Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
7B 746/2023
Arrêt du 30 juillet 2024
IIe Cour de droit pénal
Composition
MM. et Mme les Juges fédéraux, Abrecht, Président,
Koch et Hofmann.
Greffière : Mme Nasel.
Participants à la procédure
A.________,
représenté par Me Stefan Disch, avocat,
recourant,
contre
1. Ministère public de l'État de Fribourg,
agissant par la Procureure ad hoc Dominique Jaunin Luciani, p.a. Ministère public central du canton de Vaud, Division affaires spéciales,
avenue de Longemalle 1, 1020 Renens,
2. B.________,
représentée par Me Anne-Laure Simonet, avocate,
3. C.________,
intimés.
Objet
Contrainte sexuelle; actes d'ordre sexuel commis sur une personne incapable de discernement ou de résistance, conclusions civiles;
recours contre l'arrêt de la Cour d'appel pénal du Tribunal cantonal de l'État de Fribourg du 7 novembre 2022 (501 2021 138).
Faits :
A.
Par jugement du 25 mars 2021, le Tribunal pénal de I'arrondissement de la Sarine (ci-après: le Tribunal pénal) a reconnu A.________ coupable de contrainte sexuelle et d'actes d'ordre sexuel commis sur une personne incapable de discernement ou de résistance et I'a condamné à une peine privative de liberté de 15 mois, avec sursis pendant 2 ans. ll l'a en revanche acquitté du chef d'accusation de séquestration. En outre, les conclusions civiles formulées par B.________ et C.________ ont été partiellement admises; le prévenu a en particulier été astreint à verser à B.________ un montant de 48'600 fr. avec intérêts à 5 % I'an dès le 1 er janvier 2018 à titre de perte de gain.
B.
Par arrêt du 7 novembre 2022, la Cour d'appel pénal du Tribunal cantonal de l'État de Fribourg (ci-après: la cour cantonale ou l'autorité précédente) a notamment rejeté l'appel formé par le prévenu.
Elle a retenu en substance les faits suivants.
B.a. Le jeudi 12 janvier 2017, vers 14h50, B.________, sur l'invitation de son maître de stage A.________, s'est rendue dans la salle de conférence de l'étude pour discuter avec lui de trois dossiers. A.________ lui a proposé une boisson. Lui-même s'était préparé un café et un verre d'eau. B.________ quant à elle a bu le verre d'eau amené par A.________. La discussion professionnelle a duré environ 30 minutes.
Par la suite, A.________ a fait dévier la conversation sur sa vie privée, puis sur le fait que B.________ n'avait pas suffisamment confiance en elle. ll lui a demandé de dire quelles étaient ses qualités. Lui-même a fait une liste des qualités de sa stagiaire qu'il a terminée avec I'adjectif "belle". ll a aussi abordé le thème des examens professionnels de B.________ et lui a demandé si elle connaissait l'hypnose et la programmation neurolinguistique. ll lui a longuement parlé de ces théories mentales.
Puis, A.________ a proposé à B.________ de lui faire écouter un enregistrement d'une séance d'hypnose pris sur Youtube. ll est allé chercher son téléphone mobile dans son bureau et lui a tendu les écouteurs de son téléphone mobile pour qu'elle les place sur ses oreilles. A ce moment-là, B.________ commençait déjà à se sentir de plus en plus somnolente et bizarre, comme si elle était là sans être là. Elle s'est exécutée.
Durant la diffusion de l'enregistrement, A.________ a demandé à B.________ de fermer les yeux et de se laisser aller. ll a éteint la lumière dans la salle de conférence et dans son bureau. B.________ s'est entendue ronfler. A.________ s'est levé et s'est placé derrière B.________. Elle a senti qu'il lui touchait la tête, les épaules et a senti son souffle sur son cou. ll la touchait partout et a glissé ses mains dans sa robe pour lui caresser la poitrine à l'intérieur de son soutien-gorge. Elle a senti aussi qu'il lui relevait la robe pour lui toucher les cuisses. Elle sentait ce que faisait A.________ mais n'arrivait pas à réagir.
Quand elle a repris conscience, B.________ avait la tête en bas, les cheveux sur le visage et A.________ avait chacune de ses mains sur chacun de ses seins à même la peau. Elle n'entendait plus l'enregistrement. Elle était complètement désorientée, elle s'est rendue compte que la salle de conférence était plongée dans le noir, l'étude également. A.________ a alors enlevé ses mains. ll lui a dit "lève-toi, ça va aller, je t'ai sentie dormir". B.________ était choquée par la situation et le tutoiement. A.________ lui a tendu la main pour l'aider à se lever. B.________ a voulu s'en aller en lui disant qu'elle avait un courrier urgent à faire partir, concernant un dernier délai. A.________ I'a poussée contre le mur ou s'est adossé contre le mur, les souvenirs à cet égard de B.________ étant incertains. A.________ l'a prise et l'a serrée contre lui. ll s'est ensuite assis sur la table et l'a prise à nouveau dans les bras. B.________ a remarqué qu'il avait le sexe en érection. B.________ l'a repoussé, mais A.________ l'a retenue, elle a dû le repousser une nouvelle fois pour pouvoir se dégager et quitter la salle de conférence.
B.________ est retournée à son poste de travail pour terminer au plus vite les tâches qu'elle avait en cours. Au moment où elle quittait l'étude, A.________ est venu vers elle et lui a dit: "ça va aller Madame B.________, j'ai tout chamboulé mais ça va aller".
ll lui a posé un verre d'eau sur son bureau, est revenu lui lire un texte sur la dualité entre l'être et l'égo. ll lui a dit: "vous n'êtes pas seule, courage". A 17h24, B.________ a envoyé un message à D.________ pour l'informer qu'elle voulait lui parler parce qu'elle n'allait pas très bien. B.________ a quitté l'étude vers 17h45 alors qu'elle aurait dû rester jusqu'à 18h00.
B.b. En outre, au cours de l'été 2006, durant les vacances scolaires précédant sa dernière année d'études au Lycée français de U.________, C.________, alors âgée de 18 ans, a effectué un stage d'une semaine au sein de l'étude de A.________.
Le mardi ou le mercredi de cette semaine de stage, le prévenu a proposé à C.________ de manger avec lui durant la pause de midi. ll lui a remis de I'argent pour aller acheter des sandwichs, qu'ils ont ensuite mangés dans son bureau. Au terme de ce repas, tous deux sont sortis du bureau et se sont rendus dans le hall d'entrée de l'étude, tout en discutant.
Alors que C.________ se trouvait près de la porte d'entrée, A.________, usant de sa stature imposante et de sa position dominante face à une jeune lycéenne dans un contexte de stage professionnel, I'a soudainement plaquée contre un mur en la maintenant avec ses bras, puis l'a embrassée contre son gré sur la bouche en introduisant la langue tout en la touchant au niveau du tronc, soit notamment au niveau de la poitrine et du ventre, ainsi qu'en appuyant son pénis en érection contre elle. Dans un mouvement de réflexe, C.________ I'a vigoureusement repoussé.
Tétanisée par ce qui venait de se passer, C.________ est dès lors retournée s'asseoir à sa place de travail, au lieu de quitter l'étude. Elle avait le sentiment de ne pas pouvoir sortir des locaux, étant persuadée que la porte était fermée à clé, sans toutefois se souvenir avoir tenté de l'ouvrir. A.________ s'est ensuite encore approché d'elle pour lui parler, tout en lui caressant les cheveux, sans que la jeune fille se souvienne des paroles prononcées.
C.
Par acte du 16 janvier 2023, A.________ interjette un recours en matière pénale au Tribunal fédéral contre l'arrêt rendu le 7 novembre 2022. Il conclut à sa réforme en ce sens qu'il soit libéré des chefs d'accusation de contrainte sexuelle et d'actes d'ordre sexuel commis sur une personne incapable de discernement ou de résistance. À titre subsidiaire, il conclut à l'annulation de l'arrêt attaqué et au renvoi de la cause à l'autorité précédente pour nouvelle décision dans le sens des considérants.
Invitée à se déterminer, le cour cantonale n'a pas formulé d'observations. Le Ministère public de l'État de Fribourg (ci-après: le Ministère public), agissant par Dominique Jaunin Luciani, Procureure ad hoc dans le canton de Vaud, a conclu au rejet du recours dans la mesure de sa recevabilité, à l'instar de C.________. B.________, agissant par l'intermédiaire de son avocate, a conclu à l'irrecevabilité du recours, subsidiairement à son rejet. Le recourant s'est déterminé le 8 juillet 2024.
Considérant en droit :
1.
1.1. Dirigé contre une décision finale rendue en dernière instance cantonale (art. 80 al. 1

