Tribunale federale
Tribunal federal

{T 0/2}
6B 128/2008/sst

Urteil vom 19. Juni 2008
Strafrechtliche Abteilung

Besetzung
Bundesrichter Schneider, Präsident,
Bundesrichter Wiprächtiger, Favre,
Gerichtsschreiber Stohner.

Parteien
A.X.________,
B.X.________,
Beschwerdeführer, beide vertreten durch Advokat
Andrea Tarnutzer-Münch,

gegen

Staatsanwaltschaft des Kantons Basel-Landschaft, Bahnhofplatz 3a, 4410 Liestal,
Beschwerdegegnerin.

Gegenstand
Mehrfache Veruntreuung,

Beschwerde gegen das Urteil des Kantonsgerichts Basel-Landschaft, Abteilung Zivil- und Strafrecht, vom 25. September 2007.

Sachverhalt:

A.
Das Kantonsgericht des Kantons Basel-Landschaft befand die Ehegatten A.X.________ und B.X.________ am 25. September 2007 zweitinstanzlich der mehrfachen Veruntreuung (Art. 138 Ziff. 1 Abs. 2
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 138 - 1. Quiconque, pour se procurer ou procurer à un tiers un enrichissement illégitime, s'approprie une chose mobilière appartenant à autrui et qui lui a été confiée,
1    Quiconque, pour se procurer ou procurer à un tiers un enrichissement illégitime, s'approprie une chose mobilière appartenant à autrui et qui lui a été confiée,
2    Si l'auteur agit en qualité de membre d'une autorité, de fonctionnaire, de tuteur, de curateur, de gérant de fortunes ou dans l'exercice d'une profession, d'une industrie ou d'un commerce auquel les pouvoirs publics l'ont autorisé, il est puni d'une peine privative de liberté de dix ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
StGB) schuldig und verurteilte sie zu Geldstrafen von 90 respektive 120 Tagessätzen, unter Gewährung des bedingten Strafvollzugs bei einer Probezeit von zwei Jahren.

B.
A.X.________ und B.X.________ führen Beschwerde in Strafsachen mit den Anträgen, das Urteil des Kantonsgerichts des Kantons Basel-Landschaft vom 25. September 2007 sei aufzuheben, und sie seien freizusprechen. Des Weiteren ersuchen sie sinngemäss, ihrer Beschwerde aufschiebende Wirkung zuzuerkennen.

Erwägungen:

1.
1.1 Auf die Beschwerde ist einzutreten, da sie unter Einhaltung der gesetzlichen Frist (Art. 100 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
1    Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
2    Le délai de recours est de dix jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale;
c  les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants92 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants93.
d  les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets95.
3    Le délai de recours est de cinq jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change;
b  les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales.
4    Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national.
5    En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
6    ...96
7    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
BGG) und Form (Art. 42
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
BGG) von den in ihren Anträgen unterliegenden beschuldigten Personen (Art. 81 Abs. 1 lit. b Ziff. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 81 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière pénale quiconque:
1    A qualité pour former un recours en matière pénale quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire, et
b  a un intérêt juridique à l'annulation ou à la modification de la décision attaquée, soit en particulier:
b1  l'accusé,
b2  le représentant légal de l'accusé,
b3  le ministère public, sauf pour les décisions relatives à la mise en détention provisoire ou pour des motifs de sûreté, à la prolongation de la détention ou à sa levée,
b4  ...
b5  la partie plaignante, si la décision attaquée peut avoir des effets sur le jugement de ses prétentions civiles,
b6  le plaignant, pour autant que la contestation porte sur le droit de porter plainte,
b7  le Ministère public de la Confédération et les autorités administratives participant à la poursuite et au jugement des affaires pénales administratives selon la loi fédérale du 22 mars 1974 sur le droit pénal administratif56.
2    Une autorité fédérale a qualité pour recourir si le droit fédéral prévoit que la décision doit lui être communiquée.57
3    La qualité pour recourir contre les décisions visées à l'art. 78, al. 2, let. b, appartient également à la Chancellerie fédérale, aux départements fédéraux ou, pour autant que le droit fédéral le prévoie, aux unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions.
BGG) eingereicht wurde und sich gegen einen von einer letzten kantonalen Instanz (Art. 80
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 80 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance ou par la Cour des plaintes et la Cour d'appel du Tribunal pénal fédéral.49
1    Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance ou par la Cour des plaintes et la Cour d'appel du Tribunal pénal fédéral.49
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours. Sont exceptés les cas dans lesquels le code de procédure pénale du 5 octobre 2007 (CPP)50 prévoit un tribunal des mesures de contrainte ou un autre tribunal comme instance cantonale unique.51
BGG) gefällten Endentscheid (Art. 90
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure.
und 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
BGG) in Strafsachen (Art. 78 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 78 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière pénale.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière pénale.
2    Sont également sujettes au recours en matière pénale:
a  les décisions sur les prétentions civiles qui doivent être jugées en même temps que la cause pénale;
b  les décisions sur l'exécution de peines et de mesures.
BGG) richtet.

1.2 Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat (Art. 105 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
BGG). Die Feststellung des Sachverhaltes durch die Vorinstanz kann nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Verletzung von schweizerischem Recht im Sinne von Art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
BGG beruht (Art. 97 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
BGG; vgl. auch Art. 105 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
BGG). Die Wendung "offensichtlich unrichtig" entspricht dem Willkürbegriff im Sinne von Art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
BV (Botschaft des Bundesrates vom 28. Februar 2001 zur Totalrevision der Bundesrechtspflege, BBl 2001 S. 4338). Die Rüge der offensichtlich unrichtigen Feststellung des Sachverhalts, mithin der Verletzung des Willkürverbots, prüft das Bundesgericht gemäss Art. 106 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG nur insoweit, als sie in der Beschwerde explizit vorgebracht und substantiiert begründet worden ist (BGE 133 II 249 E. 1.4.3; 133 IV 286 E. 1.4).

