Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal
Cour I
A-5973/2015
Arrêt du 1er septembre 2017
Claudia Pasqualetto Péquignot (présidente du collège),
Composition Maurizio Greppi, Kathrin Dietrich, juges,
Arnaud Verdon, greffier.
A._______,
représentée par Maître Pierre Savoy, avocat,
Parties
Hess Fattal Savoy, Rue de Saint-Léger 6, 1205 Genève,
recourante,
contre
Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers FINMA,
Laupenstrasse 27, 3003 Berne,
autorité inférieure.
Objet Requête de dommages-intérêts et d'indemnité à titre de réparation morale.
Faits :
A.
Y._______ (ci-après : Y._______) est une société anonyme sise à D._______ dont le but statutaire consiste en l'exploitation d'une compagnie d'assurance, participations et création d'entreprises s'y rapportant. Elle exploite en Suisse une succursale inscrite au registre du commerce de K._______ depuis (...) 1984 sous le nom de "Z.______" (... ; ci-après : Z._______).
Le 12 décembre 2007, A._______ a repris la responsabilité de la succursale en qualité de directrice générale de Z._______ et de mandataire générale de Y._______, disposant dès le 5 février 2008 d'un pouvoir de signature individuelle limité aux affaires de la succursale.
B.
En date du 4 mars 2010, l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (ci-après : FINMA) a annoncé l'ouverture d'une procédure à l'encontre de Y._______ respectivement Z._______ ainsi que la nomination de chargés d'enquête.
Par pli du 26 avril 2010, la FINMA a transmis à Y._______ ainsi qu'à la recourante une copie du rapport des chargés d'enquête du 21 avril 2010, les engageant à se déterminer. Le 30 juin 2010, elle les a invitées à se prononcer sur l'état de fait qu'elle entendait retenir en vue de l'établissement d'une décision, informant par ailleurs la recourante de l'ouverture d'une procédure à son encontre personnellement.
C.
Par courrier du 15 novembre 2010 adressé à la FINMA, Y._______ a indiqué confirmer directement et par écrit que la recourante allait quitter ses fonctions de mandataire générale de Z._______ pour assumer d'autres fonctions au sein du groupe E._______. Elle y a également précisé que l'identité du nouveau mandataire et les documents à l'appui de sa nomination seraient soumis en temps utiles dès que la date du départ de la recourante aurait été arrêtée.
D.
Par décision du 20 décembre 2010, la FINMA a estimé que la mandataire générale n'avait pas pris à temps les mesures adéquates en vue d'organiser les relations de Z._______ avec W._______ (ci-après : W._______ ; dite entreprise étant un intermédiaire de Z._______ pour la commercialisation de contrats d'assurance) conformément à la loi, n'avait pas suffisamment tenu compte de l'intérêt des assurés dans la gestion de la fin de cette relation et n'avait pas assuré le respect des exigences de l'art. 19
SR 961.011 Verordnung vom 9. November 2005 über die Beaufsichtigung von privaten Versicherungsunternehmen (Aufsichtsverordnung, AVO) - Aufsichtsverordnung AVO Art. 19 Aufbewahrung der Akten - 1 Der oder die Generalbevollmächtigte bewahrt die Unterlagen des schweizerischen Versicherungsbestandes an der Geschäftsstelle für das gesamte schweizerische Geschäft auf und führt die entsprechenden Bücher und Register. |
|
1 | Der oder die Generalbevollmächtigte bewahrt die Unterlagen des schweizerischen Versicherungsbestandes an der Geschäftsstelle für das gesamte schweizerische Geschäft auf und führt die entsprechenden Bücher und Register. |
2 | Auf begründetes Begehren kann die FINMA die Aufbewahrung bestimmter Akten an einem anderen Ort gestatten. |
Cette décision contenait également une liste de constats de violations du droit des assurances et du droit de la surveillance par Y._______ et Z._______, de même que de nombreuses mesures visant à rétablir l'ordre légal.
E.
Le 28 janvier 2011, Y._______ a proposé la nomination d'un nouveau mandataire général, dite nomination étant approuvée par courrier de la FINMA du 2 février 2011.
F.
Par acte du 31 janvier 2011, A._______ a formé recours contre la décision du 20 décembre 2010 auprès du Tribunal administratif fédéral (ci-après : le Tribunal ou le TAF). Elle concluait au fond, sous suite de frais et dépens, que son recours soit déclaré recevable et la décision de la FINMA du 20 décembre 2010 soit annulée.
Y._______ et Z._______ ont également recouru contre cette décision.
G.
Le 1er février 2011, le mandat de la demanderesse est arrivé à son terme contractuel.
H.
Par arrêt B-5470/2011 du 10 novembre 2011, le Tribunal de céans a radié la cause du rôle en tant qu'elle portait sur Y._______ et Z._______, ces dernières ayant retiré leur recours précité.
I.
Le 20 décembre 2011, A._______ (ci-après : la demanderesse) a déposé auprès du Département fédéral des finances (ci-après : DFF) une demande de dommages-intérêts et d'indemnité à titre de réparation morale contre, principalement, la FINMA et, subsidiairement, la Confédération suisse.
En substance, la demanderesse a fait grief à la FINMA de lui reprocher des faits et erreurs imputables à son prédécesseur, depuis lors condamné pénalement, pour remettre en cause sa garantie d'activité irréprochable. Elle a par ailleurs déploré que la FINMA, respectivement avant elle l'Office fédéral des assurances privées (OFAP), n'ait pas donné suite à ses sollicitations en vue de d'ordonner les mesures qui, selon elle, s'imposaient pour rétablir les défaillances constatées au sein de Y._______ et de Z._______. Elle a vu dans le comportement de la FINMA un acharnement à son encontre et une volonté de lui nuire. Selon la demanderesse, la décision querellée de la FINMA aurait mis un frein à sa carrière professionnelle puisque son employeur l'avait rétrogradée dès l'entrée en fonction de son successeur en février 2011. Par ailleurs, tant la décision que sa communication immédiate à l'homologue belge de la FINMA avaient prétérité ses chances de trouver un emploi dirigeant non seulement au sein de son employeur mais également auprès de tout employeur potentiel actuel ou futur. Selon les déclarations de la demanderesse, les démarches qu'elle avait entreprises en vue de retrouver un emploi similaire à celui qu'elle occupait étaient demeurées vaines, aucune entreprise ne voulant prendre le risque de l'engager à un poste nécessitant la garantie d'une activité irréprochable. La décision de la FINMA aurait également eu un impact négatif sur sa santé psychologique et aurait occasionné un arrêt de travail de plusieurs semaines. Le dommage dont se prévalait la demanderesse consistait en la différence entre le revenu auquel elle aurait pu prétendre si sa carrière n'avait pas été interrompue par la décision du 20 décembre 2010 et le salaire annuel net qu'elle réalisait au moment du dépôt de sa requête du 20 décembre 2011. Ainsi, elle s'est prévalue d'une perte de salaire de 154'025.50 francs pour 2011 et de 14'371 francs par mois depuis le 1er janvier 2012. Quant au tort moral subi, elle l'a chiffré à 20'000.- francs.
J.
Par décision du 15 février 2012 et en accord avec la demanderesse, le DFF a suspendu l'instruction de la requête jusqu'à droit connu sur l'issue de la procédure de recours introduite contre la décision du 20 décembre 2010.
Par courrier du 23 avril 2012, le DFF a transmis le dossier à la FINMA.
K.
Le 15 août 2012, la FINMA a confirmé la réception de la demande de dommages-intérêts et d'indemnité à titre de réparation morale ainsi que la suspension de l'instruction jusqu'à droit connu sur la procédure pendante devant le TAF.
L.
Par arrêt B-789/2011 du 2 septembre 2013 (partiellement publié dans l'ATAF 2013/56 ; ci-après : arrêt B-789/2011), le Tribunal de céans a partiellement admis le recours de A._______.
En substance, l'arrêt précité a constaté que la FINMA n'avait pas suffisamment motivé sa décision quant à l'appréciation de la garantie d'une activité irréprochable de la prénommée et ainsi violé le droit d'être entendu de cette dernière. Dès lors, le Tribunal a annulé la décision querellée en tant qu'elle constatait que la recourante n'offrait plus la garantie d'une activité irréprochable. A._______ a recouru contre cet arrêt auprès du Tribunal fédéral (ci-après également : TF), dit recours étant toutefois retiré le 6 novembre 2013.
M.
Le 6 décembre 2013, la FINMA a adressé à la demanderesse une lettre concernant la garantie d'une activité irréprochable (ci-après : lettre de garantie) par laquelle l'autorité l'a invitée à s'adresser à la FINMA aussitôt qu'elle briguerait un poste nécessitant cette garantie.
N.
Le 11 décembre 2013 la FINMA a informé la demanderesse de la reprise de l'instruction et l'a invitée à produire d'éventuelles pièces complémentaires.
O.
A._______ a modifié ses conclusions par mémoire du 20 janvier 2014. Sur le fond, elle a en substance pris les conclusions principales suivantes :
1. Constater que la décision de la FINMA du 20 décembre 2010, en tant notamment qu'elle constatait que la demanderesse n'offrirait plus la garantie d'une activité irréprochable, était illicite et consacrait une violation des devoirs essentiels de fonction de la FINMA entraînant sa responsabilité ;
2. Verser à la demanderesse, pour la période du 8 février 2011 au 31 décembre 2011, le montant de 32'005.- francs, plus intérêts moratoires à 5% dès le 30 juin 2011 ;
3. Verser à la demanderesse, pour la période du 1er janvier au 31 décembre 2012, 148'891.85 francs, plus intérêts moratoires à 5% dès le 30 juin 2012 ;
4. Verser à la demanderesse, pour la période du 1er janvier au 31 décembre 2013, le montant de 187'340.24 francs, plus intérêts à 5% dès le 30 juin 2013 ;
5. Verser à la demanderesse, dès le 1er janvier 2014 et le premier jour de chaque mois, aussi longtemps que la publication rectificative requise ne sera pas intervenue, le montant mensuel de 15'611.69 francs, avec suite d'intérêts à 5%, pour chaque mensualité, au jour de son exigibilité ;
6. Publier, aux frais de la FINMA, dans deux quotidiens lémaniques, ainsi que sur le site internet de la FINMA et dans la Feuille officielle suisse du commerce (ci-après : FOSC) un rectificatif soulignant le fait que le constat selon lequel la demanderesse n'offrait plus la garantie d'une activité irréprochable a été purement et simplement annulé par arrêt du Tribunal administratif fédéral du 2 septembre 2013 ;
7. Adresser un courrier à la demanderesse aux termes duquel la FINMA renonçait expressément à toute exigence dépourvue de base légale, telle que celle contenue dans son courrier du 6 décembre 2013 et selon laquelle la demanderesse était indument invitée à informer la FINMA de ses projets professionnels ;
8. Verser à la demanderesse un montant de 20'000.- francs à titre de réparation du préjudice moral.
P.
Le 23 janvier 2014, et sur requête de la demanderesse, la FINMA a précisé la portée de la lettre de garantie et les attentes qui y étaient liées.
Q.
Le 20 février 2014, la demanderesse a versé au dossier de la cause les courriers des 6 décembre 2013 et 23 janvier 2014. Ces éléments démontraient à son sens une obstination de la FINMA à son encontre, l'existence et la portée du préjudice dont elle se prévalait depuis la décision du 20 décembre 2010 de la FINMA.
R.
Par mémoire du 6 mai 2015, la demanderesse a interjeté auprès du Tribunal de céans un recours pour déni de justice (A-2884/2015), qu'elle a retiré par courrier du 8 juillet 2015.
S.
Par décision du 21 août 2015, la FINMA a rejeté la demande de dommages-intérêts et d'indemnité à titre de réparation morale.
A l'appui de sa décision, l'autorité inférieure a en substance estimé que les conditions pour admettre la demande de dommages-intérêts n'étaient pas remplies, à savoir qu'il n'existait aucune violation d'un devoir essentiel de fonction, même par omission, que ni l'existence ni la hauteur du dommage n'avaient été démontrées et qu'il n'existait aucun lien de causalité adéquate. De même, en l'absence de caractère illicite de l'atteinte à la personnalité et de faute du fonctionnaire, les conditions pour une indemnité à titre de réparation morale n'étaient pas réalisées. Enfin, la FINMA a rejeté les autres conclusions de la demanderesse.
T.
Le 24 septembre 2015, A._______ (ci-après : la recourante) a interjeté recours auprès du Tribunal de céans contre cette décision et requis son annulation.
A l'appui de son pourvoi, la recourante a, très en substance, fait valoir que la FINMA avait constaté les faits de manière inexacte ou incomplète (cf. ch. 161 à 255 p. 41 à 52), que la FINMA avait violé le droit fédéral notamment en ne reconnaissant pas que la recourante avait subi un dommage en raison d'une violation par la FINMA de devoirs essentiels de fonction et qu'il existait un lien de causalité (cf. ch. 256 à 554 p. 52 à 91). Elle a ainsi pris les mêmes conclusions que dans son mémoire du 20 janvier 2014 (cf. let. O supra ch. 1 à 8), ajoutant toutefois :
9. Constater que l'attitude adoptée par la FINMA à dater du prononcé de l'arrêt du Tribunal administratif fédéral du 2 septembre 2013, soit en particulier l'émission du courrier du 6 décembre 2013, est illicite et consacre une violation des devoirs essentiels de fonction de la FINMA entraînant sa responsabilité à l'endroit de la recourante.
A titre subsidiaire, la recourante a pris les mêmes conclusions envers la Confédération suisse.
U.
Dans sa réponse au recours du 7 janvier 2016, la FINMA a maintenu et confirmé sa décision querellée. Au surplus, la FINMA a estimé que les demandes de publication dans la FOSC et les médias lémaniques étaient extrinsèques au litige et donc irrecevables.
V.
Dans ses déterminations du 24 février 2016, la recourante a, en substance, déclaré que la FINMA avait eu une attitude dilatoire en demandant une prolongation de délai pour produire une réponse de 2 pages à son recours de 92 pages et que dite autorité était de mauvaise foi en considérant que les faits antérieurs au 1er janvier 2009 n'était pas de sa compétence. La recourante a également allégué que son dommage était établi et a requis l'interpellation du DFF s'agissant des faits antérieurs au 1er janvier 2009.
W.
Par courriers des 1er septembre 2016, 6 octobre 2016 et 17 novembre 2016, la recourante a déposé des écritures spontanées.
Il ressort notamment du courrier du 6 octobre 2017 que la FINMA a produit, en date du 22 septembre 2016 et sur demande de la recourante, un extrait de sa liste de surveillance (watchlist). Selon l'extrait précité, figurent dans dite liste le rapport d'enquête du 21 avril 2010 (cf. let. B supra), la décision de la FINMA du 20 décembre 2010 (cf. let. D supra), l'arrêt du TAF
B-789/2011 (cf. let. L supra) et la lettre de garantie du 6 décembre 2013 (cf. let. M supra).
X.
Par courriel du 20 juin 2017, la recourante a produit une copie de la lettre de garantie du 6 décembre 2013.
Y.
Les autres faits pertinents seront examinés dans les considérants en droit ci-dessous.
Droit :
1.
