Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

{T 0/2}
6B 294/2008/sst

Urteil vom 1. September 2008
Strafrechtliche Abteilung

Besetzung
Bundesrichter Schneider, Präsident,
Bundesrichter Wiprächtiger, Mathys,
Gerichtsschreiber Stohner.

Parteien
X.________,
Beschwerdeführer, vertreten durch Rechtsanwältin Yvona Griesser,

gegen

Staatsanwaltschaft des Kantons Zug, Aabachstrasse 1, 6301 Zug, Beschwerdegegnerin.

Gegenstand
Ungetreue Geschäftsbesorgung, Urkundenfälschung; Strafzumessung, Probezeit,

Beschwerde gegen das Urteil des Obergerichts
des Kantons Zug, Strafrechtliche Abteilung, vom 18. März 2008.

Sachverhalt:

A.
Mit Urteil vom 24. August 2006 sprach das Strafgericht des Kantons Zug X.________ von diversen Vorwürfen frei (strafbare Handlungen gegen das Vermögen, Urkundenfälschung). Gleichzeitig befand es ihn der mehrfachen qualifizierten Veruntreuung (Art. 138 Ziff. 2
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 138 - 1. Quiconque, pour se procurer ou procurer à un tiers un enrichissement illégitime, s'approprie une chose mobilière appartenant à autrui et qui lui a été confiée,
1    Quiconque, pour se procurer ou procurer à un tiers un enrichissement illégitime, s'approprie une chose mobilière appartenant à autrui et qui lui a été confiée,
2    Si l'auteur agit en qualité de membre d'une autorité, de fonctionnaire, de tuteur, de curateur, de gérant de fortunes ou dans l'exercice d'une profession, d'une industrie ou d'un commerce auquel les pouvoirs publics l'ont autorisé, il est puni d'une peine privative de liberté de dix ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
StGB), der ungetreuen Geschäftsbesorgung (Art. 158 Ziff. 1 Abs. 3
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 158 - 1. Quiconque, en vertu de la loi, d'un mandat officiel ou d'un acte juridique, est tenu de gérer les intérêts pécuniaires d'autrui ou de veiller sur leur gestion et qui, en violation de ses devoirs, porte atteinte à ces intérêts ou permet qu'ils soient lésés est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
1    Quiconque, en vertu de la loi, d'un mandat officiel ou d'un acte juridique, est tenu de gérer les intérêts pécuniaires d'autrui ou de veiller sur leur gestion et qui, en violation de ses devoirs, porte atteinte à ces intérêts ou permet qu'ils soient lésés est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
2    Quiconque, dans le dessein de se procurer ou de procurer à un tiers un enrichissement illégitime, abuse du pouvoir de représentation que lui confère la loi, un mandat officiel ou un acte juridique et porte ainsi atteinte aux intérêts pécuniaires du représenté est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
3    La gestion déloyale au préjudice des proches ou des familiers n'est poursuivie que sur plainte.
StGB) und der Urkundenfälschung (Art. 251 Ziff. 1
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 251 - 1. Quiconque, dans le dessein de porter atteinte aux intérêts pécuniaires ou aux droits d'autrui, ou de se procurer ou de procurer à un tiers un avantage illicite,
1    Quiconque, dans le dessein de porter atteinte aux intérêts pécuniaires ou aux droits d'autrui, ou de se procurer ou de procurer à un tiers un avantage illicite,
2    Abrogé
StGB) schuldig und verurteilte ihn zu einer Zuchthausstrafe von zwei Jahren und elf Monaten als Zusatzstrafe zu zwei früheren Urteilen aus den Jahren 1999 und 2002.

B.
Auf Berufung des Verurteilten hin sprach das Obergericht des Kantons Zug diesen mit Urteil vom 18. März 2008 vom Vorwurf der mehrfachen qualifizierten Veruntreuung (Art. 138 Ziff. 2
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 138 - 1. Quiconque, pour se procurer ou procurer à un tiers un enrichissement illégitime, s'approprie une chose mobilière appartenant à autrui et qui lui a été confiée,
1    Quiconque, pour se procurer ou procurer à un tiers un enrichissement illégitime, s'approprie une chose mobilière appartenant à autrui et qui lui a été confiée,
2    Si l'auteur agit en qualité de membre d'une autorité, de fonctionnaire, de tuteur, de curateur, de gérant de fortunes ou dans l'exercice d'une profession, d'une industrie ou d'un commerce auquel les pouvoirs publics l'ont autorisé, il est puni d'une peine privative de liberté de dix ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
StGB) frei (Dispositiv-Ziffer 3). Hingegen erklärte es ihn in Übereinstimmung mit dem erstinstanzlichen Urteil der ungetreuen Geschäftsbesorgung (Art. 158 Ziff. 1 Abs. 3
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 158 - 1. Quiconque, en vertu de la loi, d'un mandat officiel ou d'un acte juridique, est tenu de gérer les intérêts pécuniaires d'autrui ou de veiller sur leur gestion et qui, en violation de ses devoirs, porte atteinte à ces intérêts ou permet qu'ils soient lésés est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
1    Quiconque, en vertu de la loi, d'un mandat officiel ou d'un acte juridique, est tenu de gérer les intérêts pécuniaires d'autrui ou de veiller sur leur gestion et qui, en violation de ses devoirs, porte atteinte à ces intérêts ou permet qu'ils soient lésés est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
2    Quiconque, dans le dessein de se procurer ou de procurer à un tiers un enrichissement illégitime, abuse du pouvoir de représentation que lui confère la loi, un mandat officiel ou un acte juridique et porte ainsi atteinte aux intérêts pécuniaires du représenté est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
3    La gestion déloyale au préjudice des proches ou des familiers n'est poursuivie que sur plainte.
StGB) und der Urkundenfälschung (Art. 251 Ziff. 1
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 251 - 1. Quiconque, dans le dessein de porter atteinte aux intérêts pécuniaires ou aux droits d'autrui, ou de se procurer ou de procurer à un tiers un avantage illicite,
1    Quiconque, dans le dessein de porter atteinte aux intérêts pécuniaires ou aux droits d'autrui, ou de se procurer ou de procurer à un tiers un avantage illicite,
2    Abrogé
StGB) schuldig (Dispositiv-Ziffer 4) und verurteilte ihn zu einer Freiheitsstrafe von 13 Monaten und 15 Tagen als Zusatzstrafe zu den beiden Urteilen der Jahre 1999 und 2002, unter Gewährung des bedingten Strafvollzugs bei einer Probezeit von drei Jahren sowie unter Anrechnung der Untersuchungshaft von 36 Tagen (Dispositiv-Ziffer 5). Die Kosten des Untersuchungs- und des erstinstanzlichen Gerichtsverfahrens nahm es zu fünf Sechsteln auf die Staatskasse und auferlegte es zu einem Sechstel X.________ (Dispositiv-Ziffer 7). Diesem richtete es zu Lasten der Staatskasse eine Entschädigung von Fr. 25'000.-- an die Kosten seiner privaten Verteidigung im erstinstanzlichen Verfahren aus (Dispositiv-Ziffer 8). Die Kosten des Berufungsverfahrens, enthaltend unter anderem die Kosten der amtlichen Verteidigung von Fr. 18'044.50, nahm es zu zwei
Dritteln auf die Staatskasse und auferlegte es zu einem Drittel X.________ (Dispositiv-Ziffer 9).

C.
X.________ führt Beschwerde in Strafsachen mit den Anträgen, er sei vom Vorwurf der ungetreuen Geschäftsbesorgung und der Urkundenfälschung freizusprechen bzw. das Strafverfahren sei einzustellen. Eventualiter sei auf die Ausfällung einer Strafe zu verzichten. Subeventualiter sei er mit einer Freiheitsstrafe von maximal sieben Monaten zu bestrafen unter Festsetzung einer Probezeit von zwei Jahren. Für die erstandene Haft sei er mit Fr. 10'800.-- aus der Staatskasse des Kantons Zug zu entschädigen. Die Kosten des gesamten Strafverfahrens seien auf die Staatskasse des Kantons Zug zu nehmen respektive neu zu verlegen. Des Weiteren sei ihm für die private Verteidigung im gesamten bisherigen Strafverfahren eine Entschädigung von Fr. 271'950.-- aus der Staatskasse des Kantons Zug zuzusprechen; eventualiter sei die Sache zur neuen Bemessung der Entschädigung für die erbetene Verteidigung zurückzuweisen. Schliesslich seien die nach dem 12. November 2007 angefallenen Kosten der amtlichen Verteidigung vollumfänglich auf die Staatskasse zu nehmen.

D.
Das Obergericht beantragt die Abweisung der Beschwerde. Die Staatsanwaltschaft hat auf eine Vernehmlassung verzichtet.

Erwägungen:

1.
1.1 Auf die Beschwerde ist grundsätzlich einzutreten, da sie unter Einhaltung der gesetzlichen Frist (Art. 100 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
1    Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
2    Le délai de recours est de dix jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale;
c  les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants92 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants93.
d  les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets95.
3    Le délai de recours est de cinq jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change;
b  les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales.
4    Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national.
5    En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
6    ...96
7    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
BGG) und Form (Art. 42
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
BGG) von der in ihren Anträgen unterliegenden beschuldigten Person (Art. 81 Abs. 1 lit. b Ziff. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 81 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière pénale quiconque:
1    A qualité pour former un recours en matière pénale quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire, et
b  a un intérêt juridique à l'annulation ou à la modification de la décision attaquée, soit en particulier:
b1  l'accusé,
b2  le représentant légal de l'accusé,
b3  le ministère public, sauf pour les décisions relatives à la mise en détention provisoire ou pour des motifs de sûreté, à la prolongation de la détention ou à sa levée,
b4  ...
b5  la partie plaignante, si la décision attaquée peut avoir des effets sur le jugement de ses prétentions civiles,
b6  le plaignant, pour autant que la contestation porte sur le droit de porter plainte,
b7  le Ministère public de la Confédération et les autorités administratives participant à la poursuite et au jugement des affaires pénales administratives selon la loi fédérale du 22 mars 1974 sur le droit pénal administratif56.
2    Une autorité fédérale a qualité pour recourir si le droit fédéral prévoit que la décision doit lui être communiquée.57
3    La qualité pour recourir contre les décisions visées à l'art. 78, al. 2, let. b, appartient également à la Chancellerie fédérale, aux départements fédéraux ou, pour autant que le droit fédéral le prévoie, aux unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions.
BGG) eingereicht wurde und sich gegen einen von einer letzten kantonalen Instanz (Art. 80
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 80 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance ou par la Cour des plaintes et la Cour d'appel du Tribunal pénal fédéral.49
1    Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance ou par la Cour des plaintes et la Cour d'appel du Tribunal pénal fédéral.49
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours. Sont exceptés les cas dans lesquels le code de procédure pénale du 5 octobre 2007 (CPP)50 prévoit un tribunal des mesures de contrainte ou un autre tribunal comme instance cantonale unique.51
BGG) gefällten Endentscheid (Art. 90
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure.
und 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
BGG) in Strafsachen (Art. 78 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 78 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière pénale.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière pénale.
2    Sont également sujettes au recours en matière pénale:
a  les décisions sur les prétentions civiles qui doivent être jugées en même temps que la cause pénale;
b  les décisions sur l'exécution de peines et de mesures.
BGG) richtet.

1.2 Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat (Art. 105 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
BGG). Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz nur berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
BGG beruht (Art. 105 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
BGG; vgl. auch Art. 97 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
BGG). Die Wendung "offensichtlich unrichtig" entspricht dem Willkürbegriff im Sinne von Art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
BV (Botschaft des Bundesrates vom 28. Februar 2001 zur Totalrevision der Bundesrechtspflege, BBl 2001 S. 4338). Die Rüge der offensichtlich unrichtigen Feststellung des Sachverhalts, mithin der Verletzung des Willkürverbots, prüft das Bundesgericht gemäss Art. 106 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG nur insoweit, als sie in der Beschwerde explizit vorgebracht und substantiiert begründet worden ist (BGE 133 II 249 E. 1.4.3; 133 IV 286 E. 1.4).