2.
2.1 Die Vorinstanz geht von folgendem Sachverhalt aus (angefochtenes Urteil S. 5 - 7 unter Bezugnahme auf die Anklageschrift):
2.1.1 Im Jahr 1995 beschlossen Y.________ und sein Neffe B.X.________ (nachfolgend Beschwerdeführer genannt) sowie dessen Ehefrau A.X.________ (nachfolgend Beschwerdeführerin genannt) in der Schweiz eine Firma zu gründen, welche mit der von Y.________ beherrschten und in Belgrad domizilierten Firma T.a.________ zusammenarbeiten sollte. Bei der Kooperation ging es in erster Linie darum, dass die zu gründende Handelsgesellschaft die Verteilung von Betriebsstoffen zwischen der Firma V.________ International Europe in Holland (nachfolgend Firma V.________ genannt) und der T.a.________ in Belgrad vornehmen sollte, um auf diese Weise die im ehemaligen Jugoslawien bestehenden Handels- und Finanzierungsschwierigkeiten zu umgehen. Am 20. Dezember 1995 wurde die T.b.________ GmbH mit Sitz in Reinach gegründet und im Handelsregister des Kantons Basel-Landschaft eingetragen (vorinstanzliche Akten act. 25). Eingetragene Personen waren die Ehefrau von Y.________ und die Beschwerdeführerin als Gesellschafterinnen und Geschäftsführerinnen mit Einzelunterschrift. Dem Beschwerdeführer wurde die Einzelprokura erteilt. Y.________ gewährte der T.b.________ GmbH in der Folge am 27. Februar und am 14. März 1996 zwei Darlehen in der Gesamthöhe von DEM
135'000.--, welche von der Darlehensnehmerin mit einem Jahreszins von 11 % verzinst werden mussten (vorinstanzliche Akten act. 29, 1543-1545). Darüber hinaus räumte Y.________ den Beschwerdeführenden Vollmachten über seine Bankkonti in der Schweiz ein. Am 22. Juli 1996 schlossen der Beschwerdeführer und die Ehefrau von Y.________ einen notariell beurkundeten Kauf- und Abtretungsvertrag über die Frau Y.________ gehörende Stammeinlage an der T.b.________ GmbH ab, worauf der Beschwerdeführer als Gesellschafter und Geschäftsführer mit Einzelunterschrift im Handelsregister eingetragen wurde (vorinstanzliche Akten act. 27, 449-451).
-:-
-:-
Im Jahr 1997 kaufte der Beschwerdeführer die C.________ AG mit Sitz in Schaan in Liechtenstein (nachfolgend C.________ AG genannt), wobei er am 7. Juli 1999 im Handelsregister als Verwaltungsrat und Direktor mit Einzelzeichnungsrecht eingetragen wurde (vorinstanzliche Akten act. 2957-2961, 2965-2983, 2999). Im Jahre 1999 bestand die Geschäftstätigkeit der C.________ AG darin, zwischen der Firma V.________, der T.b.________ GmbH sowie der T.a.________ Finanztransaktionen durchzuführen mit dem Zweck, Schulden zwischen den genannten Gesellschaften auszugleichen (vorinstanzliche Akten act. 2999). Im Sommer 1998 kam die T.a.________ ihren Zahlungspflichten gegenüber der T.b.________ GmbH für Lieferungen von Firma V.________-Betriebsstoffen nicht mehr nach, und bis im März 1999 liefen Schulden der T.a.________. in der Höhe von DEM 1'081'960.10 auf (vorinstanzliche Akten act. 541, 553-567). In der Folge war die T.b.________ GmbH ihrerseits nicht mehr in der Lage, ihren Zahlungsverpflichtungen gegenüber der Firma V.________ nachzukommen.
2.1.2 Mit Schreiben vom 22. März 1999 erhob Y.________ schwere Vorwürfe gegen den Beschwerdeführer, indem er dessen persönliches wie auch geschäftliches Verhalten kritisierte. Gleichzeitig kündigte er ihm an, ihn aus dem weiteren Geschäft mit der Firma V.________ auszuschliessen (vorinstanzliche Akten act. 1883-1892). Mit Faxschreiben vom 24. März 1999 teilte Y.________ der Firma V.________ bzw. deren Manager Z.________ mit, dass er die Geschäfte inskünftig direkt zwischen der T.a.________ und der Firma V.________, d.h. unter Ausschluss der T.b.________ GmbH und der beiden Beschwerdeführenden, abwickeln wolle (vorinstanzliche Akten act. 1893). Zwischen April und August 1999 kam es zwischen dem Beschwerdeführer, Y.________ sowie Vertretern der Firma V.________ zu verschiedenen Treffen, anlässlich welchen unter anderem über die Tilgung der Schulden der T.b.________ GmbH gegenüber der Firma V.________ wie auch über die Schuldenregulierung zwischen der T.b.________ GmbH einerseits und der T.a.________. andererseits diskutiert wurde. Mit Schreiben vom 15. Juli 1999 erklärte sich die Firma V.________ gegenüber der T.a.________. damit einverstanden, dass letztere anstelle der T.b.________ GmbH fällige Rechnungen gegenüber der Firma
V.________ begleichen würde. Gleichzeitig kündigte die Firma V.________ an, direkte Geschäftsbeziehungen mit der T.a.________ aufnehmen zu wollen (vorinstanzliche Akten act. 1899-1902).
Mit Faxschreiben vom 31. August 1999 informierte Z.________ im Namen der Firma V.________ die T.a.________ bzw. Y.________, dass sie mit der T.b.________ GmbH eine Einigung über die Begleichung der ausstehenden Rechnungen sowie über die künftige Verkaufsstrategie in Serbien und Montenegro erzielt hätten, und dass inzwischen beträchtliche Zahlungen aus der Schweiz geleistet worden seien. Der Beschwerdeführer werde somit eine neue Verkaufsorganisation in Serbien und Montenegro für den Vertrieb von Firma V.________-Produkten aufbauen. Die Firma V.________ bedauere, nicht länger mit der "alten" T.________ Struktur zusammenarbeiten zu können (vorinstanzliche Akten act. 1697). Noch gleichentags widerrief Y.________ die den beiden Beschwerdeführenden eingeräumten Bankvollmachten per 3. September 1999 (vorinstanzliche Akten act. 2683).
Mit Verfügung vom 29. August 2000 eröffnete der Konkursrichter schliesslich über die T.b.________ GmbH den Konkurs (vorinstanzliche Akten act. 827). Das Konkursverfahren wurde mit Verfügung vom 9. Oktober 2000 mangels Aktiven eingestellt (vorinstanzliche Akten act. 885).

