S. 57 / Nr. 10 Internationales Auslieferungsrecht (i)

BGE 77 I 57

10. Sentenza 14 febbraio 1951 nella causa Ficorilli.


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Regeste:
Art. 10 della legge federale sull'estradizione; art. 3 del trattato di
estradizione italo-svizzero.
Nozione di reato politico in senso relativo.
Art. 10 des eidg. Auslieferungsgesetzes; Art. 3 des
schweizerisch-italienischen Auslieferungsvertrages.
Begriff des sog. relativ-politischen Deliktes.
Art. 10 de la loi fédérale sur l'extradition aux Etats étrangers, du 22
janvier 1892 art. 3 de la Convention entre la Suisse et l'Italie sur
l'extradition réciproque de malfaiteurs et de prévenus, du 22 juillet 1868.
Notion du délit politique dit relatif.

A. - Con nota 4 novembre 1948 la Legazione d'Italia a Bernachiese
l'estradizione del cittadino italiano Fiorello Ficorilli, «condannato con
sentenza 12 marzo 1947 della Corte di Assise di Savona, Sezione speciale,
passata in giudicato il 24 marzo 1948, alla pena della reclusione di anni
trenta quale responsabile, tra l'altro, di concorso nell'omicidio di tale
Janelli, consumato in territorio di Sassello il 27 dicembre 1944».
La domanda di estradizione era accompagnata da diversi allegati, tra i quali
si trovava una copia della suddetta sentenza che dichiara Fiorello Ficorilli
colpevole del reato di collaborazionismo (art. 5 del decreto legge
luogotenenziale 27 luglio 1914, No 159; art. 1 del decreto legge
luogotenenziale 22 aprile 1945, No 142 art. 51 del codice penale militare di
guerra) nonché del reato di omicidio (art. 575 e 62 bis del codice penale).
Il Dipartimento federale di giustizia e polizia chiese al Governo italiano
informazioni complementari sulle circostanze in cui il tenente Janelli era
stato ucciso. Infatti Ficorilli, interrogato dagli organi della polizia
ticinese (che su ordine dell'autorità federale l'avevano provvisoriamente
arrestato in vista dell'annunciata domanda di estradizione), aveva dichiarato
il 9 settembre 1948 che il tenente Janelli era stato ucciso in esecuzione
d'una condanna a morte pronunciata dal generale comandante

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la divisione San Marco. La Legazione italiana a Berna produce va quindi un
rapporto della Procura generale di Genova.
In virtù dell'art. 21
SR 916.40 Loi du 1er juillet 1966 sur les épizooties (LFE)
LFE Art. 21 Colportage, transhumance - 1 Le colportage d'animaux est interdit.50
1    Le colportage d'animaux est interdit.50
2    Le Conseil fédéral peut prendre des dispositions limitatives à l'égard de la circulation des troupeaux transhumants ou l'interdire.
della legge federale sull'estradizione (LFE) Ficorilli
fu invitato a pronunciarsi sulla domanda di estradizione presentata dal
Governo italiano. Egli venne interrogato il 10 ottobre 1949 e il 16 agosto
1950 ed ebbe a confermare di opporsi all'estradizione: a suo modo di vedere,
l'uccisione del tenente Janelli non era un reato di diritto comune, poiché il
movente doveva considerarsi come politico.
B. - Il Dipartimento federale di giustizia e polizia, fondandosi sugli art. 10
SR 916.40 Loi du 1er juillet 1966 sur les épizooties (LFE)
LFE Art. 10 - 1 Le Conseil fédéral édicte les prescriptions générales de lutte contre les épizooties hautement contagieuses et les autres épizooties. Il fixe en outre l'objectif de la lutte contre les autres épizooties en tenant compte du coût et du bénéfice de la lutte. Il règle notamment:23
1    Le Conseil fédéral édicte les prescriptions générales de lutte contre les épizooties hautement contagieuses et les autres épizooties. Il fixe en outre l'objectif de la lutte contre les autres épizooties en tenant compte du coût et du bénéfice de la lutte. Il règle notamment:23
1  le traitement des animaux infectés, suspects ou en danger d'être infectés;
10  l'autorisation et l'emploi des produits de désinfection utilisés dans la lutte contre les épizooties;
11  l'approbation des programmes nationaux de lutte contre des épizooties présentant une importance pour le commerce international d'animaux, appliqués dans le cadre des services de santé animale.
