Bundesverwaltungsgericht
Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal


Cour III

C-2893/2014

Arrêt du 5 avril 2017

Madeleine Hirsig-Vouilloz (présidente du collège),

Composition Michela Bürki Moreni, Beat Weber, juges,

Isabelle Pittet, greffière.

A._______,
Parties représenté par Thierry Sticher, avocat, VSKC & Associés, Place des Eaux-Vives 8, 1207 Genève,

recourant,

contre

Office de l'assurance-invalidité pour les assurés résidant à l'étranger (OAIE),
Avenue Edmond-Vaucher 18, Case postale 3100, 1211 Genève 2,

autorité inférieure.

Objet Assurance-invalidité ; révision de la rente ; décision du 13 avril 2014.

Faits :

A.
A._______ est un frontalier de nationalité française, né le [...] 1967, domicilié en France (OAI GE docs 1, 2). Au bénéfice d'un Certificat d'aptitude professionnelle (CAP) de monteur en équipement technique du bâtiment et en installation sanitaire obtenu en France, il a travaillé en Suisse à compter de juillet 1988, pour l'entreprise B._______SA, à Z. Le 19 octobre 1997, l'intéressé a été victime d'un accident de la circulation et a cessé depuis lors de travailler en tant qu'installateur sanitaire (OAI GE docs 1, 5, 8 p. 4 à 10, p. 28 à 30, p. 32, p. 33, p. 50 ; voir également extrait de compte individuel [OAI GE doc 4 p. 2]).

B.
Le 19 juin 1998, A._______ a déposé une demande de prestations de l'assurance-invalidité (AI) auprès de l'Office AI du canton de Genève (OAI GE ; OAI GE doc 1).

B.a Dans ce cadre, les documents suivants en particulier ont été versés au dossier, parmi lesquels le dossier de la Caisse nationale suisse d'assurance en cas d'accidents (SUVA), transmis à l'OAI GE le 27 novembre 1998 (OAI GE doc 8) :

- deux comptes rendus opératoires des 20 et 21 octobre 1997 de la Clinique d'orthopédie de l'hôpital C._______ ; les diagnostics posés sont ceux de fracture ouverte de Galeazzi, stade II, de l'avant-bras droit et de plaie du genou droit en regard du tendon rotulien (OAI GE doc 8 p. 25, p. 26),

- un rapport médical LAA du 18 décembre 1997 établi par la Clinique d'orthopédie de l'hôpital C._______, qui mentionne les diagnostics de lésion du plexus brachial, de bursectomie du genou droit et de contusion hépatique, indique que l'intéressé a été hospitalisé du 19 octobre au 28 novembre 1997 et qu'il est en incapacité de travail à 100% depuis le 19 octobre 1997 pour une durée indéterminée (OAI GE doc 8 p. 28),

- deux comptes rendus opératoires des 30 janvier et 30 avril 1998 du Dr D._______, de l'Unité de Chirurgie de la Main de l'hôpital C._______ ; les diagnostics posés sont ceux de lésion du plexus brachial droit C5-C6-C7 avec lésion sous-claviculaire du tronc antéro-externe et de status après fracture de l'épiphyse distale du radius gauche traitée par ostéosynthèse (OAI GE doc 8 p. 23, p. 24, p. 13, p. 14),

- un questionnaire pour l'employeur du 30 juin 1998 (OAI GE doc 5),

- un rapport médical du 20 juillet 1998 du Dr D._______, qui reprend le diagnostic relatif au plexus brachial, indique une incapacité de travail de 100% dès le 19 octobre 1997 dans la profession actuelle et estime qu'une reconversion professionnelle s'impose au vu de la formation de l'intéressé (OAI GE doc 6),

- un rapport du 24 septembre 1998 du Dr E._______, médecin d'arrondissement de la SUVA et spécialiste en chirurgie, après examen de l'intéressé le 23 septembre 1998 ; le Dr E._______ conclut que l'ancienne activité n'est plus exigible, mais qu'une activité adaptée, ne demandant pas l'utilisation du membre supérieur droit, si ce n'est au niveau de la main, pourrait être envisagée (OAI GE doc 8 p. 15 à 20),

- un rapport médical intermédiaire du 30 septembre 1998 du Dr D._______, qui reprend des diagnostics connus et fait les mêmes conclusions que dans son rapport du 20 juillet 1998 (OAI GE doc 8 p. 12).

B.b Après avoir accepté, dès mars 1999, la prise en charge de diverses formations (voir notamment OAI GE doc 18) dans le cadre d'un reclassement professionnel en tant qu'employé administratif auprès de l'entreprise B._______ SA (rapport de la division de réadaptation professionnelle de l'OAI GE du 18 février 1999 et communication du 26 février 1999 [OAI GE docs 9, 12] ; voir également certificats médicaux d'avril, août, octobre et novembre 1999 [OAI GE docs 14 et 15, puis doc 24 p. 3 à 5, doc 25 p. 11]), l'OAI GE a décidé, sur proposition de F._______, psychologue à la division de réadaptation professionnelle de l'OAI GE (rapport du 1er décembre 1999 [OAI GE doc 25 p. 1 à 5]), la prolongation du reclassement professionnel jusqu'au 12 mars 2000, puis la prise en charge d'un stage d'observation professionnelle auprès de l'atelier OSER du Centre d'intégration professionnelle (CIP) à Genève, prévu du 13 mars au 9 juin 2000 (communications des 17 et 20 décembre 1999 [OAI GE docs 26, 27]) ; l'employeur de l'intéressé avait en effet informé l'OAI GE que la formation s'avérait beaucoup plus ardue que prévu.

Ont été versés au dossier, dans ce cadre :

- un rapport du 10 avril 2000 du Dr G._______, médecin interniste, qui relève que l'intéressé est atteint de séquelles fonctionnelles d'une lésion du plexus brachial droit (OAI GE doc 33 p. 2),

- un rapport d'examen neuropsychologique du 23 mai 2000, effectué par l'Unité de Neuropsychologie de l'hôpital C._______ en raison du traumatisme cranio-cérébral (TCC) dont a été victime l'intéressé lors de l'accident d'octobre 1997 (OAI GE doc 32),

- le rapport d'observation professionnelle du CIP du 24 mai 2000, qui indique que le stage a été interrompu le 2 avril 2000 en raison d'une fracture du poignet droit suite à un accident ; ce rapport conclut qu'il est impossible de réadapter l'intéressé dans le circuit économique normal, en raison de ses limitations physiques, qui sont réelles et importantes, de ses capacités d'adaptation, d'apprentissage et d'attention, de même que de ses capacités d'intégration sociale, de son image de soi déficitaire et de sa fragilité générale, entraînant des rendements inexploitables, malgré le fait qu'il ait investi toute son énergie disponible dans ce stage (OAI GE doc 33 p. 1 et p. 3 à 21).

B.c Dans son rapport du 7 juin 2000 concernant la réadaptation professionnelle (OAI GE doc 36), F._______ indique que la capacité de travail et de gain de A._______ est presque nulle et qu'en travaillant à mi-temps dans les ateliers du CIP, il peut espérer réaliser un salaire de CHF 4'000.- par année, correspondant à un taux d'invalidité de 95% environ.

Sur proposition de F._______, l'Office de l'assurance-invalidité pour les assurés résidant à l'étranger (OAIE), par décision du 27 juillet 2000 (OAI GE doc 41 ; voir également le prononcé de l'OAI GE du 20 juin 2000 [OAI GE doc 37]), a octroyé à A._______ une rente entière d'invalidité à partir du 1er avril 2000, pour un taux d'invalidité de 95%.

C.
En mai 2005, puis en août 2010, l'Office AI a entrepris deux révisions d'office de la rente et, par communications du 18 juillet 2005 et du 15 septembre 2010, a informé l'intéressé du maintien de sa rente entière, le degré d'invalidité étant toujours de 95% (pour la 1ère révision : OAI GE docs 48 à 54, dont rapport médical du 20 juin 2005 du Dr H._______, médecin généraliste traitant, et rapport du 13 juillet 2005 du Dr I._______, du Service médical régional AI [SMR] ; pour la 2e révision : OAI GE docs 59 à 62, dont rapport du Dr H._______ de septembre 2010).

D.
En février 2013, l'Office AI a entrepris une troisième procédure de révision d'office de la rente d'invalidité de A._______.

D.a Ont été versés au dossier, dans ce cadre :

- le questionnaire pour la révision de la rente du 8 mars 2013 (OAI GE doc 66),

- un rapport médical intermédiaire du 26 mars 2013 du Dr H._______ qui indique que l'état de santé est stationnaire, que l'invalidité du membre supérieur droit est totale et que l'intéressé ne peut se servir de sa main droite que comme d'une pince ; une reprise du travail ne serait pas possible (OAI GE doc 69),

- le procès-verbal d'un entretien le 18 juin 2013 entre l'OAI GE et l'intéressé ; ce procès-verbal rapporte notamment que l'intéressé s'occupe des tâches ménagères seul et qu'il lui arrive parfois de faire quelques petits travaux pour la Société Civile Immobilière J._______ (société immobilière), société dont l'activité est la location de 10 appartements répartis dans deux immeubles et qu'il a créée il y a 11 ans avec un partenaire, K._______(OAI GE doc 72),

- des copies des relevés bancaires et des déclarations fiscales concernant les deux immeubles (OAI GE doc 76).

Consulté à cet égard, le Dr L._______, du SMR, a recommandé, dans son avis médical du 11 juillet 2013 (OAI GE doc 77), la mise en oeuvre d'une expertise orthopédique en Suisse, considérant que l'état de santé semblait s'être amélioré.

D.b Le soin de réaliser cette expertise, qui s'est déroulée le 23 août 2013, a été confié au Dr M._______, spécialiste en chirurgie orthopédique et traumatologie de l'appareil locomoteur, et spécialiste de la colonne vertébrale.

Dans son rapport du 23 août 2013 (OAI GE doc 81), le Dr M._______ a retenu, comme atteintes ayant des répercussions sur la capacité de travail, les séquelles des lésions du plexus brachial droit en raison de l'accident du 19 octobre 1997 et divers status post traumatismes, post interventions et post traitements, au niveau des membres droits notamment. Concernant les atteintes sans répercussion sur la capacité de travail, l'expert a noté des lombalgies chroniques modérées intermittentes non déficitaires sur le plan neurologique et un syndrome rotulien droit sur insuffisance du muscle vaste interne droit. Relevant des limitations fonctionnelles liées au membre supérieur droit uniquement, le Dr M._______ a estimé que l'état de santé de l'intéressé était inchangé depuis avril 2000. Il a conclu à une incapacité de travail totale dès le 19 octobre 1997 dans l'ancienne activité d'installateur sanitaire et dans tout métier utilisant le membre supérieur droit, et à une capacité de travail pleine et entière (42 heures et 30 minutes par semaine) dès le 1er décembre 1999 dans une activité adaptée, telle que l'activité exercée actuellement (voir infra consid. 10.2).

D.c A nouveau consulté, le Dr L._______, du SMR, dans son avis du 12 septembre 2013 (OAI GE doc 83), a considéré que l'état de santé de A._______ s'était notablement amélioré depuis le rapport d'examen neuropsychologique de mai 2000. Il a conclu que la capacité de travail était entière dans une activité adaptée depuis le début de l'activité de gestion immobilière.

Sur cette base, l'OAI GE a déterminé le degré d'invalidité de l'intéressé en application de la méthode générale, mettant en évidence un taux d'invalidité de 20.4% (OAI GE doc 85). Dans son projet de décision du 24 janvier 2014 (OAI GE doc 87), il a signifié à A._______ qu'à l'avenir, il n'existerait plus de droit à une rente d'invalidité et que, par ailleurs, des mesures professionnelles n'étaient pas indiquées.

D.d En procédure d'audition, l'intéressé, par l'intermédiaire de son représentant, Me Thierry Sticher, a demandé à l'OAI GE, par courriers des 4, puis 21 février 2014 (OAI GE docs 88, 89), qu'il lui transmette son dossier AI. Par envoi du 25 février 2014 (OAI GE doc 90), l'OAI GE a remis à l'intéressé le dossier requis et lui a accordé un délai supplémentaire jusqu'au 25 mars 2014 pour faire part de ses objections à l'encontre du projet de décision. Dans une écriture du 24 février 2014, reçue par l'OAI GE le 26 février 2014 (OAI GE doc 92), l'intéressé, par l'intermédiaire de son représentant, Me Thierry Sticher, s'est opposé à ce projet de décision. Indiquant n'avoir toujours pas reçu le dossier AI, il a soutenu que son incapacité de travail ne s'était pas modifiée et a contesté la valeur probante de l'expertise du Dr M._______.

Par décision du 13 avril 2014 (OAI GE doc 102 p. 36), l'OAIE a confirmé le projet de décision de l'OAI GE et supprimé la rente d'invalidité de A._______ dès le premier jour du deuxième mois suivant la notification de la décision.

E.

E.a Par acte du 27 mai 2014 (TAF pce 1), A._______, par l'intermédiaire de Me Sticher, a formé recours auprès du Tribunal administratif fédéral contre la décision précitée. Il invite le Tribunal de céans, principalement, à constater que l'Office AI a violé le droit d'être entendu et les garanties de procédure équitable en ne lui transmettant pas, avant la fin du délai d'opposition, une copie de son dossier AI, à annuler la décision du 13 avril 2014, à dire que la décision de l'Office AI lui accordant une rente entière d'invalidité demeure en vigueur, et à condamner l'Office AI à lui verser, avec effet rétroactif, le montant non-perçu de la rente avec intérêt à 5% l'an dès le 1er juin 2014. Le recourant fait notamment valoir que son rôle dans la société immobilière dans laquelle il a investi est extrêmement limité et consiste, pour l'essentiel, à un comportement passif, aucun salaire ne lui étant versé par ailleurs. Cela ne pourrait donc constituer une activité exigible. Il souligne en outre que lors de son stage au CIP en 2000, il avait déjà indiqué réaliser le genre de petits travaux qu'il a évoqués au cours de l'entretien du 18 juin 2013, de sorte que ces menus travaux ne sauraient dénoter une nette amélioration de son état de santé. L'intéressé soutient de plus souffrir toujours de limitations psychiques et sociales, et qu'un avis purement orthopédique, comme l'expertise du Dr M._______, ne pourrait être, à lui seul, déterminant pour évaluer sa capacité de travail. Il critique au surplus l'évaluation du taux d'invalidité effectuée par l'autorité inférieure.

Le recourant produit notamment avec son recours, outre des documents d'ores et déjà connus :

- un arrêt du 28 février 2008 de la Cour d'appel de Y. dans la cause opposant notamment N._______ Assurances, en France, d'une part, et la SUVA et l'OAI GE d'autre part, concernant la demande en réparation des dommages causés suite à l'accident du recourant d'octobre 1997,

- un document du 6 mai 2014 de K._______ attestant qu'il a toujours pris en charge quasiment toute la gestion de la société immobilière,

- une attestation du 12 mai 2014 du Dr H._______ certifiant notamment qu'il est le médecin traitant du recourant depuis 1991, que ce dernier a du mal psychologiquement à accepter son état et qu'il reste diminué de façon importante dans sa vie quotidienne.

