Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
6B 252/2022, 6B 262/2022
Arrêt du 11 avril 2023
Cour de droit pénal
Composition
MM. les Juges fédéraux
Denys, Juge présidant, Muschietti et Hurni.
Greffière: Mme Rettby.
Participants à la procédure
6B 252/2022
A.A.________,
représentée par Maîtres Marc-André Renold et Matthieu Gisin, avocats
recourante,
contre
1. Ministère public central du canton de Vaud,
avenue de Longemalle 1, 1020 Renens VD,
2. D.________,
représenté par Me Stephen Gintzburger, avocat,
intimés,
et
6B 262/2022
D.________,
représenté par Me Stephen Gintzburger, avocat,
recourant,
contre
1. Ministère public central du canton de Vaud,
avenue de Longemalle 1, 1020 Renens VD,
2. A.A.________,
représentée par Maîtres Marc-André Renold et Matthieu Gisin, avocats
intimés.
Objet
6B 252/2022
Abus de confiance; fixation de la peine; arbitraire,
6B 262/2022
Tentative d'escroquerie; droit d'être entendu,
recours contre le jugement de la Cour d'appel
pénale du Tribunal cantonal du canton de Vaud,
du 16 septembre 2021 (n° 286 PE10.022382/JMY/LLB).
Faits :
A.
Par jugement du 18 février 2021, le Tribunal correctionnel de l'arrondissement de Lausanne a acquitté A.A.________ du chef d'accusation de tentative d'escroquerie (ch. I), a reconnu A.A.________ coupable d'abus de confiance, l'a condamnée à une peine privative de liberté de 30 mois, a suspendu l'exécution d'une partie de la peine privative de liberté portant sur 24 mois et fixé à A.A.________ un délai d'épreuve de trois ans, a levé le séquestre frappant le vase antique en verre cobalt actuellement déposé dans un coffre-fort de la banque S.________ à Z.________ en Belgique et sursis à statuer sur le sort de cet objet jusqu'à droit connu dans la procédure PE14.xxxxxx dirigée contre D.________, a ordonné le maintien au dossier de divers objets à titre de pièces à conviction et a renvoyé D.________ à faire valoir ses prétentions devant le juge civil.
Le tribunal correctionnel a dit que A.A.________ était la débitrice de D.________ et lui devait immédiat paiement de la somme de 18'600 fr. à titre d'indemnité au sens de l'art. 433
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 433 Accusatore privato - 1 L'imputato deve indennizzare adeguatamente l'accusatore privato delle spese necessarie da lui sostenute nel procedimento se: |
|
1 | L'imputato deve indennizzare adeguatamente l'accusatore privato delle spese necessarie da lui sostenute nel procedimento se: |
a | l'accusatore privato vince la causa; o |
b | l'imputato è tenuto a rifondere le spese secondo l'articolo 426 capoverso 2. |
2 | L'accusatore privato inoltra l'istanza d'indennizzo all'autorità penale, quantificando e comprovando le proprie pretese. Se l'accusatore privato non ottempera a tale obbligo, l'autorità penale non entra nel merito dell'istanza. |
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 429 Pretese - 1 Se è pienamente o parzialmente assolto o se il procedimento nei suoi confronti è abbandonato, l'imputato ha diritto a: |
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1 | Se è pienamente o parzialmente assolto o se il procedimento nei suoi confronti è abbandonato, l'imputato ha diritto a: |
a | un'indennità, stabilita secondo la tariffa d'avvocatura, per le spese sostenute ai fini di un adeguato esercizio dei suoi diritti procedurali; la tariffa non opera distinzioni tra l'indennità riconosciuta e gli onorari per il difensore di fiducia; |
b | un'indennità per il danno economico risultante dalla partecipazione necessaria al procedimento penale; |
c | una riparazione del torto morale per lesioni particolarmente gravi dei suoi interessi personali, segnatamente in caso di privazione della libertà. |
2 | L'autorità penale esamina d'ufficio le pretese dell'imputato. Può invitare l'imputato a quantificarle e comprovarle. |
3 | Se l'imputato ha affidato la propria difesa a un difensore di fiducia, l'indennità di cui al capoverso 1 lettera a spetta esclusivamente al difensore, fatto salvo un eventuale conguaglio nei confronti del cliente. Il difensore può impugnare la decisione che stabilisce l'indennità avvalendosi dei rimedi giuridici proponibili contro la decisione finale.275 |
B.
Statuant le 16 septembre 2021, la Cour d'appel pénale du Tribunal cantonal vaudois a rejeté l'appel formé par A.A.________ contre le jugement du 18 février 2021, a rejeté celui de D.________ dans la mesure où il était recevable et a partiellement admis celui du ministère public. Elle a levé le séquestre frappant le vase antique en verre cobalt actuellement déposé dans un coffre-fort de la banque S.________ à Z.________ en Belgique, l'exécution de cette mesure de levée étant subordonnée au sort du séquestre ordonné dans la procédure PE14.xxxxxx dirigée contre D.________, confirmant le jugement pour le surplus.
Il en ressort notamment les éléments suivants:
B.a. A.A.________ est issue d'une famille belge d'une certaine renommée. Son père, B.A.________, décédé en 1999, était un important collectionneur dans le domaine de l'art. Au décès de leur mère, survenu en décembre 2005, A.A.________ et sa soeur, C.A.________, ont organisé une importante vente aux enchères chez E.________, à Londres, qui a eu lieu en 2008 (The B.A.________ Collection - European, Islamic, Indian and South East Asian Works of Art and Arms & Armour; cf. Catalogue 2008); le produit de cette vente s'est élevé à plusieurs millions de livres sterling pour la famille A.________. Dans le contexte décrit ci-dessus, les A.________ disposent d'importants contacts dans le domaine de l'art, des galeries et des maisons de vente.
D.________, citoyen suisse originaire de Tunisie, où il est né, vit en Suisse depuis de très nombreuses années. Il a toujours été actif dans le commerce, portant sur des bijoux, des bibelots, des monnaies, de l'art. En mai 2003, il a, au travers de son épouse et de son fils qui apparaissaient dans les actes, racheté à F.________ la société G.________ S.A., sise à l'avenue de U.________ xx à Lausanne. Il s'agissait d'un commerce de bijoux et d'objets anciens. D.________ a de tout temps gardé de nombreux contacts avec la Tunisie, où vit une partie de sa famille, y compris certains de ses enfants. Il s'y est toujours rendu plus ou moins régulièrement. Il y a notamment des contacts lui permettant de se procurer des objets provenant de fouilles de sites archéologiques, fouilles dont la licéité paraîtrait être à géométrie variable, pour ensuite faire passer à ces objets les frontières jusqu'en Europe (cf. mandat d'arrêt international de l'époque et casier judiciaire tunisien incomplet).
B.b. Dans des circonstances peu claires, vraisemblablement par l'intermédiaire de feu H.________, connaissance de A.A.________, celle-ci et D.________ sont entrés en contact au milieu des années 2000. Lors de l'une de leurs rencontres, D.________ a indiqué à A.A.________ détenir des objets antiques qui pourraient l'intéresser. C'est ainsi que, le 16 février 2009, en Tunisie, il lui a remis pour examen un vase antique d'époque romaine en verre cobalt comportant environ trente figurines en camée appliquées sur tout le pourtour. Le même jour, à V.________, A.A.________ a photographié ou fait photographier ledit vase, qu'elle a ensuite redonné à D.________. D.________ et A.A.________ ont tous deux convenu d'une collaboration, en vue de commercialiser cet objet en Europe. Ainsi, D.________ était chargé de l'acheminer en Belgique, à charge ensuite pour A.A.________ de le présenter à différentes maisons de vente en Europe, notamment au moyen des photographies, le but étant ensuite de partager le produit tiré de l'opération. A défaut de réalisation de la vente, le vase devait être restitué à D.________.
Comme convenu, A.A.________, qui était revenue de Tunisie en Belgique le 21 février 2009, a contacté différentes maisons de vente, notamment E.________. Le 24 février 2009, I.________, représentante de E.________ en Belgique, a envoyé à J.________, experte auprès de E.________ à Londres, les photographies du vase que A.A.________ lui avait adressées dans les jours précédents. J.________ étant absente, son assistante K.________ a, dans un premier temps, dit que le vase n'était pas authentique. A son retour, après avoir examiné les photographies, J.________ a considéré que le vase pouvait être authentique et a demandé que l'objet lui soit envoyé pour un examen approfondi. Dans le même temps, soit courant mars 2009, le vase a été amené de Suisse en Belgique et remis à A.A.________, à W.________, par D.________. Vers la mi-mars 2009, A.A.________ a fait acheminer le vase à Londres pour être examiné par la maison E.________. Différentes estimations ont été articulées par celle-ci pour fixer la valeur du vase. Ces estimations sont passées de 1 million de livres sterling à 5 millions de livres sterling entre mars et octobre 2009. Par ailleurs, le 27 mai 2009, E.________ Londres a adressé une lettre à A.A.________ en lui demandant de
compléter et signer un document de déclaration de provenance ainsi que son accord pour restaurer le vase. Aucune suite n'a jamais été donnée à ce courrier. Le 24 juin 2009, E.________ Londres a indiqué à A.A.________ avoir présenté le vase au meilleur restaurateur de Londres. Dans ce courrier, il était mentionné que la restauration du vase aurait l'avantage de déterminer sa provenance en analysant notamment la vieille colle jaune utilisée. A.A.________ n'a jamais donné suite à la proposition de restauration. L'existence du vase a, avec l'accord de A.A.________ qui était alors considérée comme sa détentrice probablement légitime, été évoquée lors du 18 th Congress of the International Association for the History of Glass in Thessaloniki qui s'est tenu entre le 21 et le 26 septembre 2009. Un article a également été écrit par L.________ au sujet de ce vase, dont l'importance serait supérieure à celle du vase de Portland, exposé au British Museum et considéré comme une, si ce n'était la pièce de référence en la matière. Entre les mois d'octobre et de novembre 2009, E.________ Londres a convoqué A.A.________, afin que celle-ci fournisse de plus amples informations concernant la provenance et l'origine du vase. A.A.________ est restée
très vague. En l'absence d'une réponse claire, E.________ Londres a donc demandé à A.A.________ de récupérer le vase, ce qui a été fait le 24 février 2010. A.A.________ n'a jamais restitué le vase à D.________. D.________ a déposé plainte contre A.A.________ pour abus de confiance le 15 septembre 2010.
Par ordonnances des 30 juillet et 20 août 2014, la procédure pénale a été classée en faveur de A.A.________, au motif notamment que sa version au sujet de la propriété du vase paraissait plus crédible que celle présentée par D.________, les investigations policières ayant révélé que celui-ci avait fabriqué de faux documents pour accréditer son droit de propriété sur l'objet. Ce classement a eu pour conséquence l'ouverture d'une instruction pénale parallèle à l'endroit de D.________, toujours en cours (PE14.xxxxxx). Le 11 novembre 2016, D.________ a requis la reprise de la procédure. Les éléments qui précèdent correspondent au "chiffre 1" de l'acte d'accusation du 31 octobre 2019.
B.c. De son côté, par lettre d'une de ses avocates du 22 décembre 2016, A.A.________ a demandé au ministère public une attestation d'exequatur de l'ordonnance de classement du 30 juillet 2014 et de l'ordonnance rectificative du 20 août 2014. La reprise de cause requise par D.________, emportant caducité des décisions de juillet et août 2014, a été ordonnée par décision du 6 janvier 2017. Ni A.A.________, ni D.________ n'ont été en mesure de produire un document attestant l'origine et/ou la provenance du vase. Les éléments qui précèdent correspondent au "chiffre 2" de l'acte d'accusation du 31 octobre 2019.
B.d. A.A.________ est née en 1945 à U1.________ en Belgique, pays dont elle est ressortissante. Aînée d'une fratrie de deux filles, elle a été scolarisée en école privée, puis a été reçue à l'équivalent belge du baccalauréat. Elle a ensuite entrepris des études d'architecture, sanctionnées par un diplôme que lui a délivré une haute école bruxelloise, et a exercé durant quelques années la profession de dessinatrice. A l'âge de 26 ou 27 ans, elle s'est mise à son compte en reprenant l'exploitation d'un magasin de parfumerie qui se trouvait dans un immeuble appartenant à sa mère. En parallèle, elle a dirigé un commerce d'antiquités dans le quartier de X._________ à Bruxelles, du début des années 1990 jusqu'en 2005. Elle a cessé toute activité professionnelle en 2008. A.A.________ est la mère de M.________, né en 1986. Le père de A.A.________, B.A.________, décédé en 1999, était un important collectionneur dans le domaine de l'art; aux débats de première instance, A.A.________ a dit de lui qu'il en était un acheteur compulsif. Au décès de leur mère, survenu en décembre 2005, A.A.________ et sa soeur, C.A.________, ont organisé une importante vente aux enchères organisée par la maison E.________, à Londres, qui a eu lieu le 10 avril
2008. La vente a rapporté une somme d'environ 3 millions d'euros - la vente d'une dague du XVIIe siècle ayant rapporté à elle seule plus de 2 millions de livres sterling ou d'euros - que A.A.________ et sa soeur se sont partagée. A.A.________ est encore propriétaire, avec sa soeur, de deux immeubles de rapport. Elle tire de la location de ces biens et de sa pension des revenus confortables. Elle a vendu deux des immeubles dont elle a hérité, mais reste propriétaire d'une maison à W.________ en Belgique. Elle possède en sus des avoirs bancaires, mais n'a pas été en mesure d'estimer l'ampleur globale de sa fortune. Elle n'a pas de dettes. Ni le casier judiciaire suisse, ni son équivalent belge, ne comportent d'inscription concernant A.A.________.
