Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal
Cour I
A-5482/2016
Arrêt du 27 avril 2017
Jérôme Candrian (président du collège),
Composition Claudia Pasqualetto Péquignot, Kathrin Dietrich, juges,
Déborah D'Aveni, greffière.
Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), Service juridique CE 1 530, Station 1, 1015 Lausanne,
Parties
recourante,
contre
A._______,
représenté parMe Daniel Pache,
intimé,
Commission de recours interne des EPF, Gutenbergstrasse 31, Case postale, 3001 Bern,
autorité inférieure.
Objet Contentieux des examens (échec définitif au cycle bachelor, section Informatique).
Faits :
A.
A.a A._______, né le (...), est étudiant à l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) en cycle bachelor, section Informatique. Après avoir échoué une première fois en 2014, A._______ s'est présenté aux examens de 2ème année pour une seconde tentative en 2015. A la session d'examens d'été 2015, il a notamment obtenu la note de 2.5 à la branche Theory of computation et a ainsi échoué définitivement au bloc B. La moyenne obtenue à ce bloc s'est élevée à 3.90, en lieu et place du 4 qui était requis pour valider les 21 crédits nécessaires à sa réussite.
A.b Par décision du 28 juillet 2015, l'EPFL a prononcé l'échec définitif de A._______ en cycle bachelor, section Informatique.
B.
B.a Par courrier du 30 juillet 2015, A._______ a demandé à l'EPFL une nouvelle appréciation de la note obtenue pour la branche Theory of computation. Cette dernière a finalement rejeté cette demande le 28 août 2015.
B.b Par mémoire du 28 août 2015, A._______ a interjeté recours contre ladite décision du 28 juillet 2015 auprès de la Commission de recours interne des EPF (CRIEPF), en concluant, principalement, à l'annulation de la décision, à sa réimmatriculation au sein de l'EPFL et à ce qu'il soit autorisé à se présenter à nouveau à l'examen Theory of computation. A titre subsidiaire, il a conclu à l'annulation de la décision d'échec définitif et au renvoi de la cause à l'EPFL afin que soit tenue une nouvelle conférence de notes de la section le concernant, avec pour rôle de vérifier ses résultats, ses arrondis de note, ainsi que, s'il apparaît qu'il a été défavorisé par les arrondis, de discuter avec les enseignants de l'opportunité de modifier un arrondi.
B.c Dans sa décision du 28 juin 2016, expédiée le 12 juillet 2016, la CRIEPF a admis le recours et renvoyé la cause à l'EPFL conformément à la conclusion subsidiaire de A._______, tout en spécifiant que la conférence de notes devrait respecter les exigences posées en matière de verbalisation.
Pour l'essentiel, elle a rejeté toute violation par l'EPFL des exigences imposées par la loi fédérale du 13 décembre 2002 sur l'élimination des inégalités frappant les personnes handicapées (LHand, RS 151.3) en lien avec la surdité profonde bilatérale non appareillée dont A._______ souffre. La CRIEPF a également confirmé que, en ne s'étant prévalu de son handicap qu'après le prononcé de son échec définitif, A._______ avait tardé à invoquer ce motif et ne pouvait justifier l'annulation d'une note. Elle a ensuite écarté les griefs relatifs à la modification irrégulière de la date de l'examen Theory of computation et au système de notation des séries d'exercice en cours de semestre pour cette branche, tout en soulignant qu'ils ne sauraient justifier l'annulation de la note obtenue. S'agissant, enfin, de la conférence de notes, la CRIEPF a considéré que, s'il semblait qu'une telle séance avait eu lieu, les documents à sa disposition ne permettaient pas d'attester qu'elle s'était déroulée de manière conforme aux exigences de forme et de preuves. Elle a précisé que le rôle de cette conférence n'était dans la pratique pas limité à la vérification de notes, mais comprenait également celle des arrondis en opportunité.
C.
Par mémoire du 9 septembre 2016, l'EPFL (ci-après : la recourante) a interjeté recours devant le Tribunal administratif fédéral (le Tribunal), en concluant, à titre principal, à ce que la décision du 28 juin 2016 de la CRIEPF (ci-après : l'autorité inférieure) soit : partiellement annulée en son chiffre 3, dans le sens où elle n'a pas à discuter avec les enseignants de l'opportunité de modifier un arrondi ; annulée en son chiffre 5, dans le sens où il n'est pas alloué de dépens à A._______ (ci-après : l'intimé). Subsidiairement, elle conclut au renvoi de la cause à l'autorité inférieure pour nouvelle décision sur ces deux points.
En résumé, la recourante fait valoir qu'en tant qu'établissement autonome de droit public, elle s'administre, conduit des affaires de manière autonome et profite d'un « droit de règlement ». Elle explique avoir choisi de s'en tenir à une vérification sans influer a posteriori et subjectivement sur les notes des résultats, notamment par souci de ne pas provoquer des inégalités de traitement entre les étudiants. Dès lors, l'autorité inférieure aurait à son sens méconnu ses prérogatives légales en l'obligeant à envisager de modifier un arrondi par opportunité. Elle se plaint aussi de l'absence de motivation de la décision attaquée sur cette question. La recourante conteste enfin l'allocation de dépens en faveur de l'intimé. Elle qualifie sa condamnation à les supporter d'inéquitable et considère que cette solution découle d'une appréciation arbitraire des faits.
D.
D.a Dans son mémoire en réponse du 22 septembre 2016, l'autorité inférieure a déclaré se référer à sa décision du 28 juin 2016.
D.b Dans son mémoire en réponse du 4 octobre 2016, l'intimé a indiqué ne poursuivre aucun cursus à l'EPFL et avoir demandé son exmatriculation, de sorte qu'il s'en remet à justice concernant le sort du recours. S'exprimant sur les dépens, il relève qu'ils sont pleinement justifiés au regard des opérations déployées et du fonctionnement nébuleux de la conférence de notes.
E.
Dans ses observations finales du 21 octobre 2016, la recourante a spécifié persister dans ses conclusions et renvoyer au contenu de son recours. Elle a ajouté, s'agissant des dépens, qu'il était choquant que les frais de défense de l'intimé soient mis à sa charge, alors que la décision en cause est presque entièrement défavorable à ce dernier. A tout le moins, la recourante considère que ce montant est largement inéquitable.
Par ordonnance du 9 novembre 2016, le Tribunal a signalé aux parties que la cause était gardée à juger.
F.
Les autres faits et arguments pertinents des parties seront repris en tant que besoin dans la partie en droit du présent arrêt.
Droit :
1.
