Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
6B 244/2023
Arrêt du 25 août 2023
Ire Cour de droit pénal
Composition
Mmes et M. les Juges fédéraux
Jacquemoud-Rossari, Présidente,
Muschietti et van de Graaf.
Greffier : M. Vallat.
Participants à la procédure
A.A.________,
représenté par Me Benoît Morzier, avocat,
recourant,
contre
Ministère public central du canton de Vaud, avenue de Longemalle 1, 1020 Renens VD,
intimé.
Objet
Escroquerie à l'aide sociale; état de nécessité;
expulsion; arbitraire,
recours contre le jugement de la Cour d'appel
pénale du Tribunal cantonal du canton de Vaud
du 5 décembre 2022 (n° 298 PE18.015997-DTE).
Faits :
A.
A.a. A.A.________, ressortissant kosovar, est né en 1967 à Rogovë (Kosovo). Issu d'une famille de neuf enfants, il a, après sa scolarité obligatoire, fréquenté le gymnase dans son pays d'origine, puis suivi une formation en biologie et chimie. Il s'est rendu en Suisse une première fois en 1988 et y a travaillé comme saisonnier avant de s'y établir définitivement en 1992. Il s'est marié en 1998 avec B.A.________; le couple a eu quatre enfants (C.A.________, née en 2000; D.A.________, née en 2001; E.A.________, né en 2004 et F.A.________, né en 2007). En Suisse, A.A.________ a travaillé dans le domaine du revêtement de sols et comme ouvrier agricole. Il a fondé sa société de nettoyage en 2007 puis a exploité d'autres entreprises dans le domaine de la rénovation. Au bénéfice d'un permis d'établissement, il est actuellement associé gérant de la société G.________ Sàrl. ll en est salarié et s'octroie une rémunération de 5'200 fr. brut, qu'il a expliqué avoir réduite à 4'800 fr. brut à l'audience d'appel. Lors des débats de première instance, il a déclaré avoir des dettes sans être en mesure de les chiffrer.
Le casier judiciaire suisse de A.A.________ comporte les inscriptions suivantes:
- 03.07.2012: Ministère public / Parquet régional La Chaux-de-Fonds, peine pécuniaire de 120 jours-amende à 10 fr., avec sursis pendant 3 ans, amende de 1'500 fr., pour incitation à l'entrée, à la sortie ou au séjour illégal, emploi d'étrangers sans autorisation, délit et contravention contre la LAVS;
- 23.02.2018: Ministère public de l'arrondissement de Lausanne, peine privative de liberté de 30 jours, pour non-restitution de permis et/ou de plaques de contrôle;
- 24.07.2018: Ministère public du canton de Fribourg, peine pécuniaire de 100 jours-amende à 30 fr., pour emploi d'étrangers sans autorisation.
A.b. A la suite de la faillite (déclarée le 17 mars 2011) de H.________ Sàrl, dont ils étaient les associés-gérants, A.A.________ et B.A.________ ont sollicité et obtenu le revenu d'insertion (RI), pour eux-mêmes ainsi que leurs quatre enfants mineurs. Le Centre social régional de U.________ (ci-après: CSR) leur a versé, pour la période de juin 2011 à octobre 2017, 260'685 fr. 40, auxquels viennent s'ajouter 15'573 fr. 65, correspondant à une bourse 2017-2018 encaissée par le CSR sur le mois de juillet 2017. Au total, la famille A.________ a perçu, durant la période précitée, 276'259 fr. 05 d'aide sociale. Durant leur prise en charge, les époux A.________ ont toujours déclaré - notamment au moyen des formulaires ad hoc remplis mensuellement - qu'ils étaient sans ressources. Il ressort les éléments suivants du rapport du 10 juillet 2018 relatif à l'enquête administrative diligentée à leur encontre au mois d'octobre 2017:
A.b.a. B.A.________ a été la détentrice administrative de deux véhicules I.________.
A.b.b. A.A.________ a été le détenteur administratif de J.________ (véhicule destiné à l'exportation).
A.b.c. B.A.________ a perçu 5'128 fr. de revenus soumis à cotisation, entre octobre 2011 et avril 2014, pour une activité salariée exercée au bénéfice de K.________, sous forme d'aide à domicile.
A.b.d. Sur un compte non déclaré (ouvert au nom de B.A.________ auprès de la banque L.________; IBAN [...]), la somme de 338 fr. 53 a été déposée, et aurait dû être comptabilisée dans la fortune des intéressés.
A.b.e. Sur un compte non déclaré (ouvert au nom de B.A.________ auprès de la banque L.________; IBAN [...]), 885 fr. 47 ont été découverts et auraient dû être comptabilisés dans la fortune des intéressés, et un total de 3'698 fr. 16 aurait dû être annoncé sur les déclarations mensuelles de revenus.
A.b.f. Sur un compte non déclaré (ouvert au nom de B.A.________ auprès de la banque L.________; compte [...]), 25'822 fr. 53 ont été découverts et auraient dû être comptabilisés dans la fortune des époux A.________.
A.b.g. Sur un compte non déclaré (ouvert au nom de E.A.________ auprès de la banque L.________; IBAN [...]), un total de 4'524 fr. 17 a été découvert et aurait dû être annoncé sur les déclarations mensuelles de revenus.
A.b.h. Sur un compte non déclaré (ouvert au nom de E.A.________ auprès de la banque L.________; compte [...]), 6'074 fr. 09 ont été découverts et auraient dû être comptabilisés dans la fortune des intéressés.
A.b.i. Sur un compte non déclaré (ouvert au nom de F.A.________ auprès de la banque L.________; IBAN [...]), un total de 2'934 fr. 34 a été découvert et aurait dû être annoncé sur les déclarations mensuelles de revenus.
A.b.j. Sur un compte non déclaré (ouvert au nom de F.A.________ auprès de la banque L.________; compte [...]), 2'856 fr. 89 ont été découverts et auraient dû être comptabilisés dans la fortune des époux A.________.
A.b.k. Sur un compte non déclaré (ouvert au nom de A.A.________ auprès de la banque M.________; IBAN [...]), un total de 63'343 fr. 57 a été découvert et aurait dû être annoncé sur les déclarations mensuelles de revenus.
A.b.l. Sur un compte non déclaré (ouvert au nom de D.A.________ auprès de la banque N.________; IBAN [...]), un total de 3'660 fr. 70 a été découvert et aurait dû être annoncé sur les déclarations mensuelles de revenus.
A.b.m. Sur un compte non déclaré (ouvert au nom de C.A.________ auprès de la banque N.________; IBAN [...]), un total de 3'448 fr. 20 a été découvert et aurait dû être annoncé sur les déclarations mensuelles de revenus.
A.b.n. Entre septembre 2011 et octobre 2016, A.A.________, via J1.________, a transféré 3'805 fr. 67 au total, à différents destinataires résidant non seulement en Suisse, mais aussi en Belgique, en Albanie et au Kosovo.
A.b.o. Sur un compte non déclaré (intitulé "O.________" [nom d'une entité oeuvrant dans le domaine de la construction, mais jamais inscrite au Registre du commerce], et ouvert au nom de A.A.________ auprès de la banque N.________; IBAN [...]), un total de 1'204'668 fr. 94 a été découvert et aurait dû être annoncé sur les déclarations mensuelles de revenus.
A.b.p. Au vu des éléments qui précèdent, les 276'259 fr. 05 perçus par les époux A.________ entre juin 2011 et octobre 2017 l'ont été de façon indue, raison pour laquelle la restitution intégrale leur en a été demandée, par décision du 13 juillet 2018. Au jour du jugement de première instance, les époux A.________ avaient remboursé la somme de 6'400 fr. au CSR.
Le Service de prévoyance et d'aide sociales (devenu depuis lors la Direction générale de la cohésion sociale) a déposé plainte, par courrier du 8 octobre 2018.
A.c. Dès le début de l'année 2012, et jusqu'à fin 2017, A.A.________ a régulièrement (d'abord au travers de H.________ Sàrl, alors même que dite société avait été déclarée en faillite en mars 2011, puis, dès 2013, sous la raison sociale de O.________, entité jamais inscrite au Registre du commerce) employé des personnes ne disposant d'aucun statut de séjour en Suisse. Le nombre de collaborateurs sous les ordres de A.A.________ a varié selon les périodes, mais oscillait systématiquement entre une et sept personnes. En outre, aucune d'elles (pas plus que A.A.________ lui-même) n'a jamais été déclarée aux assurances sociales, pour la période précitée.
A.d. A compter du 1er février 2018, P.________ GmbH (société dont Q.________ est l'associé-gérant) a cédé à A.A.________ et à sa famille, via un contrat de bail, la jouissance d'un appartement situé à V.________. En date du 4 avril 2018, après avoir terminé de rénover et d'agrandir les locaux, selon lui avec l'accord du bailleur, A.A.________ a adressé deux factures à P.________ GmbH, à concurrence d'un montant total de 178'907 fr. 70 TTC. De son côté, Q.________ a toujours contesté devoir quoi que ce soit à A.A.________ (ce dernier ayant volontairement détruit l'appartement initial, dans le but d'y effectuer ensuite les travaux qu'il entendait facturer à P.________ GmbH), dès lors qu'il n'avait en aucun cas commandé les travaux effectués par son locataire. Dans ce contexte, A.A.________ a refusé de s'acquitter du loyer qu'il était censé régler pour le logement qu'il occupait avec sa famille, opposant alors la compensation à P.________ GmbH. Les travaux effectués par A.A.________ ont, en outre, provoqué une moins-value non seulement de l'appartement, mais également de l'immeuble dans lequel il se trouve, dans son ensemble.
Dans le cadre de la procédure pendante devant la Chambre patrimoniale cantonale, initiée par A.A.________, en relation avec la prétention mentionnée ci-dessus, ce dernier a produit un certain nombre de documents intitulés "certificats de paiement", dont certains le concernaient directement, ceci alors même que les employés réquisitionnés pour faire les travaux avaient été engagés, selon lui, au noir, et que lui-même ne s'était, en réalité, pas versé le moindre salaire pour la période de décembre 2017 à mars 2018. D'autres documents au contenu douteux (en particulier une facture de 7'000 fr., prétendument établie par "R.________ SA", alors même qu'une telle société n'a jamais été inscrite au Registre du commerce), ont également été produits dans ce cadre par A.A.________.
Le 10 décembre 2018, P.________ GmbH agissant par Q.________, a déposé plainte.
A.e. A compter du 18 juillet 2018, et à tout le moins jusqu'au 30 juin 2020, A.A.________ a, en sa qualité d'associé-gérant de G.________ Sàrl, engagé et fait travailler quatre personnes sans statut légal en Suisse (S.________, T.________, A1.________ et B1.________), tous ressortissants kosovars. Aucun de ceux-ci n'a été déclaré aux assurances sociales.
En particulier, le 5 juin 2019, sur la Commune W.________/NE, les occupants du véhicule immatriculé VD xxx'xxx, appartenant à G.________ Sàrl, ont été contrôlés par les douanes. Il a alors été constaté qu'aucun des trois occupants (T.________, B1.________ et A1.________) ne disposait d'un permis de séjour et/ou de travail.
A.f. Le 18 octobre 2018, A.A.________ a déposé plainte pénale contre Q.________. En substance, il faisait grief à ce dernier, respectivement à sa société P.________ GmbH, de lui avoir cédé, à compter du 1er février 2018, la jouissance (via un contrat de bail, le loyer dû à Q.________ ascendant alors à 2'000 fr. par mois) d'un bel appartement situé à V.________, des travaux de rénovation devant être entrepris en parallèle par ses soins, moyennant rémunération. Or, A.A.________ se serait rendu compte, au début de l'année 2018, que l'objet du bail correspondait en réalité à une ruine jonchée de détritus. De ce fait, les travaux auxquels il était censé procéder auraient eu une ampleur bien plus conséquente que celle initialement escomptée.
Finalement, A.A.________ a facturé, pour les travaux effectués, 178'907 fr. 70 à P.________ GmbH, que cette dernière n'a jamais réglés, au motif que les travaux n'avaient jamais été commandés. A.A.________ considérait alors que la posture adoptée par Q.________ procédait de l'escroquerie. Toujours dans le cadre de cette plainte, A.A.________ reprochait à Q.________, qui aurait mis gratuitement à disposition de sa famille un garage-box situé à proximité de l'immeuble en question, d'avoir changé la serrure dudit local, courant avril 2018, empêchant ainsi les intéressés d'accéder à leurs effets personnels, mais également d'avoir forcé son fils F.A.________, alors âgé de 11 ans, à entrer dans son véhicule, avant de lui demander de transmettre à ses parents un message intimidant, et enfin d'avoir subtilisé, dans la boîte aux lettres de la famille A.________, différents courriers qui lui étaient adressés, dont des convocations émanant de la Préfecture de la Riviera-Pays d'Enhaut.