C.
A.A.________ forme un recours en matière pénale au Tribunal fédéral contre le jugement du 16 septembre 2021 (6B 252/2022). Elle conclut, avec suite de frais et dépens, principalement à la réforme du jugement entrepris, en ce sens qu'elle est intégralement acquittée, subsidiairement que la procédure est classée, et à ce que lui soient alloués, à la charge de l'État, les montants de 189'400 fr. 25 augmentés des coûts liés à l'audience d'appel (1'575 fr.), soit un total de 190'975 fr. 25, à titre d'indemnité pour les dépenses occasionnées par l'exercice raisonnable de ses droits de procédure, sous déduction des 63'077 fr. déjà reçus; 3'020 fr. 90 pour le dommage économique subi au titre de sa participation obligatoire à la procédure pénale, sous déduction des 1'961 fr. 15 déjà reçus; 5'000 fr. à titre de réparation du tort moral, sous déduction des 961 fr. 15 déjà reçus; à ce que lui soit restitué le vase antique en verre cobalt actuellement déposé dans un coffre-fort en Belgique, subsidiairement sous réserve du séquestre ordonné dans la procédure PE14.xxxxxx. Plus subsidiairement, elle conclut à l'annulation du jugement entrepris et au renvoi de la cause à la cour cantonale pour nouvelle décision dans le sens des considérants.
Encore plus subsidiairement, elle conclut au prononcé d'une peine compatible avec le sursis complet.
D.________ forme un recours en matière pénale au Tribunal fédéral contre le jugement du 16 septembre 2021 (6B 262/2022). Il conclut, avec suite de frais et dépens, principalement à la réforme du jugement entrepris, en ce sens que le chiffre I du jugement du tribunal correctionnel est réformé et que A.A.________ est reconnue coupable de tentative d'escroquerie, les autres chiffres du dispositif étant maintenus. Subsidiairement, il conclut à l'annulation du jugement entrepris et au renvoi de la cause à la cour cantonale pour nouvelle décision dans le sens des considérants. Par ailleurs, il requiert l'octroi de l'assistance judiciaire et la désignation d'un défenseur d'office.
Considérant en droit :
1.
Les deux recours ont pour objet la même décision. Ils ont trait au même complexe de faits et portent dans une large mesure sur les mêmes questions de droit. Il y a lieu de joindre les causes et de les traiter dans un seul arrêt (art. 24 al. 2
SR 273 Legge del 4 dicembre 1947 di procedura civile federale PC Art. 24 - 1 L'attore che intende esercitare più azioni contro lo stesso convenuto può farle valere in un'unica petizione, se il Tribunale federale è competente per giudicare ogni singola pretesa. Questa condizione non è richiesta per pretese accessorie. |
|
1 | L'attore che intende esercitare più azioni contro lo stesso convenuto può farle valere in un'unica petizione, se il Tribunale federale è competente per giudicare ogni singola pretesa. Questa condizione non è richiesta per pretese accessorie. |
2 | Più persone possono agire o essere convenute con la stessa petizione: |
a | se esiste tra loro una comunione giuridica in relazione con l'oggetto litigioso o se i loro diritti o le loro obbligazioni derivano da una stessa causa materiale e giuridica. Il giudice può chiamare in causa un terzo che faccia parte della comunione giuridica. Il chiamato in causa diventa parte in lite; |
b | se pretese di eguale natura, che si fondano su di una causa materiale e giuridica essenzialmente dello stesso genere, formano l'oggetto di una lite, semprechè la competenza del Tribunale federale esista per ognuna di esse. |
3 | Quando lo reputa necessario, il giudice può ordinare d'ufficio, in ogni stadio della procedura, la disgiunzione delle cause. |
I. Recours de A.A.________ (recourante)
2.
La recourante dénonce une violation de l'art. 8
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 8 - 1 Un crimine o un delitto si reputa commesso tanto nel luogo in cui l'autore lo compie o omette di intervenire contrariamente al suo dovere, quanto in quello in cui si verifica l'evento. |
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1 | Un crimine o un delitto si reputa commesso tanto nel luogo in cui l'autore lo compie o omette di intervenire contrariamente al suo dovere, quanto in quello in cui si verifica l'evento. |
2 | Il tentativo si reputa commesso tanto nel luogo in cui l'autore lo compie quanto in quello in cui, secondo la sua concezione, avrebbe dovuto verificarsi l'evento. |
2.1. Le Tribunal fédéral n'est pas une autorité d'appel, auprès de laquelle les faits pourraient être rediscutés librement. Il est lié par les constatations de fait de la décision entreprise (art. 105 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
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1 | Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
2 | Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95. |
3 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.96 |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 97 Accertamento inesatto dei fatti - 1 Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
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1 | Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
2 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, può essere censurato qualsiasi accertamento inesatto o incompleto dei fatti giuridicamente rilevanti.87 |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
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1 | Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
2 | Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95. |
3 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.96 |
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
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1 | Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
2 | Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura. |
146 IV 88 consid. 1.3.1 p. 92; 145 IV 154 consid. 1.1 p. 156). Lorsque l'appréciation des preuves et la constatation des faits sont critiquées en référence à la présomption d'innocence (art. 14
IR 0.103.2 Patto internazionale del 16 dicembre 1966 relativo ai diritti civili e politici Patto-ONU-II Art. 14 - 1. Tutti sono eguali dinanzi ai tribunali e alle corti di giustizia. Ogni individuo ha diritto ad un'equa e pubblica udienza dinanzi a un tribunale competente, indipendente e imparziale, stabilito dalla legge, allorché si tratta di determinare la fondatezza dell'accusa penale che gli venga rivolta, ovvero di accertare i suoi diritti ed obblighi mediante un giudizio civile. Il processo può svolgersi totalmente o parzialmente a porte chiuse, sia per motivi di moralità, di ordine pubblico o di sicurezza nazionale in una società democratica, sia quando lo esiga l'interesse della vita privata delle parti in causa, sia, nella misura ritenuta strettamente necessaria dal tribunale, quando per circostanze particolari la pubblicità nuocerebbe agli interessi della giustizia; tuttavia, qualsiasi sentenza pronunciata in un giudizio penale o civile dovrà essere resa pubblica, salvo che l'interesse di minori esiga il contrario, ovvero che il processo verta su controversie matrimoniali o sulla tutela dei figli. |
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1 | Tutti sono eguali dinanzi ai tribunali e alle corti di giustizia. Ogni individuo ha diritto ad un'equa e pubblica udienza dinanzi a un tribunale competente, indipendente e imparziale, stabilito dalla legge, allorché si tratta di determinare la fondatezza dell'accusa penale che gli venga rivolta, ovvero di accertare i suoi diritti ed obblighi mediante un giudizio civile. Il processo può svolgersi totalmente o parzialmente a porte chiuse, sia per motivi di moralità, di ordine pubblico o di sicurezza nazionale in una società democratica, sia quando lo esiga l'interesse della vita privata delle parti in causa, sia, nella misura ritenuta strettamente necessaria dal tribunale, quando per circostanze particolari la pubblicità nuocerebbe agli interessi della giustizia; tuttavia, qualsiasi sentenza pronunciata in un giudizio penale o civile dovrà essere resa pubblica, salvo che l'interesse di minori esiga il contrario, ovvero che il processo verta su controversie matrimoniali o sulla tutela dei |
2 | Ogni individuo accusato di un reato ha il diritto di essere presunto innocente sino a che la sua colpevolezza non sia stata provata legalmente. |
3 | Ogni individuo accusato di un reato ha diritto, in posizione di piena eguaglianza, come minimo alle seguenti garanzie: |
a | ad essere informato sollecitamente e in modo circostanziato, in una lingua a lui comprensibile, della natura e dei motivi dell'accusa a lui rivolta; |
b | a disporre del tempo e dei mezzi necessari alla preparazione della difesa ed a comunicare con un difensore di sua scelta; |
c | ad essere giudicato senza ingiustificato ritardo; |
d | ad essere presente al processo ed a difendersi personalmente o mediante un difensore di sua scelta; nel caso sia sprovvisto di un difensore, ad essere informato del suo diritto ad averne e, ogni qualvolta l'interesse della giustizia lo esiga, a vedersi assegnato un difensore d'ufficio, a titolo gratuito se egli non dispone di mezzi sufficienti per compensarlo; |
e | a interrogare o far interrogare i testimoni a carico e ad ottenere la citazione e l'interrogatorio dei testimoni a discarico nelle stesse condizioni dei testimoni a carico; |
f | a farsi assistere gratuitamente da un interprete, nel caso egli non comprenda o non parli la lingua usata in udienza; |
g | a non essere costretto a deporre contro se stesso od a confessarsi colpevole. |
4 | La procedura applicabile ai minorenni dovrà tener conto della loro età e dell'interesse a promuovere la loro riabilitazione. |
5 | Ogni individuo condannato per un reato ha diritto a che l'accertamento della sua colpevolezza e la condanna siano riesaminati da un tribunale di seconda istanza in conformità della legge. |
6 | Quando un individuo è stato condannato con sentenza definitiva e successivamente tale condanna viene annullata, ovvero viene accordata la grazia, in quanto un fatto nuovo o scoperto dopo la condanna dimostra che era stato commesso un errore giudiziario, l'individuo che ha scontato una pena in virtù di detta condanna deve essere indennizzato, in conformità della legge, a meno che non venga provato che la mancata scoperta in tempo utile del fatto ignoto è a lui imputabile in tutto o in parte. |
7 | Nessuno può essere sottoposto a nuovo giudizio o a nuova pena, per un reato per il quale sia stato già assolto o condannato con sentenza definitiva in conformità al diritto e alla procedura penale di ciascun Paese. |
2.2. Se rend notamment coupable d'abus de confiance celui qui, pour se procurer ou procurer à un tiers un enrichissement illégitime, se sera approprié une chose mobilière appartenant à autrui et qui lui avait été confiée (art. 138 ch. 1 al. 1
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 138 - 1. Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, si appropria una cosa mobile altrui che gli è stata affidata, |
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1 | Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, si appropria una cosa mobile altrui che gli è stata affidata, |
2 | Il colpevole è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria197 se ha commesso il fatto in qualità di membro di un'autorità, di funzionario, di tutore, di curatore, di gerente di patrimoni, o nell'esercizio di una professione, di un'industria o di un commercio, per il quale ha ottenuto l'autorizzazione da un'autorità. |
2.3.
2.3.1. Aux termes de l'art. 3 al. 1
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 3 - 1 Il presente Codice si applica a chiunque commette un crimine o un delitto in Svizzera. |
|
1 | Il presente Codice si applica a chiunque commette un crimine o un delitto in Svizzera. |
2 | Se, per il medesimo fatto, l'autore è stato condannato all'estero e vi ha scontato totalmente o parzialmente la pena, il giudice computa la pena scontata all'estero in quella da pronunciare. |
3 | Fatta salva una crassa violazione dei principi della Costituzione federale e della Convenzione del 4 novembre 19505 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU), l'autore perseguito all'estero a richiesta dell'autorità svizzera non è più perseguito in Svizzera per il medesimo fatto se: |
a | è stato assolto con sentenza definitiva dal tribunale estero; |
b | la sanzione inflittagli all'estero è stata eseguita o condonata oppure è caduta in prescrizione. |
4 | Se l'autore perseguito all'estero a richiesta dell'autorità svizzera non ha scontato o ha solo parzialmente scontato la pena all'estero, l'intera pena o la parte residua è eseguita in Svizzera. Il giudice decide se una misura non eseguita o solo parzialmente eseguita all'estero debba essere eseguita o continuata in Svizzera. |
Selon l'art. 8 al. 1
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 8 - 1 Un crimine o un delitto si reputa commesso tanto nel luogo in cui l'autore lo compie o omette di intervenire contrariamente al suo dovere, quanto in quello in cui si verifica l'evento. |
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1 | Un crimine o un delitto si reputa commesso tanto nel luogo in cui l'autore lo compie o omette di intervenire contrariamente al suo dovere, quanto in quello in cui si verifica l'evento. |
2 | Il tentativo si reputa commesso tanto nel luogo in cui l'autore lo compie quanto in quello in cui, secondo la sua concezione, avrebbe dovuto verificarsi l'evento. |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 3 - 1 Il presente Codice si applica a chiunque commette un crimine o un delitto in Svizzera. |
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1 | Il presente Codice si applica a chiunque commette un crimine o un delitto in Svizzera. |
2 | Se, per il medesimo fatto, l'autore è stato condannato all'estero e vi ha scontato totalmente o parzialmente la pena, il giudice computa la pena scontata all'estero in quella da pronunciare. |
3 | Fatta salva una crassa violazione dei principi della Costituzione federale e della Convenzione del 4 novembre 19505 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU), l'autore perseguito all'estero a richiesta dell'autorità svizzera non è più perseguito in Svizzera per il medesimo fatto se: |
a | è stato assolto con sentenza definitiva dal tribunale estero; |
b | la sanzione inflittagli all'estero è stata eseguita o condonata oppure è caduta in prescrizione. |
4 | Se l'autore perseguito all'estero a richiesta dell'autorità svizzera non ha scontato o ha solo parzialmente scontato la pena all'estero, l'intera pena o la parte residua è eseguita in Svizzera. Il giudice decide se una misura non eseguita o solo parzialmente eseguita all'estero debba essere eseguita o continuata in Svizzera. |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 8 - 1 Un crimine o un delitto si reputa commesso tanto nel luogo in cui l'autore lo compie o omette di intervenire contrariamente al suo dovere, quanto in quello in cui si verifica l'evento. |
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1 | Un crimine o un delitto si reputa commesso tanto nel luogo in cui l'autore lo compie o omette di intervenire contrariamente al suo dovere, quanto in quello in cui si verifica l'evento. |
2 | Il tentativo si reputa commesso tanto nel luogo in cui l'autore lo compie quanto in quello in cui, secondo la sua concezione, avrebbe dovuto verificarsi l'evento. |
Le lieu où l'auteur a agi ou aurait dû agir (art. 8 al. 1
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 8 - 1 Un crimine o un delitto si reputa commesso tanto nel luogo in cui l'autore lo compie o omette di intervenire contrariamente al suo dovere, quanto in quello in cui si verifica l'evento. |
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1 | Un crimine o un delitto si reputa commesso tanto nel luogo in cui l'autore lo compie o omette di intervenire contrariamente al suo dovere, quanto in quello in cui si verifica l'evento. |
2 | Il tentativo si reputa commesso tanto nel luogo in cui l'autore lo compie quanto in quello in cui, secondo la sua concezione, avrebbe dovuto verificarsi l'evento. |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 8 - 1 Un crimine o un delitto si reputa commesso tanto nel luogo in cui l'autore lo compie o omette di intervenire contrariamente al suo dovere, quanto in quello in cui si verifica l'evento. |
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1 | Un crimine o un delitto si reputa commesso tanto nel luogo in cui l'autore lo compie o omette di intervenire contrariamente al suo dovere, quanto in quello in cui si verifica l'evento. |
2 | Il tentativo si reputa commesso tanto nel luogo in cui l'autore lo compie quanto in quello in cui, secondo la sua concezione, avrebbe dovuto verificarsi l'evento. |
2.3.2. La notion de résultat a évolué au fil de la jurisprudence. A l'origine, le Tribunal fédéral a défini le résultat comme "le dommage à cause duquel le législateur a rendu un acte punissable" (ATF 97 IV 205 consid. 2 p. 209). Il a ensuite admis que seul le résultat au sens technique, qui caractérise les délits matériels ( Erfolgsdelikte), était propre à déterminer le lieu de commission d'une infraction (ATF 105 IV 326 consi d. 3 c à g p. 327 ss; cf. 6B 556/2021 du 5 janvier 2022 consid. 1.3). Cette définition stricte a toutefois été tempérée dans différents arrêts subséquents (cf. ATF 141 IV 336 consid. 1.1 et 1.2 p. 338 ss en matière de falsification de timbres officiels de valeur; 124 IV 241 consid. 4c et d p. 244 ss en matière d'abus de confiance/escroquerie; 125 IV 177 consid. 2 et 3 p. 180 ss en matière d'infraction contre l'honneur; cf. aussi ATF 128 IV 145 consid. 2e p. 152 s.; arrêt 6B 44/2022 du 20 décembre 2022 consid. 2.2).
