Bundesverwaltungsgericht
Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal


Cour I

A-2898/2011

Arrêt du 6 décembre 2012

Jérôme Candrian (président du collège),

Composition Christoph Bandli, André Moser, juges,

Olivier Bleicker, greffier.

B._______et 60 consorts,

tous représentés par Me Alain Thévenaz, avocat,

Parties
et

62. Helvetia Nostra,

recourants,

contre

Chemins de fer fédéraux suisses CFF,

intimés,

et

Office fédéral des transports OFT,

Mühlestrasse 6, 3063 Ittigen,

autorité inférieure .

Assainissement phonique dans la Commune de C.______
Objet
(Canton de [...]).

Faits :

A.

A.a Le 4 avril 2005, les Chemins de fer fédéraux suisses (ci-après les CFF) ont déposé, auprès de l'Office fédéral des transports (ci après l'OFT), une première demande d'approbation des plans concernant l'assainissement du bruit des chemins de fer dans la commune de C.______. En raison de nombreuses oppositions, ce projet a été retiré le 4 août 2006 pour un nouvel examen. Une décision de radiation a été rendue par l'OFT en date du 30 janvier 2007.

A.b Le 30 avril 2008, les CFF ont déposé une nouvelle demande d'approbation auprès de l'OFT relative à la construction de 30 parois antibruit (PAB), en bois d'une hauteur en général de 2 mètres au dessus du plan de roulement, pour un coût total estimé à environ Fr. (...). Cette demande a été communiquée le 18 août 2008 au Canton de (...) pour publication et mise à l'enquête publique, ainsi qu'à l'Office fédéral de l'environnement (ci-après l'OFEV) et à l'Office fédéral de la culture (ci-après l'OFC) pour consultation.

A.c La mise à l'enquête publique a eu lieu du 5 novembre au 4 décembre 2008. Trente et une oppositions, dont certaines collectives, ont été formées à l'encontre du projet. Le Canton de (...), l'OFEV et l'OFC ont également pris position. Les CFF y ont répondu en dates du 19 mai 2009 et du 8 janvier 2010.

B.
Par décision du 4 avril 2011, l'OFT a approuvé les plans déposés par les CFF, ainsi que les demandes d'allégement pour tous les secteurs de C.______-nord et C.______-sud, sous réserve de certaines modifications et charges. Il a simultanément rejeté la majorité des oppositions et déclaré la plupart sans objet. Il a également accepté trois oppositions au moins partiellement. Un émolument d'approbation des plans de Fr. 3'000.-- a été mis à la charge des CFF et une indemnité de partie a été octroyée à deux opposants pour leur demande devenue sans objet.

C.
C.a Le 19 mai 2011, soixante et une personnes (recourants 1 à 61), agissant collectivement par leur mandataire, ont interjeté recours contre cette décision devant le Tribunal administratif fédéral, en concluant, principalement, à sa réformation en ce sens que les parois antibruit 8.2 (au nord des voies) et 7 (pour le tronçon au sud des voies situé vis-à-vis de la paroi antibruit 8.2) (km 1.879 - km 2.184) ne soient pas autorisées. Subsidiairement, ils concluent à son annulation et à son renvoi à l'OFT (ci-après l'autorité inférieure) pour complément d'instruction et nouvelle décision.

Le 20 mai 2011, l'association Helvetia Nostra (recourante 62) a également interjeté recours contre cette décision en formulant des conclusions identiques.

C.b D'une manière générale, les soixante et une personnes ainsi que l'association Helvetia Nostra (ci-après les recourants) considèrent que le projet cause de graves nuisances aux occupants des lieux qui sont, dans leur totalité, opposés à ce projet.

Ils font valoir que l'estimation des valeurs d'immissions sonores n'a pas pris en compte toutes les caractéristiques locales du site puisqu'elles ont été calculées uniquement sur une base théorique à l'aide d'un programme informatique. Il n'a pas non plus été tenu compte des secteurs constructibles lorsque ceux-ci supportent d'ores et déjà un bâtiment, même si un second bâtiment pourrait y être construit. La valeur du rapport coût-utilité (RCU) est également contestée, tout comme son respect. Ainsi, malgré la pose des murs litigieux, de nombreux bâtiments subiront encore des dépassements des valeurs limites d'immission (VLI) aux étages supérieurs.

La hauteur des constructions antibruit, cumulée avec celle du talus préexistant, représenterait également un impact total de 4.2 mètres de haut, soit davantage que la hauteur maximale admise, à savoir 2 mètres. De plus, l'aménagement d'un tel mur porterait une atteinte très grave à l'environnement naturel et bâti qui se situe dans la catégorie d'inventaire "b" avec objectif de sauvegarde "b" selon l'Inventaire fédéral des sites construits à protéger en Suisse (ISOS).

La nécessité de protéger la population du bruit n'est ainsi pas suffisante pour justifier l'adoption du projet, puisque l'effet des murs antibruit est plus que douteux et que ce bruit doit d'abord se traiter à la source. Ce projet est dès lors inopportun et coûte très cher.

Les recourants réclament en outre de pouvoir accéder aux détails des chiffres avancés par les CFF. Ils réclament également que des mesures antibruit soient faites de manière sérieuse et in situ, et que les CFF fournissent des relevés comparatifs des immissions existantes actuellement et celles qui existeront plus tard avec l'aménagement des murs antibruit.

D.
Invités à se prononcer, les CFF (ci-après les intimés) ont conclu, par écritures du 11 juillet 2011, au rejet des deux recours.

D.a En premier lieu, ils considèrent que tous les recourants ne se trouvent pas à proximité immédiate des parois litigieuses. Ils ne sont ainsi pas directement concernés par ces PAB. De plus, tous les habitants des lieux ne sont pas opposés au projet, ce qui signifie, a contrario, qu'ils l'acceptent.

D.b Sur le fond, les intimés relèvent qu'il n'y a pas lieu de remettre en cause le RCU qui respecte les principes légaux. On y constate d'ailleurs que l'utilité d'une paroi n'est en aucun cas exagérée, puisqu'elle permettra d'abaisser le bruit pour tous les étages. Le projet est donc utile et, au surplus, imposé de par la loi.

La hauteur maximale sera également respectée puisqu'il convient de prendre en compte le plan de roulement comme référence. Enfin, les explications quant aux valeurs d'immissions utilisées, aux coûts et à la problématique de l'environnement se trouvent déjà exprimées dans le projet, dans les prises de position ultérieures et dans le dossier. Les intimés constatent que les recourants n'apportent aucun élément nouveau à cet égard. De plus, des mesures de bruit aujourd'hui n'auraient aucun sens, puisque les émissions actuelles ne sont pas celles imposées par le répertoire des émissions pour 2015 (RE 2015).

E.
Invitée à se prononcer, l'autorité inférieure a conclu, par écritures du 20 juillet 2011, au rejet des deux recours.

E.a À titre préalable, l'autorité inférieure considère que D.______ (recourante 33) et E.______ (recourante 50), qui n'étaient pas parties à la procédure devant l'autorité inférieure, n'ont pas qualité pour recourir. Elle invoque, en outre, que F.______ et G.______ (recourants 45 et 46) n'ont pas demandé de substitution de parties, et s'en remet au Tribunal sur ce point. Elle indique également que tous les recourants ne sont pas concernés par les parois litigieuses.

E.b Sur le fond, l'autorité inférieure considère que le calcul des immissions s'est effectué sur la base du RE 2015 et à l'aide du modèle suisse des émissions et des immissions pour le calcul du bruit des chemins de fer (SEMIBEL), qui correspondent aux exigences légales en la matière et qui tiennent compte de tous les paramètres pertinents selon la situation locale. Les valeurs ainsi calculées sont fiables et confirmées par l'OFEV. Il n'y a pas lieu de s'en écarter. Il convient également de tenir compte des parcelles construites et de mesurer les immissions de bruit au milieu de la fenêtre ouverte des locaux à usage sensible au bruit. L'autorité inférieure indique, en outre, que le détail du calcul du RCU n'a jamais été contesté auparavant, ni par les recourants, ni par l'OFEV. Aucune explication n'est d'ailleurs donnée en quoi le calcul serait faux.

La hauteur de la paroi protectrice, soit la hauteur standard, respectera les dispositions légales, puisque c'est la base de la paroi qui vaut comme niveau de référence en présence d'un monticule. Il n'y a pas lieu de cumuler la hauteur de ce dernier avec celle de la paroi. Dans tous les cas, celle-ci ne perturbera pas le site et ne constituera pas une gêne excessive pour les habitants, notamment du fait que les habitants qui se trouvent à la hauteur de la paroi ne peuvent déjà pas voir les voies en raison de hautes haies. Le projet est dès lors utile puisque la réduction du bruit obtenue par une telle paroi est importante, économiquement supportable, et surtout résulte d'une obligation légale. De plus, il est manifeste que l'intérêt à la protection du bruit prime en l'espèce sur celui du paysage, lequel ne présente pas d'intérêts particuliers. L'OFEV, le Canton de (...) et la Commune de C.______ n'ont d'ailleurs émis aucune objection à l'encontre des parois prévues.

Finalement, tous les calculs demandés par les recourants se trouvent déjà dans le dossier.

F.
Dans leurs répliques du 17 octobre 2011, les recourants ont confirmé la teneur et les conclusions de leurs recours.

F.a Ils précisent d'abord qu'ils habitent ou sont propriétaires à proximité des murs antibruit litigieux et qu'ils ont donc tous qualité pour recourir. Toutefois, H._______, qui est décédée, ne figure plus parmi les recourants. En outre, une demande de substitution de parties de F.______ et G.______ en lieu et place de I._______ est requise en tant que nouveaux locataires de l'appartement.

F.b De manière générale, ils soutiennent qu'il est faux de déduire du silence de certains riverains l'acceptation du projet et son soutien implicite. Pour le calcul des immissions, il y a lieu de tenir compte des secteurs constructibles mais non encore construits de certaines parcelles. Il convient également de signaler que la protection du paysage prime sur celle contre le bruit des trains. D'ailleurs, les CFF avaient renoncé à installer des parois antibruit le long du tronçon litigieux lors d'une séance en 2006, ce à quoi la Municipalité de C.______ était favorable. Les recourants continuent dès lors de soutenir que ce projet est aberrant et coûteux.

Enfin, les recourants requièrent une vision locale pour apprécier l'atteinte à l'environnement et le préjudice causé aux riverains. Il est également requis que le dossier soit complété, notamment en produisant un calcul détaillé et précis du RCU pour le tronçon litigieux, puisque les pièces au dossier ne permettent pas de vérifier l'exactitude des calculs.

G.
En leurs dupliques du 11 novembre 2011, les intimés ont renvoyé à leurs réponses en précisant qu'un projet privé d'élargissement du chemin de J._______ est à l'étude et qu'il concernera notamment le PAB 8.2. Une adaptation sera donc peut-être nécessaire.

H.
Dans ses dupliques du 28 novembre 2011, l'autorité inférieure a confirmé ses précédents écrits, en précisant, d'une part, qu'elle n'a jamais exigé des intimés d'abandonner la réalisation des parois litigieuses mais, au contraire, qu'elle a exigé d'eux une optimisation desdites parois afin de respecter l'environnement bâti. D'autre part, elle a jugé que le paysage ne présente pas au chemin de J._______ d'intérêts particuliers qui seraient supérieurs à la construction des parois. Quant au protocole du 27 octobre 2006 invoqué par les recourants, il a été dressé avant l'établissement du nouveau projet. Aucun vice de procédure ne peut dès lors en découler.

I.
Par ordonnance du 22 novembre 2011, le Tribunal a prononcé la jonction de la cause A-2898/2011 (recourants 1 à 61) avec la cause A 2906/2011 (recourante 62), en précisant qu'elles seraient désormais traitées sous le seul numéro A-2898/2011.

J.

J.a Invité à se prononcer, l'OFC a renoncé le 12 décembre 2011 à une nouvelle prise de position. Il se réfère à ses observations du 21 mars et du 26 octobre 2006, ainsi qu'à celle du 27 novembre 2008.

J.b Le Département des infrastructures du canton de (...), par son Service de la mobilité, a pris position le 21 décembre 2011, en estimant que l'utilisation d'un modèle de prévision des nuisances sonores est une méthode classique en acoustique qui est le seul moyen pour pronostiquer l'efficacité des ouvrages antibruit. De plus, la réalisation des ouvrages de protection litigieux apporte une diminution sensible des niveaux sonores et leur abandon entraînerait des demandes d'allégement plus nombreuses et les dépassements des valeurs limites seraient plus importants. Pour le reste, il a renoncé à faire des observations complémentaires.

J.c L'OFEV a précisé, en date du 21 décembre 2011, que le dépassement des VLI est avéré et qu'un assainissement doit être fait. Il n'y a pas non plus lieu de remettre en cause le modèle SEMIBEL et le lieu de détermination des valeurs d'immission. Quant aux RCU, ceux-ci sont plausibles et clairement inférieurs à la limite légale de 80.

J.d Egalement invitée à se prononcer, la Municipalité de C.______ a fait savoir, le 21 décembre 2011, qu'elle n'aurait aucune objection à l'abandon des parois sur ce tronçon en raison de leur impact sur le paysage.

K.
Par écriture du 1er février 2012, l'autorité inférieure a fait part de son accord à la substitution de parties demandée.

L.
Les intimés n'ont pas émis d'objection, dans leur écriture du 28 février 2012, à la substitution de parties. Ils ont en outre indiqué que le RCU n'a de sens que pour un secteur entier.

M.
Dans leurs observations complémentaires du 29 février 2012, les recourants ont précisé leur qualité pour agir, D.______ s'étant par ailleurs retirée de la procédure. Ils déclarent également n'avoir jamais eu accès aux observations de l'OFC et que l'OFEV perd de vue l'atteinte portée à l'environnement et au site. Ils précisent enfin que le Conseil des Etats avait envisagé que les propriétaires fonciers puissent renoncer à des mesures de protection contre le bruit.

N.
Une vision locale a eu lieu le 20 mars 2012 au cours de laquelle les recourants ont procédé à une mesure de bruit complémentaire à l'aide d'un sonomètre. Les intimés, l'autorité inférieure, l'OFEV et le Service de la mobilité du Canton de (...) ont émis de sérieuses réserves quant à la méthode et aux valeurs qui en seraient déduites. Le 26 mars 2012, les recourants ont déposé à la procédure les graphiques et données chiffrées ainsi obtenus par cette mesure.

O.
Les intimés ont demandé, en date du 26 mars 2012, la levée de l'effet suspensif du recours pour les secteurs R1 - R4 et L1 - L4 (C.______-Nord), ainsi que L1, L3 - L4 et R1, R3 - R4 (C.______-Sud). L'autorité inférieure s'y est déclarée favorable et les recourants ne s'y sont pas opposés.

Les intimés ont également précisé, par écriture du 12 avril 2012, que le protocole du 27 octobre 2006 en cause ne concerne que le premier projet. De plus, ils continuent d'émettre de sérieux doutes quant à la mesure de bruit réalisée avec le sonomètre, tout comme le Département des infrastructures du canton de (...), par son Service de la mobilité, ainsi que cela ressort de son écriture du 19 avril 2012.

P.
Par écriture du 20 avril 2012, les recourants 1 à 61 ont requis certaines mesures d'instruction complémentaires. Ils ont en particulier demandé à ce que les intimés fournissent "un calcul transparent et détaillé des RCU pour les tronçons de parois antibruit contestés avec des valeurs réalistes", et à ce qu'ils évaluent et comparent "les variantes 1) sans parois antibruit, mais avec des fenêtres antibruit, 2) sans parois antibruit, mais avec des fenêtres antibruit, et 3) le projet CFF actuel par rapport à leurs coûts détaillés et effectifs".

Par écriture du 20 avril 2012, la recourante 62 a indiqué qu'elle n'avait pas de mesures d'instruction complémentaires à formuler.

Q.
Par décision incidente du 24 mai 2012, le Tribunal a constaté que la levée de l'effet suspensif lié aux recours contre la décision du 4 avril 2012 portait sur les PAB 8.2 et PAB 7 le long du tronçon du km 1.879 au km 2.184 (C.______-Sud). Il a ensuite demandé aux intimés, d'une part, de fournir le calcul détaillé du RCU ayant conduit à un résultat de 56 pour le secteur L2 (C.______-Sud) et de 17 pour le secteur R2 (C.______-Sud), et, d'autre part, de calculer les RCU délimités au seul secteur de J._______.

R.
Par écriture du 31 juillet 2012, les intimés ont fourni le calcul du RCU pour les secteurs L2 (C.______-Sud) et R2 (C.______-Sud), ainsi que le calcul du RCU pour les parties "chemin de J._______" de ces secteurs, soit les sous-secteurs L21 et R21 (qui vont du km 1.923 au km 2.213, de la parcelle 1059 [[...] 23] à la parcelle 53 [[...] 11]). Il en résulte un RCU de 36.8 pour le secteur L21 (C.______-Sud), correspondant à la partie « chemin de J._______ » du secteur L2, et un RCU 11.5 pour le secteur R21 (C.______-Sud), correspondant à la partie « chemin de J._______ » du secteur R2.

S.
Par écriture du 15 août 2012, les recourants 1 à 61, se référant aux calculs du RCU fournis par les intimés, ont relevé qu'ils contenaient de nombreuses erreurs.

Ainsi, à propos des tabelles L21 (concernant la PAB au nord) et R21 (concernant la PAB au sud du tronçon litigieux), ils constatent que, sur les 19 immeubles examinés au nord, seuls 8 seraient éventuellement concernés par une PAB selon les calculs des intimés, et que de même, sur les 23 immeubles examinés au sud, seuls 8 seraient concernés. Par ailleurs, à leur avis, les intimés ne respectent pas les modalités de calcul définies dans l'annexe 3 de l'ordonnance du 14 novembre 2001 sur la réduction du bruit émis par les chemins de fer (OBCF, RS 742.144.1), en son point 2.3 : de première part, c'est à tort que deux immeubles ([...] 11 et [....] 18), construits après le 1er janvier 1985, sont inclus dans la tabelle L21, et que deux autres immeubles ([...] 40 et [...] 42A) le sont dans la tabelle R21 ; de seconde part, les intimés surestiment le nombre d'habitants par unité d'habitation.

