Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
6B 653/2016
Urteil vom 19. Januar 2017
Strafrechtliche Abteilung
Besetzung
Bundesrichter Denys, Präsident,
Bundesrichterinnen Jacquemoud-Rossari, Jametti,
Gerichtsschreiberin Schär.
Verfahrensbeteiligte
X.________,
vertreten durch Rechtsanwalt Jürg Oskar Luginbühl,
Beschwerdeführer,
gegen
1. Staatsanwaltschaft des Kantons Zug, Leitender Oberstaatsanwalt, An der Aa 4, 6300 Zug,
2. A.________, handelnd durch B.________,
und diese vertreten durch Rechtsanwältin Nicole Kistler Huber,
Beschwerdegegner.
Gegenstand
Mehrfache sexuelle Handlungen mit einem Kind; Konfrontationsanspruch; Willkür; Genugtuung; Beschleunigungsgebot,
Beschwerde gegen das Urteil des Obergerichts des Kantons Zug, Strafabteilung, vom 17. März 2016.
Sachverhalt:
A.
X.________ wird vorgeworfen, in der Zeit vom 20. November 2009 bis 24. März 2010 dreimal im Bett seines Schlafzimmers den Penis des damals zwölfjährigen A.________ mit der Hand angefasst und mit Auf-und-ab-Bewegungen bis zur Erektion stimuliert zu haben. In einem Fall habe X.________ diesen hernach in den Mund genommen und mit Auf-und-ab-Bewegungen stimuliert. Einer weiteren solchen Handlung habe A.________ durch Wegdrehen entgehen können. Die Vorgänge hätten stattgefunden, während A.________ geschlafen habe und auch nachdem er als Folge der Berührungen durch X.________ aufgewacht sei. Damit habe sich X.________ der mehrfachen, teilweise versuchten sexuellen Handlungen mit einem Kind und der mehrfachen Schändung schuldig gemacht.
B.
Das Strafgericht des Kantons Zug sprach X.________ am 2. September 2014 vom Vorwurf der versuchten sexuellen Handlung mit einem Kind frei. Hingegen sprach es ihn der mehrfachen sexuellen Handlungen mit einem Kind und der mehrfachen Schändung schuldig und bestrafte ihn mit einer bedingten Freiheitsstrafe von 24 Monaten, unter Anrechnung der Untersuchungshaft von zwei Tagen. Es verpflichtete X.________, A.________ eine Genugtuung von Fr. 10'000.-- zu bezahlen.
C.
Auf Berufung von X.________ hin sprach ihn das Obergericht des Kantons Zug am 17. März 2016 vom Vorwurf der mehrfachen Schändung frei. Es befand ihn der mehrfachen sexuellen Handlungen mit einem Kind für schuldig und bestrafte ihn mit einer bedingten Freiheitsstrafe von 14 Monaten, unter Anrechnung der Untersuchungshaft. Es sprach A.________ eine Genugtuung von Fr. 10'000.-- zu.
D.
X.________ führt Beschwerde in Strafsachen. Er beantragt, das Urteil des Obergerichts sei aufzuheben und er sei vom Vorwurf der mehrfachen sexuellen Handlungen mit einem Kind frei zusprechen. Daneben beantragt er die Zusprechung verschiedener Entschädigungen. Eventualiter sei die Sache zu neuer Entscheidung an die Vorinstanz zurückzuweisen.
Erwägungen:
1.
1.1. Der Beschwerdeführer macht geltend, es sei fraglich, ob dem Beschwerdegegner fünf Jahre nach den angeblichen Übergriffen noch immer Opferstellung zukomme. Bei der Befragung vom 24. September 2015 hätten daher keine Schutzmassnahmen angeordnet werden dürfen. Zumindest hätte ihm die Möglichkeit eingeräumt werden müssen, dem Beschwerdegegner direkt über ein Mikrofon Fragen zu stellen. Die Befragung vom 24. September 2015 verletze seinen Konfrontationsanspruch sowie das Verhältnismässigkeitsprinzip. Die Aussagen seien nicht verwertbar.