2.
2.1 Dem Beschwerdeführer wird einerseits vorgeworfen, als alleiniger Verwaltungsrat und Geschäftsführer der M.________ AG ein am 30. Dezember 1994 in deren Namen abgeschlossenes Devisengeschäft am 12. Januar 1995 nachträglich dem Kunden A.________ zugewiesen und diesem hierdurch einen Währungsverlust von rund Fr. 236'000.-- überwälzt zu haben. Die Vorinstanz sprach den Beschwerdeführer insoweit der ungetreuen Geschäftsbesorgung (Art. 158 Ziff. 1 Abs. 3
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 158 - 1. Quiconque, en vertu de la loi, d'un mandat officiel ou d'un acte juridique, est tenu de gérer les intérêts pécuniaires d'autrui ou de veiller sur leur gestion et qui, en violation de ses devoirs, porte atteinte à ces intérêts ou permet qu'ils soient lésés est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
1    Quiconque, en vertu de la loi, d'un mandat officiel ou d'un acte juridique, est tenu de gérer les intérêts pécuniaires d'autrui ou de veiller sur leur gestion et qui, en violation de ses devoirs, porte atteinte à ces intérêts ou permet qu'ils soient lésés est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
2    Quiconque, dans le dessein de se procurer ou de procurer à un tiers un enrichissement illégitime, abuse du pouvoir de représentation que lui confère la loi, un mandat officiel ou un acte juridique et porte ainsi atteinte aux intérêts pécuniaires du représenté est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
3    La gestion déloyale au préjudice des proches ou des familiers n'est poursuivie que sur plainte.
StGB) schuldig (vgl. nachfolgend insbesondere E. 5).

2.2 Andererseits wird dem Beschwerdeführer angelastet, das Jahresergebnis der M.________ AG in der Jahresrechnung 1994 um den Betrag von Fr. 2'255'770.-- zu gut ausgewiesen zu haben, indem er Verluste in diesem Umfang nicht verbucht habe. Die Vorinstanz verurteilte ihn insoweit wegen Urkundenfälschung (Art. 251 Ziff. 1
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 251 - 1. Quiconque, dans le dessein de porter atteinte aux intérêts pécuniaires ou aux droits d'autrui, ou de se procurer ou de procurer à un tiers un avantage illicite,
1    Quiconque, dans le dessein de porter atteinte aux intérêts pécuniaires ou aux droits d'autrui, ou de se procurer ou de procurer à un tiers un avantage illicite,
2    Abrogé
StGB; vgl. nachfolgend insbesondere E. 6).

3.
3.1 Der Beschwerdeführer wirft der Vorinstanz eine offensichtlich unrichtige Sachverhaltsfeststellung und eine willkürliche Beweiswürdigung vor (Beschwerde S. 7-10, S. 21-23).

3.2 Willkür im Sinne von Art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
BV liegt nach ständiger bundesgerichtlicher Rechtsprechung einzig vor, wenn der angefochtene Entscheid auf einer schlechterdings unhaltbaren oder widersprüchlichen Beweiswürdigung beruht bzw. im Ergebnis offensichtlich unhaltbar ist, mit der tatsächlichen Situation in klarem Widerspruch steht, eine Norm oder einen unumstrittenen Rechtsgrundsatz krass verletzt oder in stossender Weise dem Gerechtigkeitsgedanken zuwiderläuft (BGE 129 I 173 E. 3.1 mit Hinweisen). Dass das angefochtene Urteil mit der Darstellung des Beschwerdeführers nicht übereinstimmt oder eine andere Lösung oder Würdigung vertretbar erscheint oder gar vorzuziehen wäre, genügt praxisgemäss für die Begründung von Willkür nicht (BGE 131 IV 100 nicht publ. E. 4.1; 127 I 54 E. 2b mit Hinweisen).

3.3 Was der Beschwerdeführer gegen die Beweiswürdigung der Vorinstanz vorbringt, ist nicht geeignet, Willkür darzutun. Er wiederholt über weite Strecken einzig seine bereits im kantonalen Verfahren erhobenen Tatsachenbehauptungen und stellt der vorinstanzlichen Begründung lediglich seine eigene Sicht der Dinge gegenüber, ohne näher zu erörtern, inwiefern der Entscheid (auch) im Ergebnis schlechterdings unhaltbar sein sollte. Seine Vorbringen erschöpfen sich mithin insoweit in einer unzulässigen appellatorischen Kritik am angefochtenen Urteil und genügen den Begründungsanforderungen gemäss Art. 106 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG nicht (vgl. E. 1.2 hiervor).

3.4 Soweit auf seine Rügen überhaupt eingetreten werden kann, sind diese nicht stichhaltig.
3.4.1 Betreffend die Verurteilung wegen ungetreuer Geschäftsbesorgung ist das Vorgehen der Vorinstanz, aus einer Mehrzahl erfolgreicher Devisengeschäfte ein einzelnes Verlustgeschäft herauszugreifen, entgegen der Auffassung des Beschwerdeführers nicht unhaltbar, denn strafrechtlich relevantes Verhalten kann nicht mit im Übrigen rechtstreuem Verhalten kompensiert werden (vgl. auch angefochtenes Urteil S. 10 f.).
3.4.2 Nicht willkürlich ist des Weiteren die von der Vorinstanz im Rahmen ihrer Erwägungen zum Tatbestand der Urkundenfälschung getroffene Annahme, die Jahresrechnung 1994 der M.________ AG sei erst im Jahr 1995 erstellt worden, stützt die Vorinstanz diesen Schluss doch auf sachlich haltbare Gründe ab. Einerseits hätten - so die Vorinstanz - eine Reihe offener Positionen die Erstellung der Bilanz zu einem früheren Zeitpunkt verunmöglicht, und andererseits datiere der Bericht der Revisionsstelle über die Jahresrechnung 1994 vom 9. November 1995 (vgl. angefochtenes Urteil S. 12).

4.
4.1 Der Beschwerdeführer rügt wie bereits im Verfahren vor der Vorinstanz eine Verletzung des Anklagegrundsatzes.
4.1.1 Betreffend die Verurteilung wegen ungetreuer Geschäftsbesorgung bringt er vor, die Anklageschrift befasse sich nicht näher mit dem subjektiven Tatbestand. Ebenso lasse die Anklage Ausführungen darüber vermissen, ob die Art und Weise seiner Geschäftsbesorgung als Pflichtwidrigkeit gegenüber der M.________ AG oder aber gegenüber deren Kunden zu qualifizieren sei und zu einem Schaden für erstere oder für letztere geführt habe (Beschwerde S. 17-21).
4.1.2 Ebensowenig habe sich die Staatsanwaltschaft dazu geäussert, wen er mit der Erstellung der angeblich unwahren Jahresrechnung 1994 der M.________ AG hätte schädigen wollen bzw. zu wessen Vorteil er gehandelt haben soll. Dies bedeute eine Beschränkung seiner Verteidigungsrechte und damit eine Verletzung des Anklagegrundsatzes in seiner elementarsten Funktion. Ferner sei die Anklageschrift mit der Eingrenzung der Tathandlung auf das Jahr 1995 auch in zeitlicher Hinsicht zu wenig präzis abgefasst (Beschwerde S. 27-30).
4.2
4.2.1 Die Vorinstanz hat demgegenüber ausgeführt, der Anklagegrundsatz sei nicht verletzt worden, denn in der Anklageschrift werde die dem Beschwerdeführer vorgeworfene verspätete Zuteilung respektive die nachträgliche Umteilung der am 30. Dezember 1994 gekauften Handelsposition an den Kunden A.________ detailliert umschrieben und insbesondere festgehalten, dass der Beschwerdeführer diese Handlung vorgenommen habe, "um die M.________ AG bzw. die Verantwortlichen der M.________ AG unrechtmässig zu bereichern". Von einer Einschränkung der Verteidigungsrechte des Beschwerdeführers könne folglich keine Rede sein (angefochtenes Urteil S. 9).
4.2.2 Ebenso werde dem Beschwerdeführer in der Anklage ausdrücklich vorgeworfen, in der Jahresrechnung 1994 der M.________ AG Verluste von Fr. 2'255'770.-- nicht ausgewiesen zu haben, um hierdurch die massive Verschuldung der Unternehmung zu verheimlichen und sich damit einen unrechtmässigen Vermögensvorteil zu verschaffen. Die Staatsanwaltschaft habe sich folglich sehr wohl zu den Absichten des Beschwerdeführers und zum Zweck seines Handelns geäussert (vgl. angefochtenes Urteil S. 13).

4.3 Der Anklagegrundsatz dient dem Schutz der Verteidigungsrechte der angeklagten Person und konkretisiert insofern das Prinzip der Gehörsgewährung (Art. 29 Abs. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
BV und Art. 6
IR 0.101 Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH)
CEDH Art. 6 Droit à un procès équitable - 1. Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Le jugement doit être rendu publiquement, mais l'accès de la salle d'audience peut être interdit à la presse et au public pendant la totalité ou une partie du procès dans l'intérêt de la moralité, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, lorsque les intérêts des mineurs ou la protection de la vie privée des parties au procès l'exigent, ou dans la mesure jugée strictement nécessaire par le tribunal, lorsque dans des circonstances spéciales la publicité serait de nature à porter atteinte aux intérêts de la justice.
1    Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Le jugement doit être rendu publiquement, mais l'accès de la salle d'audience peut être interdit à la presse et au public pendant la totalité ou une partie du procès dans l'intérêt de la moralité, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, lorsque les intérêts des mineurs ou la protection de la vie privée des parties au procès l'exigent, ou dans la mesure jugée strictement nécessaire par le tribunal, lorsque dans des circonstances spéciales la publicité serait de nature à porter atteinte aux intérêts de la justice.
2    Toute personne accusée d'une infraction est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie.
3    Tout accusé a droit notamment à:
a  être informé, dans le plus court délai, dans une langue qu'il comprend et d'une manière détaillée, de la nature et de la cause de l'accusation portée contre lui;
b  disposer du temps et des facilités nécessaires à la préparation de sa défense;
c  se défendre lui-même ou avoir l'assistance d'un défenseur de son choix et, s'il n'a pas les moyens de rémunérer un défenseur, pouvoir être assisté gratuitement par un avocat d'office, lorsque les intérêts de la justice l'exigent;
d  interroger ou faire interroger les témoins à charge et obtenir la convocation et l'interrogation des témoins à décharge dans les mêmes conditions que les témoins à charge;
e  se faire assister gratuitement d'un interprète, s'il ne comprend pas ou ne parle pas la langue employée à l'audience.
EMRK; BGE 120 IV 348 E. 2b). Nach diesem Grundsatz bestimmt die Anklage das Prozessthema. Gegenstand des gerichtlichen Verfahrens können mithin nur Sachverhalte sein, die der beschuldigten Person in der Anklageschrift vorgeworfen werden. Diese muss die Person des Angeklagten sowie die ihm zur Last gelegten Delikte in ihrem Sachverhalt so präzise umschreiben, dass die Vorwürfe im objektiven und subjektiven Bereich genügend konkretisiert sind (Umgrenzungsfunktion). An diese Anklage ist das Gericht gebunden. Die Anklage fixiert somit das Verfahrens- und Urteilsthema (Immutabilitätsprinzip). Zum anderen vermittelt sie der angeschuldigten Person die für die Durchführung des Verfahrens und die Verteidigung notwendigen Informationen. Sie dient insofern dem Schutz der Verteidigungsrechte des Angeklagten (Informationsfunktion). Beiden Funktionen kommt gleiches Gewicht zu (BGE 126 I 19 E. 2a; 120 IV 348 E. 2b und c; 116 Ia 455 E. 3a/cc je mit Hinweisen; ferner BGE 103 Ia 6; Robert Hauser/Erhard Schweri/Karl Hartmann, Schweizerisches Strafprozessrecht, 6. Aufl.,
2005, § 50 N. 6 ff.; Niklaus Schmid, Strafprozessrecht, 4. Aufl., 2004, N. 140 ff.; vgl. ferner § 37 Abs. 2 StPO/ZG).