2.3.3. Dans l'abus de confiance portant sur une chose mobilière au sens de l'art. 138 ch. 1 al. 1
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 138 - 1. Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, si appropria una cosa mobile altrui che gli è stata affidata, |
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1 | Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, si appropria una cosa mobile altrui che gli è stata affidata, |
2 | Il colpevole è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria197 se ha commesso il fatto in qualità di membro di un'autorità, di funzionario, di tutore, di curatore, di gerente di patrimoni, o nell'esercizio di una professione, di un'industria o di un commercio, per il quale ha ottenuto l'autorizzazione da un'autorità. |
Le résultat visé par l'art. 8 al. 1
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 8 - 1 Un crimine o un delitto si reputa commesso tanto nel luogo in cui l'autore lo compie o omette di intervenire contrariamente al suo dovere, quanto in quello in cui si verifica l'evento. |
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1 | Un crimine o un delitto si reputa commesso tanto nel luogo in cui l'autore lo compie o omette di intervenire contrariamente al suo dovere, quanto in quello in cui si verifica l'evento. |
2 | Il tentativo si reputa commesso tanto nel luogo in cui l'autore lo compie quanto in quello in cui, secondo la sua concezione, avrebbe dovuto verificarsi l'evento. |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 8 - 1 Un crimine o un delitto si reputa commesso tanto nel luogo in cui l'autore lo compie o omette di intervenire contrariamente al suo dovere, quanto in quello in cui si verifica l'evento. |
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1 | Un crimine o un delitto si reputa commesso tanto nel luogo in cui l'autore lo compie o omette di intervenire contrariamente al suo dovere, quanto in quello in cui si verifica l'evento. |
2 | Il tentativo si reputa commesso tanto nel luogo in cui l'autore lo compie quanto in quello in cui, secondo la sua concezione, avrebbe dovuto verificarsi l'evento. |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 8 - 1 Un crimine o un delitto si reputa commesso tanto nel luogo in cui l'autore lo compie o omette di intervenire contrariamente al suo dovere, quanto in quello in cui si verifica l'evento. |
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1 | Un crimine o un delitto si reputa commesso tanto nel luogo in cui l'autore lo compie o omette di intervenire contrariamente al suo dovere, quanto in quello in cui si verifica l'evento. |
2 | Il tentativo si reputa commesso tanto nel luogo in cui l'autore lo compie quanto in quello in cui, secondo la sua concezione, avrebbe dovuto verificarsi l'evento. |
2.4.
2.4.1. La cour cantonale a résumé le raisonnement des premiers juges, lesquels avaient retenu, en substance, que la conséquence immédiate de l'infraction commise par la recourante s'était réalisée dans l'atteinte portée au patrimoine de l'intimé, lequel comprenait non seulement des droits, mais aussi toutes les prétentions que celui-ci était susceptible d'élever en lien avec la possession du vase, voire les expectatives qu'il pouvait attendre de la valorisation de cet objet. En trahissant la confiance placée en elle, la recourante avait porté atteinte de manière directe et immédiate au patrimoine de l'intimé. Cette atteinte s'était bien produite en Suisse, où était domicilié l'intimé, où l'essentiel de son patrimoine était situé et où devait être restitué le vase dans l'hypothèse où il n'aurait pas pu être vendu. L'infraction commise présentait ainsi un lien suffisamment étroit avec la Suisse pour que la loi de ce pays trouve à s'appliquer (jugement du tribunal correctionnel, p. 56, en lien avec l'art. 138 ch. 1 al. 2
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 138 - 1. Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, si appropria una cosa mobile altrui che gli è stata affidata, |
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1 | Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, si appropria una cosa mobile altrui che gli è stata affidata, |
2 | Il colpevole è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria197 se ha commesso il fatto in qualità di membro di un'autorità, di funzionario, di tutore, di curatore, di gerente di patrimoni, o nell'esercizio di una professione, di un'industria o di un commercio, per il quale ha ottenuto l'autorizzazione da un'autorità. |
Pour la cour cantonale, ces considérations devaient être suivies. Il y avait lieu de partir du postulat selon lequel, en tant que possesseur originaire du vase litigieux, l'intimé en était présumé propriétaire, conformément à la règle de l'art. 930
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907 CC Art. 930 - 1 Il possessore di una cosa mobile ne è presunto proprietario. |
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1 | Il possessore di una cosa mobile ne è presunto proprietario. |
2 | Ogni precedente possessore è presunto essere stato proprietario al tempo del suo possesso. |
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907 CC Art. 930 - 1 Il possessore di una cosa mobile ne è presunto proprietario. |
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1 | Il possessore di una cosa mobile ne è presunto proprietario. |
2 | Ogni precedente possessore è presunto essere stato proprietario al tempo del suo possesso. |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 8 - 1 Un crimine o un delitto si reputa commesso tanto nel luogo in cui l'autore lo compie o omette di intervenire contrariamente al suo dovere, quanto in quello in cui si verifica l'evento. |
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1 | Un crimine o un delitto si reputa commesso tanto nel luogo in cui l'autore lo compie o omette di intervenire contrariamente al suo dovere, quanto in quello in cui si verifica l'evento. |
2 | Il tentativo si reputa commesso tanto nel luogo in cui l'autore lo compie quanto in quello in cui, secondo la sua concezione, avrebbe dovuto verificarsi l'evento. |
répondait à la jurisprudence du Tribunal fédéral, qui retenait une acception large de la compétence des autorités helvétiques, même en l'absence de lien étroit avec la Suisse, afin de prévenir les conflits de compétence négatifs dans les rapports internationaux.
2.4.2. Aux termes de l'article IV du projet de convention de collaboration (non signé) entre les parties du 12 janvier 2010 (cf. jugement entrepris, p. 32 ss, pièce 28/4 du dossier cantonal), les parties, soit d'une part l'intimé, de nationalité suisse (carte d'identité numéro Cyyyyyyy), ayant élu domicile auprès de son conseil à Lausanne, et d'autre part la recourante, de nationalité belge (carte d'identité numéro xxxxxxxxxxxx), convenaient d'ouvrir un compte bancaire avec signature collective à deux, sur lequel devait être versé tout montant payé par un tiers en relation avec la commercialisation du vase en verre cobalt et d'autres objets qu'elles décideraient de vendre (let. a). Si, d'ici au 31 mars 2011, la recourante n'avait pas conclut un contrat de vente ferme et irrévocable avec un tiers, n'avait pas transmis à l'intimé un exemplaire original du contrat de vente et si un acompte d'au moins trente pour cent du prix de vente convenu n'avait pas été versé par les tiers sur le compte bancaire mentionné sous lettre a), la recourante s'engageait à remettre, immédiatement sur première réquisition, à l'intimé le vase. L'intimé se chargera alors de la commercialisation du vase (let. c). Aux termes de l'article VII, la convention
était soumise au droit belge. Tout litige découlant de cette convention ou en relation avec cette convention sera réglé selon le droit belge, que ce litige soit de nature contractuelle ou délictuelle ou qu'il soit basé sur une autre cause (let. a). Tout litige y relatif découlant notamment mais non exclusivement de sa conclusion de son interprétation ou de son exécution sera soumis à et résolu par une procédure arbitrale gérée par un arbitre désigné par le Tribunal de première instance de Bruxelles (let. b). Ainsi fait à Genève en deux exemplaires le... janvier 2010.
2.5. La recourante soutient que le domicile de l'intimé constituerait l'unique lien de la procédure avec la Suisse, ce qui constituerait un lien insuffisant pour retenir que le résultat était survenu en Suisse. Un résultat au sens de l'art. 8 al. 1
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 8 - 1 Un crimine o un delitto si reputa commesso tanto nel luogo in cui l'autore lo compie o omette di intervenire contrariamente al suo dovere, quanto in quello in cui si verifica l'evento. |
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1 | Un crimine o un delitto si reputa commesso tanto nel luogo in cui l'autore lo compie o omette di intervenire contrariamente al suo dovere, quanto in quello in cui si verifica l'evento. |
2 | Il tentativo si reputa commesso tanto nel luogo in cui l'autore lo compie quanto in quello in cui, secondo la sua concezione, avrebbe dovuto verificarsi l'evento. |
2.6. Il ressort des faits constatés par la cour cantonale que la recourante se trouvait en Belgique lorsque l'intimé lui a remis le vase en mars 2009, que la recourante a récupéré le vase à Londres en février 2010 à la demande de E.________ et que le vase n'a ensuite jamais été restitué à l'intimé.
Au vu de ce qui précède, on ne saurait localiser le lieu de commission en Suisse. Il ne ressort en effet pas des faits que la recourante se serait trouvée en Suisse lorsqu'elle a réalisé l'acte par lequel elle s'est approprié le vase, étant rappelé que ni le lieu où en amont le rapport de confiance est noué ni le lieu où la chose mobilière est remise à l'auteur n'entre en ligne de compte pour localiser l'infraction (ALEXANDRE DYENS, op. cit., n. 878 p. 273). La compétence territoriale suisse ne saurait donc être fondée sous l'angle du lieu de commission de l'acte.
2.7. Il reste à déterminer le lieu de survenance du résultat au sens de l'art. 8
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 8 - 1 Un crimine o un delitto si reputa commesso tanto nel luogo in cui l'autore lo compie o omette di intervenire contrariamente al suo dovere, quanto in quello in cui si verifica l'evento. |
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1 | Un crimine o un delitto si reputa commesso tanto nel luogo in cui l'autore lo compie o omette di intervenire contrariamente al suo dovere, quanto in quello in cui si verifica l'evento. |
2 | Il tentativo si reputa commesso tanto nel luogo in cui l'autore lo compie quanto in quello in cui, secondo la sua concezione, avrebbe dovuto verificarsi l'evento. |
2.7.1. En lien avec l'appauvrissement de l'intimé en Suisse, la recourante fait grief à la cour cantonale d'avoir établi les faits arbitrairement. Elle dénonce à cet égard une violation du droit d'être entendu et à un procès équitable.
