JS21.044439-221596
TRIBUNAL CANTONAL
178

cour d'appel CIVILE

Arrêt du 3 mai 2023

Composition : M. Perrot, juge unique

Greffière : Mme Chapuisat

*****

Art. 176 al. 1 ch. 2
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 176 - 1 Ove sia giustificata la sospensione della comunione domestica, il giudice, ad istanza di uno dei coniugi:
1    Ove sia giustificata la sospensione della comunione domestica, il giudice, ad istanza di uno dei coniugi:
1  stabilisce i contributi di mantenimento destinati ai figli e al coniuge;
2  prende le misure riguardanti l'abitazione e le suppellettili domestiche;
3  ordina la separazione dei beni se le circostanze la giustificano.
2    Un coniuge può parimenti proporre l'istanza quando la convivenza sia impossibile, segnatamente perché l'altro la rifiuta senza valido motivo.
3    Se i coniugi hanno figli minorenni, il giudice prende le misure necessarie secondo le disposizioni sugli effetti della filiazione.
CC

Statuant sur l'appel interjeté par A.E.________, actuellement à [...], intimé, contre l'ordonnance de mesures protectrices de l'union conjugale rendue le 25 novembre 2022 par le Président du Tribunal civil de l'arrondissement de l'Est vaudois dans la cause divisant l'appelant d'avec B.E.________, à [...], requérante, le Juge unique de la Cour d'appel civile du Tribunal cantonal considère :

En fait :

A. Par prononcé [recte : ordonnance] de mesures protectrices de l'union conjugale du 25 novembre 2022, le Président du Tribunal civil de l'arrondissement de l'Est vaudois (ci-après : le président) a admis la requête déposée le 28 juillet 2022, telle que modifiée à l'audience du 4 octobre 2022, par B.E.________ à l'encontre de A.E.________ (I), a suspendu provisoirement le droit de visite de A.E.________ sur sa fille O.________, née le [...] (II), a dit que les éventuels frais et dépens seraient fixés ultérieurement (III) et a déclaré la décision immédiatement exécutoire (IV).

En droit, le président a en substance considéré qu'un droit de visite au parloir d'un établissement de détention paraissait inapproprié au vu de l'âge de l'enfant, dont la stabilité préconisait d'éviter aussi longtemps que son père était en détention, une quelconque relation avec celui-ci, y compris par le biais d'appels téléphoniques. Il a précisé qu'il n'existait pas de mesures moins incisives à même de protéger l'enfant de son exposition au milieu carcéral que la suspension du droit de visite, en particulier compte tenu de la situation difficile engendrée essentiellement par la séparation compliquée de ses parents et le décès de son frère.

B. Par acte du 8 décembre 2022, A.E.________ (ci-après : l'appelant) a interjeté appel contre l'ordonnance précitée en concluant à sa réforme, en ce sens que son droit aux relations personnelles sur sa fille s'exercerait, à titre provisoire et tant qu'il serait en détention, par l'intermédiaire de la Fondation REPR, selon les modalités usuelles de l'établissement de détention, ainsi que par le biais d'appels téléphoniques et Skype et que les conditions d'exercice du droit de visite sur sa fille seraient réexaminées lorsque sa détention aura pris fin. Il a également sollicité le bénéfice de l'assistance judiciaire. A titre de mesures d'instruction, l'appelant a requis l'audition d'une employée de la Fondation REPR, d'une part et, d'autre part, à ce que G.________ soit invité à aller le rencontrer en détention provisoire afin de compléter son rapport.

Il a produit trois pièces sous bordereau à l'appui de son appel.

Par courrier du 4 janvier 2023, le Juge unique de la Cour de céans (ci-après : le juge unique) a dispensé en l'état l'appelant de l'avance de frais, la décision définitive sur l'assistance judiciaire étant réservée.

Dans sa réponse du 16 janvier 2023, B.E.________ (ci-après : l'intimée) a conclu au rejet de l'appel. Elle a requis la production, en mains du Service de la population, du dossier administratif de police des étrangers de l'appelant. Elle a en outre sollicité le bénéfice de l'assistance judiciaire. Elle a produit à l'appui de sa réponse quatre pièces sous bordereau.

Par ordonnance du 17 janvier 2023, le juge unique a accordé à l'intimée le bénéfice de l'assistance judiciaire avec effet au 5 janvier 2023 dans la procédure d'appel et a désigné Me Raphaël Tatti en qualité de défenseur d'office.

Dans ses déterminations du 24 janvier 2023, l'appelant a confirmé les conclusions prises au pied de son appel.

L'intimée s'est déterminée à son tour le 10 février 2023.

Les parties se sont par la suite successivement déterminées les 13 février et 21 mars 2023 pour l'appelant et les 15 février et 17 mars 2023 pour l'intimée. A l'appui ses dernières déterminations, l'intimée a produit quatre pièces sous bordereau.

C. Le juge unique retient les faits pertinents suivants, sur la base de l'ordonnance complétée par les pièces du dossier :

1. L'appelant, né le [...], et l'intimée, née le [...], se sont mariés le [...].

Deux enfants sont issus de cette union :

- U.________, né le [...];

- O.________, née le [...];

2. Les parties vivent séparées à tout le moins depuis le 1erjuin 2021.

3. a) Le 10 janvier 2022, l'intimée a déposé plainte pénale à l'encontre de l'appelant en raison de violences qu'elle aurait subies de sa part durant la vie commune et de menaces et pressions dont elle aurait été victime depuis la séparation. Elle a notamment indiqué qu'elle était exténuée par les agissements de son époux et qu'elle craignait en outre pour le bon développement de ses enfants.

b) Une instruction pénale est ouverte devant le Ministère public de
l'arrondissement de Lausanne (ci-après : Ministère public) contre l'appelant pour lésions corporelles simples qualifiées, voies de fait qualifiées, mise en danger de la vie d'autrui, utilisation abusive d'une installation de télécommunication, menaces, menaces qualifiées, contrainte, violation de domicile, contravention et infraction à la loi fédérale sur les stupéfiants, en raison notamment des faits suivants :

« 1. A [...], route [...], entre le mois de septembre 2018 et le 1er juin 2021, A.E.________ aurait giflé et frappé son épouse B.E.________.

2. A [...], route [...], entre le 10 octobre 2021 et le 10 janvier 2022, A.E.________ aurait contacté son épouse B.E.________ à de multiples reprises par appels et messages téléphoniques.

3. A [...], route [...], au mois de juillet 2021, A.E.________ aurait adressé plusieurs messages à son épouse B.E.________, dans lesquels il lui aurait notamment écrit : « te vas a repentir » et « tu sais je vais te violé » (sic),

4. A [...], chemin [...], le 22 juillet 2022, vers 21h00, A.E.________ s'est rendu au domicile de la mère de son épouse B.E.________, dont il est séparé. Le prévenu souhaitait voir sa fille. A son arrivée, il est tombé sur T.________ qui logeait à cet endroit. Il s'agit d'une amie d'B.E.________. Le prévenu aurait fouillé l'appartement pour retrouver sa fille en vain. Il aurait alors exigé de T.________ qu'elle appelle B.E.________, afin de lui parler. T.________ aurait refusé. Le prévenu l'aurait alors saisie par le bras, s'est mis derrière elle et aurait posé la lame d'un couteau contre son cou. Il aurait ordonné qu'elle appelle son épouse. T.________ aurait obtempéré et lui aurait donné son téléphone portable. Le prévenu aurait essayé de l'utiliser en vain. Il aurait jeté le téléphone et aurait poussé T.________ au sol. Il aurait ensuite obligé cette dernière à téléphoner à son épouse en mettant le haut- parleur. B.E.________ aurait répondu, mais aurait refusé de lui passer sa fille, et aurait dit qu'elle allait appeler la police. Le prévenu aurait déclaré à T.________ : « si tu ouvres ta gueule, je vais venir te tuer, tu dis pas à B.E.________ que je suis entré dans la maison ». Le prévenu a finalement quitté les lieux ».

4. a) Par requête de mesures protectrices de l'union conjugale du 20 octobre 2021 complétée le 4 février 2022, l'intimée a notamment conclu à ce que la garde des enfants U.________ et B.E.________ lui soit confiée et à ce que l'appelant bénéficie sur ces derniers d'un droit de visite à préciser en cours d'instance mais qui serait obligatoirement surveillé et médiatisé.

Dans ses déterminations du 10 février 2022, l'intimé ne n'est pas opposé à ce que la garde des enfants soit confiée à l'intimée mais a conclu au rejet de la conclusion tendant au droit de visite médiatisé. A titre reconventionnel, il a conclu à ce qu'un droit de visite usuel, soit un week-end sur deux du vendredi soir au dimanche soir, ainsi que la moitié des vacances scolaires et des jours fériés, soit instauré.

b) Lors de l'audience du 10 février 2022, les parties ont notamment requis
qu'il soit statué, à titre provisoire, sur les modalités de visite du père sur ses enfants et sur le mandat d'évaluation à confier à l'Unité Evaluations et Missions spécifiques (ci-après : UEMS) de la Direction générale de l'enfance et de la jeunesse (ci-après : DGEJ).

c) Par ordonnance de mesures protectrices de l'union conjugale rendue le 13
avril 2022, le président a notamment statué comme il suit :

« III. dit que, à titre provisoire, A.E.________ pourra avoir ses enfants
U.________, né le [...], et O.________, née le [...], auprès de lui, en présence de la grand-mère paternelle des enfants, selon les modalités suivantes :

chaque semaine, soit le samedi, soit le dimanche, à charge pour lui d'aller chercher ses enfants là où ils se trouvent et de les y ramener,

o de 11h00 à 14h00 durant la première et la seconde rencontre ;

o de 11h00 à 17h00 durant la troisième et la quatrième rencontre ;

o 11h00 à 19h00 dès lors et jusqu'à nouvelle décision, sauf meilleure entente entre les parties ;

IV. ordonne la mise en oeuvre d'un mandat d'évaluation et confie celui-ci à l'Unité Evaluation et Missions Spécifiques de la Direction générale de l'enfance et de la jeunesse, afin de faire toute proposition utile s'agissant de la situation des enfants U.________, né le [...], et O.________, née le [...], et en particulier concernant les modalités du droit de visite de A.E.________. »

d) Par courrier du 26 avril 2022, l'UEMS a indiqué que le dossier serait
attribué au plus tard à six mois.

