Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
5A 589/2017, 5A 590/2017
Arrêt du 30 novembre 2017
IIe Cour de droit civil
Composition
MM. les Juges fédéraux von Werdt, Président,
Herrmann et Schöbi.
Greffière : Mme Feinberg.
Participants à la procédure
5A 589/2017
A.A.________,
représentée par Me Joël Crettaz, avocat,
recourante,
contre
B.A.________,
représenté par Me Jérôme Reymond, avocat,
intimé.
et
5A 590/2017
B.A.________,
représenté par Me Jérôme Reymond, avocat,
recourant
contre
A.A.________,
représentée par Me Joël Crettaz, avocat
intimée
Objet
mesures provisionnelles (contribution d'entretien en faveur de l'épouse),
recours contre l'arrêt de la Juge déléguée de la Cour d'appel civile du Tribunal cantonal du canton de Vaud du 5 juillet 2017 (TD16.030970-170675 TD16.030970-170678 284).
Faits :
A.
A.A.________ (1959) et B.A.________ (1954) se sont mariés en 1997. Aucun enfant n'est issu de cette union. A.A.________ est la mère d'un enfant majeur, né d'une précédente union.
Les conjoints vivent séparés depuis le 8 juin 2014.
B.
B.a. Le 10 mai 2016, l'épouse a déposé une requête de mesures protectrices de l'union conjugale.
B.b. Le 27 juin 2016, l'époux a formé une demande unilatérale de divorce.
B.c. Par ordonnance de mesures provisionnelles du 10 avril 2017, la Vice-présidente du Tribunal civil de l'arrondissement de l'Est vaudois a rappelé la convention signée par les parties lors de l'audience du 26 août 2016 et ratifiée pour valoir prononcé partiel de mesures protectrices de l'union conjugale [recte: de mesures provisionnelles] selon laquelle les parties avaient convenu de vivre séparées pour une durée indéterminée, l'épouse étant autorisée à vivre dans la villa conjugale, et a dit que l'époux contribuerait à l'entretien de l'épouse par le versement d'une pension mensuelle de 3'000 fr. du 1 er mai 2015 au 31 mars 2016, de 2'750 fr. du 1 er au 30 avril 2016, et de 4'150 fr. dès et y compris le 1 er mai 2016.
Statuant sur appels des deux conjoints, la Juge déléguée de la Cour d'appel civile du Tribunal cantonal du canton de Vaud a, par arrêt du 5 juillet 2017, réformé l'ordonnance du premier juge en ce sens que la contribution d'entretien était arrêtée à 2'350 fr. par mois du 1 er mai 2015 au 30 avril 2016 (III.III), à 3'940 fr. par mois du 1 er mai au 31 juillet 2016 (III.IV), à 2'540 fr. par mois du 1 er août 2016 au 28 février 2017 (III.V) et à 3'600 fr. par mois dès le 1 er mars 2017 (III.Vbis). Elle a réparti les frais de la procédure provisionnelle de 650 fr. à hauteur de 520 fr. à la charge de l'époux et de 130 fr. à la charge de l'épouse (III.VI), dit que l'époux était le débiteur de l'épouse des sommes de 270 fr. à titre de remboursement de ses frais judiciaires (III.VII) et de 1'200 fr. à titre de dépens de première instance (III.VIII), réparti par moitié les frais judiciaires de deuxième instance de l'appel de B.A.________ de 1'200 fr. (IV.), mis à la charge de l'épouse les frais judiciaires de deuxième instance relatifs à son appel (V.), condamné l'épouse à verser à l'époux les sommes de 600 fr. à titre de restitution partielle d'avance de frais de deuxième instance (VI.) et de 1'500 fr. à titre de dépens réduits de
deuxième instance (VII).
C.
Par acte du 4 août 2017, l'épouse exerce un recours en matière civile au Tribunal fédéral. Elle conclut principalement à la réforme de l'arrêt querellé, en ce sens que la contribution d'entretien mensuelle en sa faveur est fixée à 3'809 fr. 20 du 1 er mai 2015 au 30 avril 2016, à 4'904 fr. 55 du 1 er mai au 31 juillet 2016, à 3'825 fr. 55 du 1 er août 2016 au 28 février 2017 et à 5'254 fr. 65 dès le 1 er mars 2017. Elle conclut également à ce que les frais de la procédure provisionnelle de 650 fr. soient mis entièrement à la charge de l'époux, à ce qu'il soit dit que celui-ci est débiteur des sommes de 400 fr. à titre de remboursement de ses frais judiciaires et de 2'000 fr. à titre de dépens de première instance, à ce que les frais judiciaires de deuxième instance concernant son appel, arrêtés à 1'200 fr., soient mis entièrement à la charge de l'intimé, à ce que celui-ci lui verse la somme de 600 fr. à titre de restitution partielle d'avance de frais de deuxième instance et la somme de 1'500 fr. à titre de dépens réduits de deuxième instance. Subsidiairement, elle conclut à l'annulation de l'arrêt querellé et au renvoi de la cause à l'autorité cantonale pour nouvelle décision dans le sens des considérants.
D.