1.1 Aux termes des art. 31
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 31 Grundsatz - Das Bundesverwaltungsgericht beurteilt Beschwerden gegen Verfügungen nach Artikel 5 des Bundesgesetzes vom 20. Dezember 196819 über das Verwaltungsverfahren (VwVG). |
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 33 Vorinstanzen - Die Beschwerde ist zulässig gegen Verfügungen: |
|
a | des Bundesrates und der Organe der Bundesversammlung auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses des Bundespersonals einschliesslich der Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung; |
b | des Bundesrates betreffend: |
b1 | die Amtsenthebung eines Mitgliedes des Bankrats, des Direktoriums oder eines Stellvertreters oder einer Stellvertreterin nach dem Nationalbankgesetz vom 3. Oktober 200325, |
b10 | die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Schweizerischen Trassenvergabestelle oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Geschäftsführerin oder des Geschäftsführers durch den Verwaltungsrat nach dem Eisenbahngesetz vom 20. Dezember 195743; |
b2 | die Abberufung eines Verwaltungsratsmitgliedes der Eidgenössischen Finanzmarktaufsicht oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Finanzmarktaufsichtsgesetz vom 22. Juni 200726, |
b3 | die Sperrung von Vermögenswerten gestützt auf das Bundesgesetz vom 18. Dezember 201528 über die Sperrung und die Rückerstattung unrechtmässig erworbener Vermögenswerte ausländischer politisch exponierter Personen, |
b4 | das Verbot von Tätigkeiten nach dem NDG30, |
b5bis | die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Eidgenössischen Instituts für Metrologie nach dem Bundesgesetz vom 17. Juni 201133 über das Eidgenössische Institut für Metrologie, |
b6 | die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Eidgenössischen Revisionsaufsichtsbehörde oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Revisionsaufsichtsgesetz vom 16. Dezember 200535, |
b7 | die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Heilmittelinstituts nach dem Heilmittelgesetz vom 15. Dezember 200037, |
b8 | die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Anstalt nach dem Ausgleichsfondsgesetz vom 16. Juni 201739, |
b9 | die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Instituts für Rechtsvergleichung nach dem Bundesgesetz vom 28. September 201841 über das Schweizerische Institut für Rechtsvergleichung, |
c | des Bundesstrafgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals; |
cbis | des Bundespatentgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals; |
cquater | des Bundesanwaltes oder der Bundesanwältin auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von ihm oder ihr gewählten Staatsanwälte und Staatsanwältinnen sowie des Personals der Bundesanwaltschaft; |
cquinquies | der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses ihres Sekretariats; |
cter | der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von der Vereinigten Bundesversammlung gewählten Mitglieder der Bundesanwaltschaft; |
d | der Bundeskanzlei, der Departemente und der ihnen unterstellten oder administrativ zugeordneten Dienststellen der Bundesverwaltung; |
e | der Anstalten und Betriebe des Bundes; |
f | der eidgenössischen Kommissionen; |
g | der Schiedsgerichte auf Grund öffentlich-rechtlicher Verträge des Bundes, seiner Anstalten und Betriebe; |
h | der Instanzen oder Organisationen ausserhalb der Bundesverwaltung, die in Erfüllung ihnen übertragener öffentlich-rechtlicher Aufgaben des Bundes verfügen; |
i | kantonaler Instanzen, soweit ein Bundesgesetz gegen ihre Verfügungen die Beschwerde an das Bundesverwaltungsgericht vorsieht. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 5 - 1 Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben: |
|
1 | Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben: |
a | Begründung, Änderung oder Aufhebung von Rechten oder Pflichten; |
b | Feststellung des Bestehens, Nichtbestehens oder Umfanges von Rechten oder Pflichten; |
c | Abweisung von Begehren auf Begründung, Änderung, Aufhebung oder Feststellung von Rechten oder Pflichten oder Nichteintreten auf solche Begehren. |
2 | Als Verfügungen gelten auch Vollstreckungsverfügungen (Art. 41 Abs. 1 Bst. a und b), Zwischenverfügungen (Art. 45 und 46), Einspracheentscheide (Art. 30 Abs. 2 Bst. b und 74), Beschwerdeentscheide (Art. 61), Entscheide im Rahmen einer Revision (Art. 68) und die Erläuterung (Art. 69).25 |
3 | Erklärungen von Behörden über Ablehnung oder Erhebung von Ansprüchen, die auf dem Klageweg zu verfolgen sind, gelten nicht als Verfügungen. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 5 - 1 Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben: |
|
1 | Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben: |
a | Begründung, Änderung oder Aufhebung von Rechten oder Pflichten; |
b | Feststellung des Bestehens, Nichtbestehens oder Umfanges von Rechten oder Pflichten; |
c | Abweisung von Begehren auf Begründung, Änderung, Aufhebung oder Feststellung von Rechten oder Pflichten oder Nichteintreten auf solche Begehren. |
2 | Als Verfügungen gelten auch Vollstreckungsverfügungen (Art. 41 Abs. 1 Bst. a und b), Zwischenverfügungen (Art. 45 und 46), Einspracheentscheide (Art. 30 Abs. 2 Bst. b und 74), Beschwerdeentscheide (Art. 61), Entscheide im Rahmen einer Revision (Art. 68) und die Erläuterung (Art. 69).25 |
3 | Erklärungen von Behörden über Ablehnung oder Erhebung von Ansprüchen, die auf dem Klageweg zu verfolgen sind, gelten nicht als Verfügungen. |
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 32 Ausnahmen - 1 Die Beschwerde ist unzulässig gegen: |
|
1 | Die Beschwerde ist unzulässig gegen: |
a | Verfügungen auf dem Gebiet der inneren und äusseren Sicherheit des Landes, der Neutralität, des diplomatischen Schutzes und der übrigen auswärtigen Angelegenheiten, soweit das Völkerrecht nicht einen Anspruch auf gerichtliche Beurteilung einräumt; |
b | Verfügungen betreffend die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen sowie Volkswahlen und -abstimmungen; |
c | Verfügungen über leistungsabhängige Lohnanteile des Bundespersonals, soweit sie nicht die Gleichstellung der Geschlechter betreffen; |
