Bundesverwaltungsgericht
Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal


Abteilung VI

F-2213/2018

Urteil vom 1. Februar 2021

Richter Andreas Trommer (Vorsitz),

Richterin Regula Schenker Senn,
Besetzung
Richterin Susanne Genner,

Gerichtsschreiber Mathias Lanz.

A._______,

Parteien Beschwerdeführerin,

vertreten durch B._______,

gegen

Staatssekretariat für Migration SEM,

Quellenweg 6, 3003 Bern,

Vorinstanz.

Gegenstand Familiennachzug zu Gunsten von C._______, D._______ und E._______.

Sachverhalt:

A.
Die Beschwerdeführerin, eine 1988 geborene eritreische Staatsangehörige, reichte am 2. September 2013 in der Schweiz ein Asylgesuch ein. Mit Verfügung vom 14. Mai 2014 bejahte das damalige Bundesamt für Migration zwar ihre Flüchtlingseigenschaft, lehnte ihr Asylgesuch aber ab und wies sie aus der Schweiz weg. Wegen Unzulässigkeit schob es den Vollzug der Wegweisung zugunsten einer vorläufigen Aufnahme auf (Asylakten der Vorinstanz [SEM-A-act.] 21). Der Entscheid blieb unangefochten und erwuchs in Rechtskraft (SEM-A-act. 25).

B.
Ein erstes Gesuch der Beschwerdeführerin um Nachzug ihrer drei sich in Äthiopien befindenden Kinder (geb. 2003, 2004 und 2007) schrieb das SEM aufgrund der noch laufenden gesetzlichen Wartefrist (Art. 85 Abs. 7
SR 142.20 Loi fédérale du 16 décembre 2005 sur les étrangers et l'intégration (LEI)
LEI Art. 85 Réglementation de l'admission provisoire - 1 Le titre de séjour de l'étranger admis à titre provisoire (art. 41, al. 2) est établi par le canton de séjour; à des fins de contrôle, il est établi pour douze mois au plus et sa durée de validité est prolongée sous réserve de l'art. 84.
AuG; seit dem 1. Januar 2019 geändert in Ausländer- und Integrationsgesetz, AIG, SR 142.20; vgl. unten E. 3) am 30. Dezember 2015 ab (Familiennachzugsakten der Vorinstanz [SEM-B-act.] 6). Am 21. September 2017 ersuchte die Beschwerdeführerin erneut um Familiennachzug für ihre drei Kinder. Dazu führte sie aus, die Kinder stammten aus zwei verschiedenen Beziehungen. Zum Vater der beiden älteren bestehe seit langem kein Kontakt mehr. Der Vater des jüngsten Kindes befinde sich seit Jahren im Militärdienst; sein Aufenthaltsort sei ihr unbekannt. Die Kinder, welche sich ursprünglich unter der Obhut der Grossmutter in Eritrea befunden hätten, seien 2015 von einer Tante nach Äthiopien gebracht worden und hätten dort mit ihr zusammen in einem Flüchtlingscamp Aufnahme gefunden. Im März 2017 habe diese Tante zu ihrem Mann in die Schweiz ausreisen können. Die drei Kinder seien alleine zurückgeblieben und hätten in einer kleinen Wohnung in Addis Abeba Unterschlupf gefunden. Ausser einer Nachbarin, die manchmal vorbeischaue, seien sie dort völlig auf sich alleine gestellt und hätten keinen Zugang zu Schulbildung. Sie selbst (die Beschwerdeführerin) arbeite seit Juli 2016 in einem Beschäftigungsprogramm. Der Lohn werde direkt an die Sozialhilfe angerechnet. In diesem Sinne erfülle sie die Voraussetzung der Sozialhilfeunabhängigkeit gemäss Art. 85 Abs. 7 Bst. c
SR 142.20 Loi fédérale du 16 décembre 2005 sur les étrangers et l'intégration (LEI)
LEI Art. 85 Réglementation de l'admission provisoire - 1 Le titre de séjour de l'étranger admis à titre provisoire (art. 41, al. 2) est établi par le canton de séjour; à des fins de contrôle, il est établi pour douze mois au plus et sa durée de validité est prolongée sous réserve de l'art. 84.
AuG für einen Familiennachzug zwar nicht. Sie bitte aber dennoch darum, zum Wohle der Kinder zu entscheiden und diese in die Schweiz einreisen zu lassen (SEM-B-act. 6).

C.
Die Migrationsbehörde des Kantons (...) übermittelte das Gesuch am 17. Oktober 2017 zum Entscheid an die Vorinstanz. Dabei wies sie darauf hin, dass die Beschwerdeführerin Sozialhilfe beziehe, womit die Voraussetzungen für den Familiennachzug ihrer Ansicht nach nicht gegeben seien (SEM-B-act. 6).

D.
In einem Schreiben vom 23. November 2017 informierte die Vorinstanz die Beschwerdeführerin über die Absicht, das Gesuch abzulehnen und gab ihr Gelegenheit zur Stellungnahme, wovon die Beschwerdeführerin mit einer Eingabe vom 7. Dezember 2017 Gebrauch machte (SEM-B-act. 9 und 10).

E.
Mit Verfügung vom 12. März 2018 lehnte die Vorinstanz das Gesuch um Familiennachzug und Einbezug der drei Kinder in die vorläufige Aufnahme der Beschwerdeführerin ab. Zur Begründung führte sie im Wesentlichen aus, die Beschwerdeführerin habe mit ihrem Entscheid, die Kinder bei deren Grossmutter zurückzulassen, eine langfristige Trennung in Kauf genommen. Die Kinder hätten in Addis Abeba eine Wohnung gefunden und würden minimal betreut; sie befänden sich nicht in einer Notsituation. Zudem lebten neun Geschwister der Beschwerdeführerin in Eritrea, welche die Kinder vor Ort betreuen oder deren Rückkehr nach Eritrea organisieren könnten. Die Beschwerdeführerin selbst sei sozialhilfeabhängig und eine Reduktion dieser Abhängigkeit sei nicht absehbar. Dies begründe auch unter Berücksichtigung der flüchtlingsspezifischen Umstände ein erhebliches öffentliches Interesse an der Verweigerung des Familiennachzugs. Die wirtschaftlichen Voraussetzungen für den beantragten Nachzug seien daher (noch) nicht erfüllt (SEM-B-act. 12).

F.
Mit Rechtsmitteleingabe an das Bundesverwaltungsgericht vom 14. April 2018 beantragte die Beschwerdeführerin die Aufhebung der verweigernden Verfügung und die Gutheissung des Gesuchs um Familiennachzug sowie den Einbezug ihrer Kinder in die vorläufige Aufnahme. Den Kindern sei eine Einreisebewilligung in die Schweiz zu erteilen. In verfahrensrechtlicher Hinsicht ersuchte sie um Gewährung der unentgeltlichen Rechtspflege. Zur Begründung führte sie im Wesentlichen aus, zwar treffe zu, dass sie die Voraussetzungen für einen Familiennachzug gemäss Art. 85 Abs. 7
SR 142.20 Loi fédérale du 16 décembre 2005 sur les étrangers et l'intégration (LEI)
LEI Art. 85 Réglementation de l'admission provisoire - 1 Le titre de séjour de l'étranger admis à titre provisoire (art. 41, al. 2) est établi par le canton de séjour; à des fins de contrôle, il est établi pour douze mois au plus et sa durée de validité est prolongée sous réserve de l'art. 84.
AuG nicht erfülle. Eine völkerrechtskonforme Auslegung der Familiennachzugsbestimmungen (insbesondere unter Einbezug von Art. 8
IR 0.101 Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH)
CEDH Art. 8 Droit au respect de la vie privée et familiale - 1. Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance.
1    Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance.
2    Il ne peut y avoir ingérence d'une autorité publique dans l'exercice de ce droit que pour autant que cette ingérence est prévue par la loi et qu'elle constitue une mesure qui, dans une société démocratique, est nécessaire à la sécurité nationale, à la sûreté publique, au bien-être économique du pays, à la défense de l'ordre et à la prévention des infractions pénales, à la protection de la santé ou de la morale, ou à la protection des droits et libertés d'autrui.
EMRK sowie Art. 3
IR 0.107 Convention du 20 novembre 1989 relative aux droits de l'enfant
CDE Art. 3 - 1. Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu'elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l'intérêt supérieur de l'enfant doit être une considération primordiale.
1    Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu'elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l'intérêt supérieur de l'enfant doit être une considération primordiale.
2    Les États parties s'engagent à assurer à l'enfant la protection et les soins nécessaires à son bien-être, compte tenu des droits et des devoirs de ses parents, de ses tuteurs ou des autres personnes légalement responsables de lui, et ils prennent à cette fin toutes les mesures législatives et administratives appropriées.
3    Les États parties veillent à ce que le fonctionnement des institutions, services et établissements qui ont la charge des enfants et assurent leur protection soit conforme aux normes fixées par les autorités compétentes, particulièrement dans le domaine de la sécurité et de la santé et en ce qui concerne le nombre et la compétence de leur personnel ainsi que l'existence d'un contrôle approprié.
, 9
IR 0.107 Convention du 20 novembre 1989 relative aux droits de l'enfant
CDE Art. 9 - 1. Les États parties veillent à ce que l'enfant ne soit pas séparé de ses parents contre leur gré, à moins que les autorités compétentes ne décident, sous réserve de révision judiciaire et conformément aux lois et procédures applicables, que cette séparation est nécessaire dans l'intérêt supérieur de l'enfant. Une décision en ce sens peut être nécessaire dans certains cas particuliers, par exemple lorsque les parents maltraitent ou négligent l'enfant, ou lorsqu'ils vivent séparément et qu'une décision doit être prise au sujet du lieu de résidence de l'enfant.
1    Les États parties veillent à ce que l'enfant ne soit pas séparé de ses parents contre leur gré, à moins que les autorités compétentes ne décident, sous réserve de révision judiciaire et conformément aux lois et procédures applicables, que cette séparation est nécessaire dans l'intérêt supérieur de l'enfant. Une décision en ce sens peut être nécessaire dans certains cas particuliers, par exemple lorsque les parents maltraitent ou négligent l'enfant, ou lorsqu'ils vivent séparément et qu'une décision doit être prise au sujet du lieu de résidence de l'enfant.
2    Dans tous les cas prévus au paragraphe 1 du présent article, toutes les parties intéressées doivent avoir la possibilité de participer aux délibérations et de faire connaître leurs vues.
3    Les États parties respectent le droit de l'enfant séparé de ses deux parents ou de l'un d'eux d'entretenir régulièrement des relations personnelles et des contacts directs avec ses deux parents, sauf si cela est contraire à l'intérêt supérieur de l'enfant.
4    Lorsque la séparation résulte de mesures prises par un État partie, telles que la détention, l'emprisonnement, l'exil, l'expulsion ou la mort (y compris la mort, quelle qu'en soit la cause, survenue en cours de détention) des deux parents ou de l'un d'eux, ou de l'enfant, l'État partie donne sur demande aux parents, à l'enfant ou, s'il y a lieu, à un autre membre de la famille les renseignements essentiels sur le lieu où se trouvent le membre ou les membres de la famille, à moins que la divulgation de ces renseignements ne soit préjudiciable au bien-être de l'enfant. Les États parties veillent en outre à ce que la présentation d'une telle demande n'entraîne pas en elle-même de conséquences fâcheuses pour la personne ou les personnes intéressées.
, 10
IR 0.107 Convention du 20 novembre 1989 relative aux droits de l'enfant
CDE Art. 10 - 1. Conformément à l'obligation incombant aux États parties en vertu du par. 1 de l'art. 9, toute demande faite par un enfant ou ses parents en vue d'entrer dans un État partie ou de le quitter aux fins de réunification familiale est considérée par les États parties dans un esprit positif, avec humanité et diligence. Les États parties veillent en outre à ce que la présentation d'une telle demande n'entraîne pas de conséquences fâcheuses pour les auteurs de la demande et les membres de leur famille.
1    Conformément à l'obligation incombant aux États parties en vertu du par. 1 de l'art. 9, toute demande faite par un enfant ou ses parents en vue d'entrer dans un État partie ou de le quitter aux fins de réunification familiale est considérée par les États parties dans un esprit positif, avec humanité et diligence. Les États parties veillent en outre à ce que la présentation d'une telle demande n'entraîne pas de conséquences fâcheuses pour les auteurs de la demande et les membres de leur famille.
2    Un enfant dont les parents résident dans des États différents a le droit d'entretenir, sauf circonstances exceptionnelles, des relations personnelles et des contacts directs réguliers avec ses deux parents. À cette fin, et conformément à l'obligation incombant aux États parties en vertu du paragraphe 1 de l'art. 9, les États parties respectent le droit qu'ont l'enfant et ses parents de quitter tout pays, y compris le leur, et de revenir dans leur propre pays. Le droit de quitter tout pays ne peut faire l'objet que des restrictions prescrites par la loi qui sont nécessaires pour protéger la sécurité nationale, l'ordre public, la santé ou la moralité publiques, ou les droits et libertés d'autrui, et qui sont compatibles avec les autres droits reconnus dans la présente Convention.
und 22
IR 0.107 Convention du 20 novembre 1989 relative aux droits de l'enfant
CDE Art. 22 - 1. Les États parties prennent les mesures appropriées pour qu'un enfant qui cherche à obtenir le statut de réfugié ou qui est considéré comme réfugié en vertu des règles et procédures du droit international ou national applicable, qu'il soit seul ou accompagné de ses père et mère ou de toute autre personne, bénéficie de la protection et de l'assistance humanitaire voulues pour lui permettre de jouir des droits que lui reconnaissent la présente Convention et les autres instruments internationaux relatifs aux droits de l'homme ou de caractère humanitaire auxquels lesdits États sont parties.
1    Les États parties prennent les mesures appropriées pour qu'un enfant qui cherche à obtenir le statut de réfugié ou qui est considéré comme réfugié en vertu des règles et procédures du droit international ou national applicable, qu'il soit seul ou accompagné de ses père et mère ou de toute autre personne, bénéficie de la protection et de l'assistance humanitaire voulues pour lui permettre de jouir des droits que lui reconnaissent la présente Convention et les autres instruments internationaux relatifs aux droits de l'homme ou de caractère humanitaire auxquels lesdits États sont parties.
2    À cette fin, les États parties collaborent, selon qu'ils le jugent nécessaire, à tous les efforts faits par l'Organisation des Nations Unies et les autres organisations intergouvernementales ou non gouvernementales compétentes collaborant avec l'Organisation des Nations Unies pour protéger et aider les enfants qui se trouvent en pareille situation et pour rechercher les père et mère ou autres membres de la famille de tout enfant réfugié en vue d'obtenir les renseignements nécessaires pour le réunir à sa famille. Lorsque ni le père, ni la mère, ni aucun autre membre de la famille ne peut être retrouvé, l'enfant se voit accorder, selon les principes énoncés dans la présente Convention, la même protection que tout autre enfant définitivement ou temporairement privé de son milieu familial pour quelque raison que ce soit.
des Übereinkommens vom 20. November 1989 über die Rechte des Kindes [KRK, SR 0.107]) führe jedoch dazu, dass das Gesuch bewilligt werden müsse. Die Rechte und das Wohl der Kinder sowie das Recht an einem Zusammenleben seien höher zu gewichten als ihre Sozialhilfeabhängigkeit. Sie sei nie zur Schule gegangen und Analphabetin, weshalb ihre Sozialhilfeabhängigkeit unverschuldet sei. Sie unternehme enorme Anstrengungen, um so bald wie möglich eine Arbeit zu finden (Akten des Bundesverwaltungsgerichts [BVGer-act. 1]).

G.
In ihrer Vernehmlassung vom 16. Mai 2018 beantragte die Vorinstanz die Abweisung der Beschwerde. Ergänzend führte sie aus, Abklärungen über die Schweizer Botschaft in Addis Abeba hätten ergeben, dass das UNHCR (United Nations High Commissioner for Refugees) vor Ort in der Regel die Grundbedürfnisse der registrierten Flüchtlinge abdecke und minderjährigen Flüchtlingen eine Betreuungsperson zur Seite gestellt werde. Aus der Beschwerde sei ersichtlich, dass es beim UNHCR bereits eine für die Kinder zuständige Person gebe (BVGer-act. 5).

H.
Mit Replik vom 26. Juni 2018 reichte die Beschwerdeführerin den Bericht eines vom UNHCR zur Betreuung der Kinder in Äthiopien eingesetzten Flüchtlingsdienstes vom 4. Mai 2018 ein. Unter Berufung auf diesen Bericht machte sie geltend, die Betreuung der Kinder sei derzeit nur bedingt gewährleistet (BVGer-act. 7).