Ensuite, une estimation des valeurs d'immissions faite pendant et immédiatement après la visite des lieux du 20 mars 2012 par leurs soins permet d'affirmer que les valeurs utilisées par les intimés sont de 5 à 10 db(A) supérieurs aux valeurs réelles. Or, les intimés n'ont pas corrigé les valeurs à la base de leurs calculs. Enfin, malgré une éventuelle pose de PAB, les intimés devront en plus installer des fenêtres antibruit dans la moitié des étages déjà assainis au nord et dans plusieurs immeubles au sud, ce qui vient démontrer que les PAB sont peu utiles.

Sur la base de ces griefs, les recourants ont recalculé les valeurs contenues dans les tableaux L21 et R21 et abouti à un RCU de 117.9 pour la PAB nord, laquelle devrait par conséquent être abandonnée, et à un RCU de 52 pour la PAB sud, ce qui ne justifierait pas la construction d'une paroi au sud contre l'avis unanime de la population concernée.

T.
Par écriture du 10 septembre 2012, les intimés ont pris position sur les critiques ainsi faites par les recourants 1 à 61.

T.a Ils expliquent, en premier lieu, s'agissant des immeubles sis K.______ 40 et 42A, qu'il était justifié, conformément à l'annexe 3 de l'OBCF, de les prendre en compte dans le calcul du RCU. En effet, le point 2.3 de cette annexe 3 impose de prendre en compte tous les bâtiments existants (qu'ils aient été construits avant ou après 1985) exposés à un bruit dépassant la valeur limite, ainsi que les parcelles encore non construites qui ont été équipées avant le 1er janvier 1985.

En deuxième lieu, le nombre d'habitants retenus par bâtiment est fondé sur le point 2.3 al. 4 let. a de l'annexe 3 à l'OBCF, lequel prévoit 3 personnes par unité d'habitation (appartement ou maison). Le nombre d'unités d'habitation a été déterminé lors de l'établissement du projet par un comptage des boîtes aux lettres des bâtiments concernés ; il peut y avoir eu quelques erreurs lors du comptage alors effectué, mais le RCU de la partie du secteur L21 en question s'élève à 36.8, soit très en dessous de 80, et l'éventualité de quelques petites erreurs de comptage de boîtes aux lettres n'aurait qu'une influence limitée sur ce résultat.

En troisième lieu, il n'y a pas de raison de s'écarter du répertoire officiel des émissions sonores 2015 approuvé par le Conseil fédéral comme base de tous les projets d'assainissement ordinaire du bruit ferroviaire. Les intimés constatent que les recourants ont refait les calculs du RCU, en abaissant de leur propre chef les valeurs d'émissions (et d'immissions) de 5dB : un tel abaissement des valeurs de base approuvées par le Conseil fédéral n'est pas justifiable et rend irrecevable le calcul du RCU effectué par les recourants.

Par suite, en quatrième lieu, la valeur du RCU de 117.9 auquel aboutissent les recourants pour la partie de secteur appelée L21, est très largement surestimée. En effet, ce résultat a été obtenu, d'une part, en supprimant à tort l'utilité pour 4 bâtiments construits après 1985 et, d'autre part, en abaissant à tort les valeurs d'émissions (et d'immissions) de 5dB.

T.b Au vu de ces explications, les intimés maintiennent la valeur du RCU de 36.8 pour la partie de secteur appelée L21, ce qui (même en cas d'éventuelles imprécisions sur le nombre de personnes prises en compte) est très clairement en dessous de la limite légale de RCU=80. Ils ajoutent que, s'ils peuvent comprendre que, pour des raisons de perte éventuelle de vue ou des critères esthétiques, les recourants s'opposent aux PAB, les critiques quant au RCU et aux valeurs d'immissions ne sont ici pas pertinentes.

U.
Par écriture du 12 septembre 2012, l'autorité inférieure a également pris position sur les critiques des recourants 1 à 61.

U.a En premier lieu, elle relève que l'inclusion des bâtiments concernés dans les tabelles y relatives découle du cadre légal, à savoir de l'OBCF. Ainsi, les immeubles concernés ont été réalisés après 1985, mais sur une parcelle déjà équipée qui doit être prise en compte.

En deuxième lieu, l'autorité inférieure part du principe que le nombre d'habitants pris en considération par les intimés l'a été conformément à l'OBCF et est correct. Ni l'OFEV, ni le Canton de (...) n'ont d'ailleurs émis de réserves à ce propos. Le modus operandi relatif au nombre d'habitants a en outre prévalu dans plus de 300 procédures d'assainissement phonique des chemins de fer menées jusqu'alors.

En troisième lieu, elle rappelle que la méthode de calcul des immissions a été confirmée par une jurisprudence constante. A cela s'ajoute, d'une part, que les recourants ont diminué considérablement la valeur des immissions sans que cela ne soit nullement justifié, et, d'autre part, que la mesure de bruit qu'ils ont effectuée in situ lors de la vision locale ne saurait en aucun cas être comparée avec une valeur annualisée, telle que prévue par l'annexe 4 de l'ordonnance du 15 décembre 1986 sur la protection contre le bruit (OPB, RS 814.41).

U.b S'agissant des secteurs L2 et R2, l'autorité inférieure précise que, même si, conformément à l'annexe 3 ch. 2.3 al. 2 1ère phrase OBCF, seuls les bâtiments présentant des dépassements des VLI sont pris en compte dans le calcul du RCU, il est important de mentionner que l'effet de protection acoustique de la PAB ne se limite pas à ces seuls bâtiments. Par ailleurs, une diminution de 10 dBA correspond à une réduction de moitié du bruit du trafic ferroviaire.

En effet, dans le secteur L2 se trouvent 50 immeubles proches des voies pour lesquels un calcul des immissions a été réalisé (45 construits et 5 parcelles non construites). Selon l'annexe 3 du rapport technique du projet, il appert que le 100% de ces 50 immeubles bénéficiera d'un effet de protection acoustique apporté par la PAB, plus précisément un effet compris entre 1 et 14 dBA. L'ensemble de ces 50 immeubles représentent 193 étages (niveaux) d'habitat, dont 186 niveaux bénéficient d'un effet de protection de la PAB de 1 à 14 dBA, la somme additionnelle des unités de dBA étant de 1965 dBA. Autrement dit, seuls 7 niveaux, ou 3.63% desdits niveaux pris en compte, ne bénéficient d'aucun effet de protection de la PAB. Un seul immeuble (LR 763, Avenue des L._______ 39B) ne bénéficie que d'un effet restreint de la PAB, mais cet immeuble se trouve en 3ème rang et est déjà fortement protégé acoustiquement par l'imposant immeuble se trouvant devant lui côté voies.

S'agissant du secteur R2, 47 immeubles proches des voies ont été pris en compte dans la présente procédure d'assainissement phonique (47 construits et 0 parcelles non construites). Selon l'annexe 3 du rapport technique du projet, il appert que le 89% de ces 47 immeubles (soit 42 immeubles sur 47) bénéficiera d'un effet de protection acoustique apporté par la PAB, plus précisément un effet compris entre 1 et 17 dBA. Ces 47 immeubles représentent 135 étages d'habitat, dont 117 bénéficient d'un effet de protection de la PAB de 1 à 17 dBA, soit un total cumulé de 1208 dBA pour les 117 étages concernés. Autrement dit, seuls 18 niveaux, ou 13.33% desdits niveaux pris en compte, ne bénéficient d'aucun effet de protection de la PAB (ou qu'ils se trouvent trop élevés ou qu'une PAB ne pouvait être réalisée).

Finalement, étant donné les dépassements des VLI encore existants malgré la PAB, un abaissement de celle-ci est déjà exclu pour cette raison, conformément à la jurisprudence constante.

V.
Par écriture du 12 octobre 2012, l'OFEV se déclare en accord avec les observations de l'autorité inférieure.

W.
Par ordonnance du 17 octobre 2012, le Tribunal a informé les parties que, sous réserve de mesures d'instruction complémentaires, il gardait la cause à juger.

X.
Les autres faits et arguments des parties seront repris, en tant que besoin, dans la partie en droit ci-après.

Droit :

1.

1.1. Le Tribunal administratif fédéral connaît des recours contre les décisions au sens de l'art. 5
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 5
1    Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti:
a  la costituzione, la modificazione o l'annullamento di diritti o di obblighi;
b  l'accertamento dell'esistenza, dell'inesistenza o dell'estensione di diritti o di obblighi;
c  il rigetto o la dichiarazione d'inammissibilità d'istanze dirette alla costituzione, alla modificazione, all'annullamento o all'accertamento di diritti o di obblighi.
2    Sono decisioni anche quelle in materia d'esecuzione (art. 41 cpv. 1 lett. a e b), le decisioni incidentali (art. 45 e 46), le decisioni su opposizione (art. 30 cpv. 2 lett. b e 74), le decisioni su ricorso (art. 61), le decisioni in sede di revisione (art. 68) e l'interpretazione (art. 69).24
3    Le dichiarazioni di un'autorità che rifiuta o solleva pretese da far valere mediante azione non sono considerate decisioni.
de la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA, RS 172.021; art. 31
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 31 Principio - Il Tribunale amministrativo federale giudica i ricorsi contro le decisioni ai sensi dell'articolo 5 della legge federale del 20 dicembre 196819 sulla procedura amministrativa (PA).
de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral [LTAF, RS 173.32]). Selon l'art. 33 let. d
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 33 Autorità inferiori - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni:
a  del Consiglio federale e degli organi dell'Assemblea federale in materia di rapporti di lavoro del personale federale, compreso il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente;
b  del Consiglio federale concernenti:
b1  la destituzione di un membro del Consiglio della banca o della direzione generale o di un loro supplente secondo la legge del 3 ottobre 200325 sulla Banca nazionale,
b10  la revoca di un membro del consiglio d'amministrazione del Servizio svizzero di assegnazione delle tracce o l'approvazione della risoluzione del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio d'amministrazione secondo la legge federale del 20 dicembre 195743 sulle ferrovie;
b2  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di vigilanza sui mercati finanziari o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 22 giugno 200726 sulla vigilanza dei mercati finanziari,
b3  il blocco di valori patrimoniali secondo la legge del 18 dicembre 201528 sui valori patrimoniali di provenienza illecita,
b4  il divieto di determinate attività secondo la LAIn30,
b4bis  il divieto di organizzazioni secondo la LAIn,
b5  la revoca di un membro del Consiglio d'istituto dell'Istituto federale di metrologia secondo la legge federale del 17 giugno 201133 sull'Istituto federale di metrologia,
b6  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di sorveglianza dei revisori o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 16 dicembre 200535 sui revisori,
b7  la revoca di un membro del Consiglio dell'Istituto svizzero per gli agenti terapeutici secondo la legge del 15 dicembre 200037 sugli agenti terapeutici,
b8  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'istituto secondo la legge del 16 giugno 201739 sui fondi di compensazione,
b9  la revoca di un membro del consiglio d'Istituto dell'Istituto svizzero di diritto comparato secondo la legge federale del 28 settembre 201841 sull'Istituto svizzero di diritto comparato,
c  del Tribunale penale federale in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale;
cbis  del Tribunale federale dei brevetti in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale;
dquinquies  della Cancelleria federale, dei dipartimenti e dei servizi dell'Amministrazione federale loro subordinati o aggregati amministrativamente;
e  degli stabilimenti e delle aziende della Confederazione;
f  delle commissioni federali;
g  dei tribunali arbitrali costituiti in virtù di contratti di diritto pubblico sottoscritti dalla Confederazione, dai suoi stabilimenti o dalle sue aziende;
h  delle autorità o organizzazioni indipendenti dall'Amministrazione federale che decidono nell'adempimento di compiti di diritto pubblico loro affidati dalla Confederazione;
i  delle autorità cantonali, in quanto una legge federale preveda che le loro decisioni sono impugnabili mediante ricorso dinanzi al Tribunale amministrativo federale.
LTAF, le recours est recevable contre les décisions de la Chancellerie fédérale, des départements et des unités de l'administration fédérale qui leur sont subordonnées ou administrativement rattachées. L'OFT est une unité de l'administration subordonnée au Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC). Sa décision du 4 avril 2011 en matière d'approbation de plans selon les art. 18 ss
SR 742.101 Legge federale del 20 dicembre 1957 sulle ferrovie (Lferr)
Lferr Art. 18 Principio
1    Le costruzioni e gli impianti destinati esclusivamente o prevalentemente alla costruzione e all'esercizio di una ferrovia (impianti ferroviari) possono essere costruiti o modificati unicamente previa approvazione dei piani da parte dell'autorità competente.
1bis    È considerata modifica di un impianto ferroviario anche l'integrazione di costruzioni e impianti non ferroviari, purché l'impianto ferroviario continui a essere destinato prevalentemente alla costruzione o all'esercizio della ferrovia.91
2    L'autorità competente per l'approvazione dei piani è l'UFT.92
3    Con l'approvazione dei piani sono rilasciate tutte le autorizzazioni necessarie secondo il diritto federale.
4    Non è necessaria alcuna autorizzazione o piano del diritto cantonale. Va tenuto conto del diritto cantonale per quanto esso non limiti in modo sproporzionato l'adempimento dei compiti dell'impresa ferroviaria.
5    Per l'approvazione dei piani di progetti che incidono considerevolmente sulla pianificazione del territorio e sull'ambiente, occorre di principio un piano settoriale secondo la legge federale del 22 giugno 197993 sulla pianificazione del territorio.
6    Sono considerati impianti ferroviari anche le strutture di raccordo e gli impianti connessi con la costruzione e l'esercizio nonché le ubicazioni per il riciclaggio e il deposito di materiale di scavo o di detriti che sono in uno stretto rapporto spaziale e funzionale con l'impianto progettato.
de la loi fédérale du 20 décembre 1957 sur les chemins de fer (LCdF, RS 742.101) satisfait aux conditions posées à l'art. 5
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 5
1    Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti:
a  la costituzione, la modificazione o l'annullamento di diritti o di obblighi;
b  l'accertamento dell'esistenza, dell'inesistenza o dell'estensione di diritti o di obblighi;
c  il rigetto o la dichiarazione d'inammissibilità d'istanze dirette alla costituzione, alla modificazione, all'annullamento o all'accertamento di diritti o di obblighi.
2    Sono decisioni anche quelle in materia d'esecuzione (art. 41 cpv. 1 lett. a e b), le decisioni incidentali (art. 45 e 46), le decisioni su opposizione (art. 30 cpv. 2 lett. b e 74), le decisioni su ricorso (art. 61), le decisioni in sede di revisione (art. 68) e l'interpretazione (art. 69).24
3    Le dichiarazioni di un'autorità che rifiuta o solleva pretese da far valere mediante azione non sono considerate decisioni.
PA. En outre, elle n'entre pas dans le champ d'exclusion matériel de l'art. 32
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 32 Eccezioni
1    Il ricorso è inammissibile contro:
a  le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale pubblico non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale;
b  le decisioni in materia di diritto di voto dei cittadini nonché di elezioni e votazioni popolari;
c  le decisioni in materia di salario al merito del personale federale, in quanto non concernano la parità dei sessi;
d  ...
e  le decisioni nel settore dell'energia nucleare concernenti:
e1  le autorizzazioni di massima per impianti nucleari,
e2  l'approvazione del programma di smaltimento,
e3  la chiusura di depositi geologici in profondità,
e4  la prova dello smaltimento;
f  le decisioni in materia di rilascio o estensione di concessioni di infrastrutture ferroviarie;
g  le decisioni dell'autorità indipendente di ricorso in materia radiotelevisiva;
h  le decisioni in materia di rilascio di concessioni per case da gioco;
i  le decisioni in materia di rilascio, modifica o rinnovo della concessione della Società svizzera di radiotelevisione (SSR);
j  le decisioni in materia di diritto ai sussidi di una scuola universitaria o di un altro istituto accademico.
2    Il ricorso è inoltre inammissibile contro:
a  le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante opposizione o ricorso dinanzi a un'autorità ai sensi dell'articolo 33 lettere c-f;
b  le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante ricorso dinanzi a un'autorità cantonale.
LTAF. Le Tribunal administratif fédéral est dès lors compétent pour connaître des recours.

1.2.

1.2.1. En vertu de l'art. 48 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 48
1    Ha diritto di ricorrere chi:
a  ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo;
b  è particolarmente toccato dalla decisione impugnata; e
c  ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modificazione della stessa.
2    Ha inoltre diritto di ricorrere ogni persona, organizzazione o autorità cui un'altra legge federale riconosce tale diritto.
PA, a qualité pour recourir quiconque ayant pris part à la procédure devant l'autorité inférieure, ou ayant été privé de la possibilité de le faire, est spécialement atteint par la décision attaquée et a un intérêt digne de protection à son annulation ou à sa modification. Dès lors, toute personne qui n'a pas fait opposition à la procédure d'approbation des plans est exclue de la suite de la procédure (cf. art. 18
SR 742.101 Legge federale del 20 dicembre 1957 sulle ferrovie (Lferr)
Lferr Art. 18 Principio
1    Le costruzioni e gli impianti destinati esclusivamente o prevalentemente alla costruzione e all'esercizio di una ferrovia (impianti ferroviari) possono essere costruiti o modificati unicamente previa approvazione dei piani da parte dell'autorità competente.
1bis    È considerata modifica di un impianto ferroviario anche l'integrazione di costruzioni e impianti non ferroviari, purché l'impianto ferroviario continui a essere destinato prevalentemente alla costruzione o all'esercizio della ferrovia.91
2    L'autorità competente per l'approvazione dei piani è l'UFT.92
3    Con l'approvazione dei piani sono rilasciate tutte le autorizzazioni necessarie secondo il diritto federale.
4    Non è necessaria alcuna autorizzazione o piano del diritto cantonale. Va tenuto conto del diritto cantonale per quanto esso non limiti in modo sproporzionato l'adempimento dei compiti dell'impresa ferroviaria.
5    Per l'approvazione dei piani di progetti che incidono considerevolmente sulla pianificazione del territorio e sull'ambiente, occorre di principio un piano settoriale secondo la legge federale del 22 giugno 197993 sulla pianificazione del territorio.
6    Sono considerati impianti ferroviari anche le strutture di raccordo e gli impianti connessi con la costruzione e l'esercizio nonché le ubicazioni per il riciclaggio e il deposito di materiale di scavo o di detriti che sono in uno stretto rapporto spaziale e funzionale con l'impianto progettato.
LCdF). En ce qui concerne les voisins immédiats, c'est-à-dire ceux dont le terrain jouxte la construction, l'atteinte particulière est implicite (Piermarco Zen-Ruffinen, La qualité pour recourir des tiers dans la gestion de l'espace, in: Les tiers dans la procédure administrative, Genève/Zurich/Bâle, 2004, p. 174 ss. et les réf. cit.). En revanche, le propriétaire voisin ne peut recourir contre une autorisation de construire que lorsqu'il invoque des normes qui tendent, au moins dans une certaine mesure, à la protection de ses propres intérêts (ATF 127 I 44 consid. 2c). Il ne peut ainsi se prévaloir des principes généraux de la planification, des prescriptions sur la protection de la nature et du paysage et des clauses d'esthétique qui tendent exclusivement à préserver l'intérêt public (arrêt du Tribunal fédéral 1P.338/2003 du 11 juillet 2003 consid. 2.1 et les réf. cit.).

