecture des pièces médicales au dossier, il apparaît qu'à l'époque de la décision initiale de refus de prestations, le recourant souffrait de lombalgie chronique sur discopathie, diagnostic mentionné dans le rapport du 11 juin 1996 du Dr B._______, rhumatologue, qui concluait à une incompatibilité de l'état de santé de l'assuré avec la poursuite de son activité habituelle, l'exercice d'une activité adaptée pouvant être exigé. En outre, l'assuré se plaignait de problèmes d'articulation au niveau des épaules, de maux de tête et d'étourdissements, déclarant toutefois qu'il aimait son travail et qu'il avait le courage de poursuivre son activité, ne semblant pas intéressé par un reclassement. Ces éléments ont conduit l'administration à juger que A._______ ne présentait pas, en moyenne, une incapacité de travail de 40% au moins, pendant une année, sans interruption notable, condition à la naissance du droit à la rente en cas d'affection de longue durée, et, en outre, que des mesures de réadaptation n'étaient pas indiquées, puisque l'assuré avait décidé de continuer son activité lucrative à plein temps. La décision rejetant la demande de prestations, du 30 septembre 1999, n'a pas été contestée en son temps et est entrée en force.

9.2 Lors de la nouvelle demande présentée par le recourant, l'administration a considéré qu'il s'était produit une modification des circonstances, mais pas dans une mesure propre à ouvrir droit à des prestations de l'assurance-invalidité.
Dans le cadre de cette nouvelle demande, de nouveaux rapports médicaux ont été produits, dont notamment celui du Dr B._______, du 6 juillet 2004, et ceux versés au dossier de la Y._______ Compagnie d'Assurances, qui font état principalement, sur le plan somatique, d'une lombalgie chronique, avec parfois une sciatalgie gauche, de discopathie et de douleurs d'épaules, le Dr J._______ indiquant en outre, dans son certificat médical du 23 septembre 2003, que les problèmes dorsaux du recourant avaient empiré depuis le début de l'année 2003.
Par ailleurs, apparaissent, dans la plupart de ces rapports, dont ceux du 21 juin et du 19 octobre 2004 du Dr E._______, psychiatre du recourant et ceux des 9 octobre 2003 et 23 février 2004 des Drs K._______ et L._______, également psychiatres et mandatés par V._______ Assurances, les diagnostics d'état dépressif, d'asthénie, de dépression d'épuisement ou de "Burn out" irréversible, de troubles de la personnalité ou encore de trouble somatoforme indifférencié.
En outre, à l'exception du Dr D._______ et du Dr J._______, qui ne se sont pas prononcés à cet égard, tous les médecins consultés concluent à une incapacité de travail totale de l'assuré dans sa profession habituelle, des mesures professionnelles étant le plus souvent indiquées, le Dr C._______ et le Dr J._______ concluant quant à eux à une incapacité totale dans toute activité professionnelle, même adaptée, et le Dr E._______ estimant que la reconversion professionnelle, théoriquement envisageable, ne peut être sérieusement présentée à l'assuré, la reconnaissance d'une invalidité à taux plein étant la seule mesure juste.
Le Dr H._______, expert mandaté par l'OCAI GE pour effectuer une expertise psychiatrique du recourant, vient confirmer, dans son rapport du 17 mars 2006, la présence de troubles de nature psychiatrique, constatant notamment un épisode dépressif majeur et diagnostiquant un trouble douloureux lié à la fois à des facteurs psychologiques et à une affection médicale générale. Il conclut à une incapacité de travail totale dans la profession habituelle, une capacité de travail de 50% étant envisageable dans une activité adaptée, respectant les limitations fonctionnelles de l'assuré, après application de ses propositions thérapeutiques et en cas de réussite de mesures professionnelles, A._______ s'étant déclaré, durant l'expertise, ouvert notamment à un stage auprès de l'office AI.

9.3 L'autorité de céans relève à ce stade que si les avis exprimés par le corps médical durant l'instruction ayant précédé la décision entreprise diffèrent peu, au niveau somatique, de celui du Dr B._______ émis à l'époque de la décision initiale, dénotant toutefois une péjoration de l'état physique de l'assuré, ils reconnaissent clairement l'existence de troubles psychiatriques, inconnus auparavant, révélant une modification, également dans le sens d'une aggravation, de l'état de santé du recourant. L'incapacité de ce dernier dans l'exercice de son activité habituelle n'a par ailleurs été contestée par aucun des médecins s'étant prononcés à ce sujet. De son côté, le SMR, notamment dans ses avis des 14 février 2005 et 17 mai 2006, a reconnu la présence de ces troubles psychiques, et bien qu'il ait jugé qu'ils n'étaient pas du ressort de l'assurance-invalidité, il a néanmoins relevé l'aggravation de la situation de l'assuré au niveau somatique, considérant les diagnostics de lombalgies chroniques, sciatalgies et conflit sous-acromial comme atteintes principales à la santé et estimant le recourant, ainsi que l'ont fait les médecins de ce dernier, incapable d'exercer son activité habituelle.
Au vu de ce précède, il apparaît donc qu'un changement important des circonstances, dans le sens d'une aggravation de l'état de santé du recourant, propre à influencer son degré d'invalidité, et par conséquent son droit à des prestations de l'assurance-invalidité, s'est effectivement produit depuis la décision du 30 septembre 1999. C'est partant à juste titre que l'OCAI GE a considéré que la situation de l'assuré s'était aggravée et qu'il a entrepris d'examiner si ce changement suffisait à fonder une invalidité donnant droit à des prestations de l'assurance-invalidité.

10.
Il convient maintenant d'examiner si c'est également à juste titre que l'OCAI GE a jugé, dans la décision entreprise, que les circonstances ne s'étaient pas modifiées dans une mesure propre à ouvrir droit à des prestations de l'assurance-invalidité. Plus concrètement, il s'agit de déterminer si effectivement le recourant ne peut plus exercer son activité habituelle de chauffeur-déménageur, mais conserve une capacité de travail entière dans une activité adaptée à son état de santé, de sorte que sa perte de gain serait insuffisante pour ouvrir le droit à une rente d'invalidité, et si les conditions donnant droit à des mesures de réadaptation ne sont véritablement pas remplies en l'espèce.

10.1 Sur le plan somatique, on l'a vu (consid. 9.2), les avis exprimés par les médecins sont concordants. Leurs rapports à cet égard répondent, pour l'essentiel, aux exigences jurisprudentielles et sont convaincants; au demeurant, le recourant ne les conteste pas.
Il est ainsi établi que A._______ souffre principalement de lombalgies chroniques, de discopathie et de douleurs d'épaules. En particulier le Dr B._______, rhumatologue, observe à cet égard, dans son rapport médical et ses annexes du 6 juillet 2004, que le recourant se trouve limité lorsqu'il s'agit d'incliner le buste, d'utiliser ses deux bras et mains, de lever, porter ou déplacer des charges, de se baisser, de faire des mouvements des membres ou du dos, de travailler en hauteur et sur une échelle et qu'il doit alterner des positions assis/debout toutes les quatre heures. La Dresse F._______, du SMR, partage cet avis dans son rapport du 17 mai 2006 et estime que l'état de santé du recourant impose des limitations dans les mouvements répétitifs des membres ou du dos, dans l'inclinaison du buste, dans le port de charges de plus de 10 kg et pour les travaux sur une échelle et en hauteur.
Or, ainsi que cela ressort du dossier, le recourant exerçait la profession de chauffeur-déménageur, activité impliquant à l'évidence de lourdes tâches, en particulier le port régulier de charges conséquentes, incompatibles avec les limitations fonctionnelles décrites par les médecins. Il est clair dès lors que le recourant n'est plus apte à poursuivre son activité habituelle ou toute autre activité lourde ne tenant pas compte des limitations décrites ci-avant. Cela a d'ailleurs été reconnu tant par les médecins du recourant que par la Dresse F._______, du SMR, et par l'OCAI GE, tous déclarant le recourant incapable à 100% d'exercer son activité habituelle de chauffeur-déménageur.

