Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal
Cour II
B-50/2014
Arrêt du 10 avril 2015
Pietro Angeli-Busi (président du collège),
Composition Hans Urech et Maria Amgwerd, juges,
Pierre-Emmanuel Ruedin, greffier.
A._______,
Parties [...],
recourant,
contre
Fonds National Suisse FNS,
Wildhainweg 3, Case postale 8232, 3001 Berne,
autorité inférieure.
Objet Candidature à un poste de Professeur boursier FNS
no [...].
Faits :
A.
A.a En mai 2013, A._______ (ci-après : recourant) a déposé auprès du Fonds National Suisse (ci-après : FNS ou autorité inférieure) une requête de subside Professeurs boursiers FNS pour un projet intitulé "[...]".
A.b Par décision du 28 août 2013, l'autorité inférieure a rejeté cette requête.
Elle indique que, bien que le Conseil national de la recherche ait souligné l'intérêt du projet du recourant, il a estimé que sa description était insuffisante. Elle ajoute que la liste de publications du recourant ne correspond pas au niveau requis pour un poste de professeur boursier et que sa mobilité est relativement restreinte. Elle relève encore que le choix des instituts d'accueil n'a pas entièrement convaincu le Conseil national de la recherche. Elle conclut que, pour ces raisons et en comparaison avec les autres dossiers soumis, la candidature du recourant n'a finalement pas pu être retenue pour la deuxième phase de l'évaluation.
A.c Par courrier du 5 septembre 2013, le recourant a demandé à l'autorité inférieure de procéder à la réévaluation de sa requête.
A.d Par décision du 19 novembre 2013, l'autorité inférieure a maintenu sa décision de rejet de la requête du recourant rendue le 28 août 2013.
Elle indique que, bien que le sujet soit réaliste et intéressant, le plan de recherche n'a pas convaincu du fait qu'il n'apparaît pas assez clairement où la ligne de recherche va aboutir une fois les problèmes résolus. Elle ajoute que, selon le Conseil national de la recherche, les problèmes qui pourraient surgir lors d'applications possibles au-delà de l'aspect scientifique ne sont pas assez réfléchis et développés. Elle estime dès lors que, dans l'ensemble, le plan de recherche est trop vague et manque de perspective au-delà du thème proprement dit, notamment en ce qui concerne l'impact de la recherche sur des domaines d'application plus amples. Selon l'autorité inférieure, le plan de carrière du recourant n'offre pas une vision bien argumentée en vue de sa recherche à long terme. L'autorité inférieure affirme que, bien que les raisons familiales aient été prises en compte, les explications concernant le choix de l'institution-hôte n'ont pas été jugées assez claires et elles n'ont pas permis au Conseil national de la recherche d'estimer la future stratégie du plan de carrière du recourant. Elle indique encore que, même si ce point a été quelque peu précisé dans la demande de reconsidération, il n'a pas été jugé décisif par rapport aux autres faiblesses de la requête. Enfin, selon l'autorité inférieure, la liste de publications n'a pas été jugée exceptionnelle comparée à l'âge académique et à l'avancement de la carrière du recourant. Les prestations antérieures du recourant, en comparaison de celles d'autres candidats, ne seraient pas assez excellentes pour être prises en considération pour la deuxième phase de l'évaluation.
B.
Par mémoire daté du 30 décembre 2013 et remis à La Poste Suisse le 4 janvier 2014, le recourant a formé recours auprès du Tribunal administratif fédéral contre la décision rendue par l'autorité inférieure le 19 novembre 2013. Il a conclu "avec dépens" à l'admission du recours, à l'annulation de la décision attaquée et au renvoi de la demande à l'autorité inférieure pour nouvelle décision qui confirme l'acceptation de la demande pour la deuxième étape de l'évaluation.
Se référant à l'art. 13 al. 2 let. b de la loi du 7 octobre 1983 sur l'encouragement de la recherche et de l'innovation (RO 1984 28 ; ci-après : aLERI) et à l'art. 35 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 35 - 1 Le decisioni scritte, anche se notificate in forma di lettera, devono essere designate come tali, motivate, e indicare il rimedio giuridico. |
|
1 | Le decisioni scritte, anche se notificate in forma di lettera, devono essere designate come tali, motivate, e indicare il rimedio giuridico. |
2 | L'indicazione del rimedio giuridico deve menzionare il rimedio giuridico ordinario ammissibile, l'autorità competente e il termine per interporlo. |
3 | L'autorità può rinunciare a indicare i motivi e il rimedio giuridico allorché la decisione sia interamente conforme alle domande delle parti e nessuna parte chieda la motivazione. |
C.
Dans sa réponse du 2 avril 2014, l'autorité inférieure a conclu au "rejet du recours, avec frais et dépens à charge du recourant". Elle a joint son dossier original à l'attention du Tribunal administratif fédéral ainsi qu'une copie du dossier (occulté selon l'usage) à l'attention du recourant.
L'autorité inférieure indique notamment que le rapporteur et le co-rapporteur ont pris connaissance des objections contenues dans le recours et ont fait savoir qu'ils n'avaient rien à ajouter à leurs appréciations portées au dossier de la procédure et consignées dans la décision attaquée, qu'ils confirment leur évaluation sans réserve aucune et qu'une nouvelle reconsidération des positions scientifiques du requérant ne peut avoir lieu dans le cadre de cette procédure.
L'autorité inférieure s'explique au sujet du critère d'évaluation "impact plus large". Elle indique par ailleurs que le recourant n'a pas été à même de présenter avec une clarté suffisante sa stratégie concernant le choix de l'une des deux institutions-hôtes. Elle prend encore position au sujet de l'évaluation de la liste des publications.
Enfin, l'autorité inférieure souligne que son appréciation ne signifie pas que le recourant est mal qualifié, mais que, en comparaison avec les autres candidatures, les faiblesses de la sienne ont fait pencher la balance vers son rejet. Elle ajoute que le profil du recourant ne correspond pas suffisamment aux exigences d'une carrière de "professeur boursier". Les faiblesses principales de sa candidature seraient demeurées inchangées dans toutes les phases de la procédure et seraient dûment consignées dans la décision attaquée. L'autorité inférieure cite encore le co-rapporteur, selon qui "[...] the negative recommendations in the present case solely rely on the applicant's track record, publication list, proposal, and career plan" (document no 8 du dossier de l'autorité inférieure). Elle conclut en soulignant que le dossier a été soigneusement évalué et qu'il a refait l'objet d'un examen approfondi dans le cadre de la procédure de reconsidération, sur la base, notamment, de l'avis détaillé du co-rapporteur. La décision attaquée ne violerait donc pas le droit fédéral et ne reposerait pas sur une constatation inexacte ou incomplète des faits pertinents.
D.
Dans sa réplique du 15 septembre 2014, le recourant a demandé l'admission de son recours.
Le recourant conteste notamment l'affirmation de l'autorité inférieure selon laquelle il oppose sa propre expertise scientifique à celle du FNS. Il soutient en effet que cette appréciation ne correspond pas à son intention, qui est de justifier que la décision attaquée est basée sur plusieurs constatations inexactes et/ou incomplètes des faits pertinents. Se référant en particulier aux lettres de recommandation qu'il a jointes à sa requête, le recourant conteste divers éléments des avis exprimés par le rapporteur et le co-rapporteur. Il revient en outre sur le critère "l'impact plus large" et sur la critique de sa proposition de deux institutions-hôtes. Il défend enfin sa liste de publications.
E.
Dans sa duplique du 20 octobre 2014, l'autorité inférieure a conclu au "rejet du recours, avec frais et dépens à charge du recourant".
Elle maintient ses déclarations contenues dans sa réponse du 2 avril 2014. En lien avec l'évaluation de la liste des publications, elle donne des explications au sujet de l'âge académique effectif du recourant et indique que la comparaison avec les autres candidats a aussi lieu dans le cadre d'une reconsidération.
F.
Le 15 décembre 2014, le recourant a déposé des observations au sujet de la duplique de l'autorité inférieure.
G.
Les autres éléments du dossier et les arguments avancés par les parties au cours de la procédure seront repris plus loin dans la mesure nécessaire.
Droit :
1.
1.1 Le Tribunal administratif fédéral examine d'office et librement la recevabilité des recours qui lui sont soumis (ATAF 2007/6 consid. 1).
1.2 En vertu de l'art. 31
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 31 Principio - Il Tribunale amministrativo federale giudica i ricorsi contro le decisioni ai sensi dell'articolo 5 della legge federale del 20 dicembre 196819 sulla procedura amministrativa (PA). |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 5 - 1 Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
|
1 | Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
a | la costituzione, la modificazione o l'annullamento di diritti o di obblighi; |
b | l'accertamento dell'esistenza, dell'inesistenza o dell'estensione di diritti o di obblighi; |
c | il rigetto o la dichiarazione d'inammissibilità d'istanze dirette alla costituzione, alla modificazione, all'annullamento o all'accertamento di diritti o di obblighi. |
2 | Sono decisioni anche quelle in materia d'esecuzione (art. 41 cpv. 1 lett. a e b), le decisioni incidentali (art. 45 e 46), le decisioni su opposizione (art. 30 cpv. 2 lett. b e 74), le decisioni su ricorso (art. 61), le decisioni in sede di revisione (art. 68) e l'interpretazione (art. 69).24 |
3 | Le dichiarazioni di un'autorità che rifiuta o solleva pretese da far valere mediante azione non sono considerate decisioni. |
Le recours est recevable contre les décisions des autorités ou organisations extérieures à l'administration fédérale, pour autant qu'elles statuent dans l'accomplissement de tâches de droit public que la Confédération leur a confiées (art. 33 let. h
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 33 Autorità inferiori - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni: |
|
a | del Consiglio federale e degli organi dell'Assemblea federale in materia di rapporti di lavoro del personale federale, compreso il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente; |
b | del Consiglio federale concernenti: |
b1 | la destituzione di un membro del Consiglio della banca o della direzione generale o di un loro supplente secondo la legge del 3 ottobre 200325 sulla Banca nazionale, |
b10 | la revoca di un membro del consiglio d'amministrazione del Servizio svizzero di assegnazione delle tracce o l'approvazione della risoluzione del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio d'amministrazione secondo la legge federale del 20 dicembre 195743 sulle ferrovie; |
b2 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di vigilanza sui mercati finanziari o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 22 giugno 200726 sulla vigilanza dei mercati finanziari, |
b3 | il blocco di valori patrimoniali secondo la legge del 18 dicembre 201528 sui valori patrimoniali di provenienza illecita, |
b4 | il divieto di determinate attività secondo la LAIn30, |
b4bis | il divieto di organizzazioni secondo la LAIn, |
b5 | la revoca di un membro del Consiglio d'istituto dell'Istituto federale di metrologia secondo la legge federale del 17 giugno 201133 sull'Istituto federale di metrologia, |
b6 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di sorveglianza dei revisori o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 16 dicembre 200535 sui revisori, |
b7 | la revoca di un membro del Consiglio dell'Istituto svizzero per gli agenti terapeutici secondo la legge del 15 dicembre 200037 sugli agenti terapeutici, |
b8 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'istituto secondo la legge del 16 giugno 201739 sui fondi di compensazione, |
b9 | la revoca di un membro del consiglio d'Istituto dell'Istituto svizzero di diritto comparato secondo la legge federale del 28 settembre 201841 sull'Istituto svizzero di diritto comparato, |
c | del Tribunale penale federale in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale; |
cbis | del Tribunale federale dei brevetti in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale; |
cquater | del procuratore generale della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei procuratori pubblici federali da lui nominati e del personale del Ministero pubblico della Confederazione; |
cquinquies | dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro del personale della sua segreteria; |
cter | dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei membri del Ministero pubblico della Confederazione eletti dall'Assemblea federale plenaria; |
d | della Cancelleria federale, dei dipartimenti e dei servizi dell'Amministrazione federale loro subordinati o aggregati amministrativamente; |
e | degli stabilimenti e delle aziende della Confederazione; |
f | delle commissioni federali; |
g | dei tribunali arbitrali costituiti in virtù di contratti di diritto pubblico sottoscritti dalla Confederazione, dai suoi stabilimenti o dalle sue aziende; |
h | delle autorità o organizzazioni indipendenti dall'Amministrazione federale che decidono nell'adempimento di compiti di diritto pubblico loro affidati dalla Confederazione; |
i | delle autorità cantonali, in quanto una legge federale preveda che le loro decisioni sono impugnabili mediante ricorso dinanzi al Tribunale amministrativo federale. |
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 32 Eccezioni - 1 Il ricorso è inammissibile contro: |
|
1 | Il ricorso è inammissibile contro: |
a | le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale pubblico non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale; |
b | le decisioni in materia di diritto di voto dei cittadini nonché di elezioni e votazioni popolari; |
c | le decisioni in materia di salario al merito del personale federale, in quanto non concernano la parità dei sessi; |
d | ... |
e | le decisioni nel settore dell'energia nucleare concernenti: |
e1 | le autorizzazioni di massima per impianti nucleari, |
e2 | l'approvazione del programma di smaltimento, |
e3 | la chiusura di depositi geologici in profondità, |
e4 | la prova dello smaltimento; |
f | le decisioni in materia di rilascio o estensione di concessioni di infrastrutture ferroviarie; |
g | le decisioni dell'autorità indipendente di ricorso in materia radiotelevisiva; |
h | le decisioni in materia di rilascio di concessioni per case da gioco; |
i | le decisioni in materia di rilascio, modifica o rinnovo della concessione della Società svizzera di radiotelevisione (SSR); |
j | le decisioni in materia di diritto ai sussidi di una scuola universitaria o di un altro istituto accademico. |
2 | Il ricorso è inoltre inammissibile contro: |
a | le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante opposizione o ricorso dinanzi a un'autorità ai sensi dell'articolo 33 lettere c-f; |
b | le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante ricorso dinanzi a un'autorità cantonale. |
SR 420.1 Legge federale del 14 dicembre 2012 sulla promozione della ricerca e dell'innovazione (LPRI) LPRI Art. 7 Compiti - 1 La Confederazione promuove la ricerca e l'innovazione secondo la presente legge come pure secondo le leggi speciali, mediante: |
|
1 | La Confederazione promuove la ricerca e l'innovazione secondo la presente legge come pure secondo le leggi speciali, mediante: |
a | l'esercizio dei due PF e degli istituti di ricerca del settore dei PF; |
b | i sussidi secondo la LPSU7; |
c | i sussidi alle istituzioni di promozione della ricerca; |
d | i sussidi a strutture di ricerca d'importanza nazionale; |
e | la ricerca del settore pubblico, compresi l'istituzione e l'esercizio di istituti federali di ricerca; |
f | l'esercizio di Innosuisse e altri provvedimenti di promozione dell'innovazione; |
g | la cooperazione internazionale nel settore della ricerca e dell'innovazione. |
2 | Per consolidare la posizione della Svizzera come polo di ricerca e d'innovazione, la Confederazione può sostenere l'istituzione di un parco svizzero dell'innovazione. |
3 | Il Consiglio federale può incaricare le istituzioni di promozione della ricerca e Innosuisse di realizzare, singolarmente o congiuntamente, programmi speciali o programmi di promozione tematici.10 |
4 | Il Consiglio federale può affidare alle istituzioni di promozione della ricerca e a Innosuisse compiti nell'ambito della cooperazione internazionale il cui adempimento necessita della loro competenza specifica.11 |
SR 420.1 Legge federale del 14 dicembre 2012 sulla promozione della ricerca e dell'innovazione (LPRI) LPRI Art. 13 Procedura e tutela giurisdizionale - 1 Le istituzioni di promozione della ricerca disciplinano la procedura di concessione dei loro sussidi. Tale procedura deve essere conforme ai requisiti di cui agli articoli 10 e 26-38 della legge federale del 20 dicembre 196822 sulla procedura amministrativa (PA). |
|
1 | Le istituzioni di promozione della ricerca disciplinano la procedura di concessione dei loro sussidi. Tale procedura deve essere conforme ai requisiti di cui agli articoli 10 e 26-38 della legge federale del 20 dicembre 196822 sulla procedura amministrativa (PA). |
2 | In caso di procedura di promozione transfrontaliera, l'articolo 11b PA si applica alla notificazione di decisioni a richiedenti all'estero. |
3 | Il richiedente può far valere mediante ricorso: |
a | la violazione del diritto federale, compreso l'eccesso o l'abuso del potere di apprezzamento; |
b | l'accertamento inesatto o incompleto di fatti giuridicamente rilevanti. |
4 | I nomi dei relatori e dei periti scientifici possono essere comunicati al ricorrente soltanto se gli interessati vi acconsentono. |
5 | Per il resto, la procedura di ricorso è retta dalle disposizioni generali sull'amministrazione della giustizia federale. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 5 - 1 Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
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1 | Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
a | la costituzione, la modificazione o l'annullamento di diritti o di obblighi; |
b | l'accertamento dell'esistenza, dell'inesistenza o dell'estensione di diritti o di obblighi; |
c | il rigetto o la dichiarazione d'inammissibilità d'istanze dirette alla costituzione, alla modificazione, all'annullamento o all'accertamento di diritti o di obblighi. |
2 | Sono decisioni anche quelle in materia d'esecuzione (art. 41 cpv. 1 lett. a e b), le decisioni incidentali (art. 45 e 46), le decisioni su opposizione (art. 30 cpv. 2 lett. b e 74), le decisioni su ricorso (art. 61), le decisioni in sede di revisione (art. 68) e l'interpretazione (art. 69).24 |
3 | Le dichiarazioni di un'autorità che rifiuta o solleva pretese da far valere mediante azione non sono considerate decisioni. |
Le Tribunal administratif fédéral est donc compétent pour statuer sur le présent recours.