2  l'abattage ou la mise à mort et l'élimination de ces animaux;
3  l'élimination des cadavres et matériaux pouvant être porteurs de l'agent d'une épizootie;
4  l'isolement des animaux infectés ou suspects de l'être, la mise sous séquestre d'étables, de fermes, de pâturages et de localités pour le trafic du bétail, la désinfection et la restriction à la circulation des personnes et au trafic des marchandises;
5  l'observation des animaux suspects d'avoir contracté une maladie épizootique;
6  l'interdiction d'organiser des marchés, des expositions, des ventes d'animaux aux enchères et autres manifestations semblables, ainsi que la limitation ou l'interdiction du trafic d'animaux ou de la détention d'animaux en plein air;
7  l'examen périodique des troupeaux et les autres mesures destinées à maintenir leur état de santé, ainsi que les enquêtes épidémiologiques;
8  l'aide gratuite du propriétaire des animaux à l'application des mesures de lutte;
9  la participation des entreprises de transport aux mesures de lutte;
a  restreindre à une région la circulation des animaux et des produits animaux afin de protéger d'une épizootie les autres parties du pays;
b  ordonner que les mesures d'éradication soient limitées à certaines régions s'il n'est pas possible ni envisagé à court terme d'éradiquer une épizootie dans l'ensemble du pays;
c  déclarer indemnes les régions où aucune épizootie n'a été constatée pendant une durée déterminée.30
3    Le Conseil fédéral peut édicter des dispositions d'hygiène en exploitation pour la prévention des épizooties des animaux de rente.31

cp. 2 e 23 LFE, ha trasmesso gli atti al Tribunale federale per giudizio.
proponendo il rigetto nella domanda.
Su richiesta del Giudice delegato, il Ficorilli ha confermato di opporsi
all'estradizione, ma non ha domandato di essere nuovamente udito, di essere
patrocinato da un avvocato O di prendere visione del preaviso del Ministero
pubblico della Confederazione.
a) La tesi delle autorità italiane si riassume nei seguenti termini: Ficorilli
militava come tenente nelle truppe italiane dette neofasciste die alla fine
del 1944 erano di stanza nella regione di Savona-Varazze. ed erano incorporate
nella divisione San Marco. In siffatta qualità Ficorilli ha preso parte alla
lotta a mano armata contro i nuclei di partigiani di quella regione e in
particolare di Sassello. località a 20 km circa a nord di Savona. Nel
1944-1945 egli ha catturato e seviziato dei partigiani. ha ucciso o fatto
uccidere certi Drago e Ferretti ha ucciso o fatto uccidere dal soldato Gentile
il tenente Janelli nel dicembre 1944.
Secondo la sentenza 12 marzo 1947 della Corte di Assise di Savona. Sezione
speciale, gli atti suddetti entrano nel novero delle operazioni militari e
costituiscono il reato di tradimento giusta l'art. 51 CPMG, tranne tuttavia
l'omicidio nella persona del tenente Janelli che è un reato

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di diritto comune e, come tale, punito in virtù dell'art. 575
SR 916.40 Loi du 1er juillet 1966 sur les épizooties (LFE)
LFE Art. 10 - 1 Le Conseil fédéral édicte les prescriptions générales de lutte contre les épizooties hautement contagieuses et les autres épizooties. Il fixe en outre l'objectif de la lutte contre les autres épizooties en tenant compte du coût et du bénéfice de la lutte. Il règle notamment:23
1    Le Conseil fédéral édicte les prescriptions générales de lutte contre les épizooties hautement contagieuses et les autres épizooties. Il fixe en outre l'objectif de la lutte contre les autres épizooties en tenant compte du coût et du bénéfice de la lutte. Il règle notamment:23
1  le traitement des animaux infectés, suspects ou en danger d'être infectés;
10  l'autorisation et l'emploi des produits de désinfection utilisés dans la lutte contre les épizooties;
11  l'approbation des programmes nationaux de lutte contre des épizooties présentant une importance pour le commerce international d'animaux, appliqués dans le cadre des services de santé animale.
2  l'abattage ou la mise à mort et l'élimination de ces animaux;
3  l'élimination des cadavres et matériaux pouvant être porteurs de l'agent d'une épizootie;
4  l'isolement des animaux infectés ou suspects de l'être, la mise sous séquestre d'étables, de fermes, de pâturages et de localités pour le trafic du bétail, la désinfection et la restriction à la circulation des personnes et au trafic des marchandises;
5  l'observation des animaux suspects d'avoir contracté une maladie épizootique;
6  l'interdiction d'organiser des marchés, des expositions, des ventes d'animaux aux enchères et autres manifestations semblables, ainsi que la limitation ou l'interdiction du trafic d'animaux ou de la détention d'animaux en plein air;
7  l'examen périodique des troupeaux et les autres mesures destinées à maintenir leur état de santé, ainsi que les enquêtes épidémiologiques;
8  l'aide gratuite du propriétaire des animaux à l'application des mesures de lutte;
9  la participation des entreprises de transport aux mesures de lutte;
a  restreindre à une région la circulation des animaux et des produits animaux afin de protéger d'une épizootie les autres parties du pays;
b  ordonner que les mesures d'éradication soient limitées à certaines régions s'il n'est pas possible ni envisagé à court terme d'éradiquer une épizootie dans l'ensemble du pays;
c  déclarer indemnes les régions où aucune épizootie n'a été constatée pendant une durée déterminée.30
3    Le Conseil fédéral peut édicter des dispositions d'hygiène en exploitation pour la prévention des épizooties des animaux de rente.31
CP.