d | ... |
e | Verfügungen auf dem Gebiet der Kernenergie betreffend: |
e1 | Rahmenbewilligungen von Kernanlagen, |
e2 | die Genehmigung des Entsorgungsprogramms, |
e3 | den Verschluss von geologischen Tiefenlagern, |
e4 | den Entsorgungsnachweis; |
f | Verfügungen über die Erteilung oder Ausdehnung von Infrastrukturkonzessionen für Eisenbahnen; |
g | Verfügungen der unabhängigen Beschwerdeinstanz für Radio und Fernsehen; |
h | Verfügungen über die Erteilung von Konzessionen für Spielbanken; |
i | Verfügungen über die Erteilung, Änderung oder Erneuerung der Konzession für die Schweizerische Radio- und Fernsehgesellschaft (SRG); |
j | Verfügungen über die Beitragsberechtigung einer Hochschule oder einer anderen Institution des Hochschulbereichs. |
2 | Die Beschwerde ist auch unzulässig gegen: |
a | Verfügungen, die nach einem anderen Bundesgesetz durch Einsprache oder durch Beschwerde an eine Behörde im Sinne von Artikel 33 Buchstaben c-f anfechtbar sind; |
b | Verfügungen, die nach einem anderen Bundesgesetz durch Beschwerde an eine kantonale Behörde anfechtbar sind. |
En vertu de l'art. 37 al. 1
SR 414.110 Bundesgesetz vom 4. Oktober 1991 über die Eidgenössischen Technischen Hochschulen (ETH-Gesetz) - ETH-Gesetz ETH-Gesetz Art. 37 Rechtsschutz - 1 Das Beschwerdeverfahren richtet sich nach den allgemeinen Bestimmungen über die Bundesrechtspflege, soweit dieses Gesetz nichts anderes bestimmt. |
|
1 | Das Beschwerdeverfahren richtet sich nach den allgemeinen Bestimmungen über die Bundesrechtspflege, soweit dieses Gesetz nichts anderes bestimmt. |
2 | Der ETH-Rat, die ETH und die Forschungsanstalten sind berechtigt, gegen Beschwerdeentscheide Beschwerde zu führen, wenn sie in der gleichen Sache als erste Instanz verfügt haben. Die Hochschulversammlungen sind zur Beschwerde gegen Verfügungen über Gegenstände der Mitwirkung berechtigt. |
2bis | Den ETH und den Forschungsanstalten steht kein Beschwerderecht zu gegen Entscheide des ETH-Rates nach den Artikeln 25 Absatz 1 Buchstabe e und 33a Absatz 3.115 |
3 | Gegen Verfügungen der ETH und der Forschungsanstalten kann bei der ETH-Beschwerdekommission Beschwerde geführt werden. Ausgenommen sind Verfügungen, die sich auf das Verantwortlichkeitsgesetz vom 14. März 1958116 stützen.117 |
4 | Mit der Beschwerde gegen Verfügungen über das Ergebnis von Prüfungen und Promotionen kann die Unangemessenheit nicht gerügt werden. |
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 37 Grundsatz - Das Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht richtet sich nach dem VwVG56, soweit dieses Gesetz nichts anderes bestimmt. |
1.2 Selon l'art. 48 al. 2
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 48 - 1 Zur Beschwerde ist berechtigt, wer: |
|
1 | Zur Beschwerde ist berechtigt, wer: |
a | vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat oder keine Möglichkeit zur Teilnahme erhalten hat; |
b | durch die angefochtene Verfügung besonders berührt ist; und |
c | ein schutzwürdiges Interesse an deren Aufhebung oder Änderung hat. |
2 | Zur Beschwerde berechtigt sind ferner Personen, Organisationen und Behörden, denen ein anderes Bundesgesetz dieses Recht einräumt. |
SR 414.110 Bundesgesetz vom 4. Oktober 1991 über die Eidgenössischen Technischen Hochschulen (ETH-Gesetz) - ETH-Gesetz ETH-Gesetz Art. 37 Rechtsschutz - 1 Das Beschwerdeverfahren richtet sich nach den allgemeinen Bestimmungen über die Bundesrechtspflege, soweit dieses Gesetz nichts anderes bestimmt. |
|
1 | Das Beschwerdeverfahren richtet sich nach den allgemeinen Bestimmungen über die Bundesrechtspflege, soweit dieses Gesetz nichts anderes bestimmt. |
2 | Der ETH-Rat, die ETH und die Forschungsanstalten sind berechtigt, gegen Beschwerdeentscheide Beschwerde zu führen, wenn sie in der gleichen Sache als erste Instanz verfügt haben. Die Hochschulversammlungen sind zur Beschwerde gegen Verfügungen über Gegenstände der Mitwirkung berechtigt. |
2bis | Den ETH und den Forschungsanstalten steht kein Beschwerderecht zu gegen Entscheide des ETH-Rates nach den Artikeln 25 Absatz 1 Buchstabe e und 33a Absatz 3.115 |
3 | Gegen Verfügungen der ETH und der Forschungsanstalten kann bei der ETH-Beschwerdekommission Beschwerde geführt werden. Ausgenommen sind Verfügungen, die sich auf das Verantwortlichkeitsgesetz vom 14. März 1958116 stützen.117 |
4 | Mit der Beschwerde gegen Verfügungen über das Ergebnis von Prüfungen und Promotionen kann die Unangemessenheit nicht gerügt werden. |
1.3 Présenté dans le délai (art. 50 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 50 - 1 Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach Eröffnung der Verfügung einzureichen. |
|
1 | Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach Eröffnung der Verfügung einzureichen. |
2 | Gegen das unrechtmässige Verweigern oder Verzögern einer Verfügung kann jederzeit Beschwerde geführt werden. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 52 - 1 Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat. |
|
1 | Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat. |
2 | Genügt die Beschwerde diesen Anforderungen nicht oder lassen die Begehren des Beschwerdeführers oder deren Begründung die nötige Klarheit vermissen und stellt sich die Beschwerde nicht als offensichtlich unzulässig heraus, so räumt die Beschwerdeinstanz dem Beschwerdeführer eine kurze Nachfrist zur Verbesserung ein. |
3 | Sie verbindet diese Nachfrist mit der Androhung, nach unbenutztem Fristablauf auf Grund der Akten zu entscheiden oder, wenn Begehren, Begründung oder Unterschrift fehlen, auf die Beschwerde nicht einzutreten. |
2.
2.1 Le présent litige a pour objet la question de savoir si l'annulation et le renvoi de la cause à l'EPFL pour nouvelle conférence de notes dans le respect des règles de verbalisation pouvait ou non inclure l'injonction de discuter de l'opportunité de modifier un arrondi outre celle de la vérification des notes (consid. 3 ci-après). Il s'agira également de déterminer si c'est à bon droit que l'autorité inférieure a alloué des dépens à l'intimé, à la charge de la recourante (consid. 4).
