Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
6B 164/2022
Arrêt du 5 décembre 2022
Cour de droit pénal
Composition
Mmes et M. les Juges fédéraux
Jacquemoud-Rossari, Présidente,
Muschietti et van de Graaf.
Greffière : Mme Thalmann.
Participants à la procédure
A.________,
représenté par Me Rachel Cavargna-Debluë, avocate,
recourant,
contre
1. Ministère public central du canton de Vaud,
avenue de Longemalle 1, 1020 Renens VD,
2. B.________,
intimés.
Objet
Actes d'ordre sexuel commis sur une personne incapable de discernement ou de résistance; fixation de la peine; prétentions civiles, frais; arbitraire,
recours contre le jugement de la Cour d'appel
pénale du Tribunal cantonal du canton de Vaud,
du 9 septembre 2021 (n° 357 PE18.017154-SBT).
Faits :
A.
Par jugement du 22 avril 2021, le Tribunal de police de l'arrondissement de Lausanne a constaté que A.________ s'était rendu coupable d'actes d'ordre sexuel commis sur une personne incapable de discernement ou de résistance, l'a condamné à une peine privative de liberté de 12 mois, avec sursis partiel portant sur six mois, avec un délai d'épreuve de trois ans et a renoncé à ordonner son expulsion du territoire suisse. Le tribunal a également dit que A.________ était le débiteur de B.________ des sommes de 3 fr. 40 avec intérêts à 5 % l'an dès le 31 décembre 2018, 27 fr. 30 avec intérêts à 5 % l'an dès le 11 février 2019, et 79 fr. 25 avec intérêts à 5 % l'an dès le 25 février 2019.
B.
Par jugement du 9 septembre 2021, la Cour d'appel pénale du Tribunal cantonal du canton de Vaud a rejeté l'appel formé par A.________ contre le jugement du 22 avril 2021 et a confirmé celui-ci.
Il en ressort les faits suivants:
B.a. A.________ et B.________ se connaissaient depuis plusieurs années au moment des faits. Le 30 août 2018, ils avaient passé la soirée ensemble et avaient bu passablement d'alcool (une demi-bouteille de vin, un cocktail au rhum, deux bières et six Jäger Bomb pour B.________ et sept bières et deux vodkas Redbull pour A.________). A V.________, le 31 août 2018, vers 6h00-7h00, ils sont allés dormir dans la chambre de B.________ en se mettant d'accord sur le fait qu'il ne se passerait rien de sexuel entre eux. Ils se sont couchés dans le lit, se sont embrassés et se sont mutuellement touchés les parties intimes à même la peau. A un moment donné, après avoir entamé des préliminaires, B.________ a fait comprendre à A.________ qu'elle ne voulait pas aller plus loin et qu'elle voulait dormir, ce à quoi ce dernier a répondu "tu fais chier mais ok".
B.b. Le 31 août 2018, peu avant 8h00, dans la chambre de B.________, A.________ a profité que B.________ s'était endormie pour mettre son sexe sur l'entrée de son vagin et il a commencé à la pénétrer. B.________ s'est toutefois réveillée en sursaut. Elle s'est retournée et a poussé A.________ en lui déclarant "mais qu'est-ce que tu fais ?". Après avoir fait plusieurs allers-retours entre la chambre et le salon, B.________ a demandé à A.________ de partir, ce qu'il a fait après s'être rhabillé.
B.c. Il ressort du rapport du Centre universitaire romand de médecine légale (CURML) que B.________ a présenté une abrasion verticale de 1 x 0,3 cm au niveau de la face interne de la petite lèvre droite de sa vulve. En outre, le prélèvement du 31 août 2018 a révélé un taux moyen d'alcool de 1,66 grammes pour mille dans son sang.
B.d. B.________ a déposé plainte et s'est constituée partie civile le 1er septembre 2018.
B.e. A.________ est né en 1994 à U.________, d'où il est ressortissant. Son père était en Suisse depuis une dizaine d'années avant qu'il ne le rejoigne en 2003 avec son frère et sa mère. Il a ainsi terminé sa scolarité obligatoire à V.________. Il a ensuite suivi les cours de l'école C.________ durant trois ans, à l'issue desquels il a obtenu un diplôme d'hôtellerie-tourisme, puis un CFC d'employé de commerce. A.________ vit toujours avec ses parents et son frère aîné. Il ne participe pas au loyer, mais s'acquitte de ses factures, à savoir ses frais de téléphone, de loisirs et ses primes d'assurances. Après l'obtention du CFC d'employé de commerce, il a travaillé pour J.________ à l'Hôpital de D.________ à 80 %, en tant que gestionnaire de dossiers; il s'agissait d'un contrat de durée déterminée qui a été prolongé plusieurs fois, la dernière fois jusqu'en février 2019. Son salaire mensuel net se montait à 3'500 fr., y compris le treizième salaire. De fin février à juillet 2019, il n'a pas travaillé. Il a toutefois été recruté en qualité de manager bénévole à H.________, pendant un mois. En septembre 2019, A.________ a été engagé par E.________ pour une période de quatre mois. Son salaire mensuel se montait à 4'500 fr. net,
incluant le treizième salaire. Après deux mois sans travail, A.________ a été engagé en mars 2020 par F.________ pour une mission temporaire via une agence de placement. Toutefois, en raison de la situation sanitaire, il a perdu cette mission et s'est à nouveau retrouvé au chômage. A.________ a encore travaillé à 50 % pour F.________ en juin et juillet 2020. Il a ensuite été au bénéfice des indemnités de chômage, ce qui représentait en moyenne 2'500 fr. par mois. En octobre 2020, il a commencé les cours du soir en vue d'obtenir un diplôme de comptable correspondant à un certificat d'aptitude européen, les examens étant fixés au 21 octobre 2021. Il a ensuite commencé sa quatrième mission temporaire, travaillant à nouveau pour F.________ pour un salaire horaire brut de 37 fr. 30. Il n'a aucune fortune et n'a pas de dettes. Il est au bénéfice d'une autorisation d'établissement de type C, renouvelée en 2019 et valable jusqu'au 17 juin 2024.
B.f. Le casier judiciaire suisse de A.________ comprend les inscriptions suivantes:
- 19 février 2015, Ministère public de l'arrondissement Lausanne, lésions corporelles simples, peine pécuniaire de 40 jours-amende à 30 fr. le jour, sursis à l'exécution de la peine, délai d'épreuve de deux ans, amende de 240 francs;
- 27 mars 2017, Ministère public du canton du Valais, Office régional du Valais central Sion, lésions corporelles simples, peine pécuniaire de 60 jours-amende à 30 fr. le jour.
C.
A.________ forme un recours en matière pénale contre le jugement du 9 septembre 2021. Il conclut, avec suite de frais et dépens, principalement à ce qu'il soit réformé en ce sens qu'il est libéré du chef d'accusation d'actes d'ordre sexuel commis sur une personne incapable de discernement ou de résistance et que les prétentions civiles de B.________ sont rejetées. Subsidiairement, il conclut à la réforme du jugement du 9 septembre 2021 en ce sens qu'il est condamné à une peine clémente assortie du sursis total. Plus subsidiairement, il conclut à ce que le jugement du 9 septembre 2021 soit annulé et la cause retournée à la cour cantonale pour nouvelle instruction et nouvelle décision dans le sens des considérants. Il sollicite en outre le bénéfice de l'assistance judiciaire.
Considérant en droit :
1.
Le recourant reproche à la cour cantonale d'avoir établi les faits et apprécié les preuves de manière arbitraire. Il se plaint également d'une violation du principe in dubio pro reo.
