Bundesstrafgericht Tribunal pénal fédéral Tribunale penale federale Tribunal penal federal
Numéro de dossier: BE.2019.6
Décision du 19 juin 2020 Cour des plaintes
Composition
Les juges pénaux fédéraux Cornelia Cova, vice-présidente, Giorgio Bomio-Giovanascini et Patrick Robert-Nicoud, la greffière Victoria Roth
Parties
Administration fédérale des contributions,
requérante
contre
1. A.,
2. B. LTD,
3. C. LTD,
tous trois représentés par Mes Pierre-Alain Guillaume et Anna Pivin, avocats, opposants
Objet
Levée des scellés (art. 50 al. 3
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA) DPA Art. 50 - 1 La perquisizione di carte dev'essere fatta col maggior riguardo possibile dei segreti privati; segnatamente, le carte devono essere esaminate soltanto quando si possa presumere che contengano scritti importanti per l'inchiesta. |
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1 | La perquisizione di carte dev'essere fatta col maggior riguardo possibile dei segreti privati; segnatamente, le carte devono essere esaminate soltanto quando si possa presumere che contengano scritti importanti per l'inchiesta. |
2 | La perquisizione dev'essere fatta in modo da tutelare il segreto d'ufficio, come anche i segreti confidati, nell'esercizio del proprio ministero o della propria professione, agli ecclesiastici, agli avvocati, ai notai, ai medici, ai farmacisti, alle levatrici e ai loro ausiliari. |
3 | Se possibile, il detentore di carte dev'essere messo in grado d'indicarne il contenuto prima della perquisizione. Se egli si oppone alla perquisizione, le carte devono essere suggellate e poste in luogo sicuro; la decisione sull'ammissibilità della perquisizione spetta alla Corte dei reclami penali del Tribunale penale federale (art. 25 cpv. 1). |
Faits:
A. Le 13 mars 2017, le Chef du Département fédéral des finances a autorisé l’Administration fédérale des contributions (ci-après: AFC) à mener une enquête fiscale spéciale au sens des art. 190 ss
SR 642.11 Legge federale del 14 dicembre 1990 sull'imposta federale diretta (LIFD) LIFD Art. 190 Presupposti - 1 Il capo del DFF può autorizzare l'AFC a svolgere un'inchiesta in collaborazione con le amministrazioni cantonali delle contribuzioni, se esistono sospetti giustificati di gravi infrazioni fiscali, d'assistenza o d'istigazione a tali atti. |
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1 | Il capo del DFF può autorizzare l'AFC a svolgere un'inchiesta in collaborazione con le amministrazioni cantonali delle contribuzioni, se esistono sospetti giustificati di gravi infrazioni fiscali, d'assistenza o d'istigazione a tali atti. |
2 | Sono considerate gravi infrazioni fiscali in particolare la sottrazione continuata di importanti somme d'imposta (art. 175 e 176) e i delitti fiscali (art. 186 e 187). |
B. En date du 19 avril 2017, deux perquisitions ont été effectuées par l’AFC, la première au domicile de D. à Z. et la seconde dans des locaux occupés à Genève par les sociétés E. SA, F. SA, G. SA, H. SA, I. SA, J. SA, K. SA, L. SA, M. SA et N. SA; différents éléments ont été saisis. Ces mesures ont fait l’objet d’oppositions, au motif que les documents en cause contiendraient des secrets confiés à des avocats. Ces écrits ont été inventoriés, puis mis sous scellés. Il a ensuite été procédé à un tri de ces pièces, au terme duquel des oppositions ont été formées à la perquisition de certaines d’entre elles; les documents concernés ont dès lors été placés sous scellés (act. 1.11 et 1.12 in BE.2018.12).
C. Par requête du 14 septembre 2018, l’AFC a déposé auprès de la Cour des plaintes du Tribunal pénal fédéral une requête de levée des scellés s’agissant des documents saisis à Z. et à Genève, demande dirigée contre A. (act. 1 in BE.2018.12). Au cours de l’échange d’écriture, ce dernier a en substance conclu au rejet de cette requête et à la restitution des documents saisis.
D. Par courrier du 24 octobre 2018 adressé au Chef de la division de l’AFC, B. Ltd et C. Ltd se sont plaintes de leur exclusion de la procédure de levée des scellés, réitérant leur opposition à la perquisition des pièces saisies (act. 6.18 et 7.18).
E. Le 22 janvier 2019, la Cour de céans a déclaré la requête de levée des scellés irrecevable, faute d’avoir été dirigée contre les sociétés et/ou la personne s’étant opposée/s à la perquisition. Les scellés ont été maintenus (décision du Tribunal pénal fédéral BE.2018.12 du 22 janvier 2019).
F. Par acte du 25 février 2019, l’AFC a formé un recours en matière pénale contre cet arrêt, concluant à son annulation et au renvoi de la cause à l’autorité précédente afin qu’elle statue au fond. L’AFC a également sollicité l’octroi de l’effet suspensif, lequel a été admis par ordonnance du 18 mars 2019 du Président de la Ire Cour de droit public du Tribunal fédéral, en ce sens que les scellés sur les documents saisis le 19 avril 2017, et toujours sous scellés, étaient maintenus.
G. Le Tribunal fédéral a admis le recours de l’AFC par arrêt du 11 juin 2019 (1B_91/2019). Il a annulé la décision attaquée et renvoyé la cause à la Cour de céans pour qu’elle entre en matière sur la demande de levée des scellés. Il a en substance estimé que A. était touché à titre personnel par les perquisitions opérées. Il devait donc être admis à la procédure de levée des scellés en tant que tiers personnellement touché par les perquisitions opérées, peu importe de savoir s’il avait fait opposition en son nom ou comme mandataire des sociétés (act. 1).
H. A réception de l’arrêt du Tribunal fédéral précité, la Cour de céans a, par courrier du 24 juin 2019, invité les parties à déposer d’éventuelles observations dans le cadre de la présente cause (act. 2).
I. Par pli du 5 juillet 2019, l’AFC a indiqué ne pas avoir, en l’état, d’observations complémentaires à déposer, et a renvoyé à sa demande de levée des scellés du 14 septembre 2018 ainsi qu’à sa réplique du 15 novembre 2018 (act. 4).
J. A. a déposé ses observations le 25 juillet 2019. Il a maintenu son opposition à la levée des scellés sur toutes les pièces visées par la requête de l’AFC, et persisté dans les conclusions prises dans ses écritures du 22 octobre 2018, 10 décembre 2018 et 27 décembre 2018. Il a déposé pour le surplus des observations complémentaires relatives à la violation du principe de célérité et au secret professionnel faisant obstacle au séquestre (act. 5).
K. Le 25 juillet 2019 toujours, C. Ltd et B. Ltd, également représentées par Mes Pierre-Alain Guillaume et Anna Pivin, ont adressé à la Cour de céans une demande d’admission en qualité de parties à la procédure BE.2019.6 (act. 6 et 7).
L. Par courrier du 26 août 2019, l’AFC se détermine sur les observations de A., et conteste ses allégués, dans la mesure où ils s’écartent des faits constatés et relevés par l’AFC; elle maintient pour le surplus ses précédentes écritures (act. 13).
M. Le 26 août 2019 également, l’AFC se détermine sur les demandes d’admission en qualité de partie de B. Ltd et C. Ltd. Elle conclut principalement à l’irrecevabilité des demandes, subsidiairement à leur rejet, et en tout état de cause au refus de l’accès aux pièces produites par l’AFC dans la cause l’opposant à A. (act. 14).
N. Par courrier du 22 avril 2020 la Cour de céans a, dans le cadre de l’instruction de la présente cause, invité A., B. Ltd et C. Ltd, à décrire – respectivement rendre vraisemblable – pour chacun des documents en cause, les intérêts au maintien du secret qu’ils font valoir, afin de satisfaire à leur obligation de collaborer. Un délai au 13 mai 2020 leur a été imparti pour ce faire (act. 18).
O. Dans le délai prolongé au 27 mai 2020, A., B. Ltd et C. Ltd ont indiqué être dans l’impossibilité matérielle de se prononcer sur chaque papier pris isolément, faute pour l’AFC d’avoir établi un inventaire détaillé des pièces de la « Data Room Avocats » et des autres pièces perquisitionnées. Ils ont proposé, par économie de procédure, d’établir eux-mêmes un inventaire détaillé des papiers perquisitionnés, en procédant à une levée provisoire des scellés, sous la surveillance de l’AFC. Ils seraient ainsi ensuite à même de se prononcer utilement et à bref délai sur l’ensemble des documents en cause. Ils rappellent en outre à cette occasion leur intérêt au maintien du secret pour les papiers perquisitionnés dans la « Data Room Avocats » (act. 20).
P. Après avoir été invitée à se déterminer sur la proposition faite par A., B. Ltd et C. Ltd dans la détermination précitée, l’AFC a déclaré s’opposer à la levée provisoire des scellés, en exposant d’une part qu’il ne saurait être laissé le soin à l’opposant d’effectuer un inventaire détaillé sans un contrôle de son exactitude par l’AFC ou la Cour de céans, et d’autre part que l’opposant est la personne qui connaît le contenu des papiers saisis et est donc en mesure de se déterminer sur son intérêt au maintien du secret (act. 22).
Les arguments et moyens de preuve invoqués par les parties seront repris, si nécessaire, dans les considérants en droit.
La Cour considère en droit:
1.
