Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal
Abteilung VI
F-4827/2021
Urteil vom 13. März 2023
Richterin Susanne Genner (Vorsitz),
Richterin Claudia Cotting-Schalch,
Besetzung
Richter Daniele Cattaneo,
Gerichtsschreiberin Fabienne Thoma-Hasler.
1. A._______,
2. B._______,
3. C._______,
Parteien 4.D._______,
5. E._______,
alle vertreten durch lic. iur. LL.M. Tarig Hassan,
Beschwerdeführende,
gegen
Staatssekretariat für Migration SEM,
Quellenweg 6, 3003 Bern,
Vorinstanz.
Gegenstand Nationales Visum aus humanitären Gründen.
Sachverhalt:
A.
Die Beschwerdeführerin 1 (geb. [...], Staatsangehörige von Eritrea) heiratete am 21. April 2012 den eritreischen Staatsangehörigen F._______ (geb. [...]; im Folgenden: Ehemann) im Rahmen einer kirchlichen Zeremonie im Sudan. Zu diesem Zeitpunkt hatte die Beschwerdeführerin 1 bereits einen ausserehelichen Sohn, den Beschwerdeführer 2 (geb. [...], Staatsangehöriger von Eritrea). Die drei gemeinsamen Kinder (Beschwerdeführer 3 bis 5) kamen in den Jahren [...] in Äthiopien zur Welt.
B.
Am 4. Dezember 2019 wurde der Ehemann als Flüchtling anerkannt und ihm wurde in der Schweiz Asyl gewährt.
C.
Am 6. November 2020 wies das SEM das Gesuch des Ehemanns um Nachzug der Beschwerdeführenden im Rahmen des Familienasyls ab.
D.
Am 10. November 2020 ersuchte die Beschwerdeführerin 1 für sich und ihre vier minderjährigen Kinder bei der schweizerischen Botschaft in Addis Abeba, Äthiopien (nachfolgend: Botschaft), um Ausstellung humanitärer Visa.
E.
Mit Formularverfügung vom 27. April 2021 (eröffnet am 19. Mai 2021) verweigerte die Botschaft die Ausstellung der Visa.
F.
Am 4. Oktober 2021 wies das SEM (nachfolgend: Vorinstanz) die Einsprache der Beschwerdeführenden gegen die Formularverfügung der Botschaft ab.
G.
Am 2. November 2021 gelangten die Beschwerdeführenden an das Bundesverwaltungsgericht und beantragten die Aufhebung der vorinstanzlichen Verfügung und die Erteilung humanitärer Visa. Zudem ersuchten sie um beschleunigte Behandlung des Verfahrens, unentgeltliche Prozessführung unter Verzicht auf die Erhebung eines Kostenvorschusses und Einsetzung des bevollmächtigten Rechtsvertreters als unentgeltlicher Rechtsbeistand.
H.
Am 16. November 2021 hiess die Instruktionsrichterin das Gesuch um Gewährung der unentgeltlichen Prozessführung gut. Gleichzeitig wies sie das Gesuch um Gewährung der unentgeltlichen Rechtsverbeiständung ab.
I.
In ihrer Vernehmlassung vom 13. Dezember 2021 beantragte die Vor-
instanz die Abweisung der Beschwerde.
J.
In der Replik vom 12. Januar 2022 hielten die Beschwerdeführenden an ihren Anträgen fest.
K.
Die Beschwerdeführenden reichten sodann diverse Unterlagen beim Gericht ein: Am 14. März 2022 brachten sie ein Schreiben einer schweizerischen Bezugsperson ein. Am 7. April 2022 legten sie ein weiteres Schreiben derselben Bezugsperson sowie einen Arztbericht vom 3. März 2022 vor. Am 22. Juni 2022 reichten sie ein Gesuch des Ehemanns betreffend Verlängerung seines Aufenthalts in Äthiopien sowie einen Arztbericht vom 25. April 2022 ein. Am 8. Dezember 2022 legte die Beschwerdeführerin 1 sodann zwei sie betreffende Arztzeugnisse vom 3. und 8. November 2022 vor.
Das Bundesverwaltungsgericht zieht in Erwägung:
1.
1.1 Einspracheentscheide des SEM betreffend humanitäre Visa sind mit Beschwerde beim Bundesverwaltungsgericht anfechtbar (Art. 112 Abs. 1

SR 142.20 Loi fédérale du 16 décembre 2005 sur les étrangers et l'intégration (LEI) LEI Art. 112 - 1 La procédure des autorités fédérales est régie par les dispositions générales sur la procédure fédérale. |

SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF) LTAF Art. 31 Principe - Le Tribunal administratif fédéral connaît des recours contre les décisions au sens de l'art. 5 de la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)23. |
1.2 Das Rechtsmittelverfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht richtet sich nach dem VwVG, soweit das VGG nichts anderes bestimmt (vgl. Art. 37

SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF) LTAF Art. 37 Principe - La procédure devant le Tribunal administratif fédéral est régie par la PA62, pour autant que la présente loi n'en dispose pas autrement. |
1.3 Die Beschwerdeführenden sind zur Beschwerde legitimiert (vgl. Art. 48 Abs. 1

SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 48 - 1 A qualité pour recourir quiconque: |
|
1 | A qualité pour recourir quiconque: |
a | a pris part à la procédure devant l'autorité inférieure ou a été privé de la possibilité de le faire; |
b | est spécialement atteint par la décision attaquée, et |
c | a un intérêt digne de protection à son annulation ou à sa modification. |
2 | A également qualité pour recourir toute personne, organisation ou autorité qu'une autre loi fédérale autorise à recourir. |

SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 50 - 1 Le recours doit être déposé dans les 30 jours qui suivent la notification de la décision. |
|
1 | Le recours doit être déposé dans les 30 jours qui suivent la notification de la décision. |
2 | Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps. |

SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 52 - 1 Le mémoire de recours indique les conclusions, motifs et moyens de preuve et porte la signature du recourant ou de son mandataire; celui-ci y joint l'expédition de la décision attaquée et les pièces invoquées comme moyens de preuve, lorsqu'elles se trouvent en ses mains. |
|
1 | Le mémoire de recours indique les conclusions, motifs et moyens de preuve et porte la signature du recourant ou de son mandataire; celui-ci y joint l'expédition de la décision attaquée et les pièces invoquées comme moyens de preuve, lorsqu'elles se trouvent en ses mains. |
2 | Si le recours ne satisfait pas à ces exigences, ou si les conclusions ou les motifs du recourant n'ont pas la clarté nécessaire, sans que le recours soit manifestement irrecevable, l'autorité de recours impartit au recourant un court délai supplémentaire pour régulariser le recours. |
3 | Elle avise en même temps le recourant que si le délai n'est pas utilisé, elle statuera sur la base du dossier ou si les conclusions, les motifs ou la signature manquent, elle déclarera le recours irrecevable. |
1.4 Das Bundesverwaltungsgericht entscheidet in der vorliegenden Sache endgültig (Art. 83 Bst. c Ziff. 1