1.3 La qualité pour recourir doit être reconnue au recourant (art. 48 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 48 - 1 Ha diritto di ricorrere chi: |
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1 | Ha diritto di ricorrere chi: |
a | ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo; |
b | è particolarmente toccato dalla decisione impugnata; e |
c | ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modificazione della stessa. |
2 | Ha inoltre diritto di ricorrere ogni persona, organizzazione o autorità cui un'altra legge federale riconosce tale diritto. |
1.4 Les dispositions relatives au délai de recours, à la forme et au contenu du mémoire de recours, ainsi qu'à l'avance de frais (cf. art. 50 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 50 - 1 Il ricorso dev'essere depositato entro 30 giorni dalla notificazione della decisione. |
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1 | Il ricorso dev'essere depositato entro 30 giorni dalla notificazione della decisione. |
2 | Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 52 - 1 L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente. |
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1 | L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente. |
2 | Se il ricorso non soddisfa a questi requisiti o se le conclusioni o i motivi del ricorrente non sono sufficientemente chiari, e il ricorso non sembra manifestamente inammissibile, l'autorità di ricorso assegna al ricorrente un breve termine suppletorio per rimediarvi. |
3 | Essa gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, deciderà secondo l'inserto o, qualora manchino le conclusioni, i motivi oppure la firma, non entrerà nel merito del ricorso. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 63 - 1 L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
|
1 | L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
2 | Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi. |
3 | Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura. |
4 | L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100 |
4bis | La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla: |
a | da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario; |
b | da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101 |
5 | Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105 |
1.5 Le recours est ainsi recevable.
2.
L'entrée en vigueur de la LERI le 1er janvier 2014 a entraîné l'abrogation de l'aLERI, sous réserve de quelques-unes de ses dispositions qui ont eu effet jusqu'au 31 décembre 2014 (art. 57 al. 1
SR 420.1 Legge federale del 14 dicembre 2012 sulla promozione della ricerca e dell'innovazione (LPRI) LPRI Art. 57 Abrogazione e modifica del diritto vigente - 1 Fatto salvo il capoverso 2, la legge federale del 7 ottobre 198378 sulla promozione della ricerca e dell'innovazione è abrogata. |
|
1 | Fatto salvo il capoverso 2, la legge federale del 7 ottobre 198378 sulla promozione della ricerca e dell'innovazione è abrogata. |
2 | Gli articoli 5 lettera b numeri 2 e 3, 6 capoverso 1 lettere b e c nonché 24 capoverso 2 della legge federale del 7 ottobre 1983 sulla promozione della ricerca e dell'innovazione restano applicabili fino all'entrata in vigore della LPSU79. |
3 | La LPSU è modificata come segue: |
SR 420.1 Legge federale del 14 dicembre 2012 sulla promozione della ricerca e dell'innovazione (LPRI) LPRI Art. 57 Abrogazione e modifica del diritto vigente - 1 Fatto salvo il capoverso 2, la legge federale del 7 ottobre 198378 sulla promozione della ricerca e dell'innovazione è abrogata. |
|
1 | Fatto salvo il capoverso 2, la legge federale del 7 ottobre 198378 sulla promozione della ricerca e dell'innovazione è abrogata. |
2 | Gli articoli 5 lettera b numeri 2 e 3, 6 capoverso 1 lettere b e c nonché 24 capoverso 2 della legge federale del 7 ottobre 1983 sulla promozione della ricerca e dell'innovazione restano applicabili fino all'entrata in vigore della LPSU79. |
3 | La LPSU è modificata come segue: |
SR 420.1 Legge federale del 14 dicembre 2012 sulla promozione della ricerca e dell'innovazione (LPRI) LPRI Art. 58 Referendum ed entrata in vigore - 1 La presente legge sottostà a referendum facoltativo. |
|
1 | La presente legge sottostà a referendum facoltativo. |
2 | Il Consiglio federale ne determina l'entrata in vigore. |
3 | Mette in vigore le disposizioni qui appresso simultaneamente alla LPSU82: |
a | articolo 4 lettera c numero 2; |
b | articolo 7 capoverso 1 lettera b; |
c | articolo 46 capoverso 2. |
4 | All'entrata in vigore della LPSU, gli articoli 5 lettera b numeri 2 e 3, 6 capoverso 1 lettere b e c nonché 24 capoverso 2 della legge federale del 7 ottobre 198383 sulla promozione della ricerca e dell'innovazione sono abrogati. |
SR 420.1 Legge federale del 14 dicembre 2012 sulla promozione della ricerca e dell'innovazione (LPRI) LPRI Art. 58 Referendum ed entrata in vigore - 1 La presente legge sottostà a referendum facoltativo. |
|
1 | La presente legge sottostà a referendum facoltativo. |
2 | Il Consiglio federale ne determina l'entrata in vigore. |
3 | Mette in vigore le disposizioni qui appresso simultaneamente alla LPSU82: |
a | articolo 4 lettera c numero 2; |
b | articolo 7 capoverso 1 lettera b; |
c | articolo 46 capoverso 2. |
4 | All'entrata in vigore della LPSU, gli articoli 5 lettera b numeri 2 e 3, 6 capoverso 1 lettere b e c nonché 24 capoverso 2 della legge federale del 7 ottobre 198383 sulla promozione della ricerca e dell'innovazione sono abrogati. |
Dans le cadre du présent recours, il y a néanmoins lieu d'appliquer l'aLERI, qui était en vigueur le 19 novembre 2013, c'est-à-dire à la date à laquelle l'autorité inférieure a rendu la décision attaquée. À noter que les dispositions de l'aLERI pertinentes en l'espèce n'ont pas connu de modification importante avec l'entrée en vigueur de la LERI (cf. arrêt du Tribunal administratif fédéral B 1538/2013 du 2 avril 2014 consid. 2).
3.
3.1 Le FNS est une fondation au sens des art. 80 ss
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907 CC Art. 80 - Per costituire una fondazione occorre che siano destinati dei beni al conseguimento di un fine particolare. |
SR 420.1 Legge federale del 14 dicembre 2012 sulla promozione della ricerca e dell'innovazione (LPRI) LPRI Art. 5 Centri di ricerca extrauniversitari a scopo non lucrativo - Ai sensi della presente legge sono considerate centri di ricerca extrauniversitari a scopo non lucrativo le istituzioni di diritto privato o pubblico che non sono organi di ricerca secondo l'articolo 4, il cui scopo è di fare ricerca e che adempiono le seguenti condizioni: |
|
a | i responsabili e i proprietari dell'istituzione non ottengono vantaggi pecuniari dall'attività di ricerca della stessa; |
b | per livello e qualità, la ricerca è comparabile a quella dei centri di ricerca universitari. |
SR 420.1 Legge federale del 14 dicembre 2012 sulla promozione della ricerca e dell'innovazione (LPRI) LPRI Art. 4 Organi di ricerca - Sono organi di ricerca ai sensi della presente legge: |
|
a | le seguenti istituzioni di promozione della ricerca: |
a1 | il Fondo nazionale svizzero per la ricerca scientifica (FNS), |
a2 | le Accademie svizzere delle scienze, che comprendono: |
b | l'Agenzia svizzera per la promozione dell'innovazione (Innosuisse) secondo la legge del 17 giugno 20165 su Innosuisse; |
c | i centri di ricerca universitari seguenti: |
c1 | i politecnici federali (PF) e gli istituti di ricerca del settore dei PF, |
c2 | le scuole universitarie e gli altri istituti accademici, accreditati secondo la legge federale del 30 settembre 20116 sulla promozione e sul coordinamento del settore universitario svizzero (LPSU), |
c3 | le strutture di ricerca d'importanza nazionale sostenute dalla Confederazione in base alla presente legge (art. 15); |
d | l'Amministrazione federale, per quanto: |
d1 | svolga ricerche per l'adempimento dei propri compiti (ricerca del settore pubblico), o |
d2 | svolga compiti di promozione della ricerca e dell'innovazione. |
SR 420.1 Legge federale del 14 dicembre 2012 sulla promozione della ricerca e dell'innovazione (LPRI) LPRI Art. 7 Compiti - 1 La Confederazione promuove la ricerca e l'innovazione secondo la presente legge come pure secondo le leggi speciali, mediante: |
|
1 | La Confederazione promuove la ricerca e l'innovazione secondo la presente legge come pure secondo le leggi speciali, mediante: |
a | l'esercizio dei due PF e degli istituti di ricerca del settore dei PF; |
b | i sussidi secondo la LPSU7; |
c | i sussidi alle istituzioni di promozione della ricerca; |
d | i sussidi a strutture di ricerca d'importanza nazionale; |
e | la ricerca del settore pubblico, compresi l'istituzione e l'esercizio di istituti federali di ricerca; |
f | l'esercizio di Innosuisse e altri provvedimenti di promozione dell'innovazione; |
g | la cooperazione internazionale nel settore della ricerca e dell'innovazione. |
2 | Per consolidare la posizione della Svizzera come polo di ricerca e d'innovazione, la Confederazione può sostenere l'istituzione di un parco svizzero dell'innovazione. |
3 | Il Consiglio federale può incaricare le istituzioni di promozione della ricerca e Innosuisse di realizzare, singolarmente o congiuntamente, programmi speciali o programmi di promozione tematici.10 |
4 | Il Consiglio federale può affidare alle istituzioni di promozione della ricerca e a Innosuisse compiti nell'ambito della cooperazione internazionale il cui adempimento necessita della loro competenza specifica.11 |
SR 420.1 Legge federale del 14 dicembre 2012 sulla promozione della ricerca e dell'innovazione (LPRI) LPRI Art. 9 Compiti e principi di promozione in generale - 1 Le istituzioni di promozione della ricerca adempiono i compiti che è opportuno realizzare in un contesto di autonomia scientifica e gestionale. |
|
1 | Le istituzioni di promozione della ricerca adempiono i compiti che è opportuno realizzare in un contesto di autonomia scientifica e gestionale. |
2 | Esse promuovono la ricerca, per quanto questa non serva direttamente a scopi commerciali. |
3 | Emanano le disposizioni necessarie per la promozione della ricerca nei loro statuti e regolamenti. Questi necessitano dell'approvazione del Consiglio federale per quanto disciplinino compiti per cui sono impiegati mezzi finanziari della Confederazione. Le istituzioni di promozione della ricerca possono delegare a organi subordinati l'emanazione di disposizioni di portata limitata per l'esecuzione degli statuti e dei regolamenti soggetti ad approvazione. Tali disposizioni sono esenti dall'obbligo di approvazione.12 |
4 | Le istituzioni di promozione della ricerca attribuiscono particolare importanza alla promozione della ricerca fondamentale. |
5 | Promuovono la ricerca dei centri di ricerca extrauniversitari a scopo non lucrativo alle seguenti condizioni: |
a | l'indipendenza scientifica delle persone incaricate della ricerca è garantita; |
b | la ricerca è utile alla formazione e al perfezionamento delle nuove leve scientifiche; |
c | i risultati sono resi accessibili alla comunità scientifica. |
SR 420.1 Legge federale del 14 dicembre 2012 sulla promozione della ricerca e dell'innovazione (LPRI) LPRI Art. 4 Organi di ricerca - Sono organi di ricerca ai sensi della presente legge: |
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a | le seguenti istituzioni di promozione della ricerca: |
a1 | il Fondo nazionale svizzero per la ricerca scientifica (FNS), |
a2 | le Accademie svizzere delle scienze, che comprendono: |
b | l'Agenzia svizzera per la promozione dell'innovazione (Innosuisse) secondo la legge del 17 giugno 20165 su Innosuisse; |
c | i centri di ricerca universitari seguenti: |
c1 | i politecnici federali (PF) e gli istituti di ricerca del settore dei PF, |
c2 | le scuole universitarie e gli altri istituti accademici, accreditati secondo la legge federale del 30 settembre 20116 sulla promozione e sul coordinamento del settore universitario svizzero (LPSU), |
c3 | le strutture di ricerca d'importanza nazionale sostenute dalla Confederazione in base alla presente legge (art. 15); |
d | l'Amministrazione federale, per quanto: |
d1 | svolga ricerche per l'adempimento dei propri compiti (ricerca del settore pubblico), o |
d2 | svolga compiti di promozione della ricerca e dell'innovazione. |
SR 420.1 Legge federale del 14 dicembre 2012 sulla promozione della ricerca e dell'innovazione (LPRI) LPRI Art. 5 Centri di ricerca extrauniversitari a scopo non lucrativo - Ai sensi della presente legge sono considerate centri di ricerca extrauniversitari a scopo non lucrativo le istituzioni di diritto privato o pubblico che non sono organi di ricerca secondo l'articolo 4, il cui scopo è di fare ricerca e che adempiono le seguenti condizioni: |
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a | i responsabili e i proprietari dell'istituzione non ottengono vantaggi pecuniari dall'attività di ricerca della stessa; |
b | per livello e qualità, la ricerca è comparabile a quella dei centri di ricerca universitari. |
SR 420.1 Legge federale del 14 dicembre 2012 sulla promozione della ricerca e dell'innovazione (LPRI) LPRI Art. 3 Campo d'applicazione - La presente legge si applica agli organi di ricerca, per quanto impieghino mezzi finanziari della Confederazione per la ricerca e l'innovazione. |