2.2
2.2.1 Selon l'art. 49
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 49 - Der Beschwerdeführer kann mit der Beschwerde rügen: |
|
a | Verletzung von Bundesrecht einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens; |
b | unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhaltes; |
c | Unangemessenheit; die Rüge der Unangemessenheit ist unzulässig, wenn eine kantonale Behörde als Beschwerdeinstanz verfügt hat. |
SR 414.110 Bundesgesetz vom 4. Oktober 1991 über die Eidgenössischen Technischen Hochschulen (ETH-Gesetz) - ETH-Gesetz ETH-Gesetz Art. 37 Rechtsschutz - 1 Das Beschwerdeverfahren richtet sich nach den allgemeinen Bestimmungen über die Bundesrechtspflege, soweit dieses Gesetz nichts anderes bestimmt. |
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1 | Das Beschwerdeverfahren richtet sich nach den allgemeinen Bestimmungen über die Bundesrechtspflege, soweit dieses Gesetz nichts anderes bestimmt. |
2 | Der ETH-Rat, die ETH und die Forschungsanstalten sind berechtigt, gegen Beschwerdeentscheide Beschwerde zu führen, wenn sie in der gleichen Sache als erste Instanz verfügt haben. Die Hochschulversammlungen sind zur Beschwerde gegen Verfügungen über Gegenstände der Mitwirkung berechtigt. |
2bis | Den ETH und den Forschungsanstalten steht kein Beschwerderecht zu gegen Entscheide des ETH-Rates nach den Artikeln 25 Absatz 1 Buchstabe e und 33a Absatz 3.115 |
3 | Gegen Verfügungen der ETH und der Forschungsanstalten kann bei der ETH-Beschwerdekommission Beschwerde geführt werden. Ausgenommen sind Verfügungen, die sich auf das Verantwortlichkeitsgesetz vom 14. März 1958116 stützen.117 |
4 | Mit der Beschwerde gegen Verfügungen über das Ergebnis von Prüfungen und Promotionen kann die Unangemessenheit nicht gerügt werden. |
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 5 Grundsätze rechtsstaatlichen Handelns - 1 Grundlage und Schranke staatlichen Handelns ist das Recht. |
|
1 | Grundlage und Schranke staatlichen Handelns ist das Recht. |
2 | Staatliches Handeln muss im öffentlichen Interesse liegen und verhältnismässig sein. |
3 | Staatliche Organe und Private handeln nach Treu und Glauben. |
4 | Bund und Kantone beachten das Völkerrecht. |
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
|
1 | Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
2 | Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör. |
3 | Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand. |
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 9 Schutz vor Willkür und Wahrung von Treu und Glauben - Jede Person hat Anspruch darauf, von den staatlichen Organen ohne Willkür und nach Treu und Glauben behandelt zu werden. |
2.2.2 Le Tribunal applique le droit d'office, sans être lié par les motifs invoqués (art. 62 al. 4
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 62 - 1 Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern. |
|
1 | Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern. |
2 | Zuungunsten einer Partei kann sie die angefochtene Verfügung ändern, soweit diese Bundesrecht verletzt oder auf einer unrichtigen oder unvollständigen Feststellung des Sachverhaltes beruht; wegen Unangemessenheit darf die angefochtene Verfügung nicht zuungunsten einer Partei geändert werden, ausser im Falle der Änderung zugunsten einer Gegenpartei. |
3 | Beabsichtigt die Beschwerdeinstanz, die angefochtene Verfügung zuungunsten einer Partei zu ändern, so bringt sie der Partei diese Absicht zur Kenntnis und räumt ihr Gelegenheit zur Gegenäusserung ein. |
4 | Die Begründung der Begehren bindet die Beschwerdeinstanz in keinem Falle. |
3.
La recourante conteste d'abord toute obligation de sa part de revoir les arrondis de notes en opportunité.
3.1 L'art. 17
SR 414.132.2 Verordnung der ETH Lausanne vom 30. Juni 2015 über die Kontrolle des Bachelor- und des Masterstudiums (Studienkontrollverordnung ETHL) - Studienkontrollverordnung ETHL Art. 17 Prüfungskonferenz - 1 Nach jeder Prüfungssession findet eine Prüfungskonferenz statt. Sie setzt sich zusammen aus dem Vizepräsidenten oder der Vizepräsidentin für akademische Angelegenheiten oder dem oder der von ihm oder ihr Delegierten (Vorsitz), dem Vorsteher oder der Vorsteherin der Sektion und dem Leiter oder der Leiterin des akademischen Dienstes. Die Mitglieder der Prüfungskonferenz können sich durch ihren Stellvertreter oder ihre Stellvertreterin vertreten lassen.4 |
|
1 | Nach jeder Prüfungssession findet eine Prüfungskonferenz statt. Sie setzt sich zusammen aus dem Vizepräsidenten oder der Vizepräsidentin für akademische Angelegenheiten oder dem oder der von ihm oder ihr Delegierten (Vorsitz), dem Vorsteher oder der Vorsteherin der Sektion und dem Leiter oder der Leiterin des akademischen Dienstes. Die Mitglieder der Prüfungskonferenz können sich durch ihren Stellvertreter oder ihre Stellvertreterin vertreten lassen.4 |
2 | Die Prüfungskonferenz entscheidet über besondere Fälle gemäss den geltenden gesetzlichen Bestimmungen. |
3.2
3.2.1 Dans la décision attaquée, l'autorité inférieure a retenu que l'art. 2 du règlement de la conférence d'examen de l'EPFL et des conférences de notes des sections, et particulièrement son alinéa 4, ne faisait aucune mention d'un éventuels contrôle des arrondis de notes. Elle a toutefois relevé que la recourante avait mis en ligne, en date du 11 juin 2008, une information à l'attention des étudiants, dont il ressort que la vérification des notes et des arrondis pour les cas à la limite du seuil de réussite était désormais entièrement assumée par les conférences de notes des sections (cf. newsletter de la Formation n° 1 de la même date, encore consultable sur le site de l'EPFL au moyen d'une recherche ciblée). Fondée sur ce constat, l'autorité inférieure a considéré que le rôle de la conférence de notes n'était pas strictement limité à la vérification des résultats pour ce type d'échec proche du seuil de réussite, mais consistait aussi, dans la pratique, à vérifier les arrondis, au sens d'une possible modification après coup de ceux-ci par opportunité.
