Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

{T 0/2}
2C 277/2012

Urteil vom 11. Mai 2012
II. öffentlich-rechtliche Abteilung

Besetzung
Bundesrichter Zünd, Präsident,
Bundesrichter Karlen, Seiler,
Gerichtsschreiber Kocher.

1. Verfahrensbeteiligte
X.________,
2. Y.________,
Beschwerdeführer, beide vertreten durch
Advokat Dr. Michael Pfeifer,

gegen

Erziehungsdepartement des Kantons Basel-Stadt, Postfach, 4001 Basel.

Gegenstand
Nichtaufnahme in die fünfte Klasse des Gymnasiums B.________,

Beschwerde gegen das Urteil des Appellationsgerichts des Kantons Basel-Stadt als Verwaltungsgericht vom 15. Februar 2012.

Sachverhalt:

A.
Y.________ wurde im Jahr 1992 geboren. Er besuchte zuletzt ein Gymnasium in Deutschland, ehe er zu Beginn des Schuljahrs 2008/2009 in die vierte Klasse des Gymnasiums A.________ in Basel eintrat. Aufgrund nicht erfüllter Promotionsvoraussetzungen verfügte das Gymnasium A.________ die Remotion, worauf Y.________ im Schuljahr 2009/2010 die vierte Gymnasialklasse wiederholte. Wenngleich die Leistungen keine Promotion zugelassen hätten, wurde ihm im Sinne einer Ausnahme ermöglicht, in die fünfte, letzte Gymnasialklasse des Schuljahres 2010/2011 überzutreten. Begründet wurde dies im Wesentlichen damit, dass der Schüler aus dem Ausland zugezogen sei und über ein Defizit im Bereich des Französisch verfüge. Die ausnahmsweise Promotion wurde an die Bedingung geknüpft, dass die eigens angesetzte ausserordentliche Probezeit, ein Semester, erfolgreich bestanden werde. Y.________ schloss das erste Semester des fünften Gymnasialjahres mit vier ungenügenden Noten ab ("Biologie und Chemie", "Französisch", "Mathematik", "Wirtschaft und Recht"). Mit Blick darauf und auf die fehlende Möglichkeit einer Repetition des zweiten Semesters der vierten Gymnasialklasse ordnete das Gymnasium A.________ die Wegweisung von der Schule an, worauf Y.________ die
Schule am 21. Januar 2011 verliess.

B.
Die Eltern des Schülers bemühten sich in der Folge um den Eintritt ihres Sohnes in das Gymnasium B.________, was dessen Rektor zunächst zustimmend beantwortete (Aufnahme in die vierte Gymnasialklasse), letztlich aber am 23. Februar 2011 mit Blick auf die Vorgeschichte verwarf. Dem vorübergehenden Besuch des Unterrichts in der vierten Klasse, freilich als Hospitant bis zum Übertritt in eine andere Ausbildung, stehe, so der Rektor, aber nichts entgegen.

C.
X.________, der Vater des Schülers, gelangte am 28. Februar 2011 an das Erziehungsdepartement des Kantons Basel-Stadt und beantragte die Zulassung seines Sohnes zur Repetition der fünften Gymnasialklasse, dies ab Sommer 2011 und nunmehr am Gymnasium B.________. Der Leiter der Dienststelle "Weiterführende Schulen" des Erziehungsdepartements bestätigte in seiner Verfügung vom 29. Juni 2011 den Standpunkt, welchen die Rektorin des Gymnasiums A.________ eingenommen hatte. Danach sei eine weitere Repetition nicht vorgesehen, sodass keine Möglichkeit bestehe, die Ausbildung fortzusetzen und an einem staatlichen oder privaten Gymnasium im Kanton Basel-Stadt zur Maturitätsprüfung zu gelangen. Eine dagegen gerichtete Beschwerde vom 25. Juli 2011 wies das Erziehungsdepartement des Kantons Basel-Stadt am 28. September 2011 ab, ebenso wie das Appellationsgericht des Kantons Basel-Stadt als Verwaltungsgericht, das am 15. Februar 2012 den Rekurs vom 4. Oktober/30. November 2011 beurteilte.

D.
Gegen dieses Urteil erheben X.________ (Beschwerdeführer 1) und Y.________ (Beschwerdeführer 2) mit Eingabe vom 23. März 2012 Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten an das Bundesgericht. Sie beantragen, das angefochtene Urteil des Appellationsgerichts des Kantons Basel-Stadt sei aufzuheben, und es sei das Erziehungsdepartement des Kantons Basel-Stadt anzuweisen, den Beschwerdeführer 2 "zur fünften Klasse bzw. zu den Maturitätsprüfungen im Gymnasium B.________ zuzulassen". Überdies sei der Beschwerde die aufschiebende Wirkung zuzuerkennen. Das Appellationsgericht und das Erziehungsdepartement beantragen die Abweisung der Beschwerde.