2.2 Die Vorinstanz lastet den Beschwerdeführenden an, die der T.b.________ im Jahre 1996 von Y.________ gewährten Darlehen samt Zinsen diesem vorerst auf dessen Konto überwiesen zu haben, um die Beträge alsdann mit Hilfe der ihnen eingeräumten Vollmachten wieder abzuheben und zu eigenen Zwecken bzw. zur Begleichung der Schulden der T.b.________ gegenüber der Firma V.________ zu verwenden.
Konkret haben die beiden Beschwerdeführenden am 31. März 1999 vom Konto der T.b.________ GmbH einen Betrag von insgesamt DEM 154'127.42 als Darlehens- und Zinsrückzahlung für die Jahre 1998 und 1999 auf das Konto von Y.________ einbezahlt (vgl. vorinstanzliche Akten act. 47, 479-485, 1551-1557). Gleichzeitig, d.h. mit Zahlungsauftrag vom 31. März 1999, beauftragten sie die Bank, per 2. April 1999 vom Konto von Y.________ die Summe von DEM 135'000.-- auf ein Konto der C.________ AG zu überweisen (vorinstanzliche Akten act. 47, 49). Ferner hob die Beschwerdeführerin am 9. April 1999 vom Konto von Y.________ DEM 28'280.-- ab (vorinstanzliche Akten act. 55). Im Ergebnis befand die Vorinstanz die beiden Beschwerdeführenden insoweit der mehrfachen Veruntreuung für schuldig.
Die Vorinstanz hat in ihrer Begründung ausgeführt, kurz vor der in Frage stehenden Transaktion vom 31. März 1999 sei ein Zwist zwischen den Beschwerdeführenden und Y.________ ausgebrochen. Es habe sich ein Konkurrenzkampf um die exklusive Zusammenarbeit mit der Firma V.________ entwickelt, und Y.________ habe dem Beschwerdeführer mit Schreiben vom 22. März 1999 mitgeteilt, ihn aus dem weiteren Geschäft mit der Firma V.________ auszuschliessen. Vor diesem Hintergrund erscheine es nicht glaubhaft, dass Y.________ damit einverstanden gewesen sein soll, mit seinen privaten Geldern die Geschäftsschulden der T.b.________ GmbH gegenüber der Firma V.________ zu tilgen. Es sei denn auch bezeichnend, dass Y.________ an dem Tag, an welchem er von den Zahlungen der Beschwerdeführenden an die Firma V.________ erfahren habe und von der Firma V.________ über deren künftige ausschliessliche Zusammenarbeit mit der T.b.________ GmbH in der Schweiz orientiert worden sei, die den Beschwerdeführenden ausgestellten Vollmachten widerrufen habe (Widerruf vom 31. August 1999; angefochtenes Urteil S. 12 mit Hinweis auf die vorinstanzlichen Akten act. 2683).

2.3 Die Beschwerdeführenden werfen der Vorinstanz in diesem Zusammenhang eine willkürliche Beweiswürdigung und als Folge daraus eine offensichtlich unrichtige Sachverhaltsfeststellung vor. Im Ergebnis verletze das angefochtene Urteil den aus der Unschuldsvermutung folgenden Grundsatz "in dubio pro reo".
Die Beschwerdeführenden machen insbesondere geltend, die von der Vorinstanz unter Bezugnahme auf das Schreiben von Y.________ vom 22. März 1999 gezogenen Schlüsse, das Vertrauensverhältnis zwischen ihnen und Y.________ sei gestört gewesen, und es habe ein eigentliches Konkurrenzverhältnis geherrscht, seien willkürlich und verletzten den Grundsatz "in dubio pro reo". In Tat und Wahrheit hätten sie auch nach diesem Zeitpunkt mit Y.________ und den Vertretern von Firma V.________ einen regen Austausch gepflegt, um eine Möglichkeit zur Schuldensanierung zu finden (Beschwerde S. 19 f. ). Die Vorinstanz habe den Sachverhalt auch insoweit willkürlich festgestellt und hierdurch die Unschuldsvermutung verletzt, als dass sie es gestützt auf das von Z.________ im Namen der Firma V.________ mit Datum vom 31. August 1999 verfasste Faxschreiben als nachgewiesen erachtet habe, dass die Zahlungen an die Firma V.________ von der T.b.________ GmbH geleistet worden seien. Vielmehr sei davon auszugehen, dass die Überweisungen nicht nur im Namen der T.b.________ GmbH, sondern auch in jenem von Y.________ erfolgt seien (Beschwerde S. 25).

