Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
1C 76/2020
Arrêt du 5 février 2021
Ire Cour de droit public
Composition
MM. les Juges fédéraux Kneubühler, Président,
Chaix et Haag.
Greffière : Mme Sidi-Ali.
Participants à la procédure
1. A.________,
2. B.________,
3. C.________,
4. D.________,
5. E.________, représenté par F.________,
6. F.________,
7. G.________,
8. H.________,
9. I.________,
10. J.________,
recourants,
contre
Municipalité de Lutry, Le Château, 1095 Lutry, représentée par Me Jean-Michel Henny, avocat,
Commission consultative de Lavaux,
Direction générale des immeubles et du patrimoine du canton de Vaud, place de la Riponne 10, 1014 Lausanne.
Objet
Permis de construire,
recours contre l'arrêt du Tribunal cantonal du canton
de Vaud, Cour de droit administratif et public,
du 17 décembre 2019 (AC.2018.0437).
Faits :
A.
La parcelle n° 975 de la commune de Lutry est située au coeur du hameau de Savuit, sur le côté est de la rue du Village. Propriété de la Commune de Lutry et d'une surface de 777 m2, elle supporte un ancien rural, dans la toiture duquel est installée une balance romaine (poids public) du 17ème siècle. Ce bâtiment, dit "de La Balance", a été construit en 1825.
La Municipalité de Lutry a soumis un projet de rénovation et de réhabilitation du bâtiment de La Balance, comprenant une nouvelle construction dans le prolongement nord du bâtiment existant, à la Commission consultative de la zone ville et villages de la commune de Lutry, à la Commission consultative de Lavaux (CCL), au Service cantonal Immeubles, patrimoine et logistique (SIPAL), Division Monuments et sites (MS). Un projet modifié pour tenir compte du préavis négatif du SIPAL-MS (fondé sur l'atteinte que portait la cage d'escalier prévue au mur de refends abritant le mécanisme de la balance) a été mis à l'enquête publique le 25 janvier 2018. Il prévoit d'une part, dans le nouveau bâtiment, l'aménagement de quatre logements et de locaux disponibles pour la commune, et d'autre part, dans le bâtiment de La Balance, deux logements ainsi que la cage d'escaliers desservant tous les locaux et appartements.
A teneur de la synthèse finale du 14 mars 2018 établie par la Centrale cantonale des autorisations en matière de constructions, les différentes instances concernées ont délivré les autorisations à certaines conditions impératives; le SIPAL-MS a en particulier indiqué que le nouveau projet assurait la préservation et la mise en valeur de la balance romaine.
B.
Par décision du 1er novembre 2018, la municipalité a levé les oppositions suscitées par le projet et délivré le permis de construire.
Statuant sur recours de certains opposants, la Cour de droit administratif et public du Tribunal cantonal vaudois (CDAP) a confirmé cette décision par arrêt du 17 décembre 2019, après avoir tenu une audience publique et procédé à une visite des lieux.
C.
Agissant par la voie du recours en matière de droit public, les opposants A.________, B.________, C.________, D.________, E.________, F.________, G.________, H.________, I.________ et J.________ demandent au Tribunal fédéral de réformer l'arrêt cantonal en ce sens que la décision de la Municipalité de Lutry levant leurs oppositions et autorisant le projet est annulée. Subsidiairement, ils concluent à l'annulation de l'arrêt attaqué et au renvoi de la cause à la cour cantonale pour nouvelle décision dans le sens des considérants.
La cour cantonale renonce à se déterminer sur le recours et se réfère aux considérants de son arrêt. La Municipalité de Lutry se détermine et conclut au rejet du recours. Les recourants déposent de nouvelles observations dans une seconde écriture à teneur de laquelle ils persistent dans leurs conclusions.
Par ordonnance du 21 février 2020, le Président de la Ire Cour de droit public a accordé l'effet suspensif au recours.
Considérant en droit :
1.
Le recours est formé contre un arrêt final rendu en dernière instance cantonale, dans une cause de droit public. Il est recevable au regard des art. 82 let. a
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 82 Principio - Il Tribunale federale giudica i ricorsi: |
|
a | contro le decisioni pronunciate in cause di diritto pubblico; |
b | contro gli atti normativi cantonali; |
c | concernenti il diritto di voto dei cittadini nonché le elezioni e votazioni popolari. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 86 Autorità inferiori in generale - 1 Il ricorso è ammissibile contro le decisioni: |
|
1 | Il ricorso è ammissibile contro le decisioni: |
a | del Tribunale amministrativo federale; |
b | del Tribunale penale federale; |
c | dell'autorità indipendente di ricorso in materia radiotelevisiva; |
d | delle autorità cantonali di ultima istanza, sempreché non sia ammissibile il ricorso al Tribunale amministrativo federale. |
2 | I Cantoni istituiscono tribunali superiori che giudicano quali autorità di grado immediatamente inferiore al Tribunale federale, in quanto un'altra legge federale non preveda che le decisioni di altre autorità giudiziarie sono impugnabili mediante ricorso al Tribunale federale. |
3 | Per le decisioni di carattere prevalentemente politico i Cantoni possono istituire quale autorità di grado immediatamente inferiore al Tribunale federale un'autorità diversa da un tribunale. |
Les autres conditions de recevabilité sont réunies, si bien qu'il y a lieu d'entrer en matière sur le recours.
2.
Les recourants font valoir que la CDAP n'a pas statué sur certains de leurs griefs, en violation de leur droit d'être entendu.