L'enquête ouverte à la suite de cette plainte a été clôturée par une ordonnance de non-entrée en matière, rendue le 19 mars 2019 par le ministère public. Cette décision est définitive et exécutoire.
Les griefs formulés par A.A.________ ne correspondant en rien à la réalité, Q.________ a déposé plainte, pour dénonciation calomnieuse notamment, en date du 10 décembre 2018.
A.g. Le 27 mars 2020, à X.________, A.A.________ a présenté, au nom de sa société G.________ Sàrl, une demande de crédit COVID à la banque C1.________. Pour ce faire, il a rempli le document idoine, en indiquant notamment que le chiffre d'affaires 2019 de ladite société s'était élevé à 750'000 fr., montant qui ne correspondait aucunement à la réalité, la comptabilité relative audit exercice faisant tout au plus état de 100'000 francs. Au final, sur les 50'000 fr. obtenus, et alors même que les documents signés à l'époque mentionnaient expressément que "le preneur de crédit [s'engageait] à utiliser le crédit accordé sur la base de la présente convention uniquement pour couvrir ses besoins courants de liquidités", A.A.________ en avait retiré l'essentiel de la substance, pour ne pas dire la totalité, avant de l'utiliser à des fins privées (loyer de l'appartement familial, électricité, frais dentaires, etc.), ceci entre le 3 avril 2020 et la mi-juillet 2020.
A.h. Par jugement du 8 avril 2022, le Tribunal correctionnel de l'arrondissement de La Broye et du Nord vaudois a notamment libéré A.A.________ des chefs de prévention de dommages à la propriété qualifiés, subsidiairement dommages à la propriété, d'escroquerie, subsidiairement tentative d'escroquerie, et de faux dans les titres en relation avec le chiffre 3 de l'acte d'accusation établi le 31 mars 2021 par le Ministère public de l'arrondissement du Nord vaudois (I). Il a constaté que A.A.________ s'était rendu coupable d'escroquerie par métier, d'escroquerie, de faux dans les titres, de dénonciation calomnieuse, de blanchiment d'argent, d'emploi répété d'étrangers sans autorisation, de délit contre la loi fédérale sur l'assurance-vieillesse et survivants (LAVS; RS 831.10), de délit contre la loi fédérale sur l'assurance-accidents (LAA; RS 832.20) et de délit contre la loi fédérale sur la prévoyance professionnelle vieillesse, survivants et invalidité (LPP; RS 831.40) en relation avec les chiffres 1, 2 et 4 à 6 de l'acte d'accusation établi le 31 mars 2021 par le Ministère public de l'arrondissement du Nord vaudois (II). Le tribunal a condamné A.A.________ à une peine privative de liberté de 42 mois, partiellement complémentaire à
celle infligée le 23 février 2018 par le Ministère public de l'arrondissement de Lausanne (IlI) et l'a en outre condamné à une peine pécuniaire de 180 jours-amende, le montant du jour-amende étant arrêté à 50 fr., dite peine pécuniaire étant partiellement complémentaire à celles prononcées le 3 juillet 2012 par le Ministère public/Parquet régional de la Chaux-de-Fonds et le 24 juillet 2018 par le Ministère public du canton de Fribourg (IV). Le tribunal a ordonné l'expulsion du territoire suisse de A.A.________ pour une durée de 10 ans, avec inscription de cette mesure au Système d'Information Schengen (SIS) (V), a dit que A.A.________ est le débiteur et doit immédiat paiement à Q.________ de la somme de 4'000 fr., valeur échue, à titre d'indemnité pour les dépenses obligatoires occasionnées par la procédure, au sens de l'art. 433 al. 1 let. a
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 433 Accusatore privato - 1 L'imputato deve indennizzare adeguatamente l'accusatore privato delle spese necessarie da lui sostenute nel procedimento se: |
|
1 | L'imputato deve indennizzare adeguatamente l'accusatore privato delle spese necessarie da lui sostenute nel procedimento se: |
a | l'accusatore privato vince la causa; o |
b | l'imputato è tenuto a rifondere le spese secondo l'articolo 426 capoverso 2. |
2 | L'accusatore privato inoltra l'istanza d'indennizzo all'autorità penale, quantificando e comprovando le proprie pretese. Se l'accusatore privato non ottempera a tale obbligo, l'autorità penale non entra nel merito dell'istanza. |
défense d'office mise à la charge du condamné A.A.________ est remboursable à l'Etat de Vaud dès que sa situation le permet (XVI).
B.
Saisie par le condamné, par jugement du 5 décembre 2022, la Cour d'appel pénale du Tribunal cantonal vaudois a rejeté l'appel et confirmé le jugement de première instance. Sous réserve de ce qui vient d'être exposé et de ce qui sera discuté en droit, on renvoie à l'intégralité de cette décision en ce qui concerne l'état de fait pertinent.
C.
Par acte du 15 février 2023, A.A.________ recourt en matière pénale au Tribunal fédéral. Il conclut avec suite de frais et dépens, principalement, à la réforme de la décision entreprise en ce sens qu'il soit libéré des accusations d'escroquerie par métier quant à l'obtention du revenu d'insertion, de dénonciation calomnieuse en relation avec sa plainte du 18 octobre 2018 dirigée contre Q.________ et d'escroquerie en lien avec le prêt COVID, qu'une peine n'excédant pas 9 mois de privation de liberté (partiellement complémentaire à celle infligée le 23 février 2018) soit prononcée avec sursis pendant 2 ans et qu'il soit renoncé à son expulsion. Il demande en outre que toute indemnité pour les dépenses occasionnées par la procédure soit refusée à Q.________ et que seule la moitié de l'indemnité d'office mise à sa charge soit remboursable à l'Etat de Vaud dès que sa situation le permettra. A titre subsidiaire, il conclut à l'annulation du jugement sur appel et au renvoi de la cause à la cour cantonale pour nouveau jugement dans le sens des considérants. Il requiert par ailleurs le bénéfice de l'assistance judiciaire.
Par courrier du 15 août 2023, le Tribunal d'arrondissement de la Broye et du Nord vaudois, faisant suite à la demande adressée à la cour cantonale le 3 août 2023, a fait parvenir au Tribunal les pièces séquestrées sous No 60008 en complément du dossier de la cause.
Considérant en droit :
1.
Selon l'art. 42 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
|
1 | Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
2 | Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.14 15 |
3 | Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata. |
4 | In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201616 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento: |
a | il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati; |
b | le modalità di trasmissione; |
c | le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.17 |
5 | Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione. |
6 | Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi. |
7 | Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
|
1 | Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
2 | Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.14 15 |
3 | Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata. |
4 | In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201616 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento: |
a | il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati; |
b | le modalità di trasmissione; |
c | le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.17 |
5 | Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione. |
6 | Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi. |
7 | Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili. |
En l'espèce, on recherche en vain dans le mémoire de recours toute discussion à l'appui des conclusions tendant à la libération du recourant de l'accusation de dénonciation calomnieuse et au refus de toute indemnité pour les dépenses occasionnées par la procédure en faveur de Q.________. Faute de toute motivation, le recours est irrecevable sur ces deux points.
2.
Le recourant reproche à la cour cantonale de n'avoir pas retenu qu'il avait agi dans un état de nécessité (licite ou excusable; art. 17 s
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 17 - Chiunque commette un reato per preservare un bene giuridico proprio o un bene giuridico altrui da un pericolo imminente e non altrimenti evitabile agisce lecitamente se in tal modo salvaguarda interessi preponderanti. |
2.1. Dans le recours en matière pénale, le Tribunal fédéral est lié par les faits retenus par la décision entreprise (art. 105 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
|
1 | Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
2 | Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95. |
3 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.96 |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 97 Accertamento inesatto dei fatti - 1 Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
|
1 | Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
2 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, può essere censurato qualsiasi accertamento inesatto o incompleto dei fatti giuridicamente rilevanti.87 |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
|
1 | Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
2 | Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95. |
3 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.96 |
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
|
1 | Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
2 | Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura. |
2.2. Sur ce point précis, la cour cantonale a fait sienne la motivation du jugement de première instance et considéré que les explications fournies par l'intéressé étaient contradictoires, évolutives et peu crédibles. Tant la façon d'agir que les moyens de pression adoptés par la prétendue "organisation D1.________" avaient varié. Les déclarations de l'épouse du recourant et celles de ce dernier présentaient des incohérences chronologiques. Au cours de sa première audition, l'épouse s'était souvenue que son mari s'était fait taper sur la tête par une personne à qui il devait de l'argent, en précisant que c'était avant que la demande d'aide sociale soit formulée, soit au début de l'année 2011. Or, le recourant avait expliqué aux enquêteurs que son épouse n'avait pas eu vent de ses dettes envers D1.________ jusqu'en 2014 et qu'elle ne l'aurait appris qu'au moment où le créancier serait venu le menacer avec un couteau, épisode que l'épouse n'avait toutefois pas évoqué lors de sa première audition et qui aurait pourtant dû la marquer. Ce n'est que lors de son audition devant le ministère public que l'épouse avait déclaré avoir observé une scène depuis la fenêtre et avoir vu deux hommes, dont l'un avait fait des gestes menaçants au-
dessus de la tête de son mari avec un objet, en précisant que c'était au mois de juin 2011 et non plus au début de l'année comme elle l'avait déclaré précédemment. Ces déclarations s'expliquaient à l'évidence par la volonté de l'épouse de soutenir la version de son mari et de faire coïncider l'emprunt avec la demande d'aide sociale. En second lieu, le montant du prêt avait varié. A la fin de sa première audition en cours d'enquête, le recourant avait expliqué qu'il s'agissait d'un prêt de type "Kanun", qu'il avait emprunté 50'000 fr. (alors qu'au début de son audition, il s'agissait de 100'000 fr.), que les tranches de remboursement étaient de 10'000 fr. mais qu'elles se transformaient en tranches de 20'000 fr. en cas de retard, avant de dire que les amortissements s'étaient élevés à 30'000 fr. voire 80'000 francs. Il avait ensuite déclaré aux enquêteurs que le montant s'était finalement élevé à 300'000 fr. alors que lors de l'audience de première instance, il avait atteint le demi-million de francs (cf. jugement de première instance, p. 20). A l'audience d'appel, le recourant avait indiqué que le montant du prêt initial était de 50'000 fr., qu'il était convenu qu'il rembourse cette somme dans un délai d'une année avec intérêts à
7 - 8 % mais qu'après une semaine, l'organisation aurait exigé qu'il restitue cette somme dans un délai de sept jours, ce dont il était incapable. D1.________ et son équipe auraient alors exigé le paiement de 100'000 fr., raison pour laquelle il aurait proposé de rembourser grâce à "tout ce [qu'il gagnait] dans l'entreprise". Enfin, le lien entre le recourant et son supposé créancier avait également varié. Au CSR, le recourant avait soutenu une autre version des faits que celle fournie aux enquêteurs et aux autorités judiciaires. En effet, dans le cadre d'un courrier du 29 mars 2018, il avait fait écrire à son conseil qu'il s'agissait d'anciens salariés qui voulaient lui extorquer de l'argent alors qu'il avait affirmé devant le ministère public que le surnommé "D1.________" n'avait jamais été l'un de ses employés. Enfin, s'agissant des quittances portant l'annotation "E1.________" datées du 16 octobre 2014 et 28 novembre 2014 saisies lors de la perquisition et dont le recourant soutenait qu'il s'agissait de quittances de paiement qu'il avait établies afin de garder des traces de ses remboursements à D1.________ ou ses complices qu'il surnommait "E1.________", la force probante de ces documents, griffonnés à la hâte, était nulle et
il appartenait à celui qui se prévalait d'un fait justificatif de le prouver.
2.2.1. Le recourant n'invoque expressément ni violation de la présomption d'innocence dans ce contexte (art. 106 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
|
1 | Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
2 | Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura. |
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 6 Principio della verità materiale - 1 Le autorità penali accertano d'ufficio tutti i fatti rilevanti per il giudizio, sia riguardo al reato sia riguardo all'imputato. |
|
1 | Le autorità penali accertano d'ufficio tutti i fatti rilevanti per il giudizio, sia riguardo al reato sia riguardo all'imputato. |
2 | Esse esaminano con la medesima cura le circostanze a carico e a discarico. |
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 10 Presunzione d'innocenza e valutazione delle prove - 1 Ognuno è presunto innocente fintanto che non sia condannato con decisione passata in giudicato. |
|
1 | Ognuno è presunto innocente fintanto che non sia condannato con decisione passata in giudicato. |
2 | Il giudice valuta liberamente le prove secondo il convincimento che trae dall'intero procedimento. |
3 | Se vi sono dubbi insormontabili quanto all'adempimento degli elementi di fatto, il giudice si fonda sulla situazione oggettiva più favorevole all'imputato. |
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 10 Presunzione d'innocenza e valutazione delle prove - 1 Ognuno è presunto innocente fintanto che non sia condannato con decisione passata in giudicato. |
|
1 | Ognuno è presunto innocente fintanto che non sia condannato con decisione passata in giudicato. |
2 | Il giudice valuta liberamente le prove secondo il convincimento che trae dall'intero procedimento. |
3 | Se vi sono dubbi insormontabili quanto all'adempimento degli elementi di fatto, il giudice si fonda sulla situazione oggettiva più favorevole all'imputato. |
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 10 Presunzione d'innocenza e valutazione delle prove - 1 Ognuno è presunto innocente fintanto che non sia condannato con decisione passata in giudicato. |
|
1 | Ognuno è presunto innocente fintanto che non sia condannato con decisione passata in giudicato. |
2 | Il giudice valuta liberamente le prove secondo il convincimento che trae dall'intero procedimento. |
3 | Se vi sono dubbi insormontabili quanto all'adempimento degli elementi di fatto, il giudice si fonda sulla situazione oggettiva più favorevole all'imputato. |
2.2.2. Il s'agit donc, en l'espèce, uniquement d'examiner si la cour cantonale pouvait, sans arbitraire, considérer qu'aucun élément tangible ne soutenait l'existence de la circonstance alléguée.