2.4 Willkür im Sinne von Art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
BV liegt nach ständiger bundesgerichtlicher Rechtsprechung einzig vor, wenn der angefochtene Entscheid auf einer schlechterdings unhaltbaren oder widersprüchlichen Beweiswürdigung beruht bzw. im Ergebnis offensichtlich unhaltbar ist, mit der tatsächlichen Situation in klarem Widerspruch steht, eine Norm oder einen unumstrittenen Rechtsgrundsatz krass verletzt oder in stossender Weise dem Gerechtigkeitsgedanken zuwiderläuft (BGE 129 I 173 E. 3.1 mit Hinweisen). Dass das angefochtene Urteil mit der Darstellung der Beschwerdeführenden nicht übereinstimmt oder eine andere Lösung oder Würdigung vertretbar erscheint oder gar vorzuziehen wäre, genügt praxisgemäss für die Begründung von Willkür nicht (BGE 131 IV 100 nicht publ. E. 4.1; 127 I 54 E. 2b mit Hinweisen).
Als Beweiswürdigungsregel besagt der aus der Unschuldsvermutung (Art. 32 Abs. 1
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 32 Procédure pénale - 1 Toute personne est présumée innocente jusqu'à ce qu'elle fasse l'objet d'une condamnation entrée en force.
1    Toute personne est présumée innocente jusqu'à ce qu'elle fasse l'objet d'une condamnation entrée en force.
2    Toute personne accusée a le droit d'être informée, dans les plus brefs délais et de manière détaillée, des accusations portées contre elle. Elle doit être mise en état de faire valoir les droits de la défense.
3    Toute personne condamnée a le droit de faire examiner le jugement par une juridiction supérieure. Les cas où le Tribunal fédéral statue en instance unique sont réservés.
BV und Art. 6 Ziff. 2
IR 0.101 Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH)
CEDH Art. 6 Droit à un procès équitable - 1. Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Le jugement doit être rendu publiquement, mais l'accès de la salle d'audience peut être interdit à la presse et au public pendant la totalité ou une partie du procès dans l'intérêt de la moralité, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, lorsque les intérêts des mineurs ou la protection de la vie privée des parties au procès l'exigent, ou dans la mesure jugée strictement nécessaire par le tribunal, lorsque dans des circonstances spéciales la publicité serait de nature à porter atteinte aux intérêts de la justice.
1    Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Le jugement doit être rendu publiquement, mais l'accès de la salle d'audience peut être interdit à la presse et au public pendant la totalité ou une partie du procès dans l'intérêt de la moralité, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, lorsque les intérêts des mineurs ou la protection de la vie privée des parties au procès l'exigent, ou dans la mesure jugée strictement nécessaire par le tribunal, lorsque dans des circonstances spéciales la publicité serait de nature à porter atteinte aux intérêts de la justice.
2    Toute personne accusée d'une infraction est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie.
3    Tout accusé a droit notamment à:
a  être informé, dans le plus court délai, dans une langue qu'il comprend et d'une manière détaillée, de la nature et de la cause de l'accusation portée contre lui;
b  disposer du temps et des facilités nécessaires à la préparation de sa défense;
c  se défendre lui-même ou avoir l'assistance d'un défenseur de son choix et, s'il n'a pas les moyens de rémunérer un défenseur, pouvoir être assisté gratuitement par un avocat d'office, lorsque les intérêts de la justice l'exigent;
d  interroger ou faire interroger les témoins à charge et obtenir la convocation et l'interrogation des témoins à décharge dans les mêmes conditions que les témoins à charge;
e  se faire assister gratuitement d'un interprète, s'il ne comprend pas ou ne parle pas la langue employée à l'audience.
EMRK) abgeleitete Grundsatz "in dubio pro reo", dass sich das Strafgericht nicht von einem für die Beschuldigten ungünstigen Sachverhalt überzeugt erklären darf, wenn bei objektiver Betrachtung Zweifel bestehen, ob sich der Sachverhalt so verwirklicht hat. Inwiefern dieser Grundsatz verletzt ist, prüft das Bundesgericht unter dem Gesichtspunkt der Willkür, d.h. es greift nur ein, wenn das Sachgericht die Beschuldigten verurteilte, obgleich bei objektiver Würdigung des Beweisergebnisses offensichtlich erhebliche bzw. schlechterdings nicht zu unterdrückende Zweifel an deren Schuld fortbestanden. Bloss abstrakte und theoretische Zweifel sind nicht massgebend, weil solche immer möglich sind und absolute Gewissheit nicht verlangt werden kann (BGE 127 I 38 E. 2 und 4 mit Hinweisen).

2.5 Die Vorinstanz ist nicht in Willkür verfallen, indem sie gefolgert hat, es sei im März 1999 zwischen den Beschwerdeführenden und Y.________ ein Konkurrenzkampf um die exklusive Zusammenarbeit mit der Firma V.________ entbrannt. Dieser Schluss lässt sich auf das erwähnte Schreiben von Y.________ vom 22. März 1999 (vorinstanzliche Akten act. 1883 - 1892), dessen Faxschreiben an die Firma V.________ vom 24. März 1999 wie auch auf die Aussagen der Beschwerdeführenden und von Z.________ stützen:
So setzte Y.________ die Firma V.________ am 24. März 1999 von seinem Ansinnen in Kenntnis, die künftigen Geschäfte direkt, d.h. unter Ausschluss der T.b.________ GmbH, abzuwickeln (angefochtenes Urteil S. 12 mit Hinweis auf die vorinstanzliche Akten act. 1893). Bei der Einvernahme vor der ersten Instanz räumte der Beschwerdeführer unter Bezugnahme auf die beiden Schreiben vom 22. und 24 März 1999 ausdrücklich ein, im 1. Quartal 1999 hätten sich erste Probleme ergeben, und Y.________ habe erklärt, er wolle die Geschäfte in Zukunft direkt mit der Firma V.________ - und nicht mehr via die T.b.________ GmbH - abschliessen. Die Beschwerdeführerin sagte aus, Y.________ habe sie und ihren Mann umgehen und direkt mit der Firma V.________ geschäftlich verkehren wollen (angefochtenes Urteil S. 12 mit Hinweis auf die vorinstanzlichen Akten act. 3593). Ebenso bestätigte Z.________, die T.a.________ habe Anfang 1999 unter Umgehung der T.b.________ GmbH direkte Vereinbarungen mit der Firma V.________ treffen wollen (angefochtenes Urteil S. 12 mit Hinweis auf die vorinstanzlichen Akten act. 2183).
Demgegenüber lässt sich entgegen der Auffassung der Beschwerdeführenden aus dem Umstand, dass sie sich zwischen April und August 1999 mit Y.________ und den Vertretern der Firma V.________ zu Besprechungen trafen, nicht der Schluss ziehen, es habe kein Konkurrenzverhältnis zwischen der T.a.________ und der T.b.________ GmbH bestanden. Vielmehr scheint naheliegend, dass es anlässlich dieser Treffen nicht nur um die Schuldentilgung, sondern auch um die Klärung der zukünftigen Geschäftsbeziehungen ging. Wie die Vorinstanz willkürfrei erwogen hat, ist denn auch die Tatsache, dass Y.________ am Tag, an welchem er von den Überweisungen der Beschwerdeführenden an die Firma V.________ erfuhr und über die künftige exklusive Zusammenarbeit der Firma V.________ mit der T.b.________ GmbH in Kenntnis gesetzt wurde, die den Beschwerdeführenden ausgestellten Vollmachten widerrief, als Indiz dafür zu werten, dass die von den Beschwerdeführenden der Firma V.________ aus dem Privatvermögen von Y.________ geleisteten Zahlungen dessen Weisungen und Interessen zuwiderliefen.
Schliesslich ist darauf hinzuweisen, dass Z.________ im Faxschreiben vom 31. August 1999 an Y.________ ausdrücklich festhielt, er wolle diesen darüber informieren, dass die Firma V.________ mit der T.b.________ GmbH eine Einigung über die ausstehenden Rechnungen und die zukünftige Verkaufsstrategie erzielt habe und in der Zwischenzeit substanzielle Zahlungen aus der Schweiz eingegangen seien. Vor diesem Hintergrund ist die Annahme der Vorinstanz, diese Beträge seien von der T.b.________ GmbH einbezahlt worden, keineswegs unhaltbar.
Die Vorinstanz hat somit die Beweise nicht willkürlich gewürdigt und den Sachverhalt nicht willkürlich festgestellt. Es liegt keine Verletzung des Grundsatzes "in dubio pro reo" vor.

