Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
2C 383/2018
Sentenza del 9 ottobre 2019
II Corte di diritto pubblico
Composizione
Giudici federali Seiler, Presidente,
Zünd, Hänni,
Cancelliere Savoldelli.
Partecipanti al procedimento
A.________,
patrocinata dall'avv. Carmelo Seminara,
ricorrente,
contro
Divisione delle contribuzioni del Cantone Ticino.
Oggetto
Imposta cantonale e imposta federale diretta 2013-2014,
ricorso in materia di diritto pubblico contro la sentenza emanata il 26 marzo 2018 dalla Camera di diritto tributario del Tribunale d'appello del Cantone Ticino (80.2017.12-13).
Fatti:
A.
A.________ ha per scopo l'esercizio di ogni attività di carattere fiduciario. Nei periodi fiscali in discussione, B.B.________ ne era l'amministratrice unica. Il [...] 2015 la società ha indicato di aver trasferito la sede da W.________ (TI) a X.________ (GR).
Con decisioni dell'11 luglio 2016, l'Ufficio tassazione delle persone giuridiche del Cantone Ticino ha notificato alla A.________ le tassazioni relative all'imposta cantonale e all'imposta federale diretta per i periodi fiscali 2013 e 2014. Per iI periodo fiscale 2013, ha commisurato l'utile imponibile in fr. 20'600.-- (a fronte di un utile netto d'esercizio dichiarato di fr. 1'311.--) e il capitale imponibile in fr. 138'000.--. In tale contesto, il fisco ha infatti rilevato: "Sui prestiti attivi non saranno fiscalmente ammessi né perdite né ammortamenti. Fattori aggiunti all'utile: Spese non documentate o eccessive. Accantonamenti eccessivi. Prestazioni (valutabili in denaro) ad azionisti o persone vicine: uso privato auto. Interessi attivi insufficienti. Vantaggi vari. Aggiunte nella determinazione del capitale imponibile: Ammortamenti e accantonamenti tassati quali utile". Per il periodo fiscale 2014, ha invece commisurato l'utile imponibile in fr. 66'100.-- e il capitale imponibile in fr. 146'000.--. All'utile netto d'esercizio dichiarato (fr. 5'299.--), il fisco ha infatti aggiunto spese non documentate o eccessive ed accantonamenti eccessivi. Nel contempo, ha indicato l'esistenza di prestazioni valutabili in denaro ad
azionisti o persone vicine: l'utilizzo privato di un'autovettura, interessi attivi insufficienti, vantaggi vari. Nella determinazione del capitale imponibile ha aggiunto ammortamenti e accantonamenti tassati quali utile. Le citate decisioni di tassazione sono state confermate anche nel seguito: su reclamo (9 dicembre 2016), quindi su ricorso alla Camera di diritto tributario del Cantone Ticino, che si è espressa in merito con sentenza del 26 marzo 2018.
B.
Il 20 aprile 2018, A.________ ha impugnato quest'ultimo giudizio con ricorso in materia di diritto pubblico al Tribunale federale, formulando le seguenti conclusioni:
- La decisione 26 marzo 2018 della lodevole Camera di diritto tributario del Tribunale d'appello è annullata e rinviata la causa all'autorità inferiore affinché pronunci una nuova decisione ai sensi dei considerandi.
- Le spese processuali di complessivi Fr. 5'100.-- sono poste a carico dello Stato del Canton Ticino, il quale è condannato a versare alla ricorrente A.________, Y.________, l'importo di Fr. 5'000.-- a titolo di ripetibili.
- Protestate Ie spese giudiziarie di terza istanza, con obbligo di rifusione di congrue ripetibili da parte dello Stato del Canton Ticino a favore della ricorrente.
La Corte cantonale, il fisco ticinese e l'Amministrazione federale delle contribuzioni hanno chiesto che il gravame sia respinto.
Diritto:
1.
Il ricorso concerne una causa di diritto pubblico che non ricade sotto le eccezioni previste dall'art. 83