1.1. Le Tribunal fédéral n'est pas une autorité d'appel, auprès de laquelle les faits pourraient être rediscutés librement. Il est lié par les constatations de fait de la décision entreprise (art. 105 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 105 Massgebender Sachverhalt - 1 Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
|
1 | Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
2 | Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht. |
3 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so ist das Bundesgericht nicht an die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz gebunden.95 |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 97 Unrichtige Feststellung des Sachverhalts - 1 Die Feststellung des Sachverhalts kann nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann. |
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1 | Die Feststellung des Sachverhalts kann nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann. |
2 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so kann jede unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhalts gerügt werden.86 |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 105 Massgebender Sachverhalt - 1 Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
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1 | Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
2 | Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht. |
3 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so ist das Bundesgericht nicht an die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz gebunden.95 |
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 9 Schutz vor Willkür und Wahrung von Treu und Glauben - Jede Person hat Anspruch darauf, von den staatlichen Organen ohne Willkür und nach Treu und Glauben behandelt zu werden. |
s'ils ont été invoqués et motivés de manière précise (art. 106 al. 2
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 106 Rechtsanwendung - 1 Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
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1 | Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
2 | Es prüft die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist. |
La présomption d'innocence, garantie par les art. 10
SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 10 Unschuldsvermutung und Beweiswürdigung - 1 Jede Person gilt bis zu ihrer rechtskräftigen Verurteilung als unschuldig. |
|
1 | Jede Person gilt bis zu ihrer rechtskräftigen Verurteilung als unschuldig. |
2 | Das Gericht würdigt die Beweise frei nach seiner aus dem gesamten Verfahren gewonnenen Überzeugung. |
3 | Bestehen unüberwindliche Zweifel an der Erfüllung der tatsächlichen Voraussetzungen der angeklagten Tat, so geht das Gericht von der für die beschuldigte Person günstigeren Sachlage aus. |
n'a pas de portée plus large que l'interdiction de l'arbitraire (ATF 146 IV 88 consid. 1.3.1; 145 IV 154 consid. 1.1).
Lorsque l'autorité cantonale a forgé sa conviction quant aux faits sur la base d'un ensemble d'éléments ou d'indices convergents, il ne suffit pas que l'un ou l'autre de ceux-ci ou même chacun d'eux pris isolément soit à lui seul insuffisant. L'appréciation des preuves doit en effet être examinée dans son ensemble. Il n'y a ainsi pas d'arbitraire si l'état de fait retenu pouvait être déduit de manière soutenable du rapprochement de divers éléments ou indices. De même, il n'y a pas d'arbitraire du seul fait qu'un ou plusieurs arguments corroboratifs apparaissent fragiles, si la solution retenue peut être justifiée de façon soutenable par un ou plusieurs arguments de nature à emporter la conviction (arrêts 6B 474/2022 du 9 novembre 2022 consid. 1.1; 6B 894/2021 du 28 mars 2022 consid. 2.1; 6B 1189/2021 du 16 février 2022 consid. 3.1).
1.2. Les déclarations de la victime constituent un élément de preuve. Le juge doit, dans l'évaluation globale de l'ensemble des éléments probatoires rassemblés au dossier, les apprécier librement (arrêts 6B 172/2022 du 31 octobre 2022 consid. 4.1; 6B 66/2022 du 19 avril 2022 consid. 3.3; 6B 408/2021 du 11 avril 2022 consid. 2.1), sous réserve des cas particuliers où une expertise de la crédibilité des déclarations de la victime s'impose (ATF 129 IV 179 consid. 2.4). Les cas de déclarations contre déclarations, dans lesquels les déclarations de la victime en tant que principal élément à charge et les déclarations contradictoires de la personne accusée s'opposent, ne doivent pas nécessairement, sur la base du principe in dubio pro reo, conduire à un acquittement. L'appréciation définitive des déclarations des participants incombe au tribunal du fond (ATF 137 IV 122 consid. 3.3; arrêts 6B 66/2022 précité consid. 3.3; 6B 979/2021 du 11 avril 2022 consid. 4.3).
1.3. Le recourant reproche à la cour cantonale d'avoir retenu la version des faits de l'intimée au détriment de la sienne. Il soutient qu'un rapport sexuel a été échangé de manière consentie entre l'intimée et lui-même.
1.4. La cour cantonale a retenu que le recourant faisait grand cas de divergences dans les déclarations de l'intimée, mais qu'il s'agissait de détails dont certains étaient même insignifiants. Elle a considéré qu'il n'y avait d'ailleurs pas vraiment de divergences au sujet de la consommation d'alcool de l'intimée; les extraits cités par le recourant ne portaient éventuellement que sur les effets de l'alcool ou plutôt sur la perception par l'intimée des effets de l'alcool, ce qui était de toute manière très subjectif. Il en allait de même des prétendues contradictions sur le lieu ou le moment durant lequel elle avait déclaré au recourant, après des attouchements réciproques, qu'il ne se passerait rien de plus. L'intimée avait certes expliqué aux débats d'appel qu'elle se souvenait uniquement d'avoir dit au recourant que ça n'allait pas aller plus loin lorsqu'ils étaient dans le lit, mais qu'elle ne se rappelait pas si c'était avant ou pendant les préliminaires, ce qui correspondait à ses déclarations lors de son audition du 13 juin 2019 devant le ministère public. La cour cantonale a considéré que, sur ce point, il fallait s'en tenir aux premières déclarations de l'intimée lors de son dépôt de plainte à la police le lendemain des
faits, alors que son souvenir était encore frais. Elle a donc retenu qu'en plus de l'accord convenu entre les parties avant de commencer les préliminaires, admis par le recourant qui a parlé de "pacte", l'intimée avait dit à celui-ci, avant de s'endormir, qu'il ne se passerait "rien de plus". S'agissant de sa tenue, elle avait déclaré avoir été vêtue au moment des faits d'une nuisette et, dans un premier temps, avait indiqué ne pas se rappeler si sa culotte était baissée ou non, puis avait affirmé que sa culotte était baissée à mi-cuisses, ce qui, compte tenu des circonstances (réveil par une tentative de pénétration), n'avait rien de surprenant. Lors de sa première audition le lendemain des faits, elle avait indiqué s'être réveillée lorsqu'elle avait senti le sexe du recourant contre son vagin, alors qu'elle était sur le ventre, tandis qu'il se trouvait derrière elle et tentait de la pénétrer; elle a également décrit qu'elle avait dû se retourner pour le pousser. Ce qui était certain, c'est qu'elle avait sursauté lors du commencement de l'acte sexuel; elle n'avait en effet eu aucun doute à propos de sa réaction. Elle n'avait du reste pas cherché à accabler le recourant, puisqu'à la question de la procureure qui lui demandait s'il
avait réussi à la pénétrer, elle a répondu "quasiment rien"; elle avait également précisé qu'elle n'avait pas eu de douleurs.
La cour cantonale a considéré que, compte tenu de l'état d'endormissement de l'intimée et du fait qu'elle était fortement alcoolisée, comme cela ressortait du rapport du CURML, qui avait constaté un taux moyen d'alcool de 1,66 grammes pour mille dans son sang, il était logique que l'intimée ne puisse pas être catégorique sur tous les détails. Les quelques imprécisions formulées confirmaient au demeurant qu'elle ne souhaitait pas faire des déclarations erronées; il apparaissait ainsi qu'elle avait fait preuve de sincérité et que son discours n'était pas inventé. Les sensations et réactions décrites par l'intimée renforçaient au surplus sa crédibilité.
La cour cantonale a ensuite considéré que, comme l'avait retenu le premier juge, le recourant avait montré une attitude très défensive par rapport à ses antécédents. Ses explications selon lesquelles, par antécédents, il entendait "inscription au casier judiciaire" ne convainquaient pas. D'abord parce qu'objectivement, il s'agissait d'un mensonge, car au moment où il avait été interrogé par la police (le 2 septembre 2018), une inscription figurait bien sur l'extrait de son casier judiciaire. En effet, l'extrait du 17 décembre 2018 qui figurait au dossier mentionnait une première condamnation du 19 février 2015 par le Ministère public de l'arrondissement de Lausanne pour lésions corporelles simples; une deuxième inscription s'était ajoutée par la suite, le recourant ayant été condamné une deuxième fois pour lésions corporelles simples, le 27 mars 2017 par le Ministère public du canton du Valais. Au surplus, à la question "avez-vous été condamné en Suisse ou à l'étranger ?" le recourant a simplement répondu "non", ce qui, venant d'une personne ayant soi-disant à l'esprit une inscription au casier judiciaire, devait la conduire à des indications supplémentaires pour prétendre être de bonne foi. Ainsi, le recourant aurait au moins dû
indiquer qu'il avait eu affaire auparavant à la justice. Il a par ailleurs admis, lors de l'audience d'appel, avoir été conscient, au moment où il était interrogé par la police, d'avoir été condamné à deux reprises pour des bagarres. Ces éléments font ainsi douter de sa crédibilité.