Les développements que propose le recourant sur cette question procèdent d'une rediscussion libre de nombreux éléments de preuve, notamment de ses propres déclarations. De tels moyens appellatoires sont irrecevables dans le recours en matière pénale (v. supra consid. 2.1). On peut se limiter à relever ce qui suit.
2.2.3. Le recourant reproche tout d'abord à la cour cantonale de n'avoir considéré que deux quittances portant l'indication "E1.________" datées des 16 octobre et 28 novembre 2014, en éludant la fiche de séquestre no 60008, laquelle ferait également état d'un document indiquant "E1.________ + A paye 5700.- 24.10.2015" (no 3), un carnet de quittances dont certaines préimprimées munies de signatures qui attesteraient du paiement de dettes intitulées "Borgjet" ou "Borgji" (no 10) et un grand nombre d'autres quittances (no 13) totalisant près de 238'000 francs. La cour cantonale aurait ignoré les quittances figurant au dossier et leur aurait arbitrairement nié toute force probante. Il relève que ces documents sont en majorité munis de signatures qui se distingueraient de la sienne et qui démontreraient qu'il aurait réussi, malgré le caractère mafieux du prêt, à se faire confirmer ses remboursements à plusieurs reprises.
Interrogé précisément sur ce dernier point par le ministère public, le recourant a aussi affirmé qu'aucun document n'avait été signé à l'octroi du prêt ou lors des remboursements, tout se faisant, selon la tradition, sans signature, sur la base de la confiance (dossier cantonal, p.-v. aud. 26.01.21 p. 3). Il ressort, par ailleurs, d'un bref examen des pièces transmises par le Tribunal d'arrondissement de la Broye et du Nord vaudois (v. supra consid. C in fine), que le document No 3 constitue une simple liste intitulée "dette + Saler Paye par A.A.________", dont on ignore par qui elle a été établie et qui n'est pas contresignée par les éventuels bénéficiaires des paiements. On comprend ensuite aisément que le terme "Borxhi", sous ses multiples graphies (Borgii, Bordji, Borgjet) renvoie à la notion de dette; qu'il figure sur de nombreuses quittances, y compris en lien avec la mention de travaux ou de salaires, ne suffit donc pas à établir la réalité du prêt allégué. Si le vocable "E1.________" figure sur certaines "quittances", il est dans certains cas mis en lien avec un prénom ("F1.________"; "G1.________"; pièces N os 3 et 13), un nom ("H1.________"; pièce No 13) ou avec l'indication "Fourniture", respectivement "Materiell"
(pièce No 4), ce qui n'étaie pas non plus l'allégation du recourant selon laquelle le terme "E1.________" renverrait toujours à une organisation criminelle auprès de laquelle il aurait contracté un prêt. En définitive, la valeur probante des pièces en question, dont on ignore concrètement par qui elles ont été rédigées et signées, apparaît en tout point comparable à celle reconnue par les autorités cantonales à celles qu'elles ont mentionnées expressément (v. supra consid. 2.2 in fine). On ne saurait, dès lors, reprocher à la cour cantonale de s'être arbitrairement dispensée de rechercher plus activement des éléments à décharge dans les pièces séquestrées, qui n'apparaissent pas non plus sérieusement aptes à établir la réalité de l'organisation et du prêt "mafieux".
2.2.4. Le recourant conteste ensuite toute incohérence chronologique entre ses déclarations et celles de son épouse. Celle-ci n'aurait jamais déclaré qu'il se serait fait frapper "au début de l'année 2011".
Hormis que le recourant a lui-même parlé du début de l'année 2012 [ recte : 2011] en première instance (jugement du 8 avril 2022 p. 20 et p. 33), entendue le 26 janvier 2021, son épouse a indiqué que ces faits s'étaient déroulés 4 à 5 mois avant juin 2011, ce que la cour cantonale pouvait, sans arbitraire, traduire par "au début de l'année 2011". Il n'y avait donc rien d'insoutenable à conclure que les explications de l'une n'étayaient pas celles de l'autre selon lesquelles celle-là n'aurait eu connaissance des problèmes de celui-ci qu'en 2014.
2.2.5. La cour cantonale aurait conclu à tort que les affirmations du recourant étaient incohérentes quant au montant de l'emprunt. Elle aurait confondu la somme empruntée, les montants réclamés successivement à titre de tranches de remboursement et le total versé.
Il ressort sans ambiguïté des considérants de la décision querellée (v. supra consid. 2.2) que la cour cantonale a distingué le montant emprunté initialement (100'000 fr. ou 50'000 fr.), les tranches de remboursement (10'000 fr. puis 20'000 fr. ou 30'000 fr. et jusqu'à 80'000 fr.) ainsi que la somme totale réclamée par le créancier selon le recourant (300'000 fr. voire un demi-million de francs). On comprend ainsi que la cour cantonale a entendu souligner à quel point le recourant avait pu varier dans ses explications relatives à chacune de ces catégories. Il n'y a là rien d'insoutenable.
2.2.6. Selon le recourant, ses propres déclarations n'auraient pas varié quant à la personne de son créancier. Il n'aurait jamais affirmé avoir dû faire face à des pressions financières de ses salariés, respectivement que ceux-ci lui auraient prêté de l'argent et l'auraient menacé.
Le recourant a cependant aussi imputé à son comptable d'avoir détourné 84'000 fr. et expliqué avoir été harcelé par "certaines de ses connaissances" qui lui auraient "réclamé de l'argent pour le travail qu'il avait effectué à l'époque" (procès-verbal d'audition du 26 janvier 2021 p. 3). On ne saurait ainsi reprocher à la cour cantonale d'avoir retenu que les explications de l'intéressé avaient été variées quant aux raisons pour lesquelles il aurait été contraint d'emprunter de l'argent. Pour le surplus, comme l'ont relevé les autorités cantonales, le recourant a bien relaté par le truchement de son conseil d'alors, dans un courrier daté du 29 mars 2018 adressé au CSR, que lui-même, sa famille ainsi que ses quatre enfants avaient fait l'objet d'un "ignoble chantage" de la part d'employés de sa société qui auraient invoqué une dette d'honneur "commune dans la culture kosovare" afin d'obtenir le paiement de prétentions salariales et qu'il avait cédé à cette pression (dossier cantonal, pièce 9, partie 2, pièce numérotée 34). S'il s'agissait, pour le recourant, sommé par le CSR, après la découverte de nouveaux comptes bancaires, de justifier ses dépenses, on ne perçoit pas en quoi la cour cantonale aurait sorti ce document de son
contexte. Le recourant ne démontre donc pas en quoi la cour cantonale en aurait fait une lecture insoutenable.
2.3. Il résulte de ce qui précède que le recourant échoue à démontrer que la décision entreprise reposerait sur une appréciation insoutenable des preuves quant à la réalité de l'emprunt allégué. Cela suffit à exclure l'état de nécessité invoqué, sans qu'il y ait lieu d'examiner si comme le soutient le recourant, il lui aurait été impossible de détourner le danger d'une autre manière.
3.
Le recourant conteste ensuite avoir agi par métier envers le CSR. Dans la mesure où il se réfère, sur ce point, à ses développements relatifs à l'état de nécessité pour nier tout enrichissement, il suffit de renvoyer à ce qui vient d'être exposé.
4.
Le recourant conteste également sa condamnation pour escroquerie en relation avec l'obtention du prêt COVID, l'élément constitutif de l'astuce n'étant pas réalisé selon lui.
4.1. En vertu de l'art. 146
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 146 - 1 Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, inganna con astuzia una persona affermando cose false o dissimulando cose vere, oppure ne conferma subdolamente l'errore inducendola in tal modo ad atti pregiudizievoli al patrimonio proprio o altrui, è punito con una pena detentiva sino a cinque anni o con una pena pecuniaria. |
|
1 | Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, inganna con astuzia una persona affermando cose false o dissimulando cose vere, oppure ne conferma subdolamente l'errore inducendola in tal modo ad atti pregiudizievoli al patrimonio proprio o altrui, è punito con una pena detentiva sino a cinque anni o con una pena pecuniaria. |
2 | La pena è una pena detentiva da sei mesi a dieci anni se il colpevole fa mestiere della truffa.206 |
3 | La truffa a danno di un congiunto o di un membro della comunione domestica è punita soltanto a querela di parte. |
Il y a tromperie astucieuse, au sens de l'art. 146 al. 1
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 146 - 1 Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, inganna con astuzia una persona affermando cose false o dissimulando cose vere, oppure ne conferma subdolamente l'errore inducendola in tal modo ad atti pregiudizievoli al patrimonio proprio o altrui, è punito con una pena detentiva sino a cinque anni o con una pena pecuniaria. |
|
1 | Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, inganna con astuzia una persona affermando cose false o dissimulando cose vere, oppure ne conferma subdolamente l'errore inducendola in tal modo ad atti pregiudizievoli al patrimonio proprio o altrui, è punito con una pena detentiva sino a cinque anni o con una pena pecuniaria. |
2 | La pena è una pena detentiva da sei mesi a dieci anni se il colpevole fa mestiere della truffa.206 |
3 | La truffa a danno di un congiunto o di un membro della comunione domestica è punita soltanto a querela di parte. |
L'astuce n'est toutefois pas réalisée si la dupe pouvait se protéger avec un minimum d'attention ou éviter l'erreur avec le minimum de prudence que l'on pouvait attendre d'elle. Il n'est cependant pas nécessaire qu'elle ait fait preuve de la plus grande diligence ou qu'elle ait recouru à toutes les mesures possibles pour éviter d'être trompée. L'astuce n'est exclue que si elle n'a pas procédé aux vérifications élémentaires que l'on pouvait attendre d'elle au vu des circonstances. Une coresponsabilité de la dupe n'exclut toutefois l'astuce que dans des cas exceptionnels (ATF 147 IV 73 consid. 3.2; 143 IV 302 consid. 1.4.1; 142 IV 153 consid. 2.2.2; 135 IV 76 consid. 5.2).
Les banques doivent faire preuve d'une vigilance accrue, compte tenu notamment de la spécialisation de leurs organes ou collaborateurs (arrêt 6S.167/2006 du 1er février 2007 consid. 3.4). Cela ne signifie pas pour autant qu'elles doivent être soumises à des exigences si élevées qu'elles auraient à prendre toutes les mesures de prudence possibles et imaginables (arrêts 6B 568/2013 du 13 novembre 2013 consid. 2.2; 6B 12/2010 du 17 juin 2010 consid. 7.5.1). Ainsi lorsque la tromperie vise une banque, son caractère astucieux ne peut être nié que si les circonstances du cas d'espèce laissent apparaître que l'établissement bancaire a fait preuve de légèreté, par exemple pour avoir accepté de s'exécuter sur la base d'un document grossièrement falsifié (arrêts 6B 1086/2019 du 6 mai 2020 consid. 5.1; 6B 12/2010 précité consid. 7.5.1).