L'estradizione è chiesta soltanto per questo reato ed appare giustificata.
b) Nelle sue deposizioni Ficorilli ha fornito le seguenti spiegazioni:
Tutti gli atti da lui commessi e contemplati dalla sentenza 12 marzo 1947
della Corte di Assise di Savona, Sezione speciale, sono atti che fanno parte
delle operazioni di guerra. I partigiani attaccavano le truppe neofasciste, le
quali naturalmente si difendevano. Il tenente Janelli, ufficiale nella stessa
divisione San Marco delle truppe neofasciste. aveva seguito un corso di
addestramento in Germania, poi disertò passando ai partigiani. Dopo aver
combattuto alcuni mesi coi partigiani, il tenente Janelli ritornò alle truppe
neofasciste. Il generale della divisione San Marco lo condannò a morte. Il
colonnello Sordi trasmise quest'ordine verbalmente e il Ficorilli fece
procedere a quest'esecuzione capitale ad opera del maresciallo Tronconi (e non
ad opera del soldato Gentile, come è detto erroneamente nella suddetta
sentenza). L'esecuzione del tenente Janelli ebbe luogo alla fine
d'un'operazione di rastrellamento di armi e di munizioni eseguita presso i
partigiani sulla scorta delle indicazioni fornite da Janelli. Ficorilli non ha
comandato in persona l'esecuzione di Janelli, ma ne aveva parlato al
maresciallo Tronconi e aveva approvato questa condanna a morte, perché Janelli
era un traditore. Il maresciallo Tronconi procedette a quest'esecuzione
capitale. Per salvare le apparenze, si fece credere che Janelli fosse stato
ucciso da un colpo dei partigiani egli fu quindi seppellito nel cimitero di
guerra della divisione San Marco. A torto quindi si pretende che trattasi d'un
reato di diritto comune. La sentenza suddetta è stata comunque prolata da un
tribunale di eccezione in virtù d'una legge eccezionale. La Corte di Assise di
Savona, Sezione speciale, doveva infatti giudicare soltanto i detenuti
politici.
La versione dei fatti data da Ficorilli ha trovato

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conferma nelle deposizioni di testimoni uditi davanti ad un notaio dopo la
sentenza della Corte di Assise di Savona, Sezione speciale. Tuttavia, secondo
il teste Ogliasto, il tenente Janelli non sarebbe stato ucciso da Gentile,
come si afferma nella sentenza, e nemmeno da Tronconi, come assevera
Ficorilli, ma dal soldato Vigoni, un subordinato di Ficorilli. Costui era
stato trattato da i donnetta poiché non aveva avuto il coraggio di eseguire la
condanna a morte pronunciata dal generale. Pel teste Berardi l'esecuzione
sarebbe l'opera di Tronconi con la collaborazione di Vigoni.
C. - Il Ministero pubblico della Confederazione osserva nel suo preavviso
sostanzialmente quanto segue:
Il reato dell'art. 51 CPMG è un reato politico che non soggiace
all'estradizione. Per questo motivo il Governo italiano poggia la domanda
d'estradizione soltanto sull'omicidio nella persona del tenente Janelli che
sarebbe un crimine di diritto comune.
La Corte di Assise di Savona, Sezione speciale, che ha giudicato Ficorilli,
non è un tribunale d'eccezione a norma dell'art. 9
SR 916.40 Loi du 1er juillet 1966 sur les épizooties (LFE)
LFE Art. 9 Principe - La Confédération et les cantons prennent toutes les mesures qui, d'après l'état de la science et de l'expérience, paraissent propres à empêcher l'apparition et la propagation d'une épizootie.
LFE. Non regge quindi
l'eccezione sollevata da Ficorilli a questo riguardo.
L'atto incriminato non ha carattere puramente militare giusta l'art. 11
SR 916.40 Loi du 1er juillet 1966 sur les épizooties (LFE)
LFE Art. 11 Devoir de diligence et obligation d'annoncer - 1 Les personnes qui détiennent, gardent ou soignent des animaux, effectuent des contrôles dans les troupeaux ou ont accès d'une autre manière aux troupeaux doivent veiller dans le cadre de leur activité et dans la mesure de leurs possibilités à ce que les animaux ne soient pas exposés à un danger d'épizootie.
1    Les personnes qui détiennent, gardent ou soignent des animaux, effectuent des contrôles dans les troupeaux ou ont accès d'une autre manière aux troupeaux doivent veiller dans le cadre de leur activité et dans la mesure de leurs possibilités à ce que les animaux ne soient pas exposés à un danger d'épizootie.