10.2 Si les affections somatiques du recourant et son incapacité totale dans son activité habituelle sont établies et font l'unanimité, les différents rapports médicaux versés au dossier s'avèrent divergents et quelque peu confus s'agissant des troubles psychiques dont pourrait souffrir l'assuré, de même que s'agissant des conséquences de ces troubles sur sa capacité de travail.
10.2.1 Il convient de relever à ce propos que quatre psychiatres ont donné un avis dans la présente cause, l'un, le Dr E._______, étant le psychiatre traitant de l'assuré, et les trois autres étant des experts mandatés par l'OCAI GE, s'agissant du Dr H._______, et par V._______ Assurances, s'agissant des Drs K._______ et L._______. Chacun d'entre eux a établi son rapport notamment sur la base d'un entretien avec A._______, les Drs L._______ et H._______ ayant fourni les rapports les plus conséquents et documentés, tandis que le Dr E._______ a l'avantage d'un contact suivi avec le recourant.
Or, l'on constate dans un premier temps, à la lecture de ces rapports, que si deux des quatre psychiatres, à savoir les Drs H._______ et L._______, font état, dans leurs diagnostics, en particulier de trouble douloureux ou trouble somatoforme indifférencié, le Dr K._______, pour sa part, mentionne un trouble affectif bipolaire et un épisode actuel de dépression moyenne avec syndrome somatique; le Dr E._______, de son côté, ne fait référence à aucun de ces troubles et relève principalement une dépression d'épuisement ou "Burn out", toutefois irréversible de par le maintien de l'épine irritative physique. En outre, alors que les Drs H._______, K._______ et E._______ diagnostiquent un épisode ou un état dépressif, le Dr L._______, de son côté, constate l'absence de dépression.
S'agissant dans un deuxième temps des conclusions des psychiatres quant à la capacité de travail du recourant, il sied de relever que si le Dr K._______ conclut à une incapacité de travail totale, le taux d'incapacité futur étant indéterminé, le Dr L._______, de son côté, déclare l'assuré capable d'exercer à 100% une activité adaptée sans port de charges lourdes. Quant au Dr E._______ et au Dr H._______, bien que leurs diagnostics diffèrent quelque peu, ils considèrent l'un comme l'autre que la réintégration de l'assuré dans l'activité habituelle est exclue. En outre, le premier, tout en concluant à une invalidité totale, juge que la reconversion professionnelle, après bilan de compétence et stage de formation, est théoriquement envisageable, en tenant compte de limitations telles que la faiblesse des acquis antérieurs, l'état de jachère intellectuelle de l'intéressé pendant trente ans et ses craintes à devoir maîtriser de nouveaux acquis; quant au second, il estime qu'après application de mesures thérapeutiques et réussite de mesures professionnelles, une capacité de 50% dans une activité adaptée serait envisageable, pour autant que cette activité soit manuelle, ne sollicite pas d'efforts de mémoire ou de concentration et puisse s'exercer sans contacts avec des collègues; il estime qu'il n'y a pas de limitation intellectuelle majeure chez l'intéressé.
Force est ainsi de constater, à ce stade déjà, les divergences d'opinions des psychiatres consultés, rendant difficile l'émergence d'une conclusion claire.
10.2.2 L'on peut retenir toutefois, parmi les avis des psychiatres, la prééminence du diagnostic de trouble somatoforme, dont font état en particulier les Drs L._______ et H._______, dont les rapports sont les plus détaillés et argumentés. Or, il apparaît d'emblée, là aussi, que les points de vue des deux médecins diffèrent.
En effet, alors que le Dr L._______, écartant le diagnostic de dépression dans son rapport du 23 février 2004, retient celui de trouble somatoforme indifférencié (code diagnostique CIM-10: F45.1), qui doit être envisagé devant des plaintes somatoformes multiples, variables dans le temps, persistantes, mais ne répondant pas au tableau clinique complet et typique d'une somatisation, et conclut à une pleine capacité dans une activité adaptée, ne relevant aucune autre limitation fonctionnelle que le port de charges lourdes, le Dr H._______ arrive, lui, à la conclusion que le recourant souffre notamment d'un trouble dépressif majeur et d'un trouble somatoforme douloureux (code diagnostique CIM-10: F45.4), pour lequel le Tribunal fédéral a posé des critères permettant de déterminer s'il présente un caractère invalidant, critères tels que, en particulier, l'état dépressif majeur, constitutif de comorbidité; sur cette base, l'expert considère qu'une capacité de 50% dans une activité adaptée serait envisageable sous conditions et pour autant qu'il soit tenu compte, outre des restrictions dues à l'état physique de l'assuré, de limitations fonctionnelles liées à ses troubles psychiques.
A nouveau, il s'avère malaisé de tirer des divergences d'opinion des médecins une conclusion claire, tant sur l'état de santé du recourant que sur sa capacité de travail.
10.2.3 On l'a vu, le juge ne s'écarte en principe pas, sans motifs impératifs, des conclusions d'une expertise médicale (consid. 8.3). Or, le Dr H._______, sur mandat de l'OCAI GE et en qualité d'expert, a établi un rapport conséquent, documenté et motivé, qui, daté du 17 mars 2006, est également le plus récent versé au dossier. Bien qu'il diverge des autres rapports psychiatriques versés au dossier, il convient d'examiner s'il permet à l'autorité de céans de porter un jugement valable sur le présent cas.
10.2.3.1 Les observations du Dr H._______ l'ont amené à poser le diagnostic de trouble somatoforme douloureux. Or, le Tribunal fédéral a reconnu, à propos de cette affection, que s'il existe une présomption que les troubles somatoformes douloureux ou leurs effets peuvent être surmontés par un effort de volonté raisonnablement exigible (ATF 131 V 49 consid. 1), certains facteurs, par leur intensité et leur constance, rendent la personne incapable de fournir un tel effort de volonté, et a établi des critères permettant d'apprécier le caractère invalidant des troubles somatoformes douloureux (ATF 132 V 65 consid. 4.2, ATF 131 V 49 consid. 1.2, ATF 130 V 352 consid. 2.2.2 et 2.2.3, ATF 120 V 119 consid. 2c/cc; RAMA 1996 n° U 256 p. 217 ss consid. 5 et 6). On retiendra, au premier plan, la présence d'une comorbidité psychiatrique importante par sa gravité, son acuité et sa durée. Peut constituer une telle comorbidité un état dépressif majeur (ATF 130 V 352 consid. 3.3.1 et la référence citée). En présence d'une comorbidité psychiatrique, il sera également tenu compte de l'existence d'un état psychique cristallisé, sans évolution possible au plan thérapeutique, résultant d'un processus défectueux de résolution du conflit, mais apportant un soulagement du point de vue psychique (profit primaire tiré de la maladie, fuite dans la maladie). Parmi les autres critères déterminants, doivent être considérés comme pertinents un processus maladif s'étendant sur plusieurs années sans rémission durable (symptomatologie inchangée ou progressive), des affections corporelles chroniques, une perte d'intégration sociale dans toutes les manifestations de la vie et l'échec de traitements ambulatoires ou stationnaires conformes aux règles de l'art (même avec différents types de traitement), cela en dépit de l'attitude coopérative de la personne assurée (Pratique VSI 3/2000 p. 152 consid. 2c). Enfin, on conclura à l'absence d'une atteinte à la santé ouvrant le droit aux prestations d'assurance si les limitations liées à l'exercice d'une activité résultent d'une exagération des symptômes ou d'une constellation semblable, telle qu'une discordance entre les douleurs décrites et le comportement observé, l'allégation d'intenses douleurs dont les caractéristiques demeurent vagues, l'absence de demande de soins, de grandes divergences entre les informations fournies par le patient et celles ressortant de l'anamnèse, le fait que des plaintes très démonstratives laissent insensible l'expert, ou encore l'allégation de lourds handicaps malgré un environnement psychosocial intact (ATF 132 V 65 consid. 4.2.2).
10.2.3.2 Reprenant, dans son rapport, les critères établis par le Tribunal fédéral, le Dr H._______ a tenté de démontrer qu'ils étaient pour la plupart remplis. Ainsi, s'agissant de la comorbidité psychiatrique, l'expert relève en particulier la présence d'un trouble dépressif majeur, d'un trouble panique et d'un trouble de conversion, dont l'association aurait un caractère fortement handicapant, le trouble de la personnalité complexe étant un autre élément de comorbidité. Concernant les affections corporelles chroniques, le psychiatre rappelle que le dossier médical indique l'existence d'une discopathie, le rhumatologue reconnaissant une incapacité de travail dans la profession de camionneur-déménageur découlant de cette affection. L'assuré se trouverait en outre dans une situation de retrait social très marqué, que ce soit sur le plan amical, affectif ou familial. Quant à l'éventuelle cristallisation de son état psychique, le Dr H._______ indique que l'assuré paraît inconscient des raisons réelles de sa décompensation et ne semble pas accessible à une élaboration psychologique de son vécu. Il indique également une concordance entre les douleurs décrites et les positions antalgiques notées en cours d'entretien, des douleurs bien précisées dans leur localisation et leur intensité, une manifestation spontanée de l'assuré s'agissant de la recherche de soins, dans les limites de sa compréhension de l'affection, une concordance entre les informations ressortant de l'anamnèse et celles fournies par l'assuré, ainsi qu'entre le handicap allégué et l'environnement psychosocial, et enfin pas de démonstrativité notable des plaintes.
Le Dr H._______ conclut de la manière suivante: «Nous pouvons reconnaître une incapacité de travail depuis le 21 mars 2003. L'incapacité de travail se maintient dans la profession de camionneur-déménageur, tant pour des raisons somatiques que psychiatriques. Dans une activité adaptée, après application des propositions thérapeutiques [...] et en cas de réussite des mesures professionnelles, une capacité de travail de 50% est envisageable. Il devrait s'agir d'une activité manuelle ne sollicitant pas des efforts de mémoire ou de concentration, à exercer sans contacts avec des collègues, de préférence l'après-midi».
10.2.3.3 A la lecture de cette expertise, il y aurait tout lieu de conclure que le trouble somatoforme douloureux dont souffre le recourant est de caractère invalidant. Toutefois, les conclusions confuses de l'expert ne permettent pas d'en connaître véritablement l'impact sur la capacité de travail, du moins dans une activité adaptée, l'incapacité de l'assuré dans son activité habituelle ne faisant pour sa part aucun doute. En effet, lorsque le Dr H._______ envisage, dans une activité adaptée, une capacité de travail à 50% sous réserve de la réalisation de conditions, il ne donne aucune indication qui permettrait de déterminer l'incapacité du recourant à l'heure actuelle, soit avant et sans la réalisation de ces conditions.
Des contradictions affleurent également dans les conclusions de l'expert, qui, notamment, propose des mesures thérapeutiques comme condition à une capacité de travail de 50% dans une activité adaptée, tout en notant dans son rapport un probable manque de compliance, motivant un diagnostic de non-observance du traitement, qui laisse douter de l'efficacité de telles mesures. Il ajoute par ailleurs que le suivi psychiatrique n'a pas permis de réelle rémission et que l'état de l'assuré n'a pas autorisé jusqu'à présent des mesures de réhabilitation; or l'on peut supposer que cet état pourrait s'améliorer justement par l'observance de mesures thérapeutiques.
10.2.4 Le SMR, dans son rapport du 17 mai 2006 établi par la Dresse F._______, ajoute à la confusion, puisque, tout en s'appuyant sur les observations du Dr H._______, il conclut à l'opposé de l'expert, considérant en particulier que les diagnostics retenus dans le rapport d'expertise psychiatrique ne sont pas du ressort de l'assurance-invalidité.
10.2.4.1 Ainsi le SMR diffère-t-il du Dr H._______ dans son appréciation de l'intensité de l'épisode dépressif, estimant qu'elle est légère et non moyenne, et dans celle du trouble somatoforme douloureux, considérant qu'il ne présente pas de caractère invalidant selon la jurisprudence, en l'absence notamment d'une comorbidité psychiatrique invalidante. De plus, le trouble de la personnalité, aux traits abandonniques-limite, narcissiques, paranoïaques et psychosomatiques, serait compatible avec une activité professionnelle et ne pourrait pas être incapacitant dans la mesure où, supposé être présent déjà à l'adolescence, il n'a pas empêché l'assuré de travailler. Quant aux difficultés relationnelles, elles intéresseraient tout au plus la sphère privée et ne seraient pas relatées au niveau professionnel. Il n'y aurait pas non plus de perte d'intégration sociale dans toutes les manifestations de la vie, puisque l'assuré se fait accompagner par un ami pour l'expertise et est régulièrement invité par sa soeur et son frère, sa fille, tout en vivant en Angleterre, s'occupant des animaux domestiques de la maison. Il n'y aurait pas, en outre, d'état psychique cristallisé, état qui, sous-entendant une absence d'évolution possible sur le plan thérapeutique, serait contredit par les propositions thérapeutiques du Dr H._______. Enfin, il n'y aurait pas d'échec au traitement, des anti-inflammatoires étant prescrits en réserve au plan rhumatologique, ni de troubles du sommeil dus à la douleur; au plan psychiatrique, il y aurait non compliance, ce qui ne doit pas être confondu avec échec. Le SMR conclut donc à une incapacité de travail totale dans la profession de déménageur, en raison des troubles somatiques du recourant, et à une capacité totale dans une activité adaptée dès mars 2003.
Force est dès lors d'observer, au vu de ce qui précède, non seulement le désaccord entre l'avis du SMR et celui du Dr H._______ concernant le caractère invalidant des atteintes psychiques de l'assuré et sa capacité de travail, mais également les contradictions contenues dans le rapport de l'expert psychiatre, soulignées par le SMR dans son propre rapport.
Par souci de complétude, il convient de relever encore que le SMR, en fin de rapport, recommande de vérifier l'existence d'une éventuelle expertise psychiatrique antérieure auprès de l'assurance perte de gain, assurance dont le dossier a été envoyé à l'OCAI GE le 18 juillet 2006 et qui contenait les rapports des Drs L._______ et K._______ des 9 octobre 2003 et 23 février 2004, discutés précédemment. Le SMR a eu l'occasion de se prononcer notamment sur l'expertise du Dr L._______, en date du 25 juillet 2006, ainsi que cela est relaté dans le rapport de réadaptation professionnelle du 7 août 2006, et a indiqué que la situation était inchangée depuis son rapport du 17 mai 2006.
10.2.4.2 Bien que le rapport du SMR du 17 mai 2006 mette en lumière les contradictions du rapport d'expertise du Dr H._______, l'autorité de céans constate que celui-là n'est pas plus convaincant que celui-ci, étant succinct et peu motivé, se contentant pour l'essentiel d'affirmer le contraire des conclusions de l'expert; il convient de noter également que les médecins du SMR n'ont pas vu le recourant en personne, contrairement au Dr H._______. On ne saurait dès lors suivre l'opinion du SMR, exprimée dans son rapport du 17 mai 2006, pas plus que celle du Dr H._______, d'autant que le Tribunal fédéral, dans sa jurisprudence concernant les documents produits par le service médical d'un assureur étant partie au procès (consid. 8.3), note qu'il convient de poser des exigences sévères à l'appréciation de telles preuves, dans la mesure notamment où il ne peut être exclu que l'assureur, ou le juge des assurances sociales, statuent en grande partie, voire exclusivement sur la base de celles-ci. Le Tribunal fédéral a encore précisé qu'une instruction complémentaire serait requise, s'il subsistait des doutes, même minimes, quant au bien-fondé des rapports et expertises médicaux versés au dossier par l'assureur.
10.2.5 Il apparaît par conséquent que les rapports psychiatriques versés au dossier, dont la plupart ont d'ailleurs été produits ou requis par l'OCAI GE, par l'assureur perte de gain ou l'assureur-maladie du recourant, ne répondent pas aux exigences jurisprudentielles de par leurs divergences et contradictions, et ne permettent pas de porter un jugement valable sur la capacité de travail résiduelle du recourant. Or, il semble cependant que l'état de santé psychique de A._______, qui prête à discussion, est susceptible d'influencer son droit à des prestations.