I.
Am 8. August 2018 reichte die Beschwerdeführerin einen Bericht des UNHCR-Büros für die Schweiz und Liechtenstein vom 2. August 2018 zu den Akten, worin die Lebensumstände der Kinder in Äthiopien geschildert werden. Dem Bericht zufolge lebten diese mit einer Betreuungsperson in einer Einzimmerwohnung mit Trennküche und Toilette. Die Betreuerin kümmere sich um den Haushalt, sodass die Kinder die Schule besuchen könnten. Allerdings stehe die Abreise der Betreuerin nach Europa kurz bevor und die Rekrutierung von Betreuungspersonen erweise sich allgemein als schwierig. Deshalb werde eine Familienzusammenführung mit der Kindsmutter als einzige Möglichkeit zur Wahrung des übergeordneten Kindeswohls betrachtet (BVGer-act. 11).

J.
In einer Duplik vom 14. August 2018 argumentierte die Vorinstanz, die von der Beschwerdeführerin geltend gemachte Beeinträchtigung des Kindeswohls sei aufgrund ihrer freiwilligen Ausreise letztlich ihrem eigenen Verhalten zuzuschreiben. Im Übrigen werde daran festgehalten, dass das Interesse der Kinder an einer Verbesserung ihrer Situation gegen dasjenige an einer Vermeidung weiterer Sozialhilfeabhängigkeit der Beschwerdeführerin nicht aufzukommen vermöge (BVGer-act. 12).

K.
In einer E-Mail vom 13. September 2018 teilte die Schweizer Botschaft auf Nachfrage der Vorinstanz mit, die im Bericht des UNHCR vom 2. August 2018 geschilderte Situation treffe nicht nur auf zahlreiche "zurückgebliebene" Kinder zu, sondern auch auf einen grossen Teil der ärmeren, äthiopischen Bevölkerung (SEM-B-act., unpaginiert).

L.
Zum UNHCR-Bericht Stellung nehmend führte die Vorinstanz am 18. September 2018 aus, eine ernsthafte, unmittelbare und konkrete Gefährdung der Kinder an Leib und Leben könne ausgeschlossen werden. Es bestehe weiterhin keine Veranlassung, die Interessen an einem Familiennachzug höher zu gewichten als die öffentlichen Interessen, insbesondere an der Verhinderung von Sozialhilfeabhängigkeit (BVGer-act. 14).

M.
Am 22. September 2018 reichte die Beschwerdeführerin eine Triplik zu den Akten und unterstrich, dass gemäss dem UNHCR-Bericht das Kindeswohl in Äthiopien gefährdet sei. Dies sei in der Interessenabwägung vorrangig zu berücksichtigen (BVGer-act. 16).

N.
Vom Gericht am 28. Januar 2020 zu einer Aktualisierung der persönlichen Verhältnisse aufgefordert, brachte die Beschwerdeführerin in einer Eingabe vom 11. März 2020 unter anderem vor, sie sei bis November 2019 beim zuständigen Regionalen Arbeitsvermittlungszentrum (RAV) angemeldet gewesen und werde seit Januar 2020 vom Hilfswerk Caritas bei der Stellensuche unterstützt. Trotz fehlender Schulbildung unternehme sie alles ihr Mögliche, um sich im Arbeitsmarkt integrieren zu können. Die täglichen Sorgen um ihre Kinder, Angstzustände, Schlaflosigkeit, extreme Hilflosigkeit, Schuldgefühle und der permanente Druck, eine Arbeit zu finden, hätten aber zu traumatischen Reaktionen geführt. Ihr Hausarzt habe sie deswegen für eine Gruppentherapie angemeldet (BVGer-act. 21).

Zudem reichte die Beschwerdeführerin einen aktuellen Bericht des UNHCR-Büros für die Schweiz und Liechtenstein vom 9. März 2020 zur Situation der Kinder in Äthiopien zu den Akten. Diesem ist zu entnehmen, dass die Kinder im Auftrag des UNHCR von einem Experten für Familien- und Kinderangelegenheiten am 26. Februar 2020 befragt worden seien. Die Kinder lebten mit einer Tante und deren Neugeborenem in einem Studio in Addis Abeba. Sie hätten Zugang zu einer Grundschule in der Nähe ihres Wohnortes. Der älteste Sohn besuche einen Abendunterricht. Von ihrer Mutter erhielten sie monatlich ETB (Äthiopische Birr) 8'000.-, womit sie die Miete bezahlten. Zudem seien die Kinder auf die finanzielle Unterstützung durch einen äthiopischen Flüchtlingsdienst im Umfang von ETB 1'000.- bis ETB 2'000.- angewiesen. Zwar bestehe kein dringender medizinischer Betreuungsbedarf, doch würden die Kinder aufgrund ständigen Stresses und zu knapper finanzieller Mittel nicht genügend essen. Sie seien daher unmittelbar gefährdet (BVGer-act. 21, Beilage 11).

O.
Am 19. März 2020 reichte die Beschwerdeführerin eine Arbeitsbestätigung und am 14. April 2020 den zwischenzeitlich zustande gekommenen Arbeitsvertrag mit einer Reinigungsfirma nach (BVGer-act. 23 und 27).

P.
In einer Stellungnahme vom 20. April 2020 erachtete die Vorinstanz die Bemühungen der Beschwerdeführerin, auf dem Arbeitsmarkt Fuss zu fassen, mit Blick auf die Zeitspanne und im Vergleich mit ähnlich gelagerten Fällen als nicht ausreichend. Sie habe nicht alles ihr Zumutbare unternommen, um auf dem Arbeitsmarkt ihren eigenen Unterhalt und allenfalls denjenigen ihrer Kinder autonom bestreiten zu können. Der Fehlbetrag im Sozialhilfebudget sei nach wie vor hoch und werde in absehbarer Zeit kaum ausgeglichen werden können. Entgegen der Einschätzung im UNHCR-Bericht vom 9. März 2020 seien die Kinder nicht ernsthaft und konkret an Leib und Leben gefährdet. Sie lebten mit einer Verwandten in geregelten Wohnverhältnissen und hätten Zugang zu Schulbildung (BVGer-act. 29).

Q.
Einer weiteren Eingabe vom 22. Mai 2020 legte die Beschwerdeführerin ein Schreiben ihrer bisherigen Arbeitgeberin vom 19. Mai 2020 bei, worin bestätigt wurde, dass im Rahmen eines neuen Geschäftskonzepts in zwei bis drei Monaten eine Vollzeitbeschäftigung als Reinigungsfachfrau in Betracht gezogen werde (BVGer-act. 31).

R.
Am 17. August 2020 zeigte die Beschwerdeführerin dem Bundesverwaltungsgericht die Kündigung des seit 20. März 2020 mit der Reinigungsfirma bestehenden Arbeitsverhältnisses per Ende August 2020 an. Gleichzeitig teilte sie mit, sie habe eine unbefristete Anstellung als Betriebsmitarbeiterin einer Firma in einem 50 %-Pensum gefunden und arbeite zusätzlich stundenweise bei einer neuen Reinigungsfirma (BVGer-act. 33).

S.
Auf Nachfrage des Gerichts hin informierte die Beschwerdeführerin mit Schreiben vom 26. November 2020 darüber, sie sei erneut auf Stellensuche. Der Temporäreinsatz als Betriebsmitarbeiterin sei beendet worden. Aufgrund der COVID-19-Pandemie gestalte sich die Stellensuche schwierig. Auch die Kinder in Äthiopien durchlebten eine äusserst schwierige Zeit und könnten pandemiebedingt seit Monaten keine Schule mehr besuchen. Da es in der Hauptstadt Addis Abeba zu gewaltsamen Auseinandersetzungen komme, könnten sie das Haus nur noch selten verlassen.

Nebst den Lohnabrechnungen Juli bis September 2020 legte die Beschwerdeführerin auch ein Schreiben eines ehrenamtlichen Mitarbeiters der Caritas vom 25. November 2020, das aktuelle Unterstützungsbudget mit einem Ausgabenüberschuss von Fr. 2002.- pro Monat sowie ein Kontojournal der Sozialbehörde bei. Aus letzterem ist für die Zeit vom 1. Dezember 2013 bis 30. November 2020 ein Nettobezug an Sozialhilfegeldern im Gesamtbetrag von Fr. 139'693.90 ersichtlich (BVGer-act. 36).

T.
Am 12. Dezember 2020 reichte die Beschwerdeführerin einen tags zuvor unterzeichneten Vertrag über eine Anstellung als Lagermitarbeiterin nach und führte dazu aus, sie werde in einem Pensum von mindestens 50 - 60% tätig sein und Nachtarbeit leisten (BVGer-act. 38).

U.
Auf den weiteren Akteninhalt wird, soweit rechtserheblich, in den Erwägungen eingegangen.

Das Bundesverwaltungsgericht zieht in Erwägung:

1.

1.1 Verfügungen des SEM betreffend Familiennachzug im Sinne von Art. 85 Abs. 7
SR 142.20 Loi fédérale du 16 décembre 2005 sur les étrangers et l'intégration (LEI)
LEI Art. 85 Réglementation de l'admission provisoire - 1 Le titre de séjour de l'étranger admis à titre provisoire (art. 41, al. 2) est établi par le canton de séjour; à des fins de contrôle, il est établi pour douze mois au plus et sa durée de validité est prolongée sous réserve de l'art. 84.
AuG sind mit Beschwerde beim Bundesverwaltungsgericht anfechtbar (Art. 112 Abs. 1
SR 142.20 Loi fédérale du 16 décembre 2005 sur les étrangers et l'intégration (LEI)
LEI Art. 112 - 1 La procédure des autorités fédérales est régie par les dispositions générales sur la procédure fédérale.
AuG i.V.m. Art. 31 ff
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)
LTAF Art. 31 Principe - Le Tribunal administratif fédéral connaît des recours contre les décisions au sens de l'art. 5 de la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)23.
. VGG).

1.2 Das Rechtsmittelverfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht richtet sich nach dem VwVG, soweit das VGG nichts anderes bestimmt (vgl. Art. 37
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)
LTAF Art. 37 Principe - La procédure devant le Tribunal administratif fédéral est régie par la PA62, pour autant que la présente loi n'en dispose pas autrement.
VGG).

1.3 Die Beschwerdeführerin ist als Verfügungsadressatin zur Beschwerde legitimiert (Art. 48 Abs. 1
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 48 - 1 A qualité pour recourir quiconque:
1    A qualité pour recourir quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité inférieure ou a été privé de la possibilité de le faire;
b  est spécialement atteint par la décision attaquée, et
c  a un intérêt digne de protection à son annulation ou à sa modification.
2    A également qualité pour recourir toute personne, organisation ou autorité qu'une autre loi fédérale autorise à recourir.
VwVG). Auf die frist- und formgerecht eingereichte Beschwerde ist einzutreten (Art. 50
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 50 - 1 Le recours doit être déposé dans les 30 jours qui suivent la notification de la décision.
1    Le recours doit être déposé dans les 30 jours qui suivent la notification de la décision.
2    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
und 52
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 52 - 1 Le mémoire de recours indique les conclusions, motifs et moyens de preuve et porte la signature du recourant ou de son mandataire; celui-ci y joint l'expédition de la décision attaquée et les pièces invoquées comme moyens de preuve, lorsqu'elles se trouvent en ses mains.
1    Le mémoire de recours indique les conclusions, motifs et moyens de preuve et porte la signature du recourant ou de son mandataire; celui-ci y joint l'expédition de la décision attaquée et les pièces invoquées comme moyens de preuve, lorsqu'elles se trouvent en ses mains.
2    Si le recours ne satisfait pas à ces exigences, ou si les conclusions ou les motifs du recourant n'ont pas la clarté nécessaire, sans que le recours soit manifestement irrecevable, l'autorité de recours impartit au recourant un court délai supplémentaire pour régulariser le recours.
3    Elle avise en même temps le recourant que si le délai n'est pas utilisé, elle statuera sur la base du dossier ou si les conclusions, les motifs ou la signature manquent, elle déclarera le recours irrecevable.
VwVG).

1.4 Das Bundesverwaltungsgericht entscheidet in der vorliegenden Sache endgültig (vgl. Art. 83 Bst. c Ziff. 3
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 83 Exceptions - Le recours est irrecevable contre:
a  les décisions concernant la sûreté intérieure ou extérieure du pays, la neutralité, la protection diplomatique et les autres affaires relevant des relations extérieures, à moins que le droit international ne confère un droit à ce que la cause soit59 jugée par un tribunal;
b  les décisions relatives à la naturalisation ordinaire;
c  les décisions en matière de droit des étrangers qui concernent:
c1  l'entrée en Suisse,
c2  une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit,
c3  l'admission provisoire,
c4  l'expulsion fondée sur l'art. 121, al. 2, de la Constitution ou le renvoi,
c5  les dérogations aux conditions d'admission,
c6  la prolongation d'une autorisation frontalière, le déplacement de la résidence dans un autre canton, le changement d'emploi du titulaire d'une autorisation frontalière et la délivrance de documents de voyage aux étrangers sans pièces de légitimation;
d  les décisions en matière d'asile qui ont été rendues:
d1  par le Tribunal administratif fédéral, sauf celles qui concernent des personnes visées par une demande d'extradition déposée par l'État dont ces personnes cherchent à se protéger,
d2  par une autorité cantonale précédente et dont l'objet porte sur une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit;
e  les décisions relatives au refus d'autoriser la poursuite pénale de membres d'autorités ou du personnel de la Confédération;
f  les décisions en matière de marchés publics:
fbis  les décisions du Tribunal administratif fédéral concernant les décisions visées à l'art. 32i de la loi fédérale du 20 mars 2009 sur le transport de voyageurs66;
f1  si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe; sont réservés les recours concernant des marchés du Tribunal administratif fédéral, du Tribunal pénal fédéral, du Tribunal fédéral des brevets, du Ministère public de la Confédération et des autorités judiciaires supérieures des cantons, ou
f2  si la valeur estimée du marché à adjuger est inférieure à la valeur seuil déterminante visée à l'art. 52, al. 1, et fixée à l'annexe 4, ch. 2, de la loi fédérale du 21 juin 2019 sur les marchés publics64;
g  les décisions en matière de rapports de travail de droit public qui concernent une contestation non pécuniaire, sauf si elles touchent à la question de l'égalité des sexes;
h  les décisions en matière d'entraide administrative internationale, à l'exception de l'assistance administrative en matière fiscale;
i  les décisions en matière de service militaire, de service civil ou de service de protection civile;
j  les décisions en matière d'approvisionnement économique du pays qui sont prises en cas de pénurie grave;
k  les décisions en matière de subventions auxquelles la législation ne donne pas droit;
l  les décisions en matière de perception de droits de douane fondée sur le classement tarifaire ou le poids des marchandises;
m  les décisions sur l'octroi d'un sursis de paiement ou sur la remise de contributions; en dérogation à ce principe, le recours contre les décisions sur la remise de l'impôt fédéral direct ou de l'impôt cantonal ou communal sur le revenu et sur le bénéfice est recevable, lorsqu'une question juridique de principe se pose ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs;
n  les décisions en matière d'énergie nucléaire qui concernent:
n1  l'exigence d'un permis d'exécution ou la modification d'une autorisation ou d'une décision,
n2  l'approbation d'un plan de provision pour les coûts d'évacuation encourus avant la désaffection d'une installation nucléaire,
n3  les permis d'exécution;
o  les décisions en matière de circulation routière qui concernent la réception par type de véhicules;
p  les décisions du Tribunal administratif fédéral en matière de télécommunications, de radio et de télévision et en matière postale qui concernent:71
p1  une concession ayant fait l'objet d'un appel d'offres public,
p2  un litige découlant de l'art. 11a de la loi du 30 avril 1997 sur les télécommunications72;
p3  un litige au sens de l'art. 8 de la loi du 17 décembre 2010 sur la poste74;
q  les décisions en matière de médecine de transplantation qui concernent:
q1  l'inscription sur la liste d'attente,
q2  l'attribution d'organes;
r  les décisions en matière d'assurance-maladie qui ont été rendues par le Tribunal administratif fédéral sur la base de l'art. 3475 de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)76;
s  les décisions en matière d'agriculture qui concernent:
s1  ...
s2  la délimitation de zones dans le cadre du cadastre de production;
t  les décisions sur le résultat d'examens ou d'autres évaluations des capacités, notamment en matière de scolarité obligatoire, de formation ultérieure ou d'exercice d'une profession;
u  les décisions relatives aux offres publiques d'acquisition (art. 125 à 141 de la loi du 19 juin 2015 sur l'infrastructure des marchés financiers80);
v  les décisions du Tribunal administratif fédéral en cas de divergences d'opinion entre des autorités en matière d'entraide judiciaire ou d'assistance administrative au niveau national;
w  les décisions en matière de droit de l'électricité qui concernent l'approbation des plans des installations électriques à courant fort et à courant faible et l'expropriation de droits nécessaires à la construction ou à l'exploitation de telles installations, si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe.
x  les décisions en matière d'octroi de contributions de solidarité au sens de la loi fédérale du 30 septembre 2016 sur les mesures de coercition à des fins d'assistance et les placements extrafamiliaux antérieurs à 198184, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs;
y  les décisions prises par le Tribunal administratif fédéral dans des procédures amiables visant à éviter une imposition non conforme à une convention internationale applicable dans le domaine fiscal;
z  les décisions citées à l'art. 71c, al. 1, let. b, de la loi du 30 septembre 2016 sur l'énergie87 concernant les autorisations de construire et les autorisations relevant de la compétence des cantons destinées aux installations éoliennes d'intérêt national qui y sont nécessairement liées, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe.
BGG).

