Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal
Cour II
B-6888/2018
Arrêt du 28 février 2019
Jean-Luc Baechler (président du collège),
Composition Pietro Angeli-Busi, Francesco Brentani, juges,
Pascal Bovey, greffier.
A._______ Limited,
représentée par Maîtres Guy-Philippe Rubeli
Parties
et Christophe Pétermann, avocats,
recourante,
contre
Autorité fédérale de surveillance
des marchés financiers FINMA,
Laupenstrasse 27, 3003 Berne,
autorité inférieure.
Objet Entraide administrative internationale.
Faits :
A.
A.a Par requête du 14 juin 2018, le Panel on Takeovers and Mergers, autorité chargée de surveiller et réglementer les offres publiques d'achat et autres activités apparentées au Royaume-Uni (ci-après : Takeover Panel ou autorité requérante), a sollicité l'entraide administrative auprès de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers FINMA dans le cadre d'une enquête relative à B._______ plc (ci-après : B._______ ou société litigieuse), société enregistrée au Royaume-Uni et cotée au London Stock Exchange.
A.b Il ressort de la requête que l'enquête vise à éclaircir si certaines dispositions du City Code on Takeovers and Mergers (ci-après : Takeover Code) ont été violées, notamment l'obligation pour une personne détenant individuellement ou de concert avec d'autres personnes 30 % des droits de vote d'une société de soumettre une offre publique d'acquisition pour les actions restantes (art. 9.1 du Takeover Code) ainsi que l'interdiction de fournir au Takeover Panel des informations incorrectes, incomplètes ou trompeuses. Plus précisément, l'enquête du Takeover Panel porte sur une possible violation de l'obligation de présenter une offre publique d'acquisition par certains actionnaires de B._______, à savoir A._______ Limited (ci-après : A._______ ou la recourante) avec (...) % des droits de vote, C._______ Limited (ci-après : C._______ Ltd) avec (...) % des droits de vote, D._______ Limited (ci-après : D._______ Ltd) avec (...) % des droits de vote et E._______ avec (...) % des droits de vote. Ces actionnaires auraient agi de concert dans le but de remplacer les membres élus au conseil d'administration par des personnes de leur choix et ainsi consolider le contrôle de fait qu'ils exercent sur B._______ ; le cumul de leurs participations se monte à 33.2 % des droits de vote.
A.c L'autorité requérante explique qu'à la fin du mois de décembre 2017, D._______ Ltd, une société contrôlée par F._______, a acquis (...) % des droits de vote de la société litigieuse. Peu après, elle aurait transféré une partie de ces actions, soit (...) %, à la G._______ AG (ci-après : G._______ AG) dans une opération de mise en pension de titres (Repo Agreement). Le Takeover Panel précise que B._______ suppose que G._______ AG exerce les droits de vote conformément aux instructions de D._______ Ltd ; il renvoie par ailleurs à un article publié par Reuters le (...) 2018, selon lequel F._______ souhaiterait voir E._______, ancien (...) et (...) de B._______, reprendre la fonction de (...) de dite société.
A.d Selon l'autorité requérante, C._______ Ltd a acquis (...) % des droits de vote de la société litigieuse le (...) 2018. Elle précise que cette participation était, avant sa vente, liée à des promesses d'achat et de vente (put and call arrangements) conclues avec H._______ et E._______. C._______ Ltd aurait ensuite transféré à la recourante près de (...) de sa participation de (...) % dans la société litigieuse, à savoir (...) % des droits de vote, réduisant sa propre participation à (...) % des droits de vote. Le Takeover Panel ajoute que les actions acquises par la recourante se trouvent déposées sur un compte ouvert auprès de la I._______ SA (ci-après : I._______ SA ou la banque) à Genève.
A.e La requête d'entraide précise qu'en date du (...) 2018, la recourante et C._______ Ltd ont proposé conjointement l'inscription de deux objets à l'ordre du jour de l'assemblée générale de la société litigieuse de (...) 2018, à savoir (i) la révocation de tous les administrateurs en fonction au sein du conseil d'administration et (ii) la nomination, à leur place, de (...) nouveaux administrateurs, dont E._______. Toujours selon dite requête, F._______ aurait informé la société litigieuse, en date du (...) 2018, qu'il avait l'intention de faire en sorte que D._______ Ltd vote en faveur des deux points proposés par A._______ et C._______ Ltd.
A.f La requête d'entraide se réfère également à un communiqué de presse de la société litigieuse du (...) 2018 qui publie les informations fournies par la recourante au sujet de la structure de son actionnariat et d'éventuels arrangements ou accords relatifs à l'exercice des droits de vote. Il en découle que l'actionnaire unique de A._______ serait J._______ Limited (ci-après : J._______ Ltd), détenue et dirigée par K._______. En outre, J._______ Ltd détiendrait les actions de la recourante pour le compte (« on trust ») de L._______ Trust, un trust discrétionnaire établi selon le droit de (...), dont le constituant (settlor) serait M._______. Ledit communiqué nomme M._______, N._______, O._______, P._______ et Q._______ en qualité de bénéficiaires et R._______ comme protector. M._______ dispose de la possibilité de révoquer le mandat de R._______ tout comme la liste des bénéficiaires. R._______ peut quant à lui modifier le trustee.
A.g L'autorité requérante explique de plus que la recourante et C._______ Ltd n'ont pas initialement, malgré des demandes répétées, révélé à la société litigieuse l'identité des personnes les contrôlant ou celle de leur bénéficiaire économique respectif. Malgré les informations fournies à la société litigieuse (et publiées le [...] 2018), l'autorité requérante s'inquiète que le bénéficiaire économique ultime de la recourante demeure non identifié. Dans ce but et afin de s'assurer que l'art. 9.1 du Takeover Code n'a pas été violé, le Takeover Panel a requis l'assistance administrative de l'autorité inférieure afin d'obtenir de la part de la banque la copie des documents d'ouverture de compte, toute la documentation Compliance et Know-Your-Customer ainsi que le détail relatif à tous les transferts de fonds entrants depuis le 21 décembre 2017.
B.
Le 15 juin 2018, l'autorité inférieure a adressé une demande de renseignements à la banque, requérant la transmission d'informations et de documents concernant le(s) compte(s) au nom de la recourante auprès de cet établissement.
C.
Le 2 juillet 2018, la banque a remis à l'autorité inférieure les documents requis desquels il ressort que la recourante serait titulaire d'un compte sur lequel un total de (...) actions B._______ se trouveraient déposées - S._______ étant indiquée comme bénéficiaire économique. Celle-ci disposerait également de la signature sur le compte aux côtés de T._______. La banque a en outre dévoilé qu'une demande de changement d'ayant droit économique pour le compte visé a été déposée le 18 mai 2018.
D.
Le 12 juillet 2018, l'autorité inférieure a informé la recourante (par le biais de la banque) de son intention de transmettre à l'autorité requérante les informations et documents requis et l'a invitée à prendre position sur la transmission de ces données ou de lui faire part de son souhait d'obtenir une décision formelle sujette à recours. Le 26 juillet 2018, l'autorité inférieure a transmis à la recourante une copie du dossier de procédure en mentionnant les pièces qu'elle envisageait de transmettre. L'autorité inférieure a précisé que les informations relatives aux collaborateurs de la banque avaient été exceptionnellement caviardées. Le dossier transmis à la recourante contenait également une copie de la requête d'entraide du 14 juin 2018.
E.
Le 5 septembre 2018, la recourante s'est opposée à la transmission à l'autorité requérante de toute information remise par la banque concernant notamment ses comptes en banque, les signataires autorisés ou les ayants droit économiques de ces comptes. Elle a requis une décision formelle de l'autorité inférieure et notamment déposé une lettre du Takeover Panel du 29 août 2018 selon laquelle l'enquête reposait sur une dénonciation (qualifiée de partiale par la recourante) des anciens membres du conseil d'administration de la société litigieuse.
F.
Le 14 septembre 2018, l'autorité inférieure a requis de la banque tous les documents et informations relatifs à la demande de changement d'ayant droit économique du compte de la recourante. Les documents déposés par la banque en date du 20 septembre 2018 énoncent L._______ Trust comme nouveau bénéficiaire économique du compte - un trust discrétionnaire et irrévocable constitué par S._______ (settlor, ultimate economic, not fiduciary), qui en serait également la bénéficiaire. Le 25 septembre 2018, la banque a averti l'autorité inférieure qu'elle [information anonymisée] - sans encore porter cette [information anonymisée] à la connaissance de la recourante. Le 27 septembre 2018, l'autorité inférieure a remis copie du complément du dossier à la recourante, lui faisant part de son intention de transmettre ces nouvelles pièces à l'autorité requérante. À ce propos, l'autorité inférieure a précisé que certaines informations relatives à des collaborateurs de la banque ou revêtant un caractère confidentiel avaient été caviardées en application de l'art. 27 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 27 - 1 Die Behörde darf die Einsichtnahme in die Akten nur verweigern, wenn: |
|
1 | Die Behörde darf die Einsichtnahme in die Akten nur verweigern, wenn: |
a | wesentliche öffentliche Interessen des Bundes oder der Kantone, insbesondere die innere oder äussere Sicherheit der Eidgenossenschaft, die Geheimhaltung erfordern; |
b | wesentliche private Interessen, insbesondere von Gegenparteien, die Geheimhaltung erfordern; |
c | das Interesse einer noch nicht abgeschlossenen amtlichen Untersuchung es erfordert. |
2 | Die Verweigerung der Einsichtnahme darf sich nur auf die Aktenstücke erstrecken, für die Geheimhaltungsgründe bestehen. |
3 | Die Einsichtnahme in eigene Eingaben der Partei, ihre als Beweismittel eingereichten Urkunden und ihr eröffnete Verfügungen darf nicht, die Einsichtnahme in Protokolle über eigene Aussagen der Partei nur bis zum Abschluss der Untersuchung verweigert werden. |
G.
Le 19 octobre 2018, la recourante a pris position sur le complément du dossier de procédure et confirmé s'opposer à la transmission au Takeover Panel de toute information transférée à la FINMA par I._______ SA concernant ses comptes en banque, les signataires autorisés ou les ayants droit économiques.
H.
Le 22 octobre 2018, la banque a informé l'autorité inférieure que [information anonymisée] avait été porté à la connaissance de la recourante.
I.
Le 24 octobre 2018, l'autorité inférieure a averti la recourante de son intention de transmettre au Takeover Panel l'information selon laquelle [information anonymisée]. La FINMA a annexé à son courrier copie des échanges intervenus entre elle-même et I._______ SA à la suite du dernier accès au dossier de la recourante, ainsi que les pièces (...) 569 à 574 sans le caviardage relatif [information anonymisée] (d'autres informations confidentielles demeurant caviardées).
J.
Le 26 octobre 2018, la recourante a expliqué ne pas comprendre quels documents la FINMA envisageait de transmettre à l'autorité requérante en relation avec [information anonymisée]. Elle a requis la production des pièces (...) 569 à 574 en version non caviardée. Le 1er novembre 2018, l'autorité inférieure a répondu qu'elle mentionnerait cette information uniquement dans la lettre de transmission adressée au Takeover Panel sans joindre de document provenant du dossier de procédure. S'agissant des éléments qui demeurent caviardés, la FINMA a confirmé qu'elle ne les utiliserait pas au désavantage de la recourante et ne les transmettrait pas au Takeover Panel.
K.
Le 7 novembre 2018, la recourante a réitéré son opposition à la transmission de toute information à l'autorité requérante.
L.
Par décision du 22 novembre 2018, l'autorité inférieure a accordé l'entraide administrative à l'autorité requérante en prévoyant de lui communiquer que la recourante est la titulaire du compte (...) auprès de I._______ SA, de lui transmettre les documents relatifs à l'ouverture du compte, le dossier de due diligence, les documents concernant la demande de changement de bénéficiaire économique et les détails des transactions entrantes du 21 décembre 2017 au 2 juillet 2018. La FINMA a demandé au Takeover Panel de traiter ces informations et documents de manière confidentielle tout en rappelant expressément qu'il devrait les utiliser exclusivement pour l'exécution des lois sur les marchés financiers ; de plus, elle a souligné que leur transmission à d'autres fins ne pouvait se faire qu'avec son accord explicite. L'autorité inférieure a expliqué avoir pleinement respecté le droit d'être entendu et que, par ailleurs, il n'existait aucune raison susceptible de mettre en doute la véracité des informations figurant dans la requête du Takeover Panel - la recourante n'apportant aucune preuve tangible que celle-ci contienne des faits manifestement inexacts.
Selon la FINMA, l'autorité requérante a présenté un soupçon initial suffisant de violation de l'art. 9.1 du Takeover Code par la recourante, D._______ Ltd, C._______ Ltd et E._______, lesquels auraient agi de concert dans le but de remplacer les membres élus au conseil d'administration par des personnes de leur choix et ainsi consolider le contrôle de fait qu'ils exercent sur la société. L'autorité inférieure a relevé que la documentation d'ouverture de compte transmise par la banque indique S._______ comme ayant droit économique tandis que la demande de changement de bénéficiaire économique mentionne L._______ Trust en lieu et place. La FINMA a ajouté qu'il apparaît opportun que l'autorité requérante connaisse l'identité de tous les acteurs en jeu de sorte que la requête d'entraide s'avère suffisamment précise et donc à même de permettre l'investigation du soupçon de violation de l'art. 9.1 du Takeover Code. Enfin, la FINMA a qualifié la transmission des documents et informations obtenus de I._______ SA de proportionnelle et retenu que la qualité de tiers non impliqué ne saurait être appliquée à un trust cité en tant qu'ayant droit économique ni aux personnes liées à celui-ci, à savoir le bénéficiaire, le constituant et le protecteur.