1.1 Selon l'art. 31
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 31 Grundsatz - Das Bundesverwaltungsgericht beurteilt Beschwerden gegen Verfügungen nach Artikel 5 des Bundesgesetzes vom 20. Dezember 196819 über das Verwaltungsverfahren (VwVG). |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 5 - 1 Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben: |
|
1 | Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben: |
a | Begründung, Änderung oder Aufhebung von Rechten oder Pflichten; |
b | Feststellung des Bestehens, Nichtbestehens oder Umfanges von Rechten oder Pflichten; |
c | Abweisung von Begehren auf Begründung, Änderung, Aufhebung oder Feststellung von Rechten oder Pflichten oder Nichteintreten auf solche Begehren. |
2 | Als Verfügungen gelten auch Vollstreckungsverfügungen (Art. 41 Abs. 1 Bst. a und b), Zwischenverfügungen (Art. 45 und 46), Einspracheentscheide (Art. 30 Abs. 2 Bst. b und 74), Beschwerdeentscheide (Art. 61), Entscheide im Rahmen einer Revision (Art. 68) und die Erläuterung (Art. 69).25 |
3 | Erklärungen von Behörden über Ablehnung oder Erhebung von Ansprüchen, die auf dem Klageweg zu verfolgen sind, gelten nicht als Verfügungen. |
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 33 Vorinstanzen - Die Beschwerde ist zulässig gegen Verfügungen: |
|
a | des Bundesrates und der Organe der Bundesversammlung auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses des Bundespersonals einschliesslich der Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung; |
b | des Bundesrates betreffend: |
b1 | die Amtsenthebung eines Mitgliedes des Bankrats, des Direktoriums oder eines Stellvertreters oder einer Stellvertreterin nach dem Nationalbankgesetz vom 3. Oktober 200325, |
b10 | die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Schweizerischen Trassenvergabestelle oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Geschäftsführerin oder des Geschäftsführers durch den Verwaltungsrat nach dem Eisenbahngesetz vom 20. Dezember 195743; |
b2 | die Abberufung eines Verwaltungsratsmitgliedes der Eidgenössischen Finanzmarktaufsicht oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Finanzmarktaufsichtsgesetz vom 22. Juni 200726, |
b3 | die Sperrung von Vermögenswerten gestützt auf das Bundesgesetz vom 18. Dezember 201528 über die Sperrung und die Rückerstattung unrechtmässig erworbener Vermögenswerte ausländischer politisch exponierter Personen, |
b4 | das Verbot von Tätigkeiten nach dem NDG30, |
b5bis | die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Eidgenössischen Instituts für Metrologie nach dem Bundesgesetz vom 17. Juni 201133 über das Eidgenössische Institut für Metrologie, |
b6 | die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Eidgenössischen Revisionsaufsichtsbehörde oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Revisionsaufsichtsgesetz vom 16. Dezember 200535, |
b7 | die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Heilmittelinstituts nach dem Heilmittelgesetz vom 15. Dezember 200037, |
b8 | die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Anstalt nach dem Ausgleichsfondsgesetz vom 16. Juni 201739, |
b9 | die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Instituts für Rechtsvergleichung nach dem Bundesgesetz vom 28. September 201841 über das Schweizerische Institut für Rechtsvergleichung, |
c | des Bundesstrafgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals; |
cbis | des Bundespatentgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals; |
cquater | des Bundesanwaltes oder der Bundesanwältin auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von ihm oder ihr gewählten Staatsanwälte und Staatsanwältinnen sowie des Personals der Bundesanwaltschaft; |
cquinquies | der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses ihres Sekretariats; |
cter | der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von der Vereinigten Bundesversammlung gewählten Mitglieder der Bundesanwaltschaft; |
d | der Bundeskanzlei, der Departemente und der ihnen unterstellten oder administrativ zugeordneten Dienststellen der Bundesverwaltung; |
e | der Anstalten und Betriebe des Bundes; |
f | der eidgenössischen Kommissionen; |
g | der Schiedsgerichte auf Grund öffentlich-rechtlicher Verträge des Bundes, seiner Anstalten und Betriebe; |
h | der Instanzen oder Organisationen ausserhalb der Bundesverwaltung, die in Erfüllung ihnen übertragener öffentlich-rechtlicher Aufgaben des Bundes verfügen; |
i | kantonaler Instanzen, soweit ein Bundesgesetz gegen ihre Verfügungen die Beschwerde an das Bundesverwaltungsgericht vorsieht. |
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 32 Ausnahmen - 1 Die Beschwerde ist unzulässig gegen: |
|
1 | Die Beschwerde ist unzulässig gegen: |
a | Verfügungen auf dem Gebiet der inneren und äusseren Sicherheit des Landes, der Neutralität, des diplomatischen Schutzes und der übrigen auswärtigen Angelegenheiten, soweit das Völkerrecht nicht einen Anspruch auf gerichtliche Beurteilung einräumt; |
b | Verfügungen betreffend die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen sowie Volkswahlen und -abstimmungen; |
c | Verfügungen über leistungsabhängige Lohnanteile des Bundespersonals, soweit sie nicht die Gleichstellung der Geschlechter betreffen; |
d | ... |
e | Verfügungen auf dem Gebiet der Kernenergie betreffend: |
e1 | Rahmenbewilligungen von Kernanlagen, |
e2 | die Genehmigung des Entsorgungsprogramms, |
e3 | den Verschluss von geologischen Tiefenlagern, |
e4 | den Entsorgungsnachweis; |
f | Verfügungen über die Erteilung oder Ausdehnung von Infrastrukturkonzessionen für Eisenbahnen; |
g | Verfügungen der unabhängigen Beschwerdeinstanz für Radio und Fernsehen; |
h | Verfügungen über die Erteilung von Konzessionen für Spielbanken; |
i | Verfügungen über die Erteilung, Änderung oder Erneuerung der Konzession für die Schweizerische Radio- und Fernsehgesellschaft (SRG); |
j | Verfügungen über die Beitragsberechtigung einer Hochschule oder einer anderen Institution des Hochschulbereichs. |
2 | Die Beschwerde ist auch unzulässig gegen: |
a | Verfügungen, die nach einem anderen Bundesgesetz durch Einsprache oder durch Beschwerde an eine Behörde im Sinne von Artikel 33 Buchstaben c-f anfechtbar sind; |
b | Verfügungen, die nach einem anderen Bundesgesetz durch Beschwerde an eine kantonale Behörde anfechtbar sind. |
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 33 Vorinstanzen - Die Beschwerde ist zulässig gegen Verfügungen: |
|
a | des Bundesrates und der Organe der Bundesversammlung auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses des Bundespersonals einschliesslich der Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung; |
b | des Bundesrates betreffend: |
b1 | die Amtsenthebung eines Mitgliedes des Bankrats, des Direktoriums oder eines Stellvertreters oder einer Stellvertreterin nach dem Nationalbankgesetz vom 3. Oktober 200325, |
b10 | die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Schweizerischen Trassenvergabestelle oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Geschäftsführerin oder des Geschäftsführers durch den Verwaltungsrat nach dem Eisenbahngesetz vom 20. Dezember 195743; |
b2 | die Abberufung eines Verwaltungsratsmitgliedes der Eidgenössischen Finanzmarktaufsicht oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Finanzmarktaufsichtsgesetz vom 22. Juni 200726, |
b3 | die Sperrung von Vermögenswerten gestützt auf das Bundesgesetz vom 18. Dezember 201528 über die Sperrung und die Rückerstattung unrechtmässig erworbener Vermögenswerte ausländischer politisch exponierter Personen, |
b4 | das Verbot von Tätigkeiten nach dem NDG30, |
b5bis | die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Eidgenössischen Instituts für Metrologie nach dem Bundesgesetz vom 17. Juni 201133 über das Eidgenössische Institut für Metrologie, |
b6 | die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Eidgenössischen Revisionsaufsichtsbehörde oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Revisionsaufsichtsgesetz vom 16. Dezember 200535, |
b7 | die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Heilmittelinstituts nach dem Heilmittelgesetz vom 15. Dezember 200037, |
b8 | die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Anstalt nach dem Ausgleichsfondsgesetz vom 16. Juni 201739, |
b9 | die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Instituts für Rechtsvergleichung nach dem Bundesgesetz vom 28. September 201841 über das Schweizerische Institut für Rechtsvergleichung, |
c | des Bundesstrafgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals; |
cbis | des Bundespatentgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals; |
cquater | des Bundesanwaltes oder der Bundesanwältin auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von ihm oder ihr gewählten Staatsanwälte und Staatsanwältinnen sowie des Personals der Bundesanwaltschaft; |
cquinquies | der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses ihres Sekretariats; |
cter | der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von der Vereinigten Bundesversammlung gewählten Mitglieder der Bundesanwaltschaft; |
d | der Bundeskanzlei, der Departemente und der ihnen unterstellten oder administrativ zugeordneten Dienststellen der Bundesverwaltung; |
e | der Anstalten und Betriebe des Bundes; |
f | der eidgenössischen Kommissionen; |
g | der Schiedsgerichte auf Grund öffentlich-rechtlicher Verträge des Bundes, seiner Anstalten und Betriebe; |
h | der Instanzen oder Organisationen ausserhalb der Bundesverwaltung, die in Erfüllung ihnen übertragener öffentlich-rechtlicher Aufgaben des Bundes verfügen; |
i | kantonaler Instanzen, soweit ein Bundesgesetz gegen ihre Verfügungen die Beschwerde an das Bundesverwaltungsgericht vorsieht. |
SR 956.1 Verordnung vom 16. Januar 2008 über die vorzeitige Inkraftsetzung von organisatorischen Bestimmungen des Finanzmarktaufsichtsgesetzes vom 22. Juni 2007 - Finanzmarktaufsichtsgesetz FINMAG Art. 54 Rechtsschutz - 1 Die Anfechtung von Verfügungen der FINMA richtet sich nach den Bestimmungen über die Bundesrechtspflege. |
|
1 | Die Anfechtung von Verfügungen der FINMA richtet sich nach den Bestimmungen über die Bundesrechtspflege. |
2 | Die FINMA ist zur Beschwerde an das Bundesgericht berechtigt. |
En l'occurrence, l'acte attaqué constitue une décision de rejet d'une action en responsabilité au sens de l'art. 5 al. 1 let. c
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 5 - 1 Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben: |
|
1 | Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben: |
a | Begründung, Änderung oder Aufhebung von Rechten oder Pflichten; |
b | Feststellung des Bestehens, Nichtbestehens oder Umfanges von Rechten oder Pflichten; |
c | Abweisung von Begehren auf Begründung, Änderung, Aufhebung oder Feststellung von Rechten oder Pflichten oder Nichteintreten auf solche Begehren. |
2 | Als Verfügungen gelten auch Vollstreckungsverfügungen (Art. 41 Abs. 1 Bst. a und b), Zwischenverfügungen (Art. 45 und 46), Einspracheentscheide (Art. 30 Abs. 2 Bst. b und 74), Beschwerdeentscheide (Art. 61), Entscheide im Rahmen einer Revision (Art. 68) und die Erläuterung (Art. 69).25 |
3 | Erklärungen von Behörden über Ablehnung oder Erhebung von Ansprüchen, die auf dem Klageweg zu verfolgen sind, gelten nicht als Verfügungen. |
SR 170.32 Bundesgesetz vom 14. März 1958 über die Verantwortlichkeit des Bundes sowie seiner Behördemitglieder und Beamten (Verantwortlichkeitsgesetz, VG) - Verantwortlichkeitsgesetz VG Art. 19 - 1 Fügt ein Organ oder ein Angestellter einer mit öffentlichrechtlichen Aufgaben des Bundes betrauten und ausserhalb der ordentlichen Bundesverwaltung stehenden Organisation in Ausübung der mit diesen Aufgaben verbundenen Tätigkeit Dritten oder dem Bund widerrechtlich Schaden zu, so sind folgende Bestimmungen anwendbar: |
|
1 | Fügt ein Organ oder ein Angestellter einer mit öffentlichrechtlichen Aufgaben des Bundes betrauten und ausserhalb der ordentlichen Bundesverwaltung stehenden Organisation in Ausübung der mit diesen Aufgaben verbundenen Tätigkeit Dritten oder dem Bund widerrechtlich Schaden zu, so sind folgende Bestimmungen anwendbar: |
a | Für den einem Dritten zugefügten Schaden haftet dem Geschädigten die Organisation nach den Artikeln 3-6. Soweit die Organisation die geschuldete Entschädigung nicht zu leisten vermag, haftet der Bund dem Geschädigten für den ungedeckten Betrag. Der Rückgriff des Bundes und der Organisation gegenüber dem fehlbaren Organ oder Angestellten richtet sich nach den Artikeln 7 und 9. |
b | Für den dem Bund zugefügten Schaden haften primär die fehlbaren Organe oder Angestellten und subsidiär die Organisation. Artikel 8 und 9 sind anwendbar. |
2 | Auf die strafrechtliche Verantwortlichkeit finden die Artikel 13 ff. entsprechend Anwendung. Dies gilt nicht für Angestellte und Beauftragte konzessionierter Transportunternehmen.37 |
3 | Über streitige Ansprüche von Dritten oder des Bundes gegen die Organisation sowie der Organisation gegen fehlbare Organe oder Angestellte erlässt die Organisation eine Verfügung. Das Beschwerdeverfahren richtet sich nach den allgemeinen Bestimmungen über die Bundesrechtspflege.38 |
1.2 Conformément à l'art. 48 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 48 - 1 Zur Beschwerde ist berechtigt, wer: |
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1 | Zur Beschwerde ist berechtigt, wer: |
a | vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat oder keine Möglichkeit zur Teilnahme erhalten hat; |
b | durch die angefochtene Verfügung besonders berührt ist; und |
c | ein schutzwürdiges Interesse an deren Aufhebung oder Änderung hat. |
2 | Zur Beschwerde berechtigt sind ferner Personen, Organisationen und Behörden, denen ein anderes Bundesgesetz dieses Recht einräumt. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 48 - 1 Zur Beschwerde ist berechtigt, wer: |
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1 | Zur Beschwerde ist berechtigt, wer: |
a | vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat oder keine Möglichkeit zur Teilnahme erhalten hat; |
b | durch die angefochtene Verfügung besonders berührt ist; und |
c | ein schutzwürdiges Interesse an deren Aufhebung oder Änderung hat. |
2 | Zur Beschwerde berechtigt sind ferner Personen, Organisationen und Behörden, denen ein anderes Bundesgesetz dieses Recht einräumt. |
En l'espèce, la qualité pour recourir de la recourante n'est pas contestée par la décision querellée, le Tribunal parvenant à la même conclusion, eu égard au fait notamment qu'elle est la destinataire directe de la décision querellée.
1.3 Présenté dans la forme et les délais prescrits par la loi, le recours est recevable (art. 50
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 50 - 1 Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach Eröffnung der Verfügung einzureichen. |
|
1 | Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach Eröffnung der Verfügung einzureichen. |
2 | Gegen das unrechtmässige Verweigern oder Verzögern einer Verfügung kann jederzeit Beschwerde geführt werden. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 52 - 1 Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat. |
|
1 | Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat. |
2 | Genügt die Beschwerde diesen Anforderungen nicht oder lassen die Begehren des Beschwerdeführers oder deren Begründung die nötige Klarheit vermissen und stellt sich die Beschwerde nicht als offensichtlich unzulässig heraus, so räumt die Beschwerdeinstanz dem Beschwerdeführer eine kurze Nachfrist zur Verbesserung ein. |
3 | Sie verbindet diese Nachfrist mit der Androhung, nach unbenutztem Fristablauf auf Grund der Akten zu entscheiden oder, wenn Begehren, Begründung oder Unterschrift fehlen, auf die Beschwerde nicht einzutreten. |
2.
A des fins de clarté, il y a lieu de brièvement synthétiser les faits.