E.b Invité à se déterminer sur le recours, l'OAIE, dans sa réponse du 4 août 2014, en a proposé le rejet et la confirmation de la décision attaquée, s'en remettant à la prise de position du 21 juillet 2014 de l'OAI GE et à l'avis du Dr L._______, du SMR, du 10 juillet 2014 (TAF pce 3). Se basant sur cet avis, l'OAI GE confirme l'amélioration de l'état de santé sur le plan neuropsychologique, suffisant pour réviser la rente du recourant.

E.c Par décision incidente du 20 août 2014, le Tribunal administratif fédéral a fixé l'avance pour les frais de procédure présumés à Fr. 400.-, que le recourant a versée sur le compte du Tribunal dans le délai qui lui était imparti (TAF pces 4, 5, 8).

E.d Dans une réplique du 15 septembre 2014 (TAF pce 9), le recourant a renvoyé pour l'essentiel aux griefs invoqués dans son recours. Il a joint à sa réplique en particulier une attestation du 8 septembre 2014 du Dr H._______ certifiant que l'état de santé du recourant est identique depuis 2000, aussi bien au niveau ostéo-articulaire que cognitif.

E.e Par prise de position du 3 octobre 2014 et duplique du 9 octobre 2014 (TAF pce 11), l'OAI GE et l'autorité inférieure se sont référés à leurs précédentes écritures, n'ayant pas d'observation particulière à formuler au sujet de la réplique.

E.f Par ordonnance du 17 octobre 2014 (TAF pce 12), le Tribunal de céans a transmis au recourant la prise de position de l'OAI GE du 3 octobre 2014 et la duplique du 9 octobre 2014.

Droit :

1.

1.1 Au vu de l'art. 31
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 31 Grundsatz - Das Bundesverwaltungsgericht beurteilt Beschwerden gegen Verfügungen nach Artikel 5 des Bundesgesetzes vom 20. Dezember 196819 über das Verwaltungsverfahren (VwVG).
de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF, RS 173.32), en relation avec l'art. 33 let. d
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 33 Vorinstanzen - Die Beschwerde ist zulässig gegen Verfügungen:
a  des Bundesrates und der Organe der Bundesversammlung auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses des Bundespersonals einschliesslich der Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung;
b  des Bundesrates betreffend:
b1  die Amtsenthebung eines Mitgliedes des Bankrats, des Direktoriums oder eines Stellvertreters oder einer Stellvertreterin nach dem Nationalbankgesetz vom 3. Oktober 200325,
b10  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Schweizerischen Trassenvergabestelle oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Geschäftsführerin oder des Geschäftsführers durch den Verwaltungsrat nach dem Eisenbahngesetz vom 20. Dezember 195743;
b2  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitgliedes der Eidgenössischen Finanzmarktaufsicht oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Finanzmarktaufsichtsgesetz vom 22. Juni 200726,
b3  die Sperrung von Vermögenswerten gestützt auf das Bundesgesetz vom 18. Dezember 201528 über die Sperrung und die Rückerstattung unrechtmässig erworbener Vermögenswerte ausländischer politisch exponierter Personen,
b4  das Verbot von Tätigkeiten nach dem NDG30,
b5bis  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Eidgenössischen Instituts für Metrologie nach dem Bundesgesetz vom 17. Juni 201133 über das Eidgenössische Institut für Metrologie,
b6  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Eidgenössischen Revisionsaufsichtsbehörde oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Revisionsaufsichtsgesetz vom 16. Dezember 200535,
b7  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Heilmittelinstituts nach dem Heilmittelgesetz vom 15. Dezember 200037,
b8  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Anstalt nach dem Ausgleichsfondsgesetz vom 16. Juni 201739,
b9  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Instituts für Rechtsvergleichung nach dem Bundesgesetz vom 28. September 201841 über das Schweizerische Institut für Rechtsvergleichung,
c  des Bundesstrafgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals;
cbis  des Bundespatentgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals;
cquater  des Bundesanwaltes oder der Bundesanwältin auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von ihm oder ihr gewählten Staatsanwälte und Staatsanwältinnen sowie des Personals der Bundesanwaltschaft;
cquinquies  der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses ihres Sekretariats;
cter  der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von der Vereinigten Bundesversammlung gewählten Mitglieder der Bundesanwaltschaft;
d  der Bundeskanzlei, der Departemente und der ihnen unterstellten oder administrativ zugeordneten Dienststellen der Bundesverwaltung;
e  der Anstalten und Betriebe des Bundes;
f  der eidgenössischen Kommissionen;
g  der Schiedsgerichte auf Grund öffentlich-rechtlicher Verträge des Bundes, seiner Anstalten und Betriebe;
h  der Instanzen oder Organisationen ausserhalb der Bundesverwaltung, die in Erfüllung ihnen übertragener öffentlich-rechtlicher Aufgaben des Bundes verfügen;
i  kantonaler Instanzen, soweit ein Bundesgesetz gegen ihre Verfügungen die Beschwerde an das Bundesverwaltungsgericht vorsieht.
LTAF et l'art. 69 al. 1 let. b
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 69 Besonderheiten der Rechtspflege - 1 In Abweichung von den Artikeln 52 und 58 ATSG414 sind die nachstehenden Verfügungen wie folgt anfechtbar:
1    In Abweichung von den Artikeln 52 und 58 ATSG414 sind die nachstehenden Verfügungen wie folgt anfechtbar:
a  Verfügungen der kantonalen IV-Stellen: direkt vor dem Versicherungsgericht am Ort der IV-Stelle;
b  Verfügungen der IV-Stelle für Versicherte im Ausland: direkt beim Bundesverwaltungsgericht.416
1bis    Das Beschwerdeverfahren bei Streitigkeiten über IV-Leistungen vor dem kantonalen Versicherungsgericht ist kostenpflichtig.417 Die Kosten werden nach dem Verfahrensaufwand und unabhängig vom Streitwert im Rahmen von 200-1000 Franken festgelegt.418
2    Absatz 1bis sowie Artikel 85bis Absatz 3 AHVG419 gelten sinngemäss für das Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht.420
3    Gegen Entscheide der kantonalen Schiedsgerichte nach Artikel 27quinquies kann nach Massgabe des Bundesgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005421 beim Bundesgericht Beschwerde geführt werden.422
de la loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI, RS 831.20), le Tribunal administratif fédéral connaît des recours interjetés par les personnes résidant à l'étranger contre les décisions prises par l'OAIE. Demeurent réservées les exceptions - non réalisées en l'espèce - prévues à l'art. 32
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 32 Ausnahmen - 1 Die Beschwerde ist unzulässig gegen:
1    Die Beschwerde ist unzulässig gegen:
a  Verfügungen auf dem Gebiet der inneren und äusseren Sicherheit des Landes, der Neutralität, des diplomatischen Schutzes und der übrigen auswärtigen Angelegenheiten, soweit das Völkerrecht nicht einen Anspruch auf gerichtliche Beurteilung einräumt;
b  Verfügungen betreffend die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen sowie Volkswahlen und -abstimmungen;
c  Verfügungen über leistungsabhängige Lohnanteile des Bundespersonals, soweit sie nicht die Gleichstellung der Geschlechter betreffen;
d  ...
e  Verfügungen auf dem Gebiet der Kernenergie betreffend:
e1  Rahmenbewilligungen von Kernanlagen,
e2  die Genehmigung des Entsorgungsprogramms,
e3  den Verschluss von geologischen Tiefenlagern,
e4  den Entsorgungsnachweis;
f  Verfügungen über die Erteilung oder Ausdehnung von Infrastrukturkonzessionen für Eisenbahnen;
g  Verfügungen der unabhängigen Beschwerdeinstanz für Radio und Fernsehen;
h  Verfügungen über die Erteilung von Konzessionen für Spielbanken;
i  Verfügungen über die Erteilung, Änderung oder Erneuerung der Konzession für die Schweizerische Radio- und Fernsehgesellschaft (SRG);
j  Verfügungen über die Beitragsberechtigung einer Hochschule oder einer anderen Institution des Hochschulbereichs.
2    Die Beschwerde ist auch unzulässig gegen:
a  Verfügungen, die nach einem anderen Bundesgesetz durch Einsprache oder durch Beschwerde an eine Behörde im Sinne von Artikel 33 Buchstaben c-f anfechtbar sind;
b  Verfügungen, die nach einem anderen Bundesgesetz durch Beschwerde an eine kantonale Behörde anfechtbar sind.
LTAF.

1.2 Selon l'art. 37
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 37 Grundsatz - Das Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht richtet sich nach dem VwVG56, soweit dieses Gesetz nichts anderes bestimmt.
LTAF, la procédure devant le Tribunal administratif fédéral est régie par la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA, RS 172.021), pour autant que la LTAF n'en dispose pas autrement. Or, en vertu de l'art. 3
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 3 - Dieses Gesetz findet keine Anwendung auf:
a  das Verfahren von Behörden im Sinne von Artikel 1 Absatz 2 Buchstabe e, soweit gegen ihre Verfügungen die Beschwerde unmittelbar an eine Bundesbehörde unzulässig ist;
b  das erstinstanzliche Verfahren der erstmaligen Begründung des Dienstverhältnisses von Bundespersonal, der Beförderung von Bundespersonal, der dienstlichen Anordnungen an das Bundespersonal16 und das Verfahren der Ermächtigung zur Strafverfolgung gegen Bundespersonal;
c  das erstinstanzliche Verwaltungsstrafverfahren und das gerichtspolizeiliche Ermittlungsverfahren;
d  das Verfahren der Militärstrafrechtspflege einschliesslich der Militärdisziplinarrechtspflege, das Verfahren in militärischen Kommandosachen nach Artikel 37 sowie Verfahren nach den Artikeln 38 und 39 des Militärgesetzes vom 3. Februar 199518,19 ...20;
dbis  das Verfahren in Sozialversicherungssachen, soweit das Bundesgesetz vom 6. Oktober 200022 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts anwendbar ist;
e  das Verfahren der Zollveranlagung;
ebis  ...
f  das erstinstanzliche Verfahren in anderen Verwaltungssachen, wenn deren Natur die Erledigung auf der Stelle durch sofort vollstreckbare Verfügung erfordert.
let. dbis PA, la procédure en matière d'assurances sociales n'est pas régie par la PA dans la mesure où la loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA, RS 830.1) est applicable. A cet égard, conformément à l'art. 2
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 2 Geltungsbereich und Verhältnis zu den einzelnen Sozialversicherungsgesetzen - Die Bestimmungen dieses Gesetzes sind auf die bundesgesetzlich geregelten Sozialversicherungen anwendbar, wenn und soweit die einzelnen Sozialversicherungsgesetze es vorsehen.
LPGA en relation avec l'art. 1 al. 1
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 1 - 1 Die Bestimmungen des Bundesgesetzes vom 6. Oktober 20008 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) sind auf die Invalidenversicherung (Art. 1a-26bis und 28-70) anwendbar, soweit das vorliegende Gesetz nicht ausdrücklich eine Abweichung vom ATSG vorsieht.9
1    Die Bestimmungen des Bundesgesetzes vom 6. Oktober 20008 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) sind auf die Invalidenversicherung (Art. 1a-26bis und 28-70) anwendbar, soweit das vorliegende Gesetz nicht ausdrücklich eine Abweichung vom ATSG vorsieht.9
2    Die Artikel 32 und 33 ATSG sind auch anwendbar auf die Förderung der Invalidenhilfe (Art. 71-76).
LAI, les dispositions de la LPGA s'appliquent à l'AI (art. 1a
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 1a - Die Leistungen dieses Gesetzes sollen:
a  die Invalidität mit geeigneten, einfachen und zweckmässigen Eingliederungsmassnahmen verhindern, vermindern oder beheben;
b  die verbleibenden ökonomischen Folgen der Invalidität im Rahmen einer angemessenen Deckung des Existenzbedarfs ausgleichen;
c  zu einer eigenverantwortlichen und selbstbestimmten Lebensführung der betroffenen Versicherten beitragen.
à 26bis
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 26bis Wahl unter medizinischen Hilfspersonen, Anstalten und Abgabestellen für Hilfsmittel
1    Dem Versicherten steht die Wahl frei unter den medizinischen Hilfspersonen, den Anstalten und Werkstätten sowie den Betrieben des allgemeinen Arbeitsmarktes, die Eingliederungsmassnahmen durchführen, und den Abgabestellen für Hilfsmittel, wenn sie den kantonalen Vorschriften und den Anforderungen der Versicherung genügen.193
2    Der Bundesrat kann nach Anhören der Kantone und der zuständigen Organisationen Vorschriften für die Zulassung der in Absatz 1 genannten Personen und Stellen erlassen.
et art. 28
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 28 Grundsatz - 1 Anspruch auf eine Rente haben Versicherte, die:
1    Anspruch auf eine Rente haben Versicherte, die:
a  ihre Erwerbsfähigkeit oder die Fähigkeit, sich im Aufgabenbereich zu betätigen, nicht durch zumutbare Eingliederungsmassnahmen wieder herstellen, erhalten oder verbessern können;
b  während eines Jahres ohne wesentlichen Unterbruch durchschnittlich mindestens 40 Prozent arbeitsunfähig (Art. 6 ATSG205) gewesen sind; und
c  nach Ablauf dieses Jahres zu mindestens 40 Prozent invalid (Art. 8 ATSG) sind.
1bis    Eine Rente nach Absatz 1 wird nicht zugesprochen, solange die Möglichkeiten zur Eingliederung im Sinne von Artikel 8 Absätze 1bis und 1ter nicht ausgeschöpft sind.206
2    ...207
à 70
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 70 Strafbestimmungen - Die Artikel 87-91 AHVG423 finden Anwendung auf Personen, die in einer in diesen Bestimmungen umschriebenen Weise die Vorschriften der Invalidenversicherung verletzen.
LAI), à moins que la LAI ne déroge à la LPGA.

1.3 Selon l'art. 59
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 59 Legitimation - Zur Beschwerde ist berechtigt, wer durch die angefochtene Verfügung oder den Einspracheentscheid berührt ist und ein schutzwürdiges Interesse an deren Aufhebung oder Änderung hat.
LPGA, quiconque est touché par la décision ou la décision sur opposition et a un intérêt digne d'être protégé à ce qu'elle soit annulée ou modifiée a qualité pour recourir. Ces conditions sont remplies en l'espèce.

1.4 En outre, déposé en temps utile et dans les formes requises par la loi (art. 60
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 60 Beschwerdefrist - 1 Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach der Eröffnung des Einspracheentscheides oder der Verfügung, gegen welche eine Einsprache ausgeschlossen ist, einzureichen.
1    Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach der Eröffnung des Einspracheentscheides oder der Verfügung, gegen welche eine Einsprache ausgeschlossen ist, einzureichen.
2    Die Artikel 38-41 sind sinngemäss anwendbar.
LPGA et art. 52
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 52 - 1 Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat.
1    Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat.
2    Genügt die Beschwerde diesen Anforderungen nicht oder lassen die Begehren des Beschwerdeführers oder deren Begründung die nötige Klarheit vermissen und stellt sich die Beschwerde nicht als offensichtlich unzulässig heraus, so räumt die Beschwerdeinstanz dem Beschwerdeführer eine kurze Nachfrist zur Verbesserung ein.
3    Sie verbindet diese Nachfrist mit der Androhung, nach unbenutztem Fristablauf auf Grund der Akten zu entscheiden oder, wenn Begehren, Begründung oder Unterschrift fehlen, auf die Beschwerde nicht einzutreten.
PA), et l'avance sur les frais de procédure ayant été dûment acquittée, le recours est recevable.