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 83 Exceptions - Le recours est irrecevable contre: |
|
a | les décisions concernant la sûreté intérieure ou extérieure du pays, la neutralité, la protection diplomatique et les autres affaires relevant des relations extérieures, à moins que le droit international ne confère un droit à ce que la cause soit59 jugée par un tribunal; |
b | les décisions relatives à la naturalisation ordinaire; |
c | les décisions en matière de droit des étrangers qui concernent: |
c1 | l'entrée en Suisse, |
c2 | une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit, |
c3 | l'admission provisoire, |
c4 | l'expulsion fondée sur l'art. 121, al. 2, de la Constitution ou le renvoi, |
c5 | les dérogations aux conditions d'admission, |
c6 | la prolongation d'une autorisation frontalière, le déplacement de la résidence dans un autre canton, le changement d'emploi du titulaire d'une autorisation frontalière et la délivrance de documents de voyage aux étrangers sans pièces de légitimation; |
d | les décisions en matière d'asile qui ont été rendues: |
d1 | par le Tribunal administratif fédéral, sauf celles qui concernent des personnes visées par une demande d'extradition déposée par l'État dont ces personnes cherchent à se protéger, |
d2 | par une autorité cantonale précédente et dont l'objet porte sur une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit; |
e | les décisions relatives au refus d'autoriser la poursuite pénale de membres d'autorités ou du personnel de la Confédération; |
f | les décisions en matière de marchés publics: |
fbis | les décisions du Tribunal administratif fédéral concernant les décisions visées à l'art. 32i de la loi fédérale du 20 mars 2009 sur le transport de voyageurs66; |
f1 | si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe; sont réservés les recours concernant des marchés du Tribunal administratif fédéral, du Tribunal pénal fédéral, du Tribunal fédéral des brevets, du Ministère public de la Confédération et des autorités judiciaires supérieures des cantons, ou |
f2 | si la valeur estimée du marché à adjuger est inférieure à la valeur seuil déterminante visée à l'art. 52, al. 1, et fixée à l'annexe 4, ch. 2, de la loi fédérale du 21 juin 2019 sur les marchés publics64; |
g | les décisions en matière de rapports de travail de droit public qui concernent une contestation non pécuniaire, sauf si elles touchent à la question de l'égalité des sexes; |
h | les décisions en matière d'entraide administrative internationale, à l'exception de l'assistance administrative en matière fiscale; |
i | les décisions en matière de service militaire, de service civil ou de service de protection civile; |
j | les décisions en matière d'approvisionnement économique du pays qui sont prises en cas de pénurie grave; |
k | les décisions en matière de subventions auxquelles la législation ne donne pas droit; |
l | les décisions en matière de perception de droits de douane fondée sur le classement tarifaire ou le poids des marchandises; |
m | les décisions sur l'octroi d'un sursis de paiement ou sur la remise de contributions; en dérogation à ce principe, le recours contre les décisions sur la remise de l'impôt fédéral direct ou de l'impôt cantonal ou communal sur le revenu et sur le bénéfice est recevable, lorsqu'une question juridique de principe se pose ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs; |
n | les décisions en matière d'énergie nucléaire qui concernent: |
n1 | l'exigence d'un permis d'exécution ou la modification d'une autorisation ou d'une décision, |
n2 | l'approbation d'un plan de provision pour les coûts d'évacuation encourus avant la désaffection d'une installation nucléaire, |
n3 | les permis d'exécution; |
o | les décisions en matière de circulation routière qui concernent la réception par type de véhicules; |
p | les décisions du Tribunal administratif fédéral en matière de télécommunications, de radio et de télévision et en matière postale qui concernent:71 |
p1 | une concession ayant fait l'objet d'un appel d'offres public, |
p2 | un litige découlant de l'art. 11a de la loi du 30 avril 1997 sur les télécommunications72; |
p3 | un litige au sens de l'art. 8 de la loi du 17 décembre 2010 sur la poste74; |
q | les décisions en matière de médecine de transplantation qui concernent: |
q1 | l'inscription sur la liste d'attente, |
q2 | l'attribution d'organes; |
r | les décisions en matière d'assurance-maladie qui ont été rendues par le Tribunal administratif fédéral sur la base de l'art. 3475 de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)76; |
s | les décisions en matière d'agriculture qui concernent: |
s1 | ... |
s2 | la délimitation de zones dans le cadre du cadastre de production; |
t | les décisions sur le résultat d'examens ou d'autres évaluations des capacités, notamment en matière de scolarité obligatoire, de formation ultérieure ou d'exercice d'une profession; |
u | les décisions relatives aux offres publiques d'acquisition (art. 125 à 141 de la loi du 19 juin 2015 sur l'infrastructure des marchés financiers80); |
v | les décisions du Tribunal administratif fédéral en cas de divergences d'opinion entre des autorités en matière d'entraide judiciaire ou d'assistance administrative au niveau national; |
w | les décisions en matière de droit de l'électricité qui concernent l'approbation des plans des installations électriques à courant fort et à courant faible et l'expropriation de droits nécessaires à la construction ou à l'exploitation de telles installations, si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe. |
x | les décisions en matière d'octroi de contributions de solidarité au sens de la loi fédérale du 30 septembre 2016 sur les mesures de coercition à des fins d'assistance et les placements extrafamiliaux antérieurs à 198184, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs; |
y | les décisions prises par le Tribunal administratif fédéral dans des procédures amiables visant à éviter une imposition non conforme à une convention internationale applicable dans le domaine fiscal; |
z | les décisions citées à l'art. 71c, al. 1, let. b, de la loi du 30 septembre 2016 sur l'énergie87 concernant les autorisations de construire et les autorisations relevant de la compétence des cantons destinées aux installations éoliennes d'intérêt national qui y sont nécessairement liées, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe. |
2.
Mit Beschwerde beim Bundesverwaltungsgericht können die Verletzung von Bundesrecht einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens, die unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhaltes und die Unangemessenheit gerügt werden (Art. 49

SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 49 - Le recourant peut invoquer: |
|
a | la violation du droit fédéral, y compris l'excès ou l'abus du pouvoir d'appréciation; |
b | la constatation inexacte ou incomplète des faits pertinents; |
c | l'inopportunité: ce grief ne peut être invoqué lorsqu'une autorité cantonale a statué comme autorité de recours. |

SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 62 - 1 L'autorité de recours peut modifier la décision attaquée à l'avantage d'une partie. |
|
1 | L'autorité de recours peut modifier la décision attaquée à l'avantage d'une partie. |
2 | Elle peut modifier au détriment d'une partie la décision attaquée, lorsque celle-ci viole le droit fédéral ou repose sur une constatation inexacte ou incomplète des faits: pour inopportunité, la décision attaquée ne peut être modifiée au détriment d'une partie, sauf si la modification profite à la partie adverse. |
3 | Si l'autorité de recours envisage de modifier, au détriment d'une partie, la décision attaquée, elle l'informe de son intention et lui donne l'occasion de s'exprimer. |
4 | Les motifs invoqués à l'appui du recours ne lient en aucun cas l'autorité de recours. |
3.
3.1 Die Beschwerdeführenden unterliegen als eritreische Staatsangehörige für die Einreise in die Schweiz der Visumspflicht. Sie beabsichtigen einen längerfristigen Aufenthalt in der Schweiz. Auf ihre Visagesuche gelangt daher nicht Schengen-, sondern ausschliesslich nationales Recht zur Anwendung (vgl. Art. 4 Abs. 1