2.1 Le 12 décembre 2007, la recourante a été nommée directrice générale de Z._______ et mandataire général de Y._______. La recourante a repris une succursale qui traversait alors de fortes turbulences provoquées par le prédécesseur de la recourante, lequel sera par la suite pénalement condamné. Au début de l'année 2010, la recourante a informé la FINMA d'un problème rencontré avec un intermédiaire auquel Z._______, avant l'entrée en fonction de la recourante, avait délégué des fonctions importantes d'assurance au sens de l'art. 4 al. 2 let. j
SR 961.01 Bundesgesetz vom 17. Dezember 2004 betreffend die Aufsicht über Versicherungsunternehmen (Versicherungsaufsichtsgesetz, VAG) - Versicherungsaufsichtsgesetz VAG Art. 4 Bewilligungsgesuch und Geschäftsplan - 1 Ein Versicherungsunternehmen nach Artikel 2 Absatz 1 Buchstaben a und b, das eine Bewilligung zur Versicherungstätigkeit erlangen will, hat der FINMA ein Gesuch zusammen mit einem Geschäftsplan einzureichen. |
|
1 | Ein Versicherungsunternehmen nach Artikel 2 Absatz 1 Buchstaben a und b, das eine Bewilligung zur Versicherungstätigkeit erlangen will, hat der FINMA ein Gesuch zusammen mit einem Geschäftsplan einzureichen. |
2 | Der Geschäftsplan muss folgende Angaben und Unterlagen enthalten: |
a | die Statuten; |
b | die Organisation und den örtlichen Tätigkeitsbereich des Versicherungsunternehmens, gegebenenfalls auch der Versicherungsgruppe oder des Versicherungskonglomerats, zu denen das Versicherungsunternehmen gehört; |
c | bei Versicherungstätigkeit im Ausland: die Bewilligung der zuständigen ausländischen Aufsichtsbehörde oder eine gleichwertige Bescheinigung; |
d | Angaben zur finanziellen Ausstattung und zu den Rückstellungen; |
e | die Jahresrechnung der letzten drei Geschäftsjahre oder die Eröffnungsbilanz eines neuen Versicherungsunternehmens; |
f | Angaben über die Personen, welche direkt oder indirekt mit mindestens 10 Prozent des Kapitals oder der Stimmen am Versicherungsunternehmen beteiligt sind oder dessen Geschäftstätigkeit auf andere Weise massgebend beeinflussen können; |
g | die namentliche Bezeichnung der mit der Oberleitung, Aufsicht, Kontrolle und Geschäftsführung betrauten Personen oder, für ausländische Versicherungsunternehmen, des oder der Generalbevollmächtigten; |
h | die namentliche Bezeichnung des verantwortlichen Aktuars oder der verantwortlichen Aktuarin; |
i | ... |
j | die Verträge oder sonstigen Absprachen, durch die wesentliche Funktionen des Versicherungsunternehmens ausgegliedert werden sollen; |
k | die geplanten Versicherungszweige, die Art der zu versichernden Risiken und, soweit ein Versicherungsunternehmen die entsprechenden Erleichterungen in der Aufsicht in Anspruch nehmen möchte, pro Versicherungszweig, ob ein Geschäft abgeschlossen werden soll: |
k1 | mit professionellen Versicherungsnehmern nach Artikel 30a Absatz 2, |
k2 | im Rahmen einer konzerninternen Direkt- oder Rückversicherung nach Artikel 30d Absatz 2, oder |
k3 | mit nicht professionellen Versicherungsnehmerinnen und -nehmern; |
l | allenfalls die Erklärung des Beitritts zum Nationalen Versicherungsbüro und zum Nationalen Garantiefonds; |
m | Angaben über die Mittel zur Erfüllung von Beistandsleistungen, sofern eine Bewilligung für den Versicherungszweig «Beistandsleistung» beantragt wird; |
n | den Rückversicherungsplan sowie, für die aktive Rückversicherung, den Retrozessionsplan; |
o | die voraussichtlichen Kosten für den Aufbau des Versicherungsunternehmens; |
p | die Planbilanzen und Planerfolgsrechnungen für die ersten drei Geschäftsjahre; |
q | Angaben zur Erfassung, Begrenzung und Überwachung der Risiken; |
r | die Tarife und Allgemeinen Versicherungsbedingungen, welche in der Schweiz verwendet werden bei der Versicherung von sämtlichen Risiken in der beruflichen Vorsorge und in der Zusatzversicherung zur sozialen Krankenversicherung. |
3 | Ersucht ein Versicherungsunternehmen, das bereits im Besitz einer Bewilligung für einen Versicherungszweig ist, um die Bewilligung für einen weiteren Versicherungszweig, so muss es die Angaben und Unterlagen nach Absatz 2 Buchstaben a-l nur einreichen, wenn sie gegenüber den bereits genehmigten geändert werden sollen. |
4 | Die FINMA kann weitere Angaben und Unterlagen verlangen, sofern diese für die Beurteilung des Gesuchs erforderlich sind. |
2.2 Le 20 décembre 2010, au terme de la procédure administrative, la FINMA a prononcé une décision concernant tant Y._______ et Z._______ que la recourante. S'agissant de la recourante, la FINMA a constaté qu'elle n'offrait plus la garantie d'une activité irréprochable et a ainsi donné l'ordre à Y._______ de changer de mandataire général. Ce constat à l'endroit de la recourante a été annulé le 2 septembre 2013 par le Tribunal de céans en raison d'une violation du devoir de motivation par la FINMA.
2.3 Suite à cet arrêt, par courrier du 6 décembre 2013, la FINMA a refusé d'ouvrir une procédure en garantie (au terme de laquelle elle aurait rendu une nouvelle décision en constatation) et choisi de mettre la recourante dans sa liste de surveillance, avec pour conséquence, notamment, d'examiner en détail une éventuelle postulation future de la recourante à une fonction requérant la garantie d'une activité irréprochable.
2.4 En conséquence, la recourante a introduit une action en responsabilité contre la FINMA en raison du prononcé du 20 décembre 2010 et de son inscription sur la liste de surveillance le 6 décembre 2013.
3.
3.1 La procédure est régie par la maxime inquisitoire, ce qui signifie que le Tribunal définit les faits et apprécie les preuves d'office et librement (art. 12
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 12 - Die Behörde stellt den Sachverhalt von Amtes wegen fest und bedient sich nötigenfalls folgender Beweismittel: |
|
a | Urkunden; |
b | Auskünfte der Parteien; |
c | Auskünfte oder Zeugnis von Drittpersonen; |
d | Augenschein; |
e | Gutachten von Sachverständigen. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 13 - 1 Die Parteien sind verpflichtet, an der Feststellung des Sachverhaltes mitzuwirken: |
|
1 | Die Parteien sind verpflichtet, an der Feststellung des Sachverhaltes mitzuwirken: |
a | in einem Verfahren, das sie durch ihr Begehren einleiten; |
b | in einem anderen Verfahren, soweit sie darin selbständige Begehren stellen; |
c | soweit ihnen nach einem anderen Bundesgesetz eine weitergehende Auskunfts- oder Offenbarungspflicht obliegt. |
1bis | Die Mitwirkungspflicht erstreckt sich nicht auf die Herausgabe von Gegenständen und Unterlagen aus dem Verkehr einer Partei mit ihrem Anwalt, wenn dieser nach dem Anwaltsgesetz vom 23. Juni 200034 zur Vertretung vor schweizerischen Gerichten berechtigt ist.35 |
2 | Die Behörde braucht auf Begehren im Sinne von Absatz 1 Buchstabe a oder b nicht einzutreten, wenn die Parteien die notwendige und zumutbare Mitwirkung verweigern. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 52 - 1 Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat. |
|
1 | Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat. |
2 | Genügt die Beschwerde diesen Anforderungen nicht oder lassen die Begehren des Beschwerdeführers oder deren Begründung die nötige Klarheit vermissen und stellt sich die Beschwerde nicht als offensichtlich unzulässig heraus, so räumt die Beschwerdeinstanz dem Beschwerdeführer eine kurze Nachfrist zur Verbesserung ein. |
3 | Sie verbindet diese Nachfrist mit der Androhung, nach unbenutztem Fristablauf auf Grund der Akten zu entscheiden oder, wenn Begehren, Begründung oder Unterschrift fehlen, auf die Beschwerde nicht einzutreten. |
3.2 La recourante peut invoquer devant le Tribunal la violation du droit fédéral, y compris l'excès ou l'abus du pouvoir d'appréciation, la constatation inexacte ou incomplète des faits pertinents ainsi que l'inopportunité de la décision entreprise, sauf lorsqu'une autorité cantonale a statué comme autorité de recours (art. 49
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 49 - Der Beschwerdeführer kann mit der Beschwerde rügen: |
|
a | Verletzung von Bundesrecht einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens; |
b | unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhaltes; |
c | Unangemessenheit; die Rüge der Unangemessenheit ist unzulässig, wenn eine kantonale Behörde als Beschwerdeinstanz verfügt hat. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 62 - 1 Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern. |
|
1 | Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern. |
2 | Zuungunsten einer Partei kann sie die angefochtene Verfügung ändern, soweit diese Bundesrecht verletzt oder auf einer unrichtigen oder unvollständigen Feststellung des Sachverhaltes beruht; wegen Unangemessenheit darf die angefochtene Verfügung nicht zuungunsten einer Partei geändert werden, ausser im Falle der Änderung zugunsten einer Gegenpartei. |
3 | Beabsichtigt die Beschwerdeinstanz, die angefochtene Verfügung zuungunsten einer Partei zu ändern, so bringt sie der Partei diese Absicht zur Kenntnis und räumt ihr Gelegenheit zur Gegenäusserung ein. |
4 | Die Begründung der Begehren bindet die Beschwerdeinstanz in keinem Falle. |
3.3
3.3.1 L'objet du litige est défini par les conclusions du recours, lesquelles doivent rester dans le cadre de l'acte attaqué. Partant, la recourante ne peut que réduire l'objet du litige par rapport à l'objet de la contestation, puisque son élargissement ou sa modification mènerait à une violation de la compétence fonctionnelle de l'autorité supérieure (cf. ATF 136 II 457 consid. 4.2 ; 136 II 165 consid. 5 ; arrêt du TAF A-6810/2015 du 13 septembre 2016 consid. 1.3 ; Moser et al., op. cit., n° 2.7 ss).
3.3.2 Dans sa décision du 21 août 2015, la FINMA a estimé que les conditions de sa responsabilité n'étaient pas réalisées et ainsi débouté la recourante de ses conclusions tendant à la réparation du dommage et au tort moral dont elle alléguait être victime. Il y a dès lors lieu d'entrer en matière sur les conclusions 1 à 4, 5 (partiellement, cf. consid.3.3.3 infra) et 8 (cf. let. O supra).
3.3.3 La FINMA a déclaré ne pas entrer en matière sur la conclusion 6 (cf. let.O supra) de la recourante relative à la publication dans la presse lémanique et la FOSC ainsi que sur le site internet de la FINMA d'un communiqué déclarant que la recourante présentait la garantie d'une activité irréprochable (cf. ch. 97 à 101 de la décision). La FINMA n'a pas examiné la recevabilité de cette conclusion et, bien que déclarant ne pas entrer en matière, est de fait entrée en matière en motivant que dite conclusion était infondée (conditions de la responsabilité non réalisées, absence de tort moral et confidentialité de la procédure).
Le Tribunal fédéral a modifié son interprétation de l'intérêt actuel à recourir contre une décision déjà exécutée sans être entrée en force lorsque des droits fondamentaux protégés par la Convention européenne des droits de l'homme sont atteints (cf. arrêt du TF 2C_745/2010 du 31 mai 2011 consid. 4.3). Ainsi, le dirigeant évincé aura, s'il motive suffisamment sa requête, le droit de faire examiner les motifs de la mesure d'éloignement prise à son encontre sur ordre de la FINMA dès son prononcé et au-delà de sa mise à exécution, voire les motifs sous-tendant sa lettre de garantie aux considérations négatives. Même lorsque l'établissement financier se sera déjà, par crainte de se voir retirer son agrément, défait de son dirigeant, ce dernier pourra ainsi - en cas de violation - faire constater celle-ci devant le juge du recours saisi contre la décision d'éloignement adressée à l'établissement. La voie de l'action devant le juge de la responsabilité de l'Etat demeurera alors ouverte s'agissant d'une éventuelle demande en dommages-intérêts et en tort moral (cf. Gregor T. Chatton, La garantie d'une activité irréprochable et l'intérêt actuel du dirigeant revisités, in : Pratique juridique actuelle [PJA] 2011 p. 1195 ss, p. 1211). Dans le cadre d'une procédure en responsabilité, il n'appartient ainsi pas au Tribunal de céans de constater si la recourante présente la garantie d'une activité irréprochable ou pas (cf. arrêt B-789/2011 consid. 1.3.1 ; arrêt du TAF B-1360/2009 du 11 mai 2010 consid. 3.3.1). Or la décision du 21 août 2015 traite d'une action en responsabilité de l'état et non pas d'un constat de défaut de garantie d'une activité irréprochable ou, respectivement de refus d'approbation ou de révocation de la nomination à un poste de mandataire général en raison d'un défaut de garantie d'une activité irréprochable.
En conséquence, la décision du 21 août 2015 ne se prononçant pas sur la question de savoir si la recourante présente ou pas la garantie d'une activité irréprochable, la conclusion 6 sort de l'objet du litige et la conclusion visant à ordonner la publication d'un communiqué déclarant que la recourante présente la garantie d'une activité irréprochable est irrecevable. Pour la même raison, la conclusion 5 est également partiellement irrecevable (cf. consid. 3.3.2 supra).
3.3.4 La FINMA n'est également pas entrée en matière sur la conclusion 7 tendant à annuler la lettre de garantie du 6 décembre 2013 (cf. let.O supra) au motif que ceci n'était pas possible dans le cadre d'une action en responsabilité (cf. ch. 102 et 103 de la décision). A juste titre, à l'instar de ce qui précède (cf. consid. 3.3.3 supra), une telle conclusion dans une action en responsabilité est irrecevable car extrinsèque au litige. Cela n'empêchera toutefois pas d'examiner si la FINMA engage sa responsabilité par un éventuel comportement l'illicite en lien avec dite lettre de garantie (cf. consid. 9.3 infra).
3.3.5 Il y a également lieu de s'interroger sur la recevabilité de la nouvelle conclusion 9 de la recourante tendant à faire constater que l'attitude adoptée par la FINMA à dater du prononcé de l'arrêt du Tribunal administratif fédéral du 2 septembre 2013, soit en particulier l'émission du courrier du 6 décembre 2013, est illicite et consacre une violation des devoirs essentiels de fonction de la FINMA entraînant sa responsabilité à l'endroit de la recourante (cf. let. T supra). En effet, une telle conclusion, introduite au stade du recours, ne fait pas l'objet de l'acte attaqué et élargit ainsi l'objet du litige. Elle est dès lors irrecevable.
Toutefois, le Tribunal l'examinera indirectement dans la mesure où l'illicéité d'un acte d'une autorité est l'une des conditions de la responsabilité de l'état et que la recourante avait déjà fait valoir un dommage en raison de la lettre de garantie du 6 décembre 2013 (cf. consid. 9.3 infra).
3.4 Il sied dès lors uniquement de déterminer si c'est à bon droit que la FINMA a estimé que les conditions de sa responsabilité, subsidiairement celle de la Confédération, n'étaient pas réalisées s'agissant des conclusions 1 à 4, 5 (partiellement) et 8, à l'exclusion de toutes autres éventuelles prétentions, lesquelles doivent être déclarées irrecevables.
4.
4.1 Au préalable, bien qu'aucune conclusion ne s'y réfère, la recourante se prévaut d'une violation de son droit d'être entendu, la FINMA ayant refusé de produire ses notes consignant l'évaluation des compétences de la recourante du 21 décembre 2007 (cf. recours ch. 327 à 342).