4.4 Wie die Vorinstanz zutreffend erwogen hat, ist unter dem Gesichtspunkt der Informationsfunktion des Anklageprinzips massgebend, dass die angeklagte Person genau weiss, was ihr angelastet wird, damit sie ihre Verteidigungsrechte angemessen ausüben kann.
Die Anklageschrift der Staatsanwaltschaft umschreibt die beiden Sachverhaltskomplexe und insbesondere die Tathandlungen des Beschwerdeführers präzise. Es ergibt sich zudem unzweifelhaft, dass dem Beschwerdeführer angelastet wird, in der Absicht gehandelt zu haben, sich einen unrechtmässigen Vermögensvorteil - einerseits durch die Überwälzung eines Verlusts auf einen Kunden, andererseits durch die Beschönigung der Jahresrechnung der M.________ AG - zu verschaffen. Inwiefern vor diesem Hintergrund die Verteidigungsrechte tangiert sein sollten, ist nicht ersichtlich und wird vom Beschwerdeführer auch nicht näher substantiiert.
Im Übrigen sind auch Ungenauigkeiten in den Zeitangaben solange nicht von entscheidender Bedeutung, als für die beschuldigte Person keine Zweifel darüber bestehen können, welches Verhalten ihr vorgeworfen wird (Schmid, a.a.O., N. 814; vgl. auch Urteil des Bundesgerichts 1P.427/2001 vom 16. November 2001, E. 5). Vorliegend war für den Beschwerdeführer ohne Weiteres ersichtlich, dass ihm zur Last gelegt wird, die Jahresrechnung 1994 der M.________ AG nach dem unter verjährungsrechtlichen Gesichtspunkten massgeblichen Zeitpunkt, d.h. nach dem 31. Dezember 1994, erstellt zu haben.

4.5 Die Vorinstanz hat sich ferner im angefochtenen Urteil hinreichend mit den subjektiven Tatbestandselementen sowohl des Tatbestands der ungetreuen Geschäftsbesorgung (vgl. nachfolgend E. 5) als auch mit jenen der Urkundenfälschung (vgl. nachfolgend E. 6) befasst. Entgegen der Auffassung des Beschwerdeführers (vgl. insbesondere Beschwerde S. 13, 19, 20 und 25) hat sie damit ihre Begründungspflicht nicht verletzt bzw. den Anspruch des Beschwerdeführers auf rechtliches Gehör nicht missachtet.

5.
5.1 Der Beschwerdeführer wendet sich gegen seine Verurteilung wegen ungetreuer Geschäftsbesorgung.
5.1.1 Er macht vorab geltend, der Schaden sei zwar erst mit der Mitteilung der Zuteilung des Verlusts von Fr. 236'000.-- an den Kunden A.________ am 12. Januar 1995 eingetreten. Entscheidend sei jedoch nicht der Erfolgseintritt, sondern der Zeitpunkt des tatbestandsmässigen Handelns. Die Tat sei mithin am 30. Dezember 1994, als er die fragliche Handelsposition erworben habe, begangen worden. Da daher die bis Ende 1994 geltenden Verjährungsbestimmungen Anwendung fänden, sei die Tat absolut verjährt (Beschwerde S. 9 f.).
5.1.2 Der Beschwerdeführer bringt vor, der objektive Tatbestand der ungetreuen Geschäftsbesorgung sei nicht erfüllt. Er habe die Devisen mit eigenem Geld erworben und - wenn überhaupt - einzig den Schaden auf den Kunden überwälzt. Mangels Verwaltung fremden Vermögens komme eine Verurteilung wegen ungetreuer Geschäftsbesorgung somit nicht in Betracht. Ferner mangle es an einem kausalen Schaden, habe er doch nachträgliche Zuteilungen auch zugunsten der Kunden vorgenommen. Da die Zuteilung der Handelsposition an den Kunden A.________ bereits zum Zeitpunkt des Kaufs am 30. Dezember 1994 festgestanden habe, sei der eingetretene Verlust alleinige Folge des gesunkenen Dollarkurses und nicht auf ein angeblich pflichtwidriges Verhalten zurückzuführen (Beschwerde S. 10-12).
5.1.3 Des Weiteren habe er nicht mit Vorsatz geschweige denn mit direkter Bereicherungsabsicht gehandelt. Da er die Zuteilungen an seine Kunden in jedem Fall - d.h. sowohl bei Gewinnen als auch bei Verlusten - vorgenommen habe, fehle es am Schädigungsvorsatz. Selbst dem Kunden A.________ habe er im Übrigen bei einem anderen, ebenfalls Ende Dezember 1994 abgeschlossenen Geschäft einen Gewinn von Fr. 55'418.90 zugeteilt. Jedenfalls aber sei eine allfällige eigene Bereicherung nicht sein eigentliches Handlungsziel gewesen. Vielmehr habe er die Devisen jeweils mit der Absicht erworben, für die Kunden einen Währungsgewinn zu realisieren. Sachgerechterweise sei seine Handlungsabsicht mithin nicht gesondert in Bezug auf das Geschäft mit A.________, sondern im Gesamtkontext seiner Geschäftspraxis - d.h. unter Einbezug der übrigen, meist gewinnbringenden Fälle - zu prüfen (Beschwerde S. 12-17).
5.2
5.2.1 Die Vorinstanz hat erwogen, aus der Art und Weise der Abwicklung des Geschäfts mit A.________ ergebe sich mit aller Klarheit, dass es am 30. Dezember 1994 nicht darum gegangen sei, für diesen Devisen zu kaufen, sondern dass der Beschwerdeführer beschlossen habe, einen eingetretenen Währungsverlust von rund Fr. 236'000.-- am 12. Januar 1995 auf A.________ zu überwälzen. Der Beschwerdeführer habe die Tat mithin im Januar 1995 begangen, weshalb die ab dem 1. Januar 1995 geltenden Strafbestimmungen Anwendung fänden. Hieraus folge, dass die Verjährung noch nicht eingetreten sei (angefochtenes Urteil S. 9 f.).
5.2.2 Die Vorinstanz hält weiter fest, verzögerte Zuteilungen oder nachträgliche Umteilungen von Geschäften verletzten die der M.________ AG respektive dem Beschwerdeführer als deren faktischer Alleinaktionär aus den Auftragsverhältnissen mit den Kunden erwachsenden Treuepflichten. Entscheidend sei, dass das am 30. Dezember 1994 abgeschlossene Geschäft als Eigengeschäft der M.________ AG zu betrachten und der Währungsverlust von Fr. 236'000.-- demzufolge auch bei dieser angefallen sei. Mit der nachträglichen Zuweisung dieses Verlusts an A.________ habe dieser einen Schaden erlitten, welcher bei pflichtgemässer Ausführung des Auftrags, d.h. dem Abschluss des Geschäfts erst am 12. Januar 1995, nicht entstanden wäre. Der objektive Tatbestand sei deshalb erfüllt (angefochtenes Urteil S. 11).
5.2.3 Der Zweck des Handelns des Beschwerdeführers habe einzig darin bestanden, einen bereits eingetretenen eigenen Verlust auf einen Dritten zu überwälzen und sich hierdurch einen ungerechtfertigten Vermögensvorteil zu verschaffen. Der Beschwerdeführer habe mithin mit Bereicherungsabsicht gehandelt. Der subjektive Tatbestand der qualifizierten ungetreuen Geschäftsbesorgung im Sinne von Art. 158 Ziff. 1 Abs. 3
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 158 - 1. Quiconque, en vertu de la loi, d'un mandat officiel ou d'un acte juridique, est tenu de gérer les intérêts pécuniaires d'autrui ou de veiller sur leur gestion et qui, en violation de ses devoirs, porte atteinte à ces intérêts ou permet qu'ils soient lésés est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
1    Quiconque, en vertu de la loi, d'un mandat officiel ou d'un acte juridique, est tenu de gérer les intérêts pécuniaires d'autrui ou de veiller sur leur gestion et qui, en violation de ses devoirs, porte atteinte à ces intérêts ou permet qu'ils soient lésés est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
2    Quiconque, dans le dessein de se procurer ou de procurer à un tiers un enrichissement illégitime, abuse du pouvoir de représentation que lui confère la loi, un mandat officiel ou un acte juridique et porte ainsi atteinte aux intérêts pécuniaires du représenté est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
3    La gestion déloyale au préjudice des proches ou des familiers n'est poursuivie que sur plainte.
StGB sei daher ebenfalls zu bejahen (angefochtenes Urteil S. 11).
5.3
5.3.1 Nach dem sogenannten Treuebruchstatbestand der ungetreuen Geschäftsbesorgung (Art. 158 Ziff. 1 Abs. 1
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 158 - 1. Quiconque, en vertu de la loi, d'un mandat officiel ou d'un acte juridique, est tenu de gérer les intérêts pécuniaires d'autrui ou de veiller sur leur gestion et qui, en violation de ses devoirs, porte atteinte à ces intérêts ou permet qu'ils soient lésés est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
1    Quiconque, en vertu de la loi, d'un mandat officiel ou d'un acte juridique, est tenu de gérer les intérêts pécuniaires d'autrui ou de veiller sur leur gestion et qui, en violation de ses devoirs, porte atteinte à ces intérêts ou permet qu'ils soient lésés est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
2    Quiconque, dans le dessein de se procurer ou de procurer à un tiers un enrichissement illégitime, abuse du pouvoir de représentation que lui confère la loi, un mandat officiel ou un acte juridique et porte ainsi atteinte aux intérêts pécuniaires du représenté est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
3    La gestion déloyale au préjudice des proches ou des familiers n'est poursuivie que sur plainte.
StGB) wird mit Freiheitsstrafe bis zu drei Jahren oder Geldstrafe bestraft, wer aufgrund des Gesetzes oder eines Rechtsgeschäfts damit betraut ist, Vermögen eines andern zu verwalten oder eine solche Vermögensverwaltung zu beaufsichtigen, und dabei unter Verletzung seiner Pflichten bewirkt oder zulässt, dass der andere am Vermögen geschädigt wird. Handelt der Täter in der Absicht, sich oder einen andern unrechtmässig zu bereichern, kann auf Freiheitsstrafe von einem Jahr bis zu fünf Jahren erkannt werden (Art. 158 Ziff. 1 Abs. 3
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 158 - 1. Quiconque, en vertu de la loi, d'un mandat officiel ou d'un acte juridique, est tenu de gérer les intérêts pécuniaires d'autrui ou de veiller sur leur gestion et qui, en violation de ses devoirs, porte atteinte à ces intérêts ou permet qu'ils soient lésés est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
1    Quiconque, en vertu de la loi, d'un mandat officiel ou d'un acte juridique, est tenu de gérer les intérêts pécuniaires d'autrui ou de veiller sur leur gestion et qui, en violation de ses devoirs, porte atteinte à ces intérêts ou permet qu'ils soient lésés est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
2    Quiconque, dans le dessein de se procurer ou de procurer à un tiers un enrichissement illégitime, abuse du pouvoir de représentation que lui confère la loi, un mandat officiel ou un acte juridique et porte ainsi atteinte aux intérêts pécuniaires du représenté est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
3    La gestion déloyale au préjudice des proches ou des familiers n'est poursuivie que sur plainte.
StGB).
5.3.2 Täter kann sein, wer in tatsächlicher oder formell selbstständiger und verantwortlicher Stellung im Interesse eines andern für einen nicht unerheblichen Vermögenskomplex zu sorgen hat (Stefan Trechsel, Schweizerisches Strafgesetzbuch, Kurzkommentar, 2. Aufl., 1997, Art. 158
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 158 - 1. Quiconque, en vertu de la loi, d'un mandat officiel ou d'un acte juridique, est tenu de gérer les intérêts pécuniaires d'autrui ou de veiller sur leur gestion et qui, en violation de ses devoirs, porte atteinte à ces intérêts ou permet qu'ils soient lésés est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
1    Quiconque, en vertu de la loi, d'un mandat officiel ou d'un acte juridique, est tenu de gérer les intérêts pécuniaires d'autrui ou de veiller sur leur gestion et qui, en violation de ses devoirs, porte atteinte à ces intérêts ou permet qu'ils soient lésés est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
2    Quiconque, dans le dessein de se procurer ou de procurer à un tiers un enrichissement illégitime, abuse du pouvoir de représentation que lui confère la loi, un mandat officiel ou un acte juridique et porte ainsi atteinte aux intérêts pécuniaires du représenté est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