1.2. Die Vorinstanz erwägt, eine direkte Gegenüberstellung mit dem Beschwerdeführer hätte zu einer grossen psychischen Belastung beim Beschwerdegegner führen können. Die Anordnung von Schutzmassnahmen sei daher gerechtfertigt gewesen. Der Beschwerdeführer selber habe die Befragung im Nebenraum audiovisuell verfolgen und durch seinen Verteidiger Ergänzungsfragen stellen können. Es sei ihm möglich gewesen, die Glaubhaftigkeit der Aussagen des Beschwerdegegners zu prüfen. Die Beschränkung des Konfrontationsrechts sei damit ausreichend kompensiert worden.
1.3.
1.3.1. Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör (Art. 3 Abs. 2 lit. c
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SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 3 Respect de la dignité et procès équitable - 1 Les autorités pénales respectent la dignité des personnes impliquées dans la procédure, à tous les stades de celle-ci. |
|
1 | Les autorités pénales respectent la dignité des personnes impliquées dans la procédure, à tous les stades de celle-ci. |
2 | Elles se conforment notamment: |
a | au principe de la bonne foi; |
b | à l'interdiction de l'abus de droit; |
c | à la maxime voulant qu'un traitement équitable et le droit d'être entendu soient garantis à toutes les personnes touchées par la procédure; |
d | à l'interdiction d'appliquer des méthodes d'enquête qui sont attentatoires à la dignité humaine. |
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SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 147 En général - 1 Les parties ont le droit d'assister à l'administration des preuves par le ministère public et les tribunaux et de poser des questions aux comparants. La présence des défenseurs lors des interrogatoires de police est régie par l'art. 159. |
|
1 | Les parties ont le droit d'assister à l'administration des preuves par le ministère public et les tribunaux et de poser des questions aux comparants. La présence des défenseurs lors des interrogatoires de police est régie par l'art. 159. |
2 | Celui qui fait valoir son droit de participer à la procédure ne peut exiger que l'administration des preuves soit ajournée. |
3 | Une partie ou son conseil juridique peuvent demander que l'administration des preuves soit répétée lorsque, pour des motifs impérieux, le conseil juridique ou la partie non représentée n'a pas pu y prendre part. Il peut être renoncé à cette répétition lorsqu'elle entraînerait des frais et démarches disproportionnés et que le droit des parties d'être entendues, en particulier celui de poser des questions aux comparants, peut être satisfait d'une autre manière. |
4 | Les preuves administrées en violation du présent article ne sont pas exploitables à la charge de la partie qui n'était pas présente. |
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IR 0.101 Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH) CEDH Art. 6 Droit à un procès équitable - 1. Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Le jugement doit être rendu publiquement, mais l'accès de la salle d'audience peut être interdit à la presse et au public pendant la totalité ou une partie du procès dans l'intérêt de la moralité, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, lorsque les intérêts des mineurs ou la protection de la vie privée des parties au procès l'exigent, ou dans la mesure jugée strictement nécessaire par le tribunal, lorsque dans des circonstances spéciales la publicité serait de nature à porter atteinte aux intérêts de la justice. |
|
1 | Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Le jugement doit être rendu publiquement, mais l'accès de la salle d'audience peut être interdit à la presse et au public pendant la totalité ou une partie du procès dans l'intérêt de la moralité, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, lorsque les intérêts des mineurs ou la protection de la vie privée des parties au procès l'exigent, ou dans la mesure jugée strictement nécessaire par le tribunal, lorsque dans des circonstances spéciales la publicité serait de nature à porter atteinte aux intérêts de la justice. |
2 | Toute personne accusée d'une infraction est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie. |
3 | Tout accusé a droit notamment à: |
a | être informé, dans le plus court délai, dans une langue qu'il comprend et d'une manière détaillée, de la nature et de la cause de l'accusation portée contre lui; |
b | disposer du temps et des facilités nécessaires à la préparation de sa défense; |
