Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal
Cour I
A-2738/2018
Arrêt du2 juin 2020
Annie Rochat Pauchard (présidente du collège),
Composition Daniel Riedo, Raphaël Gani, juges,
John Romand, greffier.
A._______,
représenté par
Parties
Maître Romain Jordan etMaître Cyril Abecassis,
recourant,
contre
Administration fédérale des contributions AFC,
Service d'échange d'informations en matière fiscale SEI,
Eigerstrasse 65, 3003 Bern,
autorité inférieure.
Objet Assistance administrative (CDI CH-ES).
Faits :
A.
A.a Le (...) 2017, l'Agencia Tributaria espagnole (ci-après : autorité requérante) a adressé à l'Administration fédérale des contributions (ci-après : AFC) une demande d'assistance administrative en matière fiscale (ci-après : demande ou requête) visant A._______, lequel était indiqué comme étant contribuable en Espagne et faisant l'objet d'un contrôle.
La demande présentait les impôt et périodes concernés, à savoir celui sur le revenu pour les années (...) à (...), ainsi que l'objectif fiscal poursuivi, soit d'obtenir des informations essentielles afin d'établir si ce contribuable avait soumis ses déclarations d'impôts de manière correcte. Les raison sociale et adresse de la détentrice de renseignements étaient également transmises.
Le cadre juridique dans lequel s'inscrivait la requête était rappelé comme étant celui d'une assistance administrative prévue par l'art. 25bis intitulé "Echange de renseignements" de la Convention du 26 avril 1966 entre la Confédération suisse et l'Espagne en vue d'éviter les doubles impositions en matière d'impôts sur le revenu et sur la fortune (RS 0.672.933.21, ci-après : CDI CH-ES ou Convention).
L'état de fait indiquait au surplus, en substance, ce qui suit. A._______ aurait utilisé en Espagne les cartes de crédit (...) et (...), qui aurait été délivrées par l'entité B._______ (...) sur demande de C._______ ; il serait tenu de payer des impôts en Espagne sur ses revenus mondiaux ; il aurait été informé de la procédure fiscale initiée et les informations auraient été sollicitées, sans qu'elles eussent été fournies. L'assurance que les moyens de collecte du renseignement en Espagne avaient été épuisés était en outre donnée.
A.b Les informations recherchées ont ensuite été requises comme suit :
(...)
A.c Dans le texte accompagnant ce qui précède, l'autorité requérante a précisé que toutes les informations reçues par le biais de la demande seront maintenues confidentielles et utilisées uniquement dans les buts autorisés par la CDI CH-ES, que la requête ne dérogeait ni aux législation et pratique administrative de l'autorité compétente ni à la Convention, que dans des circonstances similaires, les renseignements pourraient être obtenus sur la base de sa législation ou dans le cadre de sa pratique administrative cas échéant applicables, et que les moyens de collecte du renseignement prévus par sa procédure interne avaient été épuisés, à l'exception de ceux qui auraient engendré un effort disproportionné.
A.d
A.d.a Par ordonnance du 11 octobre 2017, l'AFC a requis de C._______ (ci-après : détentrice des renseignements ou banque) de lui fournir les documents et informations ayant été demandés par l'Espagne, pour la période du 1er janvier (...) au 31 décembre (...).
Le 23 octobre 2017, la détentrice des renseignements a répondu aux questions de l'AFC. Parmi les informations transmises figuraient les réponses suivantes :
d)Nous avons identifié [A._______], [date de naissance], comme ayant été l'un des ayants droit économiques du compte (...) ouvert en nos livres au nom de la société D._______ [ci-après : détentrice du compte] et qui a été clôturé en (...) ;
e)Nous vous remettons en annexe, conformément à votre requête, un relevé du compte (...) et des avis de sortie de titres pour la période concernée, à savoir du 1er janvier (...) jusqu'à la clôture du compte, de même que des états de portefeuille au (...).
A.d.b Datée également du 11 octobre 2017, une lettre modèle relative à l'information de la personne concernée, à son attention, était annexée à la mesure de l'AFC.
Dans son pli du 24 du même mois, A._______ a accusé réception de cet envoi, tout en faisant savoir à l'AFC qu'il n'était pas et n'avait pas été client de la banque durant la période en cause.
B.
Par courrier du 1er novembre 2017, l'AFC a informé l'intéressé principal, à son adresse en Espagne, de la procédure d'assistance administrative le concernant et l'a invité à désigner un représentant en Suisse autorisé à recevoir des notifications.
Les 9 et 13 du même mois, Maîtres Romain Jordan et Cyril Abecassis (ci-après : mandataires) ont justifié de leurs pouvoirs de représentation à l'égard de A._______, tout en formant opposition à la transmission prévue par l'AFC actant au nom et pour le compte de leur mandant.
C.
Par courriel du 21 novembre 2017, l'AFC a demandé à la détentrice des renseignements de lui fournir les adresse exacte et date de création de la société ayant été mentionnée au point d) de la réponse de la banque (cf. supra A.d.a).
Cette dernière a transmis, le 11 décembre 2017, les informations demandées, à savoir que l'entité en question avait été fondée le (...) et était située (...).
D.
Le 20 décembre 2017, l'AFC a communiqué à l'un des mandataires un projet de réponse à l'autorité requérante et lui a donné accès au dossier concernant son mandant.
Par courrier du 12 février 2018, les mandataires se sont déterminés pour le rejet de la demande.
E.
Dans deux communications des (...) 2017 et (...) 2018 publiées dans la Feuille fédérale (ci-après : FF), l'AFC a invité la détentrice du compte à désigner, dans un délai de dix jours dès publication, un représentant en Suisse autorisé à recevoir des notifications, respectivement à lui transmettre une adresse actuelle en Suisse.
F.
F.a Par décision finale du 4 avril 2018, notifiée à A._______ par le truchement de ses mandataires, l'AFC a prévu :
1. d'accorder aux autorités compétentes espagnoles l'assistance administrative concernant [A._______], [adresse en Espagne] ;
2. de transmettre aux autorités compétentes espagnoles les informations demandées, reçues [de la détentrice des renseignements]en Suisse, comme suit :
(...)
F.b Dans une décision finale parallèle datée du (...) 2018, l'AFC a notifié à la détentrice du compte, par publication dans la FF, la transmission envisagée des réponses apportées aux questions let. d et e (cf. supra F.a).
G.
Par mémoire du 7 mai 2018, A._______ (ci-après : recourant) a déposé un recours auprès du Tribunal administratif fédéral (ci-après : Tribunal ou TAF).
A titre principal, le recourant conclut à ce que la décision du 4 avril 2018 soit annulée, et réformée en ce sens que l'assistance administrative le concernant ne soit pas accordée à l'Espagne et qu'aucune des informations demandées par cet Etat ne soient transmises. Subsidiairement, il requiert l'annulation de la cause et le renvoi de celle-ci à l'AFC pour nouvelle décision dans le sens des considérants ; cette autorité devant, en tout état de cause, être condamnée au versement des frais et dépens de la procédure, comprenant une indemnité pour les frais de représentation. A titre préalable, le recourant sollicite l'audition des représentants de la société détentrice du compte.
A l'appui de son recours, il invoque des violations du droit d'être entendu, des art. 6 et 7 de la loi fédérale du 28 septembre 2012 sur l'assistance administrative internationale en matière fiscale (RS 651.1, ci-après : LAAF), des "principe de la proportionnalité (art. 5 al. 2
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 5 Grundsätze rechtsstaatlichen Handelns - 1 Grundlage und Schranke staatlichen Handelns ist das Recht. |
|
1 | Grundlage und Schranke staatlichen Handelns ist das Recht. |
2 | Staatliches Handeln muss im öffentlichen Interesse liegen und verhältnismässig sein. |
3 | Staatliche Organe und Private handeln nach Treu und Glauben. |
4 | Bund und Kantone beachten das Völkerrecht. |
SR 651.1 Bundesgesetz vom 28. September 2012 über die internationale Amtshilfe in Steuersachen (Steueramtshilfegesetz, StAhiG) - Steueramtshilfegesetz StAhiG Art. 17 Ordentliches Verfahren - 1 Die ESTV eröffnet jeder beschwerdeberechtigten Person eine Schlussverfügung, in der die Amtshilfeleistung begründet und der Umfang der zu übermittelnden Informationen bestimmt werden. |
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1 | Die ESTV eröffnet jeder beschwerdeberechtigten Person eine Schlussverfügung, in der die Amtshilfeleistung begründet und der Umfang der zu übermittelnden Informationen bestimmt werden. |
2 | Informationen, die voraussichtlich nicht erheblich sind, dürfen nicht übermittelt werden. Sie werden von der ESTV ausgesondert oder unkenntlich gemacht. |
3 | Einer im Ausland ansässigen beschwerdeberechtigten Person eröffnet die ESTV die Schlussverfügung über die zur Zustellung bevollmächtigte Person oder direkt, sofern es zulässig ist, Schriftstücke im betreffenden Staat durch die Post zuzustellen. Andernfalls eröffnet sie die Verfügung durch Veröffentlichung im Bundesblatt.38 |
4 | Über den Erlass und den Inhalt der Schlussverfügung informiert sie gleichzeitig die betroffenen kantonalen Steuerverwaltungen. |
H.
Dans sa réponse du 29 juin 2018, l'AFC a sollicité le rejet du recours.
I.
Par réplique spontanée du 31 juillet 2019, le recourant a fait valoir qu'il ressortait des dispositions topiques de la loi fiscale espagnole que le droit des autorités espagnoles d'examiner les impôts des périodes concernées était prescrit, en tout cas pour l'année (...). Au regard des enjeux de la procédure comme des questions de fait à élucider, le recourant a en outre requis la tenue d'une audience publique au sens de l'art. 6 de la Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH, RS 0.101, entrée en vigueur pour la Suisse le 28 novembre 1974).
Le 6 août 2019, il a complété son écriture, produit un extrait d'un site Internet, semble-t-il de l'autorité requérante, le concernant, indiquant que le dossier d'investigation espagnol aurait été clôturé le (...) 2019. Selon lui, ce nouvel élément devrait permettre de clore la procédure en Suisse et de prohiber aux autorités concernées de fournir la documentation demandée par l'Espagne.
J.
Par duplique du 22 août 2019, l'AFC a considéré que les dispositions espagnoles invoquées par le recourant étaient inopérantes et que la valeur probante des documents transmis par celui-ci au sujet de la prétendue clôture de la procédure d'investigation en Espagne était difficile à attester et ne constituait pas un élément suffisamment établi pour reverser la présomption de bonne foi de l'autorité requérante.
K.
Dans sa triplique du 15 octobre 2019, le recourant affirme que la demande aurait perdu son objet, que la condition de la pertinence vraisemblable aurait disparu, et que son recours devrait donc être admis pour ce motif.
L.
Par quadruplique du 8 novembre 2019, l'AFC a maintenu ses conclusions formulées dans sa décision finale du 4 avril 2018, sa réponse du 29 juin 2018 et sa duplique du 22 août 2019, tout en se référant aux développements contenus au sein de ces écritures.
M.
Le 22 novembre 2019, le recourant réitère sa conclusion telle que formulée dans sa triplique du 15 octobre 2019 et ajoute qu'en raison de la clôture de l'enquête en Espagne, plus aucune des informations requises ne serait pertinente pour l'Etat requérant.
Les autres faits et arguments seront repris ci-après dans la mesure utile à la résolution du litige.
Droit :
1.