4.2 Il ressort toutefois de l'argumentaire de la recourante que la FINMA a refusé de donner accès à ces documents par pli du 9 juin 2011 adressé à sa mandataire d'alors, au motif qu'il s'agissait de notes internes à l'administration. Ainsi, la recourante avait connaissance de ce refus plus de quatre ans avant le prononcé de la décision du 21 août 2015. La recourante n'allègue ni ne démontre avoir entrepris les démarches nécessaires pour obtenir ces documents, comme requérir une décision formelle susceptible de recours. Le droit d'être entendu n'est pas une fin en soi ; il constitue un moyen d'éviter qu'une procédure judiciaire ne débouche sur un jugement vicié en raison de la violation du droit des parties de participer à la procédure, notamment à l'administration des preuves (cf. notamment arrêt du TAF A-5541/2014 du 31 mai 2016 consid. 3.1.6 et réf. cit.). En attendant plus de quatre ans avant d'alléguer une violation de son droit d'être entendue dans le cadre d'une décision, ce grief est abusif dans la mesure où des moyens de droit étaient ouverts avant le prononcé de la décision du 21 août 2015. De plus, il ne ressort pas de la décision du 21 août 2015 que les notes du 21 décembre 2007 auraient été utilisées dans le cadre de l'action en responsabilité pour rendre la décision querellée.
Il y a donc lieu d'écarter le grief d'une violation du droit d'être entendu de la recourante.
5.
Il sied ensuite d'examiner si l'autorité inférieure a constaté les faits de manière exacte et complète.
5.1 En effet, la recourante a reproché à la FINMA d'avoir mal constaté les faits dans sa décision du 21 août 2015 au sujet du devoir de conservation de la documentation d'assurance (cf. recours ch. 163 à 188), de reproches prudentiels (cf. recours ch. 189 à 206), de renonciation à ouvrir une procédure en garantie à l'encontre de la recourante (cf. recours ch. 207 à 239), de coopération et échange d'informations avec les autorités étrangères (cf. recours ch. 240 à 243), des circonstances de la fin de la mission de la recourante (cf. recours ch. 244 à 251), de la qualité d'intermédiaire d'un potentiel employeur de la recourante (cf. recours ch. 252 à 253) et de la rétrogradation de la recourante suite à la décision du 20 décembre 2010 (cf. recours ch. 254 à 255).
5.2 En vertu de l'art. 12
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 12 - Die Behörde stellt den Sachverhalt von Amtes wegen fest und bedient sich nötigenfalls folgender Beweismittel: |
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a | Urkunden; |
b | Auskünfte der Parteien; |
c | Auskünfte oder Zeugnis von Drittpersonen; |
d | Augenschein; |
e | Gutachten von Sachverständigen. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 49 - Der Beschwerdeführer kann mit der Beschwerde rügen: |
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a | Verletzung von Bundesrecht einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens; |
b | unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhaltes; |
c | Unangemessenheit; die Rüge der Unangemessenheit ist unzulässig, wenn eine kantonale Behörde als Beschwerdeinstanz verfügt hat. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 49 - Der Beschwerdeführer kann mit der Beschwerde rügen: |
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a | Verletzung von Bundesrecht einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens; |
b | unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhaltes; |
c | Unangemessenheit; die Rüge der Unangemessenheit ist unzulässig, wenn eine kantonale Behörde als Beschwerdeinstanz verfügt hat. |
5.3
5.3.1 Le dispositif de la décision du 20 décembre 2010 est entré en force lorsque Y._______ et Z._______ ont retiré leur recours (cf. let. H supra), sauf en ce qui concerne le constat relatif à la garantie d'une activité irréprochable de la recourante qui a été annulé par l'arrêt B-789/2011. Dès lors, en vertu de l'art. 12
SR 170.32 Bundesgesetz vom 14. März 1958 über die Verantwortlichkeit des Bundes sowie seiner Behördemitglieder und Beamten (Verantwortlichkeitsgesetz, VG) - Verantwortlichkeitsgesetz VG Art. 12 - Die Rechtmässigkeit formell rechtskräftiger Verfügungen, Entscheide und Urteile kann nicht in einem Verantwortlichkeitsverfahren überprüft werden. |
5.3.2 Concernant le grief relatif à l'absence de reproches prudentiels de la part de la FINMA, les chiffres 38 ss de la décision querellée se bornent à constater qu'il appartient au mandataire général d'essuyer de tels reproches prudentiels. La décision querellée ne fait toutefois aucun grief à la recourante de ne pas avoir respecté des consignes ou des ordres de la FINMA. Dès lors, les arguments de la recourante tombent également à faux sur ce point.
5.3.3 S'agissant de la renonciation à ouvrir une procédure en garantie à l'encontre de la recourante, force est de constater que le courrier de la FINMA du 6 décembre 2013 informe la recourante que dite autorité renonçait à ouvrir une telle procédure. De même, il sied de relever que les arguments de la recourante ne visent qu'à présenter son appréciation de la légalité d'une lettre de garantie. Or, son argumentation ne démontre pas en quoi les faits auraient été mal constatés par la FINMA. A tout le moins peut-il être relevé que la FINMA n'a fait que résumer la teneur de son courrier du 6 décembre 2013.
5.3.4 Le grief relatif à la coopération et l'échange d'informations avec les autorités étrangères doit également être écarté. Au chiffre 66 de sa décision, la FINMA explique, dans son examen de la condition de l'illicéité, le pourquoi de la communication de sa décision du 20 décembre 2010 à l'autorité de surveillance belge, à laquelle est soumise Y._______, puisque la recourante considérait dite communication comme étant illégale. L'on ne perçoit dès lors mal en quoi les faits auraient été mal constatés à cet égard. En particulier, l'absence - supputée mais pas démontrée par la recourante - de transmission de l'arrêt B-789/2011 à l'autorité de surveillance belge n'est pas relevante s'agissant de l'examen de l'illicéité de la décision du 20 décembre 2010. Enfin, même dans l'éventualité où l'arrêt B-789/2011 n'aurait pas été transmis à l'autorité de surveillance belge, l'on ne perçoit pas en quoi cette absence de transmission serait un fait pertinent dans la mesure où la recourante n'allègue pas, pas plus qu'elle démontre, avoir postulé pour une place requérant l'accord de l'autorité de surveillance belge et que cette place aurait été refusée en raison de la non-transmission supposée de l'arrêt B-789/2011.
5.3.5 S'agissant des circonstances de la fin de la mission de la recourante, il semblerait que l'intéressée n'aurait pas donné son accord à la résiliation de son contrat de mandataire général de Z._______, la question pouvant toutefois souffrir de rester ouverte. En effet, que la résiliation ait été bilatérale ou unilatérale, force est de constater que, comme déjà établi dans l'arrêt B-789/2011 (let. A in fine), le pli de Y._______ du 15 novembre 2010 informait la FINMA du départ prochain de la recourante et de la nomination à venir d'un nouveau mandataire général pour Z._______. Dès lors, la manière dont la recourante et son employeur ont résilié leurs relations contractuelles s'agissant de Z._______ n'est pas relevante. Ainsi, même si une erreur dans la constatation des faits pourrait avoir été commise par l'autorité inférieure, dite erreur n'est pas rédhibitoire, et en tout cas pas de nature à annuler la décision querellée (cf. consid.8.3 infra).
5.3.6 S'agissant de la qualité d'intermédiaire d'un potentiel employeur de la recourante, à savoir X._______, il y a lieu de donner raison à la recourante. En effet, selon le registre des intermédiaires d'assurance (consultable sous : www.finma.ch Autorisation Intermédiaires d'assurance Portail intermédiaires Registre public, site consulté en juin 2017), dite société est inscrite au registre des intermédiaires d'assurance depuis 2006. Dès lors, la FINMA a constaté de manière inexacte les faits lorsqu'elle a retenu qu'aucune des postulations produites par la recourante - pour établir son dommage - concernait des employeurs qui étaient sous la surveillance de la FINMA. Cela étant, cette mauvaise constatation des faits par l'autorité inférieure ne porte pas sur un fait essentiel. En effet, comme il sera constaté par la suite, la condition de l'illicéité n'étant pas réalisée en lien avec la lettre de garantie du 6 décembre 2013 (cf. consid. 9.3 infra), il n'y aura pas lieu d'examiner si la recourante aurait subi un dommage. Or, le fait de ne pas avoir obtenu un poste de travail au sein de la société relève de l'établissement du dommage et non pas de l'illicéité d'une décision ou d'un acte.
5.3.7 La recourante allègue avoir été rétrogradée de n° 1 CEO à n° 3 CEO, et non pas n° 2 CEO comme constaté au chiffre 4 de la décision querellée. La rétrogradation de la recourante dans l'organigramme du groupe E._______, plus précisément la perte de salaire y relative, fait partie de l'allégation de l'existence d'un dommage. A l'instar de ce qui prévaut s'agissant de la qualité d'intermédiaire de X._______, l'erreur relative à la rétrogradation ne saurait être considérée comme portant sur un fait décisif puisque la condition de l'illicéité n'est pas réalisée (cf. consid. 8 et 9 infra).
5.4 Au vu de ce qui précède, il y a lieu de rejeter le grief d'une constatation erronée ou incomplète des faits pertinents.
Après avoir délimité l'objet du litige (cf. consid. 3.3 supra), traité les griefs relatifs à une violation du droit d'être entendu de la recourante (cf. consid. 4 supra) et à une constatation inexacte ou incomplète des faits pertinents (cf. consid. 5 supra), il sied de traiter le litige au fond en commençant par présenter le cadre juridique d'une action en responsabilité contre la FINMA (cf. consid. 6 infra), puis en appliquant dit cadre au cas d'espèce (cf. consid. 7 à 10 infra).
6.
6.1 La FINMA revêt le statut d'une institution indépendante de l'administration, laquelle répond en premier lieu elle-même des dommages qu'elle cause à des tiers à travers ses organes et ses employés, au sens de l'art. 19
SR 170.32 Bundesgesetz vom 14. März 1958 über die Verantwortlichkeit des Bundes sowie seiner Behördemitglieder und Beamten (Verantwortlichkeitsgesetz, VG) - Verantwortlichkeitsgesetz VG Art. 19 - 1 Fügt ein Organ oder ein Angestellter einer mit öffentlichrechtlichen Aufgaben des Bundes betrauten und ausserhalb der ordentlichen Bundesverwaltung stehenden Organisation in Ausübung der mit diesen Aufgaben verbundenen Tätigkeit Dritten oder dem Bund widerrechtlich Schaden zu, so sind folgende Bestimmungen anwendbar: |
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1 | Fügt ein Organ oder ein Angestellter einer mit öffentlichrechtlichen Aufgaben des Bundes betrauten und ausserhalb der ordentlichen Bundesverwaltung stehenden Organisation in Ausübung der mit diesen Aufgaben verbundenen Tätigkeit Dritten oder dem Bund widerrechtlich Schaden zu, so sind folgende Bestimmungen anwendbar: |
a | Für den einem Dritten zugefügten Schaden haftet dem Geschädigten die Organisation nach den Artikeln 3-6. Soweit die Organisation die geschuldete Entschädigung nicht zu leisten vermag, haftet der Bund dem Geschädigten für den ungedeckten Betrag. Der Rückgriff des Bundes und der Organisation gegenüber dem fehlbaren Organ oder Angestellten richtet sich nach den Artikeln 7 und 9. |
b | Für den dem Bund zugefügten Schaden haften primär die fehlbaren Organe oder Angestellten und subsidiär die Organisation. Artikel 8 und 9 sind anwendbar. |
2 | Auf die strafrechtliche Verantwortlichkeit finden die Artikel 13 ff. entsprechend Anwendung. Dies gilt nicht für Angestellte und Beauftragte konzessionierter Transportunternehmen.37 |
3 | Über streitige Ansprüche von Dritten oder des Bundes gegen die Organisation sowie der Organisation gegen fehlbare Organe oder Angestellte erlässt die Organisation eine Verfügung. Das Beschwerdeverfahren richtet sich nach den allgemeinen Bestimmungen über die Bundesrechtspflege.38 |
SR 956.1 Verordnung vom 16. Januar 2008 über die vorzeitige Inkraftsetzung von organisatorischen Bestimmungen des Finanzmarktaufsichtsgesetzes vom 22. Juni 2007 - Finanzmarktaufsichtsgesetz FINMAG Art. 19 Verantwortlichkeit - 1 Die Verantwortlichkeit der FINMA, ihrer Organe, ihres Personals sowie der von der FINMA Beauftragten richtet sich unter Vorbehalt von Absatz 2 nach dem Verantwortlichkeitsgesetz vom 14. März 195850.51 |
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1 | Die Verantwortlichkeit der FINMA, ihrer Organe, ihres Personals sowie der von der FINMA Beauftragten richtet sich unter Vorbehalt von Absatz 2 nach dem Verantwortlichkeitsgesetz vom 14. März 195850.51 |
2 | Die FINMA und die von ihr Beauftragten haften nur, wenn: |
a | sie wesentliche Amtspflichten verletzt haben; und |
b | Schäden nicht auf Pflichtverletzungen einer oder eines Beaufsichtigten zurückzuführen sind. |
A-7515/2015 du 4 janvier 2017 consid. 4.1 ; A-893/2013 du 19 mars 2014 consid. 3.1.1.3). L'art. 19 al. 1
SR 170.32 Bundesgesetz vom 14. März 1958 über die Verantwortlichkeit des Bundes sowie seiner Behördemitglieder und Beamten (Verantwortlichkeitsgesetz, VG) - Verantwortlichkeitsgesetz VG Art. 19 - 1 Fügt ein Organ oder ein Angestellter einer mit öffentlichrechtlichen Aufgaben des Bundes betrauten und ausserhalb der ordentlichen Bundesverwaltung stehenden Organisation in Ausübung der mit diesen Aufgaben verbundenen Tätigkeit Dritten oder dem Bund widerrechtlich Schaden zu, so sind folgende Bestimmungen anwendbar: |
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1 | Fügt ein Organ oder ein Angestellter einer mit öffentlichrechtlichen Aufgaben des Bundes betrauten und ausserhalb der ordentlichen Bundesverwaltung stehenden Organisation in Ausübung der mit diesen Aufgaben verbundenen Tätigkeit Dritten oder dem Bund widerrechtlich Schaden zu, so sind folgende Bestimmungen anwendbar: |
a | Für den einem Dritten zugefügten Schaden haftet dem Geschädigten die Organisation nach den Artikeln 3-6. Soweit die Organisation die geschuldete Entschädigung nicht zu leisten vermag, haftet der Bund dem Geschädigten für den ungedeckten Betrag. Der Rückgriff des Bundes und der Organisation gegenüber dem fehlbaren Organ oder Angestellten richtet sich nach den Artikeln 7 und 9. |
b | Für den dem Bund zugefügten Schaden haften primär die fehlbaren Organe oder Angestellten und subsidiär die Organisation. Artikel 8 und 9 sind anwendbar. |