Erwägungen:

1.
1.1 Angefochten ist ein letztinstanzlicher kantonaler Endentscheid in einer Materie des öffentlichen Rechts, der an sich mit Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten an das Bundesgericht weitergezogen werden kann (Art. 82 lit. a
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 82 Principe - Le Tribunal fédéral connaît des recours:
a  contre les décisions rendues dans des causes de droit public;
b  contre les actes normatifs cantonaux;
c  qui concernent le droit de vote des citoyens ainsi que les élections et votations populaires.
, 86 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 86 Autorités précédentes en général - 1 Le recours est recevable contre les décisions:
1    Le recours est recevable contre les décisions:
a  du Tribunal administratif fédéral;
b  du Tribunal pénal fédéral;
c  de l'Autorité indépendante d'examen des plaintes en matière de radio-télévision;
d  des autorités cantonales de dernière instance, pour autant que le recours devant le Tribunal administratif fédéral ne soit pas ouvert.
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs qui statuent comme autorités précédant immédiatement le Tribunal fédéral, sauf dans les cas où une autre loi fédérale prévoit qu'une décision d'une autre autorité judiciaire peut faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
3    Pour les décisions revêtant un caractère politique prépondérant, les cantons peuvent instituer une autorité autre qu'un tribunal.
lit. d und Abs. 2, 90 BGG).
Gemäss Art. 83 lit. t
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 83 Exceptions - Le recours est irrecevable contre:
a  les décisions concernant la sûreté intérieure ou extérieure du pays, la neutralité, la protection diplomatique et les autres affaires relevant des relations extérieures, à moins que le droit international ne confère un droit à ce que la cause soit58 jugée par un tribunal;
b  les décisions relatives à la naturalisation ordinaire;
c  les décisions en matière de droit des étrangers qui concernent:
c1  l'entrée en Suisse,
c2  une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit,
c3  l'admission provisoire,
c4  l'expulsion fondée sur l'art. 121, al. 2, de la Constitution ou le renvoi,
c5  les dérogations aux conditions d'admission,
c6  la prolongation d'une autorisation frontalière, le déplacement de la résidence dans un autre canton, le changement d'emploi du titulaire d'une autorisation frontalière et la délivrance de documents de voyage aux étrangers sans pièces de légitimation;
d  les décisions en matière d'asile qui ont été rendues:
d1  par le Tribunal administratif fédéral, sauf celles qui concernent des personnes visées par une demande d'extradition déposée par l'État dont ces personnes cherchent à se protéger,
d2  par une autorité cantonale précédente et dont l'objet porte sur une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit;
e  les décisions relatives au refus d'autoriser la poursuite pénale de membres d'autorités ou du personnel de la Confédération;
f  les décisions en matière de marchés publics:
fbis  les décisions du Tribunal administratif fédéral concernant les décisions visées à l'art. 32i de la loi fédérale du 20 mars 2009 sur le transport de voyageurs65;
f1  si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe; sont réservés les recours concernant des marchés du Tribunal administratif fédéral, du Tribunal pénal fédéral, du Tribunal fédéral des brevets, du Ministère public de la Confédération et des autorités judiciaires supérieures des cantons, ou
f2  si la valeur estimée du marché à adjuger est inférieure à la valeur seuil déterminante visée à l'art. 52, al. 1, et fixée à l'annexe 4, ch. 2, de la loi fédérale du 21 juin 2019 sur les marchés publics63;
g  les décisions en matière de rapports de travail de droit public qui concernent une contestation non pécuniaire, sauf si elles touchent à la question de l'égalité des sexes;
h  les décisions en matière d'entraide administrative internationale, à l'exception de l'assistance administrative en matière fiscale;
i  les décisions en matière de service militaire, de service civil ou de service de protection civile;
j  les décisions en matière d'approvisionnement économique du pays qui sont prises en cas de pénurie grave;
k  les décisions en matière de subventions auxquelles la législation ne donne pas droit;
l  les décisions en matière de perception de droits de douane fondée sur le classement tarifaire ou le poids des marchandises;
m  les décisions sur l'octroi d'un sursis de paiement ou sur la remise de contributions; en dérogation à ce principe, le recours contre les décisions sur la remise de l'impôt fédéral direct ou de l'impôt cantonal ou communal sur le revenu et sur le bénéfice est recevable, lorsqu'une question juridique de principe se pose ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs;
n  les décisions en matière d'énergie nucléaire qui concernent:
n1  l'exigence d'un permis d'exécution ou la modification d'une autorisation ou d'une décision,
n2  l'approbation d'un plan de provision pour les coûts d'évacuation encourus avant la désaffection d'une installation nucléaire,
n3  les permis d'exécution;
o  les décisions en matière de circulation routière qui concernent la réception par type de véhicules;
p  les décisions du Tribunal administratif fédéral en matière de télécommunications, de radio et de télévision et en matière postale qui concernent:70
p1  une concession ayant fait l'objet d'un appel d'offres public,
p2  un litige découlant de l'art. 11a de la loi du 30 avril 1997 sur les télécommunications71;
p3  un litige au sens de l'art. 8 de la loi du 17 décembre 2010 sur la poste73;
q  les décisions en matière de médecine de transplantation qui concernent:
q1  l'inscription sur la liste d'attente,
q2  l'attribution d'organes;
r  les décisions en matière d'assurance-maladie qui ont été rendues par le Tribunal administratif fédéral sur la base de l'art. 3474 de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)75;
s  les décisions en matière d'agriculture qui concernent:
s1  ...
s2  la délimitation de zones dans le cadre du cadastre de production;
t  les décisions sur le résultat d'examens ou d'autres évaluations des capacités, notamment en matière de scolarité obligatoire, de formation ultérieure ou d'exercice d'une profession;
u  les décisions relatives aux offres publiques d'acquisition (art. 125 à 141 de la loi du 19 juin 2015 sur l'infrastructure des marchés financiers79);
v  les décisions du Tribunal administratif fédéral en cas de divergences d'opinion entre des autorités en matière d'entraide judiciaire ou d'assistance administrative au niveau national;
w  les décisions en matière de droit de l'électricité qui concernent l'approbation des plans des installations électriques à courant fort et à courant faible et l'expropriation de droits nécessaires à la construction ou à l'exploitation de telles installations, si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe.
x  les décisions en matière d'octroi de contributions de solidarité au sens de la loi fédérale du 30 septembre 2016 sur les mesures de coercition à des fins d'assistance et les placements extrafamiliaux antérieurs à 198183, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs;
y  les décisions prises par le Tribunal administratif fédéral dans des procédures amiables visant à éviter une imposition non conforme à une convention internationale applicable dans le domaine fiscal;
z  les décisions citées à l'art. 71c, al. 1, let. b, de la loi du 30 septembre 2016 sur l'énergie86 concernant les autorisations de construire et les autorisations relevant de la compétence des cantons destinées aux installations éoliennes d'intérêt national qui y sont nécessairement liées, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe.
BGG ist die Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten unzulässig gegen Entscheide über das Ergebnis von Prüfungen und anderen Fähigkeitsbewertungen, namentlich auf den Gebieten der Schule, der Weiterbildung und der Berufsausübung. Praxisgemäss bleibt die Ausnahme wirkungslos bei Entscheiden im Zusammenhang mit Prüfungen, die sich nicht auf die Beurteilung einer Leistung oder einer sonstigen Befähigung beziehen, sondern namentlich organisatorischer Natur sind. Ob der Ausschlussgrund zur Anwendung kommt, hängt vom Gegenstand des angefochtenen Entscheids und nicht vom Inhalt der erhobenen Rügen ab (BGE 138 II 42 E. 1.1 S. 44; 136 I 229 E. 1 S. 231; 136 II 61 E. 1.1.1 S. 63; Urteile 2D 5/2012 vom 19. April 2012 E. 1.1; 2D 10/2011 vom 15. Juni 2011 E. 1.1; 2D 76/2009 vom 14. Mai 2010 E. 1; 2C 577/2009 vom 6. Januar 2010 E. 1.1). Ausgeschlossen ist die Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten beispielsweise, wenn das Nichtbestehen der Maturitätsprüfung angefochten werden soll (Urteil 2D 28/2011 vom 7. Juni 2011), ebenso gegen Entscheide über den Ausschluss aus einer Schule oder einem Lehrgang, die auf einer Leistungsbeurteilung beruhen (Urteile 2C 579/2010 vom 17. November 2010 E. 1.1; 2D 77/
2009 vom 26. April 2010 E. 1.1; 2D 142/2008 vom 23. April 2009 E. 1.2), generell alle Entscheide, die sich auf eine Bewertung der intellektuellen oder physischen Fähigkeiten oder die Eignung eines Kandidaten beziehen (BGE 138 II 42 E.1.1 S. 44).
Vorliegend geht es um die Zulassung zur fünften Gymnasialklasse bzw. zur Maturitätsprüfung. Dabei steht nicht die - als solche unbestrittene - Leistungsbeurteilung zur Diskussion, sondern die Frage, ob auf Grund der massgebenden Rechtsgrundlagen mit diesen Leistungen ein Anspruch auf die Zulassung zur fünften Gymnasialklasse und zur Maturitätsprüfung besteht. Die Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten ist damit zulässig. Die übrigen Eintretensvoraussetzungen geben zu keinen Bemerkungen Anlass, sodass unter Vorbehalt des Nachfolgenden auf die Beschwerde einzutreten ist.