Ensuite et surtout, la cour cantonale a considéré que le récit donné par le recourant était bel et bien "enjolivé", comme l'avait retenu le premier juge. D'abord, il y avait lieu de relever que les déclarations des parties concordaient sur le début des faits, toutes deux ayant déclaré s'être couchées dans le lit, s'être embrassées et s'être touchées les parties intimes. La divergence essentielle résidait donc dans le fait que, selon l'intimée, elle se serait endormie après avoir déclaré au recourant qu'il ne se passerait rien de plus, alors que, dans la version du recourant, les préliminaires auraient débouché sur une relation sexuelle consentie. La cour cantonale a relevé qu'on ne comprenait pas pourquoi l'intimée aurait soudainement repoussé le recourant et aurait quitté la chambre, si ce n'est, comme elle le soutenait, parce qu'elle avait été surprise par la pénétration, alors qu'elle était assoupie.
La cour cantonale a relevé que c'était d'ailleurs bien ce que décrivait le témoin G.________, qui avait en outre constaté l'état émotionnel perturbé de l'intimée peu de temps après les faits. L'intimée s'était d'ailleurs adressée le lendemain à la police et avait donné à chaque audition la même version consistant à avoir été réveillée par la pénétration du recourant. La crédibilité de l'intéressée résultait donc également de ses démarches et du contexte dans lequel les faits avaient été portés à la connaissance de la justice. C'était donc à juste titre que le premier juge avait considéré que la version de l'intimée était plus convaincante que celle du recourant, version qui n'expliquait pas la soudaine volte-face de sa partenaire.
La cour cantonale a enfin relevé qu'à ces éléments s'ajoutait le rapport du CURML qui faisait état d'une lésion dans la région génitale, soit une abrasion de la muqueuse présente au niveau de la petite lèvre droite qui pouvait, selon les médecins, résulter d'un mécanisme contondant avec une composante tangentielle, type frottement. Celle-ci était compatible avec les faits décrits par l'intimée, soit une pénétration durant son sommeil, alors qu'elle était couchée sur le ventre.
1.5. Le recourant soutient que les déclarations de l'intimée sont contradictoires et hésitantes.
1.5.1. Il cite les différentes déclarations de l'intimée relatives à son alcoolémie. En réalité, par son argumentation, il oppose sa propre appréciation des déclarations à celle de la cour cantonale, dans une démarche appellatoire et, partant, irrecevable. Au demeurant, compte tenu des déclarations de l'intimée et du rapport du CURML, qui a constaté un taux moyen d'alcool de 1,66 grammes pour mille (cf. rapport du CURML du 5 décembre 2019; pièces 15 et 16 du dossier cantonal; art. 105 al. 2
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 105 Massgebender Sachverhalt - 1 Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
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1 | Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
2 | Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht. |
3 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so ist das Bundesgericht nicht an die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz gebunden.95 |
1.5.2. Le recourant soutient ensuite que l'intimée a varié dans ses déclarations relatives à son intention de ne pas entretenir de rapports sexuels avec le recourant.
S'il est vrai que les déclarations de l'intimée comportent certaines divergences, il ressort clairement de celles-ci qu'elle ne souhaitait pas avoir des relations sexuelles avec le recourant, ce qu'elle lui a signifié avant de s'endormir. Le fait qu'elle ne se souvienne pas si elle lui a dit avant ou pendant les préliminaires qu'ils "ne coucher[aient] pas ensemble" n'est pas déterminant, étant encore rappelé que le recourant a lui-même déclaré que l'intimée avait été d'accord qu'il dorme chez elle qu' "à condition qu'il ne se passe rien", se référant d'ailleurs à un pacte qu'ils avaient fait (cf. PV d'audition du 2 septembre 2018, p. 3; art. 105 al. 2
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 105 Massgebender Sachverhalt - 1 Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
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1 | Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
2 | Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht. |
3 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so ist das Bundesgericht nicht an die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz gebunden.95 |
1.5.3. Le recourant soutient que les déclarations de l'intimée n'étaient pas cohérentes par rapport aux vêtements qu'elle portait.
Il ressort des faits du jugement attaqué que l'intimée a déclaré avoir été vêtue au moment des faits d'une nuisette et, dans un premier temps, a indiqué ne pas se rappeler si sa culotte était baissée ou non, puis a affirmé que sa culotte était baissée à mi-cuisses. A cet égard, la cour cantonale a retenu que ceci n'avait rien de surprenant compte tenu du fait qu'elle avait déclaré avoir été réveillée par une tentative de pénétration. Le recourant ne démontre pas en quoi cette appréciation serait arbitraire et tel n'apparaît pas être le cas. Le grief est rejeté dans la mesure où il est recevable.
1.5.4. Le recourant soutient enfin que les déclarations de l'intimée auraient varié quant au fait qu'elle était prétendument en train de dormir.
Le recourant relève que l'intimée a successivement déclaré qu'elle "pensait qu'elle s'était endormie", qu'elle était "quasiment sûre", qu'elle était "soit déjà endormie, soit en train de s'endormir", puis enfin qu'elle s'était endormie. A cet égard, la cour cantonale a relevé que, lors de sa première audition le lendemain des faits, l'intéressée a déclaré qu'elle était endormie lorsqu'elle a senti le sexe du recourant contre son vagin. Cela correspond d'ailleurs à ce qu'elle a dit à sa colocataire G.________, quand elle est venue frapper à sa chambre juste après les faits en pleurant, à savoir qu'elle s'était endormie, couchée sur le ventre et que lorsqu'elle s'était réveillée le recourant "était en elle" (cf. PV d'audition n° 5 de G.________ du 6 septembre 2019, p. 3; art. 105 al. 2
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 105 Massgebender Sachverhalt - 1 Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
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1 | Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
2 | Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht. |
3 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so ist das Bundesgericht nicht an die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz gebunden.95 |
Il s'ensuit que la cour cantonale pouvait sans arbitraire retenir que l'intimée était endormie lorsque le recourant a mis son sexe sur l'entrée de son vagin et a commencé à la pénétrer. Le grief est rejeté dans la mesure où il est recevable.
1.6. Le recourant soutient que ses propres déclarations ont été constantes et crédibles.
1.6.1. Il reproche tout d'abord à la cour cantonale d'avoir retenu que ses déclarations relatives à ses antécédents avaient entaché sa crédibilité par rapport au déroulement des faits litigieux.
Il ressort du jugement attaqué que le recourant a déclaré qu'il n'avait aucun antécédent judiciaire en Suisse ou à l'étranger (cf. PV d'audition n° 2 du recourant du 2 septembre 2018, p. 2; art. 105 al. 2
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 105 Massgebender Sachverhalt - 1 Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
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3 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so ist das Bundesgericht nicht an die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz gebunden.95 |
1.6.2. Le recourant reproche à la cour cantonale d'avoir omis le fait qu'il avait été surpris par la réaction de l'intimée. Il ne démontre cependant pas en quoi cet élément aurait une influence déterminante sur l'issue du litige. En effet, le seul fait qu'il aurait été surpris par la réaction de l'intimée ne signifie pas qu'il n'a pas commencé à la pénétrer alors qu'elle était endormie.
Pour le surplus, en tant que le recourant soutient que ses déclarations sont crédibles, il oppose en réalité sa propre appréciation de ses déclarations et de celles de l'intimée et sa version des faits à celles de la cour cantonale, de sorte que son argumentation est irrecevable.
1.6.3. Le recourant soutient que les pièces du dossier accréditeraient ses déclarations.
1.6.3.1. Le recourant soutient qu'un taux d'alcool de 1.23 grammes pour mille aurait dû être retenu, en application du principe in dubio pro reo. Il se réfère au rapport du CURML du 3 février 2020 qui relève notamment que "la quantité d'éthanol présente dans l'organisme [de l'intimée] au moment critique entraînait une concentration d'éthanol située au moins entre 1.23 et 1.91 g/kg" (rapport, p. 3; pièce 16 du dossier cantonal; art. 105 al. 2
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 105 Massgebender Sachverhalt - 1 Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
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1 | Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
2 | Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht. |
3 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so ist das Bundesgericht nicht an die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz gebunden.95 |
Or, le recourant perd de vue que le principe in dubio pro reo ne trouve application qu'après que toutes les preuves nécessaires du point de vue du juge ont été administrées et appréciées (ATF 144 IV 345 consid. 2.2.3.2; arrêts 6B 1295/2021 du 16 juin 2022 consid. 1.2; 6B 477/2021 du 14 février 2022 consid. 3.1; 6B 922/2018 du 9 janvier 2020 consid. 4.3).