3.2.2 Pour sa part, la recourante ne conteste pas que l'échec de l'intimé doit être qualifié d'échec proche du seul de réussite au sens défini à l'art. 2 al. 3 du règlement pertinent. Il en va de même s'agissant de l'annulation de la décision d'échec et le renvoi pour nouvelle conférence de notes et verbalisation conforme à l'art. 2 al. 5. Bien plutôt se plaint-elle de l'absence ou de l'insuffisance de la motivation de la décision de l'autorité inférieure sur l'obligation de modifier les arrondis en opportunité. Considérant en outre qu'une telle obligation est dépourvue de fondement légal, et ainsi contraire à l'art. 5 al. 1
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 5 Grundsätze rechtsstaatlichen Handelns - 1 Grundlage und Schranke staatlichen Handelns ist das Recht. |
|
1 | Grundlage und Schranke staatlichen Handelns ist das Recht. |
2 | Staatliches Handeln muss im öffentlichen Interesse liegen und verhältnismässig sein. |
3 | Staatliche Organe und Private handeln nach Treu und Glauben. |
4 | Bund und Kantone beachten das Völkerrecht. |
SR 414.132.2 Verordnung der ETH Lausanne vom 30. Juni 2015 über die Kontrolle des Bachelor- und des Masterstudiums (Studienkontrollverordnung ETHL) - Studienkontrollverordnung ETHL Art. 8 Benotung - 1 Die Prüfungen werden mit Noten von 1,00 bis 6,00 bewertet. Noten unter 4,00 stehen für ungenügende Leistungen. Erscheint der oder die Studierende nicht zu einer Prüfung, beantwortet er oder sie keine einzige Frage oder hält er oder sie sich nicht an die vorgegebenen Fristen, so wird die Prüfung mit einer 0 benotet. |
|
1 | Die Prüfungen werden mit Noten von 1,00 bis 6,00 bewertet. Noten unter 4,00 stehen für ungenügende Leistungen. Erscheint der oder die Studierende nicht zu einer Prüfung, beantwortet er oder sie keine einzige Frage oder hält er oder sie sich nicht an die vorgegebenen Fristen, so wird die Prüfung mit einer 0 benotet. |
2 | Die Schlussnote in einem Fach setzt sich aus den Noten der Prüfungen für dieses Fach zusammen. Sie wird auf eine Viertelnote genau angegeben. Beträgt die Schlussnote in einem Fach weniger als 1,00, so gilt das Fach als nicht bestanden und wird mit dem Vermerk NB (nicht bestanden) bewertet. Ein Vermerk NB gilt als unternommener Versuch. |
3 | Das Vollzugsreglement kann vorsehen, dass ein Fach mit der Bewertung E (erfüllt) oder NE (nicht erfüllt) benotet wird. |
4 | Wird ein Fach wiederholt, so zählt die Note des zweiten Versuchs. |
5 | Die Notendurchschnitte werden berechnet, indem jede in Zahlen ausgedrückte Schlussnote des Fachs anhand ihres Koeffizienten oder ihrer Anzahl Kreditpunkte gewichtet wird. Sie werden auf zwei Stellen nach dem Komma gerundet. Bei den Bewertungen NB und NE ist keine Berechnung eines Durchschnitts möglich, ausser in den Fällen nach Artikel 6 Absätze 2 Buchstabe b und 3. |
SR 414.132.2 Verordnung der ETH Lausanne vom 30. Juni 2015 über die Kontrolle des Bachelor- und des Masterstudiums (Studienkontrollverordnung ETHL) - Studienkontrollverordnung ETHL Art. 8 Benotung - 1 Die Prüfungen werden mit Noten von 1,00 bis 6,00 bewertet. Noten unter 4,00 stehen für ungenügende Leistungen. Erscheint der oder die Studierende nicht zu einer Prüfung, beantwortet er oder sie keine einzige Frage oder hält er oder sie sich nicht an die vorgegebenen Fristen, so wird die Prüfung mit einer 0 benotet. |
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1 | Die Prüfungen werden mit Noten von 1,00 bis 6,00 bewertet. Noten unter 4,00 stehen für ungenügende Leistungen. Erscheint der oder die Studierende nicht zu einer Prüfung, beantwortet er oder sie keine einzige Frage oder hält er oder sie sich nicht an die vorgegebenen Fristen, so wird die Prüfung mit einer 0 benotet. |
2 | Die Schlussnote in einem Fach setzt sich aus den Noten der Prüfungen für dieses Fach zusammen. Sie wird auf eine Viertelnote genau angegeben. Beträgt die Schlussnote in einem Fach weniger als 1,00, so gilt das Fach als nicht bestanden und wird mit dem Vermerk NB (nicht bestanden) bewertet. Ein Vermerk NB gilt als unternommener Versuch. |
3 | Das Vollzugsreglement kann vorsehen, dass ein Fach mit der Bewertung E (erfüllt) oder NE (nicht erfüllt) benotet wird. |
4 | Wird ein Fach wiederholt, so zählt die Note des zweiten Versuchs. |
5 | Die Notendurchschnitte werden berechnet, indem jede in Zahlen ausgedrückte Schlussnote des Fachs anhand ihres Koeffizienten oder ihrer Anzahl Kreditpunkte gewichtet wird. Sie werden auf zwei Stellen nach dem Komma gerundet. Bei den Bewertungen NB und NE ist keine Berechnung eines Durchschnitts möglich, ausser in den Fällen nach Artikel 6 Absätze 2 Buchstabe b und 3. |
Concernant la newsletter sur laquelle l'autorité inférieure s'est fondée, la recourante affirme qu'il s'agit d'un document sans valeur prescriptive et, si sa rédaction peut paraître peu heureuse, elle ne permet pas de s'écarter de l'art. 2 al. 4 du règlement de la conférence d'examen de l'EPFL et des conférences de notes des sections. Se référant enfin à l'arrêt du Tribunal de céans du 31 mars 2011 rendu dans la cause A-2232/2010, elle spécifie que le document interne du 23 novembre 2007 (et non 2003) sur la réforme de l'ordonnance sur le contrôle des études à l'EPFL, qui avait notamment porté le Tribunal à retenir l'existence d'une vérification des notes en opportunité, n'a en réalité pas été repris, car les discussions qui ont suivi ont mis en évidence qu'il n'y avait pas lieu de toucher à l'arrondi dans le cadre de la vérification. La recourante renvoie sur ce point au procès-verbal du Bureau de la Conférence des directeurs de section (CDS) du 5 décembre 2007 et à celui de la CDS du 19 décembre 2007 dont elle a produit des extraits.
3.3 Le Tribunal partage l'avis de la recourante pour les raisons suivantes.
3.3.1 Tout d'abord, comme la recourante et l'autorité inférieure le relèvent à juste titre, il ne résulte d'aucun texte légal ou réglementaire applicable que la conférence de notes (pas plus qu'une quelconque autre conférence) devrait procéder à un examen en opportunité des arrondis dans le but de forcer le passage d'un étudiant en échec mais proche du seuil de réussite au sens de l'art. 2 al. 3 du règlement de la conférence d'examen de l'EPFL et des conférences de notes des sections. Parallèlement, l'absence d'une telle règle expresse ne signifie pas encore qu'une pratique de la recourante en ce sens serait exclue et par conséquent illicite. Pour rappel, la teneur de l'art. 2 al. 4 dudit règlement prévoit que le rôle de la conférence de notes consiste à vérifier les résultats des cas en échec mentionnés à l'alinéa 3. Il appert ainsi qu'une pratique de la recourante visant à adapter les arrondis en opportunité ne serait pas per se incompatible avec cette disposition.
3.3.2 Cela étant, le raisonnement de la recourante quant à son autonomie et à son droit de règlement dans le cadre de la loi ne peut qu'être suivi. Une telle faculté figure expressément à l'art. 4 al. 1
SR 414.110 Bundesgesetz vom 4. Oktober 1991 über die Eidgenössischen Technischen Hochschulen (ETH-Gesetz) - ETH-Gesetz ETH-Gesetz Art. 4 Aufbau und Autonomie des ETH-Bereichs - 1 Der ETH-Bereich ist dem Eidgenössischen Departement für Wirtschaft, Bildung und Forschung (WBF)11 zugeordnet. Er regelt seine Belange im Rahmen des Gesetzes selbstständig. |
|
1 | Der ETH-Bereich ist dem Eidgenössischen Departement für Wirtschaft, Bildung und Forschung (WBF)11 zugeordnet. Er regelt seine Belange im Rahmen des Gesetzes selbstständig. |
2 | Der ETH-Rat ist das strategische Führungsorgan des ETH-Bereichs. |
3 | Die ETH und die Forschungsanstalten nehmen die Zuständigkeiten wahr, die nicht ausdrücklich dem ETH-Rat übertragen sind. |
Comme déjà souligné, cette pratique est conforme au règlement émis par la recourante qui reste dans le cadre fixé par la loi. Partant, à moins d'indices qui tendraient à démontrer que telle n'est pas sa véritable pratique, l'autonomie dont elle profite ne permet pas de lui imposer une autre solution.
