Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

{T 0/2}

5A_835/2012

Urteil vom 16. Mai 2013

II. zivilrechtliche Abteilung

Besetzung
Bundesrichter von Werdt, Präsident,
Bundesrichterin Hohl, Bundesrichter Marazzi, Herrmann, Schöbi,
Gerichtsschreiber V. Monn.

Verfahrensbeteiligte
Y.________,
vertreten durch Rechtsanwalt Dr. Christian Schreiber,
Beschwerdeführer,

gegen

Z.________,
vertreten durch Rechtsanwalt Dr. Dominik Infanger,
Beschwerdegegner.

Gegenstand
Paulianische Anfechtung,

Beschwerde gegen das Urteil des Obergerichts des Kantons Zürich, II. Zivilkammer, vom 5. Oktober 2012.

Sachverhalt:

A.

A.a. Y.________ kaufte am 13. März 2000 von X.________, dem Vater von Z.________, im Hinblick auf ein Bauvorhaben die L.- und S.-Register Parzelle Nr. aaa, Fotoplan cc, Grundbuchvermessungsparzelle Nr. dddd, Plan gg, in der Gemeinde Vaz/Obervaz GR (fortan: Parzelle dddd) zum Preis von Fr. 1.6 Mio. Dieser Vertrag wurde in der Folge aufgrund einer erfolgreichen Wandelungsklage von Y.________ aufgehoben (s. zuletzt Urteil 4P.312/2004 vom 9. März 2005), weil dem Grundstück die Eignung als weiter zu überbauendes Land fehlte (s. zuletzt Urteil 1P.392/2001 vom 10. September 2001). X.________ wurde verpflichtet, Y.________ einen Gesamtbetrag von Fr. 1'876'257.80 zuzüglich Zins zurückzuzahlen.

A.b. Auf seine eigene Initiative hin verkaufte X.________ am 19. September 2003 seinem Sohn Z.________ neun in Valbella sowie auf der Lenzerheide bzw. in Val Sporz gelegene Parzellen zu einem Kaufpreis von insgesamt Fr. 10'000.--. Die Kaufpreisschuld wurde in der Folge dadurch getilgt, dass Z.________ verschiedentlich für Reisen seines Vaters aufkam. Eines dieser neun Grundstücke, die L. und S.-Register Parzelle Nr. bbb, Fotoplan cc, Grundbuchvermessungsparzelle Nr. eeee (fortan: Parzelle Nr. eeee), verkaufte Z.________ - vertreten durch seinen Vater X.________ - am 8. Dezember 2004 an W.________. Diese Parzelle grenzt an eine andere Parzelle, die X.________ zuvor dem Sohn der Käuferin, V.________, verkauft hatte; auf dem letztgenannten Grundstück lasteten durch ein gesetzliches Grundpfandrecht gesicherte Grundsteuerschulden in der Höhe von Fr. 221'585.25, die X.________ nicht bezahlt hatte. Mit separater Vereinbarung vom 8. Dezember 2004 zwischen X.________ und V.________ verpflichtete sich Letzterer, besagte Grundsteuerschulden zu übernehmen. Im Gegenzug wurde der vereinbarte Kaufpreis von Fr. 50'000.-- für die Parzelle Nr. eeee der Käuferin erlassen. Die acht übrigen Grundstücke sind im Eigentum von Z.________ verblieben.

A.c. Gestützt auf das seine Wandelungsklage gutheissende erstinstanzliche Urteil des Bezirksgerichts Albula vom 24. März 2004 leitete Y.________ im Sommer 2004 die Betreibung gegen X.________ über einen Betrag von rund Fr. 1.9 Mio ein. Nachdem ihm am 18. Mai 2005 die definitive Rechtsöffnung erteilt worden war, setzte er das Betreibungsverfahren fort. Die Betreibung endete für Y.________ mit einem Verlust von insgesamt Fr. 2'447'041.20; für diesen Betrag wurde ihm ein Verlustschein gemäss Art. 149
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 149 - 1 Le créancier qui a participé à la saisie et n'a pas été désintéressé intégralement reçoit un acte de défaut de biens pour le montant impayé. Le débiteur reçoit une copie de l'acte de défaut de biens.292
1    Le créancier qui a participé à la saisie et n'a pas été désintéressé intégralement reçoit un acte de défaut de biens pour le montant impayé. Le débiteur reçoit une copie de l'acte de défaut de biens.292
1bis    L'office des poursuites délivre l'acte de défaut de biens dès que le montant de la perte est établi.293
2    Cet acte vaut comme reconnaissance de dette dans le sens de l'art. 82 et confère les droits mentionnés aux art. 271, ch. 5, et 285.
3    Le créancier est dispensé du commandement de payer, s'il continue la poursuite dans les six mois de la réception de l'acte de défaut de biens.
4    Il ne peut réclamer au débiteur des intérêts pour la créance constatée par acte de défaut de biens. Les cautions, coobligés ou autres garants qui ont dû en payer depuis ne peuvent en exiger le remboursement.
5    ...294
SchKG ausgestellt.

B.
Am 22. Januar 2009 erhob Y.________ vor dem Bezirksgericht Pfäffikon die vorliegende Klage auf paulianische Anfechtung des Kaufgeschäfts vom 19. September 2003 (s. Bst. A.b ). Das Bezirksgericht hiess die Klage mit Urteil vom 15. September 2011 gut.

C.
Z.________ reichte dagegen mit Eingabe vom 24. Oktober 2011 Berufung beim Obergericht des Kantons Zürich ein. Dieses hiess mit dem hier angefochtenen Urteil vom 5. Oktober 2012 das Rechtsmittel gut und wies Y.________s actio pauliana ab, mit Kosten- und Entschädigungsfolgen zu Lasten des unterlegenen Klägers.

D.
Mit Eingabe vom 12. November 2012 erhebt Y.________ (fortan: Beschwerdeführer) beim Bundesgericht die vorliegend zu beurteilende Beschwerde in Zivilsachen. Mit dieser bezweckt er die Aufhebung des obergerichtlichen Urteils und die Gutheissung seiner ursprünglichen actio pauliana. Z.________ (fortan: Beschwerdegegner) widersetzt sich der Beschwerde und beantragt deren Abweisung, soweit darauf eingetreten wird. Die Vorinstanz hat auf eine Vernehmlassung verzichtet. Die beiden Eingaben wurden dem Beschwerdeführer zur Wahrung des rechtlichen Gehörs zur Kenntnis gebracht.
Das Bundesgericht hat die Sache am 16. Mai 2013 öffentlich beraten.

Erwägungen:

1.
Angefochten ist binnen Frist ein kantonal letztinstanzlicher Endentscheid (Art. 75 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 75 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
1    Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours, sauf si:
a  une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
b  un tribunal spécialisé dans les litiges de droit commercial statue en instance cantonale unique;
c  une action ayant une valeur litigieuse d'au moins 100 000 francs est déposée directement devant le tribunal supérieur avec l'accord de toutes les parties.
, 90
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure.
und 100
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
1    Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
2    Le délai de recours est de dix jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale;
c  les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants92 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants93.
d  les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets95.
3    Le délai de recours est de cinq jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change;
b  les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales.
4    Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national.
5    En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
6    ...96
7    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
BGG). Die Beschwerde in Zivilsachen steht bei Anfechtungsklagen mit einem Fr. 30'000.-- übersteigenden Streitwert - hier durch die Vorinstanz auf rund Fr. 231'500.-- festgesetzt - grundsätzlich offen (Art. 72 Abs. 2 lit. a
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 72 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
2    Sont également sujettes au recours en matière civile:
a  les décisions en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions prises en application de normes de droit public dans des matières connexes au droit civil, notamment les décisions:
b1  sur la reconnaissance et l'exécution de décisions ainsi que sur l'entraide en matière civile,
b2  sur la tenue des registres foncier, d'état civil et du commerce, ainsi que des registres en matière de protection des marques, des dessins et modèles, des brevets d'invention, des obtentions végétales et des topographies,
b3  sur le changement de nom,
b4  en matière de surveillance des fondations, à l'exclusion des institutions de prévoyance et de libre passage,
b5  en matière de surveillance des exécuteurs testamentaires et autres représentants successoraux,
b6  les décisions prises dans le domaine de la protection de l'enfant et de l'adulte,
b7  ...
und 74 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 74 Valeur litigieuse minimale - 1 Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
1    Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
a  15 000 francs en matière de droit du travail et de droit du bail à loyer;
b  30 000 francs dans les autres cas.
2    Même lorsque la valeur litigieuse minimale n'est pas atteinte, le recours est recevable:
a  si la contestation soulève une question juridique de principe;
b  si une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
c  s'il porte sur une décision prise par une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
d  s'il porte sur une décision prise par le juge de la faillite ou du concordat;
e  s'il porte sur une décision du Tribunal fédéral des brevets.
lit. b BGG). Es sind sämtliche Vorbringen gemäss Art. 95 f
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
. BGG zulässig.