D.a. Par acte du même jour, l'époux exerce également un recours en matière civile au Tribunal fédéral. Il conclut principalement à la réforme de l'arrêt attaqué en ce sens que la contribution d'entretien est arrêtée à 1'180 fr. par mois du 1 er mai au 31 juillet 2016, est supprimée du 1 er août 2016 au 28 février 2017, puis est fixée à 1'300 fr. par mois dès le 1 er mars 2017, que les frais de la procédure provisionnelle de 650 fr. sont mis entièrement à la charge de l'intimée, qu'il est dit que celle-ci est sa débitrice de la somme de 520 fr. à titre de remboursement de ses frais judiciaires, que le ch. III.VIII du dispositif de l'arrêt querellé est supprimé, que les frais judiciaires de deuxième instance de son appel, arrêtés à 1'200 fr., sont mis à la charge de l'intimée et que celle-ci doit lui verser les sommes de 1'200 fr. à titre de restitution d'avance de frais de deuxième instance et de 3'000 fr. à titre de dépens de deuxième instance. Subsidiairement, il conclut à l'annulation de l'arrêt entrepris et au renvoi de la cause à la juridiction précédente pour nouvelle décision dans le sens des considérants.
Invitées à se déterminer sur la requête d'effet suspensif assortissant le recours, l'intimée a conclu à son rejet et l'autorité précédente s'en est remise à justice.
D.b. Par ordonnance du 29 août 2017, le Président de la II e Cour de droit civil a partiellement admis la requête d'effet suspensif de l'époux pour les arriérés des contributions d'entretien dues jusqu'à la fin du mois de juillet 2017 et l'a rejetée pour le surplus.
Des observations sur le fond n'ont pas été requises.
Considérant en droit :
1.
Les deux recours sont dirigés contre la même décision, reposent sur le même complexe de faits et opposent les mêmes parties; dans ces circonstances, il y a lieu, par économie de procédure, de joindre les deux causes et de statuer à leur sujet par un seul arrêt (art. 24
SR 273 Legge del 4 dicembre 1947 di procedura civile federale PC Art. 24 - 1 L'attore che intende esercitare più azioni contro lo stesso convenuto può farle valere in un'unica petizione, se il Tribunale federale è competente per giudicare ogni singola pretesa. Questa condizione non è richiesta per pretese accessorie. |
|
1 | L'attore che intende esercitare più azioni contro lo stesso convenuto può farle valere in un'unica petizione, se il Tribunale federale è competente per giudicare ogni singola pretesa. Questa condizione non è richiesta per pretese accessorie. |
2 | Più persone possono agire o essere convenute con la stessa petizione: |
a | se esiste tra loro una comunione giuridica in relazione con l'oggetto litigioso o se i loro diritti o le loro obbligazioni derivano da una stessa causa materiale e giuridica. Il giudice può chiamare in causa un terzo che faccia parte della comunione giuridica. Il chiamato in causa diventa parte in lite; |
b | se pretese di eguale natura, che si fondano su di una causa materiale e giuridica essenzialmente dello stesso genere, formano l'oggetto di una lite, semprechè la competenza del Tribunale federale esista per ognuna di esse. |
3 | Quando lo reputa necessario, il giudice può ordinare d'ufficio, in ogni stadio della procedura, la disgiunzione delle cause. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 71 - Nei casi per i quali la presente legge non prevede disposizioni speciali sulla procedura si applicano per analogia le prescrizioni della PC30. |
2.
Les deux recours ont été déposés en temps utile (art. 46 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 46 Sospensione - 1 I termini stabiliti in giorni dalla legge o dal giudice sono sospesi: |
|
1 | I termini stabiliti in giorni dalla legge o dal giudice sono sospesi: |
a | dal settimo giorno precedente la Pasqua al settimo giorno successivo alla Pasqua incluso; |
b | dal 15 luglio al 15 agosto incluso; |
c | dal 18 dicembre al 2 gennaio incluso. |
2 | Il capoverso 1 non si applica nei procedimenti concernenti: |
a | l'effetto sospensivo e altre misure provvisionali; |
b | l'esecuzione cambiaria; |
c | i diritti politici (art. 82 lett. c); |
d | l'assistenza giudiziaria internazionale in materia penale e l'assistenza amministrativa internazionale in materia fiscale; |
e | gli appalti pubblici.18 |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 100 Ricorso contro decisioni - 1 Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione. |
|
1 | Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione. |
2 | Il termine è di dieci giorni per i ricorsi contro le decisioni: |
a | delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento; |
b | nel campo dell'assistenza giudiziaria internazionale in materia penale e dell'assistenza amministrativa internazionale in materia fiscale; |
c | in materia di ritorno di un minore secondo la Convenzione europea del 20 maggio 198090 sul riconoscimento e l'esecuzione delle decisioni in materia di affidamento di minori e sul ristabilimento dell'affidamento oppure secondo la Convenzione del 25 ottobre 198091 sugli aspetti civili del rapimento internazionale di minori; |
d | del Tribunale federale dei brevetti in materia di rilascio di una licenza secondo l'articolo 40d della legge del 25 giugno 195493 sui brevetti. |
3 | Il termine è di cinque giorni per i ricorsi contro le decisioni: |
a | delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento pronunciate nell'ambito dell'esecuzione cambiaria; |
b | dei Governi cantonali su ricorsi concernenti votazioni federali. |
4 | Il termine è di tre giorni per i ricorsi contro le decisioni dei Governi cantonali su ricorsi concernenti le elezioni al Consiglio nazionale. |
5 | Per i ricorsi concernenti conflitti di competenza tra due Cantoni, il termine decorre al più tardi dal giorno in cui in ciascun Cantone sono state pronunciate decisioni impugnabili mediante ricorso al Tribunale federale. |
6 | ...94 |
7 | Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
|
1 | Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
2 | Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.14 15 |
3 | Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata. |
4 | In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201616 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento: |
a | il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati; |
b | le modalità di trasmissione; |
c | le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.17 |
5 | Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione. |
6 | Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi. |
7 | Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 90 Decisioni finali - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni che pongono fine al procedimento. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 75 Autorità inferiori - 1 Il ricorso è ammissibile contro le decisioni pronunciate dalle autorità cantonali di ultima istanza, dal Tribunale amministrativo federale e dal Tribunale federale dei brevetti.36 |
|
1 | Il ricorso è ammissibile contro le decisioni pronunciate dalle autorità cantonali di ultima istanza, dal Tribunale amministrativo federale e dal Tribunale federale dei brevetti.36 |