2.
Mit Beschwerde an das Bundesverwaltungsgericht kann die Verletzung von Bundesrecht einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens, die unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhaltes sowie die Unangemessenheit gerügt werden (Art. 49
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 49 - Le recourant peut invoquer:
a  la violation du droit fédéral, y compris l'excès ou l'abus du pouvoir d'appréciation;
b  la constatation inexacte ou incomplète des faits pertinents;
c  l'inopportunité: ce grief ne peut être invoqué lorsqu'une autorité cantonale a statué comme autorité de recours.
VwVG). Das Bundesverwaltungsgericht wendet das Bundesrecht von Amtes wegen an. Es ist gemäss Art. 62 Abs. 4
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 62 - 1 L'autorité de recours peut modifier la décision attaquée à l'avantage d'une partie.
1    L'autorité de recours peut modifier la décision attaquée à l'avantage d'une partie.
2    Elle peut modifier au détriment d'une partie la décision attaquée, lorsque celle-ci viole le droit fédéral ou repose sur une constatation inexacte ou incomplète des faits: pour inopportunité, la décision attaquée ne peut être modifiée au détriment d'une partie, sauf si la modification profite à la partie adverse.
3    Si l'autorité de recours envisage de modifier, au détriment d'une partie, la décision attaquée, elle l'informe de son intention et lui donne l'occasion de s'exprimer.
4    Les motifs invoqués à l'appui du recours ne lient en aucun cas l'autorité de recours.
VwVG an die Begründung der Begehren nicht gebunden und kann die Beschwerde auch aus anderen als den geltend gemachten Gründen gutheissen oder abweisen. Massgebend ist grundsätzlich die Sachlage zum Zeitpunkt seines Entscheids (vgl. BVGE 2014/1 E. 2).

3.
Am 1. Januar 2019 hat das Bundesgesetz über die Ausländerinnen und Ausländer vom 16. Dezember 2005 eine Teilrevision und Namensänderung erfahren (Änderung des AuG vom 16. Dezember 2016, AS 2018 3171). Parallel dazu sind entsprechende Anpassungen der Verordnung über Zulassung, Aufenthalt und Erwerbstätigkeit (VZAE, SR 142.201, AS 2018 3173) in Kraft getreten. Eine gesetzliche Übergangsregelung fehlt, weshalb aufgrund allgemeiner Grundsätze über das anwendbare Recht entschieden werden muss. Massgeblich sind grundsätzlich diejenigen Rechtssätze, die bei der Erfüllung des zu Rechtsfolgen führenden Sachverhalts Geltung haben. Da kein vorherrschendes öffentliches Interesse für die sofortige Anwendung der neuen Bestimmungen spricht, ist vorliegend auf das im Zeitpunkt der angefochtenen Verfügung geltende Recht abzustellen und das AuG in seiner bis zum 31. Dezember 2018 geltenden Fassung anzuwenden. Dasselbe gilt für die VZAE (vgl. Urteile des BVGer F-244/2019 vom 16. November 2020 E. 2; F-1975/2018 vom 30. April 2020 E. 3 m.w.H.; F-3192/2018 vom 24. April 2020 E. 2).

4.
Gemäss Art. 85 Abs. 7
SR 142.20 Loi fédérale du 16 décembre 2005 sur les étrangers et l'intégration (LEI)
LEI Art. 85 Réglementation de l'admission provisoire - 1 Le titre de séjour de l'étranger admis à titre provisoire (art. 41, al. 2) est établi par le canton de séjour; à des fins de contrôle, il est établi pour douze mois au plus et sa durée de validité est prolongée sous réserve de l'art. 84.
AuG können Ehegatten und ledige Kinder unter 18 Jahren von in der Schweiz vorläufig aufgenommenen Personen und vorläufig aufgenommenen Flüchtlingen frühestens drei Jahre nach Anordnung der vorläufigen Aufnahme nachgezogen und in diese eingeschlossen werden. Voraussetzung für einen Nachzug ist, dass sie zusammenwohnen (Bst. a), dass eine bedarfsgerechte Wohnung vorhanden ist (Bst. b) und dass die Familie nicht auf Sozialhilfe angewiesen ist (Bst. c). Diese Bestimmung wird in Art. 74
SR 142.201 Ordonnance du 24 octobre 2007 relative à l'admission, au séjour et à l'exercice d'une activité lucrative (OASA)
OASA Art. 74 Regroupement familial en cas d'admission provisoire - (art. 85c, al. 1 et 2, LEI)185
1    Les demandes visant à inclure des membres de la famille dans l'admission provisoire doivent être déposées auprès de l'autorité migratoire cantonale (art. 88, al. 1).
2    L'autorité cantonale transmet la demande accompagnée de son avis au SEM. Ce dernier précise si les conditions légales de regroupement familial sont remplies.
3    Si les délais relatifs au regroupement familial prévus à l'art. 85c, al. 1, LEI sont respectés, la demande visant à inclure des membres de la famille dans l'admission provisoire doit être déposée dans les cinq ans. Les demandes de regroupement familial pour les enfants de plus de douze ans doivent être déposées dans les douze mois suivants. Si le lien familial n'est établi qu'après l'expiration du délai légal visé à l'art. 85c, al. 1, LEI, les délais commencent à courir à cette date-là.186
4    Passé ce délai, le regroupement familial différé ne peut être autorisé que pour des raisons familiales majeures. Si nécessaire, les enfants de plus de quatorze ans sont entendus. En règle générale, l'audition se déroule dans les locaux de la représentation suisse du lieu de séjour.
5    La situation particulière des réfugiés admis à titre provisoire doit être prise en considération lors de la décision relative à l'autorisation de regroupement familial. Pour les membres de la famille des réfugiés admis à titre provisoire, l'art. 37 de l'ordonnance 1 du 11 août 1999 sur l'asile187 relative à la procédure s'applique par analogie.
6    Les dispositions prévues aux al. 1 à 5 s'appliquent par analogie aux partenariats enregistrés entre personnes du même sexe.
VZAE konkretisiert. Gemäss Art. 74 Abs. 3
SR 142.201 Ordonnance du 24 octobre 2007 relative à l'admission, au séjour et à l'exercice d'une activité lucrative (OASA)
OASA Art. 74 Regroupement familial en cas d'admission provisoire - (art. 85c, al. 1 et 2, LEI)185
1    Les demandes visant à inclure des membres de la famille dans l'admission provisoire doivent être déposées auprès de l'autorité migratoire cantonale (art. 88, al. 1).
2    L'autorité cantonale transmet la demande accompagnée de son avis au SEM. Ce dernier précise si les conditions légales de regroupement familial sont remplies.
3    Si les délais relatifs au regroupement familial prévus à l'art. 85c, al. 1, LEI sont respectés, la demande visant à inclure des membres de la famille dans l'admission provisoire doit être déposée dans les cinq ans. Les demandes de regroupement familial pour les enfants de plus de douze ans doivent être déposées dans les douze mois suivants. Si le lien familial n'est établi qu'après l'expiration du délai légal visé à l'art. 85c, al. 1, LEI, les délais commencent à courir à cette date-là.186
4    Passé ce délai, le regroupement familial différé ne peut être autorisé que pour des raisons familiales majeures. Si nécessaire, les enfants de plus de quatorze ans sont entendus. En règle générale, l'audition se déroule dans les locaux de la représentation suisse du lieu de séjour.
5    La situation particulière des réfugiés admis à titre provisoire doit être prise en considération lors de la décision relative à l'autorisation de regroupement familial. Pour les membres de la famille des réfugiés admis à titre provisoire, l'art. 37 de l'ordonnance 1 du 11 août 1999 sur l'asile187 relative à la procédure s'applique par analogie.
6    Les dispositions prévues aux al. 1 à 5 s'appliquent par analogie aux partenariats enregistrés entre personnes du même sexe.
VZAE ist ein Familiennachzugsgesuch innerhalb von fünf Jahren zu stellen, sobald die zeitlichen Voraussetzungen gemäss Art. 85 Abs. 7
SR 142.20 Loi fédérale du 16 décembre 2005 sur les étrangers et l'intégration (LEI)
LEI Art. 85 Réglementation de l'admission provisoire - 1 Le titre de séjour de l'étranger admis à titre provisoire (art. 41, al. 2) est établi par le canton de séjour; à des fins de contrôle, il est établi pour douze mois au plus et sa durée de validité est prolongée sous réserve de l'art. 84.
AuG erfüllt sind; geht es um den Nachzug von Kindern über zwölf Jahren, muss das Gesuch innerhalb von zwölf Monaten nach diesem Zeitpunkt eingereicht werden. Ein nachträglicher Familiennachzug ist nur aus wichtigen familiären Gründen möglich (Art. 74 Abs. 4
SR 142.201 Ordonnance du 24 octobre 2007 relative à l'admission, au séjour et à l'exercice d'une activité lucrative (OASA)
OASA Art. 74 Regroupement familial en cas d'admission provisoire - (art. 85c, al. 1 et 2, LEI)185
1    Les demandes visant à inclure des membres de la famille dans l'admission provisoire doivent être déposées auprès de l'autorité migratoire cantonale (art. 88, al. 1).
2    L'autorité cantonale transmet la demande accompagnée de son avis au SEM. Ce dernier précise si les conditions légales de regroupement familial sont remplies.
3    Si les délais relatifs au regroupement familial prévus à l'art. 85c, al. 1, LEI sont respectés, la demande visant à inclure des membres de la famille dans l'admission provisoire doit être déposée dans les cinq ans. Les demandes de regroupement familial pour les enfants de plus de douze ans doivent être déposées dans les douze mois suivants. Si le lien familial n'est établi qu'après l'expiration du délai légal visé à l'art. 85c, al. 1, LEI, les délais commencent à courir à cette date-là.186
4    Passé ce délai, le regroupement familial différé ne peut être autorisé que pour des raisons familiales majeures. Si nécessaire, les enfants de plus de quatorze ans sont entendus. En règle générale, l'audition se déroule dans les locaux de la représentation suisse du lieu de séjour.
5    La situation particulière des réfugiés admis à titre provisoire doit être prise en considération lors de la décision relative à l'autorisation de regroupement familial. Pour les membres de la famille des réfugiés admis à titre provisoire, l'art. 37 de l'ordonnance 1 du 11 août 1999 sur l'asile187 relative à la procédure s'applique par analogie.
6    Les dispositions prévues aux al. 1 à 5 s'appliquent par analogie aux partenariats enregistrés entre personnes du même sexe.
VZAE). Der besonderen Situation vorläufig aufgenommener Flüchtlinge ist beim Entscheid über das Familiennachzugsgesuch Rechnung zu tragen (Art. 74 Abs. 5
SR 142.201 Ordonnance du 24 octobre 2007 relative à l'admission, au séjour et à l'exercice d'une activité lucrative (OASA)
OASA Art. 74 Regroupement familial en cas d'admission provisoire - (art. 85c, al. 1 et 2, LEI)185
1    Les demandes visant à inclure des membres de la famille dans l'admission provisoire doivent être déposées auprès de l'autorité migratoire cantonale (art. 88, al. 1).
2    L'autorité cantonale transmet la demande accompagnée de son avis au SEM. Ce dernier précise si les conditions légales de regroupement familial sont remplies.
3    Si les délais relatifs au regroupement familial prévus à l'art. 85c, al. 1, LEI sont respectés, la demande visant à inclure des membres de la famille dans l'admission provisoire doit être déposée dans les cinq ans. Les demandes de regroupement familial pour les enfants de plus de douze ans doivent être déposées dans les douze mois suivants. Si le lien familial n'est établi qu'après l'expiration du délai légal visé à l'art. 85c, al. 1, LEI, les délais commencent à courir à cette date-là.186
4    Passé ce délai, le regroupement familial différé ne peut être autorisé que pour des raisons familiales majeures. Si nécessaire, les enfants de plus de quatorze ans sont entendus. En règle générale, l'audition se déroule dans les locaux de la représentation suisse du lieu de séjour.
5    La situation particulière des réfugiés admis à titre provisoire doit être prise en considération lors de la décision relative à l'autorisation de regroupement familial. Pour les membres de la famille des réfugiés admis à titre provisoire, l'art. 37 de l'ordonnance 1 du 11 août 1999 sur l'asile187 relative à la procédure s'applique par analogie.
6    Les dispositions prévues aux al. 1 à 5 s'appliquent par analogie aux partenariats enregistrés entre personnes du même sexe.
VZAE).

5.
In formeller Hinsicht rügt die Beschwerdeführerin vorab eine Verletzung der Begründungspflicht.

5.1 Die Begründungspflicht (Art. 35
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 35 - 1 Même si l'autorité les notifie sous forme de lettre, les décisions écrites sont désignées comme telles, motivées, et indiquent les voies de droit.
1    Même si l'autorité les notifie sous forme de lettre, les décisions écrites sont désignées comme telles, motivées, et indiquent les voies de droit.
2    L'indication des voies de droit mentionne le moyen de droit ordinaire qui est ouvert, l'autorité à laquelle il doit être adressé et le délai pour l'utiliser.
3    L'autorité peut renoncer à motiver la décision et à indiquer les moyens de droit, si elle fait entièrement droit aux conclusions des parties et si aucune partie ne réclame une motivation.
VwVG; Art. 29 Abs. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
BV) ist Teil des Anspruchs auf rechtliches Gehör; sie dient der rationalen und transparenten Entscheidfindung. Sie soll den Adressaten in die Lage versetzen, den Entscheid zu akzeptieren oder sachgerecht anzufechten. Die Behörde hat die wesentlichen Überlegungen zu nennen, von denen sie sich leiten liess. Sie ist indes nicht gehalten, zu jedem Argument der Partei explizit Stellung zu nehmen. Es genügt, wenn aus der Gesamtheit der Begründung hervorgeht, weshalb das Vorgebrachte als unrichtig oder unwesentlich übergangen wird. Je grösser der Ermessensspielraum der Behörde ist und je vielfältiger die tatsächlichen Voraussetzungen sind, desto strengere Anforderungen sind an die Begründung zu stellen (vgl. BGE 137 II 266 E. 3.2; 136 I 229 E. 5.2; 129 I 232 E. 3.3; BVGE 2012/24 E. 3.2).

5.2 Dem angefochtenen Entscheid kann entnommen werden, dass die
Vorinstanz das private Interesse an einer Übersiedlung der Kinder in die Schweiz gegenüber dem öffentlichen Interesse an der Vermeidung zusätzlicher hoher Sozialhilfekosten eingehend abgewogen hat. Dabei hat sie entgegen der Auffassung der Beschwerdeführerin auch die Umstände ihrer Trennung von den Vätern der Kinder, die Zumutbarkeit eines Familienlebens im Ausland, ihren Flüchtlingsstatus und ihre besondere Verletzlichkeit sowie das Kindeswohl, beziehungsweise die Betreuungssituation und die Lebensumstände der Kinder in Äthiopien berücksichtigt. Die Beschwerdeführerin war denn auch ohne weiteres in der Lage, den vorinstanzlichen Entscheid sachgerecht anzufechten. Eine Verletzung der Begründungspflicht liegt nicht vor.

6.
Die Vorinstanz wies das Familiennachzugsgesuch aufgrund der Gefahr einer erheblichen, fortgesetzten Fürsorgeabhängigkeit der Beschwerdeführerin und ihrer Familie ab. Nachfolgend ist daher zu prüfen, wie es sich mit der Voraussetzung der Sozialhilfeunabhängigkeit im Sinne von Art. 85 Abs. 7 Bst. c
SR 142.20 Loi fédérale du 16 décembre 2005 sur les étrangers et l'intégration (LEI)
LEI Art. 85 Réglementation de l'admission provisoire - 1 Le titre de séjour de l'étranger admis à titre provisoire (art. 41, al. 2) est établi par le canton de séjour; à des fins de contrôle, il est établi pour douze mois au plus et sa durée de validité est prolongée sous réserve de l'art. 84.
AuG verhält. Die Rechtsprechung zu Art. 44 Bst. c
SR 142.20 Loi fédérale du 16 décembre 2005 sur les étrangers et l'intégration (LEI)
LEI Art. 44 Conjoint et enfants étrangers du titulaire d'une autorisation de séjour - 1 Le conjoint étranger du titulaire d'une autorisation de séjour ainsi que ses enfants célibataires étrangers de moins de 18 ans peuvent obtenir une autorisation de séjour et la prolongation de celle-ci aux conditions suivantes:
AuG ist analog zu übernehmen (BVGE 2017 VII/4 E. 4).