SR 142.204 Ordonnance du 15 août 2018 sur l'entrée et l'octroi de visas (OEV) OEV Art. 4 Conditions d'entrée pour un long séjour - 1 Pour un long séjour, l'étranger doit remplir, outre les conditions requises à l'art. 6, par. 1, let. a, d et e, du code frontières Schengen42, les conditions d'entrée suivantes: |
|
1 | Pour un long séjour, l'étranger doit remplir, outre les conditions requises à l'art. 6, par. 1, let. a, d et e, du code frontières Schengen42, les conditions d'entrée suivantes: |
a | il doit, si nécessaire, avoir obtenu un visa de long séjour au sens de l'art. 9; |
b | il doit remplir les conditions d'admission pour le but du séjour envisagé. |
2 | Dans des cas dûment justifiés, un étranger qui ne remplit pas les conditions de l'al. 1 peut être autorisé pour des motifs humanitaires à entrer en Suisse en vue d'un long séjour. C'est le cas notamment lorsque sa vie ou son intégrité physique est directement, sérieusement et concrètement menacée dans son pays de provenance. |

SR 142.204 Ordonnance du 15 août 2018 sur l'entrée et l'octroi de visas (OEV) OEV Art. 9 Obligation de visa pour un long séjour - 1 Pour un long séjour en Suisse, les ressortissants d'États tiers ont besoin d'un visa de long séjour délivré par la Suisse. Les titulaires d'un visa de long séjour ou d'une autorisation de séjour valable délivrés par un autre État Schengen sont exemptés de cette obligation.60 |
|
1 | Pour un long séjour en Suisse, les ressortissants d'États tiers ont besoin d'un visa de long séjour délivré par la Suisse. Les titulaires d'un visa de long séjour ou d'une autorisation de séjour valable délivrés par un autre État Schengen sont exemptés de cette obligation.60 |
2 | Sont libérés de l'obligation de visa de long séjour, en dérogation à l'al. 1, les ressortissants des États suivants: Andorre, Australie, Brunei Darussalam, Cité du Vatican, Japon, Malaisie, Monaco, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni, Saint-Marin et Singapour.61 |
3.2 Gemäss Art. 4 Abs. 2

SR 142.204 Ordonnance du 15 août 2018 sur l'entrée et l'octroi de visas (OEV) OEV Art. 4 Conditions d'entrée pour un long séjour - 1 Pour un long séjour, l'étranger doit remplir, outre les conditions requises à l'art. 6, par. 1, let. a, d et e, du code frontières Schengen42, les conditions d'entrée suivantes: |
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1 | Pour un long séjour, l'étranger doit remplir, outre les conditions requises à l'art. 6, par. 1, let. a, d et e, du code frontières Schengen42, les conditions d'entrée suivantes: |
a | il doit, si nécessaire, avoir obtenu un visa de long séjour au sens de l'art. 9; |
b | il doit remplir les conditions d'admission pour le but du séjour envisagé. |
2 | Dans des cas dûment justifiés, un étranger qui ne remplit pas les conditions de l'al. 1 peut être autorisé pour des motifs humanitaires à entrer en Suisse en vue d'un long séjour. C'est le cas notamment lorsque sa vie ou son intégrité physique est directement, sérieusement et concrètement menacée dans son pays de provenance. |

SR 142.204 Ordonnance du 15 août 2018 sur l'entrée et l'octroi de visas (OEV) OEV Art. 4 Conditions d'entrée pour un long séjour - 1 Pour un long séjour, l'étranger doit remplir, outre les conditions requises à l'art. 6, par. 1, let. a, d et e, du code frontières Schengen42, les conditions d'entrée suivantes: |
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1 | Pour un long séjour, l'étranger doit remplir, outre les conditions requises à l'art. 6, par. 1, let. a, d et e, du code frontières Schengen42, les conditions d'entrée suivantes: |
a | il doit, si nécessaire, avoir obtenu un visa de long séjour au sens de l'art. 9; |
b | il doit remplir les conditions d'admission pour le but du séjour envisagé. |
2 | Dans des cas dûment justifiés, un étranger qui ne remplit pas les conditions de l'al. 1 peut être autorisé pour des motifs humanitaires à entrer en Suisse en vue d'un long séjour. C'est le cas notamment lorsque sa vie ou son intégrité physique est directement, sérieusement et concrètement menacée dans son pays de provenance. |
3.3 Praxisgemäss werden humanitäre Visa nur unter sehr restriktiven Bedingungen ausgestellt (vgl. BVGE 2015/5 E. 4.1.3 m.H.). Die Erteilung eines Visums aus humanitären Gründen im Sinne von Art. 4 Abs. 2