4.2. En bref, la cour cantonale a retenu que le recourant avait menti en remplissant et signant le formulaire valant convention de crédit, en indiquant un chiffre d'affaires de 750'000 fr. alors qu'il était impossible que sa société parvienne à un tel résultat. Compte tenu de la nature particulière du prêt COVID en question, ce document était nécessaire et suffisant, à lui seul, à engager l'appelant et l'établissement concerné dans un prêt portant sur un montant très important; une vérification par le destinataire n'était pas nécessaire et ne pouvait être exigée; le document que l'appelant avait signé était bien un titre faux, en raison de la valeur probante accrue résultant de l'art. 11 de l'Ordonnance du Conseil fédéral du 25 mars 2020 sur l'octroi de crédits et de cautionnements solidaires à la suite du coronavirus (en vigueur jusqu'au 19 décembre 2020; Ordonnance sur les cautionnements solidaires liés au COVID-19, [OCaS-COVID-19; RS 951.261]). En mentant sciemment dans le formulaire soumis à la banque, l'appelant avait profité de la situation d'urgence liée au COVID-19 et avait de la sorte exploité un rapport de confiance particulier lié à la nature des prêts COVID-19, ce qui constituait une tromperie astucieuse. En effet,
conformément à l'art. 3 al. 1 OCaS-COVID-19 alors en vigueur, les organisations de cautionnement accordaient "sans formalités", sur simple déclaration des requérants, un cautionnement solidaire unique pour des crédits bancaires. L'art. 11 al. 3 OCaS-COVID-19 précisait clairement que l'organisation de cautionnement ne vérifiait que l'exhaustivité et l'exactitude formelle des demandes de cautionnement solidaire. Le recourant ne pouvait donc rien déduire en sa faveur quant à l'astuce du fait que la banque aurait dû s'apercevoir de l'inexactitude du chiffre d'affaires de sa société puisque celle-ci le comptait parmi sa clientèle depuis longtemps. Au contraire, il avait d'emblée exploité le fait que l'établissement en question n'effectuerait pas de vérifications en annonçant un chiffre d'affaires de 750'000 fr., qu'il n'avait jamais réalisé. La cour cantonale a relevé, à ce propos, que la comptabilité de la société relative à l'année 2019 faisait état d'un chiffre d'affaires atteignant tout au plus 100'000 francs. Un tel chiffre d'affaires lui aurait donné droit à un crédit de 10'000 fr. au plus (art. 7 al. 1 OCaS-COVID-19). Or, par son comportement, le recourant avait obtenu un crédit d'un montant plus conséquent, soit de 50'000 fr.,
son enrichissement illégitime s'élevait donc à 40'000 francs. En outre, il n'avait nullement l'intention d'affecter le crédit reçu à la marche de son entreprise. Au contraire, il avait, dès le début, l'intention d'affecter les fonds au paiement de dettes personnelles et à des fins qui lui étaient propres, ce qu'il avait d'ailleurs fait, puisqu'il avait utilisé la quasi-totalité, pour ne pas dire la totalité, à des fins personnelles telles que le paiement du loyer de l'appartement familial, l'électricité et des frais dentaires.
4.3. Le recourant objecte, d'une part, qu'en l'espèce la banque ne se serait pas bornée à vérifier l'exhaustivité et l'exactitude formelle de la demande de cautionnement déposée à concurrence de 75'000 fr. mais aurait procédé à des vérifications allant au-delà des exigences minimales, dès lors qu'elle aurait corrigé à la baisse le montant du prêt en n'accordant que 50'000 francs. Ayant identifié un problème avec le montant, elle aurait ainsi dû, avec un minimum d'attention, être rendue attentive à la problématique d'un montant requis trop élevé. D'autre part, le recourant ayant déclaré ignorer les modalités des prêts COVID et s'être fié à sa fiduciaire, il ne pourrait être retenu qu'il aurait escompté une absence de vérification de la banque.
4.3.1. La cour cantonale a retenu que le recourant avait d'emblée exploité le fait que l'établissement bancaire n'effectuerait pas de vérifications en annonçant un chiffre d'affaires de 750'000 fr., qu'il n'avait jamais réalisé. Cette constatation, qui porte tant sur ce que savait le recourant du chiffre d'affaires de son entreprise que sur son intention d'exploiter l'absence de vérification de la part de l'institution de crédit relève du fait. En l'absence de tout grief répondant aux exigences de motivation accrues déduites de l'art. 106 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
|
1 | Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
2 | Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura. |
4.3.2. Pour le surplus, le seul fait que la demande de crédit à hauteur de 75'000 fr. n'a été acceptée qu'à concurrence de 50'000 fr., pour des motifs dont on ignore tout, ne permet pas encore de reprocher à la banque d'avoir fait preuve de légèreté. Il suffit de constater que quelles qu'aient pu être les raisons de cette modification et l'étendue des éventuels contrôles effectués par la banque, des investigations plus poussées, qui auraient permis de réduire encore le montant du prêt en proportion du chiffre d'affaires réel de l'entreprise du recourant ne s'imposaient pas, conformément aux règles régissant l'octroi des prêts COVID.
5.
Le recourant ne discute la quotité de la peine qui lui a été infligée qu'en relation avec les griefs examinés ci-dessus. On peut, en se référant à la jurisprudence topique (ATF 144 IV 313 consid. 1.2; 142 IV 137 consid. 9.1 et 141 IV 61 consid. 6.1.1), se limiter à renvoyer à la motivation de la décision querellée, dans laquelle on ne discerne ni excès ni abus du large pouvoir d'appréciation dont disposait la cour cantonale.
6.
Le recourant conteste, pour terminer, son expulsion. Il invoque une violation de la clause de rigueur (art. 66a al. 2
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 66a - 1 Il giudice espelle dal territorio svizzero per un tempo da cinque a quindici anni lo straniero condannato per uno dei seguenti reati, a prescindere dall'entità della pena inflitta: |
|
1 | Il giudice espelle dal territorio svizzero per un tempo da cinque a quindici anni lo straniero condannato per uno dei seguenti reati, a prescindere dall'entità della pena inflitta: |
a | omicidio intenzionale (art. 111), assassinio (art. 112), omicidio passionale (art. 113), istigazione e aiuto al suicidio (art. 115), interruzione punibile della gravidanza (art. 118 cpv. 1 e 2); |
b | lesioni personali gravi (art. 122), mutilazione di organi genitali femminili (art. 124 cpv. 1), abbandono (art. 127), esposizione a pericolo della vita altrui (art. 129), aggressione (art. 134), rappresentazione di atti di cruda violenza (art. 135 cpv. 1 secondo periodo); |
c | appropriazione indebita qualificata (art. 138 n. 2), furto qualificato (art. 139 n. 3), rapina (art. 140), truffa per mestiere (art. 146 cpv. 2), abuso per mestiere di un impianto per l'elaborazione di dati (art. 147 cpv. 2), abuso per mestiere di carte-chèques o di credito (art. 148 cpv. 2), estorsione qualificata (art. 156 n. 2-4), usura per mestiere (art. 157 n. 2), ricettazione per mestiere (art. 160 n. 2); |
d | furto (art. 139) in combinazione con violazione di domicilio (art. 186); |
e | truffa (art. 146 cpv. 1) a un'assicurazione sociale o all'aiuto sociale, ottenimento illecito di prestazioni di un'assicurazione sociale o dell'aiuto sociale (art. 148a cpv. 1); |
f | truffa (art. 146 cpv. 1), truffa in materia di prestazioni e di tasse (art. 14 cpv. 1-3 della legge federale del 22 marzo 197475 sul diritto penale amministrativo) o frode fiscale, appropriazione indebita d'imposte alla fonte o un altro reato nell'ambito dei tributi di diritto pubblico per il quale è comminata una pena detentiva massima di uno o più anni; |
g | matrimonio forzato, unione domestica registrata forzata (art. 181a), tratta di esseri umani (art. 182), sequestro di persona e rapimento (art. 183), sequestro di persona e rapimento qualificati (art. 184), presa d'ostaggio (art. 185); |
h | atti sessuali con fanciulli (art. 187 n. 1 e 1bis), atti sessuali con persone dipendenti (art. 188), coazione sessuale (art. 189 cpv. 2 e 3), violenza carnale (art. 190), atti sessuali con persone incapaci di discernimento o inette a resistere (art. 191), sfruttamento dello stato di bisogno o di dipendenza (art. 193), inganno circa il carattere sessuale di un atto (art. 193a), promovimento della prostituzione (art. 195), pornografia (art. 197 cpv. 4 secondo periodo); |
i | incendio intenzionale (art. 221 cpv. 1 e 2), esplosione intenzionale (art. 223 n. 1, primo comma), uso delittuoso di materie esplosive o gas velenosi (art. 224 cpv. 1), uso intenzionale senza fine delittuoso di materie esplosive o gas velenosi (art. 225 cpv. 1), fabbricazione, occultamento e trasporto di materie esplosive o gas velenosi (art. 226), pericolo dovuto all'energia nucleare, alla radioattività e a raggi ionizzanti (art. 226bis), atti preparatori punibili (art. 226ter), inondazione, franamento cagionati intenzionalmente (art. 227 n. 1, primo comma), danneggiamento intenzionale d'impianti elettrici, di opere idrauliche e di opere di premunizione (art. 228 n. 1, primo comma), violazione delle regole dell'arte edilizia (art. 229 cpv. 1), rimozione od omissione di apparecchi protettivi (art. 230 n. 1); |
j | pericoli causati intenzionalmente da organismi geneticamente modificati o patogeni (art. 230bis cpv. 1), propagazione di malattie dell'essere umano (art. 231), inquinamento intenzionale di acque potabili (art. 234 cpv. 1); |
k | perturbamento della circolazione pubblica (art. 237 n. 1); |
l | atti preparatori punibili (art. 260bis cpv. 1 e 3), partecipazione o sostegno a un'organizzazione criminale o terroristica (art. 260ter), messa in pericolo della sicurezza pubblica con armi (art. 260quater), finanziamento del terrorismo (art. 260quinquies), reclutamento, addestramento e viaggi finalizzati alla commissione di un reato di terrorismo (art. 260sexies); |
m | genocidio (art. 264), crimini contro l'umanità (art. 264a), gravi violazioni delle Convenzioni di Ginevra del 12 agosto 194981 (art. 264c), altri crimini di guerra (art. 264d-264h); |
n | infrazione intenzionale all'articolo 116 capoverso 3 o 118 capoverso 3 della legge federale del 16 dicembre 200582 sugli stranieri; |
o | infrazione all'articolo 19 capoverso 2 o 20 capoverso 2 della legge del 3 ottobre 195183 sugli stupefacenti (LStup); |
p | infrazione secondo l'articolo 74 capoverso 4 della legge federale del 25 settembre 201585 sulle attività informative (LAIn). |
2 | Il giudice può rinunciare eccezionalmente a pronunciare l'espulsione se questa costituirebbe per lo straniero un grave caso di rigore personale e l'interesse pubblico all'espulsione non prevale sull'interesse privato dello straniero a rimanere in Svizzera. Tiene in ogni modo conto della situazione particolare dello straniero nato o cresciuto in Svizzera. |
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 8 Diritto al rispetto della vita privata e familiare - 1. Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza. |
|
1 | Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza. |
2 | Non può esservi ingerenza della pubblica autorità nell'esercizio di tale diritto se non in quanto tale ingerenza sia prevista dalla legge e in quanto costituisca una misura che, in una società democratica, è necessaria per la sicurezza nazionale, l'ordine pubblico, il benessere economico del paese, la prevenzione dei reati, la protezione della salute o della morale, o la protezione dei diritti e delle libertà altrui. |
6.1. L'art. 66a al. 2
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 66a - 1 Il giudice espelle dal territorio svizzero per un tempo da cinque a quindici anni lo straniero condannato per uno dei seguenti reati, a prescindere dall'entità della pena inflitta: |
|
1 | Il giudice espelle dal territorio svizzero per un tempo da cinque a quindici anni lo straniero condannato per uno dei seguenti reati, a prescindere dall'entità della pena inflitta: |
a | omicidio intenzionale (art. 111), assassinio (art. 112), omicidio passionale (art. 113), istigazione e aiuto al suicidio (art. 115), interruzione punibile della gravidanza (art. 118 cpv. 1 e 2); |
