Bundesstrafgericht Tribunal pénal fédéral Tribunale penale federale Tribunal penal federal
Numéros de dossier: BB.2008.87 et BB.2008.88
Arrêt du 11 février 2009 Ire Cour des plaintes
Composition
Les juges pénaux fédéraux Emanuel Hochstrasser, président, Tito Ponti et Alex Staub, La greffière Laurence Aellen
Parties
1. A.,
2. La société B.,
tous deux représentés par Me Fabrizio N. Campanile, avocat, plaignants
contre
Ministère public de la Confédération, partie adverse
Objet
Séquestre (art. 65 PPF), suspension (art. 106 PPF) et retard injustifié (art. 29 al. 1
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 29 Garanzie procedurali generali - 1 In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
|
1 | In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
2 | Le parti hanno diritto d'essere sentite. |
3 | Chi non dispone dei mezzi necessari ha diritto alla gratuità della procedura se la sua causa non sembra priva di probabilità di successo. Ha inoltre diritto al patrocinio gratuito qualora la presenza di un legale sia necessaria per tutelare i suoi diritti. |
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 29 Garanzie procedurali generali - 1 In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
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1 | In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
2 | Le parti hanno diritto d'essere sentite. |
3 | Chi non dispone dei mezzi necessari ha diritto alla gratuità della procedura se la sua causa non sembra priva di probabilità di successo. Ha inoltre diritto al patrocinio gratuito qualora la presenza di un legale sia necessaria per tutelare i suoi diritti. |
Faits:
A. La société B., enregistrée le 19 octobre 2005 aux Iles Turks et Caicos (pièce 3.1), détient auprès de la banque C. le compte no 1 dont A. est l'ayant droit économique. Celui-ci est le directeur (pièce 3.2) et l'ayant droit économique de B. (pièce 3.3).
B. En date du 19 février 2007, la Commission fédérale des banques (ci-après: CFB) a transmis à la banque C. une demande d'entraide administrative de la Securities and Exchange Commission (ci-après: SEC), de laquelle il ressortait que la société D. et sa filiale E. pourraient être impliquées dans des affaires de corruption, en relation notamment avec l'acquisition de sociétés de télécommunication dans les Balkans. Etaient en particulier visés des contrats de conseil passés entre E. et B., portant sur une étude de marché d'une valeur largement inférieure au prix payé.
La banque C. a alors identifié les mouvements suivants sur le compte de B. (pièce 6.4):
1. entrée de EUR 1'840'000.-- provenant de E. (valeur 28.12.05);
2. sortie de EUR 520'000.-- en faveur de la société F. (valeur 06.01.06);
3. sortie de EUR 290'000.-- en faveur de la société G. (valeur 06.01.06);
4. sortie de EUR 304'000.-- en faveur de la société H. (valeur 06.01.06);
5. sortie de EUR 210'000.-- en faveur de la société I. (valeur 06.01.06);
6. sortie de EUR 196'000.-- en faveur de J. (valeur 06.01.06);
7. sortie de EUR 300'000.-- en faveur de A. (valeur 06.01.06);
8. entrée de EUR 1'844'900.-- provenant de la société K. (valeur 30.01.06);
9. sortie de EUR 1'800'00.-- en faveur de la société L. (versements de respectivement EUR 360'000.--, 1'060'000.-- et 380'000.-- sur des comptes auprès de trois établissements bancaires différents, valeur 01.02.06).
Sur instruction de la CFB, la banque C. a informé B. de l'existence de la procédure administrative et lui a demandé de clarifier les transactions problématiques. La banque a ensuite transmis les observations de A. à la CFB, qui a établi un projet de lettre de communication à la SEC des données concernant B., sur lequel cette dernière a pu prendre position.
Selon les informations dont disposait la banque C., les transferts nos 1 à 4 étaient liés à un contrat de conseil entre E. et B., sous-traité par cette dernière à F., G. et H. S'agissant de la transaction no 8, une facture relative à la vente de café pour un montant de EUR 1'845'000.-- figurait au dossier. Toutefois, en réponse à la demande de clarification de la banque, il lui avait été indiqué que cette entrée de fonds était à mettre en lien avec le contrat entre B. et la société M., par lequel celle-ci avait commandé à B. une étude du marché des télécommunications dans les Balkans. K. aurait ainsi payé B. en lieu et place de M. La facture pour le café n'aurait été établie qu'à des fins comptables et devait être annulée. Le versement no 9 était destiné à rémunérer L. pour une étude du marché des télécommunications dans les Balkans.
Par la suite, A. a précisé à la banque C. que, contrairement à ce qu'il lui avait indiqué, soit que les paiements à F., G., H. et I. étaient liés à E., la transaction no 1 correspondait en fait au paiement de l'étude de marché effectuée par L. pour E., B. ayant fonctionné comme intermédiaire. Quant à la transaction no 8, elle concernait une étude réalisée par trois sociétés (F., G. et H.) ainsi que deux personnes physiques (J. et A., ce dernier agissant également au travers de la société I.) pour le compte de M. Selon A., cette dernière société était alors à court de liquidités, raison pour laquelle K. lui avait accordé un prêt en procédant au versement. Il a également indiqué que les sociétés F., G. et H. étaient propriété du groupe N., lequel se trouvait être actionnaire de K.
Il ressortait en outre des recherches de la banque C. que O., fondateur, président et actionnaire à 75 % de L. serait proche d'une personne exposée politiquement, P., directeur adjoint de l'institution serbe Q., lui-même auparavant directeur de L. Enfin, R., fils de O. et directeur de L., serait également devenu un des directeurs adjoints de cette même agence de privatisation.