2.1. La contestation d'une décision devant le Tribunal fédéral suppose que celle-ci comporte une motivation prenant en compte tous les éléments déterminants (art. 112 al. 1 let. b
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 112 Notificazione delle decisioni - 1 Le decisioni impugnabili mediante ricorso al Tribunale federale sono notificate per scritto alle parti. Contengono: |
|
1 | Le decisioni impugnabili mediante ricorso al Tribunale federale sono notificate per scritto alle parti. Contengono: |
a | le conclusioni, i motivi, le allegazioni probatorie e le dichiarazioni processuali delle parti, in quanto non risultino dagli atti; |
b | i motivi determinanti di fatto e di diritto, segnatamente l'indicazione delle disposizioni legali applicate; |
c | il dispositivo; |
d | l'indicazione dei rimedi giuridici, con menzione del valore litigioso nei casi in cui la presente legge prevede un valore litigioso minimo. |
2 | Se il diritto cantonale lo prevede, l'autorità può notificare la sua decisione senza motivarla. In tal caso le parti possono chiedere, entro 30 giorni, il testo integrale della decisione. La decisione non può essere eseguita finché tale termine non scade infruttuoso o il testo integrale della stessa non è notificato. |
3 | Se una decisione non soddisfa le esigenze di cui al capoverso 1, il Tribunale federale può rinviarla all'autorità cantonale affinché la completi o annullarla. |
4 | Nei campi in cui autorità federali hanno diritto di ricorrere al Tribunale federale, il Consiglio federale determina quali decisioni devono essere loro notificate dalle autorità cantonali. |
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 29 Garanzie procedurali generali - 1 In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
|
1 | In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
2 | Le parti hanno diritto d'essere sentite. |
3 | Chi non dispone dei mezzi necessari ha diritto alla gratuità della procedura se la sua causa non sembra priva di probabilità di successo. Ha inoltre diritto al patrocinio gratuito qualora la presenza di un legale sia necessaria per tutelare i suoi diritti. |
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 29 Garanzie procedurali generali - 1 In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
|
1 | In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
2 | Le parti hanno diritto d'essere sentite. |
3 | Chi non dispone dei mezzi necessari ha diritto alla gratuità della procedura se la sua causa non sembra priva di probabilità di successo. Ha inoltre diritto al patrocinio gratuito qualora la presenza di un legale sia necessaria per tutelare i suoi diritti. |
qui présentent une certaine pertinence ou de prendre en considération des allégués et arguments importants pour la décision à rendre. L'autorité ne doit toutefois pas se prononcer sur tous les moyens des parties; elle peut se limiter aux questions décisives (ATF 143 III 65 consid. 5.2 p. 70; 142 II 154 consid. 4.2 p. 157; 141 IV 249 consid. 1.3.1 p. 253).
Le droit d'être entendu est une garantie de nature formelle, dont la violation entraîne en principe l'annulation de la décision attaquée, indépendamment des chances de succès du recours sur le fond (ATF 142 II 218 consid. 2.8.1 p. 226; 135 I 187 consid. 2.2 p. 190; ATF 126 I 19 consid. 2d/bb p. 24). Sa violation peut cependant être réparée lorsque la partie lésée a la possibilité de s'exprimer devant une autorité de recours jouissant d'un plein pouvoir d'examen en fait et en droit (ATF 137 I 195 consid. 2.3.2 p. 197; 135 I 279 consid. 2.6.1 p. 285; ATF 133 I 201 consid. 2.2 p. 204). Une telle réparation doit rester l'exception et n'est admissible, en principe, que dans l'hypothèse d'une atteinte qui n'est pas particulièrement grave aux droits procéduraux de la partie lésée. Cela étant, une réparation de la violation du droit d'être entendu peut également se justifier, même en présence d'un vice grave, lorsque le renvoi constituerait une vaine formalité et aboutirait à un allongement inutile de la procédure, ce qui serait incompatible avec l'intérêt de la partie concernée à ce que sa cause soit tranchée dans un délai raisonnable (ATF 142 II 218 consid. 2.8.1 p. 226; 137 I 195 consid. 2.3.2 p. 197 s.; 133 I 201 consid. 2.2 p. 204).
2.2. La CCL, qui a rendu un préavis positif sur le premier projet qui lui a été présenté, n'a pas été consultée une fois le projet modifié pour tenir compte de la position su SIPAL-MS, de sorte que le projet mis à l'enquête publique ne lui a en réalité pas été soumis. Selon les recourants, la cour cantonale aurait dû se prononcer sur les conséquences juridiques de l'absence de préavis de la CCL sur le projet effectivement mis à l'enquête publique - et adopté -, ce qu'elle n'a pas fait.
Il ressort de l'arrêt attaqué que la cour cantonale a reconnu que c'était à tort que le projet mis à l'enquête publique n'avait pas été soumis préalablement à la CCL. La cour cantonale a alors invité une première fois la CCL à se déterminer sur le recours cantonal, ce à quoi la commission a répondu qu'elle n'avait pas de remarques à formuler. Sur requête de la municipalité en ce sens, la cour cantonale a interpelé une nouvelle fois la CCL, l'invitant expressément à se déterminer sur le projet mis à l'enquête publique et objet du recours, dont les différences avec le projet précédent avaient été mises en évidence dans le dossier communal. La CCL a alors requis que les différences entre les deux projets soient indiquées de manière plus visible, à l'aide de documents sur support informatique. Nantie de documents conformes à ses exigences, sans se déterminer sur le projet lui-même, elle a ensuite répondu qu'elle aurait pu faire part de ses remarques si le dossier lui avait été soumis avant enquête. Les premiers juges ont finalement pu connaître la position de la CCL lors de l'audience publique qu'ils ont tenue le 12 septembre 2019 et à laquelle la commission a été convoquée. Ils ont donc jugé que le grief tiré du fait que le projet
n'avait pas été examiné par cette commission était ainsi devenu sans objet.