10.3 La Cour est donc d'avis qu'en l'espèce, si l'on peut, sur la base de la documentation versée au dossier, constater une aggravation de l'état de santé du recourant et une incapacité totale de celui-ci, dès mars 2003, dans l'exercice de son activité habituelle de chauffeur-déménageur ou de toute autre activité lourde, qui ne tiendrait pas compte de ses limitations fonctionnelles d'ordre somatique, il n'est pas possible par contre de parvenir, avec un degré de vraisemblance prépondérant, à une conclusion quant à la capacité ou à l'incapacité de travail de l'assuré dans une activité adaptée à son état de santé et à la date du point de départ de l'éventuelle capacité ou incapacité, ni, partant, d'évaluer la perte de gain subie par le recourant. Dès lors, le Tribunal de céans n'est pas en mesure de se rallier aux conclusions de l'OCAI GE et de son service médical, ni à celles du recourant, lorsqu'il s'agit du degré d'invalidité de ce dernier et de son éventuel droit à une rente entière d'invalidité.
En conséquence, s'agissant des conclusions principales du recourant, le recours doit être admis, en ce sens que la décision entreprise doit être annulée et la cause renvoyée à l'OCAI GE, afin que celui-ci procède à une instruction complémentaire propre à établir avec précision l'état de santé psychique de l'assuré, ses conséquences sur la capacité de travail et de gain, dans une activité adaptée, ainsi que la date à partir de laquelle cette éventuelle incapacité est intervenue (art. 61
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 61 - 1 Die Beschwerdeinstanz entscheidet in der Sache selbst oder weist diese ausnahmsweise mit verbindlichen Weisungen an die Vorinstanz zurück.
1    Die Beschwerdeinstanz entscheidet in der Sache selbst oder weist diese ausnahmsweise mit verbindlichen Weisungen an die Vorinstanz zurück.
2    Der Beschwerdeentscheid enthält die Zusammenfassung des erheblichen Sachverhalts, die Begründung (Erwägungen) und die Entscheidungsformel (Dispositiv).
3    Er ist den Parteien und der Vorinstanz zu eröffnen.
PA). En particulier, une expertise psychiatrique claire et complète sera requise. Une nouvelle décision sera prise, notifiée au recourant par l'OAIE. Il n'y a pas lieu, dans cette mesure, d'examiner plus avant le degré d'invalidité de l'assuré, fixé dans la décision litigieuse, et la comparaison des revenus effectuée par l'OCAI GE, dont le recourant conteste les calculs.

11.
L'OCAI GE, dans la décision litigieuse du 16 novembre 2006, a rejeté la possibilité de mesures de réadaptation, au motif qu'elles ne seraient pas de nature à réduire le dommage ou à favoriser la reprise d'un emploi, et que A._______ ne remplirait pas, de toute façon, les conditions d'octroi de telles mesures, ayant bénéficié de prestations de chômage en France. Le recourant sollicite ces mesures dans sa conclusion subsidiaire, faisant valoir notamment qu'il a perçu le RMI et non pas des prestations de chômage.

11.1 S'agissant des conditions d'assurance ouvrant droit à des mesures de réadaptation de l'assurance-invalidité suisse, il convient de relever que le droit suisse exige, pour l'ouverture d'un tel droit, que la personne concernée soit assurée à l'assurance-invalidité suisse (art. 1b
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 1b - Versichert nach Massgabe dieses Gesetzes sind Personen, die gemäss den Artikeln 1a und 2 des Bundesgesetzes vom 20. Dezember 194612 über die Alters- und Hinterlassenenversicherung (AHVG) obligatorisch oder freiwillig versichert sind.
LAI). Or, à défaut d'exercer une activité en Suisse ou d'y résider, le recourant n'est plus soumis à la législation suisse et n'est plus assuré au sens de la législation suisse de l'assurance-invalidité (art. 1b
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 1b - Versichert nach Massgabe dieses Gesetzes sind Personen, die gemäss den Artikeln 1a und 2 des Bundesgesetzes vom 20. Dezember 194612 über die Alters- und Hinterlassenenversicherung (AHVG) obligatorisch oder freiwillig versichert sind.
LAI en corrélation avec les art. 1a
SR 831.10 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1946 über die Alters- und Hinterlassenenversicherung (AHVG)
AHVG Art. 1a - 1 Versichert nach diesem Gesetz sind:11
a  Personen mit Wohnsitz in der Schweiz, die auf Grund eines internationalen Abkommens19 nicht versichert sind;
b  Schweizer Angestellte eines institutionellen Begünstigten nach Artikel 2 Absatz 1 des Gaststaatgesetzes vom 22. Juni 200721, die Vorrechte, Immunitäten und Erleichterungen geniessen, sofern sie aufgrund eines Abkommens mit diesem Begünstigten nicht obligatorisch in der Schweiz versichert sind;
c  im Ausland wohnhafte nicht erwerbstätige Ehegatten von erwerbstätigen Personen, die nach Absatz 1 Buchstabe c, Absatz 3 Buchstabe a oder auf Grund eines internationalen Abkommens versichert sind.22
c1  im Dienste der Eidgenossenschaft,
c2  im Dienste der internationalen Organisationen, mit denen der Bundesrat ein Sitzabkommen abgeschlossen hat und die als Arbeitgeber im Sinne von Artikel 12 gelten,
c3  im Dienste privater, vom Bund namhaft subventionierter Hilfsorganisationen nach Artikel 11 des Bundesgesetzes vom 19. März 197614 über die internationale Entwicklungszusammenarbeit und humanitäre Hilfe.
et 2
SR 831.10 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1946 über die Alters- und Hinterlassenenversicherung (AHVG)
AHVG Art. 2 Freiwillige Versicherung - 1 Schweizer Bürger und Staatsangehörige der Mitgliedstaaten der Europäischen Gemeinschaft oder der Europäischen Freihandelsassoziation, die nicht in einem Mitgliedstaat der Europäischen Gemeinschaft oder der Europäischen Freihandelsassoziation leben, können der freiwilligen Versicherung beitreten, falls sie unmittelbar vorher während mindestens fünf aufeinander folgenden Jahren obligatorisch versichert waren.25
de la loi fédérale du 20 décembre 1946 sur l'assurance-vieillesse et survivants [LAVS, RS 831.10]). Toutefois, l'ALCP, entré en vigueur le 1er juin 2002, a introduit une clause de continuation d'assurance pour les rentes AI et pour les mesures de réadaptation (ATF 132 V 244 consid. 4.2 ss, ATF 132 V 53; Pratique VSI 4/2003 p. 230 ss, spéc. 233).
Le point 9 de la Section A par. 1 let. o de l'Annexe II à l'ALCP sur la continuation de l'assurance à compter du jour de l'interruption du travail, modifié par décision du 15 juillet 2003 du Comité mixte UE-Suisse (RO 2004 1277), dispose en effet que «lorsqu'une personne qui exerçait en Suisse une activité lucrative salariée ou non salariée couvrant ses besoins vitaux a dû cesser son activité à la suite d'un accident ou d'une maladie et qu'elle n'est plus soumise à la législation suisse sur l'assurance invalidité, elle est considérée comme couverte par cette assurance pour l'octroi de mesures de réadaptation et durant toute la période pendant laquelle elle bénéficie de ces mesures, à condition qu'elle n'ait pas repris une nouvelle activité hors de Suisse». Cette règle vise à éviter que des travailleurs devenus invalides et quittant de ce fait la Suisse perdent le droit à des mesures de réadaptation en cessant d'être assurés à l'assurance-invalidité en raison de l'abandon de leur activité dans ce pays (ATF 132 V 244 consid. 6.3.1).
Bien que le point 9 let. o par. 1 Section A de l'Annexe II à l'ALCP ne prévoie pas de limite temporelle à la prolongation de l'assurance pour l'octroi de mesures de réadaptation, celle-ci n'est par essence pas illimitée dans le temps. La couverture d'assurance prend fin, au plus tard, au moment où le cas est définitivement liquidé sous l'angle du droit de l'assurance-invalidité suisse par le versement d'une rente et que des mesures de réadaptation ne sont pas envisagées en parallèle ou que la réadaptation a été mise en oeuvre avec succès. Il en va de même quand l'intéressé reprend une activité lucrative hors de Suisse ou qu'il bénéficie des prestations de l'assurance-chômage de son Etat de résidence, prestations assimilées à la reprise d'une activité professionnelle dans ce même Etat (ATF 132 V 244 consid. 6.4.1, ATF 132 V 53 consid. 6.6).
En l'espèce, il appert que le recourant n'a pas été mis au bénéfice d'une rente d'invalidité. Il affirme également ne jamais avoir perçu de prestations de l'assurance-chômage française, mais avoir bénéficié du RMI, ainsi que l'atteste la Caisse d'Allocations Familiales de la Haute-Savoie, et ce qu'a également reconnu l'OCAI GE dans sa réponse du 15 juin 2007. Il y a donc lieu de considérer que les conditions d'assurance pour les mesures de réadaptation sont effectivement remplies par le recourant.

