Bundesstrafgericht Tribunal pénal fédéral Tribunale penale federale Tribunal penal federal
Numéro de dossier: BB.2007.20
Arrêt du 3 mai 2007 Ire Cour des plaintes
Composition
Les juges pénaux fédéraux Emanuel Hochstrasser, président, Barbara Ott et Alex Staub, La greffière Claude-Fabienne Husson Albertoni
Parties
A., représenté par Me Christian Luscher, avocat, plaignant
contre
Ministère public de la Confédération, partie adverse
Autorité intimée
Office des juges d'instruction fédéraux,
Objet
Complément d’enquête; réquisitions des parties (art. 119
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Faits:
A. A. a été inculpé le 22 mai 2006 de blanchiment d’argent par le Juge d’instruction fédéral (ci-après: JIF). Il lui est en substance reproché d’avoir, de juillet 2001 à mai 2002, en sa qualité de membre du Comité de Conformité de l’ex-banque B., et de même que d’autres membres dudit comité ou de la direction locale de la banque, laissé entraver, notamment par des opérations de compensation, l’identification et l’origine de plusieurs millions de USD provenant d’agents publics brésiliens présumés corrompus, notamment d’auditeurs fiscaux fédéraux et de fonctionnaires de l’administration fiscale de Rio de Janeiro, malgré la présence de graves indices de corruption. Une procédure pénale ouverte au Brésil sur la base des informations transmises par le Ministère public de la Confédération (ci-après: MPC) suite à une dénonciation de la banque C. du 23 juillet 2002 a donné lieu à un jugement de condamnation le 31 octobre 2003. Ce jugement n’est pas encore exécutoire. En Suisse, quelque 40 millions de USD ont été séquestrés.
B. L’instruction préparatoire a été ouverte le 6 novembre 2003. Le 4 octobre 2006, le JIF a fait part aux parties de son intention d’y mettre un terme et les a invitées à lui communiquer les actes d’instruction complémentaires qu’elles entendaient solliciter. Par courrier du 18 octobre 2006, A. a requis un certain nombre d’actes d’instruction, d’ailleurs déjà demandés le 12 juillet 2006. Le JIF y a donné suite, sous réserve des auditions qui auraient dû avoir lieu au Brésil et des confrontations réclamées. Le 9 janvier 2007, il a offert aux parties une dernière possibilité de solliciter des compléments d’instruction. Par courrier du 18 janvier 2007, A. a requis que soit exécuté le solde des actes d’instruction mentionnés dans sa lettre du 18 octobre 2006 et sollicité de nouvelles auditions. Le JIF s’y est refusé et a en même temps clôturé la procédure, par une « ordonnance de refus d’informer et de clôture de la procédure d’instruction préparatoire » du 2 mars 2007.
C. Par acte du 12 mars 2007, A. se plaint de cette décision. Il conclut préalablement à ce qu’un délai lui soit accordé pour compléter sa plainte et, sur le fond, à ce que la procédure soit retournée au JIF pour qu’il procède « dans le sens des considérants ». Dans leurs observations respectives, le JIF persiste dans les termes de sa décision, tandis que le MPC conclut au rejet de la plainte au fond. Invité à répliquer, A. persiste dans ses conclusions.
Les arguments et moyens de preuve invoqués par les parties seront repris si nécessaire dans les considérants en droit.
La Cour considère en droit:
1. La Cour des plaintes examine d’office et avec plein pouvoir d’examen la recevabilité des plaintes qui lui sont soumises (ATF 132 I 140, 142 consid. 1.1; 131 I 153, 156 consid. 1; 131 II 571, 573 consid. 1).
1.1 Il peut être porté plainte contre les opérations ou les omissions du JIF (art. 214 al. 1
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1.2 Le délai de cinq jours précité est prévu par la loi. Il n’y a pas lieu de le prolonger, respectivement d’accorder au plaignant un délai pour compléter sa plainte.
