Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
5A 323/2019
Urteil vom 24. April 2020
II. zivilrechtliche Abteilung
Besetzung
Bundesrichter Herrmann, Präsident,
Bundesrichter von Werdt, Bovey,
Gerichtsschreiberin Gutzwiller.
Verfahrensbeteiligte
1. A.A.________,
2. B.A.________,
3. C.A.________,
alle drei vertreten durch Rechtsanwältin Antonia Ulrich,
Beschwerdeführer,
gegen
1. D.A.________,
2. E.A.________,
3. F.A.________,
alle drei vertreten durch Rechtsanwalt Thomas Häne,
4. Erbengemeinschaft G.A.________ sel., best. aus D.A.________, E.A.________, F.A.________,
p.A. Pirmin Moser, Willensvollstrecker,
Beschwerdegegner.
Gegenstand
Erbteilung, Ausgleichung, gemischte Schenkung,
Beschwerde gegen das Urteil des Kantonsgerichts Schwyz, 1. Zivilkammer, vom 12. März 2019
(ZK1 2018 3).
Sachverhalt:
A.
A.a. A.A.________, B.A.________ und C.A.________ sowie D.A.________, E.A.________ und F.A.________ sind die Kinder des am 23. März 2014 verstorbenen H.A.________ (fortan: Erblasser) und der am 27. Juni 2016 verstorbenen G.A.________. Sie stehen in einem Erbschaftsstreit.
A.b. Ursprünglich betrieb der Erblasser eine Garage unter der Einzelfirma "H.A.________, Garage, S.________". Am 16. Dezember 1986 schloss er mit seinen beiden Söhnen A.A.________ und D.A.________ einen Gesellschaftsvertrag. Sie gründeten die Kollektivgesellschaft "H.A.________ & Söhne, Garage, S.________". Die Gesellschaft bezweckte den "Betrieb der Garage an der T.________". Per 31. Dezember 1992 schied der Erblasser aus der Gesellschaft aus, und per 31. Dezember 1994 verliess auch A.A.________ die Gesellschaft. In der Folge führte D.A.________ den Betrieb im Rahmen einer Einzelfirma "Garage A.________" alleine weiter.
A.c. Am 18. April 1995 verkaufte der Erblasser seinem Sohn D.A.________ zwei Grundstücke zum unbestritten gebliebenen Verkehrswert von Fr. 1'595'000.--. Den Kaufpreis hat der Käufer teils durch Schuldübernahme, teils durch Verrechnung mit dem Gegenwert eines eingeräumten Wohnrechts und schliesslich mit der Bezahlung der Differenz von Fr. 541'500.-- in bar getilgt. Eine der übernommenen Schulden im Betrag von Fr. 100'000.-- betraf ein von I.A.________, der Ehefrau des D.A.________, gewährtes Darlehen. Diesbezüglich bleibt streitig, wer Darlehensnehmer war, der Erblasser oder seinerzeit die Kollektivgesellschaft.
A.d. Am 30. Mai 1995 überwies der Erblasser Fr. 100'000.-- an die J.________ S.________, Fr. 93'143.-- an die K.________, Fr. 95'029.05 an die L.________ AG, U.________, und Fr. 96'681.05 an die M.________, total Fr. 384'853.10. Mit den letzten drei Zahlungen tilgte er drei in der Buchhaltung der Einzelfirma des D.A.________ geführte Kontokorrentkredite.
A.e. Am 8. Oktober 2015 klagten A.A.________, B.A.________ und C.A.________ beim Bezirksgericht V.________ auf Teilung des Nachlasses ihres Vaters. Soweit hier noch streitig, verlangten sie von D.A.________ die Ausgleichung von Fr. 484'853.10 (= Fr. 100'000.-- Darlehen [A.c] und Fr. 384'853.10 Überweisungen [A.d]), eventuell sei dieser Betrag der Herabsetzung zu unterstellen. Mit Urteil vom 17. Dezember 2017 teilte das Bezirksgericht den Nachlass, ohne die streitgegenständlichen Beträge auszugleichen bzw. herabzusetzen, und auferlegte den Klägern die Prozesskosten.
B.
Gegen diesen Entscheid erhoben A.A.________, B.A.________ und C.A.________ Berufung beim Kantonsgericht Schwyz. Sie unterbreiteten diesem die bereits vor Bezirksgericht gestellten Begehren; ausserdem fochten sie die erstinstanzliche Kostenregelung an. Mit Urteil vom 12. März 2019 wies das Kantonsgericht die Berufung kostenfällig ab.
C.
Mit Eingabe vom 18. April 2019 wenden sich A.A.________, B.A.________ und C.A.________ (Beschwerdeführer) an das Bundesgericht. Sie wiederholen ihre im kantonalen Verfahren gestellten Begehren; eventualiter sei die Sache zur Ergänzung des Sachverhalts und zur Neubeurteilung an das Kantonsgericht zurückzuweisen.
Das Bundesgericht hat die kantonalen Akten eingeholt.
In ihrer Vernehmlassung vom 17. Februar 2020 beantragen D.A.________, E.A.________ und F.A.________ (Beschwerdegegner 1-3) die Abweisung der Beschwerde. Die Beschwerdeführer haben am 2. März 2020 repliziert und die Beschwerdegegner 1-3 am 16. März 2020 dupliziert.
Erwägungen:
1.