En d'autres termes, conformément à la jurisprudence citée ci-dessus, cela signifie que la violation du droit d'être entendus des recourants a été jugée réparée en instance de recours cantonale. Au contraire de ce que ceux-ci affirment de façon appellatoire, tenir le défaut de préavis pour réparé sur la base de la prise de position exposée en audience par le représentant de la CCL, qui a été dûment sollicitée à plusieurs reprises et formellement convoquée à dite audience est, dans les circonstances décrites ci-dessus, conforme à la jurisprudence relative au respect du droit d'être entendu. Les recourants tiennent eux-mêmes l'avis de la CCL pour connu, exposant que le préavis de la commission, s'il avait été sollicité, aurait été négatif; ils rappellent en effet qu'en audience, le représentant de la CCL, à la question du président de savoir quelles auraient été les conclusions de la commission si elle s'était prononcée, a répondu que "la CCL aurait indiqué qu'il fallait revenir au projet précédent à cause de l'avant-toit recouvrant les balcons, désormais horizontal alors qu'il prolongeait la pente du toit dans le projet précédent, et [à cause] des ouvertures modifiées".
Les recourants déplorent ensuite l'absence de prise de position de la cour cantonale sur la teneur de ce préavis.
A cet égard, si la question du préavis de la CCL a été examinée au considérant 8 de l'arrêt attaqué s'agissant de sa composante formelle, sur le plan matériel, la position de la CCL elle-même, en particulier s'agissant de l'avant-toit et des ouvertures, a été intégrée à l'examen de fond portant sur l'esthétique et l'intégration du projet au considérant 4 de l'arrêt attaqué. L'avis négatif de la CCL est indiqué au considérant 4c et, au contraire de ce que font valoir les recourants, l'appréciation des premiers juges sur cette question est expressément développée au considérant 4e de l'arrêt attaqué: la cour cantonale a tenu compte de l'avis de la CCL, exposant notamment que l'avant-toit qui couvre les balcons n'a pas d'effet sensible sur la volumétrie du projet litigieux et qu'en dépit de ce que l'avant-toit horizontal laisse les ouvertures de l'étage supérieur entièrement dégagées, pour l'observateur ordinaire qui se trouve au niveau de la rue en revanche, la nouvelle version de l'avant-toit ne modifie pas l'apparence de la façade.
En définitive, ni le fait de considérer le défaut de préavis de la CCL comme réparé, ni la façon dont les premiers juges ont pris en compte ce préavis n'est critiquable en l'espèce, de sorte que le droit d'être entendus des recourants a été respecté.
3.
Les recourants dénoncent une planification insuffisante, en violation des art. 2
SR 700 Legge federale del 22 giugno 1979 sulla pianificazione del territorio (Legge sulla pianificazione del territorio, LPT) - Legge sulla pianificazione del territorio LPT Art. 2 Obbligo di pianificare - 1 Confederazione, Cantoni e Comuni elaborano e coordinano le pianificazioni necessarie ai loro compiti d'incidenza territoriale. |
|
1 | Confederazione, Cantoni e Comuni elaborano e coordinano le pianificazioni necessarie ai loro compiti d'incidenza territoriale. |
2 | Essi tengono conto delle incidenze territoriali della loro altra attività. |
3 | Le autorità incaricate di compiti pianificatori badano di lasciare alle autorità loro subordinate il margine d'apprezzamento necessario per adempiere i loro compiti. |
SR 700 Legge federale del 22 giugno 1979 sulla pianificazione del territorio (Legge sulla pianificazione del territorio, LPT) - Legge sulla pianificazione del territorio LPT Art. 14 Definizione - 1 I piani d'utilizzazione disciplinano l'uso ammissibile del suolo. |
|
1 | I piani d'utilizzazione disciplinano l'uso ammissibile del suolo. |
2 | Essi delimitano in particolare le zone edificabili, agricole e protette. |
3.1. L'art. 2 al. 1
SR 700 Legge federale del 22 giugno 1979 sulla pianificazione del territorio (Legge sulla pianificazione del territorio, LPT) - Legge sulla pianificazione del territorio LPT Art. 2 Obbligo di pianificare - 1 Confederazione, Cantoni e Comuni elaborano e coordinano le pianificazioni necessarie ai loro compiti d'incidenza territoriale. |
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1 | Confederazione, Cantoni e Comuni elaborano e coordinano le pianificazioni necessarie ai loro compiti d'incidenza territoriale. |
2 | Essi tengono conto delle incidenze territoriali della loro altra attività. |
3 | Le autorità incaricate di compiti pianificatori badano di lasciare alle autorità loro subordinate il margine d'apprezzamento necessario per adempiere i loro compiti. |
SR 700 Legge federale del 22 giugno 1979 sulla pianificazione del territorio (Legge sulla pianificazione del territorio, LPT) - Legge sulla pianificazione del territorio LPT Art. 2 Obbligo di pianificare - 1 Confederazione, Cantoni e Comuni elaborano e coordinano le pianificazioni necessarie ai loro compiti d'incidenza territoriale. |
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1 | Confederazione, Cantoni e Comuni elaborano e coordinano le pianificazioni necessarie ai loro compiti d'incidenza territoriale. |
2 | Essi tengono conto delle incidenze territoriali della loro altra attività. |
3 | Le autorità incaricate di compiti pianificatori badano di lasciare alle autorità loro subordinate il margine d'apprezzamento necessario per adempiere i loro compiti. |
SR 700 Legge federale del 22 giugno 1979 sulla pianificazione del territorio (Legge sulla pianificazione del territorio, LPT) - Legge sulla pianificazione del territorio LPT Art. 14 Definizione - 1 I piani d'utilizzazione disciplinano l'uso ammissibile del suolo. |
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1 | I piani d'utilizzazione disciplinano l'uso ammissibile del suolo. |
2 | Essi delimitano in particolare le zone edificabili, agricole e protette. |
SR 700 Legge federale del 22 giugno 1979 sulla pianificazione del territorio (Legge sulla pianificazione del territorio, LPT) - Legge sulla pianificazione del territorio LPT Art. 14 Definizione - 1 I piani d'utilizzazione disciplinano l'uso ammissibile del suolo. |