3.
3.1 Die Beschwerdeführenden bringen weiter vor, der objektive Tatbestand der Veruntreuung sei nicht erfüllt, da Y.________ als Treugeber seine Verfügungsmacht über seine Bankkonti nie vollständig aufgegeben habe. Ferner seien die beiden Vermögensverfügungen vom 31. März und 9. April 1999 in Einklang mit den Weisungen von Y.________ und in dessen Interesse getätigt worden (Beschwerde S. 17 f.).
Zu verneinen sei auch der subjektive Tatbestand der Veruntreuung, da sie nicht in unrechtmässiger Bereicherungsabsicht gehandelt hätten. Einerseits seien sie davon ausgegangen, sie könnten durch die Transaktionen einen Teil ihres Gewinnanspruchs gegenüber Y.________ verrechnen. Insoweit sei es irrelevant, dass eine Verrechnung zivilrechtlich gar nicht zulässig gewesen sei. Entscheidend sei, dass der Verrechnungsanspruch in ihrer Vorstellung bestanden habe und Y.________ mit ihrem Vorgehen einverstanden gewesen sei (Beschwerde S. 23 f.). Durch die nachfolgende Überweisung der sich seit April 1999 durch Verrechnung in ihrem Eigentum befindlichen Darlehensbeiträge an die Firma V.________ hätten sie andererseits einzig den Weisungen und Interessen von Y.________ entsprechend bei der Firma V.________ bestehende Schulden beglichen (Beschwerde S. 25).

3.2 Die Vorinstanz hat erwogen, die Beschwerdeführenden seien von Y.________ bevollmächtigt gewesen und hätten ohne dessen Mitwirkung über dessen Konti verfügen können. Aufgrund der Beweiswürdigung sei erstellt, dass sich zwischen den Beschwerdeführenden und Y.________ ein Konkurrenzverhältnis entwickelt habe. Die von den Beschwerdeführenden nicht bestrittenen Vermögensverfügungen seien daher entgegen dem Willen und den Interessen von Y.________ vorgenommen worden (angefochtenes Urteil S. 12 f.). Die Beschwerdeführenden hätten sowohl Kenntnis von der wirtschaftlichen Fremdheit als auch von der Weisungswidrigkeit der Verwendung der Vermögenswerte gehabt. Sie hätten bewusst und willentlich den Interessen von Y.________ zuwider gehandelt. Soweit sich die Beschwerdeführenden auf Verrechnung berufen würden, sei ihnen vorab entgegen zu halten, dass sich ein allfälliger Gewinnanspruch nicht gegen Y.________ persönlich, sondern gegen die T.a.________ gerichtet hätte. Objektiv sei eine Verrechnung daher mangels Parteiidentität gar nicht möglich gewesen. Ausserdem hätten die Beschwerdeführenden diesfalls das Darlehen Y.________ gar nicht erst zurückzahlen müssen, sondern sie hätten auch ohne Rücküberweisung und anschliessende Weiterleitung
auf das Konto der C.________ AG die Verrechnung erklären können. Die Behauptung der Beschwerdeführenden, sie seien von der Zulässigkeit ihrer Art der Verrechnung ausgegangen, sei daher nicht glaubhaft. Vielmehr hätten sie beabsichtigt, sich mit der Begleichung von Schulden der T.b.________ GmbH bei der Firma V.________ mittels des privaten Geldes von Y.________ die künftige exklusive Zusammenarbeit mit der Firma V.________ zu sichern, was ihnen im Übrigen auch gelungen sei. Dies komme im Ergebnis einer wirtschaftlichen Besserstellung gleich, weshalb das Tatbestandsmerkmal des Handelns in unrechtmässiger Bereicherungsabsicht zu bejahen sei (angefochtenes Urteil S. 14 f.).
3.3
3.3.1 Gemäss Art. 138 Ziff. 1 Abs. 2
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 138 - 1. Quiconque, pour se procurer ou procurer à un tiers un enrichissement illégitime, s'approprie une chose mobilière appartenant à autrui et qui lui a été confiée,
1    Quiconque, pour se procurer ou procurer à un tiers un enrichissement illégitime, s'approprie une chose mobilière appartenant à autrui et qui lui a été confiée,
2    Si l'auteur agit en qualité de membre d'une autorité, de fonctionnaire, de tuteur, de curateur, de gérant de fortunes ou dans l'exercice d'une profession, d'une industrie ou d'un commerce auquel les pouvoirs publics l'ont autorisé, il est puni d'une peine privative de liberté de dix ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
StGB wird wegen Veruntreuung mit Freiheitsstrafe bis zu fünf Jahren oder mit Geldstrafe bestraft, wer ihm anvertraute Vermögenswerte unrechtmässig in seinem oder eines anderen Nutzen verwendet (Delikt gegen den Vermögenswert). Die tatbestandsmässige Handlung besteht bei der Veruntreuung von Vermögenswerten in einem Verhalten, durch welches der Täter eindeutig seinen Willen bekundet, den obligatorischen Anspruch des Treugebers zu vereiteln (BGE 133 IV 21 E. 6.1.1; 121 IV 23 E. 1c mit Hinweisen). Die Gefährdung der Verwirklichung des obligatorischen Anspruchs des Treugebers bedeutet für diesen einen Vermögensschaden. Mit dieser Form der Veruntreuung wurde ein Auffangtatbestand zur so genannten Gutsveruntreuung gemäss Art. 138 Ziff.1 Abs. 1
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 138 - 1. Quiconque, pour se procurer ou procurer à un tiers un enrichissement illégitime, s'approprie une chose mobilière appartenant à autrui et qui lui a été confiée,
1    Quiconque, pour se procurer ou procurer à un tiers un enrichissement illégitime, s'approprie une chose mobilière appartenant à autrui et qui lui a été confiée,
2    Si l'auteur agit en qualité de membre d'une autorité, de fonctionnaire, de tuteur, de curateur, de gérant de fortunes ou dans l'exercice d'une profession, d'une industrie ou d'un commerce auquel les pouvoirs publics l'ont autorisé, il est puni d'une peine privative de liberté de dix ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
StGB geschaffen, wonach sich strafbar macht, wer sich eine ihm anvertraute fremde bewegliche Sache in Bereicherungsabsicht aneignet. Die Tatbestandsvariante von Abs. 2 soll diejenigen Fälle erfassen, die Abs. 1 strukturell gleichwertig sind, bei denen jedoch aus zivilrechtlichen Gründen die Fremdheit der Sache nicht gegeben oder zweifelhaft ist. Forderungen und Buchgeld gelten als Vermögenswerte im Sinne von Art. 138 Ziff. 1 Abs. 2
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 138 - 1. Quiconque, pour se procurer ou procurer à un tiers un enrichissement illégitime, s'approprie une chose mobilière appartenant à autrui et qui lui a été confiée,
1    Quiconque, pour se procurer ou procurer à un tiers un enrichissement illégitime, s'approprie une chose mobilière appartenant à autrui et qui lui a été confiée,
2    Si l'auteur agit en qualité de membre d'une autorité, de fonctionnaire, de tuteur, de curateur, de gérant de fortunes ou dans l'exercice d'une profession, d'une industrie ou d'un commerce auquel les pouvoirs publics l'ont autorisé, il est puni d'une peine privative de liberté de dix ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
StGB (Marcel A. Niggli/
Christof Riedo, Basler Kommentar StGB II, 2. Aufl., 2007, Art. 138
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 138 - 1. Quiconque, pour se procurer ou procurer à un tiers un enrichissement illégitime, s'approprie une chose mobilière appartenant à autrui et qui lui a été confiée,
1    Quiconque, pour se procurer ou procurer à un tiers un enrichissement illégitime, s'approprie une chose mobilière appartenant à autrui et qui lui a été confiée,
2    Si l'auteur agit en qualité de membre d'une autorité, de fonctionnaire, de tuteur, de curateur, de gérant de fortunes ou dans l'exercice d'une profession, d'une industrie ou d'un commerce auquel les pouvoirs publics l'ont autorisé, il est puni d'une peine privative de liberté de dix ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
StGB N. 25 und N. 29).