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 80 Autorità inferiori - 1 Il ricorso è ammissibile contro le decisioni delle autorità cantonali di ultima istanza e contro le decisioni della Corte dei reclami penali e della Corte d'appello del Tribunale penale federale.49 |
|
1 | Il ricorso è ammissibile contro le decisioni delle autorità cantonali di ultima istanza e contro le decisioni della Corte dei reclami penali e della Corte d'appello del Tribunale penale federale.49 |
2 | I Cantoni istituiscono tribunali superiori quali autorità cantonali di ultima istanza. Tali tribunali giudicano su ricorso. Sono fatti salvi i casi in cui secondo il Codice di procedura penale (CPP)50 si pronuncia, quale istanza cantonale unica, un tribunale superiore o un giudice dei provvedimenti coercitivi.51 |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 78 Principio - 1 Il Tribunale federale giudica i ricorsi contro le decisioni pronunciate in materia penale. |
|
1 | Il Tribunale federale giudica i ricorsi contro le decisioni pronunciate in materia penale. |
2 | Al ricorso in materia penale soggiacciono anche le decisioni concernenti: |
a | le pretese civili trattate unitamente alla causa penale; |
b | l'esecuzione di pene e misure. |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 81 Diritto di ricorso - 1 Ha diritto di interporre ricorso in materia penale chi: |
|
1 | Ha diritto di interporre ricorso in materia penale chi: |
a | ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo; e |
b | ha un interesse giuridicamente protetto all'annullamento o alla modifica della decisione impugnata, segnatamente: |
b1 | l'imputato, |
b2 | il rappresentante legale dell'accusato, |
b3 | il pubblico ministero, salvo se si tratta di decisioni che ordinano, prorogano o mettono fine alla carcerazione preventiva o di sicurezza, |
b4 | ... |
b5 | l'accusatore privato, se la decisione impugnata può influire sul giudizio delle sue pretese civili, |
b6 | il querelante, per quanto trattasi del diritto di querela come tale, |
b7 | nelle cause penali amministrative secondo la legge federale del 22 marzo 197456 sul diritto penale amministrativo, il pubblico ministero della Confederazione e l'amministrazione interessata. |
2 | Un'autorità federale è legittimata a ricorrere se il diritto federale prevede che la decisione deve esserle comunicata.57 |
3 | Il diritto di ricorrere contro le decisioni di cui all'articolo 78 capoverso 2 lettera b spetta inoltre alla Cancelleria federale, ai dipartimenti federali o, in quanto lo preveda il diritto federale, ai servizi loro subordinati, se la decisione impugnata viola la legislazione federale nella sfera dei loro compiti. |
1.2. Le recourant n'a certes pas pris de conclusions précises s'agissant des prétentions civiles allouées à l'intimée 2. On comprend néanmoins à la lecture du recours qu'il demande non seulement son acquittement, mais également le rejet de la conclusion de B.________ (ci-après: l'intimée 2) tendant à l'octroi d'une indemnité à titre de perte de gain. Dans ces conditions, et quoi qu'en dise cette dernière, le recours est recevable à cet égard (cf. ATF 137 III 617 consid. 6.2; arrêts 6B 643/0017 du 27 avril 2018 consid. 1.2; 5A 733/2020 du 18 novembre 2021 consid. 1.2).
2.
2.1. Le recourant dénonce une violation des art. 9

SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 9 Principio accusatorio - 1 Un reato può essere sottoposto a giudizio soltanto se, per una fattispecie oggettiva ben definita, il pubblico ministero ha promosso l'accusa contro una determinata persona dinanzi al giudice competente. |

SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 325 Contenuto dell'atto d'accusa - 1 L'atto d'accusa indica: |
2.2. L'art. 9

SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 9 Principio accusatorio - 1 Un reato può essere sottoposto a giudizio soltanto se, per una fattispecie oggettiva ben definita, il pubblico ministero ha promosso l'accusa contro una determinata persona dinanzi al giudice competente. |

SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 350 Carattere vincolante dell'accusa, elementi alla base della sentenza - 1 Il giudice è vincolato ai fatti descritti nell'atto di accusa, ma non alla relativa qualificazione. |

SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 344 Apprezzamento giuridico divergente - Se intende scostarsi dall'apprezzamento giuridico dei fatti formulato dal pubblico ministero nell'atto d'accusa, il giudice lo comunica alle parti presenti dando loro l'opportunità di pronunciarsi. |

SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 29 Garanzie procedurali generali - 1 In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
consid. 1.1).
Les art. 324 ss

SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 324 Principi - 1 Il pubblico ministero promuove l'accusa dinanzi al giudice competente se, alla luce delle risultanze dell'istruzione, ritiene di disporre di sufficienti indizi di reato e non può emanare un decreto d'accusa. |

SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 325 Contenuto dell'atto d'accusa - 1 L'atto d'accusa indica: |
Le ministère public doit décrire de manière précise les éléments nécessaires à la subsomption juridique, en y ajoutant éventuellement quelques éléments explicatifs nécessaires à la bonne compréhension de l'affaire. Le degré de précision de l'acte d'accusation dépendra des circonstances du cas d'espèce, en particulier de la gravité des infractions retenues et de la complexité de la subsomption. Le Tribunal fédéral considère comme conforme à la maxime d'accusation le fait que certains éléments constitutifs de l'infraction ne ressortent qu'implicitement de l'état de fait compris dans l'acte d'accusation, pour autant que le prévenu puisse préparer efficacement sa défense (arrêt 6B 398/2022 du 22 mars 2023 consid. 1.1 qui se réfère aux arrêts 6B 397/2014 du 28 août 2014 consid. 1.2; 6B 186/2010 du 23 avril 2010 consid. 2.3; 6B 894/2009 du 19 janvier 2010 consid. 2.3).
2.3. En l'espèce, il ressort de la motivation de l'arrêt attaqué que le Ministère public a conclu, dans son acte d'accusation du 29 novembre 2019 en lien avec les faits survenus au préjudice de l'intimée 2, à ce que le prévenu soit reconnu coupable de contrainte sexuelle (art. 189 al. 1

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 189 - 1 Chiunque, contro la volontà di una persona, le fa compiere o subire un atto sessuale, o a tale scopo sfrutta lo stato di choc di una persona, è punito con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
|
1 | Chiunque, contro la volontà di una persona, le fa compiere o subire un atto sessuale, o a tale scopo sfrutta lo stato di choc di una persona, è punito con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
2 | Chiunque costringe una persona a compiere o subire un atto sessuale, segnatamente usando minaccia o violenza, esercitando pressioni psicologiche su di lei o rendendola inetta a resistere, è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria. |
3 | Se il colpevole secondo il capoverso 2 ha agito con crudeltà oppure se ha fatto uso di un'arma pericolosa o di un altro oggetto pericoloso, la pena è una pena detentiva non inferiore a un anno. |

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 193 - Chiunque, sfruttandone lo stato di bisogno o profittando di rapporti di lavoro o comunque di dipendenza, determina una persona a compiere o a subire un atto sessuale, è punito con una pena detentiva sino a cinque anni o con una pena pecuniaria. |

