Bundesverwaltungsgericht
Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal


Cour I

A-1323/2014

Arrêt du 20 janvier 2015

Marie-Chantal May Canellas (présidente du collège),

Composition Jürg Steiger, André Moser, juges,

Cécilia Siegrist, greffière.

X._______,

Parties représenté par Maître Skander Agrebi, Etude Rumo & Agrebi,

recourant,

contre

Office fédéral du sport OFSPO,

2532 Magglingen/Macolin,

autorité inférieure

Objet retrait des reconnaissances J+S et l'interdiction de suivre des formations de cadre J+S.

Faits :

A.
X._______, né le (...), est moniteur et expert Jeunesse et Sport (J+S) au sein de la société A._______ pour diverses disciplines sportives liées à la gymnastique et plus particulièrement dans le domaine du sport des enfants. Cinq de ses reconnaissances J+S sont catégorisées, au sein de la banque de données nationale pour le sport, sous le statut "caduc depuis le 1er janvier 2011 et depuis le 1er janvier 2012", X._______ n'ayant pas suivi, dans les deux ans dès la délivrance desdites reconnaissances, des cours de perfectionnement.

B.
Afin de recouvrer ses reconnaissances J+S gymnastique, gymnastique aux agrès, trampoline pour le groupe cible "sport des jeunes", X._______ s'est inscrit à un module de perfectionnement n° (...) "gymnastique aux agrès" organisé le 15 février 2014 par l'Office J+S du canton de (...). Suite à cette inscription, l'experte responsable dudit module aurait contacté l'office susmentionné, afin de lui faire part de son refus de dispenser le module en question en raison de la participation de X._______. Par courriel du 8 décembre 2013 et après avoir été sollicitée par l'Office fédéral du sport (ci-après: OFSPO), dite experte a mentionné les raisons pour lesquelles elle ne souhaitait pas que X._______ participe au module susmentionné. D'après elle, l'intéressé l'aurait, à l'occasion d'un module J+S en 2008, menacée de lui "casser la gueule". Finalement, l'experte a indiqué que, depuis l'altercation ayant eu lieu entre X._______ et Y._______, responsable agrès individuel de l'association cantonale (...) de gymnastique (ci-après: [U._______]), l'intéressé la considérerait comme une "ennemie", celle-ci ne l'ayant pas défendu lors de la dispute susdite car elle avait estimé que son comportement était inadéquat.

C.

Suite à cette information, l'OFSPO a, par courrier du 18 décembre 2013, informé X._______ qu'il avait eu connaissance d'éventuels comportements agressifs et autres menaces de sa part à l'occasion de formations J+S dans le canton de (...). Afin d'obtenir la version des faits de l'intéressé, l'OFSPO lui a imparti un délai.

Par écriture du 6 janvier 2014, X._______ a mentionné spontanément l'existence d'une discussion houleuse ayant eu lieu au terme d'une compétition sportive entre Y._______ et lui. Selon l'intéressé, Y._____ se serait plaint de la dispute susmentionnée auprès de Z._______, présidente de U._______ et, suite à cela, des rumeurs le concernant se seraient propagées.

Par courriel du 9 janvier 2014, l'OFSPO a précisé à X._______ que, dans son courrier du 18 décembre 2013, il n'était pas fait référence à l'altercation relatée par l'intéressé, mais à celle survenue lors d'un module J+S en mars 2008. Ledit office a dès lors invité X._______ à apporter d'avantage de précisions quant à l'évènement susmentionné.

X._______ a, par courriel du 9 janvier 2014, affirmé qu'après réflexion, il n'était toujours pas en mesure de se souvenir de l'altercation dont il s'agissait et a sollicité une nouvelle fois des explications. Il a précisé - dans un second courriel daté du même jour - que, si ses souvenirs étaient bons, "c'était peut-être en soirée pendant que l'on mangeait vers 22h.00", mais en aucun cas pendant un cours J&S" et soutenu - dans un troisième courriel - que, suite à leur conversation téléphonique, il ne se représentait toujours pas de quoi il s'agissait, réitérant sa demande d'explications.

D.

Le 22 janvier 2014, l'U.______ a adressé à l'OFSPO un rapport concernant le prénommé dont il ressort en substance qu'il agissait désormais en dehors de tout milieu organisé et reconnu par la Fédération suisse de gymnastique (FSG), qu'il avait été mis à l'écart des activités gymniques de l'U._______ en raison d'une série de comportements (not. vols dans les vestiaires, une mauvaise gestion des finances d'inscription, des leçons non préparées à l'avance, des interdictions de l'U._______ de fréquenter des manifestations, des manquements aux devoirs administratifs ou encore des conflits avec des membres ou des parents de gymnastes) et que, même s'il devait "être reconnu dans sa formation", l'U._______ ne l'engagerait pas comme dirigeant ou expert. Par courriel du 23 janvier 2014, l'OFSPO a indiqué à X._______ que d'autres informations lui étaient parvenues concernant notamment des conflits entre l'intéressé et l'U._______, faisant état de quelques éléments tirés du rapport précité. L'OFSPO a dès lors imparti à X._______ un nouveau délai afin de prendre position sur ces éléments et l'a informé qu'à cette échéance, une décision serait établie.

Suite au courriel susmentionné, X._______ a, par écriture du 1er février 2014, contesté les reproches formulés à son encontre et requis l'organisation d'une entrevue réunissant toutes les personnes concernées. Par courrier du 5 février 2014, le mandataire de X._______ a sollicité de l'OFSPO la transmission du dossier complet de la cause ainsi que la possibilité de fournir une détermination circonstanciée.

E.

Par décision du 10 février 2014, l'OFSPO a retiré avec effet immédiat les reconnaissances de moniteur et expert J+S de X._______ pour une durée de quatre ans et lui a également interdit avec effet immédiat de suivre un module ou un cours J+S pendant toute la période de ce retrait. A l'appui de sa décision, l'OFSPO a estimé en substance que les faits relatés par l'U._______ ainsi que les conflits avec certains experts compromettaient la possibilité de collaborer avec l'intéressé et, partant, sa participation éventuelle aux modules J+S. En outre, le casier judiciaire de l'intéressé serait entaché d'une inscription - une condamnation pour injure et délit manqué de contrainte - incompatible avec la fonction de cadre J+S. Dite autorité a finalement souligné que les faits susmentionnés justifiaient le retrait de l'ensemble de ses reconnaissances J+S.

F.

Par courrier du 13 février 2014, le mandataire de X._______ a, une nouvelle fois, sollicité de l'OFSPO la transmission du dossier complet de la cause. Ce dernier lui a été remis le jour suivant.

G.

Par mémoire du 13 mars 2014, X._______ (ci-après le recourant) a interjeté recours à l'encontre de la décision du 10 février 2014 de l'OFSPO (ci-après: l'autorité inférieure) auprès du Tribunal administratif fédéral (ci-après: le Tribunal). Il conclut à l'annulation de la décision du 10 février 2014. Le recourant estime en substance que son droit d'être entendu a été violé, l'autorité inférieure ne lui ayant transmis que des informations générales au sujet de la présente cause, se dispensant de lui faire parvenir le dossier y relatif, malgré plusieurs requêtes de sa part. Pour le surplus, il s'interroge sur la légalité de l'art. 21 al. 1 lit. c
SR 415.01 Verordnung vom 23. Mai 2012 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsverordnung, SpoFöV) - Sportförderungsverordnung
SpoFöV Art. 21
1    Das BASPO kann die Anerkennung eines Kadermitgliedes sistieren oder entziehen, wenn:34
a  das Kadermitglied gegen die im Gesetz, in dieser Verordnung oder in den darauf abgestützten Ausführungsbestimmungen festgelegten Verpflichtungen verstösst;
b  die Eignung des Kadermitglieds zur Ausübung seiner Aufgabe wegfällt; oder
c  die Zusammenarbeit zwischen dem Kadermitglied und dem BASPO oder der kantonalen Amtsstelle für J+S aufgrund eines zerrütteten Vertrauensverhältnisses nicht mehr möglich ist;
d  das Kadermitglied zu Dopingzwecken Mittel nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG konsumiert oder Methoden nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG an sich selber angewendet hat;
e  das Kadermitglied an Online-Sportwetten teilgenommen hat, deren Zugang nach Artikel 86 des Geldspielgesetzes vom 29. September 201737 gesperrt ist;
f  das Kadermitglied in das Informationssystem nach Artikel 24a des Bundesgesetzes vom 21. März 199739 über Massnahmen zur Wahrung der inneren Sicherheit aufgenommen worden ist, weil es sich anlässlich von Sportveranstaltungen im In- oder Ausland gewalttätig verhalten hat; oder
g  das Kadermitglied (in seiner Eigenschaft als Mitglied oder als Beauftragte oder Beauftragter einer Sportorganisation) durch eine dafür zuständige Stelle eines Sportverbandes wegen Verstosses gegen die Bestimmungen des fairen und sicheren Sports disziplinarisch sanktioniert worden ist.
2    Anstelle einer Sistierung oder eines Entzugs kann das BASPO die weitere Tätigkeit des Kadermitglieds mit Auflagen verbinden.
3    In leichteren Fällen kann es eine Verwarnung aussprechen.
de l'ordonnance du 23 mai 2012 sur l'encouragement du sport et de l'activité physique (OESp, RS 415.01) permettant de retirer une reconnaissance en raison de la dégradation des rapports de confiance entre le cadre J+S, d'une part, et le service cantonal J+S et/ou l'OFSPO, d'autre part. Même si la légalité de la disposition précitée devait être confirmée par le Tribunal de céans, il y aurait lieu de nier toute dégradation des rapports de confiance entre le service cantonal J+S ou l'OFSPO et lui-même, de sorte que la décision serait privée de fondement.

H.

Par réponse du 12 juin 2014, l'autorité inférieure a conclu au rejet du recours. A l'appui de son écriture, elle estime en substance que le droit d'être entendu du recourant a été respecté, celui-ci ayant eu l'occasion de prendre position à plusieurs reprises. En outre, elle considère que le comportement du recourant - auquel il est reproché toute une série de faits incompatibles avec la fonction de moniteur J+S - contrevient au but même de la loi et n'est pas adéquat à celui exigé de tout cadre J+S. Elle retient finalement qu'une condamnation pénale pour une infraction incompatible avec la fonction de moniteur - comme en l'espèce s'agissant d'injure et de délit manqué de contrainte - est suffisante pour retirer une reconnaissance. Finalement, l'autorité inférieure a précisé que la participation à une formation J+S n'était pas un droit et qu'il lui appartenait de décider de l'admission au cas par cas. D'après elle, le recourant ne ferait plus partie d'une organisation annonçant des cours ou des camps J+S. Partant, il ne serait pas nécessaire pour le recourant de renouveler ses reconnaissances J+S.

I.

Par réplique du 18 août 2014, le recourant a, en substance, confirmé ses précédentes écritures. Pour le surplus, il indique que l'autorité inférieure ne pouvait se fonder sur l'extrait de son casier judiciaire sans lui permettre de se prononcer préalablement à ce sujet. Finalement, plusieurs attestations fournies par le recourant établiraient, selon lui, qu'il est apprécié et soutenu dans le monde gymnique par diverses sociétés et moniteurs J+S.

J.

Par duplique datée du 25 septembre 2014, l'autorité inférieure a essentiellement confirmé ses précédentes écritures. Elle a fourni plusieurs pièces qui, selon elle, permettraient de conclure à un comportement du recourant inadapté à la fonction de cadre J+S. Finalement, elle souligne qu'un cadre dont les reconnaissances ont été retirées ne peut être admis à la formation des cadres J+S.

K.

En date du 27 novembre 2014, le Ministère public du canton de (...) a, à la demande du Tribunal de céans, transmis le dossier officiel de la procédure pénale dirigée contre le recourant.

Les autres faits et arguments pertinents des parties seront repris dans les considérants qui suivent.

Droit :

1.

1.1 La procédure de recours est régie par la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA, RS 172.021), à moins que la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF, RS 173.32) n'en dispose autrement (art. 37
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 37 Grundsatz - Das Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht richtet sich nach dem VwVG56, soweit dieses Gesetz nichts anderes bestimmt.
LTAF). Le Tribunal examine d'office sa compétence (art. 7
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 7
1    Die Behörde prüft ihre Zuständigkeit von Amtes wegen.
2    Die Begründung einer Zuständigkeit durch Einverständnis zwischen Behörde und Partei ist ausgeschlossen.
PA) et la recevabilité des recours qui lui sont soumis.

1.2 Conformément à l'art. 31
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 31 Grundsatz - Das Bundesverwaltungsgericht beurteilt Beschwerden gegen Verfügungen nach Artikel 5 des Bundesgesetzes vom 20. Dezember 196819 über das Verwaltungsverfahren (VwVG).
LTAF, le Tribunal connaît, sous réserve des exceptions prévues à l'art. 32
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 32 Ausnahmen
1    Die Beschwerde ist unzulässig gegen:
a  Verfügungen auf dem Gebiet der inneren und äusseren Sicherheit des Landes, der Neutralität, des diplomatischen Schutzes und der übrigen auswärtigen Angelegenheiten, soweit das Völkerrecht nicht einen Anspruch auf gerichtliche Beurteilung einräumt;
b  Verfügungen betreffend die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen sowie Volkswahlen und -abstimmungen;
c  Verfügungen über leistungsabhängige Lohnanteile des Bundespersonals, soweit sie nicht die Gleichstellung der Geschlechter betreffen;
d  ...
e  Verfügungen auf dem Gebiet der Kernenergie betreffend:
e1  Rahmenbewilligungen von Kernanlagen,
e2  die Genehmigung des Entsorgungsprogramms,
e3  den Verschluss von geologischen Tiefenlagern,
e4  den Entsorgungsnachweis;
f  Verfügungen über die Erteilung oder Ausdehnung von Infrastrukturkonzessionen für Eisenbahnen;
g  Verfügungen der unabhängigen Beschwerdeinstanz für Radio und Fernsehen;
h  Verfügungen über die Erteilung von Konzessionen für Spielbanken;
i  Verfügungen über die Erteilung, Änderung oder Erneuerung der Konzession für die Schweizerische Radio- und Fernsehgesellschaft (SRG);
j  Verfügungen über die Beitragsberechtigung einer Hochschule oder einer anderen Institution des Hochschulbereichs.
2    Die Beschwerde ist auch unzulässig gegen:
a  Verfügungen, die nach einem anderen Bundesgesetz durch Einsprache oder durch Beschwerde an eine Behörde im Sinne von Artikel 33 Buchstaben c-f anfechtbar sind;
b  Verfügungen, die nach einem anderen Bundesgesetz durch Beschwerde an eine kantonale Behörde anfechtbar sind.
LTAF, des recours contre des décisions au sens de l'art. 5
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 5
1    Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben:
a  Begründung, Änderung oder Aufhebung von Rechten oder Pflichten;
b  Feststellung des Bestehens, Nichtbestehens oder Umfanges von Rechten oder Pflichten;
c  Abweisung von Begehren auf Begründung, Änderung, Aufhebung oder Feststellung von Rechten oder Pflichten oder Nichteintreten auf solche Begehren.
2    Als Verfügungen gelten auch Vollstreckungsverfügungen (Art. 41 Abs. 1 Bst. a und b), Zwischenverfügungen (Art. 45 und 46), Einspracheentscheide (Art. 30 Abs. 2 Bst. b und 74), Beschwerdeentscheide (Art. 61), Entscheide im Rahmen einer Revision (Art. 68) und die Erläuterung (Art. 69).25
3    Erklärungen von Behörden über Ablehnung oder Erhebung von Ansprüchen, die auf dem Klageweg zu verfolgen sind, gelten nicht als Verfügungen.
PA prises par les autorités mentionnées à l'art. 33
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 33 Vorinstanzen - Die Beschwerde ist zulässig gegen Verfügungen:
a  des Bundesrates und der Organe der Bundesversammlung auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses des Bundespersonals einschliesslich der Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung;
b  des Bundesrates betreffend:
b1  die Amtsenthebung eines Mitgliedes des Bankrats, des Direktoriums oder eines Stellvertreters oder einer Stellvertreterin nach dem Nationalbankgesetz vom 3. Oktober 200325,
b10  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Schweizerischen Trassenvergabestelle oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Geschäftsführerin oder des Geschäftsführers durch den Verwaltungsrat nach dem Eisenbahngesetz vom 20. Dezember 195743;
b2  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitgliedes der Eidgenössischen Finanzmarktaufsicht oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Finanzmarktaufsichtsgesetz vom 22. Juni 200726,
b3  die Sperrung von Vermögenswerten gestützt auf das Bundesgesetz vom 18. Dezember 201528 über die Sperrung und die Rückerstattung unrechtmässig erworbener Vermögenswerte ausländischer politisch exponierter Personen,
b4  das Verbot von Tätigkeiten nach dem NDG30,
b5bis  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Eidgenössischen Instituts für Metrologie nach dem Bundesgesetz vom 17. Juni 201133 über das Eidgenössische Institut für Metrologie,
b6  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Eidgenössischen Revisionsaufsichtsbehörde oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Revisionsaufsichtsgesetz vom 16. Dezember 200535,
b7  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Heilmittelinstituts nach dem Heilmittelgesetz vom 15. Dezember 200037,
b8  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Anstalt nach dem Ausgleichsfondsgesetz vom 16. Juni 201739,
b9  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Instituts für Rechtsvergleichung nach dem Bundesgesetz vom 28. September 201841 über das Schweizerische Institut für Rechtsvergleichung,
c  des Bundesstrafgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals;
cbis  des Bundespatentgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals;
cter  der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von der Vereinigten Bundesversammlung gewählten Mitglieder der Bundesanwaltschaft;
dquinquies  der Bundeskanzlei, der Departemente und der ihnen unterstellten oder administrativ zugeordneten Dienststellen der Bundesverwaltung;
e  der Anstalten und Betriebe des Bundes;
f  der eidgenössischen Kommissionen;
g  der Schiedsgerichte auf Grund öffentlich-rechtlicher Verträge des Bundes, seiner Anstalten und Betriebe;
h  der Instanzen oder Organisationen ausserhalb der Bundesverwaltung, die in Erfüllung ihnen übertragener öffentlich-rechtlicher Aufgaben des Bundes verfügen;
i  kantonaler Instanzen, soweit ein Bundesgesetz gegen ihre Verfügungen die Beschwerde an das Bundesverwaltungsgericht vorsieht.
LTAF. En l'occurrence, la décision attaquée du 10 février 2014 satisfait aux conditions qui prévalent à la reconnaissance d'une décision au sens de l'art. 5 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 5
1    Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben:
a  Begründung, Änderung oder Aufhebung von Rechten oder Pflichten;
b  Feststellung des Bestehens, Nichtbestehens oder Umfanges von Rechten oder Pflichten;
c  Abweisung von Begehren auf Begründung, Änderung, Aufhebung oder Feststellung von Rechten oder Pflichten oder Nichteintreten auf solche Begehren.
2    Als Verfügungen gelten auch Vollstreckungsverfügungen (Art. 41 Abs. 1 Bst. a und b), Zwischenverfügungen (Art. 45 und 46), Einspracheentscheide (Art. 30 Abs. 2 Bst. b und 74), Beschwerdeentscheide (Art. 61), Entscheide im Rahmen einer Revision (Art. 68) und die Erläuterung (Art. 69).25
3    Erklärungen von Behörden über Ablehnung oder Erhebung von Ansprüchen, die auf dem Klageweg zu verfolgen sind, gelten nicht als Verfügungen.
PA et n'entre pas dans le champ d'exclusion de l'art. 32
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 32 Ausnahmen
1    Die Beschwerde ist unzulässig gegen:
a  Verfügungen auf dem Gebiet der inneren und äusseren Sicherheit des Landes, der Neutralität, des diplomatischen Schutzes und der übrigen auswärtigen Angelegenheiten, soweit das Völkerrecht nicht einen Anspruch auf gerichtliche Beurteilung einräumt;
b  Verfügungen betreffend die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen sowie Volkswahlen und -abstimmungen;
c  Verfügungen über leistungsabhängige Lohnanteile des Bundespersonals, soweit sie nicht die Gleichstellung der Geschlechter betreffen;
d  ...
e  Verfügungen auf dem Gebiet der Kernenergie betreffend:
e1  Rahmenbewilligungen von Kernanlagen,
e2  die Genehmigung des Entsorgungsprogramms,
e3  den Verschluss von geologischen Tiefenlagern,
e4  den Entsorgungsnachweis;
f  Verfügungen über die Erteilung oder Ausdehnung von Infrastrukturkonzessionen für Eisenbahnen;
g  Verfügungen der unabhängigen Beschwerdeinstanz für Radio und Fernsehen;
h  Verfügungen über die Erteilung von Konzessionen für Spielbanken;
i  Verfügungen über die Erteilung, Änderung oder Erneuerung der Konzession für die Schweizerische Radio- und Fernsehgesellschaft (SRG);
j  Verfügungen über die Beitragsberechtigung einer Hochschule oder einer anderen Institution des Hochschulbereichs.
2    Die Beschwerde ist auch unzulässig gegen:
a  Verfügungen, die nach einem anderen Bundesgesetz durch Einsprache oder durch Beschwerde an eine Behörde im Sinne von Artikel 33 Buchstaben c-f anfechtbar sind;
b  Verfügungen, die nach einem anderen Bundesgesetz durch Beschwerde an eine kantonale Behörde anfechtbar sind.
LTAF. L'OFSPO est une autorité précédente au sens de l'art. 33 let. d
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 33 Vorinstanzen - Die Beschwerde ist zulässig gegen Verfügungen:
a  des Bundesrates und der Organe der Bundesversammlung auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses des Bundespersonals einschliesslich der Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung;
b  des Bundesrates betreffend:
b1  die Amtsenthebung eines Mitgliedes des Bankrats, des Direktoriums oder eines Stellvertreters oder einer Stellvertreterin nach dem Nationalbankgesetz vom 3. Oktober 200325,
b10  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Schweizerischen Trassenvergabestelle oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Geschäftsführerin oder des Geschäftsführers durch den Verwaltungsrat nach dem Eisenbahngesetz vom 20. Dezember 195743;
b2  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitgliedes der Eidgenössischen Finanzmarktaufsicht oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Finanzmarktaufsichtsgesetz vom 22. Juni 200726,
b3  die Sperrung von Vermögenswerten gestützt auf das Bundesgesetz vom 18. Dezember 201528 über die Sperrung und die Rückerstattung unrechtmässig erworbener Vermögenswerte ausländischer politisch exponierter Personen,
b4  das Verbot von Tätigkeiten nach dem NDG30,
b5bis  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Eidgenössischen Instituts für Metrologie nach dem Bundesgesetz vom 17. Juni 201133 über das Eidgenössische Institut für Metrologie,
b6  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Eidgenössischen Revisionsaufsichtsbehörde oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Revisionsaufsichtsgesetz vom 16. Dezember 200535,
b7  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Heilmittelinstituts nach dem Heilmittelgesetz vom 15. Dezember 200037,
b8  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Anstalt nach dem Ausgleichsfondsgesetz vom 16. Juni 201739,
b9  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Instituts für Rechtsvergleichung nach dem Bundesgesetz vom 28. September 201841 über das Schweizerische Institut für Rechtsvergleichung,
c  des Bundesstrafgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals;
cbis  des Bundespatentgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals;
cter  der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von der Vereinigten Bundesversammlung gewählten Mitglieder der Bundesanwaltschaft;
dquinquies  der Bundeskanzlei, der Departemente und der ihnen unterstellten oder administrativ zugeordneten Dienststellen der Bundesverwaltung;
e  der Anstalten und Betriebe des Bundes;
f  der eidgenössischen Kommissionen;
g  der Schiedsgerichte auf Grund öffentlich-rechtlicher Verträge des Bundes, seiner Anstalten und Betriebe;
h  der Instanzen oder Organisationen ausserhalb der Bundesverwaltung, die in Erfüllung ihnen übertragener öffentlich-rechtlicher Aufgaben des Bundes verfügen;
i  kantonaler Instanzen, soweit ein Bundesgesetz gegen ihre Verfügungen die Beschwerde an das Bundesverwaltungsgericht vorsieht.
LTAF. Le Tribunal de céans est dès lors compétent pour connaître du recours.

1.3 Déposé en temps utile (art. 50 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 50
1    Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach Eröffnung der Verfügung einzureichen.
2    Gegen das unrechtmässige Verweigern oder Verzögern einer Verfügung kann jederzeit Beschwerde geführt werden.
PA) et en la forme requise (art. 52
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 52
1    Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat.
2    Genügt die Beschwerde diesen Anforderungen nicht oder lassen die Begehren des Beschwerdeführers oder deren Begründung die nötige Klarheit vermissen und stellt sich die Beschwerde nicht als offensichtlich unzulässig heraus, so räumt die Beschwerdeinstanz dem Beschwerdeführer eine kurze Nachfrist zur Verbesserung ein.
3    Sie verbindet diese Nachfrist mit der Androhung, nach unbenutztem Fristablauf auf Grund der Akten zu entscheiden oder, wenn Begehren, Begründung oder Unterschrift fehlen, auf die Beschwerde nicht einzutreten.
PA), par le destinataire de la décision litigieuse lequel a participé à la procédure devant l'autorité inférieure et possède un intérêt digne de protection à son annulation ou à sa modification (art. 48 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 48
1    Zur Beschwerde ist berechtigt, wer:
a  vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat oder keine Möglichkeit zur Teilnahme erhalten hat;
b  durch die angefochtene Verfügung besonders berührt ist; und
c  ein schutzwürdiges Interesse an deren Aufhebung oder Änderung hat.
2    Zur Beschwerde berechtigt sind ferner Personen, Organisationen und Behörden, denen ein anderes Bundesgesetz dieses Recht einräumt.
PA), le recours est donc recevable et il peut être entré en matière sur ses mérites.

2.

2.1 Le Tribunal administratif fédéral constate les faits et applique le droit d'office, sans être lié par les motifs invoqués (art. 62 al. 4
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 62
1    Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern.
2    Zuungunsten einer Partei kann sie die angefochtene Verfügung ändern, soweit diese Bundesrecht verletzt oder auf einer unrichtigen oder unvollständigen Feststellung des Sachverhaltes beruht; wegen Unangemessenheit darf die angefochtene Verfügung nicht zuungunsten einer Partei geändert werden, ausser im Falle der Änderung zugunsten einer Gegenpartei.
3    Beabsichtigt die Beschwerdeinstanz, die angefochtene Verfügung zuungunsten einer Partei zu ändern, so bringt sie der Partei diese Absicht zur Kenntnis und räumt ihr Gelegenheit zur Gegenäusserung ein.
4    Die Begründung der Begehren bindet die Beschwerdeinstanz in keinem Falle.
PA) ni par l'argumentation juridique développée dans la décision entreprise (Pierre Moor/Etienne Poltier, Droit administratif, vol. II, Berne 2011, p. 300 s.). La maxime inquisitoire doit cependant être relativisée par son corollaire, soit le devoir des parties de collaborer à l'établissement des faits (art. 13
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 13
1    Die Parteien sind verpflichtet, an der Feststellung des Sachverhaltes mitzuwirken:
a  in einem Verfahren, das sie durch ihr Begehren einleiten;
b  in einem anderen Verfahren, soweit sie darin selbständige Begehren stellen;
c  soweit ihnen nach einem anderen Bundesgesetz eine weitergehende Auskunfts- oder Offenbarungspflicht obliegt.
1bis    Die Mitwirkungspflicht erstreckt sich nicht auf die Herausgabe von Gegenständen und Unterlagen aus dem Verkehr einer Partei mit ihrem Anwalt, wenn dieser nach dem Anwaltsgesetz vom 23. Juni 200034 zur Vertretung vor schweizerischen Gerichten berechtigt ist.35
2    Die Behörde braucht auf Begehren im Sinne von Absatz 1 Buchstabe a oder b nicht einzutreten, wenn die Parteien die notwendige und zumutbare Mitwirkung verweigern.
PA), ainsi que par le droit des parties, compris dans le droit d'être entendu, de participer à la procédure et d'influencer la prise de décision (cf. ATF 128 II 139 consid. 2b, 120 V 357 consid. 1a). Le recourant doit ainsi renseigner le juge sur les faits de la cause, indiquer les moyens de preuve disponibles et motiver sa requête (cf. art. 52
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 52
1    Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat.
2    Genügt die Beschwerde diesen Anforderungen nicht oder lassen die Begehren des Beschwerdeführers oder deren Begründung die nötige Klarheit vermissen und stellt sich die Beschwerde nicht als offensichtlich unzulässig heraus, so räumt die Beschwerdeinstanz dem Beschwerdeführer eine kurze Nachfrist zur Verbesserung ein.
3    Sie verbindet diese Nachfrist mit der Androhung, nach unbenutztem Fristablauf auf Grund der Akten zu entscheiden oder, wenn Begehren, Begründung oder Unterschrift fehlen, auf die Beschwerde nicht einzutreten.
PA; ATF 122 V 157 consid. 1a et 122 V 11 consid. 1b; arrêts du Tribunal administratif fédéral A-213/2013 du 29 avril 2014 consid. 2, A-704/2012 du 27 novembre 2013 consid. 3.2; Alfred Kölz/Isabelle Häner/Martin Bertschi, Verwaltungsverfahren und Verwaltungsrechtspflege des Bundes, Zurich 2013, ch. 1135 s.).