Par courrier du 29 août 2022, l'UEMS a indiqué que le mandat avait été attribué à G.________, qu'un délai minium de quatre mois était compté pour mener à bien l'évaluation et que le représentant précité serait présent à l'audience fixée au 4 octobre 2022 lors de laquelle il ferait un rapport oral.

5. L'enfant U.________ est subitement décédé le 3 juillet 2022.

6. L'appelant a été interpellé le 23 juillet 2022, puis placé en détention provisoire par ordonnance du 26 juillet 2022. Cette détention provisoire a été prolongée à plusieurs reprises, en raison des risques de fuite, de collusion et de réitération.

7. a) Par requête de mesures superprovisionnelles et de mesures protectrices de l'union conjugale du 28 juillet 2022, l'intimée a notamment conclu, sous suite de frais et de dépens, à ce qui suit :

« a) par voie de mesures superprovisionnelles :

I. Le droit de visite de A.E.________ sur sa fille O.________, née le [...], est suspendu jusqu'à droit connu sur la procédure de mesures protectrices de l'union conjugale.

b) par voie de mesures protectrices de l'union conjugale :

I. A.E.________ bénéficiera d'un droit de visite surveillé sur sa fille O.________, née le [...], qui s'exercera par l'intermédiaire d'Espace Contact, selon les modalités de cette institution. »

b) Par ordonnance de mesures superprovisionnelles du 29 juillet 2022, le
président a suspendu le droit de visite de l'appelant sur sa fille jusqu'à droit connu sur la procédure de mesures protectrices de l'union conjugale.

c) Dans sa réponse du 27 septembre 2022, l'appelant a conclu, sous suite de
frais et dépens, à ce qui suit :

« Principalement,

I. Dire qu'à titre provisoire, A.E.________ pourra avoir sa fille, O.________, auprès de lui, selon les modalités suivantes :

- chaque semaine, soit le samedi, soit le dimanche, à charge pour lui d'aller chercher sa fille là où elle se trouve et de l'y ramener ;

- de 11h00 à 14h00 durant la première et la seconde rencontre ;

- de 11h00 à 17h00 durant la troisième et la quatrième rencontre ;

- de 11h00 à 19h00 dès lors et jusqu'à nouvelle décision, sauf meilleure entente entre les parties.

Subsidiairement,

II. Dire que A.E.________ pourra avoir sa fille, O.________, auprès de lui, selon les modalités qui seront précisées en cours d'instance. »

d) Lors de l'audience du 4 octobre 2022, l'intimée a modifié sa conclusion de
la requête du 22 juillet 2022 en ce sens que le droit de visite de l'appelant sur sa fille soit suspendu jusqu'à nouvelle décision contraire. L'appelant a conclu au rejet de cette conclusion. Pour sa part, l'appelant a pris une conclusion superprovisionnelle et en mesures protectrices de l'union conjugale en ce sens que tant qu'il sera en détention, son droit aux relations personnelles sur sa fille s'exercera par le biais d'appels téléphoniques et Skype ainsi que par deux visites mensuelles au sein de l'établissement du [...] ou de tout autre établissement de détention.

A cette occasion, G.________, représentant de l'UEMS, a indiqué qu'un droit de visite éventuel au parloir était inapproprié au vu de l'âge de l'enfant et a émis un avis défavorable sur une quelconque relation entre l'enfant et son père, y compris par le biais d'appels téléphoniques, aussi longtemps que celui- ci était en détention ; il a également précisé qu'une évaluation de l'état de l'appelant serait effectuée à sa sortie de détention. Il a en outre prôné la stabilité de l'enfant O.________ et indiqué que le critère de l'âge de l'enfant, le contexte familial, le décès de son frère aîné U.________ et la procédure pénale ouverte subséquemment requéraient la protection de l'enfant O.________ et le fait qu'elle ne soit pas exposée à son père tant que celui-ci était détenu.

f) Par courrier du 7 octobre 2022 adressé à la DGEJ, l'appelant a notamment
requis qu'un droit de visite puisse être organisé par l'intermédiaire de la Fondation REPR (Relais Enfants Parents Romands).

Il ressort ce qui suit d'un courrier du 27 octobre 2022 cosigné par G.________ et D.________, cheffe de l'UEMS ad interim, adressé au président :

« Dans le cadre du mandat que vous nous avez confié, et suite à l'audience du 4 octobre dernier, nous vous transmettons un courrier de A.E.________, reçu le 7 octobre 2022. Dans le prolongement de ce courrier, Mme [...], Intervenante Socio-éducative, à la Fondation REPR (Relais Enfants Parents Romands), Focus Enfants, nous a contacté le 26 ct, sollicitée par [le] père pour obtenir un droit de visite en prison.

Nous précisons, selon les éléments fournis dans notre rapport oral tenu lors de l'audience, qu'une évaluation plus complète, incluant des éléments sur l'état psychologique actuel du père reste toujours nécessaire, avant toute mise en place d'un droit de visite en prison. Pour le surplus, le contexte du décès brutal du frère aîné, le travail de deuil n'ayant pas encore été fait par les deux familles, les procédures pénales en cours, restent des facteurs déstabilisant pour les parents, avec de possibles répercussions sur l'état psychologique de l'enfant. Ceci nous a conduit à nous dire qu'un droit de visite était encore prématuré.

Toutefois, pour un droit de visite à plus long terme, une évaluation complète pourrait nous être confiée, ou être confiée à la Fondation Vaudoise de Probation, laquelle est plus spécialisée sur les situations carcérales. Si un droit de visite devait être préconisé, ladite Fondation pourrait elle-même l'accompagner ou confier l'accompagnement à Focus enfants, Fondation REPR [...] ».

g) Par courrier du 13 janvier 2023, le président a invité l'UEMS à garder la
situation en suspens compte tenu de l'appel déposé contre le prononcé du 25 novembre 2022.

En droit :

1.

1.1 L'appel est recevable contre les ordonnances de mesures protectrices de l'union conjugale, lesquelles doivent être considérées comme des décisions provisionnelles (art. 308 al. 1 let. b
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 308 Appellabilità - 1 Sono impugnabili mediante appello:
1    Sono impugnabili mediante appello:
a  le decisioni finali e incidentali di prima istanza;
b  le decisioni di prima istanza in materia di provvedimenti cautelari.
2    Le decisioni pronunciate in controversie patrimoniali sono appellabili unicamente se il valore litigioso secondo l'ultima conclusione riconosciuta nella decisione è di almeno 10 000 franchi.
CPC [Code de procédure civile du 19 décembre 2008 ; RS 272] ; ATF 137 III 475 consid. 4.1 et les réf. citées), dans les causes non patrimoniales ou dont la valeur litigieuse, au dernier état des conclusions devant l'autorité inférieure, est supérieure à 10'000 fr. (art. 308 al. 2
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 308 Appellabilità - 1 Sono impugnabili mediante appello:
1    Sono impugnabili mediante appello:
a  le decisioni finali e incidentali di prima istanza;
b  le decisioni di prima istanza in materia di provvedimenti cautelari.
2    Le decisioni pronunciate in controversie patrimoniali sono appellabili unicamente se il valore litigioso secondo l'ultima conclusione riconosciuta nella decisione è di almeno 10 000 franchi.
CPC).

Les ordonnances de mesures protectrices étant régies par la procédure
sommaire, selon l'art. 271
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 271 Campo d'applicazione - Fatti salvi gli articoli 272 e 273, la procedura sommaria è applicabile alle misure a tutela dell'unione coniugale, segnatamente a:
a  misure secondo gli articoli 172-179 CC120;
b  estensione a un coniuge della facoltà di rappresentanza dell'unione coniugale (art. 166 cpv. 2 n. 1 CC);
c  autorizzazione a un coniuge a disporre dell'abitazione familiare (art. 169 cpv. 2 CC);
d  obbligo d'informazione dei coniugi sui rispettivi redditi, sostanza e debiti (art. 170 cpv. 2 CC);
e  pronuncia della separazione dei beni e ripristino del precedente regime dei beni (art. 185, 187 cpv. 2, 189 e 191 CC);
f  obbligo di un coniuge di concorrere alla compilazione dell'inventario (art. 195a CC);
g  fissazione di dilazioni di pagamento e prestazione di garanzie tra coniugi, al di fuori di un processo sulla liquidazione del regime dei beni (art. 203 cpv. 2, 218, 235 cpv. 2 e 250 cpv. 2 CC);
h  consenso di un coniuge alla rinuncia o all'accettazione di un'eredità (art. 230 cpv. 2 CC);
i  avviso ai debitori e garanzia dell'obbligo di mantenimento dopo il divorzio, al di fuori di un processo sull'obbligo di mantenimento dopo il divorzio (art. 132 CC).
CPC, le délai pour l'introduction de l'appel est de dix jours (art. 314 al. 1
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 314 Procedura sommaria - 1 Se è appellata una decisione pronunciata in procedura sommaria, il termine di appello e il termine di risposta sono entrambi di dieci giorni.
1    Se è appellata una decisione pronunciata in procedura sommaria, il termine di appello e il termine di risposta sono entrambi di dieci giorni.
2    L'appello incidentale è improponibile.
CPC). Un membre de la Cour d'appel civile statue comme juge unique sur les appels formés contre les décisions sur mesures protectrices de l'union conjugale (art. 84 al. 2 LOJV [loi d'organisation judiciaire du 12 décembre 1979 ; BLV 173.01]).