1.2 Mit der Beschwerde kann eine Rechtsverletzung nach Art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
und 96
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 96 Droit étranger - Le recours peut être formé pour:
a  inapplication du droit étranger désigné par le droit international privé suisse;
b  application erronée du droit étranger désigné par le droit international privé suisse, pour autant qu'il s'agisse d'une affaire non pécuniaire.
BGG geltend gemacht werden. Soweit, wie im vorliegenden Fall, die Anwendung kantonalen (Gesetzes-)Rechts gerügt wird, kann im Wesentlichen geltend gemacht werden, der angefochtene Entscheid verstosse gegen Bundesrecht (Art. 95 lit. a
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
BGG), hier namentlich gegen die verfassungsmässigen Rechte und Grundsätze mit Einschluss des Willkürverbots (BGE 137 V 143 E. 1.2 S. 145; 134 II 349 E. 3 S. 351). Die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht prüft das Bundesgericht nur unter Rüge- und Begründungsvorbehalt (Art. 106 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG; BGE 133 II 249 E. 1.4.2 S. 254; zum Ganzen Urteil 2C 705/2011 vom 26. April 2012 E. 1.6). Der Grundsatz der Rechtsanwendung von Amtes wegen im Sinne von Art. 106 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG gilt insofern nicht. Die bundesgerichtliche Praxis verlangt, dass die Verfassungsverletzung "klar und detailliert anhand der Erwägungen des angefochtenen Entscheids" dargelegt wird (BGE 133 III 393 E. 6 S. 397, mit Hinweisen). Auf rein appellatorische Kritik am angefochtenen Entscheid tritt das Bundesgericht nicht ein (BGE 136 II 489 E. 2.8 S. 494 mit Hinweisen).
Inwiefern die Beschwerde dem qualifizierten Rügeerfordernis entspricht und sich hinreichend mit der Frage nach Bestand und Verletzung verfassungsmässiger Rechte auseinandersetzt, ist zumindest fraglich. Dies kann freilich offenbleiben, nachdem sich das Rechtsmittel in der Sache selbst ohnehin als unbegründet erweist.