Considérant que toutes les informations demandées n'avaient pas été fournies, que celles qui l'avaient été n'étaient pas satisfaisantes en termes de visibilité et de compréhension de l'arrière-plan économique des transactions examinées et que les explications de A. étaient confuses et contradictoires, le 4 juin 2007, en application de l'art. 9
SR 955.0 Legge federale del 10 ottobre 1997 relativa alla lotta contro il riciclaggio di denaro e il finanziamento del terrorismo (Legge sul riciclaggio di denaro, LRD) - Legge sul riciclaggio di denaro LRD Art. 9 Obbligo di comunicazione - 1 L'intermediario finanziario che: |
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1 | L'intermediario finanziario che: |
a | sa o ha il sospetto fondato che i valori patrimoniali oggetto di una relazione d'affari: |
a1 | sono in relazione con un reato ai sensi degli articoli 260ter o 305bis CP50, |
a2 | provengono da un crimine o da un delitto fiscale qualificato secondo l'articolo 305bis numero 1bis CP, |
a3 | sottostanno alla facoltà di disporre di un'organizzazione criminale o terroristica, o |
a4 | servono al finanziamento del terrorismo (art. 260quinquies cpv. 1 CP); |
b | interrompe le trattative per l'avvio di una relazione d'affari a causa di un sospetto fondato di cui alla lettera a; |
c | alla luce degli accertamenti svolti secondo l'articolo 6 capoverso 2 lettera d sa o ha motivo di presumere che i dati di una persona o di un'organizzazione trasmessi conformemente all'articolo 22a capoverso 2 o 3 coincidono con i dati di una controparte, di un avente economicamente diritto o di una persona autorizzata a firmare di una relazione d'affari o di una transazione, |
1bis | Il commerciante che sa o ha il sospetto fondato che il denaro contante utilizzato per una transazione commerciale: |
a | è in relazione con un reato ai sensi degli articoli 260ter o 305bis CP; |
b | proviene da un crimine o da un delitto fiscale qualificato secondo l'articolo 305bis numero 1bis CP; |
c | sottostà alla facoltà di disporre di un'organizzazione criminale o terroristica; o |
d | serve al finanziamento del terrorismo (art. 260quinquies cpv. 1 CP), |
1ter | Nelle comunicazioni di cui ai capoversi 1 e 1bis deve figurare il nome dell'intermediario finanziario o del commerciante. Il nome degli impiegati incaricati del caso può non esservi menzionato, purché l'Ufficio di comunicazione e la competente autorità di perseguimento penale possano prendere senza indugio contatto con loro.59 |
1quater | Nei casi di cui al capoverso 1 il sospetto è fondato se l'intermediario finanziario ha un indizio concreto o più elementi secondo cui per i valori patrimoniali implicati nella relazione d'affari potrebbero essere adempiuti i criteri di cui al capoverso 1 lettera a e se i chiarimenti supplementari effettuati conformemente all'articolo 6 non permettono di fugare tale sospetto.60 |
2 | Non soggiacciono all'obbligo di comunicazione gli avvocati e i notai che sottostanno al segreto professionale conformemente all'articolo 321 CP. |
C. Le 11 juin 2007, le Ministère public de la Confédération (ci-après: MPC) a, d'une part, ouvert une enquête de police judiciaire contre inconnu pour blanchiment d'argent (pièce 6.1) et, d'autre part, ordonné le séquestre de toutes les valeurs patrimoniales sur le compte no 1 au nom de B., soit EUR 2'112'590.25 au 4 juin 2007, au motif que celui-ci pourrait avoir été utilisé, entre fin décembre 2005 et début février 2006, pour blanchir des fonds de provenance criminelle, en relation notamment avec la conclusion de contrats de conseil passés avec la société E. (pièce 6.3).
D. Le 5 octobre 2007, le MPC a adressé une demande d'entraide judiciaire en matière pénale aux Etats-Unis. En sus des transactions identifiées par la banque C. qui avaient conduit la banque à dénoncer la relation au MROS, il y mentionnait d'autres mouvements suspects sur le compte, dont une entrée de EUR 1'709'850.-- provenant de M. (valeur 01.06.07), dont B. avait rapidement ordonné la "restitution" à K. (pièce 6.6).
E. En date du 3 décembre 2007, B. a sollicité une première fois, sans succès, la libération des fonds saisis (pièce 1.11).
F. Par ordonnance du 24 juin 2008, le MPC a étendu l'enquête ouverte le 11 juin 2007 contre inconnu pour blanchiment d'argent à A. et à l'infraction de corruption d'agents publics étrangers (art. 6.10).
G. Interrogé par le MPC les 25 et 26 juin 2008, A. a déclaré avoir vendu deux fois, une à E. et l'autre à M., la même étude de marché effectuée par L. La seconde vente avait été conclue par l'intermédiaire et avec les garanties financières de N., lequel avait ainsi assuré à A. que l'argent de M. parviendrait sur son compte lorsqu'il en aurait besoin (pièce 1.8).
H. Le 31 juillet 2008, A. a requis une nouvelle fois la levée du séquestre ainsi que la suspension de la procédure pénale (pièce 6.13).
I. Par lettre du 4 septembre 2008, A. a rappelé sa requête de clôture du dossier et de déblocage des fonds et demandé qu'une décision à ce sujet soit rendue dans les prochains jours. Il sollicitait en outre sa mise en accusation sans délai dans l'hypothèse où la procédure ne serait pas suspendue (pièce 6.16).
J. Par décision du 2 octobre 2008 (pièce 1.3), le MPC a refusé de lever le séquestre pour les motifs suivants:
- les explications fournies par A. étaient confuses, contradictoires et constamment modifiées;
- l'arrière-plan économique et la rationalité des transactions en question n'étaient pas compréhensibles;
- le montage financier mis en place au travers de nombreuses sociétés était opaque et les véritables ayants droit économiques difficilement identifiables;
- des hommes de paille avaient été utilisés pour brouiller encore plus les pistes;
- le contenu des contrats de conseil était vague et les différentes contreparties n'étaient pas clairement reconnaissables, la plupart de ces contrats paraissant d'ailleurs fictifs;
- la chronologie décrite par A. était plus que douteuse;
- la valeur de l'étude de marché soi-disant établie par L. paraissait notablement inférieure au prix payé par E., de plus, il était difficilement concevable que cette étude puisse être vendue une deuxième fois pour un prix avoisinant les EUR 2'000'000.--;
- les valeurs patrimoniales sur le compte de B. avaient été débitées très peu de temps après avoir été créditées;
- A. avait produit une facture fictive pour justifier l'entrée des fonds de K.;
- les dirigeants de E. et de D. avaient effacé les documents en lien avec B. juste avant l'intervention des autorités américaines.