6.1 Sozialhilfeunabhängigkeit wird in der Praxis grundsätzlich dann angenommen, wenn die Eigenmittel das Niveau erreichen, ab dem gemäss Richtlinie der Schweizerischen Konferenz für Sozialhilfe (SKOS) kein Sozialhilfeanspruch mehr resultiert. Bei der Beurteilung der Sozialhilfeabhängigkeit nach Art. 85 Abs. 7 Bst. c
SR 142.20 Loi fédérale du 16 décembre 2005 sur les étrangers et l'intégration (LEI)
LEI Art. 85 Réglementation de l'admission provisoire - 1 Le titre de séjour de l'étranger admis à titre provisoire (art. 41, al. 2) est établi par le canton de séjour; à des fins de contrôle, il est établi pour douze mois au plus et sa durée de validité est prolongée sous réserve de l'art. 84.
AuG sind die statusspezifischen Umstände von Flüchtlingen mit zu berücksichtigen (vgl. Art. 74 Abs. 5
SR 142.201 Ordonnance du 24 octobre 2007 relative à l'admission, au séjour et à l'exercice d'une activité lucrative (OASA)
OASA Art. 74 Regroupement familial en cas d'admission provisoire - (art. 85c, al. 1 et 2, LEI)185
1    Les demandes visant à inclure des membres de la famille dans l'admission provisoire doivent être déposées auprès de l'autorité migratoire cantonale (art. 88, al. 1).
2    L'autorité cantonale transmet la demande accompagnée de son avis au SEM. Ce dernier précise si les conditions légales de regroupement familial sont remplies.
3    Si les délais relatifs au regroupement familial prévus à l'art. 85c, al. 1, LEI sont respectés, la demande visant à inclure des membres de la famille dans l'admission provisoire doit être déposée dans les cinq ans. Les demandes de regroupement familial pour les enfants de plus de douze ans doivent être déposées dans les douze mois suivants. Si le lien familial n'est établi qu'après l'expiration du délai légal visé à l'art. 85c, al. 1, LEI, les délais commencent à courir à cette date-là.186
4    Passé ce délai, le regroupement familial différé ne peut être autorisé que pour des raisons familiales majeures. Si nécessaire, les enfants de plus de quatorze ans sont entendus. En règle générale, l'audition se déroule dans les locaux de la représentation suisse du lieu de séjour.
5    La situation particulière des réfugiés admis à titre provisoire doit être prise en considération lors de la décision relative à l'autorisation de regroupement familial. Pour les membres de la famille des réfugiés admis à titre provisoire, l'art. 37 de l'ordonnance 1 du 11 août 1999 sur l'asile187 relative à la procédure s'applique par analogie.
6    Les dispositions prévues aux al. 1 à 5 s'appliquent par analogie aux partenariats enregistrés entre personnes du même sexe.
VZAE). Unter dem Aspekt des öffentlichen Interesses kann es sich rechtfertigen, den Familiennachzug eines (vorläufig aufgenommenen) Flüchtlings zu verweigern, wenn damit die Gefahr einer fortgesetzten und erheblichen Fürsorgeabhängigkeit einhergeht. Dabei ist von den aktuellen Verhältnissen des hier anwesenheitsberechtigten Familienangehörigen sowie den wahrscheinlichen finanziellen Entwicklungen unter Berücksichtigung der finanziellen Möglichkeiten aller Familienmitglieder auf längere Sicht auszugehen. Die prospektive Einschätzung der künftigen Fürsorgeabhängigkeit setzt folglich eine Gesamtbetrachtung unter Einbezug der spezifischen flüchtlingsrechtlichen Situation voraus, wobei die Bemühungen des Flüchtlings, sich hier zu integrieren und für seine Familie eigenständig aufkommen zu können, sowie die mittel- bis längerfristig zu erwartende Situation zu berücksichtigen sind. Unternimmt der anerkannte Flüchtling alles ihm Zumutbare, um auf dem Arbeitsmarkt seinen eigenen und den Unterhalt der Familie möglichst autonom bestreiten zu können, und hat er auf dem Arbeitsmarkt zumindest schon teilweise Fuss gefasst, muss dies genügen, um das Familienleben in der Schweiz zuzulassen. Bedingung dafür ist, dass der anerkannte Flüchtling trotz dieser Bemühungen innerhalb der für den Familiennachzug geltenden Fristen unverschuldet keine Situation zu schaffen vermag, die es ihm erlaubt, die entsprechende Voraussetzung von Art. 85 Abs. 7 Bst. c
SR 142.20 Loi fédérale du 16 décembre 2005 sur les étrangers et l'intégration (LEI)
LEI Art. 85 Réglementation de l'admission provisoire - 1 Le titre de séjour de l'étranger admis à titre provisoire (art. 41, al. 2) est établi par le canton de séjour; à des fins de contrôle, il est établi pour douze mois au plus et sa durée de validité est prolongée sous réserve de l'art. 84.
AuG zu erfüllen, sich der Fehlbetrag in vertretbarer Höhe hält und in absehbarer Zeit vermutlich ausgeglichen werden kann (vgl. BGE 139 I 330 E. 4; BVGE 2017 VII/4 E. 5.2 m.H.; Urteile des BVGer F-244/2019 E. 6.2; F-4731/2018 vom 11. Mai 2020 E. 5.2; F-643/2017 vom 4. Juli 2019 E. 4.2).

6.2 Die Beschwerdeführerin lebt seit über sieben Jahren in der Schweiz. Vom 27. Juli 2016 bis zum 19. November 2017 nahm sie an einem Integrationsprogramm im Bereich Reinigungswesen teil (BVGer-act. 1, Beilage 14). Im Dezember 2017 ging sie gemäss Sozialhilfebestätigung vom 16. April 2018 während ca. 120 Stunden einer Erwerbstätigkeit nach (BVGer-act. 3, Beilage). Gemäss Sozialhilfebestätigung vom 10. März 2020 nahm sie von Mai 2018 bis Juni 2018 an einem Beschäftigungsprogramm im Bereich Recycling teil. Vom 1. August 2018 bis 31. Dezember 2018 absolvierte sie ein Praktikum als Kinderbetreuerin mit einem Pensum von 50 % (BVGer-act. 21, Beilagen 1 und 6). Vom 20. März 2020 bis Ende August 2020 leistete die Beschwerdeführerin für eine Reinigungsfirma insgesamt 220 Arbeitsstunden. Für eine weitere Reinigungsfirma arbeitete sie im Juli 2020 während rund 55 Stunden. Vom 24. August bis zum 13. September 2020 war sie als Betriebsmitarbeiterin einer Firma rund 70 Stunden erwerbstätig (BVGer-act. 27 und 36).

6.3

6.3.1 Über die siebenjährige Anwesenheit in der Schweiz gesehen sind aktenmässig 465 von der Beschwerdeführerin geleistete Arbeitsstunden (d.h. umgerechnet elf Wochen bei 42 Stunden pro Woche) ausgewiesen. Nachdem die Beschwerdeführerin mit Schreiben vom 26. November 2020 noch mitteilte, wieder auf Stellensuche zu sein, reichte sie am 12. Dezember 2020 einen vom 11. Dezember 2020 datierenden Arbeitsvertrag nach. Diesem ist zu entnehmen, dass sie ab dem 3. Dezember 2020 auf unbestimmte Zeit in einem "Teilzeitpensum" im Stundenlohn arbeitet. Ergänzend dazu führt sie mit Eingabe vom 12. Dezember 2020 aus, gemäss "telefonischer Auskunft" ihres Arbeitgebers betrage die Arbeitszeit mindestens 50 - 60 %. Mit dem Zuschlag für Nachtarbeit dürfte sie einen ordentlichen Lohn erhalten (BVGer-act. 36 und 38).

6.3.2 Auch beim aktuellen Arbeitsvertrag muss - wie bereits bei früheren Arbeitsverträgen - festgestellt werden, dass darin keinerlei verbindliche Abmachungen betreffend das Arbeitspensum getroffen worden sind. Ob die Beschwerdeführerin tatsächlich in einem Pensum von über 50 % eingesetzt wird, ist deshalb fraglich. Eine konstante, längerfristige Erwerbstätigkeit auf dem ersten Arbeitsmarkt kann sie nicht vorweisen. Die bisherigen Arbeitseinsätze waren zu kurz, als dass von einer genügenden beruflichen Integration gesprochen werden könnte (vgl. Urteil des BVGer
F-7303/2015 vom 11. August 2017 E. 6.1).

6.3.3 Von der Sozialhilfe hat sich die Beschwerdeführerin aktenkundig nicht gelöst. Per 23. November 2020 wies das Unterstützungsbudget noch immer einen beträchtlichen Fehlbetrag von Fr. 2'002.- pro Monat auf. Dem Kontojournal der Sozialbehörde für die Periode vom 1. Dezember 2013 bis zum 30. November 2020 ist zu entnehmen, dass Fr. 151'322.40 an Sozialhilfeausgaben Einnahmen von Fr. 11'628.50 gegenüberstehen. Daraus resultiert ein Nettobezug an Unterstützungsleistungen von Fr. 139'693.90. Ob drei Lohnabrechnungen, wie von der Beschwerdeführerin geltend gemacht, noch keinen Eingang in die Zusammenstellung der Sozialausgaben gefunden haben, spielt für den Ausgang des vorliegenden Verfahrens keine Rolle, zumal es sich dabei nicht um entscheidwesentliche Beträge handelt.

6.4 Mangels hinreichender beruflicher Integration und Ablösung von der Sozialhilfe ist das Kriterium der Sozialhilfeabhängigkeit gemäss Art. 85 Abs. 7 Bst. c
SR 142.20 Loi fédérale du 16 décembre 2005 sur les étrangers et l'intégration (LEI)
LEI Art. 85 Réglementation de l'admission provisoire - 1 Le titre de séjour de l'étranger admis à titre provisoire (art. 41, al. 2) est établi par le canton de séjour; à des fins de contrôle, il est établi pour douze mois au plus et sa durée de validité est prolongée sous réserve de l'art. 84.
AuG einer prospektiven Beurteilung zu unterziehen.

6.4.1 Die von der Beschwerdeführerin absolvierten Deutsch- und Alphabetisierungskurse, die beiden Beschäftigungsprogramme und das viermonatige Praktikum als Kinderbetreuerin sind zwar als Bemühungen zur Integration auf dem Arbeitsmarkt grundsätzlich positiv zu werten. Bemühungen dieser Art entsprechen aber einer Pflicht, deren Missachtung zu Leistungskürzungen führen kann; entsprechend ist die Bedeutung solcher Einsätze im Zusammenhang mit der Erwartung, wirtschaftliche Selbständigkeit zu erlangen, zu relativieren (vgl. Urteile des BGer 2C_870/2018 vom 13. Mai 2019 E. 5.3.3; 2C_508/2017 vom 5. April 2018 E. 4.3). Während ihrer Tätigkeiten als Reinigungsangestellte und parallel als Betriebsmitarbeiterin vom 20. März 2020 bis 13. September 2020 arbeitete die Beschwerdeführerin durchschnittlich in einem Pensum von 30 bis 35 %. Der Beweis, dass sie wirklich gewillt ist, kontinuierlich zu arbeiten, hat sie mit Blick auf die überwiegend temporären Arbeitseinsätze noch nicht erbracht. Sie hat dem Gericht im vorliegenden Verfahren mehrere Male den Abschluss eines unbefristeten Arbeitsvertrages mitgeteilt und in Aussicht gestellt, mit dem Einkommen ihren Lebensunterhalt fortan zu wesentlichen Teilen autonom bestreiten zu können. Dies ist indes bis anhin nicht eingetreten. Aufgrund der bisherigen beruflichen Entwicklung mit lediglich wochen-, bestenfalls monatsweisen Arbeitseinsätzen im Stundenlohn und in einem Teilzeitpensum von (kurzzeitig) maximal 35 % auf dem ersten Arbeitsmarkt kann vorliegend nicht davon ausgegangen werden, die Beschwerdeführerin werde in absehbarer Zeit finanzielle Autonomie erlangen. Mit dem jüngsten Abschluss eines Arbeitsvertrages als Lagermitarbeiterin im Stundenlohn scheint die Erzielung eines die Lebenshaltungskosten deckenden Einkommens zwar einmal mehr zumindest hypothetisch als möglich. Wie bereits erwähnt, fehlt im Vertrag aber bereits die Zusicherung eines bestimmten Teilzeitpensums. Selbst wenn es der Beschwerdeführerin aber tatsächlich gelingen sollte, fortan 50 - 60 % zu arbeiten, wird, wie sogleich zu zeigen sein wird, der zu erwartende Lohn bei Weitem nicht ausreichen, um den finanziellen Bedarf für eine vierköpfige Familie abzudecken. Im Übrigen lassen der bei ihr festgestellte Verdacht auf eine posttraumatische Belastungsstörung und die begonnene Gruppentherapie zur Behandlung von Traumafolgestörungen keinen positiven beruflichen Trend erhoffen.

6.4.2 Mit dem Zuzug ihrer drei Kinder würde sich der Bedarf der Beschwerdeführerin an Unterstützung durch Sozialhilfe nochmals deutlich erhöhen (höherer Grundbetrag, Wohnkosten etc.). Dem Gesetzeszweck der Vereinigung der Gesamtfamilie entsprechend sind die finanziellen Möglichkeiten aller Familienmitglieder über eine längere Sicht mit zu erwägen (BGE 122 II 1 E. 3c; Urteil des BGer 2C_35/2019 vom 15. September 2020 E. 4.1). Zwar ist nicht von vornherein ausgeschlossen, dass der mittlerweile bald volljährige Sohn oder die Tochter künftig zum Unterhalt der Familie in der Schweiz beitragen könnten. Vor allem aufgrund der fehlenden Sprach- und Berufskenntnisse kann indes nicht angenommen werden, dass deren Erwerbsmöglichkeiten und das damit verbundene Einkommen mit einer gewissen Wahrscheinlichkeit auf mehr als nur kurze Frist hin gesichert erscheinen (BGE 139 I 330 E. 4.1; Urteile des BVGer F-611/2017 vom 22. Februar 2019 E. 7.8; F-7893/2016 vom 16. Juli 2018 E. 4.3.2). Ausserdem wären die Kinder nur beschränkt verpflichtet, für den Lebensunterhalt der Gesamtfamilie aufzukommen.

Demgegenüber ergäbe sich durch die Anwesenheit der drei Kinder trotz deren Alters von 14, 16 und 17 Jahren bei der Beschwerdeführerin ein Betreuungsbedarf, der bei ihr aller Voraussicht nach eine Anstellung in einem höheren Arbeitspensum verunmöglichen dürfte. Ein baldiger Ausgleich
oder eine nennenswerte Reduktion des beträchtlichen Fehlbetrags im Sozialhilfebudget für die gesamte Familie ist somit sehr unwahrscheinlich. Vielmehr ist auch unter Berücksichtigung der Erwerbsmöglichkeiten sämtlicher Familienmitglieder von einer erheblichen und fortgesetzten Sozialhilfeabhängigkeit auszugehen (vgl. BVGE 2017 VII/4 E. 5.4).

6.5 Die Beschwerdeführerin beruft sich sodann auf ihre Verletzlichkeit sowie auf ihre besondere Situation als vorläufig aufgenommener Flüchtling. Sie führt an, sie sei aufgrund fehlender Schulbildung und ihres Analphabetismus unverschuldet sozialhilfeabhängig. Sie unternehme aber alles, um sich zu integrieren und auf dem Arbeitsmarkt Fuss fassen zu können.

6.5.1 Es ist nicht in Abrede zu stellen, dass sich die Beschwerdeführerin bemüht hat, eine Arbeitsstelle zu finden. So sind von März bis April 2018 sowie von Dezember 2018 bis Dezember 2019 zuhanden der Arbeitslosenversicherung über hundert Nachweise von Arbeitsbemühungen dokumentiert, welche die Beschwerdeführerin grösstenteils durch persönliche Nachfrage bei den potentiellen Arbeitgebern unternahm.

6.5.2 Nichtsdestotrotz ist festzustellen, dass sie grundsätzlich arbeitsfähig ist. Sie war beim RAV gemeldet. Nicht ersichtlich ist, dass sie ganz oder teilweise vermittlungsunfähig ist, hat sie sich doch zumeist auf Vollzeitstellen beworben. Von medizinischer Seite ist eine Arbeitsunfähigkeit weder belegt, noch wird von der Beschwerdeführerin eine solche geltend gemacht (zur Bedeutung gesundheitlich bedingter Arbeitsunfähigkeit vgl. Urteile des BGer 2C_13/2018 vom 16. November 2018 E. 3.5.1; 2C_1048/2017 vom 13. August 2018 E. 4.5.2; Urteile des BVGer
F-1822/2017 vom 21. März 2019 E. 8.1; F-611/2017 E. 7).

