Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
{T 0/2}
1C 175/2016
Sentenza del 31 gennaio 2017
I Corte di diritto pubblico
Composizione
Giudici federali Merkli, Presidente,
Eusebio, Chaix,
Cancelliere Crameri.
Partecipanti al procedimento
A.________,
patrocinata dall'avv. Micol Morganti Perucchi,
ricorrente,
contro
Municipio di Capriasca, 6950 Tesserete,
Consiglio di Stato della Repubblica e Cantone Ticino, Residenza governativa, 6501 Bellinzona,
rappresentato dal Dipartimento del territorio del Cantone Ticino, Sezione dello sviluppo territoriale, casella postale 2170, 6501 Bellinzona.
Oggetto
revisione del piano regolatore,
ricorso contro la sentenza emanata il 26 febbraio 2016 dal Tribunale amministrativo del Cantone Ticino.
Fatti:
A.
Il 12 marzo 2012 il Consiglio comunale di Capriasca ha adottato la revisione del piano regolatore, decisione impugnata da A.________, proprietaria di diversi fondi ubicati in quel Comune, dinanzi al Consiglio di Stato con un ricorso del 21 novembre 2012. L'insorgente era rappresentata dagli studi legali dell'avv. B.________ e dell'avv. C.________. L'allegato ricorsuale, steso su carta intestata recante il nome di entrambi gli studi e il rispettivo recapito, era firmato congiuntamente dall'avv. D.________ del primo studio e dall'avv. E.________ del secondo. L'allegato non indicava nessun recapito preferenziale per le comunicazioni.
B.
Con risoluzione del 10 novembre 2015 il Consiglio di Stato ha respinto il ricorso della proprietaria. La decisione è stata inviata il 13 novembre seguente all'insorgente per il tramite dello studio legale avv. C.________, che l'ha ricevuta il 17 novembre. L'avv. D.________ l'ha ricevuta, tuttavia quale patrocinatore di altri proprietari e a causa di un errore di trascrizione del recapito da parte del Governo, solo il 19 novembre, informandone poi la ricorrente il 23 novembre.
C.
L'interessata ha adito il Tribunale cantonale amministrativo con ricorso del 22 dicembre 2015, da lei redatto personalmente e rimesso il 24 dicembre brevi manu alla cancelleria. Con giudizio del 26 febbraio 2016 la Corte cantonale ha dichiarato irricevibile, siccome tardivo, il gravame e respinto l'istanza di restituzione dei termini.
D.
Avverso questa sentenza A.________ presenta un ricorso in materia di diritto pubblico al Tribunale federale. Chiede di annullarla, di accogliere l'istanza di restituzione dei termini e di rinviare gli atti alla Corte cantonale affinché esamini il ricorso sottopostole.
Non sono state chieste osservazioni al gravame.
Diritto:
1.
1.1. Presentato tempestivamente contro una decisione finale in ambito pianificatorio, il ricorso in materia di diritto pubblico è ammissibile sotto il profilo degli art. 82 lett. a
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 82 Principe - Le Tribunal fédéral connaît des recours: |
|
a | contre les décisions rendues dans des causes de droit public; |
b | contre les actes normatifs cantonaux; |
c | qui concernent le droit de vote des citoyens ainsi que les élections et votations populaires. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 86 Autorités précédentes en général - 1 Le recours est recevable contre les décisions: |
|
1 | Le recours est recevable contre les décisions: |
a | du Tribunal administratif fédéral; |
b | du Tribunal pénal fédéral; |
c | de l'Autorité indépendante d'examen des plaintes en matière de radio-télévision; |
d | des autorités cantonales de dernière instance, pour autant que le recours devant le Tribunal administratif fédéral ne soit pas ouvert. |
2 | Les cantons instituent des tribunaux supérieurs qui statuent comme autorités précédant immédiatement le Tribunal fédéral, sauf dans les cas où une autre loi fédérale prévoit qu'une décision d'une autre autorité judiciaire peut faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral. |
3 | Pour les décisions revêtant un caractère politique prépondérant, les cantons peuvent instituer une autorité autre qu'un tribunal. |
1.2. Secondo l'art. 42 cpv. 1 e
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
|
1 | Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
2 | Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16 |
3 | Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision. |
4 | En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement: |
a | le format du mémoire et des pièces jointes; |
b | les modalités de la transmission; |
c | les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18 |
5 | Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
6 | Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
7 | Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable. |
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
|
1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
1.3. Quando l'ultima autorità cantonale dichiara un ricorso irricevibile per ragioni formali e non procede all'esame di merito, la ricorrente deve addurre perché essa avrebbe accertato in modo addirittura insostenibile e quindi arbitrario (su questa nozione vedi DTF 141 I 70 consid. 2.2 pag. 72, 49 consid. 3.4 pag. 53) l'assenza dei presupposti formali, in concreto la tardività del gravame (DTF 139 II 233 consid. 3.2 pag. 235; 118 Ib 134 consid. 2).