2 | I Cantoni istituiscono tribunali superiori quali autorità cantonali di ultima istanza. Tali tribunali giudicano su ricorso, salvo nei casi in cui: |
a | una legge federale prevede un'istanza cantonale unica; |
b | un tribunale specializzato nelle controversie di diritto commerciale giudica in istanza cantonale unica; |
c | è proposta loro direttamente, con il consenso di tutte le parti, un'azione con un valore litigioso di almeno 100 000 franchi. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 75 Autorità inferiori - 1 Il ricorso è ammissibile contro le decisioni pronunciate dalle autorità cantonali di ultima istanza, dal Tribunale amministrativo federale e dal Tribunale federale dei brevetti.36 |
|
1 | Il ricorso è ammissibile contro le decisioni pronunciate dalle autorità cantonali di ultima istanza, dal Tribunale amministrativo federale e dal Tribunale federale dei brevetti.36 |
2 | I Cantoni istituiscono tribunali superiori quali autorità cantonali di ultima istanza. Tali tribunali giudicano su ricorso, salvo nei casi in cui: |
a | una legge federale prevede un'istanza cantonale unica; |
b | un tribunale specializzato nelle controversie di diritto commerciale giudica in istanza cantonale unica; |
c | è proposta loro direttamente, con il consenso di tutte le parti, un'azione con un valore litigioso di almeno 100 000 franchi. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 72 Principio - 1 Il Tribunale federale giudica i ricorsi contro le decisioni pronunciate in materia civile. |
|
1 | Il Tribunale federale giudica i ricorsi contro le decisioni pronunciate in materia civile. |
2 | Al ricorso in materia civile soggiacciono anche: |
a | le decisioni in materia di esecuzione e fallimento; |
b | le decisioni in rapporto diretto con il diritto civile pronunciate in applicazione di norme di diritto pubblico, segnatamente le decisioni: |
b1 | sul riconoscimento e l'esecuzione di decisioni e sull'assistenza giudiziaria in materia civile, |
b2 | sulla tenuta del registro fondiario, dei registri dello stato civile, del registro di commercio e dei registri in materia di marchi, disegni e modelli, brevetti d'invenzione, varietà vegetali e topografie, |
b3 | sull'autorizzazione al cambiamento del nome, |
b4 | in materia di vigilanza sulle fondazioni, eccettuati gli istituti di previdenza e di libero passaggio, |
b5 | in materia di vigilanza sugli esecutori testamentari e altri rappresentanti previsti dal diritto successorio, |
b6 | in materia di protezione dei minori e degli adulti, |
b7 | ... |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 51 Calcolo - 1 Il valore litigioso à determinato: |
|
1 | Il valore litigioso à determinato: |
a | in caso di ricorso contro una decisione finale, dalle conclusioni rimaste controverse dinanzi all'autorità inferiore; |
b | in caso di ricorso contro una decisione parziale, dall'insieme delle conclusioni che erano controverse dinanzi all'autorità che ha pronunciato la decisione; |
c | in caso di ricorso contro decisioni pregiudiziali e incidentali, dalle conclusioni che sono controverse dinanzi all'autorità competente nel merito; |
d | in caso di azione, dalle conclusioni dell'attore. |
2 | Se nelle conclusioni non è chiesto il pagamento di una somma di denaro determinata, il Tribunale federale stabilisce il valore litigioso secondo il suo apprezzamento. |
3 | Gli interessi, i frutti, le spese giudiziarie e ripetibili fatti valere come pretese accessorie, i diritti riservati e le spese di pubblicazione della sentenza non entrano in linea di conto nella determinazione del valore litigioso. |
4 | Le rendite e prestazioni periodiche hanno il valore del capitale che rappresentano. Se la loro durata è incerta o illimitata, è considerato valore del capitale l'importo annuo della rendita o della prestazione moltiplicato per venti o, se si tratta di rendite vitalizie, il valore attuale del capitale corrispondente alla rendita. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 51 Calcolo - 1 Il valore litigioso à determinato: |
|
1 | Il valore litigioso à determinato: |
a | in caso di ricorso contro una decisione finale, dalle conclusioni rimaste controverse dinanzi all'autorità inferiore; |
b | in caso di ricorso contro una decisione parziale, dall'insieme delle conclusioni che erano controverse dinanzi all'autorità che ha pronunciato la decisione; |
c | in caso di ricorso contro decisioni pregiudiziali e incidentali, dalle conclusioni che sono controverse dinanzi all'autorità competente nel merito; |
d | in caso di azione, dalle conclusioni dell'attore. |
2 | Se nelle conclusioni non è chiesto il pagamento di una somma di denaro determinata, il Tribunale federale stabilisce il valore litigioso secondo il suo apprezzamento. |
3 | Gli interessi, i frutti, le spese giudiziarie e ripetibili fatti valere come pretese accessorie, i diritti riservati e le spese di pubblicazione della sentenza non entrano in linea di conto nella determinazione del valore litigioso. |
4 | Le rendite e prestazioni periodiche hanno il valore del capitale che rappresentano. Se la loro durata è incerta o illimitata, è considerato valore del capitale l'importo annuo della rendita o della prestazione moltiplicato per venti o, se si tratta di rendite vitalizie, il valore attuale del capitale corrispondente alla rendita. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 74 Valore litigioso minimo - 1 Nelle cause di carattere pecuniario il ricorso è ammissibile soltanto se il valore litigioso ammonta almeno a: |
|
1 | Nelle cause di carattere pecuniario il ricorso è ammissibile soltanto se il valore litigioso ammonta almeno a: |
a | 15 000 franchi nelle controversie in materia di diritto del lavoro e di locazione; |
b | 30 000 franchi in tutti gli altri casi. |
2 | Quando il valore litigioso non raggiunge l'importo determinante secondo il capoverso 1, il ricorso è ammissibile: |
a | se la controversia concerne una questione di diritto di importanza fondamentale; |
b | se una legge federale prevede un'istanza cantonale unica; |
c | contro le decisioni delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento; |
d | contro le decisioni del giudice del fallimento e del concordato; |
e | contro le decisioni del Tribunale federale dei brevetti. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 76 Diritto di ricorso - 1 Ha diritto di interporre ricorso in materia civile chi: |
|
1 | Ha diritto di interporre ricorso in materia civile chi: |
a | ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo; e |
b | è particolarmente toccato dalla decisione impugnata e ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modifica della stessa. |
2 | Il diritto di ricorrere contro le decisioni di cui all'articolo 72 capoverso 2 spetta inoltre alla Cancelleria federale, ai dipartimenti federali o, in quanto lo preveda il diritto federale, ai servizi loro subordinati, se la decisione impugnata viola la legislazione federale nella sfera dei loro compiti.40 |
3.