11.2 Selon l'art. 8 al. 1
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 8 Grundsatz - 1 Invalide oder von einer Invalidität (Art. 8 ATSG80) bedrohte Versicherte haben Anspruch auf Eingliederungsmassnahmen, soweit:
1    Invalide oder von einer Invalidität (Art. 8 ATSG80) bedrohte Versicherte haben Anspruch auf Eingliederungsmassnahmen, soweit:
a  diese notwendig und geeignet sind, die Erwerbsfähigkeit oder die Fähigkeit, sich im Aufgabenbereich zu betätigen, wieder herzustellen, zu erhalten oder zu verbessern; und
b  die Voraussetzungen für den Anspruch auf die einzelnen Massnahmen erfüllt sind.81
1bis    Der Anspruch auf Eingliederungsmassnahmen besteht unabhängig von der Ausübung einer Erwerbstätigkeit vor Eintritt der Invalidität. Bei der Festlegung der Massnahmen sind insbesondere zu berücksichtigen:
a  das Alter;
b  der Entwicklungsstand;
c  die Fähigkeiten der versicherten Person; und
d  die zu erwartende Dauer des Erwerbslebens.82
1ter    Bei Abbruch einer Eingliederungsmassnahme wird nach Massgabe der Absätze 1 und 1bis eine wiederholte Zusprache derselben oder einer anderen Eingliederungsmassnahme geprüft.83
2    Nach Massgabe der Artikel 13 und 21 besteht der Anspruch auf Leistungen unabhängig von der Möglichkeit einer Eingliederung ins Erwerbsleben oder in den Aufgabenbereich.84
2bis    Nach Massgabe von Artikel 16 Absatz 3 Buchstabe b besteht der Anspruch auf Leistungen unabhängig davon, ob die Eingliederungsmassnahmen notwendig sind oder nicht, um die Erwerbsfähigkeit oder die Fähigkeit, sich im Aufgabenbereich zu betätigen, zu erhalten oder zu verbessern.85
3    Die Eingliederungsmassnahmen bestehen in:
a  medizinischen Massnahmen;
abis  Beratung und Begleitung;
ater  Integrationsmassnahmen zur Vorbereitung auf die berufliche Eingliederung;
b  Massnahmen beruflicher Art;
c  ...89
d  der Abgabe von Hilfsmitteln;
e  ...90
4    ...91
LAI, les assurés invalides ou menacés d'une invalidité imminente ont droit aux mesures de réadaptation nécessaires qui sont de nature à rétablir, à maintenir ou à améliorer leur capacité de gain ou leur capacité d'accomplir leurs travaux habituels, qu'ils aient ou non exercé une activité lucrative préalable. Ce droit est déterminé en fonction de toute la durée d'activité probable. Selon l'al. 3 let. b de cette disposition, les mesures d'ordre professionnel (orientation professionnelle, formation professionnelle initiale, reclassement professionnel, service de placement) sont au nombre des mesures de réadaptation. L'assuré a droit au reclassement dans une nouvelle profession si son invalidité rend nécessaire le reclassement et si sa capacité de gain peut ainsi, selon toute vraisemblance, être sauvegardée ou améliorée de manière notable (art. 17
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 17 Umschulung - 1 Der Versicherte hat Anspruch auf Umschulung auf eine neue Erwerbstätigkeit, wenn die Umschulung infolge Invalidität notwendig ist und dadurch die Erwerbsfähigkeit voraussichtlich erhalten oder verbessert werden kann.135
1    Der Versicherte hat Anspruch auf Umschulung auf eine neue Erwerbstätigkeit, wenn die Umschulung infolge Invalidität notwendig ist und dadurch die Erwerbsfähigkeit voraussichtlich erhalten oder verbessert werden kann.135
2    Der Umschulung auf eine neue Erwerbstätigkeit ist die Wiedereinschulung in den bisherigen Beruf gleichgestellt.
LAI). Tel n'est en principe pas le cas si l'assuré ne subit pas, même en l'absence d'une telle mesure de reclassement, une diminution de sa capacité de gain de l'ordre de 20% au moins (ATF 124 V 108 consid. 2b; Ulrich Meyer-Blaser, Rechtsprechung des Bundesgerichts zum IVG, Zurich 1997, ad. art. 17). La perte de gain est calculée selon les mêmes principes que ceux appliqués lors de la détermination du degré d'invalidité dans le cas du droit à une rente (Pratique VSI 2/2000 p. 63; RCC 1984 p. 95). Selon l'art. 16
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 16 Grad der Invalidität - Für die Bestimmung des Invaliditätsgrades wird das Erwerbseinkommen, das die versicherte Person nach Eintritt der Invalidität und nach Durchführung der medizinischen Behandlung und allfälliger Eingliederungsmassnahmen durch eine ihr zumutbare Tätigkeit bei ausgeglichener Arbeitsmarktlage erzielen könnte, in Beziehung gesetzt zum Erwerbseinkommen, das sie erzielen könnte, wenn sie nicht invalid geworden wäre.
LPGA, la réadaptation est prioritaire par rapport à l'octroi de la rente, laquelle est versée dans la mesure où la réadaptation a échoué (ATF 126 V 241 consid. 5, ATF 108 V 210 consid. 1d).
Aux termes de l'art. 10
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 10 Beginn und Ende des Anspruchs - 1 Der Anspruch auf Integrationsmassnahmen zur Vorbereitung auf die berufliche Eingliederung sowie auf Massnahmen beruflicher Art entsteht frühestens im Zeitpunkt der Geltendmachung des Leistungsanspruchs nach Artikel 29 Absatz 1 ATSG105.
1    Der Anspruch auf Integrationsmassnahmen zur Vorbereitung auf die berufliche Eingliederung sowie auf Massnahmen beruflicher Art entsteht frühestens im Zeitpunkt der Geltendmachung des Leistungsanspruchs nach Artikel 29 Absatz 1 ATSG105.
2    Der Anspruch auf die übrigen Eingliederungsmassnahmen und die Massnahmen zur Wiedereingliederung nach Artikel 8a entsteht, sobald die Massnahmen im Hinblick auf Alter und Gesundheitszustand der versicherten Person angezeigt sind.106
3    Der Anspruch erlischt, sobald die versicherte Person eine ganze Altersrente nach Artikel 40 Absatz 1 AHVG107 vorbezieht, spätestens aber am Ende des Monats, in dem sie das Referenzalter nach Artikel 21 Absatz 1 AHVG erreicht.108
, 1
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 1 - 1 Die Bestimmungen des Bundesgesetzes vom 6. Oktober 20008 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) sind auf die Invalidenversicherung (Art. 1a-26bis und 28-70) anwendbar, soweit das vorliegende Gesetz nicht ausdrücklich eine Abweichung vom ATSG vorsieht.9
1    Die Bestimmungen des Bundesgesetzes vom 6. Oktober 20008 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) sind auf die Invalidenversicherung (Art. 1a-26bis und 28-70) anwendbar, soweit das vorliegende Gesetz nicht ausdrücklich eine Abweichung vom ATSG vorsieht.9
2    Die Artikel 32 und 33 ATSG sind auch anwendbar auf die Förderung der Invalidenhilfe (Art. 71-76).
ère phrase LAI, les assurés ont droit aux mesures de réadaptation dès qu'elles sont indiquées en raison de leur âge et de leur état de santé.
Le reclassement se définit comme la somme des mesures de réadaptation de nature professionnelle qui sont nécessaires et adéquates pour procurer à l'assuré une possibilité de gain équivalant à peu près à celle que lui offrait son ancienne activité (ATF 124 V 108 consid. 2a et les références citées; Pratique VSI 1/2000 p. 25 consid. 2a et 2b; RCC 1992 p. 388, RCC 1988 p. 266; Michel Valterio, Droit et pratique de l'assurance-invalidité, Lausanne 1985, p. 136). Un reclassement n'est pas nécessité par l'invalidité notamment lorsque l'assuré est suffisamment réadapté et qu'il est possible qu'il prenne un emploi correspondant à ses aptitudes, sans formation supplémentaire (RCC 1963, p. 127).

11.3 Une fois encore, force est de constater, en l'espèce, la confusion et le manque de clarté des positions, par ailleurs peu argumentées, des parties concernant la question de l'octroi de mesures de réadaptation. Si A._______, dans son recours, sollicite de telles mesures, laissant entendre qu'il est prêt à entreprendre les démarches nécessaires à cet égard, ce dont fait également état le Dr H._______ dans son rapport d'expertise du 17 mars 2006, il appert, à la lecture du rapport de réadaptation professionnelle du 7 août 2006 établi par l'OCAI GE, que le recourant estimait alors «ne plus être en mesure de se concentrer, de réfléchir dans une mesure suffisante pour envisager entreprendre une activité», autorisant ainsi le doute quant à sa motivation réelle pour des mesures professionnelles. Pour sa part, l'OCAI GE s'est fondé sur le rapport de réadaptation professionnelle du 7 août 2006, établi après un entretien unique avec A._______; sans autres motifs que la déclaration de l'assuré sur son incapacité à reprendre une activité et celui, erroné, des conditions d'assurance que ne remplirait pas le recourant, l'administration a conclu que des mesures professionnelles ou de placement n'étaient pas de nature à réduire le dommage ou à favoriser la reprise d'un emploi et n'étaient donc pas justifiées. Or, il sied de noter que cela est contredit par la plupart des médecins s'étant prononcés à ce sujet, qui conseillent la mise en oeuvre de mesures professionnelles, susceptibles selon eux d'améliorer la capacité de travail du recourant.

11.4 L'autorité de céans constate par conséquent que les éléments du dossier ne permettent pas de déterminer si des mesures professionnelles seraient envisageables, utiles ou nécessaires; en particulier, aucun stage d'évaluation n'a été effectué. Dès lors, la Cour ne saurait se rallier ni aux conclusions de l'OCAI GE, ni à celles du recourant, quant au droit à des mesures de réadaptation.
Partant, le recours doit être admis s'agissant des conclusions subsidiaires de A._______, en ce sens que la décision entreprise doit être annulée et la cause renvoyée à l'OCAI GE, à qui il appartiendra d'examiner à nouveau, une fois le degré d'invalidité de l'assuré établi, le droit de ce dernier à des mesures de réadaptation, en entreprenant toutes les démarches propres à établir clairement si ces mesures sont susceptibles d'améliorer la capacité résiduelle de gain du recourant, ainsi qu'à évaluer sa motivation et son aptitude (art. 61
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 61 - 1 Die Beschwerdeinstanz entscheidet in der Sache selbst oder weist diese ausnahmsweise mit verbindlichen Weisungen an die Vorinstanz zurück.
1    Die Beschwerdeinstanz entscheidet in der Sache selbst oder weist diese ausnahmsweise mit verbindlichen Weisungen an die Vorinstanz zurück.
2    Der Beschwerdeentscheid enthält die Zusammenfassung des erheblichen Sachverhalts, die Begründung (Erwägungen) und die Entscheidungsformel (Dispositiv).
3    Er ist den Parteien und der Vorinstanz zu eröffnen.
PA). Une nouvelle décision sera prise, notifiée au recourant par l'OAIE.