c | se défendre lui-même ou avoir l'assistance d'un défenseur de son choix et, s'il n'a pas les moyens de rémunérer un défenseur, pouvoir être assisté gratuitement par un avocat d'office, lorsque les intérêts de la justice l'exigent; |
d | interroger ou faire interroger les témoins à charge et obtenir la convocation et l'interrogation des témoins à décharge dans les mêmes conditions que les témoins à charge; |
e | se faire assister gratuitement d'un interprète, s'il ne comprend pas ou ne parle pas la langue employée à l'audience. |
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IR 0.101 Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH) CEDH Art. 6 Droit à un procès équitable - 1. Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Le jugement doit être rendu publiquement, mais l'accès de la salle d'audience peut être interdit à la presse et au public pendant la totalité ou une partie du procès dans l'intérêt de la moralité, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, lorsque les intérêts des mineurs ou la protection de la vie privée des parties au procès l'exigent, ou dans la mesure jugée strictement nécessaire par le tribunal, lorsque dans des circonstances spéciales la publicité serait de nature à porter atteinte aux intérêts de la justice. |
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1 | Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Le jugement doit être rendu publiquement, mais l'accès de la salle d'audience peut être interdit à la presse et au public pendant la totalité ou une partie du procès dans l'intérêt de la moralité, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, lorsque les intérêts des mineurs ou la protection de la vie privée des parties au procès l'exigent, ou dans la mesure jugée strictement nécessaire par le tribunal, lorsque dans des circonstances spéciales la publicité serait de nature à porter atteinte aux intérêts de la justice. |
2 | Toute personne accusée d'une infraction est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie. |
3 | Tout accusé a droit notamment à: |
a | être informé, dans le plus court délai, dans une langue qu'il comprend et d'une manière détaillée, de la nature et de la cause de l'accusation portée contre lui; |
b | disposer du temps et des facilités nécessaires à la préparation de sa défense; |
c | se défendre lui-même ou avoir l'assistance d'un défenseur de son choix et, s'il n'a pas les moyens de rémunérer un défenseur, pouvoir être assisté gratuitement par un avocat d'office, lorsque les intérêts de la justice l'exigent; |
d | interroger ou faire interroger les témoins à charge et obtenir la convocation et l'interrogation des témoins à décharge dans les mêmes conditions que les témoins à charge; |
e | se faire assister gratuitement d'un interprète, s'il ne comprend pas ou ne parle pas la langue employée à l'audience. |
Art. 147 Abs. 1
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SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 147 En général - 1 Les parties ont le droit d'assister à l'administration des preuves par le ministère public et les tribunaux et de poser des questions aux comparants. La présence des défenseurs lors des interrogatoires de police est régie par l'art. 159. |
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1 | Les parties ont le droit d'assister à l'administration des preuves par le ministère public et les tribunaux et de poser des questions aux comparants. La présence des défenseurs lors des interrogatoires de police est régie par l'art. 159. |
2 | Celui qui fait valoir son droit de participer à la procédure ne peut exiger que l'administration des preuves soit ajournée. |
3 | Une partie ou son conseil juridique peuvent demander que l'administration des preuves soit répétée lorsque, pour des motifs impérieux, le conseil juridique ou la partie non représentée n'a pas pu y prendre part. Il peut être renoncé à cette répétition lorsqu'elle entraînerait des frais et démarches disproportionnés et que le droit des parties d'être entendues, en particulier celui de poser des questions aux comparants, peut être satisfait d'une autre manière. |
4 | Les preuves administrées en violation du présent article ne sont pas exploitables à la charge de la partie qui n'était pas présente. |
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SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 104 Parties - 1 Ont la qualité de partie: |
|
1 | Ont la qualité de partie: |
a | le prévenu; |
b | la partie plaignante; |
c | le ministère public, lors des débats ou dans la procédure de recours. |