M.
Le 3 décembre 2018, la recourante a formé recours contre cette décision auprès du Tribunal administratif fédéral en concluant, sous suite de frais et dépens, principalement à son annulation ; à ce qu'il soit constaté que la requête d'entraide est irrecevable ; à ce qu'il soit interdit à la FINMA de transmettre au Takeover Panel les pièces de la documentation bancaire qui la concernent ; à la condamnation de la FINMA aux frais et dépens et au déboutement de la FINMA de toutes autres ou contraires conclusions.
À l'appui de ses conclusions, la recourante reproche à la FINMA une constatation inexacte des faits pertinents : l'autorité inférieure n'aurait pas relevé les inexactitudes ressortant de la requête d'entraide, notamment le fait que la recourante avait déjà fourni des informations relatives à son bénéficiaire économique. La recourante estime que l'octroi de l'entraide violerait en outre le principe de la proportionnalité car la FINMA mélange les informations tirées de la requête et celles obtenues de I._______ SA pour considérer le soupçon initial suffisant comme établi. Elle considère que les éléments présentés ne se révèlent pas aptes à justifier un tel soupçon et que l'autorité requérante ne fournit aucun indice d'une violation de l'art. 9.1 du Takeover Code.
Par ailleurs, la recourante se plaint de la violation du principe de la proportionnalité en ce que les informations demandées s'avèrent trop larges et indéterminées outre que le nom de tiers non impliqués se trouve concerné, notamment celui de S._______. Dans le même sens, elle est d'avis que la requête d'entraide offre prétexte à une recherche indéterminée de moyens de preuve (« fishing expedition ») et que les principes de spécialité et de confidentialité ne sont pas respectés. D'autre part, elle invoque la violation du droit d'être entendu - la FINMA n'ayant selon elle pas pris en considération les arguments présentés en cours de procédure et admis le caviardage de certaines pièces. Elle s'oppose à la transmission de [information anonymisée], l'autorité inférieure ayant ignoré la circularité du raisonnement des différents acteurs du dossier et [information anonymisée]. Enfin, la recourante affirme que la décision attaquée se révèle viciée sur ce point en ce que son dispositif ne prévoit pas expressément ladite transmission et que la recourante n'a pas eu connaissance des termes exacts qui seraient communiqués.
N.
Au terme de sa réponse du 21 décembre 2018, l'autorité inférieure conclut au rejet du recours sous suite de frais et dépens ainsi que, reconventionnellement, au complément du ch. 1.1 du dispositif de sa décision du 22 novembre 2018 en ajoutant le paragraphe suivant : « [information anonymisée] ». À cet égard, l'autorité inférieure affirme que [information anonymisée] doit être transmise à l'autorité requérante car de nature à servir l'avancement de son enquête. Elle reconnaît qu'en raison d'une erreur, la transmission de cette information ne figure pas dans le dispositif de la décision attaquée.
O.
Dans ses déterminations du 7 janvier 2019, la recourante relève qu'une détention conjointe de (...) % des droits de vote de la société litigieuse par elle et C._______ Ltd n'est pas démontrée par l'autorité requérante. Par ailleurs, elle indique avoir répondu à toutes les demandes d'information de la société litigieuse avant le 14 juin 2018 de manière complète et en temps utile ; en outre, au moment du dépôt de la requête d'entraide, la société litigieuse avait été informée des noms des ayants droit économiques ultimes de L._______ Trust et reçu tous les détails de sa structure actionnariale. La recourante invoque une violation de son droit d'être entendu car elle n'a pas eu connaissance du texte exact que la FINMA entendait transmettre à l'autorité requérante s'agissant [information anonymisée]. Elle précise que suite à certains arrangements, les ayants droit économiques du L._______ Trust sont, s'agissant des actions B._______, M._______, N._______, O._______, P._______ et Q._______ ; pour toutes les autres valeurs, l'ayant droit économique demeure inchangé, à savoir S._______. La recourante s'oppose de surcroît à toute modification de la décision attaquée dans le sens requis par la FINMA.
Les arguments avancés de part et d'autre au cours de la présente procédure seront repris plus loin dans la mesure où cela se révèle nécessaire.
Droit :
1.
Le Tribunal administratif fédéral examine d'office et librement la recevabilité des recours qui lui sont soumis (cf. ATAF 2007/6 consid. 1).
1.1 À teneur de l'art. 42a al. 6
SR 956.1 Verordnung vom 16. Januar 2008 über die vorzeitige Inkraftsetzung von organisatorischen Bestimmungen des Finanzmarktaufsichtsgesetzes vom 22. Juni 2007 - Finanzmarktaufsichtsgesetz FINMAG Art. 42a Amtshilfeverfahren - 1 Befindet sich die FINMA noch nicht im Besitz der zu übermittelnden Informationen, so kann sie diese von den Informationsinhaberinnen und -inhabern verlangen. Auskunftspersonen können eine Befragung nach Artikel 16 des Verwaltungsverfahrensgesetzes vom 20. Dezember 196882 verweigern. |
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1 | Befindet sich die FINMA noch nicht im Besitz der zu übermittelnden Informationen, so kann sie diese von den Informationsinhaberinnen und -inhabern verlangen. Auskunftspersonen können eine Befragung nach Artikel 16 des Verwaltungsverfahrensgesetzes vom 20. Dezember 196882 verweigern. |
2 | Betreffen die von der FINMA zu übermittelnden Informationen einzelne Kundinnen oder Kunden, so ist das Verwaltungsverfahrensgesetz vom 20. Dezember 1968 unter Vorbehalt der Absätze 3-6 anwendbar. |
3 | Die FINMA kann die Einsichtnahme in die Korrespondenz mit ausländischen Behörden verweigern. Artikel 28 des Verwaltungsverfahrensgesetzes vom 20. Dezember 1968 bleibt vorbehalten. |
4 | Die FINMA kann ausnahmsweise davon absehen, die betroffenen Kundinnen und Kunden vor Übermittlung der Informationen zu informieren, wenn der Zweck der Amtshilfe und die wirksame Erfüllung der Aufgaben der ersuchenden Behörde durch die vorgängige Information vereitelt würde. In diesen Fällen sind die betroffenen Kundinnen und Kunden nachträglich zu informieren. |
5 | In den Fällen nach Absatz 4 informiert die FINMA die Informationsinhaberinnen und -inhaber sowie die Behörden, denen das Ersuchen zur Kenntnis gebracht wurde, über den Informationsaufschub. Diese dürfen bis zur nachträglichen Information der betroffenen Kundinnen und Kunden über das Ersuchen nicht informieren. |
6 | Der Entscheid der FINMA über die Übermittlung der Informationen an die ausländische Finanzmarktaufsichtsbehörde kann von der Kundin oder dem Kunden innert zehn Tagen beim Bundesverwaltungsgericht angefochten werden. Artikel 22a des Verwaltungsverfahrensgesetzes vom 20. Dezember 1968 findet keine Anwendung. In den Fällen nach Absatz 4 kann das Rechtsbegehren lediglich auf Feststellung der Rechtswidrigkeit lauten. |
L'acte attaqué constitue une décision de la FINMA au sens de l'art. 5 al. 1 let. a
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 5 - 1 Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben: |
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1 | Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben: |
a | Begründung, Änderung oder Aufhebung von Rechten oder Pflichten; |
b | Feststellung des Bestehens, Nichtbestehens oder Umfanges von Rechten oder Pflichten; |
c | Abweisung von Begehren auf Begründung, Änderung, Aufhebung oder Feststellung von Rechten oder Pflichten oder Nichteintreten auf solche Begehren. |
2 | Als Verfügungen gelten auch Vollstreckungsverfügungen (Art. 41 Abs. 1 Bst. a und b), Zwischenverfügungen (Art. 45 und 46), Einspracheentscheide (Art. 30 Abs. 2 Bst. b und 74), Beschwerdeentscheide (Art. 61), Entscheide im Rahmen einer Revision (Art. 68) und die Erläuterung (Art. 69).25 |
3 | Erklärungen von Behörden über Ablehnung oder Erhebung von Ansprüchen, die auf dem Klageweg zu verfolgen sind, gelten nicht als Verfügungen. |
1.2 La recourante, qui a pris part à la procédure devant l'autorité inférieure, est spécialement atteinte par la décision et a un intérêt digne de protection à son annulation ou à sa modification. La qualité pour recourir doit dès lors lui être reconnue (art. 48 al. 1 let. a
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 48 - 1 Zur Beschwerde ist berechtigt, wer: |
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1 | Zur Beschwerde ist berechtigt, wer: |
a | vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat oder keine Möglichkeit zur Teilnahme erhalten hat; |
b | durch die angefochtene Verfügung besonders berührt ist; und |
c | ein schutzwürdiges Interesse an deren Aufhebung oder Änderung hat. |
2 | Zur Beschwerde berechtigt sind ferner Personen, Organisationen und Behörden, denen ein anderes Bundesgesetz dieses Recht einräumt. |
1.3 Les dispositions relatives au délai de recours, à la forme et au contenu du mémoire de recours ainsi qu'au paiement de l'avance de frais (art. 42a al. 6
SR 956.1 Verordnung vom 16. Januar 2008 über die vorzeitige Inkraftsetzung von organisatorischen Bestimmungen des Finanzmarktaufsichtsgesetzes vom 22. Juni 2007 - Finanzmarktaufsichtsgesetz FINMAG Art. 42a Amtshilfeverfahren - 1 Befindet sich die FINMA noch nicht im Besitz der zu übermittelnden Informationen, so kann sie diese von den Informationsinhaberinnen und -inhabern verlangen. Auskunftspersonen können eine Befragung nach Artikel 16 des Verwaltungsverfahrensgesetzes vom 20. Dezember 196882 verweigern. |
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1 | Befindet sich die FINMA noch nicht im Besitz der zu übermittelnden Informationen, so kann sie diese von den Informationsinhaberinnen und -inhabern verlangen. Auskunftspersonen können eine Befragung nach Artikel 16 des Verwaltungsverfahrensgesetzes vom 20. Dezember 196882 verweigern. |
2 | Betreffen die von der FINMA zu übermittelnden Informationen einzelne Kundinnen oder Kunden, so ist das Verwaltungsverfahrensgesetz vom 20. Dezember 1968 unter Vorbehalt der Absätze 3-6 anwendbar. |
3 | Die FINMA kann die Einsichtnahme in die Korrespondenz mit ausländischen Behörden verweigern. Artikel 28 des Verwaltungsverfahrensgesetzes vom 20. Dezember 1968 bleibt vorbehalten. |
4 | Die FINMA kann ausnahmsweise davon absehen, die betroffenen Kundinnen und Kunden vor Übermittlung der Informationen zu informieren, wenn der Zweck der Amtshilfe und die wirksame Erfüllung der Aufgaben der ersuchenden Behörde durch die vorgängige Information vereitelt würde. In diesen Fällen sind die betroffenen Kundinnen und Kunden nachträglich zu informieren. |
5 | In den Fällen nach Absatz 4 informiert die FINMA die Informationsinhaberinnen und -inhaber sowie die Behörden, denen das Ersuchen zur Kenntnis gebracht wurde, über den Informationsaufschub. Diese dürfen bis zur nachträglichen Information der betroffenen Kundinnen und Kunden über das Ersuchen nicht informieren. |
6 | Der Entscheid der FINMA über die Übermittlung der Informationen an die ausländische Finanzmarktaufsichtsbehörde kann von der Kundin oder dem Kunden innert zehn Tagen beim Bundesverwaltungsgericht angefochten werden. Artikel 22a des Verwaltungsverfahrensgesetzes vom 20. Dezember 1968 findet keine Anwendung. In den Fällen nach Absatz 4 kann das Rechtsbegehren lediglich auf Feststellung der Rechtswidrigkeit lauten. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 52 - 1 Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat. |
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1 | Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat. |
2 | Genügt die Beschwerde diesen Anforderungen nicht oder lassen die Begehren des Beschwerdeführers oder deren Begründung die nötige Klarheit vermissen und stellt sich die Beschwerde nicht als offensichtlich unzulässig heraus, so räumt die Beschwerdeinstanz dem Beschwerdeführer eine kurze Nachfrist zur Verbesserung ein. |
3 | Sie verbindet diese Nachfrist mit der Androhung, nach unbenutztem Fristablauf auf Grund der Akten zu entscheiden oder, wenn Begehren, Begründung oder Unterschrift fehlen, auf die Beschwerde nicht einzutreten. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 63 - 1 Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden. |
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1 | Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden. |
2 | Keine Verfahrenskosten werden Vorinstanzen oder beschwerdeführenden und unterliegenden Bundesbehörden auferlegt; anderen als Bundesbehörden, die Beschwerde führen und unterliegen, werden Verfahrenskosten auferlegt, soweit sich der Streit um vermögensrechtliche Interessen von Körperschaften oder autonomen Anstalten dreht. |
3 | Einer obsiegenden Partei dürfen nur Verfahrenskosten auferlegt werden, die sie durch Verletzung von Verfahrenspflichten verursacht hat. |
4 | Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter erhebt vom Beschwerdeführer einen Kostenvorschuss in der Höhe der mutmasslichen Verfahrenskosten. Zu dessen Leistung ist dem Beschwerdeführer eine angemessene Frist anzusetzen unter Androhung des Nichteintretens. Wenn besondere Gründe vorliegen, kann auf die Erhebung des Kostenvorschusses ganz oder teilweise verzichtet werden.102 |
4bis | Die Spruchgebühr richtet sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Sie beträgt: |
a | in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 100-5000 Franken; |
b | in den übrigen Streitigkeiten 100-50 000 Franken.103 |
5 | Der Bundesrat regelt die Bemessung der Gebühren im Einzelnen.104 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005105 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010106.107 |
Le recours est ainsi recevable.