2.

2.1. Die Anfechtungsklage gemäss Art. 285 ff
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 285 - 1 La révocation a pour but de soumettre à l'exécution forcée les biens qui lui ont été soustraits par suite d'un acte mentionné aux art. 286 à 288.
1    La révocation a pour but de soumettre à l'exécution forcée les biens qui lui ont été soustraits par suite d'un acte mentionné aux art. 286 à 288.
2    Peut demander la révocation:
1  tout créancier porteur d'un acte de défaut de biens provisoire ou définitif après saisie;
2  l'administration de la faillite ou tout créancier, individuellement, dans les cas visés aux art. 260 et 269, al. 3.
3    Ne sont pas révocables les actes juridiques qui ont été accomplis durant un sursis concordataire, dans la mesure où ils ont été avalisés par un juge du concordat ou par une commission des créanciers (art. 295a).511
4    Ne sont pas non plus révocables les autres dettes contractées avec l'accord du commissaire durant le sursis.512
. SchKG ist ein im Dienst der Gläubigergleichbehandlung stehendes Instrument, bei dem es darum geht, aus vollstreckungsrechtlicher Sicht unrechtmässig entäussertes Substrat wieder der Vollstreckung zuzuführen: Bestimmte Handlungen des Schuldners, die während einer gesetzlich festgelegten Verdachtsperiode vorgenommen worden sind, bleiben auf der vollstreckungsrechtlichen Ebene unbeachtlich, wenn tatsächlich der Konkursfall eingetreten ist oder ein Gläubiger - wie hier - einen Pfändungsverlust erlitten hat. Die betreffenden Rechtsgeschäfte bleiben zwar zivilrechtlich gültig, aber die übertragenen Vermögenswerte werden der Zwangsvollstreckung zugeführt (Art. 285 Abs. 1
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 285 - 1 La révocation a pour but de soumettre à l'exécution forcée les biens qui lui ont été soustraits par suite d'un acte mentionné aux art. 286 à 288.
1    La révocation a pour but de soumettre à l'exécution forcée les biens qui lui ont été soustraits par suite d'un acte mentionné aux art. 286 à 288.
2    Peut demander la révocation:
1  tout créancier porteur d'un acte de défaut de biens provisoire ou définitif après saisie;
2  l'administration de la faillite ou tout créancier, individuellement, dans les cas visés aux art. 260 et 269, al. 3.
3    Ne sont pas révocables les actes juridiques qui ont été accomplis durant un sursis concordataire, dans la mesure où ils ont été avalisés par un juge du concordat ou par une commission des créanciers (art. 295a).511
4    Ne sont pas non plus révocables les autres dettes contractées avec l'accord du commissaire durant le sursis.512
und Art. 291 Abs. 1
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 291 - 1 Celui qui a profité d'un acte nul est tenu à restitution. Ce qu'il a versé lui est restitué, en tant que la chose se trouve encore en mains du débiteur ou que celui-ci en est enrichi. Le surplus ne peut être réclamé au débiteur qu'à titre de créance.
1    Celui qui a profité d'un acte nul est tenu à restitution. Ce qu'il a versé lui est restitué, en tant que la chose se trouve encore en mains du débiteur ou que celui-ci en est enrichi. Le surplus ne peut être réclamé au débiteur qu'à titre de créance.
2    Le créancier qui a restitué ce qui lui a été payé en vertu d'un acte révocable rentre dans ses droits.525
3    Le donataire de bonne foi n'est tenu à restitution que pour le montant dont il se trouve enrichi.
SchKG).
Durch die Rückführung von Vollstreckungssubstrat wird die dem Insolvenzrecht zugrunde liegende Maxime der Gläubigergleichbehandlung (Art. 197 Abs. 1
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 197 - 1 Tous les biens saisissables du failli au moment de l'ouverture de la faillite forment une seule masse, quel que soit le lieu où ils se trouvent, et sont affectés au paiement des créanciers.
1    Tous les biens saisissables du failli au moment de l'ouverture de la faillite forment une seule masse, quel que soit le lieu où ils se trouvent, et sont affectés au paiement des créanciers.
2    Les biens qui échoient au failli jusqu'à la clôture de la faillite rentrent dans la masse.
SchKG, unter Vorbehalt von Art. 219
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 219 - 1 Les créances garanties par gage sont colloquées par préférence sur le produit des gages.392
1    Les créances garanties par gage sont colloquées par préférence sur le produit des gages.392
2    Lorsqu'une créance est garantie par plusieurs gages, le produit est imputé proportionnellement sur la dette.
3    L'ordre des créances garanties par gage immobilier, de même que l'extension de cette garantie aux intérêts et autres accessoires, sont réglés par les dispositions sur le gage immobilier.393
4    Les créances non garanties ainsi que les créances garanties qui n'ont pas été couvertes par le gage sont colloquées dans l'ordre suivant sur le produit des autres biens de la masse:394
1  la durée de la procédure concordataire précédant l'ouverture de la faillite;
2  la durée d'un procès relatif à la créance;
3  en cas de liquidation d'une succession par voie de faillite, le temps écoulé entre le jour du décès et la décision de procéder à cette liquidation.410
a  les créances des personnes dont la fortune se trouvait placée sous l'administration du failli en vertu de l'autorité parentale, pour le montant qui leur est dû de ce chef.
abis  les créances que le travailleur peut faire valoir en restitution de sûretés;
ater  les créances que le travailleur peut faire valoir en vertu d'un plan social et qui sont nées ou devenues exigibles pendant les six mois précédant l'ouverture de la faillite ou ultérieurement.
b  les créances de cotisations au sens de la loi fédérale du 20 décembre 1946 sur l'assurance-vieillesse et survivants402, de la loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité403, de la loi fédérale du 20 mars 1981 sur l'assurance-accidents, de la loi fédérale du 25 septembre 1952 sur le régime des allocations pour perte de gain en faveur des personnes servant dans l'armée, dans le service civil ou dans la protection civile404 et de la loi du 25 juin 1982 sur l'assurance chômage405;
c  les créances de primes et de participation aux coûts de l'assurance-maladie sociale;
d  les cotisations et contributions dues aux caisses de compensation pour allocations familiales;
e  ...
f  les dépôts visés à l'art. 37a de la loi du 8 novembre 1934 sur les banques408.
SchKG) gewissermassen auf die Verdachtsperiode vorverlagert. Es geht beim Institut der Anfechtungsklage nicht darum, den Schuldner faktisch seiner Handlungsfähigkeit zu berauben und ihn zu immobilisieren. Die Anfechtungsklage soll dort greifen, wo es um unlautere Machenschaften geht, wie dies namentlich der Fall ist, wenn Vollstreckungssubstrat beiseitegeschafft worden ist, das sich bei normalem Geschäftsgebaren noch beim Schuldner vorgefunden hätte (vgl. BGE 136 III 247 E. 2 S. 249 f.).

2.2. Der Beschwerdeführer stützt seine Klage auf Art. 288
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 288 - 1 Sont enfin révocables tous actes faits par le débiteur dans les cinq ans qui précèdent la saisie ou la déclaration de faillite dans l'intention reconnaissable par l'autre partie de porter préjudice à ses créanciers ou de favoriser certains créanciers au détriment des autres.
1    Sont enfin révocables tous actes faits par le débiteur dans les cinq ans qui précèdent la saisie ou la déclaration de faillite dans l'intention reconnaissable par l'autre partie de porter préjudice à ses créanciers ou de favoriser certains créanciers au détriment des autres.
2    En cas de révocation d'un acte accompli en faveur d'une personne proche du débiteur, il incombe à cette personne d'établir qu'elle ne pouvait pas reconnaître l'intention de porter préjudice. Par personne proche on entend également les sociétés constituant un groupe.521
SchKG. Dieser Vorschrift zufolge sind alle Rechtshandlungen anfechtbar, welche der Schuldner innerhalb der letzten fünf Jahre vor der Pfändung oder Konkurseröffnung in der dem anderen Teil erkennbaren Absicht vorgenommen hat, seine Gläubiger zu benachteiligen oder einzelne Gläubiger zum Nachteil anderer zu begünstigen. Für eine Klagegutheissung müssen demnach drei Anfechtungsvoraussetzungen erfüllt sein: Die angefochtene Handlung muss die Gläubigergesamtheit nicht nur schädigen (Gläubigerschädigung), sondern vom Schuldner auch in der betreffenden Absicht vorgenommen worden sein (Schädigungsabsicht), was schliesslich für den begünstigten Dritten erkennbar gewesen sein muss (Erkennbarkeit). Alle drei Voraussetzungen hat zu beweisen, wer aus der Erfüllung des Tatbestandes Rechte ableitet (vgl. Art. 8
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 8 - Chaque partie doit, si la loi ne prescrit le contraire, prouver les faits qu'elle allègue pour en déduire son droit.
ZGB), in der Regel also der Anfechtungskläger (BGE 137 III 268 E. 4 S. 282 mit Hinweisen).