1.1 En vertu de l'art. 31
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 31 Grundsatz - Das Bundesverwaltungsgericht beurteilt Beschwerden gegen Verfügungen nach Artikel 5 des Bundesgesetzes vom 20. Dezember 196819 über das Verwaltungsverfahren (VwVG). |
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 32 Ausnahmen - 1 Die Beschwerde ist unzulässig gegen: |
|
1 | Die Beschwerde ist unzulässig gegen: |
a | Verfügungen auf dem Gebiet der inneren und äusseren Sicherheit des Landes, der Neutralität, des diplomatischen Schutzes und der übrigen auswärtigen Angelegenheiten, soweit das Völkerrecht nicht einen Anspruch auf gerichtliche Beurteilung einräumt; |
b | Verfügungen betreffend die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen sowie Volkswahlen und -abstimmungen; |
c | Verfügungen über leistungsabhängige Lohnanteile des Bundespersonals, soweit sie nicht die Gleichstellung der Geschlechter betreffen; |
d | ... |
e | Verfügungen auf dem Gebiet der Kernenergie betreffend: |
e1 | Rahmenbewilligungen von Kernanlagen, |
e2 | die Genehmigung des Entsorgungsprogramms, |
e3 | den Verschluss von geologischen Tiefenlagern, |
e4 | den Entsorgungsnachweis; |
f | Verfügungen über die Erteilung oder Ausdehnung von Infrastrukturkonzessionen für Eisenbahnen; |
g | Verfügungen der unabhängigen Beschwerdeinstanz für Radio und Fernsehen; |
h | Verfügungen über die Erteilung von Konzessionen für Spielbanken; |
i | Verfügungen über die Erteilung, Änderung oder Erneuerung der Konzession für die Schweizerische Radio- und Fernsehgesellschaft (SRG); |
j | Verfügungen über die Beitragsberechtigung einer Hochschule oder einer anderen Institution des Hochschulbereichs. |
2 | Die Beschwerde ist auch unzulässig gegen: |
a | Verfügungen, die nach einem anderen Bundesgesetz durch Einsprache oder durch Beschwerde an eine Behörde im Sinne von Artikel 33 Buchstaben c-f anfechtbar sind; |
b | Verfügungen, die nach einem anderen Bundesgesetz durch Beschwerde an eine kantonale Behörde anfechtbar sind. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 5 - 1 Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben: |
|
1 | Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben: |
a | Begründung, Änderung oder Aufhebung von Rechten oder Pflichten; |
b | Feststellung des Bestehens, Nichtbestehens oder Umfanges von Rechten oder Pflichten; |
c | Abweisung von Begehren auf Begründung, Änderung, Aufhebung oder Feststellung von Rechten oder Pflichten oder Nichteintreten auf solche Begehren. |
2 | Als Verfügungen gelten auch Vollstreckungsverfügungen (Art. 41 Abs. 1 Bst. a und b), Zwischenverfügungen (Art. 45 und 46), Einspracheentscheide (Art. 30 Abs. 2 Bst. b und 74), Beschwerdeentscheide (Art. 61), Entscheide im Rahmen einer Revision (Art. 68) und die Erläuterung (Art. 69).25 |
3 | Erklärungen von Behörden über Ablehnung oder Erhebung von Ansprüchen, die auf dem Klageweg zu verfolgen sind, gelten nicht als Verfügungen. |
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 33 Vorinstanzen - Die Beschwerde ist zulässig gegen Verfügungen: |
|
a | des Bundesrates und der Organe der Bundesversammlung auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses des Bundespersonals einschliesslich der Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung; |
b | des Bundesrates betreffend: |
b1 | die Amtsenthebung eines Mitgliedes des Bankrats, des Direktoriums oder eines Stellvertreters oder einer Stellvertreterin nach dem Nationalbankgesetz vom 3. Oktober 200325, |
b10 | die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Schweizerischen Trassenvergabestelle oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Geschäftsführerin oder des Geschäftsführers durch den Verwaltungsrat nach dem Eisenbahngesetz vom 20. Dezember 195743; |
b2 | die Abberufung eines Verwaltungsratsmitgliedes der Eidgenössischen Finanzmarktaufsicht oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Finanzmarktaufsichtsgesetz vom 22. Juni 200726, |
b3 | die Sperrung von Vermögenswerten gestützt auf das Bundesgesetz vom 18. Dezember 201528 über die Sperrung und die Rückerstattung unrechtmässig erworbener Vermögenswerte ausländischer politisch exponierter Personen, |
b4 | das Verbot von Tätigkeiten nach dem NDG30, |
b5bis | die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Eidgenössischen Instituts für Metrologie nach dem Bundesgesetz vom 17. Juni 201133 über das Eidgenössische Institut für Metrologie, |
b6 | die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Eidgenössischen Revisionsaufsichtsbehörde oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Revisionsaufsichtsgesetz vom 16. Dezember 200535, |
b7 | die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Heilmittelinstituts nach dem Heilmittelgesetz vom 15. Dezember 200037, |
b8 | die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Anstalt nach dem Ausgleichsfondsgesetz vom 16. Juni 201739, |
b9 | die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Instituts für Rechtsvergleichung nach dem Bundesgesetz vom 28. September 201841 über das Schweizerische Institut für Rechtsvergleichung, |
c | des Bundesstrafgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals; |
cbis | des Bundespatentgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals; |
cquater | des Bundesanwaltes oder der Bundesanwältin auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von ihm oder ihr gewählten Staatsanwälte und Staatsanwältinnen sowie des Personals der Bundesanwaltschaft; |
cquinquies | der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses ihres Sekretariats; |
cter | der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von der Vereinigten Bundesversammlung gewählten Mitglieder der Bundesanwaltschaft; |
d | der Bundeskanzlei, der Departemente und der ihnen unterstellten oder administrativ zugeordneten Dienststellen der Bundesverwaltung; |
e | der Anstalten und Betriebe des Bundes; |
f | der eidgenössischen Kommissionen; |
g | der Schiedsgerichte auf Grund öffentlich-rechtlicher Verträge des Bundes, seiner Anstalten und Betriebe; |
h | der Instanzen oder Organisationen ausserhalb der Bundesverwaltung, die in Erfüllung ihnen übertragener öffentlich-rechtlicher Aufgaben des Bundes verfügen; |
i | kantonaler Instanzen, soweit ein Bundesgesetz gegen ihre Verfügungen die Beschwerde an das Bundesverwaltungsgericht vorsieht. |
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 37 Grundsatz - Das Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht richtet sich nach dem VwVG56, soweit dieses Gesetz nichts anderes bestimmt. |
SR 651.1 Bundesgesetz vom 28. September 2012 über die internationale Amtshilfe in Steuersachen (Steueramtshilfegesetz, StAhiG) - Steueramtshilfegesetz StAhiG Art. 5 Anwendbares Verfahrensrecht - 1 Soweit dieses Gesetz nichts anderes bestimmt, ist das Verwaltungsverfahrensgesetz vom 20. Dezember 196814 (VwVG) anwendbar. |
|
1 | Soweit dieses Gesetz nichts anderes bestimmt, ist das Verwaltungsverfahrensgesetz vom 20. Dezember 196814 (VwVG) anwendbar. |
2 | Artikel 22a Absatz 1 VwVG über den Stillstand der Fristen ist nicht anwendbar. |
SR 651.1 Bundesgesetz vom 28. September 2012 über die internationale Amtshilfe in Steuersachen (Steueramtshilfegesetz, StAhiG) - Steueramtshilfegesetz StAhiG Art. 19 Beschwerdeverfahren - 1 Jede der Schlussverfügung vorangehende Verfügung, einschliesslich einer Verfügung über Zwangsmassnahmen, ist sofort vollstreckbar und kann nur zusammen mit der Schlussverfügung angefochten werden. |
|
1 | Jede der Schlussverfügung vorangehende Verfügung, einschliesslich einer Verfügung über Zwangsmassnahmen, ist sofort vollstreckbar und kann nur zusammen mit der Schlussverfügung angefochten werden. |
2 | Zur Beschwerde berechtigt sind die betroffene Person sowie weitere Personen unter den Voraussetzungen von Artikel 48 VwVG40. |
3 | Die Beschwerde hat aufschiebende Wirkung. Artikel 55 Absätze 2-4 VwVG ist anwendbar. |
4 | Es findet grundsätzlich nur ein Schriftenwechsel statt. |
5 | Im Übrigen gelten die Bestimmungen über die Bundesrechtspflege. |
L'assistance administrative internationale en matière fiscale est actuellement régie, dans le droit national, par la LAAF, entrée en vigueur le 1er février 2013 (RO 2013 231, 239). Les dispositions dérogatoires de la convention applicable dans les cas d'espèces sont réservées (art. 1 al. 2
SR 651.1 Bundesgesetz vom 28. September 2012 über die internationale Amtshilfe in Steuersachen (Steueramtshilfegesetz, StAhiG) - Steueramtshilfegesetz StAhiG Art. 1 Gegenstand und Geltungsbereich - 1 Dieses Gesetz regelt den Vollzug der Amtshilfe beim Informationsaustausch auf Ersuchen sowie beim spontanen Informationsaustausch:4 |
|
1 | Dieses Gesetz regelt den Vollzug der Amtshilfe beim Informationsaustausch auf Ersuchen sowie beim spontanen Informationsaustausch:4 |
a | nach den Abkommen zur Vermeidung der Doppelbesteuerung; |
b | nach anderen internationalen Abkommen, die einen auf Steuersachen bezogenen Informationsaustausch vorsehen. |
2 | Vorbehalten sind die abweichenden Bestimmungen des im Einzelfall anwendbaren Abkommens. |
SR 651.1 Bundesgesetz vom 28. September 2012 über die internationale Amtshilfe in Steuersachen (Steueramtshilfegesetz, StAhiG) - Steueramtshilfegesetz StAhiG Art. 24 Übergangsbestimmung - Die Ausführungsbestimmungen, die sich auf den Bundesbeschluss vom 22. Juni 195156 über die Durchführung von zwischenstaatlichen Abkommen des Bundes zur Vermeidung der Doppelbesteuerung stützen, gelten weiter für die Amtshilfeersuchen, die beim Inkrafttreten dieses Gesetzes bereits eingereicht waren. |
1.2 Interjeté en temps utile (art. 50 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 50 - 1 Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach Eröffnung der Verfügung einzureichen. |
|
1 | Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach Eröffnung der Verfügung einzureichen. |
2 | Gegen das unrechtmässige Verweigern oder Verzögern einer Verfügung kann jederzeit Beschwerde geführt werden. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 52 - 1 Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat. |
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1 | Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat. |
2 | Genügt die Beschwerde diesen Anforderungen nicht oder lassen die Begehren des Beschwerdeführers oder deren Begründung die nötige Klarheit vermissen und stellt sich die Beschwerde nicht als offensichtlich unzulässig heraus, so räumt die Beschwerdeinstanz dem Beschwerdeführer eine kurze Nachfrist zur Verbesserung ein. |
3 | Sie verbindet diese Nachfrist mit der Androhung, nach unbenutztem Fristablauf auf Grund der Akten zu entscheiden oder, wenn Begehren, Begründung oder Unterschrift fehlen, auf die Beschwerde nicht einzutreten. |
SR 651.1 Bundesgesetz vom 28. September 2012 über die internationale Amtshilfe in Steuersachen (Steueramtshilfegesetz, StAhiG) - Steueramtshilfegesetz StAhiG Art. 19 Beschwerdeverfahren - 1 Jede der Schlussverfügung vorangehende Verfügung, einschliesslich einer Verfügung über Zwangsmassnahmen, ist sofort vollstreckbar und kann nur zusammen mit der Schlussverfügung angefochten werden. |
|
1 | Jede der Schlussverfügung vorangehende Verfügung, einschliesslich einer Verfügung über Zwangsmassnahmen, ist sofort vollstreckbar und kann nur zusammen mit der Schlussverfügung angefochten werden. |
2 | Zur Beschwerde berechtigt sind die betroffene Person sowie weitere Personen unter den Voraussetzungen von Artikel 48 VwVG40. |
3 | Die Beschwerde hat aufschiebende Wirkung. Artikel 55 Absätze 2-4 VwVG ist anwendbar. |
4 | Es findet grundsätzlich nur ein Schriftenwechsel statt. |
5 | Im Übrigen gelten die Bestimmungen über die Bundesrechtspflege. |
Cela étant précisé, il convient d'entrer en matière sur le recours.
1.3
1.3.1 Le recourant peut invoquer la violation du droit fédéral, y compris l'excès ou l'abus du pouvoir d'appréciation, la constatation inexacte ou incomplète des faits pertinents ou l'inopportunité (art. 49
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 49 - Der Beschwerdeführer kann mit der Beschwerde rügen: |
|
a | Verletzung von Bundesrecht einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens; |
b | unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhaltes; |
c | Unangemessenheit; die Rüge der Unangemessenheit ist unzulässig, wenn eine kantonale Behörde als Beschwerdeinstanz verfügt hat. |
1.3.2 Le Tribunal dispose d'un plein pouvoir de cognition (art. 49
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 49 - Der Beschwerdeführer kann mit der Beschwerde rügen: |
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a | Verletzung von Bundesrecht einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens; |
b | unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhaltes; |
c | Unangemessenheit; die Rüge der Unangemessenheit ist unzulässig, wenn eine kantonale Behörde als Beschwerdeinstanz verfügt hat. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 62 - 1 Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern. |
|
1 | Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern. |
2 | Zuungunsten einer Partei kann sie die angefochtene Verfügung ändern, soweit diese Bundesrecht verletzt oder auf einer unrichtigen oder unvollständigen Feststellung des Sachverhaltes beruht; wegen Unangemessenheit darf die angefochtene Verfügung nicht zuungunsten einer Partei geändert werden, ausser im Falle der Änderung zugunsten einer Gegenpartei. |
3 | Beabsichtigt die Beschwerdeinstanz, die angefochtene Verfügung zuungunsten einer Partei zu ändern, so bringt sie der Partei diese Absicht zur Kenntnis und räumt ihr Gelegenheit zur Gegenäusserung ein. |
4 | Die Begründung der Begehren bindet die Beschwerdeinstanz in keinem Falle. |
2.
2.1 La première question litigieuse est de nature procédurale.
2.2 Le droit d'être entendu découlant de l'art. 29 al. 2
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
|
1 | Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
2 | Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör. |
3 | Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand. |
Le droit d'être entendu est une garantie de nature formelle, dont la violation entraîne en principe l'annulation de la décision attaquée, indépendamment des chances de succès du recours sur le fond (ATF 135 I 187 consid. 2.2 et 126 I 19 consid. 2d/bb). Selon la jurisprudence, sa violation peut cependant être réparée lorsque la partie lésée a la possibilité de s'exprimer devant une autorité de recours jouissant d'un plein pouvoir d'examen (ATF 135 I 279 consid. 2.6, 133 I 201 consid. 2.2, 118 Ib 111 consid. 4b et 116 Ia 94 consid. 2). Toutefois, une telle réparation doit rester l'exception et n'est admissible, en principe, que dans l'hypothèse d'une atteinte qui n'est pas particulièrement grave aux droits procéduraux de la partie lésée ; cela étant, une réparation de la violation du droit d'être entendu peut également se justifier, même en présence d'un vice grave, lorsque le renvoi constituerait une vaine formalité et aboutirait à un allongement inutile de la procédure, ce qui serait incompatible avec l'intérêt de la partie concernée à ce que sa cause soit tranchée dans un délai raisonnable (ATF 142 II 218 consid. 2.8.1 et les arrêts cités ; arrêt du TAF A-2523/2015 du 9 avril 2018 consid. 3.3 [le recours contre cette décision a été déclaré irrecevable par jugement du TF 2C_370/2018 du 4 mai 2018]).
2.3 Le recourant se plaint d'une violation de son droit d'être entendu, en mélangeant son grief avec celui examiné plus loin sur l'exigence de la pertinence vraisemblable (cf. infra consid. 9.2). Il soutient que l'AFC aurait dû recourir à des documents complémentaires afin de vérifier les allégations de la banque, en particulier à un formulaire d'identification de l'ayant droit économique (ci-après : formulaire A). Selon lui, le dossier serait incomplet et la transmission envisagée, en tant qu'elle ne serait appuyée par aucun élément tangible susceptible d'être vérifié, viole le droit invoqué.
2.4 De manière introductive, il est relevé que le recourant s'est expliqué avant que la décision finale le concernant soit prise, a fourni des preuves, a eu accès au dossier, a participé à l'administration des preuves, en a pris connaissance et s'est déterminé à leur propos, de sorte qu'à priori, aucune violation de son droit d'être entendu ne peut être décelée (cf. supra consid. 2.2).