3.1. La décision attaquée porte sur des mesures provisionnelles au sens de l'art. 98
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 98 Limitazione dei motivi di ricorso - Contro le decisioni in materia di misure cautelari il ricorrente può far valere soltanto la violazione di diritti costituzionali. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
|
1 | Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
2 | Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura. |
En particulier, une décision ne peut être qualifiée d'arbitraire (art. 9
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato. |
3.2. Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente (art. 105 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
|
1 | Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
2 | Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95. |
3 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.96 |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 98 Limitazione dei motivi di ricorso - Contro le decisioni in materia di misure cautelari il ricorrente può far valere soltanto la violazione di diritti costituzionali. |
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
|
1 | Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
2 | Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura. |
3.3. Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente (art. 99 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 99 - 1 Possono essere addotti nuovi fatti e nuovi mezzi di prova soltanto se ne dà motivo la decisione dell'autorità inferiore. |
|
1 | Possono essere addotti nuovi fatti e nuovi mezzi di prova soltanto se ne dà motivo la decisione dell'autorità inferiore. |
2 | Non sono ammissibili nuove conclusioni. |
A l'appui de son recours, A.A.________ produit un formulaire de " Détermination des acomptes ", un formulaire de " Demande de modification d'acomptes " ainsi que quatre simulations d'impôts pour chacune des parties, datées du 3 août 2017 et effectuées sur la base de divers revenus déterminants. Le montant de la charge fiscale des parties étant une question de fait (arrêt 5A 57/2017 du 9 juin 2017 consid. 4.3.2 et les références), ces pièces sont irrecevables dès lors que la recourante ne soutient ni ne démontre qu'elles rempliraient les conditions de l'exception prévue à l'art. 99 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 99 - 1 Possono essere addotti nuovi fatti e nuovi mezzi di prova soltanto se ne dà motivo la decisione dell'autorità inferiore. |
|
1 | Possono essere addotti nuovi fatti e nuovi mezzi di prova soltanto se ne dà motivo la decisione dell'autorità inferiore. |
2 | Non sono ammissibili nuove conclusioni. |
I. Recours de A.A.________ (cause 5A 589/2017)
4.
L'épouse soutient que l'évaluation de la charge fiscale de chacune des parties serait arbitraire.
4.1. Se référant à l'art. 317 al. 1
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile CPC Art. 317 Nuovi fatti, nuovi mezzi di prova e mutazione dell'azione - 1 Nuovi fatti e nuovi mezzi di prova sono considerati soltanto se: |
|
1 | Nuovi fatti e nuovi mezzi di prova sono considerati soltanto se: |
a | vengono immediatamente addotti; e |
b | dinanzi alla giurisdizione inferiore non era possibile addurli nemmeno con la diligenza ragionevolmente esigibile tenuto conto delle circostanze. |
2 | Una mutazione dell'azione è ammissibile soltanto se: |
a | sono date le premesse di cui all'articolo 227 capoverso 1; e |
b | la mutazione è fondata su nuovi fatti o su nuovi mezzi di prova. |
Rappelant notamment le caractère sommaire de la procédure et soulignant le fait qu'il est difficile de déterminer la charge fiscale exacte des parties - qui dépend d'une multitude de facteurs -, la cour cantonale a ensuite considéré que le premier juge s'était à juste titre fondé sur les pièces produites par les parties, à savoir en particulier sur les acomptes fixés par l'administration fiscale pour l'année 2016, pour évaluer la charge fiscale de chacun des époux, ce d'autant que ceux-ci étaient déjà taxés séparément. S'agissant de la charge fiscale effective et réellement acquittée par les parties, il n'y avait pas lieu de s'en écarter dans le cadre de la présente procédure de mesures provisionnelles. La juridiction précédente a ainsi confirmé la prise en compte d'une charge fiscale de 639 fr. 30 pour l'épouse et de 5'016 fr. 95 pour l'époux.