1.1. Der angefochtene Entscheid betrifft die Ausgleichung, eventuell Herabsetzung lebzeitiger Zuwendungen des Erblassers an den Beschwerdegegner D.A.________ (Art. 626 Abs. 1
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 626 - 1 Les héritiers légaux sont tenus l'un envers l'autre au rapport de toutes les libéralités entre vifs reçues à titre d'avancement d'hoirie. |
|
1 | Les héritiers légaux sont tenus l'un envers l'autre au rapport de toutes les libéralités entre vifs reçues à titre d'avancement d'hoirie. |
2 | Sont assujettis au rapport, faute par le défunt d'avoir expressément disposé le contraire, les constitutions de dot, frais d'établissement, abandons de biens, remises de dettes et autres avantages semblables faits en faveur de descendants. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 527 - Sont sujettes à réduction comme les libéralités pour cause de mort: |
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1 | les libéralités entre vifs faites à titre d'avancement d'hoirie sous forme de dot, d'établissement ou d'abandon de biens, quand elles ne sont pas soumises au rapport; |
2 | celles qui sont faites à titre de liquidation anticipée de droits héréditaires; |
3 | les donations que le disposant pouvait librement révoquer et celles qui sont exécutées dans les cinq années antérieures à son décès, les présents d'usage exceptés; |
4 | les aliénations faites par le défunt dans l'intention manifeste d'éluder les règles concernant la réserve. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 72 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile. |
|
1 | Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile. |
2 | Sont également sujettes au recours en matière civile: |
a | les décisions en matière de poursuite pour dettes et de faillite; |
b | les décisions prises en application de normes de droit public dans des matières connexes au droit civil, notamment les décisions: |
b1 | sur la reconnaissance et l'exécution de décisions ainsi que sur l'entraide en matière civile, |
b2 | sur la tenue des registres foncier, d'état civil et du commerce, ainsi que des registres en matière de protection des marques, des dessins et modèles, des brevets d'invention, des obtentions végétales et des topographies, |
b3 | sur le changement de nom, |
b4 | en matière de surveillance des fondations, à l'exclusion des institutions de prévoyance et de libre passage, |
b5 | en matière de surveillance des exécuteurs testamentaires et autres représentants successoraux, |
b6 | les décisions prises dans le domaine de la protection de l'enfant et de l'adulte, |
b7 | ... |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 74 Valeur litigieuse minimale - 1 Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à: |
|
1 | Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à: |
a | 15 000 francs en matière de droit du travail et de droit du bail à loyer; |
b | 30 000 francs dans les autres cas. |
2 | Même lorsque la valeur litigieuse minimale n'est pas atteinte, le recours est recevable: |
a | si la contestation soulève une question juridique de principe; |
b | si une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique; |
c | s'il porte sur une décision prise par une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite; |
d | s'il porte sur une décision prise par le juge de la faillite ou du concordat; |
e | s'il porte sur une décision du Tribunal fédéral des brevets. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 75 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37 |
|
1 | Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37 |
2 | Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours, sauf si: |
a | une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique; |
b | un tribunal spécialisé dans les litiges de droit commercial statue en instance cantonale unique; |
c | une action ayant une valeur litigieuse d'au moins 100 000 francs est déposée directement devant le tribunal supérieur avec l'accord de toutes les parties. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 76 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière civile quiconque: |
|
1 | A qualité pour former un recours en matière civile quiconque: |
a | a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire, et |
b | est particulièrement touché par la décision attaquée et a un intérêt digne de protection à son annulation ou sa modification. |
2 | Ont également qualité pour recourir contre les décisions visées à l'art. 72, al. 2, la Chancellerie fédérale, les départements fédéraux et, pour autant que le droit fédéral le prévoie, les unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions.41 |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète. |
|
1 | Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète. |
2 | Le délai de recours est de dix jours contre: |
a | les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite; |
b | les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale; |
c | les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants92 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants93. |
d | les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets95. |
3 | Le délai de recours est de cinq jours contre: |
a | les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change; |
b | les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales. |
4 | Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national. |
5 | En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral. |
6 | ...96 |
7 | Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps. |
1.2. Im ordentlichen Beschwerdeverfahren sind in rechtlicher Hinsicht alle Rügen gemäss Art. 95 f
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation: |
|
a | du droit fédéral; |
b | du droit international; |
c | de droits constitutionnels cantonaux; |
d | de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires; |
e | du droit intercantonal. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
|
1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
|
1 | Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
2 | Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16 |
3 | Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision. |
4 | En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement: |
a | le format du mémoire et des pièces jointes; |
b | les modalités de la transmission; |
c | les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18 |
5 | Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
6 | Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
7 | Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable. |
der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist (Art. 106 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
|
1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
1.3. Weiter ist das Bundesgericht an den vorinstanzlich festgestellten Sachverhalt grundsätzlich gebunden (Art. 105 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
|
1 | Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
2 | Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95. |
3 | Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99 |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
|
1 | Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
2 | Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89 |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation: |
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a | du droit fédéral; |
b | du droit international; |
c | de droits constitutionnels cantonaux; |
d | de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires; |
e | du droit intercantonal. |
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
|
1 | Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
2 | Les parties ont le droit d'être entendues. |
3 | Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 8 - Chaque partie doit, si la loi ne prescrit le contraire, prouver les faits qu'elle allègue pour en déduire son droit. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
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1 | Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
2 | Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89 |
Sowohl die Beschwerdeführer wie auch die Beschwerdegegner beziehen sich an zahlreichen Stellen auf Tatsachen, welche die Vorinstanz nicht festgestellt hat. Für die Beurteilung der vorliegenden Beschwerde bleiben sie unbeachtlich.
1.4. Neue Tatsachen und Beweismittel dürfen im bundesgerichtlichen Verfahren nur so weit vorgebracht werden, als erst der Entscheid der Vorinstanz dazu Anlass gibt (vgl. Art. 99 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente. |
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1 | Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente. |
2 | Toute conclusion nouvelle est irrecevable. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente. |
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1 | Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente. |
2 | Toute conclusion nouvelle est irrecevable. |
2.
Zusammengefasst machten die Beschwerdeführer im kantonalen Verfahren geltend, das im Kaufvertrag vom 18. April 1995 erwähnte Darlehen von Fr. 100'000.-- habe I.A.________ der Kollektivgesellschaft gewährt und mit der Auflösung der Kollektivgesellschaft und dem Übergang der Aktiven und Passiven auf die Einzelfirma habe das Darlehen zwischen D.A.________ und dessen Ehefrau bestanden (weshalb D.A.________ die Schuld gar nicht habe übernehmen können und die Transaktion auf eine gemischte Schenkung hinauslaufe), und mit den Überweisungen an die J.________ S.________ (Fr. 100'000.--), die K.________ (Fr. 93'143.--), die L.________ AG, U.________ (Fr. 95'029.05) und die M.________ (Fr. 96'681.05) habe der Erblasser Schulden der Einzelfirma und damit des D.A.________ getilgt und diesen damit bereichert. Das Kantonsgericht erkannte, hinsichtlich des Darlehens über Fr. 100'000.-- gelinge den Beschwerdeführern der Beweis ihrer Behauptung nicht (dazu nachfolgend E. 3.), mit der Überweisung des Erblassers von Fr. 100'000.-- an die J.________ S.________ sei D.A.________ von vornherein nicht bereichert worden (dazu nachfolgend E. 4.) und mit Bezug auf die drei übrigen Überweisungen (Fr. 93'143.-- an die K.________, Fr. 95'029.05 an die
L.________ AG, U.________, und Fr. 96'681.05 an die M.________) sei kein Schenkungswille dargetan (dazu nachfolgend E. 5.).
3.
3.1. Hinsichtlich des im Kaufvertrag erwähnten Darlehens erwog das Kantonsgericht, die Beschwerdegegner hätten bestritten, dass es sich um dasjenige handle, das in der Bilanz per 31. Dezember 1994 aufgeführt sei. In den Bilanzen der Jahre 1990 bis 1994 sei zwar jeweils eine Position "Darlehen I.A." über Fr. 100'000.-- aufgeführt, nicht aber in der Bilanz 1995. Als einziges Indiz für ihre Behauptung hätten die Beschwerdeführer den Umstand genannt, dass die Bilanz per 31. Dezember 1995 diese Position nicht mehr aufführe. Dies allein vermöge indessen den geforderten strikten Beweis nicht zu erbringen. Es hätten sich vielmehr zusätzliche Behauptungen zu den Umständen der Begebung des Darlehens und insbesondere der darlehensnehmenden Vertragspartei aufgedrängt. Die Beschwerdeführer hätten ausserdem keine Beweisanträge gestellt, wie etwa die Befragung von I.A.________ oder die Vorlage von Zahlungsbelegen, welche den Geldfluss aufzuzeigen vermocht hätten und Hinweise auf die Vertragsparteien hätten geben können. Ausserdem fehlten substanziierte Vorbringen zu einer allfälligen Schenkungsabsicht des Erblassers. Mithin lasse sich mangels weiterer Vorbringen zum fraglichen Darlehen und zum Zusammenhang mit dem Kaufvertrag die Behauptung der
Beschwerdeführer, wonach der Erblasser einen Teil des Kaufpreises auf diese Weise D.A.________ habe zurückerstatten wollen, nicht prüfen.