1.3 In tatsächlicher Hinsicht legt das Bundesgericht seinem Urteil den von der Vorinstanz festgestellten Sachverhalt zugrunde (Art. 105 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
BGG). Deren Sachverhaltsfeststellungen können nur berichtigt werden, sofern sie offensichtlich unrichtig sind oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
BGG beruhen (Art. 105 Abs. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 105 Alcool - La législation sur la fabrication, l'importation, la rectification et la vente de l'alcool obtenu par distillation relève de la compétence de la Confédération. Celle-ci tient compte en particulier des effets nocifs de la consommation d'alcool.
). Dies ist dann der Fall, wenn der Sachverhalt willkürlich ermittelt worden (Art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
BV) oder dessen Feststellung unter Verletzung verfassungsmässiger Rechte und Grundsätze zustande gekommen ist (BGE 135 II 145 E. 8.1 S. 153). Zudem muss aufgezeigt werden, dass die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann (Art. 97 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
BGG).

2.
Die beiden Beschwerdeführer rügen zunächst die Feststellung des Sachverhalts (dazu E. 3 hienach). Sodann beanstanden sie die Anwendung des massgebenden kantonalen Rechts, die sie als willkürlich erachten (E. 4), erblicken im Verhalten der kantonalen Behörden eine Verletzung des Grundsatzes von Treu und Glauben (E. 5) und eine willkürliche Rechtsverzögerung (E. 6). Schliesslich tragen sie eine Verletzung des kantonalen Grundrechts auf Bildung vor (E. 7).

3.
In tatsächlicher Hinsicht bringen die Beschwerdeführer vor, die Vorinstanz spreche zu Unrecht davon, der Beschwerdeführer 1 habe beim Gymnasium B.________ um Aufnahme seines Sohnes in die vierte - und mithin nicht in die fünfte - Klasse ersucht. In Wahrheit habe er sich um die Zulassung des Beschwerdeführers 2 in die Maturitätsklasse bemüht. Mit dem vorliegenden Rechtsmittel versuchen die Beschwerdeführer zu erreichen, dass der Beschwerdeführer 2 in die fünfte Klasse des Gymnasiums B.________ aufgenommen wird. Für die hienach vorzunehmende Beurteilung bleibt die gerügte Verwechslung ohne Belang, weshalb der Einwand nicht zu hören ist (vorne, E. 1.3).

4.
4.1 Im Bildungsrecht des Kantons Basel-Stadt stehen sich zwei Verordnungen gegenüber, die hier von Bedeutung sind. Zum einen handelt es sich um die Verordnung vom 23. Januar 1996 über die Zeugnisse, die Promotionen und Remotionen sowie die Lernberichte an den Gymnasien Basel-Stadt (LBVG/BS; SG 413.810), welche Teile der gymnasialen Ausbildung bis zur Maturitätsprüfung zum Gegenstand hat. Zum andern ist die Verordnung vom 28. März 2000 betreffend die Maturitätsprüfungen im Kanton Basel-Stadt (MPV/BS; SG 413.820) zu berücksichtigen, aus welcher die Modalitäten von Zulassung zur und Ablauf der Prüfung hervorgehen.