L'obligation de motiver, telle qu'elle découle du droit d'être entendu (art. 29 al. 2
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 29 Garanzie procedurali generali - 1 In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
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1 | In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
2 | Le parti hanno diritto d'essere sentite. |
3 | Chi non dispone dei mezzi necessari ha diritto alla gratuità della procedura se la sua causa non sembra priva di probabilità di successo. Ha inoltre diritto al patrocinio gratuito qualora la presenza di un legale sia necessaria per tutelare i suoi diritti. |
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 3 Rispetto della dignità umana e correttezza - 1 In tutte le fasi del procedimento le autorità penali rispettano la dignità delle persone coinvolte. |
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1 | In tutte le fasi del procedimento le autorità penali rispettano la dignità delle persone coinvolte. |
2 | Le autorità penali si attengono segnatamente: |
a | al principio della buona fede; |
b | al divieto dell'abuso di diritto; |
c | all'imperativo di garantire parità ed equità di trattamento a tutti i partecipanti al procedimento e di accordare loro il diritto di essere sentiti; |
d | al divieto di utilizzare metodi probatori lesivi della dignità umana. |
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 107 Diritto di essere sentiti - 1 Le parti hanno il diritto di essere sentite; segnatamente, hanno il diritto di: |
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1 | Le parti hanno il diritto di essere sentite; segnatamente, hanno il diritto di: |
a | esaminare gli atti; |
b | partecipare agli atti procedurali; |
c | far capo a un patrocinatore; |
d | esprimersi sulla causa e sulla procedura; |
e | presentare istanze probatorie. |
2 | Le autorità penali rendono attente ai loro diritti le parti prive di conoscenze giuridiche. |
En bref, le tribunal correctionnel a notamment retenu que l'atteinte au patrimoine de l'intimé s'était produite en Suisse, où il était domicilié, où l'essentiel de son patrimoine était situé et où devait être restitué le vase dans l'hypothèse où il n'aurait pas pu être vendu. Pour la cour cantonale, ces considérations devaient être suivies (cf. supra, consid. 2.4.1).
La cour cantonale s'est référée aux considérations développées par les premiers juges, qu'elle a fait siennes. On comprend ainsi qu'elle a implicitement retenu que l'appauvrissement causé par l'abus de confiance - sous la forme d'une diminution de l'actif de l'intimé, le vase n'ayant pas été restitué -, soit le résultat au sens de l'art. 8
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 8 - 1 Un crimine o un delitto si reputa commesso tanto nel luogo in cui l'autore lo compie o omette di intervenire contrariamente al suo dovere, quanto in quello in cui si verifica l'evento. |
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1 | Un crimine o un delitto si reputa commesso tanto nel luogo in cui l'autore lo compie o omette di intervenire contrariamente al suo dovere, quanto in quello in cui si verifica l'evento. |
2 | Il tentativo si reputa commesso tanto nel luogo in cui l'autore lo compie quanto in quello in cui, secondo la sua concezione, avrebbe dovuto verificarsi l'evento. |
Pour la recourante, la cour cantonale aurait arbitrairement retenu que le vase devait être restitué en Suisse. Le prétendu accord conclu entre les parties ne présenterait aucun lien avec la Suisse (art. 112
SR 291 Legge federale del 18 dicembre 1987 sul diritto internazionale privato (LDIP) LDIP Art. 112 - 1 Per le azioni derivanti da contratto sono competenti i tribunali svizzeri del domicilio o, in mancanza di domicilio, della dimora abituale del convenuto. |
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1 | Per le azioni derivanti da contratto sono competenti i tribunali svizzeri del domicilio o, in mancanza di domicilio, della dimora abituale del convenuto. |
2 | Per le azioni fondate sull'attività di una stabile organizzazione in Svizzera sono inoltre competenti i tribunali del luogo dell'organizzazione medesima. |
SR 291 Legge federale del 18 dicembre 1987 sul diritto internazionale privato (LDIP) LDIP Art. 113 - Se la prestazione caratteristica del contratto dev'essere eseguita in Svizzera, l'azione può essere proposta anche al tribunale svizzero del luogo di adempimento di tale prestazione. |
On comprend de la motivation cantonale que la cour cantonale s'est fondée sur un ensemble d'éléments pour déduire que le vase devait être restitué en Suisse, sur la base notamment du projet de convention de collaboration entre les parties. En l'occurrence, elle a pris en compte la nationalité suisse de l'intimé, son domicile en Suisse, ainsi que la présence dans ce pays de l'essentiel de son patrimoine. En outre, le projet de convention de collaboration, qui prévoit la restitution du vase à l'intimé, a été fait à Genève, l'intimé ayant à cet égard fait élection de domicile chez son conseil à Lausanne. La recourante soutient que le projet de convention serait "faux". Ce faisant, elle échoue à démontrer en quoi la cour cantonale aurait versé dans l'arbitraire en considérant notamment que la recourante était partie prenante aux négociations de cette convention, laquelle reflétait la volonté des parties quand bien même elle n'était pas signée ( infra, consid. 4.2). Au vu de l'ensemble de ces éléments, il n'apparaissait pas insoutenable de conclure que le vase devait être restitué en Suisse. La cour cantonale ne s'est pas basée sur le seul domicile de l'intimé, contrairement à ce que soutient la recourante. La recourante soutient
qu'elle n'aurait jamais franchi une frontière avec le vase. Il ressort néanmoins du jugement entrepris qu'elle est allée récupérer le vase à Londres en février 2010, de sorte que cet argument échoue à démontrer l'arbitraire du raisonnement cantonal. En affirmant qu'il n'existerait aucun indice de ce que la restitution devait avoir lieu en Suisse, la recourante procède à sa propre appréciation des preuves dans une démarche appellatoire. Au vu de ce qui précède, la motivation cantonale est également suffisante sous l'angle du droit d'être entendu. Infondé, le grief est partant rejeté.
2.7.2. Il ressort des faits constatés sans arbitraire par la cour cantonale que le recourant, citoyen suisse originaire de Tunisie, vit depuis plusieurs années en Suisse, même s'il a gardé de nombreux contacts avec la Tunisie, où vit une partie de sa famille et où il se rend régulièrement. La cour cantonale a par ailleurs considéré que l'essentiel du patrimoine du recourant se trouvait en Suisse. Il ressort de l'instruction que l'intimé dispose de plusieurs comptes bancaires, dont notamment un compte épargne auprès de la Caisse d'épargne N.________ en France (cf. demande d'entraide judiciaire internationale du 21 juillet 2021, pièce 366/14 [378] du dossier cantonal).
Dans la mesure où la vente, respectivement la restitution du vase à l'intimé était prévue à titre contractuel entre les parties, l'intimé subirait à ce titre un dommage indépendamment de l'aspect relatif à la propriété du vase. Par conséquent, tous les griefs que la recourante formule à ce stade autour de la propriété du vase se révèlent sans portée. Il en va ainsi de la critique tirée du renversement du fardeau de la preuve et de la violation de la présomption d'innocence (cf. recours, p. 17 s.), du comportement prétendument contradictoire de la cour cantonale (cf. recours, p. 19 s.), d'un établissement arbitraire des faits en lien avec les prétendus droits de l'intimé sur le vase et la mauvaise foi de celui-ci (cf. recours, p. 23-34) et de la violation de la présomption de l'art. 930 al. 1
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907 CC Art. 930 - 1 Il possessore di una cosa mobile ne è presunto proprietario. |
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1 | Il possessore di una cosa mobile ne è presunto proprietario. |
2 | Ogni precedente possessore è presunto essere stato proprietario al tempo del suo possesso. |
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 20 - 1 Il contratto che ha per oggetto una cosa impossibile o contraria alle leggi od ai buoni costumi è nullo. |
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1 | Il contratto che ha per oggetto una cosa impossibile o contraria alle leggi od ai buoni costumi è nullo. |
2 | Se il contratto è viziato solo in alcune parti, queste soltanto sono nulle, ove non si debba ammettere che senza la parte nulla esso non sarebbe stato conchiuso. |
recourante, on relèvera, à ce stade, que celle-ci ne s'impose pas d'emblée au regard des faits retenus par la cour cantonale (cf. infra, consid. 4.3.3). Pour le reste, ces questions se confondent avec le fond de la cause et seront examinées ci-après en tant que de besoin ( infra, consid. 4).
On peut déduire de l'ensemble des éléments retenus par la cour cantonale que l'appauvrissement a eu lieu en Suisse. D'abord, il ressort des constatations cantonales que le vase devait être restitué en Suisse. Il convient ensuite d'admettre, avec la cour cantonale, que le domicile en Suisse de l'intimé, citoyen suisse, suppose que l'essentiel de son patrimoine s'y trouve, même si cela n'exclut pas que l'intimé dispose d'avoirs à l'étranger, en l'occurrence un compte bancaire en France (cf. pièces 366/16 [150/1 et 150/2] du dossier cantonal). Au demeurant, il ne ressort pas des faits cantonaux que le produit de la vente du vase aurait dû être crédité sur un compte bancaire à l'étranger. Dès lors, les éléments retenus par la cour cantonale suffisent à localiser le lieu de survenance du dommage en Suisse. La compétence territoriale suisse est ainsi fondée sous cet angle.
3.
La recourante invoque la mauvaise foi des autorités de poursuite et dénonce un abus de droit ainsi qu'une violation de son droit à un procès équitable. En bref, elle formule diverses critiques tenant à la conduite de l'instruction et de la procédure cantonale, reprochant au ministère public des comportements contradictoires entre la présente procédure et la PE14.xxxxxx. Le ministère public aurait "sciemment" violé l'art. 6
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 6 Principio della verità materiale - 1 Le autorità penali accertano d'ufficio tutti i fatti rilevanti per il giudizio, sia riguardo al reato sia riguardo all'imputato. |
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1 | Le autorità penali accertano d'ufficio tutti i fatti rilevanti per il giudizio, sia riguardo al reato sia riguardo all'imputato. |
2 | Esse esaminano con la medesima cura le circostanze a carico e a discarico. |
finalement demandé le séquestre du vase aux autorités belges dans la procédure PE14.xxxxxx afin d'éviter que la recourante ne récupère son bien. En faisant abstraction de ces griefs, la cour cantonale aurait violé le droit d'être entendue de la recourante. Elle soutient, en tout état, que la cour cantonale aurait dû tenir compte de ces éléments dans l'établissement des faits, notamment au moment d'apprécier le témoignage de O.________, et aurait dû tenir compte de la position du ministère public annoncée dans l'autre procédure.
En l'espèce, il est douteux que ces reproches soient suffisamment motivés au regard des exigences accrues de l'art. 106 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
|
1 | Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
2 | Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
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1 | Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
2 | Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura. |
sont irrecevables sous l'angle du principe de la bonne foi, lequel interdit de saisir les juridictions supérieures d'un éventuel vice qui aurait pu être invoqué dans une phase antérieure du procès (ATF 143 IV 397 consid. 3.4.2 p. 405 s.).
La recourante critique la valeur probante du témoignage de O.________, dans la mesure où le ministère public aurait mis l'intimé en prévention dans la procédure PE14.xxxxxx pour instigation à faux témoignage envers O.________, le faux témoignage ayant eu lieu dans la présente procédure. Ces faits ne ressortent pas du jugement entrepris, sans que la recourante ne démontre qu'ils auraient été arbitrairement omis. Lorsqu'elle soutient que le ministère public aurait clairement manifesté ses doutes quant à la véracité du témoignage de O.________, elle procède de manière appellatoire, partant irrecevable. Quoi qu'il en soit, il n'est pas établi que les faits invoqués par la recourante aient conduit à la condamnation de l'intimé, de sorte qu'elle ne peut rien en tirer à ce stade (pour le reste, cf. infra, consid. 4.3.1).
4.
La recourante conteste sa condamnation pour abus de confiance.
4.1. Commet un abus de confiance au sens de l'art. 138 ch. 1 al. 1
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 138 - 1. Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, si appropria una cosa mobile altrui che gli è stata affidata, |
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1 | Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, si appropria una cosa mobile altrui che gli è stata affidata, |
2 | Il colpevole è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria197 se ha commesso il fatto in qualità di membro di un'autorità, di funzionario, di tutore, di curatore, di gerente di patrimoni, o nell'esercizio di una professione, di un'industria o di un commercio, per il quale ha ottenuto l'autorizzazione da un'autorità. |
Sur le plan objectif, l'infraction réprimée à l'art. 138 ch. 1 al. 1
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 138 - 1. Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, si appropria una cosa mobile altrui che gli è stata affidata, |
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1 | Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, si appropria una cosa mobile altrui che gli è stata affidata, |
2 | Il colpevole è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria197 se ha commesso il fatto in qualità di membro di un'autorità, di funzionario, di tutore, di curatore, di gerente di patrimoni, o nell'esercizio di una professione, di un'industria o di un commercio, per il quale ha ottenuto l'autorizzazione da un'autorità. |
la volonté d'appropriation, celle-ci devant se manifester par un comportement extérieurement constatable (ATF 129 IV 223 consid. 6.2.1 p. 227; 121 IV 25 consid. 1c p. 25; 118 IV 148 consid. 2a p. 151 s.; arrêt 6B 1396/2021 du 28 juin 2022 consid. 2.1).
S'agissant d'une infraction contre le patrimoine, la formule "appartenant à autrui" doit être comprise en ce sens que la chose doit être dans la propriété d'autrui, qu'il s'agisse du détenteur ou d'un tiers (ATF 124 IV 102 consid. 2 p. 104 s.; cf. U. CASSANI/R. ROTH, Abus de confiance, Fiches juridiques suisses, n° 953, section XXXI, p. 3, 7).