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 83 Exceptions - Le recours est irrecevable contre: |
|
a | les décisions concernant la sûreté intérieure ou extérieure du pays, la neutralité, la protection diplomatique et les autres affaires relevant des relations extérieures, à moins que le droit international ne confère un droit à ce que la cause soit59 jugée par un tribunal; |
b | les décisions relatives à la naturalisation ordinaire; |
c | les décisions en matière de droit des étrangers qui concernent: |
c1 | l'entrée en Suisse, |
c2 | une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit, |
c3 | l'admission provisoire, |
c4 | l'expulsion fondée sur l'art. 121, al. 2, de la Constitution ou le renvoi, |
c5 | les dérogations aux conditions d'admission, |
c6 | la prolongation d'une autorisation frontalière, le déplacement de la résidence dans un autre canton, le changement d'emploi du titulaire d'une autorisation frontalière et la délivrance de documents de voyage aux étrangers sans pièces de légitimation; |
d | les décisions en matière d'asile qui ont été rendues: |
d1 | par le Tribunal administratif fédéral, sauf celles qui concernent des personnes visées par une demande d'extradition déposée par l'État dont ces personnes cherchent à se protéger, |
d2 | par une autorité cantonale précédente et dont l'objet porte sur une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit; |
e | les décisions relatives au refus d'autoriser la poursuite pénale de membres d'autorités ou du personnel de la Confédération; |
f | les décisions en matière de marchés publics: |
fbis | les décisions du Tribunal administratif fédéral concernant les décisions visées à l'art. 32i de la loi fédérale du 20 mars 2009 sur le transport de voyageurs66; |
f1 | si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe; sont réservés les recours concernant des marchés du Tribunal administratif fédéral, du Tribunal pénal fédéral, du Tribunal fédéral des brevets, du Ministère public de la Confédération et des autorités judiciaires supérieures des cantons, ou |
f2 | si la valeur estimée du marché à adjuger est inférieure à la valeur seuil déterminante visée à l'art. 52, al. 1, et fixée à l'annexe 4, ch. 2, de la loi fédérale du 21 juin 2019 sur les marchés publics64; |
g | les décisions en matière de rapports de travail de droit public qui concernent une contestation non pécuniaire, sauf si elles touchent à la question de l'égalité des sexes; |
h | les décisions en matière d'entraide administrative internationale, à l'exception de l'assistance administrative en matière fiscale; |
i | les décisions en matière de service militaire, de service civil ou de service de protection civile; |
j | les décisions en matière d'approvisionnement économique du pays qui sont prises en cas de pénurie grave; |
k | les décisions en matière de subventions auxquelles la législation ne donne pas droit; |
l | les décisions en matière de perception de droits de douane fondée sur le classement tarifaire ou le poids des marchandises; |
m | les décisions sur l'octroi d'un sursis de paiement ou sur la remise de contributions; en dérogation à ce principe, le recours contre les décisions sur la remise de l'impôt fédéral direct ou de l'impôt cantonal ou communal sur le revenu et sur le bénéfice est recevable, lorsqu'une question juridique de principe se pose ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs; |
n | les décisions en matière d'énergie nucléaire qui concernent: |
n1 | l'exigence d'un permis d'exécution ou la modification d'une autorisation ou d'une décision, |
n2 | l'approbation d'un plan de provision pour les coûts d'évacuation encourus avant la désaffection d'une installation nucléaire, |
n3 | les permis d'exécution; |
o | les décisions en matière de circulation routière qui concernent la réception par type de véhicules; |
p | les décisions du Tribunal administratif fédéral en matière de télécommunications, de radio et de télévision et en matière postale qui concernent:71 |
p1 | une concession ayant fait l'objet d'un appel d'offres public, |
p2 | un litige découlant de l'art. 11a de la loi du 30 avril 1997 sur les télécommunications72; |
p3 | un litige au sens de l'art. 8 de la loi du 17 décembre 2010 sur la poste74; |
q | les décisions en matière de médecine de transplantation qui concernent: |
q1 | l'inscription sur la liste d'attente, |
q2 | l'attribution d'organes; |
r | les décisions en matière d'assurance-maladie qui ont été rendues par le Tribunal administratif fédéral sur la base de l'art. 3475 de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)76; |
s | les décisions en matière d'agriculture qui concernent: |
s1 | ... |
s2 | la délimitation de zones dans le cadre du cadastre de production; |
t | les décisions sur le résultat d'examens ou d'autres évaluations des capacités, notamment en matière de scolarité obligatoire, de formation ultérieure ou d'exercice d'une profession; |
u | les décisions relatives aux offres publiques d'acquisition (art. 125 à 141 de la loi du 19 juin 2015 sur l'infrastructure des marchés financiers80); |
v | les décisions du Tribunal administratif fédéral en cas de divergences d'opinion entre des autorités en matière d'entraide judiciaire ou d'assistance administrative au niveau national; |
w | les décisions en matière de droit de l'électricité qui concernent l'approbation des plans des installations électriques à courant fort et à courant faible et l'expropriation de droits nécessaires à la construction ou à l'exploitation de telles installations, si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe. |
x | les décisions en matière d'octroi de contributions de solidarité au sens de la loi fédérale du 30 septembre 2016 sur les mesures de coercition à des fins d'assistance et les placements extrafamiliaux antérieurs à 198184, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs; |
y | les décisions prises par le Tribunal administratif fédéral dans des procédures amiables visant à éviter une imposition non conforme à une convention internationale applicable dans le domaine fiscal; |
z | les décisions citées à l'art. 71c, al. 1, let. b, de la loi du 30 septembre 2016 sur l'énergie87 concernant les autorisations de construire et les autorisations relevant de la compétence des cantons destinées aux installations éoliennes d'intérêt national qui y sont nécessairement liées, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 86 Autorités précédentes en général - 1 Le recours est recevable contre les décisions: |
|
1 | Le recours est recevable contre les décisions: |
a | du Tribunal administratif fédéral; |
b | du Tribunal pénal fédéral; |
c | de l'Autorité indépendante d'examen des plaintes en matière de radio-télévision; |
d | des autorités cantonales de dernière instance, pour autant que le recours devant le Tribunal administratif fédéral ne soit pas ouvert. |
2 | Les cantons instituent des tribunaux supérieurs qui statuent comme autorités précédant immédiatement le Tribunal fédéral, sauf dans les cas où une autre loi fédérale prévoit qu'une décision d'une autre autorité judiciaire peut faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral. |
3 | Pour les décisions revêtant un caractère politique prépondérant, les cantons peuvent instituer une autorité autre qu'un tribunal. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 46 Suspension - 1 Les délais fixés en jours par la loi ou par le juge ne courent pas: |
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1 | Les délais fixés en jours par la loi ou par le juge ne courent pas: |
a | du septième jour avant Pâques au septième jour après Pâques inclus; |
b | du 15 juillet au 15 août inclus; |
c | du 18 décembre au 2 janvier inclus. |
2 | L'al. 1 ne s'applique pas: |
a | aux procédures concernant l'octroi de l'effet suspensif ou d'autres mesures provisionnelles; |
b | à la poursuite pour effets de change; |
c | aux questions relatives aux droits politiques (art. 82, let. c); |
d | à l'entraide pénale internationale ni à l'assistance administrative internationale en matière fiscale; |
e | aux marchés publics.20 |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète. |
|
1 | Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète. |
2 | Le délai de recours est de dix jours contre: |
a | les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite; |
b | les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale; |
c | les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants93 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants94. |
d | les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets96. |
3 | Le délai de recours est de cinq jours contre: |
a | les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change; |
b | les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales. |
4 | Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national. |
5 | En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral. |
6 | ...97 |
7 | Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 89 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière de droit public quiconque: |
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1 | A qualité pour former un recours en matière de droit public quiconque: |
a | a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire; |
b | est particulièrement atteint par la décision ou l'acte normatif attaqué, et |
c | a un intérêt digne de protection à son annulation ou à sa modification. |
2 | Ont aussi qualité pour recourir: |
a | la Chancellerie fédérale, les départements fédéraux ou, pour autant que le droit fédéral le prévoie, les unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions; |
b | l'organe compétent de l'Assemblée fédérale en matière de rapports de travail du personnel de la Confédération; |
c | les communes et les autres collectivités de droit public qui invoquent la violation de garanties qui leur sont reconnues par la constitution cantonale ou la Constitution fédérale; |
d | les personnes, organisations et autorités auxquelles une autre loi fédérale accorde un droit de recours. |
3 | En matière de droits politiques (art. 82, let. c), quiconque a le droit de vote dans l'affaire en cause a qualité pour recourir. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 82 Principe - Le Tribunal fédéral connaît des recours: |
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a | contre les décisions rendues dans des causes de droit public; |
b | contre les actes normatifs cantonaux; |
c | qui concernent le droit de vote des citoyens ainsi que les élections et votations populaires. |