Reprenant les éléments exposés dans sa demande d'entraide du 5 octobre 2007, le MPC précisait que, selon les enquêteurs américains, le but principal de E. aurait été d'avoir accès aux décideurs de l'industrie des télécommunications des Balkans. En particulier, L. avait régulièrement arrangé des rencontres avec des représentants des sociétés de télécommunication étatiques. A une reprise pour le moins, S., directeur général de T., avait donné des informations confidentielles à AA., dirigeant de E., en relation avec la vente de la société de télécommunication serbe BB.
De plus, selon une estimation de CC., l'étude de marché ne vaudrait que EUR 20'000.-- environ et en aucun cas les EUR 2'300'000.-- effectivement payés. Cette étude contiendrait en particulier, sur de nombreux points, la même information que celle figurant dans un rapport public de la société DD. daté du 29 août 2005.
Le MPC relevait en outre qu'un contrat passé entre F. et la société EE. était également suspect pour les autorités américaines. Or, deux "consultants" mentionnés dans le contrat B. / E., soit FF. GG., étaient également impliqués dans le contrat F. / EE.
Enfin, il rappelait que des actes d'enquête devaient encore être entrepris pour identifier notamment les destinataires finaux des fonds versés par E. et K. et les personnes qui se cachaient réellement derrière cette structure, ainsi que les motifs de la mise en œuvre de celle-ci.
K. Par acte du 8 octobre 2008, A. se plaint de cette décision et conclut à la levée immédiate du séquestre du compte no 1 ouvert par B. auprès de la banque C., à ce qu'une décision soit rendue dans le cadre de l'enquête dirigée contre lui par le MPC, respectivement que celle-ci soit immédiatement suspendue et à ce qu'il soit constaté que l'enquête pénale en cours a pris un retard injustifié, le tout sous suite de frais et dépens.
Il soutient notamment que l'étude de marché effectuée par L. a été vendue une première fois à E. et une seconde à M., B. jouant les intermédiaires à chacune de ces deux occasions. Les fonds versés par E. le 28 décembre 2005 ont ainsi été transférés à L. le 1er février 2006 tandis que ceux versés le 6 janvier 2006 à F., G., H., I., J. et lui-même sont une anticipation du paiement de K. pour M. du 30 janvier 2006. Selon lui, les destinataires des fonds de K. / M. n'ont aucun lien avec E. ou L.
Par ailleurs, le contrat portant sur l'achat de café par K. n'a pas été conclu uniquement pro forma et la livraison de café convenue n'était pas fictive.
En outre, la mise à disposition du compte bancaire de B. ne saurait constituer du blanchiment d'argent puisque l'intégralité des acteurs de l'opération, y compris les représentants de D., était informée de son rôle d'intermédiaire.
De surcroît, les versements opérés par E. au profit de L. par l'intermédiaire de B. l'ont été postérieurement aux rencontres organisées avec des représentants de la branche des télécommunications, ce qui exclut que L. ait pu utiliser ces fonds à des fins de corruption, pas plus que A., qui n'a eu aucun contact avec lesdits représentants. Qui plus est, ceux-ci n'étaient pas des agents publics, dont la corruption serait, dans ce contexte, la seule infraction passible d'une peine privative de liberté de plus de trois ans susceptible de constituer un crime préalable au blanchiment d'argent.
Enfin, A. fait valoir qu'il pouvait croire de bonne foi que L. s'était contentée de fournir à E. une étude de marché et une prestation de conseil.
L. Le MPC conclut, d'une part, à l'irrecevabilité des demandes de suspension de la procédure et de levée du séquestre sur le compte de B., ainsi qu'au rejet des autres conclusions de A. et, d'autre part, au rejet de la plainte de B., le tout sous suite de frais.
Il rappelle que seul le titulaire du compte bloqué a qualité pour déposer plainte contre le refus de lever le séquestre. Aussi, A., en tant qu'ayant droit du compte, n'a pas qualité pour agir. Pour le surplus, il se réfère à la décision entreprise et souligne qu'il lui appartient désormais de poursuivre l'enquête sans désemparer, notamment en procédant, par voie de commission rogatoire, à l'audition des personnes impliquées, à la reconstitution des flux financiers et à l'identification des destinataires finaux, ainsi qu'à la détermination de la réelle valeur de l'étude de marché.
En ce qui concerne la suspension de la procédure, il considère qu'il n'appartient pas à la Ire Cour des plaintes de se prononcer sur le bien-fondé de la poursuite pénale.
M. Invité à répliquer, A. persiste dans ses conclusions. Il précise qu'une partie des fonds séquestrés, soit Fr. [recte EUR] 424'150.--, provient de l'activité ordinaire de B. et ne présente aucun lien avec les ventes de l'étude de marché.
Les arguments et moyens de preuve invoqués par les parties seront repris, si nécessaire, dans les considérants en droit.
La Cour considère en droit:
1.