SR 420.1 Legge federale del 14 dicembre 2012 sulla promozione della ricerca e dell'innovazione (LPRI) LPRI Art. 4 Organi di ricerca - Sono organi di ricerca ai sensi della presente legge: |
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a | le seguenti istituzioni di promozione della ricerca: |
a1 | il Fondo nazionale svizzero per la ricerca scientifica (FNS), |
a2 | le Accademie svizzere delle scienze, che comprendono: |
b | l'Agenzia svizzera per la promozione dell'innovazione (Innosuisse) secondo la legge del 17 giugno 20165 su Innosuisse; |
c | i centri di ricerca universitari seguenti: |
c1 | i politecnici federali (PF) e gli istituti di ricerca del settore dei PF, |
c2 | le scuole universitarie e gli altri istituti accademici, accreditati secondo la legge federale del 30 settembre 20116 sulla promozione e sul coordinamento del settore universitario svizzero (LPSU), |
c3 | le strutture di ricerca d'importanza nazionale sostenute dalla Confederazione in base alla presente legge (art. 15); |
d | l'Amministrazione federale, per quanto: |
d1 | svolga ricerche per l'adempimento dei propri compiti (ricerca del settore pubblico), o |
d2 | svolga compiti di promozione della ricerca e dell'innovazione. |
SR 420.1 Legge federale del 14 dicembre 2012 sulla promozione della ricerca e dell'innovazione (LPRI) LPRI Art. 8 Convenzioni sulle prestazioni - 1 Il Consiglio federale può concludere convenzioni sulle prestazioni con organi di ricerca esterni all'Amministrazione federale e con altri beneficiari di sussidi secondo la presente legge. |
|
1 | Il Consiglio federale può concludere convenzioni sulle prestazioni con organi di ricerca esterni all'Amministrazione federale e con altri beneficiari di sussidi secondo la presente legge. |
2 | Può delegare tale competenza al Dipartimento federale dell'economia, della formazione e della ricerca (DEFR) o alla competente unità amministrativa. |
SR 420.1 Legge federale del 14 dicembre 2012 sulla promozione della ricerca e dell'innovazione (LPRI) LPRI Art. 10 Fondo nazionale svizzero - 1 Il Fondo nazionale svizzero per la ricerca scientifica (FNS) è l'organo della Confederazione incaricato di promuovere la ricerca scientifica in tutte le discipline presenti nei centri di ricerca universitari. |
|
1 | Il Fondo nazionale svizzero per la ricerca scientifica (FNS) è l'organo della Confederazione incaricato di promuovere la ricerca scientifica in tutte le discipline presenti nei centri di ricerca universitari. |
2 | Il FNS impiega i sussidi accordatigli dalla Confederazione segnatamente per: |
a | la promozione della ricerca nell'ambito degli strumenti di promozione da esso definiti; |
b | la partecipazione, da esso decisa autonomamente, a programmi di promozione e a progetti di ricerca interconnessi sul piano nazionale e internazionale; |
c | la realizzazione dei programmi nazionali di promozione decisi e commissionati dal Consiglio federale, segnatamente i programmi nazionali di ricerca e i poli di ricerca nazionali; |
d | la partecipazione della Svizzera a programmi internazionali decisa e commissionata dal Consiglio federale; |
e | il sostegno ai provvedimenti di sfruttamento e valorizzazione dei risultati della ricerca che ha promosso. |
3 | Nell'ambito dei compiti e delle competenze conferitigli, il FNS stabilisce gli strumenti appropriati e la forma della promozione. Al riguardo si concentra sulla promozione: |
a | di progetti di ricerca d'eccellenza; |
b | di nuove leve scientifiche altamente qualificate; |
c | di infrastrutture di ricerca destinate allo sviluppo di settori scientifici in Svizzera e che non rientrano nell'ambito di competenza dei centri di ricerca universitari o della Confederazione; |
d | della cooperazione scientifica internazionale, tenendo conto degli obiettivi e dei provvedimenti della Confederazione in questo settore. |
4 | Nell'ambito delle sue attività di promozione, il FNS accorda ai centri di ricerca universitari e ai centri di ricerca extrauniversitari a scopo non lucrativo sussidi volti a compensare i costi indiretti di ricerca (overhead). Il Consiglio federale disciplina i principi del calcolo dei sussidi. |
5 | Il FNS partecipa alle procedure che precedono le decisioni sui programmi di ricerca nazionali, sui poli nazionali di ricerca e su altri programmi di promozione che gli sono stati affidati. |
6 | Per garantire la continuità delle sue attività di promozione della ricerca, il FNS può impiegare una parte dei sussidi della Confederazione per costituire un capitale proprio sotto forma di riserve. Nel rispettivo anno contabile l'ammontare delle riserve non può eccedere il 15 per cento del sussidio federale annuo.13 In casi eccezionali il Consiglio federale può autorizzare il superamento temporaneo di tale aliquota massima qualora gli oneri non iscritti nel bilancio del FNS per i sussidi di promozione della ricerca giustifichino siffatta misura.14 |
7 | La Segreteria di Stato per la formazione, la ricerca e l'innovazione (SEFRI) conclude periodicamente con il FNS una convenzione sulle prestazioni fondata sui decreti di finanziamento dell'Assemblea federale. In tale convenzione sono specificati anche i compiti supplementari delegati dal Consiglio federale. |
3.2 Conformément à l'art. 13 al. 1
SR 420.1 Legge federale del 14 dicembre 2012 sulla promozione della ricerca e dell'innovazione (LPRI) LPRI Art. 13 Procedura e tutela giurisdizionale - 1 Le istituzioni di promozione della ricerca disciplinano la procedura di concessione dei loro sussidi. Tale procedura deve essere conforme ai requisiti di cui agli articoli 10 e 26-38 della legge federale del 20 dicembre 196822 sulla procedura amministrativa (PA). |
|
1 | Le istituzioni di promozione della ricerca disciplinano la procedura di concessione dei loro sussidi. Tale procedura deve essere conforme ai requisiti di cui agli articoli 10 e 26-38 della legge federale del 20 dicembre 196822 sulla procedura amministrativa (PA). |
2 | In caso di procedura di promozione transfrontaliera, l'articolo 11b PA si applica alla notificazione di decisioni a richiedenti all'estero. |
3 | Il richiedente può far valere mediante ricorso: |
a | la violazione del diritto federale, compreso l'eccesso o l'abuso del potere di apprezzamento; |
b | l'accertamento inesatto o incompleto di fatti giuridicamente rilevanti. |
4 | I nomi dei relatori e dei periti scientifici possono essere comunicati al ricorrente soltanto se gli interessati vi acconsentono. |
5 | Per il resto, la procedura di ricorso è retta dalle disposizioni generali sull'amministrazione della giustizia federale. |
SR 420.1 Legge federale del 14 dicembre 2012 sulla promozione della ricerca e dell'innovazione (LPRI) LPRI Art. 13 Procedura e tutela giurisdizionale - 1 Le istituzioni di promozione della ricerca disciplinano la procedura di concessione dei loro sussidi. Tale procedura deve essere conforme ai requisiti di cui agli articoli 10 e 26-38 della legge federale del 20 dicembre 196822 sulla procedura amministrativa (PA). |
|
1 | Le istituzioni di promozione della ricerca disciplinano la procedura di concessione dei loro sussidi. Tale procedura deve essere conforme ai requisiti di cui agli articoli 10 e 26-38 della legge federale del 20 dicembre 196822 sulla procedura amministrativa (PA). |
2 | In caso di procedura di promozione transfrontaliera, l'articolo 11b PA si applica alla notificazione di decisioni a richiedenti all'estero. |
3 | Il richiedente può far valere mediante ricorso: |
a | la violazione del diritto federale, compreso l'eccesso o l'abuso del potere di apprezzamento; |
b | l'accertamento inesatto o incompleto di fatti giuridicamente rilevanti. |
4 | I nomi dei relatori e dei periti scientifici possono essere comunicati al ricorrente soltanto se gli interessati vi acconsentono. |
5 | Per il resto, la procedura di ricorso è retta dalle disposizioni generali sull'amministrazione della giustizia federale. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 10 - 1 Le persone, cui spetti di prendere o preparare la decisione, devono ricusarsi: |
|
1 | Le persone, cui spetti di prendere o preparare la decisione, devono ricusarsi: |
a | se hanno un interesse personale nella causa; |
b | se sono il coniuge o il partner registrato di una parte o convivono di fatto con essa; |
bbis | se sono parenti o affini in linea retta, o in linea collaterale fino al terzo grado, di una parte; |
c | se sono rappresentanti d'una parte o hanno agito per essa nella medesima causa; |
d | se possono avere per altri motivi una prevenzione nella causa. |
2 | Se la ricusazione è contestata, decide l'autorità di vigilanza; quando concerne un membro d'un collegio, decide quest'ultimo senza il suo concorso. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 26 - 1 Nella sua causa, la parte o il suo rappresentante ha il diritto di esaminare alla sede dell'autorità che decide o d'una autorità cantonale, designata da questa, gli atti seguenti: |
|
1 | Nella sua causa, la parte o il suo rappresentante ha il diritto di esaminare alla sede dell'autorità che decide o d'una autorità cantonale, designata da questa, gli atti seguenti: |
a | le memorie delle parti e le osservazioni delle autorità; |
b | tutti gli atti adoperati come mezzi di prova; |
c | le copie delle decisioni notificate. |
1bis | Se la parte o il suo rappresentante vi acconsente, l'autorità può notificare per via elettronica gli atti da esaminare.64 |
2 | L'autorità che decide può riscuotere una tassa per l'esame degli atti d'una causa definita; il Consiglio federale stabilisce la tariffa delle tasse. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 38 - Una notificazione difettosa non può cagionare alle parti alcun pregiudizio. |
SR 420.1 Legge federale del 14 dicembre 2012 sulla promozione della ricerca e dell'innovazione (LPRI) LPRI Art. 7 Compiti - 1 La Confederazione promuove la ricerca e l'innovazione secondo la presente legge come pure secondo le leggi speciali, mediante: |
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1 | La Confederazione promuove la ricerca e l'innovazione secondo la presente legge come pure secondo le leggi speciali, mediante: |
a | l'esercizio dei due PF e degli istituti di ricerca del settore dei PF; |
b | i sussidi secondo la LPSU7; |
c | i sussidi alle istituzioni di promozione della ricerca; |
d | i sussidi a strutture di ricerca d'importanza nazionale; |
e | la ricerca del settore pubblico, compresi l'istituzione e l'esercizio di istituti federali di ricerca; |
f | l'esercizio di Innosuisse e altri provvedimenti di promozione dell'innovazione; |
g | la cooperazione internazionale nel settore della ricerca e dell'innovazione. |
2 | Per consolidare la posizione della Svizzera come polo di ricerca e d'innovazione, la Confederazione può sostenere l'istituzione di un parco svizzero dell'innovazione. |
3 | Il Consiglio federale può incaricare le istituzioni di promozione della ricerca e Innosuisse di realizzare, singolarmente o congiuntamente, programmi speciali o programmi di promozione tematici.10 |
4 | Il Consiglio federale può affidare alle istituzioni di promozione della ricerca e a Innosuisse compiti nell'ambito della cooperazione internazionale il cui adempimento necessita della loro competenza specifica.11 |
SR 420.1 Legge federale del 14 dicembre 2012 sulla promozione della ricerca e dell'innovazione (LPRI) LPRI Art. 9 Compiti e principi di promozione in generale - 1 Le istituzioni di promozione della ricerca adempiono i compiti che è opportuno realizzare in un contesto di autonomia scientifica e gestionale. |
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1 | Le istituzioni di promozione della ricerca adempiono i compiti che è opportuno realizzare in un contesto di autonomia scientifica e gestionale. |
2 | Esse promuovono la ricerca, per quanto questa non serva direttamente a scopi commerciali. |
3 | Emanano le disposizioni necessarie per la promozione della ricerca nei loro statuti e regolamenti. Questi necessitano dell'approvazione del Consiglio federale per quanto disciplinino compiti per cui sono impiegati mezzi finanziari della Confederazione. Le istituzioni di promozione della ricerca possono delegare a organi subordinati l'emanazione di disposizioni di portata limitata per l'esecuzione degli statuti e dei regolamenti soggetti ad approvazione. Tali disposizioni sono esenti dall'obbligo di approvazione.12 |
4 | Le istituzioni di promozione della ricerca attribuiscono particolare importanza alla promozione della ricerca fondamentale. |
5 | Promuovono la ricerca dei centri di ricerca extrauniversitari a scopo non lucrativo alle seguenti condizioni: |
a | l'indipendenza scientifica delle persone incaricate della ricerca è garantita; |
b | la ricerca è utile alla formazione e al perfezionamento delle nuove leve scientifiche; |
c | i risultati sono resi accessibili alla comunità scientifica. |
3.2.1 S'agissant de l'encouragement de la carrière, il convient de se référer au Règlement des subsides (ainsi qu'au Règlement d'exécution général relatif au règlement des subsides du 17 juin 2008) qui en régit les contours de manière générale. Son art. 4 définit ainsi ce qu'il y a lieu d'entendre par encouragement de la carrière, son art. 20 détermine dans les grandes lignes le cercle des personnes habilitées à requérir des subsides dans ce domaine et son art. 21 indique que les dispositions relatives à l'encouragement de projets (c'est-à-dire les règles prévues aux art. 13-19) s'appliquent aussi par analogie à l'encouragement de la carrière.