2 | La Confédération et les cantons peuvent reconnaître la qualité de partie, avec tous les droits ou des droits limités, à d'autres autorités chargées de sauvegarder des intérêts publics. |
1.3.2. Das Konfrontationsrecht der beschuldigten Person wird in gewissen Konstellationen durch die Opferrechte eingeschränkt. Art. 154
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SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 154 Mesures spéciales visant à protéger les enfants - 1 Au sens du présent article, on entend par enfant la victime qui est âgée de moins de 18 ans au moment de l'audition ou de la confrontation. |
|
1 | Au sens du présent article, on entend par enfant la victime qui est âgée de moins de 18 ans au moment de l'audition ou de la confrontation. |
2 | La première audition de l'enfant doit avoir lieu dès que possible. |
3 | L'autorité peut exclure la personne de confiance de la procédure lorsque cette personne pourrait influencer l'enfant de manière déterminante. |
4 | S'il est à prévoir que l'audition ou la confrontation pourrait entraîner une atteinte psychique grave de l'enfant, les règles suivantes s'appliquent: |
a | une confrontation de l'enfant avec le prévenu est exclue sauf si l'enfant demande expressément la confrontation ou que le droit du prévenu d'être entendu ne peut être garanti autrement; |
b | l'enfant ne doit en principe pas être soumis à plus de deux auditions sur l'ensemble de la procédure; |
c | une seconde audition est organisée si, lors de la première, les parties n'ont pas pu exercer leurs droits, ou si cela est indispensable au bon déroulement de l'enquête ou à la sauvegarde de l'intérêt de l'enfant; dans la mesure du possible, elle est menée par la personne qui a procédé à la première audition; |
d | l'audition est menée par un enquêteur formé à cet effet, en présence d'un spécialiste; si aucune confrontation n'est organisée, l'audition est enregistrée sur un support audiovisuel; |
e | les parties exercent leurs droits par l'intermédiaire de la personne qui mène l'audition; |
f | l'enquêteur et le spécialiste consignent leurs observations dans un rapport. |
5 | S'il est à prévoir que la présence du prévenu à l'audition pourrait entraîner une atteinte psychique grave de l'enfant malgré les mesures de protection mises en place, le prévenu peut être exclu de l'audition pour autant que son droit d'être entendu puisse être garanti d'une autre manière.81 |
6 | Le défenseur n'est pas exclu mais des mesures de protection appropriées doivent être mises en place pour prévenir une atteinte psychique grave de l'enfant.82 |
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SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 154 Mesures spéciales visant à protéger les enfants - 1 Au sens du présent article, on entend par enfant la victime qui est âgée de moins de 18 ans au moment de l'audition ou de la confrontation. |
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1 | Au sens du présent article, on entend par enfant la victime qui est âgée de moins de 18 ans au moment de l'audition ou de la confrontation. |
2 | La première audition de l'enfant doit avoir lieu dès que possible. |
3 | L'autorité peut exclure la personne de confiance de la procédure lorsque cette personne pourrait influencer l'enfant de manière déterminante. |
4 | S'il est à prévoir que l'audition ou la confrontation pourrait entraîner une atteinte psychique grave de l'enfant, les règles suivantes s'appliquent: |
a | une confrontation de l'enfant avec le prévenu est exclue sauf si l'enfant demande expressément la confrontation ou que le droit du prévenu d'être entendu ne peut être garanti autrement; |
b | l'enfant ne doit en principe pas être soumis à plus de deux auditions sur l'ensemble de la procédure; |
c | une seconde audition est organisée si, lors de la première, les parties n'ont pas pu exercer leurs droits, ou si cela est indispensable au bon déroulement de l'enquête ou à la sauvegarde de l'intérêt de l'enfant; dans la mesure du possible, elle est menée par la personne qui a procédé à la première audition; |
d | l'audition est menée par un enquêteur formé à cet effet, en présence d'un spécialiste; si aucune confrontation n'est organisée, l'audition est enregistrée sur un support audiovisuel; |
e | les parties exercent leurs droits par l'intermédiaire de la personne qui mène l'audition; |
f | l'enquêteur et le spécialiste consignent leurs observations dans un rapport. |