2.2 Le Tribunal administratif fédéral examine les décisions qui lui sont soumises avec un plein pouvoir d'examen en fait et en droit. Le recourant peut invoquer la violation du droit fédéral, y compris l'excès ou l'abus du pouvoir d'appréciation (art. 49 let. a
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 49 - Der Beschwerdeführer kann mit der Beschwerde rügen:
a  Verletzung von Bundesrecht einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens;
b  unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhaltes;
c  Unangemessenheit; die Rüge der Unangemessenheit ist unzulässig, wenn eine kantonale Behörde als Beschwerdeinstanz verfügt hat.
PA), la constatation inexacte ou incomplète des faits pertinents (art. 49 let. b
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 49 - Der Beschwerdeführer kann mit der Beschwerde rügen:
a  Verletzung von Bundesrecht einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens;
b  unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhaltes;
c  Unangemessenheit; die Rüge der Unangemessenheit ist unzulässig, wenn eine kantonale Behörde als Beschwerdeinstanz verfügt hat.
PA) ou l'inopportunité (art. 49 let. c
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 49 - Der Beschwerdeführer kann mit der Beschwerde rügen:
a  Verletzung von Bundesrecht einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens;
b  unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhaltes;
c  Unangemessenheit; die Rüge der Unangemessenheit ist unzulässig, wenn eine kantonale Behörde als Beschwerdeinstanz verfügt hat.
PA; cf. également André Moser/Michael Beusch/Lorenz Kneubühler, Prozessieren vor dem Bundesverwaltungsgericht, 2ème éd., Bâle 2013, n. marg. 2.149; Ulrich Häfelin/ Georg Müller/ Felix Uhlmann, Allgemeines Verwaltungsrecht, 6ème éd., Zurich/St. Gall 2010, n. 1758 ss). Le Tribunal fait cependant preuve d'une certaine retenue lorsqu'il s'agit de juger de questions techniques ou liées à la sécurité, ou lorsque la décision de l'autorité inférieure est conforme à la prise de position de l'instance spécialisée instituée par le législateur (ATF 131 II 683 consid. 2.3.2; ATAF 2012/18 consid. 5.3, ATAF 2010/19 consid. 4.2, ATAF 2008/18 consid. 4).

2.3 Il n'appartient en principe pas à l'autorité de recours d'établir les faits ab ovo. Dans le cadre de la présente procédure, il s'agit bien plus de vérifier les faits établis par l'autorité inférieure (cf. arrêts du Tribunal administratif fédéral A-704/2012 du 27 novembre 2013 consid. 3.3, A-5884/2012 du 27 mai 2013 consid. 3.1, A-606/2012 du 24 janvier 2013 consid. 1.5.2; cf. également Moser/Beusch/Kneubühler, op. cit., n. marg. 1.52; Moor/Poltier, op. cit., p. 820). S'il apparaît que celle-ci a procédé à une constatation inexacte ou incomplète des faits pertinents, il convient en règle générale de lui renvoyer la cause (cf. art. 61 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 61
1    Die Beschwerdeinstanz entscheidet in der Sache selbst oder weist diese ausnahmsweise mit verbindlichen Weisungen an die Vorinstanz zurück.
2    Der Beschwerdeentscheid enthält die Zusammenfassung des erheblichen Sachverhalts, die Begründung (Erwägungen) und die Entscheidungsformel (Dispositiv).
3    Er ist den Parteien und der Vorinstanz zu eröffnen.
PA). La constatation des faits est inexacte lorsque l'autorité inférieure a omis d'administrer la preuve d'un fait pertinent, a apprécié de manière erronée le résultat de l'administration d'un moyen de preuve, ou a fondé sa décision sur des faits erronés, en contradiction avec les pièces par exemple (arrêt du Tribunal administratif fédéral B-3662/2011 du 30 août 2012 consid. 3.1; B-532/2010 du 13 avril 2011 consid. 5.1 ; A-4685/2007 du 24 juin 2009 consid. 4.2).

2.4

2.4.1 La procédure administrative est régie par le principe de la libre appréciation des preuves (cf. art. 19
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 19 - Auf das Beweisverfahren finden ergänzend die Artikel 37, 39-41 und 43-61 BZP50 sinngemäss Anwendung; an die Stelle der Straffolgen, die die BZP gegen säumige Parteien oder Dritte vorsieht, tritt die Straffolge nach Artikel 60 dieses Gesetzes.
PA qui renvoie à l'art. 40
SR 273 Bundesgesetz vom 4. Dezember 1947 über den Bundeszivilprozess
BZP Art. 40 - Der Richter würdigt die Beweise nach freier Überzeugung. Er wägt mit das Verhalten der Parteien im Prozesse, wie das Nichtbefolgen einer persönlichen Vorladung, das Verweigern der Beantwortung richterlicher Fragen und das Vorenthalten angeforderter Beweismittel.
de la loi fédérale de procédure civile fédérale du 4 décembre 1947 [PCF, RS 273]). Ce principe vaut également devant le Tribunal administratif fédéral (cf. art. 37
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 37 Grundsatz - Das Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht richtet sich nach dem VwVG56, soweit dieses Gesetz nichts anderes bestimmt.
LTAF). L'appréciation des preuves est libre en ce sens qu'elle n'obéit pas à des règles de preuve légales prescrivant à quelles conditions l'autorité devrait admettre que la preuve a abouti et quelle valeur probante elle devrait reconnaître aux différents moyens de preuve les uns par rapport aux autres (cf. arrêt du Tribunal fédéral 2C_1201/2012 et 2C_1202/2012 du 16 mai 2013 consid. 4.5; arrêts du Tribunal administratif fédéral
C-510/2013 du 3 septembre 2013 consid. 3.2 et C-6452/2011 du 4 janvier 2013 consid. 4.2). Cette liberté d'appréciation, qui doit s'exercer dans le cadre de la loi, n'est limitée que par l'interdiction de l'arbitraire (arrêts du Tribunal fédéral 2C_1201/2012 et 2C_1202/2012 précités consid. 4.5 et 2C_47/2009 du 26 mai 2009 consid. 5.3).

2.4.2 Il n'est en outre pas indispensable que la conviction de l'autorité confine à une certitude absolue qui exclurait toute autre possibilité; il suffit qu'elle découle de l'expérience de la vie et du bon sens et qu'elle soit basée sur des motifs objectifs (cf. ATF 130 III 321 consid. 3.2 et 128 III 271 consid. 2b/aa; arrêt du Tribunal administratif fédéral A-629/2010 du 29 avril 2011 consid. 3.2; Moser/Beusch/Kneubühler, op. cit., n. marg 3.141).

2.4.3 En revanche, si l'autorité de recours reste dans l'incertitude après avoir procédé aux investigations requises elle appliquera les règles sur la répartition du fardeau de la preuve. Dans ce cadre, et à défaut de dispositions spéciales en la matière, le juge s'inspire de l'art. 8
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907
ZGB Art. 8 - Wo das Gesetz es nicht anders bestimmt, hat derjenige das Vorhandensein einer behaupteten Tatsache zu beweisen, der aus ihr Rechte ableitet.
du Code civil suisse du 10 décembre 1907 (CC, RS 210), en vertu duquel quiconque doit prouver les faits qu'il allègue pour en déduire un droit (cf. arrêts du Tribunal administratif fédéral A-5884/2012 du 27 mai 2013 consid. 3.4.2, A-606/2012 du 24 janvier 2013 consid. 1.5 et A-163/2011 du 1er mai 2012 consid. 2.3; Moor/Poltier, op. cit. p. 299 s.; Benoit Bovay, Procédure administrative, Berne 2000, p. 182). De plus, la seule allégation ne suffit pas (cf. arrêts du Tribunal fédéral 2A.269/2005 du 21 mars 2006 consid.4 et les références citées et 2A.109/2005 du 10 mars 2006 consid. 2.3 et 4.5; arrêt du Tribunal administratif fédéral A-163/2011 du 1er mai 2012 consid. 2.3).

3.
La décision attaquée porte sur deux objets : d'une part, l'autorité inférieure a retiré avec effet immédiat les reconnaissances J+S du recourant, sur la base des art. 21 al. 1 lit. c
SR 415.01 Verordnung vom 23. Mai 2012 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsverordnung, SpoFöV) - Sportförderungsverordnung
SpoFöV Art. 21
1    Das BASPO kann die Anerkennung eines Kadermitgliedes sistieren oder entziehen, wenn:34
a  das Kadermitglied gegen die im Gesetz, in dieser Verordnung oder in den darauf abgestützten Ausführungsbestimmungen festgelegten Verpflichtungen verstösst;
b  die Eignung des Kadermitglieds zur Ausübung seiner Aufgabe wegfällt; oder
c  die Zusammenarbeit zwischen dem Kadermitglied und dem BASPO oder der kantonalen Amtsstelle für J+S aufgrund eines zerrütteten Vertrauensverhältnisses nicht mehr möglich ist;
d  das Kadermitglied zu Dopingzwecken Mittel nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG konsumiert oder Methoden nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG an sich selber angewendet hat;
e  das Kadermitglied an Online-Sportwetten teilgenommen hat, deren Zugang nach Artikel 86 des Geldspielgesetzes vom 29. September 201737 gesperrt ist;
f  das Kadermitglied in das Informationssystem nach Artikel 24a des Bundesgesetzes vom 21. März 199739 über Massnahmen zur Wahrung der inneren Sicherheit aufgenommen worden ist, weil es sich anlässlich von Sportveranstaltungen im In- oder Ausland gewalttätig verhalten hat; oder
g  das Kadermitglied (in seiner Eigenschaft als Mitglied oder als Beauftragte oder Beauftragter einer Sportorganisation) durch eine dafür zuständige Stelle eines Sportverbandes wegen Verstosses gegen die Bestimmungen des fairen und sicheren Sports disziplinarisch sanktioniert worden ist.
2    Anstelle einer Sistierung oder eines Entzugs kann das BASPO die weitere Tätigkeit des Kadermitglieds mit Auflagen verbinden.
3    In leichteren Fällen kann es eine Verwarnung aussprechen.
OESp et 10 al. 3 de la Loi fédérale du 17 juin 2011 sur l'encouragement du sport et de l'activité physique (LESp, RS 415.0) pour une durée de quatre ans; d'autre part, elle lui a interdit, également avec effet immédiat, de suivre un module J+S pendant toute la durée du retrait. Le litige comporte dès lors deux volets qui seront successivement examinés ci-après (cf. consid. 5 et 6 pour le retrait des reconnaissances et 7 pour l'interdiction de suivre un module J+S).

4.

D'un point de vue formel, le recourant se plaint d'une violation de son droit d'être entendu. De nature formelle, le droit d'être entendu est une règle primordiale de procédure dont la violation entraîne en principe l'annulation de la décision attaquée sans égard aux chances de succès du recours sur le fond (Andreas Auer/Giorgio Malinverni/Michel Hottelier, Droit constitutionnel suisse, volume II, Les droits fondamentaux, 3ème éd., Berne 2013, n. 1358; cf. également ATF 137 I 195 consid. 2.1), si bien qu'il convient de l'examiner préliminairement. En effet, si l'autorité de recours constate la violation du droit d'être entendu, elle renvoie la cause à l'instance inférieure, qui devra entendre la personne concernée et adopter une nouvelle décision, quand bien même sur le fond celle-ci ne s'écartera pas de la solution qu'elle avait retenue lors de la décision annulée (cf. ATF 125 I 113 consid. 3).

4.1.1 Le droit d'être entendu, garanti par l'art. 29 al. 2
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist.
1    Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist.
2    Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör.
3    Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand.
de la Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 (Cst.; RS 101), sert non seulement à établir les faits, mais constitue également un droit indissociable de la personnalité garantissant à un particulier de participer à la prise d'une décision qui touche sa position juridique. Il comprend, en particulier, le droit pour la personne concernée de s'expliquer avant qu'une décision ne soit prise à son détriment, celui de fournir des preuves quant aux faits de nature à influer sur le sort de la décision, celui d'avoir accès au dossier, celui de participer à l'administration des preuves, d'en prendre connaissance et de se déterminer à leur propos. En tant que droit de participation, le droit d'être entendu englobe donc tous les droits qui doivent être attribués à une partie pour qu'elle puisse faire valoir efficacement son point de vue dans une procédure (cf. ATF 132 II 485 consid. 3.2; ATF 129 II 497 consid. 2.2 et les références citées). D'une manière générale, plus la décision est susceptible de porter gravement atteinte aux intérêts de la personne touchée, plus le droit d'être entendu doit lui être accordé et reconnu largement (cf. ATF 105 Ia 193 consid. 2b/cc; voir aussi l'arrêt du Tribunal fédéral 2P.46/2006 du 7 juin 2006 consid. 4.3 et les références citées).

Le droit d'accès au dossier prévu aux art. 26
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 26
1    Die Partei oder ihr Vertreter hat Anspruch darauf, in ihrer Sache folgende Akten am Sitze der verfügenden oder einer durch diese zu bezeichnenden kantonalen Behörde einzusehen:
a  Eingaben von Parteien und Vernehmlassungen von Behörden;
b  alle als Beweismittel dienenden Aktenstücke;
c  Niederschriften eröffneter Verfügungen.
1bis    Die Behörde kann die Aktenstücke auf elektronischem Weg zur Einsichtnahme zustellen, wenn die Partei oder ihr Vertreter damit einverstanden ist.66
2    Die verfügende Behörde kann eine Gebühr für die Einsichtnahme in die Akten einer erledigten Sache beziehen; der Bundesrat regelt die Bemessung der Gebühr.
à 28
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 28 - Wird einer Partei die Einsichtnahme in ein Aktenstück verweigert, so darf auf dieses zum Nachteil der Partei nur abgestellt werden, wenn ihr die Behörde von seinem für die Sache wesentlichen Inhalt mündlich oder schriftlich Kenntnis und ihr ausserdem Gelegenheit gegeben hat, sich zu äussern und Gegenbeweismittel zu bezeichnen.
PA, découle du droit d'être entendu garanti par l'art. 29 al. 2
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist.
1    Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist.
2    Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör.
3    Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand.
Cst. Selon la jurisprudence, en tant que garantie générale de procédure, le droit d'être entendu permet au justiciable de consulter le dossier avant le prononcé d'une décision. En effet, la possibilité de faire valoir ses arguments dans une procédure suppose la connaissance préalable des éléments dont l'autorité dispose (ATF 132 V 387 consid. 3.1; ATF 126 I 7 consid. 2b). Le droit de consulter le dossier s'étend à toutes les pièces relatives à la procédure, sur lesquelles la décision est susceptible de se fonder (ATF 133 I 100 consid. 4.3; ATF 132 V 387 consid. 3.2).

4.1.2 Selon la jurisprudence, la violation du droit d'être entendu, pour autant qu'elle ne soit pas d'une gravité particulière, peut être considérée comme réparée lorsque la partie lésée a la possibilité de s'exprimer devant une autorité de recours jouissant d'un plein pouvoir d'examen (ATF 129 I 129 et les références citées; Häfelin/Müller/Uhlmann, op. cit., n. 1711; Auer/Malinverni/Hottelier, op. cit., n. 1359 s.). Ce pouvoir d'examen, en fait et en droit, ne doit d'aucune façon être limité par rapport à celui de l'autorité de première instance et il ne doit en résulter aucun préjudice pour l'intéressé (ATF 137 I 195 consid. 2.3.2; ATF 133 I 201 consid. 2.2; ATF 132 V 387 consid. 5.1; ATF 127 V 431 consid. 3d/aa; ATF 116 V 182 consid. 3d; arrêts du Tribunal administratif fédéral A-4353/2010 du 28 septembre 2010 consid. 3.1.2, A-102/2010 du 20 avril 2010 consid. 3.3 et A-7391/2008 du 19 octobre 2009 consid. 4.1.3; Moser/Beusch/Kneubühler, op. cit., n. marg. 3.112 s.). La réparation d'un vice éventuel doit cependant demeurer l'exception (ATF 127 V 431 consid. 3d/aa; ATF 126 V 130 consid. 2b), en particulier lorsqu'il s'agit d'une violation grave, surtout parce que l'exercice différé du droit d'être entendu ne constitue le plus souvent qu'un succédané imparfait de l'audition préalable qui a été omise (ATF 135 I 279 consid. 2.6a et les arrêts cités). Néanmoins, même en cas de violation grave du droit d'être entendu, un renvoi de la cause pour des motifs d'ordre formel à l'instance précédente peut être exclu, par économie de procédure, lorsque cela retarderait inutilement un jugement définitif sur le litige (ATF 132 V 387 consid. 5.1). Cela étant, une éventuelle guérison n'entre en considération que si la personne touchée ne subit aucun préjudice dans l'exercice différé du droit d'être entendu et dans la réparation du vice. Il ne serait en aucun cas admissible que l'autorité parvienne, par le biais d'une violation du droit d'être entendu, à un résultat qu'elle n'aurait jamais obtenu en procédant de manière correcte (ATF 135 I 279 consid. 2.6).

4.2 En l'occurrence, le recourant prétend qu'en ne lui offrant pas la possibilité de s'expliquer de manière complète sur le dossier avant de rendre sa décision du 10 février 2014, l'autorité inférieure aurait violé son droit d'être entendu. Seules des pièces isolées du dossier lui auraient été remises et il n'aurait pas eu accès en temps utile à l'intégralité de celui-ci.

4.2.1 Certes, le Tribunal convient avec l'autorité inférieure que cette dernière a donné au recourant l'occasion de s'exprimer avant le prononcé querellé. En effet, l'OFSPO lui a offert, le 18 décembre 2013, la possibilité de prendre position au sujet "d'éventuels comportements agressifs et autres menaces (de sa part) lors de formation J+S et activités gymniques dans le canton de (...)" (pièce n. 7 du dossier de l'autorité inférieure). Le recourant y a répondu le 6 janvier 2014 par courrier (pièce n. 8 du dossier de l'autorité inférieure), puis encore le 9 janvier 2014 par courriels (cf. pièces n. 11 du dossier de l'autorité inférieure). Cela étant, le recourant s'est surtout exprimé pour dire qu'il ne voyait pas à quels faits l'OFSPO se référait et demander des explications. Si en outre l'OFSPO a certes donné l'occasion au recourant de se déterminer sur de nouvelles informations - en fait celles transmises par le biais du rapport de l'U._______ du 22 janvier 2014 - en date du 23 janvier 2014, il ressort de la réponse du recourant du 1er février 2014 que celui-ci se plaignait du manque de transparence et réclamait une entrevue afin de comprendre de quoi il s'agissait (cf. pièce n. 14 du dossier de l'autorité inférieure). Quant au courrier de son avocat du 5 février 2014, il ne contient pas de détermination sur les éléments relatés par l'OFSPO, mais bien une demande tendant à pouvoir consulter le dossier et déposer une détermination dans un délai à lui impartir. C'est sans lui transmettre ledit dossier et sans attendre sa détermination que l'OFSPO a statué, le 10 février 2014.

4.2.2 Il est marquant de constater que le recourant n'a pas eu connaissance de l'intégralité du dossier le concernant préalablement au prononcé entrepris. Avant qu'il soit représenté par un mandataire, il n'a certes pas formulé de demande expresse tendant à la consultation des pièces le composant. Cela étant, ses demandes réitérées d'explications et de transparence du dossier sont suffisamment explicites et, par ailleurs, l'autorité inférieure n'avait pas mentionné dans ses courriers l'existence de documents écrits. Surtout, le courrier de son avocat du 5 février 2014 est parfaitement clair sur le fait qu'il requérait la consultation de l'intégralité du dossier pour pouvoir se déterminer utilement. Ledit dossier ne lui a toutefois pas été transmis avant le prononcé attaqué, mais après, plus précisément le 14 février 2014. C'est donc sans permettre au recourant de prendre connaissance de tout le dossier et sans lui permettre de se prononcer sur tous les éléments le composant que l'autorité inférieure a statué. Dans ces conditions, le droit d'être entendu du recourant a manifestement été violé.

Peu importe d'ailleurs que l'autorité inférieure prétende qu' "une copie (du) rapport (de l'U._______) n'aurait rien apporté de plus au recourant, si ce n'est que la situation aurait été envenimée. Il est important d'ajouter que la présidente de l'U.______ a eu la même réaction que l'experte J+S, à savoir la crainte de revoir le recourant" (cf. réponse de l'autorité inférieure, p. 5). Si elle estimait devoir refuser sa consultation sur la base de l'art. 27 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 27
1    Die Behörde darf die Einsichtnahme in die Akten nur verweigern, wenn:
a  wesentliche öffentliche Interessen des Bundes oder der Kantone, insbesondere die innere oder äussere Sicherheit der Eidgenossenschaft, die Geheimhaltung erfordern;
b  wesentliche private Interessen, insbesondere von Gegenparteien, die Geheimhaltung erfordern;
c  das Interesse einer noch nicht abgeschlossenen amtlichen Untersuchung es erfordert.
2    Die Verweigerung der Einsichtnahme darf sich nur auf die Aktenstücke erstrecken, für die Geheimhaltungsgründe bestehen.
3    Die Einsichtnahme in eigene Eingaben der Partei, ihre als Beweismittel eingereichten Urkunden und ihr eröffnete Verfügungen darf nicht, die Einsichtnahme in Protokolle über eigene Aussagen der Partei nur bis zum Abschluss der Untersuchung verweigert werden.
PA, pour préserver l'intérêt privé d'une personne, soit ici de la présidente de l'U._______ - auteur du rapport du 22 janvier 2014 - il appartenait à l'autorité inférieure de l'indiquer et de communiquer au recourant le contenu essentiel de cette pièce, ce qu'elle ne saurait prétendre avoir fait par le biais de son e-mail du 23 janvier 2014. En outre, si le rapport susdit ne devait en aucun cas parvenir à la connaissance de l'intéressé, l'autorité inférieure ne l'aurait certainement pas transmis au mandataire du recourant, ce qu'elle a pourtant fait le 14 février 2014. Les motifs par lesquels elle légitime après coup le fait que le dossier n'ait pas été transmis au recourant avant le prononcé attaqué ne résistent dès lors pas à l'examen.

Ainsi, en omettant de transmettre l'intégralité du dossier de la cause au recourant avant que la décision du 10 février 2014 ne soit rendue, l'autorité inférieure a violé son droit de consulter le dossier et partant, son droit d'être entendu.

4.2.3 Reste à examiner si cette violation peut être réparée ou si elle doit nécessairement entraîner le renvoi de la cause à l'autorité inférieure. Ceci dépend - comme déjà indiqué - de savoir si le Tribunal dispose d'un pouvoir de cognition identique à celui de l'autorité inférieure dans le cas d'espèce et si le recourant a eu l'occasion d'exposer pleinement ses arguments devant la présente instance.

Il s'agit d'examiner concrètement si le Tribunal voit son pouvoir de cognition restreint s'agissant des points spécifiques sur lesquels le droit d'être entendu du recourant a été violé. Il sied de rappeler que la décision attaquée se fonde tant sur les faits évoqués par l'U._______ (cf. son rapport du 22 janvier 2014), les conflits avec des experts J+S et l'extrait du casier judiciaire du recourant. Il appartient ainsi au Tribunal d'apprécier si ces éléments justifient le retrait pendant quatre ans des reconnaissances J+S du recourant, respectivement l'interdiction de suivre un module ou un cours J+S pendant cette période de retrait, au regard de la législation applicable en la matière. Or, pour ce faire, il n'y a pas lieu de faire appel à des connaissances techniques au sujet desquelles le Tribunal de céans devrait faire preuve de retenue (cf. consid. 2.2 ci-avant). Ainsi le pouvoir de cognition dont dispose le Tribunal à ce sujet est aussi large que celui de l'autorité inférieure. Il apparaît en outre que le recourant a pu pleinement exposer ses arguments devant la présente instance, après avoir reçu - de l'autorité inférieure - une copie du dossier, le 14 février 2014. Le recourant a en effet pu s'exprimer dans le recours, dans le cadre du mémoire de réplique du 18 août 2014 et à l'occasion d'observations finales du 12 décembre 2014. Même si la violation du droit d'être entendu apparaît grave, il appert ainsi que le droit d'être entendu du recourant peut être considéré comme guéri. Cette conséquence est en effet conforme au principe de l'économie de procédure, qui s'opposerait dans le cas présent à un renvoi de la cause pour de purs motifs formels à l'autorité inférieure. Bien que le recours soit doté de par la loi de l'effet suspensif, le recourant ne tirerait pas avantage d'un éventuel renvoi de la cause à l'autorité inférieure. Même s'il pourrait avoir intérêt à ce qu'un prononcé lui retirant ses reconnaissances J+S et lui interdisant toute participation à un module ou à un cours J+S intervienne le plus tard possible, vu l'effet suspensif accordé de par la loi au recours, il apparaît que le recourant ne sollicite pas un renvoi pour motif formel à l'autorité inférieure. Il faut donc considérer qu'il a plutôt intérêt à ce que cette affaire soit tranchée rapidement, ce qui peut se concevoir vu sa nature.