3.2. Die Beschwerdeführer beschränken sich im Wesentlichen auf die Behauptung, sie hätten mit ihren Ausführungen bewiesen, dass das Darlehen jenes der Kollektivgesellschaft sei und der Erblasser bewusst diese Schenkung vorgenommen habe. Hier reiche ein Indizienbeweis aus, denn es habe gegolten, eine negative Tatsache zu beweisen, nämlich dass der Erblasser nicht Schuldner des Darlehens gewesen sei. Diese negative Tatsache sei einem direkten Beweis nicht zugänglich. Gemäss Treu und Glauben habe den Beschwerdegegnern eine beweisrechtliche Mitwirkung oblegen. Sie hätten die zum Negativum vorgetragenen Behauptungen substanziiert zu bestreiten gehabt und den Beweis nicht vereiteln dürfen. Ausserdem könne als Indiz für die Richtigkeit der beschwerdeführerischen Darstellung gewertet werden, wenn den Beschwerdegegnern der Beweis des von ihnen behaupteten, das Negativum ausschliessenden positiven Sachumstands misslinge. Den Beschwerdegegnern sei es nicht gelungen zu beweisen, dass der Erblasser der Schuldner des Darlehens war. Zu beachten sei, dass die Beschwerdegegner im vorinstanzlichen Verfahren stets eine andere/neue Begründung betreffend das Darlehen von I.A.________ ins Feld geführt hätten. In der Klageantwort hätten sie noch
behauptet, dass der Erblasser eine vertragliche Pflicht gehabt habe, der Gesellschaft gewährte Darlehen zurückzuzahlen. In der Duplik hätten sie demgegenüber eingewendet, dass jeder Gesellschafter je einen Drittel der Schulden zu übernehmen gehabt habe. Obwohl D.A.________ Vertragspartner des Erblassers und somit beim Vertragsschluss direkt involviert gewesen sei, bringe er keinerlei Beweisofferte oder Beweise, die das das Negativum ausschliessende positive Sachverhaltselement, nämlich wer Schuldner des Darlehens gewesen sei, belegten. Er habe doch wissen müssen, was für eine Schuld er im Kaufvertrag übernehme, wenn er diese als Tilgung und nicht als Schenkung aufgefasst habe. Die Behauptung, der Erblasser sei Schuldner des Darlehens, hätten die Beschwerdegegner erstmals in der Berufungsantwort aufgestellt. Diese sei somit neu und unzulässig, zumal sie schon vor der ersten Instanz hätte vorgebracht werden können. In der Duplik hätten die Beschwerdegegner noch ausgeführt, es könne "heute nicht beurteilt werden, ob das im Vertrag erwähnte Darlehen tatsächlich das Darlehen seiner Ehefrau an den Garagenbetrieb aus dem Jahr 1990 betraf oder nicht, d.h. mit diesem identisch war. [...] Allenfalls handelt es sich bei diesem in den Vertrag
aufgenommenen Fr. 100'000.00 als Kaufpreistilgung auch um einen Irrtum, welcher bereits über 20 Jahre zurückliegen würde. Allenfalls wurde der Kaufpreis auch nicht vollständig bezahlt, [...]." Auch dem Kaufvertrag könne nicht entnommen werden, wer Darlehensschuldner sei. Die Beschwerdegegner hätten somit die von den Beschwerdeführern vorgetragenen und mit Indizien belegten Behauptungen nicht substanziiert bestritten. Damit sei erstellt gewesen, dass nicht der Erblasser Schuldner des Darlehens gewesen sei, weshalb eine unentgeltliche Zuwendung stattgefunden habe. Es seien die Beschwerdegegner, die die rechtsverhindernde Tatsache, nämlich dass der Erblasser der Schuldner des Darlehens war, zu beweisen gehabt hätten.
3.3. Wer vor Gericht gegenüber einem Dritten einen Anspruch geltend macht, hat zunächst die für den Zuspruch der beantragten Rechtsfolge (Rechtsbegehren) relevanten Tatsachen, die nach dem objektiven Recht Voraussetzungen dafür sind, dass das beanspruchte subjektive Recht be- bzw. entsteht, zu behaupten (Art. 221 Abs. 1 lit. d
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors CPC Art. 221 Demande - 1 La demande contient: |
|
1 | La demande contient: |
a | la désignation des parties et, le cas échéant, celle de leur représentant; |
b | les conclusions; |
c | l'indication de la valeur litigieuse; |
d | les allégations de fait; |
e | l'indication, pour chaque allégation, des moyens de preuves proposés; |
f | la date et la signature. |
2 | Sont joints à la demande: |
a | le cas échéant, la procuration du représentant; |
b | le cas échéant, l'autorisation de procéder ou la déclaration de renonciation à la procédure de conciliation; |
c | les titres disponibles invoqués comme moyen de preuve; |
d | un bordereau des preuves invoquées. |
3 | La demande peut contenir une motivation juridique. |
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors CPC Art. 221 Demande - 1 La demande contient: |
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1 | La demande contient: |
a | la désignation des parties et, le cas échéant, celle de leur représentant; |
b | les conclusions; |
c | l'indication de la valeur litigieuse; |
d | les allégations de fait; |
e | l'indication, pour chaque allégation, des moyens de preuves proposés; |
f | la date et la signature. |
2 | Sont joints à la demande: |
a | le cas échéant, la procuration du représentant; |
b | le cas échéant, l'autorisation de procéder ou la déclaration de renonciation à la procédure de conciliation; |
c | les titres disponibles invoqués comme moyen de preuve; |
d | un bordereau des preuves invoquées. |
3 | La demande peut contenir une motivation juridique. |
Nach der von LEO ROSENBERG (in: Die Beweislast, 5. Aufl. 1965, S. 5 ff.) entwickelten und von der Rechtsprechung übernommenen (BGE 139 III 13 E. 3.1.3.1; 130 III 321 E. 3.1; 128 III 271 E. 2a/aa) Normentheorie hängt die Beweislastverteilung davon ab, ob die materiell-rechtliche Norm als rechtsbegründend, rechtshindernd oder rechtsvernichtend zu qualifizieren ist. Derjenige, der ein Recht geltend macht, hat alle Tatsachen zu beweisen, die gemäss der angerufenen Norm sein subjektives Recht begründen (" fait générateur "), während derjenige, der sich auf eine rechtshindernde oder rechtsvernichtende Norm beruft, alle Tatsachen zu beweisen hat, die gemäss der angerufenen Norm das subjektive Recht an seiner Entstehung hindern (" fait dirimant ") oder zum Untergang bringen (" fait destructeur ").