5 | S'il est à prévoir que la présence du prévenu à l'audition pourrait entraîner une atteinte psychique grave de l'enfant malgré les mesures de protection mises en place, le prévenu peut être exclu de l'audition pour autant que son droit d'être entendu puisse être garanti d'une autre manière.81 |
6 | Le défenseur n'est pas exclu mais des mesures de protection appropriées doivent être mises en place pour prévenir une atteinte psychique grave de l'enfant.82 |
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SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 153 Mesures spéciales visant à protéger les victimes d'infractions contre l'intégrité sexuelle - 1 La victime d'une infraction contre l'intégrité sexuelle peut exiger d'être entendue par une personne du même sexe. |
|
1 | La victime d'une infraction contre l'intégrité sexuelle peut exiger d'être entendue par une personne du même sexe. |
2 | Une confrontation avec le prévenu ne peut être ordonnée contre la volonté de la victime que si le droit du prévenu d'être entendu ne peut être garanti autrement. |
An die Erkennbarkeit dürfen keine hohen Anforderungen gestellt werden. Im Zweifelsfall sind Schutzmassnahmen zu treffen (BBl 2006 1191 Ziff. 2.4.1.4). Konkret bedeutet dies, dass der Anwendungsbereich von Abs. 4 dann eröffnet ist, wenn eine schwere psychische Belastung nicht ausgeschlossen werden kann (WOLFGANG WOHLERS, in: Kommentar zur Schweizerischen Strafprozessordnung, Donatsch/Hansjakob/Lieber [Hrsg.], 2. Aufl. 2014, N. 9 zu Art. 154
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SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 154 Mesures spéciales visant à protéger les enfants - 1 Au sens du présent article, on entend par enfant la victime qui est âgée de moins de 18 ans au moment de l'audition ou de la confrontation. |
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1 | Au sens du présent article, on entend par enfant la victime qui est âgée de moins de 18 ans au moment de l'audition ou de la confrontation. |
2 | La première audition de l'enfant doit avoir lieu dès que possible. |
3 | L'autorité peut exclure la personne de confiance de la procédure lorsque cette personne pourrait influencer l'enfant de manière déterminante. |
4 | S'il est à prévoir que l'audition ou la confrontation pourrait entraîner une atteinte psychique grave de l'enfant, les règles suivantes s'appliquent: |
a | une confrontation de l'enfant avec le prévenu est exclue sauf si l'enfant demande expressément la confrontation ou que le droit du prévenu d'être entendu ne peut être garanti autrement; |
b | l'enfant ne doit en principe pas être soumis à plus de deux auditions sur l'ensemble de la procédure; |
c | une seconde audition est organisée si, lors de la première, les parties n'ont pas pu exercer leurs droits, ou si cela est indispensable au bon déroulement de l'enquête ou à la sauvegarde de l'intérêt de l'enfant; dans la mesure du possible, elle est menée par la personne qui a procédé à la première audition; |
d | l'audition est menée par un enquêteur formé à cet effet, en présence d'un spécialiste; si aucune confrontation n'est organisée, l'audition est enregistrée sur un support audiovisuel; |
e | les parties exercent leurs droits par l'intermédiaire de la personne qui mène l'audition; |
f | l'enquêteur et le spécialiste consignent leurs observations dans un rapport. |
5 | S'il est à prévoir que la présence du prévenu à l'audition pourrait entraîner une atteinte psychique grave de l'enfant malgré les mesures de protection mises en place, le prévenu peut être exclu de l'audition pour autant que son droit d'être entendu puisse être garanti d'une autre manière.81 |
6 | Le défenseur n'est pas exclu mais des mesures de protection appropriées doivent être mises en place pour prévenir une atteinte psychique grave de l'enfant.82 |
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SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 154 Mesures spéciales visant à protéger les enfants - 1 Au sens du présent article, on entend par enfant la victime qui est âgée de moins de 18 ans au moment de l'audition ou de la confrontation. |
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1 | Au sens du présent article, on entend par enfant la victime qui est âgée de moins de 18 ans au moment de l'audition ou de la confrontation. |
2 | La première audition de l'enfant doit avoir lieu dès que possible. |
3 | L'autorité peut exclure la personne de confiance de la procédure lorsque cette personne pourrait influencer l'enfant de manière déterminante. |