1.1 Aux termes de l’art. 50 al. 3
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA) DPA Art. 50 - 1 La perquisizione di carte dev'essere fatta col maggior riguardo possibile dei segreti privati; segnatamente, le carte devono essere esaminate soltanto quando si possa presumere che contengano scritti importanti per l'inchiesta. |
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1 | La perquisizione di carte dev'essere fatta col maggior riguardo possibile dei segreti privati; segnatamente, le carte devono essere esaminate soltanto quando si possa presumere che contengano scritti importanti per l'inchiesta. |
2 | La perquisizione dev'essere fatta in modo da tutelare il segreto d'ufficio, come anche i segreti confidati, nell'esercizio del proprio ministero o della propria professione, agli ecclesiastici, agli avvocati, ai notai, ai medici, ai farmacisti, alle levatrici e ai loro ausiliari. |
3 | Se possibile, il detentore di carte dev'essere messo in grado d'indicarne il contenuto prima della perquisizione. Se egli si oppone alla perquisizione, le carte devono essere suggellate e poste in luogo sicuro; la decisione sull'ammissibilità della perquisizione spetta alla Corte dei reclami penali del Tribunale penale federale (art. 25 cpv. 1). |
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA) DPA Art. 25 - 1 La Corte dei reclami penali del Tribunale penale federale30 decide i reclami e le contestazioni che le sono deferiti in virtù della presente legge. |
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1 | La Corte dei reclami penali del Tribunale penale federale30 decide i reclami e le contestazioni che le sono deferiti in virtù della presente legge. |
2 | In quanto sia necessario per la decisione da prendere, la Corte dei reclami penali ordina l'assunzione delle prove; a tal fine essa può ricorrere ai servigi dell'amministrazione in causa come anche a quelli del giudice istruttore federale della regione linguistica corrispondente. |
3 | Qualora la tutela d'importanti interessi pubblici o privati lo richieda, la Corte dei reclami penali prende cognizione della prova escludendo il reclamante o il richiedente. |
4 | L'onere delle spese per la procedura di reclamo davanti alla Corte dei reclami penali si determina secondo l'articolo 73 della legge del 19 marzo 201031 sull'organizzazione delle autorità penali.32 |
1.2 Lorsque la poursuite d’infractions est confiée à une autorité administrative fédérale, le droit pénal administratif est applicable (art. 1
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA) DPA Art. 1 - La presente legge si applica nei casi in cui il procedimento e il giudizio per un'infrazione sono demandati a un'autorità amministrativa della Confederazione. |
1.3 Sont parties à la procédure de levée des scellés l’autorité requérante et le détenteur des documents et/ou objets placés sous scellés (art. 50 al. 3
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA) DPA Art. 50 - 1 La perquisizione di carte dev'essere fatta col maggior riguardo possibile dei segreti privati; segnatamente, le carte devono essere esaminate soltanto quando si possa presumere che contengano scritti importanti per l'inchiesta. |
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1 | La perquisizione di carte dev'essere fatta col maggior riguardo possibile dei segreti privati; segnatamente, le carte devono essere esaminate soltanto quando si possa presumere che contengano scritti importanti per l'inchiesta. |
2 | La perquisizione dev'essere fatta in modo da tutelare il segreto d'ufficio, come anche i segreti confidati, nell'esercizio del proprio ministero o della propria professione, agli ecclesiastici, agli avvocati, ai notai, ai medici, ai farmacisti, alle levatrici e ai loro ausiliari. |
3 | Se possibile, il detentore di carte dev'essere messo in grado d'indicarne il contenuto prima della perquisizione. Se egli si oppone alla perquisizione, le carte devono essere suggellate e poste in luogo sicuro; la decisione sull'ammissibilità della perquisizione spetta alla Corte dei reclami penali del Tribunale penale federale (art. 25 cpv. 1). |
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA) DPA Art. 50 - 1 La perquisizione di carte dev'essere fatta col maggior riguardo possibile dei segreti privati; segnatamente, le carte devono essere esaminate soltanto quando si possa presumere che contengano scritti importanti per l'inchiesta. |
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1 | La perquisizione di carte dev'essere fatta col maggior riguardo possibile dei segreti privati; segnatamente, le carte devono essere esaminate soltanto quando si possa presumere che contengano scritti importanti per l'inchiesta. |
2 | La perquisizione dev'essere fatta in modo da tutelare il segreto d'ufficio, come anche i segreti confidati, nell'esercizio del proprio ministero o della propria professione, agli ecclesiastici, agli avvocati, ai notai, ai medici, ai farmacisti, alle levatrici e ai loro ausiliari. |
3 | Se possibile, il detentore di carte dev'essere messo in grado d'indicarne il contenuto prima della perquisizione. Se egli si oppone alla perquisizione, le carte devono essere suggellate e poste in luogo sicuro; la decisione sull'ammissibilità della perquisizione spetta alla Corte dei reclami penali del Tribunale penale federale (art. 25 cpv. 1). |
1.4 Selon la jurisprudence du Tribunal fédéral, le droit de défendre ses droits en lien avec une perquisition peut toutefois exceptionnellement être reconnu indépendamment d’un rapport de possession, soit notamment lorsque la personne fait valoir un intérêt juridiquement protégé au maintien du secret sur les pièces saisies (ATF 140 IV 28 consid. 4.3.4 p. 35 ss; arrêts du Tribunal fédéral 1B_537/2018 du 13 mars 2019 consid. 2.3; 1B_487/2018 du 6 février 2019 consid. 2.3); tel peut être le cas de celui qui démontre subir une atteinte directe, immédiate et personnelle (arrêt 1B_106/2017 consid. 2.1 et les arrêts cités). Cependant, avant l’exécution d’une demande d’édition de documents, respectivement avant la saisie provisoire de ceux-ci, seuls les détenteurs des pièces en cause doivent être entendus sur leur contenu et sur les secrets invoqués par l’autorité. En revanche, une fois cette mesure effectuée, mais avant l’exploitation proprement dite des documents, l’autorité doit, d’office, offrir la possibilité à d’autres intéressés – dans la mesure où ils sont identifiables – de se déterminer sur la perquisition effectuée et de déposer, le cas échéant, une requête de mise sous scellés (ATF 140 IV 28 consid. 4.3.4 et 4.3.5 p. 35 ss; arrêts du Tribunal fédéral 1B_487/2018 du 6 février 2019 consid. 2.3; 1B_48/2017 du 24 juillet 2017 consid. 5; 1B_454/2016 du 24 janvier 2017 consid. 3.2; 1B_331/2016 du 23 novembre 2016 consid. 1.3). De plus, si des tiers ont connaissance d’une procédure de levée de scellés pendante susceptible de les concerner, ils ont l’obligation procédurale de demander sans délai leur admission en tant que partie et de faire valoir – de manière suffisante (arrêts du Tribunal fédéral 1B_537/2018 du 13 mars 2019 consid. 2.3 et 2.4; 1B_487/2018 du 6 février 2019 consid. 2.6; 1B_453/2018 du 6 février 2019 consid. 6.1 et les arrêts cités; voir sur les exigences en matière de collaboration lorsque le secret professionnel de l’avocat est invoqué, arrêt 1B_85/2018 du 3 juillet 2018 consid. 2) – les secrets dont ils se prévalent; cela découle du principe de la bonne foi, qui présuppose notamment de ne pas attendre une issue défavorable pour invoquer des prétentions (arrêt du Tribunal fédéral 1B_487/2018 du 6 février 2019 consid. 2.4 et les arrêts cités).
1.5
1.5.1 En l’espèce, le Tribunal fédéral a estimé que, si le statut de prévenu ne suffisait pas à A. pour obtenir la qualité de partie à la procédure de levée des scellés, cette qualité particulière lui permettait d’exiger le respect de l’art. 46 al. 3
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA) DPA Art. 46 - 1 Devono essere sequestrati dal funzionario inquirente: |
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1 | Devono essere sequestrati dal funzionario inquirente: |
a | gli oggetti che possono avere importanza come mezzi di prova; |
b | gli oggetti e gli altri beni che saranno presumibilmente confiscati; |
c | i doni e gli altri profitti che saranno devoluti allo Stato. |
2 | Altri oggetti e beni che hanno servito a commettere l'infrazione o che ne sono il prodotto possono essere sequestrati quando ciò appaia necessario per impedire nuove infrazioni o per garantire un diritto di pegno legale. |
3 | Gli oggetti e i documenti inerenti ai contatti tra una persona e il proprio avvocato autorizzato a esercitare la rappresentanza in giudizio in Svizzera secondo la legge del 23 giugno 200053 sugli avvocati non possono essere sequestrati, sempre che l'avvocato non sia a sua volta imputato nello stesso contesto fattuale.54 |
1.5.2 B. Ltd et C. Ltd requièrent également d’être admises en qualité de parties à la présente procédure de levée des scellés. Elles estiment avoir été écartées à tort par l’AFC de la procédure de levée des scellés initiée par devant la Cour de céans. Elles ont par ailleurs pris part à la procédure relative aux scellés sitôt qu’elles ont eu connaissance des perquisitions du 19 avril 2017: elles ont participé à la séance de travail du 12 juin 2017 avec l’AFC à ce sujet, puis ont expressément adressé à l’AFC leurs déterminations écrites concernant la définition du secret d’avocat ainsi que sur les documents qu’elles considéraient couverts par le secret, et ont participé à la séance de tri les 30 et 31 août 2017. Elles ont alors, par courrier du 14 septembre 2017, levé leur opposition pour certaines pièces, puis pour d’autres en date du 31 juillet 2018. Enfin, en se déclarant immédiatement auprès de l’AFC le 24 octobre 2018 pour se plaindre d’avoir été exclues de la procédure, elles estiment avoir manifesté sans tarder leur volonté de participer à la procédure et de s’être prévalues de manière constante du secret professionnel de l’avocat (act. 6 et 7, p. 9). Elles revêtiraient la qualité de parties d’une part en se prévalant du secret professionnel de l’avocat pour une partie des pièces mises sous scellés, et d’autre part en tant que codétentrices des papiers perquisitionnés (act. 6 et 7, p. 10).
1.5.3 L’AFC de son côté conclut à l’irrecevabilité des demandes d’admission, subsidiairement à leur rejet. Elle se réfère à la jurisprudence de la Cour de céans qui a toujours limité le cercle des personnes légitimées à requérir la mise sous scellés au seul détenteur des documents. Elle évoque ensuite la jurisprudence récente de la Cour de céans ainsi que du Tribunal fédéral, reconnaissant dans certains cas aux tiers non-détenteurs la légitimité à participer à la procédure s’ils disposaient d’un intérêt juridiquement protégé au maintien du secret. Elle estime que cet intérêt fait défaut en l’espèce, en arguant que A. est l’ayant droit économique de C. Ltd et B. Ltd, qu’elles lui servent d’écran et n’ont aucune existence réelle. A défaut d’existence réelle, elles ne pourraient revêtir la qualité de parties (act. 14, p. 2-3).
1.5.4 Comme le relève l’AFC, la jurisprudence récente de la Cour de céans et plus particulièrement le Tribunal fédéral ont élargi le cercle des personnes légitimées à requérir la mise sous scellés. Ainsi, conformément à la jurisprudence récente du Tribunal fédéral, la qualité de partie à la procédure de levée des scellés peut exceptionnellement être reconnue indépendamment d’un rapport de possession, notamment lorsque la personne fait valoir un intérêt juridiquement protégé au maintien du secret sur les pièces saisies (ATF 140 IV 28 consid. 4.3.4 p. 35 ss; arrêts du Tribunal fédéral 1B_91/2019 du 11 juin 2019 consid. 2.2; 1B_537/2018 du 13 mars 2019 consid. 2.3; 1B_487/2018 du 6 février 2019 consid. 2.3); tel peut être le cas de celui qui démontre subir une atteinte directe, immédiate et personnelle. De plus, si le statut de prévenu en tant que tel ne permet d’obtenir la qualité de partie, il permet néanmoins d’exiger le respect de l’art. 46 al. 3
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA) DPA Art. 46 - 1 Devono essere sequestrati dal funzionario inquirente: |
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1 | Devono essere sequestrati dal funzionario inquirente: |
a | gli oggetti che possono avere importanza come mezzi di prova; |
b | gli oggetti e gli altri beni che saranno presumibilmente confiscati; |
c | i doni e gli altri profitti che saranno devoluti allo Stato. |
2 | Altri oggetti e beni che hanno servito a commettere l'infrazione o che ne sono il prodotto possono essere sequestrati quando ciò appaia necessario per impedire nuove infrazioni o per garantire un diritto di pegno legale. |
3 | Gli oggetti e i documenti inerenti ai contatti tra una persona e il proprio avvocato autorizzato a esercitare la rappresentanza in giudizio in Svizzera secondo la legge del 23 giugno 200053 sugli avvocati non possono essere sequestrati, sempre che l'avvocato non sia a sua volta imputato nello stesso contesto fattuale.54 |
du solde des documents mis sous scellés, nous prenons acte que les détenteurs que vous représentez ») (act. 6.13 et 7.13). Suite à la séance de tri effectuée les 30 et 31 juillet 2017, les conseils des prévenus se sont déterminés sur dite séance et ont apporté quelques précisions concernant les documents sur lesquels les scellés avaient été levés et ceux sur lesquels les oppositions étaient maintenues, toujours en se prévalant du secret professionnel de l’avocat (act. 6.14bis et 7.14bis); ces oppositions ont été réitérées le 31 juillet 2018 en se basant sur différentes caractéristiques (act. 6.15 et 7.15). Le 24 octobre 2018, estimant avoir été injustement exclues de la procédure de levée de scellés intentée par l’AFC par devant la Cour de céans le 14 septembre 2018, B. Ltd et C. Ltd se sont plaintes à l’AFC d’avoir été écartées de la procédure et ont réitéré leur opposition à la levée des scellés portant sur les pièces contenues dans la « Data Room Avocats » (act. 6.18 et 7.18). Par conséquent, B. Ltd et C. Ltd, prévenues dans la procédure menée par l’AFC et ayant fait valoir le secret professionnel de l’avocat sur les pièces mises sous scellés depuis la perquisition, ont un intérêt à participer à la procédure de levée des scellés. La réalité de l’existence des sociétés – dans la mesure où celle-ci n’est pas d’emblée identifiable – ne relève pas du pouvoir d’appréciation de la Cour de céans. Partant, la qualité de parties doit être reconnue à C. Ltd et B. Ltd.