1.2.2. La qualité pour recourir de certains des recourants 1 à 61 est contestée en l'espèce. Au regard du dossier, il convient de reconnaître que la qualité de plusieurs d'entre eux à ce titre s'avère en effet incertaine, vu leur situation par rapport au projet litigieux. Cette question peut néanmoins demeurer ouverte, dès lors qu'ils ont recouru conjointement avec d'autres recourants qui, quant à eux, ont manifestement qualité pour recourir en leur qualité de propriétaires ou locataires de bien-fonds directement voisins des PAB litigieuses, ce qui n'est pas contesté.

Quant à l'association Helvetia Nostra (recourante 62), elle dispose, en tant qu'organisation de protection de l'environnement et de la nature d'importance nationale figurant dans la liste de l'ordonnance du 27 juin 1990 relative à la désignation des organisations habilitées à recourir dans les domaines de la protection de l'environnement ainsi que de la protection de la nature et du paysage (ODO, RS 814.076), de la qualité pour recourir au titre de l'art. 48 al. 2
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 48
1    Ha diritto di ricorrere chi:
a  ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo;
b  è particolarmente toccato dalla decisione impugnata; e
c  ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modificazione della stessa.
2    Ha inoltre diritto di ricorrere ogni persona, organizzazione o autorità cui un'altra legge federale riconosce tale diritto.
PA.

1.3. Les recours ont été déposés en temps utile (art. 50 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 50
1    Il ricorso dev'essere depositato entro 30 giorni dalla notificazione della decisione.
2    Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo.
PA) et répondent par ailleurs aux exigences de contenu et de forme prescrites par l'art. 52
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 52
1    L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente.
2    Se il ricorso non soddisfa a questi requisiti o se le conclusioni o i motivi del ricorrente non sono sufficientemente chiari, e il ricorso non sembra manifestamente inammissibile, l'autorità di ricorso assegna al ricorrente un breve termine suppletorio per rimediarvi.
3    Essa gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, deciderà secondo l'inserto o, qualora manchino le conclusioni, i motivi oppure la firma, non entrerà nel merito del ricorso.
PA. Ils sont ainsi recevables, de sorte qu'il convient d'entrer en matière.

2.

2.1. Selon l'art. 49
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 49 - Il ricorrente può far valere:
a  la violazione del diritto federale, compreso l'eccesso o l'abuso del potere di apprezzamento;
b  l'accertamento inesatto o incompleto di fatti giuridicamente rilevanti;
c  l'inadeguatezza; questa censura non è ammissibile quando un'autorità cantonale ha giudicato come autorità di ricorso.
PA, le recourant peut soulever les griefs de violation du droit fédéral, y compris l'excès ou l'abus du pouvoir d'appréciation (let. a), de la constatation inexacte ou incomplète des faits pertinents (let. b) et de l'inopportunité (let. c). Le Tribunal administratif fédéral s'impose toutefois une certaine retenue lors de l'examen de la décision de l'autorité inférieure lorsque l'application de la loi suppose la connaissance de circonstances locales, lorsqu'elle nécessite des connaissances techniques ou lorsque interviennent des considérations ayant trait à l'orientation d'une politique publique (cf. arrêt du Tribunal administratif fédéral A-5041/2009 du 22 décembre 2009 consid. 2 et les réf. cit.). Les éléments techniques donnés par les instances spécialisées ne sont vérifiés quant à leur contenu - et l'autorité judiciaire ne s'en écarte - que lorsqu'il existe de sérieux motifs pour cela, tels que des vices patents ou des contradictions internes (André Moser/Michael Beusch/Lorenz Kneubühler, Prozessieren vor dem Bundesverwaltungsgericht, Bâle 2008, n. 2.154 ss, p. 74). Il faut toutefois garantir que l'autorité judiciaire puisse procéder à un contrôle efficace des décisions de l'autorité administrative qui reposent essentiellement sur le pouvoir d'appréciation de celle-ci (arrêt du Tribunal fédéral 1C_309/2007 du 29 octobre 2008 consid. 2.1.1 et les réf. cit.; arrêt du Tribunal administratif fédéral A-1353 du 20 février 2012 consid. 2 et les réf. cit.). Il y a également lieu de tenir compte du fait qu'en sa qualité d'autorité judiciaire, le Tribunal administratif fédéral n'est pas l'autorité de surveillance en matière environnementale, ni une autorité de planification (ATF 129 II 331 consid. 3.2).

2.2. Le Tribunal administratif fédéral applique le droit d'office, sans être lié par les motifs invoqués (art. 62 al. 4
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 62
1    L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte.
2    Essa può modificare a pregiudizio di una parte la decisione impugnata quando questa violi il diritto federale o poggi su un accertamento inesatto o incompleto dei fatti; per inadeguatezza, la decisione impugnata non può essere modificata a pregiudizio di una parte, a meno che la modificazione giovi ad una controparte.
3    L'autorità di ricorso che intenda modificare la decisione impugnata a pregiudizio di una parte deve informarla della sua intenzione e darle la possibilità di esprimersi.
4    L'autorità di ricorso non è vincolata in nessun caso dai motivi del ricorso.
PA), ni par l'argumentation juridique développée dans la décision entreprise (Moser/Beusch/Kneubühler, op. cit., n. 2.165, p. 78). Il se limite en principe aux griefs soulevés et n'examine les questions de droit non invoquées que dans la mesure où les arguments des parties ou le dossier l'y incitent (ATF 122 V 157 consid. 1a, 121 V 204 consid. 6c; ATAF 2007/27 consid. 3.3). Il peut également mettre un terme à l'instruction lorsque les preuves administrées lui ont permis de former sa conviction et que, procédant d'une manière non arbitraire à une appréciation anticipée des preuves qui lui sont encore proposées, il a la certitude que ces dernières ne pourraient l'amener à modifier son opinion (ATF 130 II 425 consid. 2.1 et les réf. cit.; arrêt du Tribunal administratif fédéral A-1014/2010 du 30 novembre 2011 consid. 8). Ainsi, lors de l'examen de questions scientifiques ou techniques, l'administration complémentaire de preuves, notamment sous forme d'expertises, ne doit être ordonnée qu'à titre exceptionnel et seulement lorsqu'il s'agit d'éclaircir des questions de fait litigieuses qui sont indispensables pour être en mesure de porter une appréciation juridique (cf. arrêt du Tribunal fédéral 1E.1/2006 du 12 avril 2006 consid. 5 et les réf. cit.; arrêt du Tribunal administratif fédéral A 1353 précité consid. 3.1 et les réf. cit.).

2.3. En l'occurrence, les recourants réclament l'administration de nouveaux moyens de preuve, notamment l'accès à l'ensemble du dossier, la production des différents calculs en rapport avec le RCU et les coûts du projet, ainsi qu'une mesure du niveau actuel du bruit. L'autorité inférieure et les intimés s'y opposent dans leur ensemble. Ils ont toutefois expliqué que des pièces datant de 1986 ne faisaient pas partie de la procédure de planification en cause, ont répondu avec précision aux griefs des recourants et expliqué la manière dont ils avaient mis concrètement en oeuvre la législation au cas d'espèce. Au surplus, ils ont donné suite aux mesures d'instruction complémentaires requises par le Tribunal s'agissant du calcul du RCU pour le secteur du chemin de J._______.

Ainsi, il convient de retenir en premier lieu que les recourants ont eu accès à l'ensemble des documents pertinents qui se trouvent pour l'essentiel dans le dossier de la cause, y compris les calculs des RCU et des coûts du projet (cf. notamment annexe 5 du rapport technique des intimés). Quant aux calculs détaillés et supplémentaires des RCU, ces derniers ne sont d'aucune utilité pratique puisque le Tribunal n'y procède qu'en présence de circonstances exceptionnelles, ce qui n'est pas le cas en l'espèce (cf. consid. 5.2 et 5.3). Il en est de même de nouvelles mesures puisque les calculs selon le modèle SEMIBEL et le RE 2015 sont conformes aux dispositions légales (cf. consid. 3.2.2). D'autre part, une expertise du niveau actuel des immissions, à l'instar des mesures effectuées par les recourants, n'aurait aucun sens, si ce n'est pour vérifier que les résultats préavisés correspondent à la situation actuelle, dans la mesure où seules importent les valeurs au 31 décembre 2015 (cf. arrêt du Tribunal administratif fédéral A-5491/2010 du 27 mai 2011 consid. 6.3). Par conséquent, les demandes de moyens de preuves supplémentaires doivent être rejetées car non susceptibles d'influencer l'issue de la procédure. Doivent de même être écartées les mesures de bruit obtenues par les recourants lors de la vision locale (cf. consid. 2.2 et 3.2.4).

3.
De manière générale, les recourants remettent en cause le principe même de l'assainissement et l'estimation des valeurs d'émission sonores. Ils considèrent qu'il est inacceptable d'avoir calculé les immissions uniquement sur une base théorique à l'aide d'un programme informatique sans tenir compte des caractéristiques locales du site, de ne pas avoir pris en considération les valeurs d'immissions actuelles et de ne pas avoir non plus pris en compte les secteurs constructibles de parcelles, lorsque celles-ci supportent d'ores et déjà un bâtiment. De plus, ils estiment que les avancées technologiques doivent permettre de traiter le bruit d'abord à la source. L'autorité inférieure et les intimés estiment, quant à eux, que le cadre légal a entièrement été respecté.

3.1.

3.1.1. La loi fédérale du 7 octobre 1983 sur la protection de l'environnement (LPE, RS 814.01), dont le but est notamment de protéger les hommes contre les atteintes nuisibles ou incommodantes (art. 1 al. 1
SR 814.01 Legge federale del 7 ottobre 1983 sulla protezione dell'ambiente (Legge sulla protezione dell'ambiente, LPAmb) - Legge sulla protezione dell'ambiente
LPAmb Art. 1 Scopo - 1 Scopo della presente legge è di proteggere l'uomo, la fauna e la flora, le loro biocenosi e i loro biotopi dagli effetti dannosi e molesti, e di conservare in modo duraturo le basi naturali della vita, in particolare la diversità biologica e la fertilità del suolo.5
1    Scopo della presente legge è di proteggere l'uomo, la fauna e la flora, le loro biocenosi e i loro biotopi dagli effetti dannosi e molesti, e di conservare in modo duraturo le basi naturali della vita, in particolare la diversità biologica e la fertilità del suolo.5
2    A scopo di prevenzione, gli effetti che potrebbero divenire dannosi o molesti devono essere limitati tempestivamente.
LPE), prévoit une obligation d'assainir les installations dont les émissions - par exemple sonores - dépassent des valeurs dites d'immission édictées par le Conseil fédéral (art. 13 ss
SR 814.01 Legge federale del 7 ottobre 1983 sulla protezione dell'ambiente (Legge sulla protezione dell'ambiente, LPAmb) - Legge sulla protezione dell'ambiente
LPAmb Art. 13 Valori limite delle immissioni - 1 Il Consiglio federale fissa, mediante ordinanza, i valori limite delle immissioni per la valutazione degli effetti dannosi o molesti.
1    Il Consiglio federale fissa, mediante ordinanza, i valori limite delle immissioni per la valutazione degli effetti dannosi o molesti.
2    Al riguardo, tiene conto anche degli effetti delle immissioni su categorie di persone particolarmente sensibili, come i bambini, i malati, gli anziani e le donne incinte.
LPE). Pour les lignes de chemin de fer "existantes" (permis de construire antérieur au 1er janvier 1985), la protection contre le bruit est spécialement réglée par la loi fédérale du 24 mars 2000 sur la réduction du bruit émis par les chemins de fer (LBCF, RS 742.144), censée ''compléter'' la LPE (cf. art. 1 al. 1
SR 742.144 Legge federale del 24 marzo 2000 concernente il risanamento fonico delle ferrovie (LRFF)
LRFF Art. 1 Oggetto
1    La presente legge disciplina, a complemento della legge del 7 ottobre 19836 sulla protezione dell'ambiente, il risanamento fonico delle ferrovie mediante provvedimenti:
a  sui veicoli ferroviari;
b  sulla strada ferrata;
c  sulla via di propagazione del suono;
d  sugli edifici esistenti.
2    La presente legge disciplina inoltre la promozione degli investimenti in tecnologie particolarmente silenziose e la ricerca del settore pubblico nel campo ferroviario.
LBCF), ainsi que par son ordonnance du 14 novembre 2001 (OBCF, RS 742.144.1). L'ordonnance du 15 décembre 1986 sur la protection contre le bruit (OPB, RS 814.41) est par ailleurs applicable, sauf disposition contraire de l'OBCF (art. 4 al. 1
SR 742.144.1 Ordinanza del 4 dicembre 2015 concernente il risanamento fonico delle ferrovie (ORFF)
ORFF Art. 4 Valore limite di emissione per i carri merci
1    I carri merci circolanti sulla rete ferroviaria svizzera a scartamento normale devono rispettare il valore limite di emissione applicabile al rumore in transito secondo il regolamento (UE) n. 1304/20145. Per i carri merci con ceppi frenanti in materiale sintetico, si suppone senza ulteriori esami che tale requisito sia soddisfatto.
2    Il valore limite di emissione non si applica ai veicoli speciali con chilometraggio limitato e ai veicoli storici.
3    Il superamento del valore limite di emissione secondo il capoverso 1 è punibile con una multa conformemente all'articolo 61 capoverso 1 lettera a LPAmb.
OBCF). Pour les chemins de fer, les valeurs limites d'immission (VLI) et les valeurs d'alarme sont définies à l'annexe 4 de l'OPB en fonction du degré de sensibilité au bruit (DS) de la zone concernée (DS I à IV; art. 43
SR 814.41 Ordinanza del 15 dicembre 1986 contro l'inquinamento fonico (OIF)
OIF Art. 43 Gradi di sensibilità - 1 Nelle zone d'utilizzazione ai sensi degli articoli 14 e seguenti della legge federale del 22 giugno 197941 sulla pianificazione del territorio sono applicabili i seguenti gradi di sensibilità:
1    Nelle zone d'utilizzazione ai sensi degli articoli 14 e seguenti della legge federale del 22 giugno 197941 sulla pianificazione del territorio sono applicabili i seguenti gradi di sensibilità:
a  il grado di sensibilità I nelle zone che richiedono una protezione fonica elevata, segnatamente nelle zone ricreative;
b  il grado di sensibilità II nelle zone in cui non sono ammesse aziende moleste, segnatamente le zone destinate all'abitazione e quelle riservate agli edifici e impianti pubblici;
c  il grado di sensibilità III nelle zone in cui sono ammesse aziende mediamente moleste, segnatamente le zone destinate all'abitazione e alle aziende artigianali (zone miste) e quelle agricole;
d  il grado di sensibilità IV nelle zone in cui sono ammesse aziende fortemente moleste, segnatamente le zone industriali.
2    Parti delle zone d'utilizzazione con grado di sensibilità I o II possono essere declassate di un grado, se sono già esposte al rumore.
OPB) et de la période de la journée (jour ou nuit).

3.1.2. L'art. 1 al. 2
SR 742.144 Legge federale del 24 marzo 2000 concernente il risanamento fonico delle ferrovie (LRFF)
LRFF Art. 1 Oggetto
1    La presente legge disciplina, a complemento della legge del 7 ottobre 19836 sulla protezione dell'ambiente, il risanamento fonico delle ferrovie mediante provvedimenti:
a  sui veicoli ferroviari;
b  sulla strada ferrata;
c  sulla via di propagazione del suono;
d  sugli edifici esistenti.
2    La presente legge disciplina inoltre la promozione degli investimenti in tecnologie particolarmente silenziose e la ricerca del settore pubblico nel campo ferroviario.
LBCF prévoit trois types de mesures d'assainissement phonique des installations ferroviaires, à envisager selon un ordre de priorité fixé à l'art. 2
SR 742.144 Legge federale del 24 marzo 2000 concernente il risanamento fonico delle ferrovie (LRFF)
LRFF Art. 2 Priorità
1    Il risanamento fonico dev'essere realizzato principalmente mediante provvedimenti sui veicoli ferroviari e sulla strada ferrata.7
2    Qualora i provvedimenti di cui al capoverso 1 siano insufficienti, devono essere realizzati provvedimenti sulla via di propagazione del suono.8
3    I provvedimenti di cui ai capoversi 1 e 2 devono essere realizzati in modo che, su tutta la rete, almeno due terzi della popolazione esposta ai rumori dannosi e molesti ne sia protetta. Il terzo rimanente della popolazione dev'essere protetto mediante provvedimenti d'isolamento acustico sugli edifici.
LBCF. Des mesures visant à limiter, à la source, les émissions sonores des véhicules ferroviaires sont à ordonner en priorité (par ex. pose de freins silencieux; cf. art. 2 al. 1
SR 742.144 Legge federale del 24 marzo 2000 concernente il risanamento fonico delle ferrovie (LRFF)
LRFF Art. 2 Priorità
1    Il risanamento fonico dev'essere realizzato principalmente mediante provvedimenti sui veicoli ferroviari e sulla strada ferrata.7
2    Qualora i provvedimenti di cui al capoverso 1 siano insufficienti, devono essere realizzati provvedimenti sulla via di propagazione del suono.8
3    I provvedimenti di cui ai capoversi 1 e 2 devono essere realizzati in modo che, su tutta la rete, almeno due terzi della popolazione esposta ai rumori dannosi e molesti ne sia protetta. Il terzo rimanente della popolazione dev'essere protetto mediante provvedimenti d'isolamento acustico sugli edifici.
LBCF). Si de telles mesures ne suffisent pas pour respecter les valeurs limites d'immission, la construction d'ouvrages destinés à limiter le bruit émis par l'installation ferroviaire (''mesures antibruit'', par ex. paroi antibruit; cf. art. 1 al. 2 let. b
SR 742.144 Legge federale del 24 marzo 2000 concernente il risanamento fonico delle ferrovie (LRFF)
LRFF Art. 1 Oggetto
1    La presente legge disciplina, a complemento della legge del 7 ottobre 19836 sulla protezione dell'ambiente, il risanamento fonico delle ferrovie mediante provvedimenti:
a  sui veicoli ferroviari;
b  sulla strada ferrata;
c  sulla via di propagazione del suono;
d  sugli edifici esistenti.
2    La presente legge disciplina inoltre la promozione degli investimenti in tecnologie particolarmente silenziose e la ricerca del settore pubblico nel campo ferroviario.
, art. 2 al. 2
SR 742.144 Legge federale del 24 marzo 2000 concernente il risanamento fonico delle ferrovie (LRFF)
LRFF Art. 2 Priorità
1    Il risanamento fonico dev'essere realizzato principalmente mediante provvedimenti sui veicoli ferroviari e sulla strada ferrata.7
2    Qualora i provvedimenti di cui al capoverso 1 siano insufficienti, devono essere realizzati provvedimenti sulla via di propagazione del suono.8
3    I provvedimenti di cui ai capoversi 1 e 2 devono essere realizzati in modo che, su tutta la rete, almeno due terzi della popolazione esposta ai rumori dannosi e molesti ne sia protetta. Il terzo rimanente della popolazione dev'essere protetto mediante provvedimenti d'isolamento acustico sugli edifici.
LBCF) doit être envisagée. En dernier lieu, il s'agira de procéder à l'isolation acoustique des bâtiments concernés (art. 1 al. 2 let. c
SR 742.144 Legge federale del 24 marzo 2000 concernente il risanamento fonico delle ferrovie (LRFF)
LRFF Art. 1 Oggetto
1    La presente legge disciplina, a complemento della legge del 7 ottobre 19836 sulla protezione dell'ambiente, il risanamento fonico delle ferrovie mediante provvedimenti:
a  sui veicoli ferroviari;
b  sulla strada ferrata;
c  sulla via di propagazione del suono;
d  sugli edifici esistenti.
2    La presente legge disciplina inoltre la promozione degli investimenti in tecnologie particolarmente silenziose e la ricerca del settore pubblico nel campo ferroviario.
LBCF).