3.3.2.1 A cet égard, la teneur du passage de la newsletter de la Formation n° 1 du 11 juin 2008, jugé déterminant par l'autorité inférieure, est la suivante : « La conférence d'examen a nouvellement pour rôle d'appliquer au cas particulier les règles concernant la poursuite du cursus, soit notamment les cas d'interruption ou d'absence aux examens, de prolongation des études, de passage conditionnel. Elle n'a plus pour rôle de vérifier les notes et arrondis en cas d'échec à la limite de la réussite, cette dernière tâche étant entièrement assumée par la conférence des notes de la section. Le règlement expose le fonctionnement et les compétences de la conférence d'examen (cf. art. 17 de l'ordonnance sur le contrôle des études) et des conférences de notes des sections. »
Contrairement à l'avis de la CRIEPF, il ne transparaît pas tel quel de cette information à l'attention des étudiants - qui est au surplus datée - que l'EPFL vérifie les arrondis au sens qu'elle les modifie par opportunité. Par ailleurs, le contexte dans lequel cette communication intervient n'est pas anodin. Elle est consécutive à l'entrée en vigueur du règlement de la conférence d'examen de l'EPFL et des conférences de notes des sections et porte essentiellement sur le changement de rôle de la conférence d'examen. Le Tribunal relève au surplus que la formulation des conclusions de l'intimé en première instance et du dispositif de la décision attaquée laisse apparaître que la notion de vérification des arrondis n'est pas équivalente à une modification des arrondis après coup afin de forcer le passage. Cela étant, s'il n'est pas exclu que - comme la recourante le qualifie - ce texte soit peu heureux, il ne pouvait en soi être considéré comme un indice déterminant de la volonté de faire perdurer la pratique de modification des arrondis en opportunité. A lui seul, il s'avère ainsi insuffisant pour emporter la conviction de l'existence d'une pratique différente de celle prétendue par la recourante, et qui n'a pas été établie.
3.3.2.2 Si l'autorité inférieure ne se réfère à l'arrêt A-2232/2010 du Tribunal administratif fédéral que s'agissant de la problématique de la verbalisation des conférences de notes, il apparaît que ce jugement s'exprime également sur la pratique de l'EPFL en matière d'arrondis et leur modification en opportunité. Au vu des explications apportées et procès-verbaux produits par la recourante, le Tribunal doit en l'espèce s'écarter de ce précédent arrêt. En effet, s'il est exact que le document à valeur interne établi sous forme de commentaire le 23 novembre 2007 dans le cadre de la réforme de l'ordonnance sur le contrôle des études à l'EPFL faisait mention de la possibilité pour la conférence de notes de forcer la réussite d'étudiants en fonction de critères établis, il ressort des discussions internes qui ont suivi que cette faculté aurait ensuite été abandonnée. L'extrait du procès-verbal du Bureau de la CDS du 5 décembre 2007 a pour contenu : « Le bureau est d'accord avec le nouveau rôle donné à la conférence d'examen dans l'ordonnance modifiée. Par contre, il propose de redéfinir le rôle (décrit dans le document de commentaires) de la conférence des notes au niveau des sections. Le bureau y voit un danger déguisé d'accorder des faveurs aux étudiants en vérifiant unilatéralement certains arrondis. Les notes doivent être contrôlées pour les cas limites, mais aucune manipulation de celles-ci ne doit être faite. Ce point est à discuter en CDS. » Le procès-verbal de la CDS du 19 décembre 2007 retranscrit l'avis de certains participants. Un des membres suggérant qu'il reviendrait désormais à la conférence des notes de pousser un étudiant vers le haut en cas d'arrondis défavorable s'est vu opposer le risque d'introduction d'une part de subjectivité et d'inégalité de traitement d'une telle pratique. Cette position a été suivie par cinq autres membres, lesquels ont précisé qu'il ne devait être touché aux notes ou à la moyenne finale qu'en cas d'une erreur de correction.
Ces deux procès-verbaux - dont il semble que le Tribunal de céans n'avait pas connaissance au moment de se prononcer dans l'affaire A-2232/2010 - sont déterminants en ce qu'ils expliquent l'absence d'une telle faculté expresse à l'art. 2 al. 4 du règlement de la conférence d'examen de l'EPFL et des conférences de notes des sections. Comme la recourante l'affirme, ces éléments postérieurs au document du 23 novembre 2007 mettent en évidence que la modification d'arrondis dans le cadre de la vérification des notes a finalement bien été abandonnée.
3.3.3 Il résulte de ce qui précède qu'aucun indice ne permet en l'espèce de considérer que la pratique de la recourante en matière de vérification des notes ne correspondrait pas à ses dires. Enfin, comme celle-ci le relève dans son recours, si l'autorité inférieure doutait des explications fournies, il lui revenait d'investiguer plus avant cette question. Pour sa part, le Tribunal considère que les constations qui précèdent et l'absence de contradictions de la part la recourante n'appellent pas une instruction complémentaire de cette question.
3.4 Partant, il appert qu'une appréciation en opportunité des arrondis n'a pas lieu d'être et ne pouvait donc être imposée à la recourante dans le cadre du renvoi de la cause pour nouvelle tenue d'une séance de la conférence de notes pour vérification des notes et respect des règles de verbalisation. Ainsi, seuls la correcte appréciation des réponses aux questions posées en fonction du barème fixé et le bon calcul des notes des branches, des moyennes et du résultat final n'ont lieu d'être.
Il en découle que ce premier grief soulevé par la recourante doit être admis.
4.
La recourante conteste ensuite le principe, respectivement le montant, des dépens en faveur de l'intimé qui ont été mis à sa charge.
4.1
4.1.1 Pour rappel, dans la décision attaquée, l'autorité inférieure a admis le recours au sens du considérant 10. Elle a annulé la décision de l'EPFL du 28 juillet 2015 et lui a renvoyé la cause pour tenue d'une nouvelle conférence de notes de la section Informatique concernant l'intimé, avec pour rôle de vérifier ses résultats et ses arrondis de note, ainsi que, s'il apparaît qu'il a été défavorisé par les arrondis, de discuter avec les enseignants de l'opportunité de modifier un arrondi, tout en précisant que la conférence devrait respecter les exigences posées en matière de verbalisation. Retenant que l'intimé avait obtenu gain de cause devant elle, l'autorité inférieure lui a alloué des pleins dépens dont le montant a été fixé en équité à Fr. 2'400.-, puisque son mandataire n'avait pas déposé de note d'honoraires.