1.6 La requête de levée des scellés n’est soumise à aucun délai particulier. Bien que le droit pénal administratif ne connaisse pas de délai formel pour le dépôt d’une demande de levée des scellés par l’autorité administrative d’instruction, cette dernière, par les fonctions judiciaires qu’elle revêt à rigueur de loi (v. TPF 2009 84 consid. 2.3), a toutefois l’obligation de tenir compte de manière adéquate du principe de célérité régissant la procédure pénale (art. 29 al. 1er
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 29 Garanzie procedurali generali - 1 In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
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1 | In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
2 | Le parti hanno diritto d'essere sentite. |
3 | Chi non dispone dei mezzi necessari ha diritto alla gratuità della procedura se la sua causa non sembra priva di probabilità di successo. Ha inoltre diritto al patrocinio gratuito qualora la presenza di un legale sia necessaria per tutelare i suoi diritti. |
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 248 Apposizione di sigilli - 1 Se il detentore fa valere che carte, registrazioni od oggetti determinati non possano essere sequestrati secondo l'articolo 264, l'autorità penale li sigilla. Il detentore deve presentare la domanda al più tardi tre giorni dopo la messa al sicuro. Durante tale termine e dopo l'eventuale apposizione dei sigilli l'autorità penale non può visionare né utilizzare le carte, le registrazioni e gli oggetti. |
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1 | Se il detentore fa valere che carte, registrazioni od oggetti determinati non possano essere sequestrati secondo l'articolo 264, l'autorità penale li sigilla. Il detentore deve presentare la domanda al più tardi tre giorni dopo la messa al sicuro. Durante tale termine e dopo l'eventuale apposizione dei sigilli l'autorità penale non può visionare né utilizzare le carte, le registrazioni e gli oggetti. |
2 | Se constata che il detentore delle carte, registrazioni od oggetti non coincide con l'avente diritto sugli stessi, l'autorità penale offre senza indugio a quest'ultimo l'opportunità di chiedere l'apposizione dei sigilli entro tre giorni. |
3 | Se l'autorità penale non presenta entro 20 giorni una domanda di dissigillamento, le carte, le registrazioni e gli oggetti sigillati sono restituiti al detentore. |
1.6.1 A. estime que l’AFC a violé le principe de célérité en requérant la levée des scellés 1 an, 4 mois et 25 jours à compter des oppositions formulées le 19 avril 2017, de sorte que la requête serait manifestement tardive. L’AFC serait de plus restée pratiquement inactive, que ce soit concernant l’administration des preuves (scellés) ou l’instruction du dossier de manière générale, ce qui rendrait le délai écoulé d’autant plus incompréhensible. Ainsi, durant ses dix-sept mois, l’AFC – selon A. – se serait limitée à organiser une rencontre avec les mandataires de l’opposant le 12 juin 2017, à tenir en août et septembre 2017 deux séances de tri des papiers perquisitionnés, et en mars 2018 une séance de tri des supports informatiques, et enfin à l’auditionner le 19 juillet 2018 (act. 6.17, p. 9). A. de son côté, aurait fait preuve de diligence et de bonne collaboration avec l’AFC, de sorte que le retard pris par cette dernière ne saurait lui être imputé, ni considérer qu’il ait acquiescé au retard en participant activement à la procédure (act. 6.17, p. 10). A. estime enfin que l’AFC ne saurait se prévaloir d’un intérêt à l’accès des pièces en question dès lors qu’elle a pu se passer des pièces durant tout ce temps, ce qui laisserait supposer que ces pièces ne sont pas indispensables à son enquête; de plus, la plupart des pièces seraient en réalité déjà en possession de l’AFC (act. 6.17, p. 11). Dans ses observations du 25 juillet 2019, A. ré-invoque la violation du principe de la célérité et renvoie pour l’essentiel de ce grief à ses observations des 22 octobre 2018 (act. 6.17), 10 décembre 2018 et 27 décembre 2018 (act. 5, p. 2), lesquelles viennent en substance d’être résumées.
1.6.2 Dans ses observations du 26 août 2019, l’AFC estime que l’opposant adopte un comportement contraire à la bonne foi, en ce sens qu’il a lui-même requis qu’il soit procédé à un pré-tri des documents mis sous scellés afin de déterminer les documents sous format papier et numérique sur lesquels il souhaitait lever son opposition et sur lesquels au contraire il souhaitait la maintenir. Il aurait de plus consenti à ce que la requête de levée des scellés sur les documents sur support papier ne soit déposée qu’au terme du tri des données informatiques. La lenteur du pré-tri des données numériques ne serait pas imputable à l’AFC mais aux problèmes techniques rencontrés quant à la lisibilité des données numériques remises à l’opposant ainsi qu’à la mise en place de la procédure devant permettre l’extraction de fichiers PDF par l’application des mots-clés sélectionnés ainsi que le tri par l’opposant. Vu le temps pour ces opérations, l’AFC a choisi de ne pas surseoir au dépôt de la requête de levée des scellés sur les documents sous format papier. De plus, l’AFC conteste s’être désintéressée de la procédure et aurait effectué nombre d’actes de procédure dans le cadre du pré-tri préalable à la levée des scellés; elle produit à cet effet la liste des actes effectués (act. 13.1). Dans sa requête de levée des scellés du 14 septembre 2018 déjà, l’AFC considérait qu’il « est plus que raisonnable de déposer sans plus attendre la présente requête portant uniquement sur les documents sous format papier au regard du principe de célérité, bien que le même détenteur pourrait éventuellement être concerné par une nouvelle requête de levée des scellés portant sur les documents sous format électronique selon le sort de la procédure de tri en cours et malgré la demande expresse de l’opposant de surseoir à la demande de levée des scellés » (act. 6.16, p. 3).
1.6.3 In casu, suite aux perquisitions effectuées le 19 avril 2017, l’AFC et les opposants ont tenu, le 12 juin 2017, une séance de travail relative aux pièces mises sous scellés suite aux perquisitions. Le 24 juillet 2017, les opposants ont déposé leurs observations s’agissant du secret de l’avocat. A cette occasion, ils ont précisé que « vu le volume des pièces saisies ce jour-là, nous sommes restés convenus que les scellés seraient apposés sur l’ensemble des documents et qu’un tri serait fait ultérieurement entre les pièces devant être restituées aux détenteurs et celles devant être conservées par la DAPE aux fins de l’enquête » (act. 6.12 et 7.12, p. 3). Après avoir accusé réception des déterminations précitées, une séance de tri a été organisée entre l’AFC et les opposants – les 30 et 31 juillet 2017 –, à l’issue de laquelle ces derniers ont levé leurs oppositions pour certains documents. Par courrier du 14 septembre 2017 de leurs conseils, les opposants ont apporté des précisions quant aux documents sous scellés. Le 28 novembre 2017, l’AFC a synthétisé les faits précités et sur le mode à adopter pour la procédure de tri des données électroniques. A cette occasion, elle a sollicité l’accord des opposants pour déposer la demande de levée des scellés au TPF, que le tri des données électroniques ait été effectué (« Vu le temps déjà écoulé depuis la fin du tri des documents sur support papier et la durée probable du tri des données électroniques prévu, nous vous prions de bien vouloir nous confirmer, par retour de courrier, votre accord à ce que la DAPE attende la fin de la procédure de tri des données électroniques en cours, pour déposer la demande de levée des scellés au Tribunal pénal fédéral, portant tant sur les documents sur support papiers pour lesquels vos mandants ont maintenu leur opposition que sur les données électroniques qui seront éventuellement remises sous scellés, ensuite du tri à venir »; act. 7.4 in BE.2018.12). Ceux-ci ont confirmé, par économie de procédure, leur accord dans leur correspondance du 4 décembre 2017 (act. 7.5 in BE.2018.12). La séance de tri des données numériques s’est tenue le 28 février 2018. Dans une lettre du 15 mai 2018, l’AFC – se référant à cette séance – a imparti un délai de 45 jours à compter de l’envoi de ce courrier pour que les opposants puissent
faire part de leur prise de position concernant les supports numériques ainsi que les documents encore sous scellés, tout en rappelant qu’ils avaient confirmé leur accord pour que la DAPE attende la fin de la procédure de tri des supports informatiques pour déposer, au besoin, une demande de levée des scellés auprès de la Cour de céans (act. 7.6 in BE.2018.12). Le 20 août 2018, les opposants ont formellement requis de l’AFC que la requête de levée des scellés qu’elle annonce vouloir adresser à la Cour de céans « couvre l’ensemble des papiers et supports informatiques à la perquisition desquels [ils] auront maintenu leur opposition. Il irait en effet contre le principe d’économie de procédure de former auprès du Tribunal deux requêtes distinctes pour un même objet » (act. 7.7 in BE.2018.12). Sur le vu du nombre d’échanges intervenus entre l’AFC et les opposants concernant le tri des pièces, qu’ils soient sur papier ou numériques, ainsi que l’accord de ceux-ci d’attendre la fin du processus de tri des données numériques pour intenter la procédure de levée des scellés, le grief tiré du principe de la célérité des opposants confine à la témérité. La décision de la Cour de céans invoquée par les opposants à l’appui de leur grief ne leur est d’aucune aide. S’il a effectivement été considéré qu’une requête de levée des scellés présentée 70 jours après la mise sous scellés violait le principe de célérité, c’était en raison de l’inactivité de la requérante pendant ces 70 jours (TPF 2013 182 consid. 1.4.3 et 1.4.4). Ce tout en précisant qu’il convenait de vérifier dans chaque cas les mesures de contrainte en jeu et l’importance du cas. La Cour de céans est d’ailleurs sur cette base entrée en matière sur la requête, malgré la violation du principe de célérité constatée. Il ne peut dès lors nullement être retenu qu’une requête de levée des scellés présentée plus de 70 jours après la mise sous scellés viole systématiquement le principe de célérité. Est ainsi davantage relevant le comportement adopté par l’autorité requérante, qui, comme décrit ci-dessus, a été proactif tout au long de la procédure. L’on relève par ailleurs qu’en parallèle, l’AFC a effectué d’autres perquisitions en mars 2018 à Genève, notamment auprès des sociétés O. SA, P. SA et Q. SA (act. 13.1, p. 5). Des procédures de levée des scellés
ont eu lieu entre janvier et avril 2018 pour la société R. SA et entre juin et juillet 2018 pour la société P. SA (act. 13.1, p. 15). L’AFC a en outre effectué des demandes d’édition d’actes, notamment aux banques S. et T., en novembre 2017, documents qui devaient ensuite être analysés par l’AFC à leur réception. Il est dès lors inexact de soutenir, comme le font les opposants, que l’AFC serait restée inactive pendant plus d’un an. Il s’ensuit que le grief relatif à la violation du principe de célérité doit être écarté.