5.1 Aux termes de l'art. 6 LESp, la Confédération dirige un programme "Jeunesse et Sport", destiné aux enfants et aux jeunes. Le programme J+S est ainsi géré par la Confédération et par les cantons en partenariat avec les fédérations sportives. Les cantons assument des tâches très variées dans la formation des cadres, administrent en partie la formation des jeunes et veillent au respect des règles de fonctionnement. Les fédérations, quant à elles, délèguent leurs spécialistes pour développer leurs disciplines et les modules de formation et de formation continue J+S. Les clubs, enfin, proposent des activités sportives durables et adaptées à l'âge des participants et font un usage ciblé des subventions J+S destinées au sport pour les jeunes. Le programme J+S a notamment pour but de concevoir et d'encourager un sport adapté aux enfants et aux jeunes en tenant compte des principes de l'éthique et de la sécurité dans le sport (art. 2 al. 1 lit. b
SR 415.01 Verordnung vom 23. Mai 2012 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsverordnung, SpoFöV) - Sportförderungsverordnung
SpoFöV Art. 2
1    «Jugend und Sport» (J+S) verfolgt folgende Ziele:
a  J+S gestaltet und fördert kinder- und jugendgerechten Sport und berücksichtigt dabei die Grundsätze der Fairness und der Sicherheit.
b  J+S ermöglicht Kindern und Jugendlichen, Sport ganzheitlich zu erleben und mitzugestalten, und fördert ihre Einbettung in eine Sportgemeinschaft.
c  J+S unterstützt unter pädagogischen, sozialen und gesundheitlichen Gesichtspunkten die Entwicklung und Entfaltung junger Menschen.
d  ...
e  J+S bereitet Sportleiterinnen und Sportleiter mit einer spezifischen Ausbildung auf ihre Aufgaben als J+S-Kader vor, bildet sie bedürfnisgerecht weiter und begleitet sie in der Ausübung ihrer J+S-Kaderfunktion.
2    Das Bundesamt für Sport (BASPO) kann zum Zweck der sozialen Integration, der Geschlechtergleichstellung, der Gesundheitsförderung oder der Promotion von J+S Massnahmen zur verstärkten Förderung von einzelnen J+S-Sportarten oder von J+S insgesamt bei bestimmten Gruppen von Kindern und Jugendlichen treffen.
OESp). Le programme susdit doit contribuer au développement et à l'épanouissement des jeunes d'un point de vue pédagogique et en termes d'intégration sociale et de santé (art. 2 al. 1 lit. c
SR 415.01 Verordnung vom 23. Mai 2012 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsverordnung, SpoFöV) - Sportförderungsverordnung
SpoFöV Art. 2
1    «Jugend und Sport» (J+S) verfolgt folgende Ziele:
a  J+S gestaltet und fördert kinder- und jugendgerechten Sport und berücksichtigt dabei die Grundsätze der Fairness und der Sicherheit.
b  J+S ermöglicht Kindern und Jugendlichen, Sport ganzheitlich zu erleben und mitzugestalten, und fördert ihre Einbettung in eine Sportgemeinschaft.
c  J+S unterstützt unter pädagogischen, sozialen und gesundheitlichen Gesichtspunkten die Entwicklung und Entfaltung junger Menschen.
d  ...
e  J+S bereitet Sportleiterinnen und Sportleiter mit einer spezifischen Ausbildung auf ihre Aufgaben als J+S-Kader vor, bildet sie bedürfnisgerecht weiter und begleitet sie in der Ausübung ihrer J+S-Kaderfunktion.
2    Das Bundesamt für Sport (BASPO) kann zum Zweck der sozialen Integration, der Geschlechtergleichstellung, der Gesundheitsförderung oder der Promotion von J+S Massnahmen zur verstärkten Förderung von einzelnen J+S-Sportarten oder von J+S insgesamt bei bestimmten Gruppen von Kindern und Jugendlichen treffen.
OESp) ainsi que préparer les moniteurs de sport à leurs tâches de cadres J+S en leur offrant une formation spécifique, une formation continue adaptée à leurs besoins et un suivi dans l'exercice de leur fonction (cf. art. 2 al. 1 lit. e
SR 415.01 Verordnung vom 23. Mai 2012 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsverordnung, SpoFöV) - Sportförderungsverordnung
SpoFöV Art. 2
1    «Jugend und Sport» (J+S) verfolgt folgende Ziele:
a  J+S gestaltet und fördert kinder- und jugendgerechten Sport und berücksichtigt dabei die Grundsätze der Fairness und der Sicherheit.
b  J+S ermöglicht Kindern und Jugendlichen, Sport ganzheitlich zu erleben und mitzugestalten, und fördert ihre Einbettung in eine Sportgemeinschaft.
c  J+S unterstützt unter pädagogischen, sozialen und gesundheitlichen Gesichtspunkten die Entwicklung und Entfaltung junger Menschen.
d  ...
e  J+S bereitet Sportleiterinnen und Sportleiter mit einer spezifischen Ausbildung auf ihre Aufgaben als J+S-Kader vor, bildet sie bedürfnisgerecht weiter und begleitet sie in der Ausübung ihrer J+S-Kaderfunktion.
2    Das Bundesamt für Sport (BASPO) kann zum Zweck der sozialen Integration, der Geschlechtergleichstellung, der Gesundheitsförderung oder der Promotion von J+S Massnahmen zur verstärkten Förderung von einzelnen J+S-Sportarten oder von J+S insgesamt bei bestimmten Gruppen von Kindern und Jugendlichen treffen.
OESp et Message concernant la loi sur l'encouragement du sport et la loi fédérale sur les système d'information de la Confédération dans le domaine du sport du 11 novembre 2009, in: FF 2009 7402, p. 7423). Afin de permettre la réalisation des buts susmentionnés, les cadres J+S doivent appliquer, dans le cadre de leur activité, les principes de l'éthique et de la sécurité dans le sport ainsi que la conception J+S (art. 15
SR 415.01 Verordnung vom 23. Mai 2012 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsverordnung, SpoFöV) - Sportförderungsverordnung
SpoFöV Art. 15 Aufgaben - Die J+S-Kadermitglieder setzen in ihrer Tätigkeit die Grundsätze des fairen und sicheren Sports sowie das Leitbild von J+S um. Sie treffen die erforderlichen Massnahmen zur Verhinderung von Unfällen.
OESp).

L'art. 9 al. 3
SR 415.0 Bundesgesetz vom 17. Juni 2011 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsgesetz, SpoFöG) - Sportförderungsgesetz
SpoFöG Art. 9 Kaderbildung - 1 Die Kaderbildung ist Sache von Bund und Kantonen. Private Organisationen können beigezogen werden.
1    Die Kaderbildung ist Sache von Bund und Kantonen. Private Organisationen können beigezogen werden.
2    Der Bund beaufsichtigt die Kaderbildung.
3    Der Bundesrat definiert die Angebote der Kaderbildung und legt die Voraussetzungen für die Erteilung, die Sistierung, den Entzug und den Wegfall von Anerkennungen als «Jugend und Sport»-Kader fest.
4    Das Bundesamt für Sport (BASPO) entscheidet über die Erteilung, die Sistierung und den Entzug von Anerkennungen als «Jugend und Sport»-Kader und stellt den Wegfall von solchen Anerkennungen fest.
LESp délègue au Conseil fédéral la compétence de définir les offres de formation et de fixer les conditions d'attribution, de suspension, de retrait et de caducité des certificats de cadres "Jeunesse et Sport". Le Conseil fédéral a fait usage de cette délégation. Ainsi, aux termes de l'art. 13 al. 1 OEsp, font partie des cadres J+S toutes les personnes titulaires d'une reconnaissance (let. a) de moniteur J+S, (let. b) de coach J+S, (let. c) d'entraîneur de la relève J+S et (let. d) d'expert J+S. Aux termes de l'alinéa 2, quiconque a suivi avec succès la formation ad hoc peut être reconnu cadre J+S. L'OFSPO décerne la reconnaissance de cadre sur la proportion de l'organisateur de la formation des cadres. Dans des cas justifiés, l'OFSPO peut s'écarter de cette proposition. Selon l'alinéa 3, la reconnaissance doit être renouvelée tous les deux ans. Pour ce faire, la personne concernée doit suivre un cours de formation continue. L'art. 20 al. 1 OEsp prévoit que la reconnaissance de cadre J+S est valable jusqu'à la fin de la deuxième année civile suivant son obtention ou suivant la dernière formation continue ; la reconnaissance est supprimée si l'obligation de formation continue n'est pas remplie.

5.2 Deux dispositions permettent à l'OFSPO de retirer à un cadre J+S cette reconnaissance, dont l'une (l'art. 10 al. 3
SR 415.0 Bundesgesetz vom 17. Juni 2011 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsgesetz, SpoFöG) - Sportförderungsgesetz
SpoFöG Art. 10 Ausserordentliche Leumundsprüfung - 1 Besteht ein konkreter Hinweis, dass eine Person eine Straftat begangen hat, die mit ihrer Stellung als «Jugend und Sport»-Kader unvereinbar ist, so überprüft das BASPO den Leumund der betroffenen Person.
1    Besteht ein konkreter Hinweis, dass eine Person eine Straftat begangen hat, die mit ihrer Stellung als «Jugend und Sport»-Kader unvereinbar ist, so überprüft das BASPO den Leumund der betroffenen Person.
2    Ist gegen die betroffene Person ein Strafverfahren wegen einer Straftat hängig, die mit ihrer Stellung als «Jugend und Sport»-Kader unvereinbar ist, so verweigert oder sistiert das BASPO die Anerkennung.
3    Ist die betroffene Person wegen einer Straftat, die mit ihrer Stellung als «Jugend und Sport»-Kader unvereinbar ist, rechtskräftig verurteilt worden, so verweigert oder entzieht das BASPO die Anerkennung.
4    Es nimmt für die Leumundsprüfung Einsicht in die gemäss dem Strafregistergesetz vom 17. Juni 20163 zugänglichen Strafregisterdaten.4
5    Die Strafverfolgungsbehörden und die Gerichte sind verpflichtet, auf schriftliches Gesuch hin dem BASPO ergänzende Auskünfte aus den einschlägigen Strafakten zu erteilen, sofern:
a  dies für den Entscheid über die Erteilung, die Sistierung oder den Entzug von Anerkennungen als «Jugend und Sport»-Kader notwendig ist;
b  dadurch die Persönlichkeitsrechte Dritter nicht beeinträchtigt werden; und
c  dadurch der Zweck der Strafuntersuchung nicht gefährdet wird.
LESp) trouve place dans la loi et l'autre (l'art. 21 al. 1
SR 415.01 Verordnung vom 23. Mai 2012 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsverordnung, SpoFöV) - Sportförderungsverordnung
SpoFöV Art. 21
1    Das BASPO kann die Anerkennung eines Kadermitgliedes sistieren oder entziehen, wenn:34
a  das Kadermitglied gegen die im Gesetz, in dieser Verordnung oder in den darauf abgestützten Ausführungsbestimmungen festgelegten Verpflichtungen verstösst;
b  die Eignung des Kadermitglieds zur Ausübung seiner Aufgabe wegfällt; oder
c  die Zusammenarbeit zwischen dem Kadermitglied und dem BASPO oder der kantonalen Amtsstelle für J+S aufgrund eines zerrütteten Vertrauensverhältnisses nicht mehr möglich ist;
d  das Kadermitglied zu Dopingzwecken Mittel nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG konsumiert oder Methoden nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG an sich selber angewendet hat;
e  das Kadermitglied an Online-Sportwetten teilgenommen hat, deren Zugang nach Artikel 86 des Geldspielgesetzes vom 29. September 201737 gesperrt ist;
f  das Kadermitglied in das Informationssystem nach Artikel 24a des Bundesgesetzes vom 21. März 199739 über Massnahmen zur Wahrung der inneren Sicherheit aufgenommen worden ist, weil es sich anlässlich von Sportveranstaltungen im In- oder Ausland gewalttätig verhalten hat; oder
g  das Kadermitglied (in seiner Eigenschaft als Mitglied oder als Beauftragte oder Beauftragter einer Sportorganisation) durch eine dafür zuständige Stelle eines Sportverbandes wegen Verstosses gegen die Bestimmungen des fairen und sicheren Sports disziplinarisch sanktioniert worden ist.
2    Anstelle einer Sistierung oder eines Entzugs kann das BASPO die weitere Tätigkeit des Kadermitglieds mit Auflagen verbinden.
3    In leichteren Fällen kann es eine Verwarnung aussprechen.
OESp), fondée sur la délégation de compétence de l'art. 9 al. 3
SR 415.0 Bundesgesetz vom 17. Juni 2011 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsgesetz, SpoFöG) - Sportförderungsgesetz
SpoFöG Art. 9 Kaderbildung - 1 Die Kaderbildung ist Sache von Bund und Kantonen. Private Organisationen können beigezogen werden.
1    Die Kaderbildung ist Sache von Bund und Kantonen. Private Organisationen können beigezogen werden.
2    Der Bund beaufsichtigt die Kaderbildung.
3    Der Bundesrat definiert die Angebote der Kaderbildung und legt die Voraussetzungen für die Erteilung, die Sistierung, den Entzug und den Wegfall von Anerkennungen als «Jugend und Sport»-Kader fest.
4    Das Bundesamt für Sport (BASPO) entscheidet über die Erteilung, die Sistierung und den Entzug von Anerkennungen als «Jugend und Sport»-Kader und stellt den Wegfall von solchen Anerkennungen fest.
LESp, dans l'ordonnance.

5.2.1 Aux termes de l'art. 10 al. 3
SR 415.0 Bundesgesetz vom 17. Juni 2011 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsgesetz, SpoFöG) - Sportförderungsgesetz
SpoFöG Art. 10 Ausserordentliche Leumundsprüfung - 1 Besteht ein konkreter Hinweis, dass eine Person eine Straftat begangen hat, die mit ihrer Stellung als «Jugend und Sport»-Kader unvereinbar ist, so überprüft das BASPO den Leumund der betroffenen Person.
1    Besteht ein konkreter Hinweis, dass eine Person eine Straftat begangen hat, die mit ihrer Stellung als «Jugend und Sport»-Kader unvereinbar ist, so überprüft das BASPO den Leumund der betroffenen Person.
2    Ist gegen die betroffene Person ein Strafverfahren wegen einer Straftat hängig, die mit ihrer Stellung als «Jugend und Sport»-Kader unvereinbar ist, so verweigert oder sistiert das BASPO die Anerkennung.
3    Ist die betroffene Person wegen einer Straftat, die mit ihrer Stellung als «Jugend und Sport»-Kader unvereinbar ist, rechtskräftig verurteilt worden, so verweigert oder entzieht das BASPO die Anerkennung.
4    Es nimmt für die Leumundsprüfung Einsicht in die gemäss dem Strafregistergesetz vom 17. Juni 20163 zugänglichen Strafregisterdaten.4
5    Die Strafverfolgungsbehörden und die Gerichte sind verpflichtet, auf schriftliches Gesuch hin dem BASPO ergänzende Auskünfte aus den einschlägigen Strafakten zu erteilen, sofern:
a  dies für den Entscheid über die Erteilung, die Sistierung oder den Entzug von Anerkennungen als «Jugend und Sport»-Kader notwendig ist;
b  dadurch die Persönlichkeitsrechte Dritter nicht beeinträchtigt werden; und
c  dadurch der Zweck der Strafuntersuchung nicht gefährdet wird.
LESp, si la personne a été condamnée par un jugement entré en force pour une infraction incompatible avec la fonction de cadre "Jeunesse et sport", l'OFSPO refuse ou retire le certificat.

Il découle de la disposition susmentionnée que la condamnation doit être incompatible avec la fonction de cadre J+S et qu'elle doit être définitive et exécutoire. Si cette dernière notion se laisse aisément appréhender, celle d'"incompatibilité avec la fonction de cadre J+S" l'est moins. Afin de déterminer quelle infraction peut être incompatible avec la fonction de cadre J+S, il est utile de prendre en compte la nature de l'infraction commise, les faits à la base de ladite infraction ainsi que l'ensemble des circonstances dans lesquelles elle s'est déroulée. Finalement, il est pertinent de comparer l'ensemble de ces éléments avec la nature de la fonction de cadre J+S ainsi que les obligations rattachées à ladite fonction.

A noter encore qu'avant l'entrée en vigueur de la LESp et de son ordonnance, le 1er octobre 2012, la matière était régie par la loi fédérale du 17 mars 1972 encourageant la gymnastique et les sports (RO 1972 909) et l'ordonnance concernant l'encouragement de la gymnastique et des sports du 21 octobre 1987 (ordonnance sur l'encouragement des sports), dont l'art. 21 al. 1 - dans sa teneur du 1er janvier 2008 au 1er octobre 2012 - était libellé comme suit : L'OFSPO peut suspendre la reconnaissance d'un moniteur, d'un coach, d'un formateur ou d'un expert J+S ou la lui retirer : (let. a) en cas d'infraction, commise intentionnellement ou par négligence grave, aux obligations fixées dans la présente ordonnance ou dans l'ordonnance du département en découlant, ainsi qu'aux charges et conditions fixées au cas par cas par l'OFSPO; (let. b) en cas de procédure pénale contre un cadre. L'alinéa 2 spécifiait que, dans les cas moins graves, l'OFSPO peut émettre un avertissement. Sous l'empire de l'ordonnance de 1987, une condamnation entrée en force n'était donc pas requise et l'ordonnance n'indiquait rien concernant la nature de l'infraction pénale potentiellement en cause.

5.2.2 Selon l'art. 21 al. 1
SR 415.01 Verordnung vom 23. Mai 2012 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsverordnung, SpoFöV) - Sportförderungsverordnung
SpoFöV Art. 21
1    Das BASPO kann die Anerkennung eines Kadermitgliedes sistieren oder entziehen, wenn:34
a  das Kadermitglied gegen die im Gesetz, in dieser Verordnung oder in den darauf abgestützten Ausführungsbestimmungen festgelegten Verpflichtungen verstösst;
b  die Eignung des Kadermitglieds zur Ausübung seiner Aufgabe wegfällt; oder
c  die Zusammenarbeit zwischen dem Kadermitglied und dem BASPO oder der kantonalen Amtsstelle für J+S aufgrund eines zerrütteten Vertrauensverhältnisses nicht mehr möglich ist;
d  das Kadermitglied zu Dopingzwecken Mittel nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG konsumiert oder Methoden nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG an sich selber angewendet hat;
e  das Kadermitglied an Online-Sportwetten teilgenommen hat, deren Zugang nach Artikel 86 des Geldspielgesetzes vom 29. September 201737 gesperrt ist;
f  das Kadermitglied in das Informationssystem nach Artikel 24a des Bundesgesetzes vom 21. März 199739 über Massnahmen zur Wahrung der inneren Sicherheit aufgenommen worden ist, weil es sich anlässlich von Sportveranstaltungen im In- oder Ausland gewalttätig verhalten hat; oder
g  das Kadermitglied (in seiner Eigenschaft als Mitglied oder als Beauftragte oder Beauftragter einer Sportorganisation) durch eine dafür zuständige Stelle eines Sportverbandes wegen Verstosses gegen die Bestimmungen des fairen und sicheren Sports disziplinarisch sanktioniert worden ist.
2    Anstelle einer Sistierung oder eines Entzugs kann das BASPO die weitere Tätigkeit des Kadermitglieds mit Auflagen verbinden.
3    In leichteren Fällen kann es eine Verwarnung aussprechen.
OESp, l'OFSPO peut suspendre ou retirer la reconnaissance d'un cadre en cas de (let. a) non-respect des obligations inscrites dans la loi, dans la présente ordonnance ou dans les dispositions d'exécution qui en découlent ; (let. b) d'inaptitude de ce cadre à accomplir sa tâche, ou (let. c) de collaboration impossible entre ce cadre, d'une part, et l'OFSPO ou le service cantonal J+S, d'autre part, en raison de la dégradation de leurs rapports de confiance. Finalement, l'art. 21 al. 2
SR 415.01 Verordnung vom 23. Mai 2012 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsverordnung, SpoFöV) - Sportförderungsverordnung
SpoFöV Art. 21
1    Das BASPO kann die Anerkennung eines Kadermitgliedes sistieren oder entziehen, wenn:34
a  das Kadermitglied gegen die im Gesetz, in dieser Verordnung oder in den darauf abgestützten Ausführungsbestimmungen festgelegten Verpflichtungen verstösst;
b  die Eignung des Kadermitglieds zur Ausübung seiner Aufgabe wegfällt; oder
c  die Zusammenarbeit zwischen dem Kadermitglied und dem BASPO oder der kantonalen Amtsstelle für J+S aufgrund eines zerrütteten Vertrauensverhältnisses nicht mehr möglich ist;
d  das Kadermitglied zu Dopingzwecken Mittel nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG konsumiert oder Methoden nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG an sich selber angewendet hat;
e  das Kadermitglied an Online-Sportwetten teilgenommen hat, deren Zugang nach Artikel 86 des Geldspielgesetzes vom 29. September 201737 gesperrt ist;
f  das Kadermitglied in das Informationssystem nach Artikel 24a des Bundesgesetzes vom 21. März 199739 über Massnahmen zur Wahrung der inneren Sicherheit aufgenommen worden ist, weil es sich anlässlich von Sportveranstaltungen im In- oder Ausland gewalttätig verhalten hat; oder
g  das Kadermitglied (in seiner Eigenschaft als Mitglied oder als Beauftragte oder Beauftragter einer Sportorganisation) durch eine dafür zuständige Stelle eines Sportverbandes wegen Verstosses gegen die Bestimmungen des fairen und sicheren Sports disziplinarisch sanktioniert worden ist.
2    Anstelle einer Sistierung oder eines Entzugs kann das BASPO die weitere Tätigkeit des Kadermitglieds mit Auflagen verbinden.
3    In leichteren Fällen kann es eine Verwarnung aussprechen.
et 3
SR 415.01 Verordnung vom 23. Mai 2012 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsverordnung, SpoFöV) - Sportförderungsverordnung
SpoFöV Art. 21
1    Das BASPO kann die Anerkennung eines Kadermitgliedes sistieren oder entziehen, wenn:34
a  das Kadermitglied gegen die im Gesetz, in dieser Verordnung oder in den darauf abgestützten Ausführungsbestimmungen festgelegten Verpflichtungen verstösst;
b  die Eignung des Kadermitglieds zur Ausübung seiner Aufgabe wegfällt; oder
c  die Zusammenarbeit zwischen dem Kadermitglied und dem BASPO oder der kantonalen Amtsstelle für J+S aufgrund eines zerrütteten Vertrauensverhältnisses nicht mehr möglich ist;
d  das Kadermitglied zu Dopingzwecken Mittel nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG konsumiert oder Methoden nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG an sich selber angewendet hat;
e  das Kadermitglied an Online-Sportwetten teilgenommen hat, deren Zugang nach Artikel 86 des Geldspielgesetzes vom 29. September 201737 gesperrt ist;
f  das Kadermitglied in das Informationssystem nach Artikel 24a des Bundesgesetzes vom 21. März 199739 über Massnahmen zur Wahrung der inneren Sicherheit aufgenommen worden ist, weil es sich anlässlich von Sportveranstaltungen im In- oder Ausland gewalttätig verhalten hat; oder
g  das Kadermitglied (in seiner Eigenschaft als Mitglied oder als Beauftragte oder Beauftragter einer Sportorganisation) durch eine dafür zuständige Stelle eines Sportverbandes wegen Verstosses gegen die Bestimmungen des fairen und sicheren Sports disziplinarisch sanktioniert worden ist.
2    Anstelle einer Sistierung oder eines Entzugs kann das BASPO die weitere Tätigkeit des Kadermitglieds mit Auflagen verbinden.
3    In leichteren Fällen kann es eine Verwarnung aussprechen.
OESp prévoit des mesures alternatives au retrait ou à la suspension des reconnaissances, pour tenir compte du principe de la proportionnalité, telles que le fait de lier la poursuite de l'activité de cadre J+S à des charges ou, dans les cas moins graves, celui d'émettre un avertissement. Le retrait ainsi que la suspension des reconnaissances constituent ainsi l'ultima ratio

L'art. 21 al. 1 let. c
SR 415.01 Verordnung vom 23. Mai 2012 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsverordnung, SpoFöV) - Sportförderungsverordnung
SpoFöV Art. 21
1    Das BASPO kann die Anerkennung eines Kadermitgliedes sistieren oder entziehen, wenn:34
a  das Kadermitglied gegen die im Gesetz, in dieser Verordnung oder in den darauf abgestützten Ausführungsbestimmungen festgelegten Verpflichtungen verstösst;
b  die Eignung des Kadermitglieds zur Ausübung seiner Aufgabe wegfällt; oder
c  die Zusammenarbeit zwischen dem Kadermitglied und dem BASPO oder der kantonalen Amtsstelle für J+S aufgrund eines zerrütteten Vertrauensverhältnisses nicht mehr möglich ist;
d  das Kadermitglied zu Dopingzwecken Mittel nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG konsumiert oder Methoden nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG an sich selber angewendet hat;
e  das Kadermitglied an Online-Sportwetten teilgenommen hat, deren Zugang nach Artikel 86 des Geldspielgesetzes vom 29. September 201737 gesperrt ist;
f  das Kadermitglied in das Informationssystem nach Artikel 24a des Bundesgesetzes vom 21. März 199739 über Massnahmen zur Wahrung der inneren Sicherheit aufgenommen worden ist, weil es sich anlässlich von Sportveranstaltungen im In- oder Ausland gewalttätig verhalten hat; oder
g  das Kadermitglied (in seiner Eigenschaft als Mitglied oder als Beauftragte oder Beauftragter einer Sportorganisation) durch eine dafür zuständige Stelle eines Sportverbandes wegen Verstosses gegen die Bestimmungen des fairen und sicheren Sports disziplinarisch sanktioniert worden ist.
2    Anstelle einer Sistierung oder eines Entzugs kann das BASPO die weitere Tätigkeit des Kadermitglieds mit Auflagen verbinden.
3    In leichteren Fällen kann es eine Verwarnung aussprechen.
OESp prévoit que la collaboration doit être devenue "impossible". Elle présuppose donc une rupture totale de la possibilité de dialoguer et d'assurer le bon déroulement du programme J+S, et non de simples difficultés. La collaboration "impossible" est placée, à l'art. 21 al. 1 let. c
SR 415.01 Verordnung vom 23. Mai 2012 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsverordnung, SpoFöV) - Sportförderungsverordnung
SpoFöV Art. 21
1    Das BASPO kann die Anerkennung eines Kadermitgliedes sistieren oder entziehen, wenn:34
a  das Kadermitglied gegen die im Gesetz, in dieser Verordnung oder in den darauf abgestützten Ausführungsbestimmungen festgelegten Verpflichtungen verstösst;
b  die Eignung des Kadermitglieds zur Ausübung seiner Aufgabe wegfällt; oder
c  die Zusammenarbeit zwischen dem Kadermitglied und dem BASPO oder der kantonalen Amtsstelle für J+S aufgrund eines zerrütteten Vertrauensverhältnisses nicht mehr möglich ist;
d  das Kadermitglied zu Dopingzwecken Mittel nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG konsumiert oder Methoden nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG an sich selber angewendet hat;
e  das Kadermitglied an Online-Sportwetten teilgenommen hat, deren Zugang nach Artikel 86 des Geldspielgesetzes vom 29. September 201737 gesperrt ist;
f  das Kadermitglied in das Informationssystem nach Artikel 24a des Bundesgesetzes vom 21. März 199739 über Massnahmen zur Wahrung der inneren Sicherheit aufgenommen worden ist, weil es sich anlässlich von Sportveranstaltungen im In- oder Ausland gewalttätig verhalten hat; oder
g  das Kadermitglied (in seiner Eigenschaft als Mitglied oder als Beauftragte oder Beauftragter einer Sportorganisation) durch eine dafür zuständige Stelle eines Sportverbandes wegen Verstosses gegen die Bestimmungen des fairen und sicheren Sports disziplinarisch sanktioniert worden ist.
2    Anstelle einer Sistierung oder eines Entzugs kann das BASPO die weitere Tätigkeit des Kadermitglieds mit Auflagen verbinden.
3    In leichteren Fällen kann es eine Verwarnung aussprechen.
OESp, en corrélation directe avec la dégradation des rapports de confiance. Ainsi, une collaboration ne peut devenir "impossible" que par suite d'une dégradation des rapports de confiance : il existe un rapport de cause à effet entre ces deux notions. De surcroît, le rapport de confiance visé par l'art. 21 al. 3 let. c
SR 415.01 Verordnung vom 23. Mai 2012 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsverordnung, SpoFöV) - Sportförderungsverordnung
SpoFöV Art. 21
1    Das BASPO kann die Anerkennung eines Kadermitgliedes sistieren oder entziehen, wenn:34
a  das Kadermitglied gegen die im Gesetz, in dieser Verordnung oder in den darauf abgestützten Ausführungsbestimmungen festgelegten Verpflichtungen verstösst;
b  die Eignung des Kadermitglieds zur Ausübung seiner Aufgabe wegfällt; oder
c  die Zusammenarbeit zwischen dem Kadermitglied und dem BASPO oder der kantonalen Amtsstelle für J+S aufgrund eines zerrütteten Vertrauensverhältnisses nicht mehr möglich ist;
d  das Kadermitglied zu Dopingzwecken Mittel nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG konsumiert oder Methoden nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG an sich selber angewendet hat;
e  das Kadermitglied an Online-Sportwetten teilgenommen hat, deren Zugang nach Artikel 86 des Geldspielgesetzes vom 29. September 201737 gesperrt ist;
f  das Kadermitglied in das Informationssystem nach Artikel 24a des Bundesgesetzes vom 21. März 199739 über Massnahmen zur Wahrung der inneren Sicherheit aufgenommen worden ist, weil es sich anlässlich von Sportveranstaltungen im In- oder Ausland gewalttätig verhalten hat; oder
g  das Kadermitglied (in seiner Eigenschaft als Mitglied oder als Beauftragte oder Beauftragter einer Sportorganisation) durch eine dafür zuständige Stelle eines Sportverbandes wegen Verstosses gegen die Bestimmungen des fairen und sicheren Sports disziplinarisch sanktioniert worden ist.
2    Anstelle einer Sistierung oder eines Entzugs kann das BASPO die weitere Tätigkeit des Kadermitglieds mit Auflagen verbinden.
3    In leichteren Fällen kann es eine Verwarnung aussprechen.
OESp n'attrait qu'à la relation existant entre le cadre J+S d'une part, et l'OFSPO ou le service cantonal J+S d'autre part. Ainsi d'autres personnes ou entités susceptibles d'intervenir dans le domaine J+S, tels que les fédérations, associations et sociétés de gymnastique, ainsi que leurs employés et membres, ne sont pas visés.