1.1 Les opérations et les omissions du procureur général peuvent faire l'objet d'une plainte devant la Cour de céans (art. 105bis al. 2
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 29 Garanzie procedurali generali - 1 In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
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1 | In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
2 | Le parti hanno diritto d'essere sentite. |
3 | Chi non dispone dei mezzi necessari ha diritto alla gratuità della procedura se la sua causa non sembra priva di probabilità di successo. Ha inoltre diritto al patrocinio gratuito qualora la presenza di un legale sia necessaria per tutelare i suoi diritti. |
SR 955.0 Legge federale del 10 ottobre 1997 relativa alla lotta contro il riciclaggio di denaro e il finanziamento del terrorismo (Legge sul riciclaggio di denaro, LRD) - Legge sul riciclaggio di denaro LRD Art. 9 Obbligo di comunicazione - 1 L'intermediario finanziario che: |
|
1 | L'intermediario finanziario che: |
a | sa o ha il sospetto fondato che i valori patrimoniali oggetto di una relazione d'affari: |
a1 | sono in relazione con un reato ai sensi degli articoli 260ter o 305bis CP50, |
a2 | provengono da un crimine o da un delitto fiscale qualificato secondo l'articolo 305bis numero 1bis CP, |
a3 | sottostanno alla facoltà di disporre di un'organizzazione criminale o terroristica, o |
a4 | servono al finanziamento del terrorismo (art. 260quinquies cpv. 1 CP); |
b | interrompe le trattative per l'avvio di una relazione d'affari a causa di un sospetto fondato di cui alla lettera a; |
c | alla luce degli accertamenti svolti secondo l'articolo 6 capoverso 2 lettera d sa o ha motivo di presumere che i dati di una persona o di un'organizzazione trasmessi conformemente all'articolo 22a capoverso 2 o 3 coincidono con i dati di una controparte, di un avente economicamente diritto o di una persona autorizzata a firmare di una relazione d'affari o di una transazione, |
1bis | Il commerciante che sa o ha il sospetto fondato che il denaro contante utilizzato per una transazione commerciale: |
a | è in relazione con un reato ai sensi degli articoli 260ter o 305bis CP; |
b | proviene da un crimine o da un delitto fiscale qualificato secondo l'articolo 305bis numero 1bis CP; |
c | sottostà alla facoltà di disporre di un'organizzazione criminale o terroristica; o |
d | serve al finanziamento del terrorismo (art. 260quinquies cpv. 1 CP), |
1ter | Nelle comunicazioni di cui ai capoversi 1 e 1bis deve figurare il nome dell'intermediario finanziario o del commerciante. Il nome degli impiegati incaricati del caso può non esservi menzionato, purché l'Ufficio di comunicazione e la competente autorità di perseguimento penale possano prendere senza indugio contatto con loro.59 |
1quater | Nei casi di cui al capoverso 1 il sospetto è fondato se l'intermediario finanziario ha un indizio concreto o più elementi secondo cui per i valori patrimoniali implicati nella relazione d'affari potrebbero essere adempiuti i criteri di cui al capoverso 1 lettera a e se i chiarimenti supplementari effettuati conformemente all'articolo 6 non permettono di fugare tale sospetto.60 |
2 | Non soggiacciono all'obbligo di comunicazione gli avvocati e i notai che sottostanno al segreto professionale conformemente all'articolo 321 CP. |
SR 955.0 Legge federale del 10 ottobre 1997 relativa alla lotta contro il riciclaggio di denaro e il finanziamento del terrorismo (Legge sul riciclaggio di denaro, LRD) - Legge sul riciclaggio di denaro LRD Art. 9 Obbligo di comunicazione - 1 L'intermediario finanziario che: |
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1 | L'intermediario finanziario che: |
a | sa o ha il sospetto fondato che i valori patrimoniali oggetto di una relazione d'affari: |
a1 | sono in relazione con un reato ai sensi degli articoli 260ter o 305bis CP50, |
a2 | provengono da un crimine o da un delitto fiscale qualificato secondo l'articolo 305bis numero 1bis CP, |
a3 | sottostanno alla facoltà di disporre di un'organizzazione criminale o terroristica, o |
a4 | servono al finanziamento del terrorismo (art. 260quinquies cpv. 1 CP); |
b | interrompe le trattative per l'avvio di una relazione d'affari a causa di un sospetto fondato di cui alla lettera a; |
c | alla luce degli accertamenti svolti secondo l'articolo 6 capoverso 2 lettera d sa o ha motivo di presumere che i dati di una persona o di un'organizzazione trasmessi conformemente all'articolo 22a capoverso 2 o 3 coincidono con i dati di una controparte, di un avente economicamente diritto o di una persona autorizzata a firmare di una relazione d'affari o di una transazione, |
1bis | Il commerciante che sa o ha il sospetto fondato che il denaro contante utilizzato per una transazione commerciale: |
a | è in relazione con un reato ai sensi degli articoli 260ter o 305bis CP; |
b | proviene da un crimine o da un delitto fiscale qualificato secondo l'articolo 305bis numero 1bis CP; |
c | sottostà alla facoltà di disporre di un'organizzazione criminale o terroristica; o |
d | serve al finanziamento del terrorismo (art. 260quinquies cpv. 1 CP), |
1ter | Nelle comunicazioni di cui ai capoversi 1 e 1bis deve figurare il nome dell'intermediario finanziario o del commerciante. Il nome degli impiegati incaricati del caso può non esservi menzionato, purché l'Ufficio di comunicazione e la competente autorità di perseguimento penale possano prendere senza indugio contatto con loro.59 |
1quater | Nei casi di cui al capoverso 1 il sospetto è fondato se l'intermediario finanziario ha un indizio concreto o più elementi secondo cui per i valori patrimoniali implicati nella relazione d'affari potrebbero essere adempiuti i criteri di cui al capoverso 1 lettera a e se i chiarimenti supplementari effettuati conformemente all'articolo 6 non permettono di fugare tale sospetto.60 |
2 | Non soggiacciono all'obbligo di comunicazione gli avvocati e i notai che sottostanno al segreto professionale conformemente all'articolo 321 CP. |
SR 955.0 Legge federale del 10 ottobre 1997 relativa alla lotta contro il riciclaggio di denaro e il finanziamento del terrorismo (Legge sul riciclaggio di denaro, LRD) - Legge sul riciclaggio di denaro LRD Art. 9 Obbligo di comunicazione - 1 L'intermediario finanziario che: |
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1 | L'intermediario finanziario che: |
a | sa o ha il sospetto fondato che i valori patrimoniali oggetto di una relazione d'affari: |
a1 | sono in relazione con un reato ai sensi degli articoli 260ter o 305bis CP50, |
a2 | provengono da un crimine o da un delitto fiscale qualificato secondo l'articolo 305bis numero 1bis CP, |
a3 | sottostanno alla facoltà di disporre di un'organizzazione criminale o terroristica, o |
a4 | servono al finanziamento del terrorismo (art. 260quinquies cpv. 1 CP); |
b | interrompe le trattative per l'avvio di una relazione d'affari a causa di un sospetto fondato di cui alla lettera a; |
c | alla luce degli accertamenti svolti secondo l'articolo 6 capoverso 2 lettera d sa o ha motivo di presumere che i dati di una persona o di un'organizzazione trasmessi conformemente all'articolo 22a capoverso 2 o 3 coincidono con i dati di una controparte, di un avente economicamente diritto o di una persona autorizzata a firmare di una relazione d'affari o di una transazione, |
1bis | Il commerciante che sa o ha il sospetto fondato che il denaro contante utilizzato per una transazione commerciale: |
a | è in relazione con un reato ai sensi degli articoli 260ter o 305bis CP; |
b | proviene da un crimine o da un delitto fiscale qualificato secondo l'articolo 305bis numero 1bis CP; |
c | sottostà alla facoltà di disporre di un'organizzazione criminale o terroristica; o |
d | serve al finanziamento del terrorismo (art. 260quinquies cpv. 1 CP), |
1ter | Nelle comunicazioni di cui ai capoversi 1 e 1bis deve figurare il nome dell'intermediario finanziario o del commerciante. Il nome degli impiegati incaricati del caso può non esservi menzionato, purché l'Ufficio di comunicazione e la competente autorità di perseguimento penale possano prendere senza indugio contatto con loro.59 |
1quater | Nei casi di cui al capoverso 1 il sospetto è fondato se l'intermediario finanziario ha un indizio concreto o più elementi secondo cui per i valori patrimoniali implicati nella relazione d'affari potrebbero essere adempiuti i criteri di cui al capoverso 1 lettera a e se i chiarimenti supplementari effettuati conformemente all'articolo 6 non permettono di fugare tale sospetto.60 |
2 | Non soggiacciono all'obbligo di comunicazione gli avvocati e i notai che sottostanno al segreto professionale conformemente all'articolo 321 CP. |