2.
2.1. La Corte cantonale ha accertato che la decisione impugnata, notificata il 13 novembre 2015, è stata ricevuta dallo studio legale C.________ il 17 novembre seguente, per cui il termine di ricorso ha iniziato a decorrere il giorno successivo, giungendo a scadenza il 17 dicembre. L'impugnativa, consegnata alla cancelleria del Tribunale solamente il 24 dicembre, è pertanto tardiva.
La ricorrente ritiene invece che il termine avrebbe cominciato a decorrere dalla notifica della decisione all'altro studio legale, che l'ha ricevuta il 19 dicembre 2015: il termine non sarebbe quindi spirato prima del 18 dicembre, essendo stato sospeso dalle ferie giudiziarie.
2.2. I giudici cantonali hanno ricordato che le parti devono comunicare all'autorità il loro domicilio o la loro sede (art. 11 cpv. 1 della legge sulla procedura amministrativa del 24 settembre 2013, LPAmm) e ch'esse possono condurre personalmente la procedura o scegliere di farsi rappresentare (art. 21 cpv. 1 LPAmm). Hanno precisato che la LPAmm non impone all'autorità di notificare gli atti direttamente al rappresentante della parte, ma che la prassi cantonale in vigore, come già quella precedente, lo prevede quando il patrocinatore si è fatto conoscere e si sia legittimato come tale (MARCO BORGHI/GUIDO CORTI, Compendio di procedura amministrativa ticinese, Lugano 1997, n. 1b ad art. 12). Hanno poi rilevato che la legge non vieta di farsi rappresentare da più mandatari e che né la LPAmm né la legge federale sulla procedura amministrativa del 20 dicembre 1968 (RS 172.021) conoscono una disposizione analoga all'art. 127 cpv. 2
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 127 - 1 Le prévenu, la partie plaignante et les autres participants à la procédure peuvent se faire assister d'un conseil juridique pour défendre leurs intérêts. |
|
1 | Le prévenu, la partie plaignante et les autres participants à la procédure peuvent se faire assister d'un conseil juridique pour défendre leurs intérêts. |
2 | Une partie peut se faire assister de plusieurs conseils juridiques pour autant que la procédure n'en soit pas retardée de manière indue. En pareil cas, elle désigne parmi eux un représentant principal qui est habilité à accomplir les actes de représentation devant les autorités pénales et dont l'adresse est désignée comme unique domicile de notification. |
3 | Dans les limites de la loi et des règles de sa profession, un conseil juridique peut défendre les intérêts de plusieurs participants à la procédure dans la même procédure. |
4 | Les parties peuvent choisir pour conseil juridique toute personne digne de confiance, jouissant de la capacité civile et ayant une bonne réputation; la législation sur les avocats est réservée. |
5 | La défense des prévenus est réservée aux avocats qui, en vertu de la loi du 23 juin 2000 sur les avocats63, sont habilités à représenter les parties devant les tribunaux; les dispositions contraires du droit cantonal sur la représentation dans le cadre de procédures portant sur des contraventions sont réservées. |
che l'autorità intimi gli atti a uno di loro, la parte non potendo pretendere che la notifica intervenga a tutti gli indirizzi designati. Ne hanno concluso, richiamando anche la dottrina (BENOÎT BOVAY, Procédure administrative, 2aed. 2015, pag. 379), ch'essa può quindi notificare validamente l'atto a un unico rappresentante, potendo contare sul fatto che il destinatario, al fine di salvaguardare i propri interessi, adotti le misure necessarie per entrare in possesso dell'invio agli indirizzi da lui indicati. Se l'autorità decide di inviare un atto a tutti i patrocinatori, il termine di ricorso decorre quindi dalla prima notificazione, soluzione che si impone anche sotto il profilo dei principi della buona fede procedurale, della parità di trattamento e della sicurezza del diritto, allo scopo di non procrastinare indebitamente il termine di ricorso una volta che la decisione è nota alle parti tramite la prima notificazione.