L'infraction suppose le transfert de la possession de la chose mobilière à l'auteur, peu importe que ledit transfert soit opéré par le lésé ou par un tiers (ATF 143 IV 297 consid. 1.4 p. 301; cf. ATF 118 IV 32 consid. 2a p. 33; MOREILLON/MACALUSO/QUELOZ ET AL., Commentaire romand Code pénal I, 2e éd. 2021, n. 19 ad art. 138
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 138 - 1. Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, si appropria una cosa mobile altrui che gli è stata affidata, |
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1 | Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, si appropria una cosa mobile altrui che gli è stata affidata, |
2 | Il colpevole è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria197 se ha commesso il fatto in qualità di membro di un'autorità, di funzionario, di tutore, di curatore, di gerente di patrimoni, o nell'esercizio di una professione, di un'industria o di un commercio, per il quale ha ottenuto l'autorizzazione da un'autorità. |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 138 - 1. Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, si appropria una cosa mobile altrui che gli è stata affidata, |
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1 | Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, si appropria una cosa mobile altrui che gli è stata affidata, |
2 | Il colpevole è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria197 se ha commesso il fatto in qualità di membro di un'autorità, di funzionario, di tutore, di curatore, di gerente di patrimoni, o nell'esercizio di una professione, di un'industria o di un commercio, per il quale ha ottenuto l'autorizzazione da un'autorità. |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 138 - 1. Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, si appropria una cosa mobile altrui che gli è stata affidata, |
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1 | Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, si appropria una cosa mobile altrui che gli è stata affidata, |
2 | Il colpevole è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria197 se ha commesso il fatto in qualità di membro di un'autorità, di funzionario, di tutore, di curatore, di gerente di patrimoni, o nell'esercizio di una professione, di un'industria o di un commercio, per il quale ha ottenuto l'autorizzazione da un'autorità. |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 138 - 1. Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, si appropria una cosa mobile altrui che gli è stata affidata, |
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1 | Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, si appropria una cosa mobile altrui che gli è stata affidata, |
2 | Il colpevole è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria197 se ha commesso il fatto in qualità di membro di un'autorità, di funzionario, di tutore, di curatore, di gerente di patrimoni, o nell'esercizio di una professione, di un'industria o di un commercio, per il quale ha ottenuto l'autorizzazione da un'autorità. |
L'obligation en vertu de laquelle la chose est confiée peut être fondée sur un accord exprès ou tacite (ATF 143 IV 297 consid. 1.3 p. 300; 120 IV 117 consid. 2b p. 119). Selon la jurisprudence, une relation de confiance effective ou réelle ("ein faktisches oder tatsächliches Vertrauensverhältnis") est suffisante (ATF 143 IV 297 consid. 1.4 p. 301; 92 IV 174 consid. 2 p. 176; 86 IV 160 consid. 4 p. 165 s.; cf. ATF 133 IV 21 consid. 6.2 p. 28).
D'un point de vue subjectif, l'auteur doit avoir agi intentionnellement et dans un dessein d'enrichissement illégitime, lequel peut être réalisé par dol éventuel (ATF 118 IV 32 consid. 2a p. 34; arrêt 6B 1396/2021 du 28 juin 2022 consid. 2.1).
4.2. La cour cantonale a retenu que le vase était une chose mobilière au sens de l'art. 138 ch. 1 al. 1
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 138 - 1. Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, si appropria una cosa mobile altrui che gli è stata affidata, |
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1 | Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, si appropria una cosa mobile altrui che gli è stata affidata, |
2 | Il colpevole è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria197 se ha commesso il fatto in qualità di membro di un'autorità, di funzionario, di tutore, di curatore, di gerente di patrimoni, o nell'esercizio di una professione, di un'industria o di un commercio, per il quale ha ottenuto l'autorizzazione da un'autorità. |
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 82 Limitazioni dell'obbligo di motivazione - 1 Il tribunale di primo grado rinuncia a una motivazione scritta se: |
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1 | Il tribunale di primo grado rinuncia a una motivazione scritta se: |
a | motiva oralmente la sentenza; e |
b | non pronuncia una pena detentiva superiore a due anni, un internamento secondo l'articolo 64 CP35, un trattamento secondo l'articolo 59 CP oppure una privazione di libertà di oltre due anni conseguente alla revoca simultanea della sospensione condizionale di sanzioni. |
2 | Il tribunale di primo grado notifica successivamente alle parti una sentenza motivata se: |
a | una parte lo domanda entro dieci giorni dalla notificazione del dispositivo; |
b | una parte interpone ricorso. |
3 | Se solo l'accusatore privato domanda una sentenza motivata o interpone ricorso, il tribunale di primo grado motiva la sentenza soltanto nella misura in cui concerne il comportamento punibile che ha arrecato pregiudizio all'accusatore privato e le pretese civili dello stesso. |
4 | Nella procedura di ricorso, il giudice può rimandare alla motivazione della giurisdizione inferiore per quanto concerne l'apprezzamento di fatto e di diritto dei fatti contestati all'imputato. |
Il était établi que l'intimé était en possession du vase avant la recourante, dès lors que, comme indiqué par le tribunal de première instance, il avait été en mesure de présenter des photographies de cet objet à O.________ à l'occasion d'une vente aux enchères organisée par la maison R.________ & O.________ le 16 décembre 2008 à Y.________. Dans un écrit du 28 juillet 2016, O.________ avait confirmé qu'il avait rencontré l'intimé à la vente précitée et que celui-ci avait apporté et lui avait montré des photos du vase antique litigieux. Dans une lettre du 10 janvier 2009, il avait par ailleurs confirmé à l'intimé que sa maison était disposée à examiner le vase en vue d'une éventuelle future vente aux enchères, lui avait demandé de fournir de plus amples informations sur cet objet et l'avait informé qu'il serait ravi de s'entretenir avec lui lors d'un prochain rendez-vous à Y.________. Lors de son audition en qualité de témoin du 5 septembre 2019, O.________ a confirmé qu'il avait rédigé cette lettre quelques semaines après que l'intimé lui avait présenté une ou plusieurs photographies du vase. En définitive, la cour cantonale retenait, à l'instar des premiers juges et dès lors qu'aucune autre hypothèse n'était possible au
regard des éléments au dossier, que c'était bien l'intimé - qui avait alors le pouvoir de fait sur le vase - qui avait présenté cet objet pour examen à la recourante en Tunisie en février 2009 et qui s'était ensuite chargé de l'acheminer de ce pays vers l'Europe, pour le remettre à la recourante en Belgique à la fin du mois de février ou au début du mois de mars 2009.
La cour cantonale partageait la conviction des juges de première instance selon laquelle les parties avaient convenu de collaborer en vue de commercialiser le vase que l'intimé avait remis à la recourante, le but étant ensuite de se partager le produit tiré de l'opération. Cela ressortait du projet de convention de collaboration entre les parties du 12 janvier 2010, dont le libellé était reproduit en substance dans le jugement entrepris (cf. jugement attaqué, p. 32 ss). Il était vrai que la recourante n'avait pas signé cette convention. Toutefois, elle avait confirmé que le projet précité lui avait été remis par l'intimé au début de l'année 2010 dans un café de W.________ en Belgique et c'est même elle qui l'avait produit à la police belge. Elle avait lu ce document dès lors qu'elle avait déclaré que son attention avait expressément été attirée par le pourcentage de 30 % en faveur de l'intimé. Le projet de convention en cause contenait les coordonnées complètes des deux parties, y compris les numéros de leurs documents d'identité. Cela ne pouvait s'expliquer que par le fait que la recourante avait fourni ces données à l'intimé dans le but que celui-ci établisse un projet de convention, et cela montrait dès lors que, malgré ses
dénégations, elle était partie prenante aux négociations. Enfin, si ce projet ne reflétait pas la volonté des parties et l'accord passé entre elles, la cour cantonale ne voyait pas pour quelles raisons la recourante n'aurait pas immédiatement réagi lorsque, quelques mois plus tard, l'intimé l'avait mise en demeure de lui transmettre la convention signée. Pour le surplus, il pouvait être renvoyé aux développements convaincants des premiers juges (cf. jugement du tribunal correctionnel, p. 51 s.). La recourante, qui niait la possession préexistante du vase par l'intimé et l'accord passé avec celui-ci, n'avait pas restitué l'objet à l'intimé dans le délai imparti, ce qui n'était pas contesté. L'acte d'appropriation était donc réalisé.
4.3.
4.3.1. La recourante affirme être la propriétaire du vase. On ne discerne cependant dans son recours aucune motivation topique susceptible de mettre en évidence une violation du droit fédéral sur ce point. Le grief est partant irrecevable (cf. art. 42 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
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1 | Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
2 | Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.14 15 |
3 | Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata. |
4 | In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201616 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento: |
a | il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati; |
b | le modalità di trasmissione; |
c | le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.17 |
5 | Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione. |
6 | Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi. |
7 | Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili. |
La recourante fait valoir que le témoignage de O.________ devrait être apprécié avec caution ( supra, consid. 3). La recourante ne fait qu'offrir sa propre appréciation des preuves dans une démarche appellatoire. Quoi qu'il en soit, la portée de ce témoignage peut être relativisée, dans la mesure où il ne change rien au constat de la cour cantonale selon lequel la recourante n'est pas la propriétaire du vase (expertise P.________, témoignage Q.________). En définitive, ce témoignage semble plutôt avoir servi à la cour cantonale à déterminer à partir de quand et dans quelles circonstances l'intimé se serait trouvé en possession du vase, ce qui n'est pas déterminant au regard de l'infraction reprochée à la recourante. Il reste en effet que l'intimé avait la maîtrise de fait sur le vase au moment où il l'a amené en Belgique pour le remettre à la recourante à la fin du mois de février ou au début du mois de mars 2009.
Il découle ainsi des faits établis sans arbitraire par la cour cantonale que la recourante n'est pas la propriétaire du vase tandis que l'intimé en avait la maîtrise de fait.
4.3.2. La recourante est d'avis que la cour cantonale aurait nécessairement dû examiner les faits relatifs aux prétendus droits de l'intimé sur le vase. Dans la mesure où celui-ci n'avait aucun droit sur le vase, la recourante ne pouvait être condamnée pour ce chef d'infraction. L'art. 138
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 138 - 1. Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, si appropria una cosa mobile altrui che gli è stata affidata, |
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1 | Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, si appropria una cosa mobile altrui che gli è stata affidata, |
2 | Il colpevole è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria197 se ha commesso il fatto in qualità di membro di un'autorità, di funzionario, di tutore, di curatore, di gerente di patrimoni, o nell'esercizio di una professione, di un'industria o di un commercio, per il quale ha ottenuto l'autorizzazione da un'autorità. |
Ce raisonnement ne saurait être suivi.
Au vu des faits retenus, il y a lieu d'admettre qu'une personne autre que l'auteure (la recourante) exerce un droit de propriété sur la chose (le vase), peu importe en l'occurrence qu'il s'agisse du détenteur (l'intimé) ou d'un tiers. La condition d'appartenance à autrui est ainsi réalisée, quand bien même l'intimé ne serait pas le propriétaire du vase. L'incertitude quant à la propriété du vase n'empêche pas la condamnation de la recourante pour abus de confiance, dans la mesure où il s'avère qu'elle n'est en tout cas pas la propriétaire de l'objet confié par l'intimé. La cour cantonale n'a dès lors pas violé le droit fédéral en s'abstenant de trancher cette question.
La recourante soutient que le projet de convention de collaboration serait "faux". Ce faisant, elle échoue à démontrer en quoi la cour cantonale aurait versé dans l'arbitraire en considérant notamment que la recourante était partie prenante aux négociations de cette convention, laquelle reflétait la volonté des parties quand bien même elle n'était pas signée.
La recourante ne développe aucun grief s'agissant des autres éléments constitutifs de l'infraction (art. 42 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
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1 | Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
2 | Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.14 15 |
3 | Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata. |
4 | In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201616 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento: |
a | il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati; |
b | le modalità di trasmissione; |
c | le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.17 |
5 | Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione. |
6 | Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi. |
7 | Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili. |
La recourante a agi avec conscience et volonté, dans un dessein d'enrichissement illégitime, ce qui découle de son comportement consistant à ne pas restituer le vase dans le délai prévu par la convention, malgré la plainte déposée ensuite par l'intimé.
4.3.3. Invoquant l'art. 20 al. 1
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 20 - 1 Il contratto che ha per oggetto una cosa impossibile o contraria alle leggi od ai buoni costumi è nullo. |
|
1 | Il contratto che ha per oggetto una cosa impossibile o contraria alle leggi od ai buoni costumi è nullo. |
2 | Se il contratto è viziato solo in alcune parti, queste soltanto sono nulle, ove non si debba ammettere che senza la parte nulla esso non sarebbe stato conchiuso. |
Dans la mesure où la recourante discute le projet de convention de collaboration du 12 janvier 2010, elle procède de manière appellatoire, partant irrecevable. Il n'est pas avéré, à ce stade, que le vase soit issu de fouilles illicites, à tout le moins cela ne ressort-il pas des faits établis souverainement par la cour cantonale (art. 105 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
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1 | Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
2 | Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95. |
3 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.96 |
5.
La recourante conteste la quotité de la peine privative de liberté qui lui a été infligée.
5.1. Aux termes de l'art. 47
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 47 - 1 Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita. |
|
1 | Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita. |
2 | La colpa è determinata secondo il grado di lesione o esposizione a pericolo del bene giuridico offeso, secondo la reprensibilità dell'offesa, i moventi e gli obiettivi perseguiti, nonché, tenuto conto delle circostanze interne ed esterne, secondo la possibilità che l'autore aveva di evitare l'esposizione a pericolo o la lesione. |
La culpabilité de l'auteur doit être évaluée en fonction de tous les éléments objectifs pertinents, qui ont trait à l'acte lui-même, à savoir notamment la gravité de la lésion, le caractère répréhensible de l'acte et son mode d'exécution. Du point de vue subjectif, sont pris en compte l'intensité de la volonté délictuelle ainsi que les motivations et les buts de l'auteur. À ces composantes de la culpabilité, il faut ajouter les facteurs liés à l'auteur lui-même, à savoir les antécédents, la réputation, la situation personnelle (état de santé, âge, obligations familiales, situation professionnelle, risque de récidive, etc.), la vulnérabilité face à la peine, de même que le comportement après l'acte et au cours de la procédure pénale (ATF 142 IV 137 consid. 9.1 p. 147; 141 IV 61 consid. 6.1.1 p. 66 s.).