Ensuite, certes, les règles de procédure administrative, dont celles découlant du droit d'être entendu, demeurent applicables en la matière avant que les renseignements ne soient transmis ; le droit à une procédure équitable étant ainsi garanti. L'Etat requis doit cependant prendre garde de ne pas éviter ou retarder sans motif le processus d'échange de renseignements (cf. par. IV [ad art. 25bis] ch. 5 du Protocole joint à la Convention, publié également au RS 0.672.933.21, ci-après : Protocole CDI CH-ES).
En lien avec ce qui précède, on retiendra que le droit d'être entendu ne concerne que les éléments qui sont pertinents pour décider de l'issue du litige (cf. arrêt du TF 2C_511/2013 du 27 août 2013 consid. 3.5 et les réf. citées), soit celui soulevé dans l'Etat requis. A cet égard, il convient de rappeler que dans le présent contexte d'assistance administrative internationale, l'AFC et les tribunaux fédéraux ne tranchent pas matériellement le litige fiscal sur le fond (cf. infra consid. 5.2.7).
Partant, le droit d'être entendu ne vaut pas pour des éléments uniquement pertinents dans la procédure interne à l'Etat requérant et les règles procédurales d'administration de tels moyens de preuve sont du ressort de cet Etat.
Au demeurant, si l'on part de la prémisse - laquelle sera revue ci-après (voir infra consid. 9.1) - qu'il n'y a pas à douter de l'état de fait présenté par l'autorité requérante à l'appui de sa demande, le rôle de l'AFC se limite à vérifier la vraisemblable pertinence des renseignements requis (cf. infra consid. 5.2.2). Le cas échéant, elle requiert leur obtention conformément aux art. 8 s
SR 651.1 Bundesgesetz vom 28. September 2012 über die internationale Amtshilfe in Steuersachen (Steueramtshilfegesetz, StAhiG) - Steueramtshilfegesetz StAhiG Art. 8 Grundsätze - 1 Zur Beschaffung von Informationen dürfen nur Massnahmen durchgeführt werden, die nach schweizerischem Recht zur Veranlagung und Durchsetzung der Steuern, die Gegenstand des Ersuchens sind, durchgeführt werden könnten. |
|
1 | Zur Beschaffung von Informationen dürfen nur Massnahmen durchgeführt werden, die nach schweizerischem Recht zur Veranlagung und Durchsetzung der Steuern, die Gegenstand des Ersuchens sind, durchgeführt werden könnten. |
2 | Informationen, die sich im Besitz einer Bank, eines anderen Finanzinstituts, einer beauftragten oder bevollmächtigten Person, einer Treuhänderin oder eines Treuhänders befinden oder die sich auf Beteiligungen an einer Person beziehen, können verlangt werden, wenn das anwendbare Abkommen ihre Übermittlung vorsieht. |
3 | Die ESTV wendet sich zur Beschaffung der Informationen an die Personen und Behörden nach den Artikeln 9-12, von denen sie annehmen kann, dass sie über die Informationen verfügen. |
4 | Die ersuchende Behörde hat keinen Anspruch auf Akteneinsicht oder Anwesenheit bei den Verfahrenshandlungen in der Schweiz. |
5 | Die Kosten aus der Informationsbeschaffung werden nicht erstattet. |
6 | Anwältinnen und Anwälte, die nach dem Anwaltsgesetz vom 23. Juni 200023 (BGFA) zur Vertretung vor schweizerischen Gerichten berechtigt sind, können die Herausgabe von Unterlagen und Informationen verweigern, die durch das Anwaltsgeheimnis geschützt sind. |
Dans ces conditions, on ne voit pas que l'AFC aurait dû requérir d'autres pièces que celles demandées. Or, en l'occurrence, le formulaire A ne l'était pas ; c'est donc sans violer le droit d'être entendu du recourant que l'AFC n'a demandé à la détentrice des renseignements que les relevés de compte.
2.5 Compte tenu de ce qui précède, il conviendra d'analyser, sous l'angle de la pertinence vraisemblable, les moyens invoqués par le recourant pour nier l'existence d'un lien entre lui-même et la détentrice du compte (cf. infra consid. 9.2). Pour le surplus, il n'y pas lieu d'examiner plus avant son grief de violation du droit d'être entendu qui est donc mal fondé.
3.
3.1 L'assistance administrative avec l'Espagne est actuellement régie par l'art. 25bis de la Convention et par le par. IV (ad art. 25bis) du Protocole CDI CH-ES. Ces dispositions ont été introduites par un protocole du 29 juin 2006 et sont en vigueur depuis le 1er juin 2007 (RO 2007 2199). Elles ont ensuite été mises à jour par les art. 9 et 12 du protocole du 27 juillet 2011 conclu entre la Confédération suisse et le Royaume d'Espagne modifiant la CDI CH-ES et le protocole y relatif tels que modifiés le 29 juin 2006, en vigueur depuis le 24 août 2013 (RO 2013 2367, ci-après : Protocole de modification).
Ces amendements s'appliquent, en ce qui concerne l'impôt sur le revenu, aux demandes d'assistance qui portent sur des renseignements ayant trait aux années fiscales 2010 et suivantes (cf. art. 13 ch. 2 let. [iii] du Protocole de modification, avec renvoi à l'art. 2 de la Convention), de sorte que la présente affaire est soumise aux règles en vigueur conformément aux dernières modifications susmentionnées.
3.2 La LAAF règle, sur le plan interne, l'exécution de l'assistance administrative internationale en matière fiscale d'échange de renseignements sur demande et concrétise ainsi la mise en oeuvre des règles y relatives prévues dans la CDI CH-ES (cf. art. 1 al. 1
SR 651.1 Bundesgesetz vom 28. September 2012 über die internationale Amtshilfe in Steuersachen (Steueramtshilfegesetz, StAhiG) - Steueramtshilfegesetz StAhiG Art. 1 Gegenstand und Geltungsbereich - 1 Dieses Gesetz regelt den Vollzug der Amtshilfe beim Informationsaustausch auf Ersuchen sowie beim spontanen Informationsaustausch:4 |
|
1 | Dieses Gesetz regelt den Vollzug der Amtshilfe beim Informationsaustausch auf Ersuchen sowie beim spontanen Informationsaustausch:4 |
a | nach den Abkommen zur Vermeidung der Doppelbesteuerung; |
b | nach anderen internationalen Abkommen, die einen auf Steuersachen bezogenen Informationsaustausch vorsehen. |
2 | Vorbehalten sind die abweichenden Bestimmungen des im Einzelfall anwendbaren Abkommens. |
SR 651.1 Bundesgesetz vom 28. September 2012 über die internationale Amtshilfe in Steuersachen (Steueramtshilfegesetz, StAhiG) - Steueramtshilfegesetz StAhiG Art. 24 Übergangsbestimmung - Die Ausführungsbestimmungen, die sich auf den Bundesbeschluss vom 22. Juni 195156 über die Durchführung von zwischenstaatlichen Abkommen des Bundes zur Vermeidung der Doppelbesteuerung stützen, gelten weiter für die Amtshilfeersuchen, die beim Inkrafttreten dieses Gesetzes bereits eingereicht waren. |
4.
Le principe de la bonne foi, ancré notamment à l'art. 26 de la Convention de Vienne du 23 mai 1969 sur le droit des traités (RS 0.111 ; ci-après : CV), s'applique en tant que principe de droit international public (cf. ATF 144 II 206 consid. 4.4) et implique en particulier que tout traité en vigueur lie les parties, doit être exécuté par elles de bonne foi et doit être interprété de même suivant le sens ordinaire à attribuer à ses termes dans leur contexte et à la lumière de son objet ainsi que de son but (cf. art. 31 al. 1
IR 0.111 Wiener Übereinkommen vom 23. Mai 1969 über das Recht der Verträge (mit Anhang) VRK Art. 31 Allgemeine Auslegungsregel - (1) Ein Vertrag ist nach Treu und Glauben in Übereinstimmung mit der gewöhnlichen, seinen Bestimmungen in ihrem Zusammenhang zukommenden Bedeutung und im Lichte seines Zieles und Zweckes auszulegen. |
|
a | jede spätere Übereinkunft zwischen den Vertragsparteien über die Auslegung des Vertrags oder die Anwendung seiner Bestimmungen; |
b | jede spätere Übung bei der Anwendung des Vertrags, aus der die Übereinstimmung der Vertragsparteien über seine Auslegung hervorgeht; |
c | jeder in den Beziehungen zwischen den Vertragsparteien anwendbare einschlägige Völkerrechtssatz. |
Ce principe a en outre comme effet qu'un Etat est présumé agir de bonne foi (ATF 144 II 206 consid. 4.4, 142 II 218 consid. 3.3 et 142 II 161 consid. 2.1.4). La portée du principe de présomption de bonne foi de l'Etat requérant a été précisée dans le contexte de l'assistance administrative (cf. jurisprudence précitée). Cette présomption signifie que l'Etat requis ne saurait en principe mettre en doute les allégations de l'Etat requérant (principe de la confiance ; cf. ATF 144 II 206 consid. 4.4 ; arrêt du TF 2C_241/2016 du 7 avril 2016 consid. 5.5). Elle ne s'oppose cependant pas à ce qu'un éclaircissement soit demandé par l'Etat requis en cas de doute sérieux sur les indications fournies par l'Etat requérant (cf. ATF 143 II 202 consid. 8.7.1). Il appartient à l'Etat requis d'établir s'il est ou non en présence d'éléments suffisamment établis et concrets pour considérer que la présomption de bonne foi est renversée (cf. ATF 143 II 202 consid. 8.7.4 ; arrêt du TAF A-2463/2018 précité consid. 4).
Savoir si et dans quelle mesure les éléments présentés par la personne intéressée sont suffisamment établis et concrets pour renverser cette présomption ou à tout le moins susciter des doutes sérieux sur la bonne foi de l'Etat requérant est une question d'appréciation des preuves, y compris lorsqu'il est question de faits négatifs. Dans ce dernier cas, la jurisprudence a du reste posé des principes au sujet du degré de la preuve qui est exigé. De tels faits négatifs doivent ainsi être démontrés avec une vraisemblance prépondérante (cf. arrêt du TF 2C_588/2018 du 13 juillet 2018 consid. 4.2, avec renvoi à l'ATF 142 III 369 consid. 4.2 ; arrêt du TAF A-2463/2018 précité consid. 4).
5.
5.1 Du point de vue formel, la requête doit contenir les éléments qui figurent au ch. 2 du par. IV (ad art. 25bis) du Protocole CDI CH-ES, à savoir : l'identité de la personne faisant l'objet d'un contrôle ou d'une enquête, la période visée par la demande, les renseignements recherchés, l'objectif fiscal qui fonde la demande et, dans la mesure où ils sont connus, les coordonnées du détenteur d'informations (arrêts du TAF précités A-6604/2017 consid. 2.2 et A-2523/2015 consid. 4.2).
En lien avec cette liste d'indications sur le contenu de la demande, à fournir par l'Etat requérant dans le contexte des conventions internationales conclues par la Suisse en vue d'éviter les doubles impositions (comp. art. 6 al. 2 LAAF qui est d'application subsidiaire), le Tribunal fédéral retient qu'elle est conçue de telle manière que si l'Etat requérant s'y conforme scrupuleusement, il est en principe censé fournir des informations qui devraient suffire à démontrer la pertinence vraisemblable de sa demande (cf. ATF 142 II 161 consid. 2.1.4 ; arrêt du TF 2C_241/2016 du 7 avril 2017 consid. 5.1 ; arrêt du TAF A-6604/2017 précité consid. 2.2 ; pour cette condition, voir infra consid. 5.2).
5.2
5.2.1 Exprimée à l'art. 25bis par. 1 CDI CH-ES, la condition de la pertinence vraisemblable des informations pour l'application de la Convention ou la législation fiscale interne des Etats contractants est la clé de voûte de l'échange de renseignements (voir entre autres, ATF 144 II 206 consid. 4.2 ; arrêt du TAF A-2463/2018 précité consid. 5.2.3). Elle a pour but d'assurer un échange de renseignements le plus large possible, mais ne permet pas aux Etats d'aller à la pêche aux renseignements ou de demander des renseignements dont il est peu probable qu'ils soient pertinents pour élucider les affaires d'un contribuable déterminé (quelques rares arrêts du TF en langue française exigent qu'apparaisse avec certitude que les documents ne sont pas déterminants pour l'enquête : cf. ATF 142 II 161 consid. 2.1.1 et 2.1.2 ; voir à ce sujet, arrêts du TAF A-4153/2017 du 11 octobre 2018 consid. 4.3.1.1 et A-5149/2015 du 29 juin 2016 consid. 4.7.1 [décision confirmée par arrêt du TF 2C_640/2016 du 18 décembre 2017]). Elle est réputée réalisée si, au moment où la demande d'assistance administrative est formulée, il existe une possibilité raisonnable que les renseignements demandés se révéleront pertinents. En revanche, peu importe qu'une fois fournie, il s'avère que l'information demandée soit finalement non pertinente. Il n'incombe pas à l'Etat requis de refuser une demande ou la transmission d'informations parce que cet Etat serait d'avis qu'elles manqueraient de pertinence pour l'enquête ou le contrôle sous-jacents. Il en découle que l'appréciation de la pertinence vraisemblable des informations demandées est en premier lieu du ressort de l'Etat requérant et que le rôle de l'Etat requis est assez restreint, puisqu'il se limite à un contrôle de la plausibilité (voir ATF 145 II 112 consid. 2.2.1, 144 II 206 consid. 4.2 et 4.3 et 142 II 161 consid. 2.1.1 ; arrêt du TF 2C_764/2018 du 7 juin 2019 consid. 5.1 et les réf. ; arrêt du TAF A-2463/2018 précité consid. 5.2.3).