Entgegen der Auffassung der Beschwerdeführer ist die Tatsache, dass das Darlehen vom Erblasser persönlich geschuldet war, kein rechtshindernder Umstand, so dass es nicht den Beschwerdegegnern obliegt, diese Tatsache zu beweisen. Ebenso wenig geht es um eine negative Tatsache (vgl. dazu HANS PETER WALTER, in: Berner Kommentar, 2012, N. 323 ff. zu Art. 8
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 8 - Chaque partie doit, si la loi ne prescrit le contraire, prouver les faits qu'elle allègue pour en déduire son droit. |
3.4. Im Anwendungsbereich der Verhandlungsmaxime (Art. 55 Abs. 1
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors CPC Art. 55 Maxime des débats et maxime inquisitoire - 1 Les parties allèguent les faits sur lesquels elles fondent leurs prétentions et produisent les preuves qui s'y rapportent. |
|
1 | Les parties allèguent les faits sur lesquels elles fondent leurs prétentions et produisent les preuves qui s'y rapportent. |
2 | Les dispositions prévoyant l'établissement des faits et l'administration des preuves d'office sont réservées. |
darüber Beweis abgenommen und dagegen der Gegenbeweis angetreten werden kann (BGE 127 III 365 E. 2b; Urteil 4A 398/2018, 4A 400/2018 vom 25. Februar 2019 E. 10.4.2; je mit Hinweisen). Der Grad der Substanziierung einer Behauptung beeinflusst den erforderlichen Grad an Substanziierung einer Bestreitung; je detaillierter einzelne Tatsachen eines gesamten Sachverhalts behauptet werden, desto konkreter muss die Gegenpartei erklären, welche dieser einzelnen Tatsachen sie bestreitet. Die Anforderungen an eine substanziierte Bestreitung sind tiefer als die Anforderungen an die Substanziierung einer Behauptung. Pauschale Bestreitungen reichen indessen nicht aus. Erforderlich ist eine klare Äusserung, dass der Wahrheitsgehalt einer bestimmten und konkreten gegnerischen Behauptung infrage gestellt wird (BGE 141 III 433 E. 2.6; Urteil 4A 398/2018, 4A 400/2018 vom 25. Februar 2019 E. 10.4.2; je mit Hinweisen).
Die Beschwerdeführer haben bei ihrer Tatsachenbehauptung allein auf den Umstand abgestellt, dass bis und mit 1994 in den Bilanzen der Kollektivgesellschaft ein Darlehen von I.A.________ erwähnt war, nicht aber in der Bilanz der Einzelfirma für das Jahr 1995. Selbst wenn diese unbestritten gebliebenen Umstände die daraus gezogene Schlussfolgerung durchaus zulassen, erbringen sie nicht den direkten Beweis für die behauptete Tatsache. Nachdem die Beschwerdegegner bestritten hatten, dass die Verrechnungsposition im Vertrag vom 18. April 1995 etwas mit dem bisher in den Bilanzen ausgewiesenen Darlehen zu tun hatte, oblag den Beschwerdeführern eine weitergehende Substanziierungslast. Wie das Kantonsgericht zutreffend erwägt, hätten sie weitergehende Beweisanträge stellen können, was sie aber nicht getan haben. Damit kann die Schlussfolgerung des Kantonsgerichts, den Beschwerdeführern sei der Beweis für ihre Tatsachenbehauptung nicht gelungen, nicht beanstandet werden.
3.5. Von vornherein nicht zielführend ist der Einwand der Beschwerdeführer, die erstmals in der Berufungsantwort vorgetragene Behauptung, der Erblasser sei Schuldner des Darlehens, sei neu und daher unzulässig gewesen, denn das Kantonsgericht hat diesen Einwand zwar erwähnt, aber nicht darauf abgestellt. Damit erübrigt sich, näher darauf einzugehen.
4.
4.1. Im Zusammenhang mit der Überweisung des Erblassers an die J.________ S.________ von Fr. 100'000.-- erwog das Kantonsgericht, die beiden Kontokorrent-Konti www und xxx seien nicht identisch. Der Geldbetrag sei vom von D.A.________ seit der Geschäftsübernahme bei der K.________ eröffneten Kontokorrent Nr. yyy über das - auf den Namen des Erblassers lautende - Kontokorrent www auf das auf die Einzelfirma lautende Kontokorrent xxx geflossen mit dem Ergebnis, dass Letzteres ausgeglichen, d.h. die Schuld getilgt gewesen sei. Dies sei aber nur möglich gewesen, weil D.A.________ vorab sein neues Geschäftskontokorrent entsprechend belastet habe. Daraus resultiere keine Bereicherung des D.A.________ im Sinne einer Verminderung von Passiven, da nach wie vor eine Kontokorrentschuld bestehe, jedoch nicht mehr gegenüber der J.________, sondern neu gegenüber der K.________. Soweit die Beschwerdeführer der Ansicht seien, der Erblasser habe nebst seiner Überweisung ab dem Kontokorrent www auf das Kontokorrent xxx von Fr. 100'000.-- noch eine Rückzahlung in derselben Höhe an D.A.________ geleistet bzw. diesem die Fr. 100'000.-- wieder zurückbezahlt, könne dem nicht gefolgt werden. Insbesondere vermöge allein der Vermerk "Rückzahlung von Fr.
100'000.-- von H.A.________ von Fr. 100'000.-- erfolgte am 31.5.1995 mit Valuta 12.5.1995" im Beleg BB 13 eine solche Argumentation nicht zu stützen, denn es sei weder dargetan noch ersichtlich, welche Konti des Erblassers und des D.A.________ in einen solchen zusätzlichen Zahlungsvorgang involviert gewesen wären. Auf dem Beleg, welcher die Ein- und Ausgänge auf Seiten des Erblassers dokumentiere, seien lediglich ein Eingang von Fr. 100'000.-- auf dem Kontokorrent www einerseits und ein Ausgang von Fr. 100'000.-- ohne Nennung der involvierten Konti verzeichnet. Müsste der Beleg BB 13 tatsächlich so verstanden werden, dass D.A.________ zunächst Fr. 100'000.-- vom Darlehenskonto auf das Kontokorrent www überwiesen habe, dieser Betrag in der Folge für die Tilgung des Kontokorrentkredits xxx verwendet worden sei und D.A.________ diesen Betrag vom Erblasser wieder zurückerhalten habe, müsste ein solcher zusätzlicher Zahlungsausgang auf dem Beleg der Ein- und Ausgänge des Erblassers verzeichnet sein. Es wäre zu erwarten, dass dort zwei Zahlungsausgänge zu Lasten des Erblassers über Fr. 100'000.-- aufgeführt wären, was aber nicht der Fall sei. Damit vermöchten die Beschwerdeführer den Beweis nicht zu erbringen, dass D.A.________ die Fr.
100'000.-- vom Erblasser zurückerhalten hat, so dass eine entsprechende unentgeltliche Zuwendung in dieser Höhe schon in objektiver Hinsicht nicht erstellt sei.