3.
Was die Tatbestandsvoraussetzungen der Gläubigerschädigung und der Schädigungsabsicht angeht (s. dazu BGE 137 III 268 E. 4.1 und 4.2 S. 283 ff. mit Hinweisen), schliesst sich das Obergericht wenn nicht ausdrücklich, so doch zumindest konkludent den Ausführungen des Bezirksgerichts an. Dieses hat eine Gläubigerschädigung bejaht, allerdings darauf verzichtet, den umstrittenen genauen Wert der übertragenen Grundstücke festzustellen. Weil die Gegenleistung des Beschwerdegegners sich in der teilweisen Finanzierung der Reisen des Schuldners erschöpft habe, sei klar, dass die Gegenleistung ohne jegliche Rücksicht auf den Wert der Grundstücke in einer für die Gläubiger nachteiligen Weise verwendet worden sei. Dadurch sei ihnen Haftungssubstrat entzogen worden. Unter solchen Bedingungen wäre eine Gläubigerschädigung ausschliesslich dann ausgeblieben, wenn die genannten Grundstücke völlig wertlos wären, was allerdings nicht einmal der Beschwerdegegner behauptet habe. Hinsichtlich der Absicht des Schuldners, seine Gläubiger zu benachteiligen, hat das Bezirksgericht gestützt auf die Akten als erstellt erachtet, dass sich dessen finanzielle Verhältnisse kurz vor 2003 anzuspannen begannen. Zwar seien vor dem fraglichen Geschäft weder
Betreibungen noch Verlustscheine zu verzeichnen. Für den Schuldner sei aus damaliger Sicht aber durchaus erkennbar gewesen, wie sich die Situation zu entwickeln schien. So sei die Wertzuwachssteuer aus dem Verkauf einer weiteren Parzelle bereits im Juni 2002 veranlagt worden. Auf die Erwiderung des Beschwerdegegners hat das Bezirksgericht ausgeführt, die Wahl der Kaufform sei weniger verdächtig gewesen als eine erbrechtliche Disposition, wenn die Parteien nur nicht auf die Überweisung des Gegenwertes der Grundstücke Zug um Zug verzichtet und damit zum Ausdruck gebracht hätten, dass eine gleichwertige Gegenleistung im Sinne eines Austausches von Aktiven gar nie beabsichtigt gewesen sei. Aus alledem hat das Bezirksgericht gefolgert, der Schuldner habe eine Gläubigerschädigung zumindest in Kauf genommen.

4.
Streitig ist vor Bundesgericht demnach nur mehr die Frage, ob die Schädigungsabsicht des Schuldners für den Dritten - hier den Beschwerdegegner - erkennbar war.

4.1. Als erkennbar im Sinne von Art. 288
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 288 - 1 Sont enfin révocables tous actes faits par le débiteur dans les cinq ans qui précèdent la saisie ou la déclaration de faillite dans l'intention reconnaissable par l'autre partie de porter préjudice à ses créanciers ou de favoriser certains créanciers au détriment des autres.
1    Sont enfin révocables tous actes faits par le débiteur dans les cinq ans qui précèdent la saisie ou la déclaration de faillite dans l'intention reconnaissable par l'autre partie de porter préjudice à ses créanciers ou de favoriser certains créanciers au détriment des autres.
2    En cas de révocation d'un acte accompli en faveur d'une personne proche du débiteur, il incombe à cette personne d'établir qu'elle ne pouvait pas reconnaître l'intention de porter préjudice. Par personne proche on entend également les sociétés constituant un groupe.521
SchKG hat all das zu gelten, was bei Anwendung der durch die konkreten Verhältnisse gebotenen Aufmerksamkeit ohne Fahrlässigkeit erkannt werden konnte (vgl. BGE 30 II 160 E. 5 S. 164; 21 I 279 E. 6 S. 286 f.). Es genügt, wenn der Dritte bei der ihm nach den Umständen zumutbaren Aufmerksamkeit die Gläubigerschädigung als natürliche Folge der angefochtenen Handlung hätte vorhersehen können und müssen ("a pu et dû prévoir"; BGE 99 III 89 E. 4b S. 91 f.; 83 III 82 E. 3b S. 86). Eine unbeschränkte Erkundigungspflicht wird damit nicht aufgestellt. Vielmehr kann Sorgfalt nur verlangt werden, wenn und soweit dazu Anlass besteht. Im Allgemeinen braucht sich niemand darum zu kümmern, ob durch ein Rechtsgeschäft die Gläubiger seines Kontrahenten geschädigt werden oder nicht. Nur wenn "deutliche Anzeichen" (Urteil 5C.3/2007 vom 9. August 2007 E. 3.4) dafür sprechen, dass eine Schädigung beabsichtigt ist, darf vom Begünstigten eine sorgfältige Prüfung verlangt werden, ob jene Absicht wirklich bestehe (BGE 37 II 303 E. 6 S. 310; 30 II 160 E. 5 S. 165), und entsteht für ihn die Obliegenheit, den Schuldner zu befragen und die notwendigen Erkundigungen einzuziehen. In Würdigung sämtlicher Umstände des
konkreten Einzelfalls ist zu beurteilen, ob der Dritte die Schädigungsabsicht des Schuldners im Zeitpunkt der Vornahme der anfechtbaren Handlung wirklich erkannt hat (Tatfrage) oder bei pflichtgemässer Aufmerksamkeit hätte erkennen können und müssen (Rechtsfrage; vgl. zur Abgrenzung: BGE 21 I 279 E. 6 S. 286 f. und die seitherige Rechtsprechung, z.B. BGE 33 II 665 E. 4 S. 668; gesamthaft zum Ganzen zuletzt BGE 135 III 276 E. 8.1 S. 286; 134 III 452 E. 4.2 S. 456). Es sind also zwei Hypothesen auseinander zu halten: Einerseits jene, wonach der Begünstigte positive Kenntnis der Schädigungsabsicht seines Vaters gehabt haben soll, und andererseits jene, wonach er hätte wissen können und wissen müssen, dass sein Vater mit dem durchzuführenden Kauf die Interessen seiner Gläubiger zu schädigen gedenkte.

4.2. Das Bezirksgericht ist zur Erkenntnis gelangt, es könne letztlich offenbleiben, ob der Beschwerdegegner mit dem Schuldner, seinem Kontrahenten und Vater, dessen finanzielle Verhältnisse im Detail besprochen hatte. Aufgrund des Sachverhalts müsse sich der Beschwerdegegner ohnehin zumindest vorwerfen lassen, beim Schuldner keine nähere Erkundigung eingeholt zu haben, obwohl dies für ihn mehr als zumutbar gewesen wäre. Gründe, über die Absichten seines Vaters Verdacht zu schöpfen, habe er genug gehabt: Anlässlich seiner Befragung habe der Beschwerdegegner ausgesagt, dass es zuvor keine Grundstückübertragungen an ihn gegeben habe, hingegen sei das Elternhaus an seine Mutter übertragen worden, wovon er kurz nach dem Vollzug jenes Geschäfts erfahren habe. Weiter hat das Bezirksgericht die enge Verwandtschaft des Beschwerdegegners mit dem Schuldner als Indiz dafür gewertet, dass beide untereinander auch über finanzielle Angelegenheiten gesprochen hätten. Wichtiger noch war für die Bezirksrichter der Umstand, dass der vom Schuldner für die Übertragungen angegebene Grund wenig glaubhaft erscheinen und den Erwerber aufmerksam machen musste: Der Veräusserer habe angegeben, sich aus dem Berufsleben zurückziehen zu wollen; allerdings habe
er der Ehegattin das von ihm selbst und von ihr bewohnte Haus und dem Sohn neun angeblich nicht überbaubare (und behauptetermassen wertlose) Grundstücke übertragen - allesamt Grundstücke, die für seine berufliche Tätigkeit ohnehin untauglich gewesen seien. Schliesslich haben die Bezirksrichter auch in diesem Zusammenhang wiederum berücksichtigt, dass für das Geschäft die Form des Verkaufs ohne Bezahlung des Kaufpreises Zug um Zug und nicht die naheliegendere Variante der Erbregelung gewählt wurde. Gestützt auf diese Erwägungen hat das Bezirksgericht - unter Verzicht auf die Durchführung eines Beweisverfahrens - die Klage gutgeheissen und den Beschwerdegegner verurteilt, die acht noch in seinem Eigentum befindlichen Parzellen zurückzuerstatten und deren Zwangsverwertung zugunsten des Beschwerdeführers zu dulden. Hinsichtlich des neunten, inzwischen verkauften Grundstücks hat es den Beschwerdegegner verpflichtet, dem Beschwerdeführer einen Geldbetrag im Wert der abgelösten Pfandrechte zurückzuzahlen.