5.2.2 L'Etat requis doit se contenter de vérifier l'existence d'un rapport entre l'état de fait décrit et les renseignements requis, étant précisé que l'Etat requérant est présumé agir de bonne foi (cf. parmi d'autres, arrêt du TAF A-6604/2017 précité consid. 2.3.2 ; sur le principe de la confiance, voir supra consid. 4).
En application de ce qui précède, une fois que l'AFC a obtenu les documents qu'elle a sollicités auprès des détenteurs de renseignements, elle doit vérifier que les informations qu'ils contiennent remplissent la condition de la pertinence vraisemblable (cf. ATF 143 II 185 consid. 3.3.2). C'est du reste ce qu'exprime aussi l'art. 17 al. 2
SR 651.1 Bundesgesetz vom 28. September 2012 über die internationale Amtshilfe in Steuersachen (Steueramtshilfegesetz, StAhiG) - Steueramtshilfegesetz StAhiG Art. 17 Ordentliches Verfahren - 1 Die ESTV eröffnet jeder beschwerdeberechtigten Person eine Schlussverfügung, in der die Amtshilfeleistung begründet und der Umfang der zu übermittelnden Informationen bestimmt werden. |
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1 | Die ESTV eröffnet jeder beschwerdeberechtigten Person eine Schlussverfügung, in der die Amtshilfeleistung begründet und der Umfang der zu übermittelnden Informationen bestimmt werden. |
2 | Informationen, die voraussichtlich nicht erheblich sind, dürfen nicht übermittelt werden. Sie werden von der ESTV ausgesondert oder unkenntlich gemacht. |
3 | Einer im Ausland ansässigen beschwerdeberechtigten Person eröffnet die ESTV die Schlussverfügung über die zur Zustellung bevollmächtigte Person oder direkt, sofern es zulässig ist, Schriftstücke im betreffenden Staat durch die Post zuzustellen. Andernfalls eröffnet sie die Verfügung durch Veröffentlichung im Bundesblatt.38 |
4 | Über den Erlass und den Inhalt der Schlussverfügung informiert sie gleichzeitig die betroffenen kantonalen Steuerverwaltungen. |
Tant le Tribunal fédéral que le Tribunal administratif fédéral ont déjà eu l'occasion de fixer que l'état de fortune d'un contribuable au 31 décembre est identique à celui du 1er janvier de l'année qui suit (cf. arrêt du TF 2C_1087/2016 du 31 mars 2017 consid. 4.3 et 4.4 ; arrêts du TAF A-2463/2018 précité consid. 5.2.4 et A-1231/2018 du 26 novembre 2018 consid. 3.6.6). Par conséquent, si une autorité étrangère requiert les états de fortune d'une certaine période fiscale qui débute le 1er janvier, l'approche consistant à refuser la transmission d'états de fortune au 31 décembre de l'année précédente au motif que ce renseignement porterait sur une année hors du champ d'application temporel de la requête relèverait d'une interprétation excessivement formaliste des normes applicables. Elle aboutirait pour la Suisse à éluder ses engagements et partant à adopter un comportement qui serait contraire au principe de la bonne foi (voir supra consid. 4). Il appartient toutefois à l'AFC de veiller à ce que l'Etat requérant ne reçoive pas une information différente que celle qu'il aurait obtenue si des états de fortune au 1er janvier de l'année fiscale visée par la requête étaient communiqués. Partant, la transmission de toute information susceptible de donner des indications sur l'évolution de la fortune du contribuable l'année précédente et sur des opérations effectuées sur les comptes concernés durant cette même année est proscrite. De même, il incombe à l'AFC de caviarder toute autre information relative à l'année précédente qui pourrait figurer sur des états de fortune au 31 décembre remis par la Banque (comme par exemple le montant des intérêts bruts versés sur le compte) et qui ne figurerait pas sur l'état de la fortune au 1er janvier de la période fiscale concernée par la requête (cf. arrêt du TF 2C_1087/2016 précité consid. 4.3 et 4.4).
5.2.3 L'interdiction de la pêche aux renseignements est liée à la pertinence des informations requises et en constitue une limite. Elle vise à empêcher que l'Etat requérant demande des informations dont il apparaît, compte tenu des circonstances d'espèce et avec certitude, qu'ils ne sont pas déterminants ; dans un tel cas l'Etat requis est en droit de ne pas entrer en matière sur la demande. Au plan interne, une pêche aux renseignements entraîne la non-entrée en matière sur la demande (art. 7 let. a
SR 651.1 Bundesgesetz vom 28. September 2012 über die internationale Amtshilfe in Steuersachen (Steueramtshilfegesetz, StAhiG) - Steueramtshilfegesetz StAhiG Art. 7 Nichteintreten - Auf das Ersuchen wird nicht eingetreten, wenn: |
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a | es zum Zweck der Beweisausforschung gestellt worden ist; |
b | Informationen verlangt werden, die von den Amtshilfebestimmungen des anwendbaren Abkommens nicht erfasst sind; oder |
c | es den Grundsatz von Treu und Glauben verletzt, insbesondere wenn es auf Informationen beruht, die durch nach schweizerischem Recht strafbare Handlungen erlangt worden sind. |
Cette exigence correspond au principe de proportionnalité (art. 5 al. 2
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 5 Grundsätze rechtsstaatlichen Handelns - 1 Grundlage und Schranke staatlichen Handelns ist das Recht. |
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1 | Grundlage und Schranke staatlichen Handelns ist das Recht. |
2 | Staatliches Handeln muss im öffentlichen Interesse liegen und verhältnismässig sein. |
3 | Staatliche Organe und Private handeln nach Treu und Glauben. |
4 | Bund und Kantone beachten das Völkerrecht. |
5.2.4 La demande d'assistance vise normalement à obtenir des informations sur la personne identifiée comme contribuable par l'Etat requérant (personne concernée au sens formel). Toutefois, dans certaines constellations spécifiques, des informations peuvent également être transmises au sujet de personnes dont l'assujettissement n'est pas invoqué par l'Etat requérant (personne concernée au sens matériel ; arrêts du TAF A-2463/2018 précité consid. 5.3.2, A-7136/2017 précité consid. 4.2.3, A-6604/2017 précité consid. 2.3.3, A-6589/2016 du 6 mars 2018 consid. 4.6.3 et les réf.).
Dans une affaire soumise, sous l'angle procédural, à la LAAF, le Tribunal fédéral a retenu que la notion de "personne concernée" dans son sens matériel découlait de l'expression "personnes qui ne sont pas concernées par la demande" figurant à l'art. 4 al. 3
SR 651.1 Bundesgesetz vom 28. September 2012 über die internationale Amtshilfe in Steuersachen (Steueramtshilfegesetz, StAhiG) - Steueramtshilfegesetz StAhiG Art. 4 Grundsätze - 1 ...11 |
|
1 | ...11 |
2 | Das Amtshilfeverfahren wird zügig durchgeführt. |
3 | Die Übermittlung von Informationen zu Personen, die nicht betroffene Personen sind, ist unzulässig, wenn diese Informationen für die Beurteilung der Steuersituation der betroffenen Person nicht voraussichtlich relevant sind oder wenn berechtigte Interessen von Personen, die nicht betroffene Personen sind, das Interesse der ersuchenden Seite an der Übermittlung der Informationen überwiegen.12 |
Il a également été jugé que l'art. 4 al. 3
SR 651.1 Bundesgesetz vom 28. September 2012 über die internationale Amtshilfe in Steuersachen (Steueramtshilfegesetz, StAhiG) - Steueramtshilfegesetz StAhiG Art. 4 Grundsätze - 1 ...11 |
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1 | ...11 |
2 | Das Amtshilfeverfahren wird zügig durchgeführt. |
3 | Die Übermittlung von Informationen zu Personen, die nicht betroffene Personen sind, ist unzulässig, wenn diese Informationen für die Beurteilung der Steuersituation der betroffenen Person nicht voraussichtlich relevant sind oder wenn berechtigte Interessen von Personen, die nicht betroffene Personen sind, das Interesse der ersuchenden Seite an der Übermittlung der Informationen überwiegen.12 |
5.2.5 Dans le contexte de l'assistance administrative en matière fiscale, l'Etat requis n'a pas à vérifier l'application du droit interne procédural de l'Etat requérant pour décider de la pertinence d'une demande d'assistance administrative. Il suffit que les renseignements soient potentiellement propres à être utilisés dans la procédure étrangère. L'Etat requis ne peut avoir pour rôle d'examiner, au-delà du contrôle de la plausibilité, le bien-fondé de la procédure fiscale conduite à l'étranger ni à s'interroger sur d'éventuels obstacles procéduraux qui, en application du droit interne de l'Etat requérant, empêcheraient l'utilisation des renseignements obtenus. Une telle approche ne serait pas soutenable dans le contexte de la coopération internationale et au vu des spécificités de chaque procédure nationale. L'Etat requis ne disposerait du reste pas des éléments nécessaires pour vérifier l'exactitude des allégations des contribuables visés s'agissant du respect des règles procédurales de l'Etat requérant. Il n'en demeure pas moins que l'on ne peut pas exclure que l'évolution des circonstances aboutisse exceptionnellement à ce que la condition de la pertinence vraisemblable disparaisse en cours de procédure. Il appartient toutefois à la partie qui entend s'en prévaloir de le démontrer (ATF 144 II 206 consid. 4.3 ; cf. arrêts du TF 2C_88/2018 du 7 décembre 2018 consid. 6.2, 2C_975/2018 du 7 novembre 2018 consid. 4.1, 2C_588/2018 précité consid.4.3 ; entres autres, arrêt du TAF A-733/2017 du 18 octobre 2018 consid. 3.6.2 et 3.6.3 [le recours contre cette décision a été déclaré irrecevable par jugement du TF 2C_975/2018 précité]).
Savoir si les faits invoqués par les parties concernées sont ou non propres à mettre en question l'intérêt actuel à la demande d'assistance relève de l'appréciation. Si les éléments invoqués par les personnes concernées sont suffisamment sérieux pour faire naître des doutes sur l'intérêt actuel à la demande d'assistance, une demande d'éclaircissement peut être demandée par les autorités suisses (arrêt du TF 2C_975/2018 précité consid. 4.1 avec renvoi à l'ATF 144 II 206 consid. 4.4 ; sur le principe de la confiance, cf. supra consid. 4).
5.2.6 Selon la jurisprudence du Tribunal administratif fédéral, la clôture d'une procédure nationale étrangère de taxation est susceptible de faire échec à une demande d'assistance. La motivation juridique conduisant à ce résultat tient compte du défaut d'intérêt de l'autorité requérante, du défaut de vraisemblable pertinence, du principe de proportionnalité et du principe de subsidiarité (arrêt du TAF A-733/2017 précité consid. 3.7.1 et les réf.).
Le Tribunal fédéral a pour sa part jugé que le "fait que le libellé de la demande laisse entendre qu'une procédure de contrôle est en cours, alors que les recourants affirment que cette procédure a été définitivement close", n'est pas de nature à faire obstacle à la demande (que ce soit sous l'angle de la vraisemblable pertinence ou de la bonne foi, le droit interne étranger étant non pertinent [sur ce point, cf. infra consid. 5.2.7] ; arrêt du TF 2C_241/2016 précité consid. 5.6 ; voir aussi arrêt du TAF A-3791/2017 du 5 janvier 2018 consid. 9.2.3.3). Aussi, conformément à la jurisprudence du Tribunal fédéral, la question de la clôture de la procédure nationale étrangère doit avant tout faire l'objet d'un examen au regard de la condition de la vraisemblable pertinence, compte tenu de la bonne foi de l'autorité requérante et des explications qu'elle fournit à l'appui du dépôt, respectivement du maintien de sa demande (cf. ATF 144 II 206 consid. 4.6). Cette jurisprudence du Tribunal fédéral ne remet pas fondamentalement en cause celle du Tribunal administratif fédéral qui vient d'être exposée (arrêt du TAF A-733/2017 précité consid. 3.7.2 et la réf.).
5.2.7 La procédure d'assistance administrative ne tranche pas matériellement l'affaire ; il appartient à chaque Etat d'interpréter sa propre législation et de contrôler la manière dont celle-ci est appliquée, de sorte qu'un point qui relève du droit interne de l'Etat requérant, comme par exemple une question de délai de prescription applicable dans l'Etat requérant aux créances fiscales, doit être tranché, le cas échéant, par ses autorités et juridictions fiscales (entres autres, arrêt du TAF A-2523/2015 consid. 4.6.3 et les réf.), au besoin en citant des témoins par-devers elles (cf. arrêt du TF 2C_1046/2019 précité consid. 4.5).
5.3 L'Etat requérant doit respecter le principe de subsidiarité (ch. 1 du par. IV [ad art. 25bis] Protocole CDI CH-ES ; arrêt du TAF A-6604/2017 précité consid. 2.7 et les réf.), lequel a pour but de veiller à ce que la demande d'assistance administrative n'intervienne qu'à titre subsidiaire et non pas pour faire peser sur l'Etat requis la charge d'obtenir des renseignements qui seraient à la portée de l'Etat requérant en vertu de sa procédure fiscale interne. Contrôler le respect dudit principe consiste ainsi à vérifier que la demande n'a été formulée qu'après que l'Etat requérant a utilisé les sources habituelles de renseignements prévues par sa procédure fiscale interne (cf. ATF 144 II 206 consid. 3.3.1).
A défaut d'élément concret, respectivement de doutes sérieux, il n'y a pas de raison de remettre en cause la réalisation du principe de la subsidiarité lorsqu'un Etat forme une demande d'assistance administrative, en tous les cas lorsque celui-ci déclare avoir épuisé les sources habituelles de renseignements ou procédé de manière conforme à la convention (cf. ATF 144 II 206 consid. 3.3.2 ; arrêt du TF 2C_904/2015 du 8 décembre 2016 consid. 7.2 ; arrêt du TAF A-6604/2017 précité consid. 2.7 ; sur le principe de la confiance, voir supra consid. 4).