4.2. Die Beschwerdeführer werfen dem Kantonsgericht vor, den Sachverhalt offensichtlich unrichtig festgestellt zu haben. Dem Beleg BB 13 könne klar entnommen werden, dass Fr. 100'000.-- vom Konto yyy der K.________ des D.A.________ auf ein Kontokorrent der J.________ S.________, lautend auf den Erblasser, geflossen sei. Ferner könne diesem Beleg entnommen werden, dass eine "Rückzahlung von CHF 100'000.00 von H.A.________" am "31.5.1995 mit Valuta 12.5.1995" erfolgt sei. Mit keinem Wort hätten die Beschwerdegegner im vorinstanzlichen Verfahren dargelegt, welche Grundlage diese zweite Position gehabt habe, obwohl die Beschwerdeführer immer behauptet hatten, dass diese Transaktion die Schenkung beinhalte. Es sei schliesslich gar nicht entscheidend, ob mit dem Abfluss der Fr. 100'000.-- vom Konto der K.________ direkt das Kontokorrent bei der J.________ S.________ xxx beglichen worden sei, oder ob eine "Zwischenlagerung" via das J.________-Konto www erfolgt sei, mit welchem schliesslich das Kontokorrent J.________ xxx ausgeglichen worden sei. Die Zusendung sei schliesslich mit der "Rückzahlung von CHF 100'000.00 von H.A.________" erfolgt. Indem das Kantonsgericht die zweite Position auf BB 13, d.h. die "Rückzahlung von CHF 100'000.00
von H.A.________" nicht berücksichtigt habe, sei sie in Willkür verfallen. Die Beschwerdeführer hätten nie bestritten, dass gemäss der ersten Position auf BB 13 Fr. 100'000.-- abgeflossen seien. Relevant sei indes, dass derselbe Betrag gemäss der zweiten Position auf BB 13 vom Erblasser zurückvergütet worden sei. Wenn das Kantonsgericht weiter argumentiere, die Rückzahlung von Fr. 100'000.-- auf BB 13 entspreche nicht dem Ausgang von Fr. 100'000.-- auf BB 12, da nur ein Ausgang und nicht zwei Ausgänge von je Fr. 100'000.-- verzeichnet seien, habe es aus den Dokumenten unhaltbare Schlussfolgerungen gezogen, denn der Zahlungsausgang auf BB 12 und der Eingang auf BB 13 stimmten betreffend die Valuta "12.5.1995" und "per 31.5.1995" exakt überein. Weiter könne BB 12 entnommen werden, dass der Ausgang an D.A.________ gehe und nicht auf das Kontokorrent der J.________ S.________. BB 13 sei wiederum zu entnehmen, dass die Rückzahlung vom Erblasser erfolgt sei. Damit stimme die erste Position unter Ausgänge auf BB 12 mit der zweiten Position auf BB 13 überein. Schliesslich sei anzufügen, wenn tatsächlich eine "Umlagerung" stattgefunden haben sollte, wie dies das Kantonsgericht annehme, dann könne diese Umlagerung bzw. der Zahlungsausgang
bzw. die Tilgung des Kontokorrents Nr. xxx zu einem späteren Zeitpunkt erfolgt sein, weshalb auf BB 12 nur ein Zahlungsausgang, nämlich jener zu Gunsten des Erblassers, enthalten sei. Im Unterschied zu den anderen Tilgungen der Geschäftsschulden sei auf BB 12 nicht "Ausgleich KK", sondern "Rückvergütung" erwähnt, da die Zahlung des Betrags von Fr. 100'000.-- direkt an D.A.________ persönlich erfolgt und nicht das Kontokorrent direkt ausgeglichen worden sei. Es sei damit bewiesen, dass aus objektiver Hinsicht eine unentgeltliche Zuwendung erfolgt sei.
4.3. Beim Beleg BB 12 handelt es sich um eine von der K.________ erstellte Aktennotiz. Sie trägt das Datum vom 30. Mai 1995 und den Betreff "Verkauf Garage A.________, T.________, S.________"; die Aktennotiz ging zur Kenntnis an den Erblasser. Unter der Überschrift "Eingänge" findet sich der Vermerk: "Fr. 100'000.-- auf Kto. www / KK bei J.________ S.________ per 12.5.1995" und unter der Überschrift "Ausgänge" der Eintrag "Fr. 100'000.-- an D.A.________, per 31.5.1995 (mit Valuta 12.5.1995) Rückvergütung KK-Kredit J.________ S.________". Der Beleg BB 13 ist ebenfalls eine von der K.________ verfasste Aktennotiz, trägt das Datum vom 30. Mai 1995 und den Betreff "Uebernahme Garage A.________, T.________, S.________"; die Aktennotiz ging zur Kenntnis an D.A.________. Dort findet sich unter der Überschrift "Erfolgte Zahlungen anlässlich Uebernahme per 1.1.1995" folgender Eintrag: "Fr. 100'000.-- ab Kto. yyy z.G. J.________ S.________ per 12.5.1995 auf Konto KK www, ltd.a/H.A.________". Unmittelbar darunter steht der Satz: "Rückzahlung von Fr. 100'000.-- von H.A.________ erfolgte am 31.5.1995 mit Valuta 12.5.1995".
Bei dieser Ausgangslage treffen die Einwendungen der Beschwerdeführer offensichtlich nicht zu. Vielmehr ergibt sich aus den beiden referenzierten Belegen ohne weiteres, dass am 12. Mai 1995 in einem ersten Schritt eine Überweisung von Fr. 100'000.-- zulasten des Kontos des Beschwerdegegners D.A.________ bei der K.________ und zugunsten des Erblassers auf dessen Konto bei der J.________ S.________ erfolgte (BB 12 erster Eintrag unter der Überschrift "Eingänge") und dass am 31. Mai 1995 in einem zweiten Schritt der Betrag von Fr. 100'000.-- zulasten des Kontos des Erblassers (BB 12 erster Eintrag unter der Überschrift "Ausgänge") zugunsten des Beschwerdegegners D.A.________ auf dessen Konto bei der J.________ S.________ überwiesen wurde. Der Erblasser hat damit nichts anderes gemacht als einen wohl irrtümlich - was sich aus der Rückdatierung des Valuta-Datums ableiten lässt - an ihn überwiesenen Betrag auf das von Anfang an beabsichtigte Konto des D.A.________ weiterzuleiten. Nichts anderes ergibt sich aus BB 13, denn dort ist in erster Position die Überweisung des D.A.________ an den Erblasser per 12. Mai 1995 erwähnt, verbunden mit dem Vermerk, dass dieser Betrag am 31. Mai 1995 mit Valuta 12. Mai 1995 zurückbezahlt worden sei.
Die Rückzahlung bezieht sich offensichtlich auf den in BB 12 unter der Überschrift "Ausgänge" erwähnten Vorgang. Wie das Kantonsgericht zutreffend erwog, bräuchte es eine weitere Überweisung zulasten des Erblassers, damit von einer Zuwendung des Erblassers an D.A.________ ausgegangen werden könnte. Schliesslich bleiben die Beschwerdeführer jegliche Erklärung schuldig, weshalb D.A.________ dem Erblasser zusätzlich zum Barbetrag von Fr. 541'500.-- weitere Fr. 100'000.-- hätte zukommen lassen sollen. Auch in diesem Punkt erweist sich die Beschwerde als unbegründet.
5.