2.2.1. La Corte cantonale ha rilevato che secondo l'art. 20 LPAmm una notificazione difettosa non può cagionare alle parti alcun pregiudizio, regola temperata tuttavia dai principi della buona fede e della sicurezza giuridica, per evitare che una notifica permetta di differire illimitatamente il termine per impugnare la decisione. Ha accertato che la ricorrente aveva designato con due separate procure quali suoi patrocinatori gli avvocati dei citati studi legali. L'allegato ricorsuale è stato steso su carta intestata comune, riportante il nome dei due studi e il Ioro rispettivo recapito. L'atto, firmato congiuntamente dall'avv. D.________, per Io studio legale avv. B.________, e dall'avv. E.________, per l'altro (sebbene la firma era stata apposta, per procura, dall'avv. D.________), non conteneva indicazioni circa un recapito preferenziale: il Governo poteva pertanto notificare validamente gli atti all'uno o all'altro patrocinatore, oppure a entrambi.
2.2.2. Quale ulteriore motivazione ha rilevato che anche qualora si volesse ritenere che la notificazione fosse difettosa, tale circostanza sarebbe comunque ininfluente, per motivi derivanti dalla buona fede procedurale, poiché al momento della notifica l'insorgente era patrocinata da entrambi i legali. Anche nell'ipotesi in cui si volesse ammettere ch'ella potesse attendersi in buona fede che l'autorità inviasse gli atti all'avv. D.________, che al suo dire la rappresentava "di fatto", un simile difetto poteva e doveva essere tempestivamente rilevato dai suoi patrocinatori. Non poteva infatti sfuggire loro, secondo il chiaro tenore della decisione governativa, ch'essa era stata notificata alla ricorrente per il tramite dell'avv. C.________, così come, per Io stesso motivo, l'avv. D.________ non poteva non accorgersi ch'essa gli era stata notificata in un'unica copia e soltanto in relazione ad altri proprietari. I giudici cantonali hanno stabilito che non occorreva pertanto esaminare se l'errore fosse da ascrivere al comportamento negligente dell'uno o dell'altro patrocinatore: se un eventuale vizio di notificazione vi fosse stato, esso era immediatamente rilevabile dai legali, i quali non hanno sollevato obiezioni in merito. La
proprietaria, giusta il principio della buona fede procedurale, non poteva quindi attendere sino al 24 dicembre 2015 per invocarlo a sostegno della tempestività dell'impugnativa.
2.3. La ricorrente, rilevato che la LPAmm è silente riguardo alle comunicazioni in casi di doppia rappresentanza, si limita ad addurre, in maniera del tutto generica, che si potrebbe ricercare una soluzione a questa pretesa lacuna, senza peraltro neppure tentare di dimostrare che si tratterrebbe di una lacuna da colmare (DTF 140 III 636 consid. 2.1 pag. 637; sentenza 1C 287/2014 del 25 agosto 2015 consid. 7.3 e 8.5, in: RtiD I-2016 n. 1), facendo capo all'art. 127 cpv. 2
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 127 - 1 Le prévenu, la partie plaignante et les autres participants à la procédure peuvent se faire assister d'un conseil juridique pour défendre leurs intérêts. |
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1 | Le prévenu, la partie plaignante et les autres participants à la procédure peuvent se faire assister d'un conseil juridique pour défendre leurs intérêts. |
2 | Une partie peut se faire assister de plusieurs conseils juridiques pour autant que la procédure n'en soit pas retardée de manière indue. En pareil cas, elle désigne parmi eux un représentant principal qui est habilité à accomplir les actes de représentation devant les autorités pénales et dont l'adresse est désignée comme unique domicile de notification. |
3 | Dans les limites de la loi et des règles de sa profession, un conseil juridique peut défendre les intérêts de plusieurs participants à la procédure dans la même procédure. |
4 | Les parties peuvent choisir pour conseil juridique toute personne digne de confiance, jouissant de la capacité civile et ayant une bonne réputation; la législation sur les avocats est réservée. |
5 | La défense des prévenus est réservée aux avocats qui, en vertu de la loi du 23 juin 2000 sur les avocats63, sont habilités à représenter les parties devant les tribunaux; les dispositions contraires du droit cantonal sur la représentation dans le cadre de procédures portant sur des contraventions sont réservées. |
La ricorrente insiste sul fatto che il ricorso al Consiglio di Stato, presentato congiuntamente dai due legali, sarebbe nondimeno stato allestito unicamente dall'avv. D.________, che ha partecipato a un'udienza istruttoria e che di fatto sarebbe stato l'unico responsabile della pratica: egli l'ha informata della reiezione del gravame, adducendo che la decisione governativa poteva essere impugnata per effetto delle ferie giudiziarie fino al mese di gennaio. Ammette che lo studio legale avv. C.________ ha ricevuto la decisione il 17 novembre 2015: al suo dire tale notifica sarebbe tuttavia arbitraria, poiché il ricorso riportava prima il nome dell'altro studio legale ed era stato firmato per entrambi i patrocinatori dall'avv. D.________.