5.4 En règle générale, il n'appartient pas au Tribunal de vérifier en détail quelles informations sont, ou non, à caviarder. Cette tâche revient à l'AFC en tant qu'elle exécute l'assistance administrative (art. 2
SR 651.1 Bundesgesetz vom 28. September 2012 über die internationale Amtshilfe in Steuersachen (Steueramtshilfegesetz, StAhiG) - Steueramtshilfegesetz StAhiG Art. 2 Zuständigkeit - 1 Die Eidgenössische Steuerverwaltung (ESTV) ist für den Vollzug der Amtshilfe zuständig. |
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1 | Die Eidgenössische Steuerverwaltung (ESTV) ist für den Vollzug der Amtshilfe zuständig. |
2 | Schweizerische Gerichte und die nach kantonalem oder kommunalem Recht zuständigen Steuerbehörden können einer Person in einem ausländischen Staat Schriftstücke unmittelbar durch die Post zustellen, wenn das anwendbare Abkommen dies zulässt.6 |
6.
En l'espèce, le Tribunal traitera d'abord la forme de la demande (consid. 7), puis poursuivra l'examen de celle-ci eu égard au principe de la bonne foi en lien avec celui de la subsidiarité (consid. 8), avant d'attaquer l'analyse de l'exigence de la pertinence vraisemblable (consid. 9), à la lumière des divers griefs soulevés par le recourant en relation avec la requête (consid. 9.1), les informations transmises par la banque (consid. 9.2 à 9.5), le droit interne espagnol (consid. 10) et la question d'une clôture d'une procédure nationale étrangère de taxation (consid. 11).
7.
7.1 L'autorité requérante a fourni, dans sa demande, l'identité du recourant, en tant que contribuable faisant l'objet d'un contrôle en Espagne, la période visée par la requête, soit du 1er janvier (...) au 31 décembre (...) et a décrit les renseignements recherchés. L'objectif fiscal poursuivi, c'est-à-dire d'obtenir des informations essentielles afin d'établir si le recourant a déposé des déclarations correctes concernant son revenu, y figure également. Enfin, les données de la banque, détentrice des renseignements, ont été fournies.
Dès lors que les conditions de forme prévues au ch. 2 du par. IV (ad art. 25bis) du Protocole CDI CH-ES sont remplies, l'exigence de la pertinence vraisemblable de la requête est présumée respectée (cf. supra consid. 5.1).
7.2 Dans son mémoire de recours daté du 7 mai 2018, le recourant considère que la demande ne remplit pas les exigences formelles prévues par la LAAF et s'apparenterait bien plutôt à une pêche aux renseignements. Ce serait donc à tort que l'AFC est entrée en matière.
7.3 Ainsi que cela a été revu ci-avant, la requête remplit les conditions de forme prévues dans le Protocole CDI CH-ES. Celles figurant à l'art. 6 LAAF sont, elles également, toutes remplies. Pour ce qui est des let. a à c et e du deuxième alinéa de cette dernière disposition, il est renvoyé au consid. 7.1 ci-dessus, puisque leur contenu est sensiblement similaire à ce que prévoit le Protocole CDI CH-ES. A ce sujet, il convient de rappeler que la LAAF est une loi d'exécution de la CDI CH-ES (cf. supra consid. 3.2), qui n'a vocation à s'appliquer, au plan formel, que si cette convention ne comporte aucune disposition sur le contenu de la demande et qu'aucune réglementation ne peut être déduite de la Convention (voir art. 6 al. 2 LAAF).
Quoi qu'il en soit, on remarquera tout de même que l'autorité requérante a indiqué la raison qui donnait à penser que les informations demandées étaient détenues en Suisse, en la possession ou sous le contrôle de la banque (cf. art. 6 al. 2 let. d LAAF), à savoir que le recourant aurait utilisé en Espagne des cartes de crédit, délivrées par une entité (...), sur demande de la détentrice des renseignements suisse.
Elle a également donné les déclarations mentionnées à l'art. 6 al. 2 let. f et g LAAF, lors du dépôt de sa demande, tout particulièrement que les moyens de collecte du renseignement prévus par sa procédure interne avaient été épuisés, à l'exception de ceux qui auraient engendré un effort disproportionné.
Aussi, la requête satisfait aux conditions formelles requises, tant par le Protocole CDI CH-ES que par la LAAF, quand bien même celle-ci s'applique en l'occurrence de manière subsidiaire. Sous l'angle formel, il ne peut donc être reproché à l'AFC d'être entrée en matière sur la demande de l'autorité requérante.
7.4 Le grief du recourant d'une violation des art. 6 et 7 LAAF est partant rejeté.
8.
8.1 Le Tribunal porte désormais son examen sur la condition de la bonne foi en lien avec le principe de la subsidiarité.
8.2 Le recourant considère qu'en dépit de ce qu'a indiqué l'autorité requérante, faussement selon lui, tous les moyens permettant d'obtenir les informations sollicitées en Espagne n'auraient pas été utilisés. Il allègue en particulier que les pièces produites à l'appui de son recours démontreraient que la problématique des cartes bancaires n'aurait aucunement été soulevée dans le cadre de la procédure menée par l'autorité requérante et qu'il n'aurait jamais été invité à se déterminer sur celle-ci.
8.3 En préambule, on relèvera que l'Espagne est présumée avoir agi, dans ce contexte, de bonne foi, en particulier lorsqu'elle a déclaré, en marge de la demande, avoir respecté le principe de la subsidiarité (cf. consid. 4, 5.3 ou encore 7.3).
Or, l'argumentation du recourant ne saurait être suffisante pour renverser la présomption de bonne foi de l'Etat requérant. A tout le moins, lui aurait-il appartenu de préciser en quoi les documents présentés avec son recours permettraient de douter de la déclaration de l'autorité requérante ou quels autres indices clairs existeraient, ainsi qu'il le prétend, qui permettraient de la remettre en cause.
D'ailleurs, le recourant a par la suite remis des pièces qui démontrent au contraire que l'autorité requérante a bien cherché à l'auditionner sur les cartes bancaires concernées. En effet, dans le document intitulé "[extrait en espagnol]" du (...) 2019 annexé à son écriture du 22 novembre 2019, on peut y lire en page 2 que le recourant a été convoqué, en vain, en date du (...) 2017, dans le cadre d'une enquête ayant pour objectif en particulier de vérifier l'origine des fonds retirés avec des cartes de crédit émises par des entités étrangères ("[extrait en espagnol]").
8.4 A bien comprendre le recourant, le fait que l'autorité requérante n'ait pas démontré avoir entrepris auprès (...) des démarches préalables à la demande constituerait aussi une violation du principe de la subsidiarité, dans la mesure où les cartes émanent d'un établissement bancaire de ce pays.
A ce stade non plus, le recourant n'amène cependant pas d'élément concret qui nourrirait en l'espèce un doute sérieux sur le respect du principe en question. De ce point de vue, il n'est point démontré en particulier qu'une telle démarche n'a pas été initiée par l'Espagne, si bien que sa seule allégation non étayée ne saurait renverser la présomption de bonne foi retenue par le Tribunal.
Au contraire de ce qu'il semble laisser entendre, il n'est d'ailleurs pas manifeste de considérer que le dépôt d'une demande d'assistance administrative à l'international, dans un Etat tiers à la CDI CH-ES, puisse s'inscrire parmi les sources habituelles de renseignements prévues par la procédure fiscale espagnole, au sens du principe précité figurant dans la Convention.
8.5 La déclaration présumée de bonne foi de l'Etat requérant ne peut qu'être confirmée dans le présent cas. Il y a lieu d'admettre que le principe de la subsidiarité a été respecté et, contrairement à ce que soutient le recourant, il n'est pas question, dans ce sens, d'une pêche au renseignements.
9.
9.1 Le Tribunal en vient à analyser l'exigence de la pertinence vraisemblable de la demande.
9.1.1 Le recourant relève que l'autorité requérante a constaté qu'il avait utilisé les deux cartes de crédit mentionnées dans la requête, mais estime qu'elle n'a pas établi, et n'a pas offert de prouver, comment a été constitué le lien entre la banque et ces cartes, ni quel en a été leur usage. Il ajoute que, sur la base des informations fournies, rien ne permettrait de conclure qu'il s'en serait effectivement servi.
Il entend ainsi démontrer une absence de lien entre la détentrice des renseignements et les cartes mentionnées, ou d'un usage effectif de celles-ci, et développe son approche en arguant que la banque s'est non seulement abstenue de confirmer avoir requis de l'entité (...) l'émission desdites cartes, dont elle précisait qu'il s'agissait d'ailleurs de cartes de débit et non de crédit, mais qu'elle ajoutait que lesdites cartes n'avaient aucunement été rechargées au moyen d'un compte ouvert en son sein.
9.1.2 En premier lieu, certes, la banque ne s'est pas prononcée sur une éventuelle requête de sa part à l'adresse de l'établissement (...), en vue d'obtenir lesdites cartes. Néanmoins, elle n'infirme pas non plus avoir effectué une telle démarche. Il n'y a alors pas lieu de douter ici sérieusement du rapport présenté par l'autorité requérante entre l'entité (...), la détentrice des renseignements et le recourant.
En deuxième lieu, les précisions apportées par la banque quant à la nature des cartes en cause ressortent non pas des renseignements transmis par elle, formellement, mais d'une note interne du (...) 2017 de l'AFC (pièce 13 AFC), selon laquelle dites cartes seraient prépayées et de type (...). Sans qu'il ne soit nécessaire en l'espèce de se prononcer spécifiquement sur la pertinence de la note précitée, on observera simplement que, sur le marché, des cartes de ce type peuvent être assimilées à des cartes de crédit. Il n'y a donc pas de raison d'apporter une importance particulière à une éventuelle confusion à cet égard, étant rappelé que les exigences qui permettent de remettre en cause l'état de fait d'une demande sont relativement élevées du fait de la présomption de bonne foi évoquée (cf. supra consid. 4).
En troisième lieu, il ne ressort pas de l'état de fait de la requête que les deux cartes mentionnées dans la demande auraient été rechargées auprès de la banque. Bien plus, il y figure qu'elles auraient été requises, par la détentrice des renseignements, et utilisées, par le recourant.
9.1.3 Dès lors qu'aucun des éléments apportés par le recourant ne contredit de manière suffisante ceux figurant dans la requête, il n'y avait pas lieu de douter de l'existence d'un lien entre lui et la détentrice des renseignements. Il en découle qu'il existe bien une possibilité raisonnable que les informations requises, lesquelles ont trait à la relation présumée entre ces derniers, se révéleront pertinentes.
9.2 Le Tribunal se prononce désormais sur la pertinence des informations fournies par la détentrice des renseignements, en particulier dans sa réponse du 23 octobre 2017 (pièce 4 AFC).
9.2.1 Le recourant est d'avis qu'aucun des documents produits ne permettrait de le relier au compte transmis. Il conteste les renseignements fournis par la banque, motifs pris que l'AFC ne les a pas vérifiés, au moyen de pièces complémentaires qu'elle aurait dû solliciter, en particulier, un formulaire A. Cela se justifierait car il aurait affirmé de manière constante n'avoir entretenu aucun lien avec la détentrice du compte durant la période concernée. Il relève de plus que selon les informations transmises, il serait seulement l'un des ayants droit économiques du compte en question et estime qu'à supposer même qu'une attache puisse être établie entre la détentrice du compte et lui-même, sa participation dans celle-là ne pourrait être déterminée, ni davantage l'identité des prétendus autres ayants droit économiques. Est ajouté que les détails de l'opération fournis par la banque n'identifieraient pas, en tant que personnes devant être informées des mouvements intervenant sur le compte ("Infos mouvement"), le recourant, mais des tierces parties. Enfin, comme l'AFC devrait répondre négativement à toutes les questions posées par l'autorité requérante, aucun document ne devrait dès lors être communiqué.
9.2.2 A titre liminaire, on retiendra que l'autorité requérante a présenté un lien suffisamment pertinent entre le recourant et la détentrice des renseignements (cf. supra consid. 9.1). Dans ce cadre, elle demande les états des comptes rattachés à cette relation, sur lesquels ce contribuable aurait une position de titulaire, de bénéficiaire d'un pouvoir de signature ou d'ayant droit économique ("holder, signatory or beneficial owner").
Or, on constate que le recourant a précisément été identifié comme ayant droit économique d'un compte ouvert auprès de la banque. Aussi, l'existence d'un lien entre le recourant et la banque est démontrée et l'on ne voit pas que l'AFC aurait dû procéder, en ce qui le concerne, à de plus amples vérifications (dans ce sens, arrêt du TF 2C_1046/2019 précité consid. 4.1). La recherche d'un formulaire A, du reste non sollicité par l'autorité requérante, n'était alors pas nécessaire (cf. supra consid. 2.4).
Qu'il ne soit pas l'unique ayant droit économique sur le compte n'est pas pertinent. Sa seule qualité d'ayant droit économique, même partiel, suffit pour que les renseignements au sujet de la relation bancaire concernée soient en lien avec la demande et vraisemblablement pertinents.
Ensuite, certes, deux personnes tierces ont été informées des opérations sur le compte (pièce 4 AFC). Il est cependant tout à fait possible qu'elles aient été contactées en tant que représentantes de la détentrice du compte. Par conséquent, cela n'enlève rien au fait que le recourant puisse être l'un des ayants droit économiques du compte concerné.
Finalement, étant donné qu'il n'est pas attendu de l'Etat requérant que chacune de ses questions conduise nécessairement à une recherche fructueuse correspondante (cf. supra consid. 5.2.3), le fait qu'il soit répondu négativement à certains des points figurant dans la demande ne peut justifier un refus de l'octroi de l'assistance.
9.2.3 Les arguments du recourant ci-avant mentionnés sont donc tous rejetés et la vraisemblable pertinence des renseignements transmis en réponse aux questions posées dans la demande est confirmée.
9.2.4
9.2.4.1 En lien avec ce qui précède, il y a lieu de se prononcer sur la requête formulée par le recourant, en marge de ses conclusions sur le fond (cf. mémoire de recours, p. 2), par laquelle il demande que soit ordonné l'audition des représentants de la détentrice du compte, en qualité de témoins, ce qui permettrait d'établir qu'il n'aurait pas été bénéficiaire économique de cette dernière (voir fait n° 29 de l'écriture précitée, p. 11).