SR 642.14 Loi fédérale du 14 décembre 1990 sur l'harmonisation des impôts directs des cantons et des communes (LHID) LHID Art. 73 Recours - 1 Les décisions cantonales de dernière instance portant sur une matière réglée dans les titres 2 à 5 et 6, chap. 1, ou sur la remise de l'impôt cantonal ou communal sur le revenu et sur le bénéfice peuvent faire l'objet d'un recours en matière de droit public devant le Tribunal fédéral conformément à la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral264.265 |
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1 | Les décisions cantonales de dernière instance portant sur une matière réglée dans les titres 2 à 5 et 6, chap. 1, ou sur la remise de l'impôt cantonal ou communal sur le revenu et sur le bénéfice peuvent faire l'objet d'un recours en matière de droit public devant le Tribunal fédéral conformément à la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral264.265 |
2 | Le contribuable, l'administration fiscale cantonale et l'Administration fédérale des contributions ont le droit de recourir. |
3 | ...266 |
2.
2.1. Il Tribunale federale verifica liberamente l'applicazione del diritto federale così come la conformità del diritto cantonale armonizzato e la sua applicazione da parte delle istanze cantonali alle disposizioni della legge federale sull'armonizzazione delle imposte dirette dei Cantoni e dei Comuni (LAID) (art. 106 cpv. 1

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
|
1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
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1 | Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
1bis | Lorsqu'une procédure en matière civile a été menée en anglais devant l'autorité précédente, les mémoires peuvent être rédigés en anglais.15 |
2 | Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.16 17 |
3 | Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision. |
4 | En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique18. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement: |
a | le format du mémoire et des pièces jointes; |
b | les modalités de la transmission; |
c | les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.19 |
5 | Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
6 | Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
7 | Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
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1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
2.2. Per quanto riguarda i fatti, il Tribunale federale fonda il suo ragionamento giuridico sull'accertamento che è stato svolto dall'autorità inferiore (art. 105 cpv. 1

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
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1 | Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
2 | Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95. |
3 | Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.100 |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation: |
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a | du droit fédéral; |
b | du droit international; |
c | de droits constitutionnels cantonaux; |
d | de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires; |
e | du droit intercantonal. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
|
1 | Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
2 | Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.90 |
2.3. In relazione all'apprezzamento delle prove e all'accertamento dei fatti, il Tribunale federale riconosce al Giudice del merito un ampio potere. Ammette cioè una violazione dell'art. 9

SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
|
1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
2.4. L'impugnativa adempie solo in parte alle condizioni di motivazione esposte. Nella misura in cui non le rispetta, sfugge pertanto a un esame di questa Corte. Neppure esaminabili sono le critiche rivolte esclusivamente contro le decisioni del fisco. Oggetto del ricorso davanti al Tribunale federale può essere in effetti soltanto la sentenza dell'istanza precedente (DTF 134 II 142 consid. 1.4 pag. 144).
3.
Esposto il quadro legale di riferimento, la Camera di diritto tributario ha ammesso le condizioni per il riconoscimento di una distribuzione dissimulata di utili: (a) in relazione a fr. 20'000.-- che la C.________ SA ha versato su un conto bancario privato di B.B.________ invece che alla ricorrente (giudizio impugnato, consid. 2); (b) riguardo a fatture emesse dalla ricorrente nei confronti della C.________ SA per fr. 17'038.--, mai saldate bensì compensate con un debito di B.B.________ nei confronti della C.________ SA (giudizio impugnato, consid. 3); (c) in relazione all'uso di telefoni e automobili aziendali, confermando la quantificazione in fr. 3'000.-- all'anno per l'uso dei primi e in fr. 1'200.-- (2013) rispettivamente in fr. 4'950.-- (2014) per l'uso delle seconde (giudizio impugnato, consid. 4).
Nel suo gravame, la ricorrente sostiene invece che queste conclusioni siano contrarie alla legge, all'art. 9

SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi. |

SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
|
1 | Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
2 | Les parties ont le droit d'être entendues. |
3 | Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert. |
I. Imposta federale diretta
4.
4.1. Una distribuzione dissimulata di utili ai sensi dell'art. 58 cpv. 1 lett. b

SR 642.11 Loi fédérale du 14 décembre 1990 sur l'impôt fédéral direct (LIFD) LIFD Art. 58 En général - 1 Le bénéfice net imposable comprend: |
|
1 | Le bénéfice net imposable comprend: |
a | le solde du compte de résultats, compte tenu du solde reporté de l'exercice précédent; |
b | tous les prélèvements opérés sur le résultat commercial avant le calcul du solde du compte de résultat, qui ne servent pas à couvrir des dépenses justifiées par l'usage commercial, tels que: |
c | les produits qui n'ont pas été comptabilisés dans le compte de résultats, y compris les bénéfices en capital, les bénéfices de réévaluation et de liquidation, sous réserve de l'art. 64 . ...139 |
2 | Le bénéfice net imposable des personnes morales qui n'établissent pas de compte de résultats se détermine d'après l'al. 1 qui est applicable par analogie. |
3 | Les prestations que des entreprises d'économie mixte remplissant une tâche d'intérêt public fournissent, de manière prépondérante, à des entreprises qui leur sont proches sont évaluées au prix actuel du marché, à leur coût actuel de production majoré d'une marge appropriée ou à leur prix de vente final actuel diminué d'une marge de bénéfice; le résultat de chaque entreprise est ajusté en conséquence. |
4.2. Tra le distribuzioni dissimulate di utili rientrano le rinunce a determinati proventi in favore dell'azionista o della persona vicina, con una corrispondente riduzione presso la società dell'utile esposto nel conto economico. Questa forma di prestazione valutabile in denaro sussiste di regola quando la società non rivendica diritti su introiti di sua competenza, che sono così incassati direttamente dall'azionista o dalla persona a lui vicina, rispettivamente quando queste persone non forniscono la controprestazione che la società esigerebbe da un terzo (sentenze 2C 876/2012 del 3 aprile 2014 consid. 5.3 e 2C 882/2011 del 29 maggio 2012 consid. 2.3).
4.3. Nello stesso contesto, una distribuzione dissimulata di utili è data anche in quei casi in cui le mancate entrate della società sono da ricondurre a una lesione del dovere di fedeltà che incombe ai dipendenti (art. 321a

SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat CO Art. 321a - 1 Le travailleur exécute avec soin le travail qui lui est confié et sauvegarde fidèlement les intérêts légitimes de l'employeur. |
|
1 | Le travailleur exécute avec soin le travail qui lui est confié et sauvegarde fidèlement les intérêts légitimes de l'employeur. |
2 | Il est tenu d'utiliser selon les règles en la matière les machines, les instruments de travail, les appareils et les installations techniques ainsi que les véhicules de l'employeur, et de les traiter avec soin, de même que le matériel mis à sa disposition pour l'exécution de son travail. |
3 | Pendant la durée du contrat, le travailleur ne doit pas accomplir du travail rémunéré pour un tiers dans la mesure où il lèse son devoir de fidélité et, notamment, fait concurrence à l'employeur. |
4 | Pendant la durée du contrat, le travailleur ne doit pas utiliser ni révéler des faits destinés à rester confidentiels, tels que les secrets de fabrication et d'affaires dont il a pris connaissance au service de l'employeur; il est tenu de garder le secret même après la fin du contrat en tant que l'exige la sauvegarde des intérêts légitimes de l'employeur. |

SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat CO Art. 464 - 1 Le fondé de procuration et le mandataire commercial qui a la direction de toute l'entreprise ou qui est au service du chef de la maison ne peuvent, sans l'autorisation de celui-ci, faire pour leur compte personnel ni pour le compte d'un tiers des opérations rentrant dans le genre d'affaires de l'établissement. |
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1 | Le fondé de procuration et le mandataire commercial qui a la direction de toute l'entreprise ou qui est au service du chef de la maison ne peuvent, sans l'autorisation de celui-ci, faire pour leur compte personnel ni pour le compte d'un tiers des opérations rentrant dans le genre d'affaires de l'établissement. |
2 | S'ils contreviennent à cette disposition, le chef de la maison a contre eux une action en dommages-intérêts et il peut prendre à son compte les opérations ainsi faites. |

SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat CO Art. 717 - 1 Les membres du conseil d'administration, de même que les tiers qui s'occupent de la gestion, exercent leurs attributions avec toute la diligence nécessaire et veillent fidèlement aux intérêts de la société. |
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1 | Les membres du conseil d'administration, de même que les tiers qui s'occupent de la gestion, exercent leurs attributions avec toute la diligence nécessaire et veillent fidèlement aux intérêts de la société. |
2 | Ils doivent traiter de la même manière les actionnaires qui se trouvent dans la même situation. |
4.4. Sul piano probatorio, i fatti che determinano o aumentano il carico fiscale vanno addotti dal fisco, quelli che lo riducono o lo sopprimono vanno invece addotti dal contribuente (DTF 140 II 248 consid. 3.5 pag. 252). In relazione a fattispecie che riguardano prestazioni valutabili in denaro, l'autorità deve in particolare apportare la prova che la società ha accordato a un azionista o a una persona vicina una prestazione senza ottenere una controprestazione adeguata; se il fisco fornisce indizi sufficienti in merito all'esistenza di una simile sproporzione, spetta al contribuente dimostrare il contrario (DTF 138 II 57 consid. 7.1 p. 66; 133 II 153 consid. 4.3 pag. 158). Dal momento in cui un fatto è considerato come stabilito, la questione dell'onere della prova non si pone più (DTF 137 III 226 consid. 4.3 pag. 235; sentenze 2C 342/2017 del 12 aprile 2018 consid. 4.1; 2C 674/2015 del 26 ottobre 2017 consid. 7.4 e 2C 445/2015 del 26 agosto 2016 consid. 7.1).
5.
Una prima serie di critiche concerne la distribuzione dissimulata di utili relativa a un importo di fr. 20'000.-- che la C.________ SA ha versato su un conto bancario privato di B.B.________ invece che alla ricorrente (giudizio impugnato, consid. 2).
5.1. Rammentato come una distribuzione dissimulata di utili sia data anche quando una persona con responsabilità dirigenziali all'interno di una società esercita un'attività in concorrenza con la medesima, la Corte cantonale è giunta alla conclusione che così fosse pure nel caso che ci occupa. Da un lato, ha infatti osservato che l'importo in discussione veniva ricondotto ad un'attività di intermediazione immobiliare svolta per la C.________ SA da B.B.________ ma per la quale non vi erano prove (prima argomentazione). D'altro lato, ha rilevato che la fattura che B.B.________ aveva emesso nei confronti della C.________ SA, cliente della ricorrente, indicava "onorario consulenza contabile e amministrazione/corso contabilità 2013/2014" ed era quindi relativa a un ambito in cui è attiva l'insorgente medesima, in relazione al quale B.B.________ avrebbe avuto un obbligo di non concorrenza (seconda argomentazione).
5.2. Formulando le sue critiche, la contribuente indica innanzitutto di non avere quale scopo l'intermediazione immobiliare, che nel Cantone Ticino può del resto essere esercitata solo se si dispone di un'autorizzazione ai sensi della legge sull'esercizio delle professioni di fiduciario, ciò che non è il suo caso. Per questa ragione, sostiene, B.B.________ non può nemmeno aver svolto un'attività di concorrenza.
Così argomentando, non considera tuttavia che la Camera di diritto tributario non è affatto partita dal principio che il pagamento dell'importo di fr. 20'000.-- fosse da ricondurre a un'intermediazione immobiliare, perché ha osservato che questa tesi non era suffragata da prova alcuna e, già solo per questo motivo, andava di conseguenza scartata (precedente consid. 5.1, prima argomentazione; risposta al ricorso della Camera di diritto tributario del 29 maggio 2018 pag. 2).
5.3. A maggior successo non sono però destinate neanche le critiche rivolte contro la seconda argomentazione della Corte cantonale, che fa rinvio all'indicazione contenuta sulla fattura emessa da B.B.________ nei confronti della C.________ SA ("onorario consulenza contabile e amministrazione/corso contabilità 2013/2014").
5.3.1. In considerazione delle indicazioni contenute nel registro di commercio nel periodo determinante, rilevare che l'attività indicata sulla fattura rientra negli scopi societari non è infatti per nulla arbitrario; in parallelo, una violazione dell'art. 9

SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi. |
5.3.2. Alla ricorrente non giova poi nemmeno sostenere che B.B.________ ha dichiarato gli importi incassati dalla C.________ SA quale reddito rispettivamente censurare il fatto che la Corte cantonale ha rilevato l'assenza di un contratto scritto. Come risulta dal considerando 2.4 del giudizio impugnato, detta mancanza è infatti stata constatata in relazione ad una possibile mediazione immobiliare (prima argomentazione), che non è però in discussione, poiché la ripresa va ammessa in relazione ad attività contabili (seconda argomentazione). Quando le condizioni per ammettere una distribuzione dissimulata di utili nella forma del mancato guadagno sono date, il reddito litigioso dev'essere d'altra parte oggetto di una ripresa nei confronti della società (sentenza 2C 377/2014 del 26 maggio 2015 consid. 9.4.3).
6.
Una seconda serie di censure riguarda la distribuzione dissimulata di utili relativa a fatture emesse dalla ricorrente nei confronti della C.________ SA per un importo di fr. 17'038.--, mai saldate bensì compensate con un debito di B.B.________ nei confronti della C.________ SA (giudizio impugnato, consid. 3).
6.1. Anche in questo caso, proceduto a un apprezzamento delle prove e sottolineata una serie di incongruenze nelle dichiarazioni e nei fatti riscontrati, la Camera di diritto tributario ha confermato l'agire del fisco ticinese, constatando:
che il 6 agosto 2014 la A.________, rappresentata da B.B.________, e la C.________ SA hanno sottoscritto un accordo in cui indicano che l'importo di fr. 17'038.29 dovuto dalla C.________ SA alla A.________ per amministrazione contabile veniva "compensato" quale acconto sulle fatture di lavori ancora da eseguire dalla C.________ SA per conto di B.B.________;
che, nel seguito, B.B.________ ha rilevato che detta compensazione non aveva però potuto essere effettuata, perché la C.________ SA era fallita;
che la versione fornita da B.B.________ era lacunosa e anche in contrasto con la documentazione che emerge dal dossier relativo alla tassazione di quest'ultima;
che, durante l'udienza del 6 ottobre 2017, il fisco ha chiesto alla ricorrente come mai, se davvero vantava ancora un credito nei confronti della C.________ SA, non lo aveva insinuato nel fallimento della stessa, ottenendo come risposta che su tale punto sarebbe stata presa posizione più oltre;
che, con scritto del 13 ottobre 2017, la A.________ ha prodotto copia di una "notifica di credito", inoltrata all'Ufficio esecuzione e fallimenti di Locarno il 30 gennaio 2015 - con riferimento a 40 fatture e per complessivi fr. 25'933.45 più interessi - rilevando che in tale importo era compreso il credito in discussione, che dunque non sarebbe mai stato compensato.
6.2. Preso atto di tali elementi, i componenti della Camera di diritto tributario aggiungono quindi come sia difficile negare che non sia intervenuta nessuna compensazione, siccome:
l'accordo concluso il 6 agosto 2014 fra la C.________ SA e la A.________ fa un chiaro riferimento a un credito che quest'ultima aveva già maturato nei confronti della prima, per la sua attività di "amministrazione contabile"; per quanto concerne i crediti in favore della C.________ SA, si tratta invece delle "prossime fatture di lavori ancora da eseguire come da contratto di appalto a margine per conto della signora B.B.________, di Z.________";
in queste circostanze, non si vede perché il successivo fallimento della C.________ SA dovrebbe aver vanificato questo accordo, tanto più che la ricorrente sostiene di non aver "avuto assolutamente alcuna possibilità... di venire preventivamente a conoscenza di tale procedura esecutiva che avrebbe portato al fallimento";
il fatto - peraltro documentato per la prima volta dopo l'udienza tenutasi dinanzi alla Camera di diritto tributario - che la ricorrente abbia insinuato dei crediti nel fallimento della C.________ SA non basta a sovvertire Ie conclusioni che scaturiscono dalla lettura dell'accordo del 6 agosto 2014 in quanto, per sapere in quale misura il credito notificato all'Ufficio dei fallimenti di V.________ il 30 gennaio 2015 includa anche l'importo oggetto della compensazione, sarebbe stato necessario conoscere l'ammontare preciso di tutti i debiti che la C.________ SA aveva nei confronti della A.________;
la tesi secondo cui "dall'inizio della collaborazione al giorno del fallimento nessuna prestazione della A.________ è stata compensata con i lavori della C.________ SA tant'è vero che nella contabilità della A.________ non c'è la trasformazione della compensazione a nome della contribuente" non è dunque provata, né la sua verosimiglianza appare preponderante rispetto a quanto risulta dallo stesso accordo del 6 agosto 2014;
anche tutte le incongruenze in merito ai pagamenti che sarebbero stati fatti da B.B.________ alla C.________ SA inducono alla medesima conclusione.
6.3. Insorgendo davanti al Tribunale federale, la ricorrente si duole in questo caso di una serie di violazioni e, segnatamente, di norme del codice delle obbligazioni (RS 220), della legge federale sull'esecuzione e sul fallimento (RS 281.1) e dell'art. 9

SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi. |
6.3.1. Riferendosi all'art. 120 e

SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi. |

SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat CO Art. 122 - Celui qui s'est obligé en faveur d'un tiers ne peut compenser sa dette avec ce que lui doit l'autre contractant. |
6.3.2. Nel contempo, nella misura in cui la questione litigiosa è e resta quella a sapere se la A.________ avesse rinunciato a incassare parte di quanto dovutole dalla C.________ SA, al fine di favorire B.B.________, nemmeno assume rilievo l'art. 208 cpv. 1

SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP) LP Art. 208 - 1 L'ouverture de la faillite rend exigibles les dettes du failli, à l'exception toutefois de celles qui sont garanties par des gages sur les immeubles du failli. Le créancier peut faire valoir, outre le capital, l'intérêt courant jusqu'au jour de l'ouverture et les frais.380 |
|
1 | L'ouverture de la faillite rend exigibles les dettes du failli, à l'exception toutefois de celles qui sont garanties par des gages sur les immeubles du failli. Le créancier peut faire valoir, outre le capital, l'intérêt courant jusqu'au jour de l'ouverture et les frais.380 |
2 | Les créances non échues qui ne portent pas intérêt sont réduites de l'escompte au taux du 5 pour cent. |
6.3.3. Sempre a differenza di quanto indicato nell'impugnativa - che su questo punto non solo non dimostra l'arbitrio, ma travisa manifestamente i fatti - non è d'altra parte nemmeno vero che il fisco ticinese abbia ammesso, con scritto indirizzato alla Camera di diritto tributario il 9 novembre 2017, che la ricorrente ha "comprovato l'insinuazione di credito e che quindi la signora B.B.________ non ha beneficiato delle prestazioni della C.________ SA". In tale scritto, il fisco ticinese rileva infatti che la ricorrente "ha comprovato l'insinuazione di un credito di fr. 27'662.35"; dopo di che, formula però una serie di domande dalle quali risulta che la posizione dell'insorgente e della sua amministratrice unica è tutt'altro che chiarita. Diversamente, non si capirebbe del resto neppure perché la questione abbia dovuto in seguito essere decisa dai Giudici ticinesi e le opinioni delle parti continuino a divergere.
6.3.4. Infine, l'arbitrio non è dimostrato neanche in rapporto al resto del ragionamento della Corte cantonale. In effetti, formulando le sue critiche la contribuente si limita a fornire una propria e personale lettura della fattispecie/delle singole prove (fondandosi almeno in parte su fatti che non emergono nemmeno dalla sentenza impugnata), che contrappone poi a quella della Corte cantonale. Ciò però non basta, poiché, come già detto, in relazione all'apprezzamento delle prove e all'accertamento dei fatti, il Tribunale federale riconosce al Giudice del merito un ampio potere e ammette una violazione dell'art. 9

SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi. |
6.3.5. Sia come sia, una violazione dell'art. 9

SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi. |
7.
Una terza serie di critiche concerne la distribuzione dissimulata di utili riconosciuta in relazione all'uso privato di auto e telefoni aziendali. Riguardo ad entrambe le fattispecie, la ricorrente si lamenta innanzitutto dell'assenza di una motivazione sufficiente. Nel merito, ribadisce quindi che gli importi richiesti non sono dovuti. Per quanto attiene all'uso privato di auto aziendali, ammette una ripresa pari a fr. 8'711.-- ma non di 9'100.-- per il 2013 e nessuna ripresa per il 2014, siccome in quell'anno B.B.________ si sarebbe recata al lavoro con la propria automobile. Circa le spese telefoniche ammette una ripresa di fr. 1'831.30 per il 2013 e di fr. 1'878.50 per il 2014 ma non di un importo annuo di fr. 3'000.--.
7.1. Ora, in relazione alla ripresa per l'uso di automobile relativo al 2013 la Corte cantonale rinvia chiaramente a quanto indicato nel promemoria n. 1/2007 dell'Amministrazione federale delle contribuzioni. Una motivazione è quindi data (sulla questione cfr. DTF 134 I 83 consid. 4.1 pag. 88; 129 I 232 consid. 3.2 pag. 236 seg.), mentre manca semmai quella della ricorrente, a sostegno della richiesta di ridurre la ripresa a fr. 8'711.--.
Stessa cosa vale poi per quanto attiene alla ripresa di fr. 3'000.-- annui in relazione alle spese telefoniche. In effetti, anche in questo caso la motivazione è breve ma c'è. Inoltre, fa certo riferimento a quanto pagato per la casa di abitazione della famiglia B.________ a Z.________, ma anche - e su questo il ricorso è silente - ad abbonamenti per attività che secondo gli accertamenti di fatto contenuti nel giudizio impugnato, che vincolano il Tribunale federale (art. 105 cpv. 1

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
|
1 | Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
2 | Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95. |
3 | Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.100 |
7.2. Diversa è per contro la situazione in relazione alla ripresa di fr. 4'950.-- relativa all'uso di auto aziendali nel 2014. In questo caso, la ricorrente fa infatti valere che B.B.________ si è recata al lavoro con mezzi propri, e non risulta quindi comprensibile per quali ragioni - dopo la partenza di D.B.________ e in assenza di un ulteriore uso privato da parte di B.B.________, che non pare essere messa in discussione - la correzione debba comunque ammontare a fr. 4'950.--. Una plausibile spiegazione in tal senso non è inoltre desumibile dalle osservazioni al ricorso formulate dal fisco, nella quale la questione viene indicata come marginale e la quantificazione della ripresa viene quindi demandata alla Camera di diritto tributario.
In merito all'importo di fr. 4'950.--, relativo all'uso privato di auto aziendali nel 2014, la ripresa effettuata è quindi ingiustificata.
8.
Per quanto precede, ed in relazione all'imposta federale diretta, il ricorso è parzialmente accolto e la ripresa di fr. 4'950.--, ricondotta all'uso privato di auto aziendali nel 2014, annullata. Per il resto, il ricorso è invece respinto.
II. Imposta cantonale
9.
Il quadro legale delineato dall'art. 58 cpv. 1 lett. b