6.5.3 Die Berufung der Beschwerdeführerin auf ihre Lernschwierigkeiten, ihre fehlende Schulbildung und ihren Analphabetismus ist nicht nachvollziehbar (Urteil 2C_458/2019 E. 3.2). Gemäss Gesundheitsbericht (...) vom 10. März 2020 ist sie der deutschen Sprache einigermassen mächtig. Zudem führt sie selber an, in der Lage zu sein, zumindest eine Hilfsarbeit mit tiefem Einkommen finden zu können. Ihre bisherigen Arbeitseinsätze bestätigen dies. Gewiss stellen ihre traumatische Belastungsreaktion, der Analphabetismus, die Sprachbarriere sowie neuerdings auch die schwierigen Verhältnisse aufgrund der COVID-19-Pandemie ein gewisses Handicap bei der Stellensuche dar. Mit Blick auf andere, vergleichbare Konstellationen muss von der Beschwerdeführerin nach siebenjährigem Aufenthalt in der Schweiz aber erwartet werden können, dass sie zumindest einmal eine länger andauernde und hochprozentige Erwerbstätigkeit ausübt. Bei dieser Ausgangslage kann nicht gesagt werden, sie habe alles ihr Zumutbare unternommen, um für sich und ihre Kinder eine nachhaltige finanzielle Autonomie zu erreichen. Ein völliges Unverschulden an ihrer Sozialhilfeabhängigkeit kann vor diesem Hintergrund nicht angenommen werden.

6.5.4 Zwar gilt es - wie erwähnt - bei der Beurteilung der Sozialhilfeabhängigkeit die statusspezifischen Umstände, in denen sich ein Flüchtling befindet, mit zu berücksichtigen (vgl. oben E. 6.1). Einen unmittelbaren Anspruch auf Familiennachzug aus der ihr mit Entscheid vom 14. Mai 2014 zuerkannten Eigenschaft als Flüchtling, respektive aus dem Abkommen vom 28. Juli 1951 über die Rechtsstellung der Flüchtlinge (FK, SR 0.142.30) kann die Beschwerdeführerin daraus jedoch nicht ableiten (vgl. BVGE 2012/26 E. 7.1; Urteile des BVGer F-7201/2016 vom 18. Juni 2018 E. 6.4; F-404/2016 vom 2. Oktober 2017 E. 4.4; F-2186/2015 vom 6. Dezember 2016 E. 6.1).

6.6 Als Zwischenfazit ist festzuhalten, dass Art. 85 Abs. 7 Bst. c
SR 142.20 Loi fédérale du 16 décembre 2005 sur les étrangers et l'intégration (LEI)
LEI Art. 85 Réglementation de l'admission provisoire - 1 Le titre de séjour de l'étranger admis à titre provisoire (art. 41, al. 2) est établi par le canton de séjour; à des fins de contrôle, il est établi pour douze mois au plus et sa durée de validité est prolongée sous réserve de l'art. 84.
AuG als eine der kumulativ zu erfüllenden Voraussetzungen für einen Familiennachzug nicht erfüllt ist.

7.
Zu prüfen ist weiter, ob die Verweigerung des Familiennachzugs mit dem Anspruch auf Schutz des Familienlebens gemäss Art. 8
IR 0.101 Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH)
CEDH Art. 8 Droit au respect de la vie privée et familiale - 1. Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance.
1    Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance.
2    Il ne peut y avoir ingérence d'une autorité publique dans l'exercice de ce droit que pour autant que cette ingérence est prévue par la loi et qu'elle constitue une mesure qui, dans une société démocratique, est nécessaire à la sécurité nationale, à la sûreté publique, au bien-être économique du pays, à la défense de l'ordre et à la prévention des infractions pénales, à la protection de la santé ou de la morale, ou à la protection des droits et libertés d'autrui.
EMRK vereinbar ist.

7.1

7.1.1 Art. 8 Ziff. 1
IR 0.101 Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH)
CEDH Art. 8 Droit au respect de la vie privée et familiale - 1. Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance.
1    Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance.
2    Il ne peut y avoir ingérence d'une autorité publique dans l'exercice de ce droit que pour autant que cette ingérence est prévue par la loi et qu'elle constitue une mesure qui, dans une société démocratique, est nécessaire à la sécurité nationale, à la sûreté publique, au bien-être économique du pays, à la défense de l'ordre et à la prévention des infractions pénales, à la protection de la santé ou de la morale, ou à la protection des droits et libertés d'autrui.
EMRK garantiert den Schutz des Familienlebens, welches in erster Linie die Kernfamilie, das heisst die Gemeinschaft der Ehegatten mit ihren minderjährigen Kindern, umfasst (vgl. BGE 144 II 1 E. 6.1; 135 I 143 E. 1.3.2). Die Garantie kann verletzt sein, wenn einer ausländischen Person, deren Familienangehörige in der Schweiz weilen, die Anwesenheit untersagt und damit das Familienleben vereitelt wird. Das in Art. 8
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CEDH Art. 8 Droit au respect de la vie privée et familiale - 1. Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance.
1    Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance.
2    Il ne peut y avoir ingérence d'une autorité publique dans l'exercice de ce droit que pour autant que cette ingérence est prévue par la loi et qu'elle constitue une mesure qui, dans une société démocratique, est nécessaire à la sécurité nationale, à la sûreté publique, au bien-être économique du pays, à la défense de l'ordre et à la prévention des infractions pénales, à la protection de la santé ou de la morale, ou à la protection des droits et libertés d'autrui.
EMRK beziehungsweise Art. 13
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 13 Protection de la sphère privée - 1 Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile, de sa correspondance et des relations qu'elle établit par la poste et les télécommunications.
BV geschützte Recht ist berührt, wenn eine nahe, echte und tatsächlich gelebte familiäre Beziehung einer gefestigt anwesenheitsberechtigten Person beeinträchtigt wird, ohne dass es dieser möglich beziehungsweise zumutbar wäre, ihr Familienleben andernorts zu pflegen (vgl. BGE 144 II 1 E. 6.1; 143 I 21 E. 5.1; 139 I 330 E. 2.1; je m.H.). Auf den Schutz von Art. 8 Ziff. 1
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CEDH Art. 8 Droit au respect de la vie privée et familiale - 1. Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance.
1    Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance.
2    Il ne peut y avoir ingérence d'une autorité publique dans l'exercice de ce droit que pour autant que cette ingérence est prévue par la loi et qu'elle constitue une mesure qui, dans une société démocratique, est nécessaire à la sécurité nationale, à la sûreté publique, au bien-être économique du pays, à la défense de l'ordre et à la prévention des infractions pénales, à la protection de la santé ou de la morale, ou à la protection des droits et libertés d'autrui.
EMRK können sich zwar grundsätzlich nur Personen mit einem gefestigten Anwesenheitsrecht in der Schweiz berufen, praxisgemäss aber auch Personen, deren Anwesenheit in der Schweiz faktisch als Realität oder aus objektiven Gründen hingenommen werden muss (BVGE 2017 VII/4 E. 6.2 und 6.3, je m.H.).

7.1.2 Vorliegend ist unbestritten, dass der Beschwerdeführerin als vorläufig aufgenommenem Flüchtling die Berufung auf Art. 8
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1    Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance.
2    Il ne peut y avoir ingérence d'une autorité publique dans l'exercice de ce droit que pour autant que cette ingérence est prévue par la loi et qu'elle constitue une mesure qui, dans une société démocratique, est nécessaire à la sécurité nationale, à la sûreté publique, au bien-être économique du pays, à la défense de l'ordre et à la prévention des infractions pénales, à la protection de la santé ou de la morale, ou à la protection des droits et libertés d'autrui.
EMRK offensteht. Weiter sind sich die Parteien einig, dass es ihr und ihren Kindern nicht ohne weiteres zumutbar ist, das Familienleben in Eritrea oder in Äthiopien zu führen (vgl. dazu BGE 135 I 153 E. 2.1; BVGE 2017 VII/4 E. 6.6; Urteile des BVGer D-1627/2020 vom 2. Juni 2020 E. 8.3; E-4667/2018 vom 22. Januar 2020 E. 10.5). Die Verweigerung des Familiennachzugs greift somit in das Recht auf Familienleben der Beschwerdeführerin ein.

7.2 Geboten ist daher eine Interessenabwägung nach Art. 8 Ziff. 2
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1    Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance.
2    Il ne peut y avoir ingérence d'une autorité publique dans l'exercice de ce droit que pour autant que cette ingérence est prévue par la loi et qu'elle constitue une mesure qui, dans une société démocratique, est nécessaire à la sécurité nationale, à la sûreté publique, au bien-être économique du pays, à la défense de l'ordre et à la prévention des infractions pénales, à la protection de la santé ou de la morale, ou à la protection des droits et libertés d'autrui.
EMRK, ob der Eingriff hinsichtlich der Verweigerung des Familiennachzugs gerechtfertigt ist.

7.2.1 Die Europäische Menschenrechtskonvention verschafft keinen absoluten Anspruch auf Einreise und Aufenthalt, respektive auf Wahl des für das Familienleben am geeignetsten erscheinenden Ortes, oder auf einen besonderen Aufenthaltstitel. Vielmehr erweist sich eine aufenthaltsbeendende oder -verweigernde, im Schutz- und Anwendungsbereich von Art. 8
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1    Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance.
2    Il ne peut y avoir ingérence d'une autorité publique dans l'exercice de ce droit que pour autant que cette ingérence est prévue par la loi et qu'elle constitue une mesure qui, dans une société démocratique, est nécessaire à la sécurité nationale, à la sûreté publique, au bien-être économique du pays, à la défense de l'ordre et à la prévention des infractions pénales, à la protection de la santé ou de la morale, ou à la protection des droits et libertés d'autrui.
EMRK liegende Massnahme als zulässig, wenn sie gesetzlich vorgesehen ist, einem legitimen Zweck im Sinn von Art. 8 Ziff. 2
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1    Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance.
2    Il ne peut y avoir ingérence d'une autorité publique dans l'exercice de ce droit que pour autant que cette ingérence est prévue par la loi et qu'elle constitue une mesure qui, dans une société démocratique, est nécessaire à la sécurité nationale, à la sûreté publique, au bien-être économique du pays, à la défense de l'ordre et à la prévention des infractions pénales, à la protection de la santé ou de la morale, ou à la protection des droits et libertés d'autrui.
EMRK entspricht und zu dessen Realisierung in einer demokratischen Gesellschaft notwendig erscheint (vgl. BGE 143 I 21 E. 5.1; 135 I 153 E. 2.1). Die Konvention verlangt somit, dass die individuellen Interessen am Familiennachzug und die widerstreitenden öffentlichen Interessen an dessen Verweigerung gegeneinander abgewogen werden (BGE 142 II 35 E. 6.1; 135 I 153 E. 2.2.1). Das öffentliche Interesse überwiegt, wenn die Massnahme durch ein "herausragendes soziales Bedürfnis" gerechtfertigt und in Bezug auf das rechtmässig verfolgte Ziel verhältnismässig erscheint, beziehungsweise einer "fairen" Interessenabwägung entspricht (BGE 139 I 330 E. 2.2).

7.2.2 Sind sowohl das Familienleben, als auch die Immigration betroffen, hängt der Umfang der Pflicht, ausländische Familienmitglieder auf dem Staatsgebiet zu dulden oder ihren Aufenthalt zu ermöglichen, jeweils von den Umständen des Einzelfalls ab. Es wird eine Gesamtbetrachtung verlangt, bei welcher der Grad der konkreten Beeinträchtigung des Familienlebens, der Umstand, ob und inwieweit dieses in zumutbarer Weise im Heimatstaat oder allenfalls in einem Drittstaat gelebt werden kann, sowie die Natur der Bindungen zum und im Aufenthaltsstaat ins Gewicht fallen. Im Rahmen der Interessenabwägung ist auch zu prüfen, ob eine gute, wirtschaftliche Integration vorliegt. Von wesentlicher Bedeutung ist, ob dem Familiennachzug Gründe der Migrationsregulierung (z.B. illegaler Aufenthalt), andere Motive zum Schutz der öffentlichen Ordnung (z.B. Kriminalität) oder solche des wirtschaftlichen Wohlergehens des Landes (z.B. Sozialhilfeabhängigkeit) entgegenstehen. Von besonderem Gewicht erscheint schliesslich, ob die betroffenen Personen aufgrund ihres migrationsrechtlichen Status vernünftigerweise davon ausgehen durften, ihr Familienleben künftig im Konventionsstaat pflegen zu können. Ist dies nicht der Fall, bedarf es besonderer, beziehungsweise aussergewöhnlicher Umstände, damit Art. 8
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CEDH Art. 8 Droit au respect de la vie privée et familiale - 1. Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance.
1    Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance.
2    Il ne peut y avoir ingérence d'une autorité publique dans l'exercice de ce droit que pour autant que cette ingérence est prévue par la loi et qu'elle constitue une mesure qui, dans une société démocratique, est nécessaire à la sécurité nationale, à la sûreté publique, au bien-être économique du pays, à la défense de l'ordre et à la prévention des infractions pénales, à la protection de la santé ou de la morale, ou à la protection des droits et libertés d'autrui.
EMRK den einzelnen Staat verpflichten kann, die Anwesenheit von Familienangehörigen zu dulden (BGE 144 I 266 E. 3.7; 139 I 330 E. 2.2 f.; BVGE 2019 VI/3 E. 6.3; Urteile des BVGer F-1975/2018 E 6.4;
F-4731/2018 E. 6.2; F-2043/2015 vom 26. Juli 2017 E. 7.1).