2.4. L'assunto ricorsuale, secondo cui da questi indizi il Governo avrebbe dovuto ritenere che l'avv. D.________ fosse il patrocinatore principale e pertanto comunicare a lui la propria decisione e non notificarla all'altro studio legale, manifestamente non regge. Ciò a maggior ragione ritenuto che la ricorrente medesima riconosce che i suoi due rappresentanti erano entrambi ugualmente legittimati. Ella misconosce, ciò che è decisivo, che il termine di ricorso ha iniziato a decorrere dal momento in cui ha preso conoscenza della decisione governativa, per il tramite di uno dei legali da lei designati. La circostanza che l'altro patrocinatore l'ha ricevuta due giorni dopo, per di più in relazione ad altri clienti, nulla muta al riguardo. Non spettava al Governo procedere all'interpretazione dei citati vaghi "indizi" per stabilire a quale legale notificare la propria decisione, pure considerato l'importante numero di ricorsi presentati. La comunicazione a un patrocinatore debitamente designato è corretta e per nulla arbitraria. A ragione la Corte cantonale ha osservato che il preteso difetto della notifica all'altro legale poteva e doveva essere se del caso rilevato tempestivamente dai patrocinatori. Come accertato nella decisione
impugnata ciò non è avvenuto, poiché, come ammesso dagli stessi patrocinatori nelle loro corrispondenze, "a causa di una probabile incomprensione" tra le loro cancellerie, quella dell'avv. C.________ avrebbe erroneamente riferito all'altra che la risoluzione governativa sarebbe pervenuta anche a loro il 19 novembre 2015 e non due giorni prima. La tesi che l'avv. D.________ al momento della notifica potesse ritenere che la decisione gli fosse stata intimata correttamente non regge, ricordato che in seguito ha saputo che la stessa era stata comunicata anche all'altro patrocinatore: l'errore sulla data della notifica a quest'ultimo, dovuto a uno sbaglio dei loro ausiliari, è imputabile agli studi legali e quindi alla ricorrente (art. 101
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat CO Art. 101 - 1 Celui qui, même d'une manière licite, confie à des auxiliaires, tels que des personnes vivant en ménage avec lui ou des travailleurs, le soin d'exécuter une obligation ou d'exercer un droit dérivant d'une obligation, est responsable envers l'autre partie du dommage qu'ils causent dans l'accomplissement de leur travail.47 |
|
1 | Celui qui, même d'une manière licite, confie à des auxiliaires, tels que des personnes vivant en ménage avec lui ou des travailleurs, le soin d'exécuter une obligation ou d'exercer un droit dérivant d'une obligation, est responsable envers l'autre partie du dommage qu'ils causent dans l'accomplissement de leur travail.47 |
2 | Une convention préalable peut exclure en tout ou en partie la responsabilité dérivant du fait des auxiliaires. |
3 | Si le créancier est au service du débiteur, ou si la responsabilité résulte de l'exercice d'une industrie concédée par l'autorité, le débiteur ne peut s'exonérer conventionnellement que de la responsabilité découlant d'une faute légère. |
La ricorrente non si confronta del resto con la prassi, notoria, posta rettamente a fondamento dell'impugnato giudizio, secondo la quale il termine per impugnare una decisione, segnatamente quelle governative di approvazione del piano regolatore, inizia a decorrere dalla notificazione della stessa, in concreto quindi dal 17 novembre 2015 con la comunicazione all'avv. C.________ (sentenza 1C 499/2008 del 25 maggio 2009 consid. 1.2, 2.2 e 2.4, in: RtiD I-2010 n. 20 pag. 98).