1.2 En l'espèce, formé en temps utile par une partie qui a un intérêt digne de protection (art. 59 al. 2 let. a
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 59 Principio - 1 Il giudice entra nel merito di un'azione o istanza se sono dati i presupposti processuali.
1    Il giudice entra nel merito di un'azione o istanza se sono dati i presupposti processuali.
2    Sono presupposti processuali segnatamente:
a  l'interesse degno di protezione dell'attore o instante;
b  la competenza per materia e per territorio del giudice;
c  la capacità di essere parte e la capacità processuale;
d  l'assenza di litispendenza altrove;
e  l'assenza di regiudicata;
f  la prestazione degli anticipi e della cauzione per le spese giudiziarie.
CPC) contre une décision finale dans une cause non patrimoniale, l'appel est recevable.

2.

2.1 L'appel peut être formé pour violation du droit ainsi que pour constatation inexacte des faits (art. 310
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 310 Motivi d'appello - Con l'appello possono essere censurati:
a  l'errata applicazione del diritto;
b  l'errato accertamento dei fatti.
CPC). L'autorité d'appel peut revoir l'ensemble du droit applicable, y compris les questions d'opportunité ou d'appréciation laissées par la loi à la décision du juge, et doit le cas échéant appliquer le droit d'office conformément au principe général de l'art. 57
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 57 Applicazione d'ufficio del diritto - Il giudice applica d'ufficio il diritto.
CPC. Elle peut revoir librement l'appréciation des faits sur la base des preuves administrées en première instance (ATF 138 III 374 consid. 4.3.1 ; TF 5A_340/2021 du 16 novembre 2021 consid. 5.3.1 ; TF 4A_215/2017 du 15 janvier 2019 consid. 3.4).

2.2 Dans le cadre de mesures protectrices de l'union conjugale, le juge établit les faits d'office en vertu de la maxime inquisitoire (art. 272
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 272 Principio inquisitorio - Il giudice accerta d'ufficio i fatti.
CPC). Selon la jurisprudence, l'art. 272
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 272 Principio inquisitorio - Il giudice accerta d'ufficio i fatti.
CPC prévoit une maxime inquisitoire dite sociale ou limitée, qui n'oblige pas le juge à rechercher lui-même l'état de fait pertinent. En revanche, l'art. 296 al. 1
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 296 Principio inquisitorio e non vincolatività delle conclusioni delle parti - 1 Il giudice esamina d'ufficio i fatti.
1    Il giudice esamina d'ufficio i fatti.
2    Le parti e i terzi sono tenuti a collaborare agli esami necessari all'accertamento della filiazione, sempre che non comportino rischi per la salute. Le disposizioni sui diritti delle parti e dei terzi di rifiutare la collaborazione non sono qui applicabili.
3    Il giudice statuisce senza essere vincolato dalle conclusioni delle parti.
CPC prévoit une maxime inquisitoire illimitée en ce qui concerne les questions relatives aux enfants (TF 5A_20/2020 du 28 août 2020 consid. 4.2 ; TF 5A_245/2019 du 1erjuillet 2019 consid. 3.2.1 et les réf. citées). Selon l'art. 296 al. 3
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 296 Principio inquisitorio e non vincolatività delle conclusioni delle parti - 1 Il giudice esamina d'ufficio i fatti.
1    Il giudice esamina d'ufficio i fatti.
2    Le parti e i terzi sono tenuti a collaborare agli esami necessari all'accertamento della filiazione, sempre che non comportino rischi per la salute. Le disposizioni sui diritti delle parti e dei terzi di rifiutare la collaborazione non sono qui applicabili.
3    Il giudice statuisce senza essere vincolato dalle conclusioni delle parti.
CPC, le tribunal n'est pas lié par les conclusions des parties.

2.3

2.3.1 Les faits et moyens de preuve nouveaux ne sont pris en compte que s'ils sont invoqués ou produits sans retard (art. 317 al. 1 let. a
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 317 Nuovi fatti, nuovi mezzi di prova e mutazione dell'azione - 1 Nuovi fatti e nuovi mezzi di prova sono considerati soltanto se:
1    Nuovi fatti e nuovi mezzi di prova sono considerati soltanto se:
a  vengono immediatamente addotti; e
b  dinanzi alla giurisdizione inferiore non era possibile addurli nemmeno con la diligenza ragionevolmente esigibile tenuto conto delle circostanze.
2    Una mutazione dell'azione è ammissibile soltanto se:
a  sono date le premesse di cui all'articolo 227 capoverso 1; e
b  la mutazione è fondata su nuovi fatti o su nuovi mezzi di prova.
CPC) et ne pouvaient pas être invoqués ou produits en première instance bien que la partie qui s'en prévaut ait fait preuve de la diligence requise (art. 317 al. 1 let. b
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 317 Nuovi fatti, nuovi mezzi di prova e mutazione dell'azione - 1 Nuovi fatti e nuovi mezzi di prova sono considerati soltanto se:
1    Nuovi fatti e nuovi mezzi di prova sono considerati soltanto se:
a  vengono immediatamente addotti; e
b  dinanzi alla giurisdizione inferiore non era possibile addurli nemmeno con la diligenza ragionevolmente esigibile tenuto conto delle circostanze.
2    Una mutazione dell'azione è ammissibile soltanto se:
a  sono date le premesse di cui all'articolo 227 capoverso 1; e
b  la mutazione è fondata su nuovi fatti o su nuovi mezzi di prova.
CPC), ces deux conditions étant cumulatives (TF 5A_451/2020 du 31 mars 2021 consid. 3.1.1 ; ATF 142 III 413 consid. 2.2.2, JdT 2017 II 153). Toutefois, lorsqu'il y a lieu de trancher des questions relatives aux enfants, lesquelles sont soumises à la maxime inquisitoire illimitée (art. 296 al. 1
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 296 Principio inquisitorio e non vincolatività delle conclusioni delle parti - 1 Il giudice esamina d'ufficio i fatti.
1    Il giudice esamina d'ufficio i fatti.
2    Le parti e i terzi sono tenuti a collaborare agli esami necessari all'accertamento della filiazione, sempre che non comportino rischi per la salute. Le disposizioni sui diritti delle parti e dei terzi di rifiutare la collaborazione non sono qui applicabili.
3    Il giudice statuisce senza essere vincolato dalle conclusioni delle parti.
CPC), il convient de considérer que l'application stricte de l'art. 317 al. 1
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 317 Nuovi fatti, nuovi mezzi di prova e mutazione dell'azione - 1 Nuovi fatti e nuovi mezzi di prova sono considerati soltanto se:
1    Nuovi fatti e nuovi mezzi di prova sono considerati soltanto se:
a  vengono immediatamente addotti; e
b  dinanzi alla giurisdizione inferiore non era possibile addurli nemmeno con la diligenza ragionevolmente esigibile tenuto conto delle circostanze.
2    Una mutazione dell'azione è ammissibile soltanto se:
a  sono date le premesse di cui all'articolo 227 capoverso 1; e
b  la mutazione è fondata su nuovi fatti o su nuovi mezzi di prova.
CPC n'est pas justifiée et que les parties peuvent présenter des faits et moyens de preuve nouveaux en appel même si les conditions de cette disposition ne sont pas réunies (ATF 144 III 349 consid. 4.2.1 et réf. citées).

En outre, dans les causes impliquant des enfants mineurs, le tribunal n'est pas lié par les conclusions des parties (art. 296 al. 3
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 296 Principio inquisitorio e non vincolatività delle conclusioni delle parti - 1 Il giudice esamina d'ufficio i fatti.
1    Il giudice esamina d'ufficio i fatti.
2    Le parti e i terzi sono tenuti a collaborare agli esami necessari all'accertamento della filiazione, sempre che non comportino rischi per la salute. Le disposizioni sui diritti delle parti e dei terzi di rifiutare la collaborazione non sono qui applicabili.
3    Il giudice statuisce senza essere vincolato dalle conclusioni delle parti.
CPC). Ce principe vaut aussi devant l'instance cantonale de recours (ATF 137 III 617 consid. 4.5.2, JdT 2014 II 187).

2.3.2 La présente cause concerne les relations personnelles entre l'appelant et sa fille mineure. Les maximes inquisitoire illimitée et d'office étant applicables, les pièces produites en appel sont recevables. Il en a été tenu compte dans la mesure utile. Le juge unique n'est en outre pas lié par les conclusions des parties.

2.3.3 S'agissant des réquisitions formulées par l'appelant, elles peuvent être rejetées par appréciation anticipée des preuves (ATF 145 I 167 consid. 4.1 ; ATF 140 I 285 consid. 6.3.1 ; ATF 138 III 374 consid. 4.3.2 ; TF 5A_695/2020 du 26 avril 2021 consid. 3.2.2 et les réf. citées) au vu des considérants qui suivent, le dossier étant complet sur les faits de la cause et la procédure d'appel pouvant en l'espèce être conduite sans administration de preuves supplémentaires.

3.