3.2.2 Conformément à l'art. 46 al. 1 Règlement des subsides, le Conseil national de la recherche a arrêté le Règlement relatif à l'octroi de subsides Professeurs boursiers FNS du 16 janvier 2008 (version du 15 août 2012 ; ci-après : Règlement Professeurs boursiers FNS), qui est entré en vigueur le 1er février 2008 et réunit les dispositions d'exécution spécifiques en la matière. Ce règlement est accompagné des Directives Professeur boursier FNS pour remplir la demande de subside sur mySNF (phase I) (version Février 2013 [annexe 7 jointe au recours] ; cf. également : Directives Professeurs boursiers FNS pour soumettre une requête (étape 1) via mySNF [version Février 2015] ; ci-après : Directives mySNF).
Compte tenu de la systématique du Règlement des subsides et du renvoi de l'art. 19 al. 1 Règlement Professeurs boursiers FNS, il convient de relever tout d'abord que les art. 8-9 (conditions personnelles et formelles à la remise d'une requête) et les art. 10-12 (dispositions générales relatives aux requérants et à la procédure de traitement des requêtes) Règlement des subsides sont applicables à l'octroi de subsides Professeurs boursiers FNS.
Selon l'art. 1 al. 1 Règlement Professeurs boursiers FNS, le FNS accorde des postes de Professeurs boursiers FNS dans les hautes écoles suisses aux chercheuses et chercheurs qui visent une carrière académique. L'art. 1 al. 2 Règlement Professeurs boursiers FNS ajoute que les postes de Professeurs boursiers FNS peuvent être sollicités dans toutes les disciplines.
Les conditions préalables de participation à la procédure d'attribution de postes de Professeurs boursiers FNS sont prévues aux art. 3-5 Règlement Professeurs boursiers FNS. L'art. 4 Règlement Professeurs boursiers FNS fixe les conditions objectives. Les requêtes doivent être rédigées, au choix dans une langue officielle ou en anglais, à l'aide des formulaires officiels du FNS et conformément aux directives prévues à cet effet, ainsi que contenir toutes les indications et être accompagnées de tous les documents obligatoires (art. 4 al. 1 et 2 Règlement Professeurs boursiers FNS) ; ces documents attestent différents éléments selon la phase dans laquelle leur production est requise (art. 4 al. 3, 4 et 5 Règlement Professeurs boursiers FNS, ainsi que les Directives mySNF). Selon l'art. 5 al. 2 Règlement Professeurs boursiers FNS, les requêtes complètes doivent être soumises jusqu'à la date limite de la mise au concours en cours auprès du Secrétariat du FNS, l'art. 9 al. 2
SR 420.1 Legge federale del 14 dicembre 2012 sulla promozione della ricerca e dell'innovazione (LPRI) LPRI Art. 9 Compiti e principi di promozione in generale - 1 Le istituzioni di promozione della ricerca adempiono i compiti che è opportuno realizzare in un contesto di autonomia scientifica e gestionale. |
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1 | Le istituzioni di promozione della ricerca adempiono i compiti che è opportuno realizzare in un contesto di autonomia scientifica e gestionale. |
2 | Esse promuovono la ricerca, per quanto questa non serva direttamente a scopi commerciali. |
3 | Emanano le disposizioni necessarie per la promozione della ricerca nei loro statuti e regolamenti. Questi necessitano dell'approvazione del Consiglio federale per quanto disciplinino compiti per cui sono impiegati mezzi finanziari della Confederazione. Le istituzioni di promozione della ricerca possono delegare a organi subordinati l'emanazione di disposizioni di portata limitata per l'esecuzione degli statuti e dei regolamenti soggetti ad approvazione. Tali disposizioni sono esenti dall'obbligo di approvazione.12 |
4 | Le istituzioni di promozione della ricerca attribuiscono particolare importanza alla promozione della ricerca fondamentale. |
5 | Promuovono la ricerca dei centri di ricerca extrauniversitari a scopo non lucrativo alle seguenti condizioni: |
a | l'indipendenza scientifica delle persone incaricate della ricerca è garantita; |
b | la ricerca è utile alla formazione e al perfezionamento delle nuove leve scientifiche; |
c | i risultati sono resi accessibili alla comunità scientifica. |
Les art. 6-10 Règlement Professeurs boursiers FNS sont quant à eux consacrés à la procédure régissant le traitement des requêtes. Le Conseil de la recherche du FNS (qui peut confier cette tâche à des organes d'évaluation spécialisés) est l'organe compétent en matière d'évaluation scientifique et de décision d'octroi des subsides de Professeurs boursiers FNS (art. 6 Règlement Professeurs boursiers FNS et art. 21 al. 1 et 2 Statuts du FNS). Dans le domaine particulier de l'encouragement de la carrière, conformément à l'art. 22 al. 1 Statuts du FNS ainsi qu'à l'art. 2 al. 1 du Règlement d'organisation du Conseil national de la recherche du 14 novembre 2007 (version 11.12.2013 ; ci-après : Règlement Conseil de la recherche), le Conseil de la recherche a constitué le comité spécialisé "Carrières (CS CAR)" chargé, dans son domaine spécialisé, des tâches désignées à l'art. 21 al. 2 let. e-i Statuts du FNS (art. 18 al. 1 let. b et art. 19 al. 1 Règlement Conseil de la recherche).
La procédure d'évaluation se déroule en deux étapes, c'est-à-dire une phase de présélection suivie d'une phase de sélection finale, la mise au concours mentionnant le nombre de subsides qu'il est prévu d'attribuer (art. 8 Règlement Professeurs boursiers FNS ; cf. arrêt du Tribunal administratif fédéral B 1538/2013 du 2 avril 2014 consid. 4.2).
Lors de la phase de présélection, le rapporteur et le co-rapporteur désignés parmi les organes chargés de l'évaluation (art. 23 al. 1 Règlement Conseil de la recherche) examinent les candidatures au regard des critères d'évaluation scientifique de l'art. 7 al. 2 Règlement Professeurs boursiers FNS et en se fondant sur les documents obligatoires (art. 4 al. 3 Règlement Professeurs boursiers FNS, ainsi que Directives mySNF) et, le cas échéant, sur les avis d'experts externes (cf. art. 18 al. 4 Règlement des subsides). Ils remplissent chacun une feuille d'évaluation à l'attention de la commission d'évaluation et classent les requêtes sur une échelle de six niveaux. Lors d'une séance réunissant tous les membres de la commission d'évaluation, les feuilles d'évaluation sont discutées et comparées entre elles en vue d'un classement qualitatif de l'ensemble des candidatures. Sur la base de ce classement, la commission d'évaluation présente au comité spécialisé "Carrières (CS CAR)" les meilleures requêtes pour lesquelles il y a lieu d'inviter les candidats à la seconde phase de sélection. Ce comité décide de manière définitive quelles sont les candidatures à rejeter au terme de la première phase ou à retenir pour la suite de la procédure d'évaluation (art. 20 al. 2 Règlement Conseil de la recherche et art. 5 al. 3 Règlement Professeurs boursiers FNS).
4.
Selon l'art. 31 Règlement des subsides, "[l]es décisions prises par le FNS en vertu de la loi sur l'encouragement de la recherche et de l'innovation peuvent être déférées au Tribunal administratif fédéral".
L'art. 13 al. 2
SR 420.1 Legge federale del 14 dicembre 2012 sulla promozione della ricerca e dell'innovazione (LPRI) LPRI Art. 13 Procedura e tutela giurisdizionale - 1 Le istituzioni di promozione della ricerca disciplinano la procedura di concessione dei loro sussidi. Tale procedura deve essere conforme ai requisiti di cui agli articoli 10 e 26-38 della legge federale del 20 dicembre 196822 sulla procedura amministrativa (PA). |
|
1 | Le istituzioni di promozione della ricerca disciplinano la procedura di concessione dei loro sussidi. Tale procedura deve essere conforme ai requisiti di cui agli articoli 10 e 26-38 della legge federale del 20 dicembre 196822 sulla procedura amministrativa (PA). |
2 | In caso di procedura di promozione transfrontaliera, l'articolo 11b PA si applica alla notificazione di decisioni a richiedenti all'estero. |
3 | Il richiedente può far valere mediante ricorso: |
a | la violazione del diritto federale, compreso l'eccesso o l'abuso del potere di apprezzamento; |
b | l'accertamento inesatto o incompleto di fatti giuridicamente rilevanti. |
4 | I nomi dei relatori e dei periti scientifici possono essere comunicati al ricorrente soltanto se gli interessati vi acconsentono. |
5 | Per il resto, la procedura di ricorso è retta dalle disposizioni generali sull'amministrazione della giustizia federale. |
SR 420.1 Legge federale del 14 dicembre 2012 sulla promozione della ricerca e dell'innovazione (LPRI) LPRI Art. 13 Procedura e tutela giurisdizionale - 1 Le istituzioni di promozione della ricerca disciplinano la procedura di concessione dei loro sussidi. Tale procedura deve essere conforme ai requisiti di cui agli articoli 10 e 26-38 della legge federale del 20 dicembre 196822 sulla procedura amministrativa (PA). |
|
1 | Le istituzioni di promozione della ricerca disciplinano la procedura di concessione dei loro sussidi. Tale procedura deve essere conforme ai requisiti di cui agli articoli 10 e 26-38 della legge federale del 20 dicembre 196822 sulla procedura amministrativa (PA). |
2 | In caso di procedura di promozione transfrontaliera, l'articolo 11b PA si applica alla notificazione di decisioni a richiedenti all'estero. |
3 | Il richiedente può far valere mediante ricorso: |
a | la violazione del diritto federale, compreso l'eccesso o l'abuso del potere di apprezzamento; |
b | l'accertamento inesatto o incompleto di fatti giuridicamente rilevanti. |
4 | I nomi dei relatori e dei periti scientifici possono essere comunicati al ricorrente soltanto se gli interessati vi acconsentono. |
5 | Per il resto, la procedura di ricorso è retta dalle disposizioni generali sull'amministrazione della giustizia federale. |
En sa qualité d'autorité judiciaire, le Tribunal administratif fédéral n'est en effet pas une autorité supérieure d'encouragement de la recherche scientifique ni une instance de surveillance en la matière ; il ne dispose pas des connaissances techniques que requiert l'évaluation des projets soumis au FNS. Par ailleurs, par leur nature, les décisions relatives à des demandes de subsides ne se prêtent pas bien à un contrôle judiciaire, étant donné que l'autorité de recours ne connaît pas tous les facteurs d'évaluation des projets et n'est, en règle générale, pas à même de juger des qualités du projet du recourant par rapport à ceux de ses concurrents. Un libre examen des décisions en matière d'octroi de subsides à la recherche pourrait engendrer des inégalités de traitement (cf. ATAF 2007/37 consid. 2.1).
En conséquence, pour autant qu'il n'existe pas de doutes apparemment fondés sur l'impartialité des membres du collège appelé à statuer sur la demande de subsides ni de violations caractérisées des droits d'une partie dans la procédure en cause et que l'évaluation effectuée paraisse correcte et appropriée, le Tribunal administratif fédéral se réfère à l'appréciation de l'autorité inférieure.
Cette retenue n'est cependant admissible qu'à l'égard de l'évaluation proprement dite du projet présenté. Dans la mesure où le recourant conteste l'interprétation et l'application de prescriptions légales ou s'il se plaint de vices de procédure, l'autorité de recours doit examiner les griefs soulevés avec pleine cognition, sous peine de déni de justice formel (cf. ATAF 2007/37 consid. 2.2 ; arrêts du Tribunal administratif fédéral B 3728/2013 du 27 août 2014 consid. 2, B 2139/2009 du 10 novembre 2009 consid. 4 et B 6801/2007 du 2 juillet 2008 consid. 4.1 [et les réf. cit.]).
5.
5.1 Dans le cadre de la présente procédure de recours, le recourant fait à diverses reprises valoir une violation par l'autorité inférieure de son devoir de motiver la décision attaquée. Le recourant soutient tout d'abord que la constatation de l'autorité inférieure au sujet du caractère vague du plan de recherche est en particulier insuffisamment motivée. Il conteste par ailleurs l'affirmation de l'autorité inférieure selon laquelle sa "Liste de publications" n'a pas été jugée exceptionnelle comparée à son âge académique et à l'avancement de sa carrière. Il estime que cette appréciation est également insuffisamment motivée et indique avoir tenté, mais sans succès, d'obtenir des précisions à ce sujet auprès de l'autorité inférieure. Le recourant considère en outre que l'appréciation de l'autorité inférieure en ce qui concerne ses prestations antérieures est elle aussi insuffisamment motivée. Enfin, dans ses observations du 15 décembre 2014, il affirme notamment que, bien que l'autorité inférieure indique que ses accomplissements antérieurs ont été évalués en comparaison avec d'autres candidats lors de l'évaluation et de la réévaluation, il n'existe aucun justificatif à propos de liens avec les autres candidats.
5.2 Déduit du droit d'être entendu consacré à l'art. 29 al. 2
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 29 Garanzie procedurali generali - 1 In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
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1 | In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
2 | Le parti hanno diritto d'essere sentite. |
3 | Chi non dispone dei mezzi necessari ha diritto alla gratuità della procedura se la sua causa non sembra priva di probabilità di successo. Ha inoltre diritto al patrocinio gratuito qualora la presenza di un legale sia necessaria per tutelare i suoi diritti. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 35 - 1 Le decisioni scritte, anche se notificate in forma di lettera, devono essere designate come tali, motivate, e indicare il rimedio giuridico. |
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1 | Le decisioni scritte, anche se notificate in forma di lettera, devono essere designate come tali, motivate, e indicare il rimedio giuridico. |
2 | L'indicazione del rimedio giuridico deve menzionare il rimedio giuridico ordinario ammissibile, l'autorità competente e il termine per interporlo. |
3 | L'autorità può rinunciare a indicare i motivi e il rimedio giuridico allorché la decisione sia interamente conforme alle domande delle parti e nessuna parte chieda la motivazione. |
La jurisprudence a admis que, sous réserve de l'indication minimale des motifs de refus, il était envisageable de se satisfaire d'une motivation sommaire quant aux décisions de refus du FNS en matière de subsides, en raison du grand nombre de requêtes auxquelles il devait faire face chaque année. Dans le cadre d'un recours et, en particulier, de l'échange d'écritures, il appartient cependant au FNS et aux autres institutions compétentes de préciser et de développer les motifs sur lesquels ils ont fondé la décision attaquée, lorsque cela s'avère nécessaire au vu de leur devoir de motivation décrit ci-dessus (cf. ATF 116 V 28 ; arrêts du Tribunal administratif fédéral B 1538/2013 du 2 avril 2014 consid. 5.3, B 253/2013 du 26 février 2014 consid. 6.1 [non publié in : ATAF 2014/2], B 3662/2011 du 30 août 2012 consid. 4.1 [et les réf. cit.] et B 2023/2011 du 2 février 2012 consid. 4.2.2 ; Moor/ Poltier, op. cit., ch. 2.2.8.5, p. 355 s.).