Compte tenu du fait que le recourant a son domicile en France voisine et qu'il a travaillé en Suisse jusqu'à l'accident d'octobre 1997, il s'agit d'un frontalier, si bien que c'est à bon droit que la révision d'office de sa rente d'invalidité a été entreprise et instruite par l'OAI GE, et que la décision de suppression de la rente a été notifiée par l'OAIE (art. 40
SR 831.201 Verordnung vom 17. Januar 1961 über die Invalidenversicherung (IVV)
IVV Art. 40 - 1 Zuständig zur Entgegennahme und Prüfung der Anmeldungen ist:
1    Zuständig zur Entgegennahme und Prüfung der Anmeldungen ist:
a  die IV-Stelle, in deren Tätigkeitsgebiet die Versicherten ihren Wohnsitz haben;
b  für Versicherte, die ihren Wohnsitz im Ausland haben, unter Vorbehalt der Absätze 2 und 2bis die IV-Stelle für Versicherte im Ausland.
2    Zuständig zur Entgegennahme und Prüfung der Anmeldungen von Grenzgängern ist die IV-Stelle, in deren Tätigkeitsgebiet der Grenzgänger eine Erwerbstätigkeit ausübt. Dies gilt auch für ehemalige Grenzgänger, sofern sie bei der Anmeldung ihren ordentlichen Wohnsitz noch in der benachbarten Grenzzone haben und der Gesundheitsschaden auf die Zeit ihrer Tätigkeit als Grenzgänger zurückgeht. Die Verfügungen werden von der IV-Stelle für Versicherte im Ausland erlassen.
2bis    Für Versicherte, die ihren Wohnsitz im Ausland, ihren gewöhnlichen Aufenthalt (Art. 13 Abs. 2 ATSG) aber in der Schweiz haben, ist für die Entgegennahme und Prüfung der Anmeldungen die IV-Stelle zuständig, in deren Tätigkeitsgebiet die versicherte Person ihren gewöhnlichen Aufenthalt hat. Gibt die versicherte Person während des Verfahrens ihren gewöhnlichen Aufenthalt in der Schweiz auf, so geht die Zuständigkeit auf die IV-Stelle für Versicherte im Ausland über.242
2ter    Verlegt eine versicherte Person, die ihren Wohnsitz im Ausland hat, während des Verfahrens ihren gewöhnlichen Aufenthalt oder ihren Wohnsitz in die Schweiz, so geht die Zuständigkeit auf die IV-Stelle über, in deren Tätigkeitsbereich die versicherte Person ihren gewöhnlichen Aufenthalt oder ihren Wohnsitz nach Absatz 1 Buchstabe a hat.243
2quater    Verlegt eine versicherte Person, die ihren Wohnsitz in der Schweiz hat, während des Verfahrens ihren Wohnsitz ins Ausland, so geht die Zuständigkeit auf die IV-Stelle für Versicherte im Ausland über.244
3    Die einmal begründete Zuständigkeit der IV-Stelle bleibt unter Vorbehalt der Absätze 2bis-2quater im Verlaufe des Verfahrens erhalten.245
4    Ist die Zuständigkeit streitig, so bestimmt das BSV die zuständige IV-Stelle.
du règlement du 17 janvier 1961 sur l'assurance-invalidité [RAI, RS 831.201]).

2.
En vertu de la maxime inquisitoire, le Tribunal définit les faits et apprécie les preuves d'office et librement (art. 12
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 12 - Die Behörde stellt den Sachverhalt von Amtes wegen fest und bedient sich nötigenfalls folgender Beweismittel:
a  Urkunden;
b  Auskünfte der Parteien;
c  Auskünfte oder Zeugnis von Drittpersonen;
d  Augenschein;
e  Gutachten von Sachverständigen.
PA) ; il applique en outre le droit d'office. Le Tribunal n'est pas lié par les motifs invoqués (art. 62 al. 4
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 62 - 1 Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern.
1    Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern.
2    Zuungunsten einer Partei kann sie die angefochtene Verfügung ändern, soweit diese Bundesrecht verletzt oder auf einer unrichtigen oder unvollständigen Feststellung des Sachverhaltes beruht; wegen Unangemessenheit darf die angefochtene Verfügung nicht zuungunsten einer Partei geändert werden, ausser im Falle der Änderung zugunsten einer Gegenpartei.
3    Beabsichtigt die Beschwerdeinstanz, die angefochtene Verfügung zuungunsten einer Partei zu ändern, so bringt sie der Partei diese Absicht zur Kenntnis und räumt ihr Gelegenheit zur Gegenäusserung ein.
4    Die Begründung der Begehren bindet die Beschwerdeinstanz in keinem Falle.
PA) ou par l'argumentation juridique développée dans la décision entreprise (Pierre Moor, Droit administratif, vol. II, 3e éd., Berne 2011, ch. 2.2.6.5 ; Jérôme Candrian, Introduction à la procédure administrative fédérale, La procédure devant les autorités administratives fédérales et le Tribunal administratif fédéral, 2013, n° 176). Cependant, l'autorité saisie se limite en principe aux griefs soulevés et n'examine les questions de droit non invoquées que dans la mesure où les arguments des parties ou le dossier l'y incitent (ATF 122 V 157 consid. 1a, ATF 121 V 204 consid. 6c, ATF 119 V 347 consid. 1a ; Moser/Beusch/Kneubühler, Prozessieren vor dem Bundesverwaltungsgericht, 2e éd., 2013, p. 25 n. 1.55).

3.

3.1 La législation applicable est en principe celle en vigueur lors de la réalisation de l'état de fait qui doit être apprécié juridiquement ou qui a des conséquences juridiques (ATF 136 V 24 consid. 4.3, ATF 130 V 445 consid. 1.2, ATF 129 V 1 consid. 1.2). En l'espèce, la suppression de la rente d'invalidité du recourant ayant été prononcée par décision du 13 avril 2014, les dispositions légales en vigueur jusqu'à cette date sont déterminantes.

3.2 L'affaire présente un aspect transfrontalier, dans la mesure où le recourant, ressortissant français, domicilié en France, Etat membre de la Communauté européenne, a travaillé et a été assuré en Suisse. Est dès lors applicable à la présente cause l'accord, entré en vigueur le 1er juin 2002, entre la Suisse et la Communauté européenne et ses Etats membres sur la libre circulation des personnes du 21 juin 1999 (ALCP, RS 0.142.112.681), dont l'annexe II règle la coordination des systèmes de sécurité sociale. Dans ce contexte, les parties contractantes appliquaient entre elles, jusqu'au 31 mars 2012, le règlement (CEE) n° 1408/71 du Conseil du 14 juin 1971 relatif à l'application des régimes de sécurité sociale aux travailleurs salariés, aux travailleurs non salariés et aux membres de leur famille qui se déplacent à l'intérieur de la Communauté (RO 2004 121), et le règlement (CEE) n° 574/72 du Conseil du 21 mars 1972 relatif à l'application du règlement (CEE) n° 1408/71 (RO 2005 3909). Une décision du Comité mixte du 31 mars 2012 (décision n° 1/2012 [RO 2012 2345]) a actualisé le contenu de l'annexe II précitée avec effet au 1er avril 2012, en prévoyant, en particulier, que les parties appliqueraient désormais entre elles le règlement (CE) n° 883/2004 du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2004 portant sur la coordination des systèmes de sécurité sociale (RS 0.831.109.268.1), ainsi que le règlement (CE) n° 987/2009 du Parlement européen et du Conseil du 16 septembre 2009 fixant les modalités d'application du règlement (CE) n° 883/2004 (RS 0.831.109.268.11 ; art. 1 al. 1 de l'annexe II en relation avec la section A de l'annexe II). Conformément à la jurisprudence constante, compatible avec les dispositions transitoires contenues à l'art. 87 du règlement n° 883/2004, le droit éventuel à des prestations se détermine selon l'ancien droit pour la période antérieure au 1er avril 2012 et selon le nouveau droit dès ce moment-là (application pro rata temporis ; ATF 130 V 445, ATF 140 V 98 consid. 5.2, ATF 139 V 88 consid. 4, ATF 138 V 533 consid. 2.2).

Cela étant, comme avant l'entrée en vigueur de l'ALCP, la procédure ainsi que les conditions d'octroi d'une rente d'invalidité suisse sont déterminées exclusivement d'après le droit suisse (ATF 130 V 253 consid. 2.4 ; arrêt du Tribunal fédéral I 376/05 du 5 août 2005 consid. 3.1). Du reste, conformément à l'art. 4 du règlement n° 883/2004, similaire à l'art. 3 par. 1 de l'ancien règlement n° 1408/71, les ressortissants des Etats membres de la Communauté européenne et les ressortissants suisses bénéficient de l'égalité de traitement.

3.3 S'agissant du droit interne, sauf indication contraire, les dispositions citées ci-après sont celles de la LAI et de son règlement d'exécution telles que modifiées par la 6e révision de l'AI (premier volet), entrées en vigueur le 1er janvier 2012 (RO 2011 5659, FF 2010 1647).

4.
Le litige porte en l'espèce sur le bien-fondé de la suppression, par voie de révision, de la rente d'invalidité allouée au recourant.

5.
L'invalidité au sens de la LPGA et de la LAI est l'incapacité de gain totale ou partielle qui est présumée permanente ou de longue durée, qui peut résulter d'une infirmité congénitale, d'une maladie ou d'un accident (art. 8
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 8 Invalidität - 1 Invalidität ist die voraussichtlich bleibende oder längere Zeit dauernde ganze oder teilweise Erwerbsunfähigkeit.
1    Invalidität ist die voraussichtlich bleibende oder längere Zeit dauernde ganze oder teilweise Erwerbsunfähigkeit.
2    Nicht erwerbstätige Minderjährige gelten als invalid, wenn die Beeinträchtigung ihrer körperlichen, geistigen oder psychischen Gesundheit voraussichtlich eine ganze oder teilweise Erwerbsunfähigkeit zur Folge haben wird.12
3    Volljährige, die vor der Beeinträchtigung ihrer körperlichen, geistigen oder psychischen Gesundheit nicht erwerbstätig waren und denen eine Erwerbstätigkeit nicht zugemutet werden kann, gelten als invalid, wenn eine Unmöglichkeit vorliegt, sich im bisherigen Aufgabenbereich zu betätigen. Artikel 7 Absatz 2 ist sinngemäss anwendbar.13 14
LPGA et 4 al. 1 LAI). Selon l'art. 7
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 7 Erwerbsunfähigkeit - 1 Erwerbsunfähigkeit ist der durch Beeinträchtigung der körperlichen, geistigen oder psychischen Gesundheit verursachte und nach zumutbarer Behandlung und Eingliederung verbleibende ganze oder teilweise Verlust der Erwerbsmöglichkeiten auf dem in Betracht kommenden ausgeglichenen Arbeitsmarkt.
1    Erwerbsunfähigkeit ist der durch Beeinträchtigung der körperlichen, geistigen oder psychischen Gesundheit verursachte und nach zumutbarer Behandlung und Eingliederung verbleibende ganze oder teilweise Verlust der Erwerbsmöglichkeiten auf dem in Betracht kommenden ausgeglichenen Arbeitsmarkt.
2    Für die Beurteilung des Vorliegens einer Erwerbsunfähigkeit sind ausschliesslich die Folgen der gesundheitlichen Beeinträchtigung zu berücksichtigen. Eine Erwerbsunfähigkeit liegt zudem nur vor, wenn sie aus objektiver Sicht nicht überwindbar ist.11
LPGA, est réputée incapacité de gain toute diminution de l'ensemble ou d'une partie des possibilités de gain de l'assuré sur un marché du travail équilibré dans son domaine d'activité, si cette diminution résulte d'une atteinte à sa santé physique, mentale ou psychique et qu'elle persiste après les traitements et les mesures de réadaptation exigibles. L'AI suisse couvre ainsi seulement les pertes économiques liées à une atteinte à la santé physique ou psychique, et non la maladie en tant que telle (ATF 116 V 246 consid. 1b). En d'autres termes, l'objet assuré n'est pas l'atteinte à la santé, mais l'incapacité de gain probablement permanente ou de longue durée qui en résulte et qui n'est pas objectivement surmontable (art. 7 al. 2
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 7 Erwerbsunfähigkeit - 1 Erwerbsunfähigkeit ist der durch Beeinträchtigung der körperlichen, geistigen oder psychischen Gesundheit verursachte und nach zumutbarer Behandlung und Eingliederung verbleibende ganze oder teilweise Verlust der Erwerbsmöglichkeiten auf dem in Betracht kommenden ausgeglichenen Arbeitsmarkt.
1    Erwerbsunfähigkeit ist der durch Beeinträchtigung der körperlichen, geistigen oder psychischen Gesundheit verursachte und nach zumutbarer Behandlung und Eingliederung verbleibende ganze oder teilweise Verlust der Erwerbsmöglichkeiten auf dem in Betracht kommenden ausgeglichenen Arbeitsmarkt.
2    Für die Beurteilung des Vorliegens einer Erwerbsunfähigkeit sind ausschliesslich die Folgen der gesundheitlichen Beeinträchtigung zu berücksichtigen. Eine Erwerbsunfähigkeit liegt zudem nur vor, wenn sie aus objektiver Sicht nicht überwindbar ist.11
LPGA). En cas d'incapacité de travail de longue durée, l'activité qui peut être exigée de la personne assurée peut aussi relever d'une autre profession ou d'un autre domaine d'activité (art. 6 LPGA).

6.

6.1 Pour pouvoir déterminer la capacité de travail d'un assuré et évaluer son invalidité, l'administration, ou le juge en cas de recours, a néanmoins besoin de documents que le médecin ou éventuellement d'autres spécialistes doivent lui fournir (ATF 117 V 282 consid. 4a) et sur lesquels elle s'appuiera, sous peine de violer le principe inquisitoire (arrêts du Tribunal fédéral 8C_623/2012 du 6 décembre 2012 consid. 1 et I 733/06 du 16 juillet 2007 consid. 4.2.1). Le Tribunal fédéral a jugé en effet que les données fournies par les médecins constituent un élément utile pour déterminer quels travaux peuvent encore être exigés de l'assuré, quand bien même la notion d'invalidité est de nature économique/juridique et non médicale (ATF 125 V 256 consid. 4, ATF 115 V 133 consid. 2, ATF 114 V 310 consid. 3c, ATF 105 V 156 consid. 1 ; voir supra consid. 5).

6.2 Le juge des assurances sociales doit, pour sa part, examiner de manière objective tous les moyens de preuve, quelle que soit leur provenance, puis décider si les documents à disposition permettent de porter un jugement valable sur le droit litigieux. A cet égard, l'élément décisif pour apprécier la valeur probante d'une pièce médicale n'est en principe ni son origine, ni sa désignation sous la forme d'un rapport ou d'une expertise, mais bel et bien son contenu. Avant de conférer pleine valeur probante à un rapport médical, le Tribunal s'assurera que les points litigieux importants ont fait l'objet d'une étude circonstanciée, que le rapport se fonde sur des examens complets, qu'il prend également en considération les plaintes exprimées par la personne examinée, qu'il a été établi en pleine connaissance de l'anamnèse, que la description du contexte médical et l'appréciation de la situation médicale sont claires et enfin que les conclusions de l'expert sont dûment motivées (ATF 125 V 351 consid. 3a et les références).