Lors de la fixation de la peine, le juge doit tenir compte du fait que certains délinquants sont plus durement touchés par l'exécution d'une peine privative de liberté. L'âge et le mauvais état de santé du délinquant font partie des éléments qui peuvent le rendre plus vulnérable face à la peine. La vulnérabilité face à la peine ne doit toutefois être retenue comme circonstance atténuante que si elle rend la sanction considérablement plus dure que pour la moyenne des autres condamnés, par exemple en présence de maladies graves, de psychoses claustrophobiques ou de surdimutité (arrêts 6B 762/2021 du 8 juin 2022 consid. 3.4; 6B 984/2020 du 4 mars 2021 consid. 3.2.4). Dans certains cas, le grand âge de l'auteur pourra aussi influer sur la sensibilité à la peine. Il a cependant été jugé que l'âge de 70 ans n'était pas suffisamment avancé pour être pris en considération (arrêts 6B 484/2020 du 21 janvier 2021 consid. 10.1; 6B 233/2020 du 5 juin 2020 consid. 3.2 et les références citées; cf. arrêts 6B 1276/2015 du 29 juin 2016 consid. 2.2.2 concernant la prise en compte de la vulnérabilité d'un condamné âgé de 72 ans et 6B 533/2011 du 10 novembre 2011 consid. 7.1 et 7.4 concernant celle d'un condamné âgé de 87 ans).
L'effet de la peine sur l'avenir du condamné, en tant qu'élément de prévention spéciale, ne permet que des corrections marginales, la peine devant toujours rester proportionnée à la faute (arrêts 6B 1209/2021 du 3 mars 2023 consid. 2.1.2; 6B 143/2022 du 29 novembre 2022 consid. 1.5; 6B 1345/2021 du 5 octobre 2022 consid. 1.7). Il est inévitable que l'exécution d'une peine ferme d'une certaine durée ait des répercussions sur la vie professionnelle et familiale du condamné. Ces conséquences ne peuvent conduire à une réduction de la peine qu'en cas de circonstances extraordinaires (arrêts 6B 1345/2021 du 5 octobre 2022 consid. 1.7; 6B 474/2022 du 9 novembre 2022 consid. 2.6; 6B 87/2022 du 13 octobre 2022 consid. 2.6.2).
Le juge dispose d'un large pouvoir d'appréciation dans la fixation de la peine. Le Tribunal fédéral n'intervient que lorsque l'autorité cantonale a fixé une peine en dehors du cadre légal, si elle s'est fondée sur des critères étrangers à l'art. 47
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 47 - 1 Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita. |
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1 | Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita. |
2 | La colpa è determinata secondo il grado di lesione o esposizione a pericolo del bene giuridico offeso, secondo la reprensibilità dell'offesa, i moventi e gli obiettivi perseguiti, nonché, tenuto conto delle circostanze interne ed esterne, secondo la possibilità che l'autore aveva di evitare l'esposizione a pericolo o la lesione. |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 50 - Se la sentenza dev'essere motivata, il giudice vi espone anche le circostanze rilevanti per la commisurazione della pena e la loro ponderazione. |
qu'il cite. Un recours ne saurait toutefois être admis simplement pour améliorer ou compléter un considérant lorsque la décision rendue apparaît conforme au droit (arrêts 6B 1403/2021 du 9 juin 2022 consid. 5.1 non publié in ATF 148 I 295; 6B 1498/2020 du 29 novembre 2021 consid. 4.1.1 non publié in ATF 147 IV 505; cf. ATF 144 IV 313 consid. 1.2 p. 319; 136 IV 55 consid. 5.6 p. 61).
5.2. La cour cantonale s'est ralliée entièrement à l'appréciation des juges de première instance fondée sur l'art. 47
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 47 - 1 Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita. |
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1 | Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita. |
2 | La colpa è determinata secondo il grado di lesione o esposizione a pericolo del bene giuridico offeso, secondo la reprensibilità dell'offesa, i moventi e gli obiettivi perseguiti, nonché, tenuto conto delle circostanze interne ed esterne, secondo la possibilità che l'autore aveva di evitare l'esposizione a pericolo o la lesione. |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 48 - Il giudice attenua la pena se: |
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a | l'autore ha agito: |
a1 | per motivi onorevoli, |
a2 | in stato di grave angustia, |
a3 | sotto l'impressione d'una grave minaccia, |
a4 | ad incitamento di una persona a cui doveva obbedienza o da cui dipendeva; |
b | l'autore è stato seriamente indotto in tentazione dalla condotta della vittima; |
c | l'autore ha agito cedendo a una violenta commozione dell'animo scusabile per le circostanze o in stato di profonda prostrazione; |
d | l'autore ha dimostrato con fatti sincero pentimento, specialmente se ha risarcito il danno per quanto si potesse ragionevolmente pretendere da lui; |
e | la pena ha manifestamente perso di senso visto il tempo trascorso dal reato e da allora l'autore ha tenuto buona condotta. |
la cour cantonale, la peine infligée qui en découlait, à savoir une peine privative de liberté de 30 mois, avec sursis partiel dont le délai d'épreuve était fixé à trois ans, était appropriée au vu du cadre légal et des éléments à charge et à décharge à prendre en considération. Compte tenu du fait que la recourante n'avait pas d'antécédents ni n'avait commis d'autres actes répréhensibles depuis les faits, la durée de la peine ferme à exécuter pouvait être arrêtée au minimum légal, soit six mois (art. 43 al. 3
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 43 - 1 Il giudice può sospendere parzialmente l'esecuzione di una pena detentiva di un anno a tre anni se necessario per tenere sufficientemente conto della colpa dell'autore.35 |
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1 | Il giudice può sospendere parzialmente l'esecuzione di una pena detentiva di un anno a tre anni se necessario per tenere sufficientemente conto della colpa dell'autore.35 |
2 | La parte da eseguire non può eccedere la metà della pena. |
3 | La parte sospesa e la parte da eseguire devono essere di almeno sei mesi. Le norme sulla concessione della liberazione condizionale (art. 86) non sono applicabili alla parte da eseguire.36 |
5.3. Selon la recourante, la cour cantonale n'aurait pas tenu compte de sa vulnérabilité face à la peine, alors qu'elle était âgée de 76 ans, souffrait de dépression chronique, d'asthme, d'hyperventilation et d'anxiété. Cela valait d'autant plus s'agissant d'une peine ferme à effectuer à l'étranger loin de sa famille.
Il y a lieu d'admettre que l'âge de la recourante au moment du jugement attaqué, soit 76 ans, était avancé et, partant, de nature à accroître sa sensibilité face à la peine. Il devait donc, comme tel, être pris en considération dans la fixation de la peine. A la lecture du jugement entrepris, qui renvoie à celui de première instance, on comprend toutefois que la cour cantonale a tenu compte de l'âge avancé de la recourante dans l'appréciation de sa situation personnelle et de l'effet de la peine sur son avenir, fût-ce marginalement. Elle a en outre précisé - certes de manière succincte - que la culpabilité de la recourante devait être examinée à l'aune des critères posés aux art. 47 ss
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 47 - 1 Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita. |
|
1 | Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita. |
2 | La colpa è determinata secondo il grado di lesione o esposizione a pericolo del bene giuridico offeso, secondo la reprensibilità dell'offesa, i moventi e gli obiettivi perseguiti, nonché, tenuto conto delle circostanze interne ed esterne, secondo la possibilità che l'autore aveva di evitare l'esposizione a pericolo o la lesione. |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 47 - 1 Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita. |
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1 | Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita. |
2 | La colpa è determinata secondo il grado di lesione o esposizione a pericolo del bene giuridico offeso, secondo la reprensibilità dell'offesa, i moventi e gli obiettivi perseguiti, nonché, tenuto conto delle circostanze interne ed esterne, secondo la possibilità che l'autore aveva di evitare l'esposizione a pericolo o la lesione. |
plus important à son âge dans les circonstances d'espèce, se contentant d'affirmer que la cour cantonale n'en aurait pas tenu compte. Il n'est par ailleurs pas établi que la recourante souffre de graves problèmes de santé en relation avec son âge qui la rendraient plus sensible à la peine. La recourante se prévaut de ce qu'elle souffrirait de dépression chronique, d'asthme, d'hyperventilation et d'anxiété, se référant notamment à un certificat médical, lequel a été versé à la procédure le 27 janvier 2021 dans le but d'obtenir un report d'audience devant le tribunal correctionnel, ce qui a été refusé (cf. pièces 316, 317, 322 et 323 du dossier cantonal, art. 105 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
|
1 | Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
2 | Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95. |
3 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.96 |
condamné. Ces conséquences ne peuvent conduire à une réduction de la peine qu'en cas de circonstances extraordinaires. Or, la recourante n'allègue aucune circonstance extraordinaire, au sens de la jurisprudence, susceptible de justifier une réduction de peine au regard de sa vie familiale ou professionnelle. En conclusion, il n'apparaît pas que l'âge de la recourante soit susceptible de la rendre particulièrement vulnérable ni rende la sanction considérablement plus dure pour elle que pour la moyenne des condamnés. Au vu de ce qui précède, les critiques de la recourante sont infondées.
5.4. Invoquant une motivation défaillante, la recourante affirme qu'on ne comprendrait pas les motifs pour lesquels la cour cantonale avait retenu qu'elle aurait agi selon un plan mûrement réfléchi. Ce fait aurait été établi de manière arbitraire puisqu'il ne reposait sur aucun élément du dossier.
Il ressort de la motivation des premiers juges, à laquelle s'est ralliée la cour cantonale, que le tribunal correctionnel s'est interrogé sur les raisons qui ont pu conduire la recourante à adopter, au soir d'une vie menée honorablement, la conduite qui lui était reprochée. Le tribunal correctionnel ne voyait pas d'autre explication que celle fournie par l'appât du gain, mobile qui apparaissait d'autant plus répréhensible puisqu'il s'agissait en l'espèce d'accroître, sans égard pour les moyens utilisés, une fortune déjà confortable. Les premiers juges ont donc supposé que la recourante s'était trouvée en incapacité de résister à la tentation de faire un coup de main facile sur les intérêts de l'intimé, dont elle savait qu'il aurait beaucoup de peine à faire valoir des droits sur l'objet litigieux. De ce point de vue, le passage à l'acte pouvait être mis sur le compte d'une forme désagréable de faiblesse de caractère. Les actes commis ne l'avaient pas été à la suite d'un coup de tête mais résultaient à n'en pas douter, selon les premiers juges, d'un plan mûrement réfléchi dont la recourante ne s'était plus jamais départie (cf. jugement du tribunal correctionnel, p. 58, auquel la cour cantonale renvoie).
Au vu de ce qui précède, on ne discerne aucun défaut de motivation, tant sous l'angle du droit d'être entendu, que des exigences de l'art. 50
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 50 - Se la sentenza dev'essere motivata, il giudice vi espone anche le circostanze rilevanti per la commisurazione della pena e la loro ponderazione. |
5.5. La recourante soutient que la peine prononcée serait excessivement sévère en comparaison à d'autres affaires du même type.
Comme le Tribunal fédéral a eu l'occasion de le rappeler à maintes reprises, la comparaison d'une peine d'espèce avec celle prononcée dans d'autres cas concrets est d'emblée délicate, compte tenu des nombreux paramètres qui interviennent dans la fixation de la peine (ATF 141 IV 61 consid. 6.3.2 p. 69). Or, la recourante ne démontre pas en quoi les circonstances concrètes de son cas, y compris les circonstances personnelles, seraient similaires aux cas qu'elle cite si bien que les comparaisons invoquées sont sans pertinence. S'agissant d'un des arrêts cités, la recourante perd de vue que le condamné n'avait pas discuté la peine dans son recours au Tribunal fédéral (arrêt 6B 507/2015 du 25 février 2016), de sorte qu'elle ne peut rien en déduire. En outre, s'agissant du second arrêt mentionné par la recourante (arrêt 6B 717/2018 du 10 septembre 2018), le rejet d'un recours du condamné contre la quotité de la peine signifie uniquement que celle-ci n'a pas été considérée comme excessivement sévère, mais non pas qu'une peine plus sévère n'eût pas aussi été encore compatible avec le large pouvoir d'appréciation qu'accorde l'art. 47
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 47 - 1 Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita. |
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1 | Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita. |
2 | La colpa è determinata secondo il grado di lesione o esposizione a pericolo del bene giuridico offeso, secondo la reprensibilità dell'offesa, i moventi e gli obiettivi perseguiti, nonché, tenuto conto delle circostanze interne ed esterne, secondo la possibilità che l'autore aveva di evitare l'esposizione a pericolo o la lesione. |
sont partant infondées.
5.6. La recourante soutient qu'un fait non établi aurait été retenu à titre de circonstance aggravante, à savoir le préjudice de l'intimé.
Au stade de la fixation de la peine, la cour cantonale a constaté qu'au regard de la val eur du vase, estimé à plusieurs millions de livres sterling, la recourante avait dû espérer réaliser un profit considérable, si bien que le préjudice qu'aurait subi l'intimé aurait été tout aussi important. La prise en compte de la valeur du vase, non contestée, est pertinente dans la fixation de la peine.