Il s'ensuit que, compte tenu des rapports du CURML (cf. pièces 15 et 16 du dossier cantonal), la cour cantonale pouvait, sans arbitraire, retenir que l'intimée présentait un taux moyen d'alcool de 1,66 grammes pour mille. Le grief est rejeté dans la mesure où il est recevable.
1.6.3.2. Le recourant reproche à la cour cantonale d'avoir retenu, en se fondant sur le rapport du CURML du 31 janvier 2020, que la lésion dans la région génitale, constatée sur l'intimée par le CURML, était compatible avec les faits décrits par celle-ci, soit une pénétration durant son sommeil, alors qu'elle était couchée sur le ventre. Il soutient que cette appréciation ne tient pas compte du fait que cette abrasion pourrait découler des préliminaires, lors desquels le recourant a posé la main directement sur le sexe de l'intimée. Le recourant soutient également que ledit rapport accrédite également sa version des faits selon laquelle il a entretenu un rapport consenti avec l'intimée.
Tout d'abord, c'est à nouveau en vain que le recourant se prévaut du principe in dubio pro reo en lien avec la lésion constatée dès lors que ce principe n'était pas applicable à ce stade (cf. supra consid. 1.6.2.1; ATF 144 IV 345 consid. 2.2.3.2; arrêt 6B 1295/2021 du 16 juin 2022 consid. 1.2 et les références citées).
Par ailleurs, le rapport du CURML relève notamment qu'une abrasion verticale au niveau de la face interne de la petite lèvre à droite, constatée lors de l'examen clinique de l'intimée, "peut résulter d'un mécanisme contondant avec une composante tangentielle, type frottement" et "peut chronologiquement entrer en lien avec les faits" (cf. pièce 17 du dossier cantonal, p. 3 et 4). La cour pouvait sans arbitraire retenir qu'aux autres éléments retenus à charge du recourant (déclarations crédibles de l'intimée; déclarations douteuses et récit "enjolivé" du recourant; déclarations de la témoin G.________), s'ajoutait le rapport du CURML qui faisait état d'une lésion dans la région génitale, qui était compatible avec les faits décrits par l'intimée, soit une pénétration durant son sommeil. Le grief est rejeté dans la mesure où il est recevable.
1.6.4. Enfin, c'est en vain que le recourant soutient que les déclarations de la témoin G.________ accréditeraient sa version des faits. En effet, par son argumentation, il oppose sa propre appréciation de ce témoignage à celle de la cour cantonale, sans démontrer en quoi celle-ci serait arbitraire, ce qui n'apparaît au demeurant pas être le cas.
1.7. Au vu de ce qui précède, la cour cantonale n'a pas violé l'interdiction de l'arbitraire ni le principe de la présomption d'innocence en concluant, sur la base notamment des déclarations de l'intimée, qu'il n'existait pas de doutes sérieux et irréductibles quant au fait que le recourant avait commis les faits qui lui étaient reprochés.
2.
Le recourant se plaint d'une violation de l'art. 191
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 191 - Wer eine urteilsunfähige oder eine zum Widerstand unfähige Person zum Beischlaf, zu einer beischlafsähnlichen oder einer anderen sexuellen Handlung missbraucht, wird mit Freiheitsstrafe bis zu zehn Jahren oder Geldstrafe bestraft. |
2.1. Aux termes de l'art. 191
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 191 - Wer eine urteilsunfähige oder eine zum Widerstand unfähige Person zum Beischlaf, zu einer beischlafsähnlichen oder einer anderen sexuellen Handlung missbraucht, wird mit Freiheitsstrafe bis zu zehn Jahren oder Geldstrafe bestraft. |
6B 995/2020 du 5 mai 2021 consid. 1.1.2). Une personne endormie est sans résistance au sens de la norme pénale (arrêts 6B 488/2021 du 22 décembre 2021 consid. 5.5; 6B 1204/2017 du 17 mai 2018 consid. 2 et la référence citée).
L'exigence jurisprudentielle d'une incapacité de résistance ou de discernement "totale" ne recouvre pas exclusivement des états de perte de conscience complète mais délimite les situations visées par l'art. 191
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 191 - Wer eine urteilsunfähige oder eine zum Widerstand unfähige Person zum Beischlaf, zu einer beischlafsähnlichen oder einer anderen sexuellen Handlung missbraucht, wird mit Freiheitsstrafe bis zu zehn Jahren oder Geldstrafe bestraft. |
Sur le plan subjectif, l'art. 191
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 191 - Wer eine urteilsunfähige oder eine zum Widerstand unfähige Person zum Beischlaf, zu einer beischlafsähnlichen oder einer anderen sexuellen Handlung missbraucht, wird mit Freiheitsstrafe bis zu zehn Jahren oder Geldstrafe bestraft. |
2.2. La cour cantonale a considéré que l'incapacité de résistance de l'intimée, endormie au moment de la pénétration, était établie. Elle a retenu que c'était en vain que le recourant soutenait ne pas s'être rendu compte de cette incapacité de résistance, puisqu'il était évident qu'il ne pouvait lui échapper, au moment de faits, que l'intimée était endormie. En outre, celle-ci lui avait indiqué qu'il ne se passerait rien de plus avant de s'endormir. La cour cantonale a considéré que le fait que l'intimée ait déclaré qu'il était possible que le recourant ne se soit pas rendu compte qu'elle s'était endormie ne modifiait pas son appréciation.
La cour cantonale a ainsi conclu que les éléments constitutifs objectifs et subjectifs de l'art. 191
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 191 - Wer eine urteilsunfähige oder eine zum Widerstand unfähige Person zum Beischlaf, zu einer beischlafsähnlichen oder einer anderen sexuellen Handlung missbraucht, wird mit Freiheitsstrafe bis zu zehn Jahren oder Geldstrafe bestraft. |
2.3. Le recourant reproche à la cour cantonale d'avoir retenu une incapacité de résistance de l'intimée.
Il soutient que l'intimée n'était pas dans un état d'ivresse qui permettait de retenir une incapacité de résistance. Or, comme le relève le recourant lui-même, la cour cantonale a fondé l'incapacité de résistance sur le fait que l'intimée était endormie. En tant que le recourant soutient qu'elle ne l'était pas, il oppose sa propre appréciation à celle de la cour cantonale sans démontrer l'arbitraire de celle-ci (cf. supra consid. 1.5.4), de sorte que son grief est irrecevable.
2.4. Le recourant soutient que, si par impossible le jugement de culpabilité devait être confirmé, l'infraction devrait être qualifiée de simple tentative.
2.4.1. Selon la jurisprudence, par acte sexuel on entend l'union naturelle des parties génitales de l'homme et de la femme. Il importe peu de savoir dans quelle mesure le membre viril pénètre dans les parties génitales de la femme ou si le sperme s'est écoulé dans le vagin (ATF 99 IV 151 consid. 1; 77 IV 169 consid. 1; arrêts 6B 1271/2020 du 20 août 2021 consid. 1.1.2; 6B 206/2015 du 8 octobre 2015 consid. 1.2; cf. en ce sens ATF 123 IV 49 consid. 2). Une pénétration du membre viril jusqu'à l'entrée du vagin ( Scheidenvorhof; vestibule vaginal, terme désignant l'espace situé dans la vulve, ouvrant sur le vagin, limité latéralement par la face interne des petites lèvres et des grandes lèvres, en avant par le clitoris et en arrière par la commissure postérieure des petites lèvres) est suffisante pour être considérée comme un acte sexuel (ATF 77 IV 169 consid. 1; arrêt 6B 1271/2020 précité consid. 1.1.2 et les références citées).
2.4.2. Il découle de ce qui précède que, contrairement à ce que soutient le recourant, le fait que l'intimée ait senti le sexe du recourant contre son vagin et qu'il l'ait pénétrée, même "quasiment rien" (cf. PV d'audition n° 4 du 13 juin 2019, p. 3), suffit à retenir qu'il y a eu un acte sexuel au sens de la jurisprudence. Pour le surplus, le fait que l'intimée ait, lors de son audition, parlé de "viol ou tentative de viol" pour qualifier les faits n'y change rien. Le grief du recourant est rejeté.