6.3 Lorsqu'une expertise médicale a été réalisée, le Tribunal ne s'écarte pas sans motifs impératifs des conclusions de cette expertise, la tâche de l'expert étant précisément d'éclairer les aspects médicaux d'un état de fait donné grâce à ses connaissances spéciales. Selon la jurisprudence, peut constituer une raison de s'écarter d'une expertise le fait que celle-ci contienne des contradictions manifestes ou ignore des éléments essentiels (ATF 125 V 351 consid. 3b/aa, ATF 118 V 220 consid. 1b et les références ; arrêts du Tribunal fédéral 9C_748/2013 du 10 février 2014 consid. 4.1.1 et 4.1.2, et I 131/03 du 22 mars 2004 consid. 2.2). En outre, en cas de divergence d'opinion entre experts et médecins traitants, il n'est pas, de manière générale, nécessaire de mettre en oeuvre une nouvelle expertise, du seul fait qu'un ou plusieurs médecins traitants ont une opinion contradictoire. Cette constatation s'applique de même aux médecins non traitants consultés par le patient en vue d'obtenir un moyen de preuve à l'appui de sa requête (ATF 125 V 351 consid. 3c). La valeur probante des rapports médicaux des uns et des autres doit bien plutôt s'apprécier au regard des critères jurisprudentiels susmentionnés. Par ailleurs, au sujet des rapports établis par les médecins traitants, le juge peut et doit tenir compte du fait que selon l'expérience, le médecin traitant est généralement enclin, en cas de doute, à prendre parti pour son patient en raison de la relation de confiance qui l'unit à ce dernier (ATF 125 V 351 consid. 3c/cc et les références).

7.

7.1 Selon l'art. 17 al. 1
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 17 Revision der Invalidenrente und anderer Dauerleistungen - 1 Die Invalidenrente wird von Amtes wegen oder auf Gesuch hin für die Zukunft erhöht, herabgesetzt oder aufgehoben, wenn der Invaliditätsgrad einer Rentenbezügerin oder eines Rentenbezügers sich:
1    Die Invalidenrente wird von Amtes wegen oder auf Gesuch hin für die Zukunft erhöht, herabgesetzt oder aufgehoben, wenn der Invaliditätsgrad einer Rentenbezügerin oder eines Rentenbezügers sich:
a  um mindestens fünf Prozentpunkte ändert; oder
b  auf 100 Prozent erhöht.17
2    Auch jede andere formell rechtskräftig zugesprochene Dauerleistung wird von Amtes wegen oder auf Gesuch hin erhöht, herabgesetzt oder aufgehoben, wenn sich der ihr zu Grunde liegende Sachverhalt nachträglich erheblich verändert hat.
LPGA, si le taux d'invalidité du bénéficiaire de la rente subit une modification notable, la rente d'invalidité est, d'office ou sur demande, révisée pour l'avenir, à savoir augmentée ou réduite en conséquence, ou encore supprimée. Selon la jurisprudence du Tribunal fédéral, tout changement notable de l'état de fait apte à influencer le taux d'invalidité et ainsi le droit aux prestations constitue un motif de révision (ATF 125 V 368 consid. 2).

7.2 Dans le cadre d'une révision de la rente, la question principale est de savoir si une modification de l'état de santé, ayant une influence sur la capacité de travail, est survenue depuis la dernière décision déterminante. La valeur probante d'une expertise médicale établie en vue d'une révision dépend ainsi largement du fait de savoir si elle explique d'une manière convaincante la modification survenue de l'état de santé. Les experts doivent alors prendre en considération que la modification de l'état de santé doit être notable et qu'une nouvelle appréciation du cas alors que les circonstances sont demeurées inchangées ne constitue pas un motif de révision (ATF 141 V 9 consid. 2.3, ATF 112 V 371 consid. 2b ; arrêt du Tribunal fédéral I 755/04 du 25 septembre 2006 consid. 5.1 ; RCC 1987 p. 36 ; SVR 2004 IV n. 5 consid. 3.3.3).

8.

8.1 Pour examiner si, dans un cas de révision, il y a eu une modification importante du degré d'invalidité au sens de l'art. 17
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 17 Revision der Invalidenrente und anderer Dauerleistungen - 1 Die Invalidenrente wird von Amtes wegen oder auf Gesuch hin für die Zukunft erhöht, herabgesetzt oder aufgehoben, wenn der Invaliditätsgrad einer Rentenbezügerin oder eines Rentenbezügers sich:
1    Die Invalidenrente wird von Amtes wegen oder auf Gesuch hin für die Zukunft erhöht, herabgesetzt oder aufgehoben, wenn der Invaliditätsgrad einer Rentenbezügerin oder eines Rentenbezügers sich:
a  um mindestens fünf Prozentpunkte ändert; oder
b  auf 100 Prozent erhöht.17
2    Auch jede andere formell rechtskräftig zugesprochene Dauerleistung wird von Amtes wegen oder auf Gesuch hin erhöht, herabgesetzt oder aufgehoben, wenn sich der ihr zu Grunde liegende Sachverhalt nachträglich erheblich verändert hat.
LPGA, il s'agit de comparer les faits tels qu'ils se présentaient au moment de la dernière décision entrée en force, reposant sur un examen matériel du droit à la rente, avec une constatation des faits pertinents, une appréciation des preuves et une comparaison des revenus conformes au droit, et les circonstances régnant à l'époque de la décision litigieuse (arrêts du Tribunal fédéral 8C_747/2011 du 9 février 2012 consid. 4.1, 9C_198/2011 du 11 novembre 2011 consid. 4.2 et 9C_860/2008 du 19 février 2009 consid. 2.1 ; ATF 133 V 108 consid. 5, en particulier consid. 5.4, ATF 130 V 71 consid. 3.2.3, ATF 130 V 343 consid. 3.5, ATF 125 V 368 consid. 2 et les références).

8.2 En l'espèce, la question de savoir si le degré d'invalidité du recourant a subi une modification doit être jugée en comparant les faits tels qu'ils se présentaient à l'époque de la décision du 27 juillet 2000 octroyant à l'intéressé une rente entière d'invalidité à partir du 1er avril 2000 (OAI GE doc 41) et ceux qui ont existé jusqu'au 13 avril 2014, date de la décision litigieuse supprimant la rente, qui marque la limite dans le temps du pouvoir d'examen du Tribunal (OAI GE doc 102 p. 36). En effet, la décision d'octroi de rente du 27 juillet 2000 a été le résultat d'une procédure d'instruction, au cours de laquelle l'OAI GE, après avoir examiné des rapports médicaux des médecins traitants du recourant et du médecin d'arrondissement de la SUVA (voir supra Faits B.a), a accepté la prise en charge et la mise en oeuvre d'un reclassement professionnel, puis d'un stage d'observation professionnelle, lequel a donné lieu à un rapport du 24 mai 2000 (OAI GE doc 33), de même, notamment, qu'à un examen complémentaire en neuropsychologie (rapport du 23 mai 2000 [OAI GE doc 32]). Ces rapports, aux conclusions claires, en particulier concernant la capacité de travail et de gain du recourant, ont été suivis d'un autre rapport, du 7 juin 2000, de la psychologue de la division de réadaptation professionnelle de l'OAI GE, laquelle a estimé la capacité de gain de l'intéressé et a proposé l'octroi de la rente entière d'invalidité (OAI GE doc 36).

Les deux communications ultérieures, du 18 juillet 2005 et du 15 septembre 2010, rendues suite à deux révisions de la rente entreprises d'office (OAI GE docs 54 et 62) s'avèrent par contre n'être que des confirmations formelles du droit du recourant à une rente entière d'invalidité, suite au constat, par l'OAI GE, d'une situation demeurée inchangée, constat basé sur des rapports du Dr H._______, médecin traitant du recourant, du 20 juin 2005 et de septembre 2010, et un avis du SMR du 13 juillet 2005 (OAI GE docs 52, 53, 61).

9.
Il ressort du dossier que, en son temps, l'administration a octroyé une rente entière d'invalidité au recourant en raison d'atteintes tant physiques que neuropsychologiques, séquelles de l'accident d'octobre 1997, rendant impossible une réadaptation dans le circuit économique normal.

9.1 Ainsi, sur le plan physique, une fois réalisés les interventions et soins nécessaires au traitement des fractures et plaies subies lors de l'accident d'octobre 1997, notamment au niveau des membres supérieurs et du genou droit (voir notamment comptes rendus opératoires de 1997 et 1998 [OAI GE doc 8 p. 13, p. 14, p. 23 à 25, p. 28]), les médecins, qu'ils soient médecins traitants du recourant (Dr D._______), médecin de la SUVA (Dr E._______) ou intervenant dans le cadre du stage OSER au CIP (Dr G._______), retenaient principalement le diagnostic de lésion du plexus brachial droit et séquelles de cette lésion ; les diagnostics de status après fracture de l'épiphyse distale du radius gauche traitée par ostéosynthèse et de bursectomie du genou droit étaient également mentionnés (voir OAI GE doc 6, doc 8 p. 12, p. 15 à 20, doc 33 p. 2).

Dans son rapport médical à l'AI du 20 juillet 1998 (OAI GE doc 6), le Dr D._______, qui était intervenu chirurgicalement au niveau du plexus brachial, observait à l'examen clinique du membre supérieur droit une perte partielle de la sensibilité des territoires C6-C8 et D2, un déficit moteur des abducteurs, des fléchisseurs et des rotateurs du bras ainsi qu'une parésie des muscles grand-pectoral, du triceps, des supinateurs et des pronateurs de l'avant-bras, les muscles moteurs du poignet et des doigts étant intacts. Dans un rapport ultérieur, du 30 septembre 1998, à la SUVA (OAI GE doc 8 p. 12), le Dr D._______ relevait un progrès dans la motricité de la ceinture scapulaire, de l'extension du coude et de la pronation de l'avant-bras. Le Dr E._______ notait également, dans son rapport du 24 septembre 1998 (OAI GE doc 8 p. 15 à 20, en particulier p. 18), une hypotrophie importante du membre supérieur droit, côté dominant, et de la ceinture scapulaire à droite, en rapport avec la lésion du plexus, une réduction de la mobilité du poignet, du coude et de l'épaule, un défaut moteur important dans la flexion du coude et la mobilisation de l'épaule à droite ainsi qu'un défaut de pro / supination et un état de parésie important, la force de préhension et la sensibilité de la main étant conservées. Enfin, plus tard, dans un rapport du 10 avril 2000 (OAI GE doc 33 p. 2) rendu dans le cadre du stage du recourant au CIP, le Dr G._______ constatait que les séquelles fonctionnelles graves et irréversibles de la lésion du plexus brachial droit rendaient tous les mouvements de l'épaule droite impossibles et diminuaient la force du membre supérieur droit, les mouvements des doigts de la main droite étant possibles, mais pénibles avec crampes, raideur et douleurs.

S'agissant de la capacité de travail, tant le médecin traitant, le Dr D._______, que le médecin d'arrondissement de la SUVA, le Dr E._______, estimaient que l'incapacité était totale dans l'activité habituelle d'installateur sanitaire, mais qu'une reconversion professionnelle, dans une activité adaptée, ne demandant pas l'utilisation du membre supérieur droit, si ce n'est au niveau de la main, pouvait être envisagée.

Ont donc été mis en oeuvre un reclassement professionnel, puis un stage d'observation auprès de l'atelier OSER du CIP ayant donné lieu à un rapport du 24 mai 2000 (OAI GE doc 33 p. 1 et p. 3 à 21). Au niveau physique, ce rapport faisait état en particulier de fortes limitations du bras droit, qui ne pouvait être levé, d'une importante diminution de la mobilité de l'avant-bras droit (p. 8), d'un déficit tonique au quotidien amenant l'intéressé à la limite de l'effondrement en fin de journée (p. 11), ces troubles ne lui permettant que de porter des charges de maximum 5 kg sur des temps brefs (p. 10), d'un usage malhabile et inexploitable professionnellement du membre supérieur gauche, d'une résistance insuffisante, ainsi que d'incapacités fonctionnelles de la maîtrise gestuelle, de la précision, de la coordination (p. 18). Le rapport du CIP concluait que les capacités physiques du recourant ne lui permettaient pas d'avoir une capacité de travail de 100%, les rendements étant de 25% pour des activités sérielles à l'établi et de 33% pour des activités sérielles du secteur secondaire, les résultats étant par ailleurs truffés d'erreurs.

9.2 Sur le plan neuropsychologique, le recourant a été examiné à l'Unité de Neuropsychologie de l'hôpital C._______. Le rapport du 23 mai 2000 qui s'en est suivi (OAI GE doc 32) mentionnait des scores élevés dans une échelle évaluant l'anxiété et la dépression, des troubles langagiers, des déficits dans les tâches évaluant les fonctions exécutives, des difficultés d'apprentissage et des troubles attentionnels. Il concluait que ce tableau mettait en évidence des séquelles importantes du traumatisme crânien caractérisées par des déficits cognitifs et des troubles thymiques. Dans son rapport du 10 avril 2000 (OAI GE doc 33 p. 2), le Dr G._______ indiquait déjà qu'il existait, à la suite du traumatisme initial ayant entraîné une période de coma d'environ 24 heures, des céphalées résiduelles et des difficultés de mémorisation et de concentration.

Enfin, le rapport du CIP du 24 mai 2000 (OAI GE doc 33 p. 1 et p. 3 à 21) faisait état de capacités d'adaptation et d'apprentissage du recourant ne lui permettant pas, actuellement, de pouvoir apprendre de manière efficace, et de capacités d'attention ne lui permettant de traiter qu'une donnée à la fois et de manière irrégulière, ses capacités mémorielles et de logique, ainsi que l'ensemble de ses capacités intellectuelles vérifiées subissant les effets des pertes d'attention. Il s'avérait que l'intéressé était ainsi dépourvu d'autonomie et d'efficacité pour s'adapter et apprendre dans le circuit économique normal (p. 13). S'agissant de ses capacités d'intégration sociale, elles étaient également jugées incompatibles avec un emploi dans le circuit économique normal, sa fragilité ne l'autorisant pas même à mobiliser une efficacité dans un milieu protégé. Le rapport du CIP observait à cet égard en particulier que l'intéressé était centré sur lui-même, qu'il subissait au quotidien les effets négatifs des pertes de données qu'il recevait et que l'image qu'il avait de lui-même était déficitaire ; sa capacité d'adaptation aux situations nouvelles était jugée insuffisante car il subissait également les effets d'une isolation sensorielle (écoute partielle, angoisses, isolation de la sensation tactile, difficultés d'intégration des informations qu'il reçoit, etc), bien que le rapport soulignât plusieurs fois l'engagement et les efforts investis par le recourant durant son stage OSER (p. 15).

9.3 Dans son rapport du 7 juin 2000 concernant la réadaptation professionnelle, la psychologue F._______ reprenait les constats des rapports précités, lesquels concordaient également avec les observations faites par l'entreprise B._______ SA pendant la mesure de reclassement et confirmaient qu'à part le sérieux handicap du membre supérieur droit, le recourant présentait des troubles mnésiques, de concentration et d'attention ainsi qu'une fragilité élevée, le tout rendant sa capacité de travail et de gain nulle.

10.
La décision litigieuse du 13 avril 2014 supprimant la rente d'invalidité du recourant se base, quant à elle, essentiellement sur le rapport d'expertise orthopédique du 23 août 2013 établi par le Dr M._______ (OAI GE doc 81) à la demande du Dr L._______, du SMR (avis du 11 juillet 2013 [OAI GE doc 77]), ainsi que sur l'avis médical du Dr L._______ lui-même, du 12 septembre 2013 (OAI GE doc 83, et sur les propos du recourant lors de l'entretien du 18 juin 2013 avec l'OAI GE.