5.3 S'agissant de la légalité de cette disposition, laquelle est mise en cause par le recourant, il s'agit de considérer ce qui suit.

5.3.1 Au niveau fédéral, la compétence d'édicter des règles de droit relève en principe de l'Assemblée fédérale, qui légifère alors sous la forme d'une loi fédérale ou d'une ordonnance (cf. art. 163 al. 1
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 163 Form der Erlasse der Bundesversammlung - 1 Die Bundesversammlung erlässt rechtsetzende Bestimmungen in der Form des Bundesgesetzes oder der Verordnung.
1    Die Bundesversammlung erlässt rechtsetzende Bestimmungen in der Form des Bundesgesetzes oder der Verordnung.
2    Die übrigen Erlasse ergehen in der Form des Bundesbeschlusses; ein Bundesbeschluss, der dem Referendum nicht untersteht, wird als einfacher Bundesbeschluss bezeichnet.
Cst.). Dans la mesure où la Constitution ou la loi l'y autorisent, le Conseil fédéral peut également édicter des règles de droit, sous la forme d'une ordonnance (art. 182 al. 1
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 182 Rechtsetzung und Vollzug - 1 Der Bundesrat erlässt rechtsetzende Bestimmungen in der Form der Verordnung, soweit er durch Verfassung oder Gesetz dazu ermächtigt ist.
1    Der Bundesrat erlässt rechtsetzende Bestimmungen in der Form der Verordnung, soweit er durch Verfassung oder Gesetz dazu ermächtigt ist.
2    Er sorgt für den Vollzug der Gesetzgebung, der Beschlüsse der Bundesversammlung und der Urteile richterlicher Behörden des Bundes.
Cst.). Le Conseil fédéral veille par ailleurs à la mise en oeuvre de la législation fédérale (cf. art. 182 al. 2
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 182 Rechtsetzung und Vollzug - 1 Der Bundesrat erlässt rechtsetzende Bestimmungen in der Form der Verordnung, soweit er durch Verfassung oder Gesetz dazu ermächtigt ist.
1    Der Bundesrat erlässt rechtsetzende Bestimmungen in der Form der Verordnung, soweit er durch Verfassung oder Gesetz dazu ermächtigt ist.
2    Er sorgt für den Vollzug der Gesetzgebung, der Beschlüsse der Bundesversammlung und der Urteile richterlicher Behörden des Bundes.
Cst.). Toutes les dispositions importantes qui fixent des règles de droit doivent être édictées sous la forme d'une loi fédérale (art. 164 al. 1
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 164 Gesetzgebung - 1 Alle wichtigen rechtsetzenden Bestimmungen sind in der Form des Bundesgesetzes zu erlassen. Dazu gehören insbesondere die grundlegenden Bestimmungen über:
1    Alle wichtigen rechtsetzenden Bestimmungen sind in der Form des Bundesgesetzes zu erlassen. Dazu gehören insbesondere die grundlegenden Bestimmungen über:
a  die Ausübung der politischen Rechte;
b  die Einschränkungen verfassungsmässiger Rechte;
c  die Rechte und Pflichten von Personen;
d  den Kreis der Abgabepflichtigen sowie den Gegenstand und die Bemessung von Abgaben;
e  die Aufgaben und die Leistungen des Bundes;
f  die Verpflichtungen der Kantone bei der Umsetzung und beim Vollzug des Bundesrechts;
g  die Organisation und das Verfahren der Bundesbehörden.
2    Rechtsetzungsbefugnisse können durch Bundesgesetz übertragen werden, soweit dies nicht durch die Bundesverfassung ausgeschlossen wird.
Cst.), à moins d'une délégation de compétence ancrée dans la loi (cf. art. 164 al. 2
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 164 Gesetzgebung - 1 Alle wichtigen rechtsetzenden Bestimmungen sind in der Form des Bundesgesetzes zu erlassen. Dazu gehören insbesondere die grundlegenden Bestimmungen über:
1    Alle wichtigen rechtsetzenden Bestimmungen sind in der Form des Bundesgesetzes zu erlassen. Dazu gehören insbesondere die grundlegenden Bestimmungen über:
a  die Ausübung der politischen Rechte;
b  die Einschränkungen verfassungsmässiger Rechte;
c  die Rechte und Pflichten von Personen;
d  den Kreis der Abgabepflichtigen sowie den Gegenstand und die Bemessung von Abgaben;
e  die Aufgaben und die Leistungen des Bundes;
f  die Verpflichtungen der Kantone bei der Umsetzung und beim Vollzug des Bundesrechts;
g  die Organisation und das Verfahren der Bundesbehörden.
2    Rechtsetzungsbefugnisse können durch Bundesgesetz übertragen werden, soweit dies nicht durch die Bundesverfassung ausgeschlossen wird.
Cst.).

5.3.2 L'art. 182
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 182 Rechtsetzung und Vollzug - 1 Der Bundesrat erlässt rechtsetzende Bestimmungen in der Form der Verordnung, soweit er durch Verfassung oder Gesetz dazu ermächtigt ist.
1    Der Bundesrat erlässt rechtsetzende Bestimmungen in der Form der Verordnung, soweit er durch Verfassung oder Gesetz dazu ermächtigt ist.
2    Er sorgt für den Vollzug der Gesetzgebung, der Beschlüsse der Bundesversammlung und der Urteile richterlicher Behörden des Bundes.
Cst. introduit la distinction entre ordonnances d'exécution (Vollzugsverordnungen) et ordonnances dites de substitution (Gesetzesvertretende Verordnungen). Les premières ne peuvent contenir que des règles qualifiées de secondaires, à savoir de simples règles d'exécution destinées à concrétiser la loi, à en préciser le sens, à en définir les termes ou à en combler les lacunes d'importance secondaire, dans la mesure où l'exécution de la loi l'exige (tel est le cas, par exemple, lorsque la loi emploie des termes vagues et imprécis ou soulève des questions d'organisation et de procédure); elles doivent s'en tenir au cadre légal et ne peuvent adopter des règles nouvelles limitant des droits ou imposant de nouveaux devoirs, même si ces règles sont compatibles avec le but de la loi. Les secondes, en revanche, ne se contentent pas d'exécuter la loi, mais la complètent et se substituent à elle en introduisant - avec l'accord du législateur, c'est-à-dire sur la base d'une délégation contenue dans une loi formelle - des règles primaires, autrement dit de nouvelles règles imposant de nouvelles obligations ou conférant de nouveaux droits qui devraient normalement figurer dans la loi (cf. ATF 134 I 322 consid. 2.4, ATF 134 I 313 consid. 5.3, ATF 133 II 331 consid. 7.2.2, et la jurisprudence citée; ATAF 2011/60 consid. 4.3.2, ATAF 2009/6 consid. 5.1, et les références citées; Thierry Tanquerel, Manuel de droit administratif, Zurich 2011, n. 323 s. p. 107 s; Pascal Mahon, in: Aubert/Mahon, Petit commentaire de la Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999, Zurich/Bâle/Genève 2003, ad art. 182
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 182 Rechtsetzung und Vollzug - 1 Der Bundesrat erlässt rechtsetzende Bestimmungen in der Form der Verordnung, soweit er durch Verfassung oder Gesetz dazu ermächtigt ist.
1    Der Bundesrat erlässt rechtsetzende Bestimmungen in der Form der Verordnung, soweit er durch Verfassung oder Gesetz dazu ermächtigt ist.
2    Er sorgt für den Vollzug der Gesetzgebung, der Beschlüsse der Bundesversammlung und der Urteile richterlicher Behörden des Bundes.
Cst., p. 1378ss, spéc. p. 1380s. n. 11). Ceci dit, les ordonnances de substitution présentent le plus souvent un contenu mixte, fait à la fois de simples règles d'exécution et de règles primaires (cf. Mahon, op. cit., p. 1381 n. 11).

5.3.3 Le Tribunal examine en principe librement la légalité et la constitutionnalité des dispositions d'application prises par le Conseil fédéral. En présence d'une ordonnance reposant sur une délégation législative, il se borne toutefois à examiner si le Conseil fédéral est resté dans les limites des pouvoirs qui lui ont été conférés par la loi, mais ne peut pas contrôler si la délégation elle-même est admissible. Lorsque la norme de délégation accorde au Conseil fédéral un large pouvoir d'appréciation, le Tribunal est lié par cette clause (conformément à l'art. 190
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 190 Massgebendes Recht - Bundesgesetze und Völkerrecht sind für das Bundesgericht und die anderen rechtsanwendenden Behörden massgebend.
Cst.) et ne peut pas substituer sa propre appréciation à celle du Conseil fédéral; il doit alors se limiter à examiner si l'ordonnance, respectivement les dispositions incriminées de celle-ci, sortent manifestement du cadre de la délégation de compétence prévue par la loi ou si, pour d'autres motifs, elles sont contraires à la loi ou à la Constitution (cf. ATF 136 II 337 consid. 5.1, ATF 136 I 197 consid. 4.2, ATF 130 I 26 consid. 2.2.1, et la jurisprudence citée; ATAF 2011/60 précité consid. 4.3.3, ATAF 2009/6 précité consid. 5.1.2, et la jurisprudence citée; Häfelin/Müller/Uhlmann, op. cit., n. 408a p. 93; Mahon, op. cit. n. 13 ad. art. 190
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 190 Massgebendes Recht - Bundesgesetze und Völkerrecht sind für das Bundesgericht und die anderen rechtsanwendenden Behörden massgebend.
Cst.). Il doit ainsi se borner à vérifier si la disposition litigieuse est propre à réaliser objectivement le but visé par la loi sans se soucier, en particulier, de savoir si elle constitue le moyen le plus approprié pour atteindre ce but. Ce contrôle se confond pratiquement avec le contrôle de l'arbitraire de la réglementation ou de la disposition proposée (ATF 131 II 562 consid. 3.2, ATF 129 II 160 consid. 2.3 et les références citées; ATAF 2007/43 consid. 4.4.1 et les références citées; plus récents, arrêts du Tribunal administratif fédéral A-4602/2012 du 22 août 2013 consid. 4.3.1; C-1827/2012 du 1er octobre 2012 consid. 2.4 et les références citées; cf. également Häfelin/Müller/Uhlmann, op. cit. n. 408a p. 93).

5.3.4 L'art. 9 al. 3
SR 415.0 Bundesgesetz vom 17. Juni 2011 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsgesetz, SpoFöG) - Sportförderungsgesetz
SpoFöG Art. 9 Kaderbildung - 1 Die Kaderbildung ist Sache von Bund und Kantonen. Private Organisationen können beigezogen werden.
1    Die Kaderbildung ist Sache von Bund und Kantonen. Private Organisationen können beigezogen werden.
2    Der Bund beaufsichtigt die Kaderbildung.
3    Der Bundesrat definiert die Angebote der Kaderbildung und legt die Voraussetzungen für die Erteilung, die Sistierung, den Entzug und den Wegfall von Anerkennungen als «Jugend und Sport»-Kader fest.
4    Das Bundesamt für Sport (BASPO) entscheidet über die Erteilung, die Sistierung und den Entzug von Anerkennungen als «Jugend und Sport»-Kader und stellt den Wegfall von solchen Anerkennungen fest.
LESp délègue au Conseil fédéral la compétence de fixer notamment les conditions de suspension et de retrait des certificats de cadres "Jeunesse et Sport", compétence dont il a fait usage à l'art. 21
SR 415.01 Verordnung vom 23. Mai 2012 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsverordnung, SpoFöV) - Sportförderungsverordnung
SpoFöV Art. 21
1    Das BASPO kann die Anerkennung eines Kadermitgliedes sistieren oder entziehen, wenn:34
a  das Kadermitglied gegen die im Gesetz, in dieser Verordnung oder in den darauf abgestützten Ausführungsbestimmungen festgelegten Verpflichtungen verstösst;
b  die Eignung des Kadermitglieds zur Ausübung seiner Aufgabe wegfällt; oder
c  die Zusammenarbeit zwischen dem Kadermitglied und dem BASPO oder der kantonalen Amtsstelle für J+S aufgrund eines zerrütteten Vertrauensverhältnisses nicht mehr möglich ist;
d  das Kadermitglied zu Dopingzwecken Mittel nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG konsumiert oder Methoden nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG an sich selber angewendet hat;
e  das Kadermitglied an Online-Sportwetten teilgenommen hat, deren Zugang nach Artikel 86 des Geldspielgesetzes vom 29. September 201737 gesperrt ist;
f  das Kadermitglied in das Informationssystem nach Artikel 24a des Bundesgesetzes vom 21. März 199739 über Massnahmen zur Wahrung der inneren Sicherheit aufgenommen worden ist, weil es sich anlässlich von Sportveranstaltungen im In- oder Ausland gewalttätig verhalten hat; oder
g  das Kadermitglied (in seiner Eigenschaft als Mitglied oder als Beauftragte oder Beauftragter einer Sportorganisation) durch eine dafür zuständige Stelle eines Sportverbandes wegen Verstosses gegen die Bestimmungen des fairen und sicheren Sports disziplinarisch sanktioniert worden ist.
2    Anstelle einer Sistierung oder eines Entzugs kann das BASPO die weitere Tätigkeit des Kadermitglieds mit Auflagen verbinden.
3    In leichteren Fällen kann es eine Verwarnung aussprechen.
OESp. Cette disposition ne traitant pas d'un autre objet, il n'est pas contestable qu'elle demeure dans les limites posées par la délégation législative. La formulation de l'art. 9 al. 3
SR 415.0 Bundesgesetz vom 17. Juni 2011 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsgesetz, SpoFöG) - Sportförderungsgesetz
SpoFöG Art. 9 Kaderbildung - 1 Die Kaderbildung ist Sache von Bund und Kantonen. Private Organisationen können beigezogen werden.
1    Die Kaderbildung ist Sache von Bund und Kantonen. Private Organisationen können beigezogen werden.
2    Der Bund beaufsichtigt die Kaderbildung.
3    Der Bundesrat definiert die Angebote der Kaderbildung und legt die Voraussetzungen für die Erteilung, die Sistierung, den Entzug und den Wegfall von Anerkennungen als «Jugend und Sport»-Kader fest.
4    Das Bundesamt für Sport (BASPO) entscheidet über die Erteilung, die Sistierung und den Entzug von Anerkennungen als «Jugend und Sport»-Kader und stellt den Wegfall von solchen Anerkennungen fest.
LESp laisse au Conseil fédéral un large pouvoir d'appréciation dans la fixation des conditions d'attribution, de suspension ou de retrait des reconnaissances J+S (Message concernant la loi sur l'encouragement du sport et la loi fédérale sur les système d'information de la Confédération dans le domaine du sport du 11 novembre 2009 in: FF 2009 7402, p. 7478). Il s'agit ainsi d'examiner si elle est propre à réaliser objectivement le but visé par la loi, sans aller jusqu'à déterminer si elle constitue le moyen le plus approprié.

A cet égard, la Cour de céans considère que le critère choisi pour retirer ou suspendre la reconnaissance à l'art. 21 al. 1 let. c
SR 415.01 Verordnung vom 23. Mai 2012 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsverordnung, SpoFöV) - Sportförderungsverordnung
SpoFöV Art. 21
1    Das BASPO kann die Anerkennung eines Kadermitgliedes sistieren oder entziehen, wenn:34
a  das Kadermitglied gegen die im Gesetz, in dieser Verordnung oder in den darauf abgestützten Ausführungsbestimmungen festgelegten Verpflichtungen verstösst;
b  die Eignung des Kadermitglieds zur Ausübung seiner Aufgabe wegfällt; oder
c  die Zusammenarbeit zwischen dem Kadermitglied und dem BASPO oder der kantonalen Amtsstelle für J+S aufgrund eines zerrütteten Vertrauensverhältnisses nicht mehr möglich ist;
d  das Kadermitglied zu Dopingzwecken Mittel nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG konsumiert oder Methoden nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG an sich selber angewendet hat;
e  das Kadermitglied an Online-Sportwetten teilgenommen hat, deren Zugang nach Artikel 86 des Geldspielgesetzes vom 29. September 201737 gesperrt ist;
f  das Kadermitglied in das Informationssystem nach Artikel 24a des Bundesgesetzes vom 21. März 199739 über Massnahmen zur Wahrung der inneren Sicherheit aufgenommen worden ist, weil es sich anlässlich von Sportveranstaltungen im In- oder Ausland gewalttätig verhalten hat; oder
g  das Kadermitglied (in seiner Eigenschaft als Mitglied oder als Beauftragte oder Beauftragter einer Sportorganisation) durch eine dafür zuständige Stelle eines Sportverbandes wegen Verstosses gegen die Bestimmungen des fairen und sicheren Sports disziplinarisch sanktioniert worden ist.
2    Anstelle einer Sistierung oder eines Entzugs kann das BASPO die weitere Tätigkeit des Kadermitglieds mit Auflagen verbinden.
3    In leichteren Fällen kann es eine Verwarnung aussprechen.
OESp - c'est-à-dire le fait que la collaboration entre les acteurs concernés par la disposition soit devenue impossible en raison d'une dégradation des rapports de confiance - constitue un motif sérieux et objectif, propre à réaliser le but poursuivi par la loi. En effet, le bon déroulement du programme J+S et la poursuite de ses buts ne peuvent plus être assurés dans ce cas de figure. Il sied de souligner que les principaux protagonistes sont amenés à se côtoyer et à garder contact régulièrement tant pour permettre l'organisation de cours de formation continue que pour assurer le bon déroulement de divers camps. La collaboration entre le cadre et le service cantonal J+S, respectivement l'OFSP, est ainsi essentielle. L'ensemble du programme J+S est en outre principalement fondé sur un rapport de confiance réciproque entre les autorités compétentes et le cadre, étant précisé que celui-ci agit la plupart du temps avec une large autonomie et dirige de manière indépendante le déroulement de ses cours, sans pour autant être soumis constamment à la surveillance du service cantonal, dont les contrôles sont périodiques (art. 30 al. 2
SR 415.01 Verordnung vom 23. Mai 2012 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsverordnung, SpoFöV) - Sportförderungsverordnung
SpoFöV Art. 30 Aufsicht
1    Die Kantone üben die Aufsicht über die von ihnen bewilligten Angebote aus.
2    Sie führen systematische und periodische Kontrollen durch. Die Kontrollen können vor Ort durchgeführt werden.
3    Stellen die Kantone Unregelmässigkeiten fest, so klären sie den Sachverhalt ab, ergreifen die erforderlichen Massnahmen und erstatten dem BASPO Bericht.
4    Das BASPO hat die Gesamtaufsicht über die Durchführung der J+S-Angebote und die Angebote der Kaderbildung. Es kann J+S-Expertinnen und -Experten beauftragen, J+S-Angebote und Angebote der Kaderbildung einer Qualitätskontrolle zu unterziehen.55
OESp) ou de l'OFSPO, lequel intervient sur rapport (art. 30 al. 3
SR 415.01 Verordnung vom 23. Mai 2012 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsverordnung, SpoFöV) - Sportförderungsverordnung
SpoFöV Art. 30 Aufsicht
1    Die Kantone üben die Aufsicht über die von ihnen bewilligten Angebote aus.
2    Sie führen systematische und periodische Kontrollen durch. Die Kontrollen können vor Ort durchgeführt werden.
3    Stellen die Kantone Unregelmässigkeiten fest, so klären sie den Sachverhalt ab, ergreifen die erforderlichen Massnahmen und erstatten dem BASPO Bericht.
4    Das BASPO hat die Gesamtaufsicht über die Durchführung der J+S-Angebote und die Angebote der Kaderbildung. Es kann J+S-Expertinnen und -Experten beauftragen, J+S-Angebote und Angebote der Kaderbildung einer Qualitätskontrolle zu unterziehen.55
OESp). Le lien de confiance entre le cadre et le service cantonal J+S et/ou l'OFSPO est d'autant plus primordial que le cadre est amené à travailler avec des enfants et des adolescents.

Le Tribunal de céans retient également que l'art. 21 al. 1 lit. c
SR 415.01 Verordnung vom 23. Mai 2012 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsverordnung, SpoFöV) - Sportförderungsverordnung
SpoFöV Art. 21
1    Das BASPO kann die Anerkennung eines Kadermitgliedes sistieren oder entziehen, wenn:34
a  das Kadermitglied gegen die im Gesetz, in dieser Verordnung oder in den darauf abgestützten Ausführungsbestimmungen festgelegten Verpflichtungen verstösst;
b  die Eignung des Kadermitglieds zur Ausübung seiner Aufgabe wegfällt; oder
c  die Zusammenarbeit zwischen dem Kadermitglied und dem BASPO oder der kantonalen Amtsstelle für J+S aufgrund eines zerrütteten Vertrauensverhältnisses nicht mehr möglich ist;
d  das Kadermitglied zu Dopingzwecken Mittel nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG konsumiert oder Methoden nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG an sich selber angewendet hat;
e  das Kadermitglied an Online-Sportwetten teilgenommen hat, deren Zugang nach Artikel 86 des Geldspielgesetzes vom 29. September 201737 gesperrt ist;
f  das Kadermitglied in das Informationssystem nach Artikel 24a des Bundesgesetzes vom 21. März 199739 über Massnahmen zur Wahrung der inneren Sicherheit aufgenommen worden ist, weil es sich anlässlich von Sportveranstaltungen im In- oder Ausland gewalttätig verhalten hat; oder
g  das Kadermitglied (in seiner Eigenschaft als Mitglied oder als Beauftragte oder Beauftragter einer Sportorganisation) durch eine dafür zuständige Stelle eines Sportverbandes wegen Verstosses gegen die Bestimmungen des fairen und sicheren Sports disziplinarisch sanktioniert worden ist.
2    Anstelle einer Sistierung oder eines Entzugs kann das BASPO die weitere Tätigkeit des Kadermitglieds mit Auflagen verbinden.
3    In leichteren Fällen kann es eine Verwarnung aussprechen.
OESp respecte pleinement le principe de la proportionnalité et n'introduit pas de distinctions injustifiées. En effet, dite disposition ne permet pas de retirer une reconnaissance en présence de problèmes peu conséquents : elle prévoit que la collaboration doit être devenue impossible. Pour les problèmes de collaboration de moindre ampleur, les alinéas 2 et 3 de l'art. 21
SR 415.01 Verordnung vom 23. Mai 2012 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsverordnung, SpoFöV) - Sportförderungsverordnung
SpoFöV Art. 21
1    Das BASPO kann die Anerkennung eines Kadermitgliedes sistieren oder entziehen, wenn:34
a  das Kadermitglied gegen die im Gesetz, in dieser Verordnung oder in den darauf abgestützten Ausführungsbestimmungen festgelegten Verpflichtungen verstösst;
b  die Eignung des Kadermitglieds zur Ausübung seiner Aufgabe wegfällt; oder
c  die Zusammenarbeit zwischen dem Kadermitglied und dem BASPO oder der kantonalen Amtsstelle für J+S aufgrund eines zerrütteten Vertrauensverhältnisses nicht mehr möglich ist;
d  das Kadermitglied zu Dopingzwecken Mittel nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG konsumiert oder Methoden nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG an sich selber angewendet hat;
e  das Kadermitglied an Online-Sportwetten teilgenommen hat, deren Zugang nach Artikel 86 des Geldspielgesetzes vom 29. September 201737 gesperrt ist;
f  das Kadermitglied in das Informationssystem nach Artikel 24a des Bundesgesetzes vom 21. März 199739 über Massnahmen zur Wahrung der inneren Sicherheit aufgenommen worden ist, weil es sich anlässlich von Sportveranstaltungen im In- oder Ausland gewalttätig verhalten hat; oder
g  das Kadermitglied (in seiner Eigenschaft als Mitglied oder als Beauftragte oder Beauftragter einer Sportorganisation) durch eine dafür zuständige Stelle eines Sportverbandes wegen Verstosses gegen die Bestimmungen des fairen und sicheren Sports disziplinarisch sanktioniert worden ist.
2    Anstelle einer Sistierung oder eines Entzugs kann das BASPO die weitere Tätigkeit des Kadermitglieds mit Auflagen verbinden.
3    In leichteren Fällen kann es eine Verwarnung aussprechen.
OESp prévoient d'autres mesures susceptibles d'être prononcées.

Au regard des développements qui précèdent, l'art. 21 al. 1 let. c
SR 415.01 Verordnung vom 23. Mai 2012 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsverordnung, SpoFöV) - Sportförderungsverordnung
SpoFöV Art. 21
1    Das BASPO kann die Anerkennung eines Kadermitgliedes sistieren oder entziehen, wenn:34
a  das Kadermitglied gegen die im Gesetz, in dieser Verordnung oder in den darauf abgestützten Ausführungsbestimmungen festgelegten Verpflichtungen verstösst;
b  die Eignung des Kadermitglieds zur Ausübung seiner Aufgabe wegfällt; oder
c  die Zusammenarbeit zwischen dem Kadermitglied und dem BASPO oder der kantonalen Amtsstelle für J+S aufgrund eines zerrütteten Vertrauensverhältnisses nicht mehr möglich ist;
d  das Kadermitglied zu Dopingzwecken Mittel nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG konsumiert oder Methoden nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG an sich selber angewendet hat;
e  das Kadermitglied an Online-Sportwetten teilgenommen hat, deren Zugang nach Artikel 86 des Geldspielgesetzes vom 29. September 201737 gesperrt ist;
f  das Kadermitglied in das Informationssystem nach Artikel 24a des Bundesgesetzes vom 21. März 199739 über Massnahmen zur Wahrung der inneren Sicherheit aufgenommen worden ist, weil es sich anlässlich von Sportveranstaltungen im In- oder Ausland gewalttätig verhalten hat; oder
g  das Kadermitglied (in seiner Eigenschaft als Mitglied oder als Beauftragte oder Beauftragter einer Sportorganisation) durch eine dafür zuständige Stelle eines Sportverbandes wegen Verstosses gegen die Bestimmungen des fairen und sicheren Sports disziplinarisch sanktioniert worden ist.
2    Anstelle einer Sistierung oder eines Entzugs kann das BASPO die weitere Tätigkeit des Kadermitglieds mit Auflagen verbinden.
3    In leichteren Fällen kann es eine Verwarnung aussprechen.
OESp constitue une disposition propre à réaliser le but visé par la loi et n'est pas contraire à la loi ou à la Constitution.

5.4 Le retrait d'une autorisation administrative doit respecter le principe de la proportionnalité, généralement applicable en droit public. Ce principe comporte traditionnellement trois aspects : d'abord le moyen choisi doit être propre à atteindre le but fixé (règle d'aptitude); deuxièmement, entre plusieurs moyens, il faut choisir celui qui porte l'atteinte la moins grave aux intérêts privés (règle de nécessité); enfin, il faut mettre en balance les effets de la mesure choisie sur la situation de l'administré avec le résultat escompté du point de vue de l'intérêt public (proportionnalité au sens étroit; ATF 125 I 474 consid. 3; arrêt du Tribunal fédéral 2A.72/2005 du 6 mai 2005 consid. 4.1).

Le retrait d'une autorisation administrative portant sur l'exercice d'une activité déterminée n'obéit pas à la même logique selon qu'il est prononcé pour une durée déterminée ou indéterminée. Ainsi, l'autorité pourra sanctionner un manquement ponctuel par un retrait de durée déterminée qui a pour finalité de dissuader l'intéressé de commettre à l'avenir de nouveaux manquements. Sa durée doit correspondre à ce qui est probablement nécessaire pour que la sanction produise cet effet dissuasif. Dans cette perspective, il y a lieu de tenir compte de ce qu'une sanction est d'autant plus durement ressentie qu'elle affecte plus gravement la personne concernée et que, partant, une durée d'autant plus courte suffira à produire l'effet escompté. C'est en revanche un retrait de durée indéterminée qui doit être prononcé lorsque les manquements dénotent chez l'intéressé une incapacité à exécuter correctement l'activité faisant l'objet de l'autorisation en question. Divers éléments peuvent entrer en ligne de compte pour l'appréciation du cas comme, par exemple, le manque de compétences, le défaut de certaines aptitudes, notamment l'absence de qualités morales ou caractérielles, ou encore des problèmes de santé physique ou psychique. Et les incidences de la mesure sur sa situation personnelle et économique ne sauraient avoir une importance décisive (arrêt du Tribunal fédéral 2A.72/2005 du 6 mai 2005 consid. 4.1).