À cet égard, il sied de rappeler que, s'il n'est pas habilité à revoir l'opportunité d'une décision en matière de subsides, le Tribunal administratif fédéral intervient pour sanctionner un excès ou un abus du pouvoir d'appréciation (cf. consid. 4). Or, l'exercice de ce pouvoir de cognition restreint présuppose que la décision attaquée repose sur une motivation suffisamment solide, le tribunal ne pouvant se substituer à l'autorité inférieure pour en combler les lacunes sans porter atteinte au pouvoir d'appréciation de celle-ci (cf. notamment : arrêt du Tribunal administratif fédéral B 253/2013 du 26 février 2014 consid. 6.1 [et les réf. cit.] [non publié in : ATAF 2014/2]).
5.3 En l'espèce, en ce qui concerne tout d'abord le plan de recherche, la décision attaquée ne se limite pas à affirmer qu'il est trop vague. Sur une dizaine de lignes, elle indique notamment que ce plan de recherche ne met pas suffisamment clairement en évidence les résultats attendus, en donnant l'exemple des "[...]". Elle justifie par ailleurs son appréciation de la liste de publications et des prestations antérieures du recourant en se référant notamment à son âge académique et à la comparaison avec les dossiers d'autres candidats.
Même de manière brève, l'autorité inférieure développe ainsi les points nécessaires à la compréhension du bien-fondé de sa décision, de sorte que le recourant peut comprendre pour quels motifs elle a été prise et est dès lors en mesure de déterminer valablement par quels moyens il entend la contester. L'autorité n'a en effet pas l'obligation de discuter tous les faits, moyens de preuve et griefs invoqués par les parties, mais peut au contraire se limiter à ceux qui, sans arbitraire, apparaissent pertinents (cf. ATF 136 I 229 consid. 5.2). Il convient d'ailleurs de relever que, dans le cadre de l'échange d'écritures, l'autorité inférieure a donné des précisions, notamment en ce qui concerne l'évaluation de la liste de publications du recourant. Peu importe par conséquent que l'autorité inférieure, en réponse à la demande de précisions adressée par le recourant par e-mail du 20 novembre 2013 (annexe 14 jointe au recours), se soit essentiellement limitée, par e-mail du 21 novembre 2013, à renvoyer au contenu de la décision attaquée (annexe 15 jointe au recours).
Dans ces conditions, il n'y a pas de violation du devoir de motivation, l'autorité inférieure n'étant, pour le surplus, pas tenue de se prononcer sur les griefs invoqués contre sa décision en procédure de recours (cf. arrêt du Tribunal administratif fédéral B 1538/2013 du 2 avril 2014 consid. 5.3 in fine).
Autre est bien entendu la question de savoir si la motivation résiste à la critique. Les arguments développés par ailleurs par le recourant à l'encontre de la décision attaquée seront donc examinés ci-dessous (consid. 6 11).
6.
6.1
6.1.1 Dans sa duplique, l'autorité inférieure explique que la reconsidération de la requête du recourant n'a pas été initiée par elle-même. Elle précise que son secrétariat a expliqué au recourant qu'il avait la possibilité de faire recours, mais aussi de demander une reconsidération.
6.1.2 Dans ses observations du 15 décembre 2014, le recourant affirme qu'il a téléphoné à l'autorité inférieure pour l'informer de son intention de recourir contre la décision du 28 août 2013 et que, peu de temps après, le même jour, elle l'a recontacté pour l'encourager à demander la réévaluation de sa requête.
6.2 Il convient de relever à ce sujet que le contexte dans lequel l'autorité inférieure a procédé à la reconsidération de sa décision du 28 août 2013 et rendu sa nouvelle décision du 19 novembre 2013 est sans importance dans le cadre de la présente procédure de recours dirigée contre cette dernière décision, ce d'autant que l'autorité inférieure a statué sans frais ni dépens.
7.
7.1
7.1.1 Dans sa duplique, l'autorité inférieure précise et souligne que, dans le cadre de la reconsidération, elle a procédé à une nouvelle évaluation en indiquant des motifs originaux qui ont une nouvelle fois conduit au rejet de la demande. Elle ajoute que la justification plus détaillée remplace celle de la première décision du 28 août 2013. L'autorité inférieure est par conséquent d'avis qu'elle n'a à prendre position ni sur les arguments du recourant à l'encontre des motifs de la décision abrogée du 28 août 2013 ni sur les arguments à l'encontre des explications qui figurent dans les rapports d'évaluation qui ont précédé la première décision.
7.1.2 Dans ses observations du 15 décembre 2014, le recourant indique qu'il ressort de la réponse de l'autorité inférieure que le rapporteur et le co-rapporteur ont pris connaissance du recours et ont indiqué qu'ils n'avaient rien à ajouter à leurs appréciations ni à celles des organes compétents. Le recourant en conclut que les avis émis par le rapporteur et le co-rapporteur en vue de la première décision du 28 août 2013 sont toujours à la base de la décision attaquée du 19 novembre 2013 et qu'ils peuvent être mis en cause dans le cadre du recours.
7.2 Il est clair que la décision attaquée du 19 novembre 2013 annule et remplace la première décision du 28 août 2013. Il n'en demeure pas moins que les avis émis par le rapporteur et le co-rapporteur en vue de la première décision du 28 août 2013 ne sauraient être ignorés au moment de statuer sur le présent recours, car l'autorité inférieure s'y réfère dans le cadre de la procédure qui l'a conduite à rendre la décision attaquée du 19 novembre 2013. Elle indique en effet que "[...] après avoir examiné la demande de reconsidération, les deux rapporteurs ont conclu que les objections émises ne permettaient pas de remettre en cause l'évaluation du rapporteur et du co-rapporteur, ainsi que celle de la commission d'évaluation et du comité spécialisé. Les raisons de cette prise de position ont été intégrées dans la nouvelle décision du 19 novembre [...]" (réponse, p. 1).
Le Tribunal administratif fédéral n'est en revanche pas appelé à examiner les critiques du recourant qui concernent des éléments des avis du rapporteur ou du co-rapporteur qui n'ont pas été retenus dans la décision attaquée. Tel est en l'espèce notamment le cas des considérations du recourant selon lesquelles la critique formulée par le rapporteur (recte : co-rapporteur) (document no 2 du dossier de l'autorité inférieure) au sujet du pauvre potentiel de la visibilité du projet à l'étranger ne repose sur aucune argumentation et est contredite par les lettres de recommandation qui représentent l'Allemagne, l'Espagne et les Etats-Unis (réplique, ch. 14h, p. 4). La décision attaquée ne se fonde en effet manifestement pas sur la visibilité du projet à l'étranger et ne doit par conséquent pas être motivée à ce sujet.
Quant aux griefs du recourant à l'encontre de la motivation de la première décision du 28 août 2013, ils n'ont pas non plus à être examinés étant donné que cette décision a été annulée par la décision attaquée du 19 novembre 2013. Le Tribunal administratif fédéral ne se penchera donc pas sur les développements par lesquels le recourant relève que le procès-verbal de la séance de l'autorité inférieure du 19 novembre 2013 (document no 8 du dossier de l'autorité inférieure) indique que la mobilité du recourant "played no role in the committee's past assessment", alors que la décision de l'autorité inférieure du 28 août 2013 contient le commentaire suivant : "votre mobilité est relativement restreinte" (réplique, ch. 14a, p. 3).
8.
Dans son recours, le recourant développe un certain nombre d'arguments à l'encontre de l'appréciation de son plan de recherche faite par l'autorité inférieure dans la décision attaquée.
8.1
8.1.1 Le recourant conteste tout d'abord l'affirmation suivante, contenue dans la décision attaquée, dont il considère qu'elle n'est pas exacte :
"[...] le plan de recherche n'a pas convaincu pour les raisons suivantes : Il n'y apparaît pas assez clairement où cette ligne de recherche va aboutir une fois ces problèmes résolus. Les indications dans le plan de recherche ne sont pas assez détaillées à cet égard".
Se référant à son plan de recherche, le recourant soutient que le principal résultat du projet sera un nouveau "cadre théorique visant à découvrir des limites fondamentales, des principes de conception optimales et des stratégies d'analyse comparatives communes dans les [...] ([...]) [...]" (cf. annexe 2 jointe au recours, p. 1). Il souligne que de tels aspects théoriques et pratiques ne sont pas disponibles et sont très demandés aujourd'hui et que la totalité de la section "Plan de travail" (cf. annexe 2 jointe au recours, p. 2-4) est consacrée aux indicateurs qui ouvrent les perspectives et les résultats finals du projet. Il relève encore que, selon les experts internationaux qui ont apporté leur soutien à son projet, le plan de recherche indique assez clairement quels sont les résultats attendus et l'importance de la recherche.
8.1.2 Selon la jurisprudence, la constatation des faits est incomplète lorsque toutes les circonstances de fait et les moyens de preuve déterminants pour la décision n'ont pas été pris en compte par l'autorité inférieure. Elle est inexacte lorsque l'autorité a omis d'administrer la preuve d'un fait pertinent, a apprécié de manière erronée le résultat de l'administration d'un moyen de preuve, ou a fondé sa décision sur des faits erronés, en contradiction avec les pièces (ATAF 2007/37 consid. 2.3). Il y a arbitraire, s'agissant de l'établissement des faits et de l'appréciation des preuves, lorsque l'autorité ne prend pas en compte, sans aucune raison sérieuse, un élément de preuve propre à modifier la décision, lorsqu'elle se trompe manifestement sur son sens et sa portée, ou encore lorsque, en se fondant sur les éléments recueillis, elle en tire des constatations insoutenables (cf. ATF 137 III 226 consid. 4.2, ATF 136 III 552 consid. 4.2 ; ATAF 2014/2 consid. 5.1).
8.1.3
8.1.3.1 Rien ne laisse penser que l'autorité inférieure n'a pas tenu compte des passages du plan de recherche mis en évidence par le recourant dans son recours (cf. consid. 8.1.1), ce d'autant qu'elle relève expressément que "[l]es indications dans le plan de recherche ne sont pas assez détaillées [...]".
Il s'avère d'ailleurs que le recourant reproche moins à l'autorité inférieure d'avoir fondé sa décision sur des faits erronés ou ignoré des faits allégués que d'avoir qualifié son plan de recherche de pas assez détaillé. Ce n'est dès lors pas la constatation des faits pertinents en tant que telle qui est en cause, mais plutôt l'appréciation qu'en fait l'autorité inférieure. Dans ces circonstances, vu la jurisprudence, le Tribunal administratif fédéral se doit de respecter la liberté d'appréciation de l'autorité inférieure et s'imposer une retenue à l'égard de l'évaluation proprement dite du projet (cf. consid. 4 ; ATAF 2007/37 consid. 2.3).
8.1.3.2
8.1.3.2.1
8.1.3.2.1.1 Dans sa lettre du 28 avril 2013, le Prof. B._______ affirme que :
"[t]he main goal of the project is to provide [...]. The applicant formulates research problems in very general yet challenging settings with respect to [...]. The results of this research should provide insights into [...]([...]) as well as to provide [...].
The proposal also considers a balanced part on [...]. The project's [...]is an important and timely case study. [...] I expect that a number of valuable theoretically fundamental and experimental results will be delivered at the end of the project that will make a significant progress with respect to the current state-of-the-art results in [...]. Furthermore, [...]" (annexe 4 jointe au recours, p. 1-2).
Il s'avère que les termes utilisés par ce professeur, qui restent très généraux ("[...] The applicant formulates research problems in very general yet challenging settings [...]. The results of this research should provide insights [...]. [...] I expect that a number of valuable theoretically fundamental and experimental results will be delivered at the end of the project [...]"), tendent à confirmer les doutes exprimés par l'autorité inférieure au sujet des résultats attendus du projet.
8.1.3.2.1.2 À propos du projet du recourant, le Prof. C._______ se limite à relever "its highly challenging character both in terms of theoretical and practical contribution to the state-of-the-art of [...] that represent a significant multidisciplinary interest" (annexe 3 jointe au recours, p. 3).
Ce commentaire ne donne lui non plus aucune information précise au sujet des résultats attendus du projet.
8.1.3.2.2 Les avis des experts auxquels se réfère le recourant ne sauraient permettre de soutenir que c'est de manière arbitraire que l'autorité inférieure arrive à la conclusion selon laquelle les résultats attendus de la recherche ne sont pas suffisamment clairs. Le recourant le reconnaît d'ailleurs lui-même lorsqu'il se limite à affirmer, dans son recours, que selon les experts internationaux, le plan de recherche indique "assez clairement" quels sont les résultats attendus et l'importance de la recherche.
8.1.3.3 Dans ces conditions, vu la retenue que le Tribunal administratif fédéral s'impose en pareil cas (cf. consid. 4), le grief du recourant à l'encontre de l'appréciation des résultats attendus de son projet ne saurait être retenu.
8.2
8.2.1 Se rapportant à la "Partie administrative de la soumission" (annexe 8 jointe au recours, p. 4), au "Plan de recherche" (annexe 2 jointe au recours, p. 1-4) et aux avis des experts (annexe 3 jointe au recours, p. 3 ; annexe 4 jointe au recours, p. 2), le recourant soutient par ailleurs que "la constatation [de l'autorité inférieure] qui concerne le développement incomplet et inconvenant de stratégies pour [...] dans le plan de recherche, est inexacte".
8.2.2 Rien ne laisse penser que l'autorité inférieure n'a pas tenu compte des documents auxquels se réfère le recourant puisqu'elle indique, dans la décision attaquée, que "les « [...] » sont mentionnés dans le résumé mais ne sont pas développés de manière convaincante dans le plan de recherche". En outre, les avis des experts auxquels se rapporte le recourant, qui sont loin d'être détaillés à ce sujet (cf. consid. 8.1.3.2.1.1-8.1.3.2.1.2), ne sauraient permettre d'affirmer que c'est de manière arbitraire que l'autorité inférieure arrive à sa conclusion. Enfin, alors que, dans son recours, le recourant dit se voir reprocher un "développement incomplet et inconvenant", l'autorité inférieure se limite, dans la décision attaquée, à dire que les aspects en question "ne sont pas développés de manière convaincante". Le grief du recourant, qui relève ici également de l'évaluation proprement dite du projet, doit dès lors être rejeté.
8.3
8.3.1 Enfin, reprenant les quatre étapes de son plan de recherche (annexe 2 jointe au recours), dont il indique qu'elles sont détaillées dans sa demande de réévaluation (annexe 9 jointe au recours, p. 1-3), le recourant soutient que la constatation de l'autorité inférieure au sujet du caractère vague du plan de recherche est inexacte.