9.2.4.2 A partir du moment où il ressort de ce qui précède que le recourant n'a, jusqu'à présent, pas été en mesure de présenter un quelconque élément établi et concret permettant de renverser la présomption de bonne foi dont bénéficie l'autorité requérante et que le respect du principe de la pertinence vraisemblable a été confirmé que ce soit sous l'angle de l'examen de la requête ou de celui des informations fournies par la banque, il résulte qu'il n'y a plus lieu à ce stade de procéder à des mesures d'instruction supplémentaires, lesquelles dépasseraient clairement le cadre de l'examen auquel doit procéder le Tribunal dans le contexte d'une requête d'assistance (cf. arrêt du TAF A-625/2018 et A-3455/2018 du 12 novembre 2018 consid. 5.1.3 partiellement réformé [mais pas sur cet aspect] par l'arrêt du TF 2C_1053/2018 du 22 juillet 2019 ; arrêt du TAF A-7956/2016 du 8 novembre 2017 consid. 3.5.3)
Les intérêts du recourant sont en outre protégés en tant qu'il pourrait, le cas échéant, demander à ce que soient cités des témoins devant les autorités et tribunaux fiscaux espagnols pour faire valoir son opposition (à cet égard, cf. arrêt du TF 2C_1046/2019 précité consid. 4.5).
9.3
9.3.1 Il convient à présent d'examiner si l'exigence de la pertinence vraisemblable est remplie pour ce qui est des renseignements figurant dans la documentation dont la transmission est envisagée.
En effet, le recourant considère qu'il serait particulièrement choquant de transmettre des informations concernant un compte bancaire d'une entité tierce, sans une quelconque vérification préalable.
9.3.2 Préalablement, il convient de constater que les documents en question correspondent à ce qui a été demandé par l'autorité requérante et que l'AFC n'avait pas à rechercher d'autres informations que celles demandées.
Ensuite, on relèvera que si des informations concernant une société peuvent être déterminantes pour l'imposition du contribuable visé par la demande, elles constituent alors à tout le moins des renseignements vraisemblablement pertinents (cf. supra consid. 5.2.4).
Or, tel est le cas en l'espèce, puisque le recourant est l'un des ayants droit économiques du compte dont la société ici concernée est la cocontractante. Il s'en suit que la détentrice du compte revêt indubitablement la qualité de personne concernée, au sens matériel, par la requête, et le fait de ne pas transmettre des informations la concernant rendrait la demande vide de sens.
Le raisonnement du recourant doit donc être écarté en l'espèce.
9.4
9.4.1 Le "caviardage" effectué par l'AFC est également contesté par le recourant, de manière subsidiaire. D'après lui, nombre des éléments conservés concerneraient en réalité l'année (...) et il se trouverait sur les relevés de (...) des informations relatives à des opérations effectuées avant cette année. Il s'agirait "en particulier" de tous les investissements, "notamment" les produits structurés, acquis avant (...) et qui figurent sur les relevés du portefeuille (voir selon le recourant, "en particulier" la pièce n° 15 annexée à son mémoire de recours, p. 27 s.).
9.4.2 L'AFC relève, dans sa réponse du 29 juin 2018, que seuls deux éléments mentionnant une date précédant la période concernée n'auraient pas été caviardés. Elle renvoie aux pages trois et quatre de l'annexe 17 de la pièce 19 jointe à son écriture, ainsi qu'aux mentions "[date]" y figurant.
Cette autorité précise de plus que dans la mesure où la date ferait partie intégrante de la dénomination du titre "(...) [date]-[date]", qu'elle ne donnerait aucune indication quant à la détention du papier valeur en question par le recourant et que le mouvement serait intervenu durant la période concernée, elle aurait renoncé à caviarder ces éléments.
9.4.3 En l'occurrence, compte tenu du fait que la demande porte sur les périodes fiscales (...) à (...), le Tribunal relève avec le recourant que la transmission de toute information susceptible de donner des indications sur ses revenus en (...) et sur des opérations effectuées sur le compte concerné durant cette année est proscrite (dans ce sens, cf. supra consid. 5.2.2 bien que portant sur des éléments de fortune).
Or, après examen de la pièce à laquelle les parties font référence, le Tribunal constate que les informations suivantes doivent encore être caviardées par l'AFC :
[p. 3 ; la quatrième ligne du relevé]
[date](...) [date]
[p. 3, sur la dernière ligne du relevé]
[date]
[p. 4, sur la deuxième ligne du relevé. Il est utile de noter que cette date ne fait pas partie de la dénomination d'un titre. "(...)" se rapportant aux "droits de garde", à savoir des frais bancaires]
[date]
Pour le surplus, le TAF est d'avis que les indications au sein des états de compte entrent dans le champ temporel de la demande. Sur le vu de ce qui précède, ce grief du recourant est très partiellement admis.
9.5 Toujours en lien avec le travail d'anonymisation effectué par l'AFC, le recourant affirme, de manière générale, que des numéros de compte ayant bénéficié de transferts, qui ne seraient pas pertinents dans le cadre de la demande, devraient être rendus non reconnaissables.
Avant d'examiner cette question, il convient de rappeler que, pour ce type de grief, des remarques générales sans démonstration d'une incidence concrète pour la partie ne suffisent en principe pas ; il convient plutôt de préciser dans chaque pièce les éléments à caviarder et d'expliquer en détail les raisons pour ce faire (cf. supra consid. 5.4).
Or, il n'est point relevé par le recourant, tant dans son mémoire de recours qu'au sein de ses écritures subséquentes, à quelle éventuelle information il se réfère concrètement. Ce grief ne sera donc pas examiné plus avant (cf. supra consid. 5.2.4).
9.6 Etant donné les développements qui précèdent, le Tribunal confirme la mise en application par l'AFC de l'exigence de la pertinence vraisemblable, telle que prévue à l'art. 17 al. 2
SR 651.1 Bundesgesetz vom 28. September 2012 über die internationale Amtshilfe in Steuersachen (Steueramtshilfegesetz, StAhiG) - Steueramtshilfegesetz StAhiG Art. 17 Ordentliches Verfahren - 1 Die ESTV eröffnet jeder beschwerdeberechtigten Person eine Schlussverfügung, in der die Amtshilfeleistung begründet und der Umfang der zu übermittelnden Informationen bestimmt werden. |
|
1 | Die ESTV eröffnet jeder beschwerdeberechtigten Person eine Schlussverfügung, in der die Amtshilfeleistung begründet und der Umfang der zu übermittelnden Informationen bestimmt werden. |
2 | Informationen, die voraussichtlich nicht erheblich sind, dürfen nicht übermittelt werden. Sie werden von der ESTV ausgesondert oder unkenntlich gemacht. |
3 | Einer im Ausland ansässigen beschwerdeberechtigten Person eröffnet die ESTV die Schlussverfügung über die zur Zustellung bevollmächtigte Person oder direkt, sofern es zulässig ist, Schriftstücke im betreffenden Staat durch die Post zuzustellen. Andernfalls eröffnet sie die Verfügung durch Veröffentlichung im Bundesblatt.38 |
4 | Über den Erlass und den Inhalt der Schlussverfügung informiert sie gleichzeitig die betroffenen kantonalen Steuerverwaltungen. |
10.
Il convient encore de se déterminer sur une éventuelle incidence du droit interne de l'Etat requérant sur la présente procédure d'assistance administrative.
10.1 En effet, le recourant s'y réfère à l'appui de sa réplique du 31 juillet 2019. Il fait nouvellement valoir qu'un délai légal de 18 mois, au-delà duquel un dossier de vérification et d'enquête espagnol devrait être clôturé, se serait écoulé sans que la prescription fiscale n'ait été interrompue. Il en découlerait que le droit de l'autorité requérante d'examiner les impôts des périodes concernées serait prescrit.
10.2 Avant toute chose, on rappellera que la présente procédure d'assistance ne tranche pas matériellement l'affaire (cf. supra consid. 5.2.7).
Ainsi, si le recourant entend, sur la base de la législation espagnole, se prévaloir de la prescription d'un droit de taxation de l'autorité requérante, il lui reviendra, cas échéant, de développer sa démonstration par-devant les autorités et tribunaux fiscaux de l'Espagne. D'ailleurs, dans de son écriture du 15 octobre 2019, le recourant lui-même est revenu ultérieurement sur son grief, en reconnaissant que "la question pertinente au cas d'espèce n'est pas la prescription de la procédure mais le fait que la procédure fiscale nationale est terminée".
11.
11.1 Reste à examiner la question d'une éventuelle clôture de la procédure espagnole de taxation et quel en serait l'impact le cas échéant sur la présente cause.
11.2 En effet, dans ses écritures des 15 octobre et 22 novembre 2019, le recourant allègue que l'enquête en Espagne aurait été clôturée et pense que la condition de la pertinence vraisemblable a dès lors disparu.
11.3 L'acte notarié (pièce 19 du bordereau du 15 octobre 2019) produit par le recourant ne lui est d'aucun secours. Il y est expliqué, en substance, qu'il a été demandé à un notaire espagnol de se rendre à une adresse Internet pour télécharger un extrait relatif au dossier "[référence]" et de l'imprimer. Le document ainsi obtenu est ensuite reproduit dans l'acte.
Bien que l'extrait mentionne que le contrôle s'est terminé, ceci ne signifie pas encore que la procédure fiscale concernant le recourant serait close définitivement, sans réserve.
Il est du reste à remarquer que le recourant trouve lui-même surprenant que l'autorité requérant n'ait pas informé l'AFC, d'une telle clôture, ce qui effectivement tend davantage à prouver que cela n'a pas été le cas.
11.4 Puis surtout, le recourant se réfère à une pièce supplémentaire (annexée à sa dernière écriture), laquelle démontrerait que la procédure fiscale nationale serait terminée et scellerait le débat.
Or, les conclusions qu'il en tire ne ressortent pas du document produit, en espagnol, librement traduit et résumé ci-après.
Certes, elle a pour titre "Accord de finalisation du plan d'inspection des actions de contrôle et d'enquête" ("[extrait en espagnol]") et date du (...) 2019. Il y figure cependant que le contribuable aurait été convoqué, en vain, dans le cadre d'un contrôle ayant pour objectifs en particulier de vérifier l'origine des fonds retirés avec des cartes de crédit émises par des entités étrangères, la correcte déclaration des revenus reçus et les indices de propriété de biens ou droits à l'étranger.
A la lecture de la pièce l'on constate encore que la demande y est également mentionnée, tout comme le fait qu'une information sur le statut de la requête a été sollicitée, que les autorités suisses ont répondu que le contribuable avait recouru au Tribunal et qu'il ne pouvait être donné de date exacte quant à la réponse ("[extrait en espagnol]",p. 2 du document ; voir aussi la pièce 36 AFC).
Ensuite, et cela est essentiel, l'autorité précise que sans ces informations (c'est-à-dire celles en lien avec la demande), aucune action ne pouvait être entreprise ("[extrait en espagnol]", p. 2 du document). De même, s'il est conclu que la procédure devrait être clôturée, il est simultanément spécifié qu'un dossier ne peut être établi dans les circonstances actuelles, conformément aux faits et aux motifs juridiques exposés, repris en substance ci-dessus ("[extrait en espagnol]", p. 2 du document).
Enfin, la mention suivante à la fin du document - le tout sans préjudice de la possibilité d'adopter des mesures appropriées en cas de réception des informations requises aux autorités suisses -, à elle seule, permet de démontrer les expectatives toujours actuelles de l'Etat requérant vis-à-vis de la demande ("[extrait en espagnol]", p. 3 du document).
11.5 Vu l'intérêt manifeste de l'Espagne au maintien de la demande, il ne peut être retenu que la procédure fiscale serait close dans ce pays et que les informations requises ne seraient plus vraisemblablement pertinentes. Le grief du recourant est partant écarté.
12.
Les arguments soulevés en relation avec le droit interne espagnol ou la clôture de la procédure en Espagne ayant pu être écartés sur la base des écritures du recourant et des pièces au dossier, il n'y a pas lieu de donner suite à sa requête, effectuée lors de son écriture du 31 juillet 2019 (cf. p. 4), visant à obtenir la tenue d'une audience publique au sens de l'art. 6 CEDH, étant rappelé au surplus que de jurisprudence constante, le Tribunal considère que les garanties de procédure de l'art. 6 CEDH ne sont en principe pas applicables dans le cadre des procédures d'assistance administrative internationale en matière fiscale (arrêts du TAF A-5509/2015 du 31 octobre 2016 consid. 6.4 et A-6600/2013 du 11 février 2014 consid. 7.5 et les réf. citées).
13.
13.1 Les considérations qui précèdent conduisent le Tribunal à admettre très partiellement le recours au sens du considérant 9.4.3 et à le rejeter pour le surplus.