3    La gestion déloyale au préjudice des proches ou des familiers n'est poursuivie que sur plainte.
StGB N. 1).
Die Pflichtwahrnehmung bezüglich fremder Interessen muss den typischen und wesentlichen Inhalt des Rechtsverhältnisses bilden, und die verwalteten Vermögensinteressen müssen von einigem Gewicht sein. Der Inhalt der Treuepflicht des Geschäftsbesorgers ergibt sich aus dem jeweiligen Grundverhältnis und ist im Einzelfall näher zu konkretisieren. Massgebliche Basis sind insbesondere gesetzliche und vertragliche Bestimmungen, aber auch Statuten, Reglemente oder Beschlüsse der Generalversammlung, der Gesellschaftszweck oder branchenspezifische Usanzen.
Ein Vermögensschaden ist gegeben bei tatsächlicher Schädigung durch Verminderung der Aktiven, Vermehrung der Passiven, Nichtverminderung der Passiven oder Nichtvermehrung der Aktiven. Zwischen der Verletzung der Treuepflicht und dem Vermögensschaden muss ein Kausalzusammenhang bestehen (Trechsel, a.a.O., Art. 158
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 158 - 1. Quiconque, en vertu de la loi, d'un mandat officiel ou d'un acte juridique, est tenu de gérer les intérêts pécuniaires d'autrui ou de veiller sur leur gestion et qui, en violation de ses devoirs, porte atteinte à ces intérêts ou permet qu'ils soient lésés est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
1    Quiconque, en vertu de la loi, d'un mandat officiel ou d'un acte juridique, est tenu de gérer les intérêts pécuniaires d'autrui ou de veiller sur leur gestion et qui, en violation de ses devoirs, porte atteinte à ces intérêts ou permet qu'ils soient lésés est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
2    Quiconque, dans le dessein de se procurer ou de procurer à un tiers un enrichissement illégitime, abuse du pouvoir de représentation que lui confère la loi, un mandat officiel ou un acte juridique et porte ainsi atteinte aux intérêts pécuniaires du représenté est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
3    La gestion déloyale au préjudice des proches ou des familiers n'est poursuivie que sur plainte.
StGB N. 13).
5.3.3 In subjektiver Hinsicht genügt Eventualvorsatz. Dieser muss sich auf Tatmittel, Erfolg und Kausalzusammenhang richten (Trechsel, a.a.O., Art. 158
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 158 - 1. Quiconque, en vertu de la loi, d'un mandat officiel ou d'un acte juridique, est tenu de gérer les intérêts pécuniaires d'autrui ou de veiller sur leur gestion et qui, en violation de ses devoirs, porte atteinte à ces intérêts ou permet qu'ils soient lésés est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
1    Quiconque, en vertu de la loi, d'un mandat officiel ou d'un acte juridique, est tenu de gérer les intérêts pécuniaires d'autrui ou de veiller sur leur gestion et qui, en violation de ses devoirs, porte atteinte à ces intérêts ou permet qu'ils soient lésés est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
2    Quiconque, dans le dessein de se procurer ou de procurer à un tiers un enrichissement illégitime, abuse du pouvoir de représentation que lui confère la loi, un mandat officiel ou un acte juridique et porte ainsi atteinte aux intérêts pécuniaires du représenté est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
3    La gestion déloyale au préjudice des proches ou des familiers n'est poursuivie que sur plainte.
StGB N. 14). Als Qualifikationsgrund tritt, wie dargelegt, in Art. 158 Ziff. 3
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 158 - 1. Quiconque, en vertu de la loi, d'un mandat officiel ou d'un acte juridique, est tenu de gérer les intérêts pécuniaires d'autrui ou de veiller sur leur gestion et qui, en violation de ses devoirs, porte atteinte à ces intérêts ou permet qu'ils soient lésés est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
1    Quiconque, en vertu de la loi, d'un mandat officiel ou d'un acte juridique, est tenu de gérer les intérêts pécuniaires d'autrui ou de veiller sur leur gestion et qui, en violation de ses devoirs, porte atteinte à ces intérêts ou permet qu'ils soient lésés est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
2    Quiconque, dans le dessein de se procurer ou de procurer à un tiers un enrichissement illégitime, abuse du pouvoir de représentation que lui confère la loi, un mandat officiel ou un acte juridique et porte ainsi atteinte aux intérêts pécuniaires du représenté est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
3    La gestion déloyale au préjudice des proches ou des familiers n'est poursuivie que sur plainte.
StGB das Handeln unter Bereicherungsabsicht hinzu. Unter unrechtmässiger Bereicherung ist nach der Rechtsprechung jede wirtschaftliche Besserstellung zu verstehen, auf die ihr Empfänger keinen Rechtsanspruch besitzt (BGE 114 IV 133 E. 2b; Andreas Donatsch, Strafrecht III - Delikte gegen den Einzelnen, 9. Aufl., 2008, S. 85 ff.).
5.4
5.4.1 Die Vorinstanz hat in tatsächlicher Hinsicht willkürfrei festgestellt, der Beschwerdeführer habe erst im Januar 1995 beschlossen, ein Verlustgeschäft nachträglich auf den Kunden A.________ abzuschieben. Sie hat daher zutreffend den Moment der Zuteilung des Währungsverlusts am 12. Januar 1995 als massgeblichen Deliktszeitpunkt erachtet und zu Recht gefolgert, es fänden die ab dem 1. Januar 1995 geltenden Strafbestimmungen Anwendung. Die Verjährung ist folglich noch nicht eingetreten.
5.4.2 Der Beschwerdeführer war als allein zeichnungsberechtigter Präsident des Verwaltungsrats und Direktor der M.________ AG formelles Organ und verfügte über die geforderte Selbstständigkeit, um als Geschäftsführer i.S.v. Art. 158
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 158 - 1. Quiconque, en vertu de la loi, d'un mandat officiel ou d'un acte juridique, est tenu de gérer les intérêts pécuniaires d'autrui ou de veiller sur leur gestion et qui, en violation de ses devoirs, porte atteinte à ces intérêts ou permet qu'ils soient lésés est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
1    Quiconque, en vertu de la loi, d'un mandat officiel ou d'un acte juridique, est tenu de gérer les intérêts pécuniaires d'autrui ou de veiller sur leur gestion et qui, en violation de ses devoirs, porte atteinte à ces intérêts ou permet qu'ils soient lésés est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
2    Quiconque, dans le dessein de se procurer ou de procurer à un tiers un enrichissement illégitime, abuse du pouvoir de représentation que lui confère la loi, un mandat officiel ou un acte juridique et porte ainsi atteinte aux intérêts pécuniaires du représenté est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
3    La gestion déloyale au préjudice des proches ou des familiers n'est poursuivie que sur plainte.
StGB zu gelten. In seinen Funktionen oblag es ihm, im Interesse der M.________ AG für deren Vermögen zu sorgen. Zugleich hatte die M.________ AG gemäss den mit ihren Kunden wie bspw. A.________ abgeschlossenen Aufträgen die Pflicht, mit der gebotenen Treue und Sorgfalt (vgl. Art. 398
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat
CO Art. 398 - 1 La responsabilité du mandataire est soumise, d'une manière générale, aux mêmes règles que celle du travailleur dans les rapports de travail.256
1    La responsabilité du mandataire est soumise, d'une manière générale, aux mêmes règles que celle du travailleur dans les rapports de travail.256
2    Le mandataire est responsable envers le mandant de la bonne et fidèle exécution du mandat.
3    Il est tenu de l'exécuter personnellement, à moins qu'il ne soit autorisé à le transférer à un tiers, qu'il n'y soit contraint par les circonstances ou que l'usage ne permette une substitution de pouvoirs.
OR) in eigenem Namen und auf Rechnung der Kunden mit Devisen zu handeln. Gemäss den Kundenverträgen entschied die M.________ AG - vorbehältlich besonderer Weisungen des Kunden - nach eigenem Ermessen über den Zeitpunkt von Kauf und Verkauf der Devisen. Die M.________ AG war mithin insoweit Geschäftsbesorgerin i.S.v. Art. 158
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 158 - 1. Quiconque, en vertu de la loi, d'un mandat officiel ou d'un acte juridique, est tenu de gérer les intérêts pécuniaires d'autrui ou de veiller sur leur gestion et qui, en violation de ses devoirs, porte atteinte à ces intérêts ou permet qu'ils soient lésés est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
1    Quiconque, en vertu de la loi, d'un mandat officiel ou d'un acte juridique, est tenu de gérer les intérêts pécuniaires d'autrui ou de veiller sur leur gestion et qui, en violation de ses devoirs, porte atteinte à ces intérêts ou permet qu'ils soient lésés est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
2    Quiconque, dans le dessein de se procurer ou de procurer à un tiers un enrichissement illégitime, abuse du pouvoir de représentation que lui confère la loi, un mandat officiel ou un acte juridique et porte ainsi atteinte aux intérêts pécuniaires du représenté est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
3    La gestion déloyale au préjudice des proches ou des familiers n'est poursuivie que sur plainte.
StGB.
Als Ausfluss der ihr aus dem Auftragsverhältnis erwachsenden Treuepflicht war die M.________ AG gehalten, die Devisengeschäfte im Interesse ihrer Kunden durchzuführen. Verzögerte Zuteilungen oder nachträgliche Umteilungen von Geschäften bedeuten - wie die Vorinstanz zutreffend ausgeführt hat - eine Verletzung dieser Pflicht, da dies der M.________ AG ermöglichte, die Entwicklung der Devisenkurse abzuwarten und das Geschäft diesem oder jenem Kunden zuzuweisen oder auf eigene Rechnung durchzuführen. Indem der Beschwerdeführer als Geschäftsführer der M.________ AG dem Kunden A.________ ein Geschäft erst rund sieben Werktage nach dessen Abschluss und zu einem Zeitpunkt zuteilte, als bereits ein erheblicher Kursverlust eingetreten war, verletzte er die Interessen des Auftragsgebers und fügte diesem einen Vermögensschaden zu, welcher bei korrekter Auftragsabwicklung nicht entstanden wäre. Aus dem Umstand, dass er den Kunden in anderen Fällen auch Gewinne zuteilte, kann der Beschwerdeführer nichts zu seinen Gunsten ableiten. Insbesondere ändert dies nichts daran, dass der Beschwerdeführer durch sein Verhalten den Vermögensschaden von A.________ adäquat kausal verursacht hat. Sein Einwand schliesslich, er habe bereits bei Abschluss des
Devisengeschäfts die Absicht gehabt, dieses dereinst A.________ zuzuteilen, erscheint als blosse Schutzbehauptung.
5.4.3 Entgegen dem Vorbringen des Beschwerdeführers ist der subjektive Tatbestand sehr wohl bezogen auf die konkrete Transaktion zu prüfen. Der Beschwerdeführer hat vorliegend wissentlich und willentlich einen der M.________ AG erwachsenen Verlust auf den Kunden A.________ überwälzt. Hierdurch schädigte er diesen an dessen Vermögen und verschaffte damit gleichzeitig der M.________ AG einen unrechtmässigen Vermögensvorteil. Für das Handeln des Beschwerdeführers, der als faktischer Alleinaktionär der M________ AG wirkte, ist kein anderer Grund erkennbar als gerade die Absicht, sich bzw. die M.________ AG auf Kosten von A.________ ungerechtfertigt zu bereichern.