4.3. Das Obergericht des Kantons Zürich ist zum gegenteiligen Ergebnis gelangt. In prozessualer Hinsicht hat es zunächst darauf hingewiesen, dass die Parteien im Berufungsverfahren zahlreiche Noven eingebracht hätten, ohne sich überhaupt mit der Frage deren Zulässigkeit gemäss Art. 317 Abs. 1
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 317 Faits et moyens de preuve nouveaux; modification de la demande - 1 Les faits et moyens de preuve nouveaux ne sont pris en compte qu'aux conditions suivantes:
1    Les faits et moyens de preuve nouveaux ne sont pris en compte qu'aux conditions suivantes:
a  ils sont invoqués ou produits sans retard;
b  ils ne pouvaient être invoqués ou produits devant la première instance bien que la partie qui s'en prévaut ait fait preuve de la diligence requise.
2    La demande ne peut être modifiée que si:
a  les conditions fixées à l'art. 227, al. 1, sont remplies;
b  la modification repose sur des faits ou des moyens de preuve nouveaux.
ZPO auseinander zu setzen. Alle ihre neuen Vorbringen seien deshalb grundsätzlich unbeachtlich. Das Obergericht hat die (neuen und grundsätzlich unzulässigen) Einwendungen des Beschwerdegegners gegen das Rechtsöffnungsverfahren aber trotzdem geprüft und für "rechtlich unerheblich" befunden; dasselbe Schicksal ist der neuen Behauptung des Beschwerdegegners widerfahren, die inzwischen verkaufte Parzelle Nr. dddd sei mittlerweile mit einem anderen Grundstück vereinigt worden und existiere nicht mehr, weshalb auch keine Forderung gemäss Art. 288
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 288 - 1 Sont enfin révocables tous actes faits par le débiteur dans les cinq ans qui précèdent la saisie ou la déclaration de faillite dans l'intention reconnaissable par l'autre partie de porter préjudice à ses créanciers ou de favoriser certains créanciers au détriment des autres.
1    Sont enfin révocables tous actes faits par le débiteur dans les cinq ans qui précèdent la saisie ou la déclaration de faillite dans l'intention reconnaissable par l'autre partie de porter préjudice à ses créanciers ou de favoriser certains créanciers au détriment des autres.
2    En cas de révocation d'un acte accompli en faveur d'une personne proche du débiteur, il incombe à cette personne d'établir qu'elle ne pouvait pas reconnaître l'intention de porter préjudice. Par personne proche on entend également les sociétés constituant un groupe.521
SchKG mehr vorliege.
Mit Bezug auf die - entscheidende - Frage, ob für den Beschwerdegegner erkennbar war, dass der Schuldner (sein Vater) seine Gläubiger zu benachteiligen beabsichtigte, hat das Obergericht dem Beschwerdeführer vorgeworfen, sich auf Behauptungen allgemeiner Natur beschränkt, und dem Bezirksgericht, sich damit begnügt zu haben. Weiter sei das Bezirksgericht in Verletzung der Verhandlungsmaxime über die Sachdarstellung des Beschwerdeführers hinausgegangen, indem es darauf abgestellt habe, dass der Beschwerdegegner beim Vater keine Erkundigungen über dessen finanzielle Situation eingeholt habe. Nachdem der Beschwerdeführer Derartiges nie behauptet habe, sei die Wertung des Bezirksgerichts mit der Sachdarstellung des Beschwerdeführers nicht vereinbar. Das Obergericht hat daher ein Beweisverfahren durchgeführt, beschränkt jedoch auf die Tatsachenbehauptungen des Beschwerdeführers, die dieser ausdrücklich vor Bezirksgericht gemacht hatte. In Würdigung der entsprechenden Behauptungen hat das Obergericht zunächst ausgeschlossen, dass der Beschwerdegegner um die wirtschaftlichen bzw. finanziellen Verhältnisse seines Vaters bis zum Vertragsabschluss am 19. September 2003 gewusst habe. Sodann reicht die Ausbildung des Beschwerdegegners als
Wirtschaftsinformatiker nach Meinung der Oberrichter nicht so weit wie jene eines Ökonomen, und dass er bis zum September 2003 auf der Lenzerheide Immobilienhandel betrieben hätte, habe ihm nicht nachgewiesen werden können. Entgegen der Behauptung des Beschwerdeführers könne daher nicht gesagt werden, der Beschwerdegegner sei mit den Verhältnissen auf der Lenzerheide vertraut gewesen, und folglich auch nicht, dass er die dortigen Marktpreise gekannt habe. Die Oberrichter haben schliesslich ausgeschlossen, dass der Beschwerdegegner gewusst habe, dass der Schuldner (sein Vater) mit dem Kaufvertrag vom 19. September 2003 nur das Ziel verfolgt habe, Vermögenswerte dem Zugriff der Gläubiger zu entziehen: Weder habe eine direkte Kenntnis bewiesen werden können, noch, dass es gar nicht anders habe sein können. Als Ergebnis hat das Obergericht festgehalten, alle dem Beschwerdeführer obliegenden Beweise seien gescheitert, und ist zum Schluss gekommen, es gebreche an der Voraussetzung der Erkennbarkeit der Schädigungsabsicht des Schuldners gemäss Art. 288
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 288 - 1 Sont enfin révocables tous actes faits par le débiteur dans les cinq ans qui précèdent la saisie ou la déclaration de faillite dans l'intention reconnaissable par l'autre partie de porter préjudice à ses créanciers ou de favoriser certains créanciers au détriment des autres.
1    Sont enfin révocables tous actes faits par le débiteur dans les cinq ans qui précèdent la saisie ou la déclaration de faillite dans l'intention reconnaissable par l'autre partie de porter préjudice à ses créanciers ou de favoriser certains créanciers au détriment des autres.
2    En cas de révocation d'un acte accompli en faveur d'une personne proche du débiteur, il incombe à cette personne d'établir qu'elle ne pouvait pas reconnaître l'intention de porter préjudice. Par personne proche on entend également les sociétés constituant un groupe.521
SchKG. Folglich hat das Obergericht die Klage in Gutheissung der Berufung abgewiesen.