Nach der Rechtsprechung gilt als anvertraut, was jemand mit der Verpflichtung empfängt, es in bestimmter Weise im Interesse des Treugebers zu verwenden, insbesondere es zu verwahren, zu verwalten oder einem anderen abzuliefern (BGE 120 IV 117 E. 2b). Ausreichend ist, dass der Täter ohne Mitwirkung des Treugebers über die Werte verfügen kann, ihm mithin Zugriff auf das fremde Vermögen eingeräumt worden ist (BGE 133 IV 21 E. 6.2 mit Hinweisen; 119 IV 127; 117 IV 429 E. 3b/cc; 109 IV 27 E. 3; kritisch hierzu Niggli/Riedo, a.a.O., Art. 138 N. 91). Dementsprechend gilt auch ein Bankkonto, für welches dem Täter eine Vollmacht erteilt wurde, als anvertrauter Vermögenswert - unabhängig davon, ob der Kontoinhaber noch darüber verfügen kann oder nicht (vgl. BGE 119 IV 127 E. 2).
3.3.2 Der subjektive Tatbestand erfordert Vorsatz und ein Handeln in unrechtmässiger Bereicherungsabsicht (BGE 129 IV 257 E. 2.2.1). Als Bereicherung gilt jede wirtschaftliche Besserstellung, auf die ihr Empfänger keinen Rechtsanspruch besitzt (BGE 114 IV 133 E. 2b; Andreas Donatsch, Strafrecht III - Delikte gegen den Einzelnen, 9. Aufl., 2008, S. 85 ff.). In der Regel ist mit der Aneignung auch eine Bereicherung verbunden. Die Absicht, sich unrechtmässig zu bereichern, kann jedoch insbesondere entfallen, wenn sich der Täter für eine fällige Forderung Befriedigung verschafft, oder wenn er sich auf Verrechnung berufen will und davon überzeugt ist, dass seine eigene Forderung verrechnet werden darf. Was die Absicht unrechtmässiger Bereicherung in diesem Fall ausschliesst, ist nicht das objektive Bestehen einer Forderung. Es kommt daher nicht darauf an, ob und wann ein Täter eine allfällige Verrechnungserklärung abgegeben hat, und ob eine solche Erklärung objektiv zulässig war oder nicht. Entscheidend ist einzig seine Absicht im Moment der Aneignung, d.h. ob die eigene Forderung in der Vorstellung des Täters bestand (Urteil des Bundesgerichts 6S.96/2003 vom 4. August 2003, E. 1.6, publ. in: Pra 2004 Nr. 47 S. 239; Niggli/Riedo,
a.a.O., vor Art. 137
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 137 - 1. Quiconque, pour se procurer ou procurer à un tiers un enrichissement illégitime, s'approprie une chose mobilière appartenant à autrui est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire, en tant que les conditions prévues aux art. 138 à 140 ne sont pas réalisées.
1    Quiconque, pour se procurer ou procurer à un tiers un enrichissement illégitime, s'approprie une chose mobilière appartenant à autrui est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire, en tant que les conditions prévues aux art. 138 à 140 ne sont pas réalisées.
2    Si l'auteur a trouvé la chose ou si celle-ci est tombée en son pouvoir indépendamment de sa volonté,
StGB N. 76; Stefan Trechsel, Schweizerisches Strafgesetzbuch, Kurzkommentar, 2. Aufl., 1997, N. 14 vor Art. 137
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 137 - 1. Quiconque, pour se procurer ou procurer à un tiers un enrichissement illégitime, s'approprie une chose mobilière appartenant à autrui est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire, en tant que les conditions prévues aux art. 138 à 140 ne sont pas réalisées.
1    Quiconque, pour se procurer ou procurer à un tiers un enrichissement illégitime, s'approprie une chose mobilière appartenant à autrui est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire, en tant que les conditions prévues aux art. 138 à 140 ne sont pas réalisées.
2    Si l'auteur a trouvé la chose ou si celle-ci est tombée en son pouvoir indépendamment de sa volonté,
StGB).