4.2. Selon la recourante, la cour cantonale aurait arbitrairement établi les faits en se fondant exclusivement sur les acomptes fixés par l'administration fiscale pour l'année 2016 et en refusant de tenir compte des effets provoqués, sur le plan fiscal, par le versement d'une contribution d'entretien d'un montant mensuel conséquent. La jurisprudence fédérale mentionnée par la juridiction précédente à l'appui de sa décision (arrêt 5A 751/2008 du 31 mars 2009) ne serait pas pertinente en l'espèce, dès lors que les éléments de fait de cet arrêt et les questions qu'il traite différeraient de ceux de la présente procédure. Par ailleurs, l'argument tiré de la difficulté d'établir la charge fiscale des parties serait insoutenable au regard de la jurisprudence fédérale, en particulier de l'arrêt 5A 508/2011 du 21 novembre 2011. Il découlerait en outre des arrêts du Tribunal fédéral 5A 165/2016 du 11 octobre 2016 et 5A 127/2017 du 29 juin 2017 que, d'une part, l'estimation de la charge fiscale des parties devrait tenir compte des changements engendrés, au niveau de leurs revenus imposables, par l'octroi de la contribution d'entretien et, d'autre part, que la cour cantonale devrait faire preuve d'une précision accrue dans le cadre de cette
estimation. Contrairement au raisonnement de la juridiction précédente, la limitation à la vraisemblance dans la procédure de mesures provisionnelles impliquerait également de ne pas se référer aux acomptes pour établir la charge fiscale, à tout le moins lorsque ceux-ci reposent sur des revenus très éloignés de la réalité. En effet, il serait " non seulement improbable, mais également impossible " que la charge fiscale de la recourante se limite à un montant de 639 fr. 30 et que celle de l'intimé atteigne la somme de 5'016 fr. 95, dès lors que ces deux montants ne tiendraient pas compte du paiement de la pension et que la méthode du minimum vital avec répartition de l'excédent impliquerait de faire en sorte que les parties disposent, à charges égales, de revenus équivalents. De plus, les acomptes fixés auraient été déterminés, " au pire ", au regard des seules indications fournies par l'intimé et, " au mieux ", en se fondant sur la décision de taxation de l'année 2014, alors que les époux avaient à cette époque des revenus et charges très différents. La pratique vaudoise serait ainsi insoutenable dès lors qu'elle surévaluerait le revenu imposable du débirentier et sous-évaluerait celui du crédirentier et qu'elle permettrait aux
époux d'influencer le calcul de la contribution d'entretien en modifiant leurs acomptes. Enfin, la cour cantonale serait tombée dans l'arbitraire en écartant " sans autre raison " les chiffres articulés par la recourante sur la base de la calculette d'impôt disponible sur le site internet de l'administration fiscale. Procédant à un calcul de la contribution d'entretien en tenant compte de la charge fiscale de chaque partie estimée au moyen de ladite calculette, la recourante soutient que la pension mensuelle en sa faveur aurait dû être arrêtée à 3'809 fr. 20 pour la période du 1er mai 2015 au 30 avril 2016, à 4'904 fr. 55 pour la période du 1er mai au 31 juillet 2016, à 3'825 fr. 55 pour la période du 1er août 2016 au 28 février 2017 et à 5'254 fr. 65 dès le 1er mars 2017, de sorte que la décision cantonale serait également arbitraire dans son résultat.
4.3.
4.3.1. Pour fixer la capacité contributive des parties en matière de contribution d'entretien, le juge doit déterminer les ressources et les charges de celles-ci. Si les moyens des époux sont insuffisants pour couvrir leurs minima vitaux du droit des poursuites, la charge fiscale ne doit pas être prise en considération. En revanche, lorsque la contribution est calculée conformément à la méthode dite du minimum vital avec répartition de l'excédent et que les conditions financières des parties sont favorables, il faut tenir compte de la charge fiscale courante (ATF 140 III 337 consid. 4.2.3 et les références; arrêt 5A 461/2017 du 25 juillet 2017 consid. 4.3.1).
4.3.2. En l'espèce, la recourante perd de vue que la cour cantonale a écarté les simulations d'impôts qu'elle a produites en appel, au motif que leur production était tardive au sens de l'art. 317 al. 1
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile CPC Art. 317 Nuovi fatti, nuovi mezzi di prova e mutazione dell'azione - 1 Nuovi fatti e nuovi mezzi di prova sono considerati soltanto se: |
|
1 | Nuovi fatti e nuovi mezzi di prova sono considerati soltanto se: |
a | vengono immediatamente addotti; e |
b | dinanzi alla giurisdizione inferiore non era possibile addurli nemmeno con la diligenza ragionevolmente esigibile tenuto conto delle circostanze. |
2 | Una mutazione dell'azione è ammissibile soltanto se: |
a | sono date le premesse di cui all'articolo 227 capoverso 1; e |
b | la mutazione è fondata su nuovi fatti o su nuovi mezzi di prova. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
|
1 | Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
2 | Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura. |
secours, dès lors que les états de fait et les questions juridiques traitées dans ces arrêts diffèrent de la présente cause. Par ailleurs, en tant qu'elle affirme que les montants retenus par la juridiction précédente ne tiendraient pas compte des effets provoqués par le versement de la contribution d'entretien et se fonderaient sur des revenus très éloignés de la réalité, la recourante n'indique pas sur la base de quels revenus déterminants les acomptes ont été effectivement arrêtés ni ne soutient que d'autres pièces du dossier - en particulier la décision de taxation de l'époux pour l'année 2015, jugée recevable par la cour cantonale - rendraient la solution de la cour cantonale insoutenable.
Au vu de ce qui précède, le grief est infondé dans la mesure de sa recevabilité.
II. Recours de B.A.________ (cause 5A 590/2017)
5.
L'époux reproche à la cour cantonale d'avoir violé son droit d'être entendu ainsi que le principe de l'interdiction de l'arbitraire en lien avec le refus d'imputer un revenu hypothétique à l'intimée.