5.7. La recourante soutient que la circonstance atténuante de l'art. 48 let. e
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 48 - Il giudice attenua la pena se: |
|
a | l'autore ha agito: |
a1 | per motivi onorevoli, |
a2 | in stato di grave angustia, |
a3 | sotto l'impressione d'una grave minaccia, |
a4 | ad incitamento di una persona a cui doveva obbedienza o da cui dipendeva; |
b | l'autore è stato seriamente indotto in tentazione dalla condotta della vittima; |
c | l'autore ha agito cedendo a una violenta commozione dell'animo scusabile per le circostanze o in stato di profonda prostrazione; |
d | l'autore ha dimostrato con fatti sincero pentimento, specialmente se ha risarcito il danno per quanto si potesse ragionevolmente pretendere da lui; |
e | la pena ha manifestamente perso di senso visto il tempo trascorso dal reato e da allora l'autore ha tenuto buona condotta. |
Il ressort de la motivation des premiers juges, reprise par la cour cantonale, que celle-ci a considéré que l'intérêt à punir avait sensiblement diminué en raison du temps écoulé depuis l'infraction et que la recourante s'était bien comportée dans l'intervalle au sens de l'art. 48 let. e
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 48 - Il giudice attenua la pena se: |
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a | l'autore ha agito: |
a1 | per motivi onorevoli, |
a2 | in stato di grave angustia, |
a3 | sotto l'impressione d'una grave minaccia, |
a4 | ad incitamento di una persona a cui doveva obbedienza o da cui dipendeva; |
b | l'autore è stato seriamente indotto in tentazione dalla condotta della vittima; |
c | l'autore ha agito cedendo a una violenta commozione dell'animo scusabile per le circostanze o in stato di profonda prostrazione; |
d | l'autore ha dimostrato con fatti sincero pentimento, specialmente se ha risarcito il danno per quanto si potesse ragionevolmente pretendere da lui; |
e | la pena ha manifestamente perso di senso visto il tempo trascorso dal reato e da allora l'autore ha tenuto buona condotta. |
5.8. Compte tenu de la quotité de la peine prononcée, laquelle ne viole pas l'art. 47
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 47 - 1 Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita. |
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1 | Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita. |
2 | La colpa è determinata secondo il grado di lesione o esposizione a pericolo del bene giuridico offeso, secondo la reprensibilità dell'offesa, i moventi e gli obiettivi perseguiti, nonché, tenuto conto delle circostanze interne ed esterne, secondo la possibilità che l'autore aveva di evitare l'esposizione a pericolo o la lesione. |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 42 - 1 Il giudice sospende di regola l'esecuzione di una pena pecuniaria o di una pena detentiva non superiore a due anni se una pena senza condizionale non sembra necessaria per trattenere l'autore dal commettere nuovi crimini o delitti.31 |
|
1 | Il giudice sospende di regola l'esecuzione di una pena pecuniaria o di una pena detentiva non superiore a due anni se una pena senza condizionale non sembra necessaria per trattenere l'autore dal commettere nuovi crimini o delitti.31 |
2 | Se, nei cinque anni prima del reato, l'autore è stato condannato a una pena detentiva superiore a sei mesi, con o senza condizionale, la sospensione è possibile soltanto in presenza di circostanze particolarmente favorevoli.32 |
3 | La concessione della sospensione condizionale può essere rifiutata anche perché l'autore ha omesso di riparare il danno contrariamente a quanto si poteva ragionevolmente pretendere da lui. |
4 | Oltre alla pena condizionalmente sospesa il giudice può infliggere una multa ai sensi dell'articolo 106.33 |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 43 - 1 Il giudice può sospendere parzialmente l'esecuzione di una pena detentiva di un anno a tre anni se necessario per tenere sufficientemente conto della colpa dell'autore.35 |
|
1 | Il giudice può sospendere parzialmente l'esecuzione di una pena detentiva di un anno a tre anni se necessario per tenere sufficientemente conto della colpa dell'autore.35 |
2 | La parte da eseguire non può eccedere la metà della pena. |
3 | La parte sospesa e la parte da eseguire devono essere di almeno sei mesi. Le norme sulla concessione della liberazione condizionale (art. 86) non sono applicabili alla parte da eseguire.36 |
En définitive, la peine a été fixée sur la base de critères pertinents et on n'en discerne pas qui auraient été omis ou pris en considération à tort. Les éléments à prendre en compte ont par ailleurs abouti au prononcé d'une peine qui ne peut être qualifiée d'excessive. La sanction infligée ne viole donc pas l'art. 47
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 47 - 1 Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita. |
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1 | Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita. |
2 | La colpa è determinata secondo il grado di lesione o esposizione a pericolo del bene giuridico offeso, secondo la reprensibilità dell'offesa, i moventi e gli obiettivi perseguiti, nonché, tenuto conto delle circostanze interne ed esterne, secondo la possibilità che l'autore aveva di evitare l'esposizione a pericolo o la lesione. |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 50 - Se la sentenza dev'essere motivata, il giudice vi espone anche le circostanze rilevanti per la commisurazione della pena e la loro ponderazione. |
6.
Compte tenu de l'issue du recours, il n'y a pas lieu d'entrer en matière sur les conclusions de la recourante fondées sur l'art. 429
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 429 Pretese - 1 Se è pienamente o parzialmente assolto o se il procedimento nei suoi confronti è abbandonato, l'imputato ha diritto a: |
|
1 | Se è pienamente o parzialmente assolto o se il procedimento nei suoi confronti è abbandonato, l'imputato ha diritto a: |
a | un'indennità, stabilita secondo la tariffa d'avvocatura, per le spese sostenute ai fini di un adeguato esercizio dei suoi diritti procedurali; la tariffa non opera distinzioni tra l'indennità riconosciuta e gli onorari per il difensore di fiducia; |
b | un'indennità per il danno economico risultante dalla partecipazione necessaria al procedimento penale; |
c | una riparazione del torto morale per lesioni particolarmente gravi dei suoi interessi personali, segnatamente in caso di privazione della libertà. |
2 | L'autorità penale esamina d'ufficio le pretese dell'imputato. Può invitare l'imputato a quantificarle e comprovarle. |
3 | Se l'imputato ha affidato la propria difesa a un difensore di fiducia, l'indennità di cui al capoverso 1 lettera a spetta esclusivamente al difensore, fatto salvo un eventuale conguaglio nei confronti del cliente. Il difensore può impugnare la decisione che stabilisce l'indennità avvalendosi dei rimedi giuridici proponibili contro la decisione finale.275 |
II. Recours de D.________ (recourant)
7.
Le Tribunal fédéral contrôle d'office et librement la recevabilité des recours qui lui sont soumis.
7.1. Selon l'art. 81 al. 1 let. a
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 81 Diritto di ricorso - 1 Ha diritto di interporre ricorso in materia penale chi: |
|
1 | Ha diritto di interporre ricorso in materia penale chi: |
a | ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo; e |
b | ha un interesse giuridicamente protetto all'annullamento o alla modifica della decisione impugnata, segnatamente: |
b1 | l'imputato, |
b2 | il rappresentante legale dell'accusato, |
b3 | il pubblico ministero, salvo se si tratta di decisioni che ordinano, prorogano o mettono fine alla carcerazione preventiva o di sicurezza, |
b4 | ... |
b5 | l'accusatore privato, se la decisione impugnata può influire sul giudizio delle sue pretese civili, |
b6 | il querelante, per quanto trattasi del diritto di querela come tale, |
b7 | nelle cause penali amministrative secondo la legge federale del 22 marzo 197455 sul diritto penale amministrativo, il pubblico ministero della Confederazione e l'amministrazione interessata. |
2 | Un'autorità federale è legittimata a ricorrere se il diritto federale prevede che la decisione deve esserle comunicata.56 |
3 | Il diritto di ricorrere contro le decisioni di cui all'articolo 78 capoverso 2 lettera b spetta inoltre alla Cancelleria federale, ai dipartimenti federali o, in quanto lo preveda il diritto federale, ai servizi loro subordinati, se la decisione impugnata viola la legislazione federale nella sfera dei loro compiti. |
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 41 - 1 Chiunque è tenuto a riparare il danno illecitamente cagionato ad altri sia con intenzione, sia per negligenza od imprudenza. |
|
1 | Chiunque è tenuto a riparare il danno illecitamente cagionato ad altri sia con intenzione, sia per negligenza od imprudenza. |
2 | Parimente chiunque è tenuto a riparare il danno che cagiona intenzionalmente ad altri con atti contrari ai buoni costumi. |
Lorsque, comme en l'espèce, la cause fait l'objet d'une procédure au fond, la partie plaignante doit avoir expressément pris des conclusions civiles (ATF 127 IV 185 consid. 1a p. 186 s.; arrêt 6B 1247/2021 du 16 novembre 2022 consid. 1.1).
7.2. En l'espèce, le recourant a participé à la procédure de dernière instance cantonale. Il a pris devant les instances cantonales des conclusions civiles tendant notamment à la restitution du vase et a été renvoyé à agir devant le juge civil en application de l'art. 126 al. 2 let. b
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 126 Decisione - 1 Il giudice pronuncia sull'azione civile promossa in via adesiva se: |
|
1 | Il giudice pronuncia sull'azione civile promossa in via adesiva se: |
a | dichiara colpevole l'imputato; |
b | assolve l'imputato e la fattispecie è matura per la pronuncia di merito. |
2 | L'azione civile è rinviata al foro civile se: |
a | il procedimento penale è abbandonato; |
abis | non si può decidere sull'azione civile nella procedura del decreto d'accusa; |
b | l'accusatore privato non ha sufficientemente quantificato o motivato l'azione; |
c | l'accusatore privato non presta garanzie per le pretese dell'imputato; |
d | l'imputato è assolto ma la fattispecie non è ancora matura per la pronuncia di merito. |
3 | Qualora il giudizio completo delle pretese civili comportasse un onere sproporzionato, il giudice può limitarsi a pronunciare sulle stesse una decisione di principio, rinviando per il resto al foro civile. Per quanto possibile, le pretese di esigua entità sono nondimeno giudicate interamente in sede penale. |
4 | Qualora fra i partecipanti al procedimento vi siano vittime, il giudice può giudicare dapprima soltanto la colpevolezza e gli aspetti penali; indipendentemente dal valore litigioso, chi dirige il procedimento decide in seguito sull'azione civile quale giudice unico e dopo un'ulteriore udienza dibattimentale. |
Ce faisant, le recourant ne prend aucune conclusion civile sur le fond, ni ne conteste le dispositif du jugement attaqué qui le renvoie à agir devant le juge civil. Le renvoi au juge civil n'étant pas contesté, celui-ci est entré en force et la qualité pour recourir en matière pénale du recourant est exclue (CHRISTIAN DENYS, Commentaire de la LTF, 3 e éd. 2022, n. 61 in fine ad art. 81
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 81 Diritto di ricorso - 1 Ha diritto di interporre ricorso in materia penale chi: |
|
1 | Ha diritto di interporre ricorso in materia penale chi: |
a | ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo; e |
b | ha un interesse giuridicamente protetto all'annullamento o alla modifica della decisione impugnata, segnatamente: |
b1 | l'imputato, |
b2 | il rappresentante legale dell'accusato, |
b3 | il pubblico ministero, salvo se si tratta di decisioni che ordinano, prorogano o mettono fine alla carcerazione preventiva o di sicurezza, |
b4 | ... |
b5 | l'accusatore privato, se la decisione impugnata può influire sul giudizio delle sue pretese civili, |
b6 | il querelante, per quanto trattasi del diritto di querela come tale, |
b7 | nelle cause penali amministrative secondo la legge federale del 22 marzo 197455 sul diritto penale amministrativo, il pubblico ministero della Confederazione e l'amministrazione interessata. |
2 | Un'autorità federale è legittimata a ricorrere se il diritto federale prevede che la decisione deve esserle comunicata.56 |
3 | Il diritto di ricorrere contro le decisioni di cui all'articolo 78 capoverso 2 lettera b spetta inoltre alla Cancelleria federale, ai dipartimenti federali o, in quanto lo preveda il diritto federale, ai servizi loro subordinati, se la decisione impugnata viola la legislazione federale nella sfera dei loro compiti. |
8.