4 | S'il est à prévoir que l'audition ou la confrontation pourrait entraîner une atteinte psychique grave de l'enfant, les règles suivantes s'appliquent: |
a | une confrontation de l'enfant avec le prévenu est exclue sauf si l'enfant demande expressément la confrontation ou que le droit du prévenu d'être entendu ne peut être garanti autrement; |
b | l'enfant ne doit en principe pas être soumis à plus de deux auditions sur l'ensemble de la procédure; |
c | une seconde audition est organisée si, lors de la première, les parties n'ont pas pu exercer leurs droits, ou si cela est indispensable au bon déroulement de l'enquête ou à la sauvegarde de l'intérêt de l'enfant; dans la mesure du possible, elle est menée par la personne qui a procédé à la première audition; |
d | l'audition est menée par un enquêteur formé à cet effet, en présence d'un spécialiste; si aucune confrontation n'est organisée, l'audition est enregistrée sur un support audiovisuel; |
e | les parties exercent leurs droits par l'intermédiaire de la personne qui mène l'audition; |
f | l'enquêteur et le spécialiste consignent leurs observations dans un rapport. |
5 | S'il est à prévoir que la présence du prévenu à l'audition pourrait entraîner une atteinte psychique grave de l'enfant malgré les mesures de protection mises en place, le prévenu peut être exclu de l'audition pour autant que son droit d'être entendu puisse être garanti d'une autre manière.81 |
6 | Le défenseur n'est pas exclu mais des mesures de protection appropriées doivent être mises en place pour prévenir une atteinte psychique grave de l'enfant.82 |
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SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 154 Mesures spéciales visant à protéger les enfants - 1 Au sens du présent article, on entend par enfant la victime qui est âgée de moins de 18 ans au moment de l'audition ou de la confrontation. |
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1 | Au sens du présent article, on entend par enfant la victime qui est âgée de moins de 18 ans au moment de l'audition ou de la confrontation. |
2 | La première audition de l'enfant doit avoir lieu dès que possible. |
3 | L'autorité peut exclure la personne de confiance de la procédure lorsque cette personne pourrait influencer l'enfant de manière déterminante. |
4 | S'il est à prévoir que l'audition ou la confrontation pourrait entraîner une atteinte psychique grave de l'enfant, les règles suivantes s'appliquent: |
a | une confrontation de l'enfant avec le prévenu est exclue sauf si l'enfant demande expressément la confrontation ou que le droit du prévenu d'être entendu ne peut être garanti autrement; |
b | l'enfant ne doit en principe pas être soumis à plus de deux auditions sur l'ensemble de la procédure; |
c | une seconde audition est organisée si, lors de la première, les parties n'ont pas pu exercer leurs droits, ou si cela est indispensable au bon déroulement de l'enquête ou à la sauvegarde de l'intérêt de l'enfant; dans la mesure du possible, elle est menée par la personne qui a procédé à la première audition; |
d | l'audition est menée par un enquêteur formé à cet effet, en présence d'un spécialiste; si aucune confrontation n'est organisée, l'audition est enregistrée sur un support audiovisuel; |
e | les parties exercent leurs droits par l'intermédiaire de la personne qui mène l'audition; |
f | l'enquêteur et le spécialiste consignent leurs observations dans un rapport. |
5 | S'il est à prévoir que la présence du prévenu à l'audition pourrait entraîner une atteinte psychique grave de l'enfant malgré les mesures de protection mises en place, le prévenu peut être exclu de l'audition pour autant que son droit d'être entendu puisse être garanti d'une autre manière.81 |
6 | Le défenseur n'est pas exclu mais des mesures de protection appropriées doivent être mises en place pour prévenir une atteinte psychique grave de l'enfant.82 |
Es ist Aufgabe der zuständigen Strafverfolgungsbehörden und Gerichte, den Gehörsanspruch der beschuldigten Person in angemessener Weise unter Berücksichtigung der Interessen des Kindes zu erfüllen (BGE 129 I 151 E. 3.2). Angesichts der Möglichkeit der audiovisuellen Übertragung der Einvernahme (vgl. Art. 144
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SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 144 Audition par vidéoconférence - 1 Le ministère public ou le tribunal compétent peut ordonner une audition par vidéoconférence si la personne à entendre est dans l'impossibilité de comparaître personnellement ou ne peut comparaître qu'au prix de démarches disproportionnées. |