8.3.2 En se limitant à se référer au contenu de pièces du dossier, le recourant n'indique pas en quoi un excès ou un abus du pouvoir d'appréciation pourrait être reproché à l'autorité inférieure. Par conséquent, son grief ne saurait être retenu.
9.
9.1
9.1.1 Dans son recours, en se référant à un entretien téléphonique qu'il a eu le 9 décembre 2013 avec "Mme D._______, directeur adjoint du FNS", le recourant affirme que "le critère d'évaluation "l'impact plus large" est applicable aux projets qui appartiennent à la "recherche basique inspirée par application". Selon les informations fournies par Mme D.______, il n'existe aucun moyen officiel de spécifier ce type de recherche dans le programme de financement "Professeur boursier". Pour tout autre projet, le contenu est évalué en termes de "Portée scientifique", "Actualité" et "Originalité" [...]". Le critère "l'impact plus large" ne serait donc pas applicable pour l'évaluation d'un projet "Professeur Boursier FNS" (cf. également : réplique, ch. 17, p. 6). Le recourant indique par ailleurs ne pas avoir pu obtenir la confirmation écrite de ces informations de la part de l'autorité inférieure. Il poursuit en expliquant qu'il n'a pas présenté largement le critère "l'impact plus large" étant donné que ce critère n'est pas applicable et que la requête doit être formulée en un nombre limité de pages. Il met toutefois en évidence le fait que son plan de recherche (annexe 2 jointe au recours, p. 4-5) traite de "[l]'importance et [de] l'impact du projet proposé" (recours, Droit, ch. 2.2).
9.1.2 Dans sa réponse, l'autorité inférieure revient sur l'entretien téléphonique que le recourant a eu avec Mme D._______ au sujet du critère d'évaluation "impact plus large" en indiquant que, dans un premier temps, Mme D._______ lui a répondu que, pour le moment, il n'existait formellement pour les requérants que la possibilité de qualifier leurs projets en tant que tels au sein de l'encouragement de projets et que, le recourant ayant ensuite abordé la question du subside Professeurs boursiers FNS, elle l'a informé du fait que la possibilité de cette qualification formelle n'existait pas pour les subsides Professeurs boursiers FNS et qu'il convenait plutôt de mentionner l'importance de la recherche de façon générale dans le plan de recherche. L'autorité inférieure ajoute que, dans le cas de projets tels que celui du recourant, chaque expert du domaine spécialisé tient compte de l'impact de la recherche sur des domaines d'application plus amples. Elle indique que, dans le plan de recherche, ce point est mentionné dans la rubrique "importance and impact of the proposed project" et qu'il n'est donc pas vrai que l'évaluation a tenu compte d'un aspect auquel le recourant ne pouvait s'attendre. Se référant à l'avis du co-rapporteur (document no 8 du dossier de l'autorité inférieure), elle affirme encore que le recourant a bel et bien abordé ce point dans son plan de recherche, mais de manière peu convaincante.
9.2
9.2.1 Dans le domaine des subsides Professeurs boursiers FNS, l'art. 7 al. 2 Règlement Professeurs boursiers FNS prévoit que les critères d'évaluation sont les suivants :
"a. prestations scientifiques antérieures de la ou du candidat-e (expérience de recherche et d'enseignement en Suisse et à l'étranger, publications dans des revues scientifiques de haut niveau) ;
b. aptitude de la ou du candidat-e à mener avec succès une carrière académique ;
c. mobilité de la ou du candidat-e avant la soumission de la requête (rétrospectivement) et en vue du lieu de travail prévu pour la durée du subside Professeur boursier (prévisions) ; un changement du lieu de travail au début du poste de professeur boursier est souhaitable, mais, en cas de mobilité rétrospective suffisante et de motifs compréhensibles, ce n'est pas une condition obligatoire.
d. qualité scientifique du projet de recherche prévu ;
e. possibilité d'intégration dans le système universitaire suisse".
9.2.2 Seul l'art. 7 al. 2 let. d Règlement Professeurs boursiers FNS fait référence au projet de recherche prévu, dont la qualité scientifique constitue l'un des critères d'évaluation. Le Règlement Professeurs boursiers FNS ne précise pas ce qu'il convient d'entendre par "qualité scientifique du projet de recherche prévu". Ce critère est toutefois détaillé à l'art. 17 Règlement des subsides (relatif à l'encouragement de projets, mais applicable aussi par analogie en matière d'encouragement de la carrière en vertu du renvoi de l'art. 21 Règlement des subsides [cf. consid. 3.2.1]), qui est consacré aux critères de l'évaluation scientifique et qui a la teneur suivante :
"1 La qualité scientifique des requêtes de recherche représente le critère déterminant pour l'octroi de subsides de recherche.
2 L'évaluation scientifique examine les critères principaux suivants :
a. importance scientifique et actualité du projet ;
b. originalité du sujet ;
c. choix des méthodes ;
d. faisabilité du projet ;
e. accomplissements scientifiques des requérant-e-s à ce jour ;
f. compétences spécifiques des requérant-e-s pour le projet proposé.
3 Le Conseil national de la recherche peut prévoir d'autres critères dans les règlements et les mises au concours".
9.2.3 Il s'agit par conséquent de retenir que les requêtes pour postes de Professeurs boursiers FNS doivent être évaluées selon les critères de l'art. 7 al. 2 Règlement Professeurs boursiers FNS et, en ce qui concerne en particulier le critère de la "qualité scientifique du projet de recherche prévu" (art. 7 al. 2 let. d Règlement Professeurs boursiers FNS), selon les critères de l'art. 17 Règlement des subsides.
9.3
9.3.1 Dans son recours, le recourant ne fait pas valoir le fait qu'il n'avait pas connaissance de ces critères d'évaluation. Au contraire. Il indique en effet notamment que, "[p]our tout autre projet [c'est-à-dire notamment les projets qui font l'objet de requêtes pour postes de Professeurs boursiers FNS], le contenu est évalué en termes de "Portée scientifique", "Actualité" et "Originalité" [...]" (recours, Droit, ch. 2.2), c'est-à-dire des critères qui ressortent directement de l'art. 17 al. 2 Règlement des subsides.
Le recourant ne fait pas non plus valoir le fait que, avant le dépôt de sa requête, voire avant le dépôt de sa demande de reconsidération, des informations qui lui auraient été données par l'autorité inférieure au sujet de ces critères lui permettraient de se prévaloir de la protection de sa bonne foi au sens de l'art. 9
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato. |
9.3.2 Dans ces conditions, il s'agit de vérifier si les critères selon lesquels l'autorité inférieure a procédé à l'examen de la requête du recourant sont conformes à la réglementation en vigueur (cf. consid. 9.2.1-9.2.3). Vu les arguments développés par le recourant (cf. consid. 9.1.1), il convient en particulier d'examiner si l'autorité inférieure a fait appel à des critères étrangers au système d'évaluation.
9.3.2.1 Dans cet exercice, le Tribunal administratif fédéral jouit d'un plein pouvoir d'examen étant donné que l'interprétation et l'application de prescriptions légales et un éventuel vice de procédure sont en jeu (cf. consid. 4 in fine).
9.3.2.2
9.3.2.2.1 Le recourant soutient que le critère "l'impact plus large" n'est pas applicable à l'évaluation des requêtes de Professeurs boursiers FNS (cf. consid. 9.1.1). Cette information paraît être confirmée par l'autorité inférieure, qui affirme qu'il convient plutôt de mentionner l'importance de la recherche de façon générale dans le plan de recherche (cf. consid. 9.1.2 ; cf. également : Directives pour les requérant-e-s, Encouragement de carrières, Juillet 2013 [annexe 5 jointe au recours], p. 11).
Peu importe dès lors que, comme il l'indique dans son recours, le recourant n'ait pas présenté largement le critère "l'impact plus large", qui - en tant que tel - n'apparaît d'ailleurs ni à l'art. 7 Règlement Professeurs boursiers FNS ni à l'art. 17 Règlement des subsides.
9.3.2.2.2 Dans son recours, le recourant laisse en outre entendre que l'autorité inférieure a à tort apprécié son projet en fonction de ce critère "l'impact plus large".
Force est tout d'abord de constater que le recourant ne décrit pas en quoi consisterait un tel critère. Par ailleurs, la décision attaquée indique certes que le plan de recherche "manque de perspective au-delà du thème proprement dit" et "ne comporte pas de visions plus larges concernant l'impact de la recherche sur des domaines d'application plus amples". Il ne saurait toutefois être déduit de ces éléments le fait que l'autorité inférieure a fait usage d'un critère non prévu par la réglementation. Tant le critère de la "qualité scientifique du projet de recherche prévu" (art. 7 al. 2 let. d Règlement Professeurs boursiers FNS) que les critères de l'art. 17 Règlement des subsides sont formulés d'une façon suffisamment large pour permettre à l'autorité inférieure de tenir compte de l'impact du projet dans des domaines plus éloignés. Un tel examen entre en effet dans le cadre, notamment, du critère "importance scientifique et actualité du projet" prévu par l'art. 17 al. 2 let. a Règlement des subsides.
L'autorité inférieure n'a par conséquent pas violé la réglementation en vigueur en examinant les débouchés plus larges du projet.
9.3.3 Reste à déterminer s'il peut être reproché à l'autorité inférieure d'avoir retenu que le projet manquait de débouchés au sens large.
9.3.3.1 Dans l'examen de cette question, qui relève de l'évaluation proprement dite du projet, le Tribunal administratif fédéral se doit à nouveau de respecter la liberté d'appréciation de l'autorité inférieure et de s'imposer une retenue à l'égard de son évaluation (cf. consid. 4).
9.3.3.2
9.3.3.2.1 Dans son recours, le recourant met en évidence le fait que son plan de recherche (annexe 2 jointe au recours, p. 4-5) traite de "[l]'importance et [de] l'impact du projet proposé". Dans sa réplique, il insiste sur le fait que, dans son recours, il mentionne et justifie en quoi le plan de recherche comporte "l'impact plus large" en version succincte.
9.3.3.2.2 Quant à elle, l'autorité inférieure indique que le plan de recherche contient une rubrique "importance and impact of the proposed project" et qu'il n'est donc pas vrai que l'évaluation a tenu compte d'un aspect auquel le recourant ne pouvait s'attendre. Se référant à l'avis du co-rapporteur, elle affirme encore que le recourant a bel et bien abordé ce point dans son plan de recherche, mais de manière peu convaincante.
9.3.3.3 Dans le cadre de la présente procédure de recours, le recourant se limite pour l'essentiel à renvoyer à la section finale ("Importance and impact of the proposed project") de son plan de recherche (annexe 2 jointe au recours, p. 4-5) et à en traduire en français le second paragraphe. Il n'indique pas en quoi l'autorité inférieure aurait fait preuve d'un excès ou d'un abus du pouvoir d'appréciation dont elle jouit en jugeant que les informations en question étaient peu convaincantes. Vu par ailleurs que le recourant reconnaît lui-même avoir donné ces indications "en version succincte" (réplique, ch. 17, p. 6), il ne saurait être reproché à l'autorité inférieure d'avoir retenu que le projet manquait de débouchés au sens large.
10.
10.1
10.1.1 Dans son recours, en se rapportant à plusieurs passages de ce document, le recourant conteste que son "Plan de carrière" (annexe 10 jointe au recours) n'offre pas une vision bien argumentée en vue d'une recherche à long terme. Il relève notamment que la stratégie de présenter deux établissements d'accueil lui a été conseillée par l'autorité inférieure, qui lui a en particulier indiqué par e-mail du 23 avril 2013 qu'une sélection définitive de l'établissement d'accueil n'était pas pertinente pour cette étape d'évaluation et lui a donné des conseils en ce qui concerne la présentation des commentaires au sujet des deux instituts d'accueil possibles (annexe 11 jointe au recours). Le recourant indique qu'il a par conséquent présenté les avantages de chacune des deux universités dans le document intitulé "Annex1.pdf" (annexe 12 jointe au recours).
10.1.2 Dans sa réponse, l'autorité inférieure fait remarquer qu'il n'est pas reproché au recourant d'avoir mentionné deux institutions-hôtes. Elle explique que, au cours de la première phase de l'évaluation, les requérants ont la possibilité de mentionner deux institutions-hôtes et de soumettre deux lettres de confirmation d'institutions-hôtes ainsi que de commenter ces alternatives. Elle affirme que, en ce sens, l'information qu'elle a délivrée au recourant concernait un aspect formel lié à l'envoi des éléments constitutifs de la demande, censé permettre aux requérants d'optimiser leur requête au cours de la première phase de l'évaluation en leur offrant la possibilité d'indiquer des alternatives. Selon l'autorité inférieure, il appartient ensuite aux requérants de convaincre de la pertinence de leur choix stratégique concernant l'institution-hôte et de présenter leur plan de carrière de manière plausible. Le recourant n'aurait toutefois pas été à même de présenter avec une clarté suffisante sa stratégie concernant le choix de l'une des deux institutions-hôtes. L'autorité inférieure conclut en relevant que cet aspect ne constitue pas la cause décisive du refus, comme l'explique la décision attaquée.
10.2
10.2.1 À l'appui de ses arguments, le recourant se rapporte à un échange d'e-mails du 23 avril 2013 (annexe 11 jointe au recours). Dans son e-mail de 10h40, l'autorité inférieure donne les informations suivantes :
"You can add both confirmations to your application and comment on a separate sheet on the two possible host institutes. For stage one of the evaluation this is possible. If you are invited for stage two, you should make your choice for one host institution".
Dans son e-mail de 18h14, en réponse à une question du recourant, l'autorité inférieure apporte les précisions suivantes :
"We cannot advise you concerning the content of your comments on the host institutes. It's up to you to describe advantages and disadvantages of the potential host institutes. You can upload your comments as "other annexes"."
10.2.2 À la lecture de ces informations fournies par l'autorité inférieure, il apparaît clairement que le recourant avait, au stade de la première phase d'évaluation, la possibilité de présenter deux établissements d'accueil et de décrire leurs avantages et leurs inconvénients.
Dans ces conditions, le recourant ne saurait être suivi lorsque, dans sa réplique, il indique que l'affirmation de l'autorité inférieure selon laquelle le recourant n'a pas été à même de présenter avec une clarté suffisante sa stratégie concernant le choix de l'une des deux institutions-hôtes contredit l'information fournie par l'autorité inférieure selon laquelle une telle stratégie n'est exigée que dans la deuxième phase de l'évaluation.
Il est en outre clair que, s'il présentait deux établissements d'accueil lors de la première phase d'évaluation, le recourant se devait, à ce stade déjà, de rendre convaincant le choix de l'une des deux options au moins. Il ressort en effet notamment de l'e-mail du 23 avril 2013 à 18h14 que l'autorité inférieure attendait du recourant qu'il décrive, lors de la première phase d'évaluation, les avantages et les inconvénients de chacun des établissements d'accueil potentiels (cf. consid. 10.2.1 in fine), de sorte qu'il ne pouvait attendre la deuxième phase de l'évaluation pour le faire.