5.1. Zu den Überweisungen an die K.________ (Fr. 93'143.--), die L.________ AG, U.________ (Fr. 95'029.05) und die M.________ (Fr. 96'681.05) erwog das Kantonsgericht, es sei unbestritten, dass die drei Kreditschulden bereits zu Beginn der Kollektivgesellschaft, d.h. schon vor dem 1. Januar 1987 bestanden hätten. Mithin hätten die Kreditschulden also in einer Zeit ihren Anfang genommen, als der Erblasser die Garage noch als Einzelfirma geführt habe. Sodann hätten diese Kredite während der Dauer der Kollektivgesellschaft weiterbestanden bzw. seien nicht zurückbezahlt oder wesentlich vermindert worden. Die Parteien seien sich ferner darüber einig, dass dem Betrieb im Zeitraum Ende 1994 bzw. Anfang 1995 zufolge Überschuldung der Konkurs gedroht habe. Unstrittig sei letztlich, dass durch den Verkauf der beiden Liegenschaften und insbesondere die Zahlung des Restkaufpreises von Fr. 541'500.--, welchen Betrag D.A.________ mittels eines (privaten) Darlehens bei der K.________ (Konto Nr. zzz) finanziert habe, für den Erblasser überhaupt erst die Möglichkeit für eine Rückzahlung der Kredite geschaffen worden sei. Es sei zwar zweifelhaft, ob der Erblasser zur Rückzahlung der Kredite verpflichtet gewesen sei, wie dies die Beschwerdegegner
behaupteten. Diese Frage brauche indes nicht abschliessend geklärt zu werden, denn ein Schenkungswille fehle, wenn der Zuwendende in der Meinung handle, er erfülle eine sittliche Pflicht, selbst wenn eine solche gar nicht bestehe. Angesichts des drohenden Konkurses des Garagenbetriebs habe der Erblasser, nachdem er aus dem Liegenschaftsverkauf über entsprechende Mittel verfügt habe, Schulden bezahlt, welche er seinerzeit durch seine eigene Geschäftstätigkeit mit der Einzelfirma verursacht hatte und die den Betrieb auch nach seinem Ausscheiden weiterhin belasteten, und weder D.A.________ noch A.A.________ seien in der Lage gewesen, die Schuld zurückzuzahlen. Es scheine, als habe der Erblasser mit der Bezahlung der ursprünglich von ihm verursachten Geschäftsschulden quasi "reinen Tisch" machen wollen. Diese Motivation schliesse einen Schenkungswillen aus. Aufgrund der Situation, in der sich die Beteiligten befanden, erscheine es viel naheliegender, dass der Erblasser in der Vorstellung gehandelt habe, mit der Rückzahlung der Kredite eine sittliche Pflicht zu erfüllen. Umgekehrt fänden sich in den Vorbringen der Beschwerdeführer keine überzeugenden Hinweise darauf, dass der Erblasser eine unentgeltliche Zuwendung zu tätigen
beabsichtigt habe.
5.2. Dagegen wenden die Beschwerdeführer ein, es sei unzutreffend, dass die Parteien sich einig gewesen seien, dass dem Betrieb im Zeitraum Ende 1994 bzw. Anfang 1995 der Konkurs zufolge Überschuldung gedroht habe. Dies hätten die Beschwerdeführer nie behauptet. Im Gegensatz zu einer Aktiengesellschaft gebe es bei der Einzelunternehmung bzw. bei der Kollektivgesellschaft keine (gesetzliche) Definition der Unterbilanz (bzw. des Kapitalverlusts) sowie der Überschuldung und somit auch keine Pflicht der Organe, entsprechende Massnahmen zu ergreifen. Zu Recht stelle das Kantonsgericht fest, es sei zweifelhaft, dass der Erblasser zur Rückzahlung dieser Kredite verpflichtet gewesen sei bzw. D.A.________ von jenem die Zahlung auf dem Rechtsweg hätte einfordern können.
Das Kantonsgericht verkenne, dass Art. 626 Abs. 2
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 626 - 1 Les héritiers légaux sont tenus l'un envers l'autre au rapport de toutes les libéralités entre vifs reçues à titre d'avancement d'hoirie. |
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1 | Les héritiers légaux sont tenus l'un envers l'autre au rapport de toutes les libéralités entre vifs reçues à titre d'avancement d'hoirie. |
2 | Sont assujettis au rapport, faute par le défunt d'avoir expressément disposé le contraire, les constitutions de dot, frais d'établissement, abandons de biens, remises de dettes et autres avantages semblables faits en faveur de descendants. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 626 - 1 Les héritiers légaux sont tenus l'un envers l'autre au rapport de toutes les libéralités entre vifs reçues à titre d'avancement d'hoirie. |
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1 | Les héritiers légaux sont tenus l'un envers l'autre au rapport de toutes les libéralités entre vifs reçues à titre d'avancement d'hoirie. |
2 | Sont assujettis au rapport, faute par le défunt d'avoir expressément disposé le contraire, les constitutions de dot, frais d'établissement, abandons de biens, remises de dettes et autres avantages semblables faits en faveur de descendants. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 527 - Sont sujettes à réduction comme les libéralités pour cause de mort: |
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1 | les libéralités entre vifs faites à titre d'avancement d'hoirie sous forme de dot, d'établissement ou d'abandon de biens, quand elles ne sont pas soumises au rapport; |
2 | celles qui sont faites à titre de liquidation anticipée de droits héréditaires; |
3 | les donations que le disposant pouvait librement révoquer et celles qui sont exécutées dans les cinq années antérieures à son décès, les présents d'usage exceptés; |
4 | les aliénations faites par le défunt dans l'intention manifeste d'éluder les règles concernant la réserve. |
gemacht worden sei. Das Bundesgericht habe damit auch die in Erfüllung einer sittlichen Pflicht erbrachte Zuwendung entgegen Art. 239 Abs. 3
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat CO Art. 239 - 1 La donation est la disposition entre vifs par laquelle une personne cède tout ou partie de ses biens à une autre sans contre-prestation correspondante. |
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1 | La donation est la disposition entre vifs par laquelle une personne cède tout ou partie de ses biens à une autre sans contre-prestation correspondante. |
2 | Le fait de renoncer à un droit avant de l'avoir acquis ou de répudier une succession ne constitue pas une donation. |
3 | Il en est de même de l'accomplissement d'un devoir moral. |
Ohnehin habe der Erblasser nicht in Erfüllung einer sittlichen Pflicht gehandelt. Gemäss Kantonsgericht verstehe man eine Leistung als in Erfüllung einer sittlichen Pflicht, welche durch die in der Rechtsgemeinschaft herrschende sittliche Anschauung geboten erscheine. Es sei wohl kaum davon auszugehen, dass die herrschende sittliche Anschauung verlangt habe, dass der Erblasser die vorliegend erfolgten Zuwendungen vornehme und dadurch sein Vermögen um eine halbe Million reduziere, wobei ihm und seiner Ehefrau dann lediglich noch die AHV-Rente und rund Fr. 164'877.-- verblieben seien. Dies gehe nicht an, zumal die beiden dadurch zu wenig Vermögen im Alter gehabt haben.
Ausserdem wenden die Beschwerdeführer ein, der Erblasser habe nicht Schulden zurückbezahlt, welche er seinerzeit durch seine eigene Geschäftstätigkeit mit der Einzelfirma verursacht habe. Folglich habe er auch keinen Willen gehabt haben können, "reinen Tisch" machen zu wollen, wie dies das Kantonsgericht folgere.