Selon l'art. 2 al. 3
SR 742.144 Legge federale del 24 marzo 2000 concernente il risanamento fonico delle ferrovie (LRFF)
LRFF Art. 2 Priorità
1    Il risanamento fonico dev'essere realizzato principalmente mediante provvedimenti sui veicoli ferroviari e sulla strada ferrata.7
2    Qualora i provvedimenti di cui al capoverso 1 siano insufficienti, devono essere realizzati provvedimenti sulla via di propagazione del suono.8
3    I provvedimenti di cui ai capoversi 1 e 2 devono essere realizzati in modo che, su tutta la rete, almeno due terzi della popolazione esposta ai rumori dannosi e molesti ne sia protetta. Il terzo rimanente della popolazione dev'essere protetto mediante provvedimenti d'isolamento acustico sugli edifici.
LBCF, l'objectif d'assainissement fixé par la loi est considéré comme atteint lorsque les mesures prises à la source et les mesures antibruit permettent de respecter les valeurs limites d'immission pour au moins deux tiers de la population exposée au bruit des chemins de fer sur l'ensemble du réseau suisse en service à l'entrée en vigueur de la loi (1er octobre 2000); le tiers restant de la population doit être protégé par l'isolation acoustique des bâtiments existants. L'objectif d'assainissement devra être réalisé avant le 31 décembre 2015 (avant le 31 décembre 2009 pour les mesures techniques à prendre à la source) (art. 3
SR 742.144 Legge federale del 24 marzo 2000 concernente il risanamento fonico delle ferrovie (LRFF)
LRFF Art. 3 Termini
1    I provvedimenti sui veicoli ferroviari, sulla via di propagazione del suono e sugli edifici esistenti devono essere eseguiti entro il 31 dicembre 2015.
2    I provvedimenti complementari di cui all'articolo 7a devono essere eseguiti entro il 31 dicembre 2025.
LBCF).

3.1.3. Les émissions sonores prévisibles à cette date pour chaque tronçon ferroviaire figurent dans un répertoire ou plan des émissions (cf. PE 2015) adopté par le Conseil fédéral, qui tient également compte de l'infrastructure qui sera en service à cette date, du volume du trafic prévisible et des mesures techniques - prioritaires - qui seront prises dans l'intervalle sur les véhicules ferroviaires (art. 6 LBCF et art. 17
SR 742.144.1 Ordinanza del 4 dicembre 2015 concernente il risanamento fonico delle ferrovie (ORFF)
ORFF Art. 17 Entrata in vigore e durata di validità
1    Fatto salvo il capoverso 2, la presente ordinanza entra in vigore il 1° gennaio 2016.
2    L'articolo 4 entra in vigore il 1° gennaio 2020.
3    La presente ordinanza ha effetto sino al 31 dicembre 2028.
OBCF). Ce répertoire est public et disponible sur internet (cf. site de l'Office fédéral des transport < http://www.bav.admin.ch> Thèmes > Assainissement phonique > Bases > Plan des émissions en 2015, consulté le 26.11.2012). Les émissions répertoriées dans le plan précité servent de base pour le calcul des immissions sonores prévisibles à l'horizon 2015, et donc pour la planification des mesures antibruit éventuelles à prendre (art. 6 al. 1 deuxième phrase LBCF).

Le calcul des immissions est ensuite effectué à l'aide du programme SEMIBEL, qui tient également compte de divers paramètres ayant trait à la situation locale, tels que la topographie des lieux et l'aménagement du terrain (cf. art. 18
SR 742.144.1 Ordinanza del 4 dicembre 2015 concernente il risanamento fonico delle ferrovie (ORFF)
ORFF Art. 17 Entrata in vigore e durata di validità
1    Fatto salvo il capoverso 2, la presente ordinanza entra in vigore il 1° gennaio 2016.
2    L'articolo 4 entra in vigore il 1° gennaio 2020.
3    La presente ordinanza ha effetto sino al 31 dicembre 2028.
OBCF). C'est ainsi qu'en règle générale, dans le cadre des projets d'assainissement phonique, le bruit n'est pas mesuré (Ist Zustand), mais bien calculé sur la base des données prévisionnelles citées (cf. arrêt du Tribunal administratif fédéral A-1014/2010 susmentionné consid. 6.1 et les réf. cit.). Le modèle de calcul standardisé SEMIBEL a été développé par le Laboratoire fédéral d'essai des matériaux et de recherche EMPA et l'OFEV avec la collaboration d'un bureau d'ingénieurs. Il a été considéré selon une jurisprudence constante que ce modèle de calcul répondait aux exigences de l'annexe 2 à l'OPB (cf. arrêt du Tribunal administratif fédéral A-3713/2008 précité consid. 24.1.8 et les réf. cit.).

3.2.1. En l'occurrence, les parois litigieuses, à savoir les PAB 8.2 et 7 (pour le tronçon situé vis-à-vis de la paroi antibruit 8.2), se situent entre les secteurs L2 (C.______-Sud; zone d'habitation DS II et III; zone centre DS III; PAB 8.1, 8.2 et 8.3) et R2 (C.______-Sud; zone d'habitation DS II et III; zone d'utilité publique et zone centre DS III; PAB 7 [part]). Selon l'annexe 4 précitée ch. 2 OPB, les VLI, en zone II et III, sont de 60 dB(A), respectivement 65 dB(A), de jour, et de 50, respectivement 55 dB(A), de nuit. Or, pour la majorité des parcelles concernées par ces deux secteurs, les VLI sont dépassées tant en 2000 qu'en 2015, au moins de nuit dans la seconde hypothèse. Il est ainsi manifeste, quand bien même les pronostics ayant servi au calcul des immissions sont remis en doute par les recourants, qu'il existe une obligation d'assainir de la part des intimés découlant du dépassement avéré des VLI. Les recourants reconnaissent d'ailleurs, dans leurs premières écritures, que de nombreux bâtiments subissent et subiront encore, après les mesures d'assainissement, des dépassements des VLI aux étages supérieurs. Par conséquent, c'est de bon droit que les intimés ont planifié un assainissement des secteurs concernés par les parois litigieuses. Il convient néanmoins de préciser trois points en réponse aux arguments développés par les recourants sur cette question.

3.2.2. D'une part, les intimés étaient légitimés à s'appuyer sur le RE 2015 et le modèle SEMIBEL pour statuer sur les mesures de protection antibruit à mettre en oeuvre pour assainir le réseau ferroviaire. En effet, ce n'est que lorsque les conditions ou les situations sonores sont spéciales qu'il faut, dans des cas exceptionnels, procéder à des mesures complémentaires. Celles-ci s'imposent lorsque les niveaux déterminants du bruit ne peuvent pas être mesurés avec suffisamment de précision à l'aide du modèle de calcul (par ex. parts élevées de réflexion) ou lorsque, outre le bruit de roulement, d'autres sources de bruit ferroviaire représentent une part significative du bruit global (par ex. grandes gares de triage) (cf. Réduction du bruit des chemins de fer - Guide de l'OFT concernant la planification des ouvrages antibruit de décembre 2003, p. 14 [disponible sur internet à < http://www.bav.admin.ch Thèmes Assainissement phonique Bases Plan des émissions en 2015, consulté le 26.11.2012] [ci-après guide OFT]). Le juge ne peut dès lors revoir leur mise en oeuvre qu'avec une certaine retenue, en raison de leur caractère technique (cf. consid. 2.1). Il ne peut ainsi s'en écarter que si leur détermination est manifestement incorrecte ou que celle-ci repose sur des incohérences manifestes, en particulier sur des hypothèses qui ne sont plus d'actualité (cf. ATF 126 II 522 consid. 14 et les réf. cit. ; arrêt du Tribunal administratif fédéral A-5491/2010 précité consid. 6.2 et les réf. cit.).

Or, en l'espèce, le Tribunal n'a pas relevé, notamment sur la base du dossier et lors de sa vision locale du 20 mars 2012, d'éléments particuliers justifiant de s'écarter des résultats obtenus à l'aide du RE 2015 et du modèle SEMIBEL. Les recourants s'en tiennent d'ailleurs uniquement à des critiques toutes générales à leur encontre, voire à des critiques qui se heurtent aux textes légaux eux-mêmes. Ils ne précisent aucunement en quoi les caractéristiques locales du site permettraient d'affirmer sans équivoque que les immissions ont été calculées de manière incorrecte ou qu'il résulterait de ces dernières des incohérences manifestes. Par conséquent, rien ne justifie de s'écarter des résultats exposés, au vu également des explications complémentaires données par les différentes autorités en procédure de recours, et de ne pas les considérer comme contraignants, ceci d'autant plus qu'ils n'ont été mis en doute ni par l'OFEV, qui est l'autorité spécialisée en la matière, ni par le Service de la mobilité du canton de (...).

3.2.3. D'autre part, s'agissant du recensement du bruit, la jurisprudence rappelle le principe rigoureux selon lequel sont à prendre en compte les zones à bâtir non construites, à l'endroit où peuvent être édifiés des bâtiments avec des locaux à usage sensible au bruit conformément au droit de la construction et de la planification (art. 39
SR 814.41 Ordinanza del 15 dicembre 1986 contro l'inquinamento fonico (OIF)
OIF Art. 39 Luogo della determinazione - 1 Per gli edifici, le immissioni foniche devono essere determinate al centro delle finestre aperte dei locali sensibili al rumore. Le immissioni foniche degli aeroplani possono essere determinate anche in prossimità dell'edificio.40
1    Per gli edifici, le immissioni foniche devono essere determinate al centro delle finestre aperte dei locali sensibili al rumore. Le immissioni foniche degli aeroplani possono essere determinate anche in prossimità dell'edificio.40
2    Nelle zone non edificate di zone che richiedono una protezione fonica elevata, le immissioni foniche devono essere determinate ad 1,5 m dal suolo.
3    Nelle zone edificabili non ancora edificate le immissioni foniche devono essere determinate nel luogo dove, in base al diritto di costruzione e alla pianificazione, potranno sorgere edifici con locali sensibili al rumore.
OPB); en revanche, il n'est pas nécessaire de prendre en compte les surfaces non utilisées d'une parcelle bâtie (réserves d'utilisation), ni les projets d'agrandissement d'un bâtiment existant, sauf si un projet de construction ou d'extension est en cours (cf. ATF 131 II 616 = JdT 2006 I 690 consid. 3 ; arrêts du Tribunal administratif fédéral A-5306/2008 du 26 juin 2008 consid. 4, A-8698/2007 du 4 juillet 2008 consid. 6 ; Anne-Christine Favre, Chronique du droit de l'environnement - La protection contre le bruit et les rayons non ionisants, in: Revue de droit administratif et de droit fiscal [RDAF] 2010 I p. 199 ss, spéc. p. 214). En l'occurrence, lorsque les recourants se plaignent que l'autorité inférieure n'aurait pas tenu compte de secteurs constructibles de parcelles, lorsque celles-ci supportent d'ores et déjà un bâtiment, ils font clairement valoir une réserve d'utilisation. Or, comme exposé précédemment, une telle réserve ne peut être prise en considération que si un projet de construction ou d'extension est en cours, ce qui n'est pas le cas en l'espèce. Il en va de même lorsque le terrain non bâti d'une parcelle déjà construite pourrait contenir un nouveau bâtiment distinct. En effet, dans l'ATF 126 II 480, confirmé par l'ATF 131 II 16, le Tribunal fédéral avait déjà envisagé cette hypothèse en déclarant que "le jardin pourrait théoriquement accueillir une nouvelle construction" (cf. ATF 126 II 480 consid. 5a, ATF 131 II 16 consid. 3.4.1). C'est donc à bon droit que l'autorité inférieure n'a pas tenu compte d'éventuelles réserves d'utilisation.

3.2.4. Finalement, en ce qui concerne l'estimation du bruit, le lieu de la détermination du bruit est fixé sur la base d'une visite des lieux selon l'art. 39
SR 814.41 Ordinanza del 15 dicembre 1986 contro l'inquinamento fonico (OIF)
OIF Art. 39 Luogo della determinazione - 1 Per gli edifici, le immissioni foniche devono essere determinate al centro delle finestre aperte dei locali sensibili al rumore. Le immissioni foniche degli aeroplani possono essere determinate anche in prossimità dell'edificio.40
1    Per gli edifici, le immissioni foniche devono essere determinate al centro delle finestre aperte dei locali sensibili al rumore. Le immissioni foniche degli aeroplani possono essere determinate anche in prossimità dell'edificio.40
2    Nelle zone non edificate di zone che richiedono una protezione fonica elevata, le immissioni foniche devono essere determinate ad 1,5 m dal suolo.
3    Nelle zone edificabili non ancora edificate le immissioni foniche devono essere determinate nel luogo dove, in base al diritto di costruzione e alla pianificazione, potranno sorgere edifici con locali sensibili al rumore.
OPB. La charge sonore au lieu d'immission (fenêtre ouverte) doit, en règle générale, être définie par des calculs déterminés (Guide OFT, p. 12). Pour cette raison déjà, on ne saurait admettre les calculs produits par les recourants suite à la très brève mesure effectuée de jour lors de la vision locale du 20 mars 2012. De plus, ceux-ci ne tiennent pas compte des divers paramètres ayant trait à la situation locale, au contraire du programme SEMIBEL (cf. consid. 3.1.3).

3.2.5. Par conséquent, le calcul des immissions a été effectué de manière correct, sur la base de techniques reconnues et conformément au cadre légal. Aucune circonstance particulière ne justifie de s'en écarter, comme il résulte également des explications fournies en procédure de recours. Le dépassement des VLI est dès lors avéré et des mesures d'assainissement doivent être prises.

4.

4.1. Ainsi, une fois démontré que des mesures d'assainissement s'imposent comme en l'espèce, il convient d'abord de limiter les émissions sonores à la source. Ce n'est que dans l'hypothèse où de telles mesures ne suffisent pas qu'il faut envisager la construction d'ouvrages antibruit. Pour cela, on doit se référer au RE 2015. Or, ce dernier tient déjà compte à la fois de l'ensemble des émissions sonores prévisibles à cette date mais également de l'infrastructure qui sera en service, du volume du trafic prévisible et des mesures techniques qui seront prises dans l'intervalle(cf. consid. 3.1.2 et 3.1.3). Ce n'est qu'en présence de modifications imprévisibles du programme du trafic ou de l'assainissement du matériel roulant, pour autant qu'ils conduisent à une différence importante des nuisances phoniques, qu'une révision du RE 2015 au moyen de mesures appropriées peut se justifier (cf. Commentaire sur le répertoire des émissions sonores de l'OFT, novembre 2010, ch. 5, p. 5 [disponible sur internet à < http://www.bav.admin.ch> Thèmes > Assainissement phonique > Bases > Plan des émissions en 2015, consulté le 26.11.2012] [ci-après commentaire OFT]).

4.2. En l'occurrence, il ressort clairement du dossier et du RE 2015, contraignant en l'espèce (cf. consid. 3.2.2), que les VLI sont dépassées malgré les mesures à la source, de nuit et de jour pour tous les étages. Tel est notamment le cas pour les lieux de réception (LR) 645 (ch. De J._______ 13) (+10 dB) et LR 705 (ch. de J._______ 20) (+10 dB). Par conséquent, des ouvrages destinés à limiter le bruit sont nécessaires pour compléter les mesures déjà prises à la source. En effet, rien au dossier n'indique qu'il existerait des possibilités de modifications significatives du matériel roulant actuel, notamment par le biais de nouvelles innovations, ou de modifications significatives du trafic qui n'auraient pas déjà été prises en considération dans le RE 2015. Ainsi, rien ne permet de remettre en cause les données comprises dans ce dernier. Les recourants n'apportent d'ailleurs aucun élément concret sur une possible avancée technologique significative en la matière ou une modification sensible du trafic, de telle sorte que les parois antibruit prévues, de ce point de vue, se justifient.

5.
Les recourants contestent également que le RCU pour le secteur L2 soit de 56 et que la proportionnalité des coûts engendrés par les mesures de construction antibruit soit respectée. De leur côté, l'autorité inférieure et les intimés rappellent, explications à l'appui, que le cadre légal a été respecté et que l'utilité de parois antibruit est réelle.

