Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
{T 0/2}
5A 893/2013
Arrêt du 18 février 2014
IIe Cour de droit civil
Composition
M. et Mmes les Juges fédéraux von Werdt, Président, Escher et Hohl.
Greffière: Mme Achtari.
Participants à la procédure
X.________,
représentée par Me Grégoire Mangeat, avocat,
recourante,
contre
Y.________ SA,
représentée par Me Pierre-André Béguin, avocat,
intimée.
Objet
opposition au séquestre,
recours contre l'arrêt de la Cour de justice du canton de Genève, Chambre civile, du 18 octobre 2013.
Faits:
A.
A.a. X.________ est un établissement bancaire sis en Libye.
Z.________ détient la totalité des actions de X.________. Selon les statuts de X.________, si celle-ci est indépendante financièrement, ses décisions concernant la désignation des membres du conseil d'administration ainsi que la participation financière, la création d'autres agences bancaires, l'ouverture et la fermeture de bureaux de représentation et de succursales, sont subordonnées à l'approbation de Z.________.
Y.________ SA est une société genevoise ayant pour but la fourniture de conseils et de services en matière stratégique, commerciale et organisationnelle, en maîtrise de risques et de gouvernance d'entreprises, ainsi que l'acquisition, la vente et la fusion d'entreprises.
A.b. Le 6 avril 2009, le gouverneur de Z.________ a chargé Y.________ SA d'effectuer une étude concernant l'achat par X.________ d'actions de A.________ détenues notamment par B.________.
Le 15 avril 2009, Y.________ SA a transmis au gouverneur l'étude sollicitée, avec des propositions de compléments.
Le 27 avril 2009, X.________ a informé le dirigeant de A.________ d'une visite de Y.________ SA le 30 avril suivant, en vue d'évaluer le prix des actions qu'elle envisageait d'acquérir.
Le 14 mai 2009, X.________ a parallèlement mandaté Y.________ SA pour qu'elle la conseille en matière financière et l'aide à se repositionner stratégiquement. Les honoraires de ce mandat ont été fixés à 1'760'000 euros et X.________ a versé à Y.________ SA un montant total de 1'887'000 fr. entre le 15 juin 2009 et le 11 août 2010.
Le 23 juin 2009, Y.________ SA a transmis à X.________ un rapport destiné à B._________ comportant les résultats d'une due diligenceeffectuée et l'évaluation du prix des actions de A.________. X.________ en a accusé réception et a remercié Y.________ SA le jour suivant.
Sur la base de cette étude, X.________ a présenté à B.________ une proposition d'acquisition de la majorité des actions de A.________. Lors de réunions entre les deux sociétés qui ont eu lieu par la suite en 2009 et 2010, X.________ était assistée de Y.________ SA.
A.c. Par courrier du 15 janvier 2010 adressé à X.________, faisant référence à un entretien téléphonique concernant sa rémunération, Y.________ SA a résumé l'activité effectuée dans le cadre de son mandat et expliqué que les honoraires usuels pour ce genre de services étaient de l'ordre de 1% de la valeur de la transaction, soit au minimum 500'000 GBP.
Le 14 février 2010, Y.________ SA a émis une facture à l'attention de X.________ de 544'000 GBP, comprenant 44'000 GBP de taxes, concernant l'étude liée à l'acquisition des actions de A.________.
Le 14 septembre 2010, Z.________ a approuvé la décision de X.________ d'acheter des parts du capital de A.________ détenues notamment par B.________.
Le 20 décembre 2010, Y.________ SA a à nouveau transmis à X.________ la facture précitée de 544'000 GBP.