2.5. Le recourant conteste la réalisation des éléments constitutifs subjectifs de l'art. 191
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 191 Zugang zum Bundesgericht - 1 Das Gesetz gewährleistet den Zugang zum Bundesgericht. |
|
1 | Das Gesetz gewährleistet den Zugang zum Bundesgericht. |
2 | Für Streitigkeiten, die keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung betreffen, kann es eine Streitwertgrenze vorsehen. |
3 | Für bestimmte Sachgebiete kann das Gesetz den Zugang zum Bundesgericht ausschliessen. |
4 | Für offensichtlich unbegründete Beschwerden kann das Gesetz ein vereinfachtes Verfahren vorsehen. |
2.5.1. Il soutient qu'il n'a pas profité d'une éventuelle incapacité de résistance de l'intimée. Il invoque l'erreur sur les faits dès lors qu'il pensait agir avec le consentement de l'intimée. Il invoque à cet égard le fait que l'intimée l'a autorisé à venir chez elle et qu'ils se sont embrassés et touchés dans la chambre.
Tout d'abord, c'est en vain que le recourant se prévaut de l'arrêt 6B 10/2014 dès lors que les faits dans le présent cas se distinguent de ceux de l'arrêt cité. En effet, selon les faits du jugement attaqué - dont le recourant n'a pas démontré l'arbitraire - d'une part, l'intimée et lui-même s'étaient mis d'accord en allant dormir dans la chambre de l'intimée qu'il ne se passerait rien de sexuel entre eux, le recourant ayant parlé à cet égard d'un "pacte" entre eux et, d'autre part, après avoir entamé des préliminaires, l'intimée a clairement fait comprendre au recourant qu'elle ne voulait pas aller plus loin. Dans ces conditions, le recourant ne saurait arguer qu'il pensait que l'intimée était consentante. Contrairement à ce que soutient le recourant, le fait qu'ils se soient embrassés et touchés n'y change rien.
2.5.2. Le recourant fait ensuite valoir qu'il aurait été impossible pour lui de se rendre compte que l'intimée était peut-être endormie.
Il ressort des faits du jugement attaqué qui lient le Tribunal fédéral que l'intimée a dit au recourant qu'elle voulait dormir et que c'est ce qu'elle a fait. Avec la cour cantonale, on peine donc à imaginer que le recourant ignorait que l'intéressée était endormie au moment où il a commencé à la pénétrer ou qu'à tout le moins, il ne s'est pas accommodé de cette éventualité. Le grief est rejeté dans la mesure où il est recevable.
2.6. Partant, la cour cantonale n'a pas enfreint l'art. 191
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 191 - Wer eine urteilsunfähige oder eine zum Widerstand unfähige Person zum Beischlaf, zu einer beischlafsähnlichen oder einer anderen sexuellen Handlung missbraucht, wird mit Freiheitsstrafe bis zu zehn Jahren oder Geldstrafe bestraft. |
3.
En tant que le recourant soutient que la peine doit être réduite en se fondant sur son grief selon lequel seule une tentative devrait être retenue - lequel a été rejeté (cf. supra consid. 2.4) -, son argumentation est sans objet.
4.
Invoquant l'art. 47
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 47 - 1 Das Gericht misst die Strafe nach dem Verschulden des Täters zu. Es berücksichtigt das Vorleben und die persönlichen Verhältnisse sowie die Wirkung der Strafe auf das Leben des Täters. |
|
1 | Das Gericht misst die Strafe nach dem Verschulden des Täters zu. Es berücksichtigt das Vorleben und die persönlichen Verhältnisse sowie die Wirkung der Strafe auf das Leben des Täters. |
2 | Das Verschulden wird nach der Schwere der Verletzung oder Gefährdung des betroffenen Rechtsguts, nach der Verwerflichkeit des Handelns, den Beweggründen und Zielen des Täters sowie danach bestimmt, wie weit der Täter nach den inneren und äusseren Umständen in der Lage war, die Gefährdung oder Verletzung zu vermeiden. |
4.1. Aux termes de l'art. 47
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 47 - 1 Das Gericht misst die Strafe nach dem Verschulden des Täters zu. Es berücksichtigt das Vorleben und die persönlichen Verhältnisse sowie die Wirkung der Strafe auf das Leben des Täters. |
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1 | Das Gericht misst die Strafe nach dem Verschulden des Täters zu. Es berücksichtigt das Vorleben und die persönlichen Verhältnisse sowie die Wirkung der Strafe auf das Leben des Täters. |
2 | Das Verschulden wird nach der Schwere der Verletzung oder Gefährdung des betroffenen Rechtsguts, nach der Verwerflichkeit des Handelns, den Beweggründen und Zielen des Täters sowie danach bestimmt, wie weit der Täter nach den inneren und äusseren Umständen in der Lage war, die Gefährdung oder Verletzung zu vermeiden. |
La culpabilité de l'auteur doit être évaluée en fonction de tous les éléments objectifs pertinents, qui ont trait à l'acte lui-même, à savoir notamment la gravité de la lésion, le caractère répréhensible de l'acte et son mode d'exécution. Du point de vue subjectif, sont pris en compte l'intensité de la volonté délictuelle ainsi que les motivations et les buts de l'auteur. À ces composantes de la culpabilité, il faut ajouter les facteurs liés à l'auteur lui-même, à savoir les antécédents, la réputation, la situation personnelle (état de santé, âge, obligations familiales, situation professionnelle, risque de récidive, etc.), la vulnérabilité face à la peine, de même que le comportement après l'acte et au cours de la procédure pénale (ATF 142 IV 137 consid. 9.1; 141 IV 61 consid. 6.1.1 et les références citées).
Le juge dispose d'un large pouvoir d'appréciation dans la fixation de la peine. Le Tribunal fédéral n'intervient que lorsque l'autorité cantonale a fixé une peine en dehors du cadre légal, si elle s'est fondée sur des critères étrangers à l'art. 47
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 47 - 1 Das Gericht misst die Strafe nach dem Verschulden des Täters zu. Es berücksichtigt das Vorleben und die persönlichen Verhältnisse sowie die Wirkung der Strafe auf das Leben des Täters. |
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1 | Das Gericht misst die Strafe nach dem Verschulden des Täters zu. Es berücksichtigt das Vorleben und die persönlichen Verhältnisse sowie die Wirkung der Strafe auf das Leben des Täters. |
2 | Das Verschulden wird nach der Schwere der Verletzung oder Gefährdung des betroffenen Rechtsguts, nach der Verwerflichkeit des Handelns, den Beweggründen und Zielen des Täters sowie danach bestimmt, wie weit der Täter nach den inneren und äusseren Umständen in der Lage war, die Gefährdung oder Verletzung zu vermeiden. |
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 50 - Ist ein Urteil zu begründen, so hält das Gericht in der Begründung auch die für die Zumessung der Strafe erheblichen Umstände und deren Gewichtung fest. |
droit (ATF 144 IV 313 consid. 1.2; 136 IV 55 consid. 5.6).
4.2. La peine pécuniaire constitue la sanction principale dans le domaine de la petite et moyenne criminalité, les peines privatives de liberté ne devant être prononcées que lorsque l'État ne peut garantir d'une autre manière la sécurité publique. Lorsque tant une peine pécuniaire qu'une peine privative de liberté entrent en considération et que toutes deux apparaissent sanctionner de manière équivalente la faute commise, il y a en règle générale lieu, conformément au principe de la proportionnalité, d'accorder la priorité à la première, qui porte atteinte au patrimoine de l'intéressé et constitue donc une sanction plus clémente qu'une peine privative de liberté, qui l'atteint dans sa liberté personnelle. Le choix de la sanction doit être opéré en tenant compte au premier chef de l'adéquation de la peine, de ses effets sur l'auteur et sur sa situation sociale ainsi que son efficacité du point de vue de la prévention. La faute de l'auteur n'est en revanche pas déterminante (ATF 144 IV 313 consid. 1.1.1 et les références citées).