4.4. Vor Bundesgericht wirft der Beschwerdeführer der Vorinstanz zunächst die unvollständige und willkürliche Ermittlung des Sachverhalts vor. Er bemängelt, dass die Vorinstanz den Wert der neun Grundstücke gar nicht erwähne, obwohl diesem Umstand entscheidrelevante Bedeutung für die Bejahung der Erkennbarkeit der Schädigungsabsicht zukomme. Sodann weist er auf den Umstand hin, dass der Beschwerdegegner in der öffentlichen Urkunde über das Kaufgeschäft vom 8. Dezember 2004 als in 7078 Lenzerheide wohnhaft aufgeführt sei, was auf eine Kenntnis der örtlichen Verhältnisse und damit der ungefähren Landpreise schliessen lasse. Auch wenn er sich bei jenem Geschäft von seinem Vater habe vertreten lassen, müsse er sich die Kenntnis des Inhalts der Dokumente (öffentliche Urkunde und Vereinbarung) anrechnen lassen. Willkürlich sei sodann, dass die Vorinstanz den Arrestentscheid des Bezirksgerichtspräsidenten Albula vom 28. April 2004 nicht in seine Erwägungen einbezogen habe, ergebe sich doch aus demselben, dass der Schuldner den hier strittigen Verkauf in der Absicht abgeschlossen habe, seinen Gläubigern Substrat zu entziehen, dass die Zahlung der Kaufpreise nicht nachgewiesen sei, und schliesslich dass der Preis eher tief angesetzt worden
sei. In rechtlicher Hinsicht rügt der Beschwerdeführer, dass die Vorinstanz für die Schädigungsabsicht und die Kenntnis der finanziellen Schwierigkeiten des Schuldners einen strikten Beweis verlangen würde; derart hohe Beweisanforderungen über innere Tatsachen zu verlangen sei willkürlich, komme einem überspitzten Formalismus gleich und stelle eine Rechtsverletzung im Sinne von Art. 95 lit. a
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
BGG dar, indem dadurch die Durchsetzung von Bundesrecht (Art. 288
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 288 - 1 Sont enfin révocables tous actes faits par le débiteur dans les cinq ans qui précèdent la saisie ou la déclaration de faillite dans l'intention reconnaissable par l'autre partie de porter préjudice à ses créanciers ou de favoriser certains créanciers au détriment des autres.
1    Sont enfin révocables tous actes faits par le débiteur dans les cinq ans qui précèdent la saisie ou la déclaration de faillite dans l'intention reconnaissable par l'autre partie de porter préjudice à ses créanciers ou de favoriser certains créanciers au détriment des autres.
2    En cas de révocation d'un acte accompli en faveur d'une personne proche du débiteur, il incombe à cette personne d'établir qu'elle ne pouvait pas reconnaître l'intention de porter préjudice. Par personne proche on entend également les sociétés constituant un groupe.521
SchKG) verhindert werde. Vielmehr würde allein das nahe Verwandschaftsverhältnis zwischen Vater und Sohn bereits die Vermutung rechtfertigen, dass der Beschwerdegegner um die schlechte finanzielle Situation von X.________ gewusst habe. Hinzu kämen der enge persönliche Kontakt zwischen den beiden, der erkennbar zu tiefe, unangemessene (und zudem nicht entrichtete) Kaufpreis für die neun Grundstücke und das Fehlen eines objektiven Grundes für deren Verkauf.
Ersichtlich verläuft die Kritik, die der Beschwerdeführer dem Bundesgericht vorträgt, auf zwei Ebenen: Einerseits beanstandet er das angefochtene Urteil punktuell, indem er die Aussagen und vor allem die Unterlassungen des Obergerichts in der Würdigung des Sachverhaltes tadelt. Andererseits - und eigentlich hauptsächlich - übt der Beschwerdeführer grundsätzliche Kritik an der Vorgehensweise des Obergerichtes: Anstatt über konkrete Tatsachen ein Beweisverfahren durchzuführen und ihm die Folgen der Beweislosigkeit entgegenzuhalten, hätte das Obergericht aufgrund von allgemein bekannten Tatsachen und gestützt auf die Lebenserfahrung entscheiden und zum gleichen Ergebnis wie das Bezirksgericht gelangen müssen. Es empfiehlt sich, zunächst auf die Kritik zum Grundsatz einzugehen.

5.

5.1. Die Rechtsfrage (E. 4.1), ob der im Sinne von Art. 288
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 288 - 1 Sont enfin révocables tous actes faits par le débiteur dans les cinq ans qui précèdent la saisie ou la déclaration de faillite dans l'intention reconnaissable par l'autre partie de porter préjudice à ses créanciers ou de favoriser certains créanciers au détriment des autres.
1    Sont enfin révocables tous actes faits par le débiteur dans les cinq ans qui précèdent la saisie ou la déclaration de faillite dans l'intention reconnaissable par l'autre partie de porter préjudice à ses créanciers ou de favoriser certains créanciers au détriment des autres.
2    En cas de révocation d'un acte accompli en faveur d'une personne proche du débiteur, il incombe à cette personne d'établir qu'elle ne pouvait pas reconnaître l'intention de porter préjudice. Par personne proche on entend également les sociétés constituant un groupe.521
SchKG Begünstigte die finanzielle Situation und die Absichten seines Kontrahenten erkennen konnte oder musste, lässt sich zunächst einmal anhand einer Würdigung der konkreten Umstände beantworten. Dazu zählt auch die Lebenserfahrung, wenn sich der Sachrichter nur zum Zweck darauf stützt, aus den Gesamtumständen des konkreten Falles oder den bewiesenen Indizien auf einen bestimmten Sachverhalt zu schliessen (vgl. BGE 127 III 453 E. 5d S. 456; 123 III 241 E. 3a S. ; Hans Schmid/Flavio Lardelli, in: Basler Kommentar, Zivilgesetzbuch, 4. Aufl. 2010, N 99 zu Art. 8
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 8 - Chaque partie doit, si la loi ne prescrit le contraire, prouver les faits qu'elle allègue pour en déduire son droit.
ZGB). Stellt der Richter hingegen ausschliesslich auf die Lebenserfahrung ab, so haben Erfahrungssätze eine über den konkreten Sachverhalt hinaus gehende Bedeutung. Diesfalls übernehmen sie die Funktion von Normen und werden daher den Rechtssätzen in dem Sinne gleichgestellt, dass ihre Anwendung vom Bundesgericht frei überprüft wird (BGE 130 III 182 E. 5.5.2 S. 192; 111 II 72 E. 3a S. 74; 107 II 269 E. 2b S. 274 f.; 69 II 421 E. 4 S. 425; Hans Schmid/Flavio Lardelli, a.a.O., N 100 zu Art. 8
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 8 - Chaque partie doit, si la loi ne prescrit le contraire, prouver les faits qu'elle allègue pour en déduire son droit.
ZGB). Erfahrungssätze brauchen nicht behauptet zu werden (Max Guldener, Schweizerisches Zivilprozessrecht, 3. Aufl. 1979 S. 161
f.), ebensowenig allgemein bekannte Tatsachen (Hans Ulrich Walder-Richli/Béatrice Grob-Andermacher, Zivilprozessrecht, 5. Aufl. 2009, § 17 Rz. 11a) : Der Richter darf sie selbständig, aus eigener Erfahrung schöpfend, anwenden (Max Kummer, in: Berner Kommentar, 1962, N 98 zu Art. 8
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 8 - Chaque partie doit, si la loi ne prescrit le contraire, prouver les faits qu'elle allègue pour en déduire son droit.
ZGB). Im Übrigen darf der Richter ebenfalls jene Tatsachen berücksichtigen, welche sich aus dem Beweisverfahren ergeben, selbst wenn sie nicht gesondert behauptet wurden ( Walder-Richli/Grob-Andermacher, a.a.O., § 17 Rz. 11e und Anm. 28).

5.2. Angesichts dieser Grundsätze fragt sich in der Tat, ob das Obergericht die Ausführungen des Beschwerdeführers so peinlich genau auseinandernehmen und seine Tatsachenbehauptungen als ungenügend ansehen durfte (E. 4.3). Sind allgemein bekannte Tatsachen und Erfahrungssätze nach dem Gesagten aber auch dann zu berücksichtigen, wenn sich niemand auf sie beruft, so müssen sie a fortiori als rechtsgenüglich behauptet gelten, wenn eine Partei auf sie hinweist, selbst wenn dies lediglich mittels allgemein gehaltener Ausführungen geschieht. Jedenfalls hat auch das Obergericht anerkannt, dass der Beschwerdeführer vor Bezirksgericht rechtsgültig behauptet hatte, der Beschwerdegegner habe im September 2003 um die finanzielle Situation seines Vaters gewusst; der Beschwerdeführer sei mit den Verhältnissen in Lenzerheide vertraut gewesen und habe als Ökonom gewusst, dass der mit seinem Vater vereinbarte Kaufpreis unverhältnismässig tief gewesen sei; und schliesslich, der Beschwerdegegner habe darum gewusst, dass der Schuldner (sein Vater) mit dem Kaufvertrag vom 19. September 2003 Vermögenswerte dem Zugriff der Gläubiger entziehen wollte (E. 4.3). Mit all diesen Behauptungen hat der Beschwerdeführer letztlich auf allgemein bekannte Tatsachen
und auf die Lebenserfahrung verwiesen, namentlich darauf, dass Personen in naher verwandtschaftlicher Beziehung über die finanzielle Lage ihrer Verwandten Bescheid wissen, dass Personen, die aus einem bestimmten Ort stammen und mit demselben verbunden geblieben sind, die örtlichen Verhältnisse (und damit die Landpreise) kennen, und schliesslich, dass solchen Personen der unangemessen tiefe Preis nicht entgehen konnte, insbesondere wenn sie über eine akademische Ausbildung verfügen. So hatte übrigens bereits das Bezirksgericht den Sinn des klägerischen Standpunktes verstanden und auch geschützt.