7.2.3 Soweit Kinder betroffen sind, ist dem Kindeswohl im Sinne einer Leitmaxime eine gewichtige Bedeutung beizumessen, wobei wiederum die einzelfallspezifischen Umstände, namentlich das Alter, die Situation im Heimatstaat und die Abhängigkeit von den Eltern, massgeblich sind. Der Umstand allein, dass das Kind im Zielstaat bessere Lebensbedingungen hat, reicht selbstredend nicht für einen Familiennachzug (vgl. Urteil
F-2043/2015 E. 7.1 m.w.H.). Wenngleich gemäss Art. 3 Abs. 1
IR 0.107 Convention du 20 novembre 1989 relative aux droits de l'enfant
CDE Art. 3 - 1. Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu'elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l'intérêt supérieur de l'enfant doit être une considération primordiale.
1    Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu'elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l'intérêt supérieur de l'enfant doit être une considération primordiale.
2    Les États parties s'engagent à assurer à l'enfant la protection et les soins nécessaires à son bien-être, compte tenu des droits et des devoirs de ses parents, de ses tuteurs ou des autres personnes légalement responsables de lui, et ils prennent à cette fin toutes les mesures législatives et administratives appropriées.
3    Les États parties veillent à ce que le fonctionnement des institutions, services et établissements qui ont la charge des enfants et assurent leur protection soit conforme aux normes fixées par les autorités compétentes, particulièrement dans le domaine de la sécurité et de la santé et en ce qui concerne le nombre et la compétence de leur personnel ainsi que l'existence d'un contrôle approprié.
KRK das Kindeswohl im Rahmen der Interessenabwägung vorrangig zu berücksichtigen und Familiennachzugsgesuche gemäss Art. 10 Abs. 1
IR 0.107 Convention du 20 novembre 1989 relative aux droits de l'enfant
CDE Art. 10 - 1. Conformément à l'obligation incombant aux États parties en vertu du par. 1 de l'art. 9, toute demande faite par un enfant ou ses parents en vue d'entrer dans un État partie ou de le quitter aux fins de réunification familiale est considérée par les États parties dans un esprit positif, avec humanité et diligence. Les États parties veillent en outre à ce que la présentation d'une telle demande n'entraîne pas de conséquences fâcheuses pour les auteurs de la demande et les membres de leur famille.
1    Conformément à l'obligation incombant aux États parties en vertu du par. 1 de l'art. 9, toute demande faite par un enfant ou ses parents en vue d'entrer dans un État partie ou de le quitter aux fins de réunification familiale est considérée par les États parties dans un esprit positif, avec humanité et diligence. Les États parties veillent en outre à ce que la présentation d'une telle demande n'entraîne pas de conséquences fâcheuses pour les auteurs de la demande et les membres de leur famille.
2    Un enfant dont les parents résident dans des États différents a le droit d'entretenir, sauf circonstances exceptionnelles, des relations personnelles et des contacts directs réguliers avec ses deux parents. À cette fin, et conformément à l'obligation incombant aux États parties en vertu du paragraphe 1 de l'art. 9, les États parties respectent le droit qu'ont l'enfant et ses parents de quitter tout pays, y compris le leur, et de revenir dans leur propre pays. Le droit de quitter tout pays ne peut faire l'objet que des restrictions prescrites par la loi qui sont nécessaires pour protéger la sécurité nationale, l'ordre public, la santé ou la moralité publiques, ou les droits et libertés d'autrui, et qui sont compatibles avec les autres droits reconnus dans la présente Convention.
KRK wohlwollend, human und beschleunigt zu bearbeiten sind, begründen diese Be-stimmungen keine eigenständigen Rechtsansprüche, die über die Garantien von Art. 8
IR 0.101 Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH)
CEDH Art. 8 Droit au respect de la vie privée et familiale - 1. Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance.
1    Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance.
2    Il ne peut y avoir ingérence d'une autorité publique dans l'exercice de ce droit que pour autant que cette ingérence est prévue par la loi et qu'elle constitue une mesure qui, dans une société démocratique, est nécessaire à la sécurité nationale, à la sûreté publique, au bien-être économique du pays, à la défense de l'ordre et à la prévention des infractions pénales, à la protection de la santé ou de la morale, ou à la protection des droits et libertés d'autrui.
EMRK hinausgehen. Dies gilt auch in Bezug auf Art. 9
IR 0.107 Convention du 20 novembre 1989 relative aux droits de l'enfant
CDE Art. 9 - 1. Les États parties veillent à ce que l'enfant ne soit pas séparé de ses parents contre leur gré, à moins que les autorités compétentes ne décident, sous réserve de révision judiciaire et conformément aux lois et procédures applicables, que cette séparation est nécessaire dans l'intérêt supérieur de l'enfant. Une décision en ce sens peut être nécessaire dans certains cas particuliers, par exemple lorsque les parents maltraitent ou négligent l'enfant, ou lorsqu'ils vivent séparément et qu'une décision doit être prise au sujet du lieu de résidence de l'enfant.
1    Les États parties veillent à ce que l'enfant ne soit pas séparé de ses parents contre leur gré, à moins que les autorités compétentes ne décident, sous réserve de révision judiciaire et conformément aux lois et procédures applicables, que cette séparation est nécessaire dans l'intérêt supérieur de l'enfant. Une décision en ce sens peut être nécessaire dans certains cas particuliers, par exemple lorsque les parents maltraitent ou négligent l'enfant, ou lorsqu'ils vivent séparément et qu'une décision doit être prise au sujet du lieu de résidence de l'enfant.
2    Dans tous les cas prévus au paragraphe 1 du présent article, toutes les parties intéressées doivent avoir la possibilité de participer aux délibérations et de faire connaître leurs vues.
3    Les États parties respectent le droit de l'enfant séparé de ses deux parents ou de l'un d'eux d'entretenir régulièrement des relations personnelles et des contacts directs avec ses deux parents, sauf si cela est contraire à l'intérêt supérieur de l'enfant.
4    Lorsque la séparation résulte de mesures prises par un État partie, telles que la détention, l'emprisonnement, l'exil, l'expulsion ou la mort (y compris la mort, quelle qu'en soit la cause, survenue en cours de détention) des deux parents ou de l'un d'eux, ou de l'enfant, l'État partie donne sur demande aux parents, à l'enfant ou, s'il y a lieu, à un autre membre de la famille les renseignements essentiels sur le lieu où se trouvent le membre ou les membres de la famille, à moins que la divulgation de ces renseignements ne soit préjudiciable au bien-être de l'enfant. Les États parties veillent en outre à ce que la présentation d'une telle demande n'entraîne pas en elle-même de conséquences fâcheuses pour la personne ou les personnes intéressées.
, Art. 10 Abs. 2
IR 0.107 Convention du 20 novembre 1989 relative aux droits de l'enfant
CDE Art. 10 - 1. Conformément à l'obligation incombant aux États parties en vertu du par. 1 de l'art. 9, toute demande faite par un enfant ou ses parents en vue d'entrer dans un État partie ou de le quitter aux fins de réunification familiale est considérée par les États parties dans un esprit positif, avec humanité et diligence. Les États parties veillent en outre à ce que la présentation d'une telle demande n'entraîne pas de conséquences fâcheuses pour les auteurs de la demande et les membres de leur famille.
1    Conformément à l'obligation incombant aux États parties en vertu du par. 1 de l'art. 9, toute demande faite par un enfant ou ses parents en vue d'entrer dans un État partie ou de le quitter aux fins de réunification familiale est considérée par les États parties dans un esprit positif, avec humanité et diligence. Les États parties veillent en outre à ce que la présentation d'une telle demande n'entraîne pas de conséquences fâcheuses pour les auteurs de la demande et les membres de leur famille.
2    Un enfant dont les parents résident dans des États différents a le droit d'entretenir, sauf circonstances exceptionnelles, des relations personnelles et des contacts directs réguliers avec ses deux parents. À cette fin, et conformément à l'obligation incombant aux États parties en vertu du paragraphe 1 de l'art. 9, les États parties respectent le droit qu'ont l'enfant et ses parents de quitter tout pays, y compris le leur, et de revenir dans leur propre pays. Le droit de quitter tout pays ne peut faire l'objet que des restrictions prescrites par la loi qui sont nécessaires pour protéger la sécurité nationale, l'ordre public, la santé ou la moralité publiques, ou les droits et libertés d'autrui, et qui sont compatibles avec les autres droits reconnus dans la présente Convention.
sowie Art. 22
IR 0.107 Convention du 20 novembre 1989 relative aux droits de l'enfant
CDE Art. 22 - 1. Les États parties prennent les mesures appropriées pour qu'un enfant qui cherche à obtenir le statut de réfugié ou qui est considéré comme réfugié en vertu des règles et procédures du droit international ou national applicable, qu'il soit seul ou accompagné de ses père et mère ou de toute autre personne, bénéficie de la protection et de l'assistance humanitaire voulues pour lui permettre de jouir des droits que lui reconnaissent la présente Convention et les autres instruments internationaux relatifs aux droits de l'homme ou de caractère humanitaire auxquels lesdits États sont parties.
1    Les États parties prennent les mesures appropriées pour qu'un enfant qui cherche à obtenir le statut de réfugié ou qui est considéré comme réfugié en vertu des règles et procédures du droit international ou national applicable, qu'il soit seul ou accompagné de ses père et mère ou de toute autre personne, bénéficie de la protection et de l'assistance humanitaire voulues pour lui permettre de jouir des droits que lui reconnaissent la présente Convention et les autres instruments internationaux relatifs aux droits de l'homme ou de caractère humanitaire auxquels lesdits États sont parties.
2    À cette fin, les États parties collaborent, selon qu'ils le jugent nécessaire, à tous les efforts faits par l'Organisation des Nations Unies et les autres organisations intergouvernementales ou non gouvernementales compétentes collaborant avec l'Organisation des Nations Unies pour protéger et aider les enfants qui se trouvent en pareille situation et pour rechercher les père et mère ou autres membres de la famille de tout enfant réfugié en vue d'obtenir les renseignements nécessaires pour le réunir à sa famille. Lorsque ni le père, ni la mère, ni aucun autre membre de la famille ne peut être retrouvé, l'enfant se voit accorder, selon les principes énoncés dans la présente Convention, la même protection que tout autre enfant définitivement ou temporairement privé de son milieu familial pour quelque raison que ce soit.
KRK (vgl. BGE 143 I 21 E. 5.2.2; 140 I 145 E. 3.2; 139 I 315 E. 2.4; 135 I 153 E. 2.2.2; 126 II 377 E. 5d; Urteile des BVGer F-1251/2020 vom 30. März 2020 E. 6.2.5; F-643/2017 E. 6.2;
F-7201/2016 E. 9.5.5; F-2043/2015 E. 7.4; Stefanie Schmahl, Handkommentar zur Kinderrechtskonvention, 2. Aufl. 2017, Art. 22 N. 5 ff.).

7.3 Das Zulassungskriterium des Vorhandenseins hinreichender finanzieller Mittel und damit der Entlastung der Sozialhilfe und der öffentlichen Finanzen ist als Voraussetzung des Familiennachzugs konventionsrechtlich anerkannt (BGE 139 I 330 E. 3.2). Derzeit kann von einer beruflichen Integration der Beschwerdeführerin nur ganz beschränkt ausgegangen werden. Bei einem Familiennachzug der drei Kinder würde sich der Fehlbetrag im aktuellen Unterstützungsbudget von Fr. 2'002.- wesentlich und über längere Zeit erhöhen. Somit ist ein erhebliches öffentliches Interesse an der Verweigerung des Familiennachzugs anzunehmen.

7.4 Diesem Interesse steht das gewichtige private Interesse der Beschwerdeführerin an einem Familienleben sowie am Wohlergehen der Kinder gegenüber.

7.4.1 Betreffend die Verfolgungssituation in Eritrea sowie die Ausreise-, beziehungsweise Fluchtgründe der Beschwerdeführerin hielt die Vorinstanz mit rechtskräftiger Verfügung vom 14. Mai 2014 unter anderem fest, ihre Vorbringen seien generell sehr widersprüchlich und unsubstantiiert ausgefallen. So habe sie anfänglich angegeben, mit dem Vater ihrer ersten beiden Kinder stets zusammengelebt und Eritrea verlassen zu haben, um von ihm wegzukommen. Später habe sie dann ausgeführt, nur bis zur dritten Schwangerschaft mit dem Vater der ersten beiden Kinder zusammengelebt zu haben. Danach habe sie mit dem Vater des dritten Kindes zusammengewohnt. Eritrea habe sie verlassen, weil der Vater des dritten Kindes im Militärdienst verlegt worden sei, sie sich eine neue Stelle als Köchin hätte suchen müssen und ihr die Arbeit mit ihren Kindern zu viel geworden sei (SEM-A-act. 21).

7.4.2 Wohl hält die Beschwerdeführerin dem entgegen, sie sei als Minderjährige vom Vater der ersten beiden Kinder misshandelt, ausgenutzt, unterdrückt und immer wieder bedroht worden. Sie habe die Ausreise aus Eritrea als einzige Lösung gesehen, um sich aus der stetigen Unterdrückung und Bedrohung durch den Vater ihrer ersten beiden Kinder zu lösen. Zudem habe sie die Konsequenzen ihres damaligen Handelns, unter anderem wegen ihrer fehlenden Schulbildung, nicht vorgängig abschätzen können.

7.4.3 Dies ändert indes nichts daran, dass das Asylgesuch der Beschwerdeführerin mit Verfügung vom 14. Mai 2014 rechtskräftig abgewiesen und festgestellt wurde, dass sie erst durch die illegale Ausreise subjektive Nachfluchtgründe geschaffen hat. Mit der Entscheidung zur Ausreise nahm die Beschwerdeführerin eine langfristige Trennung von ihren Kindern in Kauf, und sie konnte nicht ohne weiteres damit rechnen, die Kinder in die Schweiz nachziehen und mit ihnen hier leben zu können. Insbesondere bei Vorliegen subjektiver Nachfluchtgründe verstösst es nicht ohne weiteres gegen Art. 8 Ziff. 1
IR 0.101 Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH)
CEDH Art. 8 Droit au respect de la vie privée et familiale - 1. Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance.
1    Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance.
2    Il ne peut y avoir ingérence d'une autorité publique dans l'exercice de ce droit que pour autant que cette ingérence est prévue par la loi et qu'elle constitue une mesure qui, dans une société démocratique, est nécessaire à la sécurité nationale, à la sûreté publique, au bien-être économique du pays, à la défense de l'ordre et à la prévention des infractions pénales, à la protection de la santé ou de la morale, ou à la protection des droits et libertés d'autrui.
EMRK, wenn eine Einreise von gewissen Bedingungen abhängig gemacht wird. Damit das Familienleben in der Schweiz zugelassen werden kann, müsste die Integration auf gutem Weg und derart gesichert erscheinen, dass zumindest eine Reduktion der Sozialhilfeabhängigkeit ernstlich absehbar wäre (vgl. BGE 139 I 330 E. 4.2; 126 II 335 E. 3c/aa; Urteil des BGer 2C_502/2017 vom 18. April 2018 E. 4.2.1; Urteile
des BVGer F-2043/2015 E. 7.2; F-2860/2018 E. 7.5). Dies ist vorliegend, wie erwähnt, nicht der Fall (vgl. oben E. 6).

7.5 Entgegen der Auffassung der Beschwerdeführerin erscheint das Wohlergehen ihrer zwischen 14 und 17 Jahre alten Kinder nicht als gefährdet. Deren Situation erweist sich nach Einholen der UNHCR-Berichte vom 2. August 2018 und vom 9. März 2020 sowie nach der Befragung der Kinder vom 26. Februar 2020 durch einen Experten für Familien- und Kinderangelegenheiten übrigens als hinreichend abgeklärt. Die Kinder leben zusammen mit der Frau eines Onkels in einem Studio und besuchen die Schule, wenngleich dies derzeit vorübergehend pandemiebedingt offenbar nicht möglich ist. Die Kinder werden unter anderem von der Beschwerdeführerin finanziell unterstützt. Die Bezahlung der Miete ist gesichert (vgl. oben Bst. N). Die Situation der Kinder ist sicherlich nicht ideal. Von derjenigen eines Grossteils anderer Kinder in der äthiopischen Gesellschaft dürfte sie sich jedoch kaum unterscheiden (vgl. oben Bst. K). Eine wesentliche Beeinträchtigung oder Bedrohung des Kindeswohls kann nicht ausgemacht werden. Im Gegenteil käme ein Umzug vor allem der beiden ältesten Kinder in die Schweiz aufgrund ihrer baldigen Volljährigkeit unter Umständen einer Entwurzelung gleich (vgl. Urteil des BVGer F-1975/2018 vom 30. April 2020 E. 6.5).

7.6 Nach dem Gesagten besteht am Familienleben vorliegend ein gewichtiges Interesse. Dieses wird durch die Ausreise der Beschwerdeführerin aus Eritrea ohne nachvollziehbare Fluchtgründe jedoch relativiert. Zu Gunsten der Beschwerdeführerin ist zu berücksichtigen, dass ihre Integration in den ersten Arbeitsmarkt und die Ablösung von der Sozialhilfe aufgrund persönlicher und flüchtlingsspezifischer Gründe sowie nunmehr durch die COVID-19-Pandemie erschwert sind (vgl. oben E. 6.5.3). Vorliegend muss jedoch von einer fortgesetzten und erheblichen Sozialhilfeabhängigkeit der Beschwerdeführerin ausgegangen werden, die sich bei einem Nachzug der drei Kinder nochmals massgeblich akzentuieren würde. Daher vermag das Interesse der Beschwerdeführerin an einem Nachzug ihrer Kinder das erhebliche öffentliche Interesse an einer Verhinderung zusätzlicher hoher Fürsorgekosten nicht aufzuwiegen.

7.7 Nicht stichhaltig ist schliesslich die Rüge der Verletzung des Diskriminierungsverbots nach Art. 14
IR 0.101 Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH)
CEDH Art. 14 Interdiction de discrimination - La jouissance des droits et libertés reconnus dans la présente Convention doit être assurée, sans distinction aucune, fondée notamment sur le sexe, la race, la couleur, la langue, la religion, les opinions politiques ou toutes autres opinions, l'origine nationale ou sociale, l'appartenance à une minorité nationale, la fortune, la naissance ou toute autre situation.
EMRK in Verbindung mit Art. 8
IR 0.101 Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH)
CEDH Art. 8 Droit au respect de la vie privée et familiale - 1. Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance.
1    Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance.
2    Il ne peut y avoir ingérence d'une autorité publique dans l'exercice de ce droit que pour autant que cette ingérence est prévue par la loi et qu'elle constitue une mesure qui, dans une société démocratique, est nécessaire à la sécurité nationale, à la sûreté publique, au bien-être économique du pays, à la défense de l'ordre et à la prévention des infractions pénales, à la protection de la santé ou de la morale, ou à la protection des droits et libertés d'autrui.
EMRK. Nach konstanter Rechtsprechung ist die Ungleichbehandlung von asylberechtigten Flüchtlingen und vorläufig aufgenommenen Flüchtlingen in Bezug auf die Kriterien der Fürsorgeabhängigkeit und der bedarfsgerechten Wohnung mit der EMRK vereinbar (Urteile des BVGer F-7303/2015 E. 6.1;
D-4563/2013 vom 6. März 2014 E. 4.3 f.; D-1149/2012 vom 22. August 2013 E. 4.3 ff.; D-6334/2012 vom 13. August 2013 E. 4.3.3; vgl. auch BGE 139 I 330 E. 3.2). Daran ist festzuhalten, zumal es sich um eine vom Gesetzgeber gewollte Differenzierung handelt und Art. 85 Abs. 7
SR 142.20 Loi fédérale du 16 décembre 2005 sur les étrangers et l'intégration (LEI)
LEI Art. 85 Réglementation de l'admission provisoire - 1 Le titre de séjour de l'étranger admis à titre provisoire (art. 41, al. 2) est établi par le canton de séjour; à des fins de contrôle, il est établi pour douze mois au plus et sa durée de validité est prolongée sous réserve de l'art. 84.
AIG als speziellere der Bestimmung von Art. 51 Abs. 4
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi)
LAsi Art. 51 Asile accordé aux familles - 1 Le conjoint d'un réfugié et ses enfants mineurs sont reconnus comme réfugiés et obtiennent l'asile, pour autant qu'aucune circonstance particulière ne s'y oppose.153
AsylG zum Familienasyl für Flüchtlinge vorgeht (BVGE 2017 VII/8 E. 5.3; Urteile des BVGer
F-2043/2015 E. 3.4; F-2186/2015 E. 5.2; Minh Son Nguyen, in Cesla Amarelle/Minh Son Nguyen [éd.], Code annoté de droit des migrations, Volume IV: Loi sur l'asile [LAsi], 2015, Art. 51 N. 10).