2.
La FINMA explique que le Takeover Panel est l'autorité compétente au Royaume-Uni pour la supervision et la réglementation des offres publiques d'acquisition, des fusions de sociétés et toute autre transaction qui pourrait déployer un effet de manière directe ou indirecte sur la propriété et le contrôle des sociétés au sens du UK Companies Act 2006. Par ailleurs, elle affirme que l'autorité requérante a explicitement mentionné dans sa requête d'entraide être soumise à l'obligation de confidentialité au sens de l'art. 948 du UK Companies Act 2006 et qu'elle traitera les informations transmises dans le cadre de sa requête de manière confidentielle et uniquement dans le but poursuivi par son enquête. La FINMA retient dès lors que l'autorité requérante satisfait manifestement aux conditions requises par l'art. 42 al. 2
SR 956.1 Verordnung vom 16. Januar 2008 über die vorzeitige Inkraftsetzung von organisatorischen Bestimmungen des Finanzmarktaufsichtsgesetzes vom 22. Juni 2007 - Finanzmarktaufsichtsgesetz FINMAG Art. 42 Amtshilfe - 1 Die FINMA kann zum Vollzug der Finanzmarktgesetze ausländische Finanzmarktaufsichtsbehörden um Informationen ersuchen. |
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1 | Die FINMA kann zum Vollzug der Finanzmarktgesetze ausländische Finanzmarktaufsichtsbehörden um Informationen ersuchen. |
2 | Sie darf ausländischen Finanzmarktaufsichtsbehörden nicht öffentlich zugängliche Informationen nur übermitteln, sofern: |
a | diese Informationen ausschliesslich zum Vollzug des Finanzmarktrechts verwendet oder zu diesem Zweck an andere Behörden, Gerichte oder Organe weitergeleitet werden; |
b | die ersuchenden Behörden an ein Amts- oder Berufsgeheimnis gebunden sind, wobei Vorschriften über die Öffentlichkeit von Verfahren und die Orientierung der Öffentlichkeit über solche Verfahren vorbehalten bleiben. |
3 | Für den Austausch von Informationen zwischen der FINMA und ausländischen Behörden, Gerichten und Organen, die in die Sanierung und Abwicklung von Bewilligungsinhabern eingebunden sind, gelten die Absätze 1 und 2 sinngemäss. |
4 | Die Amtshilfe wird zügig geleistet. Die FINMA berücksichtigt den Grundsatz der Verhältnismässigkeit. Die Übermittlung von Informationen über Personen, die offensichtlich nicht in die zu untersuchende Angelegenheit verwickelt sind, ist unzulässig. |
5 | Die FINMA kann im Einvernehmen mit dem Bundesamt für Justiz zustimmen, dass übermittelte Informationen zu einem anderen als dem in Absatz 2 Buchstabe a genannten Zweck an Strafbehörden weitergeleitet werden, sofern die Rechtshilfe in Strafsachen nicht ausgeschlossen ist. |
La recourante considère que l'autorité requérante n'a pas suffisamment garanti que les informations requises soient utilisées exclusivement pour l'application des lois sur les marchés financiers ou transmises à d'autres autorités, tribunaux ou organes dans ce but uniquement. Elle estime que l'enquête de l'autorité requérante a été déclenchée par une plainte partiale formée par l'ancien conseil d'administration de la société litigieuse sur laquelle le Takeover Panel n'a pas suffisamment fait preuve de sens critique. Faisant suite à l'annonce des bénéficiaires économiques de la recourante à la société litigieuse, celle-ci s'est empressée de les rendre publics sans que le Takeover Panel ne réagisse. La recourante en veut pour preuve que toute information transmise à l'autorité requérante sera disséminée à d'autres autorités et, potentiellement, rendue publique.
2.1 À teneur de l'art. 42 al. 2
SR 956.1 Verordnung vom 16. Januar 2008 über die vorzeitige Inkraftsetzung von organisatorischen Bestimmungen des Finanzmarktaufsichtsgesetzes vom 22. Juni 2007 - Finanzmarktaufsichtsgesetz FINMAG Art. 42 Amtshilfe - 1 Die FINMA kann zum Vollzug der Finanzmarktgesetze ausländische Finanzmarktaufsichtsbehörden um Informationen ersuchen. |
|
1 | Die FINMA kann zum Vollzug der Finanzmarktgesetze ausländische Finanzmarktaufsichtsbehörden um Informationen ersuchen. |
2 | Sie darf ausländischen Finanzmarktaufsichtsbehörden nicht öffentlich zugängliche Informationen nur übermitteln, sofern: |
a | diese Informationen ausschliesslich zum Vollzug des Finanzmarktrechts verwendet oder zu diesem Zweck an andere Behörden, Gerichte oder Organe weitergeleitet werden; |
b | die ersuchenden Behörden an ein Amts- oder Berufsgeheimnis gebunden sind, wobei Vorschriften über die Öffentlichkeit von Verfahren und die Orientierung der Öffentlichkeit über solche Verfahren vorbehalten bleiben. |
3 | Für den Austausch von Informationen zwischen der FINMA und ausländischen Behörden, Gerichten und Organen, die in die Sanierung und Abwicklung von Bewilligungsinhabern eingebunden sind, gelten die Absätze 1 und 2 sinngemäss. |
4 | Die Amtshilfe wird zügig geleistet. Die FINMA berücksichtigt den Grundsatz der Verhältnismässigkeit. Die Übermittlung von Informationen über Personen, die offensichtlich nicht in die zu untersuchende Angelegenheit verwickelt sind, ist unzulässig. |
5 | Die FINMA kann im Einvernehmen mit dem Bundesamt für Justiz zustimmen, dass übermittelte Informationen zu einem anderen als dem in Absatz 2 Buchstabe a genannten Zweck an Strafbehörden weitergeleitet werden, sofern die Rechtshilfe in Strafsachen nicht ausgeschlossen ist. |
- ces informations sont utilisées exclusivement pour l'exécution des lois sur les marchés financiers ou sont retransmises à cet effet à d'autres autorités, tribunaux ou organes (let. a ; principe de la spécialité) ;
- les autorités requérantes sont liées par le secret de fonction ou par le secret professionnel, les dispositions applicables à la publicité des procédures et à l'information du public sur de telles procédures étant réservées (let. b ; exigence de la confidentialité).
2.2 En l'espèce, le tribunal de céans a déjà confirmé, par le passé, que le Takeover Panel satisfaisait aux conditions requises par l'art. 42 al. 2
SR 956.1 Verordnung vom 16. Januar 2008 über die vorzeitige Inkraftsetzung von organisatorischen Bestimmungen des Finanzmarktaufsichtsgesetzes vom 22. Juni 2007 - Finanzmarktaufsichtsgesetz FINMAG Art. 42 Amtshilfe - 1 Die FINMA kann zum Vollzug der Finanzmarktgesetze ausländische Finanzmarktaufsichtsbehörden um Informationen ersuchen. |
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1 | Die FINMA kann zum Vollzug der Finanzmarktgesetze ausländische Finanzmarktaufsichtsbehörden um Informationen ersuchen. |
2 | Sie darf ausländischen Finanzmarktaufsichtsbehörden nicht öffentlich zugängliche Informationen nur übermitteln, sofern: |
a | diese Informationen ausschliesslich zum Vollzug des Finanzmarktrechts verwendet oder zu diesem Zweck an andere Behörden, Gerichte oder Organe weitergeleitet werden; |
b | die ersuchenden Behörden an ein Amts- oder Berufsgeheimnis gebunden sind, wobei Vorschriften über die Öffentlichkeit von Verfahren und die Orientierung der Öffentlichkeit über solche Verfahren vorbehalten bleiben. |
3 | Für den Austausch von Informationen zwischen der FINMA und ausländischen Behörden, Gerichten und Organen, die in die Sanierung und Abwicklung von Bewilligungsinhabern eingebunden sind, gelten die Absätze 1 und 2 sinngemäss. |
4 | Die Amtshilfe wird zügig geleistet. Die FINMA berücksichtigt den Grundsatz der Verhältnismässigkeit. Die Übermittlung von Informationen über Personen, die offensichtlich nicht in die zu untersuchende Angelegenheit verwickelt sind, ist unzulässig. |
5 | Die FINMA kann im Einvernehmen mit dem Bundesamt für Justiz zustimmen, dass übermittelte Informationen zu einem anderen als dem in Absatz 2 Buchstabe a genannten Zweck an Strafbehörden weitergeleitet werden, sofern die Rechtshilfe in Strafsachen nicht ausgeschlossen ist. |
SR 956.1 Verordnung vom 16. Januar 2008 über die vorzeitige Inkraftsetzung von organisatorischen Bestimmungen des Finanzmarktaufsichtsgesetzes vom 22. Juni 2007 - Finanzmarktaufsichtsgesetz FINMAG Art. 42 Amtshilfe - 1 Die FINMA kann zum Vollzug der Finanzmarktgesetze ausländische Finanzmarktaufsichtsbehörden um Informationen ersuchen. |
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2 | Sie darf ausländischen Finanzmarktaufsichtsbehörden nicht öffentlich zugängliche Informationen nur übermitteln, sofern: |
a | diese Informationen ausschliesslich zum Vollzug des Finanzmarktrechts verwendet oder zu diesem Zweck an andere Behörden, Gerichte oder Organe weitergeleitet werden; |
b | die ersuchenden Behörden an ein Amts- oder Berufsgeheimnis gebunden sind, wobei Vorschriften über die Öffentlichkeit von Verfahren und die Orientierung der Öffentlichkeit über solche Verfahren vorbehalten bleiben. |
3 | Für den Austausch von Informationen zwischen der FINMA und ausländischen Behörden, Gerichten und Organen, die in die Sanierung und Abwicklung von Bewilligungsinhabern eingebunden sind, gelten die Absätze 1 und 2 sinngemäss. |
4 | Die Amtshilfe wird zügig geleistet. Die FINMA berücksichtigt den Grundsatz der Verhältnismässigkeit. Die Übermittlung von Informationen über Personen, die offensichtlich nicht in die zu untersuchende Angelegenheit verwickelt sind, ist unzulässig. |
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Au demeurant, la recourante ne convainc pas lorsqu'elle affirme que l'autorité requérante est influencée par la dénonciation partiale de l'ancien conseil d'administration de la société litigieuse et qu'elle ne serait donc plus à même de respecter le principe de la confidentialité. Ce que la recourante considère comme une violation dudit principe découlait en réalité d'une publication par la société litigieuse, en date du (...) 2018, laquelle se fondait sur les lettres qui lui avaient été adressées par la recourante. Une intervention du Takeover Panel dans la publication de ces informations n'est pas démontrée. De même, la recourante n'indique pas sur quelle base ni dans quelle mesure le Takeover Panel aurait dû réagir à ladite publication. Rien ne prouve ainsi que l'autorité requérante ne serait pas ou plus en l'état de respecter l'exigence de confidentialité.
2.3 Il découle de ce qui précède que l'autorité requérante remplit les conditions à l'octroi de l'entraide ancrées à l'art. 42 al. 2 let. a
SR 956.1 Verordnung vom 16. Januar 2008 über die vorzeitige Inkraftsetzung von organisatorischen Bestimmungen des Finanzmarktaufsichtsgesetzes vom 22. Juni 2007 - Finanzmarktaufsichtsgesetz FINMAG Art. 42 Amtshilfe - 1 Die FINMA kann zum Vollzug der Finanzmarktgesetze ausländische Finanzmarktaufsichtsbehörden um Informationen ersuchen. |
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3 | Für den Austausch von Informationen zwischen der FINMA und ausländischen Behörden, Gerichten und Organen, die in die Sanierung und Abwicklung von Bewilligungsinhabern eingebunden sind, gelten die Absätze 1 und 2 sinngemäss. |
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3.
La recourante allègue une violation du principe de la proportionnalité à plusieurs titres. En premier lieu, elle conteste l'existence d'un soupçon initial suffisant et tout indice d'une violation de l'art. 9.1 du Takeover Code. Elle explique ensuite que les informations demandées constituent le prétexte à une recherche indéterminée de moyens de preuve alors que le Takeover Panel disposait d'autres moyens pour les obtenir. Elle déclare que S._______ revêt la qualité de tiers non impliqué. Par ailleurs, elle indique que la requête d'entraide demandait la transmission de certains documents mais pas d'explications complémentaires à leur sujet de sorte que la remise de [information anonymisée] viole le principe de la proportionnalité. Enfin, elle affirme que [information anonymisée] de sorte que cette information ne peut pas être retenue comme confirmant l'existence du soupçon initial.
4.