6.
6.1 Der Beschwerdeführer ficht seine Verurteilung wegen Urkundenfälschung an.
6.1.1 Er macht geltend, aufgrund seiner Schuldübernahme am 10. November 1994 habe er - und nicht die M.________ AG - den Verlust von Fr. 2'255'770.-- getragen, weshalb die Jahresrechnung den korrekten Stand der Aktiven und Passiven wiedergegeben habe. Das objektive Tatbestandsmerkmal der unwahren Urkunde sei somit nicht gegeben (Beschwerde S. 23 f.).
6.1.2 Des Weiteren sei auch der subjektive Tatbestand zu verneinen, da er nicht gewusst habe und auch nicht habe wissen können, dass die Jahresrechnung 1994 unwahr gewesen sein soll. Insbesondere aber habe er weder mit Schädigungs- noch mit Vorteilsabsicht gehandelt, da er die Verluste persönlich übernommen habe (Beschwerde S. 24-27).
6.2
6.2.1 Die Vorinstanz hat erwogen, die Verluste seien bei der M.________ AG angefallen und hätten dementsprechend in der Bilanz per Ende 1994 als Passivposten verbucht werden müssen. Der Umstand, dass der Beschwerdeführer (angeblich) nachträglich Verlustgeschäfte auf sein persönliches Konto übernommen habe, ändere an der inhaltlichen Unwahrheit der Bilanz nichts. Der objektive Tatbestand von Art. 251 Ziff. 1
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 251 - 1. Quiconque, dans le dessein de porter atteinte aux intérêts pécuniaires ou aux droits d'autrui, ou de se procurer ou de procurer à un tiers un avantage illicite,
1    Quiconque, dans le dessein de porter atteinte aux intérêts pécuniaires ou aux droits d'autrui, ou de se procurer ou de procurer à un tiers un avantage illicite,
2    Abrogé
StGB sei folglich erfüllt (angefochtenes Urteil S. 12 f.).
6.2.2 Im Übrigen müsse jedoch ohnehin davon ausgegangen werden, dass der Beschwerdeführer mit einer allfälligen nachträglichen Umbuchung der bei der M.________ AG angefallenen Verluste auf sein Konto, diese nur zum Schein getragen habe. Wie sich aus der von ihm eingereichten Steuererklärung 1995 ergebe, habe das vom Beschwerdeführer per Ende 1994 ausgewiesene Vermögen bei weitem nicht zur Übernahme der Passiven in der Höhe von rund Fr. 2,2 Mio. ausgereicht, was ihm auch bewusst gewesen sein müsse (angefochtenes Urteil S. 12 f.). Der Beschwerdeführer habe mithin in der Jahresrechnung 1994 die finanzielle Situation der M.________ AG wissentlich und willentlich beschönigend dargestellt, um dieser den Gang zum Konkursrichter zu ersparen und der Unternehmung bzw. sich selbst einen unrechtmässigen Vorteil zu verschaffen (angefochtenes Urteil S. 14).
6.3
6.3.1 Gemäss Art. 251
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 251 - 1. Quiconque, dans le dessein de porter atteinte aux intérêts pécuniaires ou aux droits d'autrui, ou de se procurer ou de procurer à un tiers un avantage illicite,
1    Quiconque, dans le dessein de porter atteinte aux intérêts pécuniaires ou aux droits d'autrui, ou de se procurer ou de procurer à un tiers un avantage illicite,
2    Abrogé
StGB macht sich der Urkundenfälschung schuldig, wer in der Absicht, jemanden am Vermögen oder an andern Rechten zu schädigen oder sich oder einem andern einen unrechtmässigen Vorteil zu verschaffen, eine Urkunde fälscht oder verfälscht, die echte Unterschrift oder das echte Handzeichen eines andern zur Herstellung einer unechten Urkunde benützt oder eine rechtlich erhebliche Tatsache unrichtig beurkundet oder beurkunden lässt.
Bei der Urkundenfälschung handelt es sich um ein abstraktes Gefährdungsdelikt. Geschütztes Rechtsgut von Art. 251
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 251 - 1. Quiconque, dans le dessein de porter atteinte aux intérêts pécuniaires ou aux droits d'autrui, ou de se procurer ou de procurer à un tiers un avantage illicite,
1    Quiconque, dans le dessein de porter atteinte aux intérêts pécuniaires ou aux droits d'autrui, ou de se procurer ou de procurer à un tiers un avantage illicite,
2    Abrogé
StGB ist das besondere Vertrauen, welches im Rechtsverkehr einer Urkunde als Beweismittel entgegengebracht wird (BGE 129 IV 53 E. 3.2).
Die Urkundenfälschung im engeren Sinn erfasst das Herstellen einer unechten Urkunde, deren wirklicher Aussteller mit dem aus ihr ersichtlichen Urheber nicht identisch ist. Demgegenüber betrifft die Falschbeurkundung die Errichtung einer echten, aber unwahren Urkunde, bei der also der wirkliche und der in der Urkunde enthaltene Sachverhalt nicht übereinstimmen. Die Falschbeurkundung erfordert eine qualifizierte schriftliche Lüge. Eine solche wird nach der bundesgerichtlichen Rechtsprechung angenommen, wenn der Urkunde eine erhöhte Glaubwürdigkeit zukommt und der Adressat ihr daher ein besonderes Vertrauen entgegenbringt. Dies ist der Fall, wenn allgemein gültige objektive Garantien die Wahrheit der Erklärung gegenüber Dritten gewährleisten, wie sie unter anderem in gesetzlichen Vorschriften wie etwa den Bilanzvorschriften der Art. 662a
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat
CO Art. 662a
ff. OR und Art. 958 ff
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat
CO Art. 958 - 1 Les comptes doivent présenter la situation économique de l'entreprise de façon qu'un tiers puisse s'en faire une opinion fondée.
1    Les comptes doivent présenter la situation économique de l'entreprise de façon qu'un tiers puisse s'en faire une opinion fondée.
2    Les comptes sont présentés dans le rapport de gestion. Ce dernier contient les comptes annuels individuels (comptes annuels) qui se composent du bilan, du compte de résultat et de l'annexe. Les dispositions applicables aux grandes entreprises et aux groupes sont réservées.
3    Le rapport de gestion est établi et soumis dans les six mois qui suivent la fin de l'exercice à l'organe ou aux personnes qui ont la compétence de l'approuver. Il est signé par le président de l'organe supérieur de direction ou d'administration et par la personne qui répond de l'établissement des comptes au sein de l'entreprise.
. OR liegen, die gerade den Inhalt bestimmter Schriftstücke näher festlegen (BGE 132 IV 12 E. 8.1 und 129 IV 130 E. 2.1, je mit Hinweisen). Die kaufmännische Buchführung und ihre Bestandteile (Belege, Bücher, Buchhaltungsauszüge über Einzelkonten, Bilanzen oder Erfolgsrechnungen) sind mithin im Rahmen der Falschbeurkundung als Absichtsurkunden kraft Gesetzes (Art. 662a
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat
CO Art. 662a
ff. und
Art. 957 ff
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat
CO Art. 957 - 1 Doivent tenir une comptabilité et présenter des comptes conformément au présent chapitre:
1    Doivent tenir une comptabilité et présenter des comptes conformément au présent chapitre:
1  les entreprises individuelles et les sociétés de personnes qui ont réalisé un chiffre d'affaires supérieur à 500 000 francs lors du dernier exercice;
2  les personnes morales.
2    Les entreprises suivantes ne tiennent qu'une comptabilité des recettes et des dépenses ainsi que du patrimoine:
1  les entreprises individuelles et les sociétés de personnes qui ont réalisé un chiffre d'affaires inférieur à 500 000 francs lors du dernier exercice;
2  les associations et les fondations qui n'ont pas l'obligation de requérir leur inscription au registre du commerce;
3  les fondations dispensées de l'obligation de désigner un organe de révision en vertu de l'art. 83b, al. 2, CC797.
3    Le principe de régularité de la comptabilité s'applique par analogie aux entreprises visées à l'al. 2.
. OR) bestimmt und geeignet, Tatsachen von rechtlicher Bedeutung bzw. die in ihr enthaltenen Tatsachen zu beweisen, wobei für ihren Urkundencharakter der mit der Buchführung verfolgte Zweck keine Rolle spielt (BGE 132 IV 12 E. 8.1; 122 IV 25 E. 2b).
Nach Art. 662a Abs. 1
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat
CO Art. 662a
OR muss die Jahresrechnung einer AG so aufgestellt werden, dass die Vermögens- und Ertragslage der Gesellschaft möglichst zuverlässig beurteilt werden kann. Die spezifischen aktienrechtlichen Buchführungsbestimmungen dienen einerseits den Kapitaleignern, in deren Auftrag Verwaltung und Geschäftsleitung tätig sind, anderseits den Gläubigern und schliesslich bei hinreichender wirtschaftlicher Bedeutung auch einer weiteren Öffentlichkeit zur Information über die Ertragslage der Gesellschaft. Die Verfälschung der Buchführung lässt die Ertragslage des Geschäfts für Dritte in einem anderen Licht erscheinen und kann deren Einschätzung der Entwicklung, der wirtschaftlichen Gesundheit und der künftigen Zahlungsfähigkeit einer Unternehmung beeinflussen.
6.3.2 Der subjektive Tatbestand der Urkundenfälschung verlangt Vorsatz hinsichtlich aller objektiven Tatbestandsmerkmale, wobei Eventualvorsatz genügt. Verlangt wird des Weiteren ein Handeln in der Absicht, jemanden am Vermögen oder an anderen Rechten zu schädigen oder sich oder einem anderen einen unrechtmässigen Vorteil zu verschaffen. Der erstrebte Vorteil bzw. die Schädigung müssen sich aus der zumindest in Kauf genommenen Verwendung der unechten bzw. unwahren Urkunde ergeben. Dies setzt eine Täuschungsabsicht voraus, die sich regelmässig aus dem Willen des Täters ergibt, die Urkunde als echt bzw. wahr zu verwenden. Dass eine Person tatsächlich getäuscht wird, ist nicht erforderlich, denn es entspricht dem Wesen der abstrakten Gefährdungsdelikte, dass nicht von Anbeginn an ersichtlich ist, in welcher Weise - d.h. bei welchen Personen und in welchem konkreten Sachzusammenhang - die dem Delikt innewohnende Gefahr sich auswirken kann. Die abstrakte Gefahr bzw. das Missbrauchsrisiko wird aber dennoch als derart hoch und schwerwiegend eingeschätzt, dass der Gesetzgeber bereits das gefährdende Verhalten als selbstständig strafbar beurteilt, unabhängig davon, ob der ordnungsgemässe Gang des Rechtsverkehrs auch faktisch tangiert ist
oder nicht. Die Absichten der fälschenden Person können sich auf einen vom Gesetz nicht näher bestimmten "unrechtmässigen Vorteil" zugunsten des Täters oder eines Dritten richten. Dabei genügt grundsätzlich jede Besserstellung. Art. 251
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 251 - 1. Quiconque, dans le dessein de porter atteinte aux intérêts pécuniaires ou aux droits d'autrui, ou de se procurer ou de procurer à un tiers un avantage illicite,
1    Quiconque, dans le dessein de porter atteinte aux intérêts pécuniaires ou aux droits d'autrui, ou de se procurer ou de procurer à un tiers un avantage illicite,
2    Abrogé
StGB schützt somit eine heterogene Vielzahl von möglicherweise betroffenen Rechtspositionen und Geschäftsverkehrsinteressen, welche im Einzelnen nicht konkretisiert werden müssen und auch regelmässig im Voraus nicht näher konkretisiert werden können (BGE 129 IV 53 E. 3.5; Günter Stratenwerth/Felix Bommer, Schweizerisches Strafrecht, Besonderer Teil II, 6. Aufl., 2008, § 36 Rz. 23; Bernard Corboz/Florence Aubry Girardin, Les infractions en droit suisse, vol. II, 2002, Art. 251
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 251 - 1. Quiconque, dans le dessein de porter atteinte aux intérêts pécuniaires ou aux droits d'autrui, ou de se procurer ou de procurer à un tiers un avantage illicite,
1    Quiconque, dans le dessein de porter atteinte aux intérêts pécuniaires ou aux droits d'autrui, ou de se procurer ou de procurer à un tiers un avantage illicite,
2    Abrogé
StGB N. 179 ff.; Trechsel, a.a.O., Art. 251 N. 15 f.).
6.4
6.4.1 Wie die Vorinstanz zutreffend ausgeführt hat, hatte der Beschwerdeführer die der M.________ AG per 31. Dezember 1994 entstanden Verluste von 2'255'770.-- zu diesem Zeitpunkt nicht persönlich übernommen. Entgegen seiner Auffassung kann in seinem Schreiben vom 10. November 1994 mit dem Text "hiermit hinterlege ich meine Kommissionen zur Deckung des Margin der Konti 6000 und 5999" keine Schuldübernahme erblickt werden. Unabhängig von der Wirksamkeit einer allfälligen Schuldübernahmeverpflichtung aber wäre es gemäss Art. 662a Abs. 2 Ziff. 6
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat
CO Art. 662a
OR ohnehin unzulässig, in der Rechnungslegung einer Aktiengesellschaft Aktiven und Passiven sowie Aufwand und Ertrag zu verrechnen. Die erwähnten Verluste wie auch allfällige Zuschüsse des Beschwerdeführers hätten daher fraglos in der Buchführung ausgewiesen werden müssen. Indem der Beschwerdeführer die Verluste der M.________ AG in der Jahresrechnung per 31. Dezember 1994 nicht verbuchte, erstellte er daher eine inhaltlich unwahre Jahresrechnung. Diese Verfälschung der Buchführung liess die Ertragslage des Geschäfts für Dritte in einem günstigeren Licht erscheinen und war damit objektiv geeignet, ihre Einschätzung der Zahlungsfähigkeit der Gesellschaft zu beeinflussen. Der objektive
Tatbestand von Art. 251 Ziff. 1
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 251 - 1. Quiconque, dans le dessein de porter atteinte aux intérêts pécuniaires ou aux droits d'autrui, ou de se procurer ou de procurer à un tiers un avantage illicite,
1    Quiconque, dans le dessein de porter atteinte aux intérêts pécuniaires ou aux droits d'autrui, ou de se procurer ou de procurer à un tiers un avantage illicite,
2    Abrogé
StGB ist erfüllt.
6.4.2 Wie die Vorinstanz willkürfrei festgestellt hat, war sich der Beschwerdeführer, welcher die Jahresrechnung persönlich unterschrieben hat, der finanziellen Situation der M.________ AG bewusst und hat diese willentlich unwahr dargestellt. Das gegenteilige Vorbringen des Beschwerdeführers ist als blosse Schutzbehauptung einzustufen. Mit seinem Vorgehen bezweckte und erreichte der Beschwerdeführer mithin eine erheblich beschönigte Darstellung der tatsächlichen Vermögenslage der Gesellschaft. In Übereinstimmung mit der Vorinstanz ist davon auszugehen, dass das Handlungsziel des Beschwerdeführers darin bestand, die Überschuldung der M.________ AG nicht auszuweisen und dieser damit den zwingend erforderlichen Gang zum Konkursgericht zu ersparen. Mit der Verbuchung des Verlusts von Fr. 2'255'770.-- hätte die Bilanz der M._________ AG nämlich per Ende 1994 eine Überschuldung von Fr. 1'907'966.14 aufgewiesen, was gemäss Art. 725
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat
CO Art. 725 - 1 Le conseil d'administration surveille la solvabilité de la société.
1    Le conseil d'administration surveille la solvabilité de la société.
2    Si la société risque de devenir insolvable, le conseil d'administration prend des mesures visant à garantir sa solvabilité. Au besoin, il prend des mesures supplémentaires afin d'assainir la société ou propose de telles mesures à l'assemblée générale, pour autant qu'elles relèvent de la compétence de cette dernière. Le cas échéant, il dépose une demande de sursis concordataire.
3    Le conseil d'administration agit avec célérité.
OR die Pflicht zur Benachrichtigung des Gerichts und gemäss Art. 725a
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat
CO Art. 725a - 1 Lorsqu'il ressort des derniers comptes annuels que les actifs, après déduction des dettes, ne couvrent plus la moitié de la somme du capital-actions, de la réserve légale issue du capital et de la réserve légale issue du bénéfice qui ne sont pas remboursables aux actionnaires, le conseil d'administration prend des mesures propres à mettre un terme à la perte de capital. Au besoin, il prend d'autres mesures d'assainissement ou en propose à l'assemblée générale, pour autant qu'elles relèvent de la compétence de cette dernière.
1    Lorsqu'il ressort des derniers comptes annuels que les actifs, après déduction des dettes, ne couvrent plus la moitié de la somme du capital-actions, de la réserve légale issue du capital et de la réserve légale issue du bénéfice qui ne sont pas remboursables aux actionnaires, le conseil d'administration prend des mesures propres à mettre un terme à la perte de capital. Au besoin, il prend d'autres mesures d'assainissement ou en propose à l'assemblée générale, pour autant qu'elles relèvent de la compétence de cette dernière.
2    Les derniers comptes annuels doivent être soumis à un contrôle restreint par un réviseur agréé avant leur approbation par l'assemblée générale si la société n'a pas d'organe de révision. Le conseil d'administration nomme le réviseur agréé.
3    L'obligation de révision prévue à l'al. 2 s'éteint lorsque le conseil d'administration dépose une demande de sursis concordataire.
4    Le conseil d'administration et l'organe de révision ou le réviseur agréé agissent avec célérité.
OR die Konkurseröffnung nach sich gezogen hätte. Der Beschwerdeführer verschaffte somit der M.________ AG einen unrechtmässigen Vorteil im Sinne von Art. 251 Ziff. 1
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 251 - 1. Quiconque, dans le dessein de porter atteinte aux intérêts pécuniaires ou aux droits d'autrui, ou de se procurer ou de procurer à un tiers un avantage illicite,
1    Quiconque, dans le dessein de porter atteinte aux intérêts pécuniaires ou aux droits d'autrui, ou de se procurer ou de procurer à un tiers un avantage illicite,
2    Abrogé
StGB. Die Vorinstanz hat den subjektiven Tatbestand folglich zu Recht
bejaht.