A la suite du conflit libyen, de nouveaux dirigeants ont été nommés auprès de X.________ et de Z.________.
Le 20 décembre 2011, Y.________ SA a envoyé à X.________ un rappel concernant sa facture de 544'000 GBP. Elle l'a interpellée à ce sujet les 27 mars et 14 mai 2012, en s'adressant également à Z.________.
Par courrier du 22 mai 2012, X.________ a expliqué à Y.________ SA qu'elle avait étudié sa requête, mais qu'elle n'avait pas de documents écrits lui permettant de déterminer les honoraires dus. Elle attendait dès lors de Y.________ SA que celle-ci lui fournisse les informations nécessaires à cet effet, relevant au surplus que le mandat en cause avait été donné par l'ancien gouverneur de Z.________.
Par courrier du 3 juin 2012, Y.________ SA a rappelé à X.________ que le gouverneur de Z.________ l'avait contactée au début de l'année 2009 au sujet de l'acquisition d'actions de A.________, en sa qualité de représentant du propriétaire de X.________, puis qu'elle avait discuté avec le président du conseil d'administration de X.________ avant de recevoir officiellement le mandat du gouverneur le 6 avril 2009.
Le 24 juillet 2012, Y.________ SA a transmis à X.________ et à Z.________ une facture révisée de 3'503'000 GBP, en précisant que ce prix, correspondant à 1,25% de la valeur de la transaction et comprenant 15% de frais, était encore inférieur à celui pratiqué dans le domaine.
Le 10 octobre 2012, Y.________ SA a adressé un rappel à X.________ ainsi qu'à Z.________, en se référant à sa facture du 24 juillet 2012.
B.
B.a. Le 23 novembre 2012, invoquant la facture du 24 juillet 2012, Y.________ SA a requis du Tribunal de première instance de Genève le prononcé du séquestre de tous les avoirs au nom ou en faveur de X.________ en mains de C.________ SA à concurrence de 5'223'673 fr., soit la contre-valeur de 3'503'000 GBP, plus intérêts à 5% dès le 24 juillet 2012.
Par ordonnance du 26 novembre 2012, le tribunal a admis la requête à hauteur de 811'212 fr. 80, soit la contre-valeur de 544'000 GBP.
B.b. Par acte du 21 janvier 2013, X.________ a formé une opposition au séquestre et a requis l'annulation de l'ordonnance précitée.
Par jugement du 23 juin 2013, estimant que seule était litigieuse la légitimation passive de X.________ et que cette légitimation était vraisemblable dans la mesure où cette banque était directement bénéficiaire de la prestation, qu'elle avait étroitement collaboré à l'exécution du mandat et que les honoraires avaient été directement discutés avec elle, le juge a écarté l'opposition.
B.c. Par acte expédié le 8 juillet 2013, X.________ a recouru contre ce jugement auprès de la Cour de justice du canton de Genève. Par arrêt du 18 octobre 2013, l'autorité cantonale a rejeté la conclusion tendant à la révocation de l'ordonnance de séquestre, mais a admis celle concernant le montant des frais, qu'elle a réduits à 1'000 fr.
C.
Par acte expédié le 25 novembre 2013, X.________ exerce un recours en matière civile contre cet arrêt. Elle conclut, principalement, à sa réforme en ce sens que l'opposition au séquestre est admise et l'ordonnance du 26 novembre 2012 révoquée, subsidiairement, à son annulation et au renvoi de la cause au Tribunal de première instance pour nouvelle décision, et, plus subsidiairement, à son annulation et au renvoi de la cause à la Cour de justice pour nouvelle décision. En substance, la recourante invoque la violation de son droit d'être entendue (art. 29 al. 2

SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
|
1 | Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
2 | Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör. |
3 | Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand. |

SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 9 Schutz vor Willkür und Wahrung von Treu und Glauben - Jede Person hat Anspruch darauf, von den staatlichen Organen ohne Willkür und nach Treu und Glauben behandelt zu werden. |
Des observations n'ont pas été requises.
Considérant en droit:
1.
Le recours a été interjeté en temps utile (art. 100 al. 1

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 100 Beschwerde gegen Entscheide - 1 Die Beschwerde gegen einen Entscheid ist innert 30 Tagen nach der Eröffnung der vollständigen Ausfertigung beim Bundesgericht einzureichen. |
|
1 | Die Beschwerde gegen einen Entscheid ist innert 30 Tagen nach der Eröffnung der vollständigen Ausfertigung beim Bundesgericht einzureichen. |
2 | Die Beschwerdefrist beträgt zehn Tage: |
a | bei Entscheiden der kantonalen Aufsichtsbehörden in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen; |
b | bei Entscheiden auf den Gebieten der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen und der internationalen Amtshilfe in Steuersachen; |
c | bei Entscheiden über die Rückgabe eines Kindes nach dem Europäischen Übereinkommen vom 20. Mai 198090 über die Anerkennung und Vollstreckung von Entscheidungen über das Sorgerecht für Kinder und die Wiederherstellung des Sorgerechts oder nach dem Übereinkommen vom 25. Oktober 198091 über die zivilrechtlichen Aspekte internationaler Kindesentführung; |
d | bei Entscheiden des Bundespatentgerichts über die Erteilung einer Lizenz nach Artikel 40d des Patentgesetzes vom 25. Juni 195493. |
3 | Die Beschwerdefrist beträgt fünf Tage: |
a | bei Entscheiden der kantonalen Aufsichtsbehörden in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen im Rahmen der Wechselbetreibung; |
b | bei Entscheiden der Kantonsregierungen über Beschwerden gegen eidgenössische Abstimmungen. |
4 | Bei Entscheiden der Kantonsregierungen über Beschwerden gegen die Nationalratswahlen beträgt die Beschwerdefrist drei Tage. |
5 | Bei Beschwerden wegen interkantonaler Kompetenzkonflikte beginnt die Beschwerdefrist spätestens dann zu laufen, wenn in beiden Kantonen Entscheide getroffen worden sind, gegen welche beim Bundesgericht Beschwerde geführt werden kann. |
6 | ...94 |
7 | Gegen das unrechtmässige Verweigern oder Verzögern eines Entscheids kann jederzeit Beschwerde geführt werden. |

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 42 Rechtsschriften - 1 Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
|
1 | Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
1bis | Wurde in einer Zivilsache das Verfahren vor der Vorinstanz in englischer Sprache geführt, so können Rechtsschriften in dieser Sprache abgefasst werden.14 |
2 | In der Begründung ist in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt. Ist eine Beschwerde nur unter der Voraussetzung zulässig, dass sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt, so ist auszuführen, warum die jeweilige Voraussetzung erfüllt ist. 15 16 |
3 | Die Urkunden, auf die sich die Partei als Beweismittel beruft, sind beizulegen, soweit die Partei sie in Händen hat; richtet sich die Rechtsschrift gegen einen Entscheid, so ist auch dieser beizulegen. |
4 | Bei elektronischer Einreichung muss die Rechtsschrift von der Partei oder ihrem Vertreter beziehungsweise ihrer Vertreterin mit einer qualifizierten elektronischen Signatur gemäss Bundesgesetz vom 18. März 201617 über die elektronische Signatur versehen werden. Das Bundesgericht bestimmt in einem Reglement: |
a | das Format der Rechtsschrift und ihrer Beilagen; |
b | die Art und Weise der Übermittlung; |
c | die Voraussetzungen, unter denen bei technischen Problemen die Nachreichung von Dokumenten auf Papier verlangt werden kann.18 |
5 | Fehlen die Unterschrift der Partei oder ihrer Vertretung, deren Vollmacht oder die vorgeschriebenen Beilagen oder ist die Vertretung nicht zugelassen, so wird eine angemessene Frist zur Behebung des Mangels angesetzt mit der Androhung, dass die Rechtsschrift sonst unbeachtet bleibt. |
6 | Unleserliche, ungebührliche, unverständliche, übermässig weitschweifige oder nicht in einer Amtssprache verfasste Rechtsschriften können in gleicher Weise zur Änderung zurückgewiesen werden. |
7 | Rechtsschriften, die auf querulatorischer oder rechtsmissbräuchlicher Prozessführung beruhen, sind unzulässig. |

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 90 Endentscheide - Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide, die das Verfahren abschliessen. |