4.1 Aux termes de l'art. 42 al. 4
SR 956.1 Verordnung vom 16. Januar 2008 über die vorzeitige Inkraftsetzung von organisatorischen Bestimmungen des Finanzmarktaufsichtsgesetzes vom 22. Juni 2007 - Finanzmarktaufsichtsgesetz FINMAG Art. 42 Amtshilfe - 1 Die FINMA kann zum Vollzug der Finanzmarktgesetze ausländische Finanzmarktaufsichtsbehörden um Informationen ersuchen. |
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1 | Die FINMA kann zum Vollzug der Finanzmarktgesetze ausländische Finanzmarktaufsichtsbehörden um Informationen ersuchen. |
2 | Sie darf ausländischen Finanzmarktaufsichtsbehörden nicht öffentlich zugängliche Informationen nur übermitteln, sofern: |
a | diese Informationen ausschliesslich zum Vollzug des Finanzmarktrechts verwendet oder zu diesem Zweck an andere Behörden, Gerichte oder Organe weitergeleitet werden; |
b | die ersuchenden Behörden an ein Amts- oder Berufsgeheimnis gebunden sind, wobei Vorschriften über die Öffentlichkeit von Verfahren und die Orientierung der Öffentlichkeit über solche Verfahren vorbehalten bleiben. |
3 | Für den Austausch von Informationen zwischen der FINMA und ausländischen Behörden, Gerichten und Organen, die in die Sanierung und Abwicklung von Bewilligungsinhabern eingebunden sind, gelten die Absätze 1 und 2 sinngemäss. |
4 | Die Amtshilfe wird zügig geleistet. Die FINMA berücksichtigt den Grundsatz der Verhältnismässigkeit. Die Übermittlung von Informationen über Personen, die offensichtlich nicht in die zu untersuchende Angelegenheit verwickelt sind, ist unzulässig. |
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fishing expedition » ; cf. ATF 129 II 484 consid. 4.1 et les réf. cit., arrêt du TF 2A.649/2006 du 18 janvier 2007 consid. 3.2 ; ATAF 2011/14 consid. 5.2.2.1 ; Stephan Breitenmoser, in: Breitenmoser/Ehrenzeller (Hrsg.), Internationale Amts- und Rechtshilfe in Steuer- und Finanzmarktsachen, Aktuelle Fragen und Entwicklungen in der Praxis, 2017, p. 216 s.). Dans ce cadre, l'exigence d'un soupçon initial découle du principe de la proportionnalité car elle vise à exclure une telle recherche indéterminée de moyens de preuve contrevenant audit principe (cf. arrêts du TAF B-2165/2017 du 27 juin 2017 consid. 4.1, B-1800/2015 du 10 juin 2015 consid. 5.2.3 et les réf. cit., B-759/2015 du 15 avril 2015 consid. 5.1 s.) ; aussi, si le client concerné parvient à désamorcer clairement le soupçon formulé, l'entraide doit être refusée (cf. ATF 128 II 407 consid. 5.2.1 s. et les réf. cit., voir aussi ATF 139 II 451 consid. 2.2.3 s'agissant de l'assistance administrative en matière fiscale).
4.2 Il y a lieu de déterminer si les éléments de fait avancés s'avèrent en l'état suffisants pour établir un soupçon initial justifiant l'entraide internationale. En l'espèce, il ressort de l'état de fait présenté par l'autorité requérante que la recourante et C._______ Ltd ont conjointement proposé à l'assemblée générale de la société litigieuse de (...) 2018 de révoquer tous les administrateurs en fonction et d'en nommer, à leur place, trois nouveaux dont E._______. En outre, F._______, qui détient un total de (...) % des droits de vote au travers de D._______ Ltd - dont (...) % ont été transférés à G._______ AG dans le cadre d'une opération de mise en pension de titres - aurait publiquement annoncé le souhait que E._______ reprenne la fonction de (...) de B._______ ; il aurait en outre affirmé qu'il ferait en sorte que D._______ Ltd vote en faveur des propositions de la recourante et de C._______ Ltd. L'autorité requérante suppose à cet égard que G._______ AG exerce ses droits de vote conformément aux instructions de D._______ Ltd ; enfin, elle rappelle que E._______ détient (...) % des droits de vote. Le Takeover Panel soupçonne que ces parties ont agi de concert au sens de l'art. 9.1 du Takeover Code. Dans ce cadre, il souhaite obtenir des informations relatives au bénéficiaire économique du compte de la recourante sur lequel les actions de la société litigieuse sont déposées. L'autorité requérante explique notamment que la recourante et C._______ Ltd n'ont pas immédiatement répondu aux demandes relatives à leur bénéficiaire économique et que, même après y avoir donné suite, il demeure un doute sur l'identité du bénéficiaire ultime. De surcroît, elle indique que les bénéficiaires économiques de la recourante et C._______ Ltd sont susceptibles d'être connectés ou de se connaître puisque la moitié de la participation acquise par C._______ Ltd a été transmise à la recourante de même que ces entités ont ensemble proposé les modifications au sein du conseil d'administration de la société litigieuse.
Certes, il ne peut, à ce stade, être écarté avec certitude que les comportements incriminés se soient déroulés de manière parallèle sans remplir les critères de l'action de concert au sens de l'art. 9.1 du Takeover Code. Le contraire ne peut également être exclu en l'état alors que la recourante ne parvient pas à démontrer l'absence manifeste de toute coordination entre les actionnaires visés par l'enquête. Le tribunal de céans n'a pas à examiner en détail cette question qu'il reviendra au Takeover Panel de trancher dans le cadre de son enquête. Néanmoins, sur le vu des éléments qui précèdent, les faits présentés par le Takeover Panel n'apparaissent pas comme étant manifestement inexacts, incomplets ou contradictoires. En outre, peu importe de quelle manière l'autorité requérante s'est vu attirer l'attention sur l'éventuelle violation de l'art. 9.1 du Takeover Code ; le fait que son enquête ait été déclenchée à la suite d'une dénonciation de la société litigieuse elle-même (ou de ses administrateurs ou directeurs), ne saurait anéantir l'existence du soupçon initial. S'agissant des droits de vote des actions mises en pension par D._______ Ltd auprès de G._______ AG, il n'est pas non plus démontré que F._______ n'ait plus aucune possibilité d'influencer leur exercice dans le cadre de la mise en pension des titres. On ne peut exclure en effet que F._______ et G._______ AG aient également conclu un accord relatif à l'exercice des droits de vote. Il n'appartient par ailleurs pas au tribunal de céans de se prononcer sur cette question en rapport avec la présente procédure ; il ressortira à l'autorité requérante de la trancher.
4.3 Au résultat, l'état de fait exposé par l'autorité requérante laisse apparaître un soupçon initial suffisant de manquement à des dispositions relevant de la surveillance des marchés financiers que les informations recueillies peuvent contribuer à éclaircir. Dès lors, en concluant que ce soupçon justifie l'octroi de l'entraide, la FINMA ne viole pas le principe de la proportionnalité.
5.
Se référant à la notion de tiers non impliqué, la recourante s'oppose en particulier à la transmission du nom de S._______.
5.1 L'autre aspect essentiel du principe de la proportionnalité propre à l'entraide administrative repose sur la notion de tiers non impliqué (cf. arrêt du TF 2A.701/2005 du 9 août 2006 consid. 4.1 ; ATAF 2010/26 consid. 5.1) : à teneur de l'art. 42 al. 4
SR 956.1 Verordnung vom 16. Januar 2008 über die vorzeitige Inkraftsetzung von organisatorischen Bestimmungen des Finanzmarktaufsichtsgesetzes vom 22. Juni 2007 - Finanzmarktaufsichtsgesetz FINMAG Art. 42 Amtshilfe - 1 Die FINMA kann zum Vollzug der Finanzmarktgesetze ausländische Finanzmarktaufsichtsbehörden um Informationen ersuchen. |
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1 | Die FINMA kann zum Vollzug der Finanzmarktgesetze ausländische Finanzmarktaufsichtsbehörden um Informationen ersuchen. |
2 | Sie darf ausländischen Finanzmarktaufsichtsbehörden nicht öffentlich zugängliche Informationen nur übermitteln, sofern: |
a | diese Informationen ausschliesslich zum Vollzug des Finanzmarktrechts verwendet oder zu diesem Zweck an andere Behörden, Gerichte oder Organe weitergeleitet werden; |
b | die ersuchenden Behörden an ein Amts- oder Berufsgeheimnis gebunden sind, wobei Vorschriften über die Öffentlichkeit von Verfahren und die Orientierung der Öffentlichkeit über solche Verfahren vorbehalten bleiben. |
3 | Für den Austausch von Informationen zwischen der FINMA und ausländischen Behörden, Gerichten und Organen, die in die Sanierung und Abwicklung von Bewilligungsinhabern eingebunden sind, gelten die Absätze 1 und 2 sinngemäss. |
4 | Die Amtshilfe wird zügig geleistet. Die FINMA berücksichtigt den Grundsatz der Verhältnismässigkeit. Die Übermittlung von Informationen über Personen, die offensichtlich nicht in die zu untersuchende Angelegenheit verwickelt sind, ist unzulässig. |
5 | Die FINMA kann im Einvernehmen mit dem Bundesamt für Justiz zustimmen, dass übermittelte Informationen zu einem anderen als dem in Absatz 2 Buchstabe a genannten Zweck an Strafbehörden weitergeleitet werden, sofern die Rechtshilfe in Strafsachen nicht ausgeschlossen ist. |
SR 956.1 Verordnung vom 16. Januar 2008 über die vorzeitige Inkraftsetzung von organisatorischen Bestimmungen des Finanzmarktaufsichtsgesetzes vom 22. Juni 2007 - Finanzmarktaufsichtsgesetz FINMAG Art. 42 Amtshilfe - 1 Die FINMA kann zum Vollzug der Finanzmarktgesetze ausländische Finanzmarktaufsichtsbehörden um Informationen ersuchen. |
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1 | Die FINMA kann zum Vollzug der Finanzmarktgesetze ausländische Finanzmarktaufsichtsbehörden um Informationen ersuchen. |
2 | Sie darf ausländischen Finanzmarktaufsichtsbehörden nicht öffentlich zugängliche Informationen nur übermitteln, sofern: |
a | diese Informationen ausschliesslich zum Vollzug des Finanzmarktrechts verwendet oder zu diesem Zweck an andere Behörden, Gerichte oder Organe weitergeleitet werden; |
b | die ersuchenden Behörden an ein Amts- oder Berufsgeheimnis gebunden sind, wobei Vorschriften über die Öffentlichkeit von Verfahren und die Orientierung der Öffentlichkeit über solche Verfahren vorbehalten bleiben. |
3 | Für den Austausch von Informationen zwischen der FINMA und ausländischen Behörden, Gerichten und Organen, die in die Sanierung und Abwicklung von Bewilligungsinhabern eingebunden sind, gelten die Absätze 1 und 2 sinngemäss. |
4 | Die Amtshilfe wird zügig geleistet. Die FINMA berücksichtigt den Grundsatz der Verhältnismässigkeit. Die Übermittlung von Informationen über Personen, die offensichtlich nicht in die zu untersuchende Angelegenheit verwickelt sind, ist unzulässig. |
5 | Die FINMA kann im Einvernehmen mit dem Bundesamt für Justiz zustimmen, dass übermittelte Informationen zu einem anderen als dem in Absatz 2 Buchstabe a genannten Zweck an Strafbehörden weitergeleitet werden, sofern die Rechtshilfe in Strafsachen nicht ausgeschlossen ist. |
Comme il a été exposé plus haut (cf. supra consid. 4.1), l'entraide administrative ne peut être accordée que dans la mesure nécessaire à la découverte de la vérité recherchée par l'autorité requérante. La question de savoir si les renseignements demandés se révèlent indispensables ou simplement utiles à la procédure étrangère est en principe laissée à l'appréciation de l'autorité requérante ; l'autorité requise ne dispose généralement pas des moyens lui permettant de se prononcer sur l'opportunité d'administrer des preuves déterminées dans la procédure menée à l'étranger si bien que, sur ce point, elle ne saurait substituer sa propre appréciation à celle de l'autorité étrangère chargée de l'enquête (cf. ATAF 2009/16 consid. 4.3). Elle doit cependant exclure de la transmission les pièces qui ne sont manifestement pas aptes à servir l'enquête menée par l'autorité requérante.
5.2 En l'espèce, il découle de la demande idoine du 8 mai 2018 que le nouvel ayant droit économique du compte est le L._______ Trust, créé le (...) 2018. S._______ - ayant droit économique dudit compte avant le 8 mai 2018 - est mentionnée comme constituante et bénéficiaire de ce trust. La recourante explique au demeurant, que faisant suite à « certains arrangements pris entre le (...) 2018 et le (...) 2018 », les ayants droit économiques du L._______ Trust sont, s'agissant des actions de la société litigieuse, M._______, N._______, O._______, P._______ et Q._______. Pour toutes les valeurs autres que les actions de la société litigieuse, elle affirme que l'ayant droit économique du compte de la recourante auprès de la banque demeure inchangé, à savoir S._______. Plus haut dans son recours, la recourante affirme que la FINMA se trompe en considérant que le bénéficiaire économique du compte bancaire de A._______ auprès de I._______ SA et le bénéficiaire économique de dite société seraient différents. La recourante ajoute que dans les deux cas, c'est bien le L._______ Trust qui a été indiqué comme ayant droit économique. Citant une jurisprudence du tribunal de céans (cf. arrêt du TAF A-6903/2010 du 23 mars 2011), elle rappelle que le constituant et le bénéficiaire d'un trust discrétionnaire irrévocable ne possèdent pas la qualité d'ayants droit économiques lorsqu'ils ne disposent d'aucun pouvoir d'administration des biens, ni d'aucun pouvoir de signature.
En relation avec la notion de tiers non impliqué, il ne peut être exclu en l'absence d'éléments contraires que toutes les personnes associées à un trust (ayant droit économique, bénéficiaire, constituant, protecteur) se trouvent directement ou indirectement liées aux transactions suspectes (cf. arrêt du TAF B-4677/2015 du 26 novembre 2015 consid. 3.2.1). À cet égard, le 8 mai 2018, A._______ a demandé une modification de son bénéficiaire économique à I._______ SA dans les termes suivants : « the former individual BO S._______ is following the advice of her legal advisor and is restructuring the structure of the account. She created a Trust (L._______ Trust) which will be the new BO » (Dossier FINMA [...] 544). Cette assertion indique clairement que S._______ demeure liée au L._______ Trust, pour le moins comme sa constituante.