6.

En l'espèce, il conviendra d'examiner si le retrait des reconnaissances J+S du recourant est justifié au regard des dispositions invoquées par l'autorité inférieure. Au préalable, il sied de remarquer que - dans la décision attaquée - l'OFSPO se fonde sur l'art. 10 al. 3
SR 415.0 Bundesgesetz vom 17. Juni 2011 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsgesetz, SpoFöG) - Sportförderungsgesetz
SpoFöG Art. 10 Ausserordentliche Leumundsprüfung - 1 Besteht ein konkreter Hinweis, dass eine Person eine Straftat begangen hat, die mit ihrer Stellung als «Jugend und Sport»-Kader unvereinbar ist, so überprüft das BASPO den Leumund der betroffenen Person.
1    Besteht ein konkreter Hinweis, dass eine Person eine Straftat begangen hat, die mit ihrer Stellung als «Jugend und Sport»-Kader unvereinbar ist, so überprüft das BASPO den Leumund der betroffenen Person.
2    Ist gegen die betroffene Person ein Strafverfahren wegen einer Straftat hängig, die mit ihrer Stellung als «Jugend und Sport»-Kader unvereinbar ist, so verweigert oder sistiert das BASPO die Anerkennung.
3    Ist die betroffene Person wegen einer Straftat, die mit ihrer Stellung als «Jugend und Sport»-Kader unvereinbar ist, rechtskräftig verurteilt worden, so verweigert oder entzieht das BASPO die Anerkennung.
4    Es nimmt für die Leumundsprüfung Einsicht in die gemäss dem Strafregistergesetz vom 17. Juni 20163 zugänglichen Strafregisterdaten.4
5    Die Strafverfolgungsbehörden und die Gerichte sind verpflichtet, auf schriftliches Gesuch hin dem BASPO ergänzende Auskünfte aus den einschlägigen Strafakten zu erteilen, sofern:
a  dies für den Entscheid über die Erteilung, die Sistierung oder den Entzug von Anerkennungen als «Jugend und Sport»-Kader notwendig ist;
b  dadurch die Persönlichkeitsrechte Dritter nicht beeinträchtigt werden; und
c  dadurch der Zweck der Strafuntersuchung nicht gefährdet wird.
LESp ainsi que sur l'art. 21 al. 1 let. a
SR 415.01 Verordnung vom 23. Mai 2012 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsverordnung, SpoFöV) - Sportförderungsverordnung
SpoFöV Art. 21
1    Das BASPO kann die Anerkennung eines Kadermitgliedes sistieren oder entziehen, wenn:34
a  das Kadermitglied gegen die im Gesetz, in dieser Verordnung oder in den darauf abgestützten Ausführungsbestimmungen festgelegten Verpflichtungen verstösst;
b  die Eignung des Kadermitglieds zur Ausübung seiner Aufgabe wegfällt; oder
c  die Zusammenarbeit zwischen dem Kadermitglied und dem BASPO oder der kantonalen Amtsstelle für J+S aufgrund eines zerrütteten Vertrauensverhältnisses nicht mehr möglich ist;
d  das Kadermitglied zu Dopingzwecken Mittel nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG konsumiert oder Methoden nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG an sich selber angewendet hat;
e  das Kadermitglied an Online-Sportwetten teilgenommen hat, deren Zugang nach Artikel 86 des Geldspielgesetzes vom 29. September 201737 gesperrt ist;
f  das Kadermitglied in das Informationssystem nach Artikel 24a des Bundesgesetzes vom 21. März 199739 über Massnahmen zur Wahrung der inneren Sicherheit aufgenommen worden ist, weil es sich anlässlich von Sportveranstaltungen im In- oder Ausland gewalttätig verhalten hat; oder
g  das Kadermitglied (in seiner Eigenschaft als Mitglied oder als Beauftragte oder Beauftragter einer Sportorganisation) durch eine dafür zuständige Stelle eines Sportverbandes wegen Verstosses gegen die Bestimmungen des fairen und sicheren Sports disziplinarisch sanktioniert worden ist.
2    Anstelle einer Sistierung oder eines Entzugs kann das BASPO die weitere Tätigkeit des Kadermitglieds mit Auflagen verbinden.
3    In leichteren Fällen kann es eine Verwarnung aussprechen.
à c OESp, sans plus de distinction quant à la lettre spécifique qui serait visée. Elle explique encore : « au vu de la situation conflictuelle avec l'U._______ et plus particulièrement avec un expert J+S, il est difficilement envisageable de songer à une collaboration et ainsi à la participation du (recourant) à un module J+S » (cf. décision attaquée p. 3 ch. 3). Il faut en déduire qu'elle fonde sa décision sur l'art. 21 al. 1 let. c
SR 415.01 Verordnung vom 23. Mai 2012 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsverordnung, SpoFöV) - Sportförderungsverordnung
SpoFöV Art. 21
1    Das BASPO kann die Anerkennung eines Kadermitgliedes sistieren oder entziehen, wenn:34
a  das Kadermitglied gegen die im Gesetz, in dieser Verordnung oder in den darauf abgestützten Ausführungsbestimmungen festgelegten Verpflichtungen verstösst;
b  die Eignung des Kadermitglieds zur Ausübung seiner Aufgabe wegfällt; oder
c  die Zusammenarbeit zwischen dem Kadermitglied und dem BASPO oder der kantonalen Amtsstelle für J+S aufgrund eines zerrütteten Vertrauensverhältnisses nicht mehr möglich ist;
d  das Kadermitglied zu Dopingzwecken Mittel nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG konsumiert oder Methoden nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG an sich selber angewendet hat;
e  das Kadermitglied an Online-Sportwetten teilgenommen hat, deren Zugang nach Artikel 86 des Geldspielgesetzes vom 29. September 201737 gesperrt ist;
f  das Kadermitglied in das Informationssystem nach Artikel 24a des Bundesgesetzes vom 21. März 199739 über Massnahmen zur Wahrung der inneren Sicherheit aufgenommen worden ist, weil es sich anlässlich von Sportveranstaltungen im In- oder Ausland gewalttätig verhalten hat; oder
g  das Kadermitglied (in seiner Eigenschaft als Mitglied oder als Beauftragte oder Beauftragter einer Sportorganisation) durch eine dafür zuständige Stelle eines Sportverbandes wegen Verstosses gegen die Bestimmungen des fairen und sicheren Sports disziplinarisch sanktioniert worden ist.
2    Anstelle einer Sistierung oder eines Entzugs kann das BASPO die weitere Tätigkeit des Kadermitglieds mit Auflagen verbinden.
3    In leichteren Fällen kann es eine Verwarnung aussprechen.
OESp, ce qui est corroboré par sa réponse au recours, dans laquelle elle explique « dans le cas présent, l'OFSPO a retiré la reconnaissance du recourant, entre autres, pour des raisons de difficulté de collaboration. En effet, la volonté du recourant de renouveler sa reconnaissance J+S en 2014 a déclenché de vives réactions qui ont été difficilement gérables pour l'office J+S du canton de (...). Comme précité, si le recourant avait pris part au module, les expertes J+S n'auraient pas assuré la formation par crainte, même des années plus tard » (cf. réponse au recours, p. 7 ch. II). L'autorité inférieure ne prétend donc pas que le recourant aurait violé des obligations inscrites dans la loi, l'OESp ou les dispositions d'exécution qui en découlent ; elle ne fait pas non plus valoir que le recourant serait frappé d'inaptitude à accomplir sa tâche. C'est dès lors exclusivement à l'aune de l'art. 21 al. 1 let. c
SR 415.01 Verordnung vom 23. Mai 2012 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsverordnung, SpoFöV) - Sportförderungsverordnung
SpoFöV Art. 21
1    Das BASPO kann die Anerkennung eines Kadermitgliedes sistieren oder entziehen, wenn:34
a  das Kadermitglied gegen die im Gesetz, in dieser Verordnung oder in den darauf abgestützten Ausführungsbestimmungen festgelegten Verpflichtungen verstösst;
b  die Eignung des Kadermitglieds zur Ausübung seiner Aufgabe wegfällt; oder
c  die Zusammenarbeit zwischen dem Kadermitglied und dem BASPO oder der kantonalen Amtsstelle für J+S aufgrund eines zerrütteten Vertrauensverhältnisses nicht mehr möglich ist;
d  das Kadermitglied zu Dopingzwecken Mittel nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG konsumiert oder Methoden nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG an sich selber angewendet hat;
e  das Kadermitglied an Online-Sportwetten teilgenommen hat, deren Zugang nach Artikel 86 des Geldspielgesetzes vom 29. September 201737 gesperrt ist;
f  das Kadermitglied in das Informationssystem nach Artikel 24a des Bundesgesetzes vom 21. März 199739 über Massnahmen zur Wahrung der inneren Sicherheit aufgenommen worden ist, weil es sich anlässlich von Sportveranstaltungen im In- oder Ausland gewalttätig verhalten hat; oder
g  das Kadermitglied (in seiner Eigenschaft als Mitglied oder als Beauftragte oder Beauftragter einer Sportorganisation) durch eine dafür zuständige Stelle eines Sportverbandes wegen Verstosses gegen die Bestimmungen des fairen und sicheren Sports disziplinarisch sanktioniert worden ist.
2    Anstelle einer Sistierung oder eines Entzugs kann das BASPO die weitere Tätigkeit des Kadermitglieds mit Auflagen verbinden.
3    In leichteren Fällen kann es eine Verwarnung aussprechen.
OESp que le Tribunal de céans examinera le bien-fondé du retrait des reconnaissances (consid. 6.1). Dans un second temps, il appartiendra au Tribunal de céans de déterminer si ce retrait se concevrait au vu de la condamnation pénale du recourant, sur la base de l'art. 10 al. 3
SR 415.0 Bundesgesetz vom 17. Juni 2011 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsgesetz, SpoFöG) - Sportförderungsgesetz
SpoFöG Art. 10 Ausserordentliche Leumundsprüfung - 1 Besteht ein konkreter Hinweis, dass eine Person eine Straftat begangen hat, die mit ihrer Stellung als «Jugend und Sport»-Kader unvereinbar ist, so überprüft das BASPO den Leumund der betroffenen Person.
1    Besteht ein konkreter Hinweis, dass eine Person eine Straftat begangen hat, die mit ihrer Stellung als «Jugend und Sport»-Kader unvereinbar ist, so überprüft das BASPO den Leumund der betroffenen Person.
2    Ist gegen die betroffene Person ein Strafverfahren wegen einer Straftat hängig, die mit ihrer Stellung als «Jugend und Sport»-Kader unvereinbar ist, so verweigert oder sistiert das BASPO die Anerkennung.
3    Ist die betroffene Person wegen einer Straftat, die mit ihrer Stellung als «Jugend und Sport»-Kader unvereinbar ist, rechtskräftig verurteilt worden, so verweigert oder entzieht das BASPO die Anerkennung.
4    Es nimmt für die Leumundsprüfung Einsicht in die gemäss dem Strafregistergesetz vom 17. Juni 20163 zugänglichen Strafregisterdaten.4
5    Die Strafverfolgungsbehörden und die Gerichte sind verpflichtet, auf schriftliches Gesuch hin dem BASPO ergänzende Auskünfte aus den einschlägigen Strafakten zu erteilen, sofern:
a  dies für den Entscheid über die Erteilung, die Sistierung oder den Entzug von Anerkennungen als «Jugend und Sport»-Kader notwendig ist;
b  dadurch die Persönlichkeitsrechte Dritter nicht beeinträchtigt werden; und
c  dadurch der Zweck der Strafuntersuchung nicht gefährdet wird.
LESp (consid. 6.2).

6.1 Le Tribunal de céans se doit d'examiner si la collaboration entre le recourant et l'OFSP ou le service cantonal J+S est devenue impossible, en raison d'une dégradation de leurs rapports de confiance, comme l'OFSPO le soutient, fondé sur l'art. 21 al. 1 let. c
SR 415.01 Verordnung vom 23. Mai 2012 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsverordnung, SpoFöV) - Sportförderungsverordnung
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1    Das BASPO kann die Anerkennung eines Kadermitgliedes sistieren oder entziehen, wenn:34
a  das Kadermitglied gegen die im Gesetz, in dieser Verordnung oder in den darauf abgestützten Ausführungsbestimmungen festgelegten Verpflichtungen verstösst;
b  die Eignung des Kadermitglieds zur Ausübung seiner Aufgabe wegfällt; oder
c  die Zusammenarbeit zwischen dem Kadermitglied und dem BASPO oder der kantonalen Amtsstelle für J+S aufgrund eines zerrütteten Vertrauensverhältnisses nicht mehr möglich ist;
d  das Kadermitglied zu Dopingzwecken Mittel nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG konsumiert oder Methoden nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG an sich selber angewendet hat;
e  das Kadermitglied an Online-Sportwetten teilgenommen hat, deren Zugang nach Artikel 86 des Geldspielgesetzes vom 29. September 201737 gesperrt ist;
f  das Kadermitglied in das Informationssystem nach Artikel 24a des Bundesgesetzes vom 21. März 199739 über Massnahmen zur Wahrung der inneren Sicherheit aufgenommen worden ist, weil es sich anlässlich von Sportveranstaltungen im In- oder Ausland gewalttätig verhalten hat; oder
g  das Kadermitglied (in seiner Eigenschaft als Mitglied oder als Beauftragte oder Beauftragter einer Sportorganisation) durch eine dafür zuständige Stelle eines Sportverbandes wegen Verstosses gegen die Bestimmungen des fairen und sicheren Sports disziplinarisch sanktioniert worden ist.
2    Anstelle einer Sistierung oder eines Entzugs kann das BASPO die weitere Tätigkeit des Kadermitglieds mit Auflagen verbinden.
3    In leichteren Fällen kann es eine Verwarnung aussprechen.
OESp. C'est ici le lieu de souligner que la question du droit dans le temps (application de l'ordonnance sur l'encouragement des sports au lieu de l'art. 21 al. 1 let. c
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1    Das BASPO kann die Anerkennung eines Kadermitgliedes sistieren oder entziehen, wenn:34
a  das Kadermitglied gegen die im Gesetz, in dieser Verordnung oder in den darauf abgestützten Ausführungsbestimmungen festgelegten Verpflichtungen verstösst;
b  die Eignung des Kadermitglieds zur Ausübung seiner Aufgabe wegfällt; oder
c  die Zusammenarbeit zwischen dem Kadermitglied und dem BASPO oder der kantonalen Amtsstelle für J+S aufgrund eines zerrütteten Vertrauensverhältnisses nicht mehr möglich ist;
d  das Kadermitglied zu Dopingzwecken Mittel nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG konsumiert oder Methoden nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG an sich selber angewendet hat;
e  das Kadermitglied an Online-Sportwetten teilgenommen hat, deren Zugang nach Artikel 86 des Geldspielgesetzes vom 29. September 201737 gesperrt ist;
f  das Kadermitglied in das Informationssystem nach Artikel 24a des Bundesgesetzes vom 21. März 199739 über Massnahmen zur Wahrung der inneren Sicherheit aufgenommen worden ist, weil es sich anlässlich von Sportveranstaltungen im In- oder Ausland gewalttätig verhalten hat; oder
g  das Kadermitglied (in seiner Eigenschaft als Mitglied oder als Beauftragte oder Beauftragter einer Sportorganisation) durch eine dafür zuständige Stelle eines Sportverbandes wegen Verstosses gegen die Bestimmungen des fairen und sicheren Sports disziplinarisch sanktioniert worden ist.
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3    In leichteren Fällen kann es eine Verwarnung aussprechen.
OESp), évoquée par le recourant (cf. recours, p. 6) ne revêt qu'un intérêt théorique, vu les conclusions qui résultent du présent considérant (cf. infra consid. 6.1.4).

6.1.1 Le Tribunal constate que l'OFSPO a été saisi de l'affaire à la fin de l'année 2013, à l'initiative du Service cantonal J+S qui a d'ailleurs été mis en copie (cf. courrier de l'OFSPO du 18 décembre 2013, sous pièce 7 du dossier de l'autorité inférieure). L'élément déclencheur a été le refus de l'experte J+S C._______ de diriger un module de perfectionnement J+S prévu le 15 février 2014, auquel le recourant s'était inscrit, refus motivé en référence à des faits survenus près de 6 ans plus tôt, en mars 2008. Dans son e-mail adressé à l'OFSPO, l'experte précitée a en effet relaté ce qui suit "Au début, j'avais un très bon contact avec X._______ car j'ai été sa gymnaste durant 2 ans et j'entraînais durant les camps de gym qu'il organisait. Les choses se sont dégradées suite à une bagarre qu'il y a eu entre lui et un autre moniteur. Je ne l'ai pas soutenu car je trouvais qu'il avait tort de réagir ainsi. Il m'a donc cataloguée dans la catégorie ennemie. Depuis ce jour, il m'a critiquée et a été insupportable avec moi. En parallèle, j'ai donné des cours pour J+S et l'U._______. Lors du cours J+S kids, il a attendu, ainsi que son coéquipier de l'époque (...), que tous les participants partent de la salle pour venir vers moi m'agresser. X._______ m'a insultée, rabaissée et m'a menacée de me "casser la gueule" pour m'enlever ce petit sourire. J'ai bien cru qu'il en viendrait aux mains. J'ai alors dit que mon copain (mon mari actuel) qui est policier devait venir me chercher, ils sont alors partis. C'est pourquoi je ne désire plus donner de cours à X._______ d'autant plus qu'il se retrouve avec les nombreux moniteurs du canton qu'il s'est mis à dos" (cf. courriel de C._______ du 8 décembre 2013 à l'OFSPO). Dans son recours et ses écritures ultérieures, le recourant n'a pas présenté sa version des faits survenus en 2008, ce dont on ne saurait déduire qu'il reconnaît le récit qu'en a fait l'experte précitée (au contraire; voir son recours p. 7 : "en retenant pour véridiques les indications de Mme C._______, l'OFSPO a également procédé à une constatation inexacte des faits").

Il n'apparaît toutefois pas nécessaire pour le Tribunal de céans d'établir si les faits remontant à 2008 relatés par cette experte se sont bien déroulés selon le récit qu'elle en a fait. En effet, celle-ci ne fait pas partie du service cantonal J+S ni d'ailleurs de l'OFSPO. Ses rapports avec le recourant ne sont donc pas ceux qui sont visés à l'art. 21 al. 1 let. c
SR 415.01 Verordnung vom 23. Mai 2012 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsverordnung, SpoFöV) - Sportförderungsverordnung
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1    Das BASPO kann die Anerkennung eines Kadermitgliedes sistieren oder entziehen, wenn:34
a  das Kadermitglied gegen die im Gesetz, in dieser Verordnung oder in den darauf abgestützten Ausführungsbestimmungen festgelegten Verpflichtungen verstösst;
b  die Eignung des Kadermitglieds zur Ausübung seiner Aufgabe wegfällt; oder
c  die Zusammenarbeit zwischen dem Kadermitglied und dem BASPO oder der kantonalen Amtsstelle für J+S aufgrund eines zerrütteten Vertrauensverhältnisses nicht mehr möglich ist;
d  das Kadermitglied zu Dopingzwecken Mittel nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG konsumiert oder Methoden nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG an sich selber angewendet hat;
e  das Kadermitglied an Online-Sportwetten teilgenommen hat, deren Zugang nach Artikel 86 des Geldspielgesetzes vom 29. September 201737 gesperrt ist;
f  das Kadermitglied in das Informationssystem nach Artikel 24a des Bundesgesetzes vom 21. März 199739 über Massnahmen zur Wahrung der inneren Sicherheit aufgenommen worden ist, weil es sich anlässlich von Sportveranstaltungen im In- oder Ausland gewalttätig verhalten hat; oder
g  das Kadermitglied (in seiner Eigenschaft als Mitglied oder als Beauftragte oder Beauftragter einer Sportorganisation) durch eine dafür zuständige Stelle eines Sportverbandes wegen Verstosses gegen die Bestimmungen des fairen und sicheren Sports disziplinarisch sanktioniert worden ist.
2    Anstelle einer Sistierung oder eines Entzugs kann das BASPO die weitere Tätigkeit des Kadermitglieds mit Auflagen verbinden.
3    In leichteren Fällen kann es eine Verwarnung aussprechen.
OESp. En outre, l'OFSPO ne saurait se fonder sur le seul refus de l'experte précitée pour prétendre que toute collaboration entre d'une part le Service cantonal J+S, l'OFSPO et d'autre part le recourant serait devenue impossible : les faits remontant à 2008 relatés par l'experte n'ont, si l'on en juge par le dossier produit par l'OFSPO, pas été rapportés à l'époque au service cantonal J+S ou à l'OFSPO. Force est d'admettre que si le recourant ne s'était pas inscrit au cours de perfectionnement donné par cette experte, ce récit ne serait pas parvenu à la connaissance de l'autorité inférieure ou du service cantonal J+S. Si le comportement du recourant était de nature à justifier à l'époque une intervention de l'autorité inférieure, il appartenait à l'experte en question - ou à la société de gym dont elle faisait partie, pour autant qu'elle en eût connaissance - d'en informer le service cantonal J+S, lequel aurait à son tour dénoncé le comportement du recourant à l'OFSPO. Rien de tel n'a toutefois été entrepris en 2008.

Près de six ans après, il n'est plus possible auxdites autorités de se fonder sur ces éléments pour prétendre que le lien de confiance serait rompu et la collaboration devenue impossible, d'autant qu'aucune investigation n'a été menée par leurs soins (notamment en auditionnant le coéquipier dont parlait cette experte ainsi que le mari de celle-ci) alors même qu'il appartient à l'autorité inférieure de démontrer les faits justifiant un retrait des reconnaissances. Certes, ces éléments n'étaient apparemment pas connus du service cantonal ni de l'OFSPO avant fin 2013. Toutefois, précisément, il faut croire que leur importance n'a pas justifié, à l'époque, un rapport au service cantonal ou à l'OFSPO ou que - si rapport il y a eu - celui-ci est demeuré sans suites. Dans ces conditions, l'on voit mal comment - près de six ans plus tard - ces mêmes faits justifieraient un retrait des reconnaissances J+S, fondé sur une collaboration impossible consécutive à une dégradation des rapports de confiance. Le Tribunal de céans n'entend pas procéder à l'audition des témoins requis par l'autorité inférieure (cf. réponse, p. 6 et duplique, p. 3 et 4). Il importe surtout que les faits n'aient pas été rapportés aux instances J+S à l'époque où ils se sont produits, de sorte que l'audition de ces témoins n'apporterait aucun élément déterminant et qu'il y est dès lors renoncé, par appréciation anticipée des preuves.

Certes, l'OFSPO fait valoir que ce sont les craintes éprouvées par l'experte précitée qui affectent le rapport de confiance que cet office - ainsi que le service cantonal - devraient pouvoir maintenir avec le recourant. Toutefois, ces craintes ne se laissent pas appréhender sans les faits qui les justifieraient.

Ceci ne signifie pas que ces craintes soient inexistantes ou infondées. Le raisonnement est tout autre : le Tribunal de céans considère que - pour que l'OFSPO et le service cantonal J+S puissent prétendre que la collaboration avec le recourant est devenue impossible - il n'est pas suffisant de se référer à des faits relatés par une personne, survenus six ans plus tôt et qui n'ont fait l'objet à l'époque d'aucune plainte pénale ou rapport à l'autorité J+S compétente.

Ceci ne signifie pas non plus, loin s'en faut, que l'experte précitée était tenue de dispenser le module de perfectionnement en question auquel le recourant s'était inscrit, respectivement que le recourant pouvait participer à ce module. Il appartient, dans le présent contexte, au Tribunal de céans d'évaluer si la collaboration entre le recourant et l'OFSPO, respectivement le service cantonal J+S, est devenue impossible en raison d'une dégradation de leurs rapports de confiance, ce qui est différent.

6.1.2 Il demeure à examiner si d'autres éléments justifient le prononcé de retrait.

L'OFSPO indique qu'à la suite des réponses données par le recourant, contact a été pris avec l'U._______ dans le but d'obtenir des informations quant à leurs relations avec le recourant (cf. décision entreprise, p. 2 ch. 5). Le document de l'U._______ du 22 janvier 2014 (pièce n° 12 du dossier de l'autorité inférieure) lui a alors été transmis, lequel fait état d'une mise à l'écart du recourant des activités gymniques de cette association, consécutivement à plusieurs éléments décrits comme suit : "tout d'abord connu pour avoir été mis à la porte d'une belle poignée de sociétés de gym du canton pour vol dans les vestiaires; il a ensuite été mis à la porte de la FSG pour laquelle il n'administrait pas correctement les camps agrès pour la Suisse romande dont il était responsable. L'U._______ a cessé d'avoir recours à son monitorat car il ne préparait pas ses leçons à l'avance et de ce fait dérogeait aux exigences de son cahier des charges. En tant que président de sociétés, il a toujours été dans l'incapacité de payer les finances d'inscription de ces gymnastes dans les délais ce qui a entraîné des interdictions de concourir selon les règlements en vigueur. Contrarié, il nous a demandé des dérogations. Devant toutes les particularités de fonctionnement du (recourant), nous avons proposé une convention de fonctionnement qu'il a refusée. En conséquence, l'U._______ a exigé de sa société de le démettre de cette responsabilité pour les compétitions. Ses difficultés comportementales l'ont conduit à des conflits avec le responsable agrès individuel de l'U._______, ces événements ont eu lieu dans l'enceinte des concours de l'U._______; la mesure visant une exclusion de ce membre de la FSG a été évitée de justesse. Par contre, l'U._______ a interdit (le recourant) de fréquentation des manifestations de l'U._______ pendant un ou deux ans. L'U._______ a au début accepté de participer aux démêlés opposant (le recourant) et les parents de gymnastes en présence de sa société. Puis, les dérapages prenant des proportions ingérables pour les bénévoles de sa société, il y a eu une démission de tout le comité de sa société d'appartenance. On peut évaluer à deux personnes du comité cantonal pendant deux ans pour rétablir le calme dans le haut du canton suite aux divergences d'intérêt opposant (le recourant) aux autres sociétés de (...).". L'U._____ conclut en relevant que "même si (le recourant) devait être reconnu dans sa formation, l'U.______ ne l'engagerait pas comme dirigeant ou expert, en raison de tous les tracas énumérés ci-dessus, pour la non-conformité du personnage avec les règlements et l'incertitude de ne pouvoir garantir le bien être des gymnastes, des parents et de tout son entourage".

Dans la décision entreprise, l'OFSPO a tiré argument de "la situation conflictuelle avec l'U.______" et des "faits évoqués" par celle-ci (voir décision attaquée, p. 3 ch. 3). Le recourant a indiqué qu'il avait bien eu un litige avec Y._______ (de l'U._______) et Mme Z.______ (Présidente de l'U.______), mais ne s'est pas expliqué plus avant à ce sujet (cf. réplique, p. 3). Dans sa lettre à l'OFSPO du 1er février 2014 (cf. pièce n° 14 du dossier de l'autorité inférieure), sur la base des éléments qui lui avaient alors été communiqués, il avait contesté les reproches qui lui étaient adressés.