7.
7.1 Der Beschwerdeführer wendet sich gegen die Strafzumessung der Vorinstanz. Diese habe insbesondere den Umstand, dass das Verfahren wegen Veruntreuung, welches schliesslich in einem Freispruch gemündet habe, seine berufliche Existenz zerstört habe, fälschlicherweise nicht zu seinen Gunsten gewichtet (Beschwerde S. 31 f.).

7.2 Die Vorinstanz hat ausgeführt, der Beschwerdeführer habe einerseits in willkürlicher Art und Weise und ohne Skrupel einen bei seiner Gesellschaft eingetretenen Verlust von Fr. 236'000.-- auf einen Kunden abgeschoben, der ihm Gelder für Devisengeschäfte anvertraut hatte. Andererseits habe er in egoistischer Weise die Interessen der Gesellschaftsgläubiger verletzt, indem er Verluste von Fr. 2'255'770.--nicht verbucht und unter der effektiv überschuldeten Gesellschaft für ihn selber einträgliche, für die Kunden jedoch verlustreiche Geschäfte weitergeführt habe. Das Verschulden könne daher nicht als leicht bezeichnet werden. Die Vorinstanz folgerte, in Würdigung sämtlicher Strafzumessungsgründe sei eine Einsatzstrafe von 18 Monaten angemessen (angefochtenes Urteil S. 15-17).

7.3 Gemäss Art. 47
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 47 - 1 Le juge fixe la peine d'après la culpabilité de l'auteur. Il prend en considération les antécédents et la situation personnelle de ce dernier ainsi que l'effet de la peine sur son avenir.
1    Le juge fixe la peine d'après la culpabilité de l'auteur. Il prend en considération les antécédents et la situation personnelle de ce dernier ainsi que l'effet de la peine sur son avenir.
2    La culpabilité est déterminée par la gravité de la lésion ou de la mise en danger du bien juridique concerné, par le caractère répréhensible de l'acte, par les motivations et les buts de l'auteur et par la mesure dans laquelle celui-ci aurait pu éviter la mise en danger ou la lésion, compte tenu de sa situation personnelle et des circonstances extérieures.
StGB misst das Gericht die Strafe nach dem Verschulden des Täters zu. Es berücksichtigt das Vorleben, die persönlichen Verhältnisse sowie die Wirkung der Strafe auf das Leben des Täters. Das Verschulden ist nach der Schwere der Verletzung oder Gefährdung des betroffenen Rechtsguts, nach der Verwerflichkeit des Handelns, den Beweggründen und Zielen des Täters sowie danach zu bestimmen, wie weit der Täter nach den inneren und äusseren Umständen in der Lage war, die Gefährdung oder Verletzung zu vermeiden. Das Gericht hat die für die Zumessung der Strafe erheblichen Umstände und deren Gewichtung festzuhalten.
Es liegt im Ermessen des Sachgerichts, in welchem Umfang es die verschiedenen Strafzumessungsfaktoren berücksichtigt. Das Bundesgericht greift auf Beschwerde hin nur in die Strafzumessung ein, wenn die Vorinstanz den gesetzlichen Strafrahmen über- oder unterschritten hat, wenn sie von rechtlich nicht massgebenden Kriterien ausgegangen ist oder wesentliche Gesichtspunkte ausser Acht gelassen bzw. in Überschreitung oder Missbrauch ihres Ermessens falsch gewichtet hat (vgl. BGE 134 IV 17 E. 2.1; 129 IV 6 E. 6.1).

7.4 Die Vorinstanz hat vorliegend sämtliche für die Zumessung der Strafe erheblichen Umstände sehr eingehend gewürdigt und deren Gewichtung nachvollziehbar festgehalten. Entgegen der Auffassung des Beschwerdeführers hat sie insbesondere kein Bundesrecht verletzt, indem sie den Freispruch von der Anschuldigung der Veruntreuung bei der Strafzumessung wegen ungetreuer Geschäftsbesorgung und wegen Urkundenfälschung nicht strafmildernd berücksichtigt und im Ergebnis auf eine Einsatzstrafe von 18 Monaten geschlossen hat.

7.5 Der Beschwerdeführer macht weiter geltend, die Vorinstanz habe der Verletzung des Beschleunigungsgebots nicht hinreichend Rechnung getragen. Das seit nunmehr über 13 Jahre hängige Verfahren habe es ihm verunmöglicht, beruflich wieder so erfolgreich wie früher Fuss zu fassen. Vor diesem Hintergrund sei eine Verfahrenseinstellung bzw. der Verzicht auf die Ausfällung einer Strafe gerechtfertigt. Zumindest aber müsse die massive Verletzung des Beschleunigungsgebots zu einer deutlichen Herabsetzung der auf 18 Monate bestimmten Einsatzstrafe führen. Im Ergebnis sei eine Freiheitsstrafe von maximal sieben Monaten auszufällen (Beschwerde S. 32 - 34).

7.6 Die Vorinstanz hat festgehalten, Verfahrensverzögerungen beim Untersuchungsrichteramt und der Staatsanwaltschaft hätten zu einer Verletzung des Beschleunigungsgebots geführt. Die Einsatzstrafe von 18 Monaten sei deshalb um vier Monate auf 14 Monate zu reduzieren (angefochtenes Urteil S. 16 f.).