SR 142.204 Ordonnance du 15 août 2018 sur l'entrée et l'octroi de visas (OEV) OEV Art. 4 Conditions d'entrée pour un long séjour - 1 Pour un long séjour, l'étranger doit remplir, outre les conditions requises à l'art. 6, par. 1, let. a, d et e, du code frontières Schengen42, les conditions d'entrée suivantes: |
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1 | Pour un long séjour, l'étranger doit remplir, outre les conditions requises à l'art. 6, par. 1, let. a, d et e, du code frontières Schengen42, les conditions d'entrée suivantes: |
a | il doit, si nécessaire, avoir obtenu un visa de long séjour au sens de l'art. 9; |
b | il doit remplir les conditions d'admission pour le but du séjour envisagé. |
2 | Dans des cas dûment justifiés, un étranger qui ne remplit pas les conditions de l'al. 1 peut être autorisé pour des motifs humanitaires à entrer en Suisse en vue d'un long séjour. C'est le cas notamment lorsque sa vie ou son intégrité physique est directement, sérieusement et concrètement menacée dans son pays de provenance. |
3.4 Das Visumsgesuch ist unter Berücksichtigung der aktuellen Gefährdung, der persönlichen Umstände der betroffenen Person und der Lage im Heimat- oder Herkunftsland zu prüfen. Dabei können auch weitere Kriterien wie das Bestehen von Bindungen zur Schweiz und die Integrationsaussichten oder die Unmöglichkeit, in einem anderen Land um Schutz nachzusuchen, mitberücksichtigt werden (vgl. BVGE 2018 VII/5 E. 3.6.3; Urteil des BVGer F-3278/2021 vom 10. Januar 2022 E. 3.3). Im Gegensatz zum Asylverfahren gilt für die Erteilung eines humanitären Visums ein erhöhtes Beweismass. Die Gefährdung muss offensichtlich sein; eine blosse Glaubhaftmachung genügt nicht (statt vieler: Urteile des BVGer
F-5064/2021 vom 23. Januar 2023 E. 3.5; F-985/2022 vom 1. Dezember 2022 E. 3.5; F-34/2022 vom 8. November 2022 E. 4.4)
4.
4.1 Die Vorinstanz begründet die angefochtene Verfügung damit, dass sich die Beschwerdeführenden nicht in einer besonderen Notsituation befinden würden, die ein behördliches Eingreifen zwingend erforderlich mache. Es bestehe die Möglichkeit einer medizinischen Betreuung in Äthiopien, weshalb eine Einreise in die Schweiz zur Behandlung der gesundheitlichen Probleme der Beschwerdeführerin 1 nicht notwendig sei. Ihr Ehegatte befinde sich in der Schweiz und könne die Behandlung in Äthiopien wie bisher mit finanzieller Hilfe organisieren. Trotz der schwierigen Lebensumstände in Äthiopien sei keine unmittelbare, ernsthafte und konkrete Gefährdung an Leib und Leben gegeben. Die Beschwerdeführenden würden sich in einem sicheren Drittstaat befinden. Auch durch die Registrierung als UNHCR-Flüchtlinge gebe es keinen Anspruch auf Einreise in die Schweiz. Es sei zwar nachvollziehbar, dass die Beschwerdeführenden zu ihrem Ehegatten und Vater ziehen wollten, jedoch seien die Voraussetzungen für die Erteilung eines humanitären Visums nicht erfüllt.
4.2 Die Beschwerdeführenden bringen dagegen vor, die Beschwerdeführerin 1 habe in den letzten Jahren wiederholt hospitalisiert und operiert werden müssen und habe erhebliche gesundheitliche Einschränkungen erlitten: Im April und Mai 2019 habe sie zwei Herzschrittmacher erhalten, am 10. September 2019 habe sie einen Hirnschlag erlitten und sich bis zum 19. Oktober 2019 im Krankenhaus aufgehalten, Ende 2019 habe sie sich mit Malaria infiziert und unter akuten Herzproblemen gelitten, im März 2020 sei sie wieder in ein Koma gefallen und für 10 Tage an eine Herz-Lungen-Maschine angeschlossen worden. Erst nach mehreren neurologischen Therapien habe sie gewisse Erinnerungen wiedererlangt und habe ab Mai 2020 ihre Familie auf Fotos wiedererkannt. Auch die minderjährige Tochter, die Beschwerdeführerin 3, sei bereits im Alter von 3 Jahren operiert worden, was nur dank der Unterstützung von Helfern aus der Schweiz möglich gewesen sei. Bis Ende 2019 habe sie sich immer wieder im Krankenhaus aufgehalten, weil sie Probleme mit der Lunge und dem Magen habe, was zu wiederkehrendem Erbrechen bis zur Dehydrierung und psychischem Stress geführt habe. Am 15. November 2019 sei die Beschwerdeführerin 3 erneut operiert worden, wobei für das Kind Lebensgefahr bestanden habe. Seit Dezember 2019 reise der Ehemann immer wieder nach Äthiopien und betreue seine Familie. Die Beschwerdeführerin 1 sei selbst betreuungsbedürftig und könne sich nicht um die minderjährigen Kinder kümmern. Für eine erfolgreiche Genesung sei die Anwesenheit des Ehemanns erforderlich. Dieser sei gezwungen, zwischen der Schweiz und Äthiopien zu pendeln, was wiederum seine Integration in der Schweiz behindere. Langfristig könne keine Betreuung der Familie durch eine Drittperson sichergestellt werden. Die Kinder seien durch das Erlebte, die gegenwärtige Situation und die wiederholten Trennungen vom Vater massiv traumatisiert und auf ein stabiles und tragfähiges Umfeld angewiesen. Andernfalls werde das Wohl der Kinder, das gemäss Kinderrechtskonvention berücksichtigt werden müsse, missachtet. Zudem befinde sich Äthiopien gegenwärtig in einem Bürgerkrieg, weshalb nicht von einem sicheren Drittstaat ausgegangen werden könne. Die Beschwerdeführenden würden Tigrinya sprechen und seien tigrinischer Ethnie, wodurch sie konkret gefährdet seien, Opfer von Übergriffen anderer ethnischer Gruppen zu werden, die den Aufständischen in Tigray feindlich gegenüberstehen. Die ganze Familie sei unmittelbar in ihrer Existenz bedroht und damit individuell-konkret und in besonderem Masse gefährdet.
4.3 In ihrer Vernehmlassung führt die Vorinstanz aus, bis dato seien keine Unterlagen beigebracht worden, die eine gezielte Verfolgung der Beschwerdeführenden in Äthiopien belegen würden. Der in der Schweiz lebende Ehemann und Vater könne angeblich (gemeint: anscheinend) ohne weiteres nach Äthiopien reisen, obwohl er im Rahmen des Asylverfahrens eine Verfolgung geltend gemacht habe. Die Ausführungen in der Beschwerde würden in erster Linie die wirtschaftliche und beeinträchtigte sicherheitsrelevante Situation in Äthiopien betreffen. Die Auswirkungen dieser Situation würden jedoch alle in dieser Region lebenden Personen betreffen. Die eingereichten ärztlichen Atteste würden belegen, dass eine ärztliche Grundversorgung in Äthiopien gewährleistet sei. Es bestehe keine unmittelbare, ernsthafte und konkrete Gefährdung der Beschwerdeführenden in Äthiopien.