10.1 Selon le procès-verbal de cet entretien du 18 juin 2013 (OAI GE doc 72), le recourant a déclaré en particulier qu'il lui arrivait de temps en temps, dans le cadre de la société immobilière fondée avec son associé, K._______, et dont l'activité est la location de 10 appartements, de faire de petits travaux, seul et/ou avec son associé (OAI GE doc 72 p. 5). Il s'agit de petits travaux de plomberie, à propos desquels K._______ a attesté, dans un document du 6 mai 2014 produit en procédure de recours (TAF pce 1), que le recourant ne faisait que l'assister verbalement, n'étant pas capable de faire autre chose, de petits travaux de peinture (repeindre des portes), de nettoyage d'appartements et d'entretien du terrain, tels qu'arracher des mauvaises herbes ou de passer du désherbant. Pour le gros des travaux, l'intéressé a indiqué que son associé et lui-même engageaient des entreprises. Le recourant a en outre mentionné qu'il s'occupait de contrôler les rentrées des loyers des locataires sur le compte de la société immobilière et que son associé se chargeait de la comptabilité et des « papiers » (OAI GE doc 72 p. 5 et p. 6), ce que ce dernier a confirmé dans son attestation du 6 mai 2014, notant que toute la gestion de la société immobilière a toujours été faite par lui-même, si ce n'est le contrôle du paiement des loyers et éventuellement la relance des locataires en cas de non paiement.

10.2 L'examen physique du recourant effectué par le Dr M._______ l'a conduit à constater en particulier que les lésions séquellaires au membre supérieur droit des blessures du plexus brachial étaient graves et que les seuls mouvements étaient la flexion-extension du coude, mais sur un secteur de 90° seulement, la pince pouce-index étant encore efficace et un modeste contre-appui par le membre supérieur droit étant encore possible. Il a également observé qu'il existe une diminution diffuse de la sensibilité tactile du bras droit, mais pas de l'avant-bras droit, ainsi qu'un syndrome rotulien gauche sur insuffisance du muscle vaste interne droit (OAI GE doc 81 p. 10, p. 12, p. 15).

Le Dr M._______ a dès lors retenu, comme atteintes ayant des répercussions sur la capacité de travail, les séquelles des lésions du plexus brachial droit en raison de l'accident du 19 octobre 1997, et divers status post traumatismes, post interventions et post traitements, au niveau des membres droits notamment (OAI GE doc 81 p. 16).

S'agissant des limitations fonctionnelles, l'expert a noté que l'intéressé devait éviter le port de charges, la mobilisation de l'ensemble du membre supérieur droit et la conduite de machine sauf adaptation du poste de conduite (véhicule équipé d'une boîte automatique, par exemple), mais qu'il pouvait à titre exceptionnel utiliser le membre supérieur droit en tant que contre-appui modeste et la pince pouce-index pour de rares gestes sans charge. Il a encore relevé que le recourant pouvait réaliser seul les activités de la vie quotidienne, mais que le membre supérieur droit était inutilisable pour tout travail manuel (OAI GE doc 81 p. 16, p. 17).

Sur la base de ses observations, le Dr M._______ a estimé que l'état de santé de l'intéressé était inchangé et ne s'était pas amélioré depuis avril 2000 (OAI GE doc 81 p. 18). Il a conclu à une incapacité de travail totale dès le 19 octobre 1997 dans l'ancienne activité d'installateur sanitaire et dans tout métier utilisant le membre supérieur droit, et à une capacité de travail pleine et entière (42 heures et 30 minutes par semaine) dès le 1er décembre 1999 dans une activité adaptée, soit, selon l'expert, l'activité exercée actuellement, à savoir une activité légère consistant en des travaux sans port de charges lourdes, en plomberie, peinture, jardinage et nettoyage d'appartement, ainsi que l'évaluation et la commande de travaux auprès d'entreprises et la surveillance de chantier (OAI GE doc 81 p. 17, p. 18).

10.3 Dans son avis du 12 septembre 2013 (OAI GE doc 83), le Dr L._______, se fondant sur l'expertise du Dr M._______ et sur les propos du recourant rapportés dans le procès-verbal de juin 2013, a déclaré que l'état de santé de l'intéressé s'était nettement amélioré depuis le rapport d'examen neuropsychologique de mai 2000 et que le recourant ne présentait plus les limitations cognitives qui l'empêchaient d'exercer toute activité lors du stage OSER en 2000. Il a conclu que la capacité de travail était pleine et entière dans une activité adaptée depuis le début de l'activité de gestion immobilière.

Puis, dans son avis du 10 juillet 2014 joint à la réponse au recours (TAF pce 3), le Dr L._______ a surenchéri en expliquant que si l'état de santé de l'intéressé s'était nettement amélioré depuis le mois de mai 2000, ce n'était pas au niveau ostéo-articulaire, mais bien au niveau cognitif. Le recourant ne présenterait plus les troubles et limitations cognitifs relevés au cours de l'examen neuropsychologique du 23 mai 2000 et qui l'avaient empêché d'exercer toute activité lors du stage d'orientation au CIP, ou du moins seraient-ils beaucoup moins importants ; de plus, ils n'auraient plus les conséquences qu'ils avaient alors. Se référant au rapport du 26 mars 2013 du Dr H._______, le Dr L._______ a relevé que le médecin traitant n'y signalait plus que des limitations ostéo-articulaires, mais aucune limitation en lien avec des troubles cognitifs, et qu'au vu des activités ressortant du procès-verbal de juin 2013, le recourant était à l'évidence capable de gérer des rendez-vous, s'organiser pour la gestion des chantiers, gérer ses affaires personnelles, de sorte qu'on ne pourrait plus retenir les échecs neuropsychologiques évoqués dans le rapport du CIP.

11.

11.1 Le Tribunal ne voit pas de raisons de s'écarter de l'avis du Dr M._______, quand il considère, sur la base de ses constatations orthopédiques, que la situation est inchangée depuis l'époque de l'octroi de la rente d'invalidité, en avril 2000. En effet, tout comme les Drs D._______, E._______ et G._______, le Dr M._______ observe que l'atteinte principale est la lésion du plexus brachial et les séquelles de cette lésion sur le membre supérieur droit, à savoir une perte partielle de sensibilité et un défaut moteur important, si ce n'est la flexion et l'extension du coude possible sur un secteur de 90° seulement. Ce dernier point semble être l'unique légère amélioration sur le plan physique depuis la décision initiale de rente, dont faisait toutefois déjà état le Dr H._______ dans son rapport de septembre 2010 (OAI GE doc 61) ; d'ailleurs, le Dr D._______ observait, dans son rapport du 30 septembre 1998 (OAI GE doc 8 p. 12), un progrès de l'extension du coude, signalant ainsi la possibilité d'une évolution à cet égard. Tous les médecins ont également relevé, au moment de la décision initiale comme à celui de la décision litigieuse, que la main droite pouvait, elle, encore être utilisée en partie et que les mouvements des doigts, consistant plus précisément, comme le décrit le Dr M._______, en une pince pouce-index, étaient encore efficaces.

Ainsi, auparavant comme actuellement, les limitations fonctionnelles au niveau somatique sont principalement liées à l'impossibilité de mobiliser le membre supérieur droit, lequel est le membre dominant, excepté de rares gestes de la pince pouce-index et d'une utilisation exceptionnelle du membre supérieur droit comme contre-appui, ajoute le Dr M._______ ; le port de charges doit également être évité. L'expert a encore relevé que le recourant pouvait réaliser seul les activités de la vie quotidienne, ce qui était aussi signalé dans le rapport d'observation professionnelle du CIP du 24 mai 2000 (OAI GE doc 33 p. 7). Enfin, le Tribunal peut suivre le Dr M._______ lorsqu'il conclut à une incapacité de travail totale dans l'ancienne activité d'installateur sanitaire comme dans tout métier utilisant le membre supérieur droit, puisqu'il s'agissait là de la conclusion des Drs D._______ et E._______ à l'époque de la décision d'octroi de la rente d'invalidité (voir supra consid. 9.1 et OAI GE docs 6 et 8 p. 18) et que l'expert constate que l'état de santé de l'intéressé est inchangé depuis cette époque. On peut également relever dans ce cadre que le rapport d'expertise du 23 août 2013 du Dr M._______, lequel est notamment spécialiste en chirurgie orthopédique et traumatologie de l'appareil locomoteur, satisfait pour l'essentiel aux exigences de la jurisprudence en matière de valeur probante des documents médicaux, dans la mesure où il tient compte des éléments au dossier (OAI GE doc 81 p. 3 à 7), prend en considération les plaintes du recourant (p. 8), contient une anamnèse (p. 3 à 8), se fonde sur des examens circonstanciés (p. 9 à 15), et contient des diagnostics et conclusions claires (p. 16 à 20 ; voir supra consid. 6.2).

11.2 En revanche, le Tribunal ne peut pas suivre le Dr M._______ quand celui-ci estime, en se rapportant aux activités décrites dans le procès-verbal d'entretien du 18 juin 2013 avec l'OAI GE, que le recourant présente une pleine capacité de travail dès le 1er décembre 1999 dans une activité adaptée et qu'il peut donc réaliser, à raison de 42 heures et 30 minutes par semaine, l'activité exercée actuellement, à savoir une activité légère consistant en des travaux sans port de charges lourdes, en plomberie, peinture, jardinage et nettoyage d'appartement, ainsi que l'évaluation et la commande de travaux auprès d'entreprises et la surveillance de chantier (OAI GE doc 81 p. 17, p. 18).

Si le recourant déclare effectivement, selon le procès-verbal d'entretien du 18 juin 2013, qu'il lui arrive de temps en temps de faire de petits travaux dans le cadre de la société immobilière, on ne saurait cependant inférer de ces propos rapportés, comme du reste du dossier, que l'intéressé exerce ou peut exercer les activités précitées à temps complet, pendant 42 heures et 30 minutes par semaine ; le recourant répond d'ailleurs à ce sujet qu'il ne sait pas quel pourrait être son taux d'activité, que ce travail n'est jamais régulier et que certaines périodes sont plus actives que d'autres (OAI GE doc 72 p. 6).

De son côté, le Dr M._______ ne dit pas, dans son rapport d'expertise du 23 août 2013, quels sont les éléments sur lesquels il se fonde pour conclure à une capacité de travail entière du recourant dans cette activité adaptée, n'ayant d'autre motivation que la référence au procès-verbal d'entretien du 18 juin 2013 et le constat d'un état de santé inchangé par rapport à l'époque de la décision initiale. Or, à cette époque, les médecins estimaient certes, au vu de l'état de santé du recourant, qu'une reconversion professionnelle était nécessaire (Dr D._______ ; OAI GE doc 6, doc 8 p. 12) et qu'une activité adaptée pourrait être envisagée (Dr E._______ ; OAI GE doc 8 p. 18). Mais ils n'ont toutefois jamais conclu à une pleine capacité de travail dans une telle activité. D'ailleurs, les mesures mises en place aux fins de reconversion professionnelle par le CIP ont révélé une totale incapacité du recourant à reprendre une activité professionnelle, non seulement en raison d'incapacités d'adaptation, d'apprentissage et d'intégration sociale, mais également en raison d'incapacités physiques. En effet, selon le CIP, les fortes limitations touchant le membre supérieur droit, côté dominant, font de l'intéressé un monomanuel d'un point de vue professionnel, l'usage du bras gauche étant malhabile et inexploitable dans un cadre professionnel (OAI GE doc 33 p. 11 et 18). Il convient de souligner de surcroît que le CIP est arrivé à cette conclusion alors même que, comme cela ressort de son rapport du 24 mai 2000 (OAI GE doc 33 p. 7), le recourant avait indiqué déjà à l'époque qu'il bricolait un peu dans sa maison, faisant de la peinture et des petits travaux d'entretien (voir également TAF pce 1 p. 22).

Enfin, s'agissant de l'évaluation et la commande de travaux auprès d'entreprises et de la surveillance de chantier, il semble ressortir du procès-verbal de juin 2013 que l'intéressé agit à cet égard tantôt seul, tantôt avec son associé, sans qu'on puisse déterminer quelle part véritable il prend dans ce type de démarche (OAI GE doc 72 p. 5) ; quant à la surveillance de chantier, le recourant n'en fait mention que dans le cadre du projet de construction de sa maison, notant qu'il « gère les entreprises présentes sur [son] chantier » (OAI GE doc 72 p. 2).

Le rapport d'expertise du 23 août 2013 n'apparaît donc pas suffisamment motivé pour qu'on puisse en conclure que le recourant présente une pleine capacité de travail dans une activité adaptée, qui plus est dès le 1er décembre 1999.

11.3 Il sied en effet d'ajouter que ce rapport d'expertise, qui constitue une appréciation médicale ultérieure, ne suffit pas pour faire apparaître comme erronés les constats et appréciations des médecins et de l'administration au moment de la décision initiale du 27 juillet 2000, laquelle était fondée sur une appréciation des faits tout à fait admissible et documentée compte tenu de la situation de faits et de droit de l'époque. Le Tribunal peut en effet, le cas échéant, confirmer une décision de révision rendue à tort pour le motif substitué que la décision de rente initiale était sans nul doute erronée et que sa rectification revêt une importance notable (reconsidération ; ATF 125 V 368 consid. 2, ATF 127 V 466 consid. 2c ; arrêt du Tribunal fédéral 9C_11/2008 du 29 avril 2008 consid. 2 ; Michel Valterio, Droit de l'assurance-vieillesse et survivants [AVS] et de l'assurance-invalidité [AI], Genève, Zurich, Bâle 2011, n. m. 3125, 3139 ; voir art. 53
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 53 Revision und Wiedererwägung - 1 Formell rechtskräftige Verfügungen und Einspracheentscheide müssen in Revision gezogen werden, wenn die versicherte Person oder der Versicherungsträger nach deren Erlass erhebliche neue Tatsachen entdeckt oder Beweismittel auffindet, deren Beibringung zuvor nicht möglich war.
1    Formell rechtskräftige Verfügungen und Einspracheentscheide müssen in Revision gezogen werden, wenn die versicherte Person oder der Versicherungsträger nach deren Erlass erhebliche neue Tatsachen entdeckt oder Beweismittel auffindet, deren Beibringung zuvor nicht möglich war.
2    Der Versicherungsträger kann auf formell rechtskräftige Verfügungen oder Einspracheentscheide zurückkommen, wenn diese zweifellos unrichtig sind und wenn ihre Berichtigung von erheblicher Bedeutung ist.
3    Der Versicherungsträger kann eine Verfügung oder einen Einspracheentscheid, gegen die Beschwerde erhoben wurde, so lange wiedererwägen, bis er gegenüber der Beschwerdebehörde Stellung nimmt.
LPGA). Par le biais de la reconsidération, on corrige alors une application initiale erronée du droit, de même qu'une constatation erronée des faits résultant de l'appréciation des preuves (ATF 117 V 8 consid. 2c). En l'espèce toutefois, au vu des éléments au dossier, il n'apparaît pas que les conditions de l'octroi de la rente entière d'invalidité au recourant n'étaient pas remplies à l'époque.