12.
Selon la jurisprudence, la partie qui a formé recours est réputée avoir obtenu gain de cause lorsque la cause est renvoyée à l'administration pour instruction complémentaire et nouvelle décision (ATF 132 V 215 consid. 6.2).
Il n'est pas perçu de frais de procédure (art. 63 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 63 - 1 Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden.
1    Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden.
2    Keine Verfahrenskosten werden Vorinstanzen oder beschwerdeführenden und unterliegenden Bundesbehörden auferlegt; anderen als Bundesbehörden, die Beschwerde führen und unterliegen, werden Verfahrenskosten auferlegt, soweit sich der Streit um vermögensrechtliche Interessen von Körperschaften oder autonomen Anstalten dreht.
3    Einer obsiegenden Partei dürfen nur Verfahrenskosten auferlegt werden, die sie durch Verletzung von Verfahrenspflichten verursacht hat.
4    Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter erhebt vom Beschwerdeführer einen Kostenvorschuss in der Höhe der mutmasslichen Verfahrenskosten. Zu dessen Leistung ist dem Beschwerdeführer eine angemessene Frist anzusetzen unter Androhung des Nichteintretens. Wenn besondere Gründe vorliegen, kann auf die Erhebung des Kostenvorschusses ganz oder teilweise verzichtet werden.102
4bis    Die Spruchgebühr richtet sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Sie beträgt:
a  in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 100-5000 Franken;
b  in den übrigen Streitigkeiten 100-50 000 Franken.103
5    Der Bundesrat regelt die Bemessung der Gebühren im Einzelnen.104 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005105 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010106.107
et al. 2 PA). L'avance de frais de Fr. XXX.- versée par le recourant lui sera remboursée sur le compte bancaire qu'il aura désigné au Tribunal administratif fédéral.
Vu l'issue du litige, il convient d'allouer une indemnité de dépens à la partie recourante de Fr. XXX.-, à charge de l'OCAI GE (art. 64 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 64 - 1 Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen.
1    Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen.
2    Die Entschädigung wird in der Entscheidungsformel beziffert und der Körperschaft oder autonomen Anstalt auferlegt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, soweit sie nicht einer unterliegenden Gegenpartei auferlegt werden kann.
3    Einer unterliegenden Gegenpartei kann sie je nach deren Leistungsfähigkeit auferlegt werden, wenn sich die Partei mit selbständigen Begehren am Verfahren beteiligt hat.
4    Die Körperschaft oder autonome Anstalt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, haftet für die einer unterliegenden Gegenpartei auferlegte Entschädigung, soweit sich diese als uneinbringlich herausstellt.
5    Der Bundesrat regelt die Bemessung der Entschädigung.108 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005109 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010110.111
PA et art. 7 ss
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE)
VGKE Art. 7 Grundsatz - 1 Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten.
1    Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten.
2    Obsiegt die Partei nur teilweise, so ist die Parteientschädigung entsprechend zu kürzen.
3    Keinen Anspruch auf Parteientschädigung haben Bundesbehörden und, in der Regel, andere Behörden, die als Parteien auftreten.
4    Sind die Kosten verhältnismässig gering, so kann von einer Parteientschädigung abgesehen werden.
5    Artikel 6a ist sinngemäss anwendbar.7
du règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral [FITAF, RS 173.320.2]).

Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :

1.
Le recours est admis en ce sens que la décision du 16 novembre 2006 est annulée et la cause renvoyée à l'Office cantonal de l'assurance-invalidité du canton de Genève, qui procédera conformément aux considérants 10.3 et 11.4. L'Office de l'assurance-invalidité pour les assurés résidant à l'étranger notifiera la nouvelle décision.

2.
Il n'est pas perçu de frais de procédure. L'avance de frais de Fr. XXX.- versée par le recourant lui sera remboursée sur le compte bancaire qu'il aura désigné au Tribunal administratif fédéral.

3.
Une indemnité de dépens de Fr. XXX.- est allouée à la partie recourante à charge de l'Office cantonal de l'assurance-invalidité du canton de Genève.

4.
Le présent arrêt est adressé :
au recourant (Acte judiciaire)
à l'autorité inférieure
à l'intimé
à l'Office fédéral des assurances sociales

L'indication des voies de droit se trouve à la page suivante.

La présidente du collège : La greffière :

Madeleine Hirsig Isabelle Pittet

Indication des voies de droit :
Pour autant que les conditions au sens des art. 82 ss
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 82 Grundsatz - Das Bundesgericht beurteilt Beschwerden:
a  gegen Entscheide in Angelegenheiten des öffentlichen Rechts;
b  gegen kantonale Erlasse;
c  betreffend die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen sowie betreffend Volkswahlen und -abstimmungen.
, 90
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 90 Endentscheide - Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide, die das Verfahren abschliessen.
ss et 100 de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF, RS 173.110) soient remplies, la présente décision peut être attaquée devant le Tribunal fédéral, Schweizerhofquai 6, 6004 Lucerne, par la voie du recours en matière de droit public, dans les trente jours qui suivent la notification. Le mémoire doit indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signé. La décision attaquée et les moyens de preuve doivent être joints au mémoire, pour autant qu'ils soient en mains de la partie recourante (voir art. 42
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 42 Rechtsschriften - 1 Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten.
1    Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten.
1bis    Wurde in einer Zivilsache das Verfahren vor der Vorinstanz in englischer Sprache geführt, so können Rechtsschriften in dieser Sprache abgefasst werden.14
2    In der Begründung ist in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt. Ist eine Beschwerde nur unter der Voraussetzung zulässig, dass sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt, so ist auszuführen, warum die jeweilige Voraussetzung erfüllt ist. 15 16
3    Die Urkunden, auf die sich die Partei als Beweismittel beruft, sind beizulegen, soweit die Partei sie in Händen hat; richtet sich die Rechtsschrift gegen einen Entscheid, so ist auch dieser beizulegen.
4    Bei elektronischer Einreichung muss die Rechtsschrift von der Partei oder ihrem Vertreter beziehungsweise ihrer Vertreterin mit einer qualifizierten elektronischen Signatur gemäss Bundesgesetz vom 18. März 201617 über die elektronische Signatur versehen werden. Das Bundesgericht bestimmt in einem Reglement:
a  das Format der Rechtsschrift und ihrer Beilagen;
b  die Art und Weise der Übermittlung;
c  die Voraussetzungen, unter denen bei technischen Problemen die Nachreichung von Dokumenten auf Papier verlangt werden kann.18
5    Fehlen die Unterschrift der Partei oder ihrer Vertretung, deren Vollmacht oder die vorgeschriebenen Beilagen oder ist die Vertretung nicht zugelassen, so wird eine angemessene Frist zur Behebung des Mangels angesetzt mit der Androhung, dass die Rechtsschrift sonst unbeachtet bleibt.
6    Unleserliche, ungebührliche, unverständliche, übermässig weitschweifige oder nicht in einer Amtssprache verfasste Rechtsschriften können in gleicher Weise zur Änderung zurückgewiesen werden.
7    Rechtsschriften, die auf querulatorischer oder rechtsmissbräuchlicher Prozessführung beruhen, sind unzulässig.
LTF).
Expédition :
Information de décision   •   DEFRITEN
Document : C-7469/2006
Date : 12. August 2009
Publié : 26. August 2009
Source : Bundesverwaltungsgericht
Statut : Unpubliziert
Domaine : Sozialversicherung
Objet : Assurance-invalidité