7.8 In Würdigung aller Umstände erweist sich die Verweigerung des Familiennachzugsgesuchs auch unter Berücksichtigung von Art. 8
IR 0.101 Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH)
CEDH Art. 8 Droit au respect de la vie privée et familiale - 1. Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance.
1    Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance.
2    Il ne peut y avoir ingérence d'une autorité publique dans l'exercice de ce droit que pour autant que cette ingérence est prévue par la loi et qu'elle constitue une mesure qui, dans une société démocratique, est nécessaire à la sécurité nationale, à la sûreté publique, au bien-être économique du pays, à la défense de l'ordre et à la prévention des infractions pénales, à la protection de la santé ou de la morale, ou à la protection des droits et libertés d'autrui.
und Art. 14
IR 0.101 Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH)
CEDH Art. 14 Interdiction de discrimination - La jouissance des droits et libertés reconnus dans la présente Convention doit être assurée, sans distinction aucune, fondée notamment sur le sexe, la race, la couleur, la langue, la religion, les opinions politiques ou toutes autres opinions, l'origine nationale ou sociale, l'appartenance à une minorité nationale, la fortune, la naissance ou toute autre situation.
EMRK sowie der KRK als recht- und verhältnismässig.

8.
Die vorinstanzliche Verfügung verletzt Bundesrecht nicht (Art. 49
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 49 - Le recourant peut invoquer:
a  la violation du droit fédéral, y compris l'excès ou l'abus du pouvoir d'appréciation;
b  la constatation inexacte ou incomplète des faits pertinents;
c  l'inopportunité: ce grief ne peut être invoqué lorsqu'une autorité cantonale a statué comme autorité de recours.
VwVG). Die Beschwerde ist abzuweisen.

9.

Bei diesem Ausgang des Verfahrens wären die Verfahrenskosten grundsätzlich der unterliegenden Beschwerdeführerin aufzuerlegen (Art. 63 Abs. 1
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 63 - 1 En règle générale, les frais de procédure comprenant l'émolument d'arrêté, les émoluments de chancellerie et les débours sont mis, dans le dispositif, à la charge de la partie qui succombe. Si celle-ci n'est déboutée que partiellement, ces frais sont réduits. À titre exceptionnel, ils peuvent être entièrement remis.
1    En règle générale, les frais de procédure comprenant l'émolument d'arrêté, les émoluments de chancellerie et les débours sont mis, dans le dispositif, à la charge de la partie qui succombe. Si celle-ci n'est déboutée que partiellement, ces frais sont réduits. À titre exceptionnel, ils peuvent être entièrement remis.
2    Aucun frais de procédure n'est mis à la charge des autorités inférieures, ni des autorités fédérales recourantes et déboutées; si l'autorité recourante qui succombe n'est pas une autorité fédérale, les frais de procédure sont mis à sa charge dans la mesure où le litige porte sur des intérêts pécuniaires de collectivités ou d'établissements autonomes.
3    Des frais de procédure ne peuvent être mis à la charge de la partie qui a gain de cause que si elle les a occasionnés en violant des règles de procédure.
4    L'autorité de recours, son président ou le juge instructeur perçoit du recourant une avance de frais équivalant aux frais de procédure présumés. Elle lui impartit pour le versement de cette créance un délai raisonnable en l'avertissant qu'à défaut de paiement elle n'entrera pas en matière. Si des motifs particuliers le justifient, elle peut renoncer à percevoir la totalité ou une partie de l'avance de frais.101
4bis    L'émolument d'arrêté est calculé en fonction de l'ampleur et de la difficulté de la cause, de la manière de procéder des parties et de leur situation financière. Son montant est fixé:
a  entre 100 et 5000 francs dans les contestations non pécuniaires;
b  entre 100 et 50 000 francs dans les autres contestations.102
5    Le Conseil fédéral établit un tarif des émoluments.103 L'art. 16, al. 1, let. a, de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral104 et l'art. 73 de la loi du 19 mars 2010 sur l'organisation des autorités pénales105 sont réservés.106
VwVG). Sie hat jedoch ein Gesuch um unentgeltliche Prozessführung gestellt (vgl. Art. 65 Abs. 1
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 65 - 1 Après le dépôt du recours, la partie qui ne dispose pas de ressources suffisantes et dont les conclusions ne paraissent pas d'emblée vouées à l'échec est, à sa demande, dispensée par l'autorité de recours, son président ou le juge instructeur de payer les frais de procédure.111
1    Après le dépôt du recours, la partie qui ne dispose pas de ressources suffisantes et dont les conclusions ne paraissent pas d'emblée vouées à l'échec est, à sa demande, dispensée par l'autorité de recours, son président ou le juge instructeur de payer les frais de procédure.111
2    L'autorité de recours, son président ou le juge instructeur attribue en outre un avocat à cette partie si la sauvegarde de ses droits le requiert.112
3    Les frais et honoraires d'avocat sont supportés conformément à l'art. 64, al. 2 à 4.
4    Si la partie indigente revient à meilleure fortune, elle est tenue de rembourser les honoraires et les frais d'avocat à la collectivité ou à l'établissement autonome qui les a payés.
5    Le Conseil fédéral établit un tarif des honoraires et des frais.113 L'art. 16, al. 1, let. a, de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral114 et l'art. 73 de la loi du 19 mars 2010 sur l'organisation des autorités pénales115 sont réservés.116
VwVG). Dieses ist gutzuheissen, da aufgrund der Aktenlage von ihrer Bedürftigkeit auszugehen ist und die gestellten Begehren überdies nicht als aussichtslos anzusehen waren (BGE 142 III 138 E. 5.1; 138 III 217 E. 2.2.4). Folglich sind keine Verfahrenskosten aufzuerlegen.

(Dispositiv nächste Seite)

Demnach erkennt das Bundesverwaltungsgericht:

1.
Die Beschwerde wird abgewiesen.

2.
Das Gesuch um unentgeltliche Prozessführung wird gutgeheissen.

3.
Es werden keine Verfahrenskosten erhoben.

4.
Dieses Urteil geht an:

- die Beschwerdeführerin (Einschreiben)

- die Vorinstanz (Ref-Nr. [...]+[...]+[...] / N [...])

Der vorsitzende Richter: Der Gerichtsschreiber:

Andreas Trommer Mathias Lanz

Versand am:
Information de décision   •   DEFRITEN
Document : F-2213/2018
Date : 01 février 2021
Publié : 17 février 2021
Source : Tribunal administratif fédéral
Statut : Non publié
Domaine : Droit de cité et droit des étrangers
Objet : Familiennachzug