4.2 Von einer Gymnasialklasse in die nächste befördert werden Schülerinnen und Schüler, die "von den Bestimmungen der §§ 5-7 nicht betroffen sind" (§ 4 Abs. 1 LBVG/BS). Während die §§ 5 und 6 die Remotion in der ersten Klasse betreffen, befasst sich § 7 LBVG/BS mit der Remotion in den zweiten bis vierten Klassen. Nach abgeschlossener Klassenwiederholung müssen bis zu Beginn einer weiteren Klassenwiederholung mindestens zwei Jahre verstreichen (§ 18 Satz 1 LBVG/BS), was auch bei einer freiwilligen Klassenwiederholung gilt (§ 18 Satz 2). Der Antrag auf freiwillige Klassenwiederholung kann in der zweiten bis fünften Klasse gestellt werden (§ 18a Abs. 2 Satz 1 LBVG/BS). Fehlt es an den Voraussetzungen für die Promotion von einer Klasse in die nächste, erlaubt § 9 Abs. 1 LBVG/BS im Sinne einer Billigkeitslösung den Verzicht auf die Remotion, falls die Leistungen der Schülerin oder des Schülers durch "unregelmässige Vorbildung, längere Krankheit oder ungünstige häusliche Verhältnisse so beeinträchtigt worden sind, dass ihnen in einzelnen Fächern keine oder keine genügenden Noten erteilt werden können". Eine derartige [ausserordentliche] Promotion kann mit einer ausserordentlichen Probezeit verbunden werden, wobei die
Zeugnisklassenkonferenz "unter sinngemässer Anwendung der §§ 3-7 [entscheidet], ob die ausserordentliche Probezeit bestanden ist oder nicht". Schliesslich ordnet § 24 Abs. 4 MPV/BS an, dass in der fünften Klasse "eine freiwillige Repetition nach den Herbstferien als erster gescheiterter Versuch [gelte], die Maturität zu erlangen".
4.3
4.3.1 Die Vorinstanz anerkennt, dass die §§ 5-7 LBVG/BS an sich nur die Remotion in der ersten bis und mit vierten Klasse regeln. Aufgrund von § 9 Abs. 3 LBVG/BS, der die Möglichkeit einer ausserordentlichen Probezeit schafft und welcher auf die §§ 3-7 dieser Verordnung verweist, hält sie eine Remotion auch in der Abschlussklasse für möglich. Aus Wortlaut und Systematik schliesst sie weiter auf die Anwendbarkeit von § 18 LBVG/BS, weswegen die Zwei-Jahres-Frist auch im Fall der Remotion aus der fünften Klasse zu berücksichtigen sei. Nichts anderes ergebe sich aus der MPV/BS, qualifiziere der Vorgang doch als "Nichtbestehen der Probezeit" (§ 9 Abs. 3 LBVG/BS), nicht jedoch als "freiwillige Repetition" (§ 24 Abs. 1 MPV/BS).
4.3.2 Die Beschwerdeführer stellen sich auf den Standpunkt, die im vorliegenden Fall geübte Praxis - [ausserordentliche] Beförderung eines Schülers in die fünfte Gymnasialklasse unter Remotion bei Nichtbestehen der [ausserordentlichen] Probezeit - sei im Verordnungsrecht nicht vorgesehen. Bei zutreffender Auslegung gebe es einzig zwei Alternativen. Entweder verbleibe der Schüler bis zur Maturitätsprüfung in der fünften Klasse und könne die Prüfung, sofern nicht bestanden, einmalig wiederholen (§ 24 Abs. 1 MPV/BS). Oder er entschliesse sich zur freiwilligen Repetition der fünften Klasse, was mit sich bringe, dass er nur einmal zur Maturitätsprüfung zugelassen werde (§ 24 Abs. 4 MPV/BS). Der im vorliegenden Fall eingeschlagene Weg - Remotion selbst noch in der fünften Klasse, Anwendung der Zwei-Jahres-Regel (§ 18 Satz 1 LBVG/BS) - entbehre einer rechtlichen Grundlage und beruhe insofern auf willkürlicher Rechtsanwendung, als § 9 Abs. 3 in Verbindung mit §§ 5 ff. LBVG/BS in der fünften Klasse keine Remotion zulasse. Entfalle eine Rückversetzung, bleibe für die Anwendung der Zwei-Jahres-Regel kein Raum. Lückenfüllend sei § 24 MPV/BS heranzuziehen, weswegen die fünfte Klasse einmalig repetiert werden könne. Damit einher gehe die
Möglichkeit, die misslungene Maturitätsprüfung einmalig zu wiederholen.
4.3.3 Das Erziehungsdepartement des Kantons Basel-Stadt wendet in seiner Vernehmlassung ein, aus § 9 Abs. 3 LBVG/BS folge zumindest mittelbar, dass eine Schülerin oder ein Schüler, welche bzw. welcher die Promotionsbedingungen am Ende der ausserordentlichen Probezeit nicht erfüllt, entweder repetieren oder aber den Ausbildungsgang verlassen müsse, soweit gemäss § 18 LBVG/BS eine Klassenwiederholung nicht mehr zulässig ist. Keinesfalls gehe es darum, die Laufbahn bis zur Maturitätsprüfung zu "garantieren", indem auf das Bestehen der ausserordentlichen Probezeit nichts ankomme. Überall dort, wo eine Klassenwiederholung nach den Bestimmungen der LBVG/BS in Frage stehe, sei die Zwei-Jahres-Regel einschlägig.