Répertoire des lois
CE: Ac libre circ.: 8 
IR 0.142.112.681 Accord du 21 juin 1999 entre la Confédération suisse d'une part, et la Communauté européenne et ses Etats membres, d'autre part, sur la libre circulation des personnes (avec annexes, prot. et acte final)
ALCP Art. 8 Coordination des systèmes de sécurité sociale - Les parties contractantes règlent, conformément à l'annexe II, la coordination des systèmes de sécurité sociale dans le but d'assurer notamment:
a  l'égalité de traitement;
b  la détermination de la législation applicable;
c  la totalisation, pour l'ouverture et le maintien du droit aux prestations, ainsi que pour le calcul de celles-ci, de toutes périodes prises en considération par les différentes législations nationales;
d  le paiement des prestations aux personnes résidant sur le territoire des parties contractantes;
e  l'entraide et la coopération administratives entre les autorités et les institutions.
20
IR 0.142.112.681 Accord du 21 juin 1999 entre la Confédération suisse d'une part, et la Communauté européenne et ses Etats membres, d'autre part, sur la libre circulation des personnes (avec annexes, prot. et acte final)
ALCP Art. 20 Relation avec les accords bilatéraux en matière de sécurité sociale - Sauf disposition contraire découlant de l'annexe II, les accords de sécurité sociale bilatéraux entre la Suisse et les États membres de la Communauté européenne sont suspendus dès l'entrée en vigueur du présent accord, dans la mesure où la même matière est régie par le présent accord.
Cst: 29
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
FITAF: 7
SR 173.320.2 Règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral (FITAF)
FITAF Art. 7 Principe - 1 La partie qui obtient gain de cause a droit aux dépens pour les frais nécessaires causés par le litige.
1    La partie qui obtient gain de cause a droit aux dépens pour les frais nécessaires causés par le litige.
2    Lorsqu'une partie n'obtient que partiellement gain de cause, les dépens auxquels elle peut prétendre sont réduits en proportion.
3    Les autorités fédérales et, en règle générale, les autres autorités parties n'ont pas droit aux dépens.
4    Si les frais sont relativement peu élevés, le tribunal peut renoncer à allouer des dépens.
5    L'art. 6a s'applique par analogie.7
LAI: 1 
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI)
LAI Art. 1 - 1 Les dispositions de la loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)6 s'appliquent à l'AI (art. 1a à 26bis et 28 à 70), à moins que la présente loi ne déroge expressément à la LPGA.7
1    Les dispositions de la loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)6 s'appliquent à l'AI (art. 1a à 26bis et 28 à 70), à moins que la présente loi ne déroge expressément à la LPGA.7
2    Les art. 32 et 33 LPGA s'appliquent également à l'encouragement de l'aide aux invalides (art. 71 à 76).
1a 
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI)
LAI Art. 1a - Les prestations prévues par la présente loi visent à:
a  prévenir, réduire ou éliminer l'invalidité grâce à des mesures de réadaptation appropriées, simples et adéquates;
b  compenser les effets économiques permanents de l'invalidité en couvrant les besoins vitaux dans une mesure appropriée;
c  aider les assurés concernés à mener une vie autonome et responsable.
1b 
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI)
LAI Art. 1b - Sont assurées conformément à la présente loi les personnes qui sont assurées à titre obligatoire ou à titre facultatif en vertu des art. 1a et 2 de la loi fédérale du 20 décembre 1946 sur l'assurance-vieillesse et survivants (LAVS)10.
4 
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI)
LAI Art. 4 Invalidité - 1 L'invalidité (art. 8 LPGA44) peut résulter d'une infirmité congénitale, d'une maladie ou d'un accident.45
1    L'invalidité (art. 8 LPGA44) peut résulter d'une infirmité congénitale, d'une maladie ou d'un accident.45
2    L'invalidité est réputée survenue dès qu'elle est, par sa nature et sa gravité, propre à ouvrir droit aux prestations entrant en considération.46
8 
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI)
LAI Art. 8 Principe - 1 Les assurés invalides ou menacés d'une invalidité (art. 8 LPGA77) ont droit à des mesures de réadaptation pour autant:
1    Les assurés invalides ou menacés d'une invalidité (art. 8 LPGA77) ont droit à des mesures de réadaptation pour autant:
a  que ces mesures soient nécessaires et de nature à rétablir, maintenir ou améliorer leur capacité de gain ou leur capacité d'accomplir leurs travaux habituels;
b  que les conditions d'octroi des différentes mesures soient remplies.78
1bis    Le droit aux mesures de réadaptation n'est pas lié à l'exercice d'une activité lucrative préalable. La détermination des mesures tient notamment compte:
a  de l'âge de l'assuré;
b  de son niveau de développement;
c  de ses aptitudes, et
d  de la durée probable de la vie active.79
1ter    En cas d'interruption d'une mesure de réadaptation, l'octroi de la même mesure ou d'une autre mesure de réadaptation est examiné à nouveau conformément aux al. 1 et 1bis.80
2    Les assurés ont droit aux prestations prévues aux art. 13 et 21, quelles que soient les possibilités de réadaptation à la vie professionnelle ou à l'accomplissement de leurs travaux habituels.81
2bis    Les assurés ont droit aux prestations prévues à l'art. 16, al. 3, let. b, que les mesures de réadaptation soient nécessaires ou non pour maintenir ou améliorer leur capacité de gain ou leur capacité d'accomplir leurs travaux habituels.82
3    Les mesures de réadaptation comprennent:
a  des mesures médicales;
abis  l'octroi de conseils et d'un suivi;
ater  des mesures de réinsertion préparant à la réadaptation professionnelle;
b  des mesures d'ordre professionnel;
c  ...
d  l'octroi de moyens auxiliaires;
e  ...
4    ...88
10 
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI)
LAI Art. 10 Naissance et extinction du droit - 1 Le droit aux mesures de réinsertion préparant à la réadaptation professionnelle et aux mesures d'ordre professionnel prend naissance au plus tôt au moment où l'assuré fait valoir son droit aux prestations conformément à l'art. 29, al. 1, LPGA102.
1    Le droit aux mesures de réinsertion préparant à la réadaptation professionnelle et aux mesures d'ordre professionnel prend naissance au plus tôt au moment où l'assuré fait valoir son droit aux prestations conformément à l'art. 29, al. 1, LPGA102.
2    Le droit aux autres mesures de réadaptation et aux mesures de nouvelle réadaptation au sens de l'art. 8a prend naissance dès qu'elles sont indiquées en raison de l'âge et de l'état de santé de l'assuré.103
3    Le droit s'éteint dès que l'assuré perçoit de manière anticipée la totalité de sa rente de vieillesse en vertu de l'art. 40, al. 1, LAVS104, mais au plus tard à la fin du mois au cours duquel il atteint l'âge de référence fixé à l'art. 21, al. 1, LAVS.105
17 
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI)
LAI Art. 17 Reclassement - 1 L'assuré a droit au reclassement dans une nouvelle profession si son invalidité rend cette mesure nécessaire et que sa capacité de gain peut ainsi, selon toute vraisemblance, être maintenue ou améliorée.131
1    L'assuré a droit au reclassement dans une nouvelle profession si son invalidité rend cette mesure nécessaire et que sa capacité de gain peut ainsi, selon toute vraisemblance, être maintenue ou améliorée.131
2    La rééducation dans la même profession est assimilée au reclassement.
26bis 
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI)
LAI Art. 26bis Choix du personnel médical, des établissements et des fournisseurs de moyens auxiliaires - 1 L'assuré peut choisir librement le personnel paramédical, les établissements et les ateliers ou encore les entreprises présentes sur le marché ordinaire du travail qui mettent en oeuvre des mesures de réadaptation et les fournisseurs de moyens auxiliaires, pour autant qu'ils satisfassent aux prescriptions cantonales et aux exigences de l'assurance.190
1    L'assuré peut choisir librement le personnel paramédical, les établissements et les ateliers ou encore les entreprises présentes sur le marché ordinaire du travail qui mettent en oeuvre des mesures de réadaptation et les fournisseurs de moyens auxiliaires, pour autant qu'ils satisfassent aux prescriptions cantonales et aux exigences de l'assurance.190
2    Le Conseil fédéral peut, après avoir entendu les cantons et les associations intéressées, établir des prescriptions suivant lesquelles les personnes et établissements indiqués à l'al. 1 sont autorisés à exercer leur activité à la charge de l'assurance.
28 
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI)
LAI Art. 28 Principe - 1 L'assuré a droit à une rente aux conditions suivantes:
1    L'assuré a droit à une rente aux conditions suivantes:
a  sa capacité de gain ou sa capacité d'accomplir ses travaux habituels ne peut pas être rétablie, maintenue ou améliorée par des mesures de réadaptation raisonnablement exigibles;
b  il a présenté une incapacité de travail (art. 6 LPGA203) d'au moins 40 % en moyenne durant une année sans interruption notable;
c  au terme de cette année, il est invalide (art. 8 LPGA) à 40 % au moins.
1bis    Une rente au sens de l'al. 1 n'est pas octroyée tant que toutes les possibilités de réadaptation au sens de l'art. 8, al. 1bis et 1ter, n'ont pas été épuisées.204
2    ...205
29 
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI)
LAI Art. 29 Naissance du droit et versement de la rente - 1 Le droit à la rente prend naissance au plus tôt à l'échéance d'une période de six mois à compter de la date à laquelle l'assuré a fait valoir son droit aux prestations conformément à l'art. 29, al. 1, LPGA214, mais pas avant le mois qui suit le 18e anniversaire de l'assuré.
1    Le droit à la rente prend naissance au plus tôt à l'échéance d'une période de six mois à compter de la date à laquelle l'assuré a fait valoir son droit aux prestations conformément à l'art. 29, al. 1, LPGA214, mais pas avant le mois qui suit le 18e anniversaire de l'assuré.
2    Le droit ne prend pas naissance tant que l'assuré peut faire valoir son droit à une indemnité journalière au sens de l'art. 22.
3    La rente est versée dès le début du mois au cours duquel le droit prend naissance.
4    Les rentes correspondant à un taux d'invalidité inférieur à 50 % ne sont versées qu'aux assurés qui ont leur domicile et leur résidence habituelle (art. 13 LPGA) en Suisse. Cette condition doit également être remplie par les proches pour lesquels une prestation est réclamée.
36 
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI)
LAI Art. 36 Bénéficiaires et mode de calcul - 1 À droit à une rente ordinaire l'assuré qui, lors de la survenance de l'invalidité, compte trois années au moins de cotisations.226
1    À droit à une rente ordinaire l'assuré qui, lors de la survenance de l'invalidité, compte trois années au moins de cotisations.226
2    Les dispositions de la LAVS227 sont applicables par analogie au calcul des rentes ordinaires. Le Conseil fédéral peut édicter des dispositions complémentaires.228
3    ...229
4    Les cotisations payées à l'assurance-vieillesse et survivants avant l'entrée en vigueur de la présente loi seront prises en compte.
55 
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI)
LAI Art. 55 Compétence - 1 L'office AI compétent est, en règle générale, celui du canton dans lequel l'assuré est domicilié au moment où il exerce son droit aux prestations. Le Conseil fédéral règle la compétence dans des cas spéciaux.
1    L'office AI compétent est, en règle générale, celui du canton dans lequel l'assuré est domicilié au moment où il exerce son droit aux prestations. Le Conseil fédéral règle la compétence dans des cas spéciaux.
2    Le Conseil fédéral peut édicter des dispositions pour régler les litiges concernant la compétence territoriale, et ce en dérogation à l'art. 35 LPGA318.319
56 
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI)
LAI Art. 56 Office AI de la Confédération - Le Conseil fédéral institue un office AI pour les assurés résidant à l'étranger.
69 
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI)
LAI Art. 69 Particularités du contentieux - 1 En dérogation aux art. 52 et 58 LPGA421:
1    En dérogation aux art. 52 et 58 LPGA421:
a  les décisions des offices AI cantonaux peuvent directement faire l'objet d'un recours devant le tribunal des assurances du domicile de l'office concerné;
b  les décisions de l'office AI pour les assurés résidant à l'étranger peuvent directement faire l'objet d'un recours devant le Tribunal administratif fédéral.423
1bis    La procédure de recours en matière de contestations portant sur des prestations de l'AI devant le tribunal cantonal des assurances est soumise à des frais judiciaires.424 Le montant des frais est fixé en fonction de la charge liée à la procédure, indépendamment de la valeur litigieuse, et doit se situer entre 200 et 1000 francs.425