4.4 In der Replik bringen die Beschwerdeführenden vor, die regelmässigen Reisen des Ehemanns nach Äthiopien würden der im Rahmen seines Asylverfahrens geltend gemachten Verfolgung in seinem Heimatland Eritrea nicht widersprechen. Viele Menschen seien aus der Tigray-Region vertrieben worden und nach Addis Abeba geflüchtet. Es gebe mehrere Berichte darüber, dass Flüchtlinge gegen ihren Willen von Addis Abeba nach Tigray zurückgeschickt würden. Ausserdem würden die eritreischen Streitkräfte eritreische Flüchtlinge zur Rückkehr nach Eritrea zwingen oder entführen. Daher könne keinesfalls davon ausgegangen werden, dass sich eritreische Flüchtlinge in Äthiopien in einem sicheren Drittstaat befänden. Die Beschwerdeführerin 1 sei aufgrund ihres schlechten gesundheitlichen Zustands und der immer wiederkehrenden Rückschläge auf eine umfassendere Versorgung als diejenige in einem Krisengebiet angewiesen. Die bisherige Betreuung sei nur aufgrund der Unterstützung durch den Ehemann und dessen Helfer in der Schweiz möglich gewesen. Dies sei aber keine langfristige Lösung. Die Vorinstanz verkenne, dass gerade die wirtschaftliche und sicherheitsrelevante Situation in Kombination mit der stark angeschlagenen gesundheitlichen Verfassung der Beschwerdeführerin 1 und des fehlenden tragfähigen Beziehungsnetzes vor Ort eine besondere Notsituation hervorrufe.
5.
5.1 Aus den Akten ist ersichtlich, dass sich die Beschwerdeführenden mindestens seit Oktober 2013 in Äthiopien aufhalten. Im Jahr 2016 begab sich der Ehemann der Beschwerdeführerin alleine auf die Weiterreise und gelangte schliesslich in die Schweiz, wo ihm Asyl gewährt wurde. Die Beschwerdeführerin lebt somit seit knapp 7 Jahren mit den mittlerweile vier minderjährigen Kindern allein in Äthiopien. Die Sicherheitslage in Äthiopien ist seit Ausbruch des Tigray-Konflikts im November 2020, der sich in einen Bürgerkrieg ausgeweitet hat, insgesamt sehr volatil (Deutsches Auswärtiges Amt, Äthiopien: Reise- und Sicherheitshinweise,
5.2 In Bezug auf die geltend gemachten gesundheitlichen Probleme der Beschwerdeführenden ist zunächst festzuhalten, dass die angeführten Operationen und Krankenhausaufenthalte der minderjährigen Tochter (Beschwerdeführerin 3) nicht aktenkundig sind. Bezüglich der Beschwerdeführerin 1 ergibt sich Folgendes: Die vorgebrachten gesundheitlichen Beschwerden und Spitalaufenthalte von April 2019 bis März 2020 sind nicht belegt. In den vorinstanzlichen Akten finden sich lediglich handschriftliche Arztberichte vom 13. Juni 2020, 7. Juli 2020, sowie 24. und 29. Oktober 2020. Aus diesen geht - soweit sie leserlich sind - hervor, dass die Beschwerdeführerin 1 einen Schlaganfall erlitten hatte, wobei der linke Teil des Körpers betroffen war. Für weitere Untersuchungen und medizinische Behandlung war sie von Mitte Mai bis Juli 2020 hospitalisiert (Arztbericht vom 7. Juli 2020). Aus dem Bericht vom 24. Oktober 2020 ist das Wort «Herzfehler» ersichtlich sowie ein Klinikaufenthalt ab dem 3. Oktober 2020. Darüber hinaus ist vermerkt, dass die Beschwerdeführerin 1 die Unterstützung durch ihre Familie benötige. Gemäss Bericht vom 29. Oktober 2020 leidet/litt sie an einer Nervenerkrankung am rechten Arm und Bein. Die weiteren Arztberichte, welche im Verlauf des Beschwerdeverfahrens eingereicht wurden, beinhaltenen folgende Befunde: Im Bericht vom 5. April 2022, der sich auf eine Untersuchung vom 3. März 2022 bezieht, sind - soweit ersichtlich - keine neuen gesundheitlichen Probleme aufgeführt, sondern es handelt sich um eine Zusammenfassung sämtlicher gesundheitlicher Beschwerden der Beschwerdeführerin 1. Dabei ist jedoch insbesondere nicht ersichtlich, wann der Schlaganfall («stroke») passiert sein soll und welche konkreten Einschränkungen für die Beschwerdeführerin 1 daraus resultieren. Es findet sich lediglich der allgemeine Hinweis, dass sie sich aufgrund ihres schwachen Zustands nicht um sich selbst kümmern könne und tägliche Physiotherapie benötige (soweit leserlich). Aus dem Bericht vom 25. April 2022 ergibt sich nichts anderes. Aus dem Arztbericht vom 3. November 2022 ist ersichtlich, dass sie ca. einen Monat im Spital verbracht hatte, weil sie an Typhus erkrankt war. Bei Ausstellung des Zeugnisses war sie wieder genesen. Dem Arztzeugnis vom 8. November 2022 ist zu entnehmen, dass bei der Beschwerdeführerin 1 eine dreiwöchige Schwangerschaft festgestellt und eine Abtreibung durchgeführt worden war.
5.3 Auch wenn die vergangenen und aktuellen gesundheitlichen Beschwerden der Beschwerdeführerin 1 teilweise ernste Erkrankungen darstellen mögen, handelt es sich dabei nicht um lebensbedrohliche Beeinträchtigungen. Abgesehen davon wird in den erwähnten Berichten nicht substantiiert dargelegt, welcher Behandlungen sie konkret bedürfte und warum diese nur im Ausland möglich sein sollten. Allein die Tatsache, dass das Gesundheitswesen in der Schweiz besser ist als in Äthiopien, begründet keinen Anspruch auf ein humanitäres Visum. Aus den zahlreichen ärztlichen Berichten ergibt sich, dass die medizinische Versorgung in Addis Abeba gewährleistet ist. Daran ändert auch die Tatsache nichts, dass der Ehemann die Familie vor Ort und mittels Helfern aus der Schweiz unterstützt. Für die Ausstellung eines humanitären Visums braucht es konkrete Anhaltspunkte für das Bestehen einer unmittelbaren, ernsthaften und konkreten Gefährdung an Leib und Leben (E. 3.3). Bei der vorliegenden Sach- und Aktenlage kann nicht davon ausgegangen werden, dass eine Einreise in die Schweiz aus medizinischen Gründen zwingend erforderlich sei. An dieser Einschätzung vermögen auch die wirtschaftliche und sicherheitsrelevante Lage in Äthiopien und das angeblich fehlende Beziehungsnetz vor Ort nichts zu ändern, zumal die Beschwerdeführenden keiner konkreten individuellen Gefährdung ausgesetzt sind, die sie mehr als andere Personen betrifft.
5.4 Vor dem Hintergrund, dass Äthiopien das Übereinkommen vom 20. November 1989 über die Rechte des Kindes (KRK, SR 0.107) ratifiziert hat, ist nicht ersichtlich, inwiefern durch die Verweigerung eines humanitären Visums das Wohl der Kinder missachtet würde. Aus der räumlichen Trennung vom Vater können die Beschwerdeführenden nichts zu ihren Gunsten ableiten.
6.
Zusammenfassend bringen die Beschwerdeführenden keine hinreichend substantiierten Gründe vor, die auf eine unmittelbare, ernsthafte und konkrete Bedrohung bzw. eine besondere Notlage schliessen liessen. Die Vorinstanz hat die Voraussetzungen, unter denen ihnen ein nationales Visum aus humanitären Gründen ausgestellt werden könnte, zu Recht verneint.
7.
Aus den vorstehenden Erwägungen ergibt sich, dass die angefochtene Verfügung im Lichte von Art. 49

SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 49 - Le recourant peut invoquer: |
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a | la violation du droit fédéral, y compris l'excès ou l'abus du pouvoir d'appréciation; |
b | la constatation inexacte ou incomplète des faits pertinents; |
c | l'inopportunité: ce grief ne peut être invoqué lorsqu'une autorité cantonale a statué comme autorité de recours. |
8.
Bei diesem Ausgang des Verfahrens wären die Kosten den Beschwerdeführenden aufzuerlegen (Art. 63 Abs. 1

SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 63 - 1 En règle générale, les frais de procédure comprenant l'émolument d'arrêté, les émoluments de chancellerie et les débours sont mis, dans le dispositif, à la charge de la partie qui succombe. Si celle-ci n'est déboutée que partiellement, ces frais sont réduits. À titre exceptionnel, ils peuvent être entièrement remis. |
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1 | En règle générale, les frais de procédure comprenant l'émolument d'arrêté, les émoluments de chancellerie et les débours sont mis, dans le dispositif, à la charge de la partie qui succombe. Si celle-ci n'est déboutée que partiellement, ces frais sont réduits. À titre exceptionnel, ils peuvent être entièrement remis. |
2 | Aucun frais de procédure n'est mis à la charge des autorités inférieures, ni des autorités fédérales recourantes et déboutées; si l'autorité recourante qui succombe n'est pas une autorité fédérale, les frais de procédure sont mis à sa charge dans la mesure où le litige porte sur des intérêts pécuniaires de collectivités ou d'établissements autonomes. |
3 | Des frais de procédure ne peuvent être mis à la charge de la partie qui a gain de cause que si elle les a occasionnés en violant des règles de procédure. |
4 | L'autorité de recours, son président ou le juge instructeur perçoit du recourant une avance de frais équivalant aux frais de procédure présumés. Elle lui impartit pour le versement de cette créance un délai raisonnable en l'avertissant qu'à défaut de paiement elle n'entrera pas en matière. Si des motifs particuliers le justifient, elle peut renoncer à percevoir la totalité ou une partie de l'avance de frais.101 |
4bis | L'émolument d'arrêté est calculé en fonction de l'ampleur et de la difficulté de la cause, de la manière de procéder des parties et de leur situation financière. Son montant est fixé: |
a | entre 100 et 5000 francs dans les contestations non pécuniaires; |
b | entre 100 et 50 000 francs dans les autres contestations.102 |
5 | Le Conseil fédéral établit un tarif des émoluments.103 L'art. 16, al. 1, let. a, de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral104 et l'art. 73 de la loi du 19 mars 2010 sur l'organisation des autorités pénales105 sont réservés.106 |

SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 65 - 1 Après le dépôt du recours, la partie qui ne dispose pas de ressources suffisantes et dont les conclusions ne paraissent pas d'emblée vouées à l'échec est, à sa demande, dispensée par l'autorité de recours, son président ou le juge instructeur de payer les frais de procédure.111 |
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1 | Après le dépôt du recours, la partie qui ne dispose pas de ressources suffisantes et dont les conclusions ne paraissent pas d'emblée vouées à l'échec est, à sa demande, dispensée par l'autorité de recours, son président ou le juge instructeur de payer les frais de procédure.111 |
2 | L'autorité de recours, son président ou le juge instructeur attribue en outre un avocat à cette partie si la sauvegarde de ses droits le requiert.112 |
3 | Les frais et honoraires d'avocat sont supportés conformément à l'art. 64, al. 2 à 4. |
4 | Si la partie indigente revient à meilleure fortune, elle est tenue de rembourser les honoraires et les frais d'avocat à la collectivité ou à l'établissement autonome qui les a payés. |
5 | Le Conseil fédéral établit un tarif des honoraires et des frais.113 L'art. 16, al. 1, let. a, de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral114 et l'art. 73 de la loi du 19 mars 2010 sur l'organisation des autorités pénales115 sont réservés.116 |
(Dispositiv nächste Seite)
Demnach erkennt das Bundesverwaltungsgericht:
1.
Die Beschwerde wird abgewiesen.
2.
Es werden keine Verfahrenskosten erhoben.
3.
Dieses Urteil geht an die Beschwerdeführenden und die Vorinstanz.
Die vorsitzende Richterin: Die Gerichtsschreiberin:
Susanne Genner Fabienne Thoma-Hasler
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