5.1.

5.1.1. Selon l'art. 7 al. 1
SR 742.144 Legge federale del 24 marzo 2000 concernente il risanamento fonico delle ferrovie (LRFF)
LRFF Art. 7 Portata dei provvedimenti
1    Per gli impianti ferroviari fissi esistenti devono essere ordinati provvedimenti sulla strada ferrata e sulla via di propagazione del suono fino a che siano osservati i valori limite di immissione.17
2    I provvedimenti edili realizzati dai proprietari di fondi sono presi in considerazione nell'ambito del risanamento.
3    L'autorità accorda facilitazioni se:
a  il risanamento provoca costi sproporzionati;
b  interessi preponderanti, segnatamente nel campo della protezione dei siti, della natura e del paesaggio, della sicurezza del traffico o dell'esercizio si oppongono al risanamento.
4    Il Consiglio federale disciplina la valutazione della proporzionalità dei costi.
5    ... 18
LBCF, pour les installations ferroviaires fixes existantes, les mesures antibruit doivent garantir le respect des VLI. Aux termes de l'art. 7 al. 3
SR 742.144 Legge federale del 24 marzo 2000 concernente il risanamento fonico delle ferrovie (LRFF)
LRFF Art. 7 Portata dei provvedimenti
1    Per gli impianti ferroviari fissi esistenti devono essere ordinati provvedimenti sulla strada ferrata e sulla via di propagazione del suono fino a che siano osservati i valori limite di immissione.17
2    I provvedimenti edili realizzati dai proprietari di fondi sono presi in considerazione nell'ambito del risanamento.
3    L'autorità accorda facilitazioni se:
a  il risanamento provoca costi sproporzionati;
b  interessi preponderanti, segnatamente nel campo della protezione dei siti, della natura e del paesaggio, della sicurezza del traffico o dell'esercizio si oppongono al risanamento.
4    Il Consiglio federale disciplina la valutazione della proporzionalità dei costi.
5    ... 18
LBCF, l'OFT accorde cependant des ''allégements'' (Erleichterungen) - ou autorisations exceptionnelles de dépasser les valeurs limites d'immissions - au propriétaire de l'installation lorsque la construction d'un ouvrage antibruit entraînerait des coûts disproportionnés (let. a) ou que des intérêts prépondérants, relevant notamment de la protection des sites, de la nature et du paysage, de la sécurité du trafic ou de l'exploitation, s'y opposent (let. b). Le Conseil fédéral réglemente l'évaluation de la proportionnalité des coûts (art. 7 al. 4
SR 742.144 Legge federale del 24 marzo 2000 concernente il risanamento fonico delle ferrovie (LRFF)
LRFF Art. 7 Portata dei provvedimenti
1    Per gli impianti ferroviari fissi esistenti devono essere ordinati provvedimenti sulla strada ferrata e sulla via di propagazione del suono fino a che siano osservati i valori limite di immissione.17
2    I provvedimenti edili realizzati dai proprietari di fondi sono presi in considerazione nell'ambito del risanamento.
3    L'autorità accorda facilitazioni se:
a  il risanamento provoca costi sproporzionati;
b  interessi preponderanti, segnatamente nel campo della protezione dei siti, della natura e del paesaggio, della sicurezza del traffico o dell'esercizio si oppongono al risanamento.
4    Il Consiglio federale disciplina la valutazione della proporzionalità dei costi.
5    ... 18
LBCF).

5.1.2. L'art. 7 al. 3
SR 742.144 Legge federale del 24 marzo 2000 concernente il risanamento fonico delle ferrovie (LRFF)
LRFF Art. 7 Portata dei provvedimenti
1    Per gli impianti ferroviari fissi esistenti devono essere ordinati provvedimenti sulla strada ferrata e sulla via di propagazione del suono fino a che siano osservati i valori limite di immissione.17
2    I provvedimenti edili realizzati dai proprietari di fondi sono presi in considerazione nell'ambito del risanamento.
3    L'autorità accorda facilitazioni se:
a  il risanamento provoca costi sproporzionati;
b  interessi preponderanti, segnatamente nel campo della protezione dei siti, della natura e del paesaggio, della sicurezza del traffico o dell'esercizio si oppongono al risanamento.
4    Il Consiglio federale disciplina la valutazione della proporzionalità dei costi.
5    ... 18
et 4
SR 742.144 Legge federale del 24 marzo 2000 concernente il risanamento fonico delle ferrovie (LRFF)
LRFF Art. 7 Portata dei provvedimenti
1    Per gli impianti ferroviari fissi esistenti devono essere ordinati provvedimenti sulla strada ferrata e sulla via di propagazione del suono fino a che siano osservati i valori limite di immissione.17
2    I provvedimenti edili realizzati dai proprietari di fondi sono presi in considerazione nell'ambito del risanamento.
3    L'autorità accorda facilitazioni se:
a  il risanamento provoca costi sproporzionati;
b  interessi preponderanti, segnatamente nel campo della protezione dei siti, della natura e del paesaggio, della sicurezza del traffico o dell'esercizio si oppongono al risanamento.
4    Il Consiglio federale disciplina la valutazione della proporzionalità dei costi.
5    ... 18
LBCF est complété par l'art. 20 al. 1
SR 742.144 Legge federale del 24 marzo 2000 concernente il risanamento fonico delle ferrovie (LRFF)
LRFF Art. 7 Portata dei provvedimenti
1    Per gli impianti ferroviari fissi esistenti devono essere ordinati provvedimenti sulla strada ferrata e sulla via di propagazione del suono fino a che siano osservati i valori limite di immissione.17
2    I provvedimenti edili realizzati dai proprietari di fondi sono presi in considerazione nell'ambito del risanamento.
3    L'autorità accorda facilitazioni se:
a  il risanamento provoca costi sproporzionati;
b  interessi preponderanti, segnatamente nel campo della protezione dei siti, della natura e del paesaggio, della sicurezza del traffico o dell'esercizio si oppongono al risanamento.
4    Il Consiglio federale disciplina la valutazione della proporzionalità dei costi.
5    ... 18
OBCF qui prévoit que le RCU pour la population concernée est déterminé par l'annexe 3 de cette ordonnance. Ce dernier est calculé séparément pour chaque secteur (ch. 1 al. 3), selon les principes suivants (ch. 1 al. 2) :

a. les voies constituent toujours la limite d'un secteur;

b. la zone exposée au bruit est, en règle générale, découpée perpendiculairement aux voies de manière à former des secteurs dont la topographie, la structure et la densité de l'habitat, l'attribution aux degrés de sensibilité au bruit et le plan d'affectation soient le plus uniforme possible et qu'ils interagissent le moins possible sur le plan sonore.

Le critère prioritaire de la définition des secteurs est donc celui de l'unité de la topographie, de la structure urbaine et de l'utilisation des bâtiments. Le deuxième critère, par ordre de priorité, est la plus grande homogénéité possible dans l'attribution du degré de sensibilité et de la densité de population. Il est également souhaitable que l'influence des secteurs voisins soit aussi minime que possible sur le plan acoustique, mais ce n'est pas un critère prioritaire. En cas de doute, il faut généralement délimiter des secteurs plus petits (en règle générale sur 100 à 300m) et dont les limites se situent le plus souvent là où l'on s'attend à des lacunes dans les mesures requises ou au milieu de grands bâtiments proches des voies sans locaux sensibles au bruit (par ex. locaux industriels ou gares). Les limites de secteurs ne se trouvent jamais sur des ponts, passages inférieurs routiers, passages de rivières ou autres situations où le bruit se propage librement (cf. Guide OFT, p. 16).

5.1.3. Le calcul du RCU par secteur s'effectue par le biais d'une formule standard, fixée à l'annexe 3 précitée (ch. 2.1), qui tient notamment compte de la spécificité des bâtiments à protéger (nombre de personnes concernées, dimensions prévues de la construction, etc.), du coût des parois antibruit (ch. 2.2) et de l'utilité de la construction (ch. 2.3).

5.1.4. L'art. 20 al. 1
SR 742.144 Legge federale del 24 marzo 2000 concernente il risanamento fonico delle ferrovie (LRFF)
LRFF Art. 7 Portata dei provvedimenti
1    Per gli impianti ferroviari fissi esistenti devono essere ordinati provvedimenti sulla strada ferrata e sulla via di propagazione del suono fino a che siano osservati i valori limite di immissione.17
2    I provvedimenti edili realizzati dai proprietari di fondi sono presi in considerazione nell'ambito del risanamento.
3    L'autorità accorda facilitazioni se:
a  il risanamento provoca costi sproporzionati;
b  interessi preponderanti, segnatamente nel campo della protezione dei siti, della natura e del paesaggio, della sicurezza del traffico o dell'esercizio si oppongono al risanamento.
4    Il Consiglio federale disciplina la valutazione della proporzionalità dei costi.
5    ... 18
OBCF précise encore que les coûts engendrés par des mesures de construction antibruit sont réputés proportionnés (''gelten in der Regel als verhältnismässig'') lorsque leur RCU ''ne dépasse pas 80''. Selon la jurisprudence, une telle formulation signifie que des exceptions à la règle du RCU sont en principe possibles lorsque celle-ci, appliquée de manière stricte, ne permet pas d'évaluer correctement la proportionnalité des coûts d'une mesure de construction. Tel est notamment le cas lorsque se présentent des types de bruit qui n'ont pas été pris en compte dans le répertoire des émissions ou qui ne peuvent pas être intégrés dans le calcul SEMIBEL (par ex. situation topographique ou acoustique complexe), alors même qu'ils constituent un élément pertinent de l'évaluation du niveau sonore de l'exploitation ferroviaire. Il en va ainsi du bruit dû aux manoeuvres, aux crissements dans les courbes voire d'autres sources de bruit en rapport avec l'exploitation du rail, comme le bruit émis par l'installation mais considéré comme bruit industriel (cf. arrêt du Tribunal administratif fédéral A-1014/2010 précité consid. 7.1 et les réf. cit.; Guide OFT, p. 18). La légalité de la règle de l'art. 20 al. 1
SR 742.144 Legge federale del 24 marzo 2000 concernente il risanamento fonico delle ferrovie (LRFF)
LRFF Art. 7 Portata dei provvedimenti
1    Per gli impianti ferroviari fissi esistenti devono essere ordinati provvedimenti sulla strada ferrata e sulla via di propagazione del suono fino a che siano osservati i valori limite di immissione.17
2    I provvedimenti edili realizzati dai proprietari di fondi sono presi in considerazione nell'ambito del risanamento.
3    L'autorità accorda facilitazioni se:
a  il risanamento provoca costi sproporzionati;
b  interessi preponderanti, segnatamente nel campo della protezione dei siti, della natura e del paesaggio, della sicurezza del traffico o dell'esercizio si oppongono al risanamento.
4    Il Consiglio federale disciplina la valutazione della proporzionalità dei costi.
5    ... 18
OBCF a d'ailleurs été confirmée à plusieurs reprises par la jurisprudence (cf. arrêt du Tribunal administratif fédéral A-1014/2010 précité consid. 7.2 et les réf. cit.).

5.2. En l'espèce, les recourants remettent d'abord en cause le découpage des secteurs en estimant que le secteur de J._______ (se situant sur le secteur L2) forme une unité au regard de sa typologie et de sa structure, conformément au ch. 1 al. 2 let. b de l'annexe 3 OBCF, mais sans en préciser les détails. Or, contrairement à leur avis, le Tribunal a constaté, notamment grâce aux plans de situation, que les secteurs du projet d'assainissement ont été délimités conformément aux principes figurant à l'annexe 3 précitée et dans le respect des exigences figurant dans le guide OFT. En effet, quand bien même le secteur de J._______ se trouve quelque peu enclavé avec un seul accès routier, ce dernier ne présente pas une typologie et une structure particulière qui le différencierait du reste du secteur L2 qui, pris dans son ensemble, présente incontestablement une grande homogénéité, tant du point de vue de sa topographie que de sa structure urbaine. Sa densité de population et son degré de sensibilité au bruit sont également uniformes sans qu'il y ait lieu de prévoir un découpage spécifique au niveau des PAB 8.2 et 7 (pour le tronçon situé vis-à-vis de la paroi antibruit 8.2). Cette homogénéité du secteur L2 ne fait donc aucun doute et exclut, de ce fait, un découpage supplémentaire de ce secteur en d'autres plus petits. L'OFEV a d'ailleurs admis ce découpage et le Canton de (...) ne s'y est pas opposé.

5.3. Quant aux calculs des RCU, le Tribunal ne peut en revoir la conformité que de manière restreinte (cf. consid. 2.1). Toutefois, il ne constate pas que les chiffres obtenus soient entachés d'irrégularités manifestes. Au contraire, ces derniers ont été intégralement confirmés par l'autorité inférieure et l'OFEV. Il y a dès lors lieu de considérer qu'ils ont force contraignante. D'ailleurs, les recourants n'apportent aucun élément qui permettrait de démontrer une quelconque erreur de calcul ou une mauvaise application des dispositions légales. Dès lors, en se limitant à critiquer de manière générale le calcul des RCU, voire à contester les dispositions légales dont le calcul découle, les recourants échouent à en prouver leur inexactitude. Les RCU, notamment celui de 56 pour le secteur L2 (42 pour la PAB 8.2) et de 18 pour le secteur R2 (10 pour la PAB 7), doivent donc être confirmés, et les coûts engendrés par les mesures de construction antibruit être reconnus comme proportionnés au sens de l'art. 20 al. 1
SR 742.144 Legge federale del 24 marzo 2000 concernente il risanamento fonico delle ferrovie (LRFF)
LRFF Art. 7 Portata dei provvedimenti
1    Per gli impianti ferroviari fissi esistenti devono essere ordinati provvedimenti sulla strada ferrata e sulla via di propagazione del suono fino a che siano osservati i valori limite di immissione.17
2    I provvedimenti edili realizzati dai proprietari di fondi sono presi in considerazione nell'ambito del risanamento.
3    L'autorità accorda facilitazioni se:
a  il risanamento provoca costi sproporzionati;
b  interessi preponderanti, segnatamente nel campo della protezione dei siti, della natura e del paesaggio, della sicurezza del traffico o dell'esercizio si oppongono al risanamento.
4    Il Consiglio federale disciplina la valutazione della proporzionalità dei costi.
5    ... 18
OBCF. En effet, les secteurs concernés par les parois litigieuses ne présentent aucune spécificité particulière justifiant de déroger à la règle de l'art. 20 al. 1
SR 742.144 Legge federale del 24 marzo 2000 concernente il risanamento fonico delle ferrovie (LRFF)
LRFF Art. 7 Portata dei provvedimenti
1    Per gli impianti ferroviari fissi esistenti devono essere ordinati provvedimenti sulla strada ferrata e sulla via di propagazione del suono fino a che siano osservati i valori limite di immissione.17
2    I provvedimenti edili realizzati dai proprietari di fondi sono presi in considerazione nell'ambito del risanamento.
3    L'autorità accorda facilitazioni se:
a  il risanamento provoca costi sproporzionati;
b  interessi preponderanti, segnatamente nel campo della protezione dei siti, della natura e del paesaggio, della sicurezza del traffico o dell'esercizio si oppongono al risanamento.
4    Il Consiglio federale disciplina la valutazione della proporzionalità dei costi.
5    ... 18
OBCF, ceci d'autant plus que l'OFEV et le Canton de (...) n'ont émis aucune réserve à ce propos, que ce soit dans la procédure d'approbation des plans ou dans la présente procédure de recours. Les recourants ne démontrent pas non plus que ces secteurs présenteraient des particularités justifiant une dérogation. Dans ces conditions, il convient de retenir que le principe d'un RCU de 80 au maximum en tant que moyen permettant de garantir la proportionnalité des coûts des mesures antibruit est, à ce jour, conforme à la loi et applicable au cas d'espèce. Les parois antibruit prévues sont donc adéquates pour réduire le bruit de manière proportionnée et des mesures d'allégements au sens de l'art. 7 al. 3 let. a
SR 742.144 Legge federale del 24 marzo 2000 concernente il risanamento fonico delle ferrovie (LRFF)
LRFF Art. 7 Portata dei provvedimenti
1    Per gli impianti ferroviari fissi esistenti devono essere ordinati provvedimenti sulla strada ferrata e sulla via di propagazione del suono fino a che siano osservati i valori limite di immissione.17
2    I provvedimenti edili realizzati dai proprietari di fondi sono presi in considerazione nell'ambito del risanamento.
3    L'autorità accorda facilitazioni se:
a  il risanamento provoca costi sproporzionati;
b  interessi preponderanti, segnatamente nel campo della protezione dei siti, della natura e del paesaggio, della sicurezza del traffico o dell'esercizio si oppongono al risanamento.
4    Il Consiglio federale disciplina la valutazione della proporzionalità dei costi.
5    ... 18
LBCF ne se justifient pas. Il convient néanmoins d'examiner si de telles mesures ne se justifient pas au sens de l'art. 7 al. 3 let. b
SR 742.144 Legge federale del 24 marzo 2000 concernente il risanamento fonico delle ferrovie (LRFF)
LRFF Art. 7 Portata dei provvedimenti
1    Per gli impianti ferroviari fissi esistenti devono essere ordinati provvedimenti sulla strada ferrata e sulla via di propagazione del suono fino a che siano osservati i valori limite di immissione.17
2    I provvedimenti edili realizzati dai proprietari di fondi sono presi in considerazione nell'ambito del risanamento.
3    L'autorità accorda facilitazioni se:
a  il risanamento provoca costi sproporzionati;
b  interessi preponderanti, segnatamente nel campo della protezione dei siti, della natura e del paesaggio, della sicurezza del traffico o dell'esercizio si oppongono al risanamento.
4    Il Consiglio federale disciplina la valutazione della proporzionalità dei costi.
5    ... 18
LBCF.

6.
Les recourants se plaignent en effet que des intérêts prépondérants relevant notamment de la protection des sites, de la nature et du paysage s'opposent aux mesures antibruit, puisque la Commune de C.______ se trouve dans un environnement sensible. L'autorité inférieure et les intimés estiment, quant à eux, que les bâtiments concernés ne seront pas gênés par les futures parois et qu'il est manifeste que l'intérêt à la protection du bruit prime sur celui du paysage, lequel ne présente pas d'intérêts particuliers.