b | lesioni personali gravi (art. 122), mutilazione di organi genitali femminili (art. 124 cpv. 1), abbandono (art. 127), esposizione a pericolo della vita altrui (art. 129), aggressione (art. 134), rappresentazione di atti di cruda violenza (art. 135 cpv. 1 secondo periodo); |
c | appropriazione indebita qualificata (art. 138 n. 2), furto qualificato (art. 139 n. 3), rapina (art. 140), truffa per mestiere (art. 146 cpv. 2), abuso per mestiere di un impianto per l'elaborazione di dati (art. 147 cpv. 2), abuso per mestiere di carte-chèques o di credito (art. 148 cpv. 2), estorsione qualificata (art. 156 n. 2-4), usura per mestiere (art. 157 n. 2), ricettazione per mestiere (art. 160 n. 2); |
d | furto (art. 139) in combinazione con violazione di domicilio (art. 186); |
e | truffa (art. 146 cpv. 1) a un'assicurazione sociale o all'aiuto sociale, ottenimento illecito di prestazioni di un'assicurazione sociale o dell'aiuto sociale (art. 148a cpv. 1); |
f | truffa (art. 146 cpv. 1), truffa in materia di prestazioni e di tasse (art. 14 cpv. 1-3 della legge federale del 22 marzo 197475 sul diritto penale amministrativo) o frode fiscale, appropriazione indebita d'imposte alla fonte o un altro reato nell'ambito dei tributi di diritto pubblico per il quale è comminata una pena detentiva massima di uno o più anni; |
g | matrimonio forzato, unione domestica registrata forzata (art. 181a), tratta di esseri umani (art. 182), sequestro di persona e rapimento (art. 183), sequestro di persona e rapimento qualificati (art. 184), presa d'ostaggio (art. 185); |
h | atti sessuali con fanciulli (art. 187 n. 1 e 1bis), atti sessuali con persone dipendenti (art. 188), coazione sessuale (art. 189 cpv. 2 e 3), violenza carnale (art. 190), atti sessuali con persone incapaci di discernimento o inette a resistere (art. 191), sfruttamento dello stato di bisogno o di dipendenza (art. 193), inganno circa il carattere sessuale di un atto (art. 193a), promovimento della prostituzione (art. 195), pornografia (art. 197 cpv. 4 secondo periodo); |
i | incendio intenzionale (art. 221 cpv. 1 e 2), esplosione intenzionale (art. 223 n. 1, primo comma), uso delittuoso di materie esplosive o gas velenosi (art. 224 cpv. 1), uso intenzionale senza fine delittuoso di materie esplosive o gas velenosi (art. 225 cpv. 1), fabbricazione, occultamento e trasporto di materie esplosive o gas velenosi (art. 226), pericolo dovuto all'energia nucleare, alla radioattività e a raggi ionizzanti (art. 226bis), atti preparatori punibili (art. 226ter), inondazione, franamento cagionati intenzionalmente (art. 227 n. 1, primo comma), danneggiamento intenzionale d'impianti elettrici, di opere idrauliche e di opere di premunizione (art. 228 n. 1, primo comma), violazione delle regole dell'arte edilizia (art. 229 cpv. 1), rimozione od omissione di apparecchi protettivi (art. 230 n. 1); |
j | pericoli causati intenzionalmente da organismi geneticamente modificati o patogeni (art. 230bis cpv. 1), propagazione di malattie dell'essere umano (art. 231), inquinamento intenzionale di acque potabili (art. 234 cpv. 1); |
k | perturbamento della circolazione pubblica (art. 237 n. 1); |
l | atti preparatori punibili (art. 260bis cpv. 1 e 3), partecipazione o sostegno a un'organizzazione criminale o terroristica (art. 260ter), messa in pericolo della sicurezza pubblica con armi (art. 260quater), finanziamento del terrorismo (art. 260quinquies), reclutamento, addestramento e viaggi finalizzati alla commissione di un reato di terrorismo (art. 260sexies); |
m | genocidio (art. 264), crimini contro l'umanità (art. 264a), gravi violazioni delle Convenzioni di Ginevra del 12 agosto 194981 (art. 264c), altri crimini di guerra (art. 264d-264h); |
n | infrazione intenzionale all'articolo 116 capoverso 3 o 118 capoverso 3 della legge federale del 16 dicembre 200582 sugli stranieri; |
o | infrazione all'articolo 19 capoverso 2 o 20 capoverso 2 della legge del 3 ottobre 195183 sugli stupefacenti (LStup); |
p | infrazione secondo l'articolo 74 capoverso 4 della legge federale del 25 settembre 201585 sulle attività informative (LAIn). |
2 | Il giudice può rinunciare eccezionalmente a pronunciare l'espulsione se questa costituirebbe per lo straniero un grave caso di rigore personale e l'interesse pubblico all'espulsione non prevale sull'interesse privato dello straniero a rimanere in Svizzera. Tiene in ogni modo conto della situazione particolare dello straniero nato o cresciuto in Svizzera. |
6.2. La clause de rigueur permet de garantir le principe de la proportionnalité (cf. art. 5 al. 2
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 5 Stato di diritto - 1 Il diritto è fondamento e limite dell'attività dello Stato. |
|
1 | Il diritto è fondamento e limite dell'attività dello Stato. |
2 | L'attività dello Stato deve rispondere al pubblico interesse ed essere proporzionata allo scopo. |
3 | Organi dello Stato, autorità e privati agiscono secondo il principio della buona fede. |
4 | La Confederazione e i Cantoni rispettano il diritto internazionale. |
SR 142.201 Ordinanza del 24 ottobre 2007 sull'ammissione, il soggiorno e l'attività lucrativa (OASA) OASA Art. 31 Casi personali particolarmente gravi - (art. 30 cpv. 1 lett. b, 50 cpv. 1 lett. b e 84 cpv. 5 LStrI; art. 14 LAsi) |
|
1 | Se sussiste un caso personale particolarmente grave, può essere rilasciato un permesso di dimora. Nella valutazione occorre considerare in particolare: |
a | l'integrazione del richiedente conformemente ai criteri di cui all'articolo 58a capoverso 1 LStrI; |
b | ... |
c | la situazione familiare, in particolare il momento e la durata della scolarizzazione dei figli; |
d | la situazione finanziaria; |
e | la durata della presenza in Svizzera; |
f | lo stato di salute; |
g | la possibilità di un reinserimento nel Paese d'origine. |
2 | Il richiedente deve rivelare la sua identità. |
3 | L'esercizio di un'attività lucrativa dipendente o indipendente non è soggetto ad autorizzazione.74 |
4 | ...75 |
5 | Se il richiedente non ha potuto partecipare alla vita economica o acquisire una formazione (art. 58a cpv. 1 lett. d LStrI) a causa dell'età, dello stato di salute o del divieto di lavoro secondo l'articolo 43 LAsi, occorre tenerne conto nella valutazione della situazione finanziaria.76 |
6 | Nella valutazione di una domanda di rilascio di un permesso di dimora secondo l'articolo 84 capoverso 5 LStrI, va presa in considerazione la partecipazione con successo a un programma d'integrazione o d'occupazione.77 |
SR 142.201 Ordinanza del 24 ottobre 2007 sull'ammissione, il soggiorno e l'attività lucrativa (OASA) OASA Art. 31 Casi personali particolarmente gravi - (art. 30 cpv. 1 lett. b, 50 cpv. 1 lett. b e 84 cpv. 5 LStrI; art. 14 LAsi) |
|
1 | Se sussiste un caso personale particolarmente grave, può essere rilasciato un permesso di dimora. Nella valutazione occorre considerare in particolare: |
a | l'integrazione del richiedente conformemente ai criteri di cui all'articolo 58a capoverso 1 LStrI; |
b | ... |
c | la situazione familiare, in particolare il momento e la durata della scolarizzazione dei figli; |
d | la situazione finanziaria; |
e | la durata della presenza in Svizzera; |
f | lo stato di salute; |
g | la possibilità di un reinserimento nel Paese d'origine. |
2 | Il richiedente deve rivelare la sua identità. |
3 | L'esercizio di un'attività lucrativa dipendente o indipendente non è soggetto ad autorizzazione.74 |
4 | ...75 |
5 | Se il richiedente non ha potuto partecipare alla vita economica o acquisire una formazione (art. 58a cpv. 1 lett. d LStrI) a causa dell'età, dello stato di salute o del divieto di lavoro secondo l'articolo 43 LAsi, occorre tenerne conto nella valutazione della situazione finanziaria.76 |
6 | Nella valutazione di una domanda di rilascio di un permesso di dimora secondo l'articolo 84 capoverso 5 LStrI, va presa in considerazione la partecipazione con successo a un programma d'integrazione o d'occupazione.77 |
SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 58a Criteri d'integrazione - 1 Nel valutare l'integrazione l'autorità competente si basa sui criteri seguenti: |
|
1 | Nel valutare l'integrazione l'autorità competente si basa sui criteri seguenti: |
a | il rispetto della sicurezza e dell'ordine pubblici; |
b | il rispetto dei valori della Costituzione federale; |
c | le competenze linguistiche; e |
d | la partecipazione alla vita economica o l'acquisizione di una formazione. |
2 | Si tiene in debito conto la situazione degli stranieri che non soddisfano o stentano a soddisfare i criteri d'integrazione di cui al capoverso 1 lettere c e d a causa di una disabilità, di una malattia o di altre circostanze personali rilevanti. |
3 | Il Consiglio federale definisce le competenze linguistiche necessarie al rilascio o alla proroga di un permesso. |
SR 142.201 Ordinanza del 24 ottobre 2007 sull'ammissione, il soggiorno e l'attività lucrativa (OASA) OASA Art. 31 Casi personali particolarmente gravi - (art. 30 cpv. 1 lett. b, 50 cpv. 1 lett. b e 84 cpv. 5 LStrI; art. 14 LAsi) |
|
1 | Se sussiste un caso personale particolarmente grave, può essere rilasciato un permesso di dimora. Nella valutazione occorre considerare in particolare: |
a | l'integrazione del richiedente conformemente ai criteri di cui all'articolo 58a capoverso 1 LStrI; |
b | ... |
c | la situazione familiare, in particolare il momento e la durata della scolarizzazione dei figli; |
d | la situazione finanziaria; |
e | la durata della presenza in Svizzera; |
f | lo stato di salute; |
g | la possibilità di un reinserimento nel Paese d'origine. |
2 | Il richiedente deve rivelare la sua identità. |
3 | L'esercizio di un'attività lucrativa dipendente o indipendente non è soggetto ad autorizzazione.74 |
4 | ...75 |
5 | Se il richiedente non ha potuto partecipare alla vita economica o acquisire una formazione (art. 58a cpv. 1 lett. d LStrI) a causa dell'età, dello stato di salute o del divieto di lavoro secondo l'articolo 43 LAsi, occorre tenerne conto nella valutazione della situazione finanziaria.76 |
6 | Nella valutazione di una domanda di rilascio di un permesso di dimora secondo l'articolo 84 capoverso 5 LStrI, va presa in considerazione la partecipazione con successo a un programma d'integrazione o d'occupazione.77 |
de rigueur, tenir compte des perspectives de réinsertion sociale du condamné (ATF 144 IV 332 consid. 3.3.2 p. 340 s.). En règle générale, il convient d'admettre l'existence d'un cas de rigueur au sens de l'art. 66a al. 2
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 66a - 1 Il giudice espelle dal territorio svizzero per un tempo da cinque a quindici anni lo straniero condannato per uno dei seguenti reati, a prescindere dall'entità della pena inflitta: |
|
1 | Il giudice espelle dal territorio svizzero per un tempo da cinque a quindici anni lo straniero condannato per uno dei seguenti reati, a prescindere dall'entità della pena inflitta: |
a | omicidio intenzionale (art. 111), assassinio (art. 112), omicidio passionale (art. 113), istigazione e aiuto al suicidio (art. 115), interruzione punibile della gravidanza (art. 118 cpv. 1 e 2); |
b | lesioni personali gravi (art. 122), mutilazione di organi genitali femminili (art. 124 cpv. 1), abbandono (art. 127), esposizione a pericolo della vita altrui (art. 129), aggressione (art. 134), rappresentazione di atti di cruda violenza (art. 135 cpv. 1 secondo periodo); |
c | appropriazione indebita qualificata (art. 138 n. 2), furto qualificato (art. 139 n. 3), rapina (art. 140), truffa per mestiere (art. 146 cpv. 2), abuso per mestiere di un impianto per l'elaborazione di dati (art. 147 cpv. 2), abuso per mestiere di carte-chèques o di credito (art. 148 cpv. 2), estorsione qualificata (art. 156 n. 2-4), usura per mestiere (art. 157 n. 2), ricettazione per mestiere (art. 160 n. 2); |
d | furto (art. 139) in combinazione con violazione di domicilio (art. 186); |
e | truffa (art. 146 cpv. 1) a un'assicurazione sociale o all'aiuto sociale, ottenimento illecito di prestazioni di un'assicurazione sociale o dell'aiuto sociale (art. 148a cpv. 1); |