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 189 - 1 Chiunque, contro la volontà di una persona, le fa compiere o subire un atto sessuale, o a tale scopo sfrutta lo stato di choc di una persona, è punito con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
|
1 | Chiunque, contro la volontà di una persona, le fa compiere o subire un atto sessuale, o a tale scopo sfrutta lo stato di choc di una persona, è punito con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
2 | Chiunque costringe una persona a compiere o subire un atto sessuale, segnatamente usando minaccia o violenza, esercitando pressioni psicologiche su di lei o rendendola inetta a resistere, è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria. |
3 | Se il colpevole secondo il capoverso 2 ha agito con crudeltà oppure se ha fatto uso di un'arma pericolosa o di un altro oggetto pericoloso, la pena è una pena detentiva non inferiore a un anno. |

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 191 - Chiunque profitta del fatto che una persona è incapace di discernimento o inetta a resistere per farle compiere o subire la congiunzione carnale, un atto analogo o un altro atto sessuale, è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria. |

SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 344 Apprezzamento giuridico divergente - Se intende scostarsi dall'apprezzamento giuridico dei fatti formulato dal pubblico ministero nell'atto d'accusa, il giudice lo comunica alle parti presenti dando loro l'opportunità di pronunciarsi. |
Cette argumentation est infondée. Tout d'abord, il sied de relever que l'acte d'accusation décrit précisément les actes reprochés au recourant. En ce qui concerne en particulier l'infraction d'abus de la détresse, la cour cantonale relève que l'acte d'accusation mentionne que l'intimée 2 était l'avocate-stagiaire du recourant. Celui-ci pouvait dès lors en déduire sans ambiguïté que le comportement qui lui était reproché était celui de l'exploitation d'un lien de dépendance fondé sur des rapports de travail. En tous les cas, ce comportement ressort implicitement de l'acte d'accusation, ce qui est admissible au regard du principe de l'accusation. Quoi qu'il en soit, cet élément n'est pas déterminant puisque l'autorité précédente ne l'a pas condamné pour cette infraction.
S'agissant ensuite de l'infraction d'actes d'ordre sexuel commis sur une personne incapable de discernement ou de résistance, le recourant soutient que l'unique manière dont l'acte d'accusation pourrait être compris consisterait à retenir qu'il aurait prétendument drogué sa victime. Cette constatation factuelle ne figure toutefois pas dans l'acte d'accusation. Elle n'a de toute manière aucune incidence particulière sur la qualification de cette infraction ou l'appréciation juridique des faits. En effet, il ressort en substance de l'acte d'accusation que dans l'après-midi du 12 janvier 2017, l'intimée 2 et le recourant se sont retrouvés dans la salle de conférence pour y avoir une discussion professionnelle qui a duré 30 minutes; le recourant lui a ensuite longuement parlé de l'hypnose et de la programmation neurolinguiste puis lui a proposé de lui faire écouter un enregistrement d'une séance d'hypnose pris sur Youtube; durant la diffusion de l'enregistrement, le recourant a demandé à l'intimée 2 de fermer les yeux et de se laisser aller; il a éteint la lumière dans la salle de conférence et dans son bureau et l'intimée 2 s'est entendue ronfler. C'est dans ces circonstances décrites par l'acte d'accusation que les actes d'ordre
sexuel ont été commis sur elle. L'état d'incapacité dans lequel se trouvait la victime - soit comme l'a retenu l'autorité précédente un état d'endormissement, respectivement de somnolence - était dès lors suffisamment décrit et le recourant ne pouvait pas avoir de doutes sur le comportement qui lui était reproché. Par ailleurs, l'aspect subjectif de l'infraction réprimée par l'art. 191

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 191 - Chiunque profitta del fatto che una persona è incapace di discernimento o inetta a resistere per farle compiere o subire la congiunzione carnale, un atto analogo o un altro atto sessuale, è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria. |
Pour le reste, les faits constitutifs de l'infraction de contrainte sexuelle finalement retenue par la cour cantonale en ce qui concerne l'intimée 2 (cf. consid. 6infra) sont également suffisamment décrits dans l'acte d'accusation, du moins le recourant ne démontre pas le contraire.
2.4. Il s'ensuit que l'acte d'accusation a permis au recourant d'être suffisamment renseigné sur les agissements reprochés et sur l'accusation qui était portée contre lui; il a ainsi pu préparer sa défense en conséquence. D'ailleurs, il ne prétend pas que tel n'aurait pas été le cas. L'autorité précédente n'a donc aucunement violé la maxime d'accusation en condamnant le recourant pour contrainte sexuelle, respectivement actes d'ordre sexuel commis sur une personne incapable de discernement ou de résistance. Savoir ensuite si les faits tels que décrits remplissent les conditions de ces infractions relève de l'application du droit matériel; cette question sera examinée aux considérants 5 et 6 ci-dessous.
3.
3.1. Le recourant conteste ensuite l'établissement des faits en lien avec sa condamnation pour les infractions de contrainte sexuelle et d'actes d'ordre sexuel commis sur une personne incapable de discernement ou de résistance commises au préjudice de l'intimée 2.
3.2. Le Tribunal fédéral n'est pas une autorité d'appel, auprès de laquelle les faits pourraient être rediscutés librement. Il est lié par les constatations de fait de la décision entreprise (art. 105 al. 1

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
|
1 | Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
2 | Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95. |
3 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.97 |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 97 Accertamento inesatto dei fatti - 1 Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
|
1 | Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
2 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, può essere censurato qualsiasi accertamento inesatto o incompleto dei fatti giuridicamente rilevanti.88 |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
|
1 | Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
2 | Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95. |
3 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.97 |

SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato. |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
|
1 | Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
2 | Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura. |
3.3. En l'espèce, s'agissant de la réalité des faits dénoncés par l'intimée 2, l'autorité précédente s'est expressément référée à la motivation "pertinente et convaincante" du Tribunal pénal (cf. arrêt entrepris, p. 9). Elle a en substance relevé que ce qui était réellement déterminant était le fait que l'intimée 2 s'était assoupie alors qu'elle écoutait l'enregistrement d'une séance d'hypnose à l'aide d'écouteurs dans les oreilles, que la pièce était sombre et que c'était la fin d'une semaine de travail. Elle a indiqué qu'il n'y avait rien d'exceptionnel à retenir qu'une personne s'assoupisse un moment dans une telle situation. Le fait qu'elle ait ressenti les gestes du recourant sur son corps pendant qu'elle était assoupie, sans toutefois réussir à réagir, ne voulait pas dire nécessairement qu'elle se trouvait dans un état de choc, de sidération. Cela s'expliquait tout simplement par le fait qu'elle était endormie, vraisemblablement dans un sommeil peu profond, voire en phase de réveil. Elle avait d'ailleurs déclaré qu'elle s'était entendue ronfler, ce qui confirmait qu'elle était en état de somnolence. Elle s'était ensuite réveillée à la suite des gestes insistants du recourant sur son corps.
3.4. Le recourant se prévaut d'éléments dont la cour cantonale n'aurait pas tenu compte et qui rendraient selon lui l'état de sommeil décrit "parfaitement invraisemblable". L'autorité précédente a toutefois discuté en détail les éléments qu'il avance. Elle a notamment considéré que le fait que la victime n'avait pas travaillé particulièrement tard les jours qui précédaient et qu'elle n'était pas particulièrement fatiguée ou malade ne permettait pas de conclure que son assoupissement était impossible; une telle situation pouvait survenir en pleine journée, même dans des situations moins propices au sommeil, telles que lors de cours ou de conférences par exemple. Elle a également pris en considération les déclarations de la victime selon lesquelles elle se sentait mal à l'aise avec le recourant depuis un certain temps, qu'elle le trouvait intrusif concernant sa vie privée, jugeant toutefois que cela n'empêchait pas qu'elle ait pu s'endormir dans la situation précédemment décrite; même si elle n'était pas en confiance avec lui, elle n'avait pas peur de lui ou de ce qu'il pourrait lui faire, de sorte qu'il n'était pas invraisemblable qu'elle se soit endormie en sa présence. Le recourant ne discute pas cette motivation mais se contente
de se prévaloir des éléments précités pour soutenir qu'une personne jeune et en bonne santé, qui ne serait pas particulièrement fatiguée, qui n'aurait pas consommé d'alcool et qui sombrerait dans le sommeil dans les circonstances décrites, serait "tout simplement contraire à l'expérience générale de la vie". Ce faisant, il oppose sa propre version des faits à celle de la cour cantonale, sans démontrer en quoi celle-ci serait arbitraire. Il en va de même lorsqu'il soutient que retenir que cette personne ressentirait "d'abord des gestes trop familiers (caresser la tête et masser les épaules) puis carrément des attouchements à caractère sexuel (main qui remonte sous sa robe puis caresse ses seins dans son soutien-gorge) " sans manifester aucune réaction ni protester serait "simplement insoutenable".
Il n'apparaît au demeurant pas arbitraire, au vu des circonstances décrites, de parvenir à la conclusion que la victime se soit endormie ou qu'elle ait été somnolente, en phase de réveil. Cela vaut d'autant plus que lorsque la victime s'est réveillée et qu'elle s'est alors opposée aux agissements du recourant, celui-ci lui a indiqué: "lève-toi, ça va aller, je t'ai sentie dormir". En outre, l'état d'endormissement, respectivement de somnolence dans lequel se trouvait la recourante ne permet d'aucune manière de rendre insoutenable la constatation de l'autorité précédente selon laquelle elle n'a pas su réagir lorsque le recourant lui touchait certaines parties de son corps. C'est précisément lorsque les gestes du recourant sont devenus plus insistants - il avait chacune de ses mains sur chacun de ses seins à même la peau (cf. arrêt entrepris, p. 4) - qu'elle est sortie de cet état de "demi-sommeil", qu'elle a repris conscience et qu'elle a pu réagir. En d'autres termes, il n'est pas arbitraire de considérer qu'elle ait pu sentir, durant cette phase de sommeil peu profond, que le recourant la touchait partout, qu'il glissait ses mains dans sa robe pour lui caresser la poitrine à l'intérieur de son soutien-gorge et qu'il lui relevait
la robe pour lui toucher les cuisses, sans qu'elle ne puisse réagir, jusqu'à ce qu'elle reprenne totalement conscience de la situation et qu'elle s'y oppose.
C'est en outre en vain que le recourant se prévaut d'arbitraire en lien avec les faits subséquents, qui se sont produits une fois la victime éveillée. Il n'y a en effet rien d'insoutenable à retenir que le recourant a fait subir à sa victime un contact insistant avec son sexe par-dessus les vêtements, dans la mesure où il a été retenu, sans que le recourant démontre l'arbitraire de cette constatation, que ce dernier avait serré la victime de force contre lui, lui faisant ainsi sentir son sexe en érection (cf. arrêt attaqué, p. 13).
3.5. En définitive, le recourant échoue à démontrer que la cour cantonale aurait versé dans l'arbitraire en établissant les faits.
4.
4.1. Le recourant reproche à l'autorité précédente d'avoir violé l'art. 182

SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 182 Presupposti per far capo a un perito - Il pubblico ministero e il giudice fanno capo a uno o più periti quando non dispongono delle conoscenze e capacità speciali necessarie per accertare o giudicare un fatto. |

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 191 - Chiunque profitta del fatto che una persona è incapace di discernimento o inetta a resistere per farle compiere o subire la congiunzione carnale, un atto analogo o un altro atto sessuale, è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria. |
4.2. Selon l'art. 389 al. 1

SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 389 Complementi di prova - 1 La procedura di ricorso si basa sulle prove assunte nel corso della procedura preliminare e della procedura dibattimentale di primo grado. |

SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 389 Complementi di prova - 1 La procedura di ricorso si basa sulle prove assunte nel corso della procedura preliminare e della procedura dibattimentale di primo grado. |

SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 107 Diritto di essere sentiti - 1 Le parti hanno il diritto di essere sentite; segnatamente, hanno il diritto di: |

SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 139 Principi - 1 Per l'accertamento della verità le autorità penali si avvalgono di tutti i mezzi di prova leciti e idonei secondo le conoscenze scientifiche e l'esperienza. |

SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 29 Garanzie procedurali generali - 1 In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
L'art. 182

SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 182 Presupposti per far capo a un perito - Il pubblico ministero e il giudice fanno capo a uno o più periti quando non dispongono delle conoscenze e capacità speciali necessarie per accertare o giudicare un fatto. |
4.3.
4.3.1. L'art. 191

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 191 - Chiunque profitta del fatto che una persona è incapace di discernimento o inetta a resistere per farle compiere o subire la congiunzione carnale, un atto analogo o un altro atto sessuale, è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria. |
4.3.2. Selon la jurisprudence, est incapable de résistance la personne qui n'est pas apte à s'opposer à des contacts sexuels non désirés. Cette disposition protège les personnes qui ne sont pas en mesure de former, exprimer ou exercer efficacement une volonté de s'opposer à des atteintes sexuelles. L'incapacité de résistance peut être durable ou momentanée, chronique ou due aux circonstances (arrêts 6B 836/2023 du 18 mars 2024 consid. 2.1.3; 6B 1330/2022 du 3 juillet 2023 consid. 3.1.3).
La cause de cet état n'a pas d'importance. L'origine de l'incapacité peut être physique (victime impotente ou attachée) ou psychique (victime endormie, sous médicaments, drogues, hypnose, etc.) (QUELOZ/ILLÀNEZ in Commentaire romand, Code pénal II, 2017, n o 10 ad art. 191

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 191 - Chiunque profitta del fatto che una persona è incapace di discernimento o inetta a resistere per farle compiere o subire la congiunzione carnale, un atto analogo o un altro atto sessuale, è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria. |
L'exigence jurisprudentielle d'une incapacité de résistance ou de discernement "totale" ne recouvre pas exclusivement des états de perte de conscience complète mais délimite les situations visées par l'art. 191

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 191 - Chiunque profitta del fatto che una persona è incapace di discernimento o inetta a resistere per farle compiere o subire la congiunzione carnale, un atto analogo o un altro atto sessuale, è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria. |
4.3.3. Il appartient en principe au juge de déterminer concrètement si la victime était ou non capable de se défendre et de consentir (cf. ATF 120 IV 194 consid. 2c; cf. également arrêts 6B 1362/2019 du 11 mars 2020 consid. 1.2; 6B 727/2019 du 27 septembre 2019 consid. 1.1). L'évaluation de cette incapacité, en particulier lorsqu'elle découle non d'un handicap mental mais d'un état d'endormissement, respectivement de somnolence passager, n'impose pas nécessairement de recourir à une expertise. Selon les cas, le juge peut ainsi conclure à une incapacité de consentir valablement à des actes d'ordre sexuel sur la base de ses propres constatations de fait (cf. par ex. les arrêts 6B 1362/2019 du 11 mars 2020 consid. 1.2 et 1.3; 6B 586/2019 du 3 juillet 2019 consid. 1.4.2; 6B 578/2018 du 20 mars 2019 consid. 2.3.2; 6B 996/2017 du 7 mars 2018 consid. 2; 6B 17/2016 du 18 juillet 2017 consid. 1.4.2; 6B 60/2015 du 25 janvier 2016 consid. 1.1.3).
4.4. En l'espèce, l'autorité précédente a considéré que la mise en oeuvre d'une expertise dans le but de déterminer s'il était concevable qu'un état de somnolence en milieu d'après-midi et en position assise puisse provoquer une incapacité complète de résistance n'était pas pertinente en l'espèce, d'autant moins que les faits avaient eu lieu plusieurs années auparavant; elle a relevé qu'un état d'endormissement pouvait rapidement et dans toutes circonstances survenir pour certaines personnes, alors que pour d'autres cela ne pouvait arriver que dans un lit, dans la nuit et dans une atmosphère calme; cela dépendait des personnes et des situations dans lesquelles elles se trouvaient, raison pour laquelle il appartenait aux juges de se forger leur propre conviction sur la question, en fonction des éléments du dossier, et non à un expert de le déterminer.
Cette motivation est convaincante. Le recourant n'explique d'ailleurs pas en quoi l'autorité précédente serait tombée dans l'arbitraire s'agissant de ces constatations. En outre, l'état d'endormissement, respectivement de somnolence retenu par l'autorité précédente est conforté par les déclarations du recourant, qui a lui-même indiqué à la victime, au moment de son réveil, "lève-toi, ça va aller, je t'ai sentie dormir" (cf. consid. 3.4 supra). On notera de plus qu'il est notoire que les individus puissent réagir très différemment dans les circonstances décrites ci-dessus. En tous les cas, il n'est pas déraisonnable de considérer qu'une même personne peut, en fonction de la situation, s'endormir ou non, et, selon l'état de somnolence dans laquelle elle se trouve, conserver un état de conscience lui permettant de distinguer les événements, sans toutefois pouvoir réagir.
Au vu de l'ensemble de ces éléments, et de la description précise par la victime de ses sensations, laquelle s'est du reste opposée aux agissements du recourant lorsqu'elle a repris conscience, il apparaît que c'est sans arbitraire et sans violer l'art. 182

SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 182 Presupposti per far capo a un perito - Il pubblico ministero e il giudice fanno capo a uno o più periti quando non dispongono delle conoscenze e capacità speciali necessarie per accertare o giudicare un fatto. |
5.
Le recourant se plaint en outre d'une violation de l'art. 191

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 191 - Chiunque profitta del fatto che una persona è incapace di discernimento o inetta a resistere per farle compiere o subire la congiunzione carnale, un atto analogo o un altro atto sessuale, è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria. |
Son grief repose toutefois intégralement sur sa propre version des événements, alors qu'il a échoué à démontrer que l'état de fait de la cour cantonale serait arbitraire (cf. consid. 3supra). Il ne présente ainsi aucune argumentation recevable, reposant sur l'état de fait de l'autorité précédente, propre à démontrer que l'art. 191

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 191 - Chiunque profitta del fatto che una persona è incapace di discernimento o inetta a resistere per farle compiere o subire la congiunzione carnale, un atto analogo o un altro atto sessuale, è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria. |
Dans ces circonstances, la cour cantonale pouvait, sans violer le droit fédéral, retenir que l'incapacité de résistance de la victime était réalisée dans le cas d'espèce, étant relevé que le recourant ne conteste pas la commission de l'infraction sous un autre angle.
6.
6.1. Le recourant se plaint d'une violation de l'art. 189

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 189 - 1 Chiunque, contro la volontà di una persona, le fa compiere o subire un atto sessuale, o a tale scopo sfrutta lo stato di choc di una persona, è punito con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
|
1 | Chiunque, contro la volontà di una persona, le fa compiere o subire un atto sessuale, o a tale scopo sfrutta lo stato di choc di una persona, è punito con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
2 | Chiunque costringe una persona a compiere o subire un atto sessuale, segnatamente usando minaccia o violenza, esercitando pressioni psicologiche su di lei o rendendola inetta a resistere, è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria. |
3 | Se il colpevole secondo il capoverso 2 ha agito con crudeltà oppure se ha fatto uso di un'arma pericolosa o di un altro oggetto pericoloso, la pena è una pena detentiva non inferiore a un anno. |

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 198 - 1 Chiunque causa scandalo compiendo un atto sessuale in presenza di una persona che non se lo aspettava, |
|
1 | Chiunque causa scandalo compiendo un atto sessuale in presenza di una persona che non se lo aspettava, |
2 | L'autorità competente può obbligare l'imputato a seguire un programma rieducativo. Se l'imputato porta a termine il programma, il procedimento è abbandonato. |
3 | L'autorità competente decide in merito ai costi del procedimento e a eventuali pretese della parte civile. |
6.2.
6.2.1. Conformément à l'art. 189

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 189 - 1 Chiunque, contro la volontà di una persona, le fa compiere o subire un atto sessuale, o a tale scopo sfrutta lo stato di choc di una persona, è punito con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
|
1 | Chiunque, contro la volontà di una persona, le fa compiere o subire un atto sessuale, o a tale scopo sfrutta lo stato di choc di una persona, è punito con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
2 | Chiunque costringe una persona a compiere o subire un atto sessuale, segnatamente usando minaccia o violenza, esercitando pressioni psicologiche su di lei o rendendola inetta a resistere, è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria. |
3 | Se il colpevole secondo il capoverso 2 ha agito con crudeltà oppure se ha fatto uso di un'arma pericolosa o di un altro oggetto pericoloso, la pena è una pena detentiva non inferiore a un anno. |

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 189 - 1 Chiunque, contro la volontà di una persona, le fa compiere o subire un atto sessuale, o a tale scopo sfrutta lo stato di choc di una persona, è punito con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
|
1 | Chiunque, contro la volontà di una persona, le fa compiere o subire un atto sessuale, o a tale scopo sfrutta lo stato di choc di una persona, è punito con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
2 | Chiunque costringe una persona a compiere o subire un atto sessuale, segnatamente usando minaccia o violenza, esercitando pressioni psicologiche su di lei o rendendola inetta a resistere, è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria. |
3 | Se il colpevole secondo il capoverso 2 ha agito con crudeltà oppure se ha fatto uso di un'arma pericolosa o di un altro oggetto pericoloso, la pena è una pena detentiva non inferiore a un anno. |

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 189 - 1 Chiunque, contro la volontà di una persona, le fa compiere o subire un atto sessuale, o a tale scopo sfrutta lo stato di choc di una persona, è punito con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
|
1 | Chiunque, contro la volontà di una persona, le fa compiere o subire un atto sessuale, o a tale scopo sfrutta lo stato di choc di una persona, è punito con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
2 | Chiunque costringe una persona a compiere o subire un atto sessuale, segnatamente usando minaccia o violenza, esercitando pressioni psicologiche su di lei o rendendola inetta a resistere, è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria. |
3 | Se il colpevole secondo il capoverso 2 ha agito con crudeltà oppure se ha fatto uso di un'arma pericolosa o di un altro oggetto pericoloso, la pena è una pena detentiva non inferiore a un anno. |

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 189 - 1 Chiunque, contro la volontà di una persona, le fa compiere o subire un atto sessuale, o a tale scopo sfrutta lo stato di choc di una persona, è punito con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
|
1 | Chiunque, contro la volontà di una persona, le fa compiere o subire un atto sessuale, o a tale scopo sfrutta lo stato di choc di una persona, è punito con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
2 | Chiunque costringe una persona a compiere o subire un atto sessuale, segnatamente usando minaccia o violenza, esercitando pressioni psicologiche su di lei o rendendola inetta a resistere, è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria. |
3 | Se il colpevole secondo il capoverso 2 ha agito con crudeltà oppure se ha fatto uso di un'arma pericolosa o di un altro oggetto pericoloso, la pena è una pena detentiva non inferiore a un anno. |
Selon les circonstances, un déploiement de force relativement faible peut suffire. Ainsi, peut déjà suffire le fait de maintenir la victime avec la force de son corps, de la renverser à terre, de lui arracher ses habits ou de lui tordre un bras derrière le dos (ATF 148 IV 234 consid. 3.3; arrêt 6B 367/2021 du 14 décembre 2021 consid. 2.2.1).
En introduisant la notion de "pressions psychiques", le législateur a voulu viser les cas où la victime se trouve dans une situation sans espoir, sans pour autant que l'auteur ait recouru à la force physique ou à la violence. Les pressions d'ordre psychique concernent les cas où l'auteur provoque chez la victime des effets d'ordre psychique, tels que la surprise, la frayeur ou le sentiment d'une situation sans espoir, propres à la faire céder (ATF 148 IV 234 consid. 3.3; 128 IV 106 consid. 3a/bb; 122 IV 97 consid. 2b). La pression psychique générée par l'auteur et son effet sur la victime doivent atteindre une intensité particulière (ATF 148 IV 234 consid. 3.3; 131 IV 167 consid. 3.1 et les références citées). Certes, la loi n'exige pas que la victime soit totalement hors d'état de résister. L'effet produit sur la victime doit toutefois être grave et atteindre l'intensité d'un acte de violence ou d'une menace. C'est notamment le cas lorsque, compte tenu des circonstances et de la situation personnelle de la victime, on ne saurait attendre de résistance de sa part ou qu'on ne saurait l'exiger et que l'auteur parvient à son but contre la volonté de la victime sans devoir toutefois user de violence ou de menaces. La soumission de la
victime doit, en d'autres termes, être compréhensible (ATF 131 IV 167 consid. 3.1). Pour déterminer si l'on se trouve en présence d'une contrainte sexuelle, il faut procéder à une appréciation globale des circonstances concrètes déterminantes (ATF 148 IV 234 consid. 3.3; 131 IV 107 consid. 2.2).
6.2.2. Par acte d'ordre sexuel, au sens notamment de l'art. 189 al.1