2 | Auf die strafrechtliche Verantwortlichkeit finden die Artikel 13 ff. entsprechend Anwendung. Dies gilt nicht für Angestellte und Beauftragte konzessionierter Transportunternehmen.37 |
3 | Über streitige Ansprüche von Dritten oder des Bundes gegen die Organisation sowie der Organisation gegen fehlbare Organe oder Angestellte erlässt die Organisation eine Verfügung. Das Beschwerdeverfahren richtet sich nach den allgemeinen Bestimmungen über die Bundesrechtspflege.38 |
SR 170.32 Bundesgesetz vom 14. März 1958 über die Verantwortlichkeit des Bundes sowie seiner Behördemitglieder und Beamten (Verantwortlichkeitsgesetz, VG) - Verantwortlichkeitsgesetz VG Art. 3 - 1 Für den Schaden, den ein Beamter in Ausübung seiner amtlichen Tätigkeit Dritten widerrechtlich zufügt, haftet der Bund ohne Rücksicht auf das Verschulden des Beamten. |
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1 | Für den Schaden, den ein Beamter in Ausübung seiner amtlichen Tätigkeit Dritten widerrechtlich zufügt, haftet der Bund ohne Rücksicht auf das Verschulden des Beamten. |
2 | Bei Tatbeständen, welche unter die Haftpflichtbestimmungen anderer Erlasse fallen, richtet sich die Haftung des Bundes nach jenen besonderen Bestimmungen. |
3 | Gegenüber dem Fehlbaren steht dem Geschädigten kein Anspruch zu. |
4 | Sobald ein Dritter vom Bund Schadenersatz begehrt, hat der Bund den Beamten, gegen den ein Rückgriff in Frage kommen kann, sofort zu benachrichtigen. |
SR 170.32 Bundesgesetz vom 14. März 1958 über die Verantwortlichkeit des Bundes sowie seiner Behördemitglieder und Beamten (Verantwortlichkeitsgesetz, VG) - Verantwortlichkeitsgesetz VG Art. 6 - 1 Bei Tötung eines Menschen oder Körperverletzung kann die zuständige Behörde unter Würdigung der besonderen Umstände, sofern den Beamten ein Verschulden trifft, dem Verletzten oder den Angehörigen des Getöteten eine angemessene Geldsumme als Genugtuung zusprechen.12 |
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1 | Bei Tötung eines Menschen oder Körperverletzung kann die zuständige Behörde unter Würdigung der besonderen Umstände, sofern den Beamten ein Verschulden trifft, dem Verletzten oder den Angehörigen des Getöteten eine angemessene Geldsumme als Genugtuung zusprechen.12 |
2 | Wer in seiner Persönlichkeit widerrechtlich verletzt wird, hat bei Verschulden des Beamten Anspruch auf Leistung einer Geldsumme als Genugtuung, sofern die Schwere der Verletzung es rechtfertigt und diese nicht anders wiedergutgemacht worden ist.13 |
6.2 Aux termes de l'art. 3 al. 1
SR 170.32 Bundesgesetz vom 14. März 1958 über die Verantwortlichkeit des Bundes sowie seiner Behördemitglieder und Beamten (Verantwortlichkeitsgesetz, VG) - Verantwortlichkeitsgesetz VG Art. 3 - 1 Für den Schaden, den ein Beamter in Ausübung seiner amtlichen Tätigkeit Dritten widerrechtlich zufügt, haftet der Bund ohne Rücksicht auf das Verschulden des Beamten. |
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1 | Für den Schaden, den ein Beamter in Ausübung seiner amtlichen Tätigkeit Dritten widerrechtlich zufügt, haftet der Bund ohne Rücksicht auf das Verschulden des Beamten. |
2 | Bei Tatbeständen, welche unter die Haftpflichtbestimmungen anderer Erlasse fallen, richtet sich die Haftung des Bundes nach jenen besonderen Bestimmungen. |
3 | Gegenüber dem Fehlbaren steht dem Geschädigten kein Anspruch zu. |
4 | Sobald ein Dritter vom Bund Schadenersatz begehrt, hat der Bund den Beamten, gegen den ein Rückgriff in Frage kommen kann, sofort zu benachrichtigen. |
SR 170.32 Bundesgesetz vom 14. März 1958 über die Verantwortlichkeit des Bundes sowie seiner Behördemitglieder und Beamten (Verantwortlichkeitsgesetz, VG) - Verantwortlichkeitsgesetz VG Art. 3 - 1 Für den Schaden, den ein Beamter in Ausübung seiner amtlichen Tätigkeit Dritten widerrechtlich zufügt, haftet der Bund ohne Rücksicht auf das Verschulden des Beamten. |
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1 | Für den Schaden, den ein Beamter in Ausübung seiner amtlichen Tätigkeit Dritten widerrechtlich zufügt, haftet der Bund ohne Rücksicht auf das Verschulden des Beamten. |
2 | Bei Tatbeständen, welche unter die Haftpflichtbestimmungen anderer Erlasse fallen, richtet sich die Haftung des Bundes nach jenen besonderen Bestimmungen. |
3 | Gegenüber dem Fehlbaren steht dem Geschädigten kein Anspruch zu. |
4 | Sobald ein Dritter vom Bund Schadenersatz begehrt, hat der Bund den Beamten, gegen den ein Rückgriff in Frage kommen kann, sofort zu benachrichtigen. |
6.3 Ces conditions (de base) sont également applicables à la réparation du tort moral (art. 6 LRCF). Selon cette disposition, une telle réparation peut être réclamée d'une part, selon les circonstances, par la victime de lésions corporelles ou par les membres de la famille en cas de mort d'homme (al. 1), d'autre part par celui qui subit une atteinte illicite à sa personnalité due à une faute d'un fonctionnaire, pour autant que la gravité de l'atteinte le justifie et que l'auteur ne lui ait pas donné satisfaction autrement (al. 2). Autrement dit, pour qu'une réparation morale soit due, il faut encore d'une part que l'auteur ait commis une faute dans l'exercice de ses fonctions, d'autre part que le dommage causé prenne la forme d'une grave atteinte à la personnalité, soit d'une atteinte à l'intégrité psychique (p. ex. forte souffrance) dépassant, par son intensité, celle qu'une personne ordinaire est en mesure de supporter seule sans l'intervention de l'autorité (cf. arrêt du TAF A-845/2007 du 17 février 2010 consid. 10.1.1).
6.4
6.4.1 L'acte illicite, au sens de l'art. 3 al. 1
SR 170.32 Bundesgesetz vom 14. März 1958 über die Verantwortlichkeit des Bundes sowie seiner Behördemitglieder und Beamten (Verantwortlichkeitsgesetz, VG) - Verantwortlichkeitsgesetz VG Art. 3 - 1 Für den Schaden, den ein Beamter in Ausübung seiner amtlichen Tätigkeit Dritten widerrechtlich zufügt, haftet der Bund ohne Rücksicht auf das Verschulden des Beamten. |
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1 | Für den Schaden, den ein Beamter in Ausübung seiner amtlichen Tätigkeit Dritten widerrechtlich zufügt, haftet der Bund ohne Rücksicht auf das Verschulden des Beamten. |
2 | Bei Tatbeständen, welche unter die Haftpflichtbestimmungen anderer Erlasse fallen, richtet sich die Haftung des Bundes nach jenen besonderen Bestimmungen. |
3 | Gegenüber dem Fehlbaren steht dem Geschädigten kein Anspruch zu. |
4 | Sobald ein Dritter vom Bund Schadenersatz begehrt, hat der Bund den Beamten, gegen den ein Rückgriff in Frage kommen kann, sofort zu benachrichtigen. |
SR 220 Erste Abteilung: Allgemeine Bestimmungen Erster Titel: Die Entstehung der Obligationen Erster Abschnitt: Die Entstehung durch Vertrag OR Art. 41 - 1 Wer einem andern widerrechtlich Schaden zufügt, sei es mit Absicht, sei es aus Fahrlässigkeit, wird ihm zum Ersatze verpflichtet. |
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1 | Wer einem andern widerrechtlich Schaden zufügt, sei es mit Absicht, sei es aus Fahrlässigkeit, wird ihm zum Ersatze verpflichtet. |
2 | Ebenso ist zum Ersatze verpflichtet, wer einem andern in einer gegen die guten Sitten verstossenden Weise absichtlich Schaden zufügt. |
A-5172/2014 du 8 janvier 2016 consid. 9.1.1).
6.4.2 Non seulement un acte mais également une omission de l'autorité peuvent fonder une responsabilité de l'Etat. Dans ce cas, l'illicéité présuppose que l'Etat ait eu une obligation d'agir basée sur une norme protectrice (cf. arrêts du TAF A-1072/2014 du 8 mars 2016 consid. 5.1.2 ; A-172/2014 du 8 janvier 2016 consid. 9.1.1 ; A-2526/2011 du 7 août 2012 consid. 7.1.1). Il en va ainsi lorsqu'une norme prévoit un devoir de garant de l'Etat à l'égard du lésé, concrétisé par des mesures à adopter en faveur de ce dernier (cf. ATF 132 II 305 consid. 4.1). Une obligation d'agir n'est ainsi pertinente que si elle vise la protection des intérêts du lésé (cf. ATF 118 Ib 473 consid. 2b ; arrêt du TF 2C_834/2009 du 19 octobre 2010 consid. 2.2 ; arrêt du TAF A-5172/2014 du 8 janvier 2016 consid. 9.1.1).
6.4.3 L'illicéité est envisagée de manière restrictive lorsqu'elle est invoquée en relation avec la décision d'un fonctionnaire. D'une part, selon l'art. 12
SR 170.32 Bundesgesetz vom 14. März 1958 über die Verantwortlichkeit des Bundes sowie seiner Behördemitglieder und Beamten (Verantwortlichkeitsgesetz, VG) - Verantwortlichkeitsgesetz VG Art. 12 - Die Rechtmässigkeit formell rechtskräftiger Verfügungen, Entscheide und Urteile kann nicht in einem Verantwortlichkeitsverfahren überprüft werden. |
D'autre part, selon la jurisprudence du Tribunal fédéral, toute illégalité ne peut pas être qualifiée d'acte illicite lorsque l'on a affaire non pas à un acte matériel, mais à une décision administrative ou judiciaire. La responsabilité d'une collectivité publique en raison de l'illicéité d'une décision n'est admise qu'à des conditions restrictives. Ainsi, le comportement d'un magistrat ou d'un agent n'est illicite que lorsque celui-ci viole un devoir essentiel à l'exercice de sa fonction ou commet une erreur grave et manifeste qui n'aurait pas échappé à un homologue consciencieux (cf. ATF 132 II 449 consid. 3.3 ; arrêt du TF 2C_1135/2012 du 23 janvier 2013 consid. 4.3.1).
S'agissant plus précisément de la responsabilité de la FINMA, l'art. 19 al. 2
SR 956.1 Verordnung vom 16. Januar 2008 über die vorzeitige Inkraftsetzung von organisatorischen Bestimmungen des Finanzmarktaufsichtsgesetzes vom 22. Juni 2007 - Finanzmarktaufsichtsgesetz FINMAG Art. 19 Verantwortlichkeit - 1 Die Verantwortlichkeit der FINMA, ihrer Organe, ihres Personals sowie der von der FINMA Beauftragten richtet sich unter Vorbehalt von Absatz 2 nach dem Verantwortlichkeitsgesetz vom 14. März 195850.51 |
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1 | Die Verantwortlichkeit der FINMA, ihrer Organe, ihres Personals sowie der von der FINMA Beauftragten richtet sich unter Vorbehalt von Absatz 2 nach dem Verantwortlichkeitsgesetz vom 14. März 195850.51 |
2 | Die FINMA und die von ihr Beauftragten haften nur, wenn: |
a | sie wesentliche Amtspflichten verletzt haben; und |
b | Schäden nicht auf Pflichtverletzungen einer oder eines Beaufsichtigten zurückzuführen sind. |
Si l'autorité a interprété la loi, fait usage de son pouvoir d'appréciation ou de la latitude que lui laisse une notion juridique imprécise, d'une manière conforme à ses devoirs, son activité ne peut pas être tenue pour illicite du seul fait que son appréciation ou son interprétation ne sont pas retenues par une autorité supérieure ou de recours saisie du cas par la suite (cf. ATAF 2009/57 consid. 2.3.3). Le simple fait qu'une décision se révèle par la suite inexacte, contraire au droit ou même arbitraire ne suffit pas (cf. ATF 123 II 577 consid. 4d/dd ; arrêts du TF 2C_275/2012 du 11 décembre 2012 consid. 3.1 ; 2C_852/2011 du 10 janvier 2012 consid. 4.3.1). Cette jurisprudence exige donc un arbitraire qualifié pour fonder la responsabilité de la Confédération à raison d'un acte juridique illicite annulé ou modifié à la suite d'un recours (cf. Florence Aubry Girardin, Responsabilité de l'Etat : un aperçu de la jurisprudence du Tribunal fédéral, in : Anne-Christine Favre/Vincent Martenet/Etienne Poltier [éd.], La responsabilité de l'Etat, Genève/Zurich/Bâle 2012, p. 131).
Par ailleurs, si le fait dommageable porte atteinte à un droit absolu (comme la vie ou la santé humaines, ou le droit de propriété), l'illicéité est d'emblée réalisée, sans qu'il soit nécessaire de rechercher si et de quelle manière l'auteur a violé une norme de comportement spécifique ; on parle à ce propos d'illicéité par le résultat ("Erfolgsunrecht"). Si, en revanche, le fait dommageable constitue une atteinte à un autre droit (par exemple le patrimoine), l'illicéité suppose qu'il existe un "rapport d'illicéité", soit que l'auteur ait violé une norme de comportement ayant pour but de protéger le bien juridique en cause ; c'est ce qu'on appelle l'illicéité par le comportement ("Verhaltensunrecht"). La simple lésion d'un droit patrimonial d'autrui ne représente donc pas, en tant que telle, un acte illicite ; il faut encore qu'une règle de comportement figurant dans l'ordre juridique interdise une telle atteinte et que cette règle ait pour but la protection du bien lésé (cf. not. ATF 123 II 577 consid. 4d à 4f ; 137 V 76 consid. 3.2 ; 132 II 301 consid. 4.1 ; arrêt du TF 2C_275/2012 du 11 décembre 2012 consid. 3.2).
6.5 Le dommage se définit comme la diminution involontaire de la fortune nette ; il correspond à la différence entre le montant actuel du patrimoine du lésé et le montant que ce même patrimoine atteindrait si l'événement dommageable ne s'était pas produit (cf. ATF 133 III 462 consid. 4.4.2 et réf. cit.). Il peut se présenter sous la forme d'une diminution de l'actif, d'une augmentation du passif, d'une non-augmentation de l'actif ou d'une non-diminution du passif (cf. ATF 133 III 462 consid. 4.4.2 et réf. cit.).
6.6 Comme en droit de la responsabilité civile - la jurisprudence et la doctrine relative à l'art. 41
SR 220 Erste Abteilung: Allgemeine Bestimmungen Erster Titel: Die Entstehung der Obligationen Erster Abschnitt: Die Entstehung durch Vertrag OR Art. 41 - 1 Wer einem andern widerrechtlich Schaden zufügt, sei es mit Absicht, sei es aus Fahrlässigkeit, wird ihm zum Ersatze verpflichtet. |
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1 | Wer einem andern widerrechtlich Schaden zufügt, sei es mit Absicht, sei es aus Fahrlässigkeit, wird ihm zum Ersatze verpflichtet. |
2 | Ebenso ist zum Ersatze verpflichtet, wer einem andern in einer gegen die guten Sitten verstossenden Weise absichtlich Schaden zufügt. |
7.
Les griefs, arguments et positions des parties peuvent être résumés comme suit.
7.1 La FINMA a contesté avoir omis d'intervenir pour régler un problème entre Z._______ et l'un de ses partenaires, notamment car elle n'avait pas un devoir légal d'intervenir dans un litige qu'elle considérait relever du droit privé. De même son refus de ne pas prononcer de mesures urgentes suite aux requêtes de Z._______ des 11, 15 et 19 mars 2010 ne constituait selon elle pas une omission de sa part. La FINMA a également estimé que ses actes, en particulier sa lettre de garantie (cf. let. M supra), ne constituaient pas une violation d'un devoir essentiel de fonction. Dès lors, la condition de l'illicéité n'était pas réalisée (cf. décision du 21 août 2015 ch. 29 à 67 ; réponse du 7 janvier 2016).