f | truffa (art. 146 cpv. 1), truffa in materia di prestazioni e di tasse (art. 14 cpv. 1-3 della legge federale del 22 marzo 197475 sul diritto penale amministrativo) o frode fiscale, appropriazione indebita d'imposte alla fonte o un altro reato nell'ambito dei tributi di diritto pubblico per il quale è comminata una pena detentiva massima di uno o più anni; |
g | matrimonio forzato, unione domestica registrata forzata (art. 181a), tratta di esseri umani (art. 182), sequestro di persona e rapimento (art. 183), sequestro di persona e rapimento qualificati (art. 184), presa d'ostaggio (art. 185); |
h | atti sessuali con fanciulli (art. 187 n. 1 e 1bis), atti sessuali con persone dipendenti (art. 188), coazione sessuale (art. 189 cpv. 2 e 3), violenza carnale (art. 190), atti sessuali con persone incapaci di discernimento o inette a resistere (art. 191), sfruttamento dello stato di bisogno o di dipendenza (art. 193), inganno circa il carattere sessuale di un atto (art. 193a), promovimento della prostituzione (art. 195), pornografia (art. 197 cpv. 4 secondo periodo); |
i | incendio intenzionale (art. 221 cpv. 1 e 2), esplosione intenzionale (art. 223 n. 1, primo comma), uso delittuoso di materie esplosive o gas velenosi (art. 224 cpv. 1), uso intenzionale senza fine delittuoso di materie esplosive o gas velenosi (art. 225 cpv. 1), fabbricazione, occultamento e trasporto di materie esplosive o gas velenosi (art. 226), pericolo dovuto all'energia nucleare, alla radioattività e a raggi ionizzanti (art. 226bis), atti preparatori punibili (art. 226ter), inondazione, franamento cagionati intenzionalmente (art. 227 n. 1, primo comma), danneggiamento intenzionale d'impianti elettrici, di opere idrauliche e di opere di premunizione (art. 228 n. 1, primo comma), violazione delle regole dell'arte edilizia (art. 229 cpv. 1), rimozione od omissione di apparecchi protettivi (art. 230 n. 1); |
j | pericoli causati intenzionalmente da organismi geneticamente modificati o patogeni (art. 230bis cpv. 1), propagazione di malattie dell'essere umano (art. 231), inquinamento intenzionale di acque potabili (art. 234 cpv. 1); |
k | perturbamento della circolazione pubblica (art. 237 n. 1); |
l | atti preparatori punibili (art. 260bis cpv. 1 e 3), partecipazione o sostegno a un'organizzazione criminale o terroristica (art. 260ter), messa in pericolo della sicurezza pubblica con armi (art. 260quater), finanziamento del terrorismo (art. 260quinquies), reclutamento, addestramento e viaggi finalizzati alla commissione di un reato di terrorismo (art. 260sexies); |
m | genocidio (art. 264), crimini contro l'umanità (art. 264a), gravi violazioni delle Convenzioni di Ginevra del 12 agosto 194981 (art. 264c), altri crimini di guerra (art. 264d-264h); |
n | infrazione intenzionale all'articolo 116 capoverso 3 o 118 capoverso 3 della legge federale del 16 dicembre 200582 sugli stranieri; |
o | infrazione all'articolo 19 capoverso 2 o 20 capoverso 2 della legge del 3 ottobre 195183 sugli stupefacenti (LStup); |
p | infrazione secondo l'articolo 74 capoverso 4 della legge federale del 25 settembre 201585 sulle attività informative (LAIn). |
2 | Il giudice può rinunciare eccezionalmente a pronunciare l'espulsione se questa costituirebbe per lo straniero un grave caso di rigore personale e l'interesse pubblico all'espulsione non prevale sull'interesse privato dello straniero a rimanere in Svizzera. Tiene in ogni modo conto della situazione particolare dello straniero nato o cresciuto in Svizzera. |
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 13 Protezione della sfera privata - 1 Ognuno ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, della sua abitazione, della sua corrispondenza epistolare nonché delle sue relazioni via posta e telecomunicazioni. |
|
1 | Ognuno ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, della sua abitazione, della sua corrispondenza epistolare nonché delle sue relazioni via posta e telecomunicazioni. |
2 | Ognuno ha diritto d'essere protetto da un impiego abusivo dei suoi dati personali. |
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 8 Diritto al rispetto della vita privata e familiare - 1. Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza. |
|
1 | Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza. |
2 | Non può esservi ingerenza della pubblica autorità nell'esercizio di tale diritto se non in quanto tale ingerenza sia prevista dalla legge e in quanto costituisca una misura che, in una società democratica, è necessaria per la sicurezza nazionale, l'ordine pubblico, il benessere economico del paese, la prevenzione dei reati, la protezione della salute o della morale, o la protezione dei diritti e delle libertà altrui. |
6.3. L'art. 8
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 8 Diritto al rispetto della vita privata e familiare - 1. Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza. |
|
1 | Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza. |
2 | Non può esservi ingerenza della pubblica autorità nell'esercizio di tale diritto se non in quanto tale ingerenza sia prevista dalla legge e in quanto costituisca una misura che, in una società democratica, è necessaria per la sicurezza nazionale, l'ordine pubblico, il benessere economico del paese, la prevenzione dei reati, la protezione della salute o della morale, o la protezione dei diritti e delle libertà altrui. |
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 8 Diritto al rispetto della vita privata e familiare - 1. Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza. |
|
1 | Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza. |
2 | Non può esservi ingerenza della pubblica autorità nell'esercizio di tale diritto se non in quanto tale ingerenza sia prevista dalla legge e in quanto costituisca una misura che, in una società democratica, è necessaria per la sicurezza nazionale, l'ordine pubblico, il benessere economico del paese, la prevenzione dei reati, la protezione della salute o della morale, o la protezione dei diritti e delle libertà altrui. |
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 8 Diritto al rispetto della vita privata e familiare - 1. Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza. |
|
1 | Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza. |
2 | Non può esservi ingerenza della pubblica autorità nell'esercizio di tale diritto se non in quanto tale ingerenza sia prevista dalla legge e in quanto costituisca una misura che, in una società democratica, è necessaria per la sicurezza nazionale, l'ordine pubblico, il benessere economico del paese, la prevenzione dei reati, la protezione della salute o della morale, o la protezione dei diritti e delle libertà altrui. |
qu'un faible poids aux années passées en Suisse dans l'illégalité, en prison ou au bénéfice d'une simple tolérance (cf. ATF 134 II 10 consid. 4.3; arrêt 6B 348/2023 du 28 avril 2023 consid. 2.4; 6B 1116/2022 du 21 avril 2023 consid. 3.1.2). Un séjour légal de dix années suppose en principe une bonne intégration de l'étranger (ATF 144 I 266 consid. 3.9). La situation particulière des étrangers nés ou ayant grandi en Suisse, réservée par l'art. 66a al. 2
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 66a - 1 Il giudice espelle dal territorio svizzero per un tempo da cinque a quindici anni lo straniero condannato per uno dei seguenti reati, a prescindere dall'entità della pena inflitta: |
|
1 | Il giudice espelle dal territorio svizzero per un tempo da cinque a quindici anni lo straniero condannato per uno dei seguenti reati, a prescindere dall'entità della pena inflitta: |
a | omicidio intenzionale (art. 111), assassinio (art. 112), omicidio passionale (art. 113), istigazione e aiuto al suicidio (art. 115), interruzione punibile della gravidanza (art. 118 cpv. 1 e 2); |
b | lesioni personali gravi (art. 122), mutilazione di organi genitali femminili (art. 124 cpv. 1), abbandono (art. 127), esposizione a pericolo della vita altrui (art. 129), aggressione (art. 134), rappresentazione di atti di cruda violenza (art. 135 cpv. 1 secondo periodo); |
c | appropriazione indebita qualificata (art. 138 n. 2), furto qualificato (art. 139 n. 3), rapina (art. 140), truffa per mestiere (art. 146 cpv. 2), abuso per mestiere di un impianto per l'elaborazione di dati (art. 147 cpv. 2), abuso per mestiere di carte-chèques o di credito (art. 148 cpv. 2), estorsione qualificata (art. 156 n. 2-4), usura per mestiere (art. 157 n. 2), ricettazione per mestiere (art. 160 n. 2); |
d | furto (art. 139) in combinazione con violazione di domicilio (art. 186); |
e | truffa (art. 146 cpv. 1) a un'assicurazione sociale o all'aiuto sociale, ottenimento illecito di prestazioni di un'assicurazione sociale o dell'aiuto sociale (art. 148a cpv. 1); |
f | truffa (art. 146 cpv. 1), truffa in materia di prestazioni e di tasse (art. 14 cpv. 1-3 della legge federale del 22 marzo 197475 sul diritto penale amministrativo) o frode fiscale, appropriazione indebita d'imposte alla fonte o un altro reato nell'ambito dei tributi di diritto pubblico per il quale è comminata una pena detentiva massima di uno o più anni; |
g | matrimonio forzato, unione domestica registrata forzata (art. 181a), tratta di esseri umani (art. 182), sequestro di persona e rapimento (art. 183), sequestro di persona e rapimento qualificati (art. 184), presa d'ostaggio (art. 185); |
h | atti sessuali con fanciulli (art. 187 n. 1 e 1bis), atti sessuali con persone dipendenti (art. 188), coazione sessuale (art. 189 cpv. 2 e 3), violenza carnale (art. 190), atti sessuali con persone incapaci di discernimento o inette a resistere (art. 191), sfruttamento dello stato di bisogno o di dipendenza (art. 193), inganno circa il carattere sessuale di un atto (art. 193a), promovimento della prostituzione (art. 195), pornografia (art. 197 cpv. 4 secondo periodo); |
i | incendio intenzionale (art. 221 cpv. 1 e 2), esplosione intenzionale (art. 223 n. 1, primo comma), uso delittuoso di materie esplosive o gas velenosi (art. 224 cpv. 1), uso intenzionale senza fine delittuoso di materie esplosive o gas velenosi (art. 225 cpv. 1), fabbricazione, occultamento e trasporto di materie esplosive o gas velenosi (art. 226), pericolo dovuto all'energia nucleare, alla radioattività e a raggi ionizzanti (art. 226bis), atti preparatori punibili (art. 226ter), inondazione, franamento cagionati intenzionalmente (art. 227 n. 1, primo comma), danneggiamento intenzionale d'impianti elettrici, di opere idrauliche e di opere di premunizione (art. 228 n. 1, primo comma), violazione delle regole dell'arte edilizia (art. 229 cpv. 1), rimozione od omissione di apparecchi protettivi (art. 230 n. 1); |
j | pericoli causati intenzionalmente da organismi geneticamente modificati o patogeni (art. 230bis cpv. 1), propagazione di malattie dell'essere umano (art. 231), inquinamento intenzionale di acque potabili (art. 234 cpv. 1); |
k | perturbamento della circolazione pubblica (art. 237 n. 1); |
l | atti preparatori punibili (art. 260bis cpv. 1 e 3), partecipazione o sostegno a un'organizzazione criminale o terroristica (art. 260ter), messa in pericolo della sicurezza pubblica con armi (art. 260quater), finanziamento del terrorismo (art. 260quinquies), reclutamento, addestramento e viaggi finalizzati alla commissione di un reato di terrorismo (art. 260sexies); |
m | genocidio (art. 264), crimini contro l'umanità (art. 264a), gravi violazioni delle Convenzioni di Ginevra del 12 agosto 194981 (art. 264c), altri crimini di guerra (art. 264d-264h); |
n | infrazione intenzionale all'articolo 116 capoverso 3 o 118 capoverso 3 della legge federale del 16 dicembre 200582 sugli stranieri; |
o | infrazione all'articolo 19 capoverso 2 o 20 capoverso 2 della legge del 3 ottobre 195183 sugli stupefacenti (LStup); |
p | infrazione secondo l'articolo 74 capoverso 4 della legge federale del 25 settembre 201585 sulle attività informative (LAIn). |
2 | Il giudice può rinunciare eccezionalmente a pronunciare l'espulsione se questa costituirebbe per lo straniero un grave caso di rigore personale e l'interesse pubblico all'espulsione non prevale sull'interesse privato dello straniero a rimanere in Svizzera. Tiene in ogni modo conto della situazione particolare dello straniero nato o cresciuto in Svizzera. |
Suisse doit être considéré comme moins fort (ATF 146 IV 105 consid. 3.4.4 p. 109 s.).