5.3. Nach dem Gesagten steht im Sinne eines Zwischenergebnisses fest, dass dem Beschwerdeführer nicht vorgeworfen werden kann, er habe im erstinstanzlichen Verfahren unzureichende Sachbehauptungen aufgestellt. Das gilt insbesondere auch für den Vorwurf des Obergerichtes, der Beschwerdeführer habe eine Pflicht des Beschwerdegegners, Erkundigungen beim Vater über seine finanzielle Situation einzuholen, gar nie behauptet (E. 4.3). Erstens stellt das hypothetische Kennen-Müssen jener Umstände, die den Begünstigten zu weiteren Abklärungen anhält, eine Rechtsfrage dar (E. 4.1), die der Richter von Amtes wegen prüfen muss (Art. 106 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG; Art. 57
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 57 Application du droit d'office - Le tribunal applique le droit d'office.
ZPO). Zweitens ergibt sich aus einer zusammenhängenden Lektüre der klägerischen Rechtsschriften klar, dass der Beschwerdeführer sich von allem Anfang an nicht nur auf ein positives Wissen des Beschwerdegegners berufen hat, sondern auch auf ein Wissen-Müssen: So ruft er beispielsweise dessen höhere Ausbildung an, um seine Überzeugung zum Ausdruck zu bringen, dass der Beschwerdegegner durchaus Anlass hatte, die Situation zu hinterfragen, und auch über die entsprechenden Kenntnisse und Mittel verfügte, die Situation richtig einzuschätzen. Die Argumente, mit denen das Obergericht die
Bedeutsamkeit der soeben erwähnten Umstände in Abrede stellt, muten im Übrigen geradezu spitzfindig an. So lässt sich namentlich aus dem blossen Umstand, dass der Beschwerdegegner eine akademische Ausbildung als Wirtschaftsinformatiker und nicht als Ökonom genossen habe, nicht ernsthaft der Schluss ziehen, dass ihm der auffallend tiefe Preis für die Grundstücke nicht so sehr hätte auffallen müssen, wie wenn er ein Ökonom gewesen wäre. Vielmehr fragt sich, ob es angesichts des vereinbarten Kaufpreises von Fr. 10'000.-- für eine Fläche von insgesamt rund 12'000 m2 auf eine akademische Ausbildung überhaupt ankommen konnte. Und auch ob jemandem eine überschlagsmässige Kenntnis der örtlichen Verhältnisse und damit der Bodenpreise zu unterstellen ist, kann nicht allein davon abhängen, ob diese Person im betreffenden Ort Immobilienhandel betrieben hat.

6.
Nach dem Gesagten steht fest, dass dem Beschwerdeführer nicht vorgeworfen werden kann, seiner Behauptungspflicht nicht hinreichend nachgekommen zu sein (E. 5). Im Folgenden ist zu klären, ob seine Anfechtungsklage gestützt auf Erfahrungssätze und allgemein bekannte Tatsachen gutzuheissen ist.

6.1. Die Unentgeltlichkeit der Verfügung kann beim Begünstigten ein Verdachtsmoment begründen (vgl. BGE 43 III 247 E. 4 S. 251). Das muss sinngemäss auch dann gelten, wenn die ausgetauschten Leistungen zueinander in einem derart krassen Missverhältnis stehen, dass das abgeschlossene Geschäft praktisch als Schenkung erscheint. Die Kaufpreissumme, für die W.________ am 8. Dezember 2004 das Grundstück Nr. eeee erwarb, kann dem Beschwerdegegner in diesem Zusammenhang freilich nicht entgegengehalten werden, denn für die Erkennbarkeit im Sinne von Art. 288
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 288 - 1 Sont enfin révocables tous actes faits par le débiteur dans les cinq ans qui précèdent la saisie ou la déclaration de faillite dans l'intention reconnaissable par l'autre partie de porter préjudice à ses créanciers ou de favoriser certains créanciers au détriment des autres.
1    Sont enfin révocables tous actes faits par le débiteur dans les cinq ans qui précèdent la saisie ou la déclaration de faillite dans l'intention reconnaissable par l'autre partie de porter préjudice à ses créanciers ou de favoriser certains créanciers au détriment des autres.
2    En cas de révocation d'un acte accompli en faveur d'une personne proche du débiteur, il incombe à cette personne d'établir qu'elle ne pouvait pas reconnaître l'intention de porter préjudice. Par personne proche on entend également les sociétés constituant un groupe.521
SchKG kommt es auf die Umstände im Zeitpunkt der Vornahme der anfechtbaren Handlung an (E. 4.1), hier also auf den 19. September 2003. Entscheidend ist nun aber, dass der Bodenpreis für Bauland in einem bekannten Ferienort nach der allgemeinen Lebenserfahrung bestimmt nicht so tief sein kann, dass er im Ergebnis weniger als Fr. 1.-- pro Quadratmeter beträgt. Das gilt sogar dann, wenn auf den besagten Grundstücken nicht mehr gebaut werden darf, weil die Ausnutzungsziffer für andere Bauvorhaben konsumiert wurde, wie dies vorliegend der Fall zu sein scheint. Denn das Grundstück kann dann immer noch für Nachbarn von Interesse sein, die sich mehr Umschwung garantieren wollen und dafür wohl
nicht den vollen Preis für Bauland, aber doch einen angemessenen Preis zu entrichten bereit sind. Dies war denn angeblich auch der Grund für den Kauf der Parzelle Nr. eeee durch Anneliese Muhr-Scheffer bzw. ihren Sohn.
Die besagte Diskrepanz zwischen dem tatsächlich bezahlten Kaufpreis und dem Wert der Kaufsache ist besonders auffällig - dergestalt, dass man behaupten darf, sie springe jedermann in die Augen, der sich an diesem Ferienort auch nur für eine kurze Zeit aufhält. Im Grundsatz stellt es eine Binsenwahrheit dar, dass Bauland in einem bekannten Ferienort so billig einfach nicht sein kann. Das besagt die Lebenserfahrung. Kennt sich aber jemand an einem bestimmten Ort aus, weil dort seine Heimat ist und er dort seine Wurzeln behält, muss sich diese Person eine nähere Vertrautheit mit den örtlichen Gegebenheiten vorhalten lassen. Wohl kann nicht verlangt werden, dass jedermann den ungefähren Bodenpreis an seinem Geburts- und Jugendort kenne. Es versteht sich aber von selbst, dass man einer solchen Person ohne Weiteres und in erhöhtem Masse zutrauen kann und muss, einen derart tiefen Preis, wie er vorliegend vereinbart wurde, nicht im Ernst als den tatsächlichen Wert der Kaufsache widerspiegelnd hinzunehmen. Vielmehr muss eine solche Preisabmachung den Käufer aufhorchen lassen und zu weitergehenden Abklärungen veranlassen. Das Gesagte gilt für jedermann. Hat die betreffende, mit den örtlichen Verhältnissen bewanderte Person darüber hinaus
aber eine höhere Ausbildung genossen, die ihre analytischen und kritischen Fähigkeiten zu steigern geeignet ist, gilt die Aussage umso mehr. Und eine nochmals höhere Stufe der Aufmerksamkeit muss von demjenigen erwartet werden, der über eine akademische Ausbildung in ökonomischer Richtung verfügt, wie dies auf den Beschwerdegegner zutrifft.

6.2. Dazu gesellen sich weitere, aktenmässig aus dem Beweisverfahren erstellte (dazu vorne E. 5.1) Indizien, die den Beschwerdegegner zu noch grösserer Vorsicht hätten mahnen sollen, allen voran der vom Obergericht festgestellte Umstand, dass der Beschwerdegegner den Kaufpreis von Fr. 10'000.-- nicht sofort durch eine Geldzahlung beglichen, sondern bis ins Jahr 2009 durch die Übernahme von Ferienspesen seines Vaters getilgt hat. Indem der Beschwerdegegner seine Vertragspflicht auf die erwähnte Art erfüllte, ist er für Leistungen aufgekommen, die sein Vater unwiederbringlich verbraucht hat, mit der Folge, dass der als Kaufpreis vereinbarte Geldbetrag gar nie in das Vermögen des Vaters gelangte und damit auch der Zwangsvollstreckung entzogen blieb. Nun entspricht es aber einer Erfahrungstatsache, dass wirtschaftliche Zusammenhänge dieser Art einer Person, die - wie der Beschwerdegegner - über eine akademische Ausbildung in ökonomischer Richtung verfügt und sogar promoviert hat, schlechterdings nicht verborgen bleiben konnten. Schon unter diesem Gesichtspunkt kann man sich fragen, ob sich der Beschwerdegegner nicht darüber hätte wundern müssen, dass sich sein Vater mit dieser Art der Vertragsabwicklung einverstanden erklärte.
Dazu kommt, dass der Schuldner kurze Zeit zuvor die eheliche Liegenschaft, die er mit seiner Ehefrau gemeinsam bewohnte und die den Eheleuten je zur Hälfte gehörte, auf seine Ehefrau überschrieben hatte, was dem Beschwerdegegner ebenfalls bekannt war. Als Grund, weshalb er die neun Grundstücke verkaufe, hatte der Schuldner schliesslich angegeben, er wolle sich aus dem Geschäftsleben zurückziehen. Dies steht in einem offensichtlichen Widerspruch zur weiteren Angabe des Schuldners, die Grundstücke seien wertlos, weil nicht mehr überbaubar: Dem Beschwerdegegner konnte nicht entgehen, dass solche Grundstücke für den auf dem Immobilienmarkt tätig gewesenen Schuldner ohnehin beruflich uninteressant waren. Stutzig machen müssen aus der Sicht eines neutralen Beobachters schliesslich auch die Widersprüche, in die sich der Beschwerdegegner selbst verstrickt: So hat er sich ganz offensichtlich aus freien Stücken verpflichtet, über Fr. 10'000.-- für Reisespesen seines Vaters aufzukommen, obwohl er die ihm übertragenen Grundstücke, wie er auch vor Bundesgericht beteuert, für "wertlos" hält, weil es sich um so genannte "Restparzellen ohne jeden Wert und ohne bauliche Ausnützung" handle .