Ensuite, la FINMA a considéré que la recourante, fondant son dommage sur la différence entre son revenu actuel et le revenu hypothétique - qu'elle aurait continué à percevoir en tant que mandataire générale de Y._______ - ne démontrait pas l'existence d'un dommage. De plus, la recourante ne démontrait pas que des entreprises auraient refusé de l'engager suite à la décision du 20 décembre 2010 à l'exception d'une, qui proposait un salaire plus bas que celui perçu auprès de Y._______. Dès lors, la preuve du dommage n'était pas apportée (cf. décision du 21 août 2015 ch. 68 à 74 ; réponse du 7 janvier 2016).
Enfin, selon la FINMA, l'annonce faite par Y._______ le 15 novembre 2010, s'agissant de la fin du mandat général de la recourante, était de nature à rompre le lien de causalité. De plus, la recourante ne démontrait pas le lien de causalité entre la décision du 20 décembre 2010 et la promotion manquée au sein du groupe E._______, pas plus qu'elle ne démontrait un lien entre dite décision et le courrier du 6 décembre 2013, lesquels lui aurait fait perdre des opportunités envers d'autre employeurs potentiels. Dès lors, la condition du lien de causalité n'était pas réalisée (cf. décision du 21 août 2015 ch. 75 à 86).
7.2 Quant à la recourante, elle a soulevé de très nombreux griefs (cf. recours ch. 256 à 529 ; réplique du 24 février 2016).
7.2.1 S'agissant de la condition de l'illicéité (cf. recours ch. 263 à 467), la recourante a estimé que la FINMA avait abusé de son pouvoir d'appréciation en constatant qu'elle ne présentait plus la garantie d'une activité irréprochable. Selon elle, il aurait appartenu à la FINMA d'intervenir dans le litige opposant Z._______ et W._______ et qu'en omettant de le faire malgré les requêtes de la recourante, la FINMA aurait violé un devoir essentiel de fonction. Par ailleurs, la FINMA avait violé son droit d'être entendu comme constaté dans l'arrêt B-789/2011. De plus, les demandes de mesures provisionnelles faites par la recourante ayant été déclarées irrecevables plus de 9 mois après leur dépôt, la FINMA avait commis un déni de justice. Enfin, la décision du 20 décembre 2010 consacrerait des violations de l'égalité de traitement, du principe de la bonne foi, de la proportionnalité et de l'interdiction de l'arbitraire.
Concernant la condition du dommage, la recourante se prévaut de perte de salaire entre ceux qu'elle aurait continué à percevoir sans la décision du 20 décembre 2010 et ceux qu'elle a effectivement perçu suite à dite décision. Selon la recourante, elle aurait été dégradée au sein du groupe E._______ et n'aurait pas trouvé d'emploi auprès d'autres entreprises (cf. recours ch. 468 à 517; réplique du 24 février 2016 allégués 29 à 38).
Quant aux liens de causalité adéquate et naturelle entre la décision du 20 décembre 2010 et le dommage allégué, il serait démontré (cf. recours ch. 518 à 529).
7.2.2 Il y a lieu de relever que la recourante ne se prononce pas vraiment sur les conditions légales de la responsabilité de la FINMA, s'obstinant inlassablement à vouloir démontrer que la décision du 20 décembre 2010, soit la décision qui n'est pas attaquée dans la présente procédure, était selon elle mal fondée. Dès lors que son argumentation vise, d'une part, à démontrer qu'elle offrirait la garantie d'une activité irréprochable et, d'autre part, à obtenir un examen au fond de la décision du 20 décembre 2010, il y a lieu d'écarter les griefs de la recourante en tant qu'ils n'ont pas trait à l'examen de la responsabilité de la FINMA.
7.3 Le Tribunal commencera par examiner les prétentions de la recourante en lien avec la décision du 20 décembre 2010 ayant donné lieu à l'arrêt
B-789/2011 (cf. consid.8 infra) puis celles en lien avec les actes de la FINMA suite à l'arrêt précité (cf. consid. 9 infra).
8.
8.1 En premier lieu, il y a lieu d'examiner si les conditions légales de la responsabilité de la FINMA en lien avec sa décision du 20 décembre 2010 sont réalisées.
8.2 Le Tribunal observe que l'illicéité est invoquée en relation avec une décision administrative. Il faut donc l'envisager de manière plus restrictive que s'il s'agissait d'une action matérielle illégale (cf. consid. 6.4.3 supra).
8.2.1 La décision du 20 décembre 2010 a fait l'objet d'un recours qui a conduit les parties jusqu'au Tribunal de céans. Sa légalité n'est ici pas en cause - et ne pourrait d'ailleurs l'être (cf. art. 12
SR 170.32 Bundesgesetz vom 14. März 1958 über die Verantwortlichkeit des Bundes sowie seiner Behördemitglieder und Beamten (Verantwortlichkeitsgesetz, VG) - Verantwortlichkeitsgesetz VG Art. 12 - Die Rechtmässigkeit formell rechtskräftiger Verfügungen, Entscheide und Urteile kann nicht in einem Verantwortlichkeitsverfahren überprüft werden. |
B-789/2011, le Tribunal a annulé la décision précitée uniquement dans la mesure où elle constatait que la recourante n'offrait plus la garantie d'une activité irréprochable. Il a donc définitivement été jugé que la FINMA avait insuffisamment motivé son appréciation de la garantie d'une activité irréprochable de la recourante, violant ainsi le droit d'être entendu de cette dernière. Le Tribunal de céans ne s'est en aucun cas prononcé sur le fond, d'une part, à savoir si l'autorité inférieure avait à tort ou à raison estimé que la recourante ne présentait plus dite garantie au moment de la décision du 20 décembre 2010 et, d'autre part, si la recourante présentait ou pas dite garantie au moment de l'arrêt précité.
L'irrecevabilité des mesures conservatrices urgentes à l'encontre de W._______ (cf. ch. I. 1 du dispositif), tous les constats - à l'exception du constat relatif à la garantie d'une activité irréprochable de la recourante - (cf. ch. II. 2 à 5 du dispositif) et les mesures de la décision (cf. ch. III. 6 à 10 du dispositif), dont l'ordre imparti à Y._______ de changer le mandataire général de Z._______ (cf. ch. 9 du dispositif), sont entrés en force suite au retrait du recours de Y._______ et de Z._______ (cf. let. H supra) et du retrait par la recourante de son recours interjeté contre l'arrêt B-789/2011 devant le Tribunal fédéral (cf. let. L supra). Il n'y a donc pas lieu de revoir leur licéité (cf. art. 12
SR 170.32 Bundesgesetz vom 14. März 1958 über die Verantwortlichkeit des Bundes sowie seiner Behördemitglieder und Beamten (Verantwortlichkeitsgesetz, VG) - Verantwortlichkeitsgesetz VG Art. 12 - Die Rechtmässigkeit formell rechtskräftiger Verfügungen, Entscheide und Urteile kann nicht in einem Verantwortlichkeitsverfahren überprüft werden. |
8.2.2 Ainsi, tous les griefs de la recourante à l'encontre de la FINMA s'agissant de la manière de procéder de cette dernière, notamment envers des tiers (W._______, etc), avant le prononcé du 20 décembre 2010 sont irrecevables. Il en va de même des griefs faits contre dite décision. Un examen de ces faits reviendrait à procéder à un examen inadmissible au fond du litige clos par l'arrêt B-789/2011. A cet égard, il y a lieu de rejeter la requête de la recourante voulant que le Tribunal invite le Département fédéral des finances à se prononcer sur des faits antérieurs au 1er janvier 2009 (cf. recours conclusion préalable p. 2 ; réplique allégués 42 et 43).
Le caractère illégal de la décision de FINMA du 20 décembre 2010 est dès lors avéré uniquement en ce qui concerne la motivation d'absence de garantie d'une activité irréprochable de la part de la recourante. Toutefois, ceci ne suffit pas en soi à réaliser la condition de l'illicéité, laquelle est déterminante en matière de responsabilité de l'Etat.
8.3 Il sied dès lors de déterminer si le caractère illégal de la décision du 20 décembre 2010 relève également de l'illicéité, étant rappelé que, concernant la FINMA, seule une violation d'un devoir essentiel à l'exercice d'une fonction est de nature à rendre une décision illicite (cf. consid.6.4.3 supra). Il faut donc se demander si la FINMA, en ne motivant pas son appréciation selon laquelle la recourante n'offrait plus la garantie d'une activité irréprochable, a violé un devoir essentiel de fonction au sens de l'art. 19 al. 2 let. b
SR 956.1 Verordnung vom 16. Januar 2008 über die vorzeitige Inkraftsetzung von organisatorischen Bestimmungen des Finanzmarktaufsichtsgesetzes vom 22. Juni 2007 - Finanzmarktaufsichtsgesetz FINMAG Art. 19 Verantwortlichkeit - 1 Die Verantwortlichkeit der FINMA, ihrer Organe, ihres Personals sowie der von der FINMA Beauftragten richtet sich unter Vorbehalt von Absatz 2 nach dem Verantwortlichkeitsgesetz vom 14. März 195850.51 |
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1 | Die Verantwortlichkeit der FINMA, ihrer Organe, ihres Personals sowie der von der FINMA Beauftragten richtet sich unter Vorbehalt von Absatz 2 nach dem Verantwortlichkeitsgesetz vom 14. März 195850.51 |
2 | Die FINMA und die von ihr Beauftragten haften nur, wenn: |
a | sie wesentliche Amtspflichten verletzt haben; und |
b | Schäden nicht auf Pflichtverletzungen einer oder eines Beaufsichtigten zurückzuführen sind. |
8.3.1 Ainsi que l'a reconnu le Tribunal de céans dans son arrêt B-789/2011 consid. 3.2, la notion de garantie d'une activité irréprochable est une notion juridique indéterminée pour laquelle la FINMA dispose d'un certain pouvoir d'appréciation. L'injonction qui est donnée par l'autorité de surveillance à l'établissement assujetti de mettre à l'écart de son poste un dirigeant de la (haute) direction au motif qu'il ne présenterait pas ou plus la garantie d'une activité irréprochable, constitue une ingérence dans une multitude de droits fondamentaux de cet individu dont il faut, dans chaque cas d'espèce, minutieusement examiner la justification et le caractère proportionné (cf. Chatton, op. cit., p. 1211).
8.3.2 Dans son arrêt B-789/2011 consid. 3.3.1, le Tribunal de céans a jugé que la FINMA avait un devoir de motivation accru qui s'imposait à plusieurs titres. En effet, dite autorité disposait d'une marge de manoeuvre importante s'agissant d'interpréter les notions juridiques indéterminées que constituent la bonne réputation ainsi que la garantie d'une activité irréprochable figurant à l'art. 14 al. 1 let. b
SR 961.01 Bundesgesetz vom 17. Dezember 2004 betreffend die Aufsicht über Versicherungsunternehmen (Versicherungsaufsichtsgesetz, VAG) - Versicherungsaufsichtsgesetz VAG Art. 14 Gewähr für eine einwandfreie Geschäftstätigkeit - 1 Versicherungsunternehmen und folgende Personen müssen Gewähr für eine einwandfreie Geschäftstätigkeit bieten: |
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1 | Versicherungsunternehmen und folgende Personen müssen Gewähr für eine einwandfreie Geschäftstätigkeit bieten: |
a | die mit der Oberleitung, der Aufsicht und der Kontrolle sowie die mit der Geschäftsführung betrauten Personen; |
b | für ausländische Versicherungsunternehmen: die oder der Generalbevollmächtigte. |
2 | Die Personen nach Absatz 1 müssen zudem einen guten Ruf geniessen. |
3 | Die an einem Versicherungsunternehmen qualifiziert Beteiligten nach Artikel 4 Absatz 2 Buchstabe f müssen ebenfalls einen guten Ruf geniessen und gewährleisten, dass sich ihr Einfluss nicht zum Schaden einer umsichtigen und soliden Geschäftstätigkeit auswirkt. |
4 | Der Bundesrat legt fest, welche beruflichen Fähigkeiten die Personen nach Absatz 1 haben müssen. |
5 | Bei Ausgliederung wesentlicher Funktionen des Versicherungsunternehmens auf andere Personen gelten die Absätze 1 und 2 sinngemäss. |
Or le constat dressé par le Tribunal (cf. arrêt B-789/2011 consid. 3.3.5) s'agissant des défauts de motivation - fondant la violation du droit d'être entendu de la recourante - est sans appel. Ainsi la liste des griefs faits à la FINMA est consistante et porte sur des éléments essentiels du droit administratif. Dans ces circonstances et en raison des exigences accrues de motivation en présence de notions juridiques indéterminées, du pouvoir d'appréciation de l'autorité inférieure qui en découle, de la marge de manoeuvre qui est la sienne dans le choix de la mesure visant le rétablissement de l'ordre légal, de la complexité de l'état de fait à apprécier ou encore des conséquences d'une appréciation négative de la garantie d'une activité irréprochable, force est de constater que l'autorité inférieure n'a pas suffisamment respecté ses obligations d'examen et de motivation s'agissant de la garantie d'une activité irréprochable (cf. arrêt B-789/2011 consid. 3.4).
8.3.3 Lorsqu'une décision relative à la garantie d'une activité irréprochable respectivement n'est pas motivée ou présente des défauts de motivation, un délai certain s'écoulera avant qu'une violation du droit d'être entendu soit formellement constatée. De même, "que ce soit à tort ou à raison que la FINMA aura constaté des manquements et prononcé sa sanction administrative, l'établissement préférera sacrifier son < pion >, certes haut placé, de manière à ne pas être déclaré lui-même < échec et mat >. L'injonction de mise à l'écart du dirigeant sera donc le plus souvent mise à exécution avant même l'éventuelle entrée en force d'une telle décision et avant l'issue de l'examen de son bien-fondé par la juridiction de recours" (cf. Chatton, op. cit., p. 1211).