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 189 - 1 Chiunque, contro la volontà di una persona, le fa compiere o subire un atto sessuale, o a tale scopo sfrutta lo stato di choc di una persona, è punito con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
|
1 | Chiunque, contro la volontà di una persona, le fa compiere o subire un atto sessuale, o a tale scopo sfrutta lo stato di choc di una persona, è punito con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
2 | Chiunque costringe una persona a compiere o subire un atto sessuale, segnatamente usando minaccia o violenza, esercitando pressioni psicologiche su di lei o rendendola inetta a resistere, è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria. |
3 | Se il colpevole secondo il capoverso 2 ha agito con crudeltà oppure se ha fatto uso di un'arma pericolosa o di un altro oggetto pericoloso, la pena è una pena detentiva non inferiore a un anno. |
6.2.3. L'attouchement d'ordre sexuel, au sens de l'art. 198

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 198 - 1 Chiunque causa scandalo compiendo un atto sessuale in presenza di una persona che non se lo aspettava, |
|
1 | Chiunque causa scandalo compiendo un atto sessuale in presenza di una persona che non se lo aspettava, |
2 | L'autorità competente può obbligare l'imputato a seguire un programma rieducativo. Se l'imputato porta a termine il programma, il procedimento è abbandonato. |
3 | L'autorità competente decide in merito ai costi del procedimento e a eventuali pretese della parte civile. |

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 198 - 1 Chiunque causa scandalo compiendo un atto sessuale in presenza di una persona che non se lo aspettava, |
|
1 | Chiunque causa scandalo compiendo un atto sessuale in presenza di una persona che non se lo aspettava, |
2 | L'autorità competente può obbligare l'imputato a seguire un programma rieducativo. Se l'imputato porta a termine il programma, il procedimento è abbandonato. |
3 | L'autorità competente decide in merito ai costi del procedimento e a eventuali pretese della parte civile. |
6.2.4. Sur le plan subjectif, la contrainte sexuelle est une infraction intentionnelle. L'auteur doit savoir que la victime n'est pas consentante ou en accepter l'éventualité. S'agissant de la contrainte en matière sexuelle, l'élément subjectif est réalisé lorsque la victime donne des signes évidents et déchiffrables de son opposition, reconnaissables pour l'auteur, tels des pleurs, des demandes d'être laissée tranquille, le fait de se débattre, de refuser des tentatives d'amadouement ou d'essayer de fuir (ATF 148 IV 234 consid. 3.4 et les références citées).
6.3.
6.3.1. En l'espèce, c'est en vain que le recourant prétend, s'agissant des faits commis au préjudice de l'intimée 2, qu'ils ne constitueraient pas un acte grave, clairement connoté sexuellement, et que le caractère "volontaire et surtout insistant" ne serait pas établi. En effet, il ressort des faits retenus dans l'arrêt attaqué que le recourant a usé d'une contrainte physique sur sa victime en la serrant de force contre lui, lui faisant sentir son sexe en érection, afin de satisfaire son excitation sexuelle (cf. arrêt entrepris, p. 13). Même en admettant que le contact entre l'intimée 2 et le recourant ait pu être rapide, il n'en demeure pas moins que l'intéressée à dû user de force pour pouvoir se dégager, et ce à deux reprises. L'on ne se trouve ainsi clairement pas dans la configuration des "mains baladeuses". On relèvera également, avec l'autorité précédente, les circonstances dans lesquelles les faits se sont déroulés: l'intimée 2, qui était la stagiaire du recourant, venait de se réveiller avec les mains de ce dernier sur ses seins et se trouvait seule avec lui dans la salle de conférence de l'étude qui était sombre. Comme l'a retenu à juste titre la cour cantonale, l'intimée 2 se trouvait donc dans une situation où elle
pouvait se sentir prise au piège, dans une position d'infériorité face au recourant.
6.3.2. Il en va de même des faits commis au préjudice de l'intimée 3. Le recourant soutient que rien au dossier ne permettrait de retenir que les actes en cause auraient eu une certaine durée et qu'il se serait montré insistant. Or il ressort des faits de l'arrêt entrepris que le recourant a usé d'une contrainte physique sur sa victime en la plaquant contre un mur et en la maintenant avec ses bras, pour ensuite l'embrasser contre son gré sur la bouche en introduisant la langue, tout en la touchant au niveau du tronc, soit notamment au niveau de la poitrine et du ventre, ainsi qu'en appuyant son pénis en érection contre elle, dans le but de satisfaire son excitation sexuelle (cf. arrêt entrepris, p. 15). L'intimée 3 a certes déclaré qu'elle avait été surprise par le comportement du recourant et que tout s'était passé très vite. Il n'en demeure pas moins que l'intéressée à dû user de force pour pouvoir se dégager (elle l'a vigoureusement repoussé [cf. arrêt entrepris, p. 5]). L'on ne se trouve là encore pas dans la configuration d'un "contact rapide, par surprise". On relèvera également, à l'instar de ce que l'autorité précédente a retenu, que les faits ont eu lieu dans l'étude du recourant, alors que l'intimée 3, qui était en stage
d'été chez lui durant une semaine, était seule avec lui (cf. arrêt attaqué, p. 15).
6.3.3. Partant, c'est à bon droit que la cour cantonale a retenu qu'il s'agissait de comportements dont l'intensité dépassait les simples attouchements d'ordre sexuel au sens de l'art. 198

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 198 - 1 Chiunque causa scandalo compiendo un atto sessuale in presenza di una persona che non se lo aspettava, |
|
1 | Chiunque causa scandalo compiendo un atto sessuale in presenza di una persona che non se lo aspettava, |
2 | L'autorità competente può obbligare l'imputato a seguire un programma rieducativo. Se l'imputato porta a termine il programma, il procedimento è abbandonato. |
3 | L'autorità competente decide in merito ai costi del procedimento e a eventuali pretese della parte civile. |