1.2 La décision entreprise a été notifiée le 3 octobre 2008, de sorte que la plainte a été formée dans le délai utile.
Faisant sienne la jurisprudence du Tribunal fédéral, la Ire Cour des plaintes considère que la légitimation pour se plaindre suppose l’existence d’un préjudice personnel et direct. En d’autres termes, seule a qualité pour agir la personne qui est directement et personnellement lésée par une décision ou une mesure (TPF BB.2005.123 du 9 février 2005, consid. 1.4 et références citées). S’agissant plus particulièrement du séquestre d’un compte bancaire, seul le titulaire du compte ou, dans des situations exceptionnelles, la banque elle-même, sont directement et personnellement touchés par la mesure. Tel n’est pas le cas en revanche de l’ayant droit économique d’une entité titulaire (TPF BB.2005.69 du 1er février 2006; BB.2005.11 du 14 juin 2005, consid. 1.2 et références citées; voir aussi arrêt du Tribunal fédéral 6S.365/2005 du 8 février 2006, consid. 4.2.1).
En l'espèce, la plainte a été formée par "A. (…) ayant droit économique de B.". Dans la mesure où le plaignant n'est pas titulaire du compte séquestré mais uniquement ayant droit économique tant du compte bancaire que de la société titulaire, sa conclusion relative à la mesure de séquestre est irrecevable. Toutefois, la procuration fournie par l'avocat du plaignant mentionne comme clients tant B. que A., lequel est le seul à pouvoir représenter ou engager la société. Aussi, sauf à faire preuve de formalisme excessif, il convient de considérer que B., titulaire du compte bancaire, est également plaignante et conclut à la levée du séquestre. Quant aux autres conclusions, elles ont été prises par le plaignant qui, en tant que prévenu, a qualité pour ce faire. La plainte est donc recevable.
1.3 En présence d’une mesure de contrainte telle que le séquestre de valeurs patrimoniales, la cognition de la Cour de céans est complète (TPF BB.2005.4 du 27 avril 2005, consid. 1.2). S'agissant des autres questions soulevées par le plaignant, le Cour dispose d'un pouvoir d'examen restreint et se limitera donc à déterminer si le MPC a agi dans les limites de ses compétences ou si, au contraire, il a excédé son pouvoir d'appréciation (arrêt précité consid. 2).
2. La plaignante sollicite la levée immédiate de la mesure de séquestre des avoirs déposés sur son compte bancaire.
2.1 Le séquestre prévu par l’art. 65 al. 1
SR 955.0 Legge federale del 10 ottobre 1997 relativa alla lotta contro il riciclaggio di denaro e il finanziamento del terrorismo (Legge sul riciclaggio di denaro, LRD) - Legge sul riciclaggio di denaro LRD Art. 9 Obbligo di comunicazione - 1 L'intermediario finanziario che: |
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1 | L'intermediario finanziario che: |
a | sa o ha il sospetto fondato che i valori patrimoniali oggetto di una relazione d'affari: |
a1 | sono in relazione con un reato ai sensi degli articoli 260ter o 305bis CP50, |
a2 | provengono da un crimine o da un delitto fiscale qualificato secondo l'articolo 305bis numero 1bis CP, |
a3 | sottostanno alla facoltà di disporre di un'organizzazione criminale o terroristica, o |
a4 | servono al finanziamento del terrorismo (art. 260quinquies cpv. 1 CP); |
b | interrompe le trattative per l'avvio di una relazione d'affari a causa di un sospetto fondato di cui alla lettera a; |
c | alla luce degli accertamenti svolti secondo l'articolo 6 capoverso 2 lettera d sa o ha motivo di presumere che i dati di una persona o di un'organizzazione trasmessi conformemente all'articolo 22a capoverso 2 o 3 coincidono con i dati di una controparte, di un avente economicamente diritto o di una persona autorizzata a firmare di una relazione d'affari o di una transazione, |
1bis | Il commerciante che sa o ha il sospetto fondato che il denaro contante utilizzato per una transazione commerciale: |
a | è in relazione con un reato ai sensi degli articoli 260ter o 305bis CP; |
b | proviene da un crimine o da un delitto fiscale qualificato secondo l'articolo 305bis numero 1bis CP; |
c | sottostà alla facoltà di disporre di un'organizzazione criminale o terroristica; o |
d | serve al finanziamento del terrorismo (art. 260quinquies cpv. 1 CP), |
1ter | Nelle comunicazioni di cui ai capoversi 1 e 1bis deve figurare il nome dell'intermediario finanziario o del commerciante. Il nome degli impiegati incaricati del caso può non esservi menzionato, purché l'Ufficio di comunicazione e la competente autorità di perseguimento penale possano prendere senza indugio contatto con loro.59 |
1quater | Nei casi di cui al capoverso 1 il sospetto è fondato se l'intermediario finanziario ha un indizio concreto o più elementi secondo cui per i valori patrimoniali implicati nella relazione d'affari potrebbero essere adempiuti i criteri di cui al capoverso 1 lettera a e se i chiarimenti supplementari effettuati conformemente all'articolo 6 non permettono di fugare tale sospetto.60 |
2 | Non soggiacciono all'obbligo di comunicazione gli avvocati e i notai che sottostanno al segreto professionale conformemente all'articolo 321 CP. |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 70 - 1 Il giudice ordina la confisca dei valori patrimoniali che costituiscono il prodotto di un reato o erano destinati a determinare o a ricompensare l'autore di un reato, a meno che debbano essere restituiti alla persona lesa allo scopo di ripristinare la situazione legale. |
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1 | Il giudice ordina la confisca dei valori patrimoniali che costituiscono il prodotto di un reato o erano destinati a determinare o a ricompensare l'autore di un reato, a meno che debbano essere restituiti alla persona lesa allo scopo di ripristinare la situazione legale. |
2 | La confisca non può essere ordinata se un terzo ha acquisito i valori patrimoniali ignorando i fatti che l'avrebbero giustificata, nella misura in cui abbia fornito una controprestazione adeguata o la confisca costituisca nei suoi confronti una misura eccessivamente severa. |
3 | Il diritto di ordinare la confisca si prescrive in sette anni; se il perseguimento del reato soggiace a una prescrizione più lunga, questa si applica anche alla confisca. |
4 | La confisca è pubblicata ufficialmente. Le pretese della persona lesa o di terzi si estinguono cinque anni dopo la pubblicazione ufficiale della confisca. |
5 | Se l'importo dei valori patrimoniali sottostanti a confisca non può essere determinato o può esserlo soltanto con spese sproporzionate, il giudice può procedere a una stima. |
de la décision matérielle de confiscation. Au contraire du juge du fond, la Cour de céans n’a pas à examiner les questions de fait et de droit de manière définitive (TPF BK_B 064/04b du 25 octobre 2004, consid. 3 et référence citée; ATF 120 IV 365, consid. 1c, p. 366; arrêt du Tribunal fédéral 8G.12/2003 du 22 avril 2003, consid. 5).