3.1 L'appelant conteste la suspension du droit de visite telle qu'ordonnée par le président. Il considère que la détention d'un parent ne constitue pas, sur le principe, un motif justifiant la cessation immédiate du droit de visite, un tel droit pouvant être exercé au sein d'un établissement de détention. Il se prévaut du RSDAJ (règlement du 28 novembre 2018 sur le statut des personnes détenues placées en établissement de détention avant jugement ; BLV 340.02.5) qui réglemente précisément la question des visites d'enfants à des parents détenus avant jugement. En outre, l'appelant fait valoir que l'avis exprimé par le représentant de la DGEJ serait plus fondé sur des a priori que sur un réel examen de la situation, celui-ci se refusant à aller lui rendre visite tant qu'il se trouvera en détention. Il expose également que selon la littérature scientifique, entre 3 et 6 ans, l'absence d'un parent peut faire surgir chez l'enfant un sentiment de culpabilité et qu'il y aurait donc un intérêt certain à maintenir le lien entre l'enfant et le parent gardien, ce qui primerait sur l'hypothétique effet que pourrait avoir sur l'enfant des visites en détention. L'appelant indique qu'il aurait pris lui-même contact avec la Fondation REPR et l'exercice d'un droit de visite sous l'égide de cette institution serait parfaitement possible car similaire à l'exercice d'un droit de visite médiatisé auprès de Point Rencontre. Enfin, l'appelant requiert l'audition d'une employée de la Fondation REPR avec laquelle il se serait entretenu du droit de visite qu'il souhaiterait exercer sur sa fille, et une visite à lui-même du représentant de la DGEJ « afin de compléter son rapport ».

3.2 Dès lors que l'appelant ne conteste pas que son placement en détention provisoire constitue un fait nouveau, il n'y a pas lieu de revenir sur cette question.

3.2.1 L'art. 273 al. 1
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 273 - 1 I genitori che non sono detentori dell'autorità parentale o della custodia nonché il figlio minorenne hanno reciprocamente il diritto di conservare le relazioni personali indicate dalle circostanze.
1    I genitori che non sono detentori dell'autorità parentale o della custodia nonché il figlio minorenne hanno reciprocamente il diritto di conservare le relazioni personali indicate dalle circostanze.
2    Se l'esercizio o il mancato esercizio delle relazioni personali è pregiudizievole al figlio, oppure altri motivi lo esigono, l'autorità di protezione dei minori può richiamare ai loro doveri i genitori, gli affilianti o il figlio e dare loro istruzioni.
3    Il padre o la madre può esigere che il suo diritto all'esercizio delle relazioni personali sia regolato.
CC, qui respecte l'art. 8
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU)
CEDU Art. 8 Diritto al rispetto della vita privata e familiare - 1. Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
1    Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
2    Non può esservi ingerenza della pubblica autorità nell'esercizio di tale diritto se non in quanto tale ingerenza sia prevista dalla legge e in quanto costituisca una misura che, in una società democratica, è necessaria per la sicurezza nazionale, l'ordine pubblico, il benessere economico del paese, la prevenzione dei reati, la protezione della salute o della morale, o la protezione dei diritti e delle libertà altrui.
CEDH (ATF 136 I 176 consid. 5.2 ; TF 5A_939/2012 du 8 mars 2013 consid. 5.1 ; Juge délégué 10 février 2020/ 67 consid. 6.2), prévoit que le parent non détenteur de l'autorité parentale ou de la garde ainsi que l'enfant mineur a le droit d'entretenir avec celui-ci, et réciproquement le droit d'entretenir les relations personnelles indiquées par les circonstances. Autrefois considéré comme un droit naturel des parents, le droit aux relations personnelles est désormais conçu à la fois comme un droit et un devoir de ceux-ci (cf. art. 273 al. 2
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 273 - 1 I genitori che non sono detentori dell'autorità parentale o della custodia nonché il figlio minorenne hanno reciprocamente il diritto di conservare le relazioni personali indicate dalle circostanze.
1    I genitori che non sono detentori dell'autorità parentale o della custodia nonché il figlio minorenne hanno reciprocamente il diritto di conservare le relazioni personali indicate dalle circostanze.
2    Se l'esercizio o il mancato esercizio delle relazioni personali è pregiudizievole al figlio, oppure altri motivi lo esigono, l'autorità di protezione dei minori può richiamare ai loro doveri i genitori, gli affilianti o il figlio e dare loro istruzioni.
3    Il padre o la madre può esigere che il suo diritto all'esercizio delle relazioni personali sia regolato.
CC), mais aussi comme un droit de la personnalité de l'enfant dont il doit en premier lieu servir l'intérêt (ATF 131 III 209 consid. 5; TF 5A_478/2018 du 10 août 2018 consid. 5.2.1 ; TF 5A_53/ 2017 du 23 mars 2017 consid. 5.1).

Le droit aux relations personnelles vise à sauvegarder le lien existant entre parents et enfants. Les relations personnelles permettent au père et mère non gardiens de participer au développement de l'enfant malgré l'absence de communauté domestique, et à l'enfant de maintenir un contact avec ses deux parents (Meier/Stettler, Droit suisse de la filiation, 6e éd., 2019, n. 965 p. 616). Le Tribunal fédéral relève à cet égard qu'il est unanimement reconnu que le rapport de l'enfant avec ses deux parents est essentiel et qu'il peut jouer un rôle décisif dans le processus de recherche d'identité de l'enfant (ATF 127 III 295 consid. 4a ; ATF 123 III 445 consid. 3c, JdT 1998 I 354 ; TF 5A_184/ 2017 du 9 juin 2017 consid. 4.1 ; TF 5A_478/2018 du 10 août 2018 consid. 5.2.1). Le maintien et le développement de ce lien étant évidemment bénéfique pour l'enfant, les relations personnelles doivent donc être privilégiées, sauf si le bien de l'enfant est mis en danger (ATF 142 III 1 consid. 3.4).

L'importance et le mode d'exercice des relations personnelles doivent être appropriés à la situation, autrement dit tenir équitablement compte des circonstances particulières du cas. Le bien de l'enfant est le facteur d'appréciation le plus important (ATF 127 III 295 consid. 4a) et dans chaque cas, la décision doit donc être prise de manière à répondre le mieux possible à ses besoins (ATF 117 II 353 consid. 3; 115 II 206 consid. 4a et 317 consid. 2), l'intérêt des parents étant relégué à l'arrière-plan (ATF 130 III 585 consid. 2.2.1 ATF 130 I 585 ; TF 5A_369/2018 du 14 août 2018 consid. 5.1 ; TF 5A_842/ 2020 du 14 octobre 2021 consid. 5.1 ; TF 5A_389/2022 du 29 novembre 2022 consid. 7.1).

L'intérêt de l'enfant variera en fonction de son âge, de sa santé physique et psychique et de la relation qu'il entretient avec l'ayant droit. Il faut en outre prendre en considération la situation et les intérêts de l'ayant droit : sa relation avec l'enfant, sa personnalité, son lieu d'habitation, son temps libre et son environnement. Enfin, il faut tenir compte de la situation (état de santé, obligations professionnelles) des personnes chez qui l'enfant vit, que ce soit un parent ou un tiers qui élève l'enfant (TF 5A_389/2022 du 29 novembre 2022 consid. 7.1).

3.2.2 Le droit aux relations personnelles n'est pas absolu. Si les relations personnelles compromettent le développement de l'enfant, si les père et mère qui les entretiennent violent leurs obligations, s'ils ne se sont pas souciés sérieusement de l'enfant ou s'il existe d'autres justes motifs, le droit d'entretenir ces relations peut leur être retiré ou refusé (art. 274 al. 2
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 274 - 1 Padre e madre devono astenersi da tutto ciò che alteri i rapporti del figlio con l'altro genitore o intralci il compito dell'educatore.
1    Padre e madre devono astenersi da tutto ciò che alteri i rapporti del figlio con l'altro genitore o intralci il compito dell'educatore.
2    Il diritto alle relazioni personali può essere negato o revocato se pregiudica il bene del figlio, se i genitori se ne sono avvalsi in violazione dei loro doveri o non si sono curati seriamente del figlio, ovvero per altri gravi motivi.
3    Se i genitori hanno acconsentito all'adozione del figlio o se si può prescindere da tale consenso, il diritto alle relazioni personali si estingue appena il figlio sia collocato in vista d'adozione.
CC). Il y a danger pour le bien de l'enfant, au sens de cette disposition, si son développement physique, moral ou psychique est menacé par la présence même limitée du parent qui n'a pas l'autorité parentale (ATF 122 III 404 consid. 3b, JdT 1998 I 46). Ce refus ou ce retrait ne peut être demandé que si le bien de l'enfant l'exige impérieusement et qu'il est impossible de trouver une réglementation du droit de visite qui sauvegarde ses intérêts : la disposition a pour objet de protéger l'enfant, et non de punir les parents. Ainsi, la violation par eux de leurs obligations et le fait de ne pas se soucier sérieusement de l'enfant ne sont pas en soi des comportements qui justifient le refus ou le retrait des relations personnelles ; ils ne le sont que lorsqu'ils ont pour conséquence que ces relations portent atteinte au bien de l'enfant (TF 5A_756/2013 du 9 janvier 2014 consid. 5.1.2, FamPra.ch 2014 p. 433 ; TF 5A_663/2012 du 12 mars 2013 consid. 4.1, in FamPra.ch 2013 no 53 p. 806 ; TF 5A_172/2012 du 16 mai 2012 consid. 4.1.1, rés. in RMA 2012 p. 300 ; TF 5A_53/2017 du 23 mars 2017 consid. 5.1). Conformément au principe de proportionnalité, il importe en outre que cette menace ne puisse être écartée par d'autres mesures appropriées (TF 5A_478/2018 du 10 août 2018 consid. 5.2.1).