4.1.2 La recourante soutient que la mise à sa charge des dépens constitue une solution inéquitable qui découle d'une appréciation arbitraire des faits. Elle relève que l'annulation de la décision d'échec définitif et assortie du renvoi de la cause ainsi prononcée ne saurait constituer une admission totale des conclusions de l'intimé, qui avait conclu principalement à sa réimmatriculation et subsidiairement au renvoi de la cause pour nouvelle conférence de notes, vérification des notes et arrondis et éventuelle modification de ceux-ci. De son avis, il s'agit bien plutôt d'une admission très partielle du recours puisque seule l'absence de verbalisation est en fin de compte reprochée valablement. Dès lors considère-t-elle que des dépens ne pouvaient être mis à sa charge et que, si le mandataire de l'intimé devait certes être rémunéré à hauteur de son travail, il revenait à son mandant d'en supporter les frais. Pour le cas où, contre toute attente, le principe d'une allocation de dépens devait être reconnu par le Tribunal, la recourante expose qu'il faudrait alors les réduire de manière substantielle.
4.2
4.2.1 La jurisprudence et la doctrine s'accordent à considérer que, dans le contentieux de droit administratif fédéral, le recourant qui voit la cause être renvoyée à l'administration dans le but d'un complément d'instruction obtient entièrement gain de cause, pour autant que l'issue de la cause soit encore essentiellement ouverte (cf. ATF 137 V 210 consi. 7.1, ATF 132 V 215 consid. 6.1 ; arrêts du Tribunal administratif fédéral A-5766/2016 du 20 février 2017 consid. 11.1, A-6192/2015 du 11 janvier 2017 consid. 5.1 et A-1865/2016 du 14 décembre 2016 consid. 6 ; Marcel Maillard, in : Waldmann/Weissenberger [éd.], Praxiskommentar Verwaltungsverfahrensgesetz (VwVG ; ci-après: Praxiskommentar VwVG), 2ème éd., Zurich 2016, n. 14 ad art. 63
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 63 - 1 Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden. |
|
1 | Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden. |
2 | Keine Verfahrenskosten werden Vorinstanzen oder beschwerdeführenden und unterliegenden Bundesbehörden auferlegt; anderen als Bundesbehörden, die Beschwerde führen und unterliegen, werden Verfahrenskosten auferlegt, soweit sich der Streit um vermögensrechtliche Interessen von Körperschaften oder autonomen Anstalten dreht. |
3 | Einer obsiegenden Partei dürfen nur Verfahrenskosten auferlegt werden, die sie durch Verletzung von Verfahrenspflichten verursacht hat. |
4 | Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter erhebt vom Beschwerdeführer einen Kostenvorschuss in der Höhe der mutmasslichen Verfahrenskosten. Zu dessen Leistung ist dem Beschwerdeführer eine angemessene Frist anzusetzen unter Androhung des Nichteintretens. Wenn besondere Gründe vorliegen, kann auf die Erhebung des Kostenvorschusses ganz oder teilweise verzichtet werden.102 |
4bis | Die Spruchgebühr richtet sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Sie beträgt: |
a | in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 100-5000 Franken; |
b | in den übrigen Streitigkeiten 100-50 000 Franken.103 |
5 | Der Bundesrat regelt die Bemessung der Gebühren im Einzelnen.104 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005105 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010106.107 |
4.2.2 En l'espèce, il apparaît que, quand bien même l'EPFL n'aura pas à se poser la question de l'opportunité de modifier un arrondi comme retenu plus avant, l'issue de la cause de l'intimé reste ouverte en ce qu'il n'est pas exclu que celui-ci puisse devoir être réimmatriculé et, ainsi, sa conclusion principale être admise. La particularité selon laquelle la décision attaquée est désormais définitive quant à la possibilité pour lui de repasser l'examen Theory of computation ne constitue pas davantage un obstacle à un tel dénouement. L'absence de verbalisation de la conférence de notes a conduit l'autorité inférieure à considérer que la recourante n'avait pas été en mesure de démontrer que celle-ci s'était déroulée de façon conforme aux exigences de forme et de preuves fixées dans l'arrêt du Tribunal de céans A-2232/2010 précité, particulièrement en raison de l'absence des déterminations écrites séparées ou consignées au procès-verbal des enseignants quant à la vérification des résultats (cf. consid. 3.2.3.1 de l'arrêt cité). Cela n'est d'ailleurs pas contesté par la recourante. Dès lors l'autorité inférieure a-t-elle valablement retenu qu'il n'était pas établi que les notes et les arrondis avaient été vérifiés. Aussi, en considérant que l'intimé avait obtenu (essentiellement) gain de cause et qu'en conséquence, des pleins dépens devaient lui être alloués à la charge de la recourante, l'autorité inférieure n'a-t-elle pas agi contrairement au droit ou abusé de son pouvoir d'appréciation.
Pour ce qui concerne enfin le montant des dépens que l'autorité inférieure a fixé à Fr. 2'400.-, il n'apparaît pas qu'elle ait, ce faisant, de quelle manière qu'il soit excédé ou abusé de son pouvoir d'appréciation à ce titre. Il résulte en effet de la décision attaquée qu'elle s'est fondée sur le dossier, et ce montant n'est pas disproportionné. Sur ce point, il convient de relever qu'un examen plus détaillé est à proscrire. En effet, au même titre que le Tribunal administratif fédéral lorsqu'il fixe les dépens dans les causes qu'il a à connaître (cf. arrêts du Tribunal fédéral 8C_191/2015 du 2 juillet 2015 consid. 3.1, 8C_329/2011 du 29 juillet 2011 consid. 6.1 ; arrêt du Tribunal administratif fédéral D-171/2015 du 10 mai 2016 consid. 8.1 ; Philippe Weissenberger/Astrid Hirzel, Praxiskommentar VwVG, pt. cit., n. 4 ad art. 14
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 14 Festsetzung der Parteientschädigung - 1 Die Parteien, die Anspruch auf Parteientschädigung erheben, und die amtlich bestellten Anwälte und Anwältinnen haben dem Gericht vor dem Entscheid eine detaillierte Kostennote einzureichen. |
|
1 | Die Parteien, die Anspruch auf Parteientschädigung erheben, und die amtlich bestellten Anwälte und Anwältinnen haben dem Gericht vor dem Entscheid eine detaillierte Kostennote einzureichen. |
2 | Das Gericht setzt die Parteientschädigung und die Entschädigung für die amtlich bestellten Anwälte und Anwältinnen auf Grund der Kostennote fest. Wird keine Kostennote eingereicht, so setzt das Gericht die Entschädigung auf Grund der Akten fest. |
4.3 En définitive, les circonstances de l'espèce ne commandent pas de s'écarter de la solution préconisée par l'autorité inférieure en matière de dépens, si bien que le grief soulevé par la recourante sur ce point doit être écarté.
5.