2.2 En l'espèce, des montants élevés ont transité sur le compte bancaire de la plaignante, visé par la mesure de séquestre. Or, les explications censées justifier ces mouvements de fonds, soit notamment la double vente de l'étude de marché à E. et M., ne sont guère convaincantes. En effet, il est difficilement concevable que deux entreprises aient acquis, l'une pour EUR 2'300'000.--, l'autre pour EUR 1'844'900, une étude de marché dont la valeur réelle ne s'élèverait qu'à EUR 20'000.--, selon l'estimation de CC.
Quand bien même l'on admettrait que le prix acquitté ne serait pas surfait, dans la mesure où il comprendrait également les rencontres avec les décideurs organisées par L., on ne peut que constater que seule E. a pu en bénéficier, ce qui suscite quelques interrogations quant aux raisons qu'aurait eues M. pour accepter de payer un prix aussi élevé pour la seule étude. Sans compter que le tarif desdits contacts jette le doute sur la nature exacte des prestations fournies.
Enfin, la thèse soutenue par les plaignants, selon laquelle les fonds de E. ont été transférés à L., B. ayant avancé les sommes destinées à F., G., H., I., J. et A. avant d'être effectivement payée par K. pour le compte de M., est pour le moins curieuse et peine à s'imposer d'un point de vue rationnel. Il est assurément difficilement concevable qu'un simple intermédiaire avance de telles sommes sans savoir si et quand les fonds lui seront versés.
2.3 Au vu de ce qui précède et compte tenu du caractère insolite des transactions et de l'arrière-plan économique censé les légitimer, il apparaît vraisemblable que les fonds versés par E. et K. sur le compte de la plaignante pourraient avoir été destinés à récompenser le ou les auteurs d'actes de corruption, ainsi que le soutient le MPC. Si l'origine criminelle de cet argent devait être confirmée, sa ventilation constituerait un acte de blanchiment d'argent, ce qui justifierait son éventuelle confiscation. Le fait que les bénéficiaires finaux n'aient pour l'heure pas été identifiés empêche d'affirmer, à l'instar des plaignants, qu'il ne s'agit aucunement d'agents publics. A cet égard, peu importe que le plaignant soutienne n'avoir pas eu de contacts directs avec les décideurs possiblement corrompus dès lors que l'infraction peut avoir été commise par un tiers.
En outre, dans la mesure où ces valeurs patrimoniales ne sont plus disponibles puisqu'elles ont été transférées sur d'autres comptes, la prononciation d'une créance compensatrice au sens de l'art. 71 al. 1
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 71 - 1 Se i valori patrimoniali sottostanti alla confisca non sono più reperibili, il giudice ordina in favore dello Stato un risarcimento equivalente; nei confronti di terzi, tuttavia, il risarcimento può essere ordinato soltanto per quanto non sia escluso giusta l'articolo 70 capoverso 2. |
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1 | Se i valori patrimoniali sottostanti alla confisca non sono più reperibili, il giudice ordina in favore dello Stato un risarcimento equivalente; nei confronti di terzi, tuttavia, il risarcimento può essere ordinato soltanto per quanto non sia escluso giusta l'articolo 70 capoverso 2. |
2 | Il giudice può prescindere in tutto o in parte dal risarcimento che risulti presumibilmente inesigibile o impedisca seriamente il reinserimento sociale dell'interessato. |
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SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 70 - 1 Il giudice ordina la confisca dei valori patrimoniali che costituiscono il prodotto di un reato o erano destinati a determinare o a ricompensare l'autore di un reato, a meno che debbano essere restituiti alla persona lesa allo scopo di ripristinare la situazione legale. |
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1 | Il giudice ordina la confisca dei valori patrimoniali che costituiscono il prodotto di un reato o erano destinati a determinare o a ricompensare l'autore di un reato, a meno che debbano essere restituiti alla persona lesa allo scopo di ripristinare la situazione legale. |
2 | La confisca non può essere ordinata se un terzo ha acquisito i valori patrimoniali ignorando i fatti che l'avrebbero giustificata, nella misura in cui abbia fornito una controprestazione adeguata o la confisca costituisca nei suoi confronti una misura eccessivamente severa. |
3 | Il diritto di ordinare la confisca si prescrive in sette anni; se il perseguimento del reato soggiace a una prescrizione più lunga, questa si applica anche alla confisca. |
4 | La confisca è pubblicata ufficialmente. Le pretese della persona lesa o di terzi si estinguono cinque anni dopo la pubblicazione ufficiale della confisca. |
5 | Se l'importo dei valori patrimoniali sottostanti a confisca non può essere determinato o può esserlo soltanto con spese sproporzionate, il giudice può procedere a una stima. |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 71 - 1 Se i valori patrimoniali sottostanti alla confisca non sono più reperibili, il giudice ordina in favore dello Stato un risarcimento equivalente; nei confronti di terzi, tuttavia, il risarcimento può essere ordinato soltanto per quanto non sia escluso giusta l'articolo 70 capoverso 2. |
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1 | Se i valori patrimoniali sottostanti alla confisca non sono più reperibili, il giudice ordina in favore dello Stato un risarcimento equivalente; nei confronti di terzi, tuttavia, il risarcimento può essere ordinato soltanto per quanto non sia escluso giusta l'articolo 70 capoverso 2. |
2 | Il giudice può prescindere in tutto o in parte dal risarcimento che risulti presumibilmente inesigibile o impedisca seriamente il reinserimento sociale dell'interessato. |
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Il en découle que la mesure de séquestre frappant les avoirs déposés sur le compte de la plaignante repose sur des indices suffisants et respecte le principe de proportionnalité, étant donné que les montants ayant transité sur le compte sont nettement supérieurs à ceux actuellement bloqués. Il n'y a donc pas lieu d'ordonner sa levée.