Par ailleurs, un étranger peut se prévaloir de l'art. 8
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 8 Diritto al rispetto della vita privata e familiare - 1. Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza. |
|
1 | Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza. |
2 | Non può esservi ingerenza della pubblica autorità nell'esercizio di tale diritto se non in quanto tale ingerenza sia prevista dalla legge e in quanto costituisca una misura che, in una società democratica, è necessaria per la sicurezza nazionale, l'ordine pubblico, il benessere economico del paese, la prevenzione dei reati, la protezione della salute o della morale, o la protezione dei diritti e delle libertà altrui. |
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 13 Protezione della sfera privata - 1 Ognuno ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, della sua abitazione, della sua corrispondenza epistolare nonché delle sue relazioni via posta e telecomunicazioni. |
|
1 | Ognuno ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, della sua abitazione, della sua corrispondenza epistolare nonché delle sue relazioni via posta e telecomunicazioni. |
2 | Ognuno ha diritto d'essere protetto da un impiego abusivo dei suoi dati personali. |
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 8 Diritto al rispetto della vita privata e familiare - 1. Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza. |
|
1 | Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza. |
2 | Non può esservi ingerenza della pubblica autorità nell'esercizio di tale diritto se non in quanto tale ingerenza sia prevista dalla legge e in quanto costituisca una misura che, in una società democratica, è necessaria per la sicurezza nazionale, l'ordine pubblico, il benessere economico del paese, la prevenzione dei reati, la protezione della salute o della morale, o la protezione dei diritti e delle libertà altrui. |
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 8 Diritto al rispetto della vita privata e familiare - 1. Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza. |
|
1 | Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza. |
2 | Non può esservi ingerenza della pubblica autorità nell'esercizio di tale diritto se non in quanto tale ingerenza sia prevista dalla legge e in quanto costituisca una misura che, in una società democratica, è necessaria per la sicurezza nazionale, l'ordine pubblico, il benessere economico del paese, la prevenzione dei reati, la protezione della salute o della morale, o la protezione dei diritti e delle libertà altrui. |
Dans la pesée des intérêts, il faut aussi tenir compte de l'intérêt supérieur de l'enfant et son bien-être (art. 3
IR 0.107 Convenzione del 20 novembre 1989 sui diritti del fanciullo CDF Art. 3 - 1. In tutte le decisioni relative ai fanciulli, di competenza sia delle istituzioni pubbliche o private di assistenza sociale, dei tribunali, delle autorità amministrative o degli organi legislativi, l'interesse superiore del fanciullo deve essere una considerazione permanente. |
|
1 | In tutte le decisioni relative ai fanciulli, di competenza sia delle istituzioni pubbliche o private di assistenza sociale, dei tribunali, delle autorità amministrative o degli organi legislativi, l'interesse superiore del fanciullo deve essere una considerazione permanente. |
2 | Gli Stati parti si impegnano ad assicurare al fanciullo la protezione e le cure necessarie al suo benessere, in considerazione dei diritti e dei doveri dei suoi genitori, dei suoi tutori o di altre persone che hanno la sua responsabilità legale, ed a tal fine essi adottano tutti i provvedimenti legislativi ed amministrativi appropriati. |
3 | Gli Stati parti vigilano affinché il funzionamento delle istituzioni, servizi ed istituti che hanno la responsabilità dei fanciulli e che provvedono alla loro protezione sia conforme alle norme stabilite dalle autorità competenti in particolare nell'ambito della sicurezza e della salute e per quanto riguarda il numero e la competenza del loro personale nonché l'esistenza di un adeguato controllo. |
d'origine de l'autre parent. Une expulsion qui conduit à un éclatement d'une famille constitue une ingérence très grave dans la vie familiale (arrêts 6B 1116/2022 du 21 avril 2023 consid. 3.1.3; 6B 31/2023 du 13 avril 2023 consid. 2.2.3; 6B 1461/2022 du 22 mars 2023 consid. 1.1.2).
6.4. Selon l'état de santé de l'intéressé et les prestations de soins disponibles dans l'État d'origine, l'expulsion du territoire suisse pourrait le placer dans une situation personnelle grave au sens de l'art. 66a
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 66a - 1 Il giudice espelle dal territorio svizzero per un tempo da cinque a quindici anni lo straniero condannato per uno dei seguenti reati, a prescindere dall'entità della pena inflitta: |
|
1 | Il giudice espelle dal territorio svizzero per un tempo da cinque a quindici anni lo straniero condannato per uno dei seguenti reati, a prescindere dall'entità della pena inflitta: |
a | omicidio intenzionale (art. 111), assassinio (art. 112), omicidio passionale (art. 113), istigazione e aiuto al suicidio (art. 115), interruzione punibile della gravidanza (art. 118 cpv. 1 e 2); |
b | lesioni personali gravi (art. 122), mutilazione di organi genitali femminili (art. 124 cpv. 1), abbandono (art. 127), esposizione a pericolo della vita altrui (art. 129), aggressione (art. 134), rappresentazione di atti di cruda violenza (art. 135 cpv. 1 secondo periodo); |
c | appropriazione indebita qualificata (art. 138 n. 2), furto qualificato (art. 139 n. 3), rapina (art. 140), truffa per mestiere (art. 146 cpv. 2), abuso per mestiere di un impianto per l'elaborazione di dati (art. 147 cpv. 2), abuso per mestiere di carte-chèques o di credito (art. 148 cpv. 2), estorsione qualificata (art. 156 n. 2-4), usura per mestiere (art. 157 n. 2), ricettazione per mestiere (art. 160 n. 2); |
d | furto (art. 139) in combinazione con violazione di domicilio (art. 186); |
e | truffa (art. 146 cpv. 1) a un'assicurazione sociale o all'aiuto sociale, ottenimento illecito di prestazioni di un'assicurazione sociale o dell'aiuto sociale (art. 148a cpv. 1); |
f | truffa (art. 146 cpv. 1), truffa in materia di prestazioni e di tasse (art. 14 cpv. 1-3 della legge federale del 22 marzo 197475 sul diritto penale amministrativo) o frode fiscale, appropriazione indebita d'imposte alla fonte o un altro reato nell'ambito dei tributi di diritto pubblico per il quale è comminata una pena detentiva massima di uno o più anni; |
g | matrimonio forzato, unione domestica registrata forzata (art. 181a), tratta di esseri umani (art. 182), sequestro di persona e rapimento (art. 183), sequestro di persona e rapimento qualificati (art. 184), presa d'ostaggio (art. 185); |
h | atti sessuali con fanciulli (art. 187 n. 1 e 1bis), atti sessuali con persone dipendenti (art. 188), coazione sessuale (art. 189 cpv. 2 e 3), violenza carnale (art. 190), atti sessuali con persone incapaci di discernimento o inette a resistere (art. 191), sfruttamento dello stato di bisogno o di dipendenza (art. 193), inganno circa il carattere sessuale di un atto (art. 193a), promovimento della prostituzione (art. 195), pornografia (art. 197 cpv. 4 secondo periodo); |
i | incendio intenzionale (art. 221 cpv. 1 e 2), esplosione intenzionale (art. 223 n. 1, primo comma), uso delittuoso di materie esplosive o gas velenosi (art. 224 cpv. 1), uso intenzionale senza fine delittuoso di materie esplosive o gas velenosi (art. 225 cpv. 1), fabbricazione, occultamento e trasporto di materie esplosive o gas velenosi (art. 226), pericolo dovuto all'energia nucleare, alla radioattività e a raggi ionizzanti (art. 226bis), atti preparatori punibili (art. 226ter), inondazione, franamento cagionati intenzionalmente (art. 227 n. 1, primo comma), danneggiamento intenzionale d'impianti elettrici, di opere idrauliche e di opere di premunizione (art. 228 n. 1, primo comma), violazione delle regole dell'arte edilizia (art. 229 cpv. 1), rimozione od omissione di apparecchi protettivi (art. 230 n. 1); |
j | pericoli causati intenzionalmente da organismi geneticamente modificati o patogeni (art. 230bis cpv. 1), propagazione di malattie dell'essere umano (art. 231), inquinamento intenzionale di acque potabili (art. 234 cpv. 1); |
k | perturbamento della circolazione pubblica (art. 237 n. 1); |
l | atti preparatori punibili (art. 260bis cpv. 1 e 3), partecipazione o sostegno a un'organizzazione criminale o terroristica (art. 260ter), messa in pericolo della sicurezza pubblica con armi (art. 260quater), finanziamento del terrorismo (art. 260quinquies), reclutamento, addestramento e viaggi finalizzati alla commissione di un reato di terrorismo (art. 260sexies); |
m | genocidio (art. 264), crimini contro l'umanità (art. 264a), gravi violazioni delle Convenzioni di Ginevra del 12 agosto 194981 (art. 264c), altri crimini di guerra (art. 264d-264h); |
n | infrazione intenzionale all'articolo 116 capoverso 3 o 118 capoverso 3 della legge federale del 16 dicembre 200582 sugli stranieri; |
o | infrazione all'articolo 19 capoverso 2 o 20 capoverso 2 della legge del 3 ottobre 195183 sugli stupefacenti (LStup); |
p | infrazione secondo l'articolo 74 capoverso 4 della legge federale del 25 settembre 201585 sulle attività informative (LAIn). |
2 | Il giudice può rinunciare eccezionalmente a pronunciare l'espulsione se questa costituirebbe per lo straniero un grave caso di rigore personale e l'interesse pubblico all'espulsione non prevale sull'interesse privato dello straniero a rimanere in Svizzera. Tiene in ogni modo conto della situazione particolare dello straniero nato o cresciuto in Svizzera. |
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 8 Diritto al rispetto della vita privata e familiare - 1. Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza. |
|
1 | Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza. |
2 | Non può esservi ingerenza della pubblica autorità nell'esercizio di tale diritto se non in quanto tale ingerenza sia prevista dalla legge e in quanto costituisca una misura che, in una società democratica, è necessaria per la sicurezza nazionale, l'ordine pubblico, il benessere economico del paese, la prevenzione dei reati, la protezione della salute o della morale, o la protezione dei diritti e delle libertà altrui. |
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 8 Diritto al rispetto della vita privata e familiare - 1. Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza. |
|
1 | Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza. |
2 | Non può esservi ingerenza della pubblica autorità nell'esercizio di tale diritto se non in quanto tale ingerenza sia prevista dalla legge e in quanto costituisca una misura che, in una società democratica, è necessaria per la sicurezza nazionale, l'ordine pubblico, il benessere economico del paese, la prevenzione dei reati, la protezione della salute o della morale, o la protezione dei diritti e delle libertà altrui. |
avril 2022 consid. 2.1.4; 6B 1300/2021 du 10 juin 2022 consid. 2.2; 6B 1035/2021 du 16 décembre 2021 consid. 3.7.2).
6.5. En l'espèce, la cour cantonale a considéré que la mesure d'expulsion (obligatoire) plaçait certes le recourant dans une situation personnelle grave, compte tenu du domicile en Suisse de sa femme et de ses quatre enfants. Dans la pesée des intérêts, elle a toutefois relevé, en faveur de l'expulsion, que l'intégration du recourant, qui n'était venu en Suisse qu'à l'âge de 25 ans, y avait des dettes et des antécédents judiciaires, était effectivement mauvaise. L'intéressé parlait couramment l'albanais du Kosovo et y avait de la famille. En soulignant n'être pas insensible au fait que le recourant est atteint d'une sclérose en plaques, la cour cantonale a souligné qu'il travaillait encore, qu'il n'était donc pas invalide et qu'il serait possible de traiter sa maladie dans son pays d'origine, cette question pouvant être réexaminée au moment de l'exécution de la mesure. Quant à la situation familiale, deux des enfants du recourant étaient déjà majeurs et les deux autres le seraient avant à la fin de sa peine, soit au moment d'exécuter l'expulsion, qui devait ainsi être confirmée dans son principe, sa durée (10 ans) n'étant pas contestée.
6.6. Le recourant oppose être le seul soutien de sa famille, soit la seule source de revenu des siens. Il serait impossible de dire quand ses enfants, dont plusieurs ont entrepris des études, seront autonomes financièrement, si bien que l'affirmation de la cour cantonale selon laquelle ils seront majeurs au moment de l'exécution de l'expulsion n'exclurait pas une violation de l'art. 8
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 8 Diritto al rispetto della vita privata e familiare - 1. Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza. |
|
1 | Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza. |
2 | Non può esservi ingerenza della pubblica autorità nell'esercizio di tale diritto se non in quanto tale ingerenza sia prevista dalla legge e in quanto costituisca una misura che, in una società democratica, è necessaria per la sicurezza nazionale, l'ordine pubblico, il benessere economico del paese, la prevenzione dei reati, la protezione della salute o della morale, o la protezione dei diritti e delle libertà altrui. |
devrait se voir administrer soit quelque 45'000 fr. pour 15 comprimés sur 2 semaines chaque année.
6.7. Le recourant perd de vue que sa famille, ses enfants en particulier, devront de toute manière s'adapter au tarissement de ses revenus déjà durant l'exécution de sa peine, que ce soit en modifiant leurs projets de formation ou en entreprenant une activité lucrative à côté de leurs études ou même à titre principal. Il apparaît ainsi d'emblée vain de spéculer, au-delà de cette première période, sur l'impact que pourrait avoir ensuite l'expulsion du recourant sur la situation de sa famille.
On ne saurait, par ailleurs, reprocher à la cour cantonale d'avoir nié tout handicap résultant de la sclérose en plaques, la cour cantonale s'étant limitée à relever que le recourant n'était pas invalide puisqu'il travaillait encore, en d'autres termes que l'affection demeurait sans conséquence notable sur sa capacité à effectuer son travail. Or, cette conclusion, apparaît d'autant moins insoutenable qu'elle est en tout point conforme aux explications fournies par le recourant lors de son audition en appel, s'agissant de son activité de bureau, soit de gestion (jugement sur appel, p. 4).