10.2.3 La décision attaquée indique que "[...] les explications concernant le choix de l'institution-hôte (l'université E._______ ou l'université F._______) n'ont pas été jugées assez claires dans la requête soumise et n'ont pas permis au Conseil de la recherche d'estimer la future stratégie [du] plan de carrière [du recourant]. Même si ce point a été quelque peu précisé dans [la] demande de reconsidération [du recourant] il n'a pas joué un rôle décisif par rapport aux autres faiblesses de la requête".
Reste donc à examiner si c'est à juste titre que l'autorité inférieure a considéré que le recourant n'était pas parvenu à rendre convaincante l'une au moins de ses deux propositions d'établissement d'accueil.
10.2.3.1 Dans l'examen de cette question, qui relève de l'évaluation proprement dite du projet, le Tribunal administratif fédéral se doit de respecter la liberté d'appréciation de l'autorité inférieure et de s'imposer une retenue à l'égard de son évaluation (cf. consid. 4).
10.2.3.2 Force est de constater que le recourant n'explique pas en quoi l'autorité inférieure aurait dû arriver à une autre conclusion. Dans son recours, il se limite pour l'essentiel à citer des passages - exprimés au demeurant en termes plutôt généraux - de son "Plan de carrière" (annexe 10 jointe au recours). Il ne donne en tout cas aucun indice qui pourrait laisser penser que c'est de manière arbitraire que l'autorité inférieure aboutit à ce résultat. Dès lors, le grief du recourant à l'encontre de l'appréciation de ses deux propositions d'établissement d'accueil ne saurait être retenu.
Enfin, il n'est pour le recourant pas d'un grand secours de relever que, pour couper son lien fort avec l'une des deux institutions-hôte (Université E._______), aussi bien que pour renforcer sa mobilité, il a, dans sa demande de réévaluation, confirmé que son choix final se portait sur l'Université F._______. Les arguments qu'il donne en faveur de ce choix final dans sa demande de réévaluation du 5 septembre 2013 (annexe 9 jointe au recours [document no 7 du dossier de l'autorité inférieure], p. 3-4) ne sont en effet guère plus développés que ceux qui ressortent, d'une part, du document intitulé "Annex1.pdf", qui était joint à sa requête et qui présentait les deux établissements d'accueil envisagés (annexe 12 jointe au recours), et, d'autre part, de la lettre de confirmation de l'Université F._______, qui était également jointe à sa requête (annexe 18 jointe au recours).
11.
11.1
11.1.1 Dans son recours, le recourant conteste l'affirmation de l'autorité inférieure selon laquelle sa "Liste de publications" (annexe 13 jointe au recours) n'a pas été jugée exceptionnelle comparée à son âge académique et à l'avancement de sa carrière. Il estime que cette appréciation est inexacte et/ou incomplète. Se rapportant à trois lettres signées par des experts dans son domaine de recherche, à la confirmation de l'un des instituts d'accueil potentiels ainsi qu'à une décision rendue par la Commission fédérale de recours pour la promotion de la recherche le 13 décembre 2000, le recourant conclut que sa liste de publications satisfait aux exigences du Règlement relatif à l'octroi de subsides FNS Professeurs Boursiers, qui exige des "publications dans des revues scientifiques de haut niveau" (recours, Droit, ch. 2.6). Il considère en outre que l'appréciation de l'autorité inférieure au sujet de ses prestations antérieures est inexacte et/ou incomplète.
11.1.2 Selon l'autorité inférieure, le recourant affirme avoir demandé à Mme G._______ les raisons de l'évaluation négative de son activité de publication. Sa question aurait été transférée à Mme H._______, qui n'aurait pas répondu sur le fond. L'autorité inférieure note que Mme H._______ a répondu au recourant que le comité spécialisé n'avait rien à ajouter aux explications contenues dans la décision, ce conformément à la pratique courante de l'autorité inférieure, puisque les décisions écrites sont déterminantes.
L'autorité inférieure indique par ailleurs dans sa réponse qu'il n'est pas exact que la liste des publications a été jugée insuffisante en soi, l'évaluation portant davantage sur l'âge académique du requérant et sur la comparaison avec les autres candidats. Se basant sur l'avis du co-rapporteur, elle souligne que, vu notamment l'âge académique relativement avancé du recourant, sa liste de publications n'est pas exceptionnelle. Elle affirme que les lettres de recommandation ont également été prises en considération, tout en relevant que, s'agissant d'appréciations sollicitées par le requérant lui-même, ces lettres ne présentent qu'un intérêt secondaire.
11.2
11.2.1
11.2.1.1 Afin de contester l'appréciation de sa liste de publications faite par l'autorité inférieure, le recourant se rapporte à trois lettres de recommandation ainsi qu'à la confirmation de l'un des instituts d'accueil potentiels.
11.2.1.2 Il sied de relever à cet égard que, selon la jurisprudence, les lettres de recommandation produites par un requérant ne sauraient avoir la même valeur que les expertises demandées par l'autorité inférieure. Il est en effet clair qu'un requérant s'adresse avant tout aux personnes susceptibles de lui apporter un soutien et ne fait valoir que les lettres de recommandation qui lui sont favorables (arrêt du Tribunal administratif fédéral B 63/2013 du 3 septembre 2013 consid. 3.2).
11.2.1.3 Un poids particulier ne saurait par conséquent être reconnu aux lettres de recommandation produites par le recourant, ce d'autant que rien n'indique que les éléments qu'elles contiennent sont susceptibles de mettre en cause l'évaluation de l'autorité inférieure, qui dispose d'un large pouvoir d'appréciation (cf. consid. 4).
N'y change rien le fait que le recourant rappelle que les experts qui soutiennent sa candidature correspondent aux standards les plus hauts dans le domaine de recherche et sont par conséquent particulièrement fiables. Quant à l'affirmation du recourant selon laquelle le soutien apporté par l'Université F._______ "doit minimiser les soucis du FNS sur le fait que les lettres soumises par les experts pourraient être biaisées en faveur du recourant" (réplique, ch. 20, p. 7), elle est dénuée de pertinence ; il va en effet de soi qu'un établissement d'accueil soutient la candidature de la personne qu'elle entend recevoir et que la proposition d'un établissement d'accueil déterminé est généralement le fruit de liens privilégiés que le requérant entretient avec lui.
11.2.2
11.2.2.1 Dans sa réplique, se référant à un e-mail de l'autorité inférieure du 14 mai 2012 (annexe 3 jointe à la réplique), le recourant soutient que son âge académique doit être calculé à partir de 2004 et non pas à partir de 2002.
Dans sa duplique, l'autorité inférieure affirme que le fait qu'elle "a communiqué au recourant qu'il pouvait partir de son doctorat, obtenu en 2004, pour obtenir l'autorisation formelle de déposer une requête, n'interdit pas au co-rapporteur de tenir compte de l'âge académique effectif (à compter du premier doctorat en 2002) lors de l'évaluation" (duplique, ch. 4, p. 2).
11.2.2.2
11.2.2.2.1 La notion d'"âge académique" est utilisée afin de déterminer si un requérant remplit la condition personnelle posée par l'art. 3 al. 1 let. b Règlement Professeurs boursiers FNS (cf. Directives mySNF, p. 2), qui est formulé ainsi :
"disposer d'une expérience dans la recherche d'une durée d'au minimum deux ans et d'au maximum neuf ans après le doctorat au moment du délai de soumission. Les dates de l'examen ou de la soutenance et le délai de soumission sont déterminants. Aucune dérogation n'est autorisée concernant le minimum de deux ans d'expérience dans la recherche. Quant à la limite des neuf ans après le doctorat, il s'agit d'une valeur indicative ; le FNS peut également admettre des requérant-e-s qui dépassent cette limite, notamment en cas de charge d'assistance familiale. Les requérant-e-s sont tenus d'exposer par écrit les raisons du dépassement de cette limite".
À noter que, contrairement à ce que laisse entendre le recourant dans sa réplique, le simple fait que, dans son rapport, le rapporteur mentionne l'âge biologique du requérant ("The 39 year old applicant [...]" [document no 3 du dossier de l'autorité inférieure]) ne signifie pas qu'il n'applique pas correctement l'art. 3 al. 1 let. b Règlement Professeurs boursiers FNS.
La notion d'"âge académique" n'est pas reprise de manière directe en lien avec les exigences relatives aux publications des requérants. L'art. 3 al. 1 let. a Règlement Professeurs boursiers FNS se limite en effet à poser la condition personnelle selon laquelle il s'agit d'"être titulaire d'un doctorat et justifier de plusieurs années d'activité de recherche attestée par des publications de haut niveau". Quant à l'art. 7 al. 2 let. a Règlement Professeurs boursiers FNS - selon lequel les "prestations scientifiques antérieures de la ou du candidat-e (expérience de recherche et d'enseignement en Suisse et à l'étranger, publications dans des revues scientifiques de haut niveau)" figurent parmi les critères d'évaluation - et à l'art. 17 al. 2 let. e Règlement des subsides - selon lequel les "accomplissements scientifiques des requérant-e-s à ce jour" figurent parmi les critères de l'évaluation scientifique -, ils ne se réfèrent pas non plus à la notion d'"âge académique".
Force est dès lors de constater que, vu la formulation de l'art. 3 al. 1 let. a et de l'art. 7 al. 2 let. a Règlement Professeurs boursiers FNS, ainsi que de l'art. 17 al. 2 let. e Règlement des subsides, qui ne fixent pas de limite temporelle claire, rien n'empêchait le co-rapporteur de tenir compte, lors de l'évaluation de la liste des publications, de l'âge académique du recourant à compter de son premier doctorat obtenu en 2002. D'ailleurs, l'e-mail de l'autorité inférieure du 14 mai 2012 (annexe 3 jointe à la réplique), auquel se réfère le recourant, concerne directement la mise en oeuvre de l'art. 3 al. 1 let. b Règlement Professeurs boursiers FNS et aucune conclusion ne saurait donc en être tirée au sujet de l'évaluation de la liste des publications.
Il convient en outre de rappeler ici que la jurisprudence souligne qu'une liste de publications n'est pas évaluée selon des considérations purement arithmétiques (cf. arrêt du Tribunal administratif fédéral B 3728/2013 du 27 août 2014 consid. 4.4.4) et que, en la matière, l'autorité inférieure jouit d'une grande liberté d'appréciation (cf. consid. 4), dont elle n'a, en l'espèce, à l'évidence pas fait un usage arbitraire.
11.2.2.2.2 Le recourant ne saurait dès lors être suivi lorsque, pour répondre à la critique de sa liste de publications, il compare sa propre liste avec celle "de son compétiteur financé par le FNS" (réplique, ch. 16, p. 5-6). Ce d'autant que, au terme de cet exercice, il arrive uniquement à la conclusion selon laquelle sa propre liste est bien compétitive avec celle des autres candidats qui ont réussi à obtenir le subside de Professeur Boursier FNS en 2014. Ce faisant, il ne parvient en effet notamment pas à mettre en évidence un abus ou un excès du pouvoir d'appréciation de l'autorité inférieure.
11.2.3
11.2.3.1
11.2.3.1.1 Dans sa réplique, le recourant relève qu'il ressort de la formulation utilisée par le co-rapporteur que la liste de publications a été évaluée indépendamment et non pas en comparaison avec celle des autres candidats, ce qui contredit le contenu de la réponse de l'autorité inférieure (cf. consid. 11.1.2).
11.2.3.1.2 Dans sa duplique, l'autorité inférieure précise que la comparaison avec les autres candidats, qui ont également déposé une requête dans la mise au concours en question et ont été évalués lors de la même session d'évaluation, a aussi lieu dans le cadre d'une reconsidération.
11.2.3.2 Selon la jurisprudence, la procédure de sélection des candidatures menée par le FNS ne peut se fonder uniquement sur l'appréciation individuelle de chaque requête, mais doit également reposer sur une comparaison de l'ensemble des requêtes déposées pour la même session. Cette procédure fonctionne en quelque sorte comme un concours, dans lequel les requêtes déposées sont toujours sélectionnées de manière restrictive, en raison des moyens financiers limités qui sont alloués pour l'encouragement de la recherche scientifique. Aussi, en raison des contraintes financières, le FNS est tenu de se montrer plus exigeant dans le choix des projets à financer. Il arrive ainsi souvent que, obligé d'opérer un tri sévère parmi les projets qui lui sont présentés, il refuse les subsides sollicités par un requérant, en dépit de ses excellentes qualifications ou de l'intérêt de son projet (cf. notamment : ATAF 2014/2 consid. 5.5.2.3 in fine ; arrêts du Tribunal administratif fédéral B 1538/2013 du 2 avril 2014 consid. 6.4 in fine et B 2023/2011 du 2 février 2012 consid. 3.1.3 ; Matile, op. cit., p. 422 ss [et les réf. cit.] ; ATAF 2007/37 consid. 4.2.2).
11.2.3.3
11.2.3.3.1
11.2.3.3.1.1 En l'espèce, il s'agit tout d'abord de mentionner le fait que, en réponse au grief de constatation inexacte des faits, l'autorité inférieure indique notamment qu'elle a mandaté des spécialistes confirmés, qui sont en mesure de procéder correctement à l'appréciation de la requête du recourant ainsi qu'à l'évaluation comparée avec les autres requêtes soumises. Elle ajoute que des expertises externes ne sont sollicitées au cours de la première phase d'évaluation que si les responsables de l'évaluation du FNS estiment ne pas disposer des connaissances nécessaires à l'établissement d'une appréciation fiable, ce qui n'était pas le cas en l'espèce.
11.2.3.3.1.2 Le recourant ne conteste pas ces affirmations et n'émet en particulier aucune critique au sujet de la compétence du rapporteur et du co-rapporteur qui ont procédé à l'évaluation de sa requête.
11.2.3.3.2
11.2.3.3.2.1 Il convient ensuite de relever et d'insister sur le fait que, si la "Liste de publications" (annexe 13 jointe au recours) "n'a pas été jugée exceptionnelle" (décision attaquée, p. 1), elle n'a jamais été qualifiée de faible (comme le laisse entendre le recourant [recours, Droit, ch. 2.6 in limine]) par l'autorité inférieure. Compte tenu notamment de la grande concurrence qui caractérise les procédures d'octroi de subsides Professeurs boursiers FNS, l'autorité inférieure n'a toutefois pas pu lui reconnaître une valeur suffisante.
En effet, seul le 30 % des 259 requêtes de subsides Professeurs boursiers FNS déposées au printemps 2013 a été retenu pour la deuxième phase d'évaluation. Dans ces conditions, l'impact de lacunes - même a priori mineures - peut s'avérer décisif lors du choix des projets à financer. En raison du large pouvoir d'appréciation dont elle est investie, l'autorité inférieure est en effet habilitée à pondérer librement la portée de chaque élément à sa disposition pour effectuer son évaluation (cf. arrêt du Tribunal administratif fédéral B 1538/2013 du 2 avril 2014 consid. 6.4 in fine).