2. Il convient partant d’entrer en matière sur la requête de levée des scellés.
3. L’art. 190 al. 1
SR 642.11 Legge federale del 14 dicembre 1990 sull'imposta federale diretta (LIFD) LIFD Art. 190 Presupposti - 1 Il capo del DFF può autorizzare l'AFC a svolgere un'inchiesta in collaborazione con le amministrazioni cantonali delle contribuzioni, se esistono sospetti giustificati di gravi infrazioni fiscali, d'assistenza o d'istigazione a tali atti. |
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1 | Il capo del DFF può autorizzare l'AFC a svolgere un'inchiesta in collaborazione con le amministrazioni cantonali delle contribuzioni, se esistono sospetti giustificati di gravi infrazioni fiscali, d'assistenza o d'istigazione a tali atti. |
2 | Sono considerate gravi infrazioni fiscali in particolare la sottrazione continuata di importanti somme d'imposta (art. 175 e 176) e i delitti fiscali (art. 186 e 187). |
SR 642.11 Legge federale del 14 dicembre 1990 sull'imposta federale diretta (LIFD) LIFD Art. 190 Presupposti - 1 Il capo del DFF può autorizzare l'AFC a svolgere un'inchiesta in collaborazione con le amministrazioni cantonali delle contribuzioni, se esistono sospetti giustificati di gravi infrazioni fiscali, d'assistenza o d'istigazione a tali atti. |
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1 | Il capo del DFF può autorizzare l'AFC a svolgere un'inchiesta in collaborazione con le amministrazioni cantonali delle contribuzioni, se esistono sospetti giustificati di gravi infrazioni fiscali, d'assistenza o d'istigazione a tali atti. |
2 | Sono considerate gravi infrazioni fiscali in particolare la sottrazione continuata di importanti somme d'imposta (art. 175 e 176) e i delitti fiscali (art. 186 e 187). |
SR 642.11 Legge federale del 14 dicembre 1990 sull'imposta federale diretta (LIFD) LIFD Art. 175 Sottrazione consumata - 1 Il contribuente che, intenzionalmente o per negligenza, fa in modo che una tassazione sia indebitamente omessa o che una tassazione cresciuta in giudicato sia incompleta, |
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1 | Il contribuente che, intenzionalmente o per negligenza, fa in modo che una tassazione sia indebitamente omessa o che una tassazione cresciuta in giudicato sia incompleta, |
2 | La multa equivale di regola all'importo dell'imposta sottratta. In caso di colpa lieve, può essere ridotta a un terzo e, in caso di colpa grave, aumentata sino al triplo dell'imposta sottratta. |
3 | Se il contribuente denuncia spontaneamente per la prima volta una sottrazione d'imposta, si prescinde dall'aprire un procedimento penale (autodenuncia esente da pena), a condizione che: |
a | la sottrazione d'imposta non sia nota ad alcuna autorità fiscale; |
b | egli aiuti senza riserve l'amministrazione a determinare l'ammontare dell'imposta sottratta; e |
c | si adoperi seriamente per pagare l'imposta dovuta.265 |
4 | Ad ogni ulteriore autodenuncia la multa è ridotta a un quinto dell'imposta sottratta, sempre che siano adempite le condizioni di cui al capoverso 3.266 |
SR 642.11 Legge federale del 14 dicembre 1990 sull'imposta federale diretta (LIFD) LIFD Art. 176 Tentativo di sottrazione - 1 Chiunque tenta di sottrarre un'imposta è punito con la multa. |
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1 | Chiunque tenta di sottrarre un'imposta è punito con la multa. |
2 | La multa è pari a due terzi della multa inflitta nel caso di sottrazione intenzionale e consumata d'imposta. |
SR 642.11 Legge federale del 14 dicembre 1990 sull'imposta federale diretta (LIFD) LIFD Art. 186 Frode fiscale - 1 Chiunque, per commettere una sottrazione d'imposta ai sensi degli articoli 175-177, fa uso, a scopo d'inganno, di documenti falsi, alterati o contenutisticamente inesatti, quali libri contabili, bilanci, conti economici o certificati di salario e altre attestazioni di terzi, è punito con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. Oltre alla pena condizionalmente sospesa il giudice può infliggere una multa sino a 10 000 franchi.283 |
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1 | Chiunque, per commettere una sottrazione d'imposta ai sensi degli articoli 175-177, fa uso, a scopo d'inganno, di documenti falsi, alterati o contenutisticamente inesatti, quali libri contabili, bilanci, conti economici o certificati di salario e altre attestazioni di terzi, è punito con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. Oltre alla pena condizionalmente sospesa il giudice può infliggere una multa sino a 10 000 franchi.283 |
2 | È salva la pena per sottrazione d'imposta. |
3 | In caso di autodenuncia ai sensi degli articoli 175 capoverso 3 o 181a capoverso 1, si prescinde dall'aprire un procedimento penale per tutti gli altri reati commessi allo scopo della sottrazione d'imposta di cui si tratta. La presente disposizione è applicabile anche ai casi di cui agli articoli 177 capoverso 3 e 181a capoversi 3 e 4.284 |
SR 642.11 Legge federale del 14 dicembre 1990 sull'imposta federale diretta (LIFD) LIFD Art. 197 Ripartizione tra i Cantoni - 1 Cantoni ripartiscono fra loro, secondo i principi del diritto federale relativi al divieto della doppia imposizione, le imposte, le multe inflitte per sottrazione d'imposta o violazione di obblighi procedurali e gli interessi dovuti dai contribuente che hanno elementi imponibili in più Cantoni. ...305 |
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1 | Cantoni ripartiscono fra loro, secondo i principi del diritto federale relativi al divieto della doppia imposizione, le imposte, le multe inflitte per sottrazione d'imposta o violazione di obblighi procedurali e gli interessi dovuti dai contribuente che hanno elementi imponibili in più Cantoni. ...305 |
2 | Se i Cantoni non possono accordarsi, decide il Tribunale federale come istanza unica.306 |
SR 642.11 Legge federale del 14 dicembre 1990 sull'imposta federale diretta (LIFD) LIFD Art. 191 Procedura contro gli autori, i complici e gli istigatori - 1 La procedura contro gli autori, i complici e gli istigatori è retta dagli articoli 19-50 della legge federale del 22 marzo 1974293 sul diritto penale amministrativo. È escluso il fermo dell'autore secondo l'articolo 19 capoverso 3 della legge federale sul diritto penale amministrativo. |
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1 | La procedura contro gli autori, i complici e gli istigatori è retta dagli articoli 19-50 della legge federale del 22 marzo 1974293 sul diritto penale amministrativo. È escluso il fermo dell'autore secondo l'articolo 19 capoverso 3 della legge federale sul diritto penale amministrativo. |
2 | All'obbligo d'informare si applica per analogia l'articolo 126 capoverso 2. |
SR 642.11 Legge federale del 14 dicembre 1990 sull'imposta federale diretta (LIFD) LIFD Art. 191 Procedura contro gli autori, i complici e gli istigatori - 1 La procedura contro gli autori, i complici e gli istigatori è retta dagli articoli 19-50 della legge federale del 22 marzo 1974293 sul diritto penale amministrativo. È escluso il fermo dell'autore secondo l'articolo 19 capoverso 3 della legge federale sul diritto penale amministrativo. |
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1 | La procedura contro gli autori, i complici e gli istigatori è retta dagli articoli 19-50 della legge federale del 22 marzo 1974293 sul diritto penale amministrativo. È escluso il fermo dell'autore secondo l'articolo 19 capoverso 3 della legge federale sul diritto penale amministrativo. |
2 | All'obbligo d'informare si applica per analogia l'articolo 126 capoverso 2. |
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA) DPA Art. 19 - 1 Le infrazioni a una legge amministrativa della Confederazione vanno denunziate a un funzionario dell'amministrazione federale in causa o a un ufficio di polizia. |
|
1 | Le infrazioni a una legge amministrativa della Confederazione vanno denunziate a un funzionario dell'amministrazione federale in causa o a un ufficio di polizia. |
2 | L'amministrazione federale e la polizia cantonale e comunale sono tenute a denunziare all'amministrazione in causa ogni infrazione che i propri organi hanno accertato o appreso nell'esercizio delle loro funzioni. |
3 | Gli organi dell'amministrazione federale e della polizia, se sono testimoni di un'infrazione o sopraggiungono immediatamente dopo la stessa, hanno il diritto, se vi è pericolo nel ritardo, di procedere al fermo dell'autore, di sequestrare provvisoriamente gli oggetti connessi all'infrazione e di inseguire a tal fine l'autore, o il detentore dell'oggetto, in abitazioni e in altri locali, come anche in fondi cintati e attigui a una casa. |
4 | La persona fermata dev'essere immediatamente tradotta dinanzi al funzionario inquirente dell'amministrazione in causa; gli oggetti sequestrati devono essere consegnati senza indugio. |
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA) DPA Art. 50 - 1 La perquisizione di carte dev'essere fatta col maggior riguardo possibile dei segreti privati; segnatamente, le carte devono essere esaminate soltanto quando si possa presumere che contengano scritti importanti per l'inchiesta. |
|
1 | La perquisizione di carte dev'essere fatta col maggior riguardo possibile dei segreti privati; segnatamente, le carte devono essere esaminate soltanto quando si possa presumere che contengano scritti importanti per l'inchiesta. |
2 | La perquisizione dev'essere fatta in modo da tutelare il segreto d'ufficio, come anche i segreti confidati, nell'esercizio del proprio ministero o della propria professione, agli ecclesiastici, agli avvocati, ai notai, ai medici, ai farmacisti, alle levatrici e ai loro ausiliari. |
3 | Se possibile, il detentore di carte dev'essere messo in grado d'indicarne il contenuto prima della perquisizione. Se egli si oppone alla perquisizione, le carte devono essere suggellate e poste in luogo sicuro; la decisione sull'ammissibilità della perquisizione spetta alla Corte dei reclami penali del Tribunale penale federale (art. 25 cpv. 1). |
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA) DPA Art. 50 - 1 La perquisizione di carte dev'essere fatta col maggior riguardo possibile dei segreti privati; segnatamente, le carte devono essere esaminate soltanto quando si possa presumere che contengano scritti importanti per l'inchiesta. |
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1 | La perquisizione di carte dev'essere fatta col maggior riguardo possibile dei segreti privati; segnatamente, le carte devono essere esaminate soltanto quando si possa presumere che contengano scritti importanti per l'inchiesta. |
2 | La perquisizione dev'essere fatta in modo da tutelare il segreto d'ufficio, come anche i segreti confidati, nell'esercizio del proprio ministero o della propria professione, agli ecclesiastici, agli avvocati, ai notai, ai medici, ai farmacisti, alle levatrici e ai loro ausiliari. |
3 | Se possibile, il detentore di carte dev'essere messo in grado d'indicarne il contenuto prima della perquisizione. Se egli si oppone alla perquisizione, le carte devono essere suggellate e poste in luogo sicuro; la decisione sull'ammissibilità della perquisizione spetta alla Corte dei reclami penali del Tribunale penale federale (art. 25 cpv. 1). |
3.1 La perquisition visant des papiers doit être opérée avec les plus grands égards pour les secrets privés; en particulier, les papiers ne seront examinés que s’ils contiennent apparemment des écrits importants pour l'enquête (art. 50 al. 1
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA) DPA Art. 50 - 1 La perquisizione di carte dev'essere fatta col maggior riguardo possibile dei segreti privati; segnatamente, le carte devono essere esaminate soltanto quando si possa presumere che contengano scritti importanti per l'inchiesta. |
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1 | La perquisizione di carte dev'essere fatta col maggior riguardo possibile dei segreti privati; segnatamente, le carte devono essere esaminate soltanto quando si possa presumere che contengano scritti importanti per l'inchiesta. |
2 | La perquisizione dev'essere fatta in modo da tutelare il segreto d'ufficio, come anche i segreti confidati, nell'esercizio del proprio ministero o della propria professione, agli ecclesiastici, agli avvocati, ai notai, ai medici, ai farmacisti, alle levatrici e ai loro ausiliari. |
3 | Se possibile, il detentore di carte dev'essere messo in grado d'indicarne il contenuto prima della perquisizione. Se egli si oppone alla perquisizione, le carte devono essere suggellate e poste in luogo sicuro; la decisione sull'ammissibilità della perquisizione spetta alla Corte dei reclami penali del Tribunale penale federale (art. 25 cpv. 1). |
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA) DPA Art. 50 - 1 La perquisizione di carte dev'essere fatta col maggior riguardo possibile dei segreti privati; segnatamente, le carte devono essere esaminate soltanto quando si possa presumere che contengano scritti importanti per l'inchiesta. |
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1 | La perquisizione di carte dev'essere fatta col maggior riguardo possibile dei segreti privati; segnatamente, le carte devono essere esaminate soltanto quando si possa presumere che contengano scritti importanti per l'inchiesta. |
2 | La perquisizione dev'essere fatta in modo da tutelare il segreto d'ufficio, come anche i segreti confidati, nell'esercizio del proprio ministero o della propria professione, agli ecclesiastici, agli avvocati, ai notai, ai medici, ai farmacisti, alle levatrici e ai loro ausiliari. |