2    Elles sont tenues d'annoncer sans délai à un vétérinaire - à l'inspecteur des ruchers s'il s'agit d'abeilles - l'apparition d'épizooties ainsi que tout élément suspect; elles doivent en outre prendre toutes précautions pour empêcher la transmission de la maladie à d'autres animaux. Les auxiliaires officiels, les bouchers, le personnel travaillant dans les établissements d'élimination et les organes de la police et des douanes sont également soumis à cette obligation.35
3    Les vétérinaires, les instituts de diagnostic et les inspecteurs des ruchers sont tenus d'annoncer les cas au service cantonal compétent, qui les transmet aux autorités cantonales et communales. Les vétérinaires et les inspecteurs des ruchers prennent sans délai les mesures nécessaires pour empêcher la propagation de l'épizootie.
cp. 1
LFE.
Resta da indagare se l'omicidio nella persona del tenente Janelli è di diritto
comune oppure ha carattere politico. Pretendendo d'aver agito per ordine
superiore, Ficorilli invoca l'eccezione dell'art. 18 del codice penale
militare svizzero: il suo atto non sarebbe punibile in Isvizzera e non
potrebbe quindi dar luogo ad estradizione (art. 3
SR 916.40 Loi du 1er juillet 1966 sur les épizooties (LFE)
LFE Art. 3 Organisation cantonale. Vétérinaire cantonal. Vétérinaires officiels et non officiels - Les cantons organisent le service cantonal et local de police des épizooties de façon autonome, sous réserve de l'art. 5 et des dispositions suivantes:7
1  chaque canton désigne un vétérinaire cantonal et, selon les besoins, d'autres vétérinaires officiels; le vétérinaire cantonal dirige la police des épizooties sous la surveillance du gouvernement cantonal;
2  les vétérinaires non officiels sont tenus, dans la limite de leurs possibilités, d'accepter les tâches qui leur sont confiées dans le cadre de l'application des mesures de police des épizooties;
3  l'organisation cantonale doit être propre à assurer une application efficace de la présente loi et des dispositions fondées sur elle.
cp. 1 LFE) di più, la
circostanza che Ficorilli avrebbe agito su ordine d'un superiore conferisce al
preteso reato il carattere di un reato politico in senso relativo. L'atto di
Ficorilli contro Janelli non è quindi diverso dagli altri atti contemplati
dalla sentenza e qualificati giuridicamente di atti politici in base all'art.
51 CPMG, pei quali l'estradizione non è stata chiesta. Si deve domandarsi se
Ficorilli

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abbia agito per ordine d'un suo superiore militare. La sentenza della Corte di
Assise di Savona, Sezione speciale, non risponde negativamente a questa
domanda, ma si limita a dire che quantunque parecchi indizi militino per la
negativa, Ficorilli ha agito per ragioni non ben chiarite. Da diversi indizi,
in particolare dalla diserzione del tenente Janelli o dalla mancanza di motivi
plausibili d'un reato di diritto comune si deve concludere che Ficorilli ha
agito in adempimento di un ordine militare, tanto più che è impossibile
chiedere a Ficorilli di fornire delle prove sicure.
Ficorilli non ha agito personalmente, ma l'esecuzione del tenente Janelli
avvenne ad opera d'un subalterno di Ficorilli.
Siccome non si può ritenere assodato dalla sentenza che l'ordine di procedere
all'esecuzione di Janelli è stato dato da Ficorilli, devesi ammettere ehe
quest'ultimo è stato condannato per aver dato il suo consenso; ora il consenso
puramente passivo non rappresenta in diritto svizzero una forma di complicità.
Manca quindi il requisito dell'identicità dell'atto punibile nelle due
legislazioni, requisito previsto dall'art. 3
SR 916.40 Loi du 1er juillet 1966 sur les épizooties (LFE)
LFE Art. 3 Organisation cantonale. Vétérinaire cantonal. Vétérinaires officiels et non officiels - Les cantons organisent le service cantonal et local de police des épizooties de façon autonome, sous réserve de l'art. 5 et des dispositions suivantes:7
1  chaque canton désigne un vétérinaire cantonal et, selon les besoins, d'autres vétérinaires officiels; le vétérinaire cantonal dirige la police des épizooties sous la surveillance du gouvernement cantonal;
2  les vétérinaires non officiels sont tenus, dans la limite de leurs possibilités, d'accepter les tâches qui leur sont confiées dans le cadre de l'application des mesures de police des épizooties;
3  l'organisation cantonale doit être propre à assurer une application efficace de la présente loi et des dispositions fondées sur elle.
cp. 1 LFE.
L'estradizione deve quindi essere negata.