Cela étant, il faut relever - ici encore - que les relations de l'U.______ avec le recourant ne sont pas celles qui sont visées à l'art. 21 al. 1 let. c
SR 415.01 Verordnung vom 23. Mai 2012 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsverordnung, SpoFöV) - Sportförderungsverordnung
SpoFöV Art. 21
1    Das BASPO kann die Anerkennung eines Kadermitgliedes sistieren oder entziehen, wenn:34
a  das Kadermitglied gegen die im Gesetz, in dieser Verordnung oder in den darauf abgestützten Ausführungsbestimmungen festgelegten Verpflichtungen verstösst;
b  die Eignung des Kadermitglieds zur Ausübung seiner Aufgabe wegfällt; oder
c  die Zusammenarbeit zwischen dem Kadermitglied und dem BASPO oder der kantonalen Amtsstelle für J+S aufgrund eines zerrütteten Vertrauensverhältnisses nicht mehr möglich ist;
d  das Kadermitglied zu Dopingzwecken Mittel nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG konsumiert oder Methoden nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG an sich selber angewendet hat;
e  das Kadermitglied an Online-Sportwetten teilgenommen hat, deren Zugang nach Artikel 86 des Geldspielgesetzes vom 29. September 201737 gesperrt ist;
f  das Kadermitglied in das Informationssystem nach Artikel 24a des Bundesgesetzes vom 21. März 199739 über Massnahmen zur Wahrung der inneren Sicherheit aufgenommen worden ist, weil es sich anlässlich von Sportveranstaltungen im In- oder Ausland gewalttätig verhalten hat; oder
g  das Kadermitglied (in seiner Eigenschaft als Mitglied oder als Beauftragte oder Beauftragter einer Sportorganisation) durch eine dafür zuständige Stelle eines Sportverbandes wegen Verstosses gegen die Bestimmungen des fairen und sicheren Sports disziplinarisch sanktioniert worden ist.
2    Anstelle einer Sistierung oder eines Entzugs kann das BASPO die weitere Tätigkeit des Kadermitglieds mit Auflagen verbinden.
3    In leichteren Fällen kann es eine Verwarnung aussprechen.
OESp. Le critère de retrait des reconnaissances J+S, tel qu'il ressort de cette disposition, est la collaboration impossible entre le recourant et l'OFSPO ou le service cantonal J+S ensuite d'une dégradation de leurs rapports de confiance. En d'autres termes, ce n'est pas parce que l'U._______ n'accorde plus sa confiance au recourant que, d'office, le service cantonal J+S et l'OFSPO peuvent ou doivent en faire de même. Certes, des faits relatifs au recourant portés par l'U._______ à la connaissance de l'OFSPO ou du Service cantonal J+S peuvent atteindre ce lien de confiance. Toutefois, dans le cas présent, la plupart des éléments ressortant du document de l'U.______ du 22 janvier 2014 (vols dans les vestiaires, non administration correcte des camps agrès dont il était responsable, incapacité systématique de payer les finances d'inscription de ses gymnastes, refus d'une convention de fonctionnement, démêlés avec les parents de gymnastes, démission de tout le comité de sa société d'appartenance, implication de deux personnes du comité de l'U._______ pour rétablir le calme, etc ) ne sont pas démontrés. Le dossier de l'U._______ - tel que produit par l'autorité inférieure - n'apporte pas plus d'élément probant à cet égard. Or, il appartient à l'autorité inférieure, compte tenu des règles sur le fardeau de la preuve, d'établir les faits qu'elle allègue et sur lesquels elle se fonde pour retirer les reconnaissances du recourant. L'on ne saurait dès lors suivre son argumentation à ce sujet et retenir pour établis l'ensemble des éléments évoqués ci-avant. C'est encore le lieu de souligner que le Tribunal de céans n'entend pas procéder, comme requis par l'autorité inférieure, à l'audition en qualité de témoin de la présidente de l'U:_______ (cf. réponse, p. 6 et 8). L'on ne voit guère ce que ce témoin dirait de plus que ce qui figure déjà dans le document rédigé par ses soins. L'autorité inférieure ne le précise pas non plus.

Quant au conflit avec le responsable agrès individuel de l'U._______ - à l'époque Y._______ - dont fait également état le document de l'U._______, il remonte à 2007. Certes, différentes pièces du dossier de l'U._______ produit par l'autorité inférieure font état de ce conflit. Le recourant admet d'ailleurs son existence. Il n'en va pas de même des causes et du déroulement de ce différend. Dans un document non daté et non signé figurant au dossier de l'U._______ - produit par l'autorité inférieure avec sa duplique (pièce 3b du dossier en question) - l'altercation en question est relatée comme suit: "samedi 12 mai, vers 22h.30, à la fin du Championnat cantonal, je sortais du bâtiment avec mon amie et trois gymnastes que l'on devait raccompagner chez elles. X._______ m'a interpellé en me disant "eh, Y._______ tu ne vas pas partir comme ça, il faut qu'on cause!". Je lui ai répondu que j'étais d'accord, bien que je pressentais que l'interaction allait être tendue. X._______ s'est éloigné en me demandant de le suivre, pour m'emmener à l'écart, bien que je lui disais que l'on pouvait très bien parler ici. Je l'ai néanmoins suivi jusqu'à passer un coin de mur et arriver dans une zone non éclairée, à l'écart du monde. Dès cet instant, X._______ a posé sa bière sur une poubelle, s'est retourné et a commencé à me pousser à la poitrine et aux épaules en me disant de manière très agressive "c'est quoi que tu cherches ?", "tu veux foutre en bas A._______?". Là était son argumentation. Il a rapidement passé aux injures, tout en continuant de me pousser pour me provoquer. J'ai entendu entre autres : "jaloux, t'es rien, petit chef de merde, dictateur de merde, petit pédé, petit chauve, t'as pas de couilles, ainsi que pédophile". Chaque terme a été répété plusieurs fois. Le terme de pédophile a choqué les gymnastes de B._______ présentes sur les lieux, qui sont arrivées chez elles en larmes et en ont parlé à leurs parents. J'ai eu à répondre à certains parents qui se demandaient pourquoi on traitait le moniteur de leur fille de pédophile. Une séance a été organisée par l'U._______ pour faire le point sur cette altercation, séance à laquelle ont été convoqués les gymnastes témoins de la scène ainsi que leurs parents.".

Cela étant, cette version des faits n'est pas admise par le recourant. Par l'entremise de la société de gymnastique dont il faisait alors partie, celui-ci a fait savoir à l'U._______ - le 12 juin 2007 - qu'il s'agissait d'une "vive discussion (qui avait) eu lieu entre ces deux personnes en fin de soirée. Après discussion avec plusieurs personnes ayant participé à ce championnat cantonal, la discussion animée entre ces deux personnes est due en grande partie au comportement inadapté de M. Y._______ durant toute cette journée. En effet, M. Y._______ s'est adressé de manière peu cordiale et quelque peu agressive à plusieurs de nos membres. (...) Par rapport à la discussion de fin de soirée entre X._______ et Y._______, nous tenons à préciser que notre membre a tenté de discuter avec M. Y._______. Malheureusement, ce dernier lui a dit sur un ton provocateur : "Tu vois, j'ai réussi à sauver le coup pour arranger la société A._______". Cette totale mauvaise foi de la part d'une personne qui n'a pas cessé de mettre de l'huile sur le feu durant toute la journée a eu pour effet de mettre X._______ sous tension. Il s'en est suivi une discussion assez bruyante entre X._______ et Y._______." (cf. courrier de A._______ à l'U._______du 12 juin 2007 sous pièce 3b du dossier annexe à la duplique). Un procès-verbal d'audition du recourant ou tout autre compte-rendu de sa version des faits fait défaut au dossier de l'U._______ dont dispose le Tribunal de céans. Dans un courrier du 6 janvier 2014 adressé à l'OFSPO, le recourant fait référence à cette altercation comme à "une discussion houleuse d'ordre privé" qui "n'avait aucun lien avec la gymnastique" (cf. également, son recours, p. 3).

En tout état de cause, près de sept ans plus tard, l'OFSPO ne pouvait prendre appui sur ce conflit, qui n'avait pas fait l'objet d'un rapport au service cantonal J+S ou à l'OFSPO auparavant, pour prétendre que la collaboration avec le recourant était devenue impossible en raison d'une dégradation de leurs rapports de confiance. Si elles l'estiment nécessaire, il appartient aux associations - respectivement aux personnes concernées - de dénoncer la situation aux autorités J+S compétentes pour prendre des sanctions. En l'occurrence, l'U._______ n'y a pas procédé à l'époque où ce conflit est survenu. Elle a elle-même pris des sanctions à l'égard du recourant sous la forme notamment d'une exclusion durable de ses activités, d'un retrait durable du droit de représentation de sa société de gymnastique, de l'interdiction de fréquenter une manifestation de l'U._______, de l'I._______ et de la Fédération suisse de gymnastique (FSG) et de se présenter sur les emplacements dédiés à ces manifestations jusqu'au 31 août 2008, précisant qu'en cas "d'abus constaté sur l'une des mesures édictées ci-dessus", l'U._______ se verrait dans l'obligation de faire suivre son dossier à la FSG avec pour conséquence sa possible éviction en tant que membre FSG. Il n'est clair de savoir si ces sanctions ont finalement été révisées, au profit d'une convention entre les parties concernées; si une semblable convention a bien été discutée, rien au dossier ne démontre qu'elle ait finalement été signée; en particulier, le courriel du Président de A._______ (...) du 5 octobre 2007 (cf. pièce produite en annexe au recours) n'indique rien de tel. Cela étant, l'U._______ a choisi de gérer cette situation dans un cadre strictement interne (U._______ dont la société A._______ fait partie/FSG dont l'U._______ est membre). Ce conflit n'aurait ainsi pas été porté à la connaissance de l'OFSPO si ce dernier n'avait pas pris contact avec l'U._______. Dans ces conditions, le Tribunal de céans ne considère pas que ces éléments - contestés par le recourant et sanctionnés à l'époque dans un cadre purement associatif, sans aucun rapport aux instances cantonale et fédérale J+S - puissent rendre la collaboration entre le recourant et l'OFSPO ou le Service cantonal J+S impossible près de sept ans plus tard.

6.1.3 Finalement, l'OFSPO indique que l'extrait du casier judiciaire du recourant est manifestement contraire aux buts du programme J+S, dont la confiance et la collaboration entre les parties. Il apparaît effectivement que l'autorité inférieure a sollicité un extrait de casier judiciaire du recourant, suite aux récits de l'experte J+S C._______ et au document établi par l'U._______ et que cet extrait, daté 28 janvier 2014, mentionne une condamnation pour injure et délit manqué de contrainte, le 12 janvier 2010 (cf. pièce n° 15 du dossier de l'autorité inférieure). Cela étant, la question de l'incidence de la condamnation pénale inscrite au casier judiciaire du recourant doit être traitée sous l'angle de l'art. 21 al. 1 let. b
SR 415.01 Verordnung vom 23. Mai 2012 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsverordnung, SpoFöV) - Sportförderungsverordnung
SpoFöV Art. 21
1    Das BASPO kann die Anerkennung eines Kadermitgliedes sistieren oder entziehen, wenn:34
a  das Kadermitglied gegen die im Gesetz, in dieser Verordnung oder in den darauf abgestützten Ausführungsbestimmungen festgelegten Verpflichtungen verstösst;
b  die Eignung des Kadermitglieds zur Ausübung seiner Aufgabe wegfällt; oder
c  die Zusammenarbeit zwischen dem Kadermitglied und dem BASPO oder der kantonalen Amtsstelle für J+S aufgrund eines zerrütteten Vertrauensverhältnisses nicht mehr möglich ist;
d  das Kadermitglied zu Dopingzwecken Mittel nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG konsumiert oder Methoden nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG an sich selber angewendet hat;
e  das Kadermitglied an Online-Sportwetten teilgenommen hat, deren Zugang nach Artikel 86 des Geldspielgesetzes vom 29. September 201737 gesperrt ist;
f  das Kadermitglied in das Informationssystem nach Artikel 24a des Bundesgesetzes vom 21. März 199739 über Massnahmen zur Wahrung der inneren Sicherheit aufgenommen worden ist, weil es sich anlässlich von Sportveranstaltungen im In- oder Ausland gewalttätig verhalten hat; oder
g  das Kadermitglied (in seiner Eigenschaft als Mitglied oder als Beauftragte oder Beauftragter einer Sportorganisation) durch eine dafür zuständige Stelle eines Sportverbandes wegen Verstosses gegen die Bestimmungen des fairen und sicheren Sports disziplinarisch sanktioniert worden ist.
2    Anstelle einer Sistierung oder eines Entzugs kann das BASPO die weitere Tätigkeit des Kadermitglieds mit Auflagen verbinden.
3    In leichteren Fällen kann es eine Verwarnung aussprechen.
de l'ordonnance sur l'encouragement des sports, respectivement de l'art. 10 al. 3
SR 415.0 Bundesgesetz vom 17. Juni 2011 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsgesetz, SpoFöG) - Sportförderungsgesetz
SpoFöG Art. 10 Ausserordentliche Leumundsprüfung - 1 Besteht ein konkreter Hinweis, dass eine Person eine Straftat begangen hat, die mit ihrer Stellung als «Jugend und Sport»-Kader unvereinbar ist, so überprüft das BASPO den Leumund der betroffenen Person.
1    Besteht ein konkreter Hinweis, dass eine Person eine Straftat begangen hat, die mit ihrer Stellung als «Jugend und Sport»-Kader unvereinbar ist, so überprüft das BASPO den Leumund der betroffenen Person.
2    Ist gegen die betroffene Person ein Strafverfahren wegen einer Straftat hängig, die mit ihrer Stellung als «Jugend und Sport»-Kader unvereinbar ist, so verweigert oder sistiert das BASPO die Anerkennung.
3    Ist die betroffene Person wegen einer Straftat, die mit ihrer Stellung als «Jugend und Sport»-Kader unvereinbar ist, rechtskräftig verurteilt worden, so verweigert oder entzieht das BASPO die Anerkennung.
4    Es nimmt für die Leumundsprüfung Einsicht in die gemäss dem Strafregistergesetz vom 17. Juni 20163 zugänglichen Strafregisterdaten.4
5    Die Strafverfolgungsbehörden und die Gerichte sind verpflichtet, auf schriftliches Gesuch hin dem BASPO ergänzende Auskünfte aus den einschlägigen Strafakten zu erteilen, sofern:
a  dies für den Entscheid über die Erteilung, die Sistierung oder den Entzug von Anerkennungen als «Jugend und Sport»-Kader notwendig ist;
b  dadurch die Persönlichkeitsrechte Dritter nicht beeinträchtigt werden; und
c  dadurch der Zweck der Strafuntersuchung nicht gefährdet wird.
LESp (cf. ci-après consid. 6.2). En effet, si cette condamnation ne justifie pas un retrait des reconnaissances J+S sur la base de cette disposition, elle ne saurait rendre impossible la collaboration entre d'une part le recourant et d'autre part le service cantonal J+S et l'OFSPO, en raison d'une dégradation de leurs rapports de confiance. A l'inverse, si cette condamnation justifie un retrait des reconnaissances J+S, tout autre ou plus ample examen à l'aune de l'art. 21 al. 1 let. c
SR 415.01 Verordnung vom 23. Mai 2012 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsverordnung, SpoFöV) - Sportförderungsverordnung
SpoFöV Art. 21
1    Das BASPO kann die Anerkennung eines Kadermitgliedes sistieren oder entziehen, wenn:34
a  das Kadermitglied gegen die im Gesetz, in dieser Verordnung oder in den darauf abgestützten Ausführungsbestimmungen festgelegten Verpflichtungen verstösst;
b  die Eignung des Kadermitglieds zur Ausübung seiner Aufgabe wegfällt; oder
c  die Zusammenarbeit zwischen dem Kadermitglied und dem BASPO oder der kantonalen Amtsstelle für J+S aufgrund eines zerrütteten Vertrauensverhältnisses nicht mehr möglich ist;
d  das Kadermitglied zu Dopingzwecken Mittel nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG konsumiert oder Methoden nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG an sich selber angewendet hat;
e  das Kadermitglied an Online-Sportwetten teilgenommen hat, deren Zugang nach Artikel 86 des Geldspielgesetzes vom 29. September 201737 gesperrt ist;
f  das Kadermitglied in das Informationssystem nach Artikel 24a des Bundesgesetzes vom 21. März 199739 über Massnahmen zur Wahrung der inneren Sicherheit aufgenommen worden ist, weil es sich anlässlich von Sportveranstaltungen im In- oder Ausland gewalttätig verhalten hat; oder
g  das Kadermitglied (in seiner Eigenschaft als Mitglied oder als Beauftragte oder Beauftragter einer Sportorganisation) durch eine dafür zuständige Stelle eines Sportverbandes wegen Verstosses gegen die Bestimmungen des fairen und sicheren Sports disziplinarisch sanktioniert worden ist.
2    Anstelle einer Sistierung oder eines Entzugs kann das BASPO die weitere Tätigkeit des Kadermitglieds mit Auflagen verbinden.
3    In leichteren Fällen kann es eine Verwarnung aussprechen.
OESp s'avère superflu.

6.1.4 Sur le vu de ce qui précède, il y a lieu de considérer que l'autorité inférieure a estimé à tort que les rapports de confiance entre le recourant et le service cantonal J+S ou l'OFSPO s'étaient dégradés au point de rendre la collaboration entre ces parties impossible. Les griefs du recourant sont donc, sur ce point, bien fondés.

6.2 L'autorité inférieure a également justifié le retrait des reconnaissances du recourant en se fondant sur l'art. 10 al. 3
SR 415.0 Bundesgesetz vom 17. Juni 2011 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsgesetz, SpoFöG) - Sportförderungsgesetz
SpoFöG Art. 10 Ausserordentliche Leumundsprüfung - 1 Besteht ein konkreter Hinweis, dass eine Person eine Straftat begangen hat, die mit ihrer Stellung als «Jugend und Sport»-Kader unvereinbar ist, so überprüft das BASPO den Leumund der betroffenen Person.
1    Besteht ein konkreter Hinweis, dass eine Person eine Straftat begangen hat, die mit ihrer Stellung als «Jugend und Sport»-Kader unvereinbar ist, so überprüft das BASPO den Leumund der betroffenen Person.
2    Ist gegen die betroffene Person ein Strafverfahren wegen einer Straftat hängig, die mit ihrer Stellung als «Jugend und Sport»-Kader unvereinbar ist, so verweigert oder sistiert das BASPO die Anerkennung.
3    Ist die betroffene Person wegen einer Straftat, die mit ihrer Stellung als «Jugend und Sport»-Kader unvereinbar ist, rechtskräftig verurteilt worden, so verweigert oder entzieht das BASPO die Anerkennung.
4    Es nimmt für die Leumundsprüfung Einsicht in die gemäss dem Strafregistergesetz vom 17. Juni 20163 zugänglichen Strafregisterdaten.4
5    Die Strafverfolgungsbehörden und die Gerichte sind verpflichtet, auf schriftliches Gesuch hin dem BASPO ergänzende Auskünfte aus den einschlägigen Strafakten zu erteilen, sofern:
a  dies für den Entscheid über die Erteilung, die Sistierung oder den Entzug von Anerkennungen als «Jugend und Sport»-Kader notwendig ist;
b  dadurch die Persönlichkeitsrechte Dritter nicht beeinträchtigt werden; und
c  dadurch der Zweck der Strafuntersuchung nicht gefährdet wird.
LESp. Cela étant, l'infraction dont le recourant s'est rendu coupable a été commise en 2009 et la condamnation pénale prononcée à son encontre l'a été en 2010. A cette époque, le retrait et la perte de la reconnaissance était régi par l'art. 21
SR 415.01 Verordnung vom 23. Mai 2012 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsverordnung, SpoFöV) - Sportförderungsverordnung
SpoFöV Art. 21
1    Das BASPO kann die Anerkennung eines Kadermitgliedes sistieren oder entziehen, wenn:34
a  das Kadermitglied gegen die im Gesetz, in dieser Verordnung oder in den darauf abgestützten Ausführungsbestimmungen festgelegten Verpflichtungen verstösst;
b  die Eignung des Kadermitglieds zur Ausübung seiner Aufgabe wegfällt; oder
c  die Zusammenarbeit zwischen dem Kadermitglied und dem BASPO oder der kantonalen Amtsstelle für J+S aufgrund eines zerrütteten Vertrauensverhältnisses nicht mehr möglich ist;
d  das Kadermitglied zu Dopingzwecken Mittel nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG konsumiert oder Methoden nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG an sich selber angewendet hat;
e  das Kadermitglied an Online-Sportwetten teilgenommen hat, deren Zugang nach Artikel 86 des Geldspielgesetzes vom 29. September 201737 gesperrt ist;
f  das Kadermitglied in das Informationssystem nach Artikel 24a des Bundesgesetzes vom 21. März 199739 über Massnahmen zur Wahrung der inneren Sicherheit aufgenommen worden ist, weil es sich anlässlich von Sportveranstaltungen im In- oder Ausland gewalttätig verhalten hat; oder
g  das Kadermitglied (in seiner Eigenschaft als Mitglied oder als Beauftragte oder Beauftragter einer Sportorganisation) durch eine dafür zuständige Stelle eines Sportverbandes wegen Verstosses gegen die Bestimmungen des fairen und sicheren Sports disziplinarisch sanktioniert worden ist.
2    Anstelle einer Sistierung oder eines Entzugs kann das BASPO die weitere Tätigkeit des Kadermitglieds mit Auflagen verbinden.
3    In leichteren Fällen kann es eine Verwarnung aussprechen.
de l'ordonnance sur l'encouragement des sports, de sorte que c'est cette disposition qui devrait, en bonne logique, s'appliquer en l'occurrence. L'art. 10 al. 3
SR 415.0 Bundesgesetz vom 17. Juni 2011 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsgesetz, SpoFöG) - Sportförderungsgesetz
SpoFöG Art. 10 Ausserordentliche Leumundsprüfung - 1 Besteht ein konkreter Hinweis, dass eine Person eine Straftat begangen hat, die mit ihrer Stellung als «Jugend und Sport»-Kader unvereinbar ist, so überprüft das BASPO den Leumund der betroffenen Person.
1    Besteht ein konkreter Hinweis, dass eine Person eine Straftat begangen hat, die mit ihrer Stellung als «Jugend und Sport»-Kader unvereinbar ist, so überprüft das BASPO den Leumund der betroffenen Person.
2    Ist gegen die betroffene Person ein Strafverfahren wegen einer Straftat hängig, die mit ihrer Stellung als «Jugend und Sport»-Kader unvereinbar ist, so verweigert oder sistiert das BASPO die Anerkennung.
3    Ist die betroffene Person wegen einer Straftat, die mit ihrer Stellung als «Jugend und Sport»-Kader unvereinbar ist, rechtskräftig verurteilt worden, so verweigert oder entzieht das BASPO die Anerkennung.
4    Es nimmt für die Leumundsprüfung Einsicht in die gemäss dem Strafregistergesetz vom 17. Juni 20163 zugänglichen Strafregisterdaten.4
5    Die Strafverfolgungsbehörden und die Gerichte sind verpflichtet, auf schriftliches Gesuch hin dem BASPO ergänzende Auskünfte aus den einschlägigen Strafakten zu erteilen, sofern:
a  dies für den Entscheid über die Erteilung, die Sistierung oder den Entzug von Anerkennungen als «Jugend und Sport»-Kader notwendig ist;
b  dadurch die Persönlichkeitsrechte Dritter nicht beeinträchtigt werden; und
c  dadurch der Zweck der Strafuntersuchung nicht gefährdet wird.
LESp est plus restrictif que l'art. 21 al. 1 let. b de l'ordonnance précitée, de sorte que le recourant aurait plutôt intérêt à l'application du nouveau droit, même s'il soutient que c'est l'ancien droit qui serait pertinent (cf. recours, p. 6). Cela étant, la question du droit dans le temps ne revêt qu'un intérêt théorique au regard des considérations suivantes.

6.2.1 Il ressort du dossier que le recourant a eu une altercation avec un moniteur, à savoir N._______, le 5 décembre 2009, à la suite d'un concours de gymnastique; lors de celle-ci, le recourant a traité ce moniteur de "bâtard" et a tenté de le contraindre de se rendre à (...) pour vider un camion en le menaçant de lui briser ses lunettes. Le recourant a fait l'objet d'une ordonnance pénale pour ces faits et a été condamné pour injure et délit manqué de contrainte à 10 jours-amende à Fr. 60.- le jour-amende, avec sursis pendant 2 ans. A ce sujet, le recourant a déclaré - dans ses observations du 12 décembre 2014 - qu'il avait été "particulièrement agacé par le fait que ce Monsieur laisse des gymnastes âgés entre 10 et 16 ans charger du matériel lourd et encombrant pendant que lui-même restait tranquillement assis dans son coin". Précédemment, dans sa réplique, il avait toutefois prétendu que "les faits entre M. N._______ et M. X._______ se basent sur des comportements inadéquats que M. N._______ aurait eu avec des jeunes filles et c'est en raison de ce qui précède que M. X._______ aurait eu l'altercation avec cette personne. Ne voulant pas faire perdurer la situation au moment du prononcé de la sanction pénale, le recourant n'a pas jugé utile de porter l'affaire plus avant (...)" (cf. réplique, p. 5). Le recourant et N._______ avaient déjà eu des différends précédemment et ceux-ci avaient été traités lors d'une séance du comité de la société de gymnastique à laquelle ils appartenaient tous deux (A._______) durant l'été 2009. Une convention avait alors été établie, dans laquelle ils s'étaient engagés à se respecter mutuellement. A la suite de l'altercation de décembre 2009, N._______ a démissionné de ladite société de gymnastique, non sans expliquer avoir ressenti une menace physique contre sa personne et être dérangé par le fait que certains gymnastes aient été témoins de la scène (cf. sa lettre de démission du 6 décembre 2009, jointe au dossier pénal). C'est le lieu de souligner que le Tribunal de céans a requis l'entier du dossier pénal du Ministère public de (...), que ce dernier a été produit et les parties invitées à s'exprimer à ce sujet. La requête d'administration de preuves complémentaire du recourant, lequel n'a d'ailleurs pas spécifié de quelle autre preuve il pourrait s'agir (cf. réplique p. 7), a donc été ainsi satisfaite. Quant à l'assertion du recourant selon laquelle il se tient à la disposition du Tribunal pour expliquer de vive voix ou par écrit - si souhaité - "les histoires qu'il y a eu au sein de la gymnastique" (cf. observations du 12 décembre 2014, p. 2), le Tribunal relève que l'échange d'écritures qu'il a ordonné (réponse, réplique, duplique, observations finales) n'a pas eu
d'autre fin que de permettre au recourant de s'exprimer pleinement à ce sujet.

6.2.2 Il appert ainsi que le recourant a fait l'objet d'une procédure pénale, laquelle a abouti à une condamnation définitive et exécutoire. Qu'il ait renoncé à faire appel de ce prononcé "préférant payer CHF 150.- pour avoir la paix" (cf. observations du 12 décembre 2014) - ce qui est étonnant, si l'on songe que cette condamnation portait sur 10 jours-amende à Fr. 60.- avec sursis durant deux ans et les frais de la cause par CHF 220.- - ne change rien à cela.

6.2.3 Le recourant saurait difficilement prétendre que l'infraction à la base de cette condamnation est compatible avec la fonction de cadre J+S. Dans une semblable fonction, responsable de former les jeunes, il lui appartient en effet d'être un modèle de comportement pour les gymnastes (cf. arrêt du Tribunal fédéral 2A.72/2005 du 6 mai 2005 consid. 4.2). Or, les faits se sont produits à la suite d'une compétition sportive J+S et le recourant a insulté et tenté de contraindre un autre moniteur à sa volonté, sous la menace de lui "briser ses lunettes". Il est tout à fait compréhensible que le moniteur en question ait ressenti une menace physique. Certes, le recourant n'a pas mis ses menaces à exécution. Il faut dire que d'autres membres de la société sont intervenus et l'ont calmé (procès-verbal d'audition de N._______ D2, figurant au dossier pénal). Par ailleurs, le recourant s'est adressé au Président de la société de gymnastique qui lui a indiqué que N._______ monterait effectivement pour décharger le camion (procès-verbal d'audition du recourant, D 4, figurant au dossier pénal), ce qui a probablement apaisé la situation. En réalité, N._______ ne s'est pas exécuté et lorsque le recourant s'en est rendu compte, au déchargement du camion à (...), il n'était plus en présence de la victime. Il n'en demeure pas moins que les faits ne sont pas dénués de gravité, même si la peine peut apparaître légère (10 jours-amende à Fr. 60.- avec sursis pendant 2 ans). En outre, certains parmi les gymnastes ont été les spectateurs contraints de la scène, comme l'a expliqué N._______ dans sa lettre de démission de A._______. En présence d'un tel comportement d'un moniteur J+S à l'égard d'un autre, l'on ne peut qu'émettre des craintes sur la perception que les gymnastes peuvent développer de la normalité. C'est d'ailleurs un aspect qui a contribué à la décision de N._______ de démissionner de cette société de gymnastique. En effet, une réflexion que lui a faite l'un de ces gymnastes ("t'es pas tout blanc non plus") - telle que rapportée par N._______ dans sa lettre de démission précitée - laisse entrevoir que le comportement dont il a été victime a pu être perçu par certains gymnastes comme normal ou justifié, à tout le moins en partie, alors qu'il était condamnable et a d'ailleurs été condamné pénalement.