4.4
4.4.1 Unstreitig ist, dass der Beschwerdeführer 2 die Voraussetzungen zur [ordentlichen] Promotion in die fünfte Gymnasialklasse auch am Ende des Schuljahres 2009/2010 nicht erfüllte. Insofern wäre zu diesem Zeitpunkt eine Remotion angezeigt gewesen, wobei einer solchen die Zwei-Jahres-Frist im Sinne von § 18 Satz 1 LBVG/BS entgegengestanden wäre. Im Ergebnis wäre die Wegweisung von der Schule unvermeidlich gewesen. Mit Blick auf die Assimilierungsschwierigkeiten des Beschwerdeführers 2, der den ersten Teil seiner gymnasialen Ausbildung im Ausland absolviert hatte, sollte ihm freilich eine Art "letzte Chance" gewährt werden. Dass dem so war, kann den Beschwerdeführern nicht entgangen sein, war die [definitive] Zulassung zum fünften Gymnasialjahr doch ausdrücklich davon abhängig, dass die Probezeit bestanden werde. Die Beschwerdeführer beanstanden das gewählte Vorgehen erst, seit feststeht, dass die Probezeit nicht bestanden wurde.
4.4.2 Die beiden Rechtsverordnungen des kantonalen Rechts regeln je einen für sich abgeschlossenen Bereich. Hat die eine im Wesentlichen die Beförderung und Rückversetzung während der gymnasialen Ausbildung zum Gegenstand (LBVG/BS), betrifft die andere die Durchführung der Maturitätsprüfungen, die unter der Aufsicht des Kantons Basel-Stadt durchgeführt werden (so § 1 Abs. 1 MPV/BS). Insoweit ergibt sich in sachlicher und zeitlicher Hinsicht eine klare Abgrenzung. Überschneidungen liegen vor, soweit es um die freiwillige Wiederholung einer Gymnasialklasse geht. Die freiwillige Repetition setzt einen begründeten Antrag voraus, ist in der zweiten bis fünften Klasse möglich und unterliegt der Bewilligungspflicht seitens der Schulleitung, wobei die Zwei-Jahres-Regel vorgeht (§ 18 f. LBVG/BS). Erfolgt in der fünften Klasse eine freiwillige Repetition nach den Herbstferien, gilt dies als erster gescheiterter Versuch, die Maturität zu erlangen (§ 24 Abs. 3 MPV/BS).
4.4.3 Mit der Vorinstanz ist festzuhalten, dass die Voraussetzungen für eine freiwillige Repetition fehlten, womit eine Bezugnahme auf § 24 Abs. 3 MPV/BS entfällt. Die Vorinstanz durfte willkürfrei davon ausgehen, dass der Tatbestand der nichtbestandenen Probezeit gegeben sei. Geht es um die "freiwillige Wiederholung", setzt dies begrifflich voraus, dass die Gymnasiastin oder der Gymnasiast den Entscheid aus freien Stücken trifft, also die Ausbildung auch fortsetzen könnte, so sie dies wollte. Hatte der Beschwerdeführer 2 im Probesemester vier ungenügende Noten erzielt, stand ihm am Ende des ersten Semesters des fünften Jahres die Möglichkeit des ordentlichen Abschlusses des letzten Semesters nicht mehr offen. Damit bleibt es bei der ausschliesslichen Anwendbarkeit der Regeln der LBVG/BS und kann sich einzig fragen, ob eine Remotionsmöglichkeit auch im Abschlussjahr gegeben sei.
4.4.4 Die Vorinstanz bejaht dies mit Blick darauf, dass die Zeugnisklassenkonferenz aufgrund von § 9 Abs. 3 LBVG/BS am Ende der Probezeit "unter sinngemässer Anwendung der §§ 3-7" darüber zu befinden hat, ob die Probezeit bestanden sei. Der Verweis auf die genannten Bestimmungen wäre inhaltsleer, würde man davon ausgehen, dass die Remotion in der fünften Klasse ausgeschlossen ist. Alleine die § 3 (Promotionsfächer) und § 4 (Beförderung) rechtfertigten kaum einen Verweis, zumal es nicht am Platz wäre, diese Bestimmungen für "sinngemäss anwendbar" zu erklären. Im Kern kann der Verweis einzig das Regime der Remotionen betreffen. Dieses findet seine Grundlage in den §§ 5-7 LBVG/BS. Besteht damit nach § 9 Abs. 3 LBVG/BS auch in der Abschlussklasse eine Remotionsmöglichkeit, sind diesbezüglich die allgemeinen Regeln anwendbar, was bedeutet, dass die Zwei-Jahres-Frist im Sinne von § 18 Satz 1 LBVG/BS vorbehalten bleibt. Es ist damit jedenfalls nicht unhaltbar und hält einer Verfassungsprüfung stand, wenn die Vorinstanz zum Ergebnis gelangt, die Zwei-Jahres-Regel im Sinne von § 18 Satz 1 LBVG/BS müsse sich auf sämtliche Klassenwiederholungen beziehen.