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1 | I piani d'utilizzazione disciplinano l'uso ammissibile del suolo. |
2 | Essi delimitano in particolare le zone edificabili, agricole e protette. |
Les plans d'affectation déterminent le mode, le lieu et la mesure de l'utilisation admissible du sol (DFJP/OFAT, op. cit., n° 1 ad art. 14
SR 700 Legge federale del 22 giugno 1979 sulla pianificazione del territorio (Legge sulla pianificazione del territorio, LPT) - Legge sulla pianificazione del territorio LPT Art. 14 Definizione - 1 I piani d'utilizzazione disciplinano l'uso ammissibile del suolo. |
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1 | I piani d'utilizzazione disciplinano l'uso ammissibile del suolo. |
2 | Essi delimitano in particolare le zone edificabili, agricole e protette. |
SR 700 Legge federale del 22 giugno 1979 sulla pianificazione del territorio (Legge sulla pianificazione del territorio, LPT) - Legge sulla pianificazione del territorio LPT Art. 14 Definizione - 1 I piani d'utilizzazione disciplinano l'uso ammissibile del suolo. |
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1 | I piani d'utilizzazione disciplinano l'uso ammissibile del suolo. |
2 | Essi delimitano in particolare le zone edificabili, agricole e protette. |
SR 700 Legge federale del 22 giugno 1979 sulla pianificazione del territorio (Legge sulla pianificazione del territorio, LPT) - Legge sulla pianificazione del territorio LPT Art. 14 Definizione - 1 I piani d'utilizzazione disciplinano l'uso ammissibile del suolo. |
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1 | I piani d'utilizzazione disciplinano l'uso ammissibile del suolo. |
2 | Essi delimitano in particolare le zone edificabili, agricole e protette. |
SR 700 Legge federale del 22 giugno 1979 sulla pianificazione del territorio (Legge sulla pianificazione del territorio, LPT) - Legge sulla pianificazione del territorio LPT Art. 14 Definizione - 1 I piani d'utilizzazione disciplinano l'uso ammissibile del suolo. |
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1 | I piani d'utilizzazione disciplinano l'uso ammissibile del suolo. |
2 | Essi delimitano in particolare le zone edificabili, agricole e protette. |
SR 700 Legge federale del 22 giugno 1979 sulla pianificazione del territorio (Legge sulla pianificazione del territorio, LPT) - Legge sulla pianificazione del territorio LPT Art. 14 Definizione - 1 I piani d'utilizzazione disciplinano l'uso ammissibile del suolo. |
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1 | I piani d'utilizzazione disciplinano l'uso ammissibile del suolo. |
2 | Essi delimitano in particolare le zone edificabili, agricole e protette. |
Les autorités chargées d'élaborer les plans d'affectation - en particulier les communes - jouissent en principe d'une marge d'appréciation dès lors qu'il s'agit de définir le degré de précision des plans. Elles doivent toutefois tenir compte des caractéristiques propres de l'objet à planifier lorsqu'elles déterminent le contenu normatif ou la densité normative d'un plan d'affectation. Il n'est ainsi pas possible d'adopter des plans d'affectation vides de toute substance et créant une trop grande insécurité juridique au regard de l'objet à planifier (JEANNERAT/MOOR, op. cit., n° 14 ad art. 14
SR 700 Legge federale del 22 giugno 1979 sulla pianificazione del territorio (Legge sulla pianificazione del territorio, LPT) - Legge sulla pianificazione del territorio LPT Art. 14 Definizione - 1 I piani d'utilizzazione disciplinano l'uso ammissibile del suolo. |
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1 | I piani d'utilizzazione disciplinano l'uso ammissibile del suolo. |
2 | Essi delimitano in particolare le zone edificabili, agricole e protette. |
3.2. Les surfaces non construites de la parcelle litigieuse sont désignées dans le plan général d'affectation des zones comme "espaces extérieurs à conserver II". L'espace adjacent au bâtiment de La Balance est en outre marqué d'un astérisque avec la légende "bâtiments nouveaux (chapitre "espaces extérieurs" du règlement) ". L'art. 115 RCAT, intitulé "Espaces extérieurs à conserver II", prévoit ce qui suit:
"Sous réserve des agrandissements réglementaires et des dispositions des art. 88, 108, 109 et 111, les espaces extérieurs à conserver II sont inconstructibles.
Tout nouvel aménagement doit respecter l'ensemble urbanistique et architectural, tant en ce qui concerne ses parties construites que non construites.
Les surfaces munies d'un astérisque (*) sur les plans partiels d'affectation décrits à l'art. 60 constituent des espaces interstitiels du domaine bâti dont la nature, les dimensions et la situation peuvent, sous certaines conditions, se prêter à la construction de bâtiments nouveaux.
De cas en cas, la construction de bâtiments nouveaux peut être autorisée dans ces espaces (sur une ou plusieurs parcelles), pour autant que leur insertion dans le contexte bâti soit correcte.
La Municipalité peut subordonner ces constructions à l'établissement préalable d'un plan de quartier ou d'un plan partiel d'affectation."
Vu la teneur des alinéas 3 et 4 de l'art. 115 RCAT, c'est de façon appellatoire que les recourants affirment que la partie non bâtie de la parcelle litigieuse est inconstructible. Cette disposition ne pose effectivement aucune règle "classique" de police des constructions. Il ressort en revanche de son texte que le planificateur communal a manifestement souhaité, indépendamment de règles chiffrées, mettre l'accent sur l'intégration au site ("respect de l'ensemble urbanistique et architectural", "insertion [correcte] dans le contexte bâti"). De telles règles, si elles sont effectivement peu précises et laissent une grande marge de manoeuvre à l'autorité, n'en sont pas pour autant dépourvues de contenu permettant de cadrer le développement souhaité. A cet égard, elles remplissent les conditions posées par le droit fédéral s'agissant du contenu minimum des plans d'affectation. En outre, le peu de contraintes posées par le RCAT est en l'espèce compensé par les divers préavis d'autorités communales et cantonales spécialisées par lesquels l'intégration au site est précisément assurée.