3.2.3 L'appréciation des circonstances de fait pour fixer le droit aux relations personnelles de l'art. 273 al. 1
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 273 - 1 I genitori che non sono detentori dell'autorità parentale o della custodia nonché il figlio minorenne hanno reciprocamente il diritto di conservare le relazioni personali indicate dalle circostanze.
1    I genitori che non sono detentori dell'autorità parentale o della custodia nonché il figlio minorenne hanno reciprocamente il diritto di conservare le relazioni personali indicate dalle circostanze.
2    Se l'esercizio o il mancato esercizio delle relazioni personali è pregiudizievole al figlio, oppure altri motivi lo esigono, l'autorità di protezione dei minori può richiamare ai loro doveri i genitori, gli affilianti o il figlio e dare loro istruzioni.
3    Il padre o la madre può esigere che il suo diritto all'esercizio delle relazioni personali sia regolato.
CC, c'est-à-dire la détermination de leur portée juridique, est une question de droit ; toutefois, le juge du fait dispose d'un pouvoir d'appréciation en vertu de l'art. 4
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 4 - Il giudice è tenuto a decidere secondo il diritto e l'equità quando la legge si rimette al suo prudente criterio o fa dipendere la decisione dall'apprezzamento delle circostanze, o da motivi gravi.
CC. Ce qui justifie que l'autorité de recours s'impose une certaine retenue en la matière et n'intervienne que si le juge, sans aucun motif, a écarté des critères essentiels pour la décision sur le droit de visite de l'enfant ou, à l'inverse, s'est fondé sur des éléments dépourvus d'importance au retard du bien de l'enfant ou contrevenant aux principes de droit fédéral (TF 2A_22/2017 du 23 mars 2017 consid. 3.1.3 ; TF 5A_53/2017 du 23 mars 2017 consid. 5.1 ; Juge unique CACI 2 février 2021/45 consid. 3.2 ; Juge unique CACI 16 mars 2023/120 consid. 3.2.2).

3.3 En l'occurrence, s'il est vrai, comme le soutient l'appelant, que la détention d'un parent ne constitue pas, à proprement parler, un motif justifiant systématiquement la suspension du droit de visite, il y a toutefois lieu de prendre en considération les circonstances particulières de l'espèce, qui diffèrent sensiblement du cas ayant donné lieu à la jurisprudence cantonale dont se prévaut l'appelant, notamment de l'arrêt rendu le 23 mai 2022 par la Chambre des curatelles, dont il ressort qu'il n'était pas établi que le développement de l'enfant serait mis en danger par les visites au parloir, lesquelles avaient en outre déjà été organisées sans que la santé et la sécurité de l'enfant n'aient été mises à mal. Or, dans le cas présent, il ne peut être exclu, du moins à ce stade, que l'instauration d'un tel droit de visite serait défavorable au bien de l'enfant. A cet égard, G.________, de l'UEMS, a indiqué que les critères de l'âge de l'enfant, le contexte familial, le décès d'U.________, ainsi que la procédure pénale ouverte contre l'appelant justifiaient de faire preuve de retenue et de suspendre le droit de visite, dans l'intérêt d'O.________. Ces conclusions, reprises par l'autorité de première instance, doivent être prises en compte. En effet, bien que l'instruction pénale soit en cours, les accusations de violences et de menaces formulées par l'intimée à l'encontre de l'appelant, ainsi que les faits ayant conduits à sa mise en détention en juillet 2022, sont graves et inquiétants pour le bien-être et la sécurité de l'enfant.

Cela dit, contrairement à ce que l'appelant soutient, la mise en détention provisoire n'est pas le seul motif qui s'oppose à l'exercice d'un droit de visite. En effet, il apparaît qu'avant même la mise en détention de l'appelant le 23 juillet 2022, la question d'un droit de visite médiatisé se posait et qu'un mandat d'évaluation avait précisément été mis en oeuvre afin d'apporter un éclairage sur la situation et en particulier sur les capacités du père, cette question ayant été abordée lors de l'audience du 10 février 2022. Tenant compte de ce qui précède, le président avait d'ailleurs retenu qu'il existait suffisamment d'éléments pour justifier que le droit de visite de l'appelant sur ses enfants doive se faire en présence d'un tiers, en l'occurrence de la mère de l'intéressé. A la suite des événements survenus ultérieurement, soit en l'occurrence le décès d'U.________ et l'incident du 22 juillet 2022, les intervenants ont préconisé d'attendre le rapport de l'UEMS, qui examinerait l'état de l'appelant à sa sortie de détention.

C'est le lieu de relever que contrairement à ce soutient l'appelant, aucun élément au dossier ne vient mettre en cause l'impartialité du représentant de la DGEJ. En effet, les conclusions de ce dernier formulées par oral lors de l'audience du 4 octobre 2022 sont fondées sur des faits objectifs et vérifiables et ont en outre été corroborées par la responsable des mandats d'évaluation de l'UEMS dans le cadre du courrier du 27 octobre 2022. A cette occasion, il a été rappelé qu'une évaluation plus complète, incluant des éléments sur l'état psychologique actuel du père restait toujours nécessaire, avant toute mise en place d'un droit de visite en prison. Or, aucun élément au dossier n'indique qu'une telle évaluation aurait eu lieu, ni que ses conclusions serait favorable à une reprise des relations personnelles entre l'appelant et sa fille, de sorte que la situation doit être clarifiée et l'instruction complétée, notamment sur les capacités parentales du père. Dans ces circonstances, l'appréciation du premier juge - qui se base non seulement sur les déclarations de l'intimée mais également sur les conclusions du représentant de la DGEJ - doit être confirmée. Le bien-être et la sécurité de l'enfant commandent, avant de statuer sur une éventuelle reprise du droit de visite, que l'UEMS, respectivement la Fondation vaudoise de probation, examine la situation et fasse toutes les recommandations utiles au sujet des relations personnelles que ce soit en vue d'un droit de visite en milieu carcéral ou après la sortie de détention de l'appelant.

Au demeurant, l'argument de l'appelant selon lequel il n'a pas été constaté d'effets négatifs sur l'enfant tant qu'il a pu exercer son droit de visite ne résiste pas non plus à l'examen. En effet, il y a lieu de prendre en considération les éléments nouveaux intervenus dans le cadre de cette situation familiale depuis lors. On rappellera en effet, comme l'allègue l'appelant lui- même, que le droit de visite s'est exercé jusqu'à la fin du mois de mai 2022 (cf. appel, p. 9). Or depuis ce moment, sont survenus le décès subit d'U.________, ainsi que l'incarcération du père. Ces éléments sont à prendre en considération et sont précisément ceux qui justifient la suspension du droit de visite.

4.

4.1 En définitive, l'appel, mal fondé, doit être rejeté et la décision litigieuse confirmée.

4.2 L'appelant a sollicité l'assistance judiciaire dans son acte d'appel.

4.2.1 Selon l'art. 117
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 117 Diritto - Ha diritto al gratuito patrocinio chiunque:
a  sia sprovvisto dei mezzi necessari; e
b  la cui domanda non appaia priva di probabilità di successo.
CPC, une personne a droit à l'assistance judiciaire aux conditions cumulatives qu'elle ne dispose pas de ressources suffisantes (let. a) et que sa cause ne paraisse pas dépourvue de toute chance de succès (let. b). La requête d'assistance judiciaire peut être présentée avant ou pendant la litispendance (art. 119 al. 1
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 119 Istanza e procedura - 1 L'istanza di gratuito patrocinio può essere proposta prima o durante la pendenza della causa.
1    L'istanza di gratuito patrocinio può essere proposta prima o durante la pendenza della causa.
2    L'instante deve esporre la sua situazione reddituale e patrimoniale e pronunciarsi sul merito e sui mezzi di prova che intende proporre. Può indicare nell'istanza il nome del patrocinatore desiderato.
3    Il giudice decide sull'istanza in procedura sommaria. La controparte può essere sentita. La controparte deve essere comunque sentita se il gratuito patrocinio comporta la dispensa dal prestare cauzione per le ripetibili.
4    In casi eccezionali il gratuito patrocinio può essere concesso con effetto retroattivo.
5    In sede di ricorso l'istanza di gratuito patrocinio può essere riproposta.
6    Tranne in caso di malafede o temerarietà, nella procedura di gratuito patrocinio non vengono prelevate spese processuali.
CPC). L'assistance judiciaire doit faire l'objet d'une nouvelle requête pour la procédure de recours (art. 119 al. 5
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 119 Istanza e procedura - 1 L'istanza di gratuito patrocinio può essere proposta prima o durante la pendenza della causa.
1    L'istanza di gratuito patrocinio può essere proposta prima o durante la pendenza della causa.
2    L'instante deve esporre la sua situazione reddituale e patrimoniale e pronunciarsi sul merito e sui mezzi di prova che intende proporre. Può indicare nell'istanza il nome del patrocinatore desiderato.
3    Il giudice decide sull'istanza in procedura sommaria. La controparte può essere sentita. La controparte deve essere comunque sentita se il gratuito patrocinio comporta la dispensa dal prestare cauzione per le ripetibili.
4    In casi eccezionali il gratuito patrocinio può essere concesso con effetto retroattivo.
5    In sede di ricorso l'istanza di gratuito patrocinio può essere riproposta.
6    Tranne in caso di malafede o temerarietà, nella procedura di gratuito patrocinio non vengono prelevate spese processuali.
CPC).

4.2.2 En l'espèce, quand bien même l'appel est rejeté, on ne saurait soutenir que la cause était dénuée de chances de succès. Les conditions précitées étant remplies, il y a lieu d'accorder à l'appelant l'assistance judiciaire pour la procédure d'appel et de désigner Me Laurent Fischer en qualité de conseil d'office de celui-ci.