6.3. Wie die vorstehenden Erwägungen zeigen, durfte der Beschwerdegegner aufgrund der allgemeinen Lebenserfahrung und von allgemein bekannten Tatsachen das Grundstückkaufgeschäft mit seinem Vater vom 19. März 2003 nicht vorbehaltlos und unbekümmert um die doch zahlreichen Verdacht erregenden Indizien abschliessen. Vielmehr hatte er mehr als genug Anlass zu weiteren Abklärungen, die ihm rasch und ohne Mühe Klarheit verschafft hätten: Es hätte genügt, dass er sich einige wenige Auskünfte über die örtlichen Bodenpreise von Immobilienagenturen hätte geben lassen und dass er anschliessend seinen Vater zur Rede gestellt hätte. Vielleicht wäre Letzteres nicht einfach, möglicherweise sogar unangenehm, aber sicher nicht unmöglich, und angesichts der berechtigten Interessen der Gläubiger auf eine Eintreibung ihrer Forderungen schon gar nicht unzumutbar gewesen (vgl. z.B. Urteil 5A_747/2010 vom 23. Februar 2011 E. 4.4, publ. in: Pra 2011 Nr. 117 S. 844). Weil er solche Abklärungen unterlassen hat, muss sich der Beschwerdegegner im Ergebnis mangelnde Sorgfalt und Aufmerksamkeit vorwerfen lassen. Das führt zur Gutheissung der Beschwerde. Es kann folglich offen gelassen werden, ob die punktuelle Kritik des Beschwerdeführers gegen die
Beweiswürdigung durch das Obergericht gerechtfertigt war und inwiefern das nahe verwandtschaftliche Verhältnis zwischen Schuldner und Beschwerdegegner im vorliegenden Fall allenfalls eine Rolle hätte spielen können.

7.
Es fragt sich nun, ob die Klage ebenfalls gutzuheissen oder ob die Angelegenheit an die Vorinstanz zurückzuweisen ist. Eine Rückweisung würde sich aufdrängen, wenn noch sachverhaltsmässige Fragen zu klären sind oder wenn die Parteien noch keine Gelegenheit hatten, sich zu Rechtsfragen zu äussern, die aufgrund des bundesgerichtlichen Urteils neu als wesentlich erscheinen. Ersteres ist nicht der Fall: Insbesondere ist der genaue Wert der verkauften Grundstücke zwar nach wie vor umstritten, allerdings ohne besondere Tragweite, hat doch die Gutheissung der Anfechtungsklage zur Folge, dass die besagten Grundstücke - weil ja noch in den Händen des Beschwerdegegners - dem Vermögen des Schuldners wieder hinzugerechnet und zu Gunsten der Gläubiger verwertet werden können (Art. 291 Abs. 1
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 291 - 1 Celui qui a profité d'un acte nul est tenu à restitution. Ce qu'il a versé lui est restitué, en tant que la chose se trouve encore en mains du débiteur ou que celui-ci en est enrichi. Le surplus ne peut être réclamé au débiteur qu'à titre de créance.
1    Celui qui a profité d'un acte nul est tenu à restitution. Ce qu'il a versé lui est restitué, en tant que la chose se trouve encore en mains du débiteur ou que celui-ci en est enrichi. Le surplus ne peut être réclamé au débiteur qu'à titre de créance.
2    Le créancier qui a restitué ce qui lui a été payé en vertu d'un acte révocable rentre dans ses droits.525
3    Le donataire de bonne foi n'est tenu à restitution que pour le montant dont il se trouve enrichi.
SchKG; BGE 136 III 341 E. 3 S. 343), wie wenn sie noch dem Schuldner gehören würden (Urteil 5A_28/2012 vom 13. März 2012 E. 2). Hingegen ist das neunte, inzwischen an W.________ weiterveräusserte Grundstück Nr. eeee dem Zugriff der Gläubiger entzogen: Diesfalls muss der Anfechtungsbeklagte einen Wertersatz leisten (dazu BGE 135 III 513 E. 9.6.1 S. 535 und Urteil 5A_313/2012 vom 5. Februar 2013 E. 7.1.2 mit Hinweisen). Der Beschwerdegegner hat den unter
diesem Titel vom Bezirksgericht festgesetzten Betrag vor Obergericht angefochten. Dieses hat sich jedoch - aufgrund des gewählten Ansatzes und als Folge des Ergebnisses - dazu nicht geäussert. Folglich könnte die Klage nur soweit gutgeheissen werden, als sie den Beschwerdegegner zur Duldung der Verwertung der acht noch in seinem Eigentum befindlichen Grundstücke verpflichten will. In Bezug auf den für das neunte Grundstück allenfalls zu leistenden Wertersatz muss sie zur weiteren Behandlung an das Obergericht des Kantons Zürich zurückgewiesen werden. Weil sich ein Teilurteil nicht aufdrängt - und auch nicht verlangt worden ist -, ist im Ergebnis die ganze Angelegenheit zur weiteren Behandlung im Sinne der Erwägungen zurückzuweisen.

8.
Der Beschwerdegegner unterliegt im Grundsatz auf der ganzen Linie, weshalb die Kosten des bundesgerichtlichen Verfahrens ihm aufzuerlegen sind (Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
BGG). Weiter ist er zu verpflichten, den Beschwerdeführer für dasselbe Verfahren angemessen zu entschädigen (Art. 68 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
und 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
BGG).

Demnach erkennt das Bundesgericht:

1.
Die Beschwerde wird gutgeheissen und das Urteil des Obergerichts des Kantons Zürich, II. Zivilkammer, vom 5. Oktober 2012 wird aufgehoben. Die Sache wird zur weiteren Behandlung im Sinne der Erwägungen an die Vorinstanz zurückgewiesen.

2.
Die Gerichtskosten von Fr. 6'000.-- werden dem Beschwerdegegner auferlegt.

3.
Der Beschwerdegegner hat den Beschwerdeführer für das bundesgerichtliche Verfahren mit Fr. 6'000.-- zu entschädigen.

4.
Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Zürich, II. Zivilkammer, schriftlich mitgeteilt.

Lausanne, 16. Mai 2013

Im Namen der II. zivilrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts

Der Präsident: von Werdt

Der Gerichtsschreiber: V. Monn
Information de décision   •   DEFRITEN
Document : 5A_835/2012
Date : 16 mai 2013
Publié : 30 juillet 2013
Source : Tribunal fédéral
Statut : Non publié
Domaine : Droit des poursuites et de la faillite
Objet : Paulianische Anfechtung