3 | Se possibile, il detentore di carte dev'essere messo in grado d'indicarne il contenuto prima della perquisizione. Se egli si oppone alla perquisizione, le carte devono essere suggellate e poste in luogo sicuro; la decisione sull'ammissibilità della perquisizione spetta alla Corte dei reclami penali del Tribunale penale federale (art. 25 cpv. 1). |
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA) DPA Art. 50 - 1 La perquisizione di carte dev'essere fatta col maggior riguardo possibile dei segreti privati; segnatamente, le carte devono essere esaminate soltanto quando si possa presumere che contengano scritti importanti per l'inchiesta. |
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1 | La perquisizione di carte dev'essere fatta col maggior riguardo possibile dei segreti privati; segnatamente, le carte devono essere esaminate soltanto quando si possa presumere che contengano scritti importanti per l'inchiesta. |
2 | La perquisizione dev'essere fatta in modo da tutelare il segreto d'ufficio, come anche i segreti confidati, nell'esercizio del proprio ministero o della propria professione, agli ecclesiastici, agli avvocati, ai notai, ai medici, ai farmacisti, alle levatrici e ai loro ausiliari. |
3 | Se possibile, il detentore di carte dev'essere messo in grado d'indicarne il contenuto prima della perquisizione. Se egli si oppone alla perquisizione, le carte devono essere suggellate e poste in luogo sicuro; la decisione sull'ammissibilità della perquisizione spetta alla Corte dei reclami penali del Tribunale penale federale (art. 25 cpv. 1). |
3.2 Dans le cadre d’une demande de levée des scellés selon l’art. 50 al. 3
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA) DPA Art. 50 - 1 La perquisizione di carte dev'essere fatta col maggior riguardo possibile dei segreti privati; segnatamente, le carte devono essere esaminate soltanto quando si possa presumere che contengano scritti importanti per l'inchiesta. |
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1 | La perquisizione di carte dev'essere fatta col maggior riguardo possibile dei segreti privati; segnatamente, le carte devono essere esaminate soltanto quando si possa presumere che contengano scritti importanti per l'inchiesta. |
2 | La perquisizione dev'essere fatta in modo da tutelare il segreto d'ufficio, come anche i segreti confidati, nell'esercizio del proprio ministero o della propria professione, agli ecclesiastici, agli avvocati, ai notai, ai medici, ai farmacisti, alle levatrici e ai loro ausiliari. |
3 | Se possibile, il detentore di carte dev'essere messo in grado d'indicarne il contenuto prima della perquisizione. Se egli si oppone alla perquisizione, le carte devono essere suggellate e poste in luogo sicuro; la decisione sull'ammissibilità della perquisizione spetta alla Corte dei reclami penali del Tribunale penale federale (art. 25 cpv. 1). |
3.3 La perquisition de documents n’est admissible qu’en présence d’indices suffisants de l’existence d’une infraction (arrêt du Tribunal fédéral 1B_671/2012 précité consid. 3.7.1). La nécessité de la perquisition doit être justifiée par des soupçons précis et objectivement fondés et non pas reposer sur une suspicion générale ou une prévention purement subjective. Conformément à l’art. 45
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA) DPA Art. 45 - 1 In caso di sequestro, perquisizione, fermo o arresto si deve procedere con il riguardo dovuto all'interessato e alla sua proprietà. |
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1 | In caso di sequestro, perquisizione, fermo o arresto si deve procedere con il riguardo dovuto all'interessato e alla sua proprietà. |
2 | In caso d'inosservanza di prescrizioni d'ordine non sono ammessi provvedimenti coattivi. |
3.4 La saisie de documents suppose que ceux-ci soient importants pour l’instruction de la cause (art. 50 al. 1
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA) DPA Art. 50 - 1 La perquisizione di carte dev'essere fatta col maggior riguardo possibile dei segreti privati; segnatamente, le carte devono essere esaminate soltanto quando si possa presumere che contengano scritti importanti per l'inchiesta. |
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1 | La perquisizione di carte dev'essere fatta col maggior riguardo possibile dei segreti privati; segnatamente, le carte devono essere esaminate soltanto quando si possa presumere che contengano scritti importanti per l'inchiesta. |
2 | La perquisizione dev'essere fatta in modo da tutelare il segreto d'ufficio, come anche i segreti confidati, nell'esercizio del proprio ministero o della propria professione, agli ecclesiastici, agli avvocati, ai notai, ai medici, ai farmacisti, alle levatrici e ai loro ausiliari. |
3 | Se possibile, il detentore di carte dev'essere messo in grado d'indicarne il contenuto prima della perquisizione. Se egli si oppone alla perquisizione, le carte devono essere suggellate e poste in luogo sicuro; la decisione sull'ammissibilità della perquisizione spetta alla Corte dei reclami penali del Tribunale penale federale (art. 25 cpv. 1). |
3.5 Appelée à se prononcer sur une demande de levée de scellés, la Cour des plaintes doit donc examiner, d’une part, s’il existe des soupçons suffisants de l’existence d’une infraction et, d’autre part, si les documents présentent « apparemment » une pertinence pour l’instruction en cours. Ces questions ne peuvent être résolues dans le détail, puisque le contenu même des documents mis sous scellés n’est pas encore connu. L’autorité de levée des scellés doit s’en tenir, à ce stade, au principe de l’« utilité potentielle » des pièces saisies (arrêt du Tribunal fédéral 1B.354/2009 du 2 mars 2010 consid. 3.2). Il est inévitable que la perquisition visant des papiers porte également sur des documents qui ne présentent aucun intérêt pour l’enquête (ATF 130 II 193 consid. 5.1 in fine p. 200; 108 IV 75 consid. 5). Dans la mesure où la perquisition se rapporte à des faits non encore établis, respectivement à des prétentions encore incertaines, on ne saurait exiger un rapport de connexité étroit entre l’infraction ciblée et l’objet de la perquisition (ATF 137 IV 189 consid. 5.1). Il est au contraire logique et naturel que, si le séquestre est fondé sur la vraisemblance (v. art. 263 al. 1
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 263 Principio - 1 All'imputato e a terzi possono essere sequestrati oggetti e valori patrimoniali se questi saranno presumibilmente: |
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1 | All'imputato e a terzi possono essere sequestrati oggetti e valori patrimoniali se questi saranno presumibilmente: |
a | utilizzati come mezzi di prova; |
b | utilizzati per garantire le spese procedurali, le pene pecuniarie, le multe e le indennità; |
c | restituiti ai danneggiati; |
d | confiscati; |
e | utilizzati a copertura delle pretese di risarcimento in favore dello Stato secondo l'articolo 71 CP144. |
2 | Il sequestro è disposto con un ordine scritto succintamente motivato. Nei casi urgenti può essere ordinato oralmente, ma deve successivamente essere confermato per scritto. |
3 | Se vi è pericolo nel ritardo, la polizia o privati possono mettere provvisoriamente al sicuro oggetti e valori patrimoniali, a disposizione del pubblico ministero o del giudice. |
3.6
3.6.1 En l’espèce, l’AFC mène une enquête, en application des art. 190 ss
SR 642.11 Legge federale del 14 dicembre 1990 sull'imposta federale diretta (LIFD) LIFD Art. 190 Presupposti - 1 Il capo del DFF può autorizzare l'AFC a svolgere un'inchiesta in collaborazione con le amministrazioni cantonali delle contribuzioni, se esistono sospetti giustificati di gravi infrazioni fiscali, d'assistenza o d'istigazione a tali atti. |
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1 | Il capo del DFF può autorizzare l'AFC a svolgere un'inchiesta in collaborazione con le amministrazioni cantonali delle contribuzioni, se esistono sospetti giustificati di gravi infrazioni fiscali, d'assistenza o d'istigazione a tali atti. |
2 | Sono considerate gravi infrazioni fiscali in particolare la sottrazione continuata di importanti somme d'imposta (art. 175 e 176) e i delitti fiscali (art. 186 e 187). |
SR 642.11 Legge federale del 14 dicembre 1990 sull'imposta federale diretta (LIFD) LIFD Art. 175 Sottrazione consumata - 1 Il contribuente che, intenzionalmente o per negligenza, fa in modo che una tassazione sia indebitamente omessa o che una tassazione cresciuta in giudicato sia incompleta, |
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1 | Il contribuente che, intenzionalmente o per negligenza, fa in modo che una tassazione sia indebitamente omessa o che una tassazione cresciuta in giudicato sia incompleta, |
2 | La multa equivale di regola all'importo dell'imposta sottratta. In caso di colpa lieve, può essere ridotta a un terzo e, in caso di colpa grave, aumentata sino al triplo dell'imposta sottratta. |
3 | Se il contribuente denuncia spontaneamente per la prima volta una sottrazione d'imposta, si prescinde dall'aprire un procedimento penale (autodenuncia esente da pena), a condizione che: |
a | la sottrazione d'imposta non sia nota ad alcuna autorità fiscale; |
b | egli aiuti senza riserve l'amministrazione a determinare l'ammontare dell'imposta sottratta; e |
c | si adoperi seriamente per pagare l'imposta dovuta.265 |
4 | Ad ogni ulteriore autodenuncia la multa è ridotta a un quinto dell'imposta sottratta, sempre che siano adempite le condizioni di cui al capoverso 3.266 |
SR 642.11 Legge federale del 14 dicembre 1990 sull'imposta federale diretta (LIFD) LIFD Art. 176 Tentativo di sottrazione - 1 Chiunque tenta di sottrarre un'imposta è punito con la multa. |
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1 | Chiunque tenta di sottrarre un'imposta è punito con la multa. |
2 | La multa è pari a due terzi della multa inflitta nel caso di sottrazione intenzionale e consumata d'imposta. |
bancaires suisses de C. Ltd, la société a reçu entre 2007 et 2015 des montants importants approchant 500 millions de francs correspondant au moins en partie au chiffre d’affaires que la société a réalisé en tant qu’intermédiaire dans le commerce d’œuvres d’art. A. a effectué des prélèvements de montants importants ascendant 30 millions de francs de 2010 à 2015 sur le compte précité, qui constitueraient tout au moins en partie des distributions dissimulées.
3.6.2 Dans ses observations du 22 octobre 2018 – auxquelles il renvoie dans ses déterminations du 25 juillet 2019 – A. soutient que la procédure dirigée à son encontre n’a plus d’objet – les soupçons n’existant plus – et les perquisitions seraient dans tous les cas disproportionnées (act. 6.17, p. 12-13). Les périodes fiscales 2005 à 2006 auraient déjà fait l’objet de taxations et de prononcés d’amende par l’administration fiscale cantonale – seule compétente pour émettre des taxations – de sorte qu’il ne saurait y avoir soupçons fondés d’infractions autres que celles déjà taxées. A. étant domicilié à V. depuis le 1er janvier 2009 – et jusqu’à ce jour – les mesures d’enquête seraient sans objet également pour les années 2009 à 2015. Resterait ainsi l’année 2008 mais pour laquelle l’AFC n’aurait pas établi de soupçon fondé.
3.6.3 Il n’appartient pas à la Cour de céans de déterminer si A. est domicilié depuis 2009 à V. ou non. De plus, comme le relève l’AFC, l’enquête est dirigée non seulement contre A., mais également contre B. Ltd et C. Ltd, de sorte qu’il convient de prendre en compte l’ensemble des soupçons décrits par l’autorité de poursuite. Il incombe ainsi uniquement à la Cour des plaintes de déterminer si les perquisitions effectuées par l’AFC, dans le cadre de l’enquête menée contre les opposants, étaient justifiées par des soupçons précis et objectivement fondés et non pas sur une suspicion générale ou une prévention purement subjective (cf. supra, consid. 3.5). De ce fait, il ne lui appartient pas de se prononcer sur la réalisation des infractions reprochées aux prévenus. La Cour de céans, dans la présente procédure – laquelle ne porte que sur la levée des scellés – se limite ainsi à statuer sur l’admissibilité de la perquisition.
3.6.4 Au vu de ce qui précède et de l’exposé détaillé présenté dans la requête de levée des scellés (v. supra consid. 3.6.1), l’AFC, à l’appui de ses soupçons, apporte des éléments concrets et objectifs, et chiffre les montants suspectés d’avoir été soustraits à l’imposition. Elle se base ainsi sur les extraits de comptes de B. Ltd auprès de la banque BB. et de la banque S., sur ceux de C. Ltd auprès des mêmes banques, ainsi que sur le procès-verbal d’audition de A. du 26 février 2015 à X. (v. ainsi annexes 16, 17, 19, 22 et 23 à la requête de levée des scellés du 14 septembre 2018, act. 1 in BE.2018.12). Il s’agit ainsi d’éléments précis et objectivement fondés étayés d’éléments de preuve matériels, et non de simples suppositions. Force est partant de constater que l’existence de soupçons fondés d’infractions fiscales est réalisée en l’espèce.
3.7 Par ailleurs, il apparaît que la condition de l’importance présumée des papiers objet de la perquisition pour l’enquête pénale fiscale en cours est également réalisée dans le cas d’espèce. Les pièces sous scellés contiennent des documents commerciaux relatifs au commerce entre A. et AA. et ses sociétés pour les années sous enquête, des documents relatifs au commerce entre A., B. Ltd et C. Ltd pour les années sous enquête, des documents concernant les commissions versées à A. ou à B. Ltd et C. Ltd. Les pièces sous scellés contiennent également des extraits de compte de A., des documents détaillants les structures B. Ltd et C. Ltd, de sorte que l’ensemble de ces documents présente manifestement un intérêt pour l’enquête de l’AFC.