Comme le retient par ailleurs la cour cantonale, une procédure de planification préalable pour une seule parcelle ne serait en tout état pas vraiment pourvue de sens, la planification étant en principe destinée à coordonner les activités à incidence spatiale à une échelle qui va au-delà de la seule réalisation de six logements et quelques locaux communaux. Les recourants, sauf à se plaindre de l'insuffisance des règles de police des constructions régissant la parcelle litigieuse, ne font valoir aucun élément qui justifierait la mise en oeuvre d'une procédure de planification.
On peut se demander si, sous couvert de violation du droit fédéral - dont les dispositions alléguées prévoient l'obligation faite aux autorités de planifier l'affectation du sol -, les recourants déplorent simplement une violation des dispositions de droit communal, plus précisément de l'art. 115 RCAT.
En l'espèce, il n'apparaît pas que le projet présenterait des dimensions, une volumétrie ou une typologie qui iraient à l'encontre des règles de l'urbanisme régissant son environnement immédiat. Et les recourants n'allèguent au demeurant pas que tel serait le cas.
Enfin, l'art. 47 de la loi cantonale du 4 décembre 1985 sur l'aménagement du territoire et les constructions (LATC; RSV 700.11) dont les recourants dénoncent la violation sans en exposer - au contraire des exigences de l'art. 106 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
|
1 | Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
2 | Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura. |
4.
Les recourants se plaignent d'une violation de l'art. 6
SR 451 Legge federale del 1o luglio 1966 sulla protezione della natura e del paesaggio (LPN) LPN Art. 6 - 1 L'iscrizione d'un oggetto d'importanza nazionale in un inventario federale significa che esso merita specialmente d'essere conservato intatto ma, in ogni caso, di essere salvaguardato per quanto possibile, anche per mezzo di eventuali provvedimenti di ripristino o di adeguati provvedimenti di sostituzione.21 |
|
1 | L'iscrizione d'un oggetto d'importanza nazionale in un inventario federale significa che esso merita specialmente d'essere conservato intatto ma, in ogni caso, di essere salvaguardato per quanto possibile, anche per mezzo di eventuali provvedimenti di ripristino o di adeguati provvedimenti di sostituzione.21 |
2 | Il principio secondo il quale un oggetto dev'essere conservato intatto nelle condizioni stabilite nell'inventario non soffre deroghe nell'adempimento dei compiti della Confederazione, sempreché non s'opponga un interesse equivalente o maggiore, parimente d'importanza nazionale. |
4.1. Conformément à l'art. 5 al. 1
SR 451 Legge federale del 1o luglio 1966 sulla protezione della natura e del paesaggio (LPN) LPN Art. 5 - 1 Il Consiglio federale, sentiti i Cantoni, compila gli inventari degli oggetti d'importanza nazionale; può fare capo a quelli d'istituzioni pubbliche e d'associazioni che si occupano della protezione della natura e del paesaggio o della conservazione dei monumenti storici.20 Gl'inventari indicheranno i principi applicati nella scelta degli oggetti. Devono inoltre contenere: |
|
1 | Il Consiglio federale, sentiti i Cantoni, compila gli inventari degli oggetti d'importanza nazionale; può fare capo a quelli d'istituzioni pubbliche e d'associazioni che si occupano della protezione della natura e del paesaggio o della conservazione dei monumenti storici.20 Gl'inventari indicheranno i principi applicati nella scelta degli oggetti. Devono inoltre contenere: |
a | la descrizione esatta degli oggetti; |
b | la ragione della loro importanza nazionale; |
c | i pericoli possibili; |
d | i provvedimenti di protezione già presi; |
e | la protezione cui devesi provvedere; |
f | le proposte di miglioramento. |
2 | Gl'inventari non sono definitivi. Essi devono essere esaminati e aggiornati regolarmente; circa l'iscrizione, la modificazione o la cancellazione d'oggetti risolve il Consiglio federale dopo aver sentito i Cantoni. Questi possono proporre di moto proprio un riesame. |
SR 700 Legge federale del 22 giugno 1979 sulla pianificazione del territorio (Legge sulla pianificazione del territorio, LPT) - Legge sulla pianificazione del territorio LPT Art. 13 Concezioni e piani settoriali - 1 La Confederazione elabora i fondamenti per poter adempiere i suoi compiti d'incidenza territoriale; essa definisce le concezioni e i piani settoriali necessari e li coordina tra di loro. |
|
1 | La Confederazione elabora i fondamenti per poter adempiere i suoi compiti d'incidenza territoriale; essa definisce le concezioni e i piani settoriali necessari e li coordina tra di loro. |
2 | Essa collabora con i Cantoni e comunica loro per tempo le sue concezioni, i suoi piani settoriali e i suoi progetti edilizi. |
SR 451 Legge federale del 1o luglio 1966 sulla protezione della natura e del paesaggio (LPN) LPN Art. 6 - 1 L'iscrizione d'un oggetto d'importanza nazionale in un inventario federale significa che esso merita specialmente d'essere conservato intatto ma, in ogni caso, di essere salvaguardato per quanto possibile, anche per mezzo di eventuali provvedimenti di ripristino o di adeguati provvedimenti di sostituzione.21 |
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1 | L'iscrizione d'un oggetto d'importanza nazionale in un inventario federale significa che esso merita specialmente d'essere conservato intatto ma, in ogni caso, di essere salvaguardato per quanto possibile, anche per mezzo di eventuali provvedimenti di ripristino o di adeguati provvedimenti di sostituzione.21 |