7.7 Das in Art. 29 Abs. 1
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
BV, Art. 6 Ziff. 1
IR 0.101 Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH)
CEDH Art. 6 Droit à un procès équitable - 1. Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Le jugement doit être rendu publiquement, mais l'accès de la salle d'audience peut être interdit à la presse et au public pendant la totalité ou une partie du procès dans l'intérêt de la moralité, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, lorsque les intérêts des mineurs ou la protection de la vie privée des parties au procès l'exigent, ou dans la mesure jugée strictement nécessaire par le tribunal, lorsque dans des circonstances spéciales la publicité serait de nature à porter atteinte aux intérêts de la justice.
1    Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Le jugement doit être rendu publiquement, mais l'accès de la salle d'audience peut être interdit à la presse et au public pendant la totalité ou une partie du procès dans l'intérêt de la moralité, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, lorsque les intérêts des mineurs ou la protection de la vie privée des parties au procès l'exigent, ou dans la mesure jugée strictement nécessaire par le tribunal, lorsque dans des circonstances spéciales la publicité serait de nature à porter atteinte aux intérêts de la justice.
2    Toute personne accusée d'une infraction est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie.
3    Tout accusé a droit notamment à:
a  être informé, dans le plus court délai, dans une langue qu'il comprend et d'une manière détaillée, de la nature et de la cause de l'accusation portée contre lui;
b  disposer du temps et des facilités nécessaires à la préparation de sa défense;
c  se défendre lui-même ou avoir l'assistance d'un défenseur de son choix et, s'il n'a pas les moyens de rémunérer un défenseur, pouvoir être assisté gratuitement par un avocat d'office, lorsque les intérêts de la justice l'exigent;
d  interroger ou faire interroger les témoins à charge et obtenir la convocation et l'interrogation des témoins à décharge dans les mêmes conditions que les témoins à charge;
e  se faire assister gratuitement d'un interprète, s'il ne comprend pas ou ne parle pas la langue employée à l'audience.
EMRK und Art. 14 Ziff. 3 lit. c
IR 0.103.2 Pacte international du 16 décembre 1966 relatif aux droits civils et politiques
Pacte-ONU-II Art. 14 - 1. Tous sont égaux devant les tribunaux et les cours de justice. Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal compétent, indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil. Le huis clos peut être prononcé pendant la totalité ou une partie du procès soit dans l'intérêt des bonnes moeurs, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, soit lorsque l'intérêt de la vie privée des parties en cause l'exige, soit encore dans la mesure où le tribunal l'estimera absolument nécessaire, lorsqu'en raison des circonstances particulières de l'affaire la publicité nuirait aux intérêts de la justice; cependant, tout jugement rendu en matière pénale ou civile sera public, sauf si l'intérêt de mineurs exige qu'il en soit autrement ou si le procès porte sur des différends matrimoniaux ou sur la tutelle des enfants.
1    Tous sont égaux devant les tribunaux et les cours de justice. Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal compétent, indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil. Le huis clos peut être prononcé pendant la totalité ou une partie du procès soit dans l'intérêt des bonnes moeurs, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, soit lorsque l'intérêt de la vie privée des parties en cause l'exige, soit encore dans la mesure où le tribunal l'estimera absolument nécessaire, lorsqu'en raison des circonstances particulières de l'affaire la publicité nuirait aux intérêts de la justice; cependant, tout jugement rendu en matière pénale ou civile sera public, sauf si l'intérêt de mineurs exige qu'il en soit autrement ou si le procès porte sur des différe
2    Toute personne accusée d'une infraction pénale est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie.
3    Toute personne accusée d'une infraction pénale a droit, en pleine égalité, au moins aux garanties suivantes:
a  à être informée, dans le plus court délai, dans une langue qu'elle comprend et de façon détaillée, de la nature et des motifs de l'accusation portée contre elle;
b  à disposer du temps et des facilités nécessaires à la préparation de sa défense et à communiquer avec le conseil de son choix;
c  àêtre jugée sans retard excessif;
d  à être présente au procès et à se défendre elle-même ou à avoir l'assistance d'un défenseur de son choix; si elle n'a pas de défenseur, à être informée de son droit d'en avoir un, et, chaque fois que l'intérêt de la justice l'exige, à se voir attribuer d'office un défenseur, sans frais, si elle n'a pas les moyens de le rémunérer;
e  à interroger ou faire interroger les témoins à charge et à obtenir la comparution et l'interrogatoire des témoins à décharge dans les mêmes conditions que les témoins à charge;
f  à se faire assister gratuitement d'un interprète si elle ne comprend pas ou ne parle pas la langue employée à l'audience;
g  à ne pas être forcée de témoigner contre elle-même ou de s'avouer coupable.
4    La procédure applicable aux jeunes gens qui ne sont pas encore majeurs au regard de la loi pénale tiendra compte de leur âge et de l'intérêt que présente leur rééducation.
5    Toute personne déclarée coupable d'une infraction a le droit de faire examiner par une juridiction supérieure la déclaration de culpabilité et la condamnation, conformément à la loi.
6    Lorsqu'une condamnation pénale définitive est ultérieurement annulée ou lorsque la grâce est accordée parce qu'un fait nouveau ou nouvellement révélé prouve qu'il s'est produit une erreur judiciaire, la personne qui a subi une peine à raison de cette condamnation sera indemnisée, conformément à la loi, à moins qu'il ne soit prouvé que la non-révélation en temps utile du fait inconnu lui est imputable en tout ou partie.
7    Nul ne peut être poursuivi ou puni en raison d'une infraction pour laquelle il a déjà été acquitté ou condamné par un jugement définitif conformément à la loi et à la procédure pénale de chaque pays.
UNO-Pakt II festgeschriebene Beschleunigungsgebot verpflichtet die Behörden, das Strafverfahren zügig voranzutreiben, um die beschuldigte Person nicht unnötig über die gegen sie erhobenen Vorwürfe im Ungewissen zu lassen. Dies gilt für das ganze Verfahren, angefangen von der ersten Orientierung der beschuldigten Person über die gegen sie erhobenen Vorwürfe bis zum letzten Entscheid in der Sache. Welche Verfahrensdauer angemessen ist, hängt von den konkreten Umständen ab, die in ihrer Gesamtheit zu würdigen sind. Dabei sind insbesondere die Komplexität des Falls, das Verhalten der beschuldigten Person, die Behandlung des Falls durch die Behörden und dessen Bedeutung für die beschuldigte Person zu berücksichtigen (BGE 130 IV 54, E. 3.3.3; 124 I 139 E. 2a; vgl. Hans Wiprächtiger, Basler Kommentar StGB I, 2. Aufl., 2007, Art. 47 N. 137).
Wird ein Verstoss gegen das Beschleunigungsgebot festgestellt, ist diesem Umstand angemessen Rechnung zu tragen. Mögliche Rechtsfolgen sind nach der Praxis eine Strafreduktion, gegebenenfalls der Verzicht auf Bestrafung oder in schwerwiegenden Fällen die Verfahrenseinstellung. Bei der Frage nach der sachgerechten Sanktion ist einerseits zu berücksichtigen, wie schwer die beschuldigte Person durch die Verfahrensverzögerung getroffen worden ist, andererseits aber auch, wie gravierend die ihr vorgeworfenen Straftaten sind und welche Strafe ausgesprochen werden müsste, wenn das Verfahren innert angemessener Frist durchgeführt worden wäre. Einzubeziehen sind schliesslich auch die Interessen der Geschädigten. Das Gericht ist verpflichtet, die Verletzung des Beschleunigungsgebots im Urteil ausdrücklich festzuhalten und darzulegen, in welchem Ausmass es diesen Umstand berücksichtigt hat (zum Ganzen BGE 130 IV 54 E. 3.3; BGE 124 I 139 E. 2; 117 IV 124 E. 3 und 4).
7.8
7.8.1 Der Beschwerdeführer erhielt am 6. Juni 1995 Kenntnis von der gegen ihn geführten Untersuchung. In der Zeit von 1996 bis 1999 fanden keine wesentlichen Untersuchungshandlungen statt, was allerdings teilweise auf ein Ausstandsbegehren des Beschwerdeführers gegen den Untersuchungsrichter zurückzuführen war. Am 14. August 2002 wurde die Untersuchung abgeschlossen, und am 29. Dezember 2004 erhob die Staatsanwaltschaft Anklage. Das erstinstanzliche Urteil erging am 24. August 2006, das zweitinstanzliche am 18. März 2008.
7.8.2 Diese Verfahrensdauer ist deutlich zu lange. Insbesondere die Zeitdauer von über neun Jahren zwischen der Anhebung der Untersuchung bis zur Erhebung der Anklage lässt sich trotz des Ausstandsbegehrens des Beschwerdeführers gegen den Untersuchungsrichter nicht überzeugend begründen.
Mit Blick auf die bundesgerichtliche Rechtsprechung verletzt jedoch der angefochtene Entscheid, mit welchem der Verletzung des Beschleunigungsgebots mit einer Strafreduktion von vier Monaten Rechnung getragen wurde, kein Bundesrecht:
In einem Fall, in welchem das Verfahren bis zum zweitinstanzlichen Entscheid gut neun Jahre dauerte, schützte das Bundesgericht die von der Vorinstanz vorgenommene Reduktion der Freiheitsstrafe um 25% von zwölf Jahren auf neun Jahre. Das Bundesgericht befand, die Verletzung des Beschleunigungsgebots könne nicht zu einer noch stärkeren Herabsetzung der Strafe führen (Urteil 6S.98/2003 vom 22. April 2004, E. 2.3, Pra 2004 Nr. 139 S. 785). In zwei anderen, in tatsächlicher Hinsicht nicht sehr aufwändigen und in rechtlicher Beziehung nicht besonders schwierigen Fällen, in welchen die Verfahren bis zur Ausfällung der zweitinstanzlichen Urteile etwas über sieben respektive knapp acht Jahre dauerten, erachtete das Bundesgericht eine Reduktion der Strafe um (mindestens) 20% bzw. um 25% als sachgerecht (Urteile 6S.335/2004 vom 23. März 2005, E. 6.5, und 6P.191/2006 vom 17. März 2007, E. 5).
Das vorliegende Verfahren dauerte mit rund 13 Jahren bis zum Erlass des zweitinstanzlichen Urteils zwar einiges länger als die Verfahren der drei zitierten Entscheide, es zeichnet sich jedoch durch einen grossen Umfang und komplexe Rechtsfragen aus. Vor diesem Hintergrund hat die Vorinstanz mit der Herabsetzung der schuldangemessenen Strafe um vier Monate bzw. rund 22% der Verfahrensverzögerung hinreichend Rechnung getragen.

7.9 Der Beschwerdeführer erachtet überdies die vorinstanzliche Berechnung der Zusatzstrafe (Beschwerde S. 31) und die Festsetzung der Probezeit im angefochtenen Urteil auf drei Jahre statt auf das gesetzliche Minimum von zwei Jahren (Beschwerde S. 34 f.) als bundesrechtswidrig.

7.10 Die Vorinstanz hat dargelegt, der Beschwerdeführer sei 1999 wegen Fahrens in angetrunkenem Zustand und Verletzung der Verkehrsregeln zu einer bedingt vollziehbaren Strafe von 45 Tagen Gefängnis und 2002 wegen grober Verkehrsregelverletzung zu 30 Tagen Gefängnis verurteilt worden. Wären - so die Vorinstanz weiter - diese beiden Delikte mitzubeurteilen gewesen, so hätte eine um zwei Monate höhere Freiheitsstrafe von insgesamt 16 Monaten ausgefällt werden müssen, welche um die rechtskräftig ausgefällten Strafen von 30 bzw. 45 Tagen zu reduzieren sei. Folglich errechne sich eine Zusatzstrafe von 13 Monaten und 15 Tagen (angefochtenes Urteil S. 17).
Überdies hat die Vorinstanz festgehalten, dem Beschwerdeführer könne der bedingte Strafvollzug gewährt werden, da es an einer ungünstigen Prognose fehle. Angesichts der noch bestehenden Bedenken sei die Probezeit auf drei Jahre festzulegen (angefochtenes Urteil S. 18).

7.11 Die Ausführungen im angefochtenen Urteil halten der bundesgerichtlichen Rechtskontrolle stand:
Der Schluss der Vorinstanz, die beiden Delikte der Jahre 1999 und 2001 hätten bei Mitbeurteilung im vorliegenden Verfahren zur Ausfällung einer um zwei Monate höheren Freiheitsstrafe geführt, ist entgegen der nicht näher begründeten Auffassung des Beschwerdeführers nicht zu beanstanden.
Nicht stichhaltig ist ferner auch die Rüge des Beschwerdeführers, die Probezeit hätte zwingend auf das gesetzliche Minimum von zwei Jahren angesetzt werden müssen. Vielmehr hat die Vorinstanz das ihr zustehende Ermessen nicht überschritten, indem sie aufgrund bestehender, namentlich aus der mehrfachen Straffälligkeit des Beschwerdeführers resultierender Bedenken die Probezeit auf drei Jahre festgesetzt hat.

8.
8.1 Im Kosten- und Entschädigungspunkt rügt der Beschwerdeführer schliesslich eine Verletzung von Art. 6 Ziff. 3 lit. c
IR 0.101 Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH)
CEDH Art. 6 Droit à un procès équitable - 1. Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Le jugement doit être rendu publiquement, mais l'accès de la salle d'audience peut être interdit à la presse et au public pendant la totalité ou une partie du procès dans l'intérêt de la moralité, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, lorsque les intérêts des mineurs ou la protection de la vie privée des parties au procès l'exigent, ou dans la mesure jugée strictement nécessaire par le tribunal, lorsque dans des circonstances spéciales la publicité serait de nature à porter atteinte aux intérêts de la justice.
1    Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Le jugement doit être rendu publiquement, mais l'accès de la salle d'audience peut être interdit à la presse et au public pendant la totalité ou une partie du procès dans l'intérêt de la moralité, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, lorsque les intérêts des mineurs ou la protection de la vie privée des parties au procès l'exigent, ou dans la mesure jugée strictement nécessaire par le tribunal, lorsque dans des circonstances spéciales la publicité serait de nature à porter atteinte aux intérêts de la justice.
2    Toute personne accusée d'une infraction est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie.
3    Tout accusé a droit notamment à:
a  être informé, dans le plus court délai, dans une langue qu'il comprend et d'une manière détaillée, de la nature et de la cause de l'accusation portée contre lui;
b  disposer du temps et des facilités nécessaires à la préparation de sa défense;
c  se défendre lui-même ou avoir l'assistance d'un défenseur de son choix et, s'il n'a pas les moyens de rémunérer un défenseur, pouvoir être assisté gratuitement par un avocat d'office, lorsque les intérêts de la justice l'exigent;
d  interroger ou faire interroger les témoins à charge et obtenir la convocation et l'interrogation des témoins à décharge dans les mêmes conditions que les témoins à charge;
e  se faire assister gratuitement d'un interprète, s'il ne comprend pas ou ne parle pas la langue employée à l'audience.
EMRK, Art. 32 Abs. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 32 Procédure pénale - 1 Toute personne est présumée innocente jusqu'à ce qu'elle fasse l'objet d'une condamnation entrée en force.
1    Toute personne est présumée innocente jusqu'à ce qu'elle fasse l'objet d'une condamnation entrée en force.
2    Toute personne accusée a le droit d'être informée, dans les plus brefs délais et de manière détaillée, des accusations portées contre elle. Elle doit être mise en état de faire valoir les droits de la défense.
3    Toute personne condamnée a le droit de faire examiner le jugement par une juridiction supérieure. Les cas où le Tribunal fédéral statue en instance unique sont réservés.
BV sowie der § 10 und 57 StPO/ZG.
8.1.1 Der Beschwerdeführer stellt sich auf den Standpunkt, es sei willkürlich, die Honorarrechnung der privaten Verteidigung im erstinstanzlichen Verfahren für die Zeitspanne vom 6. Juni 1995 bis zum 4. November 1996 von Fr. 189'197.90 auf Fr. 30'000.-- zu kürzen (Beschwerde S. 44).
8.1.2 Der Beschwerdeführer beanstandet des Weiteren, dass ihm - obwohl die Vorinstanz seinen Anspruch auf eine auf zwei Drittel reduzierte Parteientschädigung ausdrücklich anerkannt habe - für die erbetene Verteidigung im Berufungsverfahren keine Prozessentschädigung zugesprochen worden ist. Ferner wendet er sich gegen die Auferlegung eines Drittels der Kosten der seit dem 12. November 2007 von ihm nicht mehr erwünschten amtlichen Verteidigung.
Der Beschwerdeführer präzisiert, er habe der Vorinstanz mit Schreiben vom 12. November 2007 ausdrücklich mitgeteilt, dass er per sofort eine private Verteidigerin mandatiert habe, da das Vertrauensverhältnis zu seinem amtlichen Verteidiger gestört sei. Es gehe mithin um die Ersetzung eines amtlichen Verteidigers durch eine private Verteidigerin und nicht um einen Wechsel von einer amtlichen zu einer anderen amtlichen Verteidigung. In dieser Konstellation aber hätte die Vorinstanz sachgerechterweise, wie von ihm beantragt, den amtlichen Verteidiger aus seinem Mandat entlassen, die erbetene Verteidigerin einsetzen und diese im Falle des Obsiegens auch entschädigen müssen. Im Ergebnis verletze der angefochtene Entscheid daher seinen Anspruch auf freie Wahl der Verteidigung bzw. den damit verknüpften Anspruch auf Ersatz der Kosten für die Verteidigung seiner Wahl (Beschwerde S. 36 - 45).