5.3 Partant, la recourante n'a pas établi de manière manifeste que S._______ n'a aucun lien avec sa participation en actions de la société litigieuse, déposée sur le compte ouvert auprès de I._______ SA. La recourante tente en vain de démontrer que concernant les actions de la société B._______, faisant suite à « certains arrangements », il s'agirait d'autres personnes que S._______ qui endosseraient la qualité de bénéficiaires économiques. Elle ne dépose aucune pièce corroborant cette affirmation. Conformément à l'avis de droit déposé par la recourante relatif aux trusts constitués selon le droit de (...), le L._______ Trust aurait été valablement établi par deux constituants : M._______ et S._______, que ne se trouvent pas liés par une relation familiale mais qui s'entendraient bien. Les documents déposés ne mentionnent cependant pas en quoi S._______ ne revêtirait plus l'habit du bénéficiaire économique des actions de la société litigieuse ; ils ne sont donc d'aucune utilité à cet égard. Enfin, la jurisprudence en matière fiscale avancée par la recourante (cf. arrêt du TAF A-6903/2010 du 23 mars 2011), ne lui apporte aucune aide : l'arrêt cité examine matériellement la qualification de bénéficiaire économique des personnes liées à un trust du point de vue du droit suisse. Or, comme exposé précédemment, il n'appartient précisément pas au tribunal de céans de procéder à cet examen matériel ; cette tâche reviendra à l'autorité requérante sur la base des informations fournies.
Compte tenu de ce qui précède, il appert que ni S._______ ni aucune personne liée au L._______ Trust ne peut se prévaloir de la qualité de tiers non impliqué. Par voie de conséquence, l'étendue des informations que la FINMA entend transmettre au Takeover Panel est conforme au principe de la proportionnalité. Le recours s'avère donc infondé sur ce point également.
6.
La recourante reproche à l'autorité requérante de procéder à une « fishing expedition », à savoir une recherche indéterminée de moyens de preuve, en sollicitant des renseignements sans rapport avec d'éventuels manquements ou dérèglements du marché et manifestement impropres à faire progresser son enquête. Elle affirme que le nom de son ayant droit économique pouvait être obtenu dans l'heure auprès des autorités de U._______. Le principe de subsidiarité, selon lequel l'autorité requérante doit d'abord épuiser les moyens se trouvant à sa disposition sur le plan interne, ne se révèle selon la recourante pas respecté en l'espèce.
L'assistance administrative ne peut être refusée que si les renseignements requis ne présentent aucun rapport avec d'éventuels manquements ou dérèglements du marché et se révèlent manifestement impropres à faire progresser l'enquête de sorte que la demande apparaît comme le prétexte à une recherche indéterminée de preuves ; en outre, la question de savoir si les renseignements demandés se révèlent nécessaires ou simplement utiles à la procédure étrangère est en principe laissée à l'appréciation de l'autorité requérante (cf. supra consid. 4.1).
En l'espèce, il ressort de la documentation d'ouverture de compte transmise par I._______ SA que S._______ figurait comme ayant droit économique dans les documents d'ouverture de compte datés de (...) 2016. De surcroît, la demande de modification du 8 mai 2018 désigne L._______ Trust comme nouveau bénéficiaire économique, constitué par S._______ - également mentionnée comme bénéficiaire. Ces informations présentent une contradiction avec celles fournies dans la lettre adressée par un représentant de la recourante à la société litigieuse le (...) 2018, laquelle fit ensuite l'objet d'une publication par B._______ en date du (...) 2018 : le L._______ Trust s'avère bel et bien énoncé en tant que bénéficiaire économique mais le nom de S._______ n'y figure pas ; en outre, les bénéficiaires du trust annoncés s'incarnent dans d'autres personnes, à savoir M._______, N._______, O._______, P._______ et Q._______.
Il en découle une incertitude s'agissant de l'identité réelle du bénéficiaire économique du compte de la recourante auprès de I._______ SA. Par conséquent, les informations issues des documents obtenus ont la faculté d'aider le Takeover Panel à avancer dans son enquête et à éclaircir les relations entre les bénéficiaires économiques des actionnaires de B._______ impliqués. De ce point de vue, l'information requise ne peut pas être qualifiée de « fishing expedition ».
7.
Pour le surplus, la recourante reproche à l'autorité requérante de vouloir consulter des documents allant au-delà de l'information relative au bénéficiaire économique ; il s'agit notamment des mouvements sur son compte, requis du 21 décembre 2017 au 14 juin 2018 et fournis jusqu'au 2 juillet 2018 par I._______ SA. Selon ses termes, l'autorité requérante a signalé vouloir obtenir le détail relatif à tous les transferts de fonds entrants du 21 décembre 2017 « to the present day ». La requête étant datée du 14 juin 2018, la recourante estime que les informations devraient se limiter à cette date. La FINMA considère en revanche que l'autorité requérante a vraisemblablement souhaité que les informations couvrent une période la plus longue possible. À cet égard, il convient en effet d'admettre que les mouvements sur le compte de la recourante sont susceptibles de contenir des indices d'une relation entre les bénéficiaires économiques des actionnaires faisant l'objet de l'enquête de l'autorité requérante. Il paraît donc justifié de transmettre ces informations. Par ailleurs, compte tenu du fait qu'aucun transfert n'a été effectué entre le 14 juin et le 2 juillet 2018, la question relative à la période exacte requise par le Takeover Panel peut demeurer ouverte. Dans ces circonstances, rien ne s'oppose en définitive à ce que les informations jusqu'au 2 juillet 2018 soient transmises sans que la recourante n'en subisse un désavantage.
8.
La recourante reproche enfin à l'autorité inférieure d'admettre l'entraide sans que le Takeover Panel n'ait épuisé au préalable toutes les sources habituelles de renseignements prévues dans sa procédure interne. En l'occurrence, il n'est pas contesté que la participation en actions de la société litigieuse soit déposée sur le compte de la recourante auprès de I._______ SA qui a son siège en Suisse. La requête d'entraide permet ainsi d'obtenir l'identité de l'ayant droit économique de ce compte, ce qui aidera l'autorité requérante à s'assurer de la véracité des éventuelles informations obtenues des autorités de U._______ ou de celles fournies par la recourante à la société litigieuse le 13 juin 2018. Mal fondé, le grief doit donc être rejeté.
9.
La recourante reproche à la décision attaquée de ne pas mentionner expressément (ni dans les considérants, ni dans le dispositif) la transmission de [information anonymisée] ; elle estime que son droit d'être entendue n'a pas été respecté dans ce cadre.
L'autorité inférieure admet dans ses déterminations du 21 décembre 2018 que le dispositif de la décision attaquée s'avère incomplet en ce qu'il ne mentionne pas expressément la transmission à l'autorité requérante de [information anonymisée]. L'autorité inférieure reconnaît qu'il s'agit d'une « malencontreuse erreur » et prie le tribunal de céans de bien vouloir la corriger pour des raisons d'économie de procédure. Elle précise que, conformément à l'art. 58
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 58 - 1 Die Vorinstanz kann bis zu ihrer Vernehmlassung die angefochtene Verfügung in Wiedererwägung ziehen. |
|
1 | Die Vorinstanz kann bis zu ihrer Vernehmlassung die angefochtene Verfügung in Wiedererwägung ziehen. |
2 | Sie eröffnet eine neue Verfügung ohne Verzug den Parteien und bringt sie der Beschwerdeinstanz zur Kenntnis. |
3 | Die Beschwerdeinstanz setzt die Behandlung der Beschwerde fort, soweit diese durch die neue Verfügung der Vorinstanz nicht gegenstandslos geworden ist; Artikel 57 findet Anwendung, wenn die neue Verfügung auf einem erheblich veränderten Sachverhalt beruht oder eine erheblich veränderte Rechtslage schafft. |
Selon l'art. 58 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 58 - 1 Die Vorinstanz kann bis zu ihrer Vernehmlassung die angefochtene Verfügung in Wiedererwägung ziehen. |
|
1 | Die Vorinstanz kann bis zu ihrer Vernehmlassung die angefochtene Verfügung in Wiedererwägung ziehen. |
2 | Sie eröffnet eine neue Verfügung ohne Verzug den Parteien und bringt sie der Beschwerdeinstanz zur Kenntnis. |
3 | Die Beschwerdeinstanz setzt die Behandlung der Beschwerde fort, soweit diese durch die neue Verfügung der Vorinstanz nicht gegenstandslos geworden ist; Artikel 57 findet Anwendung, wenn die neue Verfügung auf einem erheblich veränderten Sachverhalt beruht oder eine erheblich veränderte Rechtslage schafft. |
Dans un premier temps, le tribunal de céans s'attachera à examiner la portée de la décision attaquée (cf. infra consid. 10) ; puis, dans un second temps, il examinera si les conditions de sa modification au détriment de la recourante sont remplies (cf. infra consid. 11).
10.
10.1 Le dispositif des décisions doit être clair et précis tout en déterminant les droits et obligations de son destinataire dans des termes choisis de manière qu'il puisse le comprendre sans difficulté ; si nécessaire, le dispositif peut être interprété à la lueur des considérants (Tschannen/Zimmerli/Müller, Allgemeines Verwaltungsrecht, 4ème éd. 2014, p. 273 ch. marg. 15 s., Moor/Poltier, Droit administratif, vol. II, 3ème éd. 2011, ch. 2.1.2.8, p. 207, note 148, Rolf Heinrich Haltner, Begriff und Arten der Verfügung im Verwaltungsverfahrensrecht des Bundes [Artikel 5 VwVG], 1979, p. 25). Seul le dispositif produit des effets juridiques (cf. Merkli/Aeschlimann/ Herzog, Kommentar zum Gesetz über die Verwaltungsrechtspflege im Kanton Bern, 1997, art. 52 no 12).
10.2 En l'espèce, le dispositif de la décision attaquée ne mentionne pas la transmission spontanée de [information anonymisée]. Ladite décision n'évoque au demeurant l'intention de l'autorité inférieure de transmettre cette information que dans l'état de fait : lorsqu'elle explique en avoir informé la recourante (cf. décision attaquée consid. 16 et 20) ; lorsqu'elle se penche sur le caviardage de certaines pièces du dossier (cf. décision attaquée consid. 31). Ces considérants n'examinent pas si la transmission respecte les exigences de l'entraide spontanée. Ce n'est que dans sa réponse que l'autorité inférieure, se rendant compte de son erreur, a sollicité le complément du dispositif. Elle a alors précisé que cette information se révélait essentielle à la compréhension de la documentation bancaire sollicitée par l'autorité requérante et devait donc lui être transmise. L'autorité inférieure a ajouté que cette information pourrait, dans tous les cas, être transmise spontanément.
10.3 Il n'en demeure pas moins que le dispositif de la décision attaquée ne fait pas mention de l'intention de la FINMA de transmettre l'information considérée à l'autorité requérante ; il s'avère donc incomplet. Etant donné que le dispositif doit être clair et précis, on ne peut combler la présente lacune par une interprétation tirée des considérants. De surcroît, ceux-ci ne se penchent pas sur les conditions d'une éventuelle transmission spontanée.
Dès lors, le seul moyen de compléter la décision attaquée consisterait en l'admission de la requête de l'autorité inférieure en modification de la décision attaquée au détriment de la recourante. Il y a donc lieu d'examiner maintenant si les conditions d'une reformatio in peius sont remplies (cf. infra consid. 11).
11.
Il convient de se pencher tout d'abord sur les conditions fixées par l'art. 62 al. 2
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 62 - 1 Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern. |
|
1 | Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern. |
2 | Zuungunsten einer Partei kann sie die angefochtene Verfügung ändern, soweit diese Bundesrecht verletzt oder auf einer unrichtigen oder unvollständigen Feststellung des Sachverhaltes beruht; wegen Unangemessenheit darf die angefochtene Verfügung nicht zuungunsten einer Partei geändert werden, ausser im Falle der Änderung zugunsten einer Gegenpartei. |
3 | Beabsichtigt die Beschwerdeinstanz, die angefochtene Verfügung zuungunsten einer Partei zu ändern, so bringt sie der Partei diese Absicht zur Kenntnis und räumt ihr Gelegenheit zur Gegenäusserung ein. |
4 | Die Begründung der Begehren bindet die Beschwerdeinstanz in keinem Falle. |
11.1
11.1.1 Aux termes de l'art. 62 al. 2
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 62 - 1 Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern. |
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1 | Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern. |
2 | Zuungunsten einer Partei kann sie die angefochtene Verfügung ändern, soweit diese Bundesrecht verletzt oder auf einer unrichtigen oder unvollständigen Feststellung des Sachverhaltes beruht; wegen Unangemessenheit darf die angefochtene Verfügung nicht zuungunsten einer Partei geändert werden, ausser im Falle der Änderung zugunsten einer Gegenpartei. |
3 | Beabsichtigt die Beschwerdeinstanz, die angefochtene Verfügung zuungunsten einer Partei zu ändern, so bringt sie der Partei diese Absicht zur Kenntnis und räumt ihr Gelegenheit zur Gegenäusserung ein. |
4 | Die Begründung der Begehren bindet die Beschwerdeinstanz in keinem Falle. |
La modification de la décision attaquée au détriment du recourant se voit ainsi soumise à certaines limites. Un changement négatif ne saurait être imposé au recourant que si la décision plus favorable de l'autorité inférieure reposait sur une violation du droit ou une erreur liée à l'état de fait. Sont également prises en considération les abus ou excès du pouvoir d'appréciation par l'autorité inférieure. En revanche, une reformatio in peius s'avère en principe exclue pour des motifs d'opportunité, à savoir lorsque l'autorité de recours déciderait différemment dans sa marge d'appréciation. On n'admet une telle modification que lorsqu'elle profite à la partie adverse (cf. Madeleine Camprubi, in: Kommentar VwVG, 2e éd. 2019, art. 62 n° 4 ss, Thomas Häberli, in: Praxis-kommentar VwVG, 2e éd. 2016, art. 62 n° 22 ss, Annette Guckelberger, Zur reformatio in peius vel melius in der schweizerischen Bundesverwaltungsrechtspflege nach der Justizreform, in: Schweizerisches Zentralblatt für Staats- und Verwaltungsrecht 2010 p. 110, Fritz Gygi, Bundesverwaltungsrechts-pflege, 2ème éd. 1983, p. 252).