2 | Il principio secondo il quale un oggetto dev'essere conservato intatto nelle condizioni stabilite nell'inventario non soffre deroghe nell'adempimento dei compiti della Confederazione, sempreché non s'opponga un interesse equivalente o maggiore, parimente d'importanza nazionale. |
SR 451 Legge federale del 1o luglio 1966 sulla protezione della natura e del paesaggio (LPN) LPN Art. 6 - 1 L'iscrizione d'un oggetto d'importanza nazionale in un inventario federale significa che esso merita specialmente d'essere conservato intatto ma, in ogni caso, di essere salvaguardato per quanto possibile, anche per mezzo di eventuali provvedimenti di ripristino o di adeguati provvedimenti di sostituzione.21 |
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1 | L'iscrizione d'un oggetto d'importanza nazionale in un inventario federale significa che esso merita specialmente d'essere conservato intatto ma, in ogni caso, di essere salvaguardato per quanto possibile, anche per mezzo di eventuali provvedimenti di ripristino o di adeguati provvedimenti di sostituzione.21 |
2 | Il principio secondo il quale un oggetto dev'essere conservato intatto nelle condizioni stabilite nell'inventario non soffre deroghe nell'adempimento dei compiti della Confederazione, sempreché non s'opponga un interesse equivalente o maggiore, parimente d'importanza nazionale. |
L'inventaire ISOS doit toutefois être pris en considération dans la pesée des intérêts de chaque cas d'espèce - y compris lors de l'accomplissement de tâches purement cantonales et communales -, en tant que manifestation d'un intérêt fédéral (THIERRY LARGEY, La protection du patrimoine, in RDAF 2012 p. 295). Dans le cadre de leur obligation générale de planifier de l'art. 2
SR 700 Legge federale del 22 giugno 1979 sulla pianificazione del territorio (Legge sulla pianificazione del territorio, LPT) - Legge sulla pianificazione del territorio LPT Art. 2 Obbligo di pianificare - 1 Confederazione, Cantoni e Comuni elaborano e coordinano le pianificazioni necessarie ai loro compiti d'incidenza territoriale. |
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1 | Confederazione, Cantoni e Comuni elaborano e coordinano le pianificazioni necessarie ai loro compiti d'incidenza territoriale. |
2 | Essi tengono conto delle incidenze territoriali della loro altra attività. |
3 | Le autorità incaricate di compiti pianificatori badano di lasciare alle autorità loro subordinate il margine d'apprezzamento necessario per adempiere i loro compiti. |
SR 700 Legge federale del 22 giugno 1979 sulla pianificazione del territorio (Legge sulla pianificazione del territorio, LPT) - Legge sulla pianificazione del territorio LPT Art. 6 Fondamenti - 1 ...18 |
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1 | ...18 |
2 | In vista dell'allestimento dei loro piani direttori, i Cantoni elaborano i fondamenti in cui stabiliscono quali territori:19 |
a | sono idonei all'agricoltura; |
b | sono di particolare bellezza o valore, importanti ai fini della ricreazione o quali basi naturali della vita; |
bbis | sono idonei alla produzione di elettricità generata da energie rinnovabili; |
c | sono minacciati in misura rilevante da pericoli naturali o da immissioni nocive. |
3 | Nei fondamenti i Cantoni descrivono anche lo stato e lo sviluppo avvenuto:21 |
a | del loro comprensorio insediativo; |
b | del traffico; |
bbis | dell'approvvigionamento, segnatamente di quello di elettricità generata a partire da energie rinnovabili; |
bter | degli edifici e impianti pubblici;; |
c | delle loro superfici coltive. |
4 | Essi tengono conto delle concezioni e dei piani settoriali della Confederazione, dei piani direttori dei Cantoni vicini come pure dei programmi di sviluppo e piani regionali. |
SR 700 Legge federale del 22 giugno 1979 sulla pianificazione del territorio (Legge sulla pianificazione del territorio, LPT) - Legge sulla pianificazione del territorio LPT Art. 9 Obbligatorietà e adattamento - 1 I piani direttori vincolano le autorità. |
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1 | I piani direttori vincolano le autorità. |
2 | In caso di mutate condizioni o di nuovi compiti o quando sia possibile una soluzione complessivamente migliore, i piani direttori sono riesaminati e, se necessario, adattati. |
3 | Di regola, i piani direttori sono riesaminati globalmente ogni 10 anni e, se necessario, rielaborati. |
SR 700 Legge federale del 22 giugno 1979 sulla pianificazione del territorio (Legge sulla pianificazione del territorio, LPT) - Legge sulla pianificazione del territorio LPT Art. 14 Definizione - 1 I piani d'utilizzazione disciplinano l'uso ammissibile del suolo. |
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1 | I piani d'utilizzazione disciplinano l'uso ammissibile del suolo. |
2 | Essi delimitano in particolare le zone edificabili, agricole e protette. |
SR 700 Legge federale del 22 giugno 1979 sulla pianificazione del territorio (Legge sulla pianificazione del territorio, LPT) - Legge sulla pianificazione del territorio LPT Art. 17 Zone protette - 1 Le zone protette comprendono: |
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1 | Le zone protette comprendono: |
a | i ruscelli, i fiumi, i laghi e le loro rive; |
b | i paesaggi particolarmente belli e quelli con valore naturalistico o storico-culturale; |
c | i siti caratteristici, i luoghi storici e i monumenti naturali e culturali; |
d | i biotopi per gli animali e vegetali degni di protezione. |
2 | Il diritto cantonale può prevedere, in vece delle zone protette, altre misure adatte. |
3.1).