3.4 Die Beschwerdeführenden konnten aufgrund der ihnen eingeräumten Vollmachten frei und und ohne die Mitwirkung von Y.________ über dessen Bankkonti verfügen. Die Vermögenswerte gelten damit im Sinne der bundesgerichtlichen Rechtsprechung als anvertraut, auch wenn Y.________ weiterhin verfügungsberechtigt blieb.
Die Beschwerdeführenden wussten um die wirtschaftliche Fremdheit der Vermögenswerte. Wie die Vorinstanz zutreffend ausgeführt hat, war vorliegend eine Verrechnung aufgrund der mangelnden Identität der Parteien ausgeschlossen, was den Beschwerdeführenden auch bewusst war, hätten sie sonst doch nicht zuerst die Darlehensschuld mitsamt Zinsen zurückbezahlt, sondern direkt die Verrechnung erklärt. In Einklang mit der Argumentation im angefochtenen Urteil ist es aufgrund der gesamten Umstände als erstellt anzusehen, dass die Beschwerdeführenden eine wirtschaftliche Besserstellung ihres Unternehmens, der T.b.________ GmbH, bezweckten und auch erreichten, indem sie Gelder von Y.________, über welche sie aufgrund ihrer Vollmachten verfügen konnten, via die C.________ AG, welche vom Beschwerdeführer beherrscht wurde und an welcher Y.________ nicht beteiligt war, an die Firma V.________ überwiesen, hierdurch einen erheblichen Teil ihrer Schulden beglichen und sich auf diese Weise die exklusive Zusammenarbeit mit der Firma V.________ sicherten. Mit ihrem den Interessen von Y.________ widersprechenden Vorgehen drängten sie die von diesem betriebene T.a.________ bewusst aus dem Geschäft mit der Firma V.________.
Im Übrigen sind, wie die Vorinstanz zu Recht festgehalten hat, die Vorbringen der Beschwerdeführenden insoweit widersprüchlich, als sie einerseits behaupten, sie hätten einen Gewinnanspruch gegenüber Y.________ gehabt, welchen sie verrechnen wollten, und andererseits geltend machen, sie hätten das Geld zu der (auch) im Interesse von Y.________ stehenden Schuldensanierung verwendet.
Die Vorinstanz hat kein Bundesrecht verletzt, indem sie den Tatbestand der Veruntreuung als erfüllt erachtet hat.

4.
Die Beschwerde ist folglich vollumfänglich abzuweisen. Bei diesem Ausgang des Verfahrens sind die bundesgerichtlichen Kosten den Beschwerdeführenden aufzuerlegen (Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
BGG). Mit dem Entscheid in der Sache wird das Gesuch um aufschiebende Wirkung gegenstandslos (vgl. Art. 103
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 103 Effet suspensif - 1 En règle générale, le recours n'a pas d'effet suspensif.
1    En règle générale, le recours n'a pas d'effet suspensif.
2    Le recours a effet suspensif dans la mesure des conclusions formulées:
a  en matière civile, s'il est dirigé contre un jugement constitutif;
b  en matière pénale, s'il est dirigé contre une décision qui prononce une peine privative de liberté ferme ou une mesure entraînant une privation de liberté; l'effet suspensif ne s'étend pas à la décision sur les prétentions civiles;
c  en matière d'entraide pénale internationale, s'il a pour objet une décision de clôture ou toute autre décision qui autorise la transmission de renseignements concernant le domaine secret ou le transfert d'objets ou de valeurs;
d  en matière d'assistance administrative fiscale internationale.
3    Le juge instructeur peut, d'office ou sur requête d'une partie, statuer différemment sur l'effet suspensif.
BGG).

Demnach erkennt das Bundesgericht:

1.
Die Beschwerde wird abgewiesen.

2.
Die Gerichtskosten von Fr. 4'000.-- werden den Beschwerdeführenden auferlegt.

3.
Dieses Urteil wird den Parteien und dem Kantonsgericht Basel-Landschaft, Abteilung Zivil- und Strafrecht, schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 19. Juni 2008
Im Namen der Strafrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Der Gerichtsschreiber:

Schneider Stohner
Information de décision   •   DEFRITEN
Document : 6B_128/2008
Date : 19 juin 2008
Publié : 07 juillet 2008
Source : Tribunal fédéral
Statut : Non publié
Domaine : Infractions
Objet : Mehrfache Veruntreuung