3. Le plaignant reproche au MPC sa lenteur dans la conduite de la procédure et demande que celle-ci soit suspendue ou qu'une décision soit rendue.
3.1 Une fois l'enquête ouverte, le procureur général et la police judiciaire procèdent aux investigations nécessaires à l'identification des auteurs et à la constatation des faits essentiels, ainsi qu'à la conservation des traces et des preuves (art. 101 al. 2
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 71 - 1 Se i valori patrimoniali sottostanti alla confisca non sono più reperibili, il giudice ordina in favore dello Stato un risarcimento equivalente; nei confronti di terzi, tuttavia, il risarcimento può essere ordinato soltanto per quanto non sia escluso giusta l'articolo 70 capoverso 2. |
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1 | Se i valori patrimoniali sottostanti alla confisca non sono più reperibili, il giudice ordina in favore dello Stato un risarcimento equivalente; nei confronti di terzi, tuttavia, il risarcimento può essere ordinato soltanto per quanto non sia escluso giusta l'articolo 70 capoverso 2. |
2 | Il giudice può prescindere in tutto o in parte dal risarcimento che risulti presumibilmente inesigibile o impedisca seriamente il reinserimento sociale dell'interessato. |
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SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 71 - 1 Se i valori patrimoniali sottostanti alla confisca non sono più reperibili, il giudice ordina in favore dello Stato un risarcimento equivalente; nei confronti di terzi, tuttavia, il risarcimento può essere ordinato soltanto per quanto non sia escluso giusta l'articolo 70 capoverso 2. |
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1 | Se i valori patrimoniali sottostanti alla confisca non sono più reperibili, il giudice ordina in favore dello Stato un risarcimento equivalente; nei confronti di terzi, tuttavia, il risarcimento può essere ordinato soltanto per quanto non sia escluso giusta l'articolo 70 capoverso 2. |
2 | Il giudice può prescindere in tutto o in parte dal risarcimento che risulti presumibilmente inesigibile o impedisca seriamente il reinserimento sociale dell'interessato. |
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SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 71 - 1 Se i valori patrimoniali sottostanti alla confisca non sono più reperibili, il giudice ordina in favore dello Stato un risarcimento equivalente; nei confronti di terzi, tuttavia, il risarcimento può essere ordinato soltanto per quanto non sia escluso giusta l'articolo 70 capoverso 2. |
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1 | Se i valori patrimoniali sottostanti alla confisca non sono più reperibili, il giudice ordina in favore dello Stato un risarcimento equivalente; nei confronti di terzi, tuttavia, il risarcimento può essere ordinato soltanto per quanto non sia escluso giusta l'articolo 70 capoverso 2. |
2 | Il giudice può prescindere in tutto o in parte dal risarcimento che risulti presumibilmente inesigibile o impedisca seriamente il reinserimento sociale dell'interessato. |
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SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 71 - 1 Se i valori patrimoniali sottostanti alla confisca non sono più reperibili, il giudice ordina in favore dello Stato un risarcimento equivalente; nei confronti di terzi, tuttavia, il risarcimento può essere ordinato soltanto per quanto non sia escluso giusta l'articolo 70 capoverso 2. |
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1 | Se i valori patrimoniali sottostanti alla confisca non sono più reperibili, il giudice ordina in favore dello Stato un risarcimento equivalente; nei confronti di terzi, tuttavia, il risarcimento può essere ordinato soltanto per quanto non sia escluso giusta l'articolo 70 capoverso 2. |
2 | Il giudice può prescindere in tutto o in parte dal risarcimento che risulti presumibilmente inesigibile o impedisca seriamente il reinserimento sociale dell'interessato. |
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SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 71 - 1 Se i valori patrimoniali sottostanti alla confisca non sono più reperibili, il giudice ordina in favore dello Stato un risarcimento equivalente; nei confronti di terzi, tuttavia, il risarcimento può essere ordinato soltanto per quanto non sia escluso giusta l'articolo 70 capoverso 2. |
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1 | Se i valori patrimoniali sottostanti alla confisca non sono più reperibili, il giudice ordina in favore dello Stato un risarcimento equivalente; nei confronti di terzi, tuttavia, il risarcimento può essere ordinato soltanto per quanto non sia escluso giusta l'articolo 70 capoverso 2. |
2 | Il giudice può prescindere in tutto o in parte dal risarcimento che risulti presumibilmente inesigibile o impedisca seriamente il reinserimento sociale dell'interessato. |
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L'art. 29 al. 1
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 29 Garanzie procedurali generali - 1 In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
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1 | In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
2 | Le parti hanno diritto d'essere sentite. |
3 | Chi non dispone dei mezzi necessari ha diritto alla gratuità della procedura se la sua causa non sembra priva di probabilità di successo. Ha inoltre diritto al patrocinio gratuito qualora la presenza di un legale sia necessaria per tutelare i suoi diritti. |
3.2 Contrairement à ce que soutient le plaignant, le MPC n'est pas resté inactif dans ce dossier. Ainsi, après l'annonce faite par la banque C. le 4 juin 2007, il a immédiatement ouvert une enquête de police judiciaire avant d'adresser une demande d'entraide judiciaire aux Etats-Unis en octobre 2007. Le plaignant a été inculpé il y a moins de huit mois, fin juin 2008, époque à laquelle il a été interrogé. Le MPC a ensuite fixé l'audition d'un témoin à mi-septembre 2008, laquelle n'a pu avoir lieu en raison du décès de celui-ci, ce qui ne manque pas de compliquer et donc ralentir quelque peu les investigations. En outre, dans sa réponse, le MPC a indiqué devoir encore entreprendre des actes d'enquête afin notamment de reconstituer les flux financiers, d'identifier les destinataires finaux des fonds, de déterminer la valeur réelle de l'étude et d'entendre les personnes impliquées par voie de commission rogatoire, toutes démarches nécessitant inévitablement un certain temps.