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 72 Grundsatz - 1 Das Bundesgericht beurteilt Beschwerden gegen Entscheide in Zivilsachen. |
|
1 | Das Bundesgericht beurteilt Beschwerden gegen Entscheide in Zivilsachen. |
2 | Der Beschwerde in Zivilsachen unterliegen auch: |
a | Entscheide in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen; |
b | öffentlich-rechtliche Entscheide, die in unmittelbarem Zusammenhang mit Zivilrecht stehen, insbesondere Entscheide: |
b1 | über die Anerkennung und Vollstreckung von Entscheiden und über die Rechtshilfe in Zivilsachen, |
b2 | über die Führung des Grundbuchs, des Zivilstands- und des Handelsregisters sowie der Register für Marken, Muster und Modelle, Erfindungspatente, Pflanzensorten und Topografien, |
b3 | über die Bewilligung zur Namensänderung, |
b4 | auf dem Gebiet der Aufsicht über die Stiftungen mit Ausnahme der Vorsorge- und Freizügigkeitseinrichtungen, |
b5 | auf dem Gebiet der Aufsicht über die Willensvollstrecker und -vollstreckerinnen und andere erbrechtliche Vertreter und Vertreterinnen, |
b6 | auf dem Gebiet des Kindes- und Erwachsenenschutzes, |
b7 | ... |

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 75 Vorinstanzen - 1 Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide letzter kantonaler Instanzen, des Bundesverwaltungsgerichts und des Bundespatentgerichts.37 |
|
1 | Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide letzter kantonaler Instanzen, des Bundesverwaltungsgerichts und des Bundespatentgerichts.37 |
2 | Die Kantone setzen als letzte kantonale Instanzen obere Gerichte ein. Diese entscheiden als Rechtsmittelinstanzen; ausgenommen sind die Fälle, in denen: |
a | ein Bundesgesetz eine einzige kantonale Instanz vorsieht; |
b | ein Fachgericht für handelsrechtliche Streitigkeiten als einzige kantonale Instanz entscheidet; |
c | eine Klage mit einem Streitwert von mindestens 100 000 Franken mit Zustimmung aller Parteien direkt beim oberen Gericht eingereicht wurde. |

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 74 Streitwertgrenze - 1 In vermögensrechtlichen Angelegenheiten ist die Beschwerde nur zulässig, wenn der Streitwert mindestens beträgt: |
|
1 | In vermögensrechtlichen Angelegenheiten ist die Beschwerde nur zulässig, wenn der Streitwert mindestens beträgt: |
a | 15 000 Franken in arbeits- und mietrechtlichen Fällen; |
b | 30 000 Franken in allen übrigen Fällen. |
2 | Erreicht der Streitwert den massgebenden Betrag nach Absatz 1 nicht, so ist die Beschwerde dennoch zulässig: |
a | wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt; |
b | wenn ein Bundesgesetz eine einzige kantonale Instanz vorsieht; |
c | gegen Entscheide der kantonalen Aufsichtsbehörden in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen; |
d | gegen Entscheide des Konkurs- und Nachlassrichters oder der Konkurs- und Nachlassrichterin; |
e | gegen Entscheide des Bundespatentgerichts. |

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 76 Beschwerderecht - 1 Zur Beschwerde in Zivilsachen ist berechtigt, wer: |
|
1 | Zur Beschwerde in Zivilsachen ist berechtigt, wer: |
a | vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat oder keine Möglichkeit zur Teilnahme erhalten hat; und |
b | durch den angefochtenen Entscheid besonders berührt ist und ein schutzwürdiges Interesse an dessen Aufhebung oder Änderung hat. |
2 | Gegen Entscheide nach Artikel 72 Absatz 2 steht das Beschwerderecht auch der Bundeskanzlei, den Departementen des Bundes oder, soweit das Bundesrecht es vorsieht, den ihnen unterstellten Dienststellen zu, wenn der angefochtene Entscheid die Bundesgesetzgebung in ihrem Aufgabenbereich verletzen kann.41 |
2.
2.1. L'arrêt sur opposition au séquestre rendu par l'autorité judiciaire supérieure (art. 278 al. 3

SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG) SchKG Art. 278 - 1 Wer durch einen Arrest in seinen Rechten betroffen ist, kann innert zehn Tagen, nachdem er von dessen Anordnung Kenntnis erhalten hat, beim Gericht Einsprache erheben. |
|
1 | Wer durch einen Arrest in seinen Rechten betroffen ist, kann innert zehn Tagen, nachdem er von dessen Anordnung Kenntnis erhalten hat, beim Gericht Einsprache erheben. |
2 | Das Gericht gibt den Beteiligten Gelegenheit zur Stellungnahme und entscheidet ohne Verzug. |
3 | Der Einspracheentscheid kann mit Beschwerde nach der ZPO490 angefochten werden. Vor der Rechtsmittelinstanz können neue Tatsachen geltend gemacht werden. |
4 | Einsprache und Beschwerde hemmen die Wirkung des Arrestes nicht. |

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 98 Beschränkte Beschwerdegründe - Mit der Beschwerde gegen Entscheide über vorsorgliche Massnahmen kann nur die Verletzung verfassungsmässiger Rechte gerügt werden. |

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 106 Rechtsanwendung - 1 Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
|
1 | Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
2 | Es prüft die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist. |
2.2. Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente (art. 105 al. 1

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 105 Massgebender Sachverhalt - 1 Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
|
1 | Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
2 | Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht. |
3 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so ist das Bundesgericht nicht an die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz gebunden.96 |

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 98 Beschränkte Beschwerdegründe - Mit der Beschwerde gegen Entscheide über vorsorgliche Massnahmen kann nur die Verletzung verfassungsmässiger Rechte gerügt werden. |
2.3. En vertu des principes de la bonne foi et de l'épuisement des griefs (cf. art. 75 al. 1

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 75 Vorinstanzen - 1 Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide letzter kantonaler Instanzen, des Bundesverwaltungsgerichts und des Bundespatentgerichts.37 |
|
1 | Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide letzter kantonaler Instanzen, des Bundesverwaltungsgerichts und des Bundespatentgerichts.37 |
2 | Die Kantone setzen als letzte kantonale Instanzen obere Gerichte ein. Diese entscheiden als Rechtsmittelinstanzen; ausgenommen sind die Fälle, in denen: |
a | ein Bundesgesetz eine einzige kantonale Instanz vorsieht; |
b | ein Fachgericht für handelsrechtliche Streitigkeiten als einzige kantonale Instanz entscheidet; |
c | eine Klage mit einem Streitwert von mindestens 100 000 Franken mit Zustimmung aller Parteien direkt beim oberen Gericht eingereicht wurde. |

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 98 Beschränkte Beschwerdegründe - Mit der Beschwerde gegen Entscheide über vorsorgliche Massnahmen kann nur die Verletzung verfassungsmässiger Rechte gerügt werden. |
3.
Selon l'art. 272 al. 1 ch. 1

SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG) SchKG Art. 272 - 1 Der Arrest wird vom Gericht am Betreibungsort oder am Ort, wo die Vermögensgegenstände sich befinden, bewilligt, wenn der Gläubiger glaubhaft macht, dass:483 |
|
1 | Der Arrest wird vom Gericht am Betreibungsort oder am Ort, wo die Vermögensgegenstände sich befinden, bewilligt, wenn der Gläubiger glaubhaft macht, dass:483 |
1 | seine Forderung besteht; |
2 | ein Arrestgrund vorliegt; |
3 | Vermögensgegenstände vorhanden sind, die dem Schuldner gehören. |
2 | Wohnt der Gläubiger im Ausland und bezeichnet er keinen Zustellungsort in der Schweiz, so ist das Betreibungsamt Zustellungsort. |

SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 254 Beweismittel - 1 Beweis ist durch Urkunden zu erbringen. |
|
1 | Beweis ist durch Urkunden zu erbringen. |
2 | Andere Beweismittel sind nur zulässig, wenn: |
a | sie das Verfahren nicht wesentlich verzögern; |
b | es der Verfahrenszweck erfordert; oder |
c | das Gericht den Sachverhalt von Amtes wegen festzustellen hat. |
4.
S'agissant du montant de la créance alléguée, la recourante se plaint, principalement, de la violation de son droit d'être entendue protégé par l'art. 29 al. 2

SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
|
1 | Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
2 | Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör. |
3 | Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand. |
4.1.
4.1.1. La jurisprudence a notamment déduit du droit d'être entendu, consacré par l'art. 29 al. 2

SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
|
1 | Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
2 | Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör. |
3 | Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand. |
4.1.2. En l'espèce, traitant du grief de la violation du droit d'être entendu soulevé devant elle, la cour cantonale a considéré que, du courrier du 15 janvier 2010, il ressortait que l'intimée avait directement discuté de ses honoraires avec la recourante, de sorte que, en se référant à cette pièce, le premier juge avait motivé sa décision sur la vraisemblance du montant de la créance.
Cette motivation ne consacre aucune violation du droit d'être entendu, étant donné qu'on comprend que, à la suite du premier juge, l'autorité cantonale retient la vraisemblance du montant de la créance sur la base du courrier du 15 janvier 2010. Le grief de la recourante fondé sur l'art. 29 al. 2

SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
|
1 | Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
2 | Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör. |
3 | Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand. |
4.2.
4.2.1. Dans le domaine de l'appréciation des preuves et de la constatation des faits, le Tribunal fédéral se montre réservé, vu le large pouvoir qu'il reconnaît en la matière à l'autorité cantonale (ATF 120 Ia 31 consid. 4b; 118 Ia 28 consid. 1b et les références). Il n'intervient, du chef de l'art. 9

SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 9 Schutz vor Willkür und Wahrung von Treu und Glauben - Jede Person hat Anspruch darauf, von den staatlichen Organen ohne Willkür und nach Treu und Glauben behandelt zu werden. |
4.2.2.
4.2.2.1. La recourante soutient qu'il est arbitraire de déduire du courrier précité du 15 janvier 2010 que le montant de la créance serait vraisemblable, l'intimée n'ayant jamais allégué les détails de la discussion qui y est mentionnée et cette discussion n'apportant dans tous les cas aucune preuve d'un usage selon lequel le montant des honoraires équivaudrait à 1% de la valeur de la transaction.
4.2.2.2. En l'espèce, alors que, dès la fin du mandat, l'intimée a, dans le courrier du 15 janvier 2010, réclamé des honoraires de l'ordre de 1% de la valeur de la transaction, soit un montant minimum de 540'000 GBP, qu'elle a ensuite envoyé à la recourante une facture de 544'000 GBP, taxes comprises, le 14 février 2010, puis à nouveau le 20 décembre 2010, puis encore trois rappels concernant cette facture les 20 décembre 2011, 27 mars et 14 mai 2012, la recourante ne s'est interrogée sur ces honoraires qu'environ deux ans après l'exécution du mandat, dans un courrier du 22 mai 2012, après l'arrivée à sa tête de nouveaux dirigeants, sans même remettre expressément en cause la méthode de calcul des honoraires mais en demandant à l'intimée de lui exposer les fondements de l'étude afin de pouvoir se déterminer sur le montant réclamé. A cela s'ajoute qu'il ressort du dossier que l'intimée a fourni une étude, plusieurs fois complétée sur plusieurs mois, concernant l'achat d'actions de A.________, visant notamment à déterminer la valeur de ces titres et l'étendue de l'achat, que, sur la base de cette étude, la recourante a présenté une proposition détaillée à B.________, propriétaire des actions, en vue d'obtenir une position
majoritaire, que l'intimée a assisté la recourante durant les réunions qui suivirent, et, enfin, que l'acquisition des actions a pu se faire, étant précisé que l'intimée a allégué, sans que ce fait ne soit contesté, que l'actionnariat de la recourante dans la banque a alors passé de 26,29% à 83,48% et qu'elle est parvenue à réduire la valorisation de A.________ de 224,6 millions à 108 millions. Au vu de ces éléments, la critique de la recourante n'est clairement pas suffisante pour démontrer l'arbitraire de la décision cantonale sur la vraisemblance du montant de la créance.
Dès lors, pour autant que recevable malgré le caractère nouveau de ce moyen (cf. supra consid. 2.3), le grief de la violation de l'art. 9

SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 9 Schutz vor Willkür und Wahrung von Treu und Glauben - Jede Person hat Anspruch darauf, von den staatlichen Organen ohne Willkür und nach Treu und Glauben behandelt zu werden. |
5.
La recourante invoque l'arbitraire (art. 9

SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 9 Schutz vor Willkür und Wahrung von Treu und Glauben - Jede Person hat Anspruch darauf, von den staatlichen Organen ohne Willkür und nach Treu und Glauben behandelt zu werden. |
5.1. La cour cantonale a considéré que la recourante était en relation d'affaires régulière avec l'intimée en 2009 et attendait de celle-ci qu'elle l'assiste dans ses investissements sur les scènes arabes et internationales, qu'elle avait directement bénéficié du mandat en cause qui lui avait permis d'acquérir les actions de A.________, qu'elle était en contact constant avec l'intimée (annonce à A.________ de la visite de l'intimée le 30 avril 2009; réception du rapport définitif servant de base aux négociations avec B.________), et que les informations concernant les honoraires de l'intimée, les factures et les rappels y relatifs avaient toujours été transmis en premier lieu à la recourante, qui n'avait jamais opposé à l'intimée qu'elle ne se considérait pas être débitrice des honoraires, ne contestant en particulier pas sa qualité de partie dans son courrier du 22 mai 2012. L'autorité cantonale a ajouté que le premier juge ne pouvait exclure, sous l'angle de la simple vraisemblance, la qualité de débitrice de la recourante même si le mandat avait, à l'origine, été formellement confié à l'intimée par Z.________, car il était possible, soit que celle-ci eût agi en qualité de représentante de la recourante étant donné qu'elle
exerçait un contrôle sur ses décisions les plus importantes, soit que le mandat eût été octroyé conjointement, soit encore que Z.________ ne fût intervenue que comme organe de fait. Examinant les arguments de la recourante, la cour cantonale a aussi précisé qu'une base contractuelle expresse n'était pas nécessaire à Z.________ pour exercer un pouvoir de représentation et que le fait que les parties avaient formalisé et exécuté différemment un autre mandat, du 14 mai 2009, ne démontrait pas un usage contraire entre elles. En effet, elles entretenaient une relation d'affaires régulière et on ignorait la manière dont elles avaient procédé pour d'autres mandats. Par ailleurs, la cour a considéré que le mandat du 14 mai 2009 n'était pas pertinent, dans la mesure où ce contrat était général, qu'il ne visait pas la prise d'une décision soumise à l'approbation de Z.________ et que la recourante avait terminé de payer l'intimée pour son exécution avant le conflit libyen en 2011.
Sur la base de ces éléments, l'autorité cantonale a conclu que le premier juge n'avait pas versé dans l'arbitraire en tenant pour vraisemblable que la recourante était la débitrice des honoraires fondés sur le mandat du 6 avril 2009.
5.2. L'argumentation de la recourante ne démontre pas l'arbitraire dans l'établissement des faits (cf. supra consid. 2.2. et 4.2.1).
Tout d'abord, l'indépendance de la recourante par rapport à Z.________, sur laquelle la recourante insiste principalement, n'exclut en rien que Z.________ puisse la représenter; au contraire, l'absence de dualité juridique rendrait la question de la représentation superflue. Ensuite, dans la mesure où la recourante conteste ce pouvoir de représentation en se fondant sur une loi libyenne dont elle n'a pas fait état devant l'autorité cantonale, elle invoque un moyen nouveau, irrecevable dans le présent recours (cf. supra consid. 2.3); dans la mesure où elle le conteste en affirmant que ses statuts n'y font pas référence, cette argumentation ne convainc pas, les pouvoirs de représentation pouvant trouver leur fondement dans un acte juridique distinct. Enfin, en tant que la recourante critique le terme " possible " qu'a utilisé l'autorité cantonale pour retenir l'existence d'un pouvoir de représentation, en prétendant qu'un fait " possible " n'est pas un fait " vraisemblable ", elle méconnaît la notion de simple vraisemblance, étant donné que, en matière de séquestre, le juge peut précisément tenir des faits pour vraisemblables sans pour autant devoir exclure la possibilité qu'ils se soient déroulés autrement (cf. supra consid. 3).
Pour le reste, la recourante ne fait que reprendre les faits tels que retenus dans l'arrêt attaqué (relation d'affaires entre les parties, en particulier, mandat du 14 mai 2009; intervention de la recourante dans l'exécution du mandat litigieux; comportement de la recourante à la réception des factures d'honoraires) pour en tirer des déductions contraires à celles de l'autorité cantonale; cette motivation, appellatoire, ne démontre pas que cette autorité aurait versé dans l'arbitraire en suivant l'appréciation du premier juge quant à la qualité de débitrice de la recourante.
Le grief de la violation de l'art. 9

SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 9 Schutz vor Willkür und Wahrung von Treu und Glauben - Jede Person hat Anspruch darauf, von den staatlichen Organen ohne Willkür und nach Treu und Glauben behandelt zu werden. |
6.
En conclusion, le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable. Les frais judiciaires, arrêtés à 10'000 fr., sont mis à la charge de le recourante, qui succombe (art. 66 al. 1

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 66 Erhebung und Verteilung der Gerichtskosten - 1 Die Gerichtskosten werden in der Regel der unterliegenden Partei auferlegt. Wenn die Umstände es rechtfertigen, kann das Bundesgericht die Kosten anders verteilen oder darauf verzichten, Kosten zu erheben. |
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1 | Die Gerichtskosten werden in der Regel der unterliegenden Partei auferlegt. Wenn die Umstände es rechtfertigen, kann das Bundesgericht die Kosten anders verteilen oder darauf verzichten, Kosten zu erheben. |
2 | Wird ein Fall durch Abstandserklärung oder Vergleich erledigt, so kann auf die Erhebung von Gerichtskosten ganz oder teilweise verzichtet werden. |
3 | Unnötige Kosten hat zu bezahlen, wer sie verursacht. |
4 | Dem Bund, den Kantonen und den Gemeinden sowie mit öffentlich-rechtlichen Aufgaben betrauten Organisationen dürfen in der Regel keine Gerichtskosten auferlegt werden, wenn sie in ihrem amtlichen Wirkungskreis, ohne dass es sich um ihr Vermögensinteresse handelt, das Bundesgericht in Anspruch nehmen oder wenn gegen ihre Entscheide in solchen Angelegenheiten Beschwerde geführt worden ist. |
5 | Mehrere Personen haben die ihnen gemeinsam auferlegten Gerichtskosten, wenn nichts anderes bestimmt ist, zu gleichen Teilen und unter solidarischer Haftung zu tragen. |

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 68 Parteientschädigung - 1 Das Bundesgericht bestimmt im Urteil, ob und in welchem Mass die Kosten der obsiegenden Partei von der unterliegenden zu ersetzen sind. |
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1 | Das Bundesgericht bestimmt im Urteil, ob und in welchem Mass die Kosten der obsiegenden Partei von der unterliegenden zu ersetzen sind. |
2 | Die unterliegende Partei wird in der Regel verpflichtet, der obsiegenden Partei nach Massgabe des Tarifs des Bundesgerichts alle durch den Rechtsstreit verursachten notwendigen Kosten zu ersetzen. |
3 | Bund, Kantonen und Gemeinden sowie mit öffentlich-rechtlichen Aufgaben betrauten Organisationen wird in der Regel keine Parteientschädigung zugesprochen, wenn sie in ihrem amtlichen Wirkungskreis obsiegen. |
4 | Artikel 66 Absätze 3 und 5 ist sinngemäss anwendbar. |
5 | Der Entscheid der Vorinstanz über die Parteientschädigung wird vom Bundesgericht je nach Ausgang des Verfahrens bestätigt, aufgehoben oder geändert. Dabei kann das Gericht die Entschädigung nach Massgabe des anwendbaren eidgenössischen oder kantonalen Tarifs selbst festsetzen oder die Festsetzung der Vorinstanz übertragen. |
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce:
1.
Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable.
2.
Les frais judiciaires, arrêtés à 10'000 fr., sont mis à la charge de la recourante.
3.
Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Cour de justice du canton de Genève, Chambre civile.
Lausanne, le 18 février 2014
Au nom de la IIe Cour de droit civil
du Tribunal fédéral suisse
Le Président: von Werdt
La Greffière: Achtari