1.3 En présence de mesures non coercitives, la Cour des plaintes examine les opérations et les omissions du JIF avec un pouvoir de cognition restreint. Dans le cas d’espèce, elle se bornera donc à examiner si l’autorité intimée a agi dans les limites de ses compétences ou si, au contraire, elle a excédé son pouvoir d’appréciation (TPF BB.2005.4 du 27 avril 2005 consid. 2).
2. Le plaignant estime que la procédure pénale doit être suspendue dans l’attente que soit rendu le jugement en appel au Brésil, au cas où les condamnés y seraient enfin de compte acquittés. Le JIF et le MPC s’y opposent, voyant dans cette exigence une manœuvre destinée à laisser les actes présumés constitutifs de blanchiment d’argent se prescrire. Le moyen soulevé par le plaignant ne figure pas dans les réquisitions du 26 janvier 2007, pas plus d’ailleurs que dans celles des 16 juillet et 18 octobre 2006. Il ne saurait dès lors être examiné dans la mesure où il a été invoqué pour la première fois dans la plainte. Cette dernière est dès lors irrecevable sur ce point.
3. Aux termes de l’art. 119
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3.1 Le droit de l’inculpé de requérir un complément d’enquête à la fin de l’instruction préparatoire découle du droit d’être entendu prévu aux art. 29 al. 2
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SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
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1 | Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
2 | Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör. |
3 | Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand. |
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SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
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1 | Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
2 | Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör. |
3 | Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand. |
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1 | Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
2 | Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör. |
3 | Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand. |
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1 | Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
2 | Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör. |
3 | Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand. |
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1 | Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
2 | Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör. |
3 | Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand. |
au cours de la phase préparatoire des débats (art. 136
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SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
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1 | Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
2 | Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör. |
3 | Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand. |
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SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
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1 | Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
2 | Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör. |
3 | Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand. |
3.2 Depuis l’ouverture de l’instruction préparatoire, le JIF a effectué un travail considérable. Malgré les réticences des autorités brésiliennes chargées de l’exécution des demandes d’entraide qu’il leur a adressées, il a pu obtenir des pièces essentielles du dossier brésilien telles que les copies des procès-verbaux des agents publics brésiliens présumés corrompus - qui ont refusé d’être entendus par ses soins - et le rapport final de la R., l’organe de lutte contre la corruption au sein de l’administration fiscale brésilienne (ci-après: R.; rapport final OJIF p. 8 et 9, inventaire OJIF classeurs 25 à 27). Il a procédé à l’audition des responsables de la R. et des enquêteurs de la police judiciaire fédérale brésilienne en charge de la procédure pénale qui s’est ouverte au Brésil. A la suite de ces opérations, qui ont permis d’établir l’existence d’actes de corruption au Brésil, le JIF a entendu « plusieurs membres du Comité de la Direction Générale et du Comité de Conformité de la banque, des chefs des Services juridiques du siège et de la succursale de Zurich, des organes internes de révision, des Services de compliance du siège et de la succursale de Zurich, des membres du Comité de la Direction locale de Zurich, des responsables des groupes de gestionnaires concernés par les relations d’affaires incriminées, des gestionnaires eux-mêmes, des responsables du Bureau de la banque B. de Rio de Janeiro, du chef du Service juridique de la banque C., du responsable de son Inspectorat interne et des membres de l’organe de révision externe de la banque C. » (rapport final OJIF p. 10). Il a enfin obtenu de divers établissements bancaires bon nombre de pièces attestant de l’ouverture et des mouvements intervenus sur les comptes des agents publics poursuivis au Brésil. Les présomptions de culpabilité d’actes de blanchiment d’argent qui en ont résulté ont conduit à l’inculpation de D., E., F., G. et du plaignant (rapport final du 28 février 2007 p. 67 à 102). Le JIF a également donné suite, entre le 1er septembre 2006 et le 23 février 2007, à la plupart des actes d’instruction requis par le plaignant le 12 juillet 2006 (act. 1.1), puis réitérés le 18 octobre 2006 (act. 1.2) et le 26 janvier 2007 (act. 1.3), le plus souvent en l’absence du plaignant, apparemment empêché pour des raisons personnelles de
participer aux auditions qu’il avait lui-même requises. Il s’ensuit que, très complète, l’instruction préparatoire semble suffisante pour permettre au MPC de décider de la suite à donner à cette affaire.