8.2
8.2.1 Die Vorinstanz hat erwogen, die Festsetzung der Honorare des amtlichen Verteidigers auf Fr. 31'639.80 und des erbetenen Verteidigers auf Fr. 30'000.-- durch die erste Instanz sei vertretbar. Der vom Beschwerdeführer für seine private Verteidigung geltend gemachte Zeitaufwand von 640 Stunden und 40 Minuten sei exorbitant hoch und teilweise nicht nachvollziehbar. Zudem habe der Beschwerdeführer mit der Einreichung von 14 Aufsichtsbeschwerden einen nicht notwendigen Aufwand betrieben. Im Ergebnis seien dem Beschwerdeführer fünf Sechstel der Kosten der privaten Verteidigung für das Untersuchungs- und das erstinstanzliche Gerichtsverfahren, mithin ein Betrag von Fr. 25'000.--, zu ersetzen (angefochtenes Urteil S. 18 f.).
8.2.2 Für das Berufungsverfahren belaufe sich der Aufwand für die amtliche Verteidigung auf Fr. 18'044.50. Diese Kosten seien zu einem Drittel dem Beschwerdeführer aufzuerlegen und zu zwei Dritteln auf die Staatskasse zu nehmen. Für die Ausrichtung einer Entschädigung an die vom Beschwerdeführer im November 2007 zugezogene private Verteidigung bestehe kein Raum, da mit der bestellten amtlichen Verteidigung seine Rechte in jeder Phase des Verfahrens gewahrt gewesen seien und der Beizug einer erbetenen Verteidigung daher nicht notwendig gewesen sei (angefochtenes Urteil S. 19).

8.3 Gemäss § 10ter StPO/ZG mit der Marginalie "notwendige Verteidigung" muss die beschuldigte Person durch eine Rechtsanwältin oder einen Rechtsanwalt verteidigt sein, wenn eine Freiheitsstrafe von mehr als zwölf Monaten oder eine freiheitsentziehende Massnahme zu erwarten oder beantragt ist (Abs. 1 Ziff. 2). Bestellt die beschuldigte Person innert gesetzter Frist keine Wahlverteidigung, bestellt die Staatsanwaltschaft oder das Gericht die Verteidigung von Amtes wegen (vgl. Abs. 2). Die amtliche Verteidigung wird aus der Gerichtskasse entschädigt. Die Höhe der Entschädigung wird im Erkenntnisverfahren vom erkennenden Gericht festgesetzt. Ob und gegebenenfalls inwieweit die beschuldigte Person dem Staat diese Kosten zu ersetzen hat, wird im Endentscheid bestimmt (vgl. Abs. 4). Verfügt die beschuldigte Person nicht über die nötigen Mittel, um für die Kosten der amtlich bestellten notwendigen Verteidigung aufzukommen, wird ihr auf besonderes Gesuch hin die Unentgeltlichkeit gewährt (vgl. Abs. 5).
§ 57 Abs. 1 StPO/ZG statuiert, dass der freigesprochenen Person, der keine Kosten auferlegt werden, eine Entschädigung zulasten des Staates auszurichten ist, wenn ihr durch das Strafverfahren wesentliche Kosten und Umtriebe entstanden sind.

8.4 Die Ausführungen der Vorinstanz zur Entschädigung der erbetenen Verteidigung im erstinstanzlichen Verfahren halten der bundesgerichtlichen Überprüfung stand. Mit der eingehend begründeten Kürzung der eingereichten Honorarnote auf Fr. 30'000.-- für die Zeit vom 6. Juni 1995 bis zum 4. November 1996 haben die kantonalen Instanzen das ihnen zukommende Ermessen nicht überschritten. Ebensowenig verstösst es gegen Bundesrecht, dem verurteilten Beschwerdeführer eine Entschädigung für die erstandene Untersuchungshaft zu verweigern.

8.5 Hingegen verletzt es Bundesrecht, dem Beschwerdeführer im Berufungsverfahren keine Entschädigung für die erbetene Verteidigung auszurichten und ihm einen Drittel der seit dem 12. November 2007 aufgelaufenen Kosten der amtlichen Verteidigung aufzuerlegen.
Mit ihrer Argumentation, wonach mit der Bestellung der amtlichen Verteidigung die Rechte des Beschwerdeführers in jeder Verfahrensphase gewahrt gewesen seien, so dass keine Notwendigkeit zum Beizug einer erbetenen Verteidigung bestanden habe, verkennt die Vorinstanz - wie der Beschwerdeführer zutreffend vorbringt -, dass es vorliegend nicht um einen Wechsel in der Person des amtlichen Verteidigers, sondern um die Ersetzung der von Amtes wegen bestellten notwendigen Verteidigung durch eine private Verteidigerin geht. Einer bislang amtlich verteidigten angeschuldigten Person aber steht es frei, eine private Verteidigung mit ihrer Interessenwahrung zu beauftragen (und diese hierfür auch zu entschädigen). Macht die angeschuldigte Person von diesem Recht Gebrauch, so entfällt das Erfordernis der amtlichen Verteidigung, und das Gericht hat diese grundsätzlich mit der Aufforderung zur Einreichung der Honorarnote zu entlassen (Elisabeth Müller-Hasler, Die Verteidigungsrechte im zürcherischen Strafprozess, insbesondere deren zeitlicher Geltungsbereich, unter dem Aspekt des fairen Verfahrens, Diss. Zürich 1998, S. 55; Viktor Lieber/Andreas Donatsch, Kommentar zur Strafprozessordnung des Kantons Zürich, August 2006, § 12 N. 4 und § 13 N.
17). Ausnahmen von diesem Grundsatz sind allenfalls denkbar, wenn sich die angeschuldigte Person in rechtsmissbräuchlicher Art und Weise auf ihre Verteidigungsrechte beruft, was vorliegend jedoch nicht der Fall ist.
Die Vorinstanz hätte daher dem Ersuchen des Beschwerdeführers entsprechen und den amtlichen Verteidiger per 12. November 2007 aus seinem Mandat entlassen müssen. Konsequenterweise können dem Beschwerdeführer folglich keine Kosten für die vom amtlichen Verteidiger nach diesem Zeitpunkt getätigten Bemühungen auferlegt werden. Die Vorinstanz wird mit anderen Worten zu klären haben, welcher Anteil der Kosten der amtlichen Verteidigung von Fr. 18'044.50 auf die Zeit bis zum 12. November 2007 fällt. Ein Drittel dieses Betrags ist dem Beschwerdeführer aufzuerlegen, die anderen zwei Drittel und sämtliche seit dem 12. November 2007 aufgelaufenen Kosten der amtlichen Verteidigung sind dagegen auf die Staatskasse zu nehmen. Zugleich wird die Vorinstanz die dem im Berufungsverfahren zu zwei Dritteln obsiegenden Beschwerdeführer ab dem 12. November 2007 zustehende angemessene Entschädigung für die Kosten der privaten Verteidigung zu bestimmen haben.

8.6 Bei diesem Ergebnis erübrigt sich ein Eingehen auf das vom Beschwerdeführer gestellte Begehren um Berichtigung des Protokolls der vorinstanzlichen Berufungsverhandlung vom 19. Februar 2008.

9.
Der Beschwerdeführer obsiegt damit einzig im Kosten- und Entschädigungspunkt. Soweit das Bundesgericht eine Beschwerde gutheisst, entscheidet es in der Sache selbst oder weist diese zu neuer Beurteilung an die Vorinstanz zurück (Art. 107 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 107 Arrêt - 1 Le Tribunal fédéral ne peut aller au-delà des conclusions des parties.
1    Le Tribunal fédéral ne peut aller au-delà des conclusions des parties.
2    Si le Tribunal fédéral admet le recours, il statue lui-même sur le fond ou renvoie l'affaire à l'autorité précédente pour qu'elle prenne une nouvelle décision. Il peut également renvoyer l'affaire à l'autorité qui a statué en première instance.
3    Si le Tribunal fédéral considère qu'un recours en matière d'entraide pénale internationale ou d'assistance administrative internationale en matière fiscale est irrecevable, il rend une décision de non-entrée en matière dans les quinze jours qui suivent la fin d'un éventuel échange d'écritures. Dans le domaine de l'entraide pénale internationale, le Tribunal fédéral n'est pas lié par ce délai lorsque la procédure d'extradition concerne une personne dont la demande d'asile n'a pas encore fait l'objet d'une décision finale entrée en force.100
4    Le Tribunal fédéral statue sur tout recours contre une décision du Tribunal fédéral des brevets portant sur l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets101 dans le mois qui suit le dépôt du recours.102
BGG). In Anbetracht des der Vorinstanz bei der Regelung der Entschädigungsfolgen zustehenden Ermessensspielraums kommt ein reformatorischer Entscheid nicht in Betracht.
Im Ergebnis ist die Beschwerde daher teilweise gutzuheissen, der angefochtene Entscheid aufzuheben und die Sache zur Regelung der Kosten- und Entschädigungsfolgen für das Berufungsverfahren an die Vorinstanz zurückzuweisen. Im Übrigen ist die Beschwerde abzuweisen, soweit darauf einzutreten ist.
Der Beschwerdeführer wird im Umfang seines Unterliegens kostenpflichtig (Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
BGG). Der Kanton Zug hat den Beschwerdeführer für das bundesgerichtliche Verfahren mit Fr. 1'000.-- zu entschädigen (Art. 68 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
BGG).

Demnach erkennt das Bundesgericht:

1.
Die Beschwerde wird teilweise gutgeheissen, der Entscheid des Obergerichts des Kantons Zug vom 18. März 2008 aufgehoben und die Sache zur neuen Entscheidung über die Kosten- und Entschädigungsfolgen im kantonalen Berufungsverfahren an die Vorinstanz zurückgewiesen. Im Übrigen wird die Beschwerde abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.

2.
Dem Beschwerdeführer wird eine Gerichtsgebühr von Fr. 3'000.-- auferlegt.

3.
Der Kanton Zug hat den Beschwerdeführer für das bundesgerichtliche Verfahren mit Fr. 1'000.-- zu entschädigen.

4.
Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Zug, Strafrechtliche Abteilung, schriftlich mitgeteilt.

Lausanne, 1. September 2008

Im Namen der Strafrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Der Gerichtsschreiber:

Schneider Stohner