Considerando in diritto:
1.- Come rettamente osserva il Ministero pubblico federale, l'omicidio non è
mai un delitto puramente militare a norma dell'art. 11
SR 916.40 Loi du 1er juillet 1966 sur les épizooties (LFE)
LFE Art. 11 Devoir de diligence et obligation d'annoncer - 1 Les personnes qui détiennent, gardent ou soignent des animaux, effectuent des contrôles dans les troupeaux ou ont accès d'une autre manière aux troupeaux doivent veiller dans le cadre de leur activité et dans la mesure de leurs possibilités à ce que les animaux ne soient pas exposés à un danger d'épizootie.
1    Les personnes qui détiennent, gardent ou soignent des animaux, effectuent des contrôles dans les troupeaux ou ont accès d'une autre manière aux troupeaux doivent veiller dans le cadre de leur activité et dans la mesure de leurs possibilités à ce que les animaux ne soient pas exposés à un danger d'épizootie.
2    Elles sont tenues d'annoncer sans délai à un vétérinaire - à l'inspecteur des ruchers s'il s'agit d'abeilles - l'apparition d'épizooties ainsi que tout élément suspect; elles doivent en outre prendre toutes précautions pour empêcher la transmission de la maladie à d'autres animaux. Les auxiliaires officiels, les bouchers, le personnel travaillant dans les établissements d'élimination et les organes de la police et des douanes sont également soumis à cette obligation.35
3    Les vétérinaires, les instituts de diagnostic et les inspecteurs des ruchers sont tenus d'annoncer les cas au service cantonal compétent, qui les transmet aux autorités cantonales et communales. Les vétérinaires et les inspecteurs des ruchers prennent sans délai les mesures nécessaires pour empêcher la propagation de l'épizootie.
LFE. Infatti, diretto
contro la vita umana, non entra nel novero degli atti perpetrati a pregiudizio
d'interessi esclusivamente militari, p. es. la disciplina, i doveri di
servizio.
Un omicidio commesso nel corso di operazioni militari da parte di elementi
regolari o irregolari, che, astraendo dalle circostanze in cui è stato coni
messo, apparirebbe come un reato di diritto comune, beneficia del rifiuto
dell'estradizione soltanto se adempie le condizioni del delitto politico in
senso relativo.

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In concreto la questione da risolvere è adunque se, facendo mettere a morte il
tenente Janelli, Ficorilli ha commesso un delitto politico in senso relativo a
norma dell'art. 10
SR 916.40 Loi du 1er juillet 1966 sur les épizooties (LFE)
LFE Art. 10 - 1 Le Conseil fédéral édicte les prescriptions générales de lutte contre les épizooties hautement contagieuses et les autres épizooties. Il fixe en outre l'objectif de la lutte contre les autres épizooties en tenant compte du coût et du bénéfice de la lutte. Il règle notamment:23
1    Le Conseil fédéral édicte les prescriptions générales de lutte contre les épizooties hautement contagieuses et les autres épizooties. Il fixe en outre l'objectif de la lutte contre les autres épizooties en tenant compte du coût et du bénéfice de la lutte. Il règle notamment:23
1  le traitement des animaux infectés, suspects ou en danger d'être infectés;
10  l'autorisation et l'emploi des produits de désinfection utilisés dans la lutte contre les épizooties;
11  l'approbation des programmes nationaux de lutte contre des épizooties présentant une importance pour le commerce international d'animaux, appliqués dans le cadre des services de santé animale.
2  l'abattage ou la mise à mort et l'élimination de ces animaux;
3  l'élimination des cadavres et matériaux pouvant être porteurs de l'agent d'une épizootie;
4  l'isolement des animaux infectés ou suspects de l'être, la mise sous séquestre d'étables, de fermes, de pâturages et de localités pour le trafic du bétail, la désinfection et la restriction à la circulation des personnes et au trafic des marchandises;
5  l'observation des animaux suspects d'avoir contracté une maladie épizootique;
6  l'interdiction d'organiser des marchés, des expositions, des ventes d'animaux aux enchères et autres manifestations semblables, ainsi que la limitation ou l'interdiction du trafic d'animaux ou de la détention d'animaux en plein air;
7  l'examen périodique des troupeaux et les autres mesures destinées à maintenir leur état de santé, ainsi que les enquêtes épidémiologiques;
8  l'aide gratuite du propriétaire des animaux à l'application des mesures de lutte;
9  la participation des entreprises de transport aux mesures de lutte;
a  restreindre à une région la circulation des animaux et des produits animaux afin de protéger d'une épizootie les autres parties du pays;
b  ordonner que les mesures d'éradication soient limitées à certaines régions s'il n'est pas possible ni envisagé à court terme d'éradiquer une épizootie dans l'ensemble du pays;
c  déclarer indemnes les régions où aucune épizootie n'a été constatée pendant une durée déterminée.30
3    Le Conseil fédéral peut édicter des dispositions d'hygiène en exploitation pour la prévention des épizooties des animaux de rente.31
LFE o a norma dell'art. 3 del trattato di estradizione
italo-svizzero.