11.2.3.3.2.2 Se référant à un commentaire du rapporteur (recte : co-rapporteur) ("no own PhD students so far" [document no 2 du dossier de l'autorité inférieure, p. 2]), le recourant soutient que la supervision antérieure de doctorants ne fait pas partie des critères d'évaluation et explique que, du fait qu'il a été engagé par l'Université E._______ en tant que [...] suppléant, son rôle a été limité aux besoins temporaires, qui n'ont pas inclus la supervision indépendante de doctorats. Il convient de relever à cet égard que le recourant s'en tient à ces affirmations, sans parvenir à établir en quoi ce commentaire du co-rapporteur aurait pu conduire l'autorité inférieure à un abus ou un excès de son pouvoir d'appréciation.
Le recourant estime par ailleurs que l'avis du co-rapporteur (recte : rapporteur) ne mentionne pas clairement quel genre d'activité scientifique antérieure est critiquée. Or, la décision attaquée indique que "[les] prestations antérieures [du recourant], en comparaison des dossiers d'autres candidats de cette mise au concours, ne sont pas assez excellentes pour être prises en considération pour la deuxième phase de l'évaluation". Dans ces conditions et vu notamment la liberté d'appréciation dont elle dispose, rien ne saurait être reproché à l'autorité inférieure à cet égard.
11.2.3.3.2.3 En conclusion, de manière générale, les critiques que le recourant émet à l'encontre de l'appréciation de son dossier de candidature, notamment par le rapporteur et le co-rapporteur, ne permettent pas de faire apparaître l'évaluation comme insoutenable. Mettant en avant sa liste de publications, son expérience tant dans le domaine de la recherche internationale (notamment dans l'acquisition de fonds pour la recherche académique et dans la gestion de projets scientifiques) que dans l'enseignement dans une université suisse (notamment le développement de quatre cours et sa profonde implication dans la direction de plusieurs thèses de doctorat), sa participation à environ 15 projets de recherche nationaux et européens, ses succès dans le domaine du transfert de technologie, son expérience dans la collaboration avec des partenaires académiques et industriels sur les plans national et international, ainsi que son activité en tant que [...] du [...] de l'Université E._______, le recourant soutient que l'appréciation de l'autorité inférieure au sujet de ses prestations antérieures est inexacte et/ou incomplète. Il ne parvient toutefois pas à démontrer que les faiblesses de la requête soulevées dans le cadre de l'évaluation seraient sans fondement (cf. arrêt du Tribunal administratif fédéral B 1538/2013 du 2 avril 2014 consid. 6.4 in fine). Ses griefs ne sauraient par conséquent être retenus.
11.2.3.4 Il convient enfin de rappeler au recourant que, si nul ne peut se prévaloir d'un droit à des subsides (art. 1 al. 2 Règlement des subsides), rien n'interdit aux candidats évincés de représenter une requête (améliorée) lors d'une prochaine session (cf. art. 5 al. 1 Règlement Professeurs boursiers FNS ; arrêt du Tribunal administratif fédéral B 1538/2013 du 2 avril 2014 consid. 6.4 in fine).
12.
Il résulte de ce qui précède que la décision attaquée ne viole pas le droit fédéral et ne traduit pas un excès ou un abus du pouvoir d'appréciation ; elle ne relève pas non plus d'une constatation inexacte et incomplète des faits pertinents (art. 49
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 49 - Il ricorrente può far valere: |
|
a | la violazione del diritto federale, compreso l'eccesso o l'abuso del potere di apprezzamento; |
b | l'accertamento inesatto o incompleto di fatti giuridicamente rilevanti; |
c | l'inadeguatezza; questa censura non è ammissibile quando un'autorità cantonale ha giudicato come autorità di ricorso. |
Partant, mal fondé, le recours doit être rejeté.
13.
13.1 Les frais de procédure comprenant l'émolument judiciaire et les débours sont mis à la charge de la partie qui succombe (art. 63 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 63 - 1 L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
|
1 | L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
2 | Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi. |
3 | Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura. |
4 | L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100 |
4bis | La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla: |
a | da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario; |
b | da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101 |
5 | Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105 |
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 1 Spese processuali - 1 Le spese del procedimento dinanzi al Tribunale amministrativo federale (Tribunale) comprendono la tassa di giustizia e i disborsi. |
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1 | Le spese del procedimento dinanzi al Tribunale amministrativo federale (Tribunale) comprendono la tassa di giustizia e i disborsi. |
2 | La tassa di giustizia copre le spese per la fotocopiatura delle memorie delle parti e gli oneri amministrativi normalmente dovuti per i servizi corrispondenti, quali le spese di personale, di locazione e di materiale, le spese postali, telefoniche e di telefax. |
3 | Sono disborsi, in particolare, le spese di traduzione e di assunzione delle prove. Le spese di traduzione non vengono conteggiate se si tratta di traduzioni tra lingue ufficiali. |
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 2 Calcolo della tassa di giustizia - 1 La tassa di giustizia è calcolata in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Sono fatte salve le norme in materia di tasse e spese previste da leggi speciali. |
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1 | La tassa di giustizia è calcolata in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Sono fatte salve le norme in materia di tasse e spese previste da leggi speciali. |
2 | Il Tribunale può aumentare la tassa di giustizia al di là degli importi massimi previsti dagli articoli 3 e 4 se particolari motivi, segnatamente un procedimento temerario o necessitante un lavoro fuori dall'ordinario, lo giustificano.2 |
3 | In caso di procedimenti che hanno causato un lavoro trascurabile, la tassa di giustizia può essere ridotta se si tratta di decisioni concernenti le misure provvisionali, la ricusazione, la restituzione di un termine, la revisione o l'interpretazione, come pure di ricorsi contro le decisioni incidentali. L'importo minimo previsto dall'articolo 3 o dall'articolo 4 deve essere rispettato. |
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 4 Tassa di giustizia per le cause con interesse pecuniario - Nelle cause con interesse pecuniario, la tassa di giustizia ammonta a: |
13.2 En l'espèce, les frais de procédure, qui doivent être fixés à Fr. 1'000.-, sont mis à la charge du recourant, qui succombe.
Ce montant est compensé par l'avance de frais de Fr. 1'000.- versée par le recourant le 11 janvier 2014.
14.
Vu qu'il succombe, le recourant n'a pas droit à des dépens (cf. art. 64 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 64 - 1 L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato. |
|
1 | L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato. |
2 | Il dispositivo indica l'ammontare dell'indennità e l'addossa all'ente o all'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, in quanto non possa essere messa a carico di una controparte soccombente. |
3 | Se una controparte soccombente ha presentato conclusioni indipendenti, l'indennità può essere messa a suo carico, secondo la propria solvenza. |
4 | L'ente o l'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, risponde dell'indennità addossata a una controparte soccombente, in quanto non possa essere riscossa. |
5 | Il Consiglio federale disciplina la determinazione delle spese ripetibili.106 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005107 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010108 sull'organizzazione delle autorità penali.109 |
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 7 Principio - 1 La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa. |
|
1 | La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa. |
2 | Se la parte vince solo parzialmente, le spese ripetibili sono ridotte in proporzione. |
3 | Le autorità federali e, di regola, le altre autorità con qualità di parte non hanno diritto a un'indennità a titolo di ripetibili. |
4 | Se le spese sono relativamente modeste, si può rinunciare a concedere alla parte un'indennità a titolo di ripetibili. |
5 | L'articolo 6a è applicabile per analogia.7 |
Quant à l'autorité inférieure, elle n'a pas droit aux dépens (art. 7 al. 3
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 7 Principio - 1 La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa. |
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1 | La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa. |
2 | Se la parte vince solo parzialmente, le spese ripetibili sono ridotte in proporzione. |
3 | Le autorità federali e, di regola, le altre autorità con qualità di parte non hanno diritto a un'indennità a titolo di ripetibili. |
4 | Se le spese sono relativamente modeste, si può rinunciare a concedere alla parte un'indennità a titolo di ripetibili. |
5 | L'articolo 6a è applicabile per analogia.7 |
15.
Le présent arrêt est définitif (cf. art. 83 let. k
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 83 Eccezioni - Il ricorso è inammissibile contro: |
|
a | le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale; |
b | le decisioni in materia di naturalizzazione ordinaria; |
c | le decisioni in materia di diritto degli stranieri concernenti: |
c1 | l'entrata in Svizzera, |
c2 | i permessi o autorizzazioni al cui ottenimento né il diritto federale né il diritto internazionale conferiscono un diritto, |
c3 | l'ammissione provvisoria, |
c4 | l'espulsione fondata sull'articolo 121 capoverso 2 della Costituzione federale e l'allontanamento, |
c5 | le deroghe alle condizioni d'ammissione, |
c6 | la proroga del permesso per frontalieri, il cambiamento di Cantone, il cambiamento d'impiego del titolare di un permesso per frontalieri, nonché il rilascio di documenti di viaggio a stranieri privi di documenti; |
d | le decisioni in materia d'asilo pronunciate: |
d1 | dal Tribunale amministrativo federale, salvo quelle che concernono persone contro le quali è pendente una domanda d'estradizione presentata dallo Stato che hanno abbandonato in cerca di protezione, |
d2 | da un'autorità cantonale inferiore e concernenti un permesso o un'autorizzazione al cui ottenimento né il diritto federale né il diritto internazionale conferiscono un diritto; |
e | le decisioni concernenti il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente contro membri di autorità o contro agenti della Confederazione; |
f | le decisioni in materia di appalti pubblici se: |
fbis | le decisioni del Tribunale amministrativo federale concernenti decisioni secondo l'articolo 32i della legge del 20 marzo 200963 sul trasporto di viaggiatori; |
f1 | non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale; sono fatti salvi i ricorsi contro gli appalti del Tribunale amministrativo federale, del Tribunale penale federale, del Tribunale federale dei brevetti, del Ministero pubblico della Confederazione e delle autorità giudiziarie cantonali superiori, o |
f2 | il valore stimato della commessa non raggiunge il valore soglia determinante secondo l'articolo 52 capoverso 1 in combinato disposto con l'allegato 4 numero 2 della legge federale del 21 giugno 201961 sugli appalti pubblici; |
g | le decisioni in materia di rapporti di lavoro di diritto pubblico, in quanto concernano una controversia non patrimoniale, ma non la parità dei sessi; |
h | le decisioni concernenti l'assistenza amministrativa internazionale, eccettuata l'assistenza amministrativa in materia fiscale; |
i | le decisioni in materia di servizio militare, civile o di protezione civile; |
j | le decisioni in materia di approvvigionamento economico del Paese adottate in situazioni di grave penuria; |
k | le decisioni concernenti i sussidi al cui ottenimento la legislazione non conferisce un diritto; |
l | le decisioni concernenti l'imposizione di dazi operata in base alla classificazione tariffaria o al peso delle merci; |
m | le decisioni concernenti il condono o la dilazione del pagamento di tributi; in deroga alla presente disposizione, il ricorso è ammissibile contro le decisioni concernenti il condono dell'imposta federale diretta o dell'imposta cantonale o comunale sul reddito e sull'utile se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o se si tratta per altri motivi di un caso particolarmente importante; |
n | le decisioni in materia di energia nucleare concernenti: |
n1 | l'esigenza di un nulla osta o la modifica di un'autorizzazione o di una decisione, |
n2 | l'approvazione di un piano d'accantonamenti per le spese di smaltimento antecedenti lo spegnimento di un impianto nucleare, |
n3 | i nulla osta; |
o | le decisioni in materia di circolazione stradale concernenti l'omologazione del tipo di veicoli; |
p | le decisioni del Tribunale amministrativo federale in materia di traffico delle telecomunicazioni, radiotelevisione e poste concernenti:68 |
p1 | concessioni oggetto di una pubblica gara, |
p2 | controversie secondo l'articolo 11a della legge del 30 aprile 199769 sulle telecomunicazioni; |
p3 | controversie secondo l'articolo 8 della legge del 17 dicembre 201071 sulle poste; |
q | le decisioni in materia di medicina dei trapianti concernenti: |
q1 | l'iscrizione nella lista d'attesa, |
q2 | l'attribuzione di organi; |
r | le decisioni in materia di assicurazione malattie pronunciate dal Tribunale amministrativo federale in virtù dell'articolo 3472 della legge del 17 giugno 200573 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF); |
s | le decisioni in materia di agricoltura concernenti: |
s1 | ... |
s2 | la delimitazione delle zone nell'ambito del catasto della produzione; |
t | le decisioni concernenti l'esito di esami e di altre valutazioni della capacità, segnatamente nei settori della scuola, della formazione continua e dell'esercizio della professione; |
u | le decisioni in materia di offerte pubbliche di acquisto (art. 125-141 della L del 19 giu. 201577 sull'infrastruttura finanziaria); |
v | le decisioni del Tribunale amministrativo federale concernenti divergenze d'opinione tra autorità in materia di assistenza amministrativa o giudiziaria a livello nazionale; |
w | le decisioni in materia di diritto dell'elettricità concernenti l'approvazione dei piani di impianti elettrici a corrente forte e di impianti elettrici a corrente debole e l'espropriazione dei diritti necessari per la costruzione o l'esercizio di siffatti impianti, se non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale; |
x | le decisioni concernenti la concessione di contributi di solidarietà ai sensi della legge federale del 30 settembre 201681 sulle misure coercitive a scopo assistenziale e i collocamenti extrafamiliari prima del 1981, tranne se si pone una questione di diritto di importanza fondamentale o si tratta di un caso particolarmente importante per altri motivi; |
y | le decisioni pronunciate dal Tribunale amministrativo federale nelle procedure amichevoli per evitare un'imposizione non conforme alla convenzione internazionale applicabile in ambito fiscale; |
z | le decisioni concernenti le autorizzazioni edilizie di impianti eolici d'interesse nazionale secondo l'articolo 71c capoverso 1 lettera b della legge federale del 30 settembre 201684 sull'energia e le autorizzazioni di competenza cantonale a esse necessariamente connesse, se non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale. |
Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :
1.
Le recours est rejeté.
2.
Les frais de procédure, d'un montant de Fr. 1'000.-, sont mis à la charge du recourant. Ce montant est compensé par l'avance de frais de Fr. 1'000.- versée par le recourant.
3.
Il n'est pas alloué de dépens.
4.
Le présent arrêt est adressé :
- au recourant (recommandé ; annexes : pièces en retour) ;
- à l'autorité inférieure (n° de réf. [...] ; recommandé ; annexe : dossier en retour).
Le président du collège : Le greffier :
Pietro Angeli-Busi Pierre-Emmanuel Ruedin
Expédition : 14 avril 2015