En résumé, il s'avère que, dans le cadre du renvoi de la cause à la recourante pour tenue d'une nouvelle conférence de notes concernant l'intimé et vérification des notes et arrondis, l'autorité inférieure ne pouvait lui imposer de discuter avec les enseignants de l'opportunité de modifier un arrondi pour le cas où il apparaîtrait que l'intimé aurait été défavorisé par les arrondis. Pour cause, une telle instruction est contraire à la pratique de la recourante qu'elle a établie dans le respect de la loi et conformément à l'autonomie dont elle dispose. Pour ce qui concerne la fixation des dépens, l'autorité inférieure a agi dans les limites du droit fédéral, de sorte que tant le principe de l'allocation de (pleins) dépens que le montant de ceux-ci doivent être confirmés.
En égard de ce qui précède, le recours doit être partiellement admis au sens des considérants.
6.
6.1 Quoique succombant partiellement, la recourante n'est pas assujettie aux frais judiciaires, en tant qu'autorité fédérale (art. 63 al. 2
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 63 - 1 Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden. |
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1 | Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden. |
2 | Keine Verfahrenskosten werden Vorinstanzen oder beschwerdeführenden und unterliegenden Bundesbehörden auferlegt; anderen als Bundesbehörden, die Beschwerde führen und unterliegen, werden Verfahrenskosten auferlegt, soweit sich der Streit um vermögensrechtliche Interessen von Körperschaften oder autonomen Anstalten dreht. |
3 | Einer obsiegenden Partei dürfen nur Verfahrenskosten auferlegt werden, die sie durch Verletzung von Verfahrenspflichten verursacht hat. |
4 | Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter erhebt vom Beschwerdeführer einen Kostenvorschuss in der Höhe der mutmasslichen Verfahrenskosten. Zu dessen Leistung ist dem Beschwerdeführer eine angemessene Frist anzusetzen unter Androhung des Nichteintretens. Wenn besondere Gründe vorliegen, kann auf die Erhebung des Kostenvorschusses ganz oder teilweise verzichtet werden.102 |
4bis | Die Spruchgebühr richtet sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Sie beträgt: |
a | in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 100-5000 Franken; |
b | in den übrigen Streitigkeiten 100-50 000 Franken.103 |
5 | Der Bundesrat regelt die Bemessung der Gebühren im Einzelnen.104 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005105 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010106.107 |
6.2 En matière de dépens, la partie qui obtient totalement ou partiellement gain de cause a droit à une indemnité pour les frais indispensables et relativement élevés qui lui ont été occasionnés (art. 64 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 64 - 1 Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen. |
|
1 | Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen. |
2 | Die Entschädigung wird in der Entscheidungsformel beziffert und der Körperschaft oder autonomen Anstalt auferlegt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, soweit sie nicht einer unterliegenden Gegenpartei auferlegt werden kann. |
3 | Einer unterliegenden Gegenpartei kann sie je nach deren Leistungsfähigkeit auferlegt werden, wenn sich die Partei mit selbständigen Begehren am Verfahren beteiligt hat. |
4 | Die Körperschaft oder autonome Anstalt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, haftet für die einer unterliegenden Gegenpartei auferlegte Entschädigung, soweit sich diese als uneinbringlich herausstellt. |
5 | Der Bundesrat regelt die Bemessung der Entschädigung.108 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005109 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010110.111 |
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 7 Grundsatz - 1 Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten. |
|
1 | Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten. |
2 | Obsiegt die Partei nur teilweise, so ist die Parteientschädigung entsprechend zu kürzen. |
3 | Keinen Anspruch auf Parteientschädigung haben Bundesbehörden und, in der Regel, andere Behörden, die als Parteien auftreten. |
4 | Sind die Kosten verhältnismässig gering, so kann von einer Parteientschädigung abgesehen werden. |
5 | Artikel 6a ist sinngemäss anwendbar.7 |
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 7 Grundsatz - 1 Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten. |
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1 | Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten. |
2 | Obsiegt die Partei nur teilweise, so ist die Parteientschädigung entsprechend zu kürzen. |
3 | Keinen Anspruch auf Parteientschädigung haben Bundesbehörden und, in der Regel, andere Behörden, die als Parteien auftreten. |
4 | Sind die Kosten verhältnismässig gering, so kann von einer Parteientschädigung abgesehen werden. |
5 | Artikel 6a ist sinngemäss anwendbar.7 |
(le dispositif est porté à la page suivante)
Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :
1.
Le recours est partiellement admis au sens des considérants.
2.
Il n'est pas perçu de frais de procédure.
3.
Il n'est pas alloué de dépens.
4.
Le présent arrêt est adressé :
- à la recourante (Acte judiciaire)
- à l'intimé (Acte judiciaire)
- à l'autorité inférieure ([...] ; Recommandé)
Le président du collège : La greffière :
Jérôme Candrian Déborah D'Aveni
Indication des voies de droit :
La présente décision peut être attaquée devant le Tribunal fédéral, 1000 Lausanne 14, par la voie du recours en matière de droit public, dans les trente jours qui suivent la notification (art. 82 ss
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 82 Grundsatz - Das Bundesgericht beurteilt Beschwerden: |
|
a | gegen Entscheide in Angelegenheiten des öffentlichen Rechts; |
b | gegen kantonale Erlasse; |
c | betreffend die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen sowie betreffend Volkswahlen und -abstimmungen. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 90 Endentscheide - Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide, die das Verfahren abschliessen. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 42 Rechtsschriften - 1 Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
|
1 | Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
2 | In der Begründung ist in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt. Ist eine Beschwerde nur unter der Voraussetzung zulässig, dass sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt, so ist auszuführen, warum die jeweilige Voraussetzung erfüllt ist. 14 15 |
3 | Die Urkunden, auf die sich die Partei als Beweismittel beruft, sind beizulegen, soweit die Partei sie in Händen hat; richtet sich die Rechtsschrift gegen einen Entscheid, so ist auch dieser beizulegen. |
4 | Bei elektronischer Einreichung muss die Rechtsschrift von der Partei oder ihrem Vertreter beziehungsweise ihrer Vertreterin mit einer qualifizierten elektronischen Signatur gemäss Bundesgesetz vom 18. März 201616 über die elektronische Signatur versehen werden. Das Bundesgericht bestimmt in einem Reglement: |
a | das Format der Rechtsschrift und ihrer Beilagen; |
b | die Art und Weise der Übermittlung; |
c | die Voraussetzungen, unter denen bei technischen Problemen die Nachreichung von Dokumenten auf Papier verlangt werden kann.17 |
5 | Fehlen die Unterschrift der Partei oder ihrer Vertretung, deren Vollmacht oder die vorgeschriebenen Beilagen oder ist die Vertretung nicht zugelassen, so wird eine angemessene Frist zur Behebung des Mangels angesetzt mit der Androhung, dass die Rechtsschrift sonst unbeachtet bleibt. |
6 | Unleserliche, ungebührliche, unverständliche, übermässig weitschweifige oder nicht in einer Amtssprache verfasste Rechtsschriften können in gleicher Weise zur Änderung zurückgewiesen werden. |
7 | Rechtsschriften, die auf querulatorischer oder rechtsmissbräuchlicher Prozessführung beruhen, sind unzulässig. |
Expédition :