11.1.2 En l'espèce, force est de constater d'emblée que la modification de la décision attaquée emporterait des effets négatifs pour la recourante : des informations confidentielles la concernant - non requises par le Takeover Panel - se trouveraient transmises sans que la décision ne le prévoie expressément.
La question se pose de savoir si la décision attaquée viole le droit fédéral en omettant de mentionner dans son dispositif que l'information idoine ferait également l'objet d'une transmission à l'autorité requérante. On peine ici à voir quelle disposition du droit fédéral serait violée par l'omission d'ordonner la transmission spontanée d'une information qui n'avait pas été explicitement demandée par l'autorité requérante. Dans ses remarques responsives, la FINMA n'indique par ailleurs pas en quoi la décision attaquée violerait le droit fédéral.
En outre, l'on ne peut reprocher à la FINMA d'avoir constaté les faits de manière insuffisante ou incomplète, [information anonymisée] lui ayant été communiqué directement par la banque. Ce fait ne s'avère donc pas nouveau et a été pris en considération dans le cadre de la procédure.
Enfin, la décision attaquée ne saurait être non plus modifiée au détriment de la recourante pour inopportunité, compte tenu de l'absence de partie adverse à qui cette modification pourrait bénéficier.
11.1.3 À titre de conclusion intermédiaire, il sied de constater que, parmi les critères de l'art. 62 al. 2
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 62 - 1 Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern. |
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1 | Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern. |
2 | Zuungunsten einer Partei kann sie die angefochtene Verfügung ändern, soweit diese Bundesrecht verletzt oder auf einer unrichtigen oder unvollständigen Feststellung des Sachverhaltes beruht; wegen Unangemessenheit darf die angefochtene Verfügung nicht zuungunsten einer Partei geändert werden, ausser im Falle der Änderung zugunsten einer Gegenpartei. |
3 | Beabsichtigt die Beschwerdeinstanz, die angefochtene Verfügung zuungunsten einer Partei zu ändern, so bringt sie der Partei diese Absicht zur Kenntnis und räumt ihr Gelegenheit zur Gegenäusserung ein. |
4 | Die Begründung der Begehren bindet die Beschwerdeinstanz in keinem Falle. |
11.2
11.2.1 L'autorité de recours ne fait usage de la possibilité offerte par l'art. 62 al. 2
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 62 - 1 Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern. |
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1 | Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern. |
2 | Zuungunsten einer Partei kann sie die angefochtene Verfügung ändern, soweit diese Bundesrecht verletzt oder auf einer unrichtigen oder unvollständigen Feststellung des Sachverhaltes beruht; wegen Unangemessenheit darf die angefochtene Verfügung nicht zuungunsten einer Partei geändert werden, ausser im Falle der Änderung zugunsten einer Gegenpartei. |
3 | Beabsichtigt die Beschwerdeinstanz, die angefochtene Verfügung zuungunsten einer Partei zu ändern, so bringt sie der Partei diese Absicht zur Kenntnis und räumt ihr Gelegenheit zur Gegenäusserung ein. |
4 | Die Begründung der Begehren bindet die Beschwerdeinstanz in keinem Falle. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 62 - 1 Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern. |
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1 | Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern. |
2 | Zuungunsten einer Partei kann sie die angefochtene Verfügung ändern, soweit diese Bundesrecht verletzt oder auf einer unrichtigen oder unvollständigen Feststellung des Sachverhaltes beruht; wegen Unangemessenheit darf die angefochtene Verfügung nicht zuungunsten einer Partei geändert werden, ausser im Falle der Änderung zugunsten einer Gegenpartei. |
3 | Beabsichtigt die Beschwerdeinstanz, die angefochtene Verfügung zuungunsten einer Partei zu ändern, so bringt sie der Partei diese Absicht zur Kenntnis und räumt ihr Gelegenheit zur Gegenäusserung ein. |
4 | Die Begründung der Begehren bindet die Beschwerdeinstanz in keinem Falle. |
11.2.2 La transmission spontanée de données non expressément requises par la FINMA fait partie de sa liberté d'appréciation. Pour cette raison, l'omission de l'autorité inférieure, comme c'est le cas en l'espèce, n'a pas pour effet de rendre la décision attaquée manifestement incorrecte.
Par ailleurs, aucun indice véritablement probant ne met en lumière l'importance de l'information complémentaire qui n'apparaît ainsi pas d'emblée comme étant considérable pour l'enquête du Takeover Panel. Tout au plus pourrait-elle indiquer que [information anonymisée]. Elle ne devrait cependant - selon toute vraisemblance - pas jouer de rôle essentiel dans l'enquête qui a pour but d'identifier le bénéficiaire économique des actions de la société litigieuse déposées sur le compte de la recourante.
S'agissant de la pondération des intérêts en cause, il convient de préciser ce qui suit : la recourante possède indéniablement un intérêt à l'obtention d'une décision claire, motivée et susceptible de recours. Or, une reformatio in peius par le tribunal de céans aurait pour conséquence la suppression de toute possibilité de recours sur ce point, étant donné qu'il statue en dernière instance sur les décisions en matière d'entraide administrative internationale (art. 83 let. h
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 83 Ausnahmen - Die Beschwerde ist unzulässig gegen: |
|
a | Entscheide auf dem Gebiet der inneren oder äusseren Sicherheit des Landes, der Neutralität, des diplomatischen Schutzes und der übrigen auswärtigen Angelegenheiten, soweit das Völkerrecht nicht einen Anspruch auf gerichtliche Beurteilung einräumt; |
b | Entscheide über die ordentliche Einbürgerung; |
c | Entscheide auf dem Gebiet des Ausländerrechts betreffend: |
c1 | die Einreise, |
c2 | Bewilligungen, auf die weder das Bundesrecht noch das Völkerrecht einen Anspruch einräumt, |
c3 | die vorläufige Aufnahme, |
c4 | die Ausweisung gestützt auf Artikel 121 Absatz 2 der Bundesverfassung und die Wegweisung, |
c5 | Abweichungen von den Zulassungsvoraussetzungen, |
c6 | die Verlängerung der Grenzgängerbewilligung, den Kantonswechsel, den Stellenwechsel von Personen mit Grenzgängerbewilligung sowie die Erteilung von Reisepapieren an schriftenlose Ausländerinnen und Ausländer; |
d | Entscheide auf dem Gebiet des Asyls, die: |
d1 | vom Bundesverwaltungsgericht getroffen worden sind, ausser sie betreffen Personen, gegen die ein Auslieferungsersuchen des Staates vorliegt, vor welchem sie Schutz suchen, |
d2 | von einer kantonalen Vorinstanz getroffen worden sind und eine Bewilligung betreffen, auf die weder das Bundesrecht noch das Völkerrecht einen Anspruch einräumt; |
e | Entscheide über die Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung von Behördenmitgliedern oder von Bundespersonal; |
f | Entscheide auf dem Gebiet der öffentlichen Beschaffungen, wenn: |
fbis | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts über Verfügungen nach Artikel 32i des Personenbeförderungsgesetzes vom 20. März 200963; |
f1 | sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt; vorbehalten bleiben Beschwerden gegen Beschaffungen des Bundesverwaltungsgerichts, des Bundesstrafgerichts, des Bundespatentgerichts, der Bundesanwaltschaft sowie der oberen kantonalen Gerichtsinstanzen, oder |
f2 | der geschätzte Wert des zu vergebenden Auftrags den massgebenden Schwellenwert nach Artikel 52 Absatz 1 in Verbindung mit Anhang 4 Ziffer 2 des Bundesgesetzes vom 21. Juni 201961 über das öffentliche Beschaffungswesen nicht erreicht; |
g | Entscheide auf dem Gebiet der öffentlich-rechtlichen Arbeitsverhältnisse, wenn sie eine nicht vermögensrechtliche Angelegenheit, nicht aber die Gleichstellung der Geschlechter betreffen; |
h | Entscheide auf dem Gebiet der internationalen Amtshilfe, mit Ausnahme der Amtshilfe in Steuersachen; |
i | Entscheide auf dem Gebiet des Militär-, Zivil- und Zivilschutzdienstes; |
j | Entscheide auf dem Gebiet der wirtschaftlichen Landesversorgung, die bei schweren Mangellagen getroffen worden sind; |
k | Entscheide betreffend Subventionen, auf die kein Anspruch besteht; |
l | Entscheide über die Zollveranlagung, wenn diese auf Grund der Tarifierung oder des Gewichts der Ware erfolgt; |
m | Entscheide über die Stundung oder den Erlass von Abgaben; in Abweichung davon ist die Beschwerde zulässig gegen Entscheide über den Erlass der direkten Bundessteuer oder der kantonalen oder kommunalen Einkommens- und Gewinnsteuer, wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder es sich aus anderen Gründen um einen besonders bedeutenden Fall handelt; |
n | Entscheide auf dem Gebiet der Kernenergie betreffend: |
n1 | das Erfordernis einer Freigabe oder der Änderung einer Bewilligung oder Verfügung, |
n2 | die Genehmigung eines Plans für Rückstellungen für die vor Ausserbetriebnahme einer Kernanlage anfallenden Entsorgungskosten, |
n3 | Freigaben; |
o | Entscheide über die Typengenehmigung von Fahrzeugen auf dem Gebiet des Strassenverkehrs; |
p | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts auf dem Gebiet des Fernmeldeverkehrs, des Radios und des Fernsehens sowie der Post betreffend:68 |
p1 | Konzessionen, die Gegenstand einer öffentlichen Ausschreibung waren, |
p2 | Streitigkeiten nach Artikel 11a des Fernmeldegesetzes vom 30. April 199769, |
p3 | Streitigkeiten nach Artikel 8 des Postgesetzes vom 17. Dezember 201071; |
q | Entscheide auf dem Gebiet der Transplantationsmedizin betreffend: |
q1 | die Aufnahme in die Warteliste, |
q2 | die Zuteilung von Organen; |
r | Entscheide auf dem Gebiet der Krankenversicherung, die das Bundesverwaltungsgericht gestützt auf Artikel 3472 des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 200573 (VGG) getroffen hat; |
s | Entscheide auf dem Gebiet der Landwirtschaft betreffend: |
s1 | ... |
s2 | die Abgrenzung der Zonen im Rahmen des Produktionskatasters; |
t | Entscheide über das Ergebnis von Prüfungen und anderen Fähigkeitsbewertungen, namentlich auf den Gebieten der Schule, der Weiterbildung und der Berufsausübung; |
u | Entscheide auf dem Gebiet der öffentlichen Kaufangebote (Art. 125-141 des Finanzmarktinfrastrukturgesetzes vom 19. Juni 201576); |
v | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts über Meinungsverschiedenheiten zwischen Behörden in der innerstaatlichen Amts- und Rechtshilfe; |
w | Entscheide auf dem Gebiet des Elektrizitätsrechts betreffend die Plangenehmigung von Starkstromanlagen und Schwachstromanlagen und die Entscheide auf diesem Gebiet betreffend Enteignung der für den Bau oder Betrieb solcher Anlagen notwendigen Rechte, wenn sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt; |
x | Entscheide betreffend die Gewährung von Solidaritätsbeiträgen nach dem Bundesgesetz vom 30. September 201680 über die Aufarbeitung der fürsorgerischen Zwangsmassnahmen und Fremdplatzierungen vor 1981, ausser wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt; |
y | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts in Verständigungsverfahren zur Vermeidung einer den anwendbaren internationalen Abkommen im Steuerbereich nicht entsprechenden Besteuerung; |
z | Entscheide betreffend die in Artikel 71c Absatz 1 Buchstabe b des Energiegesetzes vom 30. September 201683 genannten Baubewilligungen und notwendigerweise damit zusammenhängenden in der Kompetenz der Kantone liegenden Bewilligungen für Windenergieanlagen von nationalem Interesse, wenn sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt. |
SR 956.1 Verordnung vom 16. Januar 2008 über die vorzeitige Inkraftsetzung von organisatorischen Bestimmungen des Finanzmarktaufsichtsgesetzes vom 22. Juni 2007 - Finanzmarktaufsichtsgesetz FINMAG Art. 42 Amtshilfe - 1 Die FINMA kann zum Vollzug der Finanzmarktgesetze ausländische Finanzmarktaufsichtsbehörden um Informationen ersuchen. |
|
1 | Die FINMA kann zum Vollzug der Finanzmarktgesetze ausländische Finanzmarktaufsichtsbehörden um Informationen ersuchen. |
2 | Sie darf ausländischen Finanzmarktaufsichtsbehörden nicht öffentlich zugängliche Informationen nur übermitteln, sofern: |
a | diese Informationen ausschliesslich zum Vollzug des Finanzmarktrechts verwendet oder zu diesem Zweck an andere Behörden, Gerichte oder Organe weitergeleitet werden; |
b | die ersuchenden Behörden an ein Amts- oder Berufsgeheimnis gebunden sind, wobei Vorschriften über die Öffentlichkeit von Verfahren und die Orientierung der Öffentlichkeit über solche Verfahren vorbehalten bleiben. |
3 | Für den Austausch von Informationen zwischen der FINMA und ausländischen Behörden, Gerichten und Organen, die in die Sanierung und Abwicklung von Bewilligungsinhabern eingebunden sind, gelten die Absätze 1 und 2 sinngemäss. |
4 | Die Amtshilfe wird zügig geleistet. Die FINMA berücksichtigt den Grundsatz der Verhältnismässigkeit. Die Übermittlung von Informationen über Personen, die offensichtlich nicht in die zu untersuchende Angelegenheit verwickelt sind, ist unzulässig. |
5 | Die FINMA kann im Einvernehmen mit dem Bundesamt für Justiz zustimmen, dass übermittelte Informationen zu einem anderen als dem in Absatz 2 Buchstabe a genannten Zweck an Strafbehörden weitergeleitet werden, sofern die Rechtshilfe in Strafsachen nicht ausgeschlossen ist. |
11.2.3 Partant, la décision attaquée ne répond pas à la notion de manifestement incorrecte et la modification requise ne présente pas une importance considérable au sens de la jurisprudence. Au demeurant, la pesée des intérêts publics et privés en présence ne légitime pas un changement au détriment de la recourante.