Indépendamment des conditions posées par l'art. 81 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 81 Diritto di ricorso - 1 Ha diritto di interporre ricorso in materia penale chi: |
|
1 | Ha diritto di interporre ricorso in materia penale chi: |
a | ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo; e |
b | ha un interesse giuridicamente protetto all'annullamento o alla modifica della decisione impugnata, segnatamente: |
b1 | l'imputato, |
b2 | il rappresentante legale dell'accusato, |
b3 | il pubblico ministero, salvo se si tratta di decisioni che ordinano, prorogano o mettono fine alla carcerazione preventiva o di sicurezza, |
b4 | ... |
b5 | l'accusatore privato, se la decisione impugnata può influire sul giudizio delle sue pretese civili, |
b6 | il querelante, per quanto trattasi del diritto di querela come tale, |
b7 | nelle cause penali amministrative secondo la legge federale del 22 marzo 197455 sul diritto penale amministrativo, il pubblico ministero della Confederazione e l'amministrazione interessata. |
2 | Un'autorità federale è legittimata a ricorrere se il diritto federale prevede che la decisione deve esserle comunicata.56 |
3 | Il diritto di ricorrere contro le decisioni di cui all'articolo 78 capoverso 2 lettera b spetta inoltre alla Cancelleria federale, ai dipartimenti federali o, in quanto lo preveda il diritto federale, ai servizi loro subordinati, se la decisione impugnata viola la legislazione federale nella sfera dei loro compiti. |
8.1. Invoquant les art. 29 al. 2
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 29 Garanzie procedurali generali - 1 In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
|
1 | In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
2 | Le parti hanno diritto d'essere sentite. |
3 | Chi non dispone dei mezzi necessari ha diritto alla gratuità della procedura se la sua causa non sembra priva di probabilità di successo. Ha inoltre diritto al patrocinio gratuito qualora la presenza di un legale sia necessaria per tutelare i suoi diritti. |
8.2. Il ressort du jugement entrepris que le 28 juin 2021, le recourant a déposé une requête d'extension de l'accusation dirigée contre l'intimée et qu'il a sollicité de la cour cantonale qu'elle informe les parties qu'elle se réservait le droit de faire une appréciation juridique divergente, en ce sens que les faits visés au chiffre 1 de l'acte d'accusation tombaient tant sous le coup de l'art. 138 ch. 1 al. 1
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 138 - 1. Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, si appropria una cosa mobile altrui che gli è stata affidata, |
|
1 | Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, si appropria una cosa mobile altrui che gli è stata affidata, |
2 | Il colpevole è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria197 se ha commesso il fatto in qualità di membro di un'autorità, di funzionario, di tutore, di curatore, di gerente di patrimoni, o nell'esercizio di una professione, di un'industria o di un commercio, per il quale ha ottenuto l'autorizzazione da un'autorità. |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 146 - 1 Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, inganna con astuzia una persona affermando cose false o dissimulando cose vere, oppure ne conferma subdolamente l'errore inducendola in tal modo ad atti pregiudizievoli al patrimonio proprio o altrui, è punito con una pena detentiva sino a cinque anni o con una pena pecuniaria. |
|
1 | Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, inganna con astuzia una persona affermando cose false o dissimulando cose vere, oppure ne conferma subdolamente l'errore inducendola in tal modo ad atti pregiudizievoli al patrimonio proprio o altrui, è punito con una pena detentiva sino a cinque anni o con una pena pecuniaria. |
2 | La pena è una pena detentiva da sei mesi a dieci anni se il colpevole fa mestiere della truffa.206 |
3 | La truffa a danno di un congiunto o di un membro della comunione domestica è punita soltanto a querela di parte. |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 138 - 1. Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, si appropria una cosa mobile altrui che gli è stata affidata, |
|
1 | Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, si appropria una cosa mobile altrui che gli è stata affidata, |
2 | Il colpevole è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria197 se ha commesso il fatto in qualità di membro di un'autorità, di funzionario, di tutore, di curatore, di gerente di patrimoni, o nell'esercizio di una professione, di un'industria o di un commercio, per il quale ha ottenuto l'autorizzazione da un'autorità. |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 146 - 1 Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, inganna con astuzia una persona affermando cose false o dissimulando cose vere, oppure ne conferma subdolamente l'errore inducendola in tal modo ad atti pregiudizievoli al patrimonio proprio o altrui, è punito con una pena detentiva sino a cinque anni o con una pena pecuniaria. |
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1 | Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, inganna con astuzia una persona affermando cose false o dissimulando cose vere, oppure ne conferma subdolamente l'errore inducendola in tal modo ad atti pregiudizievoli al patrimonio proprio o altrui, è punito con una pena detentiva sino a cinque anni o con una pena pecuniaria. |
2 | La pena è una pena detentiva da sei mesi a dieci anni se il colpevole fa mestiere della truffa.206 |
3 | La truffa a danno di un congiunto o di un membro della comunione domestica è punita soltanto a querela di parte. |
La cour cantonale a considéré que les mesures d'instruction requises par le recourant dans sa "requête sur questions préjudicielles" du 9 septembre 2021 n'étaient, de manière générale, pas pertinentes. Il ne fallait en effet pas perdre de vue que le recourant endossait la qualité de plaignant dans le cadre de la procédure, dirigée uniquement contre l'intimée. Ainsi, seuls étaient utiles les éléments de preuve qui permettaient de déterminer si celle-ci s'était rendue coupable des faits reprochés et si ceux-ci étaient constitutifs d'abus de confiance, voire de tentative d'escroquerie (cf. jugement attaqué, p. 41).
En bref, la cour cantonale a confirmé la condamnation de l'intimée pour abus de confiance au sens de l'art. 138 ch. 1 al. 1
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 138 - 1. Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, si appropria una cosa mobile altrui che gli è stata affidata, |
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1 | Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, si appropria una cosa mobile altrui che gli è stata affidata, |
2 | Il colpevole è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria197 se ha commesso il fatto in qualità di membro di un'autorità, di funzionario, di tutore, di curatore, di gerente di patrimoni, o nell'esercizio di una professione, di un'industria o di un commercio, per il quale ha ottenuto l'autorizzazione da un'autorità. |
8.3. Pour autant que l'on comprenne l'argumentation du recourant, celui-ci reproche à la cour cantonale d'être restée "muette" sur ses arguments selon lesquels les faits retenus et décrits au chiffre 1 de l'acte d'accusation seraient constitutifs également d'escroquerie au sens de l'art. 146
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 146 - 1 Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, inganna con astuzia una persona affermando cose false o dissimulando cose vere, oppure ne conferma subdolamente l'errore inducendola in tal modo ad atti pregiudizievoli al patrimonio proprio o altrui, è punito con una pena detentiva sino a cinque anni o con una pena pecuniaria. |
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1 | Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, inganna con astuzia una persona affermando cose false o dissimulando cose vere, oppure ne conferma subdolamente l'errore inducendola in tal modo ad atti pregiudizievoli al patrimonio proprio o altrui, è punito con una pena detentiva sino a cinque anni o con una pena pecuniaria. |
2 | La pena è una pena detentiva da sei mesi a dieci anni se il colpevole fa mestiere della truffa.206 |
3 | La truffa a danno di un congiunto o di un membro della comunione domestica è punita soltanto a querela di parte. |
Ce faisant, le recourant cherche principalement à mettre en cause la solution sur le fond. Il apparaît ainsi douteux que le grief présenté concerne un point susceptible d'être séparé du fond, de sorte que le recourant n'a pas qualité pour recourir sous cet angle. Quoi qu'il en soit, il apparaît que la cour cantonale a bien considéré la requête d'extension de l'accusation émanant du recourant ( supra, consid. 8.2). En ce sens, elle a développé les motifs l'ayant amenée à conclure que tous les éléments constitutifs de l'abus de confiance étaient remplis. De la sorte, on comprend qu'elle a implicitement exclu la qualification d'escroquerie s'agissant des faits déjà constitutifs d'abus de confiance, soit ceux décrits au chiffre 1 de l'acte d'accusation du 31 octobre 2019. Par conséquent, la motivation cantonale est suffisante et on ne discerne aucune violation du droit d'être entendu. Ce grief est donc infondé pour le surplus.
Pour le reste, les critiques que soulève le recourant - en dénonçant un établissement manifestement inexact des faits, en se prévalant de ce que la cour cantonale aurait mal compris sa demande d'extension de l'accusation, en dénonçant une violation de l'art. 146
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 146 - 1 Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, inganna con astuzia una persona affermando cose false o dissimulando cose vere, oppure ne conferma subdolamente l'errore inducendola in tal modo ad atti pregiudizievoli al patrimonio proprio o altrui, è punito con una pena detentiva sino a cinque anni o con una pena pecuniaria. |
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1 | Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, inganna con astuzia una persona affermando cose false o dissimulando cose vere, oppure ne conferma subdolamente l'errore inducendola in tal modo ad atti pregiudizievoli al patrimonio proprio o altrui, è punito con una pena detentiva sino a cinque anni o con una pena pecuniaria. |
2 | La pena è una pena detentiva da sei mesi a dieci anni se il colpevole fa mestiere della truffa.206 |
3 | La truffa a danno di un congiunto o di un membro della comunione domestica è punita soltanto a querela di parte. |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 138 - 1. Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, si appropria una cosa mobile altrui che gli è stata affidata, |
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1 | Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, si appropria una cosa mobile altrui che gli è stata affidata, |
2 | Il colpevole è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria197 se ha commesso il fatto in qualità di membro di un'autorità, di funzionario, di tutore, di curatore, di gerente di patrimoni, o nell'esercizio di una professione, di un'industria o di un commercio, per il quale ha ottenuto l'autorizzazione da un'autorità. |
9.
L'hypothèse visée à l'art. 81 al. 1 let. b ch. 6
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 81 Diritto di ricorso - 1 Ha diritto di interporre ricorso in materia penale chi: |
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1 | Ha diritto di interporre ricorso in materia penale chi: |
a | ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo; e |
b | ha un interesse giuridicamente protetto all'annullamento o alla modifica della decisione impugnata, segnatamente: |
b1 | l'imputato, |
b2 | il rappresentante legale dell'accusato, |
b3 | il pubblico ministero, salvo se si tratta di decisioni che ordinano, prorogano o mettono fine alla carcerazione preventiva o di sicurezza, |
b4 | ... |
b5 | l'accusatore privato, se la decisione impugnata può influire sul giudizio delle sue pretese civili, |
b6 | il querelante, per quanto trattasi del diritto di querela come tale, |
b7 | nelle cause penali amministrative secondo la legge federale del 22 marzo 197455 sul diritto penale amministrativo, il pubblico ministero della Confederazione e l'amministrazione interessata. |
2 | Un'autorità federale è legittimata a ricorrere se il diritto federale prevede che la decisione deve esserle comunicata.56 |
3 | Il diritto di ricorrere contro le decisioni di cui all'articolo 78 capoverso 2 lettera b spetta inoltre alla Cancelleria federale, ai dipartimenti federali o, in quanto lo preveda il diritto federale, ai servizi loro subordinati, se la decisione impugnata viola la legislazione federale nella sfera dei loro compiti. |
III. Frais
10.
Les recours 6B 252/2022 et 6B 262/2022 doivent être rejetés, dans la mesure où ils sont recevables.
Comme le recours de D.________ était dénué de chance de succès, sa demande d'assistance judiciaire doit être rejetée (art. 64 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 64 Gratuito patrocinio - 1 Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, il Tribunale federale la dispensa, su domanda, dal pagamento delle spese giudiziarie e dalla prestazione di garanzie per le spese ripetibili. |
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1 | Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, il Tribunale federale la dispensa, su domanda, dal pagamento delle spese giudiziarie e dalla prestazione di garanzie per le spese ripetibili. |
2 | Se è necessario per tutelare i diritti di tale parte, il Tribunale federale le designa un avvocato. Questi ha diritto a un'indennità adeguata, versata dalla cassa del Tribunale, in quanto le spese di patrocinio non possano essere coperte dalle spese ripetibili. |
3 | La corte decide sulla domanda di gratuito patrocinio nella composizione di tre giudici. Rimangono salvi i casi trattati in procedura semplificata secondo l'articolo 108. Il gratuito patrocinio può essere concesso dal giudice dell'istruzione se è indubbio che le relative condizioni sono adempiute. |
4 | Se in seguito è in grado di farlo, la parte è tenuta a risarcire la cassa del Tribunale. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 65 Spese giudiziarie - 1 Le spese giudiziarie comprendono la tassa di giustizia, l'emolumento per la copia di atti scritti, le spese per le traduzioni in o da una lingua non ufficiale e le indennità versate a periti e testimoni. |
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1 | Le spese giudiziarie comprendono la tassa di giustizia, l'emolumento per la copia di atti scritti, le spese per le traduzioni in o da una lingua non ufficiale e le indennità versate a periti e testimoni. |
2 | La tassa di giustizia è stabilita in funzione del valore litigioso, dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. |
3 | Di regola, il suo importo è di: |
a | 200 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario; |
b | 200 a 100 000 franchi nelle altre controversie. |
4 | È di 200 a 1000 franchi, a prescindere dal valore litigioso, nelle controversie: |
a | concernenti prestazioni di assicurazioni sociali; |
b | concernenti discriminazioni fondate sul sesso; |
c | risultanti da un rapporto di lavoro, sempreché il valore litigioso non superi 30 000 franchi; |
d | secondo gli articoli 7 e 8 della legge del 13 dicembre 200223 sui disabili. |
5 | Se motivi particolari lo giustificano, il Tribunale federale può aumentare tali importi, ma al massimo fino al doppio nei casi di cui al capoverso 3 e fino a 10 000 franchi nei casi di cui al capoverso 4. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 66 Onere e ripartizione delle spese giudiziarie - 1 Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
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1 | Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
2 | In caso di desistenza o di transazione, il Tribunale federale può rinunciare in tutto o in parte a riscuotere le spese giudiziarie. |
3 | Le spese inutili sono pagate da chi le causa. |
4 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non possono di regola essere addossate spese giudiziarie se, senza avere alcun interesse pecuniario, si rivolgono al Tribunale federale nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali o se le loro decisioni in siffatte controversie sono impugnate mediante ricorso. |
5 | Salvo diversa disposizione, le spese giudiziarie addossate congiuntamente a più persone sono da queste sostenute in parti eguali e con responsabilità solidale. |
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce :
1.
Les causes 6B 252/2022 et 6B 262/2022 sont jointes.
2.
Les recours 6B 252/2022 et 6B 262/2022 sont rejetés, dans la mesure de leur recevabilité.
3.
La demande d'assistance judiciaire présentée par D.________ est rejetée.
4.
Les frais judiciaires sont mis à la charge de D.________ par 1'200 fr. et à la charge de A.A.________ par 3'000 francs.
5.
Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Cour d'appel pénale du Tribunal cantonal du canton de Vaud.
Lausanne, le 11 avril 2023
Au nom de la Cour de droit pénal
du Tribunal fédéral suisse
Le Juge présidant : Denys
La Greffière : Rettby