5.
5.1 Die Beschwerdeführer rügen weiter die Verletzung des Gebotes von Treu und Glauben (Art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
BV). Sie nehmen insbesondere Anstoss daran, dass die von ihnen beantragte Verfügung erst am 29. Juni 2011 erging. Das widersprüchliche, zögerliche Verhalten der Behörden habe die Beschwerdeführer in der Annahme bestärken dürfen, einem Übertritt des Beschwerdeführers 2 in die fünfte Gymnasialklasse am Gymnasium B.________ stehe wohl nichts entgegen. Auf das erweckte Vertrauen gestützt, habe der Beschwerdeführer insofern Dispositionen getroffen, als er berechtigterweise davon abgesehen habe, nach Alternativen zu suchen.

5.2 Den Beschwerdeführern musste bewusst sein, dass ihr Begehren um Zulassung des Beschwerdeführers 2 in die fünfte Gymnasialklasse am Gymnasium B.________ wenig Aussichten auf Erfolg hatte. Nicht nur hatte sie die Rektorin des Gymnasiums A.________ über die Rechtslage in Kenntnis gesetzt, was zum Ausschluss von der Schule führte und von den Beschwerdeführern nicht selbständig angefochten wurde, auch hatte sich der Rektor des Gymnasiums B.________ in der selben Weise geäussert, sobald ihm die Sachumstände vollständig bekannt waren. Ein Rückschluss aus der Verfahrensdauer auf den Ausgang des Verfahrens drängte sich keineswegs auf. Der in Art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
BV verankerte Grundsatz von Treu und Glauben verleiht einer Person Anspruch auf Schutz eines objektiv berechtigten Vertrauens in behördliche Zusicherungen oder sonstiges, bestimmte Erwartungen begründendes Vertrauen der Behörden (BGE 131 II 627 E. 6.1 S. 636 f. mit Hinweisen). Äusserungen im Verkehr zwischen Behörden und Privaten sind dabei zu interpretieren, wie die jeweils andere Seite sie nach Treu und Glauben verstehen durfte (BGE 126 II 97 E. 4b S. 104 f.). Hinzu kommt, dass die blosse Untätigkeit einer Behörde, von welcher die Beschwerdeführer hier ausgehen und auf die sie sich
berufen, in aller Regel keinen Vertrauenstatbestand zu schaffen vermag (BGE 132 II 21 E. 8.1 S. 45, mit Hinweisen). Ob die Behörde infolge Untätigkeit ausnahmsweise einen solchen geschaffen hat, bestimmt sich grundsätzlich danach, ob ihr Stillschweigen bei objektiver Betrachtungsweise geeignet war, beim Beschwerdeführer eine entsprechende Erwartung zu wecken (BGE 132 II 21 E. 2.2 S. 25 f.; zum Ganzen Urteil 2C 350/2011 vom 17. Oktober 2011 E. 2.4, in: StR 67/2012 S. 75). Dies ist nach dem Gesagten hier nicht der Fall. Weder die Leitungen der beiden Gymnasien noch das Erziehungsdepartement oder die Dienststelle "Weiterführende Schulen" haben je einen Beitrag geleistet, der den Schluss zugelassen hätte, dass die Gutheissung des Antrags bevorstehe. Alleine aus der Verfahrensdauer zu folgern, es werde gut kommen, ist subjektiv verständlich, objektiv aber nicht zu begründen und damit ungenügend, um einen Vertauenstatbestand zu setzen.

6.
Unstreitig ist, dass der Antrag auf Zulassung des Beschwerdeführers 2 zur Repetition der fünften Gymnasialklasse während vier Monaten unbearbeitet blieb, ehe die Dienststelle "Weiterführende Schulen" ihre Verfügung innerhalb eines einzigen Tages erliess. Wenn die Beschwerdeführenden meinen, bei der kurzen Bearbeitungsdauer müsse in der "Art des Zustandekommens des Entscheides" geradezu Willkür liegen, so geht dies fehl. Die Dienststelle "Weiterführende Schulen" konnte sich bei ihren Überlegungen auf die Abklärungen und Äusserungen der Rektorin des Gymnasiums A.________ sowie des Rektors des Gymnasiums B.________ stützen. Weitere Abklärungen tatsächlicher Art, die allenfalls einen gewissen Zeitbedarf ausgelöst hätten, erübrigten sich. Angesichts der aus ihrer Optik klaren Rechtslage durfte die Dienststelle willkürfrei innerhalb eines Tages entscheiden.