4.3 Vu l'issue de l'appel, les frais judiciaires de deuxième instance, arrêtés à 600 fr. (art. 65 al. 2 TFJC [tarif des frais judiciaires civils du 28 septembre 2010 ; BLV 270.11.5]), sont mis à la charge de l'appelant, qui succombe (art. 106 al. 1
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 106 Principi di ripartizione - 1 Le spese giudiziarie sono poste a carico della parte soccombente. In caso di non entrata nel merito o di desistenza si considera soccombente l'attore; in caso di acquiescenza all'azione, il convenuto.
1    Le spese giudiziarie sono poste a carico della parte soccombente. In caso di non entrata nel merito o di desistenza si considera soccombente l'attore; in caso di acquiescenza all'azione, il convenuto.
2    In caso di soccombenza parziale reciproca, le spese giudiziarie sono ripartite secondo l'esito della procedura.
3    Se al processo partecipano più persone come parti principali o parti accessorie, il giudice ne determina la rispettiva quota di spese giudiziarie. Può anche decidere che tutte rispondano solidalmente.
CPC), mais provisoirement supportés par l'Etat, vu le bénéfice de l'assistance judiciaire accordé à l'appelant.

4.4 L'intimée, qui obtient gain de cause et qui a procédé par l'intermédiaire d'un mandataire professionnel, a droit à des dépens destinés à couvrir les honoraires et les débours de son conseil, qu'il convient d'arrêter à 1'750 fr. (art. 3 al. 4, 9 al. 1 et 19 TDC [tarif des dépens en matière civile du 23 novembre 2010 ; BLV 270.11.6]) et de mettre à la charge de l'appelant, qui succombe (cf. art. 106 al. 1
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 106 Principi di ripartizione - 1 Le spese giudiziarie sono poste a carico della parte soccombente. In caso di non entrata nel merito o di desistenza si considera soccombente l'attore; in caso di acquiescenza all'azione, il convenuto.
1    Le spese giudiziarie sono poste a carico della parte soccombente. In caso di non entrata nel merito o di desistenza si considera soccombente l'attore; in caso di acquiescenza all'azione, il convenuto.
2    In caso di soccombenza parziale reciproca, le spese giudiziarie sono ripartite secondo l'esito della procedura.
3    Se al processo partecipano più persone come parti principali o parti accessorie, il giudice ne determina la rispettiva quota di spese giudiziarie. Può anche decidere che tutte rispondano solidalmente.
CPC ; TF 5A_537/2012 du 20 septembre 2012 consid. 7 ; TF 5A_550/2012 du 10 septembre 2012 consid. 5.2), l'octroi de l'assistance judiciaire n'impliquant pas libération de la charge des dépens (art. 118 al. 3
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 118 Estensione - 1 Il gratuito patrocinio comprende:
1    Il gratuito patrocinio comprende:
a  l'esenzione dagli anticipi e dalle cauzioni;
b  l'esenzione dalle spese processuali;
c  la designazione di un patrocinatore d'ufficio, se necessario per tutelare i diritti dell'interessato, segnatamente se la controparte è patrocinata da un avvocato; il patrocinatore può essere designato già per la preparazione del processo.
2    Il gratuito patrocinio può essere concesso integralmente o in parte.
3    Il gratuito patrocinio non esenta dal pagamento delle ripetibili alla controparte.
CPC ; TF 5A_121/2018 du 23 mai 2018 consid. 11).

L'appelant versera directement les dépens au conseil d'office de l'intimée (TF 4A_106/2021 du 8 août 2022 consid. 3.4).

4.5

4.5.1 Le conseil d'office a droit au remboursement de ses débours et à un défraiement équitable, qui est fixé en considération de l'importance de la cause, de ses difficultés, de l'ampleur du travail et du temps qu'il y a consacré ; le juge apprécie l'étendue des opérations nécessaires pour la conduite du procès et applique un tarif horaire de 180 fr. s'agissant d'un avocat et de 110 fr. s'agissant d'un avocat-stagiaire (art. 2 al. 1 let. a RAJ [règlement du 7 décembre 2010 sur l'assistance judiciaire en matière civile ; BLV 211.02.3]).

4.5.2 S'agissant du montant de l'indemnité due au conseil d'office de l'appelant, Me Fischer a déposé une liste de ses opérations le 23 février 2023, faisant état d'un temps total consacré au dossier de 10 heures et 7 minutes.

Le nombre d'heures indiqué ne prête pas le flanc à la critique.

Il s'ensuit qu'au tarif horaire de 180 fr., l'indemnité d'office de Me Fischer pour les opérations de la procédure d'appel doit être fixée à 1'821 fr., montant auquel s'ajoutent les débours par 36 fr. 40 (2% de 1'821 fr.) et la TVA sur le tout par 143 fr., soit à 2'000 fr. 40, arrondie à 2'001 francs.

4.5.3 Pour sa part, Me Tatti a déposé une liste de ses opérations le 21 février 2023, faisant état d'un temps total consacré au dossier de 6 heures et 30 minutes, soit 2 heures effectuées par l'avocat-stagiaire et 4 heures et 30 minutes par ses soins.

Au vu de la nature et de la complexité de la cause, le temps consacré au dossier peut être admis.

Il s'ensuit qu'au tarif horaire de 110 fr. pour les opérations effectuées par l'avocat-stagiaire, et de 180 fr. pour celles émanant de Me Tatti, l'indemnité d'office de ce dernier pour les opérations de la procédure d'appel doit être fixée à 1'030 fr., montant auquel s'ajoutent les débours par 20 fr. 60 (2% de 1'109 fr. 30 [art. 3bisal. 1 RAJ]) et la TVA sur le tout par 80 fr. 90, soit à 1'131 fr. 50, arrondie à 1'132 francs.

4.5.4 Le bénéficiaire de l'assistance judiciaire remboursera les frais judiciaires mis à sa charge et l'indemnité à son conseil d'office, provisoirement supportés par l'Etat, dès qu'il sera en mesure de le faire (art. 123
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 123 Rifusione - 1 La parte cui è stato concesso il gratuito patrocinio è obbligata alla rifusione appena sia in grado di farlo.
1    La parte cui è stato concesso il gratuito patrocinio è obbligata alla rifusione appena sia in grado di farlo.
2    La pretesa del Cantone si prescrive in dieci anni dalla chiusura del procedimento.
CPC). Il incombe à la Direction générale des affaires institutionnelles et des communes de fixer le principe et les modalités de ce remboursement (art. 39a CDPJ [Code de droit privé judiciaire vaudois du 12 janvier 2010 ; BLV 211.02]).

Par ces motifs,

le Juge unique

de la Cour d'appel civile

prononce:

I. L'appel est rejeté.

II. L'ordonnance est confirmée.

III. La requête d'assistance judiciaire de l'appelant A.E.________ est
admise, Me Laurent Fischer étant désigné conseil d'office pour la procédure d'appel.

IV. Les frais judiciaires de deuxième instance, arrêtés à 600 fr. (six cents
francs), sont mis à la charge de l'appelant A.E.________ mais provisoirement supportés par l'Etat.

V. L'indemnité d'office de Me Laurent Fischer, conseil de l'appelant, est
arrêtée à 2'001 fr. (deux mille un francs), TVA et débours compris.

VI. L'indemnité d'office de Me Raphaël Tatti, conseil de l'intimée, est
arrêtée à 1'132 fr. (mille cent trente-deux francs), TVA et débours compris.

VII. L'appelant A.E.________, bénéficiaire de l'assistance judiciaire, est,
dans la mesure de l'art. 123
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 123 Rifusione - 1 La parte cui è stato concesso il gratuito patrocinio è obbligata alla rifusione appena sia in grado di farlo.
1    La parte cui è stato concesso il gratuito patrocinio è obbligata alla rifusione appena sia in grado di farlo.
2    La pretesa del Cantone si prescrive in dieci anni dalla chiusura del procedimento.
CPC, tenu au remboursement des frais judiciaires et de l'indemnité au conseil d'office provisoirement supportés par l'Etat.

VIII. L'intimée B.E.________, née [...], bénéficiaire de l'assistance
judiciaire, est, dans la mesure de l'art. 123
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 123 Rifusione - 1 La parte cui è stato concesso il gratuito patrocinio è obbligata alla rifusione appena sia in grado di farlo.
1    La parte cui è stato concesso il gratuito patrocinio è obbligata alla rifusione appena sia in grado di farlo.
2    La pretesa del Cantone si prescrive in dieci anni dalla chiusura del procedimento.
CPC, tenue au remboursement de l'indemnité au conseil d'office provisoirement supportée par l'Etat.

IX. L'appelant A.E.________ versera à Me Raphaël Tatti, conseil de l'intimée
B.E.________, la somme de 1'750 fr. (mille sept cent cinquante francs) à titre de dépens de deuxième instance.

X. L'arrêt est exécutoire.

Le juge unique : La greffière :

Du

Le présent arrêt, dont la rédaction a été approuvée à huis clos, est notifié en expédition complète à :

- Me Laurent Fischer (pour l'appelant A.E.________),

- Me Raphaël Tatti (pour l'intimée B.E.________),

et communiqué, par l'envoi de photocopies, à :

- M. le Président du Tribunal civil de l'arrondissement de l'Est vaudois.