Mit Bezug auf den Kontokorrentkredit der L.________ AG machen die Beschwerdeführer Willkür in der Sachverhaltsfeststellung geltend. In Erwägung 1.e.dd stelle das Kantonsgericht korrekterweise fest, dass die L.________ AG erstmals in der Bilanz per 31. Dezember 1994 auftauche, während in Erwägung 1.e.ee festgestellt werde, die drei Kreditschulden, mithin auch jene der L.________ AG, hätten bereits zu Beginn der Kollektivgesellschaft bestanden. Das Kantonsgericht stelle ausserdem fest, dass die damals in der Bilanz noch nicht separat aufgeführte Schuld gegenüber der L.________ AG bestanden habe. Wie es zu dieser Auffassung gelange, werde nicht dargelegt und sei nicht nachvollziehbar. Demzufolge sei auch die Feststellung, dass die Kreditschulden ihren Anfang in einer Zeit nahmen, als der Erblasser den Garagenbetrieb noch als Einzelfirma geführt habe, offensichtlich unrichtig bzw. aktenwidrig.
5.3. Die Beschwerdegegner beschränken sich im Kern auf die Aussage, der Erblasser habe Geschäftsschulden getilgt, wozu er sich verpflichtet gefühlt habe und im Übrigen auch verpflichtet gewesen sei; von einer Zuwendung könne keine Rede sein. Sodann äussern sie sich spezifisch zu den Schulden gegenüber der L.________ AG. Sie stellen dabei auf Tatsachen ab, die sich nicht aus dem angefochtenen Entscheid ergeben, weshalb sie für das Bundesgericht unbeachtlich sind (E. 1.3) und es nicht auf die daraus gezogenen rechtlichen Schlussfolgerungen eingehen kann.
5.4. Die gesetzlichen Erben sind gegenseitig verpflichtet, alles zur Ausgleichung zu bringen, was ihnen der Erblasser bei Lebzeiten auf Anrechnung an ihren Erbanteil zugewendet hat (Art. 626 Abs. 1
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 626 - 1 Les héritiers légaux sont tenus l'un envers l'autre au rapport de toutes les libéralités entre vifs reçues à titre d'avancement d'hoirie. |
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1 | Les héritiers légaux sont tenus l'un envers l'autre au rapport de toutes les libéralités entre vifs reçues à titre d'avancement d'hoirie. |
2 | Sont assujettis au rapport, faute par le défunt d'avoir expressément disposé le contraire, les constitutions de dot, frais d'établissement, abandons de biens, remises de dettes et autres avantages semblables faits en faveur de descendants. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 626 - 1 Les héritiers légaux sont tenus l'un envers l'autre au rapport de toutes les libéralités entre vifs reçues à titre d'avancement d'hoirie. |
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1 | Les héritiers légaux sont tenus l'un envers l'autre au rapport de toutes les libéralités entre vifs reçues à titre d'avancement d'hoirie. |
2 | Sont assujettis au rapport, faute par le défunt d'avoir expressément disposé le contraire, les constitutions de dot, frais d'établissement, abandons de biens, remises de dettes et autres avantages semblables faits en faveur de descendants. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 527 - Sont sujettes à réduction comme les libéralités pour cause de mort: |
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1 | les libéralités entre vifs faites à titre d'avancement d'hoirie sous forme de dot, d'établissement ou d'abandon de biens, quand elles ne sont pas soumises au rapport; |
2 | celles qui sont faites à titre de liquidation anticipée de droits héréditaires; |
3 | les donations que le disposant pouvait librement révoquer et celles qui sont exécutées dans les cinq années antérieures à son décès, les présents d'usage exceptés; |
4 | les aliénations faites par le défunt dans l'intention manifeste d'éluder les règles concernant la réserve. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 626 - 1 Les héritiers légaux sont tenus l'un envers l'autre au rapport de toutes les libéralités entre vifs reçues à titre d'avancement d'hoirie. |
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1 | Les héritiers légaux sont tenus l'un envers l'autre au rapport de toutes les libéralités entre vifs reçues à titre d'avancement d'hoirie. |
2 | Sont assujettis au rapport, faute par le défunt d'avoir expressément disposé le contraire, les constitutions de dot, frais d'établissement, abandons de biens, remises de dettes et autres avantages semblables faits en faveur de descendants. |
sittlichen Pflicht seien Zuwendungen im Sinne von Art. 626 Abs. 2
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 626 - 1 Les héritiers légaux sont tenus l'un envers l'autre au rapport de toutes les libéralités entre vifs reçues à titre d'avancement d'hoirie. |
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1 | Les héritiers légaux sont tenus l'un envers l'autre au rapport de toutes les libéralités entre vifs reçues à titre d'avancement d'hoirie. |
2 | Sont assujettis au rapport, faute par le défunt d'avoir expressément disposé le contraire, les constitutions de dot, frais d'établissement, abandons de biens, remises de dettes et autres avantages semblables faits en faveur de descendants. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 626 - 1 Les héritiers légaux sont tenus l'un envers l'autre au rapport de toutes les libéralités entre vifs reçues à titre d'avancement d'hoirie. |
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1 | Les héritiers légaux sont tenus l'un envers l'autre au rapport de toutes les libéralités entre vifs reçues à titre d'avancement d'hoirie. |
2 | Sont assujettis au rapport, faute par le défunt d'avoir expressément disposé le contraire, les constitutions de dot, frais d'établissement, abandons de biens, remises de dettes et autres avantages semblables faits en faveur de descendants. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 626 - 1 Les héritiers légaux sont tenus l'un envers l'autre au rapport de toutes les libéralités entre vifs reçues à titre d'avancement d'hoirie. |
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1 | Les héritiers légaux sont tenus l'un envers l'autre au rapport de toutes les libéralités entre vifs reçues à titre d'avancement d'hoirie. |
2 | Sont assujettis au rapport, faute par le défunt d'avoir expressément disposé le contraire, les constitutions de dot, frais d'établissement, abandons de biens, remises de dettes et autres avantages semblables faits en faveur de descendants. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 626 - 1 Les héritiers légaux sont tenus l'un envers l'autre au rapport de toutes les libéralités entre vifs reçues à titre d'avancement d'hoirie. |
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1 | Les héritiers légaux sont tenus l'un envers l'autre au rapport de toutes les libéralités entre vifs reçues à titre d'avancement d'hoirie. |
2 | Sont assujettis au rapport, faute par le défunt d'avoir expressément disposé le contraire, les constitutions de dot, frais d'établissement, abandons de biens, remises de dettes et autres avantages semblables faits en faveur de descendants. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 626 - 1 Les héritiers légaux sont tenus l'un envers l'autre au rapport de toutes les libéralités entre vifs reçues à titre d'avancement d'hoirie. |
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1 | Les héritiers légaux sont tenus l'un envers l'autre au rapport de toutes les libéralités entre vifs reçues à titre d'avancement d'hoirie. |
2 | Sont assujettis au rapport, faute par le défunt d'avoir expressément disposé le contraire, les constitutions de dot, frais d'établissement, abandons de biens, remises de dettes et autres avantages semblables faits en faveur de descendants. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 626 - 1 Les héritiers légaux sont tenus l'un envers l'autre au rapport de toutes les libéralités entre vifs reçues à titre d'avancement d'hoirie. |
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1 | Les héritiers légaux sont tenus l'un envers l'autre au rapport de toutes les libéralités entre vifs reçues à titre d'avancement d'hoirie. |
2 | Sont assujettis au rapport, faute par le défunt d'avoir expressément disposé le contraire, les constitutions de dot, frais d'établissement, abandons de biens, remises de dettes et autres avantages semblables faits en faveur de descendants. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 626 - 1 Les héritiers légaux sont tenus l'un envers l'autre au rapport de toutes les libéralités entre vifs reçues à titre d'avancement d'hoirie. |