3.8 A. soutient encore que les mesures spéciales d’enquêtes de l’AFC sont disproportionnées pour une seule année, d’autant plus que l’année en question – soit 2008 – a déjà fait l’objet d’une procédure de rappel et d’enquête pour soustraction d’impôt par l’administration cantonale (observations A. du 22 octobre 2018 in BE.2018.12). Or comme rappelé supra (cf. consid. 3.6.3), il n’appartient pas à la Cour de céans d’examiner si l’enquête de l’AFC est justifiée pour toutes les années comprises entre 2005 et 2015, d’autant plus que, si A. soutient qu’en ce qui le concerne, seule l’année 2008 est pertinente, il semble omettre que l’AFC le soupçonne d’avoir joué un rôle dans les soustractions potentiellement commises par B. Ltd et C. Ltd, de sorte que l’ensemble des documents mis sous scellés par l’AFC présente un intérêt pour son enquête. Les mesures s’avèrent partant proportionnées.
4. Les opposants font ensuite valoir le droit au respect du secret professionnel de l’avocat.
4.1 A la suite d’une demande de levée des scellés, l’autorité en la matière examine si les secrets – ou les autres empêchements légaux – invoqués par le détenteur pour obtenir la mesure de protection justifient de soustraire les documents et/ou objets de la procédure (art. 50 al. 2
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA) DPA Art. 50 - 1 La perquisizione di carte dev'essere fatta col maggior riguardo possibile dei segreti privati; segnatamente, le carte devono essere esaminate soltanto quando si possa presumere che contengano scritti importanti per l'inchiesta. |
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1 | La perquisizione di carte dev'essere fatta col maggior riguardo possibile dei segreti privati; segnatamente, le carte devono essere esaminate soltanto quando si possa presumere che contengano scritti importanti per l'inchiesta. |
2 | La perquisizione dev'essere fatta in modo da tutelare il segreto d'ufficio, come anche i segreti confidati, nell'esercizio del proprio ministero o della propria professione, agli ecclesiastici, agli avvocati, ai notai, ai medici, ai farmacisti, alle levatrici e ai loro ausiliari. |
3 | Se possibile, il detentore di carte dev'essere messo in grado d'indicarne il contenuto prima della perquisizione. Se egli si oppone alla perquisizione, le carte devono essere suggellate e poste in luogo sicuro; la decisione sull'ammissibilità della perquisizione spetta alla Corte dei reclami penali del Tribunale penale federale (art. 25 cpv. 1). |
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA) DPA Art. 50 - 1 La perquisizione di carte dev'essere fatta col maggior riguardo possibile dei segreti privati; segnatamente, le carte devono essere esaminate soltanto quando si possa presumere che contengano scritti importanti per l'inchiesta. |
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1 | La perquisizione di carte dev'essere fatta col maggior riguardo possibile dei segreti privati; segnatamente, le carte devono essere esaminate soltanto quando si possa presumere che contengano scritti importanti per l'inchiesta. |
2 | La perquisizione dev'essere fatta in modo da tutelare il segreto d'ufficio, come anche i segreti confidati, nell'esercizio del proprio ministero o della propria professione, agli ecclesiastici, agli avvocati, ai notai, ai medici, ai farmacisti, alle levatrici e ai loro ausiliari. |
3 | Se possibile, il detentore di carte dev'essere messo in grado d'indicarne il contenuto prima della perquisizione. Se egli si oppone alla perquisizione, le carte devono essere suggellate e poste in luogo sicuro; la decisione sull'ammissibilità della perquisizione spetta alla Corte dei reclami penali del Tribunale penale federale (art. 25 cpv. 1). |
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 248 Apposizione di sigilli - 1 Se il detentore fa valere che carte, registrazioni od oggetti determinati non possano essere sequestrati secondo l'articolo 264, l'autorità penale li sigilla. Il detentore deve presentare la domanda al più tardi tre giorni dopo la messa al sicuro. Durante tale termine e dopo l'eventuale apposizione dei sigilli l'autorità penale non può visionare né utilizzare le carte, le registrazioni e gli oggetti. |
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1 | Se il detentore fa valere che carte, registrazioni od oggetti determinati non possano essere sequestrati secondo l'articolo 264, l'autorità penale li sigilla. Il detentore deve presentare la domanda al più tardi tre giorni dopo la messa al sicuro. Durante tale termine e dopo l'eventuale apposizione dei sigilli l'autorità penale non può visionare né utilizzare le carte, le registrazioni e gli oggetti. |
2 | Se constata che il detentore delle carte, registrazioni od oggetti non coincide con l'avente diritto sugli stessi, l'autorità penale offre senza indugio a quest'ultimo l'opportunità di chiedere l'apposizione dei sigilli entro tre giorni. |
3 | Se l'autorità penale non presenta entro 20 giorni una domanda di dissigillamento, le carte, le registrazioni e gli oggetti sigillati sono restituiti al detentore. |
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 248 Apposizione di sigilli - 1 Se il detentore fa valere che carte, registrazioni od oggetti determinati non possano essere sequestrati secondo l'articolo 264, l'autorità penale li sigilla. Il detentore deve presentare la domanda al più tardi tre giorni dopo la messa al sicuro. Durante tale termine e dopo l'eventuale apposizione dei sigilli l'autorità penale non può visionare né utilizzare le carte, le registrazioni e gli oggetti. |
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1 | Se il detentore fa valere che carte, registrazioni od oggetti determinati non possano essere sequestrati secondo l'articolo 264, l'autorità penale li sigilla. Il detentore deve presentare la domanda al più tardi tre giorni dopo la messa al sicuro. Durante tale termine e dopo l'eventuale apposizione dei sigilli l'autorità penale non può visionare né utilizzare le carte, le registrazioni e gli oggetti. |
2 | Se constata che il detentore delle carte, registrazioni od oggetti non coincide con l'avente diritto sugli stessi, l'autorità penale offre senza indugio a quest'ultimo l'opportunità di chiedere l'apposizione dei sigilli entro tre giorni. |
3 | Se l'autorità penale non presenta entro 20 giorni una domanda di dissigillamento, le carte, le registrazioni e gli oggetti sigillati sono restituiti al detentore. |
4.2 Selon l’art. 46 al. 3
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA) DPA Art. 46 - 1 Devono essere sequestrati dal funzionario inquirente: |
|
1 | Devono essere sequestrati dal funzionario inquirente: |
a | gli oggetti che possono avere importanza come mezzi di prova; |
b | gli oggetti e gli altri beni che saranno presumibilmente confiscati; |
c | i doni e gli altri profitti che saranno devoluti allo Stato. |
2 | Altri oggetti e beni che hanno servito a commettere l'infrazione o che ne sono il prodotto possono essere sequestrati quando ciò appaia necessario per impedire nuove infrazioni o per garantire un diritto di pegno legale. |
3 | Gli oggetti e i documenti inerenti ai contatti tra una persona e il proprio avvocato autorizzato a esercitare la rappresentanza in giudizio in Svizzera secondo la legge del 23 giugno 200053 sugli avvocati non possono essere sequestrati, sempre che l'avvocato non sia a sua volta imputato nello stesso contesto fattuale.54 |
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA) DPA Art. 46 - 1 Devono essere sequestrati dal funzionario inquirente: |
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1 | Devono essere sequestrati dal funzionario inquirente: |
a | gli oggetti che possono avere importanza come mezzi di prova; |
b | gli oggetti e gli altri beni che saranno presumibilmente confiscati; |
c | i doni e gli altri profitti che saranno devoluti allo Stato. |
2 | Altri oggetti e beni che hanno servito a commettere l'infrazione o che ne sono il prodotto possono essere sequestrati quando ciò appaia necessario per impedire nuove infrazioni o per garantire un diritto di pegno legale. |
3 | Gli oggetti e i documenti inerenti ai contatti tra una persona e il proprio avvocato autorizzato a esercitare la rappresentanza in giudizio in Svizzera secondo la legge del 23 giugno 200053 sugli avvocati non possono essere sequestrati, sempre che l'avvocato non sia a sua volta imputato nello stesso contesto fattuale.54 |
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 264 Limitazioni - 1 Non possono essere sequestrati, indipendentemente dal luogo in cui si trovano e indipendentemente dal momento in cui sono stati allestiti: |
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1 | Non possono essere sequestrati, indipendentemente dal luogo in cui si trovano e indipendentemente dal momento in cui sono stati allestiti: |
a | documenti inerenti ai contatti dell'imputato con il difensore; |
b | carte e registrazioni personali e corrispondenza dell'imputato, se l'interesse alla protezione della sua personalità prevale su quello del perseguimento penale; |
c | oggetti e documenti inerenti ai contatti tra l'imputato e persone aventi facoltà di non deporre conformemente agli articoli 170-173, sempre che tali persone non siano a loro volta imputate nello stesso contesto fattuale; |
d | oggetti e documenti inerenti ai contatti tra un'altra persona e il proprio avvocato autorizzato a esercitare la rappresentanza in giudizio in Svizzera secondo la legge del 23 giugno 2000147 sugli avvocati, sempre che l'avvocato non sia a sua volta imputato nello stesso contesto fattuale. |
2 | Le limitazioni di cui al capoverso 1 non sono applicabili a oggetti e valori patrimoniali che devono essere sequestrati in vista della loro restituzione al danneggiato o in vista della loro confisca. |
3 | Se il titolare fa valere che il sequestro di oggetti o valori patrimoniali è inammissibile, le autorità penali procedono conformemente alle norme sull'apposizione di sigilli.148 |
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA) DPA Art. 46 - 1 Devono essere sequestrati dal funzionario inquirente: |
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1 | Devono essere sequestrati dal funzionario inquirente: |
a | gli oggetti che possono avere importanza come mezzi di prova; |
b | gli oggetti e gli altri beni che saranno presumibilmente confiscati; |
c | i doni e gli altri profitti che saranno devoluti allo Stato. |
2 | Altri oggetti e beni che hanno servito a commettere l'infrazione o che ne sono il prodotto possono essere sequestrati quando ciò appaia necessario per impedire nuove infrazioni o per garantire un diritto di pegno legale. |
3 | Gli oggetti e i documenti inerenti ai contatti tra una persona e il proprio avvocato autorizzato a esercitare la rappresentanza in giudizio in Svizzera secondo la legge del 23 giugno 200053 sugli avvocati non possono essere sequestrati, sempre che l'avvocato non sia a sua volta imputato nello stesso contesto fattuale.54 |
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA) DPA Art. 50 - 1 La perquisizione di carte dev'essere fatta col maggior riguardo possibile dei segreti privati; segnatamente, le carte devono essere esaminate soltanto quando si possa presumere che contengano scritti importanti per l'inchiesta. |
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1 | La perquisizione di carte dev'essere fatta col maggior riguardo possibile dei segreti privati; segnatamente, le carte devono essere esaminate soltanto quando si possa presumere che contengano scritti importanti per l'inchiesta. |
2 | La perquisizione dev'essere fatta in modo da tutelare il segreto d'ufficio, come anche i segreti confidati, nell'esercizio del proprio ministero o della propria professione, agli ecclesiastici, agli avvocati, ai notai, ai medici, ai farmacisti, alle levatrici e ai loro ausiliari. |
3 | Se possibile, il detentore di carte dev'essere messo in grado d'indicarne il contenuto prima della perquisizione. Se egli si oppone alla perquisizione, le carte devono essere suggellate e poste in luogo sicuro; la decisione sull'ammissibilità della perquisizione spetta alla Corte dei reclami penali del Tribunale penale federale (art. 25 cpv. 1). |
4.3 Le secret professionnel de l’avocat couvre tous les faits et documents confiés à l’avocat qui présentent un rapport certain avec l’exercice de sa profession. Cette protection trouve sa raison d’être dans le rapport de confiance particulier liant l’avocat et son client, qui doit pouvoir se fier entièrement à la discrétion de son mandataire (ATF 117 Ia 341 consid. 6a/bb). Seuls sont protégés les objets et les documents établis par l’avocat lui-même, son client ou un tiers dans le cadre d’un mandat professionnel de représentation. Les documents comprennent non seulement la correspondance au sens classique (lettres et courriers électroniques), mais aussi les notes prises par l’avocat, les expertises juridiques faites avant une procédure, les procès-verbaux d’entretien, les documents stratégiques, les projets de contrat ou d’arrangement, etc. L’activité typique de l’avocat – et dès lors celle protégée par le secret professionnel au sens du DPA – consiste essentiellement à fournir des conseils juridiques, à rédiger des projets d’actes juridiques, à défendre les intérêts de ses clients et à intervenir devant les tribunaux pour les assister ou les représenter (ATF 135 III 414 consid. 3.3; arrêt du Tribunal fédéral 2C_461/2014 du 10 novembre 2014 consid. 4.1; Corboz, Les infractions en droit suisse, vol. II, 3ème éd. 2010, n° 10 ad art. 321