11.4 Même si l'on devait reconnaître une pleine valeur probante au rapport du Dr M._______ et le suivre quand il affirme que le recourant peut exercer à 100% une activité adaptée, le SMR et l'autorité inférieure ne pouvaient en aucun cas s'en contenter et en déduire, sans autre investigation, une amélioration générale, soit également au niveau neuropsychologique. D'une part, le Dr M._______ est spécialiste en chirurgie orthopédique et en traumatologie de l'appareil locomoteur, et a effectué une expertise de chirurgie orthopédique, comme il l'indique d'ailleurs en titre de son rapport du 23 août 2013 (OAI GE doc 81). On ne saurait donc inférer de ses conclusions une amélioration des troubles cognitifs que présentait l'intéressé à l'époque de la décision initiale. D'autre part, un entretien comme celui du 18 juin 2013, entre le recourant et des collaborateurs de l'OAI GE dont rien n'indique qu'ils possèdent des compétences en neuropsychologie ou même médicales, entretien, qui plus est, rapporté sous la seule forme d'un procès-verbal de questions et réponses, ne contenant aucune analyse, ni discussion, ne peut pas tenir lieu d'examen neuropsychologique ou l'équivaloir. On ne saurait notamment conclure du fait que l'intéressé vérifie l'entrée de loyers sur un compte bancaire qu'il ne présente plus de difficultés d'apprentissage et d'attention. Ni du fait qu'il réalise de petits travaux de peinture, nettoyage, entretien dans les appartements de la société immobilière qu'il ne souffre plus de déficits cognitifs et de troubles thymiques puisque déjà à l'époque de la décision initiale, quand ces déficits et troubles avaient été reconnus, il effectuait de telles tâches, à tout le moins dans sa maison. Par ailleurs, le recourant n'est pas seul à « gérer » les appartements de la société immobilière ; il a un associé dont l'implication paraît importante, de sorte qu'il est difficile, en l'état du dossier, de déterminer précisément ce que fait et est capable de faire véritablement le recourant.

Le rapport médical intermédiaire du Dr H._______ du 26 mars 2013 (OAI GE doc 69), très succinct, non motivé et émanant du médecin traitant du recourant (voir supra consid. 6.3), n'est d'aucune aide à cet égard, de même que ses attestations des 12 mai 2014 et 8 septembre 2014 versées en procédure de recours (TAF pce 1 et 9). En indiquant essentiellement que l'état de santé est stationnaire, que l'invalidité du membre supérieur droit est totale et que l'intéressé ne peut se servir de sa main droite que comme une pince, il rejoint les constats du Dr M._______, mais s'en éloigne concernant la capacité de travail, puisque le Dr H._______ estime que la reprise du travail n'est pas possible. Par ailleurs, le fait que, comme le relève le Dr L._______ dans son avis du 10 juillet 2014 (TAF pce 3), le Dr H._______ ne signale aucune limitation en lien avec des troubles cognitifs dans son rapport du 26 mars 2013 ne suffit pas à démontrer que ces troubles ont disparu. Car le Dr H._______ notait des troubles mnésiques, des déficits cognitifs et des troubles thymiques dans son rapport de septembre 2010 (OAI GE doc 61) produit dans le cadre de la deuxième révision d'office de la rente, alors qu'il n'en faisait pas état dans son rapport, pourtant antérieur, du 20 juin 2005 (OAI GE doc 52) transmis à l'occasion de la première révision d'office de la rente. Puis, dans ses attestations des 12 mai 2014 et 8 septembre 2014, elles aussi extrêmement succinctes et de surcroît postérieures à la décision litigieuse, le Dr H._______ fait à nouveau référence au fait que « psychologiquement, [le recourant] a du mal à accepter son état » et que l'état de son patient est identique depuis l'an 2000, aussi bien au niveau ostéo-articulaire qu'au niveau cognitif ». Notons à ce propos de ces attestations que le Tribunal ne peut en principe prendre en considération que les rapports médicaux établis antérieurement à la décision attaquée, à moins que des rapports médicaux établis ultérieurement permettent de mieux comprendre la situation de santé et de capacité de travail de l'intéressé jusqu'à la décision dont est recours (ATF 129 V 1 consid. 1.2, ATF 121 V 362 consid. 1b), ce qui n'est pas le cas en l'espèce.

12.
Au vu de tout ce qui précède, le Tribunal de céans constate que si les propos du recourant rapportés dans le procès-verbal d'entretien du 18 juin 2013 concernant les travaux qu'il effectue dans le cadre de la société immobilière, qu'il n'a démentis ni devant le Dr M._______ ni en procédure de recours, constituent, avec le rapport d'expertise orthopédique, les indices d'une possible amélioration, à tout le moins de la capacité de travail dans une activité adaptée sur un plan somatique, et si une rente peut être révisée non seulement en cas de modification sensible de l'état de santé, mais aussi lorsque celui-ci est resté en soi le même, mais que ses conséquences sur la capacité de gain ont subi un changement important (ATF 141 V 9 consid. 2.3, ATF 130 V 343 consid. 3.5, ATF 113 V 275 consid. 1a), la documentation au dossier ne permet pas d'établir, au degré de la vraisemblance prépondérante, qu'un tel changement a véritablement eu lieu et qu'une activité professionnelle adaptée est devenue exigible à 100%, avec un rendement de 100%. L'autorité inférieure ne pouvait donc se baser sur les pièces au dossier et sur les appréciations de son service médical pour justifier, dans la décision dont est recours, la suppression de la rente d'invalidité octroyée au recourant, et aurait dû procéder à une instruction supplémentaire avant de statuer. Le Tribunal fédéral a eu l'occasion de préciser que, lorsque l'administration doit se prononcer sur la capacité de travail d'un assuré, elle doit appuyer son évaluation sur des rapports médicaux concluants qui permettent de confirmer que l'appréciation des preuves a été faite de manière globale et objective. Dans la mesure où de tels documents font défaut ou sont contradictoires, des investigations complémentaires s'avèrent indispensables, faute de quoi il y a lieu de conclure à une violation du principe inquisitoire (arrêts du Tribunal fédéral 8C_672/2010 du 27 septembre 2010 consid. 1.3 et 9C_818/2010 du 5 novembre 2010 consid. 2.2 in fine).

13.
Selon la jurisprudence, le juge qui estime que les faits ne sont pas suffisamment élucidés a le choix entre deux solutions : soit renvoyer la cause à l'administration pour complément d'instruction, soit procéder lui-même à une telle instruction complémentaire (art. 61 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 61 - 1 Die Beschwerdeinstanz entscheidet in der Sache selbst oder weist diese ausnahmsweise mit verbindlichen Weisungen an die Vorinstanz zurück.
1    Die Beschwerdeinstanz entscheidet in der Sache selbst oder weist diese ausnahmsweise mit verbindlichen Weisungen an die Vorinstanz zurück.
2    Der Beschwerdeentscheid enthält die Zusammenfassung des erheblichen Sachverhalts, die Begründung (Erwägungen) und die Entscheidungsformel (Dispositiv).
3    Er ist den Parteien und der Vorinstanz zu eröffnen.
PA). Un renvoi à l'assureur, lorsqu'il a pour but d'établir l'état de fait, ne viole ni le principe de simplicité et de rapidité de la procédure, ni le principe inquisitoire, et apparaît en général justifié si l'administration a constaté les faits de façon sommaire, dans l'idée que le tribunal les éclaircirait comme il convient en cas de recours (arrêt du Tribunal fédéral 9C 162/2007 du 3 avril 2008 consid. 2.3 et les références ; Michel Valterio, op. cit., n. m. 2870).

Partant, en application de l'art. 61 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 61 - 1 Die Beschwerdeinstanz entscheidet in der Sache selbst oder weist diese ausnahmsweise mit verbindlichen Weisungen an die Vorinstanz zurück.
1    Die Beschwerdeinstanz entscheidet in der Sache selbst oder weist diese ausnahmsweise mit verbindlichen Weisungen an die Vorinstanz zurück.
2    Der Beschwerdeentscheid enthält die Zusammenfassung des erheblichen Sachverhalts, die Begründung (Erwägungen) und die Entscheidungsformel (Dispositiv).
3    Er ist den Parteien und der Vorinstanz zu eröffnen.
PA, et en accord avec la jurisprudence en la matière vu l'importance des lacunes constatées, en particulier dans le domaine neuropsychologique qui n'a pas fait l'objet d'un examen de la part de l'autorité inférieure (ATF 137 V 210 consid. 4.4.1.4), il se justifie d'admettre le recours en ce sens que la décision du 13 avril 2014 est annulée et la cause renvoyée à l'OAIE qui rendra une nouvelle décision après avoir complété l'instruction du dossier. Dans ce cadre, il s'agira pour l'OAIE de déterminer, par un avis médical motivé, si véritablement, d'un point de vue somatique, la capacité de travail de l'intéressé dans une activité adaptée à ses limitations fonctionnelles est entière, avec un rendement de 100%. En outre, l'autorité inférieure soumettra le recourant à une expertise médicale et entreprendra auprès de services spécialisés les mesures nécessaires, propres à établir ce qu'il en est actuellement des troubles mis en évidence par l'Unité de Neuropsychologie de l'hôpital C._______ dans son rapport d'examen neuropsychologique du 23 mai 2000 (OAI GE doc 32), ainsi que ce qu'il en est notamment de la fragilité de l'intéressé et de son insuffisance tonique au quotidien que mentionnait le rapport d'observation professionnelle du CIP du 24 mai 2000 (OAI GE doc 33 p. 1 et p. 3 à 21). Cette expertise et ces mesures permettront de mettre en évidence les limitations fonctionnelles liées à ces troubles et la capacité de travail résiduelle du recourant dans une activité adaptée sur un marché économique normal, tenant compte de sa capacité de résistance. L'expertise neuropsychologique sera également soumise au médecin qui se sera prononcé sur le plan somatique afin que l'instruction complémentaire entreprise ait un aspect interdisciplinaire (arrêt du Tribunal fédéral 8C_168/2008 du 11 août 2008 consid. 6.2.2). Enfin, une nouvelle décision sera prise.

14.

14.1 Au vu de l'issue du litige, la question de la violation du droit d'être entendu invoquée par le recourant contre l'Office AI, qui ne lui aurait pas transmis, avant la fin du délai d'opposition, une copie de son dossier AI, peut rester ouverte. On peut tout de même signaler à cet égard que si l'OAI GE a effectivement tardé à envoyer son dossier au recourant, l'envoi datant du 25 février 2014 alors que le projet de décision avait été rendu le 24 janvier 2014 (OAI GE docs 87, 90), il lui a accordé dans le même temps un délai supplémentaire jusqu'au 25 mars 2014 pour lui faire part de ses objections. Or, le recourant n'a pas tiré parti de ce délai supplémentaire, bien que son représentant se soit à nouveau adressé à l'OAI GE le 3 mars 2014 (OAI GE doc 93), non pas pour critiquer le projet de décision du 24 janvier 2014, mais pour obtenir des informations en lien avec la somme qui aurait été versée à l'Office AI par le responsable de l'accident d'octobre 1997 au terme d'une procédure devant les tribunaux français.

14.2 Par ailleurs, s'agissant précisément des griefs du recourant fondés sur le dédommagement reçu par l'AI et la SUVA dans le cadre de la procédure judiciaire qui s'est déroulée en France suite à l'accident de la circulation d'octobre 1997 (voir TAF pces 1 et 9 ; voir supra Faits E.a), il convient de relever que le fait que l'AI ait reçu un tel dédommagement ne saurait justifier le maintien de la rente d'invalidité versée au recourant, les conditions du maintien au droit à une rente AI n'y étant en aucun cas liées.

15.
Selon la jurisprudence du Tribunal fédéral, la partie qui a formé recours est réputée avoir obtenu gain de cause lorsque la cause est renvoyée à l'administration pour instruction complémentaire et nouvelle décision (ATF 132 V 215 consid. 6.2).

Il n'y a donc pas lieu de percevoir des frais de procédure (art. 63 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 63 - 1 Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden.
1    Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden.
2    Keine Verfahrenskosten werden Vorinstanzen oder beschwerdeführenden und unterliegenden Bundesbehörden auferlegt; anderen als Bundesbehörden, die Beschwerde führen und unterliegen, werden Verfahrenskosten auferlegt, soweit sich der Streit um vermögensrechtliche Interessen von Körperschaften oder autonomen Anstalten dreht.
3    Einer obsiegenden Partei dürfen nur Verfahrenskosten auferlegt werden, die sie durch Verletzung von Verfahrenspflichten verursacht hat.
4    Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter erhebt vom Beschwerdeführer einen Kostenvorschuss in der Höhe der mutmasslichen Verfahrenskosten. Zu dessen Leistung ist dem Beschwerdeführer eine angemessene Frist anzusetzen unter Androhung des Nichteintretens. Wenn besondere Gründe vorliegen, kann auf die Erhebung des Kostenvorschusses ganz oder teilweise verzichtet werden.102
4bis    Die Spruchgebühr richtet sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Sie beträgt:
a  in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 100-5000 Franken;
b  in den übrigen Streitigkeiten 100-50 000 Franken.103
5    Der Bundesrat regelt die Bemessung der Gebühren im Einzelnen.104 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005105 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010106.107
et 2
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 63 - 1 Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden.
1    Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden.
2    Keine Verfahrenskosten werden Vorinstanzen oder beschwerdeführenden und unterliegenden Bundesbehörden auferlegt; anderen als Bundesbehörden, die Beschwerde führen und unterliegen, werden Verfahrenskosten auferlegt, soweit sich der Streit um vermögensrechtliche Interessen von Körperschaften oder autonomen Anstalten dreht.
3    Einer obsiegenden Partei dürfen nur Verfahrenskosten auferlegt werden, die sie durch Verletzung von Verfahrenspflichten verursacht hat.
4    Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter erhebt vom Beschwerdeführer einen Kostenvorschuss in der Höhe der mutmasslichen Verfahrenskosten. Zu dessen Leistung ist dem Beschwerdeführer eine angemessene Frist anzusetzen unter Androhung des Nichteintretens. Wenn besondere Gründe vorliegen, kann auf die Erhebung des Kostenvorschusses ganz oder teilweise verzichtet werden.102
4bis    Die Spruchgebühr richtet sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Sie beträgt:
a  in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 100-5000 Franken;
b  in den übrigen Streitigkeiten 100-50 000 Franken.103
5    Der Bundesrat regelt die Bemessung der Gebühren im Einzelnen.104 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005105 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010106.107
PA), de sorte que l'avance de frais de Fr. 400.- versée par le recourant au cours de la procédure lui sera remboursée sur le compte bancaire qu'il aura désigné au Tribunal administratif fédéral.

En outre, conformément aux art. 64 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 64 - 1 Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen.
1    Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen.
2    Die Entschädigung wird in der Entscheidungsformel beziffert und der Körperschaft oder autonomen Anstalt auferlegt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, soweit sie nicht einer unterliegenden Gegenpartei auferlegt werden kann.
3    Einer unterliegenden Gegenpartei kann sie je nach deren Leistungsfähigkeit auferlegt werden, wenn sich die Partei mit selbständigen Begehren am Verfahren beteiligt hat.
4    Die Körperschaft oder autonome Anstalt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, haftet für die einer unterliegenden Gegenpartei auferlegte Entschädigung, soweit sich diese als uneinbringlich herausstellt.
5    Der Bundesrat regelt die Bemessung der Entschädigung.108 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005109 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010110.111
PA et 7 al. 1 du règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral (FITAF, RS 173.320.2), le Tribunal peut allouer à la partie ayant obtenu gain de cause une indemnité pour les frais indispensables et relativement élevés qui lui ont été occasionnés par le litige. En l'espèce, au vu de l'issue du litige et compte tenu du travail effectué par le mandataire du recourant, qui a consisté en la rédaction d'un recours de trente-deux pages, d'une réplique de sept pages et de deux courriers d'une page chacun, il convient de lui allouer une indemnité de dépens de Fr. 3'000.-, à la charge de l'autorité inférieure.

Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :

1.
Le recours est admis en ce sens quela décision du 13 avril 2014 est annulée et la cause renvoyée à l'Office de l'assurance-invalidité pour les assurés résidant à l'étranger qui rendra une nouvelle décision après avoir complété l'instruction du dossier conformément aux considérants du présent arrêt.

2.
Il n'est pas perçu de frais de procédure. L'avance de frais de Fr. 400.- versée par le recourant lui sera remboursée sur le compte bancaire qu'il aura désigné au Tribunal administratif fédéral.

3.
Une indemnité de dépens de Fr. 3'000.- est allouée à la partie recourante à charge de l'autorité inférieure.

4.
Le présent arrêt est adressé :

- au recourant (Acte judiciaire)

- à l'autorité inférieure (Recommandé)

- à l'Office fédéral des assurances sociales (Recommandé)

L'indication des voies de droit se trouve à la page suivante.

La présidente du collège : La greffière :

Madeleine Hirsig-Vouilloz Isabelle Pittet

Indication des voies de droit :

Pour autant que les conditions au sens des art. 82 ss
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 82 Grundsatz - Das Bundesgericht beurteilt Beschwerden:
a  gegen Entscheide in Angelegenheiten des öffentlichen Rechts;
b  gegen kantonale Erlasse;
c  betreffend die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen sowie betreffend Volkswahlen und -abstimmungen.
, 90
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 90 Endentscheide - Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide, die das Verfahren abschliessen.
ss et 100 ss de la loi fédérale du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF, RS 173.110) soient remplies, la présente décision peut être attaquée devant le Tribunal fédéral, Schweizerhofquai 6, 6004 Lucerne, par la voie du recours en matière de droit public, dans les trente jours qui suivent la notification. Le mémoire doit indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve et être signé. La décision attaquée et les moyens de preuve doivent être joints au mémoire, pour autant qu'ils soient en mains de la partie recourante (art. 42
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 42 Rechtsschriften - 1 Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten.
1    Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten.
2    In der Begründung ist in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt. Ist eine Beschwerde nur unter der Voraussetzung zulässig, dass sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt, so ist auszuführen, warum die jeweilige Voraussetzung erfüllt ist. 14 15
3    Die Urkunden, auf die sich die Partei als Beweismittel beruft, sind beizulegen, soweit die Partei sie in Händen hat; richtet sich die Rechtsschrift gegen einen Entscheid, so ist auch dieser beizulegen.
4    Bei elektronischer Einreichung muss die Rechtsschrift von der Partei oder ihrem Vertreter beziehungsweise ihrer Vertreterin mit einer qualifizierten elektronischen Signatur gemäss Bundesgesetz vom 18. März 201616 über die elektronische Signatur versehen werden. Das Bundesgericht bestimmt in einem Reglement:
a  das Format der Rechtsschrift und ihrer Beilagen;
b  die Art und Weise der Übermittlung;
c  die Voraussetzungen, unter denen bei technischen Problemen die Nachreichung von Dokumenten auf Papier verlangt werden kann.17
5    Fehlen die Unterschrift der Partei oder ihrer Vertretung, deren Vollmacht oder die vorgeschriebenen Beilagen oder ist die Vertretung nicht zugelassen, so wird eine angemessene Frist zur Behebung des Mangels angesetzt mit der Androhung, dass die Rechtsschrift sonst unbeachtet bleibt.
6    Unleserliche, ungebührliche, unverständliche, übermässig weitschweifige oder nicht in einer Amtssprache verfasste Rechtsschriften können in gleicher Weise zur Änderung zurückgewiesen werden.
7    Rechtsschriften, die auf querulatorischer oder rechtsmissbräuchlicher Prozessführung beruhen, sind unzulässig.
LTF).

Expédition :
Entscheidinformationen   •   DEFRITEN
Dokument : C-2893/2014
Datum : 05. April 2017
Publiziert : 11. Mai 2017
Quelle : Bundesverwaltungsgericht
Status : Unpubliziert
Sachgebiet : Sozialversicherung
Gegenstand : Assurance-invalidité (décision du 13 avril 2014)