3.3 Le plaignant reproche au JIF de n’avoir pas effectué toutes les auditions requises par ses écritures des 12 juillet 2006, 18 octobre 2006 et 26 janvier 2007, sans toutefois préciser lesquelles. Il lui reproche également de n’avoir pas entendu les agents publics brésiliens condamnés et les représentants des sociétés brésiliennes victimes ou corruptrices, ni fait venir en Suisse les responsables du bureau de la représentation à Rio de Janeiro de la banque A., alors que les déclarations des premiers, faites dans le cadre de la procédure pénale brésilienne, figurent au dossier, et que les seconds ont déjà été entendus dans le cadre de l’instruction préparatoire. Quant à une annotation portée au bloc-notes informatique « Olympique », au sujet duquel il requiert l’audition de son auteur, il s’avère que son interprétation, en fait simple, ne nécessite aucun acte d’instruction supplémentaire. La demande d’entraide judiciaire adressée aux autorités brésiliennes demeurant apparemment au point mort, le JIF a renoncé à reporter la clôture de l’instruction préparatoire pour éviter que les faits ne se prescrivent. S’agissant des auditions sollicitées, le JIF relève que plusieurs d’entre elles ont eu lieu (H., pièces OJIF 12 28 0001 à 12 28 0006; I., pièces OJIF 12 29 0001 à 12 29 0005), que d’autres sont inutiles (J., K., L.) en raison de la présence au dossier d’un rapport de « due diligence » et des déclarations du responsable du mandat et du chef opérationnel qui a assuré son suivi (M., pièces OJIF 12 18 0001 à 12 18 0011; N., pièces OJIF 12 27 0001 à 12 27 0013), que d’autres enfin pourront être envisagées devant l’autorité de jugement, même si les personnes concernées ont déjà été longuement entendues dans le cadre de l’instruction préparatoire (O., P., Q., classeur OJIF no 21, rubrique 7). Le MPC, quant à lui, relève que l’instruction a été menée avec célérité et sérénité, et qu’elle répond aux buts imposés par la loi de procédure pénale fédérale, laquelle n’exige nullement que chaque mesure d’investigation envisageable soit entreprise, ce qui aurait notamment pour conséquence de vider la phase des débats de sa substance. Il souligne également que les agents publics brésiliens ont choisi de se taire, ce qui, en plus de la prescription proche, rendrait une suspension de la procédure dans l’attente de
l’exécution de la commission rogatoire internationale d’autant plus vide de sens. Comme le relève le JIF, il a été largement fait droit aux réquisitions du plaignant dans l’administration des preuves complémentaires sollicitées. En refusant, pour des raisons dûment explicitées, de poursuivre l’exercice, et en renvoyant le plaignant à réitérer ses réquisitions, le cas échéant, devant l’autorité de jugement, le JIF a fait preuve d’une saine mesure entre une procédure déjà abondamment documentée et qui a pris naissance il y a près de 5 ans, et dont lui-même s'occupe depuis l'automne 2003 et le risque croissant d’extinction de l’action pénale. Ce faisant, il n’a pas outrepassé la marge de manoeuvre qui est la sienne et a agi dans les limites de ses compétences (arrêt du Tribunal fédéral 6P.55/2006 du 5 mai 2006 consid. 2.2.1). La plainte est dès lors mal fondée.