6.8. Quant à l'affection elle-même, la cour cantonale n'en a pas méconnu la gravité puisqu'elle a relevé n'être pas insensible à cette situation. Si le caractère évolutif de cette maladie est bien connu, on ne saurait, en revanche, comme le voudrait le recourant, tenir pour notoire que le système de santé du Kosovo serait déficient. Cette affirmation ainsi que les éléments de preuve qu'il avance à son appui, ne sont, en tout cas, pas de nature à démontrer que la décision entreprise serait insoutenable. Le recourant se réfère sur ce point à un rapport de l'Organisation suisse d'aide aux réfugiés ainsi qu'aux informations fournies par la Direction du développement et de la coopération (DDC). Le premier document date de 2010; la seconde source de 2013. Ces renseignements apparaissent ainsi relativement anciens. Depuis lors, diverses autorités ont été en mesure de constater que le système de santé au Kosovo est en voie de progression (arrêt du Tribunal administratif fédéral F-3527/2019 du 30 avril 2021 consid. 7.2.4). Même si l'introduction d'une couverture universelle n'est pas achevée (Commission européenne, Commission Staff working document, Kosovo 2022 report, 12 octobre 2022, p. 91), s'il fait face à des difficultés pour retenir
son personnel attiré par la possibilité de travailler à l'étranger et si des résidents peuvent être amenés à effectuer des examens de routine dans des pays limitrophes (arrêt du Tribunal administratif fédéral précité F-3527/2019 consid. 7.2.4; v. aussi Secrétariat d'Etat aux migrations, Focus Kosovo medizinische Grundversorgung, 2017, ch. 6.5), le système public de santé kosovar, organisé sur trois niveaux, est en mesure d'offrir des prestations médicales correctes; les soins de base sont en principe assurés (arrêts du Tribunal administratif fédéral F-1602/2020 du 14 février 2022 consid. 5.3.8; D-2958/2018 du 12 novembre 2018 consid. 8.4.2) et l'accès à ces soins libre (Commission européenne, loc. cit.). L'offre est suffisante sur un plan quantitatif (Secrétariat d'Etat aux migrations, op. cit., ch. 6.2) et répartie sur l'ensemble du territoire. Dans ce dernier document, le SEM a également constaté que rien n'indiquait que les personnes de retour au Kosovo n'auraient pas un plein accès aux prestations, y compris à celles offertes aux administrés dispensés d'en assumer les frais, cercle qui semble inclure notamment les patients souffrant d'affections chroniques. Cette offre publique est complétée par des fournisseurs de prestations
privés (SEM, op. cit., ch. 7.3 et 8.1; Internationale Organisation für Migration [IOM] Deutschland, Kosovo Länderinformationsblatt 2020 ch. 1).
En ce qui concerne plus spécifiquement la sclérose en plaques, dans un rapport du 31 août 2016, l'Organisation suisse d'aide aux réfugiés (OSAR) faisait état de l'indisponibilité des médicaments nécessaires au traitement de cette affection, qui conduirait ainsi rapidement, sur place, à la paralysie du malade (Schweizerische Flüchtlingshilfe, Kosovo: Behandlung von Multipler Sklerose - Auskunft der SFH-Länderanalyse, Berne 2016, p. 4) et ce n'est que tout récemment que le Comité ad hoc de l'OMS a proposé d'inclure dans la Liste des médicaments essentiels une nouvelle sous-section consacrée au traitement de la sclérose en plaques (OMS, The selection and use of essential medicines 2023 - Executive summary of the report of the 24th WHO Expert Committee on Selection and Use of Essential Medicines, 24-28 avril 2023, p. 4 et 15) et d'y ajouter notamment la cladribine (Mavenclad ®), soit le traitement dont bénéficie actuellement le recourant. Si cette liste n'est pas contraignante, elle a, comme l'exprime son intitulé, vocation à indiquer quels médicaments répondent aux besoins de soins prioritaires d'une population et sont censés être disponibles en tout temps dans un système de santé fonctionnel et à des prix abordables pour les
individus et les systèmes en question (OMS, op. cit., p. 1). L'indisponibilité d'un traitement, ou tout au moins de toute alternative à un traitement figurant dans la liste de l'OMS suggère ainsi que des soins de base ne sont pas assurés pour une affection déterminée.
Eu égard à l'évolution très récente des recommandations de l'OMS, on peut sérieusement douter que le traitement dont bénéficie actuellement le recourant figure déjà sur la Liste des médicaments essentiels (Lista Esenciale) établie par le gouvernement kosovare (dont la remise est en principe gratuite; SEM, op. cit., ch. 5.1), qui ne paraît pas être mise à jour de manière très régulière et ne semble pas non plus, en l'état, recouper exactement celle de l'OMS (République du Kosovo, Performance Audit Report - Essential List of Medicines, novembre 2018, p. 12). De surcroît, nombre de sources font état de difficultés quant à l'accès effectif aux médicaments figurant sur la liste officielle, qui ne sont pas toujours disponibles, au moins temporairement (arrêt du Tribunal administratif fédéral F-3960/2017 du 28 novembre 2019, consid. 8.2.1; IOM, loc. cit.; SEM, op. cit., ch. 5.1).
Etant rappelé que, par principe, un étranger ne peut pas exciper de l'existence en Suisse de prestations médicales de qualité supérieure pour s'opposer à son renvoi dans un pays où le traitement s'avère disponible (cf. arrêts 6B 1226/2021 précité consid. 2.3.1; 6B 708/2020 du 11 mars 2021 consid. 5.3; 6B 1079/2018 du 14 décembre 2018 consid. 1.4.2; 2C 401/2018 du 17 septembre 2018 consid. 7) et qu'il ne suffit pas non plus d'invoquer que le traitement ne serait pas disponible à un prix abordable (arrêt 6B 822/2021 du 4 juillet 2022 consid. 2.4), cette question souffre toutefois de demeurer indécise. En effet si, dans la règle, le juge de l'expulsion ne peut se décharger d'examiner des questions pertinentes pour l'application de la clause de rigueur relatives à l'état de santé du prévenu susceptible d'être expulsé en en renvoyant l'élucidation au stade ultérieur de l'exécution, mais doit renoncer à prononcer l'expulsion lorsque la situation ne s'améliorera vraisemblablement pas, respectivement la prononcer lorsque des éléments concrets permettent de considérer que l'expulsion ne sera, à terme, soit après exécution de la peine privative de liberté, pas disproportionnée (ATF 147 IV 453 consid. 1.4.5; 145 IV 455 consid. 9.4; 144 IV
332 consid. 3.3 p. 339 s.), il faut aussi considérer qu'une fois devenu définitif, un jugement pénal renonçant à prononcer l'expulsion ne pourra, en principe, plus être remis en question par la suite (art. 411
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 411 Forma e termine - 1 Le istanze di revisione vanno presentate e motivate per scritto al tribunale d'appello. L'istanza deve indicare e comprovare i motivi di revisione invocati. |
|
1 | Le istanze di revisione vanno presentate e motivate per scritto al tribunale d'appello. L'istanza deve indicare e comprovare i motivi di revisione invocati. |
2 | Le istanze di cui all'articolo 410 capoversi 1 lettera b e 2 vanno presentate entro 90 giorni da quando l'interessato è venuto a conoscenza della decisione in questione. Negli altri casi, le istanze di revisione non sono subordinate al rispetto di alcun termine. |
En l'espèce, au vu de ce qui vient d'être exposé, soit notamment de l'évolution positive du système de santé en cours au Kosovo et des nouvelles recommandations de l'OMS, on peut apprécier de manière optimiste les possibilités de traitement du recourant dans son pays d'origine à l'horizon de l'exécution de son renvoi.
6.9. En conclusion, il n'est pas contestable que l'expulsion du recourant entraîne une atteinte d'une certaine importance à sa vie privée, familiale notamment, dès lors qu'elle est susceptible d'entraîner la séparation du recourant et de son épouse; cette atteinte ne doit pourtant pas être surestimée. Comme l'a souligné la cour cantonale, le recourant n'est arrivé en Suisse qu'à l'âge de 25 ans, il y est néanmoins resté établi durant une trentaine d'années depuis lors, y a fondé une famille et a exploité diverses entreprises. Ces éléments certes positifs doivent toutefois être relativisés au regard du comportement et de la situation du recourant depuis 2011, année de la faillite de sa société, qui a précédé les faits jugés en l'espèce, qui sont graves et dont le recourant paraît toujours supporter les conséquences sous forme de dettes, qu'il dit ne pas être en mesure de chiffrer, mais qui sont assurément importantes ne serait-ce que compte tenu des montants qu'il doit rembourser aux services sociaux. De même, l'évolution des besoins de soutien des enfants du recourant, qui seront tous majeurs à l'époque à laquelle l'exécution du renvoi entrera en considération, conduit-elle à tempérer les conséquences négatives de l'expulsion sur
ce plan. L'intéressé parle, par ailleurs, l'albanais du Kosovo et a de la famille dans ce pays; il est au bénéfice d'une formation et d'une expérience professionnelle dans le domaine des revêtements de sol, du nettoyage et de la rénovation ainsi que de la conduite d'entreprises; il peut mettre à profit les années de détention à venir pour étayer un nouveau projet professionnel adapté à son âge, à son état de santé et à son pays d'origine. Rien n'indique donc qu'il ne sera pas en mesure de refaire sa vie dans son pays et, à la lumière de ce qui vient d'être exposé, ni sa situation familiale ni sa situation médicale ne s'opposent au prononcé du renvoi, la question des possibilités de soins de sa sclérose en plaques devant, le cas échéant, être réexaminée au stade de l'exécution afin de tenir compte de l'évolution actuellement en cours dans la prise en charge de cette maladie.
A la lumière de tout ce qui précède, les intérêts privés du recourant à demeurer en Suisse n'apparaissent pas devoir primer sur l'intérêt public à son renvoi, qui est d'une importance certaine, compte tenu de la gravité des faits et de leur durée, ce qui conduit au rejet du grief.
7.
Le recours doit être rejeté dans la mesure où il est recevable. Il était dépourvu de chances de succès, ce qui conduit au refus de l'assistance judiciaire (art. 64 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 64 Gratuito patrocinio - 1 Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, il Tribunale federale la dispensa, su domanda, dal pagamento delle spese giudiziarie e dalla prestazione di garanzie per le spese ripetibili. |
|
1 | Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, il Tribunale federale la dispensa, su domanda, dal pagamento delle spese giudiziarie e dalla prestazione di garanzie per le spese ripetibili. |
2 | Se è necessario per tutelare i diritti di tale parte, il Tribunale federale le designa un avvocato. Questi ha diritto a un'indennità adeguata, versata dalla cassa del Tribunale, in quanto le spese di patrocinio non possano essere coperte dalle spese ripetibili. |
3 | La corte decide sulla domanda di gratuito patrocinio nella composizione di tre giudici. Rimangono salvi i casi trattati in procedura semplificata secondo l'articolo 108. Il gratuito patrocinio può essere concesso dal giudice dell'istruzione se è indubbio che le relative condizioni sono adempiute. |
4 | Se in seguito è in grado di farlo, la parte è tenuta a risarcire la cassa del Tribunale. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 65 Spese giudiziarie - 1 Le spese giudiziarie comprendono la tassa di giustizia, l'emolumento per la copia di atti scritti, le spese per le traduzioni in o da una lingua non ufficiale e le indennità versate a periti e testimoni. |
|
1 | Le spese giudiziarie comprendono la tassa di giustizia, l'emolumento per la copia di atti scritti, le spese per le traduzioni in o da una lingua non ufficiale e le indennità versate a periti e testimoni. |
2 | La tassa di giustizia è stabilita in funzione del valore litigioso, dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. |
3 | Di regola, il suo importo è di: |
a | 200 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario; |
b | 200 a 100 000 franchi nelle altre controversie. |
4 | È di 200 a 1000 franchi, a prescindere dal valore litigioso, nelle controversie: |
a | concernenti prestazioni di assicurazioni sociali; |
b | concernenti discriminazioni fondate sul sesso; |
c | risultanti da un rapporto di lavoro, sempreché il valore litigioso non superi 30 000 franchi; |
d | secondo gli articoli 7 e 8 della legge del 13 dicembre 200223 sui disabili. |
5 | Se motivi particolari lo giustificano, il Tribunale federale può aumentare tali importi, ma al massimo fino al doppio nei casi di cui al capoverso 3 e fino a 10 000 franchi nei casi di cui al capoverso 4. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 66 Onere e ripartizione delle spese giudiziarie - 1 Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
|
1 | Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
2 | In caso di desistenza o di transazione, il Tribunale federale può rinunciare in tutto o in parte a riscuotere le spese giudiziarie. |
3 | Le spese inutili sono pagate da chi le causa. |
4 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non possono di regola essere addossate spese giudiziarie se, senza avere alcun interesse pecuniario, si rivolgono al Tribunale federale nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali o se le loro decisioni in siffatte controversie sono impugnate mediante ricorso. |
5 | Salvo diversa disposizione, le spese giudiziarie addossate congiuntamente a più persone sono da queste sostenute in parti eguali e con responsabilità solidale. |
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce :
1.
Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable.
2.
L'assistance judiciaire est refusée.
3.
Les frais judiciaires, arrêtés à 1200 fr., sont mis à la charge du recourant.
4.
Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Cour d'appel pénale du Tribunal cantonal du canton de Vaud.
Lausanne, le 25 août 2023
Au nom de la Ire Cour de droit pénal
du Tribunal fédéral suisse
La Présidente : Jacquemoud-Rossari
Le Greffier : Vallat