SR 642.11 Loi fédérale du 14 décembre 1990 sur l'impôt fédéral direct (LIFD) LIFD Art. 58 En général - 1 Le bénéfice net imposable comprend: |
|
1 | Le bénéfice net imposable comprend: |
a | le solde du compte de résultats, compte tenu du solde reporté de l'exercice précédent; |
b | tous les prélèvements opérés sur le résultat commercial avant le calcul du solde du compte de résultat, qui ne servent pas à couvrir des dépenses justifiées par l'usage commercial, tels que: |
c | les produits qui n'ont pas été comptabilisés dans le compte de résultats, y compris les bénéfices en capital, les bénéfices de réévaluation et de liquidation, sous réserve de l'art. 64 . ...139 |
2 | Le bénéfice net imposable des personnes morales qui n'établissent pas de compte de résultats se détermine d'après l'al. 1 qui est applicable par analogie. |
3 | Les prestations que des entreprises d'économie mixte remplissant une tâche d'intérêt public fournissent, de manière prépondérante, à des entreprises qui leur sont proches sont évaluées au prix actuel du marché, à leur coût actuel de production majoré d'une marge appropriée ou à leur prix de vente final actuel diminué d'une marge de bénéfice; le résultat de chaque entreprise est ajusté en conséquence. |
III. Spese e ripetibili
10.
10.1. Il ricorso è parzialmente accolto, nel senso dei considerandi, sia per quanto riguarda l'imposta federale diretta che per quanto attiene all'imposta cantonale. Per il resto è respinto. L'incarto è rinviato alla Divisione delle contribuzioni del Cantone Ticino per nuova tassazione.
10.2. La causa è nel contempo rinviata alla Camera di diritto tributario del Tribunale d'appello, affinché statuisca nuovamente sulle spese e sulle ripetibili per la procedura cantonale.
10.3. Visto l'esito del giudizio le spese vanno poste a carico della ricorrente, in ragione di fr. 1'750.--, e dello Stato del Cantone Ticino, toccato dall'esito della causa nei suoi interessi pecuniari (art. 65 e

SR 642.11 Loi fédérale du 14 décembre 1990 sur l'impôt fédéral direct (LIFD) LIFD Art. 58 En général - 1 Le bénéfice net imposable comprend: |
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1 | Le bénéfice net imposable comprend: |
a | le solde du compte de résultats, compte tenu du solde reporté de l'exercice précédent; |
b | tous les prélèvements opérés sur le résultat commercial avant le calcul du solde du compte de résultat, qui ne servent pas à couvrir des dépenses justifiées par l'usage commercial, tels que: |
c | les produits qui n'ont pas été comptabilisés dans le compte de résultats, y compris les bénéfices en capital, les bénéfices de réévaluation et de liquidation, sous réserve de l'art. 64 . ...139 |
2 | Le bénéfice net imposable des personnes morales qui n'établissent pas de compte de résultats se détermine d'après l'al. 1 qui est applicable par analogie. |
3 | Les prestations que des entreprises d'économie mixte remplissant une tâche d'intérêt public fournissent, de manière prépondérante, à des entreprises qui leur sont proches sont évaluées au prix actuel du marché, à leur coût actuel de production majoré d'une marge appropriée ou à leur prix de vente final actuel diminué d'une marge de bénéfice; le résultat de chaque entreprise est ajusté en conséquence. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
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1 | Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
2 | En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige. |
3 | En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles. |
4 | L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie. |
5 | Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer. |
Per questi motivi, il Tribunale federale pronuncia:
1.
In riferimento all'imposta federale diretta, il ricorso è parzialmente accolto e la sentenza del 26 marzo 2018 è parzialmente annullata, nel senso dei considerandi. Per il resto è respinto. L'incarto è rinviato alla Divisione delle contribuzioni del Cantone Ticino per nuova tassazione.
2.
In riferimento all'imposta cantonale, il ricorso è parzialmente accolto e la sentenza del 26 marzo 2018 è parzialmente annullata, nel senso dei considerandi. Per il resto è respinto. L'incarto è rinviato alla Divisione delle contribuzioni del Cantone Ticino per nuova tassazione.
3.
La causa è nel contempo rinviata alla Camera di diritto tributario, a ffinché decida di nuovo su spese e ripetibili per la procedura cantonale.
4.
Le spese giudiziarie di fr. 2'000.-- sono poste a carico della ricorrente in ragione di fr. 1'750.-- e dello Stato del Cantone Ticino in ragione di fr. 250.--.
5.
Lo Stato del Cantone del Ticino rifonderà alla ricorrente un'indennità ridotta di fr. 500.-- a titolo di ripetibili della sede federale.
6.
Comunicazione al patrocinatore della ricorrente, alla Divisione delle contribuzioni e alla Camera di diritto tributario del Tribunale d'appello del Cantone Ticino nonché all'Amministrazione federale delle contribuzioni, Divisione principale imposta federale diretta, imposta preventiva, tasse di bollo.
Losanna, 9 ottobre 2019
In nome della II Corte di diritto pubblico
del Tribunale federale svizzero
Il Presidente: Seiler
Il Cancelliere: Savoldelli