7.
Gemäss § 11 Abs. 1 lit. n der Verfassung des Kantons Basel-Stadt vom 23. März 2005 (KV/BS; SR 131.222.1) sind die Grundrechte im Rahmen der Bundesverfassung und der für die Schweiz verbindlichen internationalen Abkommen gewährleistet, so namentlich das Recht auf Bildung. Rügen die Beschwerdeführer eine Verletzung des Rechts auf Bildung, setzen sie voraus, dass kraft kantonalen Rechts ein justiziabler, im Einzelfall durchsetzbarer Individualanspruch auf Bildung bestehe. Dies bedingte seinerseits, dass das kantonale Recht über Art. 19
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 19 Droit à un enseignement de base - Le droit à un enseignement de base suffisant et gratuit est garanti.
BV hinausginge, der lediglich einen Anspruch auf Grundschulunterricht verleiht. Der von Bundesverfassungs wegen garantierte Grundschulunterricht bezieht sich auf die Primar- und Sekundarstufe I, also auf die sog. "obligatorische Schulzeit". Nicht davon erfasst ist schon der Unterricht an (staatlichen) Untergymnasien (BGE 133 I 156 E. 3.5.3 S. 163; 129 I 35 E. 7.4 S. 39), umso weniger jener an einer allgemeinbildenden Maturitätsschule (Gymnasium), welche auf dem Untergymnasium aufbaut (vgl. zur Maturitätsschule Art. 4
SR 413.11 Ordonnance du 28 juin 2023 sur la reconnaissance des certificats de maturité gymnasiale (ORM)
ORM Art. 4 Conditions de la reconnaissance - Un certificat de maturité gymnasiale cantonal ou reconnu par un canton est reconnu au niveau suisse si les conditions suivantes sont réunies:
a  la filière de maturité gymnasiale qui délivre le certificat remplit les exigences minimales visées aux art. 5 à 29;
b  les mesures cantonales visées aux art. 31 et 32 sont mises en oeuvre.
der Verordnung vom 15. Februar 1995 über die Anerkennung von gymnasialen Maturitätsausweisen [MAV; SR 413.11]). Davon auszugehen, dass das hier massgebende Recht des Kantons Basel-Stadt
einen Anspruch auf Besuch der Sekundarstufe II vermittelt, besteht kein Anlass. So oder anders bestünde ein solcher Anspruch nicht voraussetzungslos, sondern nur, wenn die entsprechenden Voraussetzungen erfüllt sind, was hier nicht der Fall ist.

8.
8.1 Dem angefochtenen Entscheid ist mithin keine Rechtsverletzung zu entnehmen, sodass die Beschwerde als unbegründet abzuweisen ist. Entsprechend ist auch die Kostenregelung der Vorinstanz nicht zu beanstanden.

8.2 Mit dem Entscheid in der Sache ist das Gesuch um Anordnung der aufschiebenden Wirkung gegenstandslos.

8.3 Die unterliegenden Beschwerdeführer haben die Kosten des bundesgerichtlichen Verfahrens zu gleichen Teilen und unter solidarischer Haftung zu tragen (Art. 65
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 65 Frais judiciaires - 1 Les frais judiciaires comprennent l'émolument judiciaire, l'émolument pour la copie de mémoires, les frais de traduction, sauf d'une langue officielle à une autre, et les indemnités versées aux experts et aux témoins.
1    Les frais judiciaires comprennent l'émolument judiciaire, l'émolument pour la copie de mémoires, les frais de traduction, sauf d'une langue officielle à une autre, et les indemnités versées aux experts et aux témoins.
2    L'émolument judiciaire est calculé en fonction de la valeur litigieuse, de l'ampleur et de la difficulté de la cause, de la façon de procéder des parties et de leur situation financière.
3    Son montant est fixé en règle générale:
a  entre 200 et 5000 francs dans les contestations non pécuniaires;
b  entre 200 et 100 000 francs dans les autres contestations.
4    Il est fixé entre 200 et 1000 francs, indépendamment de la valeur litigieuse, dans les affaires qui concernent:
a  des prestations d'assurance sociale;
b  des discriminations à raison du sexe;
c  des litiges résultant de rapports de travail, pour autant que la valeur litigieuse ne dépasse pas 30 000 francs;
d  des litiges concernant les art. 7 et 8 de la loi du 13 décembre 2002 sur l'égalité pour les handicapés24.
5    Si des motifs particuliers le justifient, le Tribunal fédéral peut majorer ces montants jusqu'au double dans les cas visés à l'al. 3 et jusqu'à 10 000 francs dans les cas visés à l'al. 4.
und 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
und 5
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 5 Élection - 1 L'Assemblée fédérale élit les juges.
1    L'Assemblée fédérale élit les juges.
2    Quiconque a le droit de vote en matière fédérale est éligible.
BGG).

Demnach erkennt das Bundesgericht:

1.
Die Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.

2.
Die Gerichtskosten von Fr. 2'000.-- werden zu gleichen Teilen und unter solidarischer Haftung den Beschwerdeführern auferlegt.

3.
Dieses Urteil wird den Verfahrensbeteiligten und dem Appellationsgericht des Kantons Basel-Stadt als Verwaltungsgericht schriftlich mitgeteilt.

Lausanne, 11. Mai 2012
Im Namen der II. öffentlich-rechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts

Der Präsident: Zünd

Der Gerichtsschreiber: Kocher