Il delitto politico in senso relativo è quello che, pur presentando gli
estremi del reato comune, assume carattere politico per i suoi moventi, pel
fine die si proponeva e per le circostanze nelle (mali venne commesso; in
altri termini, è un delitto in sè di natura comune. ma avente prevalentemente
carattere politico (cfr. RU 54 I 212, 59 I 145).
2.- Il Tribunale federale ha già giudicato (RU 49 I 266, 50 I 304 e 59 1145 e
seg.) essere un delitto politico quello die è la conseguenza e la
manifestazione di una straordinaria agitazione e tensione d'animo tra i
partiti politici, ossia di agitazioni e turbamenti collettivi die condussero i
partiti ad usare mezzi violenti contro gli avversari politici, causarono
disordini e reati di sangue in gran numero fatti tutti però che, anche
considerati singolarmente, devono essere ritenuti come conseguenze ed episodi
di un vasto rivolgimento politico e di ti una lotta accesissima per il potere,
non come estrinsecazione di motivi personali o dell'intenzione di raggiungere
uno scopo individuale o privato.
In concreto si è in presenza d'una lotta armata tra due partiti die si
disputano il potere, i partigiani e i neofascisti. Da ambedue le parti si fa
ricorso a violenze e ad operazioni militari o pseudomilitari si scambiano
colpi di fuoco, si procede a delle esecuzioni capitili per rappresaglia.
Nell'inverno 1944 i due campi contendenti in Italia, in ciascuno dei quali
militavano degli Italiani, non solamento combattevano per o contro la vittoria
degli Alleati o dei Tedeschi sullo scacchiere internazionale. ma lottavano
anche sullo scacchiere interno per o contro il Governo Badoglio (diventato
Governo Bonomi dal maggio 1944). per o contro il Governo neofascista.

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Che la lotta tra i due gruppi contendenti assumesse il carattere della guerra
civile risulta chiaramente dal decreto-legge 25 luglio 1944 (del Governo
Bonomi) che è intitolato «Sanzioni contro il fascismo», il cui art. 5 è del
seguente tenore:
«Chiunque posteriormente all'8 settembre 1943, abbia commesso o commetta
delitti contro la fedeltà e la difesa dello Stato, con qualunque fonda di
intelligenza o corrispondenza o collaborazione col tedesco invasore, di aiuto
o di assistenza ad esso prestata, è punito a norma delle disposizioni del
Codice penale militare di guerra.
Le pene stabilite per i militari sono applicate anche ai non militari. I
militari saranno giudicati dai Tribunali militari, i non militari dai giudici
ordinari.»
I soldati e gli ufficiali della divisione San Marco, pel solo fatto che
partecipavano a delle operazioni militari contro i partigiani, si rendevano
quindi colpevoli di tradimento a norma dell'art. 51 CPMG. E del resto in virtù
dell'art. 51 CPMG che, con giudizio 12 marzo 1947, la Corte di Assise di
Savona, Sezione speciale, ha condannato il col. Sordi e il tenente Ficorilli.
Siffatte condanne concernono delitti che, considerando dal lato oggettivo le
circostanze in cui sono sati commessi e il fine prefisso, hanno carattere
politico. Sta bene che le autorità italiane non domandano alla Svizzera
l'estradizione di Ficorilli per quanto concerne la condanna dei fatti puniti
dall'art. 51 CPMG, vale a dire per la partecipazione alle operazioni militari
contro i partigiani. La domanda di estradizione riguarda invero soltanto la
messa a morte di Janelli: secondo le autorità italiane si dovrebbe fare una
differenza tra quest'atto e gli altri atti. Ma è manifesto che, se si
considerano le circostanze nelle quali è avvenuta e il fine prefisso, anche
l'uccisione di Janelli appare come un atto politico. Janelli, ufficiale delle
truppe neofasciste incorporate nella divisione San Marco, ha disertato,
passando ai partigiani coi quali ha combattuto contro i suoi vecchi compagni
d'armi. Poi è ritornato alle truppe neofasciste. ove gli è stato chiesto di
facilitare in civile le ricerche di armi e munizioni dei partigiani.

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Terminate queste ricerche, Janelli è stato ucciso da un distaccamento militare
in servizio comandato. Caratteristico è il fatto che Janelli non è stato messo
a morte da Ficorilli, ma da un subordinato di quest'ultimo.
3.- Resta da indagare se, quantunque l'uccisione di Janelli sia avvenuta nel
corso della lotta a mano armata tra partigiani e neofascisti per la conquista
del potere, i moventi che hanno spinto all'uccisione di Janelli abbiano,
soggettivamente considerati, un carattere non politico.