2.5. Ella sostiene a torto che l'errore commesso dal Governo, che in un primo tempo ha inviato una decisione destinata all'avv. D.________, peraltro riferita ad altri proprietari, a una casella postale errata, implicherebbe una disparità di trattamento con altri insorgenti che hanno beneficiato delle ferie giudiziarie. Come a ragione rilevato nella decisione impugnata, in questo errore non è ravvisabile alcuna volontà di favorire determinati proprietari a discapito di altri. Al riguardo, la Corte cantonale ha argomentato, seppure in modo discutibile, che anche la ricorrente con la prima notifica avrebbe potuto usufruire della sospensione dei termini, attendendo semplicemente alcuni giorni prima di ritirare la raccomandata (DTF 141 II 429 consid. 3.1 pag. 432; 138 III 225 consid. 3.1 pag. 227).
3.
3.1. La Corte cantonale ha poi negato che nello scritto del 4 gennaio 2016 della ricorrente si potesse desumere una domanda di restituzione in intero ai sensi dell'art. 15 LPAmm. La ricorrente non censura questa motivazione, per cui già per questo motivo la critica è inammissibile (DTF 138 I 97 consid. 4.1.4 pag. 100 e rinvii).
3.2. La Corte cantonale ha nondimeno ritenuto che, anche qualora si volesse ritenerla formulata implicitamente, la richiesta andrebbe respinta nel merito. L'art. 15 cpv. 1 LPAmm dispone che i termini non rispettati possono essere restituiti soltanto se la parte o il suo rappresentante può dimostrare di non averli potuti osservare a causa di un impedimento di cui non ha colpa. Questo rimedio, eccezionale, incide profondamente sulla sicurezza del diritto, per cui occorre valutare l'adempimento dei suoi requisiti con rigore e applicare criteri restrittivi: la parte che intende prevalersene, rispettivamente il suo patrocinatore, deve pertanto dimostrare di essere esente da qualsiasi colpa e che non avrebbe potuto agire tempestivamente, nemmeno dando prova di un comportamento scrupoloso (sentenze 2C 747/2011 del 26 settembre 2011 consid. 2.2 e 1C 393/2016 del 5 dicembre 2016 consid. 2.1). Ha stabilito che gli argomenti invocati dall'istante (buona fede, il fatto di non poter essere penalizzata dalla notifica ai suoi patrocinatori in data diversa della decisione, ecc.) non rientrano con ogni evidenza nel novero di quelli che per gravità e mancanza di colpa permetterebbero di accogliere la domanda. Ciò poiché il mancato ossequio della
scadenza è da ricondurre all'errata convinzione che la decisione sarebbe stata notificata solo il 19 novembre 2015, errore che, come visto, dev'essere ascritto ai legali.
3.3. La ricorrente sostiene a torto che la sentenza 2F 17/2014 del 19 settembre 2014 consid. 2, richiamata dai giudici cantonali, non sarebbe pertinente, poiché relativa a un calcolo errato della scadenza del termine ricorsuale. Anche i suoi patrocinatori non hanno rispettato tale termine a causa dell'esposto errore, ciò che le è imputabile (sentenza 5A 927/2015 del 22 dicembre 2015 consid. 5.1, in: SJ 2016 I pag. 285). Ora, spetta ai legali verificare diligentemente la data di notifica di una decisione: la richiesta di assolvimento del relativo requisito non costituisce un formalismo eccessivo.
4.
Il ricorso, in quanto ammissibile, dev'essere pertanto respinto. Le spese seguono la soccombenza (art. 66 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
|
1 | En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
2 | Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis. |
3 | Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés. |
4 | En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours. |
5 | Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement. |
Per questi motivi, il Tribunale federale pronuncia:
1.
Nella misura in cui è ammissibile, il ricorso è respinto.
2.
Le spese giudiziarie di fr. 2'000.-- sono poste a carico della ricorrente.
3.
Comunicazione al patrocinatore della ricorrente, al Municipio di Capriasca, al Consiglio di Stato, al Tribunale amministrativo del Cantone Ticino e all'Ufficio federale dello sviluppo territoriale.
Losanna, 31 gennaio 2017
In nome della I Corte di diritto pubblico
del Tribunale federale svizzero
Il Presidente: Merkli
Il Cancelliere: Crameri