13.2 Le recourant, qui n'obtient gain de cause que sur un point très marginal, et qui succombe dans une très large mesure, doit supporter les frais de procédure (cf. arrêt du TAF A-2463/2018 précité consid. 9.2), lesquels sont ici arrêtés à 5 000 francs (voir art. 63 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 63 - 1 Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden. |
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1 | Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden. |
2 | Keine Verfahrenskosten werden Vorinstanzen oder beschwerdeführenden und unterliegenden Bundesbehörden auferlegt; anderen als Bundesbehörden, die Beschwerde führen und unterliegen, werden Verfahrenskosten auferlegt, soweit sich der Streit um vermögensrechtliche Interessen von Körperschaften oder autonomen Anstalten dreht. |
3 | Einer obsiegenden Partei dürfen nur Verfahrenskosten auferlegt werden, die sie durch Verletzung von Verfahrenspflichten verursacht hat. |
4 | Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter erhebt vom Beschwerdeführer einen Kostenvorschuss in der Höhe der mutmasslichen Verfahrenskosten. Zu dessen Leistung ist dem Beschwerdeführer eine angemessene Frist anzusetzen unter Androhung des Nichteintretens. Wenn besondere Gründe vorliegen, kann auf die Erhebung des Kostenvorschusses ganz oder teilweise verzichtet werden.102 |
4bis | Die Spruchgebühr richtet sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Sie beträgt: |
a | in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 100-5000 Franken; |
b | in den übrigen Streitigkeiten 100-50 000 Franken.103 |
5 | Der Bundesrat regelt die Bemessung der Gebühren im Einzelnen.104 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005105 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010106.107 |
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 2 Bemessung der Gerichtsgebühr - 1 Die Gerichtsgebühr bemisst sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Vorbehalten bleiben spezialgesetzliche Kostenregelungen. |
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1 | Die Gerichtsgebühr bemisst sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Vorbehalten bleiben spezialgesetzliche Kostenregelungen. |
2 | Das Gericht kann bei der Bestimmung der Gerichtsgebühr über die Höchstbeträge nach den Artikeln 3 und 4 hinausgehen, wenn besondere Gründe, namentlich mutwillige Prozessführung oder ausserordentlicher Aufwand, es rechtfertigen.2 |
3 | Bei wenig aufwändigen Entscheiden über vorsorgliche Massnahmen, Ausstand, Wiederherstellung der Frist, Revision oder Erläuterung sowie bei Beschwerden gegen Zwischenentscheide kann die Gerichtsgebühr herabgesetzt werden. Der Mindestbetrag nach Artikel 3 oder 4 darf nicht unterschritten werden. |
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 7 Grundsatz - 1 Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten. |
|
1 | Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten. |
2 | Obsiegt die Partei nur teilweise, so ist die Parteientschädigung entsprechend zu kürzen. |
3 | Keinen Anspruch auf Parteientschädigung haben Bundesbehörden und, in der Regel, andere Behörden, die als Parteien auftreten. |
4 | Sind die Kosten verhältnismässig gering, so kann von einer Parteientschädigung abgesehen werden. |
5 | Artikel 6a ist sinngemäss anwendbar.7 |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 64 - 1 Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen. |
|
1 | Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen. |
2 | Die Entschädigung wird in der Entscheidungsformel beziffert und der Körperschaft oder autonomen Anstalt auferlegt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, soweit sie nicht einer unterliegenden Gegenpartei auferlegt werden kann. |
3 | Einer unterliegenden Gegenpartei kann sie je nach deren Leistungsfähigkeit auferlegt werden, wenn sich die Partei mit selbständigen Begehren am Verfahren beteiligt hat. |
4 | Die Körperschaft oder autonome Anstalt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, haftet für die einer unterliegenden Gegenpartei auferlegte Entschädigung, soweit sich diese als uneinbringlich herausstellt. |
5 | Der Bundesrat regelt die Bemessung der Entschädigung.108 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005109 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010110.111 |
14.
La présente décision rendue dans le domaine de l'assistance administrative internationale en matière fiscale peut faire l'objet d'un recours en matière de droit public auprès du Tribunal fédéral (art. 83 let. h
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 83 Ausnahmen - Die Beschwerde ist unzulässig gegen: |
|
a | Entscheide auf dem Gebiet der inneren oder äusseren Sicherheit des Landes, der Neutralität, des diplomatischen Schutzes und der übrigen auswärtigen Angelegenheiten, soweit das Völkerrecht nicht einen Anspruch auf gerichtliche Beurteilung einräumt; |
b | Entscheide über die ordentliche Einbürgerung; |
c | Entscheide auf dem Gebiet des Ausländerrechts betreffend: |
c1 | die Einreise, |
c2 | Bewilligungen, auf die weder das Bundesrecht noch das Völkerrecht einen Anspruch einräumt, |
c3 | die vorläufige Aufnahme, |
c4 | die Ausweisung gestützt auf Artikel 121 Absatz 2 der Bundesverfassung und die Wegweisung, |
c5 | Abweichungen von den Zulassungsvoraussetzungen, |
c6 | die Verlängerung der Grenzgängerbewilligung, den Kantonswechsel, den Stellenwechsel von Personen mit Grenzgängerbewilligung sowie die Erteilung von Reisepapieren an schriftenlose Ausländerinnen und Ausländer; |
d | Entscheide auf dem Gebiet des Asyls, die: |
d1 | vom Bundesverwaltungsgericht getroffen worden sind, ausser sie betreffen Personen, gegen die ein Auslieferungsersuchen des Staates vorliegt, vor welchem sie Schutz suchen, |
d2 | von einer kantonalen Vorinstanz getroffen worden sind und eine Bewilligung betreffen, auf die weder das Bundesrecht noch das Völkerrecht einen Anspruch einräumt; |
e | Entscheide über die Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung von Behördenmitgliedern oder von Bundespersonal; |
f | Entscheide auf dem Gebiet der öffentlichen Beschaffungen, wenn: |
fbis | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts über Verfügungen nach Artikel 32i des Personenbeförderungsgesetzes vom 20. März 200963; |
f1 | sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt; vorbehalten bleiben Beschwerden gegen Beschaffungen des Bundesverwaltungsgerichts, des Bundesstrafgerichts, des Bundespatentgerichts, der Bundesanwaltschaft sowie der oberen kantonalen Gerichtsinstanzen, oder |
f2 | der geschätzte Wert des zu vergebenden Auftrags den massgebenden Schwellenwert nach Artikel 52 Absatz 1 in Verbindung mit Anhang 4 Ziffer 2 des Bundesgesetzes vom 21. Juni 201961 über das öffentliche Beschaffungswesen nicht erreicht; |
g | Entscheide auf dem Gebiet der öffentlich-rechtlichen Arbeitsverhältnisse, wenn sie eine nicht vermögensrechtliche Angelegenheit, nicht aber die Gleichstellung der Geschlechter betreffen; |
h | Entscheide auf dem Gebiet der internationalen Amtshilfe, mit Ausnahme der Amtshilfe in Steuersachen; |
i | Entscheide auf dem Gebiet des Militär-, Zivil- und Zivilschutzdienstes; |
j | Entscheide auf dem Gebiet der wirtschaftlichen Landesversorgung, die bei schweren Mangellagen getroffen worden sind; |
k | Entscheide betreffend Subventionen, auf die kein Anspruch besteht; |
l | Entscheide über die Zollveranlagung, wenn diese auf Grund der Tarifierung oder des Gewichts der Ware erfolgt; |
m | Entscheide über die Stundung oder den Erlass von Abgaben; in Abweichung davon ist die Beschwerde zulässig gegen Entscheide über den Erlass der direkten Bundessteuer oder der kantonalen oder kommunalen Einkommens- und Gewinnsteuer, wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder es sich aus anderen Gründen um einen besonders bedeutenden Fall handelt; |
n | Entscheide auf dem Gebiet der Kernenergie betreffend: |
n1 | das Erfordernis einer Freigabe oder der Änderung einer Bewilligung oder Verfügung, |
n2 | die Genehmigung eines Plans für Rückstellungen für die vor Ausserbetriebnahme einer Kernanlage anfallenden Entsorgungskosten, |
n3 | Freigaben; |
o | Entscheide über die Typengenehmigung von Fahrzeugen auf dem Gebiet des Strassenverkehrs; |
p | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts auf dem Gebiet des Fernmeldeverkehrs, des Radios und des Fernsehens sowie der Post betreffend:68 |
p1 | Konzessionen, die Gegenstand einer öffentlichen Ausschreibung waren, |
p2 | Streitigkeiten nach Artikel 11a des Fernmeldegesetzes vom 30. April 199769, |
p3 | Streitigkeiten nach Artikel 8 des Postgesetzes vom 17. Dezember 201071; |
q | Entscheide auf dem Gebiet der Transplantationsmedizin betreffend: |
q1 | die Aufnahme in die Warteliste, |
q2 | die Zuteilung von Organen; |
r | Entscheide auf dem Gebiet der Krankenversicherung, die das Bundesverwaltungsgericht gestützt auf Artikel 3472 des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 200573 (VGG) getroffen hat; |
s | Entscheide auf dem Gebiet der Landwirtschaft betreffend: |
s1 | ... |
s2 | die Abgrenzung der Zonen im Rahmen des Produktionskatasters; |
t | Entscheide über das Ergebnis von Prüfungen und anderen Fähigkeitsbewertungen, namentlich auf den Gebieten der Schule, der Weiterbildung und der Berufsausübung; |
u | Entscheide auf dem Gebiet der öffentlichen Kaufangebote (Art. 125-141 des Finanzmarktinfrastrukturgesetzes vom 19. Juni 201576); |
v | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts über Meinungsverschiedenheiten zwischen Behörden in der innerstaatlichen Amts- und Rechtshilfe; |
w | Entscheide auf dem Gebiet des Elektrizitätsrechts betreffend die Plangenehmigung von Starkstromanlagen und Schwachstromanlagen und die Entscheide auf diesem Gebiet betreffend Enteignung der für den Bau oder Betrieb solcher Anlagen notwendigen Rechte, wenn sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt; |
x | Entscheide betreffend die Gewährung von Solidaritätsbeiträgen nach dem Bundesgesetz vom 30. September 201680 über die Aufarbeitung der fürsorgerischen Zwangsmassnahmen und Fremdplatzierungen vor 1981, ausser wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt; |
y | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts in Verständigungsverfahren zur Vermeidung einer den anwendbaren internationalen Abkommen im Steuerbereich nicht entsprechenden Besteuerung; |
z | Entscheide betreffend die in Artikel 71c Absatz 1 Buchstabe b des Energiegesetzes vom 30. September 201683 genannten Baubewilligungen und notwendigerweise damit zusammenhängenden in der Kompetenz der Kantone liegenden Bewilligungen für Windenergieanlagen von nationalem Interesse, wenn sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 100 Beschwerde gegen Entscheide - 1 Die Beschwerde gegen einen Entscheid ist innert 30 Tagen nach der Eröffnung der vollständigen Ausfertigung beim Bundesgericht einzureichen. |
|
1 | Die Beschwerde gegen einen Entscheid ist innert 30 Tagen nach der Eröffnung der vollständigen Ausfertigung beim Bundesgericht einzureichen. |
2 | Die Beschwerdefrist beträgt zehn Tage: |
a | bei Entscheiden der kantonalen Aufsichtsbehörden in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen; |
b | bei Entscheiden auf den Gebieten der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen und der internationalen Amtshilfe in Steuersachen; |
c | bei Entscheiden über die Rückgabe eines Kindes nach dem Europäischen Übereinkommen vom 20. Mai 198089 über die Anerkennung und Vollstreckung von Entscheidungen über das Sorgerecht für Kinder und die Wiederherstellung des Sorgerechts oder nach dem Übereinkommen vom 25. Oktober 198090 über die zivilrechtlichen Aspekte internationaler Kindesentführung; |
d | bei Entscheiden des Bundespatentgerichts über die Erteilung einer Lizenz nach Artikel 40d des Patentgesetzes vom 25. Juni 195492. |
3 | Die Beschwerdefrist beträgt fünf Tage: |
a | bei Entscheiden der kantonalen Aufsichtsbehörden in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen im Rahmen der Wechselbetreibung; |
b | bei Entscheiden der Kantonsregierungen über Beschwerden gegen eidgenössische Abstimmungen. |
4 | Bei Entscheiden der Kantonsregierungen über Beschwerden gegen die Nationalratswahlen beträgt die Beschwerdefrist drei Tage. |
5 | Bei Beschwerden wegen interkantonaler Kompetenzkonflikte beginnt die Beschwerdefrist spätestens dann zu laufen, wenn in beiden Kantonen Entscheide getroffen worden sind, gegen welche beim Bundesgericht Beschwerde geführt werden kann. |
6 | ...93 |
7 | Gegen das unrechtmässige Verweigern oder Verzögern eines Entscheids kann jederzeit Beschwerde geführt werden. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 84 Internationale Rechtshilfe in Strafsachen - 1 Gegen einen Entscheid auf dem Gebiet der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen ist die Beschwerde nur zulässig, wenn er eine Auslieferung, eine Beschlagnahme, eine Herausgabe von Gegenständen oder Vermögenswerten oder eine Übermittlung von Informationen aus dem Geheimbereich betrifft und es sich um einen besonders bedeutenden Fall handelt. |
|
1 | Gegen einen Entscheid auf dem Gebiet der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen ist die Beschwerde nur zulässig, wenn er eine Auslieferung, eine Beschlagnahme, eine Herausgabe von Gegenständen oder Vermögenswerten oder eine Übermittlung von Informationen aus dem Geheimbereich betrifft und es sich um einen besonders bedeutenden Fall handelt. |
2 | Ein besonders bedeutender Fall liegt insbesondere vor, wenn Gründe für die Annahme bestehen, dass elementare Verfahrensgrundsätze verletzt worden sind oder das Verfahren im Ausland schwere Mängel aufweist. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 84a Internationale Amtshilfe in Steuersachen - Gegen einen Entscheid auf dem Gebiet der internationalen Amtshilfe in Steuersachen ist die Beschwerde nur zulässig, wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder wenn es sich aus anderen Gründen um einen besonders bedeutenden Fall im Sinne von Artikel 84 Absatz 2 handelt. |
(Le dispositif de l'arrêt se trouve à la page suivante.)
Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :
1.
Le recours est très partiellement admis au sens du considérant 9.4.3. Il est rejeté pour le surplus.
2.
Les frais de procédure de 5 000 francs sont mis à la charge du recourant. Ce montant sera prélevé sur l'avance de frais déjà versée, d'un montant équivalent.
3.
Il n'est pas alloué de dépens.
4.
Le présent arrêt est adressé :
- au recourant (Acte judicaire)
- à l'autorité inférieure (n° de réf. (...) ; Acte judicaire)
L'indication des voies de droit se trouve à la page suivante.