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1 | Le ministère public ou le tribunal compétent peut ordonner une audition par vidéoconférence si la personne à entendre est dans l'impossibilité de comparaître personnellement ou ne peut comparaître qu'au prix de démarches disproportionnées. |
2 | L'audition est enregistrée sur un support audiovisuel.78 |
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SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 154 Mesures spéciales visant à protéger les enfants - 1 Au sens du présent article, on entend par enfant la victime qui est âgée de moins de 18 ans au moment de l'audition ou de la confrontation. |
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1 | Au sens du présent article, on entend par enfant la victime qui est âgée de moins de 18 ans au moment de l'audition ou de la confrontation. |
2 | La première audition de l'enfant doit avoir lieu dès que possible. |
3 | L'autorité peut exclure la personne de confiance de la procédure lorsque cette personne pourrait influencer l'enfant de manière déterminante. |
4 | S'il est à prévoir que l'audition ou la confrontation pourrait entraîner une atteinte psychique grave de l'enfant, les règles suivantes s'appliquent: |
a | une confrontation de l'enfant avec le prévenu est exclue sauf si l'enfant demande expressément la confrontation ou que le droit du prévenu d'être entendu ne peut être garanti autrement; |
b | l'enfant ne doit en principe pas être soumis à plus de deux auditions sur l'ensemble de la procédure; |
c | une seconde audition est organisée si, lors de la première, les parties n'ont pas pu exercer leurs droits, ou si cela est indispensable au bon déroulement de l'enquête ou à la sauvegarde de l'intérêt de l'enfant; dans la mesure du possible, elle est menée par la personne qui a procédé à la première audition; |
d | l'audition est menée par un enquêteur formé à cet effet, en présence d'un spécialiste; si aucune confrontation n'est organisée, l'audition est enregistrée sur un support audiovisuel; |
e | les parties exercent leurs droits par l'intermédiaire de la personne qui mène l'audition; |
f | l'enquêteur et le spécialiste consignent leurs observations dans un rapport. |
5 | S'il est à prévoir que la présence du prévenu à l'audition pourrait entraîner une atteinte psychique grave de l'enfant malgré les mesures de protection mises en place, le prévenu peut être exclu de l'audition pour autant que son droit d'être entendu puisse être garanti d'une autre manière.81 |
6 | Le défenseur n'est pas exclu mais des mesures de protection appropriées doivent être mises en place pour prévenir une atteinte psychique grave de l'enfant.82 |
1.3.3. Gemäss Art. 116 Abs. 1
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SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 116 Définition - 1 On entend par victime le lésé qui, du fait d'une infraction, a subi une atteinte directe à son intégrité physique, psychique ou sexuelle. |
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1 | On entend par victime le lésé qui, du fait d'une infraction, a subi une atteinte directe à son intégrité physique, psychique ou sexuelle. |
2 | On entend par proches de la victime son conjoint, ses enfants, ses père et mère et les autres personnes ayant avec elle des liens analogues. |
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SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 116 Définition - 1 On entend par victime le lésé qui, du fait d'une infraction, a subi une atteinte directe à son intégrité physique, psychique ou sexuelle. |
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1 | On entend par victime le lésé qui, du fait d'une infraction, a subi une atteinte directe à son intégrité physique, psychique ou sexuelle. |
2 | On entend par proches de la victime son conjoint, ses enfants, ses père et mère et les autres personnes ayant avec elle des liens analogues. |
1.4. Sexuelle Handlungen mit Kindern sind keine Bagatelldelikte. Die Übergriffe gingen denn auch nicht spurlos am Beschwerdegegner vorüber, weshalb sich dieser in psychotherapeutische Behandlung begeben musste. Wenn die Vorinstanz davon ausgeht, eine Konfrontation mit dem Beschwerdeführer könnte für den Beschwerdegegner auch mehrere Jahre nach den Übergriffen zu grossen seelischen Belastungen führen und sie daher auf eine Gegenüberstellung mit dem Beschwerdeführer verzichtet, verletzt sie kein Bundesrecht.