Le présent arrêt peut faire l'objet d'un recours en matière civile devant le Tribunal fédéral au sens des art. 72 ss
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 72 Principio - 1 Il Tribunale federale giudica i ricorsi contro le decisioni pronunciate in materia civile.
1    Il Tribunale federale giudica i ricorsi contro le decisioni pronunciate in materia civile.
2    Al ricorso in materia civile soggiacciono anche:
a  le decisioni in materia di esecuzione e fallimento;
b  le decisioni in rapporto diretto con il diritto civile pronunciate in applicazione di norme di diritto pubblico, segnatamente le decisioni:
b1  sul riconoscimento e l'esecuzione di decisioni e sull'assistenza giudiziaria in materia civile,
b2  sulla tenuta del registro fondiario, dei registri dello stato civile, del registro di commercio e dei registri in materia di marchi, disegni e modelli, brevetti d'invenzione, varietà vegetali e topografie,
b3  sull'autorizzazione al cambiamento del nome,
b4  in materia di vigilanza sulle fondazioni, eccettuati gli istituti di previdenza e di libero passaggio,
b5  in materia di vigilanza sugli esecutori testamentari e altri rappresentanti previsti dal diritto successorio,
b6  in materia di protezione dei minori e degli adulti,
b7  ...
LTF (loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral - RS 173.110), le cas échéant d'un recours constitutionnel subsidiaire au sens des art. 113 ss
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 113 Principio - Il Tribunale federale giudica i ricorsi in materia costituzionale interposti contro le decisioni cantonali di ultima istanza laddove non sia ammissibile il ricorso ordinario secondo gli articoli 72-89.
LTF. Dans les affaires pécuniaires, le recours en matière civile n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à 15'000 fr. en matière de droit du travail et de droit du bail à loyer, à 30'000 fr. dans les autres cas, à moins que la contestation ne soulève une question juridique de principe (art. 74
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 74 Valore litigioso minimo - 1 Nelle cause di carattere pecuniario il ricorso è ammissibile soltanto se il valore litigioso ammonta almeno a:
1    Nelle cause di carattere pecuniario il ricorso è ammissibile soltanto se il valore litigioso ammonta almeno a:
a  15 000 franchi nelle controversie in materia di diritto del lavoro e di locazione;
b  30 000 franchi in tutti gli altri casi.
2    Quando il valore litigioso non raggiunge l'importo determinante secondo il capoverso 1, il ricorso è ammissibile:
a  se la controversia concerne una questione di diritto di importanza fondamentale;
b  se una legge federale prevede un'istanza cantonale unica;
c  contro le decisioni delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento;
d  contro le decisioni del giudice del fallimento e del concordato;
e  contro le decisioni del Tribunale federale dei brevetti.
LTF). Ces recours doivent être déposés devant le Tribunal fédéral dans les trente jours qui suivent la présente notification (art. 100 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 100 Ricorso contro decisioni - 1 Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione.
1    Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione.
2    Il termine è di dieci giorni per i ricorsi contro le decisioni:
a  delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento;
b  nel campo dell'assistenza giudiziaria internazionale in materia penale e dell'assistenza amministrativa internazionale in materia fiscale;
c  in materia di ritorno di un minore secondo la Convenzione europea del 20 maggio 198090 sul riconoscimento e l'esecuzione delle decisioni in materia di affidamento di minori e sul ristabilimento dell'affidamento oppure secondo la Convenzione del 25 ottobre 198091 sugli aspetti civili del rapimento internazionale di minori;
d  del Tribunale federale dei brevetti in materia di rilascio di una licenza secondo l'articolo 40d della legge del 25 giugno 195493 sui brevetti.
3    Il termine è di cinque giorni per i ricorsi contro le decisioni:
a  delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento pronunciate nell'ambito dell'esecuzione cambiaria;
b  dei Governi cantonali su ricorsi concernenti votazioni federali.
4    Il termine è di tre giorni per i ricorsi contro le decisioni dei Governi cantonali su ricorsi concernenti le elezioni al Consiglio nazionale.
5    Per i ricorsi concernenti conflitti di competenza tra due Cantoni, il termine decorre al più tardi dal giorno in cui in ciascun Cantone sono state pronunciate decisioni impugnabili mediante ricorso al Tribunale federale.
6    ...94
7    Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo.
LTF).

La greffière :
Informazioni decisione   •   DEFRITEN
Documento : HC-2023-261
Data : 03. maggio 2023
Pubblicato : 25. maggio 2023
Sorgente : VD-Tribunal cantonale
Stato : Pubblicato come HC-2023-261
Ramo giuridico : Corte d'appello civile
Oggetto : Cour d'appel civile