4.3. La peine privative de liberté prononcée par le premier juge n'ayant pas été contestée en tant que telle par le recourant, la cour cantonale l'a vérifiée d'office et a considéré qu'elle était adéquate, par adoption de motifs (art. 82 al. 4
SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 82 Einschränkungen der Begründungspflicht - 1 Das erstinstanzliche Gericht verzichtet auf eine schriftliche Begründung, wenn es: |
|
1 | Das erstinstanzliche Gericht verzichtet auf eine schriftliche Begründung, wenn es: |
a | das Urteil mündlich begründet; und |
b | nicht eine Freiheitsstrafe von mehr als zwei Jahren, eine Verwahrung nach Artikel 64 StGB35, eine Behandlung nach Artikel 59 StGB oder, bei gleichzeitig zu widerrufenden bedingten Sanktionen, einen Freiheitsentzug von mehr als zwei Jahren ausspricht. |
2 | Das Gericht stellt den Parteien nachträglich ein begründetes Urteil zu, wenn: |
a | eine Partei dies innert 10 Tagen nach Zustellung des Dispositivs verlangt; |
b | eine Partei ein Rechtsmittel ergreift. |
3 | Verlangt nur die Privatklägerschaft ein begründetes Urteil oder ergreift sie allein ein Rechtsmittel, so begründet das Gericht das Urteil nur in dem Masse, als dieses sich auf das strafbare Verhalten zum Nachteil der Privatklägerschaft und auf deren Zivilansprüche bezieht. |
4 | Im Rechtsmittelverfahren kann das Gericht für die tatsächliche und die rechtliche Würdigung des angeklagten Sachverhalts auf die Begründung der Vorinstanz verweisen. |
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 191 - Wer eine urteilsunfähige oder eine zum Widerstand unfähige Person zum Beischlaf, zu einer beischlafsähnlichen oder einer anderen sexuellen Handlung missbraucht, wird mit Freiheitsstrafe bis zu zehn Jahren oder Geldstrafe bestraft. |
4.4. Le recourant reproche à la cour cantonale de ne pas avoir pris en compte plusieurs éléments à décharge. Il cite le fait qu'il a obtenu un diplôme d'hôtellerie-tourisme, puis un CFC d'employé de commerce, le fait qu'il a travaillé à plusieurs reprises, qu'il "a été recruté comme bénévole à la Fête des Vignerons" pendant un mois, qu'il n'a pas de dettes et qu'il a "été fortement perturbé par la présente affaire". Il reproche également à la cour cantonale de ne pas avoir prononcé une peine pécuniaire.
La cour cantonale n'a pas omis ces éléments (cf. supra consid. B.e), étant rappelé que, selon la jurisprudence, il importe peu qu'un élément n'apparaisse pas expressément dans la motivation de la peine mais ailleurs dans la décision. La cour cantonale n'est pas tenue de le répéter au stade de la fixation de la peine car le jugement forme un tout et on admet que le juge garde à l'esprit l'ensemble des éléments qui y figurent (arrêts 6B 1214/2021 du 26 octobre 2022 consid. 2.1.3; 6B 31/2021 du 7 avril 2022 consid. 2.4.2; 6B 892/2021 du 30 mars 2022 consid. 2.4; 6B 792/2021 du 14 février 2022 consid. 1.3.2).
Pour le surplus, on ne voit pas, et le recourant n'expose pas, dans quelle mesure le fait que le recourant ait un diplôme ou ait travaillé à une reprise de manière bénévole interviendrait à décharge dans la fixation de la peine, étant relevé que les autorités cantonales ont prononcé une peine compatible avec un régime de semi-détention (art. 77b
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 77b - 1 Auf Gesuch des Verurteilten hin kann eine Freiheitsstrafe von nicht mehr als 12 Monaten oder eine nach Anrechnung der Untersuchungshaft verbleibende Reststrafe von nicht mehr als sechs Monaten in der Form der Halbgefangenschaft vollzogen werden, wenn: |
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1 | Auf Gesuch des Verurteilten hin kann eine Freiheitsstrafe von nicht mehr als 12 Monaten oder eine nach Anrechnung der Untersuchungshaft verbleibende Reststrafe von nicht mehr als sechs Monaten in der Form der Halbgefangenschaft vollzogen werden, wenn: |
a | nicht zu erwarten ist, dass der Verurteilte flieht oder weitere Straftaten begeht; und |
b | der Verurteilte einer geregelten Arbeit, Ausbildung oder Beschäftigung von mindestens 20 Stunden pro Woche nachgeht. |
2 | Der Gefangene setzt seine Arbeit, Ausbildung oder Beschäftigung ausserhalb der Anstalt fort und verbringt die Ruhe- und Freizeit in der Anstalt. |
3 | Die Halbgefangenschaft kann in einer besonderen Abteilung eines Untersuchungsgefängnisses durchgeführt werden, wenn die notwendige Betreuung des Verurteilten gewährleistet ist. |
4 | Erfüllt der Verurteilte die Bewilligungsvoraussetzungen nicht mehr oder leistet er die Halbgefangenschaft trotz Mahnung nicht entsprechend den von der Vollzugsbehörde festgelegten Bedingungen und Auflagen, so wird die Freiheitsstrafe im Normalvollzug vollzogen. |
S'agissant du genre de peine, il ressort du jugement de première instance, auquel renvoie la cour cantonale en application de l'art. 82 al. 4
SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 82 Einschränkungen der Begründungspflicht - 1 Das erstinstanzliche Gericht verzichtet auf eine schriftliche Begründung, wenn es: |
|
1 | Das erstinstanzliche Gericht verzichtet auf eine schriftliche Begründung, wenn es: |
a | das Urteil mündlich begründet; und |
b | nicht eine Freiheitsstrafe von mehr als zwei Jahren, eine Verwahrung nach Artikel 64 StGB35, eine Behandlung nach Artikel 59 StGB oder, bei gleichzeitig zu widerrufenden bedingten Sanktionen, einen Freiheitsentzug von mehr als zwei Jahren ausspricht. |
2 | Das Gericht stellt den Parteien nachträglich ein begründetes Urteil zu, wenn: |
a | eine Partei dies innert 10 Tagen nach Zustellung des Dispositivs verlangt; |
b | eine Partei ein Rechtsmittel ergreift. |
3 | Verlangt nur die Privatklägerschaft ein begründetes Urteil oder ergreift sie allein ein Rechtsmittel, so begründet das Gericht das Urteil nur in dem Masse, als dieses sich auf das strafbare Verhalten zum Nachteil der Privatklägerschaft und auf deren Zivilansprüche bezieht. |
4 | Im Rechtsmittelverfahren kann das Gericht für die tatsächliche und die rechtliche Würdigung des angeklagten Sachverhalts auf die Begründung der Vorinstanz verweisen. |
En définitive, le recourant ne cite aucun élément important, propre à modifier la peine, qui aurait été omis ou pris en considération à tort par la cour cantonale, ni ne démontre que la cour cantonale aurait dû pondérer différemment l'un ou l'autre élément. Au regard des circonstances, il n'apparaît donc pas que la cour cantonale aurait abusé du large pouvoir d'appréciation dont elle disposait en fixant la quotité de la peine privative de liberté infligée au recourant.
Au surplus, le recourant ne démontre pas que la cour cantonale aurait pu violer le droit fédéral en lui infligeant une peine privative de 12 mois, ce qui se situe dans la partie inférieure du cadre légal de l'infraction à l'art. 191
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 191 - Wer eine urteilsunfähige oder eine zum Widerstand unfähige Person zum Beischlaf, zu einer beischlafsähnlichen oder einer anderen sexuellen Handlung missbraucht, wird mit Freiheitsstrafe bis zu zehn Jahren oder Geldstrafe bestraft. |
5.
Le recourant reproche à la cour cantonale de l'avoir mis au bénéfice d'un sursis partiel et non d'un sursis complet. Il reproche à la cour cantonale d'avoir fondé le refus du sursis complet sur ses dénégations et ses antécédents et de ne pas avoir tenu compte de ses "évolutions personnelles et professionnelles".