5.1. Il ressort des constatations de fait de l'arrêt querellé que l'épouse est au bénéfice d'une formation de monitrice d'auto-école depuis 1991. Entre le 1er janvier 2006 et le 30 avril 2016, elle a travaillé pour C.________ SA, société créée en décembre 2005 par son époux, qui en est l'administrateur avec signature individuelle. Elle a démissionné de son emploi avec effet au 30 avril 2016 au motif qu'elle ne supportait notamment plus la pression au quotidien de devoir travailler et collaborer avec son époux. Selon le certificat de salaire du 15 février 2016 et la déclaration d'impôt 2015, cette activité salariée lui a rapporté, en 2015, un revenu mensuel net moyen de 3'734 fr. 10, frais de déplacement inclus. Du 1er janvier au 30 avril 2016, elle a réalisé un revenu mensuel net moyen de l'ordre de 3'892 fr. 15.
Parallèlement à son activité dépendante auprès de C.________ SA, l'épouse exerce depuis le 1er janvier 2015 une activité accessoire indépendante de monitrice d'auto-école qui lui a procuré, pour l'année 2015, un bénéfice annuel net de 2'000 fr., à savoir un bénéfice mensuel net de 166 fr. 65. Du 1er janvier au 30 avril 2016, elle a réalisé un bénéfice de 901 fr. 30 par mois. Du 1er mai au 31 juillet 2016, son bénéfice mensuel s'est élevé en moyenne à 1'010 fr. 50 par mois.
Ensuite de sa démission, l'épouse s'est inscrite au chômage en date du 29 avril 2016 afin de trouver un emploi à 50% lui permettant de compléter son activité indépendante de monitrice d'auto-école. En date du 23 août 2016, elle s'est toutefois vu notifier une décision de refus d'octroi d'indemnités de chômage, confirmée par décision sur opposition du 10 octobre 2016, l'époux se trouvant dans une position assimilable à celle d'un employeur au sein de C.________ SA. Ainsi, l'épouse ne peut toucher des prestations de l'assurance-chômage.
L'épouse a entrepris des démarches en vue de développer son activité indépendante et d'augmenter ses revenus. Elle a notamment ouvert à la fin du mois d'août 2016 une salle de théorie à U.________, en partenariat avec un autre moniteur d'auto-école. D'août à octobre 2016 inclus, elle a ainsi réalisé un revenu mensuel net moyen de 2'736 fr. 70.
Sur la base de ces éléments, la cour cantonale a retenu que, quel que soit le motif du congé invoqué par l'épouse, le contexte du litige opposant les parties permettait d'exclure toute volonté de nuire de la part de l'intimée qui avait donné sa démission. En effet, les époux étaient employeur et employée, le recourant étant l'administrateur unique de la société qui employait l'intimée. Or, dans une situation conflictuelle de séparation, on ne pouvait imposer à l'une des parties de continuer à travailler pour l'autre. Il ne pouvait en effet être exigé d'un époux qu'il conserve une position hiérarchiquement et économiquement dépendante de l'autre époux et qu'il maintienne des relations professionnelles alors que le couple est séparé, cela afin de maintenir son revenu antérieur. On ne pouvait dès lors reprocher à l'intimée d'avoir mis fin à ses rapports de travail avec C.________ SA. L'épouse avait par ailleurs entrepris des démarches afin de pouvoir accroître sa capacité de gain. La progression de ses bénéfices d'indépendante, qui avaient plus que doublé entre la première moitié de l'année 2016 et la période d'août à octobre 2016, tendait également à prouver que l'intimée avait trouvé plus de clients. Rien n'indiquait dès lors
qu'elle fît preuve de mauvaise volonté, de sorte qu'il n'y avait pas lieu de lui imputer un revenu hypothétique. Quant à la fixation d'un éventuel délai d'adaptation, la juridiction précédente a retenu que l'intimée était âgée de 57 ans de sorte qu'il lui serait difficile de retrouver une pleine capacité de gain, qu'elle avait déjà pris des mesures pour augmenter son activité et que rien n'indiquait qu'elle refusait des clients ou qu'elle limitait volontairement son activité à un taux réduit. Partant, aucun délai ne devait lui être fixé pour l'instant, dès lors qu'il n'était pas exclu que ses gains soient encore en progression. La situation pourrait en revanche être revue dans un délai d'un à deux ans.
5.2. Dans un grief de nature formelle qu'il convient d'examiner en premier lieu (ATF 138 I 232 consid. 5.1), le recourant reproche à la cour cantonale d'avoir violé son droit d'être entendu (art. 29 al. 2
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 29 Garanzie procedurali generali - 1 In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
|
1 | In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
2 | Le parti hanno diritto d'essere sentite. |
3 | Chi non dispone dei mezzi necessari ha diritto alla gratuità della procedura se la sua causa non sembra priva di probabilità di successo. Ha inoltre diritto al patrocinio gratuito qualora la presenza di un legale sia necessaria per tutelare i suoi diritti. |
5.2.1.
5.2.1.1. Tel qu'il est garanti par l'art. 29 al. 2
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 29 Garanzie procedurali generali - 1 In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
|
1 | In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
2 | Le parti hanno diritto d'essere sentite. |
3 | Chi non dispone dei mezzi necessari ha diritto alla gratuità della procedura se la sua causa non sembra priva di probabilità di successo. Ha inoltre diritto al patrocinio gratuito qualora la presenza di un legale sia necessaria per tutelare i suoi diritti. |
5.2.1.2. La jurisprudence a également déduit de l'art. 29 al. 2
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 29 Garanzie procedurali generali - 1 In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
|
1 | In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
2 | Le parti hanno diritto d'essere sentite. |
3 | Chi non dispone dei mezzi necessari ha diritto alla gratuità della procedura se la sua causa non sembra priva di probabilità di successo. Ha inoltre diritto al patrocinio gratuito qualora la presenza di un legale sia necessaria per tutelare i suoi diritti. |
5.2.2. En l'occurrence, en tant que le recourant invoque une violation de son droit à la preuve (cf. supra consid. 5.2.1.1), son grief se confond en réalité avec sa critique d'établissement arbitraire des faits examinée ci-après (cf. infra consid. 5.3), à laquelle il peut être renvoyé. S'agissant du droit à une décision motivée (cf. supra consid. 5.2.1.2), le grief - autant que recevable (cf. supra consid. 3.1) - est infondé. En effet, la cour cantonale a expliqué les motifs pour lesquels elle a refusé d'imputer un revenu hypothétique à l'intimée (cf. supra consid. 5.1). Sur cette base, le recourant était en mesure de contester la décision attaquée en connaissance de cause - ce qu'il a au demeurant fait -, de sorte que la juridiction précédente n'a pas violé l'art. 29 al. 2
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 29 Garanzie procedurali generali - 1 In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
|
1 | In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
2 | Le parti hanno diritto d'essere sentite. |
3 | Chi non dispone dei mezzi necessari ha diritto alla gratuità della procedura se la sua causa non sembra priva di probabilità di successo. Ha inoltre diritto al patrocinio gratuito qualora la presenza di un legale sia necessaria per tutelare i suoi diritti. |
5.3. Le recourant fait ensuite grief à la cour cantonale d'avoir arbitrairement constaté les faits et refusé d'imputer un revenu hypothétique à l'intimée.
5.3.1. Il soutient tout d'abord que la cour cantonale aurait arbitrairement retenu que l'intimée avait résilié son contrat de travail au motif qu'elle ne supportait plus la pression au quotidien de devoir travailler et collaborer avec lui, se bornant ainsi à " prendre pour argent comptant " les affirmations en ce sens de l'intimée, et alors que ce motif n'aurait pas été invoqué lors de la résiliation des rapports de travail mais seulement en cours de procédure. Par ailleurs, la juridiction précédente aurait omis de manière insoutenable de relever que l'intimée avait travaillé pendant plus de 20 mois après la séparation des parties, sans faire état de difficultés particulières. Les éléments du dossier démontreraient en outre qu'il serait insoutenable de retenir que l'époux serait l'auteur de " pressions au quotidien ". En effet, l'intimée avait toujours figuré parmi les moniteurs d'auto-école référencés par C.________ SA, et, selon les témoignages de D.________ et E.________ - écartés arbitrairement par la cour cantonale -, les parties collaboraient sans tensions. La juridiction précédente aurait ainsi dû retenir que ni C.________ SA ni le recourant n'avaient donné à l'intimée une raison de résilier les rapports de travail, celle-
ci ayant choisi de son propre chef et sans motif valable de mettre fin à son contrat.
Le recourant reproche également à la cour cantonale d'avoir arbitrairement refusé d'imputer un revenu hypothétique à la recourante, retenant que le contexte permettait d'exclure toute volonté de nuire de la part de celle-ci. Or, il ne serait pas établi que la situation était conflictuelle entre les parties. Il serait également arbitraire de " poser en règle générale qu'une personne pourrait quitter son emploi au motif que le responsable de l'entreprise serait son époux ". La solution reviendrait en effet à autoriser un conjoint à renoncer à son activité pour remplacer ses revenus par une contribution d'entretien. La cour cantonale aurait en revanche dû constater que les parties ont collaboré de nombreux mois sur le même site, que l'intimée a toujours travaillé durant la vie commune, qu'elle pouvait travailler sur un autre site, que la date de résiliation ne correspond à aucun événement particulier et que l'épouse pouvait conserver son emploi à tout le moins jusqu'à ce que ses revenus issus de son activité indépendante soient suffisants. Le raisonnement de la cour cantonale serait également arbitraire dans son résultat, la contribution d'entretien en faveur de l'intimée ayant été arrêtée à un montant beaucoup trop élevé. En
ajoutant un revenu hypothétique de 4'450 fr. - correspondant au revenu mensuel moyen, pour une activité à 50%, dont l'épouse se serait volontairement privée - aux montants effectivement gagnés par celle-ci par le biais de son activité indépendante, la contribution d'entretien mensuelle aurait dû être fixée à 1'180 fr. pour la période du 1er mai au 31 juillet 2016, supprimée pour la période du 1er août 2016 au 28 février 2017 et arrêtée à 1'300 fr. dès le 1er mars 2017.
5.3.2. Pour fixer la contribution d'entretien, le juge doit en principe tenir compte du revenu effectif des parties. Il peut toutefois imputer à celles-ci un revenu hypothétique supérieur. Il s'agit d'inciter la personne à réaliser le revenu qu'elle est en mesure de se procurer et que l'on peut raisonnablement exiger qu'elle obtienne afin de remplir ses obligations (ATF 143 III 233 consid. 3.2; 137 III 102 consid. 4.2.2.2; arrêt 5A 524/2017 du 9 octobre 2017 consid. 5.1.2). A moins que le conjoint agisse dans l'intention de nuire, l'obtention d'un tel revenu doit donc être effectivement possible (ATF 143 III 233 consid. 3.4; arrêt 5A 97/2017 du 23 août 2017 consid. 7.1.1). Par ailleurs, la jurisprudence retient que lorsqu'un époux renonce volontairement à une activité lucrative, alors qu'il travaillait déjà avant la séparation, il n'est pas arbitraire de lui imputer le revenu qu'il gagnait précédemment, ce avec effet rétroactif au jour de la renonciation, si le changement professionnel envisagé implique une diminution significative de son revenu par rapport à celui qu'il pouvait réaliser grâce à son précédent emploi, d'une part, et s'il ne démontre pas avoir entrepris des démarches sérieuses afin de concrétiser sa réorientation
professionnelle, d'autre part (conditions cumulatives; arrêt 5A 584/2016 du 14 février 2017 consid. 5.1 et les références).