11.3 En conclusion, les conditions nécessaires à la reformatio in peius ne se révèlent pas remplies in casu. Dans ces circonstances, la question de la violation du droit fédéral au sens de l'art. 62 al. 2
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 62 - 1 Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern. |
|
1 | Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern. |
2 | Zuungunsten einer Partei kann sie die angefochtene Verfügung ändern, soweit diese Bundesrecht verletzt oder auf einer unrichtigen oder unvollständigen Feststellung des Sachverhaltes beruht; wegen Unangemessenheit darf die angefochtene Verfügung nicht zuungunsten einer Partei geändert werden, ausser im Falle der Änderung zugunsten einer Gegenpartei. |
3 | Beabsichtigt die Beschwerdeinstanz, die angefochtene Verfügung zuungunsten einer Partei zu ändern, so bringt sie der Partei diese Absicht zur Kenntnis und räumt ihr Gelegenheit zur Gegenäusserung ein. |
4 | Die Begründung der Begehren bindet die Beschwerdeinstanz in keinem Falle. |
12.
La recourante estime par ailleurs que son droit d'être entendue n'a pas été respecté puisque certaines informations ont été caviardées dans les documents figurant au dossier.
Le droit d'être entendu figure à l'art. 29 al. 2
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
|
1 | Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
2 | Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör. |
3 | Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 29 - Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 26 - 1 Die Partei oder ihr Vertreter hat Anspruch darauf, in ihrer Sache folgende Akten am Sitze der verfügenden oder einer durch diese zu bezeichnenden kantonalen Behörde einzusehen: |
|
1 | Die Partei oder ihr Vertreter hat Anspruch darauf, in ihrer Sache folgende Akten am Sitze der verfügenden oder einer durch diese zu bezeichnenden kantonalen Behörde einzusehen: |
a | Eingaben von Parteien und Vernehmlassungen von Behörden; |
b | alle als Beweismittel dienenden Aktenstücke; |
c | Niederschriften eröffneter Verfügungen. |
1bis | Die Behörde kann die Aktenstücke auf elektronischem Weg zur Einsichtnahme zustellen, wenn die Partei oder ihr Vertreter damit einverstanden ist.66 |
2 | Die verfügende Behörde kann eine Gebühr für die Einsichtnahme in die Akten einer erledigten Sache beziehen; der Bundesrat regelt die Bemessung der Gebühr. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 27 - 1 Die Behörde darf die Einsichtnahme in die Akten nur verweigern, wenn: |
|
1 | Die Behörde darf die Einsichtnahme in die Akten nur verweigern, wenn: |
a | wesentliche öffentliche Interessen des Bundes oder der Kantone, insbesondere die innere oder äussere Sicherheit der Eidgenossenschaft, die Geheimhaltung erfordern; |
b | wesentliche private Interessen, insbesondere von Gegenparteien, die Geheimhaltung erfordern; |
c | das Interesse einer noch nicht abgeschlossenen amtlichen Untersuchung es erfordert. |
2 | Die Verweigerung der Einsichtnahme darf sich nur auf die Aktenstücke erstrecken, für die Geheimhaltungsgründe bestehen. |
3 | Die Einsichtnahme in eigene Eingaben der Partei, ihre als Beweismittel eingereichten Urkunden und ihr eröffnete Verfügungen darf nicht, die Einsichtnahme in Protokolle über eigene Aussagen der Partei nur bis zum Abschluss der Untersuchung verweigert werden. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 27 - 1 Die Behörde darf die Einsichtnahme in die Akten nur verweigern, wenn: |
|
1 | Die Behörde darf die Einsichtnahme in die Akten nur verweigern, wenn: |
a | wesentliche öffentliche Interessen des Bundes oder der Kantone, insbesondere die innere oder äussere Sicherheit der Eidgenossenschaft, die Geheimhaltung erfordern; |
b | wesentliche private Interessen, insbesondere von Gegenparteien, die Geheimhaltung erfordern; |
c | das Interesse einer noch nicht abgeschlossenen amtlichen Untersuchung es erfordert. |
2 | Die Verweigerung der Einsichtnahme darf sich nur auf die Aktenstücke erstrecken, für die Geheimhaltungsgründe bestehen. |
3 | Die Einsichtnahme in eigene Eingaben der Partei, ihre als Beweismittel eingereichten Urkunden und ihr eröffnete Verfügungen darf nicht, die Einsichtnahme in Protokolle über eigene Aussagen der Partei nur bis zum Abschluss der Untersuchung verweigert werden. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 28 - Wird einer Partei die Einsichtnahme in ein Aktenstück verweigert, so darf auf dieses zum Nachteil der Partei nur abgestellt werden, wenn ihr die Behörde von seinem für die Sache wesentlichen Inhalt mündlich oder schriftlich Kenntnis und ihr ausserdem Gelegenheit gegeben hat, sich zu äussern und Gegenbeweismittel zu bezeichnen. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 28 - Wird einer Partei die Einsichtnahme in ein Aktenstück verweigert, so darf auf dieses zum Nachteil der Partei nur abgestellt werden, wenn ihr die Behörde von seinem für die Sache wesentlichen Inhalt mündlich oder schriftlich Kenntnis und ihr ausserdem Gelegenheit gegeben hat, sich zu äussern und Gegenbeweismittel zu bezeichnen. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 28 - Wird einer Partei die Einsichtnahme in ein Aktenstück verweigert, so darf auf dieses zum Nachteil der Partei nur abgestellt werden, wenn ihr die Behörde von seinem für die Sache wesentlichen Inhalt mündlich oder schriftlich Kenntnis und ihr ausserdem Gelegenheit gegeben hat, sich zu äussern und Gegenbeweismittel zu bezeichnen. |
13.
Sur le vu de ce qui précède, il y a lieu de constater que la décision entreprise ne viole pas le droit fédéral et ne traduit pas un excès ou un abus du pouvoir d'appréciation. Elle ne relève pas non plus d'une constatation inexacte ou incomplète des faits pertinents et n'est pas inopportune (art. 49
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 49 - Der Beschwerdeführer kann mit der Beschwerde rügen: |
|
a | Verletzung von Bundesrecht einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens; |
b | unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhaltes; |
c | Unangemessenheit; die Rüge der Unangemessenheit ist unzulässig, wenn eine kantonale Behörde als Beschwerdeinstanz verfügt hat. |
14.
14.1 Les frais de procédure comprenant l'émolument judiciaire et les débours sont mis à la charge de la partie qui succombe (art. 63 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 63 - 1 Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden. |
|
1 | Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden. |
2 | Keine Verfahrenskosten werden Vorinstanzen oder beschwerdeführenden und unterliegenden Bundesbehörden auferlegt; anderen als Bundesbehörden, die Beschwerde führen und unterliegen, werden Verfahrenskosten auferlegt, soweit sich der Streit um vermögensrechtliche Interessen von Körperschaften oder autonomen Anstalten dreht. |
3 | Einer obsiegenden Partei dürfen nur Verfahrenskosten auferlegt werden, die sie durch Verletzung von Verfahrenspflichten verursacht hat. |
4 | Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter erhebt vom Beschwerdeführer einen Kostenvorschuss in der Höhe der mutmasslichen Verfahrenskosten. Zu dessen Leistung ist dem Beschwerdeführer eine angemessene Frist anzusetzen unter Androhung des Nichteintretens. Wenn besondere Gründe vorliegen, kann auf die Erhebung des Kostenvorschusses ganz oder teilweise verzichtet werden.102 |
4bis | Die Spruchgebühr richtet sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Sie beträgt: |
a | in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 100-5000 Franken; |
b | in den übrigen Streitigkeiten 100-50 000 Franken.103 |
5 | Der Bundesrat regelt die Bemessung der Gebühren im Einzelnen.104 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005105 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010106.107 |
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 1 Verfahrenskosten - 1 Die Kosten der Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht (Gericht) setzen sich zusammen aus der Gerichtsgebühr und den Auslagen. |
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1 | Die Kosten der Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht (Gericht) setzen sich zusammen aus der Gerichtsgebühr und den Auslagen. |
2 | Mit der Gerichtsgebühr sind die Kosten für das Kopieren von Rechtsschriften und der für Dienstleistungen normalerweise anfallende Verwaltungsaufwand wie Personal-, Raum- und Materialkosten sowie Post-, Telefon- und Telefaxspesen abgegolten. |
3 | Auslagen sind insbesondere die Kosten für Übersetzungen und für die Beweiserhebung. Die Kosten für Übersetzungen werden nicht verrechnet, wenn es sich um Übersetzungen zwischen Amtssprachen handelt. |
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 2 Bemessung der Gerichtsgebühr - 1 Die Gerichtsgebühr bemisst sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Vorbehalten bleiben spezialgesetzliche Kostenregelungen. |
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1 | Die Gerichtsgebühr bemisst sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Vorbehalten bleiben spezialgesetzliche Kostenregelungen. |
2 | Das Gericht kann bei der Bestimmung der Gerichtsgebühr über die Höchstbeträge nach den Artikeln 3 und 4 hinausgehen, wenn besondere Gründe, namentlich mutwillige Prozessführung oder ausserordentlicher Aufwand, es rechtfertigen.2 |
3 | Bei wenig aufwändigen Entscheiden über vorsorgliche Massnahmen, Ausstand, Wiederherstellung der Frist, Revision oder Erläuterung sowie bei Beschwerden gegen Zwischenentscheide kann die Gerichtsgebühr herabgesetzt werden. Der Mindestbetrag nach Artikel 3 oder 4 darf nicht unterschritten werden. |
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 2 Bemessung der Gerichtsgebühr - 1 Die Gerichtsgebühr bemisst sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Vorbehalten bleiben spezialgesetzliche Kostenregelungen. |
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1 | Die Gerichtsgebühr bemisst sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Vorbehalten bleiben spezialgesetzliche Kostenregelungen. |
2 | Das Gericht kann bei der Bestimmung der Gerichtsgebühr über die Höchstbeträge nach den Artikeln 3 und 4 hinausgehen, wenn besondere Gründe, namentlich mutwillige Prozessführung oder ausserordentlicher Aufwand, es rechtfertigen.2 |
3 | Bei wenig aufwändigen Entscheiden über vorsorgliche Massnahmen, Ausstand, Wiederherstellung der Frist, Revision oder Erläuterung sowie bei Beschwerden gegen Zwischenentscheide kann die Gerichtsgebühr herabgesetzt werden. Der Mindestbetrag nach Artikel 3 oder 4 darf nicht unterschritten werden. |
14.2 L'autorité de recours peut allouer, d'office ou sur requête, à la partie ayant entièrement obtenu gain de cause une indemnité pour les frais indispensables et relativement élevés qui lui ont été occasionnés (art. 64 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 64 - 1 Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen. |
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1 | Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen. |
2 | Die Entschädigung wird in der Entscheidungsformel beziffert und der Körperschaft oder autonomen Anstalt auferlegt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, soweit sie nicht einer unterliegenden Gegenpartei auferlegt werden kann. |
3 | Einer unterliegenden Gegenpartei kann sie je nach deren Leistungsfähigkeit auferlegt werden, wenn sich die Partei mit selbständigen Begehren am Verfahren beteiligt hat. |
4 | Die Körperschaft oder autonome Anstalt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, haftet für die einer unterliegenden Gegenpartei auferlegte Entschädigung, soweit sich diese als uneinbringlich herausstellt. |
5 | Der Bundesrat regelt die Bemessung der Entschädigung.108 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005109 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010110.111 |
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 7 Grundsatz - 1 Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten. |
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1 | Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten. |
2 | Obsiegt die Partei nur teilweise, so ist die Parteientschädigung entsprechend zu kürzen. |
3 | Keinen Anspruch auf Parteientschädigung haben Bundesbehörden und, in der Regel, andere Behörden, die als Parteien auftreten. |
4 | Sind die Kosten verhältnismässig gering, so kann von einer Parteientschädigung abgesehen werden. |
5 | Artikel 6a ist sinngemäss anwendbar.7 |
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 7 Grundsatz - 1 Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten. |
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1 | Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten. |
2 | Obsiegt die Partei nur teilweise, so ist die Parteientschädigung entsprechend zu kürzen. |
3 | Keinen Anspruch auf Parteientschädigung haben Bundesbehörden und, in der Regel, andere Behörden, die als Parteien auftreten. |