5.1. Selon l'art. 42 al. 1
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 42 - 1 Das Gericht schiebt den Vollzug einer Geldstrafe oder einer Freiheitsstrafe von höchstens zwei Jahren in der Regel auf, wenn eine unbedingte Strafe nicht notwendig erscheint, um den Täter von der Begehung weiterer Verbrechen oder Vergehen abzuhalten.33 |
|
1 | Das Gericht schiebt den Vollzug einer Geldstrafe oder einer Freiheitsstrafe von höchstens zwei Jahren in der Regel auf, wenn eine unbedingte Strafe nicht notwendig erscheint, um den Täter von der Begehung weiterer Verbrechen oder Vergehen abzuhalten.33 |
2 | Wurde der Täter innerhalb der letzten fünf Jahre vor der Tat zu einer bedingten oder unbedingten Freiheitsstrafe von mehr als sechs Monaten verurteilt, so ist der Aufschub nur zulässig, wenn besonders günstige Umstände vorliegen.34 |
3 | Die Gewährung des bedingten Strafvollzuges kann auch verweigert werden, wenn der Täter eine zumutbare Schadenbehebung unterlassen hat. |
4 | Eine bedingte Strafe kann mit einer Busse nach Artikel 106 verbunden werden.35 |
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 42 - 1 Das Gericht schiebt den Vollzug einer Geldstrafe oder einer Freiheitsstrafe von höchstens zwei Jahren in der Regel auf, wenn eine unbedingte Strafe nicht notwendig erscheint, um den Täter von der Begehung weiterer Verbrechen oder Vergehen abzuhalten.33 |
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1 | Das Gericht schiebt den Vollzug einer Geldstrafe oder einer Freiheitsstrafe von höchstens zwei Jahren in der Regel auf, wenn eine unbedingte Strafe nicht notwendig erscheint, um den Täter von der Begehung weiterer Verbrechen oder Vergehen abzuhalten.33 |
2 | Wurde der Täter innerhalb der letzten fünf Jahre vor der Tat zu einer bedingten oder unbedingten Freiheitsstrafe von mehr als sechs Monaten verurteilt, so ist der Aufschub nur zulässig, wenn besonders günstige Umstände vorliegen.34 |
3 | Die Gewährung des bedingten Strafvollzuges kann auch verweigert werden, wenn der Täter eine zumutbare Schadenbehebung unterlassen hat. |
4 | Eine bedingte Strafe kann mit einer Busse nach Artikel 106 verbunden werden.35 |
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 43 - 1 Das Gericht kann den Vollzug einer Freiheitsstrafe von mindestens einem Jahr und höchstens drei Jahren teilweise aufschieben, wenn dies notwendig ist, um dem Verschulden des Täters genügend Rechnung zu tragen.37 |
|
1 | Das Gericht kann den Vollzug einer Freiheitsstrafe von mindestens einem Jahr und höchstens drei Jahren teilweise aufschieben, wenn dies notwendig ist, um dem Verschulden des Täters genügend Rechnung zu tragen.37 |
2 | Der unbedingt vollziehbare Teil darf die Hälfte der Strafe nicht übersteigen. |
3 | Sowohl der aufgeschobene wie auch der zu vollziehende Teil müssen mindestens sechs Monate betragen.38 Die Bestimmungen über die Gewährung der bedingten Entlassung (Art. 86) sind auf den unbedingt zu vollziehenden Teil nicht anwendbar. |
Lorsque la durée de la peine privative de liberté se situe, comme en l'espèce, entre un et deux ans, permettant donc le choix entre le sursis complet (art. 42
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 42 - 1 Das Gericht schiebt den Vollzug einer Geldstrafe oder einer Freiheitsstrafe von höchstens zwei Jahren in der Regel auf, wenn eine unbedingte Strafe nicht notwendig erscheint, um den Täter von der Begehung weiterer Verbrechen oder Vergehen abzuhalten.33 |
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1 | Das Gericht schiebt den Vollzug einer Geldstrafe oder einer Freiheitsstrafe von höchstens zwei Jahren in der Regel auf, wenn eine unbedingte Strafe nicht notwendig erscheint, um den Täter von der Begehung weiterer Verbrechen oder Vergehen abzuhalten.33 |
2 | Wurde der Täter innerhalb der letzten fünf Jahre vor der Tat zu einer bedingten oder unbedingten Freiheitsstrafe von mehr als sechs Monaten verurteilt, so ist der Aufschub nur zulässig, wenn besonders günstige Umstände vorliegen.34 |
3 | Die Gewährung des bedingten Strafvollzuges kann auch verweigert werden, wenn der Täter eine zumutbare Schadenbehebung unterlassen hat. |
4 | Eine bedingte Strafe kann mit einer Busse nach Artikel 106 verbunden werden.35 |
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 43 - 1 Das Gericht kann den Vollzug einer Freiheitsstrafe von mindestens einem Jahr und höchstens drei Jahren teilweise aufschieben, wenn dies notwendig ist, um dem Verschulden des Täters genügend Rechnung zu tragen.37 |
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1 | Das Gericht kann den Vollzug einer Freiheitsstrafe von mindestens einem Jahr und höchstens drei Jahren teilweise aufschieben, wenn dies notwendig ist, um dem Verschulden des Täters genügend Rechnung zu tragen.37 |
2 | Der unbedingt vollziehbare Teil darf die Hälfte der Strafe nicht übersteigen. |
3 | Sowohl der aufgeschobene wie auch der zu vollziehende Teil müssen mindestens sechs Monate betragen.38 Die Bestimmungen über die Gewährung der bedingten Entlassung (Art. 86) sind auf den unbedingt zu vollziehenden Teil nicht anwendbar. |
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 42 - 1 Das Gericht schiebt den Vollzug einer Geldstrafe oder einer Freiheitsstrafe von höchstens zwei Jahren in der Regel auf, wenn eine unbedingte Strafe nicht notwendig erscheint, um den Täter von der Begehung weiterer Verbrechen oder Vergehen abzuhalten.33 |
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1 | Das Gericht schiebt den Vollzug einer Geldstrafe oder einer Freiheitsstrafe von höchstens zwei Jahren in der Regel auf, wenn eine unbedingte Strafe nicht notwendig erscheint, um den Täter von der Begehung weiterer Verbrechen oder Vergehen abzuhalten.33 |
2 | Wurde der Täter innerhalb der letzten fünf Jahre vor der Tat zu einer bedingten oder unbedingten Freiheitsstrafe von mehr als sechs Monaten verurteilt, so ist der Aufschub nur zulässig, wenn besonders günstige Umstände vorliegen.34 |
3 | Die Gewährung des bedingten Strafvollzuges kann auch verweigert werden, wenn der Täter eine zumutbare Schadenbehebung unterlassen hat. |
4 | Eine bedingte Strafe kann mit einer Busse nach Artikel 106 verbunden werden.35 |
Selon la jurisprudence, les conditions subjectives auxquelles l'art. 42
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 42 - 1 Das Gericht schiebt den Vollzug einer Geldstrafe oder einer Freiheitsstrafe von höchstens zwei Jahren in der Regel auf, wenn eine unbedingte Strafe nicht notwendig erscheint, um den Täter von der Begehung weiterer Verbrechen oder Vergehen abzuhalten.33 |
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1 | Das Gericht schiebt den Vollzug einer Geldstrafe oder einer Freiheitsstrafe von höchstens zwei Jahren in der Regel auf, wenn eine unbedingte Strafe nicht notwendig erscheint, um den Täter von der Begehung weiterer Verbrechen oder Vergehen abzuhalten.33 |
2 | Wurde der Täter innerhalb der letzten fünf Jahre vor der Tat zu einer bedingten oder unbedingten Freiheitsstrafe von mehr als sechs Monaten verurteilt, so ist der Aufschub nur zulässig, wenn besonders günstige Umstände vorliegen.34 |
3 | Die Gewährung des bedingten Strafvollzuges kann auch verweigert werden, wenn der Täter eine zumutbare Schadenbehebung unterlassen hat. |
4 | Eine bedingte Strafe kann mit einer Busse nach Artikel 106 verbunden werden.35 |
juge dispose d'un large pouvoir d'appréciation, de sorte que le Tribunal fédéral n'intervient qu'en cas d'abus ou d'excès de ce pouvoir (ATF 145 IV 137 consid. 2.2).