6.1. La protection des sites, de la nature et du paysage trouve sa base constitutionnelle à l'art. 78 al. 2
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 78 Protezione della natura e del paesaggio - 1 La protezione della natura e del paesaggio compete ai Cantoni.
1    La protezione della natura e del paesaggio compete ai Cantoni.
2    Nell'adempimento dei suoi compiti, la Confederazione prende in considerazione gli obiettivi della protezione della natura e del paesaggio. Ha cura dei paesaggi, dei siti caratteristici, dei luoghi storici nonché dei monumenti naturali e culturali; quando l'interesse pubblico lo richieda, li conserva integri.
3    Può sostenere gli sforzi volti a proteggere la natura e il paesaggio nonché, per contratto o per espropriazione, acquistare o salvaguardare opere d'importanza nazionale.
4    Emana prescrizioni a tutela della fauna e della flora e a salvaguardia dei loro spazi vitali nella loro molteplicità naturale. Protegge le specie minacciate di estinzione.
5    Le paludi e i paesaggi palustri di particolare bellezza e importanza nazionale sono protetti. Non vi si possono costruire impianti né procedere a modifiche del suolo. Sono eccettuate le installazioni che servono a preservare lo scopo protettivo o l'utilizzazione agricola già esistente.
de la Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 (Cst., RS 101), qui prévoit que la Confédération, dans l'accomplissement de ses tâches, prend en considération les objectifs de la protection de la nature et du patrimoine; elle ménage les paysages, la physionomie des localités, les sites historiques et les monuments naturels et culturels; elle les conserve dans leur intégralité si l'intérêt public l'exige. L'art. 2 al. 1 let. a
SR 451 Legge federale del 1o luglio 1966 sulla protezione della natura e del paesaggio (LPN)
LPN Art. 2
1    Per adempimento di un compito della Confederazione ai sensi dell'articolo 24sexies capoverso 2 della Costituzione federale12 s'intendono in particolare:13
a  l'elaborazione di progetti, la costruzione e la modificazione d'opere e d'impianti da parte della Confederazione, degli stabilimenti e delle aziende federali, come gli edifici e gli impianti dell'Amministrazione federale, le strade nazionali, gli edifici e gli impianti delle Ferrovie federali svizzere;
b  il conferimento di concessioni e di permessi, ad esempio per la costruzione e l'esercizio d'impianti di trasporto e di comunicazione (compresa l'approvazione dei piani), di opere e impianti per il trasporto d'energie, liquidi, gas o per la trasmissione di notizie, come anche la concessione di permessi di dissodamento;
c  l'assegnazione di sussidi a piani di sistemazione, opere e impianti, come bonifiche fondiarie, risanamenti d'edifici agricoli, correzioni di corsi d'acqua, impianti idraulici di protezione e impianti di comunicazione.
2    Le decisioni delle autorità cantonali riguardo a progetti verosimilmente realizzabili solo con contributi di cui al capoverso 1 lettera c sono equiparate all'adempimento di compiti della Confederazione.15
de la loi fédérale du 1erjuillet 1966 sur la protection de la nature et du paysage (LPN, RS 451) précise ce qu'il faut entendre par les tâches de la Confédération; il s'agit notamment de l'élaboration de projets, de la construction et de la modification d'ouvrages et d'installations par la Confédération, ses instituts et ses établissements, par exemple les bâtiments et les installations de l'administration fédérale, les routes nationales, les bâtiments et installations des chemins de fer fédéraux. Par conséquent, la pose de parois antibruit par les intimés constitue une tâche de la Confédération au sens de la LPN, nécessitant la prise en compte des objectifs de la protection de la nature et du paysage.

6.2. Parmi les objectifs de protection, l'art. 5
SR 451 Legge federale del 1o luglio 1966 sulla protezione della natura e del paesaggio (LPN)
LPN Art. 5
1    Il Consiglio federale, sentiti i Cantoni, compila gli inventari degli oggetti d'importanza nazionale; può fare capo a quelli d'istituzioni pubbliche e d'associazioni che si occupano della protezione della natura e del paesaggio o della conservazione dei monumenti storici.20 Gl'inventari indicheranno i principi applicati nella scelta degli oggetti. Devono inoltre contenere:
a  la descrizione esatta degli oggetti;
b  la ragione della loro importanza nazionale;
c  i pericoli possibili;
d  i provvedimenti di protezione già presi;
e  la protezione cui devesi provvedere;
f  le proposte di miglioramento.
2    Gl'inventari non sono definitivi. Essi devono essere esaminati e aggiornati regolarmente; circa l'iscrizione, la modificazione o la cancellazione d'oggetti risolve il Consiglio federale dopo aver sentito i Cantoni. Questi possono proporre di moto proprio un riesame.
LPN impose d'inventorier les objets d'importance nationale dans un inventaire fédéral. Il existe plusieurs inventaires, dont l'inventaire fédéral des paysages, sites et monuments naturels (IFP) (cf. ordonnance du 10 août 1977 concernant l'inventaire fédéral des paysages, sites et monuments naturels [OIFP, RS 451.11]) et l'inventaire fédéral des sites construits à protéger en Suisse (ISOS) (cf. ordonnance du 9 septembre 1981 concernant l'Inventaire fédéral des sites construits à protéger en Suisse [OISOS, RS 451.12]). Ces inventaires sont publiés et permettent ainsi de savoir si un site est protégé au sens de l'art. 5
SR 451 Legge federale del 1o luglio 1966 sulla protezione della natura e del paesaggio (LPN)
LPN Art. 5
1    Il Consiglio federale, sentiti i Cantoni, compila gli inventari degli oggetti d'importanza nazionale; può fare capo a quelli d'istituzioni pubbliche e d'associazioni che si occupano della protezione della natura e del paesaggio o della conservazione dei monumenti storici.20 Gl'inventari indicheranno i principi applicati nella scelta degli oggetti. Devono inoltre contenere:
a  la descrizione esatta degli oggetti;
b  la ragione della loro importanza nazionale;
c  i pericoli possibili;
d  i provvedimenti di protezione già presi;
e  la protezione cui devesi provvedere;
f  le proposte di miglioramento.
2    Gl'inventari non sono definitivi. Essi devono essere esaminati e aggiornati regolarmente; circa l'iscrizione, la modificazione o la cancellazione d'oggetti risolve il Consiglio federale dopo aver sentito i Cantoni. Questi possono proporre di moto proprio un riesame.
LPN. Tel est notamment le cas de la Commune de C.______ qui figure au titre de village urbanisé d'importance nationale (annexe 4 OISOS).

L'inscription d'un objet d'importance nationale dans un inventaire fédéral indique que l'objet mérite spécialement d'être conservé intact ou en tout cas d'être ménagé le plus possible, y compris au moyen de mesures de reconstitution ou de remplacement adéquates (art. 6 al. 1 LPN). Lorsqu'il s'agit de l'accomplissement d'une tâche de la Confédération, la règle suivant laquelle un objet doit être conservé intact dans les conditions fixées par l'inventaire ne souffre d'exception que si des intérêts équivalents ou supérieurs, d'importance nationale également, s'opposent à cette conservation (art. 6 al. 2 LPN). L'existence d'une situation exceptionnelle ne doit toutefois pas être nécessairement interprétée de manière restrictive, mais selon les méthodes d'interprétation ordinaires (cf. arrêt du Tribunal fédéral 1P.342/2005 du 20 octobre 2005 consid. 5.1). Ainsi, l'art. 6 al. 1 LPN n'impose pas une interdiction absolue de modifier tout objet inscrit à l'ISOS; une atteinte à un bien protégé est possible dans la mesure où elle n'altère pas son identité ni ne contrevient au but assigné à sa protection; pour déterminer ce que signifie, dans un cas d'espèce, l'obligation de "conserver intact" un bien protégé, il faut se référer à la description, dans l'inventaire, du contenu de la protection (ATF 127 II 273 consid. 4c, 123 II 256 consid. 6a; arrêt du Tribunal fédéral 1C_360/2009 du 3 août 2010 et les réf. cit.). Dans l'hypothèse d'une atteinte à un site inscrit dans un inventaire fédéral, les autorités doivent donc procéder à une pesée qualifiée des intérêts publics en cause, éventuellement à l'aide d'une expertise, conformément à l'art. 7
SR 451 Legge federale del 1o luglio 1966 sulla protezione della natura e del paesaggio (LPN)
LPN Art. 7
1    Se l'adempimento di un compito della Confederazione è di competenza della Confederazione, l'Ufficio federale dell'ambiente (UFAM), l'Ufficio federale della cultura oppure l'Ufficio federale delle strade, secondo competenza, decide se occorre la perizia di una commissione di cui all'articolo 25 capoverso 1. Se è competente il Cantone, decide il servizio cantonale di cui all'articolo 25 capoverso 2.23
2    Se nell'adempimento di un compito della Confederazione un oggetto iscritto in un inventario federale ai sensi dell'articolo 5 può subire un danno rilevante oppure se sorgono questioni d'importanza fondamentale al riguardo, la commissione redige una perizia a destinazione dell'autorità cui spetta la decisione. La perizia indica se l'oggetto deve essere conservato intatto oppure la maniera per salvaguardarlo.
3    La perizia costituisce uno degli elementi su cui l'autorità decisionale si basa per la ponderazione di tutti gli interessi.24
LPN (cf. arrêt du Tribunal administratif fédéral A-3713/2008 précité consid. 25.2 et les réf. cit.).

6.3. En l'occurrence, les secteurs touchés par les parois litigieuses sont classés en catégorie d'inventaire "b" avec objectif de sauvegarde "b" dont la valeur archéologique, historique, typologique ou culturelle est évidente (cf. secteurs PE VII et XIII du relevé complet ISOS de la Commune C.______). Cela signifie qu'il s'agit de secteurs concernant une partie sensible pour l'image du site, souvent construite, et dont la sauvegarde des caractéristiques essentielles pour les composantes attenantes au site est préconisée. Selon l'ISOS, il convient, dans ces cas, de rechercher une affectation appropriée permettant d'empêcher l'implantation hors d'échelle. Il est toutefois précisé que ces secteurs englobent les activités liées au logement ainsi qu'aux services (cf. relevé complet ISOS de la Commune de C.______). Dans ces circonstances, il convient de remarquer que les parois antibruit litigieuses ne remettent nullement en cause le patrimoine de la Commune de C.______. D'une part, elles ne mettent pas en danger les caractéristiques essentielles du site puisque leur impact sera réduit, notamment par leur construction en bois. D'autre part, elles ont pour but de favoriser le logement en augmentant la qualité de vie des habitants par la diminution des nuisances sonores sans trop altérer la qualité spatiale, telles que les strates bâties et les perspectives de vue, et sans créer un sentiment d'enfermement. Ainsi, l'impact visuel et sur l'image du site devrait être fortement restreint. L'intérêt d'importance nationale de l'assainissement des nuisances sonores des chemins de fer reste donc prépondérant et justifie la pose des parois antibruit, quand bien même une majorité des habitants actuels touchés s'y opposerait. L'assainissement du bruit des chemins de fer étant d'intérêt public, on ne saurait admettre que les particuliers puissent en disposer en y renonçant. Enfin, il n'a pas été jugé nécessaire de procéder à une expertise dont l'utilité n'est pas avérée, et que les recourants ne requièrent d'ailleurs pas.

C'est donc à tort que les recourants croient pouvoir s'opposer au projet en se basant sur la protection du paysage, contre l'avis même de l'OFEV et des autorités cantonales compétentes. En effet, il ne ressort pas des constatations faites par le Tribunal que l'endroit où se situent les parois litigieuses présente des caractéristiques exceptionnelles méritant d'être protégées et justifiant qu'il y soit renoncé. Une atteinte plus grave à l'environnement par l'adoption des parois n'est pas non plus démontrée. Par conséquent, les parois antibruit litigieuses respectent la protection de l'environnement naturel et le milieu bâti du site et ne justifient aucune mesure d'allégement.

6.4. L'art. 7 al. 3 let. b
SR 742.144 Legge federale del 24 marzo 2000 concernente il risanamento fonico delle ferrovie (LRFF)
LRFF Art. 7 Portata dei provvedimenti
1    Per gli impianti ferroviari fissi esistenti devono essere ordinati provvedimenti sulla strada ferrata e sulla via di propagazione del suono fino a che siano osservati i valori limite di immissione.17
2    I provvedimenti edili realizzati dai proprietari di fondi sono presi in considerazione nell'ambito del risanamento.
3    L'autorità accorda facilitazioni se:
a  il risanamento provoca costi sproporzionati;
b  interessi preponderanti, segnatamente nel campo della protezione dei siti, della natura e del paesaggio, della sicurezza del traffico o dell'esercizio si oppongono al risanamento.
4    Il Consiglio federale disciplina la valutazione della proporzionalità dei costi.
5    ... 18
LBCF oblige également de tenir compte des intérêts privés des recourants, tels que le droit à la vue. En effet, quand bien même le droit à la vue n'est pas protégé en tant que tel, puisque tout propriétaire qui acquiert un bien-fonds en zone à bâtir doit s'attendre à ce que les parcelles voisines classées en zone à bâtir puissent être construites, il mérite d'être pris en considération (cf. Benoît Bovay, Le droit à la vue en droit public des constructions, in : Revue de l'avocat 3/2012, p.149 s.; arrêt du Tribunal administratif fédéral A-4776/2011 du 31 juillet 2012 consid. 7.1). Or, au cas d'espèce, le Tribunal a pu se rendre compte, lors de sa vision locale du 20 mars 2012, que la perte de vue subie par les recourants n'est pas telle qu'elle justifierait la renonciation aux parois litigieuses. En effet, celles-ci restreignent le dégagement dont bénéficie certains recourants dans une moindre mesure, ceci d'autant plus que les propriétaires et locataires des étages inférieurs ne disposent pas, pour la plupart, d'une vue sur le lac et les montagnes, notamment en raison de haies qui se trouvent devant leur fenêtres. Ainsi, la restriction de vue sur le paysage subie par les recourants est celle à laquelle tout propriétaire doit légitimement s'attendre en zone à bâtir. Quant à la problématique des tags, elle ne saurait non plus justifier de renoncer à la construction des parois litigieuses. En effet, il s'agit plutôt d'un problème de police locale que de questions liées à l'aménagement du territoire. Par conséquent, l'intérêt public à l'assainissement du bruit des chemins de fer reste prépondérant par rapport aux différents intérêts privés des recourants.

7.
Les recourants remettent également en cause la hauteur des parois antibruit qui ne respecterait pas, selon eux, l'art. 21
SR 742.144 Legge federale del 24 marzo 2000 concernente il risanamento fonico delle ferrovie (LRFF)
LRFF Art. 7 Portata dei provvedimenti
1    Per gli impianti ferroviari fissi esistenti devono essere ordinati provvedimenti sulla strada ferrata e sulla via di propagazione del suono fino a che siano osservati i valori limite di immissione.17
2    I provvedimenti edili realizzati dai proprietari di fondi sono presi in considerazione nell'ambito del risanamento.
3    L'autorità accorda facilitazioni se:
a  il risanamento provoca costi sproporzionati;
b  interessi preponderanti, segnatamente nel campo della protezione dei siti, della natura e del paesaggio, della sicurezza del traffico o dell'esercizio si oppongono al risanamento.
4    Il Consiglio federale disciplina la valutazione della proporzionalità dei costi.
5    ... 18
OBCF, qui prévoit une hauteur maximale de 2.0 m puisque le mur cumulé avec le talus lié à l'installation ferroviaire représentera un impact de 4.2 m de haut au total. De plus, par rapport à la base de la paroi elle-même, celle-ci aura une hauteur d'environ 2.5 m. L'autorité inférieure et les intimés considèrent, au contraire, qu'il n'y a pas lieu de cumuler les deux éléments et que la paroi de 2.0 m respectera les dispositions légales.

7.1. Selon l'art. 21 al. 1
SR 742.144 Legge federale del 24 marzo 2000 concernente il risanamento fonico delle ferrovie (LRFF)
LRFF Art. 7 Portata dei provvedimenti
1    Per gli impianti ferroviari fissi esistenti devono essere ordinati provvedimenti sulla strada ferrata e sulla via di propagazione del suono fino a che siano osservati i valori limite di immissione.17
2    I provvedimenti edili realizzati dai proprietari di fondi sono presi in considerazione nell'ambito del risanamento.
3    L'autorità accorda facilitazioni se:
a  il risanamento provoca costi sproporzionati;
b  interessi preponderanti, segnatamente nel campo della protezione dei siti, della natura e del paesaggio, della sicurezza del traffico o dell'esercizio si oppongono al risanamento.
4    Il Consiglio federale disciplina la valutazione della proporzionalità dei costi.
5    ... 18
OBCF, la hauteur des constructions antibruit ne doit pas être, en règle générale, supérieure à 2.0 m au-dessus du niveau supérieur du rail. Dans les cas d'un terrain en pente, par exemple en présence d'un talus ou d'un mur de soutènement, la base de la paroi antibruit vaut comme niveau de référence. Dans le cadre de l'optimisation des variantes, si les valeurs-limites ne sont pas dépassées avec une PAB de 2.0 m, il faut opter pour une réduction de la hauteur du mur par palier de 0.5 m, de manière à déterminer la hauteur minimale pour éviter tout dépassement des VLI (cf. guide OFT, p. 19). Dans certaines circonstances, on peut prévoir des parois dépassant la hauteur de 2.0 m réglementaire (art. 21 al. 2
SR 742.144 Legge federale del 24 marzo 2000 concernente il risanamento fonico delle ferrovie (LRFF)
LRFF Art. 7 Portata dei provvedimenti
1    Per gli impianti ferroviari fissi esistenti devono essere ordinati provvedimenti sulla strada ferrata e sulla via di propagazione del suono fino a che siano osservati i valori limite di immissione.17
2    I provvedimenti edili realizzati dai proprietari di fondi sono presi in considerazione nell'ambito del risanamento.
3    L'autorità accorda facilitazioni se:
a  il risanamento provoca costi sproporzionati;
b  interessi preponderanti, segnatamente nel campo della protezione dei siti, della natura e del paesaggio, della sicurezza del traffico o dell'esercizio si oppongono al risanamento.
4    Il Consiglio federale disciplina la valutazione della proporzionalità dei costi.
5    ... 18
OBCF).