È concepibile che nel corso di operazioni militari un soldato ne uccida un
altro per motivi privati (atto di gelosia, intenzione di rubare, vendetta). Ma
è necessario che questi motivi non politici emergano dalla sentenza o siano
almeno allegati dall'autorità che domanda l'estradizione.
Se le circostanze esteriori, segnatamente quelle che concernono una lotta
politica, avessero poco spicco, se per esempio l'atto fosse stato commesso
dopo il compimento delle operazioni militari o ad una grande distanza dalle
operazioni militari, si potrebbe essere rigorosi per quanto riguarda la prova
del carattere politico dei motivi. Invece quando, come in concreto, l'atto
incriminato è intervenuto nel corso stesso delle operazioni militari, per
quanto concerne sia il tempo sia il luogo, non si può presumere che il motivo
politico.
Riguardo agli altri motivi cui il Ficorilli avrebbe obbedito uccidendo o più
esattamente facendo uccidere il tenente Janelli, la Corte di Assise di Savona,
Sezione speciale, si limita ad osservare nel suo giudizio quanto segue: «Il
fatto non si può far rientrare nell'imputazione dell'art. 51 CPMG non essendo
stato commesso nel corso o in dipendenza di operazioni militari, ma in
circostanze indipendenti da queste e per motivi non ben chiariti, com'è anche
dimostrato dalla circostanza che si cercò di giustificarlo di fronte ai
comandi superiori con l'evidente menzogna.» Questa motivazione appare troppo
tenue: non risulta che Ficorilli avrebbe agito per vendetta privata,

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per gelosia, per cupidigia, per mentalità criminale. Invece il fatto che
Janelli aveva disertato spiega perfettamente il motivo della di lui esecuzione
capitale: avendo tradito i suoi camerati della divisione San Marco, egli
doveva pagare questa grave colpa come la si paga in tempo di guerra.
Non si tratta di sapere se Ficorilli avrebbe ecceduto i limiti della sua
competenza militare ordinando l'esecuzione d'un traditore. La questione è
invece di sapere se Ficorilli ha commesso un delitto che non poggi su un
motivo militare. In base agli atti questo punto dev'essere risolto
negativamente. L'insieme dei fatti emergenti dall'inserto non permette di
ritenere un altro motivo che quello cui obbediscono i militari in una lotta a
mano armata, adunque un motivo politico preponderante.
Così stando le cose, l'estradizione non può essere accordata.
il Tribunale federale pronuncia .-
L'opposizione di Fiorello Ficorilli è accolta e l'estradizione è rifiutata.
Information de décision   •   DEFRITEN
Document : 77 I 57
Date : 01 janvier 1951
Publié : 14 février 1951
Source : Tribunal fédéral
Statut : 77 I 57
Domaine : ATF- Droit constitutionnel
Objet : Art. 10 della legge federale sull'estradizione; art. 3 del trattato di estradizione...


Répertoire des lois
CP: 575
LFE: 3 
SR 916.40 Loi du 1er juillet 1966 sur les épizooties (LFE)
LFE Art. 3 Organisation cantonale. Vétérinaire cantonal. Vétérinaires officiels et non officiels - Les cantons organisent le service cantonal et local de police des épizooties de façon autonome, sous réserve de l'art. 5 et des dispositions suivantes:7
1  chaque canton désigne un vétérinaire cantonal et, selon les besoins, d'autres vétérinaires officiels; le vétérinaire cantonal dirige la police des épizooties sous la surveillance du gouvernement cantonal;
2  les vétérinaires non officiels sont tenus, dans la limite de leurs possibilités, d'accepter les tâches qui leur sont confiées dans le cadre de l'application des mesures de police des épizooties;
3  l'organisation cantonale doit être propre à assurer une application efficace de la présente loi et des dispositions fondées sur elle.
9 
SR 916.40 Loi du 1er juillet 1966 sur les épizooties (LFE)
LFE Art. 9 Principe - La Confédération et les cantons prennent toutes les mesures qui, d'après l'état de la science et de l'expérience, paraissent propres à empêcher l'apparition et la propagation d'une épizootie.
10 
SR 916.40 Loi du 1er juillet 1966 sur les épizooties (LFE)
LFE Art. 10 - 1 Le Conseil fédéral édicte les prescriptions générales de lutte contre les épizooties hautement contagieuses et les autres épizooties. Il fixe en outre l'objectif de la lutte contre les autres épizooties en tenant compte du coût et du bénéfice de la lutte. Il règle notamment:23
1    Le Conseil fédéral édicte les prescriptions générales de lutte contre les épizooties hautement contagieuses et les autres épizooties. Il fixe en outre l'objectif de la lutte contre les autres épizooties en tenant compte du coût et du bénéfice de la lutte. Il règle notamment:23
1  le traitement des animaux infectés, suspects ou en danger d'être infectés;
10  l'autorisation et l'emploi des produits de désinfection utilisés dans la lutte contre les épizooties;
11  l'approbation des programmes nationaux de lutte contre des épizooties présentant une importance pour le commerce international d'animaux, appliqués dans le cadre des services de santé animale.
2  l'abattage ou la mise à mort et l'élimination de ces animaux;
3  l'élimination des cadavres et matériaux pouvant être porteurs de l'agent d'une épizootie;
4  l'isolement des animaux infectés ou suspects de l'être, la mise sous séquestre d'étables, de fermes, de pâturages et de localités pour le trafic du bétail, la désinfection et la restriction à la circulation des personnes et au trafic des marchandises;
5  l'observation des animaux suspects d'avoir contracté une maladie épizootique;
6  l'interdiction d'organiser des marchés, des expositions, des ventes d'animaux aux enchères et autres manifestations semblables, ainsi que la limitation ou l'interdiction du trafic d'animaux ou de la détention d'animaux en plein air;
7  l'examen périodique des troupeaux et les autres mesures destinées à maintenir leur état de santé, ainsi que les enquêtes épidémiologiques;
8  l'aide gratuite du propriétaire des animaux à l'application des mesures de lutte;
9  la participation des entreprises de transport aux mesures de lutte;
a  restreindre à une région la circulation des animaux et des produits animaux afin de protéger d'une épizootie les autres parties du pays;
b  ordonner que les mesures d'éradication soient limitées à certaines régions s'il n'est pas possible ni envisagé à court terme d'éradiquer une épizootie dans l'ensemble du pays;
c  déclarer indemnes les régions où aucune épizootie n'a été constatée pendant une durée déterminée.30
3    Le Conseil fédéral peut édicter des dispositions d'hygiène en exploitation pour la prévention des épizooties des animaux de rente.31
11 
SR 916.40 Loi du 1er juillet 1966 sur les épizooties (LFE)
LFE Art. 11 Devoir de diligence et obligation d'annoncer - 1 Les personnes qui détiennent, gardent ou soignent des animaux, effectuent des contrôles dans les troupeaux ou ont accès d'une autre manière aux troupeaux doivent veiller dans le cadre de leur activité et dans la mesure de leurs possibilités à ce que les animaux ne soient pas exposés à un danger d'épizootie.
1    Les personnes qui détiennent, gardent ou soignent des animaux, effectuent des contrôles dans les troupeaux ou ont accès d'une autre manière aux troupeaux doivent veiller dans le cadre de leur activité et dans la mesure de leurs possibilités à ce que les animaux ne soient pas exposés à un danger d'épizootie.
2    Elles sont tenues d'annoncer sans délai à un vétérinaire - à l'inspecteur des ruchers s'il s'agit d'abeilles - l'apparition d'épizooties ainsi que tout élément suspect; elles doivent en outre prendre toutes précautions pour empêcher la transmission de la maladie à d'autres animaux. Les auxiliaires officiels, les bouchers, le personnel travaillant dans les établissements d'élimination et les organes de la police et des douanes sont également soumis à cette obligation.35
3    Les vétérinaires, les instituts de diagnostic et les inspecteurs des ruchers sont tenus d'annoncer les cas au service cantonal compétent, qui les transmet aux autorités cantonales et communales. Les vétérinaires et les inspecteurs des ruchers prennent sans délai les mesures nécessaires pour empêcher la propagation de l'épizootie.
21
SR 916.40 Loi du 1er juillet 1966 sur les épizooties (LFE)
LFE Art. 21 Colportage, transhumance - 1 Le colportage d'animaux est interdit.50
1    Le colportage d'animaux est interdit.50
2    Le Conseil fédéral peut prendre des dispositions limitatives à l'égard de la circulation des troupeaux transhumants ou l'interdire.
Répertoire ATF
49-I-266 • 50-I-299 • 54-I-207 • 59-I-136 • 77-I-57
Répertoire de mots-clés
Trié par fréquence ou alphabet
accord de volontés • allemand • armes et munitions • autorisation ou approbation • autorité fédérale • but • chambre • cirque • code pénal • code pénal militaire • conception • cupidité • devoir d'assistance • directeur • directive • dossier • droit commun • droit suisse • décision • déclaration • département fédéral • dépendance • désertion • détenu • fascisme • fausse indication • feu • fédéralisme • guerre civile • infraction politique • international • italie • jalousie • manifestation • ministère public • mobile • mois • motif • notaire • ordre militaire • procuration universelle • provisoire • prévenu • publication • questio • question • réclusion • régiment • répartition des tâches • salaire • travailleur • tribunal d'exception • tribunal fédéral • témoin