Répertoire des lois
CC: 8
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 8 - Chaque partie doit, si la loi ne prescrit le contraire, prouver les faits qu'elle allègue pour en déduire son droit.
CPC: 57 
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 57 Application du droit d'office - Le tribunal applique le droit d'office.
317
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 317 Faits et moyens de preuve nouveaux; modification de la demande - 1 Les faits et moyens de preuve nouveaux ne sont pris en compte qu'aux conditions suivantes:
1    Les faits et moyens de preuve nouveaux ne sont pris en compte qu'aux conditions suivantes:
a  ils sont invoqués ou produits sans retard;
b  ils ne pouvaient être invoqués ou produits devant la première instance bien que la partie qui s'en prévaut ait fait preuve de la diligence requise.
2    La demande ne peut être modifiée que si:
a  les conditions fixées à l'art. 227, al. 1, sont remplies;
b  la modification repose sur des faits ou des moyens de preuve nouveaux.
LP: 149 
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 149 - 1 Le créancier qui a participé à la saisie et n'a pas été désintéressé intégralement reçoit un acte de défaut de biens pour le montant impayé. Le débiteur reçoit une copie de l'acte de défaut de biens.292
1    Le créancier qui a participé à la saisie et n'a pas été désintéressé intégralement reçoit un acte de défaut de biens pour le montant impayé. Le débiteur reçoit une copie de l'acte de défaut de biens.292
1bis    L'office des poursuites délivre l'acte de défaut de biens dès que le montant de la perte est établi.293
2    Cet acte vaut comme reconnaissance de dette dans le sens de l'art. 82 et confère les droits mentionnés aux art. 271, ch. 5, et 285.
3    Le créancier est dispensé du commandement de payer, s'il continue la poursuite dans les six mois de la réception de l'acte de défaut de biens.
4    Il ne peut réclamer au débiteur des intérêts pour la créance constatée par acte de défaut de biens. Les cautions, coobligés ou autres garants qui ont dû en payer depuis ne peuvent en exiger le remboursement.
5    ...294
197 
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 197 - 1 Tous les biens saisissables du failli au moment de l'ouverture de la faillite forment une seule masse, quel que soit le lieu où ils se trouvent, et sont affectés au paiement des créanciers.
1    Tous les biens saisissables du failli au moment de l'ouverture de la faillite forment une seule masse, quel que soit le lieu où ils se trouvent, et sont affectés au paiement des créanciers.
2    Les biens qui échoient au failli jusqu'à la clôture de la faillite rentrent dans la masse.
219 
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 219 - 1 Les créances garanties par gage sont colloquées par préférence sur le produit des gages.392
1    Les créances garanties par gage sont colloquées par préférence sur le produit des gages.392
2    Lorsqu'une créance est garantie par plusieurs gages, le produit est imputé proportionnellement sur la dette.
3    L'ordre des créances garanties par gage immobilier, de même que l'extension de cette garantie aux intérêts et autres accessoires, sont réglés par les dispositions sur le gage immobilier.393
4    Les créances non garanties ainsi que les créances garanties qui n'ont pas été couvertes par le gage sont colloquées dans l'ordre suivant sur le produit des autres biens de la masse:394
1  la durée de la procédure concordataire précédant l'ouverture de la faillite;
2  la durée d'un procès relatif à la créance;
3  en cas de liquidation d'une succession par voie de faillite, le temps écoulé entre le jour du décès et la décision de procéder à cette liquidation.410
a  les créances des personnes dont la fortune se trouvait placée sous l'administration du failli en vertu de l'autorité parentale, pour le montant qui leur est dû de ce chef.
abis  les créances que le travailleur peut faire valoir en restitution de sûretés;
ater  les créances que le travailleur peut faire valoir en vertu d'un plan social et qui sont nées ou devenues exigibles pendant les six mois précédant l'ouverture de la faillite ou ultérieurement.
b  les créances de cotisations au sens de la loi fédérale du 20 décembre 1946 sur l'assurance-vieillesse et survivants402, de la loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité403, de la loi fédérale du 20 mars 1981 sur l'assurance-accidents, de la loi fédérale du 25 septembre 1952 sur le régime des allocations pour perte de gain en faveur des personnes servant dans l'armée, dans le service civil ou dans la protection civile404 et de la loi du 25 juin 1982 sur l'assurance chômage405;
c  les créances de primes et de participation aux coûts de l'assurance-maladie sociale;
d  les cotisations et contributions dues aux caisses de compensation pour allocations familiales;
e  ...
f  les dépôts visés à l'art. 37a de la loi du 8 novembre 1934 sur les banques408.
285 
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 285 - 1 La révocation a pour but de soumettre à l'exécution forcée les biens qui lui ont été soustraits par suite d'un acte mentionné aux art. 286 à 288.
1    La révocation a pour but de soumettre à l'exécution forcée les biens qui lui ont été soustraits par suite d'un acte mentionné aux art. 286 à 288.
2    Peut demander la révocation:
1  tout créancier porteur d'un acte de défaut de biens provisoire ou définitif après saisie;
2  l'administration de la faillite ou tout créancier, individuellement, dans les cas visés aux art. 260 et 269, al. 3.
3    Ne sont pas révocables les actes juridiques qui ont été accomplis durant un sursis concordataire, dans la mesure où ils ont été avalisés par un juge du concordat ou par une commission des créanciers (art. 295a).511
4    Ne sont pas non plus révocables les autres dettes contractées avec l'accord du commissaire durant le sursis.512
288 
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 288 - 1 Sont enfin révocables tous actes faits par le débiteur dans les cinq ans qui précèdent la saisie ou la déclaration de faillite dans l'intention reconnaissable par l'autre partie de porter préjudice à ses créanciers ou de favoriser certains créanciers au détriment des autres.
1    Sont enfin révocables tous actes faits par le débiteur dans les cinq ans qui précèdent la saisie ou la déclaration de faillite dans l'intention reconnaissable par l'autre partie de porter préjudice à ses créanciers ou de favoriser certains créanciers au détriment des autres.
2    En cas de révocation d'un acte accompli en faveur d'une personne proche du débiteur, il incombe à cette personne d'établir qu'elle ne pouvait pas reconnaître l'intention de porter préjudice. Par personne proche on entend également les sociétés constituant un groupe.521
291
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 291 - 1 Celui qui a profité d'un acte nul est tenu à restitution. Ce qu'il a versé lui est restitué, en tant que la chose se trouve encore en mains du débiteur ou que celui-ci en est enrichi. Le surplus ne peut être réclamé au débiteur qu'à titre de créance.
1    Celui qui a profité d'un acte nul est tenu à restitution. Ce qu'il a versé lui est restitué, en tant que la chose se trouve encore en mains du débiteur ou que celui-ci en est enrichi. Le surplus ne peut être réclamé au débiteur qu'à titre de créance.
2    Le créancier qui a restitué ce qui lui a été payé en vertu d'un acte révocable rentre dans ses droits.525
3    Le donataire de bonne foi n'est tenu à restitution que pour le montant dont il se trouve enrichi.
LTF: 66 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
68 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
72 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 72 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
2    Sont également sujettes au recours en matière civile:
a  les décisions en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions prises en application de normes de droit public dans des matières connexes au droit civil, notamment les décisions:
b1  sur la reconnaissance et l'exécution de décisions ainsi que sur l'entraide en matière civile,
b2  sur la tenue des registres foncier, d'état civil et du commerce, ainsi que des registres en matière de protection des marques, des dessins et modèles, des brevets d'invention, des obtentions végétales et des topographies,
b3  sur le changement de nom,
b4  en matière de surveillance des fondations, à l'exclusion des institutions de prévoyance et de libre passage,
b5  en matière de surveillance des exécuteurs testamentaires et autres représentants successoraux,
b6  les décisions prises dans le domaine de la protection de l'enfant et de l'adulte,
b7  ...
74 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 74 Valeur litigieuse minimale - 1 Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
1    Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
a  15 000 francs en matière de droit du travail et de droit du bail à loyer;
b  30 000 francs dans les autres cas.
2    Même lorsque la valeur litigieuse minimale n'est pas atteinte, le recours est recevable:
a  si la contestation soulève une question juridique de principe;
b  si une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
c  s'il porte sur une décision prise par une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
d  s'il porte sur une décision prise par le juge de la faillite ou du concordat;
e  s'il porte sur une décision du Tribunal fédéral des brevets.
75 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 75 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
1    Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours, sauf si:
a  une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
b  un tribunal spécialisé dans les litiges de droit commercial statue en instance cantonale unique;
c  une action ayant une valeur litigieuse d'au moins 100 000 francs est déposée directement devant le tribunal supérieur avec l'accord de toutes les parties.
90 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure.
95 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
100 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
1    Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
2    Le délai de recours est de dix jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale;
c  les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants92 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants93.
d  les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets95.
3    Le délai de recours est de cinq jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change;
b  les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales.
4    Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national.
5    En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
6    ...96
7    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
106
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
Répertoire ATF
107-II-269 • 111-II-72 • 123-III-241 • 127-III-453 • 130-III-182 • 134-III-452 • 135-III-276 • 135-III-513 • 136-III-247 • 136-III-341 • 137-III-268 • 21-I-279 • 30-II-160 • 33-II-665 • 37-II-303 • 43-III-247 • 69-II-421 • 83-III-82 • 99-III-89
Weitere Urteile ab 2000
1P.392/2001 • 4P.312/2004 • 5A_28/2012 • 5A_313/2012 • 5A_747/2010 • 5A_835/2012 • 5C.3/2007
Répertoire de mots-clés
Trié par fréquence ou alphabet
intimé • débiteur • père • tribunal fédéral • prix d'achat • hameau • valeur • autorité inférieure • connaissance • état de fait • action en contestation • question • conscience • parenté • diligence • propriété • situation financière • contre-prestation • terrain à bâtir • action révocatoire
... Les montrer tous
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100 Nr. 117