La présidente du collège : Le greffier :
Annie Rochat Pauchard John Romand
Indication des voies de droit :
La présente décision, qui concerne un cas d'assistance administrative internationale en matière fiscale, peut être attaquée devant le Tribunal fédéral, 1000 Lausanne 14, par la voie du recours en matière de droit public, dans les dix jours qui suivent la notification. Le recours n'est recevable que lorsqu'une question juridique de principe se pose ou qu'il s'agit pour d'autres motifs d'un cas particulièrement important au sens de l'art. 84 al. 2
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 84 Internationale Rechtshilfe in Strafsachen - 1 Gegen einen Entscheid auf dem Gebiet der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen ist die Beschwerde nur zulässig, wenn er eine Auslieferung, eine Beschlagnahme, eine Herausgabe von Gegenständen oder Vermögenswerten oder eine Übermittlung von Informationen aus dem Geheimbereich betrifft und es sich um einen besonders bedeutenden Fall handelt. |
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1 | Gegen einen Entscheid auf dem Gebiet der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen ist die Beschwerde nur zulässig, wenn er eine Auslieferung, eine Beschlagnahme, eine Herausgabe von Gegenständen oder Vermögenswerten oder eine Übermittlung von Informationen aus dem Geheimbereich betrifft und es sich um einen besonders bedeutenden Fall handelt. |
2 | Ein besonders bedeutender Fall liegt insbesondere vor, wenn Gründe für die Annahme bestehen, dass elementare Verfahrensgrundsätze verletzt worden sind oder das Verfahren im Ausland schwere Mängel aufweist. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 82 Grundsatz - Das Bundesgericht beurteilt Beschwerden: |
|
a | gegen Entscheide in Angelegenheiten des öffentlichen Rechts; |
b | gegen kantonale Erlasse; |
c | betreffend die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen sowie betreffend Volkswahlen und -abstimmungen. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 83 Ausnahmen - Die Beschwerde ist unzulässig gegen: |
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a | Entscheide auf dem Gebiet der inneren oder äusseren Sicherheit des Landes, der Neutralität, des diplomatischen Schutzes und der übrigen auswärtigen Angelegenheiten, soweit das Völkerrecht nicht einen Anspruch auf gerichtliche Beurteilung einräumt; |
b | Entscheide über die ordentliche Einbürgerung; |
c | Entscheide auf dem Gebiet des Ausländerrechts betreffend: |
c1 | die Einreise, |
c2 | Bewilligungen, auf die weder das Bundesrecht noch das Völkerrecht einen Anspruch einräumt, |
c3 | die vorläufige Aufnahme, |
c4 | die Ausweisung gestützt auf Artikel 121 Absatz 2 der Bundesverfassung und die Wegweisung, |
c5 | Abweichungen von den Zulassungsvoraussetzungen, |
c6 | die Verlängerung der Grenzgängerbewilligung, den Kantonswechsel, den Stellenwechsel von Personen mit Grenzgängerbewilligung sowie die Erteilung von Reisepapieren an schriftenlose Ausländerinnen und Ausländer; |
d | Entscheide auf dem Gebiet des Asyls, die: |
d1 | vom Bundesverwaltungsgericht getroffen worden sind, ausser sie betreffen Personen, gegen die ein Auslieferungsersuchen des Staates vorliegt, vor welchem sie Schutz suchen, |
d2 | von einer kantonalen Vorinstanz getroffen worden sind und eine Bewilligung betreffen, auf die weder das Bundesrecht noch das Völkerrecht einen Anspruch einräumt; |
e | Entscheide über die Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung von Behördenmitgliedern oder von Bundespersonal; |
f | Entscheide auf dem Gebiet der öffentlichen Beschaffungen, wenn: |
fbis | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts über Verfügungen nach Artikel 32i des Personenbeförderungsgesetzes vom 20. März 200963; |
f1 | sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt; vorbehalten bleiben Beschwerden gegen Beschaffungen des Bundesverwaltungsgerichts, des Bundesstrafgerichts, des Bundespatentgerichts, der Bundesanwaltschaft sowie der oberen kantonalen Gerichtsinstanzen, oder |
f2 | der geschätzte Wert des zu vergebenden Auftrags den massgebenden Schwellenwert nach Artikel 52 Absatz 1 in Verbindung mit Anhang 4 Ziffer 2 des Bundesgesetzes vom 21. Juni 201961 über das öffentliche Beschaffungswesen nicht erreicht; |
g | Entscheide auf dem Gebiet der öffentlich-rechtlichen Arbeitsverhältnisse, wenn sie eine nicht vermögensrechtliche Angelegenheit, nicht aber die Gleichstellung der Geschlechter betreffen; |
h | Entscheide auf dem Gebiet der internationalen Amtshilfe, mit Ausnahme der Amtshilfe in Steuersachen; |
i | Entscheide auf dem Gebiet des Militär-, Zivil- und Zivilschutzdienstes; |
j | Entscheide auf dem Gebiet der wirtschaftlichen Landesversorgung, die bei schweren Mangellagen getroffen worden sind; |
k | Entscheide betreffend Subventionen, auf die kein Anspruch besteht; |
l | Entscheide über die Zollveranlagung, wenn diese auf Grund der Tarifierung oder des Gewichts der Ware erfolgt; |
m | Entscheide über die Stundung oder den Erlass von Abgaben; in Abweichung davon ist die Beschwerde zulässig gegen Entscheide über den Erlass der direkten Bundessteuer oder der kantonalen oder kommunalen Einkommens- und Gewinnsteuer, wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder es sich aus anderen Gründen um einen besonders bedeutenden Fall handelt; |
n | Entscheide auf dem Gebiet der Kernenergie betreffend: |
n1 | das Erfordernis einer Freigabe oder der Änderung einer Bewilligung oder Verfügung, |
n2 | die Genehmigung eines Plans für Rückstellungen für die vor Ausserbetriebnahme einer Kernanlage anfallenden Entsorgungskosten, |
n3 | Freigaben; |
o | Entscheide über die Typengenehmigung von Fahrzeugen auf dem Gebiet des Strassenverkehrs; |
p | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts auf dem Gebiet des Fernmeldeverkehrs, des Radios und des Fernsehens sowie der Post betreffend:68 |
p1 | Konzessionen, die Gegenstand einer öffentlichen Ausschreibung waren, |
p2 | Streitigkeiten nach Artikel 11a des Fernmeldegesetzes vom 30. April 199769, |
p3 | Streitigkeiten nach Artikel 8 des Postgesetzes vom 17. Dezember 201071; |
q | Entscheide auf dem Gebiet der Transplantationsmedizin betreffend: |
q1 | die Aufnahme in die Warteliste, |
q2 | die Zuteilung von Organen; |
r | Entscheide auf dem Gebiet der Krankenversicherung, die das Bundesverwaltungsgericht gestützt auf Artikel 3472 des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 200573 (VGG) getroffen hat; |
s | Entscheide auf dem Gebiet der Landwirtschaft betreffend: |
s1 | ... |
s2 | die Abgrenzung der Zonen im Rahmen des Produktionskatasters; |
t | Entscheide über das Ergebnis von Prüfungen und anderen Fähigkeitsbewertungen, namentlich auf den Gebieten der Schule, der Weiterbildung und der Berufsausübung; |
u | Entscheide auf dem Gebiet der öffentlichen Kaufangebote (Art. 125-141 des Finanzmarktinfrastrukturgesetzes vom 19. Juni 201576); |
v | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts über Meinungsverschiedenheiten zwischen Behörden in der innerstaatlichen Amts- und Rechtshilfe; |
w | Entscheide auf dem Gebiet des Elektrizitätsrechts betreffend die Plangenehmigung von Starkstromanlagen und Schwachstromanlagen und die Entscheide auf diesem Gebiet betreffend Enteignung der für den Bau oder Betrieb solcher Anlagen notwendigen Rechte, wenn sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt; |
x | Entscheide betreffend die Gewährung von Solidaritätsbeiträgen nach dem Bundesgesetz vom 30. September 201680 über die Aufarbeitung der fürsorgerischen Zwangsmassnahmen und Fremdplatzierungen vor 1981, ausser wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt; |
y | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts in Verständigungsverfahren zur Vermeidung einer den anwendbaren internationalen Abkommen im Steuerbereich nicht entsprechenden Besteuerung; |
z | Entscheide betreffend die in Artikel 71c Absatz 1 Buchstabe b des Energiegesetzes vom 30. September 201683 genannten Baubewilligungen und notwendigerweise damit zusammenhängenden in der Kompetenz der Kantone liegenden Bewilligungen für Windenergieanlagen von nationalem Interesse, wenn sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 84a Internationale Amtshilfe in Steuersachen - Gegen einen Entscheid auf dem Gebiet der internationalen Amtshilfe in Steuersachen ist die Beschwerde nur zulässig, wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder wenn es sich aus anderen Gründen um einen besonders bedeutenden Fall im Sinne von Artikel 84 Absatz 2 handelt. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 90 Endentscheide - Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide, die das Verfahren abschliessen. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 100 Beschwerde gegen Entscheide - 1 Die Beschwerde gegen einen Entscheid ist innert 30 Tagen nach der Eröffnung der vollständigen Ausfertigung beim Bundesgericht einzureichen. |
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1 | Die Beschwerde gegen einen Entscheid ist innert 30 Tagen nach der Eröffnung der vollständigen Ausfertigung beim Bundesgericht einzureichen. |
2 | Die Beschwerdefrist beträgt zehn Tage: |
a | bei Entscheiden der kantonalen Aufsichtsbehörden in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen; |
b | bei Entscheiden auf den Gebieten der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen und der internationalen Amtshilfe in Steuersachen; |
c | bei Entscheiden über die Rückgabe eines Kindes nach dem Europäischen Übereinkommen vom 20. Mai 198089 über die Anerkennung und Vollstreckung von Entscheidungen über das Sorgerecht für Kinder und die Wiederherstellung des Sorgerechts oder nach dem Übereinkommen vom 25. Oktober 198090 über die zivilrechtlichen Aspekte internationaler Kindesentführung; |
d | bei Entscheiden des Bundespatentgerichts über die Erteilung einer Lizenz nach Artikel 40d des Patentgesetzes vom 25. Juni 195492. |
3 | Die Beschwerdefrist beträgt fünf Tage: |
a | bei Entscheiden der kantonalen Aufsichtsbehörden in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen im Rahmen der Wechselbetreibung; |
b | bei Entscheiden der Kantonsregierungen über Beschwerden gegen eidgenössische Abstimmungen. |
4 | Bei Entscheiden der Kantonsregierungen über Beschwerden gegen die Nationalratswahlen beträgt die Beschwerdefrist drei Tage. |
5 | Bei Beschwerden wegen interkantonaler Kompetenzkonflikte beginnt die Beschwerdefrist spätestens dann zu laufen, wenn in beiden Kantonen Entscheide getroffen worden sind, gegen welche beim Bundesgericht Beschwerde geführt werden kann. |
6 | ...93 |
7 | Gegen das unrechtmässige Verweigern oder Verzögern eines Entscheids kann jederzeit Beschwerde geführt werden. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 48 Einhaltung - 1 Eingaben müssen spätestens am letzten Tag der Frist beim Bundesgericht eingereicht oder zu dessen Handen der Schweizerischen Post oder einer schweizerischen diplomatischen oder konsularischen Vertretung übergeben werden. |
|
1 | Eingaben müssen spätestens am letzten Tag der Frist beim Bundesgericht eingereicht oder zu dessen Handen der Schweizerischen Post oder einer schweizerischen diplomatischen oder konsularischen Vertretung übergeben werden. |
2 | Im Falle der elektronischen Einreichung ist für die Wahrung einer Frist der Zeitpunkt massgebend, in dem die Quittung ausgestellt wird, die bestätigt, dass alle Schritte abgeschlossen sind, die auf der Seite der Partei für die Übermittlung notwendig sind.19 |
3 | Die Frist gilt auch als gewahrt, wenn die Eingabe rechtzeitig bei der Vorinstanz oder bei einer unzuständigen eidgenössischen oder kantonalen Behörde eingereicht worden ist. Die Eingabe ist unverzüglich dem Bundesgericht zu übermitteln. |
4 | Die Frist für die Zahlung eines Vorschusses oder für eine Sicherstellung ist gewahrt, wenn der Betrag rechtzeitig zu Gunsten des Bundesgerichts der Schweizerischen Post übergeben oder einem Post- oder Bankkonto in der Schweiz belastet worden ist. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 42 Rechtsschriften - 1 Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
|
1 | Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
2 | In der Begründung ist in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt. Ist eine Beschwerde nur unter der Voraussetzung zulässig, dass sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt, so ist auszuführen, warum die jeweilige Voraussetzung erfüllt ist. 14 15 |
3 | Die Urkunden, auf die sich die Partei als Beweismittel beruft, sind beizulegen, soweit die Partei sie in Händen hat; richtet sich die Rechtsschrift gegen einen Entscheid, so ist auch dieser beizulegen. |
4 | Bei elektronischer Einreichung muss die Rechtsschrift von der Partei oder ihrem Vertreter beziehungsweise ihrer Vertreterin mit einer qualifizierten elektronischen Signatur gemäss Bundesgesetz vom 18. März 201616 über die elektronische Signatur versehen werden. Das Bundesgericht bestimmt in einem Reglement: |
a | das Format der Rechtsschrift und ihrer Beilagen; |
b | die Art und Weise der Übermittlung; |
c | die Voraussetzungen, unter denen bei technischen Problemen die Nachreichung von Dokumenten auf Papier verlangt werden kann.17 |
5 | Fehlen die Unterschrift der Partei oder ihrer Vertretung, deren Vollmacht oder die vorgeschriebenen Beilagen oder ist die Vertretung nicht zugelassen, so wird eine angemessene Frist zur Behebung des Mangels angesetzt mit der Androhung, dass die Rechtsschrift sonst unbeachtet bleibt. |
6 | Unleserliche, ungebührliche, unverständliche, übermässig weitschweifige oder nicht in einer Amtssprache verfasste Rechtsschriften können in gleicher Weise zur Änderung zurückgewiesen werden. |
7 | Rechtsschriften, die auf querulatorischer oder rechtsmissbräuchlicher Prozessführung beruhen, sind unzulässig. |
Expédition :