2    L'al. 1bis et l'art. 85bis, al. 3, LAVS426 s'appliquent par analogie à la procédure devant le Tribunal administratif fédéral.427
3    Les jugements des tribunaux arbitraux cantonaux rendus en vertu de l'art. 27quinquies peuvent faire l'objet d'un recours auprès du Tribunal fédéral, conformément à la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral428.429
70 
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI)
LAI Art. 70 Dispositions pénales - Les art. 87 à 91 de la LAVS430 sont applicables aux personnes qui violent les dispositions de la présente loi d'une manière qualifiée dans les articles précités.
80a
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI)
LAI Art. 80a - 1 Pour les personnes qui sont ou qui ont été soumises à la législation sur la sécurité sociale de la Suisse ou d'un ou de plusieurs États de l'Union européenne et qui sont des ressortissants suisses ou des ressortissants de l'un des États de l'Union européenne, pour les réfugiés ou les apatrides qui résident en Suisse ou dans un État de l'Union européenne, ainsi que pour les membres de la famille et les survivants de ces personnes, les actes ci-après, dans leur version qui lie la Suisse en vertu de l'annexe II, section A, de l'Accord du 21 juin 1999 entre la Confédération suisse, d'une part, et la Communauté européenne et ses États membres, d'autre part, sur la libre circulation des personnes464 (accord sur la libre circulation des personnes) sont applicables aux prestations comprises dans le champ d'application de la présente loi:
1    Pour les personnes qui sont ou qui ont été soumises à la législation sur la sécurité sociale de la Suisse ou d'un ou de plusieurs États de l'Union européenne et qui sont des ressortissants suisses ou des ressortissants de l'un des États de l'Union européenne, pour les réfugiés ou les apatrides qui résident en Suisse ou dans un État de l'Union européenne, ainsi que pour les membres de la famille et les survivants de ces personnes, les actes ci-après, dans leur version qui lie la Suisse en vertu de l'annexe II, section A, de l'Accord du 21 juin 1999 entre la Confédération suisse, d'une part, et la Communauté européenne et ses États membres, d'autre part, sur la libre circulation des personnes464 (accord sur la libre circulation des personnes) sont applicables aux prestations comprises dans le champ d'application de la présente loi:
a  le règlement (CE) no 883/2004465;
b  le règlement (CE) no 987/2009466;
c  le règlement (CEE) no 1408/71467;
d  le règlement (CEE) no 574/72468.
2    Pour les personnes qui sont ou qui ont été soumises à la législation sur la sécurité sociale de la Suisse, de l'Islande, de la Norvège ou du Liechtenstein et qui sont des ressortissants suisses ou des ressortissants de l'Islande, de la Norvège ou du Liechtenstein, ou qui résident en tant que réfugiés ou apatrides en Suisse ou sur le territoire de l'Islande, de la Norvège ou du Liechtenstein, ainsi que pour les membres de la famille et les survivants de ces personnes, les actes ci-après, dans leur version qui lie la Suisse en vertu de l'appendice 2 de l'annexe K de la Convention du 4 janvier 1960 instituant l'Association européenne de libre-échange469, (convention AELE) sont applicables aux prestations comprises dans le champ d'application de la présente loi:
a  le règlement (CE) no 883/2004;
b  le règlement (CE) no 987/2009;
c  le règlement (CEE) no 1408/71;
d  le règlement (CEE) no 574/72.
3    Le Conseil fédéral adapte les renvois aux actes de l'Union européenne visés aux al. 1 et 2 chaque fois qu'une modification de l'annexe II de l'accord sur la libre circulation des personnes et de l'appendice 2 de l'annexe K de la convention AELE est adoptée.
4    Les expressions «États membres de l'Union européenne», «États membres de la Communauté européenne», «États de l'Union européenne» et «États de la Communauté européenne» figurant dans la présente loi désignent les États auxquels s'applique l'accord sur la libre circulation des personnes.
LAVS: 1a 
SR 831.10 Loi fédérale du 20 décembre 1946 sur l'assurance-vieillesse et survivants (LAVS)
LAVS Art. 1a Assurance obligatoire - 1 Sont assurés conformément à la présente loi:
a  les personnes domiciliées en Suisse qui ne sont pas assurées en raison d'une convention internationale;
b  les membres du personnel de nationalité suisse d'un bénéficiaire institutionnel de privilèges, d'immunités et de facilités visé à l'art. 2, al. 1, de la loi du 22 juin 2007 sur l'État hôte18, qui ne sont pas obligatoirement assurés en Suisse en raison d'un accord conclu avec ledit bénéficiaire;
c  les conjoints sans activité lucrative, domiciliés à l'étranger, de personnes qui exercent une activité lucrative et qui sont assurées en vertu de l'al. 1, let. c, ou al. 3, let. a, ou en vertu d'une convention internationale.19
c1  au service de la Confédération,
c2  au service d'organisations internationales avec lesquelles le Conseil fédéral a conclu un accord de siège et qui sont considérées comme employeurs au sens de l'art. 12,
c3  au service d'organisations d'entraide privées soutenues de manière substantielle par la Confédération en vertu de l'art. 11 de la loi fédérale du 19 mars 1976 sur la coopération au développement et l'aide humanitaire internationales12.
2
SR 831.10 Loi fédérale du 20 décembre 1946 sur l'assurance-vieillesse et survivants (LAVS)
LAVS Art. 2 Assurance facultative - 1 Les ressortissants suisses et les ressortissants des États membres de la Communauté européenne ou de l'Association européenne de libre-échange (AELE) vivant dans un État non membre de la Communauté européenne ou de l'AELE qui cessent d'être soumis à l'assurance obligatoire après une période d'assurance ininterrompue d'au moins cinq ans, peuvent adhérer à l'assurance facultative.22
LPGA: 2 
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 2 Champ d'application et rapports avec les lois spéciales sur les assurances sociales - Les dispositions de la présente loi sont applicables aux assurances sociales régies par la législation fédérale, si et dans la mesure où les lois spéciales sur les assurances sociales le prévoient.
7 
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 7 Incapacité de gain - 1 Est réputée incapacité de gain toute diminution de l'ensemble ou d'une partie des possibilités de gain de l'assuré sur le marché du travail équilibré qui entre en considération, si cette diminution résulte d'une atteinte à sa santé physique, mentale ou psychique et qu'elle persiste après les traitements et les mesures de réadaptation exigibles.11
1    Est réputée incapacité de gain toute diminution de l'ensemble ou d'une partie des possibilités de gain de l'assuré sur le marché du travail équilibré qui entre en considération, si cette diminution résulte d'une atteinte à sa santé physique, mentale ou psychique et qu'elle persiste après les traitements et les mesures de réadaptation exigibles.11
2    Seules les conséquences de l'atteinte à la santé sont prises en compte pour juger de la présence d'une incapacité de gain. De plus, il n'y a incapacité de gain que si celle-ci n'est pas objectivement surmontable.12
8 
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 8 Invalidité - 1 Est réputée invalidité l'incapacité de gain totale ou partielle qui est présumée permanente ou de longue durée.
1    Est réputée invalidité l'incapacité de gain totale ou partielle qui est présumée permanente ou de longue durée.
2    Les assurés mineurs sans activité lucrative sont réputés invalides s'ils présentent une atteinte à leur santé physique, mentale ou psychique qui provoquera probablement une incapacité de gain totale ou partielle.13
3    Les assurés majeurs qui n'exerçaient pas d'activité lucrative avant d'être atteints dans leur santé physique, mentale ou psychique et dont il ne peut être exigé qu'ils en exercent une sont réputés invalides si l'atteinte les empêche d'accomplir leurs travaux habituels. L'art. 7, al. 2, est applicable par analogie.14 15
13 
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 13 Domicile et résidence habituelle - 1 Le domicile d'une personne est déterminé selon les art. 23 à 26 du code civil16.
1    Le domicile d'une personne est déterminé selon les art. 23 à 26 du code civil16.
2    Une personne est réputée avoir sa résidence habituelle au lieu où elle séjourne17 un certain temps même si la durée de ce séjour est d'emblée limitée.
16 
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 16 Taux d'invalidité - Pour évaluer le taux d'invalidité, le revenu que l'assuré aurait pu obtenir s'il n'était pas invalide est comparé avec celui qu'il pourrait obtenir en exerçant l'activité qui peut raisonnablement être exigée de lui après les traitements et les mesures de réadaptation, sur un marché du travail équilibré.
17 
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 17 Révision de la rente d'invalidité et d'autres prestations durables - 1 La rente d'invalidité est, d'office ou sur demande, révisée pour l'avenir, à savoir augmentée, réduite ou supprimée, lorsque le taux d'invalidité de l'assuré:
1    La rente d'invalidité est, d'office ou sur demande, révisée pour l'avenir, à savoir augmentée, réduite ou supprimée, lorsque le taux d'invalidité de l'assuré:
a  subit une modification d'au moins 5 points de pourcentage, ou
b  atteint 100 %.19
2    De même, toute prestation durable accordée en vertu d'une décision entrée en force est, d'office ou sur demande, augmentée ou réduite en conséquence, ou encore supprimée si les circonstances dont dépendait son octroi changent notablement.
43 
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 43 Instruction de la demande - 1 L'assureur examine les demandes, prend d'office les mesures d'instruction nécessaires et recueille les renseignements dont il a besoin. Les renseignements donnés oralement doivent être consignés par écrit.
1    L'assureur examine les demandes, prend d'office les mesures d'instruction nécessaires et recueille les renseignements dont il a besoin. Les renseignements donnés oralement doivent être consignés par écrit.
1bis    L'assureur détermine la nature et l'étendue de l'instruction nécessaire.35
2    L'assuré doit se soumettre à des examens médicaux ou techniques si ceux-ci sont nécessaires à l'appréciation du cas et qu'ils peuvent être raisonnablement exigés.
3    Si l'assuré ou d'autres requérants refusent de manière inexcusable de se conformer à leur obligation de renseigner ou de collaborer à l'instruction, l'assureur peut se prononcer en l'état du dossier ou clore l'instruction et36 décider de ne pas entrer en matière. Il doit leur avoir adressé une mise en demeure écrite les avertissant des conséquences juridiques et leur impartissant un délai de réflexion convenable.
49 
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 49 Décision - 1 L'assureur doit rendre par écrit les décisions qui portent sur des prestations, créances ou injonctions importantes ou avec lesquelles l'intéressé n'est pas d'accord.
1    L'assureur doit rendre par écrit les décisions qui portent sur des prestations, créances ou injonctions importantes ou avec lesquelles l'intéressé n'est pas d'accord.
2    Si le requérant rend vraisemblable un intérêt digne d'être protégé, l'assureur rend une décision en constatation.
3    Les décisions indiquent les voies de droit. Elles doivent être motivées si elles ne font pas entièrement droit aux demandes des parties. La notification irrégulière d'une décision ne doit entraîner aucun préjudice pour l'intéressé.
4    L'assureur qui rend une décision touchant l'obligation d'un autre assureur d'allouer des prestations est tenu de lui en communiquer un exemplaire. Cet autre assureur dispose des mêmes voies de droit que l'assuré.
5    Dans sa décision, l'assureur peut priver toute opposition ou tout recours de l'effet suspensif, même si cette décision porte sur une prestation en espèces. Les décisions ordonnant la restitution de prestations versées indûment sont exceptées.42
59 
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 59 Qualité pour recourir - Quiconque est touché par la décision ou la décision sur opposition et a un intérêt digne d'être protégé à ce qu'elle soit annulée ou modifiée a qualité pour recourir.
60
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 60 Délai de recours - 1 Le recours doit être déposé dans les trente jours suivant la notification de la décision sujette à recours.
1    Le recours doit être déposé dans les trente jours suivant la notification de la décision sujette à recours.
2    Les art. 38 à 41 sont applicables par analogie.
LTAF: 31 
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)
LTAF Art. 31 Principe - Le Tribunal administratif fédéral connaît des recours contre les décisions au sens de l'art. 5 de la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)20.