Gesetzesregister
ATSG: 2 
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 2 Geltungsbereich und Verhältnis zu den einzelnen Sozialversicherungsgesetzen - Die Bestimmungen dieses Gesetzes sind auf die bundesgesetzlich geregelten Sozialversicherungen anwendbar, wenn und soweit die einzelnen Sozialversicherungsgesetze es vorsehen.
7 
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 7 Erwerbsunfähigkeit - 1 Erwerbsunfähigkeit ist der durch Beeinträchtigung der körperlichen, geistigen oder psychischen Gesundheit verursachte und nach zumutbarer Behandlung und Eingliederung verbleibende ganze oder teilweise Verlust der Erwerbsmöglichkeiten auf dem in Betracht kommenden ausgeglichenen Arbeitsmarkt.
1    Erwerbsunfähigkeit ist der durch Beeinträchtigung der körperlichen, geistigen oder psychischen Gesundheit verursachte und nach zumutbarer Behandlung und Eingliederung verbleibende ganze oder teilweise Verlust der Erwerbsmöglichkeiten auf dem in Betracht kommenden ausgeglichenen Arbeitsmarkt.
2    Für die Beurteilung des Vorliegens einer Erwerbsunfähigkeit sind ausschliesslich die Folgen der gesundheitlichen Beeinträchtigung zu berücksichtigen. Eine Erwerbsunfähigkeit liegt zudem nur vor, wenn sie aus objektiver Sicht nicht überwindbar ist.11
8 
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 8 Invalidität - 1 Invalidität ist die voraussichtlich bleibende oder längere Zeit dauernde ganze oder teilweise Erwerbsunfähigkeit.
1    Invalidität ist die voraussichtlich bleibende oder längere Zeit dauernde ganze oder teilweise Erwerbsunfähigkeit.
2    Nicht erwerbstätige Minderjährige gelten als invalid, wenn die Beeinträchtigung ihrer körperlichen, geistigen oder psychischen Gesundheit voraussichtlich eine ganze oder teilweise Erwerbsunfähigkeit zur Folge haben wird.12
3    Volljährige, die vor der Beeinträchtigung ihrer körperlichen, geistigen oder psychischen Gesundheit nicht erwerbstätig waren und denen eine Erwerbstätigkeit nicht zugemutet werden kann, gelten als invalid, wenn eine Unmöglichkeit vorliegt, sich im bisherigen Aufgabenbereich zu betätigen. Artikel 7 Absatz 2 ist sinngemäss anwendbar.13 14
17 
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 17 Revision der Invalidenrente und anderer Dauerleistungen - 1 Die Invalidenrente wird von Amtes wegen oder auf Gesuch hin für die Zukunft erhöht, herabgesetzt oder aufgehoben, wenn der Invaliditätsgrad einer Rentenbezügerin oder eines Rentenbezügers sich:
1    Die Invalidenrente wird von Amtes wegen oder auf Gesuch hin für die Zukunft erhöht, herabgesetzt oder aufgehoben, wenn der Invaliditätsgrad einer Rentenbezügerin oder eines Rentenbezügers sich:
a  um mindestens fünf Prozentpunkte ändert; oder
b  auf 100 Prozent erhöht.17
2    Auch jede andere formell rechtskräftig zugesprochene Dauerleistung wird von Amtes wegen oder auf Gesuch hin erhöht, herabgesetzt oder aufgehoben, wenn sich der ihr zu Grunde liegende Sachverhalt nachträglich erheblich verändert hat.
53 
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 53 Revision und Wiedererwägung - 1 Formell rechtskräftige Verfügungen und Einspracheentscheide müssen in Revision gezogen werden, wenn die versicherte Person oder der Versicherungsträger nach deren Erlass erhebliche neue Tatsachen entdeckt oder Beweismittel auffindet, deren Beibringung zuvor nicht möglich war.
1    Formell rechtskräftige Verfügungen und Einspracheentscheide müssen in Revision gezogen werden, wenn die versicherte Person oder der Versicherungsträger nach deren Erlass erhebliche neue Tatsachen entdeckt oder Beweismittel auffindet, deren Beibringung zuvor nicht möglich war.
2    Der Versicherungsträger kann auf formell rechtskräftige Verfügungen oder Einspracheentscheide zurückkommen, wenn diese zweifellos unrichtig sind und wenn ihre Berichtigung von erheblicher Bedeutung ist.
3    Der Versicherungsträger kann eine Verfügung oder einen Einspracheentscheid, gegen die Beschwerde erhoben wurde, so lange wiedererwägen, bis er gegenüber der Beschwerdebehörde Stellung nimmt.
59 
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 59 Legitimation - Zur Beschwerde ist berechtigt, wer durch die angefochtene Verfügung oder den Einspracheentscheid berührt ist und ein schutzwürdiges Interesse an deren Aufhebung oder Änderung hat.
60
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 60 Beschwerdefrist - 1 Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach der Eröffnung des Einspracheentscheides oder der Verfügung, gegen welche eine Einsprache ausgeschlossen ist, einzureichen.
1    Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach der Eröffnung des Einspracheentscheides oder der Verfügung, gegen welche eine Einsprache ausgeschlossen ist, einzureichen.
2    Die Artikel 38-41 sind sinngemäss anwendbar.
BGG: 42 
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 42 Rechtsschriften - 1 Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten.
1    Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten.
2    In der Begründung ist in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt. Ist eine Beschwerde nur unter der Voraussetzung zulässig, dass sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt, so ist auszuführen, warum die jeweilige Voraussetzung erfüllt ist. 14 15
3    Die Urkunden, auf die sich die Partei als Beweismittel beruft, sind beizulegen, soweit die Partei sie in Händen hat; richtet sich die Rechtsschrift gegen einen Entscheid, so ist auch dieser beizulegen.
4    Bei elektronischer Einreichung muss die Rechtsschrift von der Partei oder ihrem Vertreter beziehungsweise ihrer Vertreterin mit einer qualifizierten elektronischen Signatur gemäss Bundesgesetz vom 18. März 201616 über die elektronische Signatur versehen werden. Das Bundesgericht bestimmt in einem Reglement:
a  das Format der Rechtsschrift und ihrer Beilagen;
b  die Art und Weise der Übermittlung;
c  die Voraussetzungen, unter denen bei technischen Problemen die Nachreichung von Dokumenten auf Papier verlangt werden kann.17
5    Fehlen die Unterschrift der Partei oder ihrer Vertretung, deren Vollmacht oder die vorgeschriebenen Beilagen oder ist die Vertretung nicht zugelassen, so wird eine angemessene Frist zur Behebung des Mangels angesetzt mit der Androhung, dass die Rechtsschrift sonst unbeachtet bleibt.
6    Unleserliche, ungebührliche, unverständliche, übermässig weitschweifige oder nicht in einer Amtssprache verfasste Rechtsschriften können in gleicher Weise zur Änderung zurückgewiesen werden.
7    Rechtsschriften, die auf querulatorischer oder rechtsmissbräuchlicher Prozessführung beruhen, sind unzulässig.
82 
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 82 Grundsatz - Das Bundesgericht beurteilt Beschwerden:
a  gegen Entscheide in Angelegenheiten des öffentlichen Rechts;
b  gegen kantonale Erlasse;
c  betreffend die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen sowie betreffend Volkswahlen und -abstimmungen.
90
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 90 Endentscheide - Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide, die das Verfahren abschliessen.
IVG: 1 
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 1 - 1 Die Bestimmungen des Bundesgesetzes vom 6. Oktober 20008 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) sind auf die Invalidenversicherung (Art. 1a-26bis und 28-70) anwendbar, soweit das vorliegende Gesetz nicht ausdrücklich eine Abweichung vom ATSG vorsieht.9
1    Die Bestimmungen des Bundesgesetzes vom 6. Oktober 20008 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) sind auf die Invalidenversicherung (Art. 1a-26bis und 28-70) anwendbar, soweit das vorliegende Gesetz nicht ausdrücklich eine Abweichung vom ATSG vorsieht.9
2    Die Artikel 32 und 33 ATSG sind auch anwendbar auf die Förderung der Invalidenhilfe (Art. 71-76).
1a 
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 1a - Die Leistungen dieses Gesetzes sollen:
a  die Invalidität mit geeigneten, einfachen und zweckmässigen Eingliederungsmassnahmen verhindern, vermindern oder beheben;
b  die verbleibenden ökonomischen Folgen der Invalidität im Rahmen einer angemessenen Deckung des Existenzbedarfs ausgleichen;
c  zu einer eigenverantwortlichen und selbstbestimmten Lebensführung der betroffenen Versicherten beitragen.
26bis 
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 26bis Wahl unter medizinischen Hilfspersonen, Anstalten und Abgabestellen für Hilfsmittel
1    Dem Versicherten steht die Wahl frei unter den medizinischen Hilfspersonen, den Anstalten und Werkstätten sowie den Betrieben des allgemeinen Arbeitsmarktes, die Eingliederungsmassnahmen durchführen, und den Abgabestellen für Hilfsmittel, wenn sie den kantonalen Vorschriften und den Anforderungen der Versicherung genügen.193
2    Der Bundesrat kann nach Anhören der Kantone und der zuständigen Organisationen Vorschriften für die Zulassung der in Absatz 1 genannten Personen und Stellen erlassen.
28 
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 28 Grundsatz - 1 Anspruch auf eine Rente haben Versicherte, die:
1    Anspruch auf eine Rente haben Versicherte, die:
a  ihre Erwerbsfähigkeit oder die Fähigkeit, sich im Aufgabenbereich zu betätigen, nicht durch zumutbare Eingliederungsmassnahmen wieder herstellen, erhalten oder verbessern können;
b  während eines Jahres ohne wesentlichen Unterbruch durchschnittlich mindestens 40 Prozent arbeitsunfähig (Art. 6 ATSG205) gewesen sind; und
c  nach Ablauf dieses Jahres zu mindestens 40 Prozent invalid (Art. 8 ATSG) sind.
1bis    Eine Rente nach Absatz 1 wird nicht zugesprochen, solange die Möglichkeiten zur Eingliederung im Sinne von Artikel 8 Absätze 1bis und 1ter nicht ausgeschöpft sind.206
2    ...207
69 
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 69 Besonderheiten der Rechtspflege - 1 In Abweichung von den Artikeln 52 und 58 ATSG414 sind die nachstehenden Verfügungen wie folgt anfechtbar:
1    In Abweichung von den Artikeln 52 und 58 ATSG414 sind die nachstehenden Verfügungen wie folgt anfechtbar:
a  Verfügungen der kantonalen IV-Stellen: direkt vor dem Versicherungsgericht am Ort der IV-Stelle;
b  Verfügungen der IV-Stelle für Versicherte im Ausland: direkt beim Bundesverwaltungsgericht.416
1bis    Das Beschwerdeverfahren bei Streitigkeiten über IV-Leistungen vor dem kantonalen Versicherungsgericht ist kostenpflichtig.417 Die Kosten werden nach dem Verfahrensaufwand und unabhängig vom Streitwert im Rahmen von 200-1000 Franken festgelegt.418
2    Absatz 1bis sowie Artikel 85bis Absatz 3 AHVG419 gelten sinngemäss für das Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht.420
3    Gegen Entscheide der kantonalen Schiedsgerichte nach Artikel 27quinquies kann nach Massgabe des Bundesgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005421 beim Bundesgericht Beschwerde geführt werden.422
70
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 70 Strafbestimmungen - Die Artikel 87-91 AHVG423 finden Anwendung auf Personen, die in einer in diesen Bestimmungen umschriebenen Weise die Vorschriften der Invalidenversicherung verletzen.
IVV: 40
SR 831.201 Verordnung vom 17. Januar 1961 über die Invalidenversicherung (IVV)
IVV Art. 40 - 1 Zuständig zur Entgegennahme und Prüfung der Anmeldungen ist:
1    Zuständig zur Entgegennahme und Prüfung der Anmeldungen ist:
a  die IV-Stelle, in deren Tätigkeitsgebiet die Versicherten ihren Wohnsitz haben;
b  für Versicherte, die ihren Wohnsitz im Ausland haben, unter Vorbehalt der Absätze 2 und 2bis die IV-Stelle für Versicherte im Ausland.
2    Zuständig zur Entgegennahme und Prüfung der Anmeldungen von Grenzgängern ist die IV-Stelle, in deren Tätigkeitsgebiet der Grenzgänger eine Erwerbstätigkeit ausübt. Dies gilt auch für ehemalige Grenzgänger, sofern sie bei der Anmeldung ihren ordentlichen Wohnsitz noch in der benachbarten Grenzzone haben und der Gesundheitsschaden auf die Zeit ihrer Tätigkeit als Grenzgänger zurückgeht. Die Verfügungen werden von der IV-Stelle für Versicherte im Ausland erlassen.
2bis    Für Versicherte, die ihren Wohnsitz im Ausland, ihren gewöhnlichen Aufenthalt (Art. 13 Abs. 2 ATSG) aber in der Schweiz haben, ist für die Entgegennahme und Prüfung der Anmeldungen die IV-Stelle zuständig, in deren Tätigkeitsgebiet die versicherte Person ihren gewöhnlichen Aufenthalt hat. Gibt die versicherte Person während des Verfahrens ihren gewöhnlichen Aufenthalt in der Schweiz auf, so geht die Zuständigkeit auf die IV-Stelle für Versicherte im Ausland über.242
2ter    Verlegt eine versicherte Person, die ihren Wohnsitz im Ausland hat, während des Verfahrens ihren gewöhnlichen Aufenthalt oder ihren Wohnsitz in die Schweiz, so geht die Zuständigkeit auf die IV-Stelle über, in deren Tätigkeitsbereich die versicherte Person ihren gewöhnlichen Aufenthalt oder ihren Wohnsitz nach Absatz 1 Buchstabe a hat.243
2quater    Verlegt eine versicherte Person, die ihren Wohnsitz in der Schweiz hat, während des Verfahrens ihren Wohnsitz ins Ausland, so geht die Zuständigkeit auf die IV-Stelle für Versicherte im Ausland über.244
3    Die einmal begründete Zuständigkeit der IV-Stelle bleibt unter Vorbehalt der Absätze 2bis-2quater im Verlaufe des Verfahrens erhalten.245
4    Ist die Zuständigkeit streitig, so bestimmt das BSV die zuständige IV-Stelle.
VGG: 31 
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 31 Grundsatz - Das Bundesverwaltungsgericht beurteilt Beschwerden gegen Verfügungen nach Artikel 5 des Bundesgesetzes vom 20. Dezember 196819 über das Verwaltungsverfahren (VwVG).
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SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 32 Ausnahmen - 1 Die Beschwerde ist unzulässig gegen:
1    Die Beschwerde ist unzulässig gegen:
a  Verfügungen auf dem Gebiet der inneren und äusseren Sicherheit des Landes, der Neutralität, des diplomatischen Schutzes und der übrigen auswärtigen Angelegenheiten, soweit das Völkerrecht nicht einen Anspruch auf gerichtliche Beurteilung einräumt;
b  Verfügungen betreffend die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen sowie Volkswahlen und -abstimmungen;
c  Verfügungen über leistungsabhängige Lohnanteile des Bundespersonals, soweit sie nicht die Gleichstellung der Geschlechter betreffen;
d  ...
e  Verfügungen auf dem Gebiet der Kernenergie betreffend:
e1  Rahmenbewilligungen von Kernanlagen,
e2  die Genehmigung des Entsorgungsprogramms,
e3  den Verschluss von geologischen Tiefenlagern,
e4  den Entsorgungsnachweis;
f  Verfügungen über die Erteilung oder Ausdehnung von Infrastrukturkonzessionen für Eisenbahnen;
g  Verfügungen der unabhängigen Beschwerdeinstanz für Radio und Fernsehen;
h  Verfügungen über die Erteilung von Konzessionen für Spielbanken;
i  Verfügungen über die Erteilung, Änderung oder Erneuerung der Konzession für die Schweizerische Radio- und Fernsehgesellschaft (SRG);
j  Verfügungen über die Beitragsberechtigung einer Hochschule oder einer anderen Institution des Hochschulbereichs.
2    Die Beschwerde ist auch unzulässig gegen:
a  Verfügungen, die nach einem anderen Bundesgesetz durch Einsprache oder durch Beschwerde an eine Behörde im Sinne von Artikel 33 Buchstaben c-f anfechtbar sind;
b  Verfügungen, die nach einem anderen Bundesgesetz durch Beschwerde an eine kantonale Behörde anfechtbar sind.
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SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 33 Vorinstanzen - Die Beschwerde ist zulässig gegen Verfügungen:
a  des Bundesrates und der Organe der Bundesversammlung auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses des Bundespersonals einschliesslich der Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung;
b  des Bundesrates betreffend:
b1  die Amtsenthebung eines Mitgliedes des Bankrats, des Direktoriums oder eines Stellvertreters oder einer Stellvertreterin nach dem Nationalbankgesetz vom 3. Oktober 200325,
b10  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Schweizerischen Trassenvergabestelle oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Geschäftsführerin oder des Geschäftsführers durch den Verwaltungsrat nach dem Eisenbahngesetz vom 20. Dezember 195743;
b2  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitgliedes der Eidgenössischen Finanzmarktaufsicht oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Finanzmarktaufsichtsgesetz vom 22. Juni 200726,
b3  die Sperrung von Vermögenswerten gestützt auf das Bundesgesetz vom 18. Dezember 201528 über die Sperrung und die Rückerstattung unrechtmässig erworbener Vermögenswerte ausländischer politisch exponierter Personen,
b4  das Verbot von Tätigkeiten nach dem NDG30,
b5bis  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Eidgenössischen Instituts für Metrologie nach dem Bundesgesetz vom 17. Juni 201133 über das Eidgenössische Institut für Metrologie,
b6  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Eidgenössischen Revisionsaufsichtsbehörde oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Revisionsaufsichtsgesetz vom 16. Dezember 200535,
b7  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Heilmittelinstituts nach dem Heilmittelgesetz vom 15. Dezember 200037,
b8  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Anstalt nach dem Ausgleichsfondsgesetz vom 16. Juni 201739,
b9  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Instituts für Rechtsvergleichung nach dem Bundesgesetz vom 28. September 201841 über das Schweizerische Institut für Rechtsvergleichung,
c  des Bundesstrafgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals;
cbis  des Bundespatentgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals;
cquater  des Bundesanwaltes oder der Bundesanwältin auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von ihm oder ihr gewählten Staatsanwälte und Staatsanwältinnen sowie des Personals der Bundesanwaltschaft;
cquinquies  der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses ihres Sekretariats;
cter  der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von der Vereinigten Bundesversammlung gewählten Mitglieder der Bundesanwaltschaft;
d  der Bundeskanzlei, der Departemente und der ihnen unterstellten oder administrativ zugeordneten Dienststellen der Bundesverwaltung;
e  der Anstalten und Betriebe des Bundes;
f  der eidgenössischen Kommissionen;
g  der Schiedsgerichte auf Grund öffentlich-rechtlicher Verträge des Bundes, seiner Anstalten und Betriebe;
h  der Instanzen oder Organisationen ausserhalb der Bundesverwaltung, die in Erfüllung ihnen übertragener öffentlich-rechtlicher Aufgaben des Bundes verfügen;
i  kantonaler Instanzen, soweit ein Bundesgesetz gegen ihre Verfügungen die Beschwerde an das Bundesverwaltungsgericht vorsieht.
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SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 37 Grundsatz - Das Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht richtet sich nach dem VwVG56, soweit dieses Gesetz nichts anderes bestimmt.
VwVG: 3 
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 3 - Dieses Gesetz findet keine Anwendung auf:
a  das Verfahren von Behörden im Sinne von Artikel 1 Absatz 2 Buchstabe e, soweit gegen ihre Verfügungen die Beschwerde unmittelbar an eine Bundesbehörde unzulässig ist;
b  das erstinstanzliche Verfahren der erstmaligen Begründung des Dienstverhältnisses von Bundespersonal, der Beförderung von Bundespersonal, der dienstlichen Anordnungen an das Bundespersonal16 und das Verfahren der Ermächtigung zur Strafverfolgung gegen Bundespersonal;
c  das erstinstanzliche Verwaltungsstrafverfahren und das gerichtspolizeiliche Ermittlungsverfahren;
d  das Verfahren der Militärstrafrechtspflege einschliesslich der Militärdisziplinarrechtspflege, das Verfahren in militärischen Kommandosachen nach Artikel 37 sowie Verfahren nach den Artikeln 38 und 39 des Militärgesetzes vom 3. Februar 199518,19 ...20;
dbis  das Verfahren in Sozialversicherungssachen, soweit das Bundesgesetz vom 6. Oktober 200022 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts anwendbar ist;
e  das Verfahren der Zollveranlagung;
ebis  ...
f  das erstinstanzliche Verfahren in anderen Verwaltungssachen, wenn deren Natur die Erledigung auf der Stelle durch sofort vollstreckbare Verfügung erfordert.
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SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 12 - Die Behörde stellt den Sachverhalt von Amtes wegen fest und bedient sich nötigenfalls folgender Beweismittel:
a  Urkunden;
b  Auskünfte der Parteien;
c  Auskünfte oder Zeugnis von Drittpersonen;
d  Augenschein;
e  Gutachten von Sachverständigen.
52 
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 52 - 1 Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat.
1    Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat.
2    Genügt die Beschwerde diesen Anforderungen nicht oder lassen die Begehren des Beschwerdeführers oder deren Begründung die nötige Klarheit vermissen und stellt sich die Beschwerde nicht als offensichtlich unzulässig heraus, so räumt die Beschwerdeinstanz dem Beschwerdeführer eine kurze Nachfrist zur Verbesserung ein.
3    Sie verbindet diese Nachfrist mit der Androhung, nach unbenutztem Fristablauf auf Grund der Akten zu entscheiden oder, wenn Begehren, Begründung oder Unterschrift fehlen, auf die Beschwerde nicht einzutreten.
61 
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 61 - 1 Die Beschwerdeinstanz entscheidet in der Sache selbst oder weist diese ausnahmsweise mit verbindlichen Weisungen an die Vorinstanz zurück.
1    Die Beschwerdeinstanz entscheidet in der Sache selbst oder weist diese ausnahmsweise mit verbindlichen Weisungen an die Vorinstanz zurück.
2    Der Beschwerdeentscheid enthält die Zusammenfassung des erheblichen Sachverhalts, die Begründung (Erwägungen) und die Entscheidungsformel (Dispositiv).
3    Er ist den Parteien und der Vorinstanz zu eröffnen.
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SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 62 - 1 Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern.
1    Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern.
2    Zuungunsten einer Partei kann sie die angefochtene Verfügung ändern, soweit diese Bundesrecht verletzt oder auf einer unrichtigen oder unvollständigen Feststellung des Sachverhaltes beruht; wegen Unangemessenheit darf die angefochtene Verfügung nicht zuungunsten einer Partei geändert werden, ausser im Falle der Änderung zugunsten einer Gegenpartei.
3    Beabsichtigt die Beschwerdeinstanz, die angefochtene Verfügung zuungunsten einer Partei zu ändern, so bringt sie der Partei diese Absicht zur Kenntnis und räumt ihr Gelegenheit zur Gegenäusserung ein.
4    Die Begründung der Begehren bindet die Beschwerdeinstanz in keinem Falle.
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SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 63 - 1 Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden.
1    Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden.
2    Keine Verfahrenskosten werden Vorinstanzen oder beschwerdeführenden und unterliegenden Bundesbehörden auferlegt; anderen als Bundesbehörden, die Beschwerde führen und unterliegen, werden Verfahrenskosten auferlegt, soweit sich der Streit um vermögensrechtliche Interessen von Körperschaften oder autonomen Anstalten dreht.
3    Einer obsiegenden Partei dürfen nur Verfahrenskosten auferlegt werden, die sie durch Verletzung von Verfahrenspflichten verursacht hat.
4    Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter erhebt vom Beschwerdeführer einen Kostenvorschuss in der Höhe der mutmasslichen Verfahrenskosten. Zu dessen Leistung ist dem Beschwerdeführer eine angemessene Frist anzusetzen unter Androhung des Nichteintretens. Wenn besondere Gründe vorliegen, kann auf die Erhebung des Kostenvorschusses ganz oder teilweise verzichtet werden.102
4bis    Die Spruchgebühr richtet sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Sie beträgt:
a  in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 100-5000 Franken;
b  in den übrigen Streitigkeiten 100-50 000 Franken.103
5    Der Bundesrat regelt die Bemessung der Gebühren im Einzelnen.104 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005105 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010106.107
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SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 64 - 1 Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen.
1    Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen.
2    Die Entschädigung wird in der Entscheidungsformel beziffert und der Körperschaft oder autonomen Anstalt auferlegt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, soweit sie nicht einer unterliegenden Gegenpartei auferlegt werden kann.
3    Einer unterliegenden Gegenpartei kann sie je nach deren Leistungsfähigkeit auferlegt werden, wenn sich die Partei mit selbständigen Begehren am Verfahren beteiligt hat.
4    Die Körperschaft oder autonome Anstalt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, haftet für die einer unterliegenden Gegenpartei auferlegte Entschädigung, soweit sich diese als uneinbringlich herausstellt.
5    Der Bundesrat regelt die Bemessung der Entschädigung.108 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005109 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010110.111
BGE Register
105-V-156 • 112-V-371 • 113-V-273 • 114-V-310 • 115-V-133 • 116-V-246 • 117-V-282 • 117-V-8 • 118-V-214 • 119-V-347 • 121-V-204 • 121-V-362 • 122-V-157 • 125-V-256 • 125-V-351 • 125-V-368 • 127-V-466 • 129-V-1 • 130-V-253 • 130-V-343 • 130-V-445 • 130-V-71 • 132-V-215 • 133-V-108 • 136-V-24 • 137-V-210 • 138-V-533 • 139-V-88 • 140-V-98 • 141-V-9
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BVGer
C-2893/2014
AS
AS 2012/2345 • AS 2011/5659 • AS 2005/3909 • AS 2004/121
BBl
2010/1647
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1408/1971 • 574/1972 • 883/2004 • 987/2009