5.2. En l'espèce, c'est en vain que le recourant invoque que le fait qu'il ait menti ou fait usage de son droit de se taire ne saurait être retenu contre lui pour établir un pronostic. En effet, on comprend du jugement attaqué, qui renvoie notamment au jugement de première instance, que la cour cantonale a tenu compte entre autres du défaut de prise de conscience du recourant, qui constitue, selon la jurisprudence, un élément susceptible de justifier un pronostic défavorable (cf. supra consid. 5.1). C'est également à juste titre que la cour cantonale a pris en considération les antécédents du recourant, dès lors que celui-ci a déjà été condamné à deux reprises pour lésions corporelles, étant précisé qu'il a commis les actes qui lui sont imputés dans la présente procédure un peu plus d'une année après sa dernière condamnation. Par ailleurs, contrairement à ce que soutient le recourant, la cour cantonale n'a pas omis de s'intéresser à la situation personnelle et professionnelle du recourant, dès lors qu'elle n'a pas retenu un pronostic défavorable mais un pronostic mitigé et qu'elle a confirmé le prononcé d'une quotité ferme de la peine compatible avec un régime de semi-détention (art. 77b
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 77b - 1 Auf Gesuch des Verurteilten hin kann eine Freiheitsstrafe von nicht mehr als 12 Monaten oder eine nach Anrechnung der Untersuchungshaft verbleibende Reststrafe von nicht mehr als sechs Monaten in der Form der Halbgefangenschaft vollzogen werden, wenn: |
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1 | Auf Gesuch des Verurteilten hin kann eine Freiheitsstrafe von nicht mehr als 12 Monaten oder eine nach Anrechnung der Untersuchungshaft verbleibende Reststrafe von nicht mehr als sechs Monaten in der Form der Halbgefangenschaft vollzogen werden, wenn: |
a | nicht zu erwarten ist, dass der Verurteilte flieht oder weitere Straftaten begeht; und |
b | der Verurteilte einer geregelten Arbeit, Ausbildung oder Beschäftigung von mindestens 20 Stunden pro Woche nachgeht. |
2 | Der Gefangene setzt seine Arbeit, Ausbildung oder Beschäftigung ausserhalb der Anstalt fort und verbringt die Ruhe- und Freizeit in der Anstalt. |
3 | Die Halbgefangenschaft kann in einer besonderen Abteilung eines Untersuchungsgefängnisses durchgeführt werden, wenn die notwendige Betreuung des Verurteilten gewährleistet ist. |
4 | Erfüllt der Verurteilte die Bewilligungsvoraussetzungen nicht mehr oder leistet er die Halbgefangenschaft trotz Mahnung nicht entsprechend den von der Vollzugsbehörde festgelegten Bedingungen und Auflagen, so wird die Freiheitsstrafe im Normalvollzug vollzogen. |
27).
Compte tenu de l'ensemble des éléments, la cour cantonale n'a pas abusé de son pouvoir d'appréciation ni violé le droit fédéral en refusant le sursis complet.
6.
La conclusion du recourant tendant au rejet des prétentions civiles de l'intimée est sans objet en tant qu'elle suppose l'acquittement du chef d'accusation d'actes d'ordre sexuel commis sur une personne incapable de discernement qu'il n'obtient pas.
7.
Au vu de ce qui précède, le recours doit être rejeté dans la mesure où il est recevable. Comme il était dénué de chances de succès, la demande d'assistance judiciaire doit être rejetée (art. 64 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 64 Unentgeltliche Rechtspflege - 1 Das Bundesgericht befreit eine Partei, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, auf Antrag von der Bezahlung der Gerichtskosten und von der Sicherstellung der Parteientschädigung, sofern ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. |
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1 | Das Bundesgericht befreit eine Partei, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, auf Antrag von der Bezahlung der Gerichtskosten und von der Sicherstellung der Parteientschädigung, sofern ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. |
2 | Wenn es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, bestellt das Bundesgericht der Partei einen Anwalt oder eine Anwältin. Der Anwalt oder die Anwältin hat Anspruch auf eine angemessene Entschädigung aus der Gerichtskasse, soweit der Aufwand für die Vertretung nicht aus einer zugesprochenen Parteientschädigung gedeckt werden kann. |
3 | Über das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege entscheidet die Abteilung in der Besetzung mit drei Richtern oder Richterinnen. Vorbehalten bleiben Fälle, die im vereinfachten Verfahren nach Artikel 108 behandelt werden. Der Instruktionsrichter oder die Instruktionsrichterin kann die unentgeltliche Rechtspflege selbst gewähren, wenn keine Zweifel bestehen, dass die Voraussetzungen erfüllt sind. |
4 | Die Partei hat der Gerichtskasse Ersatz zu leisten, wenn sie später dazu in der Lage ist. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 65 Gerichtskosten - 1 Die Gerichtskosten bestehen in der Gerichtsgebühr, der Gebühr für das Kopieren von Rechtsschriften, den Auslagen für Übersetzungen, ausgenommen solche zwischen Amtssprachen, und den Entschädigungen für Sachverständige sowie für Zeugen und Zeuginnen. |
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1 | Die Gerichtskosten bestehen in der Gerichtsgebühr, der Gebühr für das Kopieren von Rechtsschriften, den Auslagen für Übersetzungen, ausgenommen solche zwischen Amtssprachen, und den Entschädigungen für Sachverständige sowie für Zeugen und Zeuginnen. |
2 | Die Gerichtsgebühr richtet sich nach Streitwert, Umfang und Schwierigkeit der Sache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. |
3 | Sie beträgt in der Regel: |
a | in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 200-5000 Franken; |
b | in den übrigen Streitigkeiten 200-100 000 Franken. |
4 | Sie beträgt 200-1000 Franken und wird nicht nach dem Streitwert bemessen in Streitigkeiten: |
a | über Sozialversicherungsleistungen; |
b | über Diskriminierungen auf Grund des Geschlechts; |
c | aus einem Arbeitsverhältnis mit einem Streitwert bis zu 30 000 Franken; |
d | nach den Artikeln 7 und 8 des Behindertengleichstellungsgesetzes vom 13. Dezember 200223. |
5 | Wenn besondere Gründe es rechtfertigen, kann das Bundesgericht bei der Bestimmung der Gerichtsgebühr über die Höchstbeträge hinausgehen, jedoch höchstens bis zum doppelten Betrag in den Fällen von Absatz 3 und bis zu 10 000 Franken in den Fällen von Absatz 4. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 66 Erhebung und Verteilung der Gerichtskosten - 1 Die Gerichtskosten werden in der Regel der unterliegenden Partei auferlegt. Wenn die Umstände es rechtfertigen, kann das Bundesgericht die Kosten anders verteilen oder darauf verzichten, Kosten zu erheben. |
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1 | Die Gerichtskosten werden in der Regel der unterliegenden Partei auferlegt. Wenn die Umstände es rechtfertigen, kann das Bundesgericht die Kosten anders verteilen oder darauf verzichten, Kosten zu erheben. |
2 | Wird ein Fall durch Abstandserklärung oder Vergleich erledigt, so kann auf die Erhebung von Gerichtskosten ganz oder teilweise verzichtet werden. |
3 | Unnötige Kosten hat zu bezahlen, wer sie verursacht. |
4 | Dem Bund, den Kantonen und den Gemeinden sowie mit öffentlich-rechtlichen Aufgaben betrauten Organisationen dürfen in der Regel keine Gerichtskosten auferlegt werden, wenn sie in ihrem amtlichen Wirkungskreis, ohne dass es sich um ihr Vermögensinteresse handelt, das Bundesgericht in Anspruch nehmen oder wenn gegen ihre Entscheide in solchen Angelegenheiten Beschwerde geführt worden ist. |
5 | Mehrere Personen haben die ihnen gemeinsam auferlegten Gerichtskosten, wenn nichts anderes bestimmt ist, zu gleichen Teilen und unter solidarischer Haftung zu tragen. |
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce :
1.
Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable.
2.
La requête d'assistance judiciaire est rejetée.
3.
Les frais judiciaires, arrêtés à 1'200 fr., sont mis à la charge du recourant.
4.
Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Cour d'appel pénale du Tribunal cantonal du canton de Vaud.
Lausanne, le 5 décembre 2022
Au nom de la Cour de droit pénal
du Tribunal fédéral suisse
La Présidente : Jacquemoud-Rossari
La Greffière : Thalmann