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 321 - 1. Gli ecclesiastici, gli avvocati, i difensori, i notai, i consulenti in brevetti, i revisori tenuti al segreto professionale in virtù del Codice delle obbligazioni453, i medici, i dentisti, i chiropratici, i farmacisti, le levatrici, gli psicologi, gli infermieri, i fisioterapisti, gli ergoterapisti, i dietisti, gli optometristi, gli osteopati come pure gli ausiliari di questi professionisti che rivelano segreti a loro confidati in virtù della loro professione o di cui hanno avuto notizia nell'esercizio della medesima sono puniti, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria.454 |
|
1 | Gli ecclesiastici, gli avvocati, i difensori, i notai, i consulenti in brevetti, i revisori tenuti al segreto professionale in virtù del Codice delle obbligazioni453, i medici, i dentisti, i chiropratici, i farmacisti, le levatrici, gli psicologi, gli infermieri, i fisioterapisti, gli ergoterapisti, i dietisti, gli optometristi, gli osteopati come pure gli ausiliari di questi professionisti che rivelano segreti a loro confidati in virtù della loro professione o di cui hanno avuto notizia nell'esercizio della medesima sono puniti, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria.454 |
2 | La rivelazione non è punibile, quando sia fatta col consenso dell'interessato o con l'autorizzazione scritta data, a richiesta di chi detiene il segreto, dall'autorità superiore o dall'autorità di vigilanza. |
3 | Rimangono salve le disposizioni della legislazione federale e cantonale sul diritto di avvisare un'autorità e di collaborare con la stessa, sull'obbligo di dare informazioni a un'autorità e sull'obbligo di testimoniare in giudizio.455 |
de recouvrement, n’est pas couvert par le secret professionnel (ATF 120 Ib 112 consid. 4; 115 Ia 197 consid. 3d; 112 Ib 606; 114 III 105 consid. 3a; Message concernant la loi fédérale sur l’adaptation de dispositions de procédure relatives au secret professionnel des avocats [ci-après: Message] FF 2011 7509, p. 7512). Cette définition correspond à la protection offerte par le droit pénal et les dispositions sur la profession d’avocat (art. 321 ch. 1
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 321 - 1. Gli ecclesiastici, gli avvocati, i difensori, i notai, i consulenti in brevetti, i revisori tenuti al segreto professionale in virtù del Codice delle obbligazioni453, i medici, i dentisti, i chiropratici, i farmacisti, le levatrici, gli psicologi, gli infermieri, i fisioterapisti, gli ergoterapisti, i dietisti, gli optometristi, gli osteopati come pure gli ausiliari di questi professionisti che rivelano segreti a loro confidati in virtù della loro professione o di cui hanno avuto notizia nell'esercizio della medesima sono puniti, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria.454 |
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1 | Gli ecclesiastici, gli avvocati, i difensori, i notai, i consulenti in brevetti, i revisori tenuti al segreto professionale in virtù del Codice delle obbligazioni453, i medici, i dentisti, i chiropratici, i farmacisti, le levatrici, gli psicologi, gli infermieri, i fisioterapisti, gli ergoterapisti, i dietisti, gli optometristi, gli osteopati come pure gli ausiliari di questi professionisti che rivelano segreti a loro confidati in virtù della loro professione o di cui hanno avuto notizia nell'esercizio della medesima sono puniti, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria.454 |
2 | La rivelazione non è punibile, quando sia fatta col consenso dell'interessato o con l'autorizzazione scritta data, a richiesta di chi detiene il segreto, dall'autorità superiore o dall'autorità di vigilanza. |
3 | Rimangono salve le disposizioni della legislazione federale e cantonale sul diritto di avvisare un'autorità e di collaborare con la stessa, sull'obbligo di dare informazioni a un'autorità e sull'obbligo di testimoniare in giudizio.455 |
SR 935.61 Legge federale del 23 giugno 2000 sulla libera circolazione degli avvocati (Legge sugli avvocati, LLCA) - Legge sugli avvocati LLCA Art. 13 Segreto professionale - 1 L'avvocato è tenuto, senza limiti di tempo e nei confronti di tutti, al segreto professionale su quanto gli è stato confidato dai clienti a causa della sua professione. Il fatto di essere dispensato dal segreto professionale non obbliga l'avvocato a divulgare quanto gli è stato confidato. |
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1 | L'avvocato è tenuto, senza limiti di tempo e nei confronti di tutti, al segreto professionale su quanto gli è stato confidato dai clienti a causa della sua professione. Il fatto di essere dispensato dal segreto professionale non obbliga l'avvocato a divulgare quanto gli è stato confidato. |
2 | Vigila affinché i suoi ausiliari rispettino il segreto professionale. |
4.4 L’art. 264 al. 1
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 264 Limitazioni - 1 Non possono essere sequestrati, indipendentemente dal luogo in cui si trovano e indipendentemente dal momento in cui sono stati allestiti: |
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1 | Non possono essere sequestrati, indipendentemente dal luogo in cui si trovano e indipendentemente dal momento in cui sono stati allestiti: |
a | documenti inerenti ai contatti dell'imputato con il difensore; |
b | carte e registrazioni personali e corrispondenza dell'imputato, se l'interesse alla protezione della sua personalità prevale su quello del perseguimento penale; |
c | oggetti e documenti inerenti ai contatti tra l'imputato e persone aventi facoltà di non deporre conformemente agli articoli 170-173, sempre che tali persone non siano a loro volta imputate nello stesso contesto fattuale; |
d | oggetti e documenti inerenti ai contatti tra un'altra persona e il proprio avvocato autorizzato a esercitare la rappresentanza in giudizio in Svizzera secondo la legge del 23 giugno 2000147 sugli avvocati, sempre che l'avvocato non sia a sua volta imputato nello stesso contesto fattuale. |
2 | Le limitazioni di cui al capoverso 1 non sono applicabili a oggetti e valori patrimoniali che devono essere sequestrati in vista della loro restituzione al danneggiato o in vista della loro confisca. |
3 | Se il titolare fa valere che il sequestro di oggetti o valori patrimoniali è inammissibile, le autorità penali procedono conformemente alle norme sull'apposizione di sigilli.148 |
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA) DPA Art. 46 - 1 Devono essere sequestrati dal funzionario inquirente: |
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1 | Devono essere sequestrati dal funzionario inquirente: |
a | gli oggetti che possono avere importanza come mezzi di prova; |
b | gli oggetti e gli altri beni che saranno presumibilmente confiscati; |
c | i doni e gli altri profitti che saranno devoluti allo Stato. |
2 | Altri oggetti e beni che hanno servito a commettere l'infrazione o che ne sono il prodotto possono essere sequestrati quando ciò appaia necessario per impedire nuove infrazioni o per garantire un diritto di pegno legale. |
3 | Gli oggetti e i documenti inerenti ai contatti tra una persona e il proprio avvocato autorizzato a esercitare la rappresentanza in giudizio in Svizzera secondo la legge del 23 giugno 200053 sugli avvocati non possono essere sequestrati, sempre che l'avvocato non sia a sua volta imputato nello stesso contesto fattuale.54 |
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA) DPA Art. 50 - 1 La perquisizione di carte dev'essere fatta col maggior riguardo possibile dei segreti privati; segnatamente, le carte devono essere esaminate soltanto quando si possa presumere che contengano scritti importanti per l'inchiesta. |
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1 | La perquisizione di carte dev'essere fatta col maggior riguardo possibile dei segreti privati; segnatamente, le carte devono essere esaminate soltanto quando si possa presumere che contengano scritti importanti per l'inchiesta. |
2 | La perquisizione dev'essere fatta in modo da tutelare il segreto d'ufficio, come anche i segreti confidati, nell'esercizio del proprio ministero o della propria professione, agli ecclesiastici, agli avvocati, ai notai, ai medici, ai farmacisti, alle levatrici e ai loro ausiliari. |
3 | Se possibile, il detentore di carte dev'essere messo in grado d'indicarne il contenuto prima della perquisizione. Se egli si oppone alla perquisizione, le carte devono essere suggellate e poste in luogo sicuro; la decisione sull'ammissibilità della perquisizione spetta alla Corte dei reclami penali del Tribunale penale federale (art. 25 cpv. 1). |
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 264 Limitazioni - 1 Non possono essere sequestrati, indipendentemente dal luogo in cui si trovano e indipendentemente dal momento in cui sono stati allestiti: |
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1 | Non possono essere sequestrati, indipendentemente dal luogo in cui si trovano e indipendentemente dal momento in cui sono stati allestiti: |
a | documenti inerenti ai contatti dell'imputato con il difensore; |
b | carte e registrazioni personali e corrispondenza dell'imputato, se l'interesse alla protezione della sua personalità prevale su quello del perseguimento penale; |
c | oggetti e documenti inerenti ai contatti tra l'imputato e persone aventi facoltà di non deporre conformemente agli articoli 170-173, sempre che tali persone non siano a loro volta imputate nello stesso contesto fattuale; |
d | oggetti e documenti inerenti ai contatti tra un'altra persona e il proprio avvocato autorizzato a esercitare la rappresentanza in giudizio in Svizzera secondo la legge del 23 giugno 2000147 sugli avvocati, sempre che l'avvocato non sia a sua volta imputato nello stesso contesto fattuale. |
2 | Le limitazioni di cui al capoverso 1 non sono applicabili a oggetti e valori patrimoniali che devono essere sequestrati in vista della loro restituzione al danneggiato o in vista della loro confisca. |
3 | Se il titolare fa valere che il sequestro di oggetti o valori patrimoniali è inammissibile, le autorità penali procedono conformemente alle norme sull'apposizione di sigilli.148 |
4.5
4.5.1 Dans ses observations du 22 octobre 2018, A. soutient que la Data Room Avocats (pièces référencées CC.), dans son entier, doit être considérée comme étant couverte par le secret professionnel des avocats, les pièces s’y trouvant ayant été exclusivement destinées à des titulaires d’un brevet d’avocat qui pratiquent la représentation en justice au sens de l’art. 2 al. 1
SR 935.61 Legge federale del 23 giugno 2000 sulla libera circolazione degli avvocati (Legge sugli avvocati, LLCA) - Legge sugli avvocati LLCA Art. 2 Campo di applicazione personale - 1 La presente legge si applica ai titolari di una patente di avvocato che esercitano la rappresentanza in giudizio in Svizzera nell'ambito di un monopolio. |
|
1 | La presente legge si applica ai titolari di una patente di avvocato che esercitano la rappresentanza in giudizio in Svizzera nell'ambito di un monopolio. |
2 | Determina le modalità secondo cui possono esercitare la rappresentanza in giudizio: |
a | gli avvocati cittadini degli Stati membri dell'Unione europea (UE) o dell'Associazione europea di libero scambio (AELS); |
b | gli avvocati cittadini del Regno Unito di Gran Bretagna e Irlanda del Nord ai quali si applica la parte quarta dell'Accordo del 25 febbraio 20194 tra la Confederazione Svizzera e il Regno Unito di Gran Bretagna e Irlanda del Nord sui diritti dei cittadini in seguito al recesso del Regno Unito dall'Unione europea e dall'Accordo sulla libera circolazione delle persone.5 |
3 | Tali modalità si applicano anche ai cittadini svizzeri abilitati a esercitare l'avvocatura in uno Stato membro dell'UE o dell'AELS6 con uno dei titoli professionali elencati nell'allegato. |
4 | Le disposizioni concernenti gli avvocati cittadini degli Stati membri dell'UE o dell'AELS sono applicabili per analogia agli avvocati cittadini del Regno Unito di cui al capoverso 2 lettera b.7 |
4.5.2 Lors de la demande d’admission en qualité de parties, B. Ltd et C. Ltd détaillent ce qu’est la Data Room Avocats, les raisons pour lesquelles elle a été créée et ce qu’elle contient. Elle a ainsi été constituée dès le mois de mars 2015 à la demande expresse des lead counsels des opposants, et comporte une base de données physique, soit les documents de travail nécessaires à l’intervention des lead counsels pour leurs trois clients – les opposants – sur les questions de l’objet des procédures judiciaires, les contrats, correspondances, actes judiciaires et avis de droit notamment. Ces documents ne constituent pas des archives mais ont été établis, réédités ou réimprimés par les opposants depuis avril 2015 exclusivement aux fins d’assurer leur défense judiciaire. Vu son volume, la Data Room Avocats ne pouvait être conservée en l’Etude des lead counsels, et compte tenu de son contenu confidentiel, elle devait nécessairement être conservée dans une pièce forte (act. 6 et 7, p. 3-4). B. Ltd et C. Ltd ont maintenu leur opposition concernant les pièces CC. 001 à 022, CC. 025, CC. 029 à 037, CC. 039 à 047, CC. 051, CC. 206, CC. 208, CC. 220 à 222, CC. 230 à 232, CC. 235 à 245, CC. 249 à 257, CC. 264 et CC. 266 à 268 – soit sur l’ensemble des papiers pour lesquels la levée des scellés a été demandée, à l’exception de la pièce référencée DD. 016 – en invoquant le secret professionnel de l’avocat au motif que ces pièces se trouvaient dans la Data Room Avocats, et qu’elles ont été réunies par les deux sociétés à l’intention des lead counsels aux fins de leur défense judiciaire (act. 7, p. 6).