Der Beschwerdeführer verweist in diesem Zusammenhang auf verschiedene bundesgerichtliche Urteile. Diese betreffen jedoch ausschliesslich den Opferbegriff nach dem Bundesgesetz vom 23. März 2007 über die Hilfe an Opfer von Straftaten (OHG; SR 312.5). Zwar entspricht der Wortlaut von Art. 116 Abs. 1
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SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 116 Définition - 1 On entend par victime le lésé qui, du fait d'une infraction, a subi une atteinte directe à son intégrité physique, psychique ou sexuelle. |
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1 | On entend par victime le lésé qui, du fait d'une infraction, a subi une atteinte directe à son intégrité physique, psychique ou sexuelle. |
2 | On entend par proches de la victime son conjoint, ses enfants, ses père et mère et les autres personnes ayant avec elle des liens analogues. |
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SR 312.5 Loi fédérale du 23 mars 2007 sur l'aide aux victimes d'infractions (Loi sur l'aide aux victimes, LAVI) - Loi sur l'aide aux victimes LAVI Art. 1 Principes - 1 Toute personne qui a subi, du fait d'une infraction, une atteinte directe à son intégrité physique, psychique ou sexuelle (victime) a droit au soutien prévu par la présente loi (aide aux victimes). |
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1 | Toute personne qui a subi, du fait d'une infraction, une atteinte directe à son intégrité physique, psychique ou sexuelle (victime) a droit au soutien prévu par la présente loi (aide aux victimes). |
2 | Ont également droit à l'aide aux victimes, le conjoint, les enfants et les père et mère de la victime ainsi que les autres personnes unies à elle par des liens analogues (proches). |
3 | Le droit à l'aide aux victimes existe, que l'auteur de l'infraction: |
a | ait été découvert ou non; |
b | ait eu un comportement fautif ou non; |
c | ait agi intentionnellement ou par négligence. |
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SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 116 Définition - 1 On entend par victime le lésé qui, du fait d'une infraction, a subi une atteinte directe à son intégrité physique, psychique ou sexuelle. |
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1 | On entend par victime le lésé qui, du fait d'une infraction, a subi une atteinte directe à son intégrité physique, psychique ou sexuelle. |
2 | On entend par proches de la victime son conjoint, ses enfants, ses père et mère et les autres personnes ayant avec elle des liens analogues. |
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SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 116 Définition - 1 On entend par victime le lésé qui, du fait d'une infraction, a subi une atteinte directe à son intégrité physique, psychique ou sexuelle. |
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1 | On entend par victime le lésé qui, du fait d'une infraction, a subi une atteinte directe à son intégrité physique, psychique ou sexuelle. |
2 | On entend par proches de la victime son conjoint, ses enfants, ses père et mère et les autres personnes ayant avec elle des liens analogues. |
Unbehelflich ist ferner die Behauptung des Beschwerdeführers, der Beschwerdegegner habe keinerlei Schutzmassnahmen beantragt. Ein solcher Antrag ist einerseits nicht notwendig. Andererseits wurden die Modalitäten der Befragung den Beteiligten bereits mit Schreiben des Obergerichts vom 5. August 2015 mitgeteilt. Den Parteien war somit bekannt, dass die Befragung audiovisuell in einen anderen Raum übertragen wird, von wo aus der Beschwerdeführer diese verfolgen konnte. Keine der Parteien brachte Einwände dagegen vor. Zudem wurde vor der Befragung am 24. September 2015 der Ablauf derselben besprochen, wobei der Beschwerdegegner an der Übertragung in einen separaten Raum festhielt. Die Behauptung des Beschwerdeführers, der Beschwerdegegner habe kein Interesse an Schutzmassnahmen bekundet, erweist sich damit als unzutreffend.
Anlässlich der Befragung rügte der Beschwerdeführer lediglich, dass keine Zweiwegschaltung eingerichtet wurde und er dem Beschwerdegegner somit nicht direkt und mit eigener Stimme Fragen stellen konnte. Wichtig ist, dass die beschuldigte Person das Aussageverhalten der befragten Person wahrnehmen kann. D.h. sie muss die Möglichkeit haben, ihre Stimme zu hören, diese bei der Aussage zu beobachten und ihr Fragen zu stellen. Dieses Recht kann optimal genutzt werden, wenn es zeitlich in unmittelbarem Zusammenhang mit der Vernehmung im Wege der direkten Kommunikation so ausgeübt werden kann, dass der Frageberechtigte unmittelbar auf die Bekundungen des Zeugen reagiert (WOLFGANG WOHLERS, a.a.O., N. 16 f. zu Art. 147
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SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 147 En général - 1 Les parties ont le droit d'assister à l'administration des preuves par le ministère public et les tribunaux et de poser des questions aux comparants. La présence des défenseurs lors des interrogatoires de police est régie par l'art. 159. |
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1 | Les parties ont le droit d'assister à l'administration des preuves par le ministère public et les tribunaux et de poser des questions aux comparants. La présence des défenseurs lors des interrogatoires de police est régie par l'art. 159. |
2 | Celui qui fait valoir son droit de participer à la procédure ne peut exiger que l'administration des preuves soit ajournée. |
3 | Une partie ou son conseil juridique peuvent demander que l'administration des preuves soit répétée lorsque, pour des motifs impérieux, le conseil juridique ou la partie non représentée n'a pas pu y prendre part. Il peut être renoncé à cette répétition lorsqu'elle entraînerait des frais et démarches disproportionnés et que le droