Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal
Cour IV
D-5378/2006 & D-5379/2006 & D-3579/2009
{T 0/2}
Arrêt du 30 novembre 2010
Composition
Gérald Bovier (président du collège),
Gérard Scherrer, Claudia Cotting-Schalch, juges,
Jean-Bernard Moret-Grosjean, greffier.
Parties
A._______,
B._______,
C._______,
D._______,
E._______,
F._______,
Madagascar,
représentés par G._______,
recourants,
contre
Office fédéral des migrations (ODM),
Quellenweg 6, 3003 Berne-Wabern,
autorité inférieure.
Objet
Asile et renvoi ; décisions de l'ODM des 28 août 2006, 14 novembre 2006 et 30 avril 2009 / (...).
Faits :
A.
A.a Le (...), l'intéressé a quitté légalement son pays, muni de son propre passeport obtenu personnellement un mois plus tôt, le (...). Il était détenteur d'un visa "Etats Schengen" valable du (...) au (...) pour un séjour d'une durée d'un jour, délivré par (...), ainsi que d'un visa pour la Suisse, valable du (...) au (...) pour un séjour d'une durée de quinze jours. Le (...), il est entré légalement en Suisse, après avoir transité par H._______. (...), soit le 6 juillet 2004, à l'échéance ou presque du visa d'entrée et de séjour qui lui avait été délivré, il a déposé une demande d'asile. Dans le cadre de la répartition intercantonale des demandeurs d'asile, il a été attribué au canton I._______.
A.b
A.b.a Entendu le 9 juillet 2004 au Centre d'enregistrement pour requérants d'asile (CERA ; actuellement Centre d'enregistrement et de procédure ; CEP) de J._______, il a déclaré être né et avoir vécu à K._______. Vivant (...), il serait le père de quatre enfants. Entrepreneur de profession, il dirigerait (...). En (...), il aurait adhéré au Rassemblement du parti social-démocrate (RPSD) dont Pierre Tsiranana, le fils du premier président malgache Philibert Tsiranana, était le président national. En (...), il aurait participé à la fondation du Parti fort démocrate de Madagascar (PFDM), dont Pierre Tsiranana aurait été également le président national. (...). En (...), il aurait soutenu Marc Ravalomanana lors de son accession au pouvoir. A titre de reconnaissance, celui-ci aurait nommé Pierre Tsiranana "Président de la Délégation Spéciale de la Province Autonome de Mahajanga", autrement dit gouverneur de la province précitée, (...). En (...), le président malgache aurait démis Pierre Tsiranana de ses fonctions, tout comme l'intéressé quelque temps plus tard. En (...), Pierre Tsiranana se serait porté candidat (...). Il n'aurait toutefois pas été élu. Estimant que cet échec relevait d'une fraude électorale orchestrée par le gouvernement, le PFDM aurait organisé des manifestations de protestation auxquelles l'intéressé aurait participé de manière active. Craignant une manoeuvre de déstabilisation, les autorités auraient procédé à diverses formes d'intimidation, dont des menaces, ainsi qu'à des arrestations, parmi lesquelles celles de personnes proches du président du parti, Pierre Tsiranana. Quant à l'intéressé, des amis de (...) travaillant dans la gendarmerie seraient venus personnellement lui conseiller de temporiser et d'aller se cacher, ce que celui-ci aurait fait pendant (...). Il serait ensuite retourné à K._______, effectuant cependant de nombreux trajets jusqu'à L._______ pour y trouver du travail pour son entreprise. Afin de rendre visite à des membres de sa famille et de bénéficier d'un peu de quiétude, il a gagné la Suisse le (...). Le (...), sa mère lui aurait signalé par téléphone que des troubles avaient éclaté à K._______, entre autres, et qu'une grenade y avait explosé lors d'un défilé. Le lendemain, elle l'aurait rappelé et averti que deux gendarmes en civil étaient venus chez elle se renseigner à son sujet, lui demandant notamment ses coordonnées, qu'il était soupçonné d'être impliqué dans les troubles de la veille et que les proches de Pierre Tsiranana étaient recherchés. Craignant dans ces conditions d'être emprisonné, voire exécuté s'il retournait au pays, l'intéressé se serait résolu à solliciter la protection des autorités suisses.
A.b.b A titre de moyens de preuve et à des fins de légitimation, il a déposé son passeport, une carte spéciale d'"indentification (...)", un permis de conduire, deux documents intitulés "Demande d'asile" et "Renseignements généraux", deux copies d'actes d'état civil certifiées conformes aux registres, une attestation du (...) d'une police d'assurance santé souscrite pour la période du (...) au (...), concernant le remboursement des frais occasionnés par des maladies ou des accidents nécessitant une hospitalisation dans les pays de l'Espace Schengen et le rapatriement pour des raisons médicales ou en cas de décès, ainsi que des photocopies d'un arrêté provincial du (...) portant nomination (...), d'une convocation de la gendarmerie du (...) selon laquelle l'intéressé et deux autres personnes, tous trois membres du bureau de l'association des étudiants de (...), sont invités à se présenter "dès réception de cette convocation suivant la grève que ces étudiants font actuellement", d'articles de presse parus en (...), d'actes d'état civil, d'une carte d'identité, d'une carte pour les élections des députés à l'Assemblée Nationale du (...), d'un certificat militaire de bonne conduite, d'un certificat de résidence, d'une attestation de libération du service national actif et de plusieurs attestations universitaires.
A.c Lors de l'audition cantonale du 13 août 2004, l'intéressé a précisé ses propos. Membre sans fonction particulière du RPSD depuis (...), il serait en revanche (...). En (...), il serait devenu responsable de l'administration de K._______ pour le parti. Sa tâche aurait consisté à préparer les élections de (...), prévues à une date dont il ne se souviendrait pas, en "suivant l'évaluation des résultats". En outre, il aurait été chargé d'animer la propagande afin d'inciter les gens à se rendre aux meetings qui étaient organisés de manière hebdomadaire depuis (...), ou seulement depuis la fin des élections, et à voter pour Pierre Tsiranana. A partir de fin (...) ou en (...), un ami de (...), chef de gendarmerie, lui aurait "conseillé" de temporiser, ce qu'il aurait fait en cessant d'assister aux réunions du parti, malgré l'insistance de Pierre Tsiranana, et en se cachant (...). A part cet avertissement déguisé sous forme de conseil, l'intéressé n'aurait été menacé à son domicile qu'à une seule reprise, avant le début du mois de (...), à une date dont il ne se souviendrait pas, par plusieurs personnes ou par le chef du quartier, dont il ne se souviendrait pas non plus de l'identité exacte. Il a réaffirmé qu'il était venu en Suisse uniquement pour rendre visite à des membres de sa famille et bénéficier d'un instant de répit, qu'il n'était confronté à aucun problème dans son pays avant de partir et qu'il n'avait d'ailleurs rencontré aucune difficulté pour obtenir son passeport. Il a encore signalé qu'il était en contact quotidien avec sa mère et sa compagne, que cette dernière avait certes changé de domicile, que toutes deux n'avaient cependant pas été menacées depuis son départ, mais qu'il craignait malgré tout pour l'avenir de ses enfants et de sa compagne.
A.d Par décision du 28 août 2006, l'ODM, après avoir estimé que ses allégations ne satisfaisaient pas aux exigences de vraisemblance posées par l'art. 7
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SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 7 Nachweis der Flüchtlingseigenschaft - 1 Wer um Asyl nachsucht, muss die Flüchtlingseigenschaft nachweisen oder zumindest glaubhaft machen. |
|
1 | Wer um Asyl nachsucht, muss die Flüchtlingseigenschaft nachweisen oder zumindest glaubhaft machen. |
2 | Glaubhaft gemacht ist die Flüchtlingseigenschaft, wenn die Behörde ihr Vorhandensein mit überwiegender Wahrscheinlichkeit für gegeben hält. |
3 | Unglaubhaft sind insbesondere Vorbringen, die in wesentlichen Punkten zu wenig begründet oder in sich widersprüchlich sind, den Tatsachen nicht entsprechen oder massgeblich auf gefälschte oder verfälschte Beweismittel abgestützt werden. |
A.e Par acte daté du 27 septembre 2006, expédié par télécopie et par courrier recommandé le 29 septembre 2006, l'intéressé a recouru auprès de la Commission suisse de recours en matière d'asile (la Commission), autorité de recours de dernière instance compétente en la matière jusqu'au 31 décembre 2006. Il a soutenu pour l'essentiel que ses déclarations étaient fondées et qu'elles correspondaient à la réalité. Il a précisé cependant qu'elles n'étaient pas complètes et qu'il n'avait pas tout évoqué lors des auditions, suivant en cela les recommandations d'un requérant d'asile, afin d'éviter un renvoi immédiat. Il a ainsi procédé à certains développements, en particulier sur sa fonction de (...) de Pierre Tsiranana, sur les relations entretenues par ce dernier avec le pouvoir en place, sur les deux missions que celui-ci lui aurait confiées et notamment sur celle l'ayant incité à quitter son pays, savoir déplacer et mettre en lieu sûr des armes et des grenades, sur les circonstances dans lesquelles il aurait obtenu une photocopie de la convocation du (...) ainsi que sur celles dans lesquelles il aurait réellement obtenu son passeport et réussi à quitter le pays sans rencontrer de difficultés. Il a souligné en définitive qu'il encourait toujours de sérieux préjudices en cas de renvoi. Afin d'étayer ses propos, il a produit la télécopie d'une nouvelle convocation de la gendarmerie du (...), dans le cadre d'une procédure pour atteinte à la sûreté de l'Etat , selon l'objet de celle-ci. Il a conclu à l'annulation de la décision de l'ODM et à la reconnaissance de sa qualité de réfugié ou, à défaut, à la constatation du caractère illicite de l'exécution de son renvoi. Il a en outre requis d'être exonéré d'une avance de frais et des frais de procédure.
A.f Par décision incidente du 18 octobre 2006, le juge instructeur a rejeté sa demande d'assistance judiciaire partielle et lui a imparti un délai au 2 novembre 2006 pour verser un montant de Fr. 600.-- en garantie des frais de procédure présumés, sous peine d'irrecevabilité du recours.
A.g Le 20 octobre 2006, l'intéressé a versé au dossier l'original de la convocation du (...) jointe au recours.
A.h Le (...), il s'est acquitté du paiement de l'avance de frais requise.
A.i Par courrier du 2 novembre 2006, il a déposé une copie de la convocation du (...) certifiée conforme à l'original le (...). Il a fait valoir qu'en raison du scepticisme montré tant par l'ODM dans sa décision querellée que par la Commission dans sa décision incidente du 18 octobre 2006 par rapport à la production d'une simple photocopie de cette convocation, il avait exigé de ses parents - qui auraient égaré l'original de ce document - qu'ils retournent à K._______, qu'ils se rendent auprès de la gendarmerie, qu'ils expliquent sa situation en Suisse et qu'ils requièrent la délivrance d'une copie légalisée et certifiée, ce qu'ils auraient réussi à obtenir. Il a par ailleurs réitéré qu'il encourait de sérieux préjudices en cas de renvoi et que sa crainte de persécution future était objectivement et subjectivement fondée.
A.j Le 17 novembre 2006, dans le cadre d'un échange d'écritures engagé selon l'art. 57
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SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 57 - 1 Die Beschwerdeinstanz bringt eine nicht zum vornherein unzulässige oder unbegründete Beschwerde ohne Verzug der Vorinstanz und allfälligen Gegenparteien des Beschwerdeführers oder anderen Beteiligten zur Kenntnis, setzt ihnen Frist zur Vernehmlassung an und fordert gleichzeitig die Vorinstanz zur Vorlage ihrer Akten auf.100 |
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1 | Die Beschwerdeinstanz bringt eine nicht zum vornherein unzulässige oder unbegründete Beschwerde ohne Verzug der Vorinstanz und allfälligen Gegenparteien des Beschwerdeführers oder anderen Beteiligten zur Kenntnis, setzt ihnen Frist zur Vernehmlassung an und fordert gleichzeitig die Vorinstanz zur Vorlage ihrer Akten auf.100 |
2 | Sie kann die Parteien auf jeder Stufe des Verfahrens zu einem weiteren Schriftenwechsel einladen oder eine mündliche Verhandlung mit ihnen anberaumen. |
A.k Le 6 décembre 2006, l'intéressé s'est exprimé quant au contenu de la détermination de l'ODM. Il a réaffirmé que les convocations le concernant émanaient des autorités malgaches, qu'il ne pouvait attester leur authenticité dans la mesure où il en était le destinataire et non pas leur auteur, et qu'il serait emprisonné en cas de renvoi, pour avoir refusé d'être à la solde du régime en place. Par ailleurs, compte tenu du scepticisme persistant de l'ODM, il a signalé qu'il avait réussi à obtenir l'aide de certaines personnes au courant de ce qu'il avait déjà enduré, et que celles-ci avaient risqué leur vie pour lui procurer des documents à caractère confidentiel. Il a ainsi déposé des photocopies polychromes de deux documents classés "secret confidentiel", soit une lettre de "La Gendarmerie Principal Hors Classe (...) à "Monsieur le CAPITAINE, (...)", ayant pour objet une liste des "Individus prisonniers politique originaire de K._______", et un bordereau d'envoi de trois pièces du même expéditeur au même destinataire, ainsi que des photocopies, polychromes également, de deux autres documents déjà produits en original et en copie, savoir l'arrêté provincial du (...) et la convocation du (...). Enfin, pour justifier de sa probité, de son intégrité et de sa bonne intégration en Suisse, il a produit une lettre de son employeur, une copie d'un contrat de travail de durée indéterminée, un extrait de compte postal ainsi que des copies de formulaires "Affiliation à Amnesty International" et "Demande de main-d'oeuvre étrangère".
A.l Par courrier du 17 janvier 2007, l'intéressé a informé le Tribunal administratif fédéral (le Tribunal), autorité de recours compétente en la matière depuis le 1er janvier 2007, qu'un de ses compatriotes ayant obtenu le statut de réfugié en Suisse lui avait signalé que son nom figurait dans un article paru sur le site internet (...), parmi ceux de personnes ayant été contraintes de fuir le régime alors en place et dont certaines auraient sollicité la protection des autorités suisses. Pour étayer ses propos, il a produit une copie de cet article.
A.m Par courrier du 30 janvier 2008, il a produit deux autres articles parus dans le quotidien d'information et d'analyse "(...), datés des (...) et (...), concernant la découverte, dans la cour de la parcelle de sa famille à K._______, du corps mutilé d'un petit garçon de (...). Selon lui, il serait très vraisemblable que les auteurs de cet acte "se soient trompés de cible", en croyant que cet enfant était son fils cadet, ce dernier étant du même âge. Il a signalé qu'après cette découverte macabre, la police s'était rendue au domicile de ses parents, que son père avait été placé en état d'arrestation et qu'il avait été interrogé non pas sur l'homicide du garçonnet, mais sur le lieu où son fils, soit l'intéressé, se cachait. Par ailleurs, il a relevé que les tensions politiques ne faisaient que s'accroître dans son pays et que les mesures d'intimidation, voire l'élimination physique, constituaient des méthodes de plus en plus utilisées à l'égard des opposants au régime. Enfin, il a encore déposé un article paru le (...) dans un quotidien (...), dans lequel il expose les circonstances de son départ du pays et relate l'accueil qui lui a été réservé, ainsi qu'à ses enfants, en Suisse.
B.
B.a Par courrier du 10 août 2006, l'autorité cantonale a informé l'ODM que l'intéressé, en date du (...), lui avait annoncé l'arrivée de sa fille C._______, âgée de près de (...), et de son fils D._______, âgé de plus de (...).
B.b Entendue le 21 août 2006, C._______ a déclaré qu'elle n'avait pas de motifs d'asile propres, n'ayant en particulier pas rencontré de difficultés avec les autorités. Elle a seulement signalé que depuis le départ de son père en (...) et de sa mère en (...), elle n'avait pu poursuivre sa scolarité, faute précisément de tout soutien parental. Le (...), elle a quitté légalement Madagascar, munie de son propre passeport obtenu le (...) et détentrice d'un visa pour la Suisse, valable du (...) au (...) pour un séjour d'une durée de 30 jours. Le (...), elle est entrée légalement en Suisse, après avoir transité par M._______.
B.c Entendu le même jour que sa soeur, D._______ a déclaré pour sa part qu'il se sentait éloigné de ses parents à Madagascar et qu'il appréciait d'avoir rejoint son père. Il a précisé que ce dernier était un politicien qui avait dû fuir, à l'instar de sa mère. Il a voyagé avec sa soeur, muni de son propre passeport obtenu à la même date que celle-ci et titulaire également d'un visa d'entrée et de séjour pour la Suisse.
B.d Par décision du 14 novembre 2006, l'ODM, après avoir estimé que les allégations des enfants de l'intéressé ne satisfaisaient pas aux exigences requises pour la reconnaissance de la qualité de réfugié selon l'art. 3
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SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 3 Flüchtlingsbegriff - 1 Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
|
1 | Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
2 | Als ernsthafte Nachteile gelten namentlich die Gefährdung des Leibes, des Lebens oder der Freiheit sowie Massnahmen, die einen unerträglichen psychischen Druck bewirken. Den frauenspezifischen Fluchtgründen ist Rechnung zu tragen. |
4 | Keine Flüchtlinge sind Personen, die Gründe geltend machen, die wegen ihres Verhaltens nach der Ausreise entstanden sind und die weder Ausdruck noch Fortsetzung einer bereits im Heimat- oder Herkunftsstaat bestehenden Überzeugung oder Ausrichtung sind. Vorbehalten bleibt die Flüchtlingskonvention vom 28. Juli 1951.6 |
B.e Le 18 décembre 2006, les enfants de l'intéressé ont recouru auprès de la Commission. Ils ont soutenu que les motifs pour lesquels ils avaient quitté leur pays étaient à mettre en relation directe avec ceux pour lesquels leur père avait sollicité l'asile en Suisse, et que le fait qu'ils aient été privés de scolarité pendant une année résultait de la situation d'insécurité dans laquelle ils se trouvaient alors. Ils ont signalé à ce propos que (...) avait déposé plainte pénale contre inconnu en date du (...), pour menaces verbales à leur encontre, selon attestation du (...) annexée. Ils ont ainsi estimé que même s'ils étaient mineurs, ils pouvaient se prévaloir de l'art. 3
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SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 3 Flüchtlingsbegriff - 1 Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
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1 | Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
2 | Als ernsthafte Nachteile gelten namentlich die Gefährdung des Leibes, des Lebens oder der Freiheit sowie Massnahmen, die einen unerträglichen psychischen Druck bewirken. Den frauenspezifischen Fluchtgründen ist Rechnung zu tragen. |
4 | Keine Flüchtlinge sind Personen, die Gründe geltend machen, die wegen ihres Verhaltens nach der Ausreise entstanden sind und die weder Ausdruck noch Fortsetzung einer bereits im Heimat- oder Herkunftsstaat bestehenden Überzeugung oder Ausrichtung sind. Vorbehalten bleibt die Flüchtlingskonvention vom 28. Juli 1951.6 |
B.f Par ordonnance du 20 février 2007, le juge instructeur a renoncé à percevoir une avance de frais, reporté au stade de la décision finale l'examen de leur demande d'assistance judiciaire partielle et joint leur cause à celle de leur père.
C.
C.a Accompagnée de son fils F._______ âgé de près de (...), l'intéressée a quitté légalement Madagascar le (...), munie de son propre passeport obtenu - personnellement selon ses dires - (...) mois auparavant, le (...). Elle s'est rendue O._______ au bénéfice d'un visa "d'entrée de séjour O._______" valable du (...) au (...), pour un séjour autorisé d'une durée de quinze jours. A partir du (...), elle a vécu dans ce pays en disposant de visas "long séjour" renouvelables annuellement. Le (...), sa fille E._______, âgée de (...), titulaire d'un passeport établi, à l'instar de ceux de ses frères et soeurs aînés, le (...), et sur lequel figure un visa "d'entrée de séjour O._______" délivré le (...), l'a rejointe. Le (...), l'intéressée a quitté O._______ avec ses enfants. Elle s'est rendue en P._______, où elle a obtenu auprès de l'Ambassade de Suisse à Q._______ un visa d'entrée valable du (...) au (...), pour un séjour d'une durée de 40 jours. Le (...), elle a quitté P._______ par avion à destination de la Suisse, où elle est entrée légalement le lendemain. Le 16 avril 2008, après avoir vécu pendant près de (...) chez (...), elle a déposé une demande d'asile, en son nom et au nom de ses deux enfants précités. Dans le cadre de la répartition intercantonale des demandeurs d'asile, elle a été attribuée, comme son compagnon, au canton I._______.
C.b
C.b.a Entendue sommairement le 24 avril 2008 au CEP de J._______, elle a déclaré qu'elle avait quitté son pays pour des motifs découlant essentiellement de ceux de son compagnon, et non pour des raisons qui lui seraient propres. En (...), une fois celui-ci parti, elle serait allée vivre avec ses enfants chez (...). Ayant conservé le téléphone portable de son compagnon, elle aurait reçu quotidiennement des appels d'inconnus voulant savoir où celui-ci se trouvait. Après deux semaines, craignant pour sa sécurité et celle de ses enfants, elle se serait installée dans sa future maison, encore inachevée. Une semaine plus tard, son chien aurait été brûlé. Une semaine environ après cet incident, cinq personnes cagoulées auraient fait irruption chez elle, la bousculant et la questionnant sur son compagnon. Elle n'aurait rien répondu et se serait enfuie. Suite à leur départ, elle serait retournée chez elle et aurait constaté que tous les dossiers de son compagnon ainsi que leur ordinateur avaient disparu. A la fin (...), elle serait partie avec ses enfants à L._______. Elle y aurait vécu chez (...) jusqu'à la fin (...), sans rencontrer quelque problème que ce soit. Le (...), à cause des nombreuses menaces qu'elle aurait reçues et parce qu'elle ne supportait plus cette situation, elle a quitté Madagascar avec son fils cadet, à destination O._______, laissant ses trois autres enfants auprès et sous la responsabilité de (...).
C.b.b A titre de moyens de preuve et à des fins de légitimation, elle a déposé son passeport, celui de sa fille E._______, la copie d'un document concernant son compagnon, relatif à la préparation de la campagne électorale présidentielle de (...), et une photographie.
C.c
C.c.a Le 7 juillet 2008, elle a été convoquée par l'ODM afin d'être entendue sur les motifs de sa demande d'asile. En raison toutefois de son incapacité à s'exprimer correctement en français et à comprendre cette langue, l'audition a été rapidement interrompue et reportée sine die.
C.c.b A titre de moyens de preuve, elle a cependant déposé un document censé permettre de mieux saisir sa situation personnelle et ses motifs d'asile, une compilation de rapports et de communiqués de presse d'Amnesty International sur la crise politique de 2002 à Madagascar, l'allocution du Secrétaire général de l'OUA du 21 juin 2002 à Addis Abeba, lors de la 6e session ordinaire de l'organe central du mécanisme de l'OUA pour la prévention, la gestion et le règlement des conflits au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement, ainsi que l'original du document concernant son compagnon déjà versé en cause (cf. C.b.b supra), relatif au (...) dans le cadre de la campagne électorale de (...).
C.d Par courrier du 8 juillet 2008, elle a produit un mémento détaillant les circonstances de son départ de Madagascar et complétant les documents déjà transmis, en particulier celui censé permettre de mieux comprendre sa situation et ses motifs.
C.e
C.e.a Le 6 janvier 2009, elle a été entendue de manière circonstanciée par l'ODM. Elle a déclaré que le (...), soit (...) après le départ de son compagnon, une bombe avait explosé à K._______, au cours d'un défilé militaire (...). Dès le lendemain, et pendant près d'une semaine, les autorités n'auraient cessé de l'appeler sur le téléphone portable de son compagnon pour savoir où ce dernier se trouvait. De même, une semaine environ après l'explosion de cette bombe, à une date qu'elle aurait oubliée, un policier en uniforme se serait présenté à son domicile. Il lui aurait, ou non, posé des questions sur son compagnon et lui aurait remis une convocation le concernant. L'intéressée l'aurait donnée à (...) qui l'aurait envoyée en Suisse à des fins de preuve. Elle aurait également reçu la visite de six personnes - dont cinq lui seraient inconnues - qui s'intéressaient à son compagnon. Deux ou trois semaines, voire moins d'un mois après s'être installée chez (...), elle serait allée vivre dans sa future maison encore en construction, afin d'y bénéficier d'un peu de quiétude. Toutefois, une à deux semaines après son déménagement, elle aurait retrouvé son chien brûlé vif. Peu après, des excréments auraient été posés devant ou sur le portail, et le cadenas d'une des deux portes de la maison aurait même été fracturé. En outre, à une date dont elle ne se souviendrait pas, alors qu'un seul de ses enfants, ou tous ses enfants - à l'exception du cadet -, étaient allés regarder la télévision chez (...), des personnes cagoulées auraient fait irruption à son domicile. Elles l'auraient insultée, interrogée au sujet de son compagnon et bousculée. Blessée au visage - elle se serait cassé quelques dents après avoir été poussée dans un escalier -, elle aurait toutefois réussi à s'enfuir. En (...), elle se serait rendue à L._______ et y aurait vécu chez (...). Parce que cette dernière craignait de rencontrer des ennuis en l'hébergeant, l'intéressée serait partie avec son fils cadet. Elle a quitté Madagascar par l'aéroport de K._______, vêtue selon ses dires d'un costume (...), munie d'un passeport authentique et d'un billet d'avion que (...) lui aurait obtenus. Elle a vécu pendant plus de (...) ans O._______, légalement, chez un compatriote qui lui aurait mis à disposition une pièce de sa maison. Accusée de prosélytisme, elle aurait été emprisonnée pendant cinq jours. Elle s'est ensuite rendue en P._______, d'où elle a gagné la Suisse après avoir obtenu un visa d'entrée en bonne et due forme auprès de l'Ambassade de Suisse à Q._______. Elle a précisé qu'elle appréciait de vivre dans le calme et la sérénité, qu'elle travaillait désormais, ce qui était essentiel, et qu'elle souhaitait rester en Suisse avec sa famille.
C.e.b A titre de moyens de preuve, elle a déposé la photocopie d'un contrat de travail du (...), un nouvel exemplaire du mémento déjà produit par courrier du 8 juillet 2008, ainsi qu'un document intitulé "Informations complémentaires sur les faits du point 6 de ma lettre du 8 juillet 2008".
C.f Par décision du 30 avril 2009, l'ODM a rejeté sa demande d'asile. Il a estimé que ses allégations ne satisfaisaient pas aux exigences posées par l'art. 7
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SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 7 Nachweis der Flüchtlingseigenschaft - 1 Wer um Asyl nachsucht, muss die Flüchtlingseigenschaft nachweisen oder zumindest glaubhaft machen. |
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1 | Wer um Asyl nachsucht, muss die Flüchtlingseigenschaft nachweisen oder zumindest glaubhaft machen. |
2 | Glaubhaft gemacht ist die Flüchtlingseigenschaft, wenn die Behörde ihr Vorhandensein mit überwiegender Wahrscheinlichkeit für gegeben hält. |
3 | Unglaubhaft sind insbesondere Vorbringen, die in wesentlichen Punkten zu wenig begründet oder in sich widersprüchlich sind, den Tatsachen nicht entsprechen oder massgeblich auf gefälschte oder verfälschte Beweismittel abgestützt werden. |
C.g Le 4 juin 2009, l'intéressée a recouru contre cette décision. Elle a soutenu pour l'essentiel que ses déclarations étaient fondées, qu'elles correspondaient à la réalité, que l'ODM les avait interprétées de manière erronée, d'où les imprécisions et les contradictions qu'il avait relevées, et qu'elles étaient loin d'être invraisemblables, si l'on prenait en considération l'état de développement de son pays et, surtout, le statut particulier de l'aéroport de K._______. Elle a fait valoir également qu'elle ne saurait être tenue pour responsable de ce que certains faits n'aient été allégués qu'en cours de procédure et non pas ab initio, étant donné qu'on lui avait indiqué au CEP de J._______ qu'elle pourrait s'exprimer plus longuement lors de la seconde audition. Par ailleurs, et contrairement à l'ODM, elle a estimé que les moyens de preuve produits n'étaient pas dénués de toute pertinence, dans la mesure où les rapports d'Amnesty International relataient des faits expliquant les risques encourus non seulement par son compagnon, mais aussi par les autres membres de la famille, et où le document concernant son compagnon prouvait son "(...), et plus spécifiquement son appartenance au parti de l'ancien président de la République et son indépendance politique vis-à-vis de Pierre Tsiranana qui avait soutenu le président Ravalomanana en (...)". En outre, elle a relevé que si la destitution du président Ravalomanana avait créé une nouvelle situation à Madagascar, elle était loin d'être définitive et ne signifiait pas pour autant que tout risque était écarté, pour elle-même et sa famille, en cas de retour au pays. Elle a souligné qu'aucun gouvernement ni organisation internationale n'avaient encore reconnu le nouveau régime en place. Elle a conclu principalement à l'annulation de la décision de l'ODM, à la reconnaissance de sa qualité de réfugiée et de celle de ses enfants, et subsidiairement à la constatation du caractère inexigible de l'exécution du renvoi.
C.h Par décision incidente du 22 juin 2009, le juge instructeur lui a imparti un délai au 7 juillet 2009 pour verser un montant de Fr. 600.-- à titre d'avance de frais, sous peine d'irrecevabilité du recours.
C.i Le (...), elle s'est acquittée du montant de l'avance de frais requise.
D.
Les autres faits de la cause seront examinés, si nécessaire, dans les considérants en droit.
Droit :
1.
1.1 En vertu de l'art. 53 al. 2
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SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 53 Übergangsbestimmungen - 1 Das Beschwerdeverfahren gegen Entscheide, die vor dem Inkrafttreten dieses Gesetzes ergangen sind und bisher beim Bundesgericht oder beim Bundesrat anfechtbar waren, richtet sich nach dem bisherigen Recht. |
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1 | Das Beschwerdeverfahren gegen Entscheide, die vor dem Inkrafttreten dieses Gesetzes ergangen sind und bisher beim Bundesgericht oder beim Bundesrat anfechtbar waren, richtet sich nach dem bisherigen Recht. |
2 | Das Bundesverwaltungsgericht übernimmt, sofern es zuständig ist, die Beurteilung der beim Inkrafttreten dieses Gesetzes bei Eidgenössischen Rekurs- oder Schiedskommissionen oder bei Beschwerdediensten der Departemente hängigen Rechtsmittel. Die Beurteilung erfolgt nach neuem Verfahrensrecht. |
1.2 Sous réserve des exceptions prévues à l'art. 32
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SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 32 Ausnahmen - 1 Die Beschwerde ist unzulässig gegen: |
|
1 | Die Beschwerde ist unzulässig gegen: |
a | Verfügungen auf dem Gebiet der inneren und äusseren Sicherheit des Landes, der Neutralität, des diplomatischen Schutzes und der übrigen auswärtigen Angelegenheiten, soweit das Völkerrecht nicht einen Anspruch auf gerichtliche Beurteilung einräumt; |
b | Verfügungen betreffend die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen sowie Volkswahlen und -abstimmungen; |
c | Verfügungen über leistungsabhängige Lohnanteile des Bundespersonals, soweit sie nicht die Gleichstellung der Geschlechter betreffen; |
d | ... |
e | Verfügungen auf dem Gebiet der Kernenergie betreffend: |
e1 | Rahmenbewilligungen von Kernanlagen, |
e2 | die Genehmigung des Entsorgungsprogramms, |
e3 | den Verschluss von geologischen Tiefenlagern, |
e4 | den Entsorgungsnachweis; |
f | Verfügungen über die Erteilung oder Ausdehnung von Infrastrukturkonzessionen für Eisenbahnen; |
g | Verfügungen der unabhängigen Beschwerdeinstanz für Radio und Fernsehen; |
h | Verfügungen über die Erteilung von Konzessionen für Spielbanken; |
i | Verfügungen über die Erteilung, Änderung oder Erneuerung der Konzession für die Schweizerische Radio- und Fernsehgesellschaft (SRG); |
j | Verfügungen über die Beitragsberechtigung einer Hochschule oder einer anderen Institution des Hochschulbereichs. |
2 | Die Beschwerde ist auch unzulässig gegen: |
a | Verfügungen, die nach einem anderen Bundesgesetz durch Einsprache oder durch Beschwerde an eine Behörde im Sinne von Artikel 33 Buchstaben c-f anfechtbar sind; |
b | Verfügungen, die nach einem anderen Bundesgesetz durch Beschwerde an eine kantonale Behörde anfechtbar sind. |
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SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 5 - 1 Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben: |
|
1 | Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben: |
a | Begründung, Änderung oder Aufhebung von Rechten oder Pflichten; |
b | Feststellung des Bestehens, Nichtbestehens oder Umfanges von Rechten oder Pflichten; |
c | Abweisung von Begehren auf Begründung, Änderung, Aufhebung oder Feststellung von Rechten oder Pflichten oder Nichteintreten auf solche Begehren. |
2 | Als Verfügungen gelten auch Vollstreckungsverfügungen (Art. 41 Abs. 1 Bst. a und b), Zwischenverfügungen (Art. 45 und 46), Einspracheentscheide (Art. 30 Abs. 2 Bst. b und 74), Beschwerdeentscheide (Art. 61), Entscheide im Rahmen einer Revision (Art. 68) und die Erläuterung (Art. 69).25 |
3 | Erklärungen von Behörden über Ablehnung oder Erhebung von Ansprüchen, die auf dem Klageweg zu verfolgen sind, gelten nicht als Verfügungen. |
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SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 33 Vorinstanzen - Die Beschwerde ist zulässig gegen Verfügungen: |
|
a | des Bundesrates und der Organe der Bundesversammlung auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses des Bundespersonals einschliesslich der Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung; |
b | des Bundesrates betreffend: |
b1 | die Amtsenthebung eines Mitgliedes des Bankrats, des Direktoriums oder eines Stellvertreters oder einer Stellvertreterin nach dem Nationalbankgesetz vom 3. Oktober 200325, |
b2 | die Abberufung eines Verwaltungsratsmitgliedes der Eidgenössischen Finanzmarktaufsicht oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Finanzmarktaufsichtsgesetz vom 22. Juni 200726, |
b3 | die Sperrung von Vermögenswerten gestützt auf das Bundesgesetz vom 18. Dezember 201528 über die Sperrung und die Rückerstattung unrechtmässig erworbener Vermögenswerte ausländischer politisch exponierter Personen, |
b4 | das Verbot von Tätigkeiten nach dem NDG30, |
c | des Bundesstrafgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals; |
cbis | des Bundespatentgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals; |
cquater | des Bundesanwaltes oder der Bundesanwältin auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von ihm oder ihr gewählten Staatsanwälte und Staatsanwältinnen sowie des Personals der Bundesanwaltschaft; |
cquinquies | der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses ihres Sekretariats; |
cter | der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von der Vereinigten Bundesversammlung gewählten Mitglieder der Bundesanwaltschaft; |
d | der Bundeskanzlei, der Departemente und der ihnen unterstellten oder administrativ zugeordneten Dienststellen der Bundesverwaltung; |
e | der Anstalten und Betriebe des Bundes; |
f | der eidgenössischen Kommissionen; |
g | der Schiedsgerichte auf Grund öffentlich-rechtlicher Verträge des Bundes, seiner Anstalten und Betriebe; |
h | der Instanzen oder Organisationen ausserhalb der Bundesverwaltung, die in Erfüllung ihnen übertragener öffentlich-rechtlicher Aufgaben des Bundes verfügen; |
i | kantonaler Instanzen, soweit ein Bundesgesetz gegen ihre Verfügungen die Beschwerde an das Bundesverwaltungsgericht vorsieht. |
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SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 31 Grundsatz - Das Bundesverwaltungsgericht beurteilt Beschwerden gegen Verfügungen nach Artikel 5 des Bundesgesetzes vom 20. Dezember 196819 über das Verwaltungsverfahren (VwVG). |
1.3 Il statue en particulier de manière définitive sur les recours formés contre les décisions rendues par l'ODM en matière d'asile et de renvoi de Suisse (art. 105
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SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 105 Beschwerde gegen Verfügungen des SEM - Gegen Verfügungen des SEM kann nach Massgabe des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005361 Beschwerde geführt werden. |
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SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 6a Zuständige Behörde - 1 Das SEM entscheidet über Gewährung oder Verweigerung des Asyls sowie über die Wegweisung aus der Schweiz.14 |
|
1 | Das SEM entscheidet über Gewährung oder Verweigerung des Asyls sowie über die Wegweisung aus der Schweiz.14 |
2 | Der Bundesrat bezeichnet neben den EU/EFTA-Staaten weitere Staaten, in denen nach seinen Feststellungen:15 |
a | Sicherheit vor Verfolgung besteht, als sichere Heimat- oder Herkunftsstaaten; |
b | effektiver Schutz vor Rückschiebung im Sinne von Artikel 5 Absatz 1 besteht, als sichere Drittstaaten. |
3 | Er überprüft die Beschlüsse nach Absatz 2 periodisch. |
4 | Er unterbreitet den zuständigen Kommissionen der eidgenössischen Räte die Liste nach Absatz 2 Buchstabe a vor jeder beabsichtigten Änderung, mindestens aber einmal pro Jahr zur Konsultation.16 |
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SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 33 Vorinstanzen - Die Beschwerde ist zulässig gegen Verfügungen: |
|
a | des Bundesrates und der Organe der Bundesversammlung auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses des Bundespersonals einschliesslich der Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung; |
b | des Bundesrates betreffend: |
b1 | die Amtsenthebung eines Mitgliedes des Bankrats, des Direktoriums oder eines Stellvertreters oder einer Stellvertreterin nach dem Nationalbankgesetz vom 3. Oktober 200325, |
b2 | die Abberufung eines Verwaltungsratsmitgliedes der Eidgenössischen Finanzmarktaufsicht oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Finanzmarktaufsichtsgesetz vom 22. Juni 200726, |
b3 | die Sperrung von Vermögenswerten gestützt auf das Bundesgesetz vom 18. Dezember 201528 über die Sperrung und die Rückerstattung unrechtmässig erworbener Vermögenswerte ausländischer politisch exponierter Personen, |
b4 | das Verbot von Tätigkeiten nach dem NDG30, |
c | des Bundesstrafgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals; |
cbis | des Bundespatentgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals; |
cquater | des Bundesanwaltes oder der Bundesanwältin auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von ihm oder ihr gewählten Staatsanwälte und Staatsanwältinnen sowie des Personals der Bundesanwaltschaft; |
cquinquies | der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses ihres Sekretariats; |
cter | der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von der Vereinigten Bundesversammlung gewählten Mitglieder der Bundesanwaltschaft; |
d | der Bundeskanzlei, der Departemente und der ihnen unterstellten oder administrativ zugeordneten Dienststellen der Bundesverwaltung; |
e | der Anstalten und Betriebe des Bundes; |
f | der eidgenössischen Kommissionen; |
g | der Schiedsgerichte auf Grund öffentlich-rechtlicher Verträge des Bundes, seiner Anstalten und Betriebe; |
h | der Instanzen oder Organisationen ausserhalb der Bundesverwaltung, die in Erfüllung ihnen übertragener öffentlich-rechtlicher Aufgaben des Bundes verfügen; |
i | kantonaler Instanzen, soweit ein Bundesgesetz gegen ihre Verfügungen die Beschwerde an das Bundesverwaltungsgericht vorsieht. |
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SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 83 Ausnahmen - Die Beschwerde ist unzulässig gegen: |
|
a | Entscheide auf dem Gebiet der inneren oder äusseren Sicherheit des Landes, der Neutralität, des diplomatischen Schutzes und der übrigen auswärtigen Angelegenheiten, soweit das Völkerrecht nicht einen Anspruch auf gerichtliche Beurteilung einräumt; |
b | Entscheide über die ordentliche Einbürgerung; |
c | Entscheide auf dem Gebiet des Ausländerrechts betreffend: |
c1 | die Einreise, |
c2 | Bewilligungen, auf die weder das Bundesrecht noch das Völkerrecht einen Anspruch einräumt, |
c3 | die vorläufige Aufnahme, |
c4 | die Ausweisung gestützt auf Artikel 121 Absatz 2 der Bundesverfassung und die Wegweisung, |
c5 | Abweichungen von den Zulassungsvoraussetzungen, |
c6 | die Verlängerung der Grenzgängerbewilligung, den Kantonswechsel, den Stellenwechsel von Personen mit Grenzgängerbewilligung sowie die Erteilung von Reisepapieren an schriftenlose Ausländerinnen und Ausländer; |
d | Entscheide auf dem Gebiet des Asyls, die: |
d1 | vom Bundesverwaltungsgericht getroffen worden sind, ausser sie betreffen Personen, gegen die ein Auslieferungsersuchen des Staates vorliegt, vor welchem sie Schutz suchen, |
d2 | von einer kantonalen Vorinstanz getroffen worden sind und eine Bewilligung betreffen, auf die weder das Bundesrecht noch das Völkerrecht einen Anspruch einräumt; |
e | Entscheide über die Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung von Behördenmitgliedern oder von Bundespersonal; |
f | Entscheide auf dem Gebiet der öffentlichen Beschaffungen, wenn: |
fbis | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts über Verfügungen nach Artikel 32i des Personenbeförderungsgesetzes vom 20. März 200964; |
f1 | sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt; vorbehalten bleiben Beschwerden gegen Beschaffungen des Bundesverwaltungsgerichts, des Bundesstrafgerichts, des Bundespatentgerichts, der Bundesanwaltschaft sowie der oberen kantonalen Gerichtsinstanzen, oder |
f2 | der geschätzte Wert des zu vergebenden Auftrags den massgebenden Schwellenwert nach Artikel 52 Absatz 1 in Verbindung mit Anhang 4 Ziffer 2 des Bundesgesetzes vom 21. Juni 201962 über das öffentliche Beschaffungswesen nicht erreicht; |
g | Entscheide auf dem Gebiet der öffentlich-rechtlichen Arbeitsverhältnisse, wenn sie eine nicht vermögensrechtliche Angelegenheit, nicht aber die Gleichstellung der Geschlechter betreffen; |
h | Entscheide auf dem Gebiet der internationalen Amtshilfe, mit Ausnahme der Amtshilfe in Steuersachen; |
i | Entscheide auf dem Gebiet des Militär-, Zivil- und Zivilschutzdienstes; |
j | Entscheide auf dem Gebiet der wirtschaftlichen Landesversorgung, die bei schweren Mangellagen getroffen worden sind; |
k | Entscheide betreffend Subventionen, auf die kein Anspruch besteht; |
l | Entscheide über die Zollveranlagung, wenn diese auf Grund der Tarifierung oder des Gewichts der Ware erfolgt; |
m | Entscheide über die Stundung oder den Erlass von Abgaben; in Abweichung davon ist die Beschwerde zulässig gegen Entscheide über den Erlass der direkten Bundessteuer oder der kantonalen oder kommunalen Einkommens- und Gewinnsteuer, wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder es sich aus anderen Gründen um einen besonders bedeutenden Fall handelt; |
n | Entscheide auf dem Gebiet der Kernenergie betreffend: |
n1 | das Erfordernis einer Freigabe oder der Änderung einer Bewilligung oder Verfügung, |
n2 | die Genehmigung eines Plans für Rückstellungen für die vor Ausserbetriebnahme einer Kernanlage anfallenden Entsorgungskosten, |
n3 | Freigaben; |
o | Entscheide über die Typengenehmigung von Fahrzeugen auf dem Gebiet des Strassenverkehrs; |
p | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts auf dem Gebiet des Fernmeldeverkehrs, des Radios und des Fernsehens sowie der Post betreffend:69 |
p1 | Konzessionen, die Gegenstand einer öffentlichen Ausschreibung waren, |
p2 | Streitigkeiten nach Artikel 11a des Fernmeldegesetzes vom 30. April 199770, |
p3 | Streitigkeiten nach Artikel 8 des Postgesetzes vom 17. Dezember 201072; |
q | Entscheide auf dem Gebiet der Transplantationsmedizin betreffend: |
q1 | die Aufnahme in die Warteliste, |
q2 | die Zuteilung von Organen; |
r | Entscheide auf dem Gebiet der Krankenversicherung, die das Bundesverwaltungsgericht gestützt auf Artikel 3473 des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 200574 (VGG) getroffen hat; |
s | Entscheide auf dem Gebiet der Landwirtschaft betreffend: |
s1 | ... |
s2 | die Abgrenzung der Zonen im Rahmen des Produktionskatasters; |
t | Entscheide über das Ergebnis von Prüfungen und anderen Fähigkeitsbewertungen, namentlich auf den Gebieten der Schule, der Weiterbildung und der Berufsausübung; |
u | Entscheide auf dem Gebiet der öffentlichen Kaufangebote (Art. 125-141 des Finanzmarktinfrastrukturgesetzes vom 19. Juni 201577); |
v | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts über Meinungsverschiedenheiten zwischen Behörden in der innerstaatlichen Amts- und Rechtshilfe; |
w | Entscheide auf dem Gebiet des Elektrizitätsrechts betreffend die Plangenehmigung von Starkstromanlagen und Schwachstromanlagen und die Entscheide auf diesem Gebiet betreffend Enteignung der für den Bau oder Betrieb solcher Anlagen notwendigen Rechte, wenn sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt; |
x | Entscheide betreffend die Gewährung von Solidaritätsbeiträgen nach dem Bundesgesetz vom 30. September 201681 über die Aufarbeitung der fürsorgerischen Zwangsmassnahmen und Fremdplatzierungen vor 1981, ausser wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt; |
y | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts in Verständigungsverfahren zur Vermeidung einer den anwendbaren internationalen Abkommen im Steuerbereich nicht entsprechenden Besteuerung; |
z | Entscheide betreffend die in Artikel 71c Absatz 1 Buchstabe b des Energiegesetzes vom 30. September 201684 genannten Baubewilligungen und notwendigerweise damit zusammenhängenden in der Kompetenz der Kantone liegenden Bewilligungen für Windenergieanlagen von nationalem Interesse, wenn sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt. |
1.4 Il examine librement en la matière l'application du droit public fédéral, la constatation des faits et l'opportunité, sans être lié par les arguments invoqués à l'appui du recours (art. 106 al. 1
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SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 106 Beschwerdegründe - 1 Mit der Beschwerde kann gerügt werden: |
|
1 | Mit der Beschwerde kann gerügt werden: |
a | Verletzung von Bundesrecht, einschliesslich Missbrauch und Überschreitung des Ermessens; |
b | unrichtige und unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhalts; |
c | ... |
2 | Artikel 27 Absatz 3 und Artikel 68 Absatz 2 bleiben vorbehalten. |
1.5 A l'instar de l'ODM, il s'appuie sur la situation prévalant au moment de l'arrêt s'agissant de la crainte de persécution future ou de motifs d'empêchement à l'exécution du renvoi, que ceux-ci soient d'ordre juridique ou pratique (ATAF 2009/29 consid. 5.1 p. 376, ATAF 2008/12 consid. 5.2 p. 154s., ATAF 2008/4 consid. 5.4 p. 38s. ; arrêts du Tribunal administratif fédéral D-7561/2008 consid. 1.4 [p. 8] du 15 avril 2010, D-7558/2008 consid. 1.4 [p. 7] du 15 avril 2010, D-3753/2006 consid. 1.5 du 2 novembre 2009, D-7040/2006 consid. 1.5 du 28 juillet 2009 et D-6607/2006 consid. 1.5 [et réf. JICRA cit.] du 27 avril 2009). Il prend ainsi en considération l'évolution de la situation intervenue depuis le dépôt de la demande d'asile.
2.
Les intéressés ont qualité pour recourir (art. 48
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SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 48 - 1 Zur Beschwerde ist berechtigt, wer: |
|
1 | Zur Beschwerde ist berechtigt, wer: |
a | vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat oder keine Möglichkeit zur Teilnahme erhalten hat; |
b | durch die angefochtene Verfügung besonders berührt ist; und |
c | ein schutzwürdiges Interesse an deren Aufhebung oder Änderung hat. |
2 | Zur Beschwerde berechtigt sind ferner Personen, Organisationen und Behörden, denen ein anderes Bundesgesetz dieses Recht einräumt. |
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SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 48 - 1 Zur Beschwerde ist berechtigt, wer: |
|
1 | Zur Beschwerde ist berechtigt, wer: |
a | vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat oder keine Möglichkeit zur Teilnahme erhalten hat; |
b | durch die angefochtene Verfügung besonders berührt ist; und |
c | ein schutzwürdiges Interesse an deren Aufhebung oder Änderung hat. |
2 | Zur Beschwerde berechtigt sind ferner Personen, Organisationen und Behörden, denen ein anderes Bundesgesetz dieses Recht einräumt. |
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SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 50 - 1 Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach Eröffnung der Verfügung einzureichen. |
|
1 | Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach Eröffnung der Verfügung einzureichen. |
2 | Gegen das unrechtmässige Verweigern oder Verzögern einer Verfügung kann jederzeit Beschwerde geführt werden. |
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SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 108 Beschwerdefristen - 1 Im beschleunigten Verfahren ist die Beschwerde gegen einen Entscheid nach Artikel 31a Absatz 4 innerhalb von sieben Arbeitstagen, gegen Zwischenverfügungen innerhalb von fünf Tagen seit Eröffnung der Verfügung einzureichen. |
|
1 | Im beschleunigten Verfahren ist die Beschwerde gegen einen Entscheid nach Artikel 31a Absatz 4 innerhalb von sieben Arbeitstagen, gegen Zwischenverfügungen innerhalb von fünf Tagen seit Eröffnung der Verfügung einzureichen. |
2 | Im erweiterten Verfahren ist die Beschwerde gegen einen Entscheid nach Artikel 31a Absatz 4 innerhalb von 30 Tagen, bei Zwischenverfügungen innerhalb von zehn Tagen seit Eröffnung der Verfügung einzureichen. |
3 | Die Beschwerde gegen Nichteintretensentscheide sowie gegen Entscheide nach Artikel 23 Absatz 1 und Artikel 40 in Verbindung mit Artikel 6a Absatz 2 Buchstabe a ist innerhalb von fünf Arbeitstagen seit Eröffnung der Verfügung einzureichen. |
4 | Die Verweigerung der Einreise nach Artikel 22 Absatz 2 kann bis zum Zeitpunkt der Eröffnung einer Verfügung nach Artikel 23 Absatz 1 angefochten werden. |
5 | Die Überprüfung der Rechtmässigkeit und der Angemessenheit der Zuweisung eines Aufenthaltsortes am Flughafen oder an einem anderen geeigneten Ort nach Artikel 22 Absätze 3 und 4 kann jederzeit mittels Beschwerde beantragt werden. |
6 | In den übrigen Fällen beträgt die Beschwerdefrist 30 Tage seit Eröffnung der Verfügung. |
7 | Per Telefax übermittelte Rechtsschriften gelten als rechtsgültig eingereicht, wenn sie innert Frist beim Bundesverwaltungsgericht eintreffen und mittels Nachreichung des unterschriebenen Originals nach den Regeln gemäss Artikel 52 Absätze 2 und 3 VwVG369 verbessert werden. |
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SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 52 - 1 Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat. |
|
1 | Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat. |
2 | Genügt die Beschwerde diesen Anforderungen nicht oder lassen die Begehren des Beschwerdeführers oder deren Begründung die nötige Klarheit vermissen und stellt sich die Beschwerde nicht als offensichtlich unzulässig heraus, so räumt die Beschwerdeinstanz dem Beschwerdeführer eine kurze Nachfrist zur Verbesserung ein. |
3 | Sie verbindet diese Nachfrist mit der Androhung, nach unbenutztem Fristablauf auf Grund der Akten zu entscheiden oder, wenn Begehren, Begründung oder Unterschrift fehlen, auf die Beschwerde nicht einzutreten. |
3.
Par économie de procédure et en application du principe de l'unité de la famille, les trois causes sont jointes, deux l'ayant déjà été par ordonnance du 20 février 2007 (cf. pt B.f supra). Il est ainsi statué en un seul et même arrêt.
4.
La Suisse accorde l'asile aux réfugiés sur demande, conformément aux dispositions de la loi (art. 2 al. 1
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SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 2 Asyl - 1 Die Schweiz gewährt Flüchtlingen auf Gesuch hin Asyl; massgebend ist dieses Gesetz. |
|
1 | Die Schweiz gewährt Flüchtlingen auf Gesuch hin Asyl; massgebend ist dieses Gesetz. |
2 | Asyl umfasst den Schutz und die Rechtsstellung, die Personen aufgrund ihrer Flüchtlingseigenschaft in der Schweiz gewährt werden. Es schliesst das Recht auf Anwesenheit in der Schweiz ein. |
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SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 2 Asyl - 1 Die Schweiz gewährt Flüchtlingen auf Gesuch hin Asyl; massgebend ist dieses Gesetz. |
|
1 | Die Schweiz gewährt Flüchtlingen auf Gesuch hin Asyl; massgebend ist dieses Gesetz. |
2 | Asyl umfasst den Schutz und die Rechtsstellung, die Personen aufgrund ihrer Flüchtlingseigenschaft in der Schweiz gewährt werden. Es schliesst das Recht auf Anwesenheit in der Schweiz ein. |
5.
5.1 Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur Etat d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques (art. 3 al. 1
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SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 3 Flüchtlingsbegriff - 1 Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
|
1 | Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
2 | Als ernsthafte Nachteile gelten namentlich die Gefährdung des Leibes, des Lebens oder der Freiheit sowie Massnahmen, die einen unerträglichen psychischen Druck bewirken. Den frauenspezifischen Fluchtgründen ist Rechnung zu tragen. |
4 | Keine Flüchtlinge sind Personen, die Gründe geltend machen, die wegen ihres Verhaltens nach der Ausreise entstanden sind und die weder Ausdruck noch Fortsetzung einer bereits im Heimat- oder Herkunftsstaat bestehenden Überzeugung oder Ausrichtung sind. Vorbehalten bleibt die Flüchtlingskonvention vom 28. Juli 1951.6 |
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SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 3 Flüchtlingsbegriff - 1 Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
|
1 | Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
2 | Als ernsthafte Nachteile gelten namentlich die Gefährdung des Leibes, des Lebens oder der Freiheit sowie Massnahmen, die einen unerträglichen psychischen Druck bewirken. Den frauenspezifischen Fluchtgründen ist Rechnung zu tragen. |
4 | Keine Flüchtlinge sind Personen, die Gründe geltend machen, die wegen ihres Verhaltens nach der Ausreise entstanden sind und die weder Ausdruck noch Fortsetzung einer bereits im Heimat- oder Herkunftsstaat bestehenden Überzeugung oder Ausrichtung sind. Vorbehalten bleibt die Flüchtlingskonvention vom 28. Juli 1951.6 |
5.2 Il y a pression psychique insupportable lorsque des mesures systématiques sont prises à l'encontre de certains individus ou d'une partie de la population et qu'au regard d'une appréciation objective, celles-ci atteignent une intensité et un degré tels qu'elles rendent impossible, ou difficilement supportable, la poursuite de la vie ou d'une existence conforme à la dignité humaine, de telle sorte que n'importe quelle personne confrontée à une situation analogue aurait été contrainte de fuir le pays, faute de pouvoir y bénéficier d'une protection adéquate. En d'autres termes, seules sont prises en considération les mesures qui visent une minorité ethnique, religieuse, sociale ou politique et qui, soit en tant que telles, soit accompagnées de mesures individualisées, sont suffisamment intenses pour constituer de sérieux préjudices au sens de l'art. 3
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SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 3 Flüchtlingsbegriff - 1 Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
|
1 | Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
2 | Als ernsthafte Nachteile gelten namentlich die Gefährdung des Leibes, des Lebens oder der Freiheit sowie Massnahmen, die einen unerträglichen psychischen Druck bewirken. Den frauenspezifischen Fluchtgründen ist Rechnung zu tragen. |
4 | Keine Flüchtlinge sind Personen, die Gründe geltend machen, die wegen ihres Verhaltens nach der Ausreise entstanden sind und die weder Ausdruck noch Fortsetzung einer bereits im Heimat- oder Herkunftsstaat bestehenden Überzeugung oder Ausrichtung sind. Vorbehalten bleibt die Flüchtlingskonvention vom 28. Juli 1951.6 |
6.
6.1 Selon l'art. 7
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SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 7 Nachweis der Flüchtlingseigenschaft - 1 Wer um Asyl nachsucht, muss die Flüchtlingseigenschaft nachweisen oder zumindest glaubhaft machen. |
|
1 | Wer um Asyl nachsucht, muss die Flüchtlingseigenschaft nachweisen oder zumindest glaubhaft machen. |
2 | Glaubhaft gemacht ist die Flüchtlingseigenschaft, wenn die Behörde ihr Vorhandensein mit überwiegender Wahrscheinlichkeit für gegeben hält. |
3 | Unglaubhaft sind insbesondere Vorbringen, die in wesentlichen Punkten zu wenig begründet oder in sich widersprüchlich sind, den Tatsachen nicht entsprechen oder massgeblich auf gefälschte oder verfälschte Beweismittel abgestützt werden. |
6.2 Si l'autorité doit être convaincue que les faits allégués ont pu se produire, elle ne doit pas être absolument persuadée de leur véracité, une certitude totale excluant tout doute n'étant logiquement pas possible ; il faut que le requérant d'asile parvienne à "convaincre le juge que les choses se sont vraisemblablement passées comme prétendu, sans avoir à démontrer qu'elles doivent vraiment s'être passées ainsi parce que toute hypothèse contraire est raisonnablement à exclure" (MARIO GATTIKER, Das Asyl- und Wegweisungsverfahren, Berne 1999, p. 60 et référence citée ; MAX KUMMER, Grundriss des Zivilprozessrechts, 4e éd., Berne 1984, p. 135, cité in : WALTER KÄLIN, Grundriss des Asylverfahrens, Bâle/Francfort 1990, p. 302). Quand bien même la vraisemblance autorise l'objection et le doute, ces derniers doivent toutefois paraître d'un point de vue objectif moins importants que les éléments parlant en faveur de la probabilité des allégations (KÄLIN, op. cit., p. 303). Ainsi, lors de l'examen de la vraisemblance des allégations de fait d'un requérant d'asile, il incombe à l'autorité de pondérer les signes d'invraisemblance en dégageant une impression d'ensemble et en déterminant, parmi les éléments portant sur des points essentiels et militant en faveur ou en défaveur de cette vraisemblance, ceux qui l'emportent (cf. notamment dans ce sens JICRA 2004 n° 1 consid. 5a p. 4s., JICRA 1996 n° 28 consid. 3a p. 270, JICRA 1996 n° 27 consid. 3c/aa p. 263, JICRA 1995 n° 23 consid. 5b p. 223, JICRA 1994 n° 5 consid. 3c p. 43s., JICRA 1993 n° 21 consid. 3 p. 136ss [spéc. p. 137 i. f.], JICRA 1993 n° 11 consid. 4b p. 70 ; KÄLIN, op. cit., p. 307 et 312).
7.
7.1
7.1.1 Selon la jurisprudence fondée sur l'art. 3
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SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 3 Flüchtlingsbegriff - 1 Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
|
1 | Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
2 | Als ernsthafte Nachteile gelten namentlich die Gefährdung des Leibes, des Lebens oder der Freiheit sowie Massnahmen, die einen unerträglichen psychischen Druck bewirken. Den frauenspezifischen Fluchtgründen ist Rechnung zu tragen. |
4 | Keine Flüchtlinge sind Personen, die Gründe geltend machen, die wegen ihres Verhaltens nach der Ausreise entstanden sind und die weder Ausdruck noch Fortsetzung einer bereits im Heimat- oder Herkunftsstaat bestehenden Überzeugung oder Ausrichtung sind. Vorbehalten bleibt die Flüchtlingskonvention vom 28. Juli 1951.6 |
7.1.2 Il faut rappeler que selon la pratique suivie jusqu'au début juin 2006 par les autorités suisses en matière d'asile, des persécutions étaient déterminantes pour la reconnaissance de la qualité de réfugié uniquement si elles émanaient de l'Etat ou si, conformément à la théorie de l'imputabilité, celui-ci pouvait au moins en être tenu pour indirectement responsable (cf. notamment dans ce sens JICRA 2005 n° 21 consid. 7 p. 193, JICRA 2005 n° 7 consid. 7.1. p. 69, JICRA 1997 n° 14 consid. 2b [et réf. cit.] p. 106, JICRA 1997 n° 6 consid. 5d/bb p. 40s., JICRA 1996 n° 18 consid. 3d/bb p. 171s., JICRA 1996 n° 16 consid. 4a p. 145).
Dans une décision de principe du 8 juin 2006 (publiée sous JICRA 2006 n° 18 p. 181ss), la Commission, alors seule autorité de recours de dernière instance compétente en matière d'asile, a toutefois modifié sa jurisprudence en écartant la théorie de l'imputabilité susmentionnée au profit de celle de la protection, selon laquelle une persécution privée réalisée dans un Etat capable, en principe, d'assurer une certaine protection peut être pertinente au regard du droit d'asile. La question centrale que pose ainsi cette théorie est celle de savoir si la personne menacée peut trouver une protection appropriée contre des persécutions dans son pays d'origine. Compte tenu du principe de la subsidiarité de la protection internationale, ne peut prétendre au statut de réfugiée la personne qui peut trouver, dans son pays d'origine, une protection adéquate contre une persécution non étatique. La protection nationale sera considérée comme adéquate lorsque la personne concernée bénéficie sur place d'un accès concret à des structures efficaces de protection et qu'il peut être raisonnablement exigé d'elle qu'elle fasse appel à ce système de protection interne.
Pour sa part, le Tribunal n'entend pas s'écarter de cette jurisprudence à laquelle il s'est d'ailleurs déjà référé à réitérées reprises (cf. notamment ATAF 2008/12 consid. 5.3 p. 155, ATAF 2008/5 consid. 4.1 p. 60, ATAF 2008/4 consid. 5.2 p. 37 ; cf. également arrêt du Tribunal administratif fédéral D-6607/2006 consid. 4.2 [p. 12s.] du 27 avril 2009).
7.1.3 La reconnaissance de la qualité de réfugié implique également qu'un rapport de causalité temporel et matériel suffisamment étroit existe entre les préjudices subis et le départ du pays, ou mieux, qu'une crainte fondée d'une persécution future persiste au moment de la fuite du pays (ATAF 2008/12 consid. 5.2 p. 154s., ATAF 2008/4 consid. 5.4 p. 38s., ATAF 2007/31 consid. 5.2 p. 379 ; cf. également dans ce sens JICRA 2006 n° 32 consid. 5 p. 339s., JICRA 2006 n° 25 consid. 7 p. 277 [i. l.], JICRA 2005 n° 21 consid. 7.2. p. 193, JICRA 2005 n° 7 consid. 7.1. p. 70, JICRA 2000 n° 2 consid. 8b et c p. 20ss, JICRA 1998 n° 20 consid. 7 p. 179s., JICRA 1997 n° 14 consid. 2b p. 106 [i. f.] s., JICRA 1996 n° 29 consid. 2b p. 277, JICRA 1996 n° 25 p. 247ss [spéc. consid. 5b/cc p. 250s.], JICRA 1994 n° 24 consid. 8 p. 177ss).
7.1.4 Enfin, la reconnaissance de la qualité de réfugié implique qu'une alternative de fuite interne soit exclue, autrement dit que le requérant d'asile soit dans l'impossibilité de trouver une protection effective dans une autre partie du pays d'origine contre des persécutions.
7.2
7.2.1 La crainte de persécution à venir, telle que comprise à l'art. 3 al. 1
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SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 3 Flüchtlingsbegriff - 1 Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
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1 | Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
2 | Als ernsthafte Nachteile gelten namentlich die Gefährdung des Leibes, des Lebens oder der Freiheit sowie Massnahmen, die einen unerträglichen psychischen Druck bewirken. Den frauenspezifischen Fluchtgründen ist Rechnung zu tragen. |
4 | Keine Flüchtlinge sind Personen, die Gründe geltend machen, die wegen ihres Verhaltens nach der Ausreise entstanden sind und die weder Ausdruck noch Fortsetzung einer bereits im Heimat- oder Herkunftsstaat bestehenden Überzeugung oder Ausrichtung sind. Vorbehalten bleibt die Flüchtlingskonvention vom 28. Juli 1951.6 |
7.2.2 Il convient encore de rappeler, bien que cela ressorte de la plupart des jurisprudences mentionnées ci-auparavant, que sur le plan subjectif, il doit être tenu compte des antécédents de l'intéressé, notamment de l'existence de persécutions antérieures, et de son appartenance à un groupe ethnique, religieux, social ou politique l'exposant plus particulièrement à de telles mesures, étant précisé que celui qui a déjà été victime de persécution a des raisons d'avoir une crainte subjective plus prononcée que celui qui est en contact pour la première fois avec les services de sécurité de l'Etat. Sur le plan objectif, cette crainte doit être fondée sur des indices concrets qui peuvent laisser présager l'avènement, dans un avenir peu éloigné et selon une haute probabilité, de mesures étatiques déterminantes selon l'art. 3
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SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 3 Flüchtlingsbegriff - 1 Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
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1 | Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
2 | Als ernsthafte Nachteile gelten namentlich die Gefährdung des Leibes, des Lebens oder der Freiheit sowie Massnahmen, die einen unerträglichen psychischen Druck bewirken. Den frauenspezifischen Fluchtgründen ist Rechnung zu tragen. |
4 | Keine Flüchtlinge sind Personen, die Gründe geltend machen, die wegen ihres Verhaltens nach der Ausreise entstanden sind und die weder Ausdruck noch Fortsetzung einer bereits im Heimat- oder Herkunftsstaat bestehenden Überzeugung oder Ausrichtung sind. Vorbehalten bleibt die Flüchtlingskonvention vom 28. Juli 1951.6 |
7.3 En tout état de cause, ne peut en règle générale prétendre au statut de réfugié, compte tenu du principe de la subsidiarité de la protection internationale, le requérant d'asile qui a plusieurs nationalités et qui peut se réclamer de la protection d'au moins un des pays dont il a précisément la nationalité (cf. notamment sur ce point Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés [HCR], Guide des procédures et critères à appliquer pour déterminer le statut de réfugié, Genève, Janvier 1992, § 106 et 107, p. 26 ; arrêts du Tribunal administratif fédéral D-7561/2008 consid. 5.3 [p. 9] du 15 avril 2010, D-7558/2008 consid. 5.3 [p. 8] du 15 avril 2010).
8.
En l'espèce, il convient de procéder en premier lieu à une analyse de la situation de l'intéressé, dans la mesure où l'issue des causes, spécialement sous l'angle de la reconnaissance de la qualité de réfugié et de l'octroi de l'asile, dépend exclusivement du résultat de celle-ci. En effet, les autres membres de sa famille, selon leurs dires, n'ont pas de motifs d'asile propres à faire valoir, leurs ennuis découlant essentiellement de ceux auxquels il aurait été lui-même confronté et dans lesquels il aurait été directement impliqué.
8.1
8.1.1 Comme relevé ci-auparavant (cf. pt A.a supra), l'intéressé a obtenu légalement et personnellement un passeport en date du (...) (cf. procès-verbal de l'audition du 09.07.04, pt 13.1, p. 3 ; procès-verbal de l'audition du 13.08.04, pt 111, p. 12). (...), le (...), il a quitté légalement Madagascar, vu le sceau apposé sur son passeport par l'autorité aéroportuaire compétente, savoir la Police de l'Air et des Frontières (PAF), à l'aéroport L._______, soit (...). Selon les propos qu'il a tenus lors des auditions, confirmés par le document "Demande d'asile" qu'il a déposé, le but principal de son voyage était de venir rendre visite pendant quinze jours aux membres de sa famille vivant en Suisse de manière régulière et de bénéficier d'un peu de quiétude, et non de déposer une demande d'asile (cf. procès-verbal de l'audition du 13.08.04, pts 108, 110 et 128, p. 12 et 14 ; document intitulé "Demande d'asile", p. 2). Ce n'est qu'après avoir été averti par sa mère des événements survenus dans son pays les (...) et (...) qu'il se serait résolu à le faire, en désespoir de cause (cf. procès-verbal de l'audition du 09.07.04, pt 15, p. 5 ; procès-verbal de l'audition du 13.08.04, pt 1, p. 5 ; document intitulé "Demande d'asile", p. 2). On relèvera toutefois qu'il ne s'est pas empressé de solliciter la protection des autorités suisses, dès qu'il a été informé des troubles secouant son pays, mais qu'il a attendu l'échéance ou presque du visa d'entrée et de séjour qui lui avait été délivré (...) pour agir.
Il s'ensuit que l'intéressé n'a pas quitté Madagascar pour des motifs afférents au domaine de l'asile, mais de toute évidence pour des raisons d'ordre familial, bien qu'il ait été - ou non selon la version des faits à laquelle on se réfère - confronté à certains problèmes avec les autorités ou des personnes proches de celles-ci durant les années ayant précédé son départ. En d'autres termes, à son arrivée en Suisse, il ne répondait pas à toutes les conditions mises à l'octroi de la qualité de réfugié, faute de s'être trouvé, au moment précisément de quitter Madagascar, dans une crainte fondée d'être exposé à des persécutions (cf. pt 7.1.1ss supra).
8.1.2 Certes a-t-il soutenu dans son recours que ses allégations n'étaient pas complètes. Il n'aurait en effet pas évoqué tous ses motifs lors des auditions parce qu'il aurait suivi en cela les recommandations d'un autre requérant d'asile afin d'éviter un renvoi immédiat. C'est la raison pour laquelle il a procédé dans son mémoire à plusieurs développements, en particulier sur les circonstances dans lesquelles il aurait réellement obtenu son passeport et réussi à quitter son pays sans rencontrer de difficultés. Toutefois, pareil argument ne convainc pas. Outre que certains de ces développements ne correspondent pas aux propos qu'il a tenus en cours de procédure, il n'a cependant rien fait valoir de tel dans le document intitulé "Demande d'asile", lequel constitue pourtant l'exposé personnel de ses motifs, rédigé librement, sans contrainte ni pression, avant même son arrivée au CEP de J._______. De plus, entre l'audition cantonale d'août 2004 et la décision de l'ODM d'août 2006, soit pendant deux ans, il n'a pas cherché à compléter ses motifs, après avoir constaté de lui-même qu'il n'encourait aucun renvoi immédiat, mais a préféré apparemment se consacrer prioritairement à la recherche et à l'exercice d'une activité lucrative régulière.
8.1.3 Cela étant, le Tribunal reste pleinement convaincu que l'intéressé, à son départ de Madagascar le (...), ne satisfaisait pas aux exigences requises pour la reconnaissance de la qualité de réfugié selon l'art. 3
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SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 3 Flüchtlingsbegriff - 1 Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
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1 | Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
2 | Als ernsthafte Nachteile gelten namentlich die Gefährdung des Leibes, des Lebens oder der Freiheit sowie Massnahmen, die einen unerträglichen psychischen Druck bewirken. Den frauenspezifischen Fluchtgründen ist Rechnung zu tragen. |
4 | Keine Flüchtlinge sind Personen, die Gründe geltend machen, die wegen ihres Verhaltens nach der Ausreise entstanden sind und die weder Ausdruck noch Fortsetzung einer bereits im Heimat- oder Herkunftsstaat bestehenden Überzeugung oder Ausrichtung sind. Vorbehalten bleibt die Flüchtlingskonvention vom 28. Juli 1951.6 |
8.2
8.2.1 Indépendamment de ce qui précède, il importe de souligner que les allégations de l'intéressé relatives aux événements déterminants survenus avant son départ du pays ne satisfont pas aux exigences de vraisemblance posées par l'art. 7
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SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 7 Nachweis der Flüchtlingseigenschaft - 1 Wer um Asyl nachsucht, muss die Flüchtlingseigenschaft nachweisen oder zumindest glaubhaft machen. |
|
1 | Wer um Asyl nachsucht, muss die Flüchtlingseigenschaft nachweisen oder zumindest glaubhaft machen. |
2 | Glaubhaft gemacht ist die Flüchtlingseigenschaft, wenn die Behörde ihr Vorhandensein mit überwiegender Wahrscheinlichkeit für gegeben hält. |
3 | Unglaubhaft sind insbesondere Vorbringen, die in wesentlichen Punkten zu wenig begründet oder in sich widersprüchlich sind, den Tatsachen nicht entsprechen oder massgeblich auf gefälschte oder verfälschte Beweismittel abgestützt werden. |
On relèvera encore qu'on ne sait également pas avec certitude si c'est un ami (...) de l'intéressé, chef de la gendarmerie selon les propos que celui-ci a tenus lors de l'audition cantonale, ou plusieurs d'entre eux selon son document intitulé "Demande d'asile", ou de simples gendarmes selon le procès-verbal de l'audition sommaire, qui lui auraient "conseillé", à une époque mal déterminée, soit fin (...) ou (...), de temporiser quelque peu. A noter enfin qu'à part cet avertissement déguisé sous forme de conseil, l'intéressé aurait été menacé à une ou plusieurs reprises, par des sympathisants du président alors au pouvoir ou seulement par le chef du quartier, dont il ne se souviendrait pas de l'identité, avant le début du mois de (...), à une date qu'il ne se rappellerait pas non plus.
8.2.2 Quant à l'argumentation qu'il a développée dans son recours pour compléter les motifs de sa demande d'asile, en évoquant des faits auxquels il ne s'est même pas référé dans son propre document intitulé "Demande d'asile", elle n'est pas de nature à modifier l'appréciation du Tribunal selon laquelle ses allégations relatives aux événements déterminants survenus avant son départ du pays ne sont pas vraisemblables. Ce qui a déjà été relevé précédemment par rapport à dite argumentation vaut également à ce stade actuel (cf. pt 8.1.2 supra). De surcroît, le fait que les développements auxquels il a procédé dans son mémoire contiennent certaines divergences avec les déclarations qu'il a faites en procédure (plusieurs mises en garde par des amis de (...), fuite de sa compagne et de ses deux plus jeunes enfants bien avant son propre départ, etc.) ne peut que conforter le Tribunal dans sa conviction que les allégués ne sont pas vraisemblables.
8.3 L'intéressé a donc déposé une demande d'asile parce qu'il craignait d'être emprisonné ou exécuté s'il rentrait au pays, après avoir eu connaissance des troubles survenus à Madagascar après son départ et des recherches alors entreprises par la gendarmerie contre lui, cette dernière le soupçonnant d'être impliqué dans l'éclatement de ceux-ci et d'être un des principaux responsables du mouvement de contestation, aux côtés de Pierre Tsiranana.
8.3.1 Toutefois, son allégation relative aux recherches dont il ferait prétendument l'objet suite aux événements de (...) ne constitue qu'une simple affirmation, largement inconsistante, qu'aucun élément concret ni moyens de preuve fiables ne viennent étayer. Elle repose sur la seule information d'un tiers - sa mère en l'occurrence -, obtenue au cours d'une conversation téléphonique, que rien au dossier ne permet de tenir pour véridique. En d'autres termes, elle n'est pas établie à satisfaction, et on ne saurait en tirer quelque conclusion que ce soit.
8.3.2 Certes a-t-il produit, lorsqu'il a déposé sa demande d'asile, une convocation de la gendarmerie du (...), censée corroborer les dires de sa mère et, partant, la réalité des poursuites engagées contre lui. Celle-ci n'est cependant pas probante. D'une part, sa forme photocopiée n'exclut pas toute manipulation, savoir la reproduction d'autres données que celles figurant sur la version originale. D'autre part, outre un certain nombre d'erreurs syntaxiques et orthographiques, son contenu ne correspond pas aux propos de l'intéressé. Ce dernier a affirmé lors de l'audition cantonale qu'il n'appartenait à aucune association d'étudiants, mais qu'il était un cadre de la région R._______, côté (...) de K._______, en d'autres termes un tuteur pour les étudiants de S._______ (...). Il n'a en revanche jamais prétendu qu'il était membre du bureau de l'association des étudiants de (...), comme indiqué sur dite convocation. Enfin, à supposer que cette dernière corresponde malgré tout à la réalité, elle ne contient aucune indication propre à fonder les motifs qu'il a évoqués, en particulier sa crainte d'être exposé à de sérieux préjudices au sens de l'art. 3
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SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 3 Flüchtlingsbegriff - 1 Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
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1 | Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
2 | Als ernsthafte Nachteile gelten namentlich die Gefährdung des Leibes, des Lebens oder der Freiheit sowie Massnahmen, die einen unerträglichen psychischen Druck bewirken. Den frauenspezifischen Fluchtgründen ist Rechnung zu tragen. |
4 | Keine Flüchtlinge sind Personen, die Gründe geltend machen, die wegen ihres Verhaltens nach der Ausreise entstanden sind und die weder Ausdruck noch Fortsetzung einer bereits im Heimat- oder Herkunftsstaat bestehenden Überzeugung oder Ausrichtung sind. Vorbehalten bleibt die Flüchtlingskonvention vom 28. Juli 1951.6 |
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IR 0.101 Konvention vom 4. November 1950 zum Schutze der Menschenrechte und Grundfreiheiten (EMRK) EMRK Art. 3 Verbot der Folter - Niemand darf der Folter oder unmenschlicher oder erniedrigender Strafe oder Behandlung unterworfen werden. |
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SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 3 Flüchtlingsbegriff - 1 Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
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1 | Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
2 | Als ernsthafte Nachteile gelten namentlich die Gefährdung des Leibes, des Lebens oder der Freiheit sowie Massnahmen, die einen unerträglichen psychischen Druck bewirken. Den frauenspezifischen Fluchtgründen ist Rechnung zu tragen. |
4 | Keine Flüchtlinge sind Personen, die Gründe geltend machen, die wegen ihres Verhaltens nach der Ausreise entstanden sind und die weder Ausdruck noch Fortsetzung einer bereits im Heimat- oder Herkunftsstaat bestehenden Überzeugung oder Ausrichtung sind. Vorbehalten bleibt die Flüchtlingskonvention vom 28. Juli 1951.6 |
8.3.3 Afin de prouver la réalité des démarches entreprises contre lui par les autorités malgaches, l'intéressé a encore produit par courrier du 2 novembre 2006 une nouvelle copie de la convocation précitée, mais certifiée cette fois-ci conforme à l'original en date du (...). Il a expliqué qu'en raison des doutes émis tant par l'ODM que par la Commission, il avait exigé de ses parents, qui auraient égaré l'original de la convocation, qu'ils prennent contact avec la gendarmerie, qu'ils expliquent sa situation en Suisse et qu'ils requièrent la délivrance d'une copie légalisée et certifiée, ce qu'ils auraient réussi à obtenir.
Il convient toutefois de relever, d'une part, que les parents de l'intéressé ne peuvent avoir égaré l'original de la convocation du (...), pour autant qu'il existe, dans la mesure où ils sont censés n'avoir reçu qu'une photocopie de ce document, par le biais d'un gendarme ayant beaucoup de respect pour le père de celui-ci (cf. recours, p. 5). D'autre part, il n'est pas crédible que des autorités, à la recherche d'une personne pour des motifs à caractère politique, collaborent d'une manière ou d'une autre avec celle-ci, après avoir été informées de sa situation à l'étranger et des raisons de ses démarches, et confirment qu'elles sont effectivement à sa recherche, lui permettant ainsi d'obtenir, le cas échéant, un statut régulier dans le pays qui l'accueille et, par voie de conséquence, de leur échapper de manière quasi définitive. En tout état de cause, cette nouvelle copie ne revêt pas plus de force probante que celle remise lors du dépôt de la demande d'asile, même avec l'adjonction de l'expression "certifiée conforme à l'original". Ces deux pièces n'ont en effet pas la même forme et ne se présentent pas de la même manière, alors qu'elles sont censées être issues du même document de base, reproduire le même contenu et correspondre en tout point. Manifestement, il s'agit de documents de complaisance, réalisés pour les seuls besoins de la cause et dépourvus de tout fondement concret.
8.3.4 Toujours afin de démontrer qu'il encourt de sérieux préjudices en cas de retour au pays, depuis la survenue des événements de (...), l'intéressé a produit à l'appui de son recours non seulement une télécopie et l'original d'une nouvelle convocation de la gendarmerie, datée du (...), mais aussi plusieurs documents prétendument confidentiels, sous forme de photocopies polychromes. Là encore, ces différentes pièces n'emportent pas la conviction.
D'une part, la nouvelle convocation est du même acabit que la précédente du (...). Censée émaner de la même autorité, elle comporte aussi des erreurs de syntaxe et d'orthographe, et il y est fait usage du tutoiement, procédé pour le moins inhabituel en matière d'actes officiels, qu'ils soient d'ordre administratif ou judiciaire. A cela s'ajoute qu'il n'est pas crédible que l'autorité émettrice adresse en (...) une seconde convocation à l'intéressé, alors que ce dernier n'a déjà pas donné suite à celle établie en son absence (...) ans auparavant, en (...). Pareille démarche ne peut que s'avérer d'emblée vouée à l'échec. De surcroît, le fait d'y indiquer que son destinataire est convoqué dans le cadre d'une procédure pour atteinte à la sûreté de l'Etat n'est pas crédible, vu les risques encourus que celui-ci n'y donne pas suite en raison des faits qui lui sont reprochés et que l'on veut lui imputer, et qu'il prenne ses dispositions pour disparaître. Enfin, la gravité d'un tel délit ne pourrait que justifier l'interpellation, voire l'arrestation de la personne soupçonnée, mais non pas simplement sa convocation.
D'autre part, les deux documents classés "secret confidentiel" sont dépourvus de toute valeur probante. Ils n'ont été produits que sous forme de photocopies polychromes, ils contiennent de grossières erreurs d'orthographe et leur contenu est incohérent, à l'instar de leur numérotation. Ainsi, selon le document daté du (...), le nom de l'intéressé figure sur une liste de prisonniers politiques, alors que celui-ci, selon ses dires, n'a jamais été interpellé, voire arrêté, encore moins détenu préventivement, voire emprisonné. Quant au bordereau d'envoi daté du (...), c'est à tort qu'il indique l'envoi de trois convocations puisque la troisième, en tant que telle, correspond à la liste précitée des "Individus prisonniers politique originaire de K._______". A cela s'ajoute qu'il n'est pas crédible que le bordereau d'envoi du (...) porte un numéro de référence inférieur (...) à celui du document du (...) (...), alors que tous deux ont été établis et signés par la même personne, à deux jours d'intervalle seulement, et que leur numérotation intervient, en règle générale et selon toute logique, dans un ordre croissant.
8.3.5 Quant aux autres moyens de preuve que l'intéressé a encore versés en procédure de recours (articles de presse, copies d'un contrat de travail de durée indéterminée et de formulaires d'adhésion, etc.), ils ne sont pas non plus déterminants, notamment sous l'angle de la reconnaissance de la qualité de réfugié et de l'octroi de l'asile.
8.3.5.1 En particulier, et contrairement à ce que soutient l'intéressé, il n'est pas possible d'admettre, sur la seule base des deux articles parus dans (...), qu'il est très vraisemblable que les auteurs du meurtre y relaté "se soient trompés de cible", en croyant que le garçonnet qu'ils avaient enlevé était son fils cadet, ce dernier étant du même âge. En effet, deux des enfants de l'intéressé sont en Suisse depuis août 2006 et les deux autres, dont le fils cadet précisément, vivaient à L._______ avec leur mère depuis (...) ou fin (...), et O._______ depuis (...), respectivement (...). Dans ces conditions, il était donc difficile, en (...), compte tenu de l'absence prolongée de la famille depuis plusieurs années, de "se tromper de cible". De même, le "fils de (...)" qui aurait retrouvé une partie du corps de la victime en date du (...), selon la traduction du second article fournie, ne peut pas correspondre à celui de l'intéressé puisque ce dernier, à cette date, séjournait toujours O._______.
8.3.5.2 Enfin, il paraît encore opportun de souligner que l'article paru le (...) dans un quotidien (...), dans lequel l'intéressé expose notamment les circonstances de son départ du pays, relate certains faits que celui-ci n'a jamais évoqués ni lors des auditions, alors qu'il était invité à s'exprimer librement et ouvertement sur les raisons l'ayant incité à quitter son pays, ni dans son document personnel intitulé "Demande d'asile", remis lors du dépôt de sa demande de protection en date du 6 juillet 2004. Ainsi, l'intéressé n'a jamais indiqué qu'il avait été menacé de mort lors d'appels téléphoniques, qu'il avait été pris plusieurs fois en filature, et que des gens s'étaient introduits à son domicile par effraction. De même, il n'a jamais signalé qu'en (...), il avait appris qu'il était sous la menace d'un mandat d'arrêt pour "complicité et non dénonciation", et qu'à la même période, il avait failli être tué, cette tentative d'élimination avortant grâce à l'arrivée inopinée d'un ami. En tout état de cause, il n'a jamais affirmé qu'il s'était présenté personnellement aux élections de (...) à K._______.
8.3.6 Il résulte de ce qui précède que les craintes de l'intéressé d'être victime de sérieux préjudices au sens de l'art. 3
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SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 3 Flüchtlingsbegriff - 1 Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
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1 | Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
2 | Als ernsthafte Nachteile gelten namentlich die Gefährdung des Leibes, des Lebens oder der Freiheit sowie Massnahmen, die einen unerträglichen psychischen Druck bewirken. Den frauenspezifischen Fluchtgründen ist Rechnung zu tragen. |
4 | Keine Flüchtlinge sind Personen, die Gründe geltend machen, die wegen ihres Verhaltens nach der Ausreise entstanden sind und die weder Ausdruck noch Fortsetzung einer bereits im Heimat- oder Herkunftsstaat bestehenden Überzeugung oder Ausrichtung sind. Vorbehalten bleibt die Flüchtlingskonvention vom 28. Juli 1951.6 |
La définition du réfugié, telle qu'exprimée à l'art. 3 al. 1
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SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 3 Flüchtlingsbegriff - 1 Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
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1 | Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
2 | Als ernsthafte Nachteile gelten namentlich die Gefährdung des Leibes, des Lebens oder der Freiheit sowie Massnahmen, die einen unerträglichen psychischen Druck bewirken. Den frauenspezifischen Fluchtgründen ist Rechnung zu tragen. |
4 | Keine Flüchtlinge sind Personen, die Gründe geltend machen, die wegen ihres Verhaltens nach der Ausreise entstanden sind und die weder Ausdruck noch Fortsetzung einer bereits im Heimat- oder Herkunftsstaat bestehenden Überzeugung oder Ausrichtung sind. Vorbehalten bleibt die Flüchtlingskonvention vom 28. Juli 1951.6 |
8.4 A noter que le Tribunal doit tenir compte exclusivement de la situation prévalant au moment où il se prononce, s'agissant de la persistance d'une crainte de persécution future (cf. pt 1.5 supra). Or, comme l'a relevé l'ODM dans la décision du 30 avril 2009 concernant la compagne de l'intéressé, la situation politique à Madagascar a évolué depuis quelques années, en particulier depuis le départ de celui-ci. On signalera ainsi, à titre exemplatif uniquement, et sans vouloir procéder à une longue analyse de la situation générale et politique à Madagascar au vu des considérants qui précèdent, que Marc Ravalomanana, qui dirigeait alors le pays, a été contraint de démissionner le 17 mars 2009, suite en particulier à de violentes manifestations à Antananarivo et à la défection des forces armées. Il a été remplacé par Andry Nirina Rajoelina, qui a prêté serment le 21 mars 2009 et qui préside la Haute Autorité de la Transition (HAT), organe fonctionnant comme parlement d'urgence. Sont notamment membres du bureau permanent de la HAT Pierre Tsiranana, que l'intéressé connaît bien et qu'il a côtoyé pendant plusieurs années dans un contexte politique, Rolland Ratsiraka, neveu de l'ancien président Didier Ratsiraka, ainsi qu'Evariste Marson, un des fondateurs du RPSD, que l'intéressé a soutenu aux élections présidentielles de 1992. A relever que tous les partis politiques créés par les trois anciens présidents de Madagascar que sont Didier Ratsiraka (AREMA), Albert Zafy (UNDD et CRN) et Marc Ravalomanana (TIM) ont leurs représentants dans la HAT. Le 13 août 2010, un accord a été signé entre le président de la HAT et plus de 80 partis politiques, prévoyant l'organisation d'un référendum sur la nouvelle Constitution le 17 novembre 2010, la tenue de l'élection présidentielle le 4 mai 2011 et celle d'élections législatives le 16 mai 2011. Cet accord prévoit également l'institution d'un Parlement bicaméral de la transition, dont les membres seront les partis signataires de celui-ci. Le 11 octobre 2010, les 90 membres du Conseil Supérieur de la Transition (CST) ont été officiellement nommés. Parmi ceux-ci figure, entre autres, Pierre Tsiranana. Le CST constitue la chambre haute du Parlement de la Transition tel que prévu par l'accord précité. Cette institution doit assurer le rôle du Sénat, tandis que celui de l'Assemblée nationale doit l'être par le Congrès de la Transition (CT), dont les membres ont été nommés le 12 octobre 2010. Parmi ceux-ci figurent non seulement des personnalités et des hauts responsables de l'ancien régime, mais aussi des anciens détenus politiques. Les deux organes législatifs provisoires précités superviseront également les travaux du gouvernement de Transition et adopteront les lois ainsi
que la nouvelle Constitution, qui sera soumise à référendum, comme indiqué ci-dessus.
Au vu de cette évolution de la situation, et même si l'on admettait que les motifs de l'intéressé correspondent à la réalité, ceux-ci ne pourraient plus fonder la qualité de réfugié ni aboutir à l'octroi de l'asile. L'intéressé ne pourrait donc plus se prévaloir d'une crainte objectivement fondée de persécution future, déterminante au regard de l'art. 3
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SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 3 Flüchtlingsbegriff - 1 Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
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1 | Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
2 | Als ernsthafte Nachteile gelten namentlich die Gefährdung des Leibes, des Lebens oder der Freiheit sowie Massnahmen, die einen unerträglichen psychischen Druck bewirken. Den frauenspezifischen Fluchtgründen ist Rechnung zu tragen. |
4 | Keine Flüchtlinge sind Personen, die Gründe geltend machen, die wegen ihres Verhaltens nach der Ausreise entstanden sind und die weder Ausdruck noch Fortsetzung einer bereits im Heimat- oder Herkunftsstaat bestehenden Überzeugung oder Ausrichtung sind. Vorbehalten bleibt die Flüchtlingskonvention vom 28. Juli 1951.6 |
9.
9.1 Pour sa part, l'intéressée a déclaré qu'elle avait quitté son pays uniquement pour des motifs découlant de ceux de son compagnon, et non pour des raisons qui lui seraient propres. Elle fonde ainsi sa demande d'asile essentiellement sur celle de l'intéressé. Ce dernier n'ayant pas rendu vraisemblable que le statut de réfugié devait lui être reconnu et que l'asile devait lui être accordé, elle ne saurait obtenir la protection des autorités suisses, à l'instar des deux enfants E._______ et F._______ inclus dans sa demande d'asile (art. 51 al. 1
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SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 51 Familienasyl - 1 Ehegatten von Flüchtlingen und ihre minderjährigen Kinder werden als Flüchtlinge anerkannt und erhalten Asyl, wenn keine besonderen Umstände dagegen sprechen.146 |
|
1 | Ehegatten von Flüchtlingen und ihre minderjährigen Kinder werden als Flüchtlinge anerkannt und erhalten Asyl, wenn keine besonderen Umstände dagegen sprechen.146 |
1bis | Hat das SEM während des Asylverfahrens Anhaltspunkte dafür, dass ein Ungültigkeitsgrund nach Artikel 105 Ziffer 5 oder 105a des Zivilgesetzbuchs (ZGB)147 vorliegt, so meldet es dies der nach Artikel 106 ZGB zuständigen Behörde.148 Das Verfahren wird bis zur Entscheidung dieser Behörde sistiert. Erhebt die Behörde Klage, so wird das Verfahren bis zum Vorliegen des rechtskräftigen Urteils sistiert. Befindet sich der Ehegatte des Flüchtlings im Ausland, so erfolgen die Meldung an die zuständige Behörde und die Sistierung des Verfahrens nach seiner Einreise in die Schweiz.149 150 |
2 | ...151 |
3 | In der Schweiz geborene Kinder von Flüchtlingen werden auch als Flüchtlinge anerkannt, sofern keine besonderen Umstände dagegen sprechen.152 |
4 | Wurden die anspruchsberechtigten Personen nach Absatz 1 durch die Flucht getrennt und befinden sie sich im Ausland, so ist ihre Einreise auf Gesuch hin zu bewilligen.153 |
5 | ...154 |
9.2 Certes a-t-elle signalé avoir rencontré quelques difficultés après le départ de son compagnon et avoir été victime de lésions corporelles. Ses allégations se limitent toutefois à de simples affirmations, largement inconsistantes, qu'aucun élément concret ni moyens de preuve déterminants ne viennent étayer. En outre, elles ne satisfont pas aux exigences de l'art. 7
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SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 7 Nachweis der Flüchtlingseigenschaft - 1 Wer um Asyl nachsucht, muss die Flüchtlingseigenschaft nachweisen oder zumindest glaubhaft machen. |
|
1 | Wer um Asyl nachsucht, muss die Flüchtlingseigenschaft nachweisen oder zumindest glaubhaft machen. |
2 | Glaubhaft gemacht ist die Flüchtlingseigenschaft, wenn die Behörde ihr Vorhandensein mit überwiegender Wahrscheinlichkeit für gegeben hält. |
3 | Unglaubhaft sind insbesondere Vorbringen, die in wesentlichen Punkten zu wenig begründet oder in sich widersprüchlich sind, den Tatsachen nicht entsprechen oder massgeblich auf gefälschte oder verfälschte Beweismittel abgestützt werden. |
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SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 109 Dreierbesetzung - 1 Die Abteilungen entscheiden in Dreierbesetzung über Nichteintreten auf Beschwerden, bei denen sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder kein besonders bedeutender Fall vorliegt, wenn die Beschwerde nur unter einer dieser Bedingungen zulässig ist (Art. 74 und 83-85). Artikel 58 Absatz 1 Buchstabe b findet keine Anwendung. |
|
1 | Die Abteilungen entscheiden in Dreierbesetzung über Nichteintreten auf Beschwerden, bei denen sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder kein besonders bedeutender Fall vorliegt, wenn die Beschwerde nur unter einer dieser Bedingungen zulässig ist (Art. 74 und 83-85). Artikel 58 Absatz 1 Buchstabe b findet keine Anwendung. |
2 | Sie entscheiden ebenfalls in Dreierbesetzung bei Einstimmigkeit über: |
a | Abweisung offensichtlich unbegründeter Beschwerden; |
b | Gutheissung offensichtlich begründeter Beschwerden, insbesondere wenn der angefochtene Akt von der Rechtsprechung des Bundesgerichts abweicht und kein Anlass besteht, diese zu überprüfen. |
3 | Der Entscheid wird summarisch begründet. Es kann ganz oder teilweise auf den angefochtenen Entscheid verwiesen werden. |
9.3 Cependant, il convient de relever à titre de divergences que l'intéressée, suite au départ de son compagnon, aurait reçu de nombreux appels sur le téléphone portable que celui-ci lui aurait laissé, émanant d'inconnus (cf. procès-verbal de l'audition du 24.04.08, pt 15, p. 5) ou des autorités (cf. procès-verbal de l'audition du 06.01.09, p. 5 et 6), que la police et la gendarmerie (cf. mémento permettant de mieux comprendre sa situation personnelle, produit par courrier du 08.07.08, p. 12) ou seulement un policier (cf. procès-verbal de l'audition du 06.01.09, p. 7) se seraient présentés au domicile de (...), à la recherche de son compagnon, ce fait n'étant au demeurant pas mentionné lors de l'audition au CEP de J._______, et que ce policier, un membre de la police municipale en uniforme, lui aurait remis une convocation à l'attention de son compagnon (cf. procès-verbal de l'audition du 06.01.09, p.7), ce fait n'étant pas non plus évoqué ni lors de l'audition du 24.04.08, ni dans le mémento explicatif précité. A signaler, sans que l'on puisse toutefois en tirer quoi que soit, dans la mesure où les intéressés n'ont pas été confrontés aux divergences ressortant de leurs propos respectifs, que selon le recours de l'intéressé, c'est un gendarme - et non un policier - qui aurait remis à (...) - et non à sa compagne - une photocopie seulement - et non l'original - d'une convocation le concernant.
Il convient également de relever que selon la première audition, l'intéressée aurait quitté le domicile de (...) après deux semaines, suite aux nombreux appels téléphoniques reçus, alors que selon la seconde audition, elle serait partie deux ou trois semaines, voire moins d'un mois plus tard, compte tenu desdits appels et des visites successives de six personnes, dont cinq inconnues, s'intéressant à son compagnon. De même, elle n'a pas allégué lors des auditions que les autorités l'avaient placée sous étroite surveillance, avec ses enfants, et que sa maison avait été perquisitionnée, contrairement à ce qui est indiqué dans le mémento explicatif précité (p. 12). Par ailleurs, lors de la venue à son domicile de personnes cagoulées, elle aurait été seule avec son fils cadet, ses autres enfants étant allés regarder la télévision chez (...) (cf. procès-verbal de l'audition du 06.01.09, p. 6 et 8), ou présente avec tous ses enfants (cf. mémento explicatif précité, p. 12) ; elle aurait été bousculée et se serait cassé, ou non selon le procès-verbal d'audition auquel on se rapporte, quelques dents, et elle se serait enfuie à l'extérieur de la maison jusqu'au départ de ces personnes (cf. procès-verbaux des auditions des 24.04.08, p. 5, et 06.01.09, p. 6) ou elle les aurait fait fuir parce qu'elle ne cessait de crier, suivie de ses enfants (cf. mémento permettant de mieux comprendre sa situation personnelle, produit par courrier du 08.07.08, p. 12). Enfin, elle se serait rendue chez (...) à L._______ en (...) (cf. procès-verbal de l'audition du 06.01.09, p. 3 et 8), ou à la fin (...) (cf. procès-verbal de l'audition du 24.04.08, pt 15, p. 5).
9.4 Indépendamment de ce qui précède, même si l'on admettait que les difficultés qu'elle a rencontrées suite au départ de son compagnon correspondent à la réalité, elles ne satisferaient pas aux exigences posées par l'art. 3
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SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 3 Flüchtlingsbegriff - 1 Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
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1 | Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
2 | Als ernsthafte Nachteile gelten namentlich die Gefährdung des Leibes, des Lebens oder der Freiheit sowie Massnahmen, die einen unerträglichen psychischen Druck bewirken. Den frauenspezifischen Fluchtgründen ist Rechnung zu tragen. |
4 | Keine Flüchtlinge sind Personen, die Gründe geltend machen, die wegen ihres Verhaltens nach der Ausreise entstanden sind und die weder Ausdruck noch Fortsetzung einer bereits im Heimat- oder Herkunftsstaat bestehenden Überzeugung oder Ausrichtung sind. Vorbehalten bleibt die Flüchtlingskonvention vom 28. Juli 1951.6 |
9.5 Par surabondance, il n'est pas crédible que l'intéressée, selon les propos qu'elle a tenus lors de l'audition du 6 janvier 2009, ait quitté Madagascar vêtue d'un costume (...), pour éviter de se faire repérer et en disposant d'un passeport à son nom obtenu soi-disant par (...). D'une part, elle a affirmé lors de l'audition sommaire avoir obtenu légalement et personnellement son document de voyage. D'autre part, même si ce dernier a été établi à son nom de jeune fille, il n'en demeure pas moins qu'il concerne aussi ses quatre enfants, ces derniers y étant tous inscrits, photographies à l'appui. L'intéressée ne pouvait donc pas, au moment de franchir les contrôles aéroportuaires, dissimuler totalement le fait qu'elle était la compagne de l'intéressé, ou du moins d'une personne portant le même nom de famille que celui-ci. Elle pouvait d'autant moins le faire qu'elle est partie avec son fils cadet, ce qui impliquait normalement, pour le douanier auquel elle se présentait, de procéder à la vérification de l'inscription en bonne et due forme de cet enfant dans le passeport de sa mère.
S'agissant encore des problèmes qui auraient surgi O._______, ils n'ont pas à être retenus en la présente procédure, qu'ils correspondent ou non à la réalité. En effet, ils ne sont pas déroulés à Madagascar mais dans un Etat tiers, ils ne sont pas le fait des autorités malgaches et l'intéressée pouvait y échapper ou en éviter tout autre du même genre en retournant chez elle et en se plaçant à nouveau sous la protection des autorités de son pays d'origine. En tout état de cause, ces prétendues difficultés ne l'ont apparemment pas empêchée de vivre pendant plus de (...) ans dans cet autre pays, avec l'approbation des autorités qui lui ont renouvelé chaque année ses visas "long séjour".
Enfin, le peu d'empressement manifesté par l'intéressée pour déposer une demande d'asile en Suisse, puisqu'elle a attendu (...) mois pour le faire depuis qu'elle y est entrée légalement, en séjournant chez (...) de manière irrégulière à partir du moment où son visa était échu, démontre aussi le caractère totalement infondé de ses motifs d'asile.
9.6 Quant aux moyens de preuve qu'elle a produits, qu'il s'agisse notamment des nombreux rapports et communiqués de presse d'Amnesty International, des documents censés permettre de mieux saisir sa situation personnelle ou de ceux concernant son compagnon, ils ne sont pas déterminants au vu des considérants qui précèdent, d'une part, de leur caractère purement général pour certains d'entre eux, d'autre part, et des imprécisions ou divergences que d'autres enfin contiennent par rapport aux déclarations de l'intéressée. Il suffit sur ce dernier point de signaler que contrairement aux indications figurant sur le document intitulé "Informations complémentaires sur les faits du point 6 de ma lettre du 8 juillet 2008", relatives aux circonstances dans lesquelles elle aurait quitté O._______ et gagné la Suisse, l'intéressée a obtenu un visa d'entrée en bonne et due forme auprès de l'Ambassade de Suisse à Q._______, en P._______, et non pas O._______ ou dans un autre Etat, avant son arrivée en P._______.
10.
En ce qui concerne les deux aînés des intéressés, il sied de relever ce qui suit :
10.1 C._______ n'aurait pas rencontré de difficultés avec les autorités de son pays. Toutefois, depuis le départ de son père en (...) et de sa mère en (...), elle n'aurait pas pu continuer sa scolarité, faute de tout soutien et d'assistance en la matière. Ses parents n'ayant cependant pas quitté Madagascar pour des motifs pertinents au sens de l'art. 3
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SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 3 Flüchtlingsbegriff - 1 Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
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1 | Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
2 | Als ernsthafte Nachteile gelten namentlich die Gefährdung des Leibes, des Lebens oder der Freiheit sowie Massnahmen, die einen unerträglichen psychischen Druck bewirken. Den frauenspezifischen Fluchtgründen ist Rechnung zu tragen. |
4 | Keine Flüchtlinge sind Personen, die Gründe geltend machen, die wegen ihres Verhaltens nach der Ausreise entstanden sind und die weder Ausdruck noch Fortsetzung einer bereits im Heimat- oder Herkunftsstaat bestehenden Überzeugung oder Ausrichtung sind. Vorbehalten bleibt die Flüchtlingskonvention vom 28. Juli 1951.6 |
10.2 D._______ n'a pas fait valoir non plus de motifs d'asile spécifiques. Il a seulement invoqué des problèmes relationnels familiaux, caractérisés par un profond sentiment d'éloignement de ses parents. Aussi compréhensibles qu'ils soient, ceux-ci n'entrent toutefois pas dans le champ d'application de l'art. 3
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SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 3 Flüchtlingsbegriff - 1 Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
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1 | Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
2 | Als ernsthafte Nachteile gelten namentlich die Gefährdung des Leibes, des Lebens oder der Freiheit sowie Massnahmen, die einen unerträglichen psychischen Druck bewirken. Den frauenspezifischen Fluchtgründen ist Rechnung zu tragen. |
4 | Keine Flüchtlinge sind Personen, die Gründe geltend machen, die wegen ihres Verhaltens nach der Ausreise entstanden sind und die weder Ausdruck noch Fortsetzung einer bereits im Heimat- oder Herkunftsstaat bestehenden Überzeugung oder Ausrichtung sind. Vorbehalten bleibt die Flüchtlingskonvention vom 28. Juli 1951.6 |
10.3 Quant à la plainte pénale que (...) aurait déposée contre inconnu, pour menaces verbales à leur encontre, elle ne signifie pas pour autant qu'ils ont rencontré des ennuis dans un contexte déterminant en matière d'asile, et que celles-ci ont été proférées en relation précisément avec un des motifs énoncés exhaustivement à l'art. 3
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SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 3 Flüchtlingsbegriff - 1 Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
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1 | Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
2 | Als ernsthafte Nachteile gelten namentlich die Gefährdung des Leibes, des Lebens oder der Freiheit sowie Massnahmen, die einen unerträglichen psychischen Druck bewirken. Den frauenspezifischen Fluchtgründen ist Rechnung zu tragen. |
4 | Keine Flüchtlinge sind Personen, die Gründe geltend machen, die wegen ihres Verhaltens nach der Ausreise entstanden sind und die weder Ausdruck noch Fortsetzung einer bereits im Heimat- oder Herkunftsstaat bestehenden Überzeugung oder Ausrichtung sind. Vorbehalten bleibt die Flüchtlingskonvention vom 28. Juli 1951.6 |
11.
Il résulte de l'ensemble des considérants qui précèdent que les recours des 29 septembre 2006, 18 décembre 2006 et 4 juin 2009, en tant qu'ils portent sur la reconnaissance de la qualité de réfugié et l'octroi de l'asile, doivent être rejetés et les dispositifs des décisions entreprises confirmés sur ces points.
12.
12.1 Lorsqu'il rejette une demande d'asile, l'ODM prononce en règle générale le renvoi de Suisse et en ordonne l'exécution ; il tient compte du principe de l'unité de la famille (art. 44 al. 1
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SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 44 Wegweisung und vorläufige Aufnahme - Lehnt das SEM das Asylgesuch ab oder tritt es darauf nicht ein, so verfügt es in der Regel die Wegweisung aus der Schweiz und ordnet den Vollzug an; es berücksichtigt dabei den Grundsatz der Einheit der Familie. Im Übrigen finden für die Anordnung des Vollzugs der Wegweisung die Artikel 83 und 84 des AIG127 Anwendung. |
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SR 142.311 Asylverordnung 1 vom 11. August 1999 über Verfahrensfragen (Asylverordnung 1, AsylV 1) - Asylverordnung 1 AsylV-1 Art. 32 Nichtverfügen der Wegweisung - (Art. 44 AsylG)96 |
|
1 | Die Wegweisung wird nicht verfügt, wenn die asylsuchende Person:97 |
a | im Besitze einer gültigen Aufenthalts- oder Niederlassungsbewilligung ist; |
b | von einer Auslieferungsverfügung betroffen ist; |
c | von einer Ausweisungsverfügung nach Artikel 121 Absatz 2 der Bundesverfassung99 oder nach Artikel 68 AIG100 betroffen ist; oder |
d | von einer rechtskräftigen Landesverweisung nach Artikel 66a oder 66abis des Strafgesetzbuchs102 oder Artikel 49a oder 49abis des Militärstrafgesetzes vom 13. Juni 1927103 betroffen ist. |
2 | In den Fällen nach Absatz 1 Buchstaben c und d kann die kantonale Behörde beim SEM eine Stellungnahme zu allfälligen Vollzugshindernissen einholen.104 |
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SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 121 - 1 Die Gesetzgebung über die Ein- und Ausreise, den Aufenthalt und die Niederlassung von Ausländerinnen und Ausländern sowie über die Gewährung von Asyl ist Sache des Bundes. |
|
1 | Die Gesetzgebung über die Ein- und Ausreise, den Aufenthalt und die Niederlassung von Ausländerinnen und Ausländern sowie über die Gewährung von Asyl ist Sache des Bundes. |
2 | Ausländerinnen und Ausländer können aus der Schweiz ausgewiesen werden, wenn sie die Sicherheit des Landes gefährden. |
3 | Sie verlieren unabhängig von ihrem ausländerrechtlichen Status ihr Aufenthaltsrecht sowie alle Rechtsansprüche auf Aufenthalt in der Schweiz, wenn sie: |
a | wegen eines vorsätzlichen Tötungsdelikts, wegen einer Vergewaltigung oder eines anderen schweren Sexualdelikts, wegen eines anderen Gewaltdelikts wie Raub, wegen Menschenhandels, Drogenhandels oder eines Einbruchsdelikts rechtskräftig verurteilt worden sind; oder |
b | missbräuchlich Leistungen der Sozialversicherungen oder der Sozialhilfe bezogen haben.87 |
4 | Der Gesetzgeber umschreibt die Tatbestände nach Absatz 3 näher. Er kann sie um weitere Tatbestände ergänzen.88 |
5 | Ausländerinnen und Ausländer, die nach den Absätzen 3 und 4 ihr Aufenthaltsrecht sowie alle Rechtsansprüche auf Aufenthalt in der Schweiz verlieren, sind von der zuständigen Behörde aus der Schweiz auszuweisen und mit einem Einreiseverbot von 5-15 Jahren zu belegen. Im Wiederholungsfall ist das Einreiseverbot auf 20 Jahre anzusetzen.89 |
6 | Wer das Einreiseverbot missachtet oder sonstwie illegal in die Schweiz einreist, macht sich strafbar. Der Gesetzgeber erlässt die entsprechenden Bestimmungen.90 |
12.2 Aucune exception à la règle générale du renvoi n'étant en l'occurrence réalisée, le Tribunal est tenu, de par la loi, de confirmer cette mesure (cf. dans ce sens JICRA 2001 n° 21 p. 168ss).
13.
13.1
L'exécution du renvoi est ordonnée si elle est possible, licite et raisonnablement exigible. En cas contraire, l'ODM règle les conditions de résidence conformément aux dispositions de la LEtr concernant l'admission provisoire (art. 44 al. 2
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SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 44 Wegweisung und vorläufige Aufnahme - Lehnt das SEM das Asylgesuch ab oder tritt es darauf nicht ein, so verfügt es in der Regel die Wegweisung aus der Schweiz und ordnet den Vollzug an; es berücksichtigt dabei den Grundsatz der Einheit der Familie. Im Übrigen finden für die Anordnung des Vollzugs der Wegweisung die Artikel 83 und 84 des AIG127 Anwendung. |
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SR 142.20 Bundesgesetz vom 16. Dezember 2005 über die Ausländerinnen und Ausländer und über die Integration (Ausländer- und Integrationsgesetz, AIG) - Ausländer- und Integrationsgesetz AIG Art. 83 Anordnung der vorläufigen Aufnahme - 1 Ist der Vollzug der Wegweisung nicht möglich, nicht zulässig oder nicht zumutbar, so verfügt das SEM die vorläufige Aufnahme.248 |
|
1 | Ist der Vollzug der Wegweisung nicht möglich, nicht zulässig oder nicht zumutbar, so verfügt das SEM die vorläufige Aufnahme.248 |
2 | Der Vollzug ist nicht möglich, wenn die Ausländerin oder der Ausländer weder in den Heimat- oder in den Herkunftsstaat noch in einen Drittstaat ausreisen oder dorthin gebracht werden kann. |
3 | Der Vollzug ist nicht zulässig, wenn völkerrechtliche Verpflichtungen der Schweiz einer Weiterreise der Ausländerin oder des Ausländers in den Heimat-, Herkunfts- oder in einen Drittstaat entgegenstehen. |
4 | Der Vollzug kann für Ausländerinnen oder Ausländer unzumutbar sein, wenn sie in Situationen wie Krieg, Bürgerkrieg, allgemeiner Gewalt und medizinischer Notlage im Heimat- oder Herkunftsstaat konkret gefährdet sind. |
5 | Der Bundesrat bezeichnet Heimat- oder Herkunftsstaaten oder Gebiete dieser Staaten, in welche eine Rückkehr zumutbar ist.249 Kommen weggewiesene Ausländerinnen und Ausländer aus einem dieser Staaten oder aus einem Mitgliedstaat der EU oder der EFTA, so ist ein Vollzug der Wegweisung in der Regel zumutbar.250 |
5bis | Der Bundesrat überprüft den Beschluss nach Absatz 5 periodisch.251 |
6 | Die vorläufige Aufnahme kann von kantonalen Behörden beantragt werden. |
7 | Die vorläufige Aufnahme nach den Absätzen 2 und 4 wird nicht verfügt, wenn die weggewiesene Person:252 |
a | zu einer längerfristigen Freiheitsstrafe im In- oder Ausland verurteilt wurde oder wenn gegen sie eine strafrechtliche Massnahme im Sinne der Artikel 59-61 oder 64 StGB254 angeordnet wurde; |
b | erheblich oder wiederholt gegen die öffentliche Sicherheit und Ordnung in der Schweiz oder im Ausland verstossen hat oder diese gefährdet oder die innere oder die äussere Sicherheit gefährdet; oder |
c | die Unmöglichkeit des Vollzugs der Wegweisung durch ihr eigenes Verhalten verursacht hat. |
8 | Flüchtlinge, bei denen Asylausschlussgründe nach Artikel 53 und 54 AsylG256 vorliegen, werden vorläufig aufgenommen. |
9 | Die vorläufige Aufnahme wird nicht verfügt oder erlischt, wenn eine Landesverweisung nach Artikel 66a oder 66abis StGB oder Artikel 49a oder 49abis MStG257 oder eine Ausweisung nach Artikel 68 des vorliegenden Gesetzes rechtskräftig geworden ist.258 |
10 | Die kantonalen Behörden können mit vorläufig aufgenommenen Personen Integrationsvereinbarungen abschliessen, wenn ein besonderer Integrationsbedarf nach den Kriterien gemäss Artikel 58a besteht.259 |
13.2
13.2.1 Les intéressés n'ayant pas établi l'existence de sérieux préjudices au sens de l'art. 3
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SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 3 Flüchtlingsbegriff - 1 Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
|
1 | Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
2 | Als ernsthafte Nachteile gelten namentlich die Gefährdung des Leibes, des Lebens oder der Freiheit sowie Massnahmen, die einen unerträglichen psychischen Druck bewirken. Den frauenspezifischen Fluchtgründen ist Rechnung zu tragen. |
4 | Keine Flüchtlinge sind Personen, die Gründe geltend machen, die wegen ihres Verhaltens nach der Ausreise entstanden sind und die weder Ausdruck noch Fortsetzung einer bereits im Heimat- oder Herkunftsstaat bestehenden Überzeugung oder Ausrichtung sind. Vorbehalten bleibt die Flüchtlingskonvention vom 28. Juli 1951.6 |
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SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 5 Rückschiebungsverbot - 1 Keine Person darf in irgendeiner Form zur Ausreise in ein Land gezwungen werden, in dem ihr Leib, ihr Leben oder ihre Freiheit aus einem Grund nach Artikel 3 Absatz 1 gefährdet ist oder in dem sie Gefahr läuft, zur Ausreise in ein solches Land gezwungen zu werden. |
|
1 | Keine Person darf in irgendeiner Form zur Ausreise in ein Land gezwungen werden, in dem ihr Leib, ihr Leben oder ihre Freiheit aus einem Grund nach Artikel 3 Absatz 1 gefährdet ist oder in dem sie Gefahr läuft, zur Ausreise in ein solches Land gezwungen zu werden. |
2 | Eine Person kann sich nicht auf das Rückschiebungsverbot berufen, wenn erhebliche Gründe für die Annahme vorliegen, dass sie die Sicherheit der Schweiz gefährdet, oder wenn sie als gemeingefährlich einzustufen ist, weil sie wegen eines besonders schweren Verbrechens oder Vergehens rechtskräftig verurteilt worden ist. |
13.2.2 Ils n'ont pas non plus établi qu'ils risquaient d'être soumis, en cas d'exécution du renvoi, à un traitement prohibé par l'art. 3
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IR 0.101 Konvention vom 4. November 1950 zum Schutze der Menschenrechte und Grundfreiheiten (EMRK) EMRK Art. 3 Verbot der Folter - Niemand darf der Folter oder unmenschlicher oder erniedrigender Strafe oder Behandlung unterworfen werden. |
13.2.3 L'exécution du renvoi ne transgresse ainsi aucun engagement de la Suisse relevant du droit international, de sorte qu'elle est licite (art. 44 al. 2
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SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 44 Wegweisung und vorläufige Aufnahme - Lehnt das SEM das Asylgesuch ab oder tritt es darauf nicht ein, so verfügt es in der Regel die Wegweisung aus der Schweiz und ordnet den Vollzug an; es berücksichtigt dabei den Grundsatz der Einheit der Familie. Im Übrigen finden für die Anordnung des Vollzugs der Wegweisung die Artikel 83 und 84 des AIG127 Anwendung. |
13.3
13.3.1 Selon l'art. 44 al. 2
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SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 44 Wegweisung und vorläufige Aufnahme - Lehnt das SEM das Asylgesuch ab oder tritt es darauf nicht ein, so verfügt es in der Regel die Wegweisung aus der Schweiz und ordnet den Vollzug an; es berücksichtigt dabei den Grundsatz der Einheit der Familie. Im Übrigen finden für die Anordnung des Vollzugs der Wegweisung die Artikel 83 und 84 des AIG127 Anwendung. |
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SR 142.20 Bundesgesetz vom 16. Dezember 2005 über die Ausländerinnen und Ausländer und über die Integration (Ausländer- und Integrationsgesetz, AIG) - Ausländer- und Integrationsgesetz AIG Art. 83 Anordnung der vorläufigen Aufnahme - 1 Ist der Vollzug der Wegweisung nicht möglich, nicht zulässig oder nicht zumutbar, so verfügt das SEM die vorläufige Aufnahme.248 |
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1 | Ist der Vollzug der Wegweisung nicht möglich, nicht zulässig oder nicht zumutbar, so verfügt das SEM die vorläufige Aufnahme.248 |
2 | Der Vollzug ist nicht möglich, wenn die Ausländerin oder der Ausländer weder in den Heimat- oder in den Herkunftsstaat noch in einen Drittstaat ausreisen oder dorthin gebracht werden kann. |
3 | Der Vollzug ist nicht zulässig, wenn völkerrechtliche Verpflichtungen der Schweiz einer Weiterreise der Ausländerin oder des Ausländers in den Heimat-, Herkunfts- oder in einen Drittstaat entgegenstehen. |
4 | Der Vollzug kann für Ausländerinnen oder Ausländer unzumutbar sein, wenn sie in Situationen wie Krieg, Bürgerkrieg, allgemeiner Gewalt und medizinischer Notlage im Heimat- oder Herkunftsstaat konkret gefährdet sind. |
5 | Der Bundesrat bezeichnet Heimat- oder Herkunftsstaaten oder Gebiete dieser Staaten, in welche eine Rückkehr zumutbar ist.249 Kommen weggewiesene Ausländerinnen und Ausländer aus einem dieser Staaten oder aus einem Mitgliedstaat der EU oder der EFTA, so ist ein Vollzug der Wegweisung in der Regel zumutbar.250 |
5bis | Der Bundesrat überprüft den Beschluss nach Absatz 5 periodisch.251 |
6 | Die vorläufige Aufnahme kann von kantonalen Behörden beantragt werden. |
7 | Die vorläufige Aufnahme nach den Absätzen 2 und 4 wird nicht verfügt, wenn die weggewiesene Person:252 |
a | zu einer längerfristigen Freiheitsstrafe im In- oder Ausland verurteilt wurde oder wenn gegen sie eine strafrechtliche Massnahme im Sinne der Artikel 59-61 oder 64 StGB254 angeordnet wurde; |
b | erheblich oder wiederholt gegen die öffentliche Sicherheit und Ordnung in der Schweiz oder im Ausland verstossen hat oder diese gefährdet oder die innere oder die äussere Sicherheit gefährdet; oder |
c | die Unmöglichkeit des Vollzugs der Wegweisung durch ihr eigenes Verhalten verursacht hat. |
8 | Flüchtlinge, bei denen Asylausschlussgründe nach Artikel 53 und 54 AsylG256 vorliegen, werden vorläufig aufgenommen. |
9 | Die vorläufige Aufnahme wird nicht verfügt oder erlischt, wenn eine Landesverweisung nach Artikel 66a oder 66abis StGB oder Artikel 49a oder 49abis MStG257 oder eine Ausweisung nach Artikel 68 des vorliegenden Gesetzes rechtskräftig geworden ist.258 |
10 | Die kantonalen Behörden können mit vorläufig aufgenommenen Personen Integrationsvereinbarungen abschliessen, wenn ein besonderer Integrationsbedarf nach den Kriterien gemäss Artikel 58a besteht.259 |
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SR 142.20 Bundesgesetz vom 16. Dezember 2005 über die Ausländerinnen und Ausländer und über die Integration (Ausländer- und Integrationsgesetz, AIG) - Ausländer- und Integrationsgesetz AIG Art. 125 Aufhebung und Änderung bisherigen Rechts - Die Aufhebung und die Änderung bisherigen Rechts werden im Anhang geregelt. |
13.3.2 La République de Madagascar, pays d'origine et du dernier domicile des intéressés - sauf pour l'intéressée et les deux enfants cadets du couple, qui ont vécu pendant plus de (...) ans O._______ - avant de gagner la Suisse, ne connaît pas une situation de guerre, de guerre civile ou de violence généralisée sur l'ensemble de son territoire qui permettrait de présumer à propos de tout requérant en provenant l'existence d'une mise en danger concrète au sens des dispositions précitées.
13.3.3 En outre, il ne ressort pas du dossier que les intéressés pourraient être mis sérieusement en danger pour des motifs qui leur seraient propres. Ils sont jeunes, en bonne santé, maîtrisent plusieurs langues, bénéficient de formations et d'expériences professionnelles appréciables, sont aptes encore à travailler et ont toujours de la parenté au pays, soit autant de facteurs qui devraient leur permettre de se réinstaller, avec leurs enfants, sans rencontrer d'excessives difficultés.
Certes ont-ils allégué dans le recours du 18 décembre 2006 que leur fille C._______ souffrait de problèmes psychologiques relativement importants et qu'elle devrait suivre une thérapie. Ils ne les ont toutefois pas établis jusqu'à ce jour, ne faisant ainsi pas preuve de la diligence requise par les circonstances. Ils n'ont en effet déposé aucun certificat ou rapport médical selon lequel leur fille serait soignée en Suisse pour des problèmes de santé d'une gravité telle que sa vie serait mise concrètement en danger et qu'une mesure de substitution à l'exécution du renvoi s'imposerait. De surcroît, ils n'ont pas non plus démontré qu'elle ne pourrait pas obtenir, sur place, les soins et les médicaments qui lui seraient, pour autant qu'elle soit actuellement suivie et qu'un traitement doive être impérativement continué, nécessaires. En définitive, il ne peut être retenu, en l'état du dossier, et compte tenu de l'infrastructure médicale dont dispose Madagascar, même si celle-ci ne correspond pas forcément à celle existant dans un grand nombre de pays européens, qu'un renvoi aurait pour conséquence, de provoquer une dégradation très rapide de son état de santé ou de mettre en danger sa vie.
On relèvera encore que l'art. 83 al. 4
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SR 142.20 Bundesgesetz vom 16. Dezember 2005 über die Ausländerinnen und Ausländer und über die Integration (Ausländer- und Integrationsgesetz, AIG) - Ausländer- und Integrationsgesetz AIG Art. 83 Anordnung der vorläufigen Aufnahme - 1 Ist der Vollzug der Wegweisung nicht möglich, nicht zulässig oder nicht zumutbar, so verfügt das SEM die vorläufige Aufnahme.248 |
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1 | Ist der Vollzug der Wegweisung nicht möglich, nicht zulässig oder nicht zumutbar, so verfügt das SEM die vorläufige Aufnahme.248 |
2 | Der Vollzug ist nicht möglich, wenn die Ausländerin oder der Ausländer weder in den Heimat- oder in den Herkunftsstaat noch in einen Drittstaat ausreisen oder dorthin gebracht werden kann. |
3 | Der Vollzug ist nicht zulässig, wenn völkerrechtliche Verpflichtungen der Schweiz einer Weiterreise der Ausländerin oder des Ausländers in den Heimat-, Herkunfts- oder in einen Drittstaat entgegenstehen. |
4 | Der Vollzug kann für Ausländerinnen oder Ausländer unzumutbar sein, wenn sie in Situationen wie Krieg, Bürgerkrieg, allgemeiner Gewalt und medizinischer Notlage im Heimat- oder Herkunftsstaat konkret gefährdet sind. |
5 | Der Bundesrat bezeichnet Heimat- oder Herkunftsstaaten oder Gebiete dieser Staaten, in welche eine Rückkehr zumutbar ist.249 Kommen weggewiesene Ausländerinnen und Ausländer aus einem dieser Staaten oder aus einem Mitgliedstaat der EU oder der EFTA, so ist ein Vollzug der Wegweisung in der Regel zumutbar.250 |
5bis | Der Bundesrat überprüft den Beschluss nach Absatz 5 periodisch.251 |
6 | Die vorläufige Aufnahme kann von kantonalen Behörden beantragt werden. |
7 | Die vorläufige Aufnahme nach den Absätzen 2 und 4 wird nicht verfügt, wenn die weggewiesene Person:252 |
a | zu einer längerfristigen Freiheitsstrafe im In- oder Ausland verurteilt wurde oder wenn gegen sie eine strafrechtliche Massnahme im Sinne der Artikel 59-61 oder 64 StGB254 angeordnet wurde; |
b | erheblich oder wiederholt gegen die öffentliche Sicherheit und Ordnung in der Schweiz oder im Ausland verstossen hat oder diese gefährdet oder die innere oder die äussere Sicherheit gefährdet; oder |
c | die Unmöglichkeit des Vollzugs der Wegweisung durch ihr eigenes Verhalten verursacht hat. |
8 | Flüchtlinge, bei denen Asylausschlussgründe nach Artikel 53 und 54 AsylG256 vorliegen, werden vorläufig aufgenommen. |
9 | Die vorläufige Aufnahme wird nicht verfügt oder erlischt, wenn eine Landesverweisung nach Artikel 66a oder 66abis StGB oder Artikel 49a oder 49abis MStG257 oder eine Ausweisung nach Artikel 68 des vorliegenden Gesetzes rechtskräftig geworden ist.258 |
10 | Die kantonalen Behörden können mit vorläufig aufgenommenen Personen Integrationsvereinbarungen abschliessen, wenn ein besonderer Integrationsbedarf nach den Kriterien gemäss Artikel 58a besteht.259 |
13.3.4 S'agissant des enfants du couple, le Tribunal retient qu'ils sont arrivés en Suisse à l'âge de (...) pour le premier, de (...) pour la deuxième, de (...) pour la troisième et de (...) pour le quatrième. Ils n'y sont ainsi pas nés et n'y ont donc pas vécu toute leur enfance. Certes sont-ils tous désormais entrés dans l'adolescence. Cependant, la durée de leur séjour en Suisse ne saurait être décisive par rapport au nombre d'années déjà vécues à Madagascar. En outre, il ne ressort pas non plus du dossier qu'ils auraient perdu l'ensemble de leurs racines avec leur pays d'origine et le milieu socioculturel qui, initialement, est le leur et où ils ont déjà vécu pendant plusieurs années. Dans ces conditions, il y a tout lieu de penser qu'en cas de retour à Madagscar, ils pourront y mener une existence conforme à la dignité humaine et qu'ils ne seront pas exposés à une précarité particulière.
Le Tribunal tient encore à souligner que le principe de l'intérêt supérieur de l'enfant, tel que découlant de l'art. 3 al. 1 de la Convention du 20 novembre 1989 relative aux droits de l'enfant (Conv. enfants, RS 0.107), ne fonde pas en soi un droit à une autorisation de séjour déductible en justice (cf. notamment ATF 126 II 377, ATF 124 II 361). L'intérêt supérieur de l'enfant représente un des éléments à prendre en compte dans la pesée des intérêts à effectuer, et non pas le seul, unique et exclusif (cf. dans ce sens arrêts du Tribunal fédéral 8C_133/2010 du 31 août 2010, 2C_487/2007 consid. 4 du 28 janvier 2008). Les difficultés de réintégration dans le pays d'origine (si elles existent, ce qui ne semble pas le cas ici au vu de ce qui précède) peuvent constituer un facteur parmi d'autres à prendre en considération dans le cadre de la balance des intérêts lors de l'examen de l'exigibilité de l'exécution du renvoi (cf. dans ce sens JICRA 2006 n° 13 consid. 3.5. p. 143, JICRA 1998 n° 31 consid. 8c/ff/bbb p. 259s.).
13.3.5 Par ailleurs, il faut rappeler que les autorités peuvent exiger lors de l'exécution du renvoi un certain effort de la part de personnes dont l'âge et l'état de santé doivent leur permettre, en cas de retour, de surmonter les difficultés initiales pour se trouver un logement et un travail qui leur assure un minimum vital (cf. notamment arrêts du Tribunal administratif fédéral D-4397/2010 du 5 août 2010 [p. 6], D-3036/2007 consid. 7.3.4 [p. 12] du 24 juin 2010, D-7561/2008 consid. 8.3.5 [p. 28] du 15 avril 2010, D-7558/2008 consid. 8.3.5 [p. 28] du 15 avril 2010).
13.3.6 Au surplus, et à l'instar de ce qui a déjà été relevé sous l'angle de l'asile, les motifs résultant de difficultés consécutives à une crise socio-économique auxquelles, dans le pays concerné, chacun peut être confronté, ne sont pas non plus, en tant que tels, déterminants sous l'angle de l'exécution du renvoi (cf. notamment (ATAF 2009/52 consid. 10.1 p. 757 ; arrêts du Tribunal administratif fédéral D-4397/2010 du 5 août 2010 [p. 6], D-3036/2007 consid. 7.3.5 [p. 12] du 24 juin 2010, D-7561/2008 consid. 8.3.6 [p. 28] du 15 avril 2010, D-7558/2008 consid. 8.3.6 [p. 28] du 15 avril 2010).
13.3.7 En définitive, et après une pesée de tous les éléments des cas d'espèce, l'exécution du renvoi est raisonnablement exigible.
13.4 Dite exécution est aussi possible (art. 44 al. 2
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SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 44 Wegweisung und vorläufige Aufnahme - Lehnt das SEM das Asylgesuch ab oder tritt es darauf nicht ein, so verfügt es in der Regel die Wegweisung aus der Schweiz und ordnet den Vollzug an; es berücksichtigt dabei den Grundsatz der Einheit der Familie. Im Übrigen finden für die Anordnung des Vollzugs der Wegweisung die Artikel 83 und 84 des AIG127 Anwendung. |
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SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 8 Mitwirkungspflicht - 1 Asylsuchende sind verpflichtet, an der Feststellung des Sachverhaltes mitzuwirken. Sie müssen insbesondere: |
|
1 | Asylsuchende sind verpflichtet, an der Feststellung des Sachverhaltes mitzuwirken. Sie müssen insbesondere: |
a | ihre Identität offen legen; |
b | Reisepapiere und Identitätsausweise abgeben; |
c | bei der Anhörung angeben, weshalb sie um Asyl nachsuchen; |
d | allfällige Beweismittel vollständig bezeichnen und sie unverzüglich einreichen oder, soweit dies zumutbar erscheint, sich darum bemühen, sie innerhalb einer angemessenen Frist zu beschaffen; |
e | bei der Erhebung der biometrischen Daten mitwirken; |
f | sich einer vom SEM angeordneten medizinischen Untersuchung unterziehen (Art. 26a). |
2 | Von Asylsuchenden kann verlangt werden, für die Übersetzung fremdsprachiger Dokumente in eine Amtssprache besorgt zu sein. |
3 | Asylsuchende, die sich in der Schweiz aufhalten, sind verpflichtet, sich während des Verfahrens den Behörden von Bund und Kantonen zur Verfügung zu halten. Sie müssen ihre Adresse und jede Änderung der nach kantonalem Recht zuständigen Behörde des Kantons oder der Gemeinde (kantonale Behörde) sofort mitteilen. |
3bis | Personen, die ohne triftigen Grund ihre Mitwirkungspflicht verletzen oder den Asylbehörden während mehr als 20 Tagen nicht zur Verfügung stehen, verzichten damit auf eine Weiterführung des Verfahrens. Dasselbe gilt für Personen, die den Asylbehörden in einem Zentrum des Bundes ohne triftigen Grund während mehr als 5 Tagen nicht zur Verfügung stehen. Die Gesuche werden formlos abgeschrieben. Ein neues Gesuch kann frühestens nach drei Jahren deponiert werden. Vorbehalten bleibt die Einhaltung der Flüchtlingskonvention vom 28. Juli 195120.21 |
4 | Nach Vorliegen eines vollziehbaren Wegweisungsentscheides sind die betroffenen Personen verpflichtet, bei der Beschaffung gültiger Reisepapiere mitzuwirken. |
13.5 Il s'ensuit que les recours des 29 septembre 2006, 18 décembre 2006 et 4 juin 2009, en tant qu'ils portent sur l'exécution du renvoi, doivent être rejetés et les dispositifs des décisions entreprises également confirmés sur ce point.
14.
Cela étant, il y a lieu de mettre les frais de procédure à la charge des intéressés qui en répondent solidairement (art. 63 al. 1
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SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 63 - 1 Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden. |
|
1 | Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden. |
2 | Keine Verfahrenskosten werden Vorinstanzen oder beschwerdeführenden und unterliegenden Bundesbehörden auferlegt; anderen als Bundesbehörden, die Beschwerde führen und unterliegen, werden Verfahrenskosten auferlegt, soweit sich der Streit um vermögensrechtliche Interessen von Körperschaften oder autonomen Anstalten dreht. |
3 | Einer obsiegenden Partei dürfen nur Verfahrenskosten auferlegt werden, die sie durch Verletzung von Verfahrenspflichten verursacht hat. |
4 | Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter erhebt vom Beschwerdeführer einen Kostenvorschuss in der Höhe der mutmasslichen Verfahrenskosten. Zu dessen Leistung ist dem Beschwerdeführer eine angemessene Frist anzusetzen unter Androhung des Nichteintretens. Wenn besondere Gründe vorliegen, kann auf die Erhebung des Kostenvorschusses ganz oder teilweise verzichtet werden.102 |
4bis | Die Spruchgebühr richtet sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Sie beträgt: |
a | in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 100-5000 Franken; |
b | in den übrigen Streitigkeiten 100-50 000 Franken.103 |
5 | Der Bundesrat regelt die Bemessung der Gebühren im Einzelnen.104 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005105 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010106.107 |
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SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 63 - 1 Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden. |
|
1 | Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden. |
2 | Keine Verfahrenskosten werden Vorinstanzen oder beschwerdeführenden und unterliegenden Bundesbehörden auferlegt; anderen als Bundesbehörden, die Beschwerde führen und unterliegen, werden Verfahrenskosten auferlegt, soweit sich der Streit um vermögensrechtliche Interessen von Körperschaften oder autonomen Anstalten dreht. |
3 | Einer obsiegenden Partei dürfen nur Verfahrenskosten auferlegt werden, die sie durch Verletzung von Verfahrenspflichten verursacht hat. |
4 | Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter erhebt vom Beschwerdeführer einen Kostenvorschuss in der Höhe der mutmasslichen Verfahrenskosten. Zu dessen Leistung ist dem Beschwerdeführer eine angemessene Frist anzusetzen unter Androhung des Nichteintretens. Wenn besondere Gründe vorliegen, kann auf die Erhebung des Kostenvorschusses ganz oder teilweise verzichtet werden.102 |
4bis | Die Spruchgebühr richtet sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Sie beträgt: |
a | in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 100-5000 Franken; |
b | in den übrigen Streitigkeiten 100-50 000 Franken.103 |
5 | Der Bundesrat regelt die Bemessung der Gebühren im Einzelnen.104 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005105 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010106.107 |
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SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 63 - 1 Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden. |
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1 | Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden. |
2 | Keine Verfahrenskosten werden Vorinstanzen oder beschwerdeführenden und unterliegenden Bundesbehörden auferlegt; anderen als Bundesbehörden, die Beschwerde führen und unterliegen, werden Verfahrenskosten auferlegt, soweit sich der Streit um vermögensrechtliche Interessen von Körperschaften oder autonomen Anstalten dreht. |
3 | Einer obsiegenden Partei dürfen nur Verfahrenskosten auferlegt werden, die sie durch Verletzung von Verfahrenspflichten verursacht hat. |
4 | Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter erhebt vom Beschwerdeführer einen Kostenvorschuss in der Höhe der mutmasslichen Verfahrenskosten. Zu dessen Leistung ist dem Beschwerdeführer eine angemessene Frist anzusetzen unter Androhung des Nichteintretens. Wenn besondere Gründe vorliegen, kann auf die Erhebung des Kostenvorschusses ganz oder teilweise verzichtet werden.102 |
4bis | Die Spruchgebühr richtet sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Sie beträgt: |
a | in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 100-5000 Franken; |
b | in den übrigen Streitigkeiten 100-50 000 Franken.103 |
5 | Der Bundesrat regelt die Bemessung der Gebühren im Einzelnen.104 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005105 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010106.107 |
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SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 2 Bemessung der Gerichtsgebühr - 1 Die Gerichtsgebühr bemisst sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Vorbehalten bleiben spezialgesetzliche Kostenregelungen. |
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1 | Die Gerichtsgebühr bemisst sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Vorbehalten bleiben spezialgesetzliche Kostenregelungen. |
2 | Das Gericht kann bei der Bestimmung der Gerichtsgebühr über die Höchstbeträge nach den Artikeln 3 und 4 hinausgehen, wenn besondere Gründe, namentlich mutwillige Prozessführung oder ausserordentlicher Aufwand, es rechtfertigen.2 |
3 | Bei wenig aufwändigen Entscheiden über vorsorgliche Massnahmen, Ausstand, Wiederherstellung der Frist, Revision oder Erläuterung sowie bei Beschwerden gegen Zwischenentscheide kann die Gerichtsgebühr herabgesetzt werden. Der Mindestbetrag nach Artikel 3 oder 4 darf nicht unterschritten werden. |
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SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 3 Gerichtsgebühr in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse - In Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse beträgt die Gerichtsgebühr: |
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a | bei einzelrichterlicher Streiterledigung: 200-3000 Franken; |
b | in den übrigen Fällen: 200-5000 Franken. |
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SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 6a Parteienmehrheit - Mehrere Personen haben die ihnen gemeinsam auferlegten Verfahrenskosten, wenn nichts anderes bestimmt ist, zu gleichen Teilen und unter solidarischer Haftung zu tragen. |
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SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 65 - 1 Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter befreit nach Einreichung der Beschwerde eine Partei, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, auf Antrag von der Bezahlung der Verfahrenskosten, sofern ihr Begehren nicht aussichtslos erscheint.112 |
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1 | Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter befreit nach Einreichung der Beschwerde eine Partei, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, auf Antrag von der Bezahlung der Verfahrenskosten, sofern ihr Begehren nicht aussichtslos erscheint.112 |
2 | Wenn es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, bestellt die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter der Partei einen Anwalt.113 |
3 | Die Haftung für Kosten und Honorar des Anwalts bestimmt sich nach Artikel 64 Absätze 2-4. |
4 | Gelangt die bedürftige Partei später zu hinreichenden Mitteln, so ist sie verpflichtet, Honorar und Kosten des Anwalts an die Körperschaft oder autonome Anstalt zu vergüten, die sie bezahlt hat. |
5 | Der Bundesrat regelt die Bemessung von Honorar und Kosten.114 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005115 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010116.117 |
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Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :
1.
Les recours sont rejetés.
2.
La demande d'assistance judiciaire partielle de C._______ et de D._______ est rejetée.
3.
Les frais de procédure, d'un montant de Fr. 1'200.--, sont mis à la charge des intéressés. Ils sont compensés par leurs avances des (...) et (...).
4.
Le présent arrêt est adressé :
à la mandataire des intéressés (par courrier recommandé)
à l'ODM, Division séjour, avec le double dossier (...) (par courrier interne ; en copies)
à la police des étrangers du canton I._______ (en copie)
Le président du collège : Le greffier :
Gérald Bovier Jean-Bernard Moret-Grosjean
Expédition :