Le constat qu'une personne soumise à la surveillance de la FINMA n'offre plus la garantie d'une activité irréprochable (ce qui entraine de facto une mise à l'écart du dirigeant puisqu'il ne peut légalement plus exercer sa fonction [cf. 14 al. 1 LSA]) se conteste toutefois dans le recours contre la décision dressant un tel constat (cf. consid. 3.3.3 supra). En conséquence, l'autorité inférieure pourrait soustraire ses décisions à un examen matériel de la garantie d'une activité irréprochable en usant de violations formelles. Il serait juridiquement intolérable - malgré les très larges pouvoirs dont le législateur l'a investie - que la FINMA - soit une autorité fédérale (cf. art. 1 al.1
SR 956.1 Verordnung vom 16. Januar 2008 über die vorzeitige Inkraftsetzung von organisatorischen Bestimmungen des Finanzmarktaufsichtsgesetzes vom 22. Juni 2007 - Finanzmarktaufsichtsgesetz FINMAG Art. 1 Gegenstand - 1 Der Bund schafft eine Behörde für die Aufsicht über den Finanzmarkt nach folgenden Gesetzen (Finanzmarktgesetze): |
|
1 | Der Bund schafft eine Behörde für die Aufsicht über den Finanzmarkt nach folgenden Gesetzen (Finanzmarktgesetze): |
a | Pfandbriefgesetz vom 25. Juni 19304; |
b | Versicherungsvertragsgesetz vom 2. April 19085; |
c | Kollektivanlagengesetz vom 23. Juni 20066; |
d | Bankengesetz vom 8. November 19347; |
e | Finanzinstitutsgesetz vom 15. Juni 20189; |
f | Geldwäschereigesetz vom 10. Oktober 199710; |
g | Versicherungsaufsichtsgesetz vom 17. Dezember 200411; |
h | Finanzmarktinfrastrukturgesetz vom 19. Juni 201513; |
i | Finanzdienstleistungsgesetz vom 15. Juni 201815. |
2 | Dieses Gesetz legt die Organisation und die Aufsichtsinstrumente dieser Behörde fest. |
8.4 Il ressort de ce qui précède que la décision du 20 décembre 2010 a été annulée - en tant qu'elle constatait que la recourante n'offrait plus la garantie d'une activité irréprochable - car elle se révélait contraire au droit, puisque violant le droit d'être entendu de la recourante. Mais, une décision qui se révèle par la suite contraire au droit ne suffit pas pour entrainer la responsabilité de l'Etat. D'une part, l'arrêt B-789/2011 n'a pas relevé que cette décision serait arbitraire et il ne saurait ainsi être reconnu que la décision du 20 décembre 2010 a été prononcée avec un arbitraire qualifié. D'autre part, la condition de l'illicéité n'étant pas réalisée en matière de responsabilité de l'Etat en général, les conditions légales encore plus restrictives de l'art. 19 al. 2
SR 956.1 Verordnung vom 16. Januar 2008 über die vorzeitige Inkraftsetzung von organisatorischen Bestimmungen des Finanzmarktaufsichtsgesetzes vom 22. Juni 2007 - Finanzmarktaufsichtsgesetz FINMAG Art. 19 Verantwortlichkeit - 1 Die Verantwortlichkeit der FINMA, ihrer Organe, ihres Personals sowie der von der FINMA Beauftragten richtet sich unter Vorbehalt von Absatz 2 nach dem Verantwortlichkeitsgesetz vom 14. März 195850.51 |
|
1 | Die Verantwortlichkeit der FINMA, ihrer Organe, ihres Personals sowie der von der FINMA Beauftragten richtet sich unter Vorbehalt von Absatz 2 nach dem Verantwortlichkeitsgesetz vom 14. März 195850.51 |
2 | Die FINMA und die von ihr Beauftragten haften nur, wenn: |
a | sie wesentliche Amtspflichten verletzt haben; und |
b | Schäden nicht auf Pflichtverletzungen einer oder eines Beaufsichtigten zurückzuführen sind. |
8.5 Le critère de l'illicéité n'est pas réalisé s'agissant de la décision du 20 décembre 2010. Les conditions de la responsabilité de la FINMA étant cumulatives (cf. consid. 6.2 supra), il n'y a pas lieu d'examiner les autres conditions légales.
En conséquence, les prétentions de la recourante en lien avec la décision du 20 décembre 2010 sont infondées.
9.
9.1 Il sied dans un deuxième temps d'examiner la réalisation des conditions légales de la responsabilité de la FINMA en lien avec ses actes suite à sa décision du 20 décembre 2010 et suite au prononcé de l'arrêt
B-789/2011.
9.2 Le grief de la recourante relatif à la publication dans la FOSC de l'extinction de sa procuration de mandataire général doit être brièvement écarté. D'une part, l'art. 18 al. 2
SR 961.011 Verordnung vom 9. November 2005 über die Beaufsichtigung von privaten Versicherungsunternehmen (Aufsichtsverordnung, AVO) - Aufsichtsverordnung AVO Art. 18 Vollmacht - 1 In der Vollmacht sind die Rechte und Pflichten nach Artikel 17 zu umschreiben. |
|
1 | In der Vollmacht sind die Rechte und Pflichten nach Artikel 17 zu umschreiben. |
2 | Die Ernennung des oder der Generalbevollmächtigten und das Erlöschen der Vollmacht werden im Schweizerischen Handelsamtsblatt veröffentlicht. |
Il doit ainsi être simplement constaté que l'autorité inférieure a rempli un devoir légal en annonçant l'extinction de la procuration de la recourante sans en donner la cause. En aucun cas une telle publication ne saurait être illicite. Il n'y a sur ce point pas besoin d'examiner si les autres conditions de la responsabilité de la FINMA sont réalisées.
9.3
9.3.1 S'agissant de la lettre de garantie du 6 décembre 2013, celle-ci a informé la recourante de sa mise dans la liste de surveillance (watchlist) de la FINMA. Cette liste de surveillance consiste en un fichier regroupant les données des personnes ne présentant pas toutes garanties d'une activité irréprochable d'après les lois sur les marchés financiers et la LFINMA ainsi que de celles dont une telle garantie doit être contrôlée (cf. art. 1 al. 1 de l'ordonnance du 8 septembre 2011 de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers sur le traitement des données (ci-après : OTD-FINMA, RS 956.124). Selon le second alinéa de la disposition précitée, le but du fichier est d'assurer que seules des personnes offrant toutes garanties d'une activité irréprochable assument la gestion ou la direction d'un assujetti (let. a) ou fassent partie des investisseurs importants d'un assujetti (let. b).
9.3.2 Au préalable, force est de constater que cette pratique a déjà été reconnue comme étant légale par le Tribunal de céans et qu'il y a dès lors lieu d'écarter un défaut de base légale pour agir en la matière (cf. ATAF 2008/23 consid. 3.2 et réf. cit. ; arrêt du TAF B-1360/2009 du 11 mai 2010 consid. 3.5).
9.3.3 Dans un arrêt 1C_214/2016 du 22 mars 2017, le Tribunal fédéral a eu l'occasion de se pencher plus en détail sur cette liste de surveillance. La Haute Cour a notamment estimé ce qui suit.
9.3.3.1 Les données collectées sont, au sens de l'art. 3 let. a
SR 235.1 Bundesgesetz vom 25. September 2020 über den Datenschutz (Datenschutzgesetz, DSG) - Datenschutzgesetz DSG Art. 3 Räumlicher Geltungsbereich - 1 Dieses Gesetz gilt für Sachverhalte, die sich in der Schweiz auswirken, auch wenn sie im Ausland veranlasst werden. |
|
1 | Dieses Gesetz gilt für Sachverhalte, die sich in der Schweiz auswirken, auch wenn sie im Ausland veranlasst werden. |
2 | Für privatrechtliche Ansprüche gilt das Bundesgesetz vom 18. Dezember 19874 über das Internationale Privatrecht. Vorbehalten bleiben zudem die Bestimmungen zum räumlichen Geltungsbereich des Strafgesetzbuchs5. |
SR 235.1 Bundesgesetz vom 25. September 2020 über den Datenschutz (Datenschutzgesetz, DSG) - Datenschutzgesetz DSG Art. 3 Räumlicher Geltungsbereich - 1 Dieses Gesetz gilt für Sachverhalte, die sich in der Schweiz auswirken, auch wenn sie im Ausland veranlasst werden. |
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1 | Dieses Gesetz gilt für Sachverhalte, die sich in der Schweiz auswirken, auch wenn sie im Ausland veranlasst werden. |
2 | Für privatrechtliche Ansprüche gilt das Bundesgesetz vom 18. Dezember 19874 über das Internationale Privatrecht. Vorbehalten bleiben zudem die Bestimmungen zum räumlichen Geltungsbereich des Strafgesetzbuchs5. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 25a - 1 Wer ein schutzwürdiges Interesse hat, kann von der Behörde, die für Handlungen zuständig ist, welche sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und Rechte oder Pflichten berühren, verlangen, dass sie: |
|
1 | Wer ein schutzwürdiges Interesse hat, kann von der Behörde, die für Handlungen zuständig ist, welche sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und Rechte oder Pflichten berühren, verlangen, dass sie: |
a | widerrechtliche Handlungen unterlässt, einstellt oder widerruft; |
b | die Folgen widerrechtlicher Handlungen beseitigt; |
c | die Widerrechtlichkeit von Handlungen feststellt. |
2 | Die Behörde entscheidet durch Verfügung. |
Ce qui précède souligne la gravité de l'atteinte au droit constitutionnel de la protection de la sphère privée de l'art. 13 al. 2
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 13 Schutz der Privatsphäre - 1 Jede Person hat Anspruch auf Achtung ihres Privat- und Familienlebens, ihrer Wohnung sowie ihres Brief-, Post- und Fernmeldeverkehrs. |
|
1 | Jede Person hat Anspruch auf Achtung ihres Privat- und Familienlebens, ihrer Wohnung sowie ihres Brief-, Post- und Fernmeldeverkehrs. |
2 | Jede Person hat Anspruch auf Schutz vor Missbrauch ihrer persönlichen Daten. |
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 5 Grundsätze rechtsstaatlichen Handelns - 1 Grundlage und Schranke staatlichen Handelns ist das Recht. |
|
1 | Grundlage und Schranke staatlichen Handelns ist das Recht. |
2 | Staatliches Handeln muss im öffentlichen Interesse liegen und verhältnismässig sein. |
3 | Staatliche Organe und Private handeln nach Treu und Glauben. |
4 | Bund und Kantone beachten das Völkerrecht. |
9.3.3.2 La question de savoir si l'inscription d'une personne dans la liste de surveillance constitue une atteinte grave à sa liberté économique (27 Cst.) a été laissé ouverte (consid. 5).
9.3.3.3 Le Tribunal fédéral a ensuite estimé que la liste de surveillance, bien que non expressément prévue, était fondée sur l'art. 23 al. 1
SR 956.1 Verordnung vom 16. Januar 2008 über die vorzeitige Inkraftsetzung von organisatorischen Bestimmungen des Finanzmarktaufsichtsgesetzes vom 22. Juni 2007 - Finanzmarktaufsichtsgesetz FINMAG Art. 23 Datenbearbeitung - 1 Die FINMA kann im Rahmen der Aufsicht nach diesem Gesetz und den Finanzmarktgesetzen Personendaten, einschliesslich besonders schützenswerter Personendaten, bearbeiten oder bearbeiten lassen. |
|
1 | Die FINMA kann im Rahmen der Aufsicht nach diesem Gesetz und den Finanzmarktgesetzen Personendaten, einschliesslich besonders schützenswerter Personendaten, bearbeiten oder bearbeiten lassen. |
2 | Sie darf dies insbesondere zum Zweck: |
a | der Prüfung der Beaufsichtigten; |
b | der Aufsicht; |
c | der Führung eines Verfahrens; |
d | der Beurteilung der Gewähr für einwandfreie Geschäftstätigkeit; |
e | der Beurteilung des Verhaltens einer Person bei einer Tätigkeit für eine Beaufsichtigte oder einen Beaufsichtigten oder auf dem Finanzmarkt; oder |
f | der nationalen und internationalen Amts- und Rechtshilfe. |
3 | Für die Datenbearbeitung zum Zweck nach Absatz 2 Buchstabe e ist sie zum Profiling, einschliesslich zum Profiling mit hohem Risiko, nach dem Datenschutzgesetz vom 25. September 202053 befugt. |
4 | Sie regelt die Einzelheiten. |
SR 956.1 Verordnung vom 16. Januar 2008 über die vorzeitige Inkraftsetzung von organisatorischen Bestimmungen des Finanzmarktaufsichtsgesetzes vom 22. Juni 2007 - Finanzmarktaufsichtsgesetz FINMAG Art. 23 Datenbearbeitung - 1 Die FINMA kann im Rahmen der Aufsicht nach diesem Gesetz und den Finanzmarktgesetzen Personendaten, einschliesslich besonders schützenswerter Personendaten, bearbeiten oder bearbeiten lassen. |
|
1 | Die FINMA kann im Rahmen der Aufsicht nach diesem Gesetz und den Finanzmarktgesetzen Personendaten, einschliesslich besonders schützenswerter Personendaten, bearbeiten oder bearbeiten lassen. |
2 | Sie darf dies insbesondere zum Zweck: |
a | der Prüfung der Beaufsichtigten; |
b | der Aufsicht; |
c | der Führung eines Verfahrens; |
d | der Beurteilung der Gewähr für einwandfreie Geschäftstätigkeit; |
e | der Beurteilung des Verhaltens einer Person bei einer Tätigkeit für eine Beaufsichtigte oder einen Beaufsichtigten oder auf dem Finanzmarkt; oder |
f | der nationalen und internationalen Amts- und Rechtshilfe. |
3 | Für die Datenbearbeitung zum Zweck nach Absatz 2 Buchstabe e ist sie zum Profiling, einschliesslich zum Profiling mit hohem Risiko, nach dem Datenschutzgesetz vom 25. September 202053 befugt. |
4 | Sie regelt die Einzelheiten. |
9.3.3.4 L'énumération des données que la FINMA peut collecter est exhaustive (consid. 7.2.2). Au sens de l'art. 3
SR 814.600 Verordnung vom 4. Dezember 2015 über die Vermeidung und die Entsorgung von Abfällen (Abfallverordnung, VVEA) - Abfallverordnung VVEA Art. 3 Begriffe - In dieser Verordnung bedeuten: |
|
a | Siedlungsabfälle: |
a1 | aus Haushalten stammende Abfälle, |
a2 | aus Unternehmen mit weniger als 250 Vollzeitstellen stammende Abfälle, deren Zusammensetzung betreffend Inhaltsstoffe und Mengenverhältnisse mit Abfällen aus Haushalten vergleichbar ist, |
a3 | aus öffentlichen Verwaltungen stammende Abfälle, deren Zusammensetzung betreffend Inhaltsstoffe und Mengenverhältnisse mit Abfällen aus Haushalten vergleichbar ist; |
b | Unternehmen: rechtliche Einheit mit einer eigenen Unternehmens-Identifikationsnummer oder solche in einem Konzern zusammengeschlossene Einheiten mit einem gemeinsam organisierten Abfallentsorgungssystem; |
c | Sonderabfälle: Abfälle, die im Abfallverzeichnis, das nach Artikel 2 der Verordnung vom 22. Juni 20054 über den Verkehr mit Abfällen (VeVA) erlassen wurde, als Sonderabfälle bezeichnet sind; |
d | Biogene Abfälle: Abfälle pflanzlicher, tierischer oder mikrobieller Herkunft; |
e | Bauabfälle: Abfälle, die bei Neubau-, Umbau- oder Rückbauarbeiten von ortsfesten Anlagen anfallen; |
f | Aushub- und Ausbruchmaterial: Material, das bei Bauarbeiten ausgehoben oder ausgebrochen wird, ausgenommen ist abgetragener Ober- und Unterboden; |
fbis | Quecksilberabfälle: |
fbis1 | Abfälle, die Quecksilber oder Quecksilberverbindungen enthalten, |
fbis2 | aus der Behandlung von Quecksilberabfällen nach Ziffer 1 stammendes Quecksilber oder stammende Quecksilberverbindungen; davon ausgenommen ist Quecksilber, dessen Ausfuhr nach Anhang 1.7 Ziffer 2.2.4 oder 4.2 der Chemikalien-Risikoreduktions-Verordnung vom 18. Mai 20056 (ChemRRV) bewilligt worden ist, |
fbis3 | Quecksilber oder Quecksilberverbindungen, das oder die bei industriellen Prozessen nicht mehr benötigt wird oder werden; |
g | Abfallanlagen: Anlagen, in denen Abfälle behandelt, verwertet, abgelagert oder zwischengelagert werden, ausgenommen sind Materialentnahmestellen, in denen Aushub- und Ausbruchmaterial verwertet wird; |
h | ... |
i | Kompostierungsanlagen: Abfallanlagen, in denen biogene Abfälle unter Luftzufuhr verrottet werden; |
j | Vergärungsanlagen: Abfallanlagen, in denen biogene Abfälle unter Luftabschluss vergärt werden; |
k | Deponien: Abfallanlagen, in denen Abfälle kontrolliert abgelagert werden; |
l | Thermische Behandlung: die Behandlung von Abfällen mit so hoher Temperatur, dass umweltgefährdende Stoffe zerstört oder durch Mineralisierung physikalisch oder chemisch gebunden werden; |
m | Stand der Technik: der aktuelle Entwicklungsstand von Verfahren, Einrichtungen und Betriebsweisen, der: |