Répertoire des lois
CDE: 3 
IR 0.107 Convention du 20 novembre 1989 relative aux droits de l'enfant
CDE Art. 3 - 1. Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu'elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l'intérêt supérieur de l'enfant doit être une considération primordiale.
1    Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu'elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l'intérêt supérieur de l'enfant doit être une considération primordiale.
2    Les États parties s'engagent à assurer à l'enfant la protection et les soins nécessaires à son bien-être, compte tenu des droits et des devoirs de ses parents, de ses tuteurs ou des autres personnes légalement responsables de lui, et ils prennent à cette fin toutes les mesures législatives et administratives appropriées.
3    Les États parties veillent à ce que le fonctionnement des institutions, services et établissements qui ont la charge des enfants et assurent leur protection soit conforme aux normes fixées par les autorités compétentes, particulièrement dans le domaine de la sécurité et de la santé et en ce qui concerne le nombre et la compétence de leur personnel ainsi que l'existence d'un contrôle approprié.
9 
IR 0.107 Convention du 20 novembre 1989 relative aux droits de l'enfant
CDE Art. 9 - 1. Les États parties veillent à ce que l'enfant ne soit pas séparé de ses parents contre leur gré, à moins que les autorités compétentes ne décident, sous réserve de révision judiciaire et conformément aux lois et procédures applicables, que cette séparation est nécessaire dans l'intérêt supérieur de l'enfant. Une décision en ce sens peut être nécessaire dans certains cas particuliers, par exemple lorsque les parents maltraitent ou négligent l'enfant, ou lorsqu'ils vivent séparément et qu'une décision doit être prise au sujet du lieu de résidence de l'enfant.
1    Les États parties veillent à ce que l'enfant ne soit pas séparé de ses parents contre leur gré, à moins que les autorités compétentes ne décident, sous réserve de révision judiciaire et conformément aux lois et procédures applicables, que cette séparation est nécessaire dans l'intérêt supérieur de l'enfant. Une décision en ce sens peut être nécessaire dans certains cas particuliers, par exemple lorsque les parents maltraitent ou négligent l'enfant, ou lorsqu'ils vivent séparément et qu'une décision doit être prise au sujet du lieu de résidence de l'enfant.
2    Dans tous les cas prévus au paragraphe 1 du présent article, toutes les parties intéressées doivent avoir la possibilité de participer aux délibérations et de faire connaître leurs vues.
3    Les États parties respectent le droit de l'enfant séparé de ses deux parents ou de l'un d'eux d'entretenir régulièrement des relations personnelles et des contacts directs avec ses deux parents, sauf si cela est contraire à l'intérêt supérieur de l'enfant.
4    Lorsque la séparation résulte de mesures prises par un État partie, telles que la détention, l'emprisonnement, l'exil, l'expulsion ou la mort (y compris la mort, quelle qu'en soit la cause, survenue en cours de détention) des deux parents ou de l'un d'eux, ou de l'enfant, l'État partie donne sur demande aux parents, à l'enfant ou, s'il y a lieu, à un autre membre de la famille les renseignements essentiels sur le lieu où se trouvent le membre ou les membres de la famille, à moins que la divulgation de ces renseignements ne soit préjudiciable au bien-être de l'enfant. Les États parties veillent en outre à ce que la présentation d'une telle demande n'entraîne pas en elle-même de conséquences fâcheuses pour la personne ou les personnes intéressées.
10 
IR 0.107 Convention du 20 novembre 1989 relative aux droits de l'enfant
CDE Art. 10 - 1. Conformément à l'obligation incombant aux États parties en vertu du par. 1 de l'art. 9, toute demande faite par un enfant ou ses parents en vue d'entrer dans un État partie ou de le quitter aux fins de réunification familiale est considérée par les États parties dans un esprit positif, avec humanité et diligence. Les États parties veillent en outre à ce que la présentation d'une telle demande n'entraîne pas de conséquences fâcheuses pour les auteurs de la demande et les membres de leur famille.
1    Conformément à l'obligation incombant aux États parties en vertu du par. 1 de l'art. 9, toute demande faite par un enfant ou ses parents en vue d'entrer dans un État partie ou de le quitter aux fins de réunification familiale est considérée par les États parties dans un esprit positif, avec humanité et diligence. Les États parties veillent en outre à ce que la présentation d'une telle demande n'entraîne pas de conséquences fâcheuses pour les auteurs de la demande et les membres de leur famille.
2    Un enfant dont les parents résident dans des États différents a le droit d'entretenir, sauf circonstances exceptionnelles, des relations personnelles et des contacts directs réguliers avec ses deux parents. À cette fin, et conformément à l'obligation incombant aux États parties en vertu du paragraphe 1 de l'art. 9, les États parties respectent le droit qu'ont l'enfant et ses parents de quitter tout pays, y compris le leur, et de revenir dans leur propre pays. Le droit de quitter tout pays ne peut faire l'objet que des restrictions prescrites par la loi qui sont nécessaires pour protéger la sécurité nationale, l'ordre public, la santé ou la moralité publiques, ou les droits et libertés d'autrui, et qui sont compatibles avec les autres droits reconnus dans la présente Convention.
22
IR 0.107 Convention du 20 novembre 1989 relative aux droits de l'enfant
CDE Art. 22 - 1. Les États parties prennent les mesures appropriées pour qu'un enfant qui cherche à obtenir le statut de réfugié ou qui est considéré comme réfugié en vertu des règles et procédures du droit international ou national applicable, qu'il soit seul ou accompagné de ses père et mère ou de toute autre personne, bénéficie de la protection et de l'assistance humanitaire voulues pour lui permettre de jouir des droits que lui reconnaissent la présente Convention et les autres instruments internationaux relatifs aux droits de l'homme ou de caractère humanitaire auxquels lesdits États sont parties.
1    Les États parties prennent les mesures appropriées pour qu'un enfant qui cherche à obtenir le statut de réfugié ou qui est considéré comme réfugié en vertu des règles et procédures du droit international ou national applicable, qu'il soit seul ou accompagné de ses père et mère ou de toute autre personne, bénéficie de la protection et de l'assistance humanitaire voulues pour lui permettre de jouir des droits que lui reconnaissent la présente Convention et les autres instruments internationaux relatifs aux droits de l'homme ou de caractère humanitaire auxquels lesdits États sont parties.
2    À cette fin, les États parties collaborent, selon qu'ils le jugent nécessaire, à tous les efforts faits par l'Organisation des Nations Unies et les autres organisations intergouvernementales ou non gouvernementales compétentes collaborant avec l'Organisation des Nations Unies pour protéger et aider les enfants qui se trouvent en pareille situation et pour rechercher les père et mère ou autres membres de la famille de tout enfant réfugié en vue d'obtenir les renseignements nécessaires pour le réunir à sa famille. Lorsque ni le père, ni la mère, ni aucun autre membre de la famille ne peut être retrouvé, l'enfant se voit accorder, selon les principes énoncés dans la présente Convention, la même protection que tout autre enfant définitivement ou temporairement privé de son milieu familial pour quelque raison que ce soit.
CEDH: 8 
IR 0.101 Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH)
CEDH Art. 8 Droit au respect de la vie privée et familiale - 1. Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance.
1    Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance.
2    Il ne peut y avoir ingérence d'une autorité publique dans l'exercice de ce droit que pour autant que cette ingérence est prévue par la loi et qu'elle constitue une mesure qui, dans une société démocratique, est nécessaire à la sécurité nationale, à la sûreté publique, au bien-être économique du pays, à la défense de l'ordre et à la prévention des infractions pénales, à la protection de la santé ou de la morale, ou à la protection des droits et libertés d'autrui.
14
IR 0.101 Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH)
CEDH Art. 14 Interdiction de discrimination - La jouissance des droits et libertés reconnus dans la présente Convention doit être assurée, sans distinction aucune, fondée notamment sur le sexe, la race, la couleur, la langue, la religion, les opinions politiques ou toutes autres opinions, l'origine nationale ou sociale, l'appartenance à une minorité nationale, la fortune, la naissance ou toute autre situation.
Cst: 13 
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 13 Protection de la sphère privée - 1 Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile, de sa correspondance et des relations qu'elle établit par la poste et les télécommunications.
29
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
LAsi: 51
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi)
LAsi Art. 51 Asile accordé aux familles - 1 Le conjoint d'un réfugié et ses enfants mineurs sont reconnus comme réfugiés et obtiennent l'asile, pour autant qu'aucune circonstance particulière ne s'y oppose.153
LEtr: 44 
SR 142.20 Loi fédérale du 16 décembre 2005 sur les étrangers et l'intégration (LEI)
LEI Art. 44 Conjoint et enfants étrangers du titulaire d'une autorisation de séjour - 1 Le conjoint étranger du titulaire d'une autorisation de séjour ainsi que ses enfants célibataires étrangers de moins de 18 ans peuvent obtenir une autorisation de séjour et la prolongation de celle-ci aux conditions suivantes:
85 
SR 142.20 Loi fédérale du 16 décembre 2005 sur les étrangers et l'intégration (LEI)
LEI Art. 85 Réglementation de l'admission provisoire - 1 Le titre de séjour de l'étranger admis à titre provisoire (art. 41, al. 2) est établi par le canton de séjour; à des fins de contrôle, il est établi pour douze mois au plus et sa durée de validité est prolongée sous réserve de l'art. 84.
112
SR 142.20 Loi fédérale du 16 décembre 2005 sur les étrangers et l'intégration (LEI)
LEI Art. 112 - 1 La procédure des autorités fédérales est régie par les dispositions générales sur la procédure fédérale.
LTAF: 31 
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)
LTAF Art. 31 Principe - Le Tribunal administratif fédéral connaît des recours contre les décisions au sens de l'art. 5 de la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)23.
37
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)
LTAF Art. 37 Principe - La procédure devant le Tribunal administratif fédéral est régie par la PA62, pour autant que la présente loi n'en dispose pas autrement.
LTF: 83
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 83 Exceptions - Le recours est irrecevable contre:
a  les décisions concernant la sûreté intérieure ou extérieure du pays, la neutralité, la protection diplomatique et les autres affaires relevant des relations extérieures, à moins que le droit international ne confère un droit à ce que la cause soit59 jugée par un tribunal;
b  les décisions relatives à la naturalisation ordinaire;
c  les décisions en matière de droit des étrangers qui concernent:
c1  l'entrée en Suisse,
c2  une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit,
c3  l'admission provisoire,
c4  l'expulsion fondée sur l'art. 121, al. 2, de la Constitution ou le renvoi,
c5  les dérogations aux conditions d'admission,
c6  la prolongation d'une autorisation frontalière, le déplacement de la résidence dans un autre canton, le changement d'emploi du titulaire d'une autorisation frontalière et la délivrance de documents de voyage aux étrangers sans pièces de légitimation;
d  les décisions en matière d'asile qui ont été rendues:
d1  par le Tribunal administratif fédéral, sauf celles qui concernent des personnes visées par une demande d'extradition déposée par l'État dont ces personnes cherchent à se protéger,
d2  par une autorité cantonale précédente et dont l'objet porte sur une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit;
e  les décisions relatives au refus d'autoriser la poursuite pénale de membres d'autorités ou du personnel de la Confédération;
f  les décisions en matière de marchés publics:
fbis  les décisions du Tribunal administratif fédéral concernant les décisions visées à l'art. 32i de la loi fédérale du 20 mars 2009 sur le transport de voyageurs66;
f1  si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe; sont réservés les recours concernant des marchés du Tribunal administratif fédéral, du Tribunal pénal fédéral, du Tribunal fédéral des brevets, du Ministère public de la Confédération et des autorités judiciaires supérieures des cantons, ou
f2  si la valeur estimée du marché à adjuger est inférieure à la valeur seuil déterminante visée à l'art. 52, al. 1, et fixée à l'annexe 4, ch. 2, de la loi fédérale du 21 juin 2019 sur les marchés publics64;
g  les décisions en matière de rapports de travail de droit public qui concernent une contestation non pécuniaire, sauf si elles touchent à la question de l'égalité des sexes;
h  les décisions en matière d'entraide administrative internationale, à l'exception de l'assistance administrative en matière fiscale;
i  les décisions en matière de service militaire, de service civil ou de service de protection civile;
j  les décisions en matière d'approvisionnement économique du pays qui sont prises en cas de pénurie grave;
k  les décisions en matière de subventions auxquelles la législation ne donne pas droit;
l  les décisions en matière de perception de droits de douane fondée sur le classement tarifaire ou le poids des marchandises;
m  les décisions sur l'octroi d'un sursis de paiement ou sur la remise de contributions; en dérogation à ce principe, le recours contre les décisions sur la remise de l'impôt fédéral direct ou de l'impôt cantonal ou communal sur le revenu et sur le bénéfice est recevable, lorsqu'une question juridique de principe se pose ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs;
n  les décisions en matière d'énergie nucléaire qui concernent:
n1  l'exigence d'un permis d'exécution ou la modification d'une autorisation ou d'une décision,
n2  l'approbation d'un plan de provision pour les coûts d'évacuation encourus avant la désaffection d'une installation nucléaire,
n3  les permis d'exécution;
o  les décisions en matière de circulation routière qui concernent la réception par type de véhicules;
p  les décisions du Tribunal administratif fédéral en matière de télécommunications, de radio et de télévision et en matière postale qui concernent:71
p1  une concession ayant fait l'objet d'un appel d'offres public,
p2  un litige découlant de l'art. 11a de la loi du 30 avril 1997 sur les télécommunications72;
p3  un litige au sens de l'art. 8 de la loi du 17 décembre 2010 sur la poste74;
q  les décisions en matière de médecine de transplantation qui concernent:
q1  l'inscription sur la liste d'attente,
q2  l'attribution d'organes;
r  les décisions en matière d'assurance-maladie qui ont été rendues par le Tribunal administratif fédéral sur la base de l'art. 3475 de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)76;
s  les décisions en matière d'agriculture qui concernent:
s1  ...
s2  la délimitation de zones dans le cadre du cadastre de production;
t  les décisions sur le résultat d'examens ou d'autres évaluations des capacités, notamment en matière de scolarité obligatoire, de formation ultérieure ou d'exercice d'une profession;
u  les décisions relatives aux offres publiques d'acquisition (art. 125 à 141 de la loi du 19 juin 2015 sur l'infrastructure des marchés financiers80);
v  les décisions du Tribunal administratif fédéral en cas de divergences d'opinion entre des autorités en matière d'entraide judiciaire ou d'assistance administrative au niveau national;
w  les décisions en matière de droit de l'électricité qui concernent l'approbation des plans des installations électriques à courant fort et à courant faible et l'expropriation de droits nécessaires à la construction ou à l'exploitation de telles installations, si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe.
x  les décisions en matière d'octroi de contributions de solidarité au sens de la loi fédérale du 30 septembre 2016 sur les mesures de coercition à des fins d'assistance et les placements extrafamiliaux antérieurs à 198184, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs;
y  les décisions prises par le Tribunal administratif fédéral dans des procédures amiables visant à éviter une imposition non conforme à une convention internationale applicable dans le domaine fiscal;
z  les décisions citées à l'art. 71c, al. 1, let. b, de la loi du 30 septembre 2016 sur l'énergie87 concernant les autorisations de construire et les autorisations relevant de la compétence des cantons destinées aux installations éoliennes d'intérêt national qui y sont nécessairement liées, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe.
OASA: 74
SR 142.201 Ordonnance du 24 octobre 2007 relative à l'admission, au séjour et à l'exercice d'une activité lucrative (OASA)
OASA Art. 74 Regroupement familial en cas d'admission provisoire - (art. 85c, al. 1 et 2, LEI)185
1    Les demandes visant à inclure des membres de la famille dans l'admission provisoire doivent être déposées auprès de l'autorité migratoire cantonale (art. 88, al. 1).
2    L'autorité cantonale transmet la demande accompagnée de son avis au SEM. Ce dernier précise si les conditions légales de regroupement familial sont remplies.
3    Si les délais relatifs au regroupement familial prévus à l'art. 85c, al. 1, LEI sont respectés, la demande visant à inclure des membres de la famille dans l'admission provisoire doit être déposée dans les cinq ans. Les demandes de regroupement familial pour les enfants de plus de douze ans doivent être déposées dans les douze mois suivants. Si le lien familial n'est établi qu'après l'expiration du délai légal visé à l'art. 85c, al. 1, LEI, les délais commencent à courir à cette date-là.186
4    Passé ce délai, le regroupement familial différé ne peut être autorisé que pour des raisons familiales majeures. Si nécessaire, les enfants de plus de quatorze ans sont entendus. En règle générale, l'audition se déroule dans les locaux de la représentation suisse du lieu de séjour.
5    La situation particulière des réfugiés admis à titre provisoire doit être prise en considération lors de la décision relative à l'autorisation de regroupement familial. Pour les membres de la famille des réfugiés admis à titre provisoire, l'art. 37 de l'ordonnance 1 du 11 août 1999 sur l'asile187 relative à la procédure s'applique par analogie.
6    Les dispositions prévues aux al. 1 à 5 s'appliquent par analogie aux partenariats enregistrés entre personnes du même sexe.
PA: 35 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 35 - 1 Même si l'autorité les notifie sous forme de lettre, les décisions écrites sont désignées comme telles, motivées, et indiquent les voies de droit.
1    Même si l'autorité les notifie sous forme de lettre, les décisions écrites sont désignées comme telles, motivées, et indiquent les voies de droit.
2    L'indication des voies de droit mentionne le moyen de droit ordinaire qui est ouvert, l'autorité à laquelle il doit être adressé et le délai pour l'utiliser.
3    L'autorité peut renoncer à motiver la décision et à indiquer les moyens de droit, si elle fait entièrement droit aux conclusions des parties et si aucune partie ne réclame une motivation.
48 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 48 - 1 A qualité pour recourir quiconque:
1    A qualité pour recourir quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité inférieure ou a été privé de la possibilité de le faire;
b  est spécialement atteint par la décision attaquée, et
c  a un intérêt digne de protection à son annulation ou à sa modification.
2    A également qualité pour recourir toute personne, organisation ou autorité qu'une autre loi fédérale autorise à recourir.
49 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 49 - Le recourant peut invoquer:
a  la violation du droit fédéral, y compris l'excès ou l'abus du pouvoir d'appréciation;
b  la constatation inexacte ou incomplète des faits pertinents;
c  l'inopportunité: ce grief ne peut être invoqué lorsqu'une autorité cantonale a statué comme autorité de recours.
50 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 50 - 1 Le recours doit être déposé dans les 30 jours qui suivent la notification de la décision.
1    Le recours doit être déposé dans les 30 jours qui suivent la notification de la décision.
2    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
52 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 52 - 1 Le mémoire de recours indique les conclusions, motifs et moyens de preuve et porte la signature du recourant ou de son mandataire; celui-ci y joint l'expédition de la décision attaquée et les pièces invoquées comme moyens de preuve, lorsqu'elles se trouvent en ses mains.
1    Le mémoire de recours indique les conclusions, motifs et moyens de preuve et porte la signature du recourant ou de son mandataire; celui-ci y joint l'expédition de la décision attaquée et les pièces invoquées comme moyens de preuve, lorsqu'elles se trouvent en ses mains.
2    Si le recours ne satisfait pas à ces exigences, ou si les conclusions ou les motifs du recourant n'ont pas la clarté nécessaire, sans que le recours soit manifestement irrecevable, l'autorité de recours impartit au recourant un court délai supplémentaire pour régulariser le recours.
3    Elle avise en même temps le recourant que si le délai n'est pas utilisé, elle statuera sur la base du dossier ou si les conclusions, les motifs ou la signature manquent, elle déclarera le recours irrecevable.
62 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 62 - 1 L'autorité de recours peut modifier la décision attaquée à l'avantage d'une partie.
1    L'autorité de recours peut modifier la décision attaquée à l'avantage d'une partie.
2    Elle peut modifier au détriment d'une partie la décision attaquée, lorsque celle-ci viole le droit fédéral ou repose sur une constatation inexacte ou incomplète des faits: pour inopportunité, la décision attaquée ne peut être modifiée au détriment d'une partie, sauf si la modification profite à la partie adverse.
3    Si l'autorité de recours envisage de modifier, au détriment d'une partie, la décision attaquée, elle l'informe de son intention et lui donne l'occasion de s'exprimer.
4    Les motifs invoqués à l'appui du recours ne lient en aucun cas l'autorité de recours.
63 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 63 - 1 En règle générale, les frais de procédure comprenant l'émolument d'arrêté, les émoluments de chancellerie et les débours sont mis, dans le dispositif, à la charge de la partie qui succombe. Si celle-ci n'est déboutée que partiellement, ces frais sont réduits. À titre exceptionnel, ils peuvent être entièrement remis.
1    En règle générale, les frais de procédure comprenant l'émolument d'arrêté, les émoluments de chancellerie et les débours sont mis, dans le dispositif, à la charge de la partie qui succombe. Si celle-ci n'est déboutée que partiellement, ces frais sont réduits. À titre exceptionnel, ils peuvent être entièrement remis.
2    Aucun frais de procédure n'est mis à la charge des autorités inférieures, ni des autorités fédérales recourantes et déboutées; si l'autorité recourante qui succombe n'est pas une autorité fédérale, les frais de procédure sont mis à sa charge dans la mesure où le litige porte sur des intérêts pécuniaires de collectivités ou d'établissements autonomes.
3    Des frais de procédure ne peuvent être mis à la charge de la partie qui a gain de cause que si elle les a occasionnés en violant des règles de procédure.
4    L'autorité de recours, son président ou le juge instructeur perçoit du recourant une avance de frais équivalant aux frais de procédure présumés. Elle lui impartit pour le versement de cette créance un délai raisonnable en l'avertissant qu'à défaut de paiement elle n'entrera pas en matière. Si des motifs particuliers le justifient, elle peut renoncer à percevoir la totalité ou une partie de l'avance de frais.101
4bis    L'émolument d'arrêté est calculé en fonction de l'ampleur et de la difficulté de la cause, de la manière de procéder des parties et de leur situation financière. Son montant est fixé:
a  entre 100 et 5000 francs dans les contestations non pécuniaires;
b  entre 100 et 50 000 francs dans les autres contestations.102
5    Le Conseil fédéral établit un tarif des émoluments.103 L'art. 16, al. 1, let. a, de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral104 et l'art. 73 de la loi du 19 mars 2010 sur l'organisation des autorités pénales105 sont réservés.106
65
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 65 - 1 Après le dépôt du recours, la partie qui ne dispose pas de ressources suffisantes et dont les conclusions ne paraissent pas d'emblée vouées à l'échec est, à sa demande, dispensée par l'autorité de recours, son président ou le juge instructeur de payer les frais de procédure.111
1    Après le dépôt du recours, la partie qui ne dispose pas de ressources suffisantes et dont les conclusions ne paraissent pas d'emblée vouées à l'échec est, à sa demande, dispensée par l'autorité de recours, son président ou le juge instructeur de payer les frais de procédure.111
2    L'autorité de recours, son président ou le juge instructeur attribue en outre un avocat à cette partie si la sauvegarde de ses droits le requiert.112
3    Les frais et honoraires d'avocat sont supportés conformément à l'art. 64, al. 2 à 4.
4    Si la partie indigente revient à meilleure fortune, elle est tenue de rembourser les honoraires et les frais d'avocat à la collectivité ou à l'établissement autonome qui les a payés.
5    Le Conseil fédéral établit un tarif des honoraires et des frais.113 L'art. 16, al. 1, let. a, de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral114 et l'art. 73 de la loi du 19 mars 2010 sur l'organisation des autorités pénales115 sont réservés.116
Répertoire ATF
122-II-1 • 126-II-335 • 126-II-377 • 129-I-232 • 135-I-143 • 135-I-153 • 136-I-229 • 137-II-266 • 138-III-217 • 139-I-315 • 139-I-330 • 140-I-145 • 142-II-35 • 142-III-138 • 143-I-21 • 144-I-266 • 144-II-1
Weitere Urteile ab 2000
2C_1048/2017 • 2C_13/2018 • 2C_35/2019 • 2C_458/2019 • 2C_502/2017 • 2C_508/2017 • 2C_870/2018
Répertoire de mots-clés
Trié par fréquence ou alphabet
regroupement familial • autorité inférieure • tribunal administratif fédéral • érythrée • famille • assistance publique • père • intérêt de l'enfant • intégration sociale • poids • départ d'un pays • mois • emploi • contrat de travail • admission provisoire • annexe • vie • pré • salaire • entrée dans un pays • autonomie • salaire horaire • frais de la procédure • délai • à l'intérieur • état de fait • analphabétisme • durée et horaire de travail • loi fédérale sur les étrangers • intérêt privé • durée • respect de la vie familiale • convention relative aux droits de l'enfant • condition • employeur • conjoint • greffier • langue • rencontre • pays d'origine • stage • hameau • travail de nuit • assigné • liechtenstein • décision • enfant • calcul • chose jugée • étendue • assistance judiciaire • office régional de placement • oncle • pouvoir d'appréciation • force obligatoire • traité entre canton et état étranger • traité international • provisoire • incapacité de travail • rejet de la demande • nombre • réfugié • convention relative au statut des réfugiés • autorité d'assistance • dette alimentaire • assurance donnée • réplique • duplique • accès • berne • prévisibilité • besoin • entreprise • motivation de la demande • autorité judiciaire • examinateur • motivation de la décision • fin • autorisation ou approbation • recours au tribunal administratif fédéral • illicéité • contrat • champ d'application • condition • pratique judiciaire et administrative • recommandation de vote de l'autorité • partage • inscription • demande adressée à l'autorité • attestation • dimensions de la construction • prestation d'assistance • communication • but de l'aménagement du territoire • but • caractéristique • donateur • jour • frais de logement • travaux accessoires • comportement • office fédéral des migrations • peintre • sortie illégale • ménage • réalisation • lieu de séjour • séjour illégal • soupçon • grossesse • valeur • état tiers • frères et soeurs • circonstances personnelles • territoire de l'état • présomption • droit de garde • droit d'être entendu • téléphone • personne concernée • pression • e-mail • directeur • mère • concordat • homme • autorisation d'entrée • d'office • nation • examen prospectif
... Ne pas tout montrer
BVGE
2019-VI-3 • 2017-VII-8 • 2017-VII-4 • 2014/1 • 2012/24 • 2012/26
BVGer
D-1149/2012 • D-1627/2020 • D-4563/2013 • D-6334/2012 • E-4667/2018 • F-1251/2020 • F-1822/2017 • F-1975/2018 • F-2043/2015 • F-2186/2015 • F-2213/2018 • F-244/2019 • F-2860/2018 • F-3192/2018 • F-404/2016 • F-4731/2018 • F-611/2017 • F-643/2017 • F-7201/2016 • F-7303/2015 • F-7893/2016
AS
AS 2018/3173 • AS 2018/3171