Registro di legislazione
CC: 4 
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 4 - Il giudice è tenuto a decidere secondo il diritto e l'equità quando la legge si rimette al suo prudente criterio o fa dipendere la decisione dall'apprezzamento delle circostanze, o da motivi gravi.
176 
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 176 - 1 Ove sia giustificata la sospensione della comunione domestica, il giudice, ad istanza di uno dei coniugi:
1    Ove sia giustificata la sospensione della comunione domestica, il giudice, ad istanza di uno dei coniugi:
1  stabilisce i contributi di mantenimento destinati ai figli e al coniuge;
2  prende le misure riguardanti l'abitazione e le suppellettili domestiche;
3  ordina la separazione dei beni se le circostanze la giustificano.
2    Un coniuge può parimenti proporre l'istanza quando la convivenza sia impossibile, segnatamente perché l'altro la rifiuta senza valido motivo.
3    Se i coniugi hanno figli minorenni, il giudice prende le misure necessarie secondo le disposizioni sugli effetti della filiazione.
273 
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 273 - 1 I genitori che non sono detentori dell'autorità parentale o della custodia nonché il figlio minorenne hanno reciprocamente il diritto di conservare le relazioni personali indicate dalle circostanze.
1    I genitori che non sono detentori dell'autorità parentale o della custodia nonché il figlio minorenne hanno reciprocamente il diritto di conservare le relazioni personali indicate dalle circostanze.
2    Se l'esercizio o il mancato esercizio delle relazioni personali è pregiudizievole al figlio, oppure altri motivi lo esigono, l'autorità di protezione dei minori può richiamare ai loro doveri i genitori, gli affilianti o il figlio e dare loro istruzioni.
3    Il padre o la madre può esigere che il suo diritto all'esercizio delle relazioni personali sia regolato.
274
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 274 - 1 Padre e madre devono astenersi da tutto ciò che alteri i rapporti del figlio con l'altro genitore o intralci il compito dell'educatore.
1    Padre e madre devono astenersi da tutto ciò che alteri i rapporti del figlio con l'altro genitore o intralci il compito dell'educatore.
2    Il diritto alle relazioni personali può essere negato o revocato se pregiudica il bene del figlio, se i genitori se ne sono avvalsi in violazione dei loro doveri o non si sono curati seriamente del figlio, ovvero per altri gravi motivi.
3    Se i genitori hanno acconsentito all'adozione del figlio o se si può prescindere da tale consenso, il diritto alle relazioni personali si estingue appena il figlio sia collocato in vista d'adozione.
CEDU: 8
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU)
CEDU Art. 8 Diritto al rispetto della vita privata e familiare - 1. Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
1    Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
2    Non può esservi ingerenza della pubblica autorità nell'esercizio di tale diritto se non in quanto tale ingerenza sia prevista dalla legge e in quanto costituisca una misura che, in una società democratica, è necessaria per la sicurezza nazionale, l'ordine pubblico, il benessere economico del paese, la prevenzione dei reati, la protezione della salute o della morale, o la protezione dei diritti e delle libertà altrui.
CPC: 57 
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 57 Applicazione d'ufficio del diritto - Il giudice applica d'ufficio il diritto.
59 
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 59 Principio - 1 Il giudice entra nel merito di un'azione o istanza se sono dati i presupposti processuali.
1    Il giudice entra nel merito di un'azione o istanza se sono dati i presupposti processuali.
2    Sono presupposti processuali segnatamente:
a  l'interesse degno di protezione dell'attore o instante;
b  la competenza per materia e per territorio del giudice;
c  la capacità di essere parte e la capacità processuale;
d  l'assenza di litispendenza altrove;
e  l'assenza di regiudicata;
f  la prestazione degli anticipi e della cauzione per le spese giudiziarie.
106 
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 106 Principi di ripartizione - 1 Le spese giudiziarie sono poste a carico della parte soccombente. In caso di non entrata nel merito o di desistenza si considera soccombente l'attore; in caso di acquiescenza all'azione, il convenuto.
1    Le spese giudiziarie sono poste a carico della parte soccombente. In caso di non entrata nel merito o di desistenza si considera soccombente l'attore; in caso di acquiescenza all'azione, il convenuto.
2    In caso di soccombenza parziale reciproca, le spese giudiziarie sono ripartite secondo l'esito della procedura.
3    Se al processo partecipano più persone come parti principali o parti accessorie, il giudice ne determina la rispettiva quota di spese giudiziarie. Può anche decidere che tutte rispondano solidalmente.
117 
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 117 Diritto - Ha diritto al gratuito patrocinio chiunque:
a  sia sprovvisto dei mezzi necessari; e
b  la cui domanda non appaia priva di probabilità di successo.
118 
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 118 Estensione - 1 Il gratuito patrocinio comprende:
1    Il gratuito patrocinio comprende:
a  l'esenzione dagli anticipi e dalle cauzioni;
b  l'esenzione dalle spese processuali;
c  la designazione di un patrocinatore d'ufficio, se necessario per tutelare i diritti dell'interessato, segnatamente se la controparte è patrocinata da un avvocato; il patrocinatore può essere designato già per la preparazione del processo.
2    Il gratuito patrocinio può essere concesso integralmente o in parte.
3    Il gratuito patrocinio non esenta dal pagamento delle ripetibili alla controparte.
119 
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 119 Istanza e procedura - 1 L'istanza di gratuito patrocinio può essere proposta prima o durante la pendenza della causa.
1    L'istanza di gratuito patrocinio può essere proposta prima o durante la pendenza della causa.
2    L'instante deve esporre la sua situazione reddituale e patrimoniale e pronunciarsi sul merito e sui mezzi di prova che intende proporre. Può indicare nell'istanza il nome del patrocinatore desiderato.
3    Il giudice decide sull'istanza in procedura sommaria. La controparte può essere sentita. La controparte deve essere comunque sentita se il gratuito patrocinio comporta la dispensa dal prestare cauzione per le ripetibili.
4    In casi eccezionali il gratuito patrocinio può essere concesso con effetto retroattivo.
5    In sede di ricorso l'istanza di gratuito patrocinio può essere riproposta.
6    Tranne in caso di malafede o temerarietà, nella procedura di gratuito patrocinio non vengono prelevate spese processuali.
123 
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 123 Rifusione - 1 La parte cui è stato concesso il gratuito patrocinio è obbligata alla rifusione appena sia in grado di farlo.
1    La parte cui è stato concesso il gratuito patrocinio è obbligata alla rifusione appena sia in grado di farlo.
2    La pretesa del Cantone si prescrive in dieci anni dalla chiusura del procedimento.
271 
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 271 Campo d'applicazione - Fatti salvi gli articoli 272 e 273, la procedura sommaria è applicabile alle misure a tutela dell'unione coniugale, segnatamente a:
a  misure secondo gli articoli 172-179 CC120;
b  estensione a un coniuge della facoltà di rappresentanza dell'unione coniugale (art. 166 cpv. 2 n. 1 CC);
c  autorizzazione a un coniuge a disporre dell'abitazione familiare (art. 169 cpv. 2 CC);
d  obbligo d'informazione dei coniugi sui rispettivi redditi, sostanza e debiti (art. 170 cpv. 2 CC);
e  pronuncia della separazione dei beni e ripristino del precedente regime dei beni (art. 185, 187 cpv. 2, 189 e 191 CC);
f  obbligo di un coniuge di concorrere alla compilazione dell'inventario (art. 195a CC);
g  fissazione di dilazioni di pagamento e prestazione di garanzie tra coniugi, al di fuori di un processo sulla liquidazione del regime dei beni (art. 203 cpv. 2, 218, 235 cpv. 2 e 250 cpv. 2 CC);
h  consenso di un coniuge alla rinuncia o all'accettazione di un'eredità (art. 230 cpv. 2 CC);
i  avviso ai debitori e garanzia dell'obbligo di mantenimento dopo il divorzio, al di fuori di un processo sull'obbligo di mantenimento dopo il divorzio (art. 132 CC).
272 
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 272 Principio inquisitorio - Il giudice accerta d'ufficio i fatti.
296 
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 296 Principio inquisitorio e non vincolatività delle conclusioni delle parti - 1 Il giudice esamina d'ufficio i fatti.
1    Il giudice esamina d'ufficio i fatti.
2    Le parti e i terzi sono tenuti a collaborare agli esami necessari all'accertamento della filiazione, sempre che non comportino rischi per la salute. Le disposizioni sui diritti delle parti e dei terzi di rifiutare la collaborazione non sono qui applicabili.
3    Il giudice statuisce senza essere vincolato dalle conclusioni delle parti.
308 
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 308 Appellabilità - 1 Sono impugnabili mediante appello:
1    Sono impugnabili mediante appello:
a  le decisioni finali e incidentali di prima istanza;
b  le decisioni di prima istanza in materia di provvedimenti cautelari.
2    Le decisioni pronunciate in controversie patrimoniali sono appellabili unicamente se il valore litigioso secondo l'ultima conclusione riconosciuta nella decisione è di almeno 10 000 franchi.
310 
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 310 Motivi d'appello - Con l'appello possono essere censurati:
a  l'errata applicazione del diritto;
b  l'errato accertamento dei fatti.
314 
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 314 Procedura sommaria - 1 Se è appellata una decisione pronunciata in procedura sommaria, il termine di appello e il termine di risposta sono entrambi di dieci giorni.
1    Se è appellata una decisione pronunciata in procedura sommaria, il termine di appello e il termine di risposta sono entrambi di dieci giorni.
2    L'appello incidentale è improponibile.
317
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 317 Nuovi fatti, nuovi mezzi di prova e mutazione dell'azione - 1 Nuovi fatti e nuovi mezzi di prova sono considerati soltanto se:
1    Nuovi fatti e nuovi mezzi di prova sono considerati soltanto se:
a  vengono immediatamente addotti; e
b  dinanzi alla giurisdizione inferiore non era possibile addurli nemmeno con la diligenza ragionevolmente esigibile tenuto conto delle circostanze.
2    Una mutazione dell'azione è ammissibile soltanto se:
a  sono date le premesse di cui all'articolo 227 capoverso 1; e
b  la mutazione è fondata su nuovi fatti o su nuovi mezzi di prova.
LTF: 72 
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 72 Principio - 1 Il Tribunale federale giudica i ricorsi contro le decisioni pronunciate in materia civile.
1    Il Tribunale federale giudica i ricorsi contro le decisioni pronunciate in materia civile.
2    Al ricorso in materia civile soggiacciono anche:
a  le decisioni in materia di esecuzione e fallimento;
b  le decisioni in rapporto diretto con il diritto civile pronunciate in applicazione di norme di diritto pubblico, segnatamente le decisioni:
b1  sul riconoscimento e l'esecuzione di decisioni e sull'assistenza giudiziaria in materia civile,
b2  sulla tenuta del registro fondiario, dei registri dello stato civile, del registro di commercio e dei registri in materia di marchi, disegni e modelli, brevetti d'invenzione, varietà vegetali e topografie,
b3  sull'autorizzazione al cambiamento del nome,
b4  in materia di vigilanza sulle fondazioni, eccettuati gli istituti di previdenza e di libero passaggio,
b5  in materia di vigilanza sugli esecutori testamentari e altri rappresentanti previsti dal diritto successorio,
b6  in materia di protezione dei minori e degli adulti,
b7  ...
74 
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 74 Valore litigioso minimo - 1 Nelle cause di carattere pecuniario il ricorso è ammissibile soltanto se il valore litigioso ammonta almeno a:
1    Nelle cause di carattere pecuniario il ricorso è ammissibile soltanto se il valore litigioso ammonta almeno a:
a  15 000 franchi nelle controversie in materia di diritto del lavoro e di locazione;
b  30 000 franchi in tutti gli altri casi.
2    Quando il valore litigioso non raggiunge l'importo determinante secondo il capoverso 1, il ricorso è ammissibile:
a  se la controversia concerne una questione di diritto di importanza fondamentale;
b  se una legge federale prevede un'istanza cantonale unica;
c  contro le decisioni delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento;
d  contro le decisioni del giudice del fallimento e del concordato;
e  contro le decisioni del Tribunale federale dei brevetti.
100 
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 100 Ricorso contro decisioni - 1 Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione.
1    Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione.
2    Il termine è di dieci giorni per i ricorsi contro le decisioni:
a  delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento;
b  nel campo dell'assistenza giudiziaria internazionale in materia penale e dell'assistenza amministrativa internazionale in materia fiscale;
c  in materia di ritorno di un minore secondo la Convenzione europea del 20 maggio 198090 sul riconoscimento e l'esecuzione delle decisioni in materia di affidamento di minori e sul ristabilimento dell'affidamento oppure secondo la Convenzione del 25 ottobre 198091 sugli aspetti civili del rapimento internazionale di minori;
d  del Tribunale federale dei brevetti in materia di rilascio di una licenza secondo l'articolo 40d della legge del 25 giugno 195493 sui brevetti.
3    Il termine è di cinque giorni per i ricorsi contro le decisioni:
a  delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento pronunciate nell'ambito dell'esecuzione cambiaria;
b  dei Governi cantonali su ricorsi concernenti votazioni federali.
4    Il termine è di tre giorni per i ricorsi contro le decisioni dei Governi cantonali su ricorsi concernenti le elezioni al Consiglio nazionale.
5    Per i ricorsi concernenti conflitti di competenza tra due Cantoni, il termine decorre al più tardi dal giorno in cui in ciascun Cantone sono state pronunciate decisioni impugnabili mediante ricorso al Tribunale federale.
6    ...94
7    Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo.
113
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 113 Principio - Il Tribunale federale giudica i ricorsi in materia costituzionale interposti contro le decisioni cantonali di ultima istanza laddove non sia ammissibile il ricorso ordinario secondo gli articoli 72-89.
Registro DTF
115-II-206 • 117-II-353 • 122-III-404 • 123-III-445 • 127-III-295 • 130-III-585 • 131-III-209 • 136-I-167 • 137-III-475 • 137-III-617 • 138-III-374 • 140-I-285 • 142-III-1 • 142-III-413 • 144-III-349 • 145-I-167
Weitere Urteile ab 2000
2A_22/2017 • 4A_106/2021 • 4A_215/2017 • 5A_121/2018 • 5A_172/2012 • 5A_20/2020 • 5A_245/2019 • 5A_340/2021 • 5A_369/2018 • 5A_389/2022 • 5A_451/2020 • 5A_478/2018 • 5A_53/2017 • 5A_537/2012 • 5A_550/2012 • 5A_663/2012 • 5A_695/2020 • 5A_756/2013 • 5A_939/2012
Parole chiave
Elenca secondo la frequenza o in ordine alfabetico
assistenza giudiziaria gratuita • d'ufficio • relazioni personali • unione coniugale • giudice unico • uem • sostanza del figlio • provvisorio • massima inquisitoria • mese • tribunale federale • spese giudiziarie • domenica • prima istanza • procedura penale • tribunale civile • tennis • tribunale cantonale • comunicazione • sabato
... Tutti
FamPra
2014 S.433
JdT
1998 I 354 • 1998 I 46 • 2014 II 187 • 2017 II 153