4.5.3 L’AFC quant à elle soutient qu’une base de données ne peut être globalement couverte par le secret professionnel de l’avocat (act 1, p. 10 in BE.2018.12). Elle estime en outre que seuls les documents échangés entre l’avocat inscrit à un barreau cantonal et son client en relation avec un conseil juridique ou une procédure suisse bénéficient de cette protection. En outre, le secret ne saurait couvrir des documents comptables et commerciaux destinés à d’autres personnes. Ainsi, l’ensemble des documents produits devant les instances étrangères aux fins des procédures judiciaires étrangères opposant AA. ou ses sociétés et A., B. Ltd ou C. Ltd ne serait pas couvert par le secret professionnel de l’avocat. L’AFC estime en outre que la fonction de lead counsel des avocats genevois dans la procédure étrangère n’est pas une activité typique de l’avocat. L’intervention à un titre ou à un autre des avocats genevois aux fins ou en marge de la procédure étrangère ne permettrait pas de faire obstacle à la perquisition des documents comptables ou commerciaux relatifs au commerce d’œuvres d’art, ni d’ailleurs à la correspondance échangée entre le client et son avocat étranger dans la procédure étrangère (act. 13, p. 3-4).
4.5.4 Conformément à la jurisprudence, les détenteurs des papiers ont l’obligation de désigner les pièces qui sont, de leur point de vue, couvertes par le secret invoqué ou qui ne présentent manifestement aucun lien avec l’enquête pénale; les intérêts au maintien du secret doivent être décrits au moins brièvement et rendus vraisemblables, sans que les personnes concernées ne soient tenues de divulguer à ce stade le contenu du secret invoqué (ATF 141 IV 77 consid. 4.3 p. 81 et 5.6 p. 87; 138 IV 225 consid. 7.1 p. 229 et les arrêts cités). Si les détenteurs ne satisfont pas à ces exigences, le juge de la levée des scellés n’est pas tenu à rechercher d’office d’éventuels obstacles matériels à la perquisition (arrêt du Tribunal fédéral 1B_433/2017 du 21 mars 2018 consid. 4.14). Pour satisfaire à leur obligation de collaborer, les opposants doivent décrire, respectivement rendre vraisemblable, pour chacun des documents en cause, les intérêts au maintien du secret (décision du Tribunal pénal fédéral BE.2017.21-23 du 4 octobre 2019 consid. 8.3.2.4). Sur ce vu, les opposants ne peuvent se contenter d’indiquer que l’ensemble des documents se trouvant dans la « Data Room Avocats » sont soumis au secret professionnel. Ils doivent indiquer, pour chaque document sous scellés, leur intérêt au maintien du secret. A cet égard, il convient de préciser, en référence à la jurisprudence du Tribunal fédéral, que l’examen des pièces sous scellés peut se limiter aux seules pièces pour lesquelles les opposants se sont prévalu du secret professionnel (cf. arrêt du Tribunal fédéral 1B_91/2019 du 11 juin 2019 consid. 3.5).
4.6 Concernant ensuite les pièces en tant que telles mises sous scellés et inventoriées par l’AFC, l’occasion a été donnée aux opposants de décrire – respectivement rendre vraisemblable – pour chaque document en cause, les intérêts au maintien du secret, afin de satisfaire à leur obligation de collaborer. Lors de la procédure par devant l’AFC, les opposants auraient eu l’occasion d’apporter des précisions quant aux documents couverts par le secret. Ainsi par exemple le 12 juin 2017, lors de la séance de travail relative aux pièces sous scellés entre les mandataires des opposants et l’AFC, ultérieurement dans leurs déterminations écrites du 24 juillet 2017 relatives au secret professionnel de l’avocat, ou encore lors de la séance de tri des 30 et 31 juillet 2017 – au cours de laquelle ils ont apporté des précisions notamment quant au secret; ce qui démontre qu’il leur aurait été possible de le faire de façon exhaustive également à cette occasion. Ils pouvaient également développer ceci dans leurs déterminations du 14 septembre 2017 qui faisaient suite à la séance de tri de juillet 2017, ou également dans leur écrit du 31 juillet 2018, par lequel ils ont maintenu leurs oppositions en se prévalant du secret. Outre les invitations de l’AFC ou les rencontres avec cette dernière, la Cour de céans leur a, le 22 avril 2020, à nouveau, donné l’occasion de préciser davantage les documents couverts par le secret. Les opposants ont cependant indiqué être dans l’impossibilité matérielle d’effectuer ce travail, ce malgré l’inventaire déjà fait par l’AFC suite à la perquisition. Or cet inventaire permettait à tout le moins aux opposants, qui sont censés le mieux connaître le contenu des pièces mises sous scellés, de décrire au moins sommairement les documents couverts par le secret de l’avocat et pour quelle raison. En effet, dit inventaire contient un libellé des documents sous scellés, lequel aurait pu permettre aux opposants de savoir et indiquer plus précisément les documents couverts par le secret professionnel, d’autant plus qu’ils ont récolté ces pièces afin de créer la « Data Room Avocats » en 2015. Un tel travail ayant été alors effectué, les opposants devaient vraisemblablement être en mesure de connaître le contenu des classeurs sis dans ce local. Il ne revient en l’espèce pas à la Cour de céans
d’effectuer le travail incombant aux opposants, de sorte que, faute d’avoir rendu vraisemblable leur intérêt au maintien du secret – pour chacun des documents sous scellés inventorié par l’AFC – la demande de levée des scellés doit être admise.
5. Les opposants, qui succombent, supporteront solidairement un émolument, lequel est fixé à CHF 3'000.-- (art. 73
SR 173.71 Legge federale del 19 marzo 2010 sull'organizzazione delle autorità penali della Confederazione (Legge sull'organizzazione delle autorità penali, LOAP) - Legge sull'organizzazione delle autorità penali LOAP Art. 73 Spese e indennità - 1 Il Tribunale penale federale disciplina in un regolamento: |
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1 | Il Tribunale penale federale disciplina in un regolamento: |
a | il calcolo delle spese procedurali; |
b | gli emolumenti; |
c | le spese ripetibili, le indennità per la difesa d'ufficio, per il gratuito patrocinio, per i periti e per i testimoni. |
2 | Gli emolumenti sono fissati in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale, della situazione finanziaria delle parti e dell'onere della cancelleria. |
3 | Gli emolumenti variano da un minimo di 200 franchi fino a un massimo di 100 000 franchi per ognuna delle seguenti procedure: |
a | procedura preliminare; |
b | procedura di primo grado; |
c | procedura di ricorso. |
SR 313.0 Legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo (DPA) DPA Art. 25 - 1 La Corte dei reclami penali del Tribunale penale federale30 decide i reclami e le contestazioni che le sono deferiti in virtù della presente legge. |
|
1 | La Corte dei reclami penali del Tribunale penale federale30 decide i reclami e le contestazioni che le sono deferiti in virtù della presente legge. |
2 | In quanto sia necessario per la decisione da prendere, la Corte dei reclami penali ordina l'assunzione delle prove; a tal fine essa può ricorrere ai servigi dell'amministrazione in causa come anche a quelli del giudice istruttore federale della regione linguistica corrispondente. |
3 | Qualora la tutela d'importanti interessi pubblici o privati lo richieda, la Corte dei reclami penali prende cognizione della prova escludendo il reclamante o il richiedente. |
4 | L'onere delle spese per la procedura di reclamo davanti alla Corte dei reclami penali si determina secondo l'articolo 73 della legge del 19 marzo 201031 sull'organizzazione delle autorità penali.32 |
SR 173.713.162 Regolamento del Tribunale penale federale del 31 agosto 2010 sulle spese, gli emolumenti, le ripetibili e le indennità della procedura penale federale (RSPPF) RSPPF Art. 5 Basi di calcolo - Gli emolumenti sono fissati in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale, della situazione finanziaria delle parti e dell'onere di lavoro della cancelleria. |
SR 173.713.162 Regolamento del Tribunale penale federale del 31 agosto 2010 sulle spese, gli emolumenti, le ripetibili e le indennità della procedura penale federale (RSPPF) RSPPF Art. 8 Emolumenti riscossi davanti alla Corte dei reclami penali - (art. 73 cpv. 3 lett. c LOAP, art. 63 cpv. 4bis e 5 PA, art. 25 cpv. 4 DPA) |
|
1 | Per la procedura di reclamo ai sensi degli articoli 393 e seguenti del CPP12 e secondo il DPA possono essere riscossi degli emolumenti da 200 a 50 000 franchi. |
2 | Gli emolumenti per le altre procedure condotte secondo il CPP variano tra 200 e 20 000 franchi. |
3 | Gli emolumenti riscossi per le procedure ai sensi della PA variano: |
a | per le cause in cui non entra in linea di conto alcun interesse finanziario: da 100 a 5000 franchi; |
b | per le altre cause: da 100 a 50 000 franchi. |
Par ces motifs, la Cour des plaintes prononce:
1. C. Ltd et B. Ltd sont admises en qualité de parties à la procédure BE.2019.6.
2. La requête de levée des scellés est admise.
3. Un émolument de CHF 3'000.-- est mis à la charge solidaire des opposants.
Bellinzone, le 19 juin 2020
Au nom de la Cour des plaintes
du Tribunal pénal fédéral
La vice-présidente: La greffière:
Distribution
- Administration fédérale des contributions
- Mes Pierre-Alain Guillaume et Anna Pivin, avocats
Indication des voies de recours
Dans les 30 jours qui suivent leur notification, les arrêts de la Cour des plaintes relatifs aux mesures de contrainte sont sujets à recours devant le Tribunal fédéral (art. 79 et 100 al. 1 de la loi fédérale du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral; LTF). La procédure est réglée par les art. 90 ss
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 90 Decisioni finali - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni che pongono fine al procedimento. |
Le recours ne suspend l’exécution de l’arrêt attaqué que si le juge instructeur l’ordonne (art. 103
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 103 Effetto sospensivo - 1 Di regola il ricorso non ha effetto sospensivo. |
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1 | Di regola il ricorso non ha effetto sospensivo. |
2 | Nei limiti delle conclusioni presentate, il ricorso ha effetto sospensivo: |
a | in materia civile, se è diretto contro una sentenza costitutiva; |
b | in materia penale, se è diretto contro una decisione che infligge una pena detentiva senza sospensione condizionale o una misura privativa della libertà; l'effetto sospensivo non si estende alla decisione sulle pretese civili; |
c | nei procedimenti nel campo dell'assistenza giudiziaria internazionale in materia penale, se è diretto contro una decisione di chiusura o contro qualsiasi altra decisione che autorizza la comunicazione di informazioni inerenti alla sfera segreta o la consegna di oggetti o beni; |
d | nei procedimenti nel campo dell'assistenza amministrativa internazionale in materia fiscale. |
3 | Il giudice dell'istruzione può, d'ufficio o ad istanza di parte, decidere altrimenti circa l'effetto sospensivo. |