m1 | bei vergleichbaren Anlagen oder Tätigkeiten im In- oder Ausland erfolgreich erprobt ist oder bei Versuchen erfolgreich eingesetzt wurde und nach den Regeln der Technik auf andere Anlagen oder Tätigkeiten übertragen werden kann, und |
m2 | für einen mittleren und wirtschaftlich gesunden Betrieb der betreffenden Branche wirtschaftlich tragbar ist. |
9.3.4 Il ressort de l'extrait de la liste de surveillance du 22 septembre 2016 concernant la recourante, que figurent dans dite liste le rapport d'enquête du 21 avril 2010, la décision de la FINMA du 20 décembre 2010, l'arrêt du TAF B-789/2011 et la lettre de garantie du 6 décembre 2013 (cf. let.W supra). Au vu de l'arrêt 1C_214/2016 précité, force est de constater que les documents énumérés sont tous couverts par l'art. 3
SR 814.600 Verordnung vom 4. Dezember 2015 über die Vermeidung und die Entsorgung von Abfällen (Abfallverordnung, VVEA) - Abfallverordnung VVEA Art. 3 Begriffe - In dieser Verordnung bedeuten: |
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a | Siedlungsabfälle: |
a1 | aus Haushalten stammende Abfälle, |
a2 | aus Unternehmen mit weniger als 250 Vollzeitstellen stammende Abfälle, deren Zusammensetzung betreffend Inhaltsstoffe und Mengenverhältnisse mit Abfällen aus Haushalten vergleichbar ist, |
a3 | aus öffentlichen Verwaltungen stammende Abfälle, deren Zusammensetzung betreffend Inhaltsstoffe und Mengenverhältnisse mit Abfällen aus Haushalten vergleichbar ist; |
b | Unternehmen: rechtliche Einheit mit einer eigenen Unternehmens-Identifikationsnummer oder solche in einem Konzern zusammengeschlossene Einheiten mit einem gemeinsam organisierten Abfallentsorgungssystem; |
c | Sonderabfälle: Abfälle, die im Abfallverzeichnis, das nach Artikel 2 der Verordnung vom 22. Juni 20054 über den Verkehr mit Abfällen (VeVA) erlassen wurde, als Sonderabfälle bezeichnet sind; |
d | Biogene Abfälle: Abfälle pflanzlicher, tierischer oder mikrobieller Herkunft; |
e | Bauabfälle: Abfälle, die bei Neubau-, Umbau- oder Rückbauarbeiten von ortsfesten Anlagen anfallen; |
f | Aushub- und Ausbruchmaterial: Material, das bei Bauarbeiten ausgehoben oder ausgebrochen wird, ausgenommen ist abgetragener Ober- und Unterboden; |
fbis | Quecksilberabfälle: |
fbis1 | Abfälle, die Quecksilber oder Quecksilberverbindungen enthalten, |
fbis2 | aus der Behandlung von Quecksilberabfällen nach Ziffer 1 stammendes Quecksilber oder stammende Quecksilberverbindungen; davon ausgenommen ist Quecksilber, dessen Ausfuhr nach Anhang 1.7 Ziffer 2.2.4 oder 4.2 der Chemikalien-Risikoreduktions-Verordnung vom 18. Mai 20056 (ChemRRV) bewilligt worden ist, |
fbis3 | Quecksilber oder Quecksilberverbindungen, das oder die bei industriellen Prozessen nicht mehr benötigt wird oder werden; |
g | Abfallanlagen: Anlagen, in denen Abfälle behandelt, verwertet, abgelagert oder zwischengelagert werden, ausgenommen sind Materialentnahmestellen, in denen Aushub- und Ausbruchmaterial verwertet wird; |
h | ... |
i | Kompostierungsanlagen: Abfallanlagen, in denen biogene Abfälle unter Luftzufuhr verrottet werden; |
j | Vergärungsanlagen: Abfallanlagen, in denen biogene Abfälle unter Luftabschluss vergärt werden; |
k | Deponien: Abfallanlagen, in denen Abfälle kontrolliert abgelagert werden; |
l | Thermische Behandlung: die Behandlung von Abfällen mit so hoher Temperatur, dass umweltgefährdende Stoffe zerstört oder durch Mineralisierung physikalisch oder chemisch gebunden werden; |
m | Stand der Technik: der aktuelle Entwicklungsstand von Verfahren, Einrichtungen und Betriebsweisen, der: |
m1 | bei vergleichbaren Anlagen oder Tätigkeiten im In- oder Ausland erfolgreich erprobt ist oder bei Versuchen erfolgreich eingesetzt wurde und nach den Regeln der Technik auf andere Anlagen oder Tätigkeiten übertragen werden kann, und |
m2 | für einen mittleren und wirtschaftlich gesunden Betrieb der betreffenden Branche wirtschaftlich tragbar ist. |
9.4 Enfin, l'arrêt B-789/2011 ayant annulé la décision du 20 décembre 2010 en raison d'une violation formelle, aucun examen au fond pour savoir si la recourante offrait ou pas la garantie d'une activité irréprochable n'a eu lieu (cf. consid. 8.2.1 supra). Ainsi, la FINMA n'était pas liée par une décision matérielle lui impartissant de reconnaître que la recourante offrait dite garantie ou pas. Dès lors, la FINMA était en droit d'informer la recourante que de futures postulations à des emplois soumis à la surveillance de la FINMA feraient l'objet d'un contrôle plus pointu. En conséquence, la condition de l'illicéité n'est pas non plus réalisée s'agissant de la lettre de garantie du 6 décembre 2013.
9.5 Enfin, sous l'angle de la communication avec l'autorité de surveillance belge, force est de constater que l'art. 42
SR 956.1 Verordnung vom 16. Januar 2008 über die vorzeitige Inkraftsetzung von organisatorischen Bestimmungen des Finanzmarktaufsichtsgesetzes vom 22. Juni 2007 - Finanzmarktaufsichtsgesetz FINMAG Art. 42 Amtshilfe - 1 Die FINMA kann zum Vollzug der Finanzmarktgesetze ausländische Finanzmarktaufsichtsbehörden um Informationen ersuchen. |
|
1 | Die FINMA kann zum Vollzug der Finanzmarktgesetze ausländische Finanzmarktaufsichtsbehörden um Informationen ersuchen. |
2 | Sie darf ausländischen Finanzmarktaufsichtsbehörden nicht öffentlich zugängliche Informationen nur übermitteln, sofern: |
a | diese Informationen ausschliesslich zum Vollzug des Finanzmarktrechts verwendet oder zu diesem Zweck an andere Behörden, Gerichte oder Organe weitergeleitet werden; |
b | die ersuchenden Behörden an ein Amts- oder Berufsgeheimnis gebunden sind, wobei Vorschriften über die Öffentlichkeit von Verfahren und die Orientierung der Öffentlichkeit über solche Verfahren vorbehalten bleiben. |
3 | Für den Austausch von Informationen zwischen der FINMA und ausländischen Behörden, Gerichten und Organen, die in die Sanierung und Abwicklung von Bewilligungsinhabern eingebunden sind, gelten die Absätze 1 und 2 sinngemäss. |
4 | Die Amtshilfe wird zügig geleistet. Die FINMA berücksichtigt den Grundsatz der Verhältnismässigkeit. Die Übermittlung von Informationen über Personen, die offensichtlich nicht in die zu untersuchende Angelegenheit verwickelt sind, ist unzulässig. |
5 | Die FINMA kann im Einvernehmen mit dem Bundesamt für Justiz zustimmen, dass übermittelte Informationen zu einem anderen als dem in Absatz 2 Buchstabe a genannten Zweck an Strafbehörden weitergeleitet werden, sofern die Rechtshilfe in Strafsachen nicht ausgeschlossen ist. |
9.6 Ainsi, la condition de l'illicéité n'est pas non plus réalisée s'agissant des actes de la FINMA consécutifs à la décision du 20 décembre 2010 et au prononcé de l'arrêt B-789/2011. Les conditions de la responsabilité étant cumulatives (cf. consid. 6.2 supra), il n'y a pas lieu d'examiner les autres conditions légales. En conséquence, les prétentions de la recourante en lien avec les actes de la FINMA suite à sa décision du 20 décembre 2010 et suite au prononcé de l'arrêt B-789/2011 sont infondées.
Au vu de ce qui précède, le Tribunal retient que les conclusions 1 à 7 (cf. let. O supra) et 9 (cf. let. T supra) de la recourante sont, dans la mesure de leur recevabilité, infondées et il y a lieu de rejeter le recours sur ces points.
10.
Enfin, la recourante a requis l'octroi d'une indemnité de 20'000.- francs à titre de réparation du préjudice moral (cf. conclusion 8 ; let.O supra). Dès lors que les conditions légales de base sont les même s'agissant de la réparation du dommage que du préjudice moral (cf. consid. 6.2 et 6.3 supra), il y a lieu de constater que la condition de l'illicéité n'est pas réalisée et qu'il peut être renoncé à examiner les autres conditions.
11.
Au vu de ce qui précède et pour les raisons ainsi exposées, le recours est mal fondé et doit être rejeté dans la mesure où il est recevable.
12.
12.1 Conformément à l'art. 63 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 63 - 1 Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden. |
|
1 | Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden. |
2 | Keine Verfahrenskosten werden Vorinstanzen oder beschwerdeführenden und unterliegenden Bundesbehörden auferlegt; anderen als Bundesbehörden, die Beschwerde führen und unterliegen, werden Verfahrenskosten auferlegt, soweit sich der Streit um vermögensrechtliche Interessen von Körperschaften oder autonomen Anstalten dreht. |
3 | Einer obsiegenden Partei dürfen nur Verfahrenskosten auferlegt werden, die sie durch Verletzung von Verfahrenspflichten verursacht hat. |
4 | Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter erhebt vom Beschwerdeführer einen Kostenvorschuss in der Höhe der mutmasslichen Verfahrenskosten. Zu dessen Leistung ist dem Beschwerdeführer eine angemessene Frist anzusetzen unter Androhung des Nichteintretens. Wenn besondere Gründe vorliegen, kann auf die Erhebung des Kostenvorschusses ganz oder teilweise verzichtet werden.102 |
4bis | Die Spruchgebühr richtet sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Sie beträgt: |
a | in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 100-5000 Franken; |
b | in den übrigen Streitigkeiten 100-50 000 Franken.103 |
5 | Der Bundesrat regelt die Bemessung der Gebühren im Einzelnen.104 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005105 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010106.107 |
12.2 L'autorité de recours peut allouer, d'office ou sur requête, à la partie ayant entièrement ou partiellement gain de cause une indemnité pour les frais indispensables et relativement élevés qui lui ont été occasionnés (art. 64 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 64 - 1 Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen. |
|
1 | Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen. |
2 | Die Entschädigung wird in der Entscheidungsformel beziffert und der Körperschaft oder autonomen Anstalt auferlegt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, soweit sie nicht einer unterliegenden Gegenpartei auferlegt werden kann. |
3 | Einer unterliegenden Gegenpartei kann sie je nach deren Leistungsfähigkeit auferlegt werden, wenn sich die Partei mit selbständigen Begehren am Verfahren beteiligt hat. |
4 | Die Körperschaft oder autonome Anstalt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, haftet für die einer unterliegenden Gegenpartei auferlegte Entschädigung, soweit sich diese als uneinbringlich herausstellt. |
5 | Der Bundesrat regelt die Bemessung der Entschädigung.108 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005109 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010110.111 |
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 7 Grundsatz - 1 Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten. |
|
1 | Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten. |
2 | Obsiegt die Partei nur teilweise, so ist die Parteientschädigung entsprechend zu kürzen. |
3 | Keinen Anspruch auf Parteientschädigung haben Bundesbehörden und, in der Regel, andere Behörden, die als Parteien auftreten. |
4 | Sind die Kosten verhältnismässig gering, so kann von einer Parteientschädigung abgesehen werden. |
5 | Artikel 6a ist sinngemäss anwendbar.7 |
Aucune indemnité de dépens ne sera donc allouée en l'espèce.
(dispositif à la page suivante)
Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :
1.
Le recours est rejeté, dans la mesure où il est recevable.
2.
Les frais de procédure, d'un montant de 10'000 francs, sont mis à la charge de la recourante. Ce montant est prélevé sur l'avance de frais - équivalente - versée le 20 octobre 2015.
3.
Il n'est pas alloué de dépens.
4.
Le présent arrêt est adressé :
- à la recourante (acte judiciaire)
- à l'autorité inférieure (acte judiciaire)
L'indication des voies de droits se trouve à la page suivante.
La présidente du collège : Le greffier :
Claudia Pasqualetto Péquignot Arnaud Verdon
Indication des voies de droit :
Les décisions du Tribunal administratif fédéral en matière de responsabilité de l'Etat peuvent être contestées auprès du Tribunal fédéral, pourvu qu'il s'agisse d'une contestation pécuniaire dont la valeur litigieuse s'élève à 30'000 francs au minimum ou qui soulève une question juridique de principe (art. 85 al. 1 let. a
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 85 Streitwertgrenzen - 1 In vermögensrechtlichen Angelegenheiten ist die Beschwerde unzulässig: |
|
1 | In vermögensrechtlichen Angelegenheiten ist die Beschwerde unzulässig: |
a | auf dem Gebiet der Staatshaftung, wenn der Streitwert weniger als 30 000 Franken beträgt; |
b | auf dem Gebiet der öffentlich-rechtlichen Arbeitsverhältnisse, wenn der Streitwert weniger als 15 000 Franken beträgt. |
2 | Erreicht der Streitwert den massgebenden Betrag nach Absatz 1 nicht, so ist die Beschwerde dennoch zulässig, wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 82 Grundsatz - Das Bundesgericht beurteilt Beschwerden: |
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a | gegen Entscheide in Angelegenheiten des öffentlichen Rechts; |
b | gegen kantonale Erlasse; |
c | betreffend die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen sowie betreffend Volkswahlen und -abstimmungen. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 90 Endentscheide - Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide, die das Verfahren abschliessen. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 42 Rechtsschriften - 1 Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
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1 | Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
2 | In der Begründung ist in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt. Ist eine Beschwerde nur unter der Voraussetzung zulässig, dass sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt, so ist auszuführen, warum die jeweilige Voraussetzung erfüllt ist. 14 15 |
3 | Die Urkunden, auf die sich die Partei als Beweismittel beruft, sind beizulegen, soweit die Partei sie in Händen hat; richtet sich die Rechtsschrift gegen einen Entscheid, so ist auch dieser beizulegen. |
4 | Bei elektronischer Einreichung muss die Rechtsschrift von der Partei oder ihrem Vertreter beziehungsweise ihrer Vertreterin mit einer qualifizierten elektronischen Signatur gemäss Bundesgesetz vom 18. März 201616 über die elektronische Signatur versehen werden. Das Bundesgericht bestimmt in einem Reglement: |
a | das Format der Rechtsschrift und ihrer Beilagen; |
b | die Art und Weise der Übermittlung; |
c | die Voraussetzungen, unter denen bei technischen Problemen die Nachreichung von Dokumenten auf Papier verlangt werden kann.17 |
5 | Fehlen die Unterschrift der Partei oder ihrer Vertretung, deren Vollmacht oder die vorgeschriebenen Beilagen oder ist die Vertretung nicht zugelassen, so wird eine angemessene Frist zur Behebung des Mangels angesetzt mit der Androhung, dass die Rechtsschrift sonst unbeachtet bleibt. |
6 | Unleserliche, ungebührliche, unverständliche, übermässig weitschweifige oder nicht in einer Amtssprache verfasste Rechtsschriften können in gleicher Weise zur Änderung zurückgewiesen werden. |
7 | Rechtsschriften, die auf querulatorischer oder rechtsmissbräuchlicher Prozessführung beruhen, sind unzulässig. |
Expédition :