7.2. En l'occurrence, les PAB litigieuses prévues ont une hauteur de 2.0 m. Il convient dès lors d'appliquer l'art. 21 al. 1
SR 742.144 Legge federale del 24 marzo 2000 concernente il risanamento fonico delle ferrovie (LRFF)
LRFF Art. 7 Portata dei provvedimenti
1    Per gli impianti ferroviari fissi esistenti devono essere ordinati provvedimenti sulla strada ferrata e sulla via di propagazione del suono fino a che siano osservati i valori limite di immissione.17
2    I provvedimenti edili realizzati dai proprietari di fondi sono presi in considerazione nell'ambito del risanamento.
3    L'autorità accorda facilitazioni se:
a  il risanamento provoca costi sproporzionati;
b  interessi preponderanti, segnatamente nel campo della protezione dei siti, della natura e del paesaggio, della sicurezza del traffico o dell'esercizio si oppongono al risanamento.
4    Il Consiglio federale disciplina la valutazione della proporzionalità dei costi.
5    ... 18
OBCF puisque aucune dérogation à la hauteur maximale prescrite n'est demandée. Il n'est par ailleurs pas contesté que les voies et les PAB projetées se trouvent, à un endroit spécifique, sur un monticule d'une hauteur d'environ 2.0 m. Or, en présence d'une telle configuration, il n'y a pas lieu d'appliquer la 2ème phrase de l'art. 21 al. 1
SR 742.144 Legge federale del 24 marzo 2000 concernente il risanamento fonico delle ferrovie (LRFF)
LRFF Art. 7 Portata dei provvedimenti
1    Per gli impianti ferroviari fissi esistenti devono essere ordinati provvedimenti sulla strada ferrata e sulla via di propagazione del suono fino a che siano osservati i valori limite di immissione.17
2    I provvedimenti edili realizzati dai proprietari di fondi sono presi in considerazione nell'ambito del risanamento.
3    L'autorità accorda facilitazioni se:
a  il risanamento provoca costi sproporzionati;
b  interessi preponderanti, segnatamente nel campo della protezione dei siti, della natura e del paesaggio, della sicurezza del traffico o dell'esercizio si oppongono al risanamento.
4    Il Consiglio federale disciplina la valutazione della proporzionalità dei costi.
5    ... 18
OBCF, qui concerne uniquement les cas où la paroi antibruit se trouve sur une pente par rapport aux voies et non pas lorsque les rails se trouvent sur un talus ou un monticule (cf. arrêt du Tribunal administratif fédéral A-672/2008 du 4 août 2008 consid. 4.2.1). Ainsi, du moment que la paroi litigieuse se situe à la même hauteur que les voies, le point de référence est le niveau supérieur du rail conformément à la 1ère phrase de l'art. 21 al. 1
SR 742.144 Legge federale del 24 marzo 2000 concernente il risanamento fonico delle ferrovie (LRFF)
LRFF Art. 7 Portata dei provvedimenti
1    Per gli impianti ferroviari fissi esistenti devono essere ordinati provvedimenti sulla strada ferrata e sulla via di propagazione del suono fino a che siano osservati i valori limite di immissione.17
2    I provvedimenti edili realizzati dai proprietari di fondi sono presi in considerazione nell'ambito del risanamento.
3    L'autorità accorda facilitazioni se:
a  il risanamento provoca costi sproporzionati;
b  interessi preponderanti, segnatamente nel campo della protezione dei siti, della natura e del paesaggio, della sicurezza del traffico o dell'esercizio si oppongono al risanamento.
4    Il Consiglio federale disciplina la valutazione della proporzionalità dei costi.
5    ... 18
OBCF, et non la base de la paroi selon la 2ème phrase de l'art. 21 al. 1
SR 742.144 Legge federale del 24 marzo 2000 concernente il risanamento fonico delle ferrovie (LRFF)
LRFF Art. 7 Portata dei provvedimenti
1    Per gli impianti ferroviari fissi esistenti devono essere ordinati provvedimenti sulla strada ferrata e sulla via di propagazione del suono fino a che siano osservati i valori limite di immissione.17
2    I provvedimenti edili realizzati dai proprietari di fondi sono presi in considerazione nell'ambito del risanamento.
3    L'autorità accorda facilitazioni se:
a  il risanamento provoca costi sproporzionati;
b  interessi preponderanti, segnatamente nel campo della protezione dei siti, della natura e del paesaggio, della sicurezza del traffico o dell'esercizio si oppongono al risanamento.
4    Il Consiglio federale disciplina la valutazione della proporzionalità dei costi.
5    ... 18
OBCF, comme cela serait le cas si cette dernière se trouvait sur un autre monticule surélevé. Il n'y a pas lieu, dans les deux hypothèses, de cumuler la hauteur de la paroi avec la hauteur du talus. Par conséquent, le Tribunal ne peut que constater que les parois litigieuses respectent le cadre légal fixé par l'art. 21
SR 742.144 Legge federale del 24 marzo 2000 concernente il risanamento fonico delle ferrovie (LRFF)
LRFF Art. 7 Portata dei provvedimenti
1    Per gli impianti ferroviari fissi esistenti devono essere ordinati provvedimenti sulla strada ferrata e sulla via di propagazione del suono fino a che siano osservati i valori limite di immissione.17
2    I provvedimenti edili realizzati dai proprietari di fondi sono presi in considerazione nell'ambito del risanamento.
3    L'autorità accorda facilitazioni se:
a  il risanamento provoca costi sproporzionati;
b  interessi preponderanti, segnatamente nel campo della protezione dei siti, della natura e del paesaggio, della sicurezza del traffico o dell'esercizio si oppongono al risanamento.
4    Il Consiglio federale disciplina la valutazione della proporzionalità dei costi.
5    ... 18
OBCF en ne dépassant pas la hauteur maximale de 2.0 m.

8.
Finalement, les recourants font valoir l'inopportunité du projet, en particulier que l'effet des murs antibruit sur les habitations est plus que douteux puisque les VLI resteront fortement dépassées sur de nombreux bâtiments. De plus, le projet coûte très cher. L'autorité inférieure et les intimés rejettent ces arguments en estimant le projet adéquat et proportionné.

Comme exposé précédemment, le Tribunal ne revoit que de manière limitée l'examen de la décision lorsque l'application de la loi exige la connaissance de circonstances locales, de connaissances techniques ou lorsque interviennent des considérations ayant trait à l'orientation d'une politique publique (cf. consid. 2.1). Tel est le cas des questions techniques et de politique financière soulevées par les recourants. En effet, le Tribunal ne peut que constater que les valeurs d'immission ont été calculées de manière correcte, tant en 2000 qu'en vue de 2015, et que l'utilité des parois antibruit litigieuses est donnée (cf. notamment consid. 3.2, 4.3 et 5.3). À titre d'exemple, au chemin de J._______ 12, la variation des immissions se situe entre -10 et -12 pour le jour et -6 et -8 pour la nuit, ce qui représente une efficacité entre 4 et 6 dB. De plus, il n'appartient pas au Tribunal de revoir les coûts du projet, qui relèvent de considérations ayant purement trait à l'orientation d'une politique financière. Par conséquent, la décision d'approbation du 4 avril 2011 ne paraît aucunement inopportune, tant du point de vue de son efficacité que du point de vue financier.

9.
Au vu de l'ensemble des considérants qui précèdent, les recours, mal fondés, doivent être rejetés.

10.
En règle générale, les frais de procédure sont mis, dans le dispositif, à la charge de la partie qui succombe (art. 63 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 63
1    L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali.
2    Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi.
3    Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura.
4    L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100
4bis    La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla:
a  da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario;
b  da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101
5    Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105
PA). En l'occurrence, les recourants doivent prendre à leur charge les frais de procédure qui se montent à Fr. 5'000.--, répartis en fonction de leur avances respectives, à savoir Fr. 3'000.-- solidairement pour les recourants n° 1 à 61 (à l'exclusion des recourants n° 33 et 38) et Fr. 2'000.-- pour la recourante n° 62.

L'autorité de recours peut allouer, d'office ou sur requête, à la partie ayant entièrement ou partiellement gain de cause une indemnité pour les frais indispensables et relativement élevés qui lui ont été occasionnés (art. 64 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 64
1    L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato.
2    Il dispositivo indica l'ammontare dell'indennità e l'addossa all'ente o all'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, in quanto non possa essere messa a carico di una controparte soccombente.
3    Se una controparte soccombente ha presentato conclusioni indipendenti, l'indennità può essere messa a suo carico, secondo la propria solvenza.
4    L'ente o l'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, risponde dell'indennità addossata a una controparte soccombente, in quanto non possa essere riscossa.
5    Il Consiglio federale disciplina la determinazione delle spese ripetibili.106 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005107 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010108 sull'organizzazione delle autorità penali.109
PA). Les autorités fédérales et, en règle générale, les autres autorités parties n'ont pas droit aux dépens (art. 7 al. 3
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF)
TS-TAF Art. 7 Principio
1    La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa.
2    Se la parte vince solo parzialmente, le spese ripetibili sono ridotte in proporzione.
3    Le autorità federali e, di regola, le altre autorità con qualità di parte non hanno diritto a un'indennità a titolo di ripetibili.
4    Se le spese sono relativamente modeste, si può rinunciare a concedere alla parte un'indennità a titolo di ripetibili.
5    L'articolo 6a è applicabile per analogia.7
FITAF). Aucune indemnité de dépens ne sera donc allouée en l'espèce.

(dispositif à la page suivante)

Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral :

1.
Rejette les recours.

2.
Met les frais de procédure, d'un montant de Fr. 5'000.--, à la charge des recourants, soit Fr. 3'000.-- solidairement à la charge des recourants n° 1 à 61 (à l'exception de D.______ et feue H._______), et Fr. 2'000.-- à la charge de Helvetia Nostra (recourante n° 62). Ils sont compensés par l'avance de frais de Fr. 5'000.-- déjà effectuée.

3.
N'alloue pas d'indemnité de dépens.

4.
Adresse le présent arrêt :

- aux recourants n° 1 à 61 (Acte judiciaire)

- à la recourante n° 62 (Acte judiciaire)

- aux intimés (Acte judiciaire)

- à l'autorité inférieure (Recommandé [...])

- au DETEC (Acte judiciaire)

- à l'OFEV (Recommandé)

- à l'OFC (Recommandé)

- au Département des infrastructures du Canton de (...), par son Service de la mobilité (Recommandé)

- à la Municipalité de C.______ (Recommandé)

L'indication des voies de droit se trouve à la page suivante.

Le président du collège : Le greffier :

Jérôme Candrian Olivier Bleicker

Indication des voies de droit :

La présente décision peut être attaquée devant le Tribunal fédéral, 1000 Lausanne 14, par la voie du recours en matière de droit public, dans les trente jours qui suivent la notification (art. 82 ss
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 82 Principio - Il Tribunale federale giudica i ricorsi:
a  contro le decisioni pronunciate in cause di diritto pubblico;
b  contro gli atti normativi cantonali;
c  concernenti il diritto di voto dei cittadini nonché le elezioni e votazioni popolari.
, 90
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 90 Decisioni finali - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni che pongono fine al procedimento.
ss et 100 de la loi fédérale du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral [LTF, RS 173.110]). Ce délai ne court pas du 18 décembre au 2 janvier inclus (art. 46 al. 1 let. c
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 46 Sospensione - 1 I termini stabiliti in giorni dalla legge o dal giudice sono sospesi:
1    I termini stabiliti in giorni dalla legge o dal giudice sono sospesi:
a  dal settimo giorno precedente la Pasqua al settimo giorno successivo alla Pasqua incluso;
b  dal 15 luglio al 15 agosto incluso;
c  dal 18 dicembre al 2 gennaio incluso.
2    Il capoverso 1 non si applica nei procedimenti concernenti:
a  l'effetto sospensivo e altre misure provvisionali;
b  l'esecuzione cambiaria;
c  i diritti politici (art. 82 lett. c);
d  l'assistenza giudiziaria internazionale in materia penale e l'assistenza amministrativa internazionale in materia fiscale;
e  gli appalti pubblici.18
LTF). Le mémoire doit être rédigé dans une langue officielle et doit indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signé. La décision attaquée et les moyens de preuve doivent être joints au mémoire, pour autant qu'ils soient en mains du recourant (art. 42
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
1    Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
2    Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.14 15
3    Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata.
4    In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201616 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento:
a  il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati;
b  le modalità di trasmissione;
c  le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.17
5    Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione.
6    Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi.
7    Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili.
LTF).

Expédition :
Informazioni decisione   •   DEFRITEN
Documento : A-2898/2011
Data : 06. dicembre 2012
Pubblicato : 20. dicembre 2012
Sorgente : Tribunale amministrativo federale
Stato : Inedito
Ramo giuridico : Opere pubbliche e trasporti
Oggetto : Assainissement phonique