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1 | Les héritiers légaux sont tenus l'un envers l'autre au rapport de toutes les libéralités entre vifs reçues à titre d'avancement d'hoirie. |
2 | Sont assujettis au rapport, faute par le défunt d'avoir expressément disposé le contraire, les constitutions de dot, frais d'établissement, abandons de biens, remises de dettes et autres avantages semblables faits en faveur de descendants. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 626 - 1 Les héritiers légaux sont tenus l'un envers l'autre au rapport de toutes les libéralités entre vifs reçues à titre d'avancement d'hoirie. |
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1 | Les héritiers légaux sont tenus l'un envers l'autre au rapport de toutes les libéralités entre vifs reçues à titre d'avancement d'hoirie. |
2 | Sont assujettis au rapport, faute par le défunt d'avoir expressément disposé le contraire, les constitutions de dot, frais d'établissement, abandons de biens, remises de dettes et autres avantages semblables faits en faveur de descendants. |
grundsätzlich der Ausgleichung. Vorbehalten bleibt der Fall, da der Erblasser den Zuwendungsempfänger von der Ausgleichspflicht befreit hat (Art. 626 Abs. 2
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 626 - 1 Les héritiers légaux sont tenus l'un envers l'autre au rapport de toutes les libéralités entre vifs reçues à titre d'avancement d'hoirie. |
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1 | Les héritiers légaux sont tenus l'un envers l'autre au rapport de toutes les libéralités entre vifs reçues à titre d'avancement d'hoirie. |
2 | Sont assujettis au rapport, faute par le défunt d'avoir expressément disposé le contraire, les constitutions de dot, frais d'établissement, abandons de biens, remises de dettes et autres avantages semblables faits en faveur de descendants. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 629 - 1 Lorsque les libéralités excédent le montant de la part héréditaire, l'excédent, sous réserve de l'action en réduction, n'est pas sujet au rapport, si la preuve peut être faite que telle était la volonté du disposant. |
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1 | Lorsque les libéralités excédent le montant de la part héréditaire, l'excédent, sous réserve de l'action en réduction, n'est pas sujet au rapport, si la preuve peut être faite que telle était la volonté du disposant. |
2 | La dispense de rapport est présumée à l'égard des frais d'établissement faits, dans la mesure usitée, au profit de descendants, lors de leur mariage. |
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors CPC Art. 150 Objet de la preuve - 1 La preuve a pour objet les faits pertinents et contestés. |
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1 | La preuve a pour objet les faits pertinents et contestés. |
2 | La preuve peut également porter sur l'usage, les usages locaux et, dans les litiges patrimoniaux, le droit étranger. |
5.5. Fallbezogen ergibt sich daraus was folgt: Hat der Erblasser persönliche Schulden bezahlt, ist weder ein Ausgleichungs- noch ein Herabsetzungstatbestand erfüllt. Hat er hingegen Schulden bezahlt, für die sein Sohn als Inhaber der Einzelfirma persönlich haftet, sind die Zuwendungen auszugleichen, eventuell herabzusetzen.
Soweit das Kantonsgericht das Ausgleichungs- bzw. Herabsetzungsbegehren der Beschwerdeführer mit der Begründung abgewiesen hat, der Erblasser habe in Erfüllung einer sittlichen Pflicht gehandelt, erweist sich der angefochtene Entscheid als bundesrechtswidrig. Wohl äussern sich die Beschwerdeführer wie auch die Beschwerdegegner in ihren Rechtsschriften zu den hiervor aufgeworfenen Fragen. Da das Bundesgericht als Rechtsmittelinstanz kantonal oberinstanzliche Rechtsmittelentscheide auf ihre Bundesrechtskonformität prüft (Art. 72
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 72 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile. |
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1 | Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile. |
2 | Sont également sujettes au recours en matière civile: |
a | les décisions en matière de poursuite pour dettes et de faillite; |
b | les décisions prises en application de normes de droit public dans des matières connexes au droit civil, notamment les décisions: |
b1 | sur la reconnaissance et l'exécution de décisions ainsi que sur l'entraide en matière civile, |
b2 | sur la tenue des registres foncier, d'état civil et du commerce, ainsi que des registres en matière de protection des marques, des dessins et modèles, des brevets d'invention, des obtentions végétales et des topographies, |
b3 | sur le changement de nom, |
b4 | en matière de surveillance des fondations, à l'exclusion des institutions de prévoyance et de libre passage, |
b5 | en matière de surveillance des exécuteurs testamentaires et autres représentants successoraux, |
b6 | les décisions prises dans le domaine de la protection de l'enfant et de l'adulte, |
b7 | ... |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 75 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37 |
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1 | Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37 |
2 | Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours, sauf si: |
a | une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique; |
b | un tribunal spécialisé dans les litiges de droit commercial statue en instance cantonale unique; |
c | une action ayant une valeur litigieuse d'au moins 100 000 francs est déposée directement devant le tribunal supérieur avec l'accord de toutes les parties. |
6.
Aus den obenstehenden Ausführungen ergibt sich, dass die Beschwerde gutzuheissen ist, womit die Beschwerdeführer obsiegen. Bezogen auf den Streitwert liegt indes nur teilweises Obsiegen vor und zwar im Umfang von drei Fünfteln. Damit sind die Gerichtskosten den Parteien anteilsmässig aufzuerlegen, je unter solidarischer Haftbarkeit (Art. 66 Abs. 5
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
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1 | En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
2 | Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis. |
3 | Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés. |
4 | En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours. |
5 | Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
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1 | Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
2 | En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige. |
3 | En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles. |
4 | L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie. |
5 | Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
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1 | Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
2 | En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige. |
3 | En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles. |
4 | L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie. |
5 | Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer. |
Demnach erkennt das Bundesgericht:
1.
Die Beschwerde wird gutgeheissen, das Urteil des Kantonsgerichts Schwyz, 1. Zivilkammer, vom 12. März 2019 (ZK1 2018 3) aufgehoben und die Sache zu neuem Entscheid an das Kantonsgericht Schwyz zurückgewiesen.
2.
Die Gerichtskosten von Fr. 6'000.-- werden im Betrag von Fr. 2'400.-- zu gleichen Teilen und unter solidarischer Haftung den Beschwerdeführern und im Betrag von Fr. 3'600.-- zu gleichen Teilen und unter solidarischer Haftung den Beschwerdegegnern auferlegt.
3.
Die Beschwerdegegner haben die Beschwerdeführer für das bundesgerichtliche Verfahren zu gleichen Teilen und unter solidarischer Haftung mit Fr. 1'600.-- zu entschädigen.
4.
Dieses Urteil wird den Parteien und dem Kantonsgericht Schwyz, 1. Zivilkammer, schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 24. April 2020
Im Namen der II. zivilrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Herrmann
Die Gerichtsschreiberin: Gutzwiller