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 189 - 1 Chiunque, contro la volontà di una persona, le fa compiere o subire un atto sessuale, o a tale scopo sfrutta lo stato di choc di una persona, è punito con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
|
1 | Chiunque, contro la volontà di una persona, le fa compiere o subire un atto sessuale, o a tale scopo sfrutta lo stato di choc di una persona, è punito con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
2 | Chiunque costringe una persona a compiere o subire un atto sessuale, segnatamente usando minaccia o violenza, esercitando pressioni psicologiche su di lei o rendendola inetta a resistere, è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria. |
3 | Se il colpevole secondo il capoverso 2 ha agito con crudeltà oppure se ha fatto uso di un'arma pericolosa o di un altro oggetto pericoloso, la pena è una pena detentiva non inferiore a un anno. |
7.
7.1. Le recourant s'en prend enfin aux conclusions civiles octroyées à l'intimée 2. En premier lieu, il soutient en particulier qu'il était recevable à s'en plaindre devant l'autorité précédente, au stade des plaidoiries. En second lieu, il fait valoir que la cour cantonale aurait indûment admis l'indemnité pour perte de gain de 48'600 fr., avec intérêts au 1 er janvier 2018. Il fait notamment valoir que l'argumentation de cette autorité consisterait à admettre la perte d'une chance de réaliser le gain que l'intimée 2 aurait perçu dans l'hypothèse où elle aurait obtenu son brevet d'avocate à la session de septembre 2017, alors que la théorie de la perte d'une chance ne serait pas admissible en droit suisse.
7.2.
7.2.1. Aux termes de l'art. 126 al. 1

SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 126 Decisione - 1 Il giudice pronuncia sull'azione civile promossa in via adesiva se: |

SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 126 Decisione - 1 Il giudice pronuncia sull'azione civile promossa in via adesiva se: |

SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 126 Decisione - 1 Il giudice pronuncia sull'azione civile promossa in via adesiva se: |
Ainsi que l'indique l'art. 122 al. 1

SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 122 Disposizioni generali - 1 In veste di accusatore privato il danneggiato può far valere in via adesiva nel procedimento penale pretese di diritto civile desunte dal reato. |

SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 325 Contenuto dell'atto d'accusa - 1 L'atto d'accusa indica: |

SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 41 - 1 Chiunque è tenuto a riparare il danno illecitamente cagionato ad altri sia con intenzione, sia per negligenza od imprudenza. |

SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 41 - 1 Chiunque è tenuto a riparare il danno illecitamente cagionato ad altri sia con intenzione, sia per negligenza od imprudenza. |

SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 46 - 1 Nel caso di lesione corporale, il danneggiato ha diritto al rimborso delle spese e al risarcimento del danno derivante dal totale o parziale impedimento al lavoro, avuto riguardo alla difficoltà creata al suo avvenire economico. |

SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 47 - Nel caso di morte di un uomo o di lesione corporale, il giudice, tenuto conto delle particolari circostanze, potrà attribuire al danneggiato o ai congiunti dell'ucciso un'equa indennità pecuniaria a titolo di riparazione. |

SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 49 - 1 Chi è illecitamente leso nella sua personalità può chiedere, quando la gravità dell'offesa lo giustifichi e questa non sia stata riparata in altro modo, il pagamento di una somma a titolo di riparazione morale. |
Quoique régi par les art. 122 ss

SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 122 Disposizioni generali - 1 In veste di accusatore privato il danneggiato può far valere in via adesiva nel procedimento penale pretese di diritto civile desunte dal reato. |

SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907 CC Art. 8 - Ove la legge non disponga altrimenti, chi vuol dedurre il suo diritto da una circostanza di fatto da lui asserita, deve fornirne la prova. |
7.2.2. Le dommage se définit comme la diminution involontaire de la fortune nette; il correspond à la différence entre le montant actuel du patrimoine du lésé et le montant que ce même patrimoine aurait si l'événement dommageable ne s'était pas produit. Il peut se présenter sous la forme d'une diminution de l'actif, d'une augmentation du passif, d'une non-augmentation de l'actif ou d'une non-diminution du passif (ATF 147 III 463 consid. 4.2.1; 133 III 462 consid. 4.4.2). Il appartient au lésé de prouver son dommage (art. 42 al. 1

SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 42 - 1 Chi pretende il risarcimento del danno ne deve fornire la prova. |
La théorie de la perte d'une chance a été développée pour tenir compte de situations qui se présentent lorsque le fait générateur de responsabilité perturbe un processus incertain pouvant produire l'enrichissement ou l'appauvrissement de la personne concernée; en d'autres termes, l'enjeu total - par exemple la guérison totale du malade - est aléatoire, de sorte qu'il est impossible de prouver le lien de causalité naturelle entre le fait générateur de responsabilité et la perte de l'avantage escompté. Selon la théorie précitée, le dommage réparable consiste dans la perte d'une chance mesurable de réaliser un gain ou d'éviter un préjudice; il correspond ainsi à la probabilité pour le lésé d'obtenir ce profit ou de ne pas subir ce désavantage (ATF 133 III 462 consid. 4.2 et les références citées). Le Tribunal fédéral a déjà jugé que la réception en droit suisse de cette théorie était à tout le moins problématique, car elle revenait en définitive à admettre la réparation d'un préjudice en fonction de la probabilité que le fait générateur de responsabilité ait causé le dommage (ATF 133 III 462 consid. 4.4.3; arrêt 4A 18/2015 du 22 septembre 2015 consid. 4.1).
7.2.3. Dire s'il y a eu dommage et quelle en est la quotité est une question de fait qui lie en principe le Tribunal fédéral (art. 105 al. 1

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
|
1 | Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
2 | Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95. |
3 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.97 |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
|
1 | Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
2 | Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95. |
3 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.97 |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
|
1 | Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
2 | Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura. |

SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 42 - 1 Chi pretende il risarcimento del danno ne deve fornire la prova. |
7.3. En l'espèce, la question de savoir si les griefs émis par le recourant au stade de sa plaidoirie en procédure d'appel en lien avec les conclusions civiles octroyées à l'intimée 2 étaient ou non recevables peut demeurer indécise, dans la mesure où l'autorité précédente est entrée en matière (p. 18 s.).
Ainsi, s'agissant des critiques du recourant concernant l'indemnité pour perte de gain octroyée à l'intimée 2, l'autorité précédente a relevé qu'il n'était pas possible de prouver que celle-ci aurait réussi ses examens du barreau du premier coup si elle les avait passés en septembre 2017, ni qu'elle aurait trouvé immédiatement un emploi. Elle a considéré qu'il n'y avait toutefois pas lieu de considérer que tel n'aurait pas été le cas. On en déduit qu'elle n'a pas jugé que l'obtention du brevet d'avocate puis d'un emploi par l'intimée 2 relevait d'un processus incertain; on en infère, au contraire, qu'elle a tenu pour pratiquement certain que l'intimée 2, si elle s'était présentée comme prévu aux examens du barreau en septembre 2017, aurait obtenu son brevet d'avocate, respectivement aurait immédiatement travaillé, étant relevé qu'elle occupait déjà un emploi depuis le mois de septembre 2017. Le recourant ne fait d'ailleurs pas valoir que l'intimée 2 n'avait pas les qualités suffisantes pour lui permettre de réussir du premier coup ses examens et de trouver un emploi. Quant au taux d'activité, l'autorité précédente a considéré qu'il était dans le cours ordinaire des choses de travailler à plein temps juste après l'obtention du
brevet d'avocat. Elle a ainsi appliqué l'art. 42 al. 2

SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 42 - 1 Chi pretende il risarcimento del danno ne deve fornire la prova. |
Dans le cas présent, l'intimée 2 a fourni aux juges, autant que cela lui était possible, tous les éléments de fait permettant de conclure à l'existence du dommage et de le déterminer équitablement en considération du cours ordinaire des choses. Elle a en particulier démontré avoir dû interrompre son stage d'avocate du jour au lendemain, alors qu'elle était à deux mois de la fin de son cursus (mars 2017 [cf. jugement de première instance, p. 62]), et avoir été contrainte de reporter ses examens à la session du mois de mai 2018, en raison des agissements du prénommé. Il résulte en effet de l'attestation établie le 14 mars 2021 par la psychologue E.________ (pièce 10'246 du dossier cantonal) que les faits que l'intimée 2 a subis l'avaient impactée de manière importante, de sorte qu'elle n'avait pas été en mesure d'assumer les révisions des examens du brevet d'avocate qu'elle avait prévus de passer au mois de septembre 2017; il ressort en outre de cette attestation que l'intimée 2 n'a été médicalement capable de se présenter à ses examens qu'en été 2018.
Ainsi, il ressort de ce qui précède que si le recourant n'avait pas commis les agissements litigieux, l'intimée 2 aurait pu assumer la révision de ses examens et ainsi se présenter à la session du barreau du mois de septembre 2017. Cela étant, la question de savoir si l'intimée 2 aurait ou non réussi ses examens du barreau du premier coup importe peu. En effet, même en admettant que l'intimée 2 ait échoué, il n'est pas contraire au droit fédéral d'admettre qu'il est dans le cours ordinaire des choses et l'expérience générale de la vie qu'une jeune juriste telle que l'intimée 2, ayant été en mesure de réviser ses examens du barreau pendant la période précédant cet échec et occupant déjà un poste à mi-temps en qualité de collaboratrice auprès d'une étude d'avocats, travaille ensuite à plein temps en tant que juriste dans l'attente, le cas échéant, de se représenter à une autre session d'examens. La cour cantonale s'est rapportée au jugement de première instance (p. 36), lequel se réfère aux données de l'Office fédéral de la statistique faisant état d'un salaire mensuel brut de l'ordre de 6'900 fr. auquel peut prétendre une juriste sans expérience. Elle a en outre examiné les circonstances concrètes du cas d'espèce, en ce sens que
l'intimée 2 occupait déjà un emploi à 50% en qualité de collaboratrice au sein de l'étude de l'avocate F.________ depuis septembre 2017. Elle est ainsi parvenue à la conclusion que l'intimée 2 aurait pu réaliser un salaire de 6'900 fr. entre le mois de septembre 2017 (session d'examens initialement prévue) et le mois de mai 2018 (date à laquelle l'intimée 2 s'est finalement présentée aux examens) si le recourant n'avait pas commis les agissements litigieux pour lesquels il a été condamné. Le recourant ne démontre pas en quoi cette appréciation reposerait sur une appréciation arbitraire des preuves.
7.4. Les juges cantonaux n'ont dès lors pas violé le droit fédéral en considérant que l'intimée 2 avait perdu plusieurs mois sur son cursus de formation en raison des faits subis de la part du recourant et qu'elle avait dès lors droit à l'indemnisation de son manque à gagner durant cette période. Toutefois, la durée de 9 mois qu'ils ont retenue se heurte aux constatations de fait, dans la mesure où les examens étaient initialement prévus en septembre 2017 et que l'intimée 2 a dû les reporter à la session de mai 2018, ce qui correspond à un report de 8 mois. Dès lors, le montant alloué doit être modifié en ce sens que le manque à gagner de l'intimée 2 pour ces 8 mois de retard sur sa formation en raison du comportement du recourant, déduction faite du revenu qu'elle a perçu grâce à son activité auprès de Me F.________, s'élève à 43'200 fr. ([6'900 fr. - 1'500 fr.] x 8), au lieu des 48'600 fr. alloués. Le recours doit donc être admis sur ce point et le jugement attaqué réformé dans le sens précité. Pour le reste, le recourant ne conteste pas le taux d'intérêt fixé à 5% dès le 1 er janvier 2018, si bien qu'il n'y a pas lieu d'examiner plus avant ce point.
8.
Il s'ensuit que le recours doit être partiellement admis. L'arrêt attaqué n'étant modifié que dans une très faible mesure (cf. consid. 7.4 supra), il n'y a pas lieu de renvoyer la cause à l'autorité précédente pour qu'elle statue à nouveau sur les frais et dépens de la procédure cantonale.
Par ailleurs, le recourant n'obtient gain de cause que dans une mesure minime par rapport à ses conclusions prises dans leur ensemble devant le Tribunal fédéral. Il n'y a donc pas lieu d'en tenir compte au moment de statuer sur les frais et dépens pour la procédure fédérale et il faut considérer que le recourant a succombé. Les frais judiciaires seront dès lors mis à la charge du recourant (art. 66 al. 1

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 66 Onere e ripartizione delle spese giudiziarie - 1 Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
|
1 | Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
2 | In caso di desistenza o di transazione, il Tribunale federale può rinunciare in tutto o in parte a riscuotere le spese giudiziarie. |
3 | Le spese inutili sono pagate da chi le causa. |
4 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non possono di regola essere addossate spese giudiziarie se, senza avere alcun interesse pecuniario, si rivolgono al Tribunale federale nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali o se le loro decisioni in siffatte controversie sono impugnate mediante ricorso. |
5 | Salvo diversa disposizione, le spese giudiziarie addossate congiuntamente a più persone sono da queste sostenute in parti eguali e con responsabilità solidale. |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 68 Spese ripetibili - 1 Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
|
1 | Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
2 | La parte soccombente è di regola tenuta a risarcire alla parte vincente, secondo la tariffa del Tribunale federale, tutte le spese necessarie causate dalla controversia. |
3 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non sono di regola accordate spese ripetibili se vincono una causa nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali. |
4 | Si applica per analogia l'articolo 66 capoversi 3 e 5. |
5 | Il Tribunale federale conferma, annulla o modifica, a seconda dell'esito del procedimento, la decisione sulle spese ripetibili pronunciata dall'autorità inferiore. Può stabilire esso stesso l'importo di tali spese secondo la tariffa federale o cantonale applicabile o incaricarne l'autorità inferiore. |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 68 Spese ripetibili - 1 Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
|
1 | Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
2 | La parte soccombente è di regola tenuta a risarcire alla parte vincente, secondo la tariffa del Tribunale federale, tutte le spese necessarie causate dalla controversia. |
3 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non sono di regola accordate spese ripetibili se vincono una causa nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali. |
4 | Si applica per analogia l'articolo 66 capoversi 3 e 5. |
5 | Il Tribunale federale conferma, annulla o modifica, a seconda dell'esito del procedimento, la decisione sulle spese ripetibili pronunciata dall'autorità inferiore. Può stabilire esso stesso l'importo di tali spese secondo la tariffa federale o cantonale applicabile o incaricarne l'autorità inferiore. |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 68 Spese ripetibili - 1 Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
|
1 | Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
2 | La parte soccombente è di regola tenuta a risarcire alla parte vincente, secondo la tariffa del Tribunale federale, tutte le spese necessarie causate dalla controversia. |
3 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non sono di regola accordate spese ripetibili se vincono una causa nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali. |
4 | Si applica per analogia l'articolo 66 capoversi 3 e 5. |
5 | Il Tribunale federale conferma, annulla o modifica, a seconda dell'esito del procedimento, la decisione sulle spese ripetibili pronunciata dall'autorità inferiore. Può stabilire esso stesso l'importo di tali spese secondo la tariffa federale o cantonale applicabile o incaricarne l'autorità inferiore. |
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce :
1.
Le recours est partiellement admis et le chiffre 5. a) du dispositif de l'arrêt entrepris est réformé en ce sens que le recourant est condamné à verser à l'intimée 2 le montant de 43'200 fr., avec intérêt à 5% l'an dès le 1 er janvier 2018, à titre de perte de gain. Le recours est rejeté pour le surplus, dans la mesure où il est recevable.
2.
Les frais judiciaires, arrêtés à 3'000 fr., sont mis à la charge du recourant.
3.
Le recourant versera à l'intimée 2 une indemnité de 2'500 fr. à titre de dépens pour la procédure devant le Tribunal fédéral.
4.
Le présent arrêt est communiqué aux mandataires du recourant et de l'intimée 2, à l'intimée 3, à la Procureure ad hoc Dominique Jaunin Luciani, pour le Ministère public de l'État de Fribourg, à la Cour d'appel pénal du Tribunal cantonal de l'État de Fribourg et, pour information, à Me Anne-Sophie Brady.
Lausanne, le 30 juillet 2024
Au nom de la IIe Cour de droit pénal
du Tribunal fédéral suisse
Le Président : Abrecht
La Greffière : Nasel