5.3.3. En l'occurrence, la critique du recourant - en partie appellatoire (cf. supra consid. 3.2) - est infondée. En effet, contrairement à ce que soutient l'époux, il n'apparaît pas que le climat entre les parties sur leur lieu de travail ait été déterminant dans l'appréciation effectuée par la juridiction précédente. Par ailleurs, il n'apparaît, en l'espèce, pas insoutenable de considérer que l'intimée a démissionné non dans le but de nuire à son conjoint, mais afin d'éviter de maintenir indéfiniment des relations professionnelles avec celui-ci, alors qu'ils étaient séparés. Le fait que les époux aient continué à collaborer pendant un certain temps après la séparation n'est pas propre à remettre en cause cette conclusion. Pour le surplus, le recourant ne critique pas le motif de la décision querellée selon lequel l'intimée a entrepris des démarches pour augmenter sa capacité de gain, la progression de ses bénéfices d'indépendante tendant à prouver qu'elle a plus de clients (cf. supra consid. 3.2). Il ne s'en prend pas non plus au raisonnement de la cour cantonale selon lequel aucun délai d'adaptation ne doit être fixé pour l'instant à l'épouse, âgée de 57 ans, dès lors qu'il n'est pas exclu que les gains de celle-ci soient
encore en progression (cf. supra consid. 3.1).
Au vu de ce qui précède, le grief du recourant doit être rejeté dans la mesure où il est recevable.
6.
En conclusion, les recours de A.A.________ et de B.A.________ sont rejetés dans la mesure de leur recevabilité. Les frais judiciaires sont mis pour moitié à charge de chacune des parties (art. 66 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 66 Onere e ripartizione delle spese giudiziarie - 1 Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
|
1 | Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
2 | In caso di desistenza o di transazione, il Tribunale federale può rinunciare in tutto o in parte a riscuotere le spese giudiziarie. |
3 | Le spese inutili sono pagate da chi le causa. |
4 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non possono di regola essere addossate spese giudiziarie se, senza avere alcun interesse pecuniario, si rivolgono al Tribunale federale nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali o se le loro decisioni in siffatte controversie sono impugnate mediante ricorso. |
5 | Salvo diversa disposizione, le spese giudiziarie addossate congiuntamente a più persone sono da queste sostenute in parti eguali e con responsabilità solidale. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 68 Spese ripetibili - 1 Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
|
1 | Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
2 | La parte soccombente è di regola tenuta a risarcire alla parte vincente, secondo la tariffa del Tribunale federale, tutte le spese necessarie causate dalla controversia. |
3 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non sono di regola accordate spese ripetibili se vincono una causa nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali. |
4 | Si applica per analogia l'articolo 66 capoversi 3 e 5. |
5 | Il Tribunale federale conferma, annulla o modifica, a seconda dell'esito del procedimento, la decisione sulle spese ripetibili pronunciata dall'autorità inferiore. Può stabilire esso stesso l'importo di tali spese secondo la tariffa federale o cantonale applicabile o incaricarne l'autorità inferiore. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 68 Spese ripetibili - 1 Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
|
1 | Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
2 | La parte soccombente è di regola tenuta a risarcire alla parte vincente, secondo la tariffa del Tribunale federale, tutte le spese necessarie causate dalla controversia. |
3 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non sono di regola accordate spese ripetibili se vincono una causa nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali. |
4 | Si applica per analogia l'articolo 66 capoversi 3 e 5. |
5 | Il Tribunale federale conferma, annulla o modifica, a seconda dell'esito del procedimento, la decisione sulle spese ripetibili pronunciata dall'autorità inferiore. Può stabilire esso stesso l'importo di tali spese secondo la tariffa federale o cantonale applicabile o incaricarne l'autorità inferiore. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 67 Spese del procedimento anteriore - Se modifica la decisione impugnata, il Tribunale federale può ripartire diversamente le spese del procedimento anteriore. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 68 Spese ripetibili - 1 Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
|
1 | Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
2 | La parte soccombente è di regola tenuta a risarcire alla parte vincente, secondo la tariffa del Tribunale federale, tutte le spese necessarie causate dalla controversia. |
3 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non sono di regola accordate spese ripetibili se vincono una causa nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali. |
4 | Si applica per analogia l'articolo 66 capoversi 3 e 5. |
5 | Il Tribunale federale conferma, annulla o modifica, a seconda dell'esito del procedimento, la decisione sulle spese ripetibili pronunciata dall'autorità inferiore. Può stabilire esso stesso l'importo di tali spese secondo la tariffa federale o cantonale applicabile o incaricarne l'autorità inferiore. |
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce :
1.
Les causes 5A 589/2017 et 5A 590/2017 sont jointes.
2.
2.1. Le recours interjeté par A.A.________ est rejeté dans la mesure où il est recevable.
2.2. Le recours interjeté par B.A.________ est rejeté dans la mesure où il est recevable.
3.
Les frais judiciaires, arrêtés à 4'000 fr., sont mis pour moitié à la charge de chacune des parties.
4.
Il n'est pas alloué de dépens.
5.
Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Juge déléguée de la Cour d'appel civile du Tribunal cantonal du canton de Vaud.
Lausanne, le 30 novembre 2017
Au nom de la IIe Cour de droit civil
du Tribunal fédéral suisse
Le Président : von Werdt
La Greffière : Feinberg