Aussi, dans un contexte de flux financiers peu clairs et de structures relativement complexes impliquant de nombreux intervenants, nonobstant l'absence de calendrier des actes d'enquête devant encore être effectués par le MPC, les délais dans lesquels a agi ce dernier, tout comme la durée déjà écoulée de la procédure n'apparaissent pas déraisonnables. Compte tenu du pouvoir d'examen limité de la Cour de céans sur cette question, l'on ne peut que constater que le MPC agit dans les limites de ses compétences et qu'en l'état la procédure n'a pas souffert de retard injustifié.
Dès lors, bien que le désir du plaignant d'être fixé au plus vite sur l'issue de la procédure dirigée contre lui soit parfaitement compréhensible, le MPC ne peut, pour y accéder, renoncer à procéder aux investigations indispensables à l'établissement des faits et en particulier à la découverte du crime préalable et de ses auteurs. Il ne saurait donc lui être reproché de n'avoir pas encore requis l'ouverture d'une instruction préparatoire ou suspendu les recherches, étant bien entendu qu'à ce stade, faute de dite instruction, il ne pourrait être ni rendu d'ordonnance de non-lieu, ni dressé d'acte d'accusation.
Par conséquent, mal fondée, la plainte doit être rejetée.
4. Les plaignants, qui succombent, supporteront solidairement les frais de la cause (art. 66 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 66 Onere e ripartizione delle spese giudiziarie - 1 Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
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1 | Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
2 | In caso di desistenza o di transazione, il Tribunale federale può rinunciare in tutto o in parte a riscuotere le spese giudiziarie. |
3 | Le spese inutili sono pagate da chi le causa. |
4 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non possono di regola essere addossate spese giudiziarie se, senza avere alcun interesse pecuniario, si rivolgono al Tribunale federale nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali o se le loro decisioni in siffatte controversie sono impugnate mediante ricorso. |
5 | Salvo diversa disposizione, le spese giudiziarie addossate congiuntamente a più persone sono da queste sostenute in parti eguali e con responsabilità solidale. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 66 Onere e ripartizione delle spese giudiziarie - 1 Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
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1 | Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
2 | In caso di desistenza o di transazione, il Tribunale federale può rinunciare in tutto o in parte a riscuotere le spese giudiziarie. |
3 | Le spese inutili sono pagate da chi le causa. |
4 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non possono di regola essere addossate spese giudiziarie se, senza avere alcun interesse pecuniario, si rivolgono al Tribunale federale nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali o se le loro decisioni in siffatte controversie sono impugnate mediante ricorso. |
5 | Salvo diversa disposizione, le spese giudiziarie addossate congiuntamente a più persone sono da queste sostenute in parti eguali e con responsabilità solidale. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 66 Onere e ripartizione delle spese giudiziarie - 1 Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
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1 | Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
2 | In caso di desistenza o di transazione, il Tribunale federale può rinunciare in tutto o in parte a riscuotere le spese giudiziarie. |
3 | Le spese inutili sono pagate da chi le causa. |
4 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non possono di regola essere addossate spese giudiziarie se, senza avere alcun interesse pecuniario, si rivolgono al Tribunale federale nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali o se le loro decisioni in siffatte controversie sono impugnate mediante ricorso. |
5 | Salvo diversa disposizione, le spese giudiziarie addossate congiuntamente a più persone sono da queste sostenute in parti eguali e con responsabilità solidale. |
Par ces motifs, la Ire Cour des plaintes prononce:
1. La plainte est rejetée dans la mesure de sa recevabilité.
2. Un émolument de Fr. 3'000.-- réputé couvert par l'avance de frais acquittée est mis à la charge solidaire des plaignants.
Bellinzone, le 11 février 2009
Au nom de la Ire Cour des plaintes
du Tribunal pénal fédéral
Le président: la greffière:
Distribution
- Me Fabrizio N. Campanile, avocat
- Ministère public de la Confédération
Indication des voies de recours
Dans les 30 jours qui suivent leur notification, les arrêts de la Ire Cour des plaintes relatifs aux mesures de contrainte sont sujets à recours devant le Tribunal fédéral (art. 79 et 100 al. 1 de la loi fédérale du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral; LTF). La procédure est réglée par les art. 90 ss
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 90 Decisioni finali - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni che pongono fine al procedimento. |
Le recours ne suspend l’exécution de l’arrêt attaqué que si le juge instructeur l’ordonne (art. 103
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 103 Effetto sospensivo - 1 Di regola il ricorso non ha effetto sospensivo. |
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1 | Di regola il ricorso non ha effetto sospensivo. |
2 | Nei limiti delle conclusioni presentate, il ricorso ha effetto sospensivo: |
a | in materia civile, se è diretto contro una sentenza costitutiva; |
b | in materia penale, se è diretto contro una decisione che infligge una pena detentiva senza sospensione condizionale o una misura privativa della libertà; l'effetto sospensivo non si estende alla decisione sulle pretese civili; |
c | nei procedimenti nel campo dell'assistenza giudiziaria internazionale in materia penale, se è diretto contro una decisione di chiusura o contro qualsiasi altra decisione che autorizza la comunicazione di informazioni inerenti alla sfera segreta o la consegna di oggetti o beni; |
d | nei procedimenti nel campo dell'assistenza amministrativa internazionale in materia fiscale. |
3 | Il giudice dell'istruzione può, d'ufficio o ad istanza di parte, decidere altrimenti circa l'effetto sospensivo. |