4. Au vu de ce qui précède, la plainte doit être rejetée dans la mesure où elle est recevable.
5. Au vu de l'issue de la procédure, le plaignant qui succombe doit supporter les frais de la cause (art. 245 al. 1
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SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
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1 | Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
2 | Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör. |
3 | Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand. |
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SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 66 Erhebung und Verteilung der Gerichtskosten - 1 Die Gerichtskosten werden in der Regel der unterliegenden Partei auferlegt. Wenn die Umstände es rechtfertigen, kann das Bundesgericht die Kosten anders verteilen oder darauf verzichten, Kosten zu erheben. |
|
1 | Die Gerichtskosten werden in der Regel der unterliegenden Partei auferlegt. Wenn die Umstände es rechtfertigen, kann das Bundesgericht die Kosten anders verteilen oder darauf verzichten, Kosten zu erheben. |
2 | Wird ein Fall durch Abstandserklärung oder Vergleich erledigt, so kann auf die Erhebung von Gerichtskosten ganz oder teilweise verzichtet werden. |
3 | Unnötige Kosten hat zu bezahlen, wer sie verursacht. |
4 | Dem Bund, den Kantonen und den Gemeinden sowie mit öffentlich-rechtlichen Aufgaben betrauten Organisationen dürfen in der Regel keine Gerichtskosten auferlegt werden, wenn sie in ihrem amtlichen Wirkungskreis, ohne dass es sich um ihr Vermögensinteresse handelt, das Bundesgericht in Anspruch nehmen oder wenn gegen ihre Entscheide in solchen Angelegenheiten Beschwerde geführt worden ist. |
5 | Mehrere Personen haben die ihnen gemeinsam auferlegten Gerichtskosten, wenn nichts anderes bestimmt ist, zu gleichen Teilen und unter solidarischer Haftung zu tragen. |
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SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 66 Erhebung und Verteilung der Gerichtskosten - 1 Die Gerichtskosten werden in der Regel der unterliegenden Partei auferlegt. Wenn die Umstände es rechtfertigen, kann das Bundesgericht die Kosten anders verteilen oder darauf verzichten, Kosten zu erheben. |
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1 | Die Gerichtskosten werden in der Regel der unterliegenden Partei auferlegt. Wenn die Umstände es rechtfertigen, kann das Bundesgericht die Kosten anders verteilen oder darauf verzichten, Kosten zu erheben. |
2 | Wird ein Fall durch Abstandserklärung oder Vergleich erledigt, so kann auf die Erhebung von Gerichtskosten ganz oder teilweise verzichtet werden. |
3 | Unnötige Kosten hat zu bezahlen, wer sie verursacht. |
4 | Dem Bund, den Kantonen und den Gemeinden sowie mit öffentlich-rechtlichen Aufgaben betrauten Organisationen dürfen in der Regel keine Gerichtskosten auferlegt werden, wenn sie in ihrem amtlichen Wirkungskreis, ohne dass es sich um ihr Vermögensinteresse handelt, das Bundesgericht in Anspruch nehmen oder wenn gegen ihre Entscheide in solchen Angelegenheiten Beschwerde geführt worden ist. |
5 | Mehrere Personen haben die ihnen gemeinsam auferlegten Gerichtskosten, wenn nichts anderes bestimmt ist, zu gleichen Teilen und unter solidarischer Haftung zu tragen. |
Par ces motifs, la Cour prononce:
1. La plainte est rejetée dans la mesure où elle est recevable.
2. Un émolument de Fr. 1'500.--, réputé couvert par l'avance de frais acquittée, est mis à la charge du plaignant.
Bellinzone, le 3 mai 2007
Au nom de la Ire Cour des plaintes
du Tribunal pénal fédéral
Le président: la greffière:
Distribution
- Me Christian Luscher, avocat
- Ministère public de la Confédération
- Office des juges d'instruction fédéraux
Indication des voies de recours
Il n’existe pas de voie de droit ordinaire contre cet arrêt.