6.2.4 Quant aux tentatives du recourant de justifier a posteriori son comportement vis-à-vis de N._______ dans le contexte de la présente procédure, elles sont dénuées de toute crédibilité. D'une part, le recourant avait lui-même concédé qu'il s'en était pris au prénommé en raison du fait que ce dernier s'était abstenu de décharger un camion, préférant laisser les gymnastes s'en charger (cf. ses déclarations à la police [...], selon le procès-verbal d'audition du 18 décembre 2009). Il n'a à aucun moment - lors de cette procédure pénale - prétendu que N._______ aurait eu un comportement déplacé à l'égard de jeunes filles. Ses allégations à ce sujet, formulées exclusivement dans la réplique adressée au Tribunal de céans et d'un caractère totalement gratuit, ne figurent plus dans ses observations finales, pourtant axées sur le dossier pénal produit et la condamnation pénale dont il a fait l'objet, ce qui en dit long sur leur substance. Le fait de tenter a posteriori de se dédouaner d'un comportement pénalement répréhensible (insulte et délit manqué de contrainte) et pour lequel il a été condamné par de semblables allégations, susceptible de léser plus encore sa victime, permet d'ailleurs de douter que le recourant ait pris conscience de la gravité de son comportement. Manifestement, tel n'est pas le cas, puisque dans ses observations finales du 12 décembre 2014, le recourant plaide encore - sans plus d'élément probant - que "M. N._______ ne peut pas se prévaloir d'un passé libre de tout reproche, lui qui aurait d'ailleurs été interdit à se présenter à une compétition nationale de gymnastique à (...) en 2011 en tant que juge pour un comportement inapproprié de sa part.". Il faut encore souligner que le Tribunal n'entend pas souscrire à l'invitation du recourant et "contacter Mme V._______ qui s'occupait à l'époque d'organisation et qui pourra (...) donner des informations concernant N._______" (cf. observations finales du 12 décembre 2014), n'ayant nulle intention d'investiguer de la sorte le passé de ce moniteur pour donner un quelconque élément au recourant, destiné à lui servir de justificatif. Le prononcé pénal du Ministère public du canton de (...) n'a d'ailleurs admis ni défense excusable ni état de nécessité.

6.2.5 Certes, cette infraction - ainsi que la condamnation prononcée à l'encontre du recourant - remontent à près de quatre ans. Il faut cependant considérer que, contrairement aux réflexions résultant du consid. 6.2.1 ci-avant, lesquelles impliquent de se demander si des faits reculés dans le temps portent ou non atteinte au lien de confiance déterminant, des considérations liées au temps écoulé depuis la condamnation pénale dont il s'agit n'entrent pas dans le cadre du présent raisonnement, à tout le moins s'il est fait application du nouveau droit (art. 10 al. 3
SR 415.0 Bundesgesetz vom 17. Juni 2011 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsgesetz, SpoFöG) - Sportförderungsgesetz
SpoFöG Art. 10 Ausserordentliche Leumundsprüfung - 1 Besteht ein konkreter Hinweis, dass eine Person eine Straftat begangen hat, die mit ihrer Stellung als «Jugend und Sport»-Kader unvereinbar ist, so überprüft das BASPO den Leumund der betroffenen Person.
1    Besteht ein konkreter Hinweis, dass eine Person eine Straftat begangen hat, die mit ihrer Stellung als «Jugend und Sport»-Kader unvereinbar ist, so überprüft das BASPO den Leumund der betroffenen Person.
2    Ist gegen die betroffene Person ein Strafverfahren wegen einer Straftat hängig, die mit ihrer Stellung als «Jugend und Sport»-Kader unvereinbar ist, so verweigert oder sistiert das BASPO die Anerkennung.
3    Ist die betroffene Person wegen einer Straftat, die mit ihrer Stellung als «Jugend und Sport»-Kader unvereinbar ist, rechtskräftig verurteilt worden, so verweigert oder entzieht das BASPO die Anerkennung.
4    Es nimmt für die Leumundsprüfung Einsicht in die gemäss dem Strafregistergesetz vom 17. Juni 20163 zugänglichen Strafregisterdaten.4
5    Die Strafverfolgungsbehörden und die Gerichte sind verpflichtet, auf schriftliches Gesuch hin dem BASPO ergänzende Auskünfte aus den einschlägigen Strafakten zu erteilen, sofern:
a  dies für den Entscheid über die Erteilung, die Sistierung oder den Entzug von Anerkennungen als «Jugend und Sport»-Kader notwendig ist;
b  dadurch die Persönlichkeitsrechte Dritter nicht beeinträchtigt werden; und
c  dadurch der Zweck der Strafuntersuchung nicht gefährdet wird.
LESp; cf. consid. 5.2.1 ci-dessus), lequel ne prévoit pas de sanction alternative au retrait du certificat J+S : une condamnation pénale entrée en force pour une infraction incompatible avec la fonction de cadre J+S entraîne, selon cette disposition, le retrait du certificat en question. L'aspect du temps écoulé peut en revanche entrer en ligne de compte dans le cadre de l'examen de la durée du retrait prononcé, c'est-à-dire de la quotité de la sanction (cf. ci-après consid. 6.2.7). S'il est fait application de l'art. 21
SR 415.01 Verordnung vom 23. Mai 2012 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsverordnung, SpoFöV) - Sportförderungsverordnung
SpoFöV Art. 21
1    Das BASPO kann die Anerkennung eines Kadermitgliedes sistieren oder entziehen, wenn:34
a  das Kadermitglied gegen die im Gesetz, in dieser Verordnung oder in den darauf abgestützten Ausführungsbestimmungen festgelegten Verpflichtungen verstösst;
b  die Eignung des Kadermitglieds zur Ausübung seiner Aufgabe wegfällt; oder
c  die Zusammenarbeit zwischen dem Kadermitglied und dem BASPO oder der kantonalen Amtsstelle für J+S aufgrund eines zerrütteten Vertrauensverhältnisses nicht mehr möglich ist;
d  das Kadermitglied zu Dopingzwecken Mittel nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG konsumiert oder Methoden nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG an sich selber angewendet hat;
e  das Kadermitglied an Online-Sportwetten teilgenommen hat, deren Zugang nach Artikel 86 des Geldspielgesetzes vom 29. September 201737 gesperrt ist;
f  das Kadermitglied in das Informationssystem nach Artikel 24a des Bundesgesetzes vom 21. März 199739 über Massnahmen zur Wahrung der inneren Sicherheit aufgenommen worden ist, weil es sich anlässlich von Sportveranstaltungen im In- oder Ausland gewalttätig verhalten hat; oder
g  das Kadermitglied (in seiner Eigenschaft als Mitglied oder als Beauftragte oder Beauftragter einer Sportorganisation) durch eine dafür zuständige Stelle eines Sportverbandes wegen Verstosses gegen die Bestimmungen des fairen und sicheren Sports disziplinarisch sanktioniert worden ist.
2    Anstelle einer Sistierung oder eines Entzugs kann das BASPO die weitere Tätigkeit des Kadermitglieds mit Auflagen verbinden.
3    In leichteren Fällen kann es eine Verwarnung aussprechen.
de l'ordonnance sur l'encouragement des sports, un avertissement peut être prononcé "dans les cas moins graves" (art. 21 al. 2 de l'ordonnance précitée). Comme l'art. 21 al. 1 let. b de ladite ordonnance ne prévoit pas le critère de la négligence grave - au contraire de l'art. 21 al. 1 let. a - l'on peut s'interroger sur le fait que l'alinéa 2 ait vocation à s'appliquer dans le cas où le cadre fait l'objet d'une procédure pénale. Quoi qu'il en soit, le Tribunal de céans n'est pas de l'avis qu'il faille s'en tenir à un avertissement en l'occurrence. En effet, comme souligné ci-avant (consid. 6.2.3), le cas du recourant ne saurait être qualifié de peu de gravité. Une quelconque prise de conscience de la gravité de son comportement ne transparaît d'ailleurs pas, à la lecture de ses écritures. Bien au contraire, il apparaît que le recourant tente de justifier son comportement en jetant le discrédit sur sa victime.

6.2.6 Au vu des considérations qui précèdent, force est d'admettre que l'OFSPO était légitimée à retirer les reconnaissances de moniteur et expert J+S du recourant, que ce soit sur la base de l'art. 21 al. 1 let. b
SR 415.01 Verordnung vom 23. Mai 2012 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsverordnung, SpoFöV) - Sportförderungsverordnung
SpoFöV Art. 21
1    Das BASPO kann die Anerkennung eines Kadermitgliedes sistieren oder entziehen, wenn:34
a  das Kadermitglied gegen die im Gesetz, in dieser Verordnung oder in den darauf abgestützten Ausführungsbestimmungen festgelegten Verpflichtungen verstösst;
b  die Eignung des Kadermitglieds zur Ausübung seiner Aufgabe wegfällt; oder
c  die Zusammenarbeit zwischen dem Kadermitglied und dem BASPO oder der kantonalen Amtsstelle für J+S aufgrund eines zerrütteten Vertrauensverhältnisses nicht mehr möglich ist;
d  das Kadermitglied zu Dopingzwecken Mittel nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG konsumiert oder Methoden nach Artikel 19 Absatz 3 SpoFöG an sich selber angewendet hat;
e  das Kadermitglied an Online-Sportwetten teilgenommen hat, deren Zugang nach Artikel 86 des Geldspielgesetzes vom 29. September 201737 gesperrt ist;
f  das Kadermitglied in das Informationssystem nach Artikel 24a des Bundesgesetzes vom 21. März 199739 über Massnahmen zur Wahrung der inneren Sicherheit aufgenommen worden ist, weil es sich anlässlich von Sportveranstaltungen im In- oder Ausland gewalttätig verhalten hat; oder
g  das Kadermitglied (in seiner Eigenschaft als Mitglied oder als Beauftragte oder Beauftragter einer Sportorganisation) durch eine dafür zuständige Stelle eines Sportverbandes wegen Verstosses gegen die Bestimmungen des fairen und sicheren Sports disziplinarisch sanktioniert worden ist.
2    Anstelle einer Sistierung oder eines Entzugs kann das BASPO die weitere Tätigkeit des Kadermitglieds mit Auflagen verbinden.
3    In leichteren Fällen kann es eine Verwarnung aussprechen.
de l'ordonnance sur l'encouragement des sports ou sur la base de l'art. 10 al. 3
SR 415.0 Bundesgesetz vom 17. Juni 2011 über die Förderung von Sport und Bewegung (Sportförderungsgesetz, SpoFöG) - Sportförderungsgesetz
SpoFöG Art. 10 Ausserordentliche Leumundsprüfung - 1 Besteht ein konkreter Hinweis, dass eine Person eine Straftat begangen hat, die mit ihrer Stellung als «Jugend und Sport»-Kader unvereinbar ist, so überprüft das BASPO den Leumund der betroffenen Person.
1    Besteht ein konkreter Hinweis, dass eine Person eine Straftat begangen hat, die mit ihrer Stellung als «Jugend und Sport»-Kader unvereinbar ist, so überprüft das BASPO den Leumund der betroffenen Person.
2    Ist gegen die betroffene Person ein Strafverfahren wegen einer Straftat hängig, die mit ihrer Stellung als «Jugend und Sport»-Kader unvereinbar ist, so verweigert oder sistiert das BASPO die Anerkennung.
3    Ist die betroffene Person wegen einer Straftat, die mit ihrer Stellung als «Jugend und Sport»-Kader unvereinbar ist, rechtskräftig verurteilt worden, so verweigert oder entzieht das BASPO die Anerkennung.
4    Es nimmt für die Leumundsprüfung Einsicht in die gemäss dem Strafregistergesetz vom 17. Juni 20163 zugänglichen Strafregisterdaten.4
5    Die Strafverfolgungsbehörden und die Gerichte sind verpflichtet, auf schriftliches Gesuch hin dem BASPO ergänzende Auskünfte aus den einschlägigen Strafakten zu erteilen, sofern:
a  dies für den Entscheid über die Erteilung, die Sistierung oder den Entzug von Anerkennungen als «Jugend und Sport»-Kader notwendig ist;
b  dadurch die Persönlichkeitsrechte Dritter nicht beeinträchtigt werden; und
c  dadurch der Zweck der Strafuntersuchung nicht gefährdet wird.
LESp. Les attestations de tiers déposées par le recourant à l'appui de sa réplique, lesquelles visent à démontrer qu'il est apprécié par les signataires de ces documents, ne sont pas susceptibles de remettre en cause ce qui précède. Le recours s'avère dès lors mal fondé à cet égard.

6.2.7 Il demeure à examiner la durée de ce retrait, à l'aune du principe de la proportionnalité. L'OFSPO a prononcé un retrait des reconnaissances de moniteur J+S et expert J+S du recourant pour une durée de quatre ans. La durée de ce retrait n'est pas motivée dans la décision attaquée. Cela étant, le recourant ne se plaint pas de ce défaut de motivation, son argumentation portant exclusivement sur le principe du retrait. Le Tribunal de céans retient pour sa part ce qui suit. Seule une mesure de retrait apparaît nécessaire et adéquate (règle de l'aptitude) et le Tribunal ne considère pas qu'une mesure moins incisive aurait permis d'atteindre le but visé (règle de nécessité et de proportionnalité au sens étroit) : en effet, même si l'on retient qu'un avertissement pourrait entrer en ligne de compte - ce qui n'est pas certain (voir le consid. 6.2.5 ci-avant) - une semblable mesure ne paraît pas suffisante afin de dissuader le recourant de commettre à l'avenir de nouveaux manquements.

Certes, un retrait n'est pas dénué d'incidences sur sa situation personnelle et financière. Toutefois, il faut également considérer que le recourant n'est pas dépendant des subsides J+S. Comme l'U._______ ne lui confie en pratique apparemment plus l'organisation de camps J+S depuis 2008, il a d'ailleurs développé une structure parallèle et organise des camps à titre privé, ce qui ne requiert aucune reconnaissance J+S (cf. recours p. 2 et réponse, art. 4 p. 4). Il apparaît en outre notamment que le V._______ a très régulièrement fait appel à lui comme remplaçant pour des cours d'éducation physique et qu'il a été engagé comme moniteur au sein de la FSG du (...). Le recourant paraît d'ailleurs être apprécié dans le cadre de ces activités par différentes personnes, notamment des gymnastes, comme en témoignent les documents produits avec sa réplique. Le recourant y est notamment décrit comme un homme serviable, dévoué et très sympathique (cf. attestations de D._______ et de T._______, figurant parmi les documents en question). La mesure de retrait ne le prive dès lors pas d'une source de revenu essentielle. Il faut d'ailleurs souligner que le recourant n'a, de par la loi, ni un droit personnel aux subsides et indemnités J+S, ni un droit à une formation professionnelle ou à une reconnaissance professionnelle dans le système J+S (cf. arrêt du Tribunal fédéral 2A.72/2005 du 6 mai 2005 consid. 4.2).

S'y ajoute que la condamnation pénale dont il a fait l'objet remonte à plusieurs années et que le recourant n'a apparemment plus occupé la justice pénale depuis lors (cf. extrait du casier judiciaire du 28 janvier 2014, sous pièce 15 du dossier de l'autorité inférieure).

En définitive, un retrait d'une durée d'une année devrait suffire à dissuader le recourant de commettre à l'avenir de nouveaux manquements. L'autorité inférieure n'explique d'ailleurs pas pour quel motif un retrait d'une durée de quatre ans serait nécessaire. Le recours est ainsi partiellement admis sur cet aspect et le ch. 1 du dispositif de la décision attaquée modifié en ce sens.

7.1 Aux termes de l'art. 21 al. 5 de l'ordonnance du DDPS sur les programmes et les projets d'encouragement du sport (OPESp, RS 415.011), ne sont pas admises à la formation des cadres les personnes dont la reconnaissance peut, pour des raisons fondées, être suspendue ou retirée, ou ayant à plusieurs reprises contrevenu aux prescriptions de J+S dans le cadre de leurs activités J+S.

7.2 Sur le vu de ce qui précède, l'interdiction faite au recourant de suivre un module ou un cours J+S pendant la période du retrait apparaît bien fondée. En effet, le Tribunal de céans a considéré dans le présent arrêt que le retrait des reconnaissances J+S du recourant par l'autorité inférieure était justifié, seule la durée en étant excessive. Par conséquent, l'interdiction de suivre un module ou un cours J+S pendant la durée de ce retrait, ramené à une année, procède d'une application correcte de l'art. 21 al. 5
SR 415.011 Verordnung des VBS vom 25. Mai 2012 über Sportförderungsprogramme und -projekte (VSpoFöP)
VSpoFöP Art. 21 Voraussetzungen für die Teilnahme an der Kaderbildung - 1 Zur Kaderbildung werden Kandidatinnen und Kandidaten zugelassen, die:
a  von sportartspezifischen Kenntnissen und Fähigkeiten;
b  von Qualifikationen in vorangehenden Kursen oder Modulen;
c  vom Umfang der bisher ausgeübten Leitertätigkeit;
d  vom Bestehen von Eignungstests;
e  von Qualifikationen, die ausserhalb des Programmes J+S erworben worden sind, namentlich vom Abschluss eines Nothelfer- oder Rettungsschwimmkurses.
OPESp et doit être confirmé.

8.

Conformément aux considérants qui précèdent, le recours doit être partiellement admis et la décision attaquée partiellement modifiée. Le retrait des reconnaissances de moniteur J+S et expert J+S du recourant est prononcé pour une durée d'une année, dès l'entrée en force du présent arrêt.

9.

9.1 Selon l'article 63 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 63
1    Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden.
2    Keine Verfahrenskosten werden Vorinstanzen oder beschwerdeführenden und unterliegenden Bundesbehörden auferlegt; anderen als Bundesbehörden, die Beschwerde führen und unterliegen, werden Verfahrenskosten auferlegt, soweit sich der Streit um vermögensrechtliche Interessen von Körperschaften oder autonomen Anstalten dreht.
3    Einer obsiegenden Partei dürfen nur Verfahrenskosten auferlegt werden, die sie durch Verletzung von Verfahrenspflichten verursacht hat.
4    Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter erhebt vom Beschwerdeführer einen Kostenvorschuss in der Höhe der mutmasslichen Verfahrenskosten. Zu dessen Leistung ist dem Beschwerdeführer eine angemessene Frist anzusetzen unter Androhung des Nichteintretens. Wenn besondere Gründe vorliegen, kann auf die Erhebung des Kostenvorschusses ganz oder teilweise verzichtet werden.102
4bis    Die Spruchgebühr richtet sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Sie beträgt:
a  in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 100-5000 Franken;
b  in den übrigen Streitigkeiten 100-50 000 Franken.103
5    Der Bundesrat regelt die Bemessung der Gebühren im Einzelnen.104 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005105 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010106.107
PA, les frais de procédure, comprenant l'émolument d'arrêté, les émoluments de chancellerie et les débours, sont, en règle générale, mis à la charge de la partie qui succombe. En l'espèce, le recourant supportera dès lors une partie des frais de procédure, puisqu'il succombe partiellement. Toutefois, il sied de tenir compte de la violation de son droit d'être entendu par l'autorité inférieure, ayant certes pu être réparée en procédure de recours, mais ayant toutefois contraint le recourant à recourir contre la décision de l'OFSPO afin d'obtenir l'accès à l'entier de son dossier personnel. Les frais de procédure étant fixés à CHF 1'500.-, le recourant prendra donc à sa charge CHF 500.-, le différentiel par rapport au montant de l'avance à laquelle il a procédé (CHF 1'500.- ./. CHF 500.-), soit CHF 1'000.-, lui étant restitué dès que le présent arrêt sera définitif et exécutoire. En application de l'art. 63 al. 2
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 63
1    Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden.
2    Keine Verfahrenskosten werden Vorinstanzen oder beschwerdeführenden und unterliegenden Bundesbehörden auferlegt; anderen als Bundesbehörden, die Beschwerde führen und unterliegen, werden Verfahrenskosten auferlegt, soweit sich der Streit um vermögensrechtliche Interessen von Körperschaften oder autonomen Anstalten dreht.
3    Einer obsiegenden Partei dürfen nur Verfahrenskosten auferlegt werden, die sie durch Verletzung von Verfahrenspflichten verursacht hat.
4    Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter erhebt vom Beschwerdeführer einen Kostenvorschuss in der Höhe der mutmasslichen Verfahrenskosten. Zu dessen Leistung ist dem Beschwerdeführer eine angemessene Frist anzusetzen unter Androhung des Nichteintretens. Wenn besondere Gründe vorliegen, kann auf die Erhebung des Kostenvorschusses ganz oder teilweise verzichtet werden.102
4bis    Die Spruchgebühr richtet sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Sie beträgt:
a  in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 100-5000 Franken;
b  in den übrigen Streitigkeiten 100-50 000 Franken.103
5    Der Bundesrat regelt die Bemessung der Gebühren im Einzelnen.104 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005105 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010106.107
PA, les frais de procédure ne peuvent être mis à la charge des autorités inférieures déboutées, de sorte que l'OFSPO n'a pas de frais de procédure à payer.

9.2 L'art. 64 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 64
1    Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen.
2    Die Entschädigung wird in der Entscheidungsformel beziffert und der Körperschaft oder autonomen Anstalt auferlegt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, soweit sie nicht einer unterliegenden Gegenpartei auferlegt werden kann.
3    Einer unterliegenden Gegenpartei kann sie je nach deren Leistungsfähigkeit auferlegt werden, wenn sich die Partei mit selbständigen Begehren am Verfahren beteiligt hat.
4    Die Körperschaft oder autonome Anstalt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, haftet für die einer unterliegenden Gegenpartei auferlegte Entschädigung, soweit sich diese als uneinbringlich herausstellt.
5    Der Bundesrat regelt die Bemessung der Entschädigung.108 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005109 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010110.111
PA prévoit que l'autorité de recours peut allouer, d'office ou sur requête, à la partie ayant entièrement ou partiellement obtenu gain de cause, une indemnité pour les frais indispensables et relativement élevés qui lui ont été occasionnés par le litige (cf. également art. 7 ss
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE)
VGKE Art. 7 Grundsatz
1    Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten.
2    Obsiegt die Partei nur teilweise, so ist die Parteientschädigung entsprechend zu kürzen.
3    Keinen Anspruch auf Parteientschädigung haben Bundesbehörden und, in der Regel, andere Behörden, die als Parteien auftreten.
4    Sind die Kosten verhältnismässig gering, so kann von einer Parteientschädigung abgesehen werden.
5    Artikel 6a ist sinngemäss anwendbar.7
du règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral [FITAF, RS 173.320.2]). L'art. 14 al. 2
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE)
VGKE Art. 14 Festsetzung der Parteientschädigung
1    Die Parteien, die Anspruch auf Parteientschädigung erheben, und die amtlich bestellten Anwälte und Anwältinnen haben dem Gericht vor dem Entscheid eine detaillierte Kostennote einzureichen.
2    Das Gericht setzt die Parteientschädigung und die Entschädigung für die amtlich bestellten Anwälte und Anwältinnen auf Grund der Kostennote fest. Wird keine Kostennote eingereicht, so setzt das Gericht die Entschädigung auf Grund der Akten fest.
FITAF indique que le Tribunal fixe les dépens sur la base de l'éventuel décompte remis par la partie concernée. A défaut, il fixe l'indemnité sur la base du dossier. En l'occurrence, le recourant, qui obtient partiellement gain de cause et est représenté par un avocat, a droit à des dépens partiels. Ceux-ci seront fixés - en l'absence de note d'honoraires - à CHF 1'500.-, TVA comprise, compte tenu de la violation par l'autorité inférieure du droit d'être entendu du recourant, de la nature de la cause et de son degré de complexité, et mis à la charge de l'autorité inférieure.

(le dispositif se trouve à la page suivante)

Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :

1.
Le recours du 13 mars 2014 est partiellement admis et le ch. 1 du dispositif de la décision de l'Office fédéral du Sport du 10 février 2014 modifié dans le sens suivant.

2.
Le retrait des reconnaissances de moniteur J+S et expert J+S de X._______ est prononcé pour une durée d'une année dès l'entrée en force du présent arrêt.

3.

Les frais de procédure sont fixés à CHF 1'500.-, dont un montant de CHF 500.- est mis à la charge du recourant, le solde par rapport au montant de l'avance de frais versée (soit CHF 1'000.-) lui étant restitué une fois le présent arrêt définitif et exécutoire. Il n'est pas mis de frais de procédure à la charge de l'autorité inférieure.

4.
L'Office fédéral du Sport doit verser au recourant une indemnité de CHF 1'500.- à titre de dépens.

5.

Le présent arrêt est adressé :

- au recourant (Acte judiciaire)

- à l'autorité inférieure (Recommandé avec avis de réception)

- au Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports DDPS (Acte judiciaire)

L'indication des voies de droit se trouve à la page suivante.

La présidente du collège : La greffière :

Marie-Chantal May Canellas Cécilia Siegrist

Indication des voies de droit :

La présente décision peut être attaquée devant le Tribunal fédéral, 1000 Lausanne 14, par la voie du recours en matière de droit public, dans les trente jours qui suivent la notification (art. 82 ss
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 82 Grundsatz - Das Bundesgericht beurteilt Beschwerden:
a  gegen Entscheide in Angelegenheiten des öffentlichen Rechts;
b  gegen kantonale Erlasse;
c  betreffend die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen sowie betreffend Volkswahlen und -abstimmungen.
, 90
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 90 Endentscheide - Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide, die das Verfahren abschliessen.
ss et 100 LTF). Le mémoire doit être rédigé dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signé. La décision attaquée et les moyens de preuve doivent être joints au mémoire, pour autant qu'ils soient en mains du recourant (art. 42
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 42 Rechtsschriften - 1 Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten.
1    Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten.
2    In der Begründung ist in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt. Ist eine Beschwerde nur unter der Voraussetzung zulässig, dass sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt, so ist auszuführen, warum die jeweilige Voraussetzung erfüllt ist. 14 15
3    Die Urkunden, auf die sich die Partei als Beweismittel beruft, sind beizulegen, soweit die Partei sie in Händen hat; richtet sich die Rechtsschrift gegen einen Entscheid, so ist auch dieser beizulegen.
4    Bei elektronischer Einreichung muss die Rechtsschrift von der Partei oder ihrem Vertreter beziehungsweise ihrer Vertreterin mit einer qualifizierten elektronischen Signatur gemäss Bundesgesetz vom 18. März 201616 über die elektronische Signatur versehen werden. Das Bundesgericht bestimmt in einem Reglement:
a  das Format der Rechtsschrift und ihrer Beilagen;
b  die Art und Weise der Übermittlung;
c  die Voraussetzungen, unter denen bei technischen Problemen die Nachreichung von Dokumenten auf Papier verlangt werden kann.17
5    Fehlen die Unterschrift der Partei oder ihrer Vertretung, deren Vollmacht oder die vorgeschriebenen Beilagen oder ist die Vertretung nicht zugelassen, so wird eine angemessene Frist zur Behebung des Mangels angesetzt mit der Androhung, dass die Rechtsschrift sonst unbeachtet bleibt.
6    Unleserliche, ungebührliche, unverständliche, übermässig weitschweifige oder nicht in einer Amtssprache verfasste Rechtsschriften können in gleicher Weise zur Änderung zurückgewiesen werden.
7    Rechtsschriften, die auf querulatorischer oder rechtsmissbräuchlicher Prozessführung beruhen, sind unzulässig.
LTF).