32 
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)
LTAF Art. 32 Exceptions - 1 Le recours est irrecevable contre:
33 
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)
LTAF Art. 33 Autorités précédentes - Le recours est recevable contre les décisions:
37 
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)
LTAF Art. 37 Principe - La procédure devant le Tribunal administratif fédéral est régie par la PA59, pour autant que la présente loi n'en dispose pas autrement.
53
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)
LTAF Art. 53 Dispositions transitoires - 1 La procédure de recours contre les décisions qui ont été rendues avant l'entrée en vigueur de la présente loi et qui, selon l'ancien droit, pouvaient faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral ou le Conseil fédéral est régie par l'ancien droit.
LTF: 42 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1bis    Lorsqu'une procédure en matière civile a été menée en anglais devant l'autorité précédente, les mémoires peuvent être rédigés en anglais.15
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.16 17
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique18. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.19
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
82 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 82 Principe - Le Tribunal fédéral connaît des recours:
a  contre les décisions rendues dans des causes de droit public;
b  contre les actes normatifs cantonaux;
c  qui concernent le droit de vote des citoyens ainsi que les élections et votations populaires.
90
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure.
PA: 3 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 3 - Ne sont pas régies par la présente loi:
a  la procédure d'autorités au sens de l'art. 1, al. 2, let. e, en tant que le recours direct à une autorité fédérale n'est pas ouvert contre leurs décisions;
b  en matière de personnel fédéral, les procédures de première instance relatives à la création initiale des rapports de service, à la promotion, aux prescriptions de service16 et la procédure en autorisation d'engager la poursuite pénale d'un agent;
c  la procédure pénale administrative de première instance et celle des recherches de la police judiciaire;
d  la procédure de la justice militaire, y compris la procédure disciplinaire militaire, la procédure dans les affaires relevant du pouvoir de commandement militaire selon l'art. 37, ainsi que la procédure particulière selon les art. 38 et 39 de la loi du 3 février 199518 sur l'armée et l'administration militaire,19 ...20;
dbis  la procédure en matière d'assurances sociales, dans la mesure où la loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales est applicable22;
e  la procédure de taxation douanière;
ebis  ...
f  la procédure de première instance dans d'autres affaires administratives dont la nature exige qu'elles soient tranchées sur-le-champ par décision immédiatement exécutoire.
12 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 12 - L'autorité constate les faits d'office et procède s'il y a lieu à l'administration de preuves par les moyens ci-après:
a  documents;
b  renseignements des parties;
c  renseignements ou témoignages de tiers;
d  visite des lieux;
e  expertises.
13 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 13 - 1 Les parties sont tenues de collaborer à la constatation des faits:
1    Les parties sont tenues de collaborer à la constatation des faits:
a  dans une procédure qu'elles introduisent elles-mêmes;
b  dans une autre procédure, en tant qu'elles y prennent des conclusions indépendantes;
c  en tant qu'une autre loi fédérale leur impose une obligation plus étendue de renseigner ou de révéler.
1bis    L'obligation de collaborer ne s'étend pas à la remise d'objets et de documents concernant des contacts entre une partie et son avocat, si celui-ci est autorisé à pratiquer la représentation en justice en vertu de la loi du 23 juin 2000 sur les avocats34.35
2    L'autorité peut déclarer irrecevables les conclusions prises dans une procédure au sens de l'al. 1, let. a ou b, lorsque les parties refusent de prêter le concours nécessaire qu'on peut attendre d'elles.
19 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 19 - Sont en outre applicables par analogie à la procédure probatoire les art. 37, 39 à 41 et 43 à 61 de la procédure civile fédérale49; les sanctions pénales prévues par ladite loi envers les parties ou les tierces personnes défaillantes sont remplacées par celles qui sont mentionnées à l'art. 60 de la présente loi.
38 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 38 - Une notification irrégulière ne peut entraîner aucun préjudice pour les parties.
52 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 52 - 1 Le mémoire de recours indique les conclusions, motifs et moyens de preuve et porte la signature du recourant ou de son mandataire; celui-ci y joint l'expédition de la décision attaquée et les pièces invoquées comme moyens de preuve, lorsqu'elles se trouvent en ses mains.
1    Le mémoire de recours indique les conclusions, motifs et moyens de preuve et porte la signature du recourant ou de son mandataire; celui-ci y joint l'expédition de la décision attaquée et les pièces invoquées comme moyens de preuve, lorsqu'elles se trouvent en ses mains.
2    Si le recours ne satisfait pas à ces exigences, ou si les conclusions ou les motifs du recourant n'ont pas la clarté nécessaire, sans que le recours soit manifestement irrecevable, l'autorité de recours impartit au recourant un court délai supplémentaire pour régulariser le recours.
3    Elle avise en même temps le recourant que si le délai n'est pas utilisé, elle statuera sur la base du dossier ou si les conclusions, les motifs ou la signature manquent, elle déclarera le recours irrecevable.
61 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 61 - 1 L'autorité de recours statue elle-même sur l'affaire ou exceptionnellement la renvoie avec des instructions impératives à l'autorité inférieure.
1    L'autorité de recours statue elle-même sur l'affaire ou exceptionnellement la renvoie avec des instructions impératives à l'autorité inférieure.
2    La décision sur recours contient un résumé des faits essentiels, des considérants et le dispositif.
3    Elle est communiquée aux parties et à l'autorité inférieure.
62 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 62 - 1 L'autorité de recours peut modifier la décision attaquée à l'avantage d'une partie.
1    L'autorité de recours peut modifier la décision attaquée à l'avantage d'une partie.
2    Elle peut modifier au détriment d'une partie la décision attaquée, lorsque celle-ci viole le droit fédéral ou repose sur une constatation inexacte ou incomplète des faits: pour inopportunité, la décision attaquée ne peut être modifiée au détriment d'une partie, sauf si la modification profite à la partie adverse.
3    Si l'autorité de recours envisage de modifier, au détriment d'une partie, la décision attaquée, elle l'informe de son intention et lui donne l'occasion de s'exprimer.
4    Les motifs invoqués à l'appui du recours ne lient en aucun cas l'autorité de recours.
63 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 63 - 1 En règle générale, les frais de procédure comprenant l'émolument d'arrêté, les émoluments de chancellerie et les débours sont mis, dans le dispositif, à la charge de la partie qui succombe. Si celle-ci n'est déboutée que partiellement, ces frais sont réduits. À titre exceptionnel, ils peuvent être entièrement remis.
1    En règle générale, les frais de procédure comprenant l'émolument d'arrêté, les émoluments de chancellerie et les débours sont mis, dans le dispositif, à la charge de la partie qui succombe. Si celle-ci n'est déboutée que partiellement, ces frais sont réduits. À titre exceptionnel, ils peuvent être entièrement remis.
2    Aucun frais de procédure n'est mis à la charge des autorités inférieures, ni des autorités fédérales recourantes et déboutées; si l'autorité recourante qui succombe n'est pas une autorité fédérale, les frais de procédure sont mis à sa charge dans la mesure où le litige porte sur des intérêts pécuniaires de collectivités ou d'établissements autonomes.
3    Des frais de procédure ne peuvent être mis à la charge de la partie qui a gain de cause que si elle les a occasionnés en violant des règles de procédure.
4    L'autorité de recours, son président ou le juge instructeur perçoit du recourant une avance de frais équivalant aux frais de procédure présumés. Elle lui impartit pour le versement de cette créance un délai raisonnable en l'avertissant qu'à défaut de paiement elle n'entrera pas en matière. Si des motifs particuliers le justifient, elle peut renoncer à percevoir la totalité ou une partie de l'avance de frais.101
4bis    L'émolument d'arrêté est calculé en fonction de l'ampleur et de la difficulté de la cause, de la manière de procéder des parties et de leur situation financière. Son montant est fixé:
a  entre 100 et 5000 francs dans les contestations non pécuniaires;
b  entre 100 et 50 000 francs dans les autres contestations.102
5    Le Conseil fédéral établit un tarif des émoluments.103 L'art. 16, al. 1, let. a, de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral104 et l'art. 73 de la loi du 19 mars 2010 sur l'organisation des autorités pénales105 sont réservés.106
64
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 64 - 1 L'autorité de recours peut allouer, d'office ou sur requête, à la partie ayant entièrement ou partiellement gain de cause une indemnité pour les frais indispensables et relativement élevés qui lui ont été occasionnés.
1    L'autorité de recours peut allouer, d'office ou sur requête, à la partie ayant entièrement ou partiellement gain de cause une indemnité pour les frais indispensables et relativement élevés qui lui ont été occasionnés.
2    Le dispositif indique le montant des dépens alloués qui, lorsqu'ils ne peuvent pas être mis à la charge de la partie adverse déboutée, sont supportés par la collectivité ou par l'établissement autonome au nom de qui l'autorité inférieure a statué.
3    Lorsque la partie adverse déboutée avait pris des conclusions indépendantes, les dépens alloués peuvent être mis à sa charge, dans la mesure de ses moyens.
4    La collectivité ou l'établissement autonome au nom de qui l'autorité inférieure a statué répond des dépens mis à la charge de la partie adverse déboutée en tant qu'ils se révéleraient irrécouvrables.
5    Le Conseil fédéral établit un tarif des dépens.107 L'art. 16, al. 1, let. a, de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral108 et l'art. 73 de la loi du 19 mars 2010 sur l'organisation des autorités pénales109 sont réservés.110
PCF: 40
SR 273 Loi fédérale du 4 décembre 1947 de procédure civile fédérale
PCF Art. 40 - Le juge apprécie les preuves selon sa libre conviction. Il prend en considération l'attitude des parties au cours du procès, par exemple le défaut d'obtempérer à une convocation personnelle, le refus de répondre à une question du juge ou de produire des moyens de preuve requis.
RAI: 40 
SR 831.201 Règlement du 17 janvier 1961 sur l'assurance-invalidité (RAI)
RAI Art. 40 - 1 Est compétent pour enregistrer et examiner les demandes:
69 
SR 831.201 Règlement du 17 janvier 1961 sur l'assurance-invalidité (RAI)
RAI Art. 69 Généralités - 1 L'office AI examine, au besoin en liaison avec la caisse de compensation compétente en vertu de l'art. 44, si l'assuré remplit les conditions.
87
SR 831.201 Règlement du 17 janvier 1961 sur l'assurance-invalidité (RAI)
RAI Art. 87 Motifs de révision - 1 La révision a lieu d'office:
Répertoire ATF
105-IB-114 • 108-V-210 • 109-V-108 • 109-V-119 • 110-V-199 • 110-V-273 • 111-V-21 • 114-IA-114 • 114-V-310 • 115-V-133 • 116-V-23 • 116-V-246 • 117-V-198 • 117-V-261 • 117-V-282 • 118-V-286 • 120-V-112 • 121-V-264 • 122-II-464 • 122-V-157 • 123-V-175 • 124-V-108 • 125-V-256 • 125-V-351 • 125-V-368 • 126-V-241 • 130-V-343 • 130-V-352 • 130-V-445 • 130-V-560 • 130-V-64 • 130-V-71 • 131-V-49 • 132-V-215 • 132-V-244 • 132-V-53 • 132-V-65 • 133-V-108
Weitere Urteile ab 2000
9C_236/2008 • 9C_446/2008 • 9C_55/2008 • I_132/03 • I_143/07 • I_19/05 • I_231/06 • I_636/06 • U_365/06
Répertoire de mots-clés
Trié par fréquence ou alphabet
mesure de réadaptation • incapacité de travail • quant • rapport médical • tribunal fédéral • tribunal administratif fédéral • examinateur • chronique • lombalgie • trouble somatoforme douloureux • nouvelle demande • discopathie • vue • office ai • comorbidité • activité lucrative • expertise psychiatrique • entrée en vigueur • atteinte à la santé • physique
... Les montrer tous
BVGer
C-2909/2006 • C-7469/2006
AS
AS 2007/5129 • AS 2004/1277
EU Verordnung
1408/1971 • 574/1972