Une atteinte demeure possible lorsqu'elle n'altère pas l'identité de l'objet protégé ni le but assigné à sa protection; celui-ci découle du contenu de la protection mentionné dans l'inventaire et les fiches qui l'accompagnent (arrêts 1C 87/2019 du 11 juin 2020 consid. 3.1; 1C 276/2015 du 29 avril 2016 consid. 3.1; LARGEY, op. cit., p. 292; LEIMBACHER, Commentaire LPN ad art. 6
SR 451 Legge federale del 1o luglio 1966 sulla protezione della natura e del paesaggio (LPN) LPN Art. 6 - 1 L'iscrizione d'un oggetto d'importanza nazionale in un inventario federale significa che esso merita specialmente d'essere conservato intatto ma, in ogni caso, di essere salvaguardato per quanto possibile, anche per mezzo di eventuali provvedimenti di ripristino o di adeguati provvedimenti di sostituzione.21 |
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1 | L'iscrizione d'un oggetto d'importanza nazionale in un inventario federale significa che esso merita specialmente d'essere conservato intatto ma, in ogni caso, di essere salvaguardato per quanto possibile, anche per mezzo di eventuali provvedimenti di ripristino o di adeguati provvedimenti di sostituzione.21 |
2 | Il principio secondo il quale un oggetto dev'essere conservato intatto nelle condizioni stabilite nell'inventario non soffre deroghe nell'adempimento dei compiti della Confederazione, sempreché non s'opponga un interesse equivalente o maggiore, parimente d'importanza nazionale. |
4.2. La parcelle litigieuse est sise au coeur du hameau de Savuit, classé en zone "ville et villages" par le plan général d'affectation de la commune. La partie non construite du terrain est affectée à la zone des "espaces extérieurs à conserver II". La surface où doit s'implanter le nouveau bâtiment est quant à elle marquée d'un astérisque de sorte qu'elle peut "sous certaines conditions, se prêter à la construction de bâtiments nouveaux". Que des restrictions de bâtir pour des motifs de protection du patrimoine limitent partiellement ou complètement les possibilités de construire sur une partie du terrain ne saurait suffire à considérer que l'on se trouve hors de la zone à bâtir au sens des art. 14 ss
SR 700 Legge federale del 22 giugno 1979 sulla pianificazione del territorio (Legge sulla pianificazione del territorio, LPT) - Legge sulla pianificazione del territorio LPT Art. 14 Definizione - 1 I piani d'utilizzazione disciplinano l'uso ammissibile del suolo. |
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1 | I piani d'utilizzazione disciplinano l'uso ammissibile del suolo. |
2 | Essi delimitano in particolare le zone edificabili, agricole e protette. |
SR 451 Legge federale del 1o luglio 1966 sulla protezione della natura e del paesaggio (LPN) LPN Art. 6 - 1 L'iscrizione d'un oggetto d'importanza nazionale in un inventario federale significa che esso merita specialmente d'essere conservato intatto ma, in ogni caso, di essere salvaguardato per quanto possibile, anche per mezzo di eventuali provvedimenti di ripristino o di adeguati provvedimenti di sostituzione.21 |
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1 | L'iscrizione d'un oggetto d'importanza nazionale in un inventario federale significa che esso merita specialmente d'essere conservato intatto ma, in ogni caso, di essere salvaguardato per quanto possibile, anche per mezzo di eventuali provvedimenti di ripristino o di adeguati provvedimenti di sostituzione.21 |
2 | Il principio secondo il quale un oggetto dev'essere conservato intatto nelle condizioni stabilite nell'inventario non soffre deroghe nell'adempimento dei compiti della Confederazione, sempreché non s'opponga un interesse equivalente o maggiore, parimente d'importanza nazionale. |
En l'occurrence, le hameau de Savuit est classé à l'ISOS pour sa caractéristique de localité viticole établie selon une structure linéraire montante, composée de séries de maisons contiguës aux faîtes disposés parallèlement à la rue, selon un parcellaire en arêtes de poisson, avec une ébauche de structure linéaire horizontale au sud dès la fin du Moyen-Age. La fiche d'inventaire relève également l'échappée sur le versant viticole préservé de Lavaux, celui-ci formant, vu de l'est, un avant-plan de haute qualité sur lequel se détache la silhouette de Savuit. A ces égards, la cour cantonale a constaté que l'implantation du bâtiment se conformait au parcellaire en arêtes de poisson, à l'ordre contigu, à l'orientation des faîtes et aux hauteurs des bâtiments existants. Elle a relevé que le bâtiment projeté s'intégrera particulièrement bien à l'environnement du fait du léger décrochement par rapport au bâtiment existant, ainsi que par la dimension des ouvertures en façade et l'aspect non régulier (façade brisée) de la façade ouest, donnant sur la rue. Quant à l'échappée en direction de l'est depuis la rue du Village, les premiers juges ont constaté que celle-ci était en partie masquée par le terrain et la végétation qui se trouvent sur
parcelle (un grand sapin et des arbres fruitiers basse-tige sur un terre-plein), si bien que ce qu'il reste de l'échappée actuelle malgré cet obstacle visuel sera préservé.
Sur ces aspects, l'argumentation des recourants est purement appellatoire. Ils se contentent en effet d'exposer que les objectifs de sauvegarde mentionnés dans cet inventaire doivent être pris en compte de manière rigoureuse lors la décision d'octroi d'un permis de construire et que tel n'aurait pas été le cas. Ils ajoutent que "rien n'imposait à la commune d'ériger un bâtiment de 12 m de hauteur qui viendra obstruer une vue sur le coteau viticole dont la préservation figure parmi les objectifs de l'ISOS". Cela étant, ils ne discutent pas les constatations de la cour cantonale relatives à ce dégagement qui sera selon elle préservé dans son état actuel. Quant au fait que le classement du site à l'ISOS soit postérieur au plan général d'affectation, outre qu'il n'est pas décisif vu le plan d'affectation spécial adopté en 1994 qui régit le secteur, il ne suffit pas à remettre en cause, par un contrôle incident, les prescriptions régissant les possibilités de construire adoptées par le planificateur communal (cf. par exemple arrêts 1C 87/2019 du 11 juin 2020 consid. 3; 1C 308/2017 du 4 juillet 2018 consid. 3).
5.
Dans un grief relatif à l'application du droit communal, les recourants dénoncent, outre une application arbitraire de l'art. 90 RCAT, une violation du droit d'être entendu, la cour cantonale n'ayant selon eux pas pris position sur le caractère d'extension ou de construction nouvelle du projet.