Expédition :
Information de décision   •   DEFRITEN
Document : A-1323/2014
Date : 20. Januar 2015
Publié : 21. Dezember 2015
Source : Bundesverwaltungsgericht
Statut : Unpubliziert
Domaine : Turnen und Sport
Objet : retrait des reconnaissances J+S et l'interdiction de suivre des formations de cadre J+S


Répertoire des lois
CC: 8
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 8 - Chaque partie doit, si la loi ne prescrit le contraire, prouver les faits qu'elle allègue pour en déduire son droit.
Cst: 29 
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
163 
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 163 Forme des actes édictés par l'Assemblée fédérale - 1 L'Assemblée fédérale édicte les dispositions fixant des règles de droit sous la forme d'une loi fédérale ou d'une ordonnance.
1    L'Assemblée fédérale édicte les dispositions fixant des règles de droit sous la forme d'une loi fédérale ou d'une ordonnance.
2    Les autres actes sont édictés sous la forme d'un arrêté fédéral, qui, s'il n'est pas sujet au référendum, est qualifié d'arrêté fédéral simple.
164 
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 164 Législation - 1 Toutes les dispositions importantes qui fixent des règles de droit doivent être édictées sous la forme d'une loi fédérale. Appartiennent en particulier à cette catégorie les dispositions fondamentales relatives:
1    Toutes les dispositions importantes qui fixent des règles de droit doivent être édictées sous la forme d'une loi fédérale. Appartiennent en particulier à cette catégorie les dispositions fondamentales relatives:
a  à l'exercice des droits politiques;
b  à la restriction des droits constitutionnels;
c  aux droits et aux obligations des personnes;
d  à la qualité de contribuable, à l'objet des impôts et au calcul du montant des impôts;
e  aux tâches et aux prestations de la Confédération;
f  aux obligations des cantons lors de la mise en oeuvre et de l'exécution du droit fédéral;
g  à l'organisation et à la procédure des autorités fédérales.
2    Une loi fédérale peut prévoir une délégation de la compétence d'édicter des règles de droit, à moins que la Constitution ne l'exclue.
182 
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 182 Législation et mise en oeuvre - 1 Le Conseil fédéral édicte des règles de droit sous la forme d'une ordonnance, dans la mesure où la Constitution ou la loi l'y autorisent.
1    Le Conseil fédéral édicte des règles de droit sous la forme d'une ordonnance, dans la mesure où la Constitution ou la loi l'y autorisent.
2    Il veille à la mise en oeuvre de la législation, des arrêtés de l'Assemblée fédérale et des jugements rendus par les autorités judiciaires fédérales.
190
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 190 Droit applicable - Le Tribunal fédéral et les autres autorités sont tenus d'appliquer les lois fédérales et le droit international.135
FITAF: 7 
SR 173.320.2 Règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral (FITAF)
FITAF Art. 7 Principe
1    La partie qui obtient gain de cause a droit aux dépens pour les frais nécessaires causés par le litige.
2    Lorsqu'une partie n'obtient que partiellement gain de cause, les dépens auxquels elle peut prétendre sont réduits en proportion.
3    Les autorités fédérales et, en règle générale, les autres autorités parties n'ont pas droit aux dépens.
4    Si les frais sont relativement peu élevés, le tribunal peut renoncer à allouer des dépens.
5    L'art. 6a s'applique par analogie.7
14
SR 173.320.2 Règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral (FITAF)
FITAF Art. 14 Calcul des dépens
1    Les parties qui ont droit aux dépens et les avocats commis d'office doivent faire parvenir avant le prononcé un décompte de leurs prestations au tribunal.
2    Le tribunal fixe les dépens et l'indemnité des avocats commis d'office sur la base du décompte. A défaut de décompte, le tribunal fixe l'indemnité sur la base du dossier.
LESp: 9 
SR 415.0 Loi fédérale du 17 juin 2011 sur l'encouragement du sport et de l'activité physique (Loi sur l'encouragement du sport, LESp) - Loi sur l'encouragement du sport
LESp Art. 9 Formation des cadres - 1 La formation des cadres est du ressort de la Confédération et des cantons. Ceux-ci peuvent y associer des organisations privées.
1    La formation des cadres est du ressort de la Confédération et des cantons. Ceux-ci peuvent y associer des organisations privées.
2    La Confédération supervise la formation.
3    Le Conseil fédéral définit les offres de formation et fixe les conditions d'attribution, de suspension, de retrait et de caducité des certificats de cadre «Jeunesse et sport».
4    L'Office fédéral du sport (OFSPO) décide de l'attribution, de la suspension ou du retrait des certificats de cadre «Jeunesse et sport» ou en constate la caducité.
10
SR 415.0 Loi fédérale du 17 juin 2011 sur l'encouragement du sport et de l'activité physique (Loi sur l'encouragement du sport, LESp) - Loi sur l'encouragement du sport
LESp Art. 10 Examen extraordinaire de la réputation - 1 Lorsqu'un indice concret laisse supposer qu'une personne a commis une infraction incompatible avec la fonction de cadre «Jeunesse et sport», l'OFSPO examine la réputation de cette personne.
1    Lorsqu'un indice concret laisse supposer qu'une personne a commis une infraction incompatible avec la fonction de cadre «Jeunesse et sport», l'OFSPO examine la réputation de cette personne.
2    Si la personne fait l'objet d'une procédure pénale pour une infraction incompatible avec la fonction de cadre «Jeunesse et sport», l'OFSPO refuse ou suspend le certificat.
3    Si la personne a été condamnée par un jugement entré en force pour une infraction incompatible avec la fonction de cadre «Jeunesse et sport», l'OFSPO refuse ou retire le certificat.
4    L'OFSPO consulte les données personnelles du casier judiciaire selon la loi du 17 juin 2016 sur le casier judiciaire4 lors de l'examen de la réputation de la personne concernée.5
5    Les autorités de poursuite pénale et les tribunaux sont tenus de donner à l'OFSPO, sur demande écrite de sa part, des informations complémentaires extraites des pièces du dossier si les conditions suivantes sont réunies:
a  les informations sont nécessaires pour prendre la décision d'attribution, de suspension ou de retrait des certificats de cadre «Jeunesse et sport»;
b  elles ne lèsent pas les droits de la personnalité de tiers;
c  elles ne compromettent pas l'instruction pénale.
LTAF: 31 
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)
LTAF Art. 31 Principe - Le Tribunal administratif fédéral connaît des recours contre les décisions au sens de l'art. 5 de la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)20.
32 
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)
LTAF Art. 32 Exceptions
1    Le recours est irrecevable contre:
a  les décisions concernant la sûreté intérieure ou extérieure du pays, la neutralité, la protection diplomatique et les autres affaires relevant des relations extérieures, à moins que le droit international ne confère un droit à ce que la cause soit jugée par un tribunal;
b  les décisions concernant le droit de vote des citoyens ainsi que les élections et les votations populaires;
c  les décisions relatives à la composante «prestation» du salaire du personnel de la Confédération, dans la mesure où elles ne concernent pas l'égalité des sexes;
d  ...
e  les décisions dans le domaine de l'énergie nucléaire concernant:
e1  l'autorisation générale des installations nucléaires;
e2  l'approbation du programme de gestion des déchets;
e3  la fermeture de dépôts en profondeur;
e4  la preuve de l'évacuation des déchets.
f  les décisions relatives à l'octroi ou l'extension de concessions d'infrastructures ferroviaires;
g  les décisions rendues par l'Autorité indépendante d'examen des plaintes en matière de radio-télévision;
h  les décisions relatives à l'octroi de concessions pour des maisons de jeu;
i  les décisions relatives à l'octroi, à la modification ou au renouvellement de la concession octroyée à la Société suisse de radiodiffusion et télévision (SSR);
j  les décisions relatives au droit aux contributions d'une haute école ou d'une autre institution du domaine des hautes écoles.
2    Le recours est également irrecevable contre:
a  les décisions qui, en vertu d'une autre loi fédérale, peuvent faire l'objet d'une opposition ou d'un recours devant une autorité précédente au sens de l'art. 33, let. c à f;
b  les décisions qui, en vertu d'une autre loi fédérale, peuvent faire l'objet d'un recours devant une autorité cantonale.
33 
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)
LTAF Art. 33 Autorités précédentes - Le recours est recevable contre les décisions:
a  du Conseil fédéral et des organes de l'Assemblée fédérale, en matière de rapports de travail du personnel de la Confédération, y compris le refus d'autoriser la poursuite pénale;
b  du Conseil fédéral concernant:
b1  la révocation d'un membre du conseil de banque ou de la direction générale ou d'un suppléant sur la base de la loi du 3 octobre 2003 sur la Banque nationale26,
b10  la révocation d'un membre du conseil d'administration du Service suisse d'attribution des sillons ou l'approbation de la résiliation des rapports de travail du directeur par le conseil d'administration, conformément à la loi fédérale du 20 décembre 1957 sur les chemins de fer44;
b2  la révocation d'un membre du conseil d'administration de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers ou l'approbation de la résiliation des rapports de travail du directeur par le conseil d'administration selon la loi du 22 juin 2007 sur la surveillance des marchés financiers27,
b3  le blocage de valeurs patrimoniales en vertu de la loi du 18 décembre 2015 sur les valeurs patrimoniales d'origine illicite29,
b4  l'interdiction d'exercer des activités en vertu de la LRens31,
b4bis  l'interdiction d'organisations en vertu de la LRens,
b5  la révocation du mandat d'un membre du Conseil de l'Institut fédéral de métrologie au sens de la loi du 17 juin 2011 sur l'Institut fédéral de métrologie34,
b6  la révocation d'un membre du conseil d'administration de l'Autorité fédérale de surveillance en matière de révision ou l'approbation de la résiliation des rapports de travail du directeur par le conseil d'administration selon la loi du 16 décembre 2005 sur la surveillance de la révision36,
b7  la révocation d'un membre du conseil de l'Institut suisse des produits thérapeutiques sur la base de la loi du 15 décembre 2000 sur les produits thérapeutiques38,
b8  la révocation d'un membre du conseil d'administration de l'établissement au sens de la loi du 16 juin 2017 sur les fonds de compensation40,
b9  la révocation d'un membre du conseil de l'Institut suisse de droit comparé selon la loi du 28 septembre 2018 sur l'Institut suisse de droit comparé42;
c  du Tribunal pénal fédéral en matière de rapports de travail de ses juges et de son personnel;
cbis  du Tribunal fédéral des brevets en matière de rapports de travail de ses juges et de son personnel;
dquinquies  de la Chancellerie fédérale, des départements et des unités de l'administration fédérale qui leur sont subordonnées ou administrativement rattachées;
e  des établissements et des entreprises de la Confédération;
f  des commissions fédérales;
g  des tribunaux arbitraux fondées sur des contrats de droit public signés par la Confédération, ses établissements ou ses entreprises;
h  des autorités ou organisations extérieures à l'administration fédérale, pour autant qu'elles statuent dans l'accomplissement de tâches de droit public que la Confédération leur a confiées;
i  d'autorités cantonales, dans la mesure où d'autres lois fédérales prévoient un recours au Tribunal administratif fédéral.
37
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)
LTAF Art. 37 Principe - La procédure devant le Tribunal administratif fédéral est régie par la PA57, pour autant que la présente loi n'en dispose pas autrement.
LTF: 42 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
82 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 82 Principe - Le Tribunal fédéral connaît des recours:
a  contre les décisions rendues dans des causes de droit public;
b  contre les actes normatifs cantonaux;
c  qui concernent le droit de vote des citoyens ainsi que les élections et votations populaires.
90
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure.
OESp: 2 
SR 415.01 Ordonnance du 23 mai 2012 sur l'encouragement du sport et de l'activité physique (Ordonnance sur l'encouragement du sport, OESp) - Ordonnance sur l'encouragement des sports
OESp Art. 2
1    «Jeunesse et sport» (J+S) a pour buts:
a  de concevoir et d'encourager un sport adapté aux enfants et aux jeunes en tenant compte des principes de l'éthique et de la sécurité dans le sport;
b  de permettre aux enfants et aux jeunes de vivre pleinement le sport et de participer à la mise en place des activités sportives tout en favorisant leur intégration dans une communauté sportive;
c  de contribuer au développement et à l'épanouissement des jeunes d'un point de vue pédagogique et en termes d'intégration sociale et de santé;
d  ...
e  de préparer les moniteurs de sport à leurs tâches de cadres J+S en leur offrant une formation spécifique, une formation continue adaptée à leurs besoins et un suivi dans l'exercice de leur fonction.
2    À des fins d'intégration sociale ou de santé publique, pour réaliser l'égalité entre les sexes ou pour assurer la promotion du programme J+S, l'Office fédéral du sport (OFSPO) peut prendre des mesures encourageant des groupes spécifiques d'enfants et de jeunes à pratiquer certains sports J+S, ou propres à promouvoir J+S auprès de ces groupes.
15 
SR 415.01 Ordonnance du 23 mai 2012 sur l'encouragement du sport et de l'activité physique (Ordonnance sur l'encouragement du sport, OESp) - Ordonnance sur l'encouragement des sports
OESp Art. 15 Tâches - Les cadres J+S appliquent, dans le cadre de leur activité, les principes de l'éthique et de la sécurité dans le sport ainsi que la conception J+S. Ils prennent les mesures nécessaires pour prévenir les accidents.
21 
SR 415.01 Ordonnance du 23 mai 2012 sur l'encouragement du sport et de l'activité physique (Ordonnance sur l'encouragement du sport, OESp) - Ordonnance sur l'encouragement des sports
OESp Art. 21
1    L'OFSPO peut suspendre ou retirer la reconnaissance d'un cadre J+S dans les cas suivants:35
a  non-respect des obligations inscrites dans la loi, dans la présente ordonnance ou dans les dispositions d'exécution qui en découlent;
b  inaptitude de ce cadre à accomplir sa tâche, ou
c  collaboration impossible entre ce cadre, d'une part, et l'OFSPO ou le service cantonal J+S, d'autre part, en raison de la dégradation de leurs rapports de confiance;
d  consommation ou application à soi-même, à des fins de dopage, de produits ou de méthodes visés à l'art. 19, al. 3 de la LESp;
e  participation à des paris sportifs en ligne auxquels l'accès est bloqué en vertu de l'art. 86 de la loi du 29 septembre 2017 sur les jeux d'argent38;
f  fichage dans le système d'information électronique visé à l'art. 24a de la loi fédérale du 21 mars 1997 instituant des mesures visant au maintien de la sûreté intérieure40 en raison d'un comportement violent affiché lors de manifestations sportives organisées en Suisse ou à l'étranger, ou
g  sanction disciplinaire prononcée à l'encontre du cadre J+S (en sa qualité de membre ou de mandataire d'une organisation sportive) par un organe compétent d'une fédération sportive en raison d'une violation des dispositions relatives à l'éthique et à la sécurité dans le sport.
2    Au lieu de suspendre la reconnaissance d'un cadre ou de la lui retirer, l'OFSPO peut lier la poursuite de son activité de cadre à des charges.
3    Dans des cas moins graves, il peut émettre un avertissement.
30
SR 415.01 Ordonnance du 23 mai 2012 sur l'encouragement du sport et de l'activité physique (Ordonnance sur l'encouragement du sport, OESp) - Ordonnance sur l'encouragement des sports
OESp Art. 30 Surveillance
1    Les cantons exercent la surveillance des offres qu'ils autorisent.
2    Ils effectuent des contrôles systématiques et périodiques. Ces contrôles peuvent être réalisés sur le lieu de la formation.
3    S'ils constatent des irrégularités, les cantons clarifient les faits, prennent les mesures qui s'imposent et adressent un rapport à l'OFSPO.
4    L'OFSPO exerce la surveillance générale de la réalisation des offres J+S et de la formation des cadres. Il peut charger des experts J+S de contrôler la qualité d'offres J+S et d'offres de formation des cadres.56
OPESp: 21
SR 415.011 Ordonnance du DDPS du 25 mai 2012 sur les programmes et les projets d'encouragement du sport (OPESp)
OPESp Art. 21 Conditions d'admission à la formation des cadres
1    Sont admis à la formation des cadres les candidats:
a  de nationalité suisse ou liechtensteinoise, ainsi que les ressortissants étrangers domiciliés en Suisse;
b  âgés de 17 ans révolus dans l'année du cours;
c  remplissant les conditions spécifiques d'admission aux offres de la formation des cadres (art. 30, 33 et 42).
1bis    Sont admis à la formation des moniteurs J+S Sport scolaire:
a  les étudiants et les diplômés des hautes écoles pédagogiques qui suivent ou ont suivi une filière axée sur l'enseignement du sport et de l'activité physique;
b  les étudiants et les diplômés des hautes écoles universitaires qui suivent ou ont suivi une filière de sciences du sport ou d'une discipline apparentée;
c  les personnes qui ont achevé une formation pédagogique et qui exercent des tâches d'encadrement périscolaire.25
2    Les ressortissants étrangers non domiciliés en Suisse sont également admis à condition qu'ils exercent régulièrement une activité pour un organisateur d'offres J+S ou d'offres de la formation des cadres.
3    L'admission aux cours et aux modules de la formation des cadres peut dépendre:
a  de connaissances et d'aptitudes spécifiques au sport concerné;
b  de qualifications dans des cours ou des modules préalables;
c  de l'ampleur de l'activité de moniteur déployée antérieurement;
d  de la réussite de tests d'aptitude;
e  de qualifications acquises en dehors du programme J+S, à savoir la réussite d'un cours de premiers secours ou de natation de sauvetage.
4    ...26
5    Ne sont pas admises à la formation des cadres les personnes dont la reconnaissance peut, pour des raisons fondées, être suspendue ou retirée, ou ayant à plusieurs reprises contrevenu aux prescriptions de J+S dans le cadre de leurs activités J+S.
6    L'OFSPO décide de l'admission à la formation des cadres sur proposition de l'organisateur de la formation des cadres.
PA: 5 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 5
1    Sont considérées comme décisions les mesures prises par les autorités dans des cas d'espèce, fondées sur le droit public fédéral et ayant pour objet:
a  de créer, de modifier ou d'annuler des droits ou des obligations;
b  de constater l'existence, l'inexistence ou l'étendue de droits ou d'obligations;
c  de rejeter ou de déclarer irrecevables des demandes tendant à créer, modifier, annuler ou constater des droits ou obligations.
2    Sont aussi considérées comme des décisions les mesures en matière d'exécution (art. 41, al. 1, let. a et b), les décisions incidentes (art. 45 et 46), les décisions sur opposition (art. 30, al. 2, let. b, et 74), les décisions sur recours (art. 61), les décisions prises en matière de révision (art. 68) et d'interprétation (art. 69).25
3    Lorsqu'une autorité rejette ou invoque des prétentions à faire valoir par voie d'action, sa déclaration n'est pas considérée comme décision.
7 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 7
1    L'autorité examine d'office si elle est compétente.
2    La compétence ne peut pas être créée par accord entre l'autorité et la partie.
13 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 13
1    Les parties sont tenues de collaborer à la constatation des faits:
a  dans une procédure qu'elles introduisent elles-mêmes;
b  dans une autre procédure, en tant qu'elles y prennent des conclusions indépendantes;
c  en tant qu'une autre loi fédérale leur impose une obligation plus étendue de renseigner ou de révéler.
1bis    L'obligation de collaborer ne s'étend pas à la remise d'objets et de documents concernant des contacts entre une partie et son avocat, si celui-ci est autorisé à pratiquer la représentation en justice en vertu de la loi du 23 juin 2000 sur les avocats34.35
2    L'autorité peut déclarer irrecevables les conclusions prises dans une procédure au sens de l'al. 1, let. a ou b, lorsque les parties refusent de prêter le concours nécessaire qu'on peut attendre d'elles.
19 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 19 - Sont en outre applicables par analogie à la procédure probatoire les art. 37, 39 à 41 et 43 à 61 de la procédure civile fédérale49; les sanctions pénales prévues par ladite loi envers les parties ou les tierces personnes défaillantes sont remplacées par celles qui sont mentionnées à l'art. 60 de la présente loi.
26 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 26
1    La partie ou son mandataire a le droit de consulter les pièces suivantes au siège de l'autorité appelée à statuer ou à celui d'une autorité cantonale désignée par elle:
a  les mémoires des parties et les observations responsives d'autorités;
b  tous les actes servant de moyens de preuve;
c  la copie de décisions notifiées.
1bis    Avec l'accord de la partie ou de son mandataire, l'autorité peut lui communiquer les pièces à consulter par voie électronique.65
2    L'autorité appelée à statuer peut percevoir un émolument pour la consultation des pièces d'une affaire liquidée: le Conseil fédéral fixe le tarif des émoluments.
27 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 27
1    L'autorité ne peut refuser la consultation des pièces que si:
a  des intérêts publics importants de la Confédération ou des cantons, en particulier la sécurité intérieure ou extérieure de la Confédération, exigent que le secret soit gardé;
b  des intérêts privés importants, en particulier ceux de parties adverses, exigent que le secret soit gardé;
c  l'intérêt d'une enquête officielle non encore close l'exige.
2    Le refus d'autoriser la consultation des pièces ne peut s'étendre qu'à celles qu'il y a lieu de garder secrètes.
3    La consultation par la partie de ses propres mémoires, des documents qu'elle a produits comme moyens de preuves et des décisions qui lui ont été notifiées ne peut pas lui être refusée. La consultation des procès-verbaux relatifs aux déclarations qu'elle a faites ne peut lui être refusée que jusqu'à la clôture de l'enquête.
28 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 28 - Une pièce dont la consultation a été refusée à la partie ne peut être utilisée à son désavantage que si l'autorité lui en a communiqué, oralement ou par écrit, le contenu essentiel se rapportant à l'affaire et lui a donné en outre l'occasion de s'exprimer et de fournir des contre-preuves.
48 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 48
1    A qualité pour recourir quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité inférieure ou a été privé de la possibilité de le faire;
b  est spécialement atteint par la décision attaquée, et
c  a un intérêt digne de protection à son annulation ou à sa modification.
2    A également qualité pour recourir toute personne, organisation ou autorité qu'une autre loi fédérale autorise à recourir.
49 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 49 - Le recourant peut invoquer:
a  la violation du droit fédéral, y compris l'excès ou l'abus du pouvoir d'appréciation;
b  la constatation inexacte ou incomplète des faits pertinents;
c  l'inopportunité: ce grief ne peut être invoqué lorsqu'une autorité cantonale a statué comme autorité de recours.
50 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 50
1    Le recours doit être déposé dans les 30 jours qui suivent la notification de la décision.
2    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
52 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 52
1    Le mémoire de recours indique les conclusions, motifs et moyens de preuve et porte la signature du recourant ou de son mandataire; celui-ci y joint l'expédition de la décision attaquée et les pièces invoquées comme moyens de preuve, lorsqu'elles se trouvent en ses mains.
2    Si le recours ne satisfait pas à ces exigences, ou si les conclusions ou les motifs du recourant n'ont pas la clarté nécessaire, sans que le recours soit manifestement irrecevable, l'autorité de recours impartit au recourant un court délai supplémentaire pour régulariser le recours.
3    Elle avise en même temps le recourant que si le délai n'est pas utilisé, elle statuera sur la base du dossier ou si les conclusions, les motifs ou la signature manquent, elle déclarera le recours irrecevable.
61 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 61
1    L'autorité de recours statue elle-même sur l'affaire ou exceptionnellement la renvoie avec des instructions impératives à l'autorité inférieure.
2    La décision sur recours contient un résumé des faits essentiels, des considérants et le dispositif.
3    Elle est communiquée aux parties et à l'autorité inférieure.
62 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 62
1    L'autorité de recours peut modifier la décision attaquée à l'avantage d'une partie.
2    Elle peut modifier au détriment d'une partie la décision attaquée, lorsque celle-ci viole le droit fédéral ou repose sur une constatation inexacte ou incomplète des faits: pour inopportunité, la décision attaquée ne peut être modifiée au détriment d'une partie, sauf si la modification profite à la partie adverse.
3    Si l'autorité de recours envisage de modifier, au détriment d'une partie, la décision attaquée, elle l'informe de son intention et lui donne l'occasion de s'exprimer.
4    Les motifs invoqués à l'appui du recours ne lient en aucun cas l'autorité de recours.
63 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 63
1    En règle générale, les frais de procédure comprenant l'émolument d'arrêté, les émoluments de chancellerie et les débours sont mis, dans le dispositif, à la charge de la partie qui succombe. Si celle-ci n'est déboutée que partiellement, ces frais sont réduits. À titre exceptionnel, ils peuvent être entièrement remis.
2    Aucun frais de procédure n'est mis à la charge des autorités inférieures, ni des autorités fédérales recourantes et déboutées; si l'autorité recourante qui succombe n'est pas une autorité fédérale, les frais de procédure sont mis à sa charge dans la mesure où le litige porte sur des intérêts pécuniaires de collectivités ou d'établissements autonomes.
3    Des frais de procédure ne peuvent être mis à la charge de la partie qui a gain de cause que si elle les a occasionnés en violant des règles de procédure.
4    L'autorité de recours, son président ou le juge instructeur perçoit du recourant une avance de frais équivalant aux frais de procédure présumés. Elle lui impartit pour le versement de cette créance un délai raisonnable en l'avertissant qu'à défaut de paiement elle n'entrera pas en matière. Si des motifs particuliers le justifient, elle peut renoncer à percevoir la totalité ou une partie de l'avance de frais.101
4bis    L'émolument d'arrêté est calculé en fonction de l'ampleur et de la difficulté de la cause, de la manière de procéder des parties et de leur situation financière. Son montant est fixé:
a  entre 100 et 5000 francs dans les contestations non pécuniaires;
b  entre 100 et 50 000 francs dans les autres contestations.102
5    Le Conseil fédéral établit un tarif des émoluments.103 L'art. 16, al. 1, let. a, de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral104 et l'art. 73 de la loi du 19 mars 2010 sur l'organisation des autorités pénales105 sont réservés.106
64
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 64
1    L'autorité de recours peut allouer, d'office ou sur requête, à la partie ayant entièrement ou partiellement gain de cause une indemnité pour les frais indispensables et relativement élevés qui lui ont été occasionnés.
2    Le dispositif indique le montant des dépens alloués qui, lorsqu'ils ne peuvent pas être mis à la charge de la partie adverse déboutée, sont supportés par la collectivité ou par l'établissement autonome au nom de qui l'autorité inférieure a statué.
3    Lorsque la partie adverse déboutée avait pris des conclusions indépendantes, les dépens alloués peuvent être mis à sa charge, dans la mesure de ses moyens.
4    La collectivité ou l'établissement autonome au nom de qui l'autorité inférieure a statué répond des dépens mis à la charge de la partie adverse déboutée en tant qu'ils se révéleraient irrécouvrables.
5    Le Conseil fédéral établit un tarif des dépens.107 L'art. 16, al. 1, let. a, de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral108 et l'art. 73 de la loi du 19 mars 2010 sur l'organisation des autorités pénales109 sont réservés.110
PCF: 40
SR 273 Loi fédérale du 4 décembre 1947 de procédure civile fédérale
PCF Art. 40 - Le juge apprécie les preuves selon sa libre conviction. Il prend en considération l'attitude des parties au cours du procès, par exemple le défaut d'obtempérer à une convocation personnelle, le refus de répondre à une question du juge ou de produire des moyens de preuve requis.
Répertoire ATF
105-IA-193 • 116-V-182 • 120-V-357 • 122-V-157 • 122-V-6 • 125-I-113 • 125-I-474 • 126-I-7 • 126-V-130 • 127-V-431 • 128-II-139 • 128-III-271 • 129-I-129 • 129-II-160 • 129-II-497 • 130-I-26 • 130-III-321 • 131-II-562 • 131-II-680 • 132-II-485 • 132-V-387 • 133-I-100 • 133-I-201 • 133-II-331 • 134-I-313 • 134-I-322 • 135-I-279 • 136-I-197 • 136-II-337 • 137-I-195
Weitere Urteile ab 2000
2A.109/2005 • 2A.269/2005 • 2A.72/2005 • 2C_1201/2012 • 2C_1202/2012 • 2C_47/2009 • 2P.46/2006
Répertoire de mots-clés
Trié par fréquence ou alphabet
autorité inférieure • droit d'être entendu • tribunal administratif fédéral • examinateur • vue • conseil fédéral • quant • tribunal fédéral • formation continue • personne concernée • physique • viol • tennis • violation du droit • duplique • procédure pénale • délit manqué • autorité de recours • moyen de preuve • agression
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BVGE
2012/18 • 2011/60 • 2010/19 • 2009/6 • 2008/18 • 2007/43
BVGer
A-102/2010 • A-1323/2014 • A-163/2011 • A-213/2013 • A-4353/2010 • A-4602/2012 • A-4685/2007 • A-5884/2012 • A-606/2012 • A-629/2010 • A-704/2012 • A-7391/2008 • B-3662/2011 • B-532/2010 • C-1827/2012 • C-510/2013 • C-6452/2011
AS
AS 1972/909
FF
2009/7402