Répertoire des lois
CEDH: 6
IR 0.101 Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH)
CEDH Art. 6 Droit à un procès équitable - 1. Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Le jugement doit être rendu publiquement, mais l'accès de la salle d'audience peut être interdit à la presse et au public pendant la totalité ou une partie du procès dans l'intérêt de la moralité, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, lorsque les intérêts des mineurs ou la protection de la vie privée des parties au procès l'exigent, ou dans la mesure jugée strictement nécessaire par le tribunal, lorsque dans des circonstances spéciales la publicité serait de nature à porter atteinte aux intérêts de la justice.
1    Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Le jugement doit être rendu publiquement, mais l'accès de la salle d'audience peut être interdit à la presse et au public pendant la totalité ou une partie du procès dans l'intérêt de la moralité, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, lorsque les intérêts des mineurs ou la protection de la vie privée des parties au procès l'exigent, ou dans la mesure jugée strictement nécessaire par le tribunal, lorsque dans des circonstances spéciales la publicité serait de nature à porter atteinte aux intérêts de la justice.
2    Toute personne accusée d'une infraction est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie.
3    Tout accusé a droit notamment à:
a  être informé, dans le plus court délai, dans une langue qu'il comprend et d'une manière détaillée, de la nature et de la cause de l'accusation portée contre lui;
b  disposer du temps et des facilités nécessaires à la préparation de sa défense;
c  se défendre lui-même ou avoir l'assistance d'un défenseur de son choix et, s'il n'a pas les moyens de rémunérer un défenseur, pouvoir être assisté gratuitement par un avocat d'office, lorsque les intérêts de la justice l'exigent;
d  interroger ou faire interroger les témoins à charge et obtenir la convocation et l'interrogation des témoins à décharge dans les mêmes conditions que les témoins à charge;
e  se faire assister gratuitement d'un interprète, s'il ne comprend pas ou ne parle pas la langue employée à l'audience.
CP: 137 
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 137 - 1. Quiconque, pour se procurer ou procurer à un tiers un enrichissement illégitime, s'approprie une chose mobilière appartenant à autrui est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire, en tant que les conditions prévues aux art. 138 à 140 ne sont pas réalisées.
1    Quiconque, pour se procurer ou procurer à un tiers un enrichissement illégitime, s'approprie une chose mobilière appartenant à autrui est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire, en tant que les conditions prévues aux art. 138 à 140 ne sont pas réalisées.
2    Si l'auteur a trouvé la chose ou si celle-ci est tombée en son pouvoir indépendamment de sa volonté,
138
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 138 - 1. Quiconque, pour se procurer ou procurer à un tiers un enrichissement illégitime, s'approprie une chose mobilière appartenant à autrui et qui lui a été confiée,
1    Quiconque, pour se procurer ou procurer à un tiers un enrichissement illégitime, s'approprie une chose mobilière appartenant à autrui et qui lui a été confiée,
2    Si l'auteur agit en qualité de membre d'une autorité, de fonctionnaire, de tuteur, de curateur, de gérant de fortunes ou dans l'exercice d'une profession, d'une industrie ou d'un commerce auquel les pouvoirs publics l'ont autorisé, il est puni d'une peine privative de liberté de dix ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
Cst: 9 
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
32
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 32 Procédure pénale - 1 Toute personne est présumée innocente jusqu'à ce qu'elle fasse l'objet d'une condamnation entrée en force.
1    Toute personne est présumée innocente jusqu'à ce qu'elle fasse l'objet d'une condamnation entrée en force.
2    Toute personne accusée a le droit d'être informée, dans les plus brefs délais et de manière détaillée, des accusations portées contre elle. Elle doit être mise en état de faire valoir les droits de la défense.
3    Toute personne condamnée a le droit de faire examiner le jugement par une juridiction supérieure. Les cas où le Tribunal fédéral statue en instance unique sont réservés.
LTF: 42 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
66 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
78 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 78 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière pénale.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière pénale.
2    Sont également sujettes au recours en matière pénale:
a  les décisions sur les prétentions civiles qui doivent être jugées en même temps que la cause pénale;
b  les décisions sur l'exécution de peines et de mesures.
80 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 80 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance ou par la Cour des plaintes et la Cour d'appel du Tribunal pénal fédéral.49
1    Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance ou par la Cour des plaintes et la Cour d'appel du Tribunal pénal fédéral.49
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours. Sont exceptés les cas dans lesquels le code de procédure pénale du 5 octobre 2007 (CPP)50 prévoit un tribunal des mesures de contrainte ou un autre tribunal comme instance cantonale unique.51
81 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 81 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière pénale quiconque:
1    A qualité pour former un recours en matière pénale quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire, et
b  a un intérêt juridique à l'annulation ou à la modification de la décision attaquée, soit en particulier:
b1  l'accusé,
b2  le représentant légal de l'accusé,
b3  le ministère public, sauf pour les décisions relatives à la mise en détention provisoire ou pour des motifs de sûreté, à la prolongation de la détention ou à sa levée,
b4  ...
b5  la partie plaignante, si la décision attaquée peut avoir des effets sur le jugement de ses prétentions civiles,
b6  le plaignant, pour autant que la contestation porte sur le droit de porter plainte,
b7  le Ministère public de la Confédération et les autorités administratives participant à la poursuite et au jugement des affaires pénales administratives selon la loi fédérale du 22 mars 1974 sur le droit pénal administratif56.
2    Une autorité fédérale a qualité pour recourir si le droit fédéral prévoit que la décision doit lui être communiquée.57
3    La qualité pour recourir contre les décisions visées à l'art. 78, al. 2, let. b, appartient également à la Chancellerie fédérale, aux départements fédéraux ou, pour autant que le droit fédéral le prévoie, aux unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions.
90 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure.
95 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
97 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
100 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
1    Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
2    Le délai de recours est de dix jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale;
c  les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants92 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants93.
d  les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets95.
3    Le délai de recours est de cinq jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change;
b  les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales.
4    Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national.
5    En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
6    ...96
7    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
103 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 103 Effet suspensif - 1 En règle générale, le recours n'a pas d'effet suspensif.
1    En règle générale, le recours n'a pas d'effet suspensif.
2    Le recours a effet suspensif dans la mesure des conclusions formulées:
a  en matière civile, s'il est dirigé contre un jugement constitutif;
b  en matière pénale, s'il est dirigé contre une décision qui prononce une peine privative de liberté ferme ou une mesure entraînant une privation de liberté; l'effet suspensif ne s'étend pas à la décision sur les prétentions civiles;
c  en matière d'entraide pénale internationale, s'il a pour objet une décision de clôture ou toute autre décision qui autorise la transmission de renseignements concernant le domaine secret ou le transfert d'objets ou de valeurs;
d  en matière d'assistance administrative fiscale internationale.
3    Le juge instructeur peut, d'office ou sur requête d'une partie, statuer différemment sur l'effet suspensif.
105 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
106
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
Répertoire ATF
109-IV-27 • 114-IV-133 • 117-IV-429 • 119-IV-127 • 120-IV-117 • 121-IV-23 • 127-I-38 • 127-I-54 • 129-I-173 • 129-IV-257 • 131-IV-100 • 133-II-249 • 133-IV-21 • 133-IV-286
Weitere Urteile ab 2000
6B_128/2008 • 6S.96/2003
Répertoire de mots-clés
Trié par fréquence ou alphabet
1995 • acte d'accusation • administration • affaire pénale • argent • autorité inférieure • bâle-campagne • calcul • chose mobilière • code pénal • commentaire • comportement • compte bancaire • condamné • conjoint • connaissance • conseil d'administration • constatation des faits • coordination • couturier • dessein d'enrichissement • directeur • directive • doute • droit au gain • droit suisse • décision • décision finale • déclaration • délai légal • effet suspensif • enrichissement • entreprise • frais judiciaires • greffier • gérant • hameau • homme • in dubio pro reo • indice • intention • jour • jour déterminant • lausanne • liechtenstein • liestal • livraison • marchandise • motivation de la décision • neveu • norme • ordre de paiement • part sociale • participation ou collaboration • peine privative de liberté • peine pécuniaire • première instance • principe juridique • procédure de faillite • propriété • présomption d'innocence • prévenu • prêt de consommation • période d'essai • question • recours en matière pénale • rencontre • révision totale • serbie et monténégro • signature individuelle • société commerciale • suppression • sursis à l'exécution de la peine • transaction financière • tribunal cantonal • tribunal fédéral • tribunal pénal • valeur • volonté • vérité • yougoslavie • équivalence • état de fait
FF
2001/4338
Pra
93 Nr. 47