5.1. L'art. 90 RCAT prévoit que les bâtiments sont maintenus dans leur volumétrie, architecture et aspect général, à l'exception des éléments ou adjonctions disparates (al. 1); ils peuvent être transformés intérieurement et extérieurement, et agrandis dans les limites des règles qui suivent (al. 2). Selon l'art. 100 RCAT, les agrandissements tels que petits corps de bâtiments constituant des volumes fermés, jardins d'hiver, balcons, couverts, tambours d'entrée, escaliers, constructions souterraines ou semi souterraines dont une face au plus est dégagée ou constructions à but professionnel, sont autorisés à condition qu'ils découlent d'un besoin objectivement fondé. Ces agrandissements doivent s'intégrer parfaitement au bâtiment et aux bâtiments voisins, ainsi qu'aux abords non construits, et ne pas perturber l'image du front extérieur de la ville et des villages.
Le Tribunal fédéral revoit librement l'interprétation et l'application du droit fédéral et du droit constitutionnel cantonal (art. 95
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 95 Diritto svizzero - Il ricorrente può far valere la violazione: |
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a | del diritto federale; |
b | del diritto internazionale; |
c | dei diritti costituzionali cantonali; |
d | delle disposizioni cantonali in materia di diritto di voto dei cittadini e di elezioni e votazioni popolari; |
e | del diritto intercantonale. |
Une décision est arbitraire lorsqu'elle viole gravement une norme ou un principe juridique clair et indiscuté, ou lorsqu'elle contredit d'une manière choquante le sentiment de la justice et de l'équité. Le Tribunal fédéral n'a pas à déterminer quelle est l'interprétation correcte que l'autorité cantonale aurait dû donner des dispositions applicables; il doit uniquement examiner si l'interprétation qui a été faite est défendable. Par conséquent, si celle-ci ne se révèle pas déraisonnable ou manifestement contraire au sens et au but de la disposition ou de la législation cantonale en cause, elle sera confirmée, même si une autre solution paraît également concevable, voire préférable. (ATF 138 I 305 consid. 4.3 p. 319). Dans ce contexte, la partie recourante est soumise aux exigences de motivation accrues de l'art. 106 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
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1 | Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
2 | Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura. |
5.2. A l'instar de ce qu'affirment les recourants, il est probable que, si l'extension projetée devait être considérée comme un agrandissement et non comme une nouvelle construction, il serait difficile de rattacher ses dimensions et son affectation à la liste d'exemples des agrandissements admissibles, ce quand bien même cette liste n'est pas exhaustive. Par ailleurs, comme le relèvent les recourants, la cour cantonale, qui a pourtant exposé au considérant 6 de son arrêt que les recourants faisaient valoir que le nouveau bâtiment était un agrandissement et non une construction nouvelle en ordre contigu, n'a pas expressément exposé les motifs permettant de trancher cette question. Toutefois, vu la manière dont le considérant de l'arrêt attaqué est structuré, exposant la liste du type d'annexes que le règlement communal tient pour des agrandissement acceptables, on comprend que les premiers juges ont considéré qu' a contrario de cette liste, l'extension projetée, comprenant quatre logements dans leur entier et des locaux communaux, était loin de présenter les caractéristiques d'une annexe et qu'elle constituait par conséquent un nouveau bâtiment. Le grief de violation du droit d'être entendu peut ainsi être rejeté. Une telle
appréciation ne choque en outre pas. En dépit des critères pertinents que les recourants exposent pour qualifier une construction d'agrandissement (absence de porte d'entrée séparée, absence d'escaliers propres permettant d'accéder aux étages), l'appréciation des premiers juges, fondée vraisemblablement sur la fonctionnalité de l'extension et non sur ses attributs, est également soutenable. Les recourants ne citent pas ni même n'exposent la jurisprudence cantonale dont ils disent se prévaloir pour étayer leur position. Ne faisant ainsi qu'opposer leur point de vue à la solution - pourtant soutenable - retenue dans l'arrêt attaqué, ils échouent ainsi à démontrer en quoi celle-ci serait arbitraire.
6.
Il résulte de ce qui précède que le recours doit être rejeté et l'arrêt attaqué confirmé. Les recourants, qui succombent, s'acquitteront des frais de justice (art. 66 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 66 Onere e ripartizione delle spese giudiziarie - 1 Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
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1 | Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
2 | In caso di desistenza o di transazione, il Tribunale federale può rinunciare in tutto o in parte a riscuotere le spese giudiziarie. |
3 | Le spese inutili sono pagate da chi le causa. |
4 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non possono di regola essere addossate spese giudiziarie se, senza avere alcun interesse pecuniario, si rivolgono al Tribunale federale nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali o se le loro decisioni in siffatte controversie sono impugnate mediante ricorso. |
5 | Salvo diversa disposizione, le spese giudiziarie addossate congiuntamente a più persone sono da queste sostenute in parti eguali e con responsabilità solidale. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 68 Spese ripetibili - 1 Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
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1 | Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
2 | La parte soccombente è di regola tenuta a risarcire alla parte vincente, secondo la tariffa del Tribunale federale, tutte le spese necessarie causate dalla controversia. |
3 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non sono di regola accordate spese ripetibili se vincono una causa nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali. |
4 | Si applica per analogia l'articolo 66 capoversi 3 e 5. |
5 | Il Tribunale federale conferma, annulla o modifica, a seconda dell'esito del procedimento, la decisione sulle spese ripetibili pronunciata dall'autorità inferiore. Può stabilire esso stesso l'importo di tali spese secondo la tariffa federale o cantonale applicabile o incaricarne l'autorità inferiore. |
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce :
1.
Le recours est rejeté.
2.
Les frais de justice, arrêtés à 4'000 fr., sont mis à la charge des recourants, solidairement entre eux.
3.
Le présent arrêt est communiqué aux recourants, au mandataire de la Municipalité de Lutry, à la Commission consultative de Lavaux, à la Direction générale des immeubles et du patrimoine du canton de Vaud et au Tribunal cantonal du canton de Vaud, Cour de droit administratif et public.
Lausanne, le 5 février 2021
Au nom de la Ire Cour de droit public
du Tribunal fédéral suisse
Le Président : Kneubühler
La Greffière : Sidi-Ali