4 | Sind die Kosten verhältnismässig gering, so kann von einer Parteientschädigung abgesehen werden. |
5 | Artikel 6a ist sinngemäss anwendbar.7 |
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 8 Parteientschädigung - 1 Die Parteientschädigung umfasst die Kosten der Vertretung sowie allfällige weitere Auslagen der Partei. |
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1 | Die Parteientschädigung umfasst die Kosten der Vertretung sowie allfällige weitere Auslagen der Partei. |
2 | Unnötiger Aufwand wird nicht entschädigt. |
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 9 Kosten der Vertretung - 1 Die Kosten der Vertretung umfassen: |
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1 | Die Kosten der Vertretung umfassen: |
a | das Anwaltshonorar oder die Entschädigung für eine nichtanwaltliche berufsmässige Vertretung; |
b | die Auslagen, namentlich die Kosten für das Kopieren von Schriftstücken, die Reise-, Verpflegungs- und Unterkunftskosten, die Porti und die Telefonspesen; |
c | die Mehrwertsteuer für die Entschädigungen nach den Buchstaben a und b, soweit eine Steuerpflicht besteht und die Mehrwertsteuer nicht bereits berücksichtigt wurde. |
2 | Keine Entschädigung ist geschuldet, wenn der Vertreter oder die Vertreterin in einem Arbeitsverhältnis zur Partei steht. |
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 10 - 1 Das Anwaltshonorar und die Entschädigung für eine nichtanwaltliche berufsmässige Vertretung werden nach dem notwendigen Zeitaufwand des Vertreters oder der Vertreterin bemessen. |
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1 | Das Anwaltshonorar und die Entschädigung für eine nichtanwaltliche berufsmässige Vertretung werden nach dem notwendigen Zeitaufwand des Vertreters oder der Vertreterin bemessen. |
2 | Der Stundenansatz beträgt für Anwälte und Anwältinnen mindestens 200 und höchstens 400 Franken, für nichtanwaltliche Vertreter und Vertreterinnen mindestens 100 und höchstens 300 Franken. In diesen Stundenansätzen ist die Mehrwertsteuer nicht enthalten. |
3 | Bei Streitigkeiten mit Vermögensinteresse kann das Anwaltshonorar oder die Entschädigung für eine nichtanwaltliche berufsmässige Vertretung angemessen erhöht werden. |
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 10 - 1 Das Anwaltshonorar und die Entschädigung für eine nichtanwaltliche berufsmässige Vertretung werden nach dem notwendigen Zeitaufwand des Vertreters oder der Vertreterin bemessen. |
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1 | Das Anwaltshonorar und die Entschädigung für eine nichtanwaltliche berufsmässige Vertretung werden nach dem notwendigen Zeitaufwand des Vertreters oder der Vertreterin bemessen. |
2 | Der Stundenansatz beträgt für Anwälte und Anwältinnen mindestens 200 und höchstens 400 Franken, für nichtanwaltliche Vertreter und Vertreterinnen mindestens 100 und höchstens 300 Franken. In diesen Stundenansätzen ist die Mehrwertsteuer nicht enthalten. |
3 | Bei Streitigkeiten mit Vermögensinteresse kann das Anwaltshonorar oder die Entschädigung für eine nichtanwaltliche berufsmässige Vertretung angemessen erhöht werden. |
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 14 Festsetzung der Parteientschädigung - 1 Die Parteien, die Anspruch auf Parteientschädigung erheben, und die amtlich bestellten Anwälte und Anwältinnen haben dem Gericht vor dem Entscheid eine detaillierte Kostennote einzureichen. |
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1 | Die Parteien, die Anspruch auf Parteientschädigung erheben, und die amtlich bestellten Anwälte und Anwältinnen haben dem Gericht vor dem Entscheid eine detaillierte Kostennote einzureichen. |
2 | Das Gericht setzt die Parteientschädigung und die Entschädigung für die amtlich bestellten Anwälte und Anwältinnen auf Grund der Kostennote fest. Wird keine Kostennote eingereicht, so setzt das Gericht die Entschädigung auf Grund der Akten fest. |
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 14 Festsetzung der Parteientschädigung - 1 Die Parteien, die Anspruch auf Parteientschädigung erheben, und die amtlich bestellten Anwälte und Anwältinnen haben dem Gericht vor dem Entscheid eine detaillierte Kostennote einzureichen. |
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1 | Die Parteien, die Anspruch auf Parteientschädigung erheben, und die amtlich bestellten Anwälte und Anwältinnen haben dem Gericht vor dem Entscheid eine detaillierte Kostennote einzureichen. |
2 | Das Gericht setzt die Parteientschädigung und die Entschädigung für die amtlich bestellten Anwälte und Anwältinnen auf Grund der Kostennote fest. Wird keine Kostennote eingereicht, so setzt das Gericht die Entschädigung auf Grund der Akten fest. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 64 - 1 Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen. |
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1 | Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen. |
2 | Die Entschädigung wird in der Entscheidungsformel beziffert und der Körperschaft oder autonomen Anstalt auferlegt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, soweit sie nicht einer unterliegenden Gegenpartei auferlegt werden kann. |
3 | Einer unterliegenden Gegenpartei kann sie je nach deren Leistungsfähigkeit auferlegt werden, wenn sich die Partei mit selbständigen Begehren am Verfahren beteiligt hat. |
4 | Die Körperschaft oder autonome Anstalt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, haftet für die einer unterliegenden Gegenpartei auferlegte Entschädigung, soweit sich diese als uneinbringlich herausstellt. |
5 | Der Bundesrat regelt die Bemessung der Entschädigung.108 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005109 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010110.111 |
15.
Le présent arrêt est définitif (art. 83 let. h
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 83 Ausnahmen - Die Beschwerde ist unzulässig gegen: |
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a | Entscheide auf dem Gebiet der inneren oder äusseren Sicherheit des Landes, der Neutralität, des diplomatischen Schutzes und der übrigen auswärtigen Angelegenheiten, soweit das Völkerrecht nicht einen Anspruch auf gerichtliche Beurteilung einräumt; |
b | Entscheide über die ordentliche Einbürgerung; |
c | Entscheide auf dem Gebiet des Ausländerrechts betreffend: |
c1 | die Einreise, |
c2 | Bewilligungen, auf die weder das Bundesrecht noch das Völkerrecht einen Anspruch einräumt, |
c3 | die vorläufige Aufnahme, |
c4 | die Ausweisung gestützt auf Artikel 121 Absatz 2 der Bundesverfassung und die Wegweisung, |
c5 | Abweichungen von den Zulassungsvoraussetzungen, |
c6 | die Verlängerung der Grenzgängerbewilligung, den Kantonswechsel, den Stellenwechsel von Personen mit Grenzgängerbewilligung sowie die Erteilung von Reisepapieren an schriftenlose Ausländerinnen und Ausländer; |
d | Entscheide auf dem Gebiet des Asyls, die: |
d1 | vom Bundesverwaltungsgericht getroffen worden sind, ausser sie betreffen Personen, gegen die ein Auslieferungsersuchen des Staates vorliegt, vor welchem sie Schutz suchen, |
d2 | von einer kantonalen Vorinstanz getroffen worden sind und eine Bewilligung betreffen, auf die weder das Bundesrecht noch das Völkerrecht einen Anspruch einräumt; |
e | Entscheide über die Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung von Behördenmitgliedern oder von Bundespersonal; |
f | Entscheide auf dem Gebiet der öffentlichen Beschaffungen, wenn: |
fbis | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts über Verfügungen nach Artikel 32i des Personenbeförderungsgesetzes vom 20. März 200963; |
f1 | sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt; vorbehalten bleiben Beschwerden gegen Beschaffungen des Bundesverwaltungsgerichts, des Bundesstrafgerichts, des Bundespatentgerichts, der Bundesanwaltschaft sowie der oberen kantonalen Gerichtsinstanzen, oder |
f2 | der geschätzte Wert des zu vergebenden Auftrags den massgebenden Schwellenwert nach Artikel 52 Absatz 1 in Verbindung mit Anhang 4 Ziffer 2 des Bundesgesetzes vom 21. Juni 201961 über das öffentliche Beschaffungswesen nicht erreicht; |
g | Entscheide auf dem Gebiet der öffentlich-rechtlichen Arbeitsverhältnisse, wenn sie eine nicht vermögensrechtliche Angelegenheit, nicht aber die Gleichstellung der Geschlechter betreffen; |
h | Entscheide auf dem Gebiet der internationalen Amtshilfe, mit Ausnahme der Amtshilfe in Steuersachen; |
i | Entscheide auf dem Gebiet des Militär-, Zivil- und Zivilschutzdienstes; |
j | Entscheide auf dem Gebiet der wirtschaftlichen Landesversorgung, die bei schweren Mangellagen getroffen worden sind; |
k | Entscheide betreffend Subventionen, auf die kein Anspruch besteht; |
l | Entscheide über die Zollveranlagung, wenn diese auf Grund der Tarifierung oder des Gewichts der Ware erfolgt; |
m | Entscheide über die Stundung oder den Erlass von Abgaben; in Abweichung davon ist die Beschwerde zulässig gegen Entscheide über den Erlass der direkten Bundessteuer oder der kantonalen oder kommunalen Einkommens- und Gewinnsteuer, wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder es sich aus anderen Gründen um einen besonders bedeutenden Fall handelt; |
n | Entscheide auf dem Gebiet der Kernenergie betreffend: |
n1 | das Erfordernis einer Freigabe oder der Änderung einer Bewilligung oder Verfügung, |
n2 | die Genehmigung eines Plans für Rückstellungen für die vor Ausserbetriebnahme einer Kernanlage anfallenden Entsorgungskosten, |
n3 | Freigaben; |
o | Entscheide über die Typengenehmigung von Fahrzeugen auf dem Gebiet des Strassenverkehrs; |
p | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts auf dem Gebiet des Fernmeldeverkehrs, des Radios und des Fernsehens sowie der Post betreffend:68 |
p1 | Konzessionen, die Gegenstand einer öffentlichen Ausschreibung waren, |
p2 | Streitigkeiten nach Artikel 11a des Fernmeldegesetzes vom 30. April 199769, |
p3 | Streitigkeiten nach Artikel 8 des Postgesetzes vom 17. Dezember 201071; |
q | Entscheide auf dem Gebiet der Transplantationsmedizin betreffend: |
q1 | die Aufnahme in die Warteliste, |
q2 | die Zuteilung von Organen; |
r | Entscheide auf dem Gebiet der Krankenversicherung, die das Bundesverwaltungsgericht gestützt auf Artikel 3472 des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 200573 (VGG) getroffen hat; |
s | Entscheide auf dem Gebiet der Landwirtschaft betreffend: |
s1 | ... |
s2 | die Abgrenzung der Zonen im Rahmen des Produktionskatasters; |
t | Entscheide über das Ergebnis von Prüfungen und anderen Fähigkeitsbewertungen, namentlich auf den Gebieten der Schule, der Weiterbildung und der Berufsausübung; |
u | Entscheide auf dem Gebiet der öffentlichen Kaufangebote (Art. 125-141 des Finanzmarktinfrastrukturgesetzes vom 19. Juni 201576); |
v | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts über Meinungsverschiedenheiten zwischen Behörden in der innerstaatlichen Amts- und Rechtshilfe; |
w | Entscheide auf dem Gebiet des Elektrizitätsrechts betreffend die Plangenehmigung von Starkstromanlagen und Schwachstromanlagen und die Entscheide auf diesem Gebiet betreffend Enteignung der für den Bau oder Betrieb solcher Anlagen notwendigen Rechte, wenn sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt; |
x | Entscheide betreffend die Gewährung von Solidaritätsbeiträgen nach dem Bundesgesetz vom 30. September 201680 über die Aufarbeitung der fürsorgerischen Zwangsmassnahmen und Fremdplatzierungen vor 1981, ausser wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt; |
y | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts in Verständigungsverfahren zur Vermeidung einer den anwendbaren internationalen Abkommen im Steuerbereich nicht entsprechenden Besteuerung; |
z | Entscheide betreffend die in Artikel 71c Absatz 1 Buchstabe b des Energiegesetzes vom 30. September 201683 genannten Baubewilligungen und notwendigerweise damit zusammenhängenden in der Kompetenz der Kantone liegenden Bewilligungen für Windenergieanlagen von nationalem Interesse, wenn sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt. |
Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :
1.
Le recours est partiellement admis en ce sens que le chiffre 1.1 du dispositif de la décision attaquée n'est pas complété ; il est rejeté pour le surplus.
2.
La requête de la FINMA du 21 décembre 2018 tendant au complément du dispositif de la décision attaquée est rejetée.
3.
Les frais de procédure, d'un montant de 2'400 francs, sont mis à la charge de la recourante. Cette somme est compensée par l'avance de frais déjà versée. Le solde de l'avance de frais est restitué à la recourante.
4.
Un montant de 2'500 francs à titre de dépens est alloué à la recourante et mis à la charge de la FINMA.
5.
Le présent arrêt est adressé :
- à la recourante (recommandé ; annexes : formulaire « Adresse de paiement » et pièces en retour) ;
- à l'autorité inférieure (n° de réf. [...] ; recommandé ; annexes : dossier en retour).
Le président du collège : Le greffier :
Jean-Luc Baechler Pascal Bovey
Expédition : 5 mars 2019