Registro di legislazione
Cost: 78
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 78 Protezione della natura e del paesaggio - 1 La protezione della natura e del paesaggio compete ai Cantoni.
1    La protezione della natura e del paesaggio compete ai Cantoni.
2    Nell'adempimento dei suoi compiti, la Confederazione prende in considerazione gli obiettivi della protezione della natura e del paesaggio. Ha cura dei paesaggi, dei siti caratteristici, dei luoghi storici nonché dei monumenti naturali e culturali; quando l'interesse pubblico lo richieda, li conserva integri.
3    Può sostenere gli sforzi volti a proteggere la natura e il paesaggio nonché, per contratto o per espropriazione, acquistare o salvaguardare opere d'importanza nazionale.
4    Emana prescrizioni a tutela della fauna e della flora e a salvaguardia dei loro spazi vitali nella loro molteplicità naturale. Protegge le specie minacciate di estinzione.
5    Le paludi e i paesaggi palustri di particolare bellezza e importanza nazionale sono protetti. Non vi si possono costruire impianti né procedere a modifiche del suolo. Sono eccettuate le installazioni che servono a preservare lo scopo protettivo o l'utilizzazione agricola già esistente.
LPAmb: 1 
SR 814.01 Legge federale del 7 ottobre 1983 sulla protezione dell'ambiente (Legge sulla protezione dell'ambiente, LPAmb) - Legge sulla protezione dell'ambiente
LPAmb Art. 1 Scopo - 1 Scopo della presente legge è di proteggere l'uomo, la fauna e la flora, le loro biocenosi e i loro biotopi dagli effetti dannosi e molesti, e di conservare in modo duraturo le basi naturali della vita, in particolare la diversità biologica e la fertilità del suolo.5
1    Scopo della presente legge è di proteggere l'uomo, la fauna e la flora, le loro biocenosi e i loro biotopi dagli effetti dannosi e molesti, e di conservare in modo duraturo le basi naturali della vita, in particolare la diversità biologica e la fertilità del suolo.5
2    A scopo di prevenzione, gli effetti che potrebbero divenire dannosi o molesti devono essere limitati tempestivamente.
13
SR 814.01 Legge federale del 7 ottobre 1983 sulla protezione dell'ambiente (Legge sulla protezione dell'ambiente, LPAmb) - Legge sulla protezione dell'ambiente
LPAmb Art. 13 Valori limite delle immissioni - 1 Il Consiglio federale fissa, mediante ordinanza, i valori limite delle immissioni per la valutazione degli effetti dannosi o molesti.
1    Il Consiglio federale fissa, mediante ordinanza, i valori limite delle immissioni per la valutazione degli effetti dannosi o molesti.
2    Al riguardo, tiene conto anche degli effetti delle immissioni su categorie di persone particolarmente sensibili, come i bambini, i malati, gli anziani e le donne incinte.
LPN: 2 
SR 451 Legge federale del 1o luglio 1966 sulla protezione della natura e del paesaggio (LPN)
LPN Art. 2
1    Per adempimento di un compito della Confederazione ai sensi dell'articolo 24sexies capoverso 2 della Costituzione federale12 s'intendono in particolare:13
a  l'elaborazione di progetti, la costruzione e la modificazione d'opere e d'impianti da parte della Confederazione, degli stabilimenti e delle aziende federali, come gli edifici e gli impianti dell'Amministrazione federale, le strade nazionali, gli edifici e gli impianti delle Ferrovie federali svizzere;
b  il conferimento di concessioni e di permessi, ad esempio per la costruzione e l'esercizio d'impianti di trasporto e di comunicazione (compresa l'approvazione dei piani), di opere e impianti per il trasporto d'energie, liquidi, gas o per la trasmissione di notizie, come anche la concessione di permessi di dissodamento;
c  l'assegnazione di sussidi a piani di sistemazione, opere e impianti, come bonifiche fondiarie, risanamenti d'edifici agricoli, correzioni di corsi d'acqua, impianti idraulici di protezione e impianti di comunicazione.
2    Le decisioni delle autorità cantonali riguardo a progetti verosimilmente realizzabili solo con contributi di cui al capoverso 1 lettera c sono equiparate all'adempimento di compiti della Confederazione.15
5 
SR 451 Legge federale del 1o luglio 1966 sulla protezione della natura e del paesaggio (LPN)
LPN Art. 5
1    Il Consiglio federale, sentiti i Cantoni, compila gli inventari degli oggetti d'importanza nazionale; può fare capo a quelli d'istituzioni pubbliche e d'associazioni che si occupano della protezione della natura e del paesaggio o della conservazione dei monumenti storici.20 Gl'inventari indicheranno i principi applicati nella scelta degli oggetti. Devono inoltre contenere:
a  la descrizione esatta degli oggetti;
b  la ragione della loro importanza nazionale;
c  i pericoli possibili;
d  i provvedimenti di protezione già presi;
e  la protezione cui devesi provvedere;
f  le proposte di miglioramento.
2    Gl'inventari non sono definitivi. Essi devono essere esaminati e aggiornati regolarmente; circa l'iscrizione, la modificazione o la cancellazione d'oggetti risolve il Consiglio federale dopo aver sentito i Cantoni. Questi possono proporre di moto proprio un riesame.
7
SR 451 Legge federale del 1o luglio 1966 sulla protezione della natura e del paesaggio (LPN)
LPN Art. 7
1    Se l'adempimento di un compito della Confederazione è di competenza della Confederazione, l'Ufficio federale dell'ambiente (UFAM), l'Ufficio federale della cultura oppure l'Ufficio federale delle strade, secondo competenza, decide se occorre la perizia di una commissione di cui all'articolo 25 capoverso 1. Se è competente il Cantone, decide il servizio cantonale di cui all'articolo 25 capoverso 2.23
2    Se nell'adempimento di un compito della Confederazione un oggetto iscritto in un inventario federale ai sensi dell'articolo 5 può subire un danno rilevante oppure se sorgono questioni d'importanza fondamentale al riguardo, la commissione redige una perizia a destinazione dell'autorità cui spetta la decisione. La perizia indica se l'oggetto deve essere conservato intatto oppure la maniera per salvaguardarlo.
3    La perizia costituisce uno degli elementi su cui l'autorità decisionale si basa per la ponderazione di tutti gli interessi.24
LRFF: 1 
SR 742.144 Legge federale del 24 marzo 2000 concernente il risanamento fonico delle ferrovie (LRFF)
LRFF Art. 1 Oggetto
1    La presente legge disciplina, a complemento della legge del 7 ottobre 19836 sulla protezione dell'ambiente, il risanamento fonico delle ferrovie mediante provvedimenti:
a  sui veicoli ferroviari;
b  sulla strada ferrata;
c  sulla via di propagazione del suono;
d  sugli edifici esistenti.
2    La presente legge disciplina inoltre la promozione degli investimenti in tecnologie particolarmente silenziose e la ricerca del settore pubblico nel campo ferroviario.
2 
SR 742.144 Legge federale del 24 marzo 2000 concernente il risanamento fonico delle ferrovie (LRFF)
LRFF Art. 2 Priorità
1    Il risanamento fonico dev'essere realizzato principalmente mediante provvedimenti sui veicoli ferroviari e sulla strada ferrata.7
2    Qualora i provvedimenti di cui al capoverso 1 siano insufficienti, devono essere realizzati provvedimenti sulla via di propagazione del suono.8
3    I provvedimenti di cui ai capoversi 1 e 2 devono essere realizzati in modo che, su tutta la rete, almeno due terzi della popolazione esposta ai rumori dannosi e molesti ne sia protetta. Il terzo rimanente della popolazione dev'essere protetto mediante provvedimenti d'isolamento acustico sugli edifici.
3 
SR 742.144 Legge federale del 24 marzo 2000 concernente il risanamento fonico delle ferrovie (LRFF)
LRFF Art. 3 Termini
1    I provvedimenti sui veicoli ferroviari, sulla via di propagazione del suono e sugli edifici esistenti devono essere eseguiti entro il 31 dicembre 2015.
2    I provvedimenti complementari di cui all'articolo 7a devono essere eseguiti entro il 31 dicembre 2025.
7
SR 742.144 Legge federale del 24 marzo 2000 concernente il risanamento fonico delle ferrovie (LRFF)
LRFF Art. 7 Portata dei provvedimenti
1    Per gli impianti ferroviari fissi esistenti devono essere ordinati provvedimenti sulla strada ferrata e sulla via di propagazione del suono fino a che siano osservati i valori limite di immissione.17
2    I provvedimenti edili realizzati dai proprietari di fondi sono presi in considerazione nell'ambito del risanamento.
3    L'autorità accorda facilitazioni se:
a  il risanamento provoca costi sproporzionati;
b  interessi preponderanti, segnatamente nel campo della protezione dei siti, della natura e del paesaggio, della sicurezza del traffico o dell'esercizio si oppongono al risanamento.
4    Il Consiglio federale disciplina la valutazione della proporzionalità dei costi.
5    ... 18
LTAF: 31 
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 31 Principio - Il Tribunale amministrativo federale giudica i ricorsi contro le decisioni ai sensi dell'articolo 5 della legge federale del 20 dicembre 196819 sulla procedura amministrativa (PA).
32 
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 32 Eccezioni
1    Il ricorso è inammissibile contro:
a  le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale pubblico non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale;
b  le decisioni in materia di diritto di voto dei cittadini nonché di elezioni e votazioni popolari;
c  le decisioni in materia di salario al merito del personale federale, in quanto non concernano la parità dei sessi;
d  ...
e  le decisioni nel settore dell'energia nucleare concernenti:
e1  le autorizzazioni di massima per impianti nucleari,
e2  l'approvazione del programma di smaltimento,
e3  la chiusura di depositi geologici in profondità,
e4  la prova dello smaltimento;
f  le decisioni in materia di rilascio o estensione di concessioni di infrastrutture ferroviarie;
g  le decisioni dell'autorità indipendente di ricorso in materia radiotelevisiva;
h  le decisioni in materia di rilascio di concessioni per case da gioco;
i  le decisioni in materia di rilascio, modifica o rinnovo della concessione della Società svizzera di radiotelevisione (SSR);
j  le decisioni in materia di diritto ai sussidi di una scuola universitaria o di un altro istituto accademico.
2    Il ricorso è inoltre inammissibile contro:
a  le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante opposizione o ricorso dinanzi a un'autorità ai sensi dell'articolo 33 lettere c-f;
b  le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante ricorso dinanzi a un'autorità cantonale.
33
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 33 Autorità inferiori - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni:
a  del Consiglio federale e degli organi dell'Assemblea federale in materia di rapporti di lavoro del personale federale, compreso il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente;
b  del Consiglio federale concernenti:
b1  la destituzione di un membro del Consiglio della banca o della direzione generale o di un loro supplente secondo la legge del 3 ottobre 200325 sulla Banca nazionale,
b10  la revoca di un membro del consiglio d'amministrazione del Servizio svizzero di assegnazione delle tracce o l'approvazione della risoluzione del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio d'amministrazione secondo la legge federale del 20 dicembre 195743 sulle ferrovie;
b2  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di vigilanza sui mercati finanziari o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 22 giugno 200726 sulla vigilanza dei mercati finanziari,
b3  il blocco di valori patrimoniali secondo la legge del 18 dicembre 201528 sui valori patrimoniali di provenienza illecita,
b4  il divieto di determinate attività secondo la LAIn30,
b4bis  il divieto di organizzazioni secondo la LAIn,
b5  la revoca di un membro del Consiglio d'istituto dell'Istituto federale di metrologia secondo la legge federale del 17 giugno 201133 sull'Istituto federale di metrologia,
b6  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di sorveglianza dei revisori o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 16 dicembre 200535 sui revisori,
b7  la revoca di un membro del Consiglio dell'Istituto svizzero per gli agenti terapeutici secondo la legge del 15 dicembre 200037 sugli agenti terapeutici,
b8  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'istituto secondo la legge del 16 giugno 201739 sui fondi di compensazione,
b9  la revoca di un membro del consiglio d'Istituto dell'Istituto svizzero di diritto comparato secondo la legge federale del 28 settembre 201841 sull'Istituto svizzero di diritto comparato,
c  del Tribunale penale federale in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale;
cbis  del Tribunale federale dei brevetti in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale;
dquinquies  della Cancelleria federale, dei dipartimenti e dei servizi dell'Amministrazione federale loro subordinati o aggregati amministrativamente;
e  degli stabilimenti e delle aziende della Confederazione;
f  delle commissioni federali;
g  dei tribunali arbitrali costituiti in virtù di contratti di diritto pubblico sottoscritti dalla Confederazione, dai suoi stabilimenti o dalle sue aziende;
h  delle autorità o organizzazioni indipendenti dall'Amministrazione federale che decidono nell'adempimento di compiti di diritto pubblico loro affidati dalla Confederazione;
i  delle autorità cantonali, in quanto una legge federale preveda che le loro decisioni sono impugnabili mediante ricorso dinanzi al Tribunale amministrativo federale.
LTF: 42 
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
1    Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
2    Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.14 15
3    Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata.
4    In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201616 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento:
a  il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati;
b  le modalità di trasmissione;
c  le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.17
5    Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione.
6    Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi.
7    Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili.
46 
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 46 Sospensione - 1 I termini stabiliti in giorni dalla legge o dal giudice sono sospesi:
1    I termini stabiliti in giorni dalla legge o dal giudice sono sospesi:
a  dal settimo giorno precedente la Pasqua al settimo giorno successivo alla Pasqua incluso;
b  dal 15 luglio al 15 agosto incluso;
c  dal 18 dicembre al 2 gennaio incluso.
2    Il capoverso 1 non si applica nei procedimenti concernenti:
a  l'effetto sospensivo e altre misure provvisionali;
b  l'esecuzione cambiaria;
c  i diritti politici (art. 82 lett. c);
d  l'assistenza giudiziaria internazionale in materia penale e l'assistenza amministrativa internazionale in materia fiscale;
e  gli appalti pubblici.18
82 
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 82 Principio - Il Tribunale federale giudica i ricorsi:
a  contro le decisioni pronunciate in cause di diritto pubblico;
b  contro gli atti normativi cantonali;
c  concernenti il diritto di voto dei cittadini nonché le elezioni e votazioni popolari.
90
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 90 Decisioni finali - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni che pongono fine al procedimento.
Lferr: 18
SR 742.101 Legge federale del 20 dicembre 1957 sulle ferrovie (Lferr)
Lferr Art. 18 Principio
1    Le costruzioni e gli impianti destinati esclusivamente o prevalentemente alla costruzione e all'esercizio di una ferrovia (impianti ferroviari) possono essere costruiti o modificati unicamente previa approvazione dei piani da parte dell'autorità competente.
1bis    È considerata modifica di un impianto ferroviario anche l'integrazione di costruzioni e impianti non ferroviari, purché l'impianto ferroviario continui a essere destinato prevalentemente alla costruzione o all'esercizio della ferrovia.91
2    L'autorità competente per l'approvazione dei piani è l'UFT.92
3    Con l'approvazione dei piani sono rilasciate tutte le autorizzazioni necessarie secondo il diritto federale.
4    Non è necessaria alcuna autorizzazione o piano del diritto cantonale. Va tenuto conto del diritto cantonale per quanto esso non limiti in modo sproporzionato l'adempimento dei compiti dell'impresa ferroviaria.
5    Per l'approvazione dei piani di progetti che incidono considerevolmente sulla pianificazione del territorio e sull'ambiente, occorre di principio un piano settoriale secondo la legge federale del 22 giugno 197993 sulla pianificazione del territorio.
6    Sono considerati impianti ferroviari anche le strutture di raccordo e gli impianti connessi con la costruzione e l'esercizio nonché le ubicazioni per il riciclaggio e il deposito di materiale di scavo o di detriti che sono in uno stretto rapporto spaziale e funzionale con l'impianto progettato.
OIF: 39 
SR 814.41 Ordinanza del 15 dicembre 1986 contro l'inquinamento fonico (OIF)
OIF Art. 39 Luogo della determinazione - 1 Per gli edifici, le immissioni foniche devono essere determinate al centro delle finestre aperte dei locali sensibili al rumore. Le immissioni foniche degli aeroplani possono essere determinate anche in prossimità dell'edificio.40
1    Per gli edifici, le immissioni foniche devono essere determinate al centro delle finestre aperte dei locali sensibili al rumore. Le immissioni foniche degli aeroplani possono essere determinate anche in prossimità dell'edificio.40
2    Nelle zone non edificate di zone che richiedono una protezione fonica elevata, le immissioni foniche devono essere determinate ad 1,5 m dal suolo.
3    Nelle zone edificabili non ancora edificate le immissioni foniche devono essere determinate nel luogo dove, in base al diritto di costruzione e alla pianificazione, potranno sorgere edifici con locali sensibili al rumore.
43
SR 814.41 Ordinanza del 15 dicembre 1986 contro l'inquinamento fonico (OIF)
OIF Art. 43 Gradi di sensibilità - 1 Nelle zone d'utilizzazione ai sensi degli articoli 14 e seguenti della legge federale del 22 giugno 197941 sulla pianificazione del territorio sono applicabili i seguenti gradi di sensibilità:
1    Nelle zone d'utilizzazione ai sensi degli articoli 14 e seguenti della legge federale del 22 giugno 197941 sulla pianificazione del territorio sono applicabili i seguenti gradi di sensibilità:
a  il grado di sensibilità I nelle zone che richiedono una protezione fonica elevata, segnatamente nelle zone ricreative;
b  il grado di sensibilità II nelle zone in cui non sono ammesse aziende moleste, segnatamente le zone destinate all'abitazione e quelle riservate agli edifici e impianti pubblici;
c  il grado di sensibilità III nelle zone in cui sono ammesse aziende mediamente moleste, segnatamente le zone destinate all'abitazione e alle aziende artigianali (zone miste) e quelle agricole;
d  il grado di sensibilità IV nelle zone in cui sono ammesse aziende fortemente moleste, segnatamente le zone industriali.
2    Parti delle zone d'utilizzazione con grado di sensibilità I o II possono essere declassate di un grado, se sono già esposte al rumore.
ORFF: 4 
SR 742.144.1 Ordinanza del 4 dicembre 2015 concernente il risanamento fonico delle ferrovie (ORFF)
ORFF Art. 4 Valore limite di emissione per i carri merci
1    I carri merci circolanti sulla rete ferroviaria svizzera a scartamento normale devono rispettare il valore limite di emissione applicabile al rumore in transito secondo il regolamento (UE) n. 1304/20145. Per i carri merci con ceppi frenanti in materiale sintetico, si suppone senza ulteriori esami che tale requisito sia soddisfatto.
2    Il valore limite di emissione non si applica ai veicoli speciali con chilometraggio limitato e ai veicoli storici.
3    Il superamento del valore limite di emissione secondo il capoverso 1 è punibile con una multa conformemente all'articolo 61 capoverso 1 lettera a LPAmb.
17 
SR 742.144.1 Ordinanza del 4 dicembre 2015 concernente il risanamento fonico delle ferrovie (ORFF)
ORFF Art. 17 Entrata in vigore e durata di validità
1    Fatto salvo il capoverso 2, la presente ordinanza entra in vigore il 1° gennaio 2016.
2    L'articolo 4 entra in vigore il 1° gennaio 2020.
3    La presente ordinanza ha effetto sino al 31 dicembre 2028.
18  20  21
PA: 5 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 5
1    Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti:
a  la costituzione, la modificazione o l'annullamento di diritti o di obblighi;
b  l'accertamento dell'esistenza, dell'inesistenza o dell'estensione di diritti o di obblighi;
c  il rigetto o la dichiarazione d'inammissibilità d'istanze dirette alla costituzione, alla modificazione, all'annullamento o all'accertamento di diritti o di obblighi.
2    Sono decisioni anche quelle in materia d'esecuzione (art. 41 cpv. 1 lett. a e b), le decisioni incidentali (art. 45 e 46), le decisioni su opposizione (art. 30 cpv. 2 lett. b e 74), le decisioni su ricorso (art. 61), le decisioni in sede di revisione (art. 68) e l'interpretazione (art. 69).24
3    Le dichiarazioni di un'autorità che rifiuta o solleva pretese da far valere mediante azione non sono considerate decisioni.
48 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 48
1    Ha diritto di ricorrere chi:
a  ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo;
b  è particolarmente toccato dalla decisione impugnata; e
c  ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modificazione della stessa.
2    Ha inoltre diritto di ricorrere ogni persona, organizzazione o autorità cui un'altra legge federale riconosce tale diritto.
49 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 49 - Il ricorrente può far valere:
a  la violazione del diritto federale, compreso l'eccesso o l'abuso del potere di apprezzamento;
b  l'accertamento inesatto o incompleto di fatti giuridicamente rilevanti;
c  l'inadeguatezza; questa censura non è ammissibile quando un'autorità cantonale ha giudicato come autorità di ricorso.
50 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 50
1    Il ricorso dev'essere depositato entro 30 giorni dalla notificazione della decisione.
2    Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo.
52 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 52
1    L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente.
2    Se il ricorso non soddisfa a questi requisiti o se le conclusioni o i motivi del ricorrente non sono sufficientemente chiari, e il ricorso non sembra manifestamente inammissibile, l'autorità di ricorso assegna al ricorrente un breve termine suppletorio per rimediarvi.
3    Essa gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, deciderà secondo l'inserto o, qualora manchino le conclusioni, i motivi oppure la firma, non entrerà nel merito del ricorso.
62 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 62
1    L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte.
2    Essa può modificare a pregiudizio di una parte la decisione impugnata quando questa violi il diritto federale o poggi su un accertamento inesatto o incompleto dei fatti; per inadeguatezza, la decisione impugnata non può essere modificata a pregiudizio di una parte, a meno che la modificazione giovi ad una controparte.
3    L'autorità di ricorso che intenda modificare la decisione impugnata a pregiudizio di una parte deve informarla della sua intenzione e darle la possibilità di esprimersi.
4    L'autorità di ricorso non è vincolata in nessun caso dai motivi del ricorso.
63 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 63
1    L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali.
2    Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi.
3    Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura.
4    L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100
4bis    La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla:
a  da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario;
b  da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101
5    Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105
64
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 64
1    L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato.
2    Il dispositivo indica l'ammontare dell'indennità e l'addossa all'ente o all'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, in quanto non possa essere messa a carico di una controparte soccombente.
3    Se una controparte soccombente ha presentato conclusioni indipendenti, l'indennità può essere messa a suo carico, secondo la propria solvenza.
4    L'ente o l'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, risponde dell'indennità addossata a una controparte soccombente, in quanto non possa essere riscossa.
5    Il Consiglio federale disciplina la determinazione delle spese ripetibili.106 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005107 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010108 sull'organizzazione delle autorità penali.109
TS-TAF: 7
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF)
TS-TAF Art. 7 Principio
1    La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa.
2    Se la parte vince solo parzialmente, le spese ripetibili sono ridotte in proporzione.
3    Le autorità federali e, di regola, le altre autorità con qualità di parte non hanno diritto a un'indennità a titolo di ripetibili.
4    Se le spese sono relativamente modeste, si può rinunciare a concedere alla parte un'indennità a titolo di ripetibili.
5    L'articolo 6a è applicabile per analogia.7
Registro DTF
121-V-204 • 122-V-157 • 123-II-256 • 126-II-480 • 127-I-44 • 127-II-273 • 129-II-331 • 130-II-425 • 131-II-13 • 131-II-616
Weitere Urteile ab 2000
1C_309/2007 • 1C_360/2009 • 1E.1/2006 • 1P.338/2003 • 1P.342/2005
Parole chiave
Elenca secondo la frequenza o in ordine alfabetico
autorità inferiore • tribunale amministrativo federale • ferrovia • paesaggio • ffs • valore limite • tribunale federale • inventario federale • barriera fonoassorbente • legittimazione ricorsuale • acustica • protezione contro il rumore • approvazione dei piani • vicino • protezione della natura • interesse pubblico • infrastruttura • dubbio • consiglio federale • notte
... Tutti
BVGE
2007/27
BVGer
A-1014/2010 • A-2898/2011 • A-2906/2011 • A-3713/2008 • A-4776/2011 • A-5041/2009 • A-5306/2008 • A-5491/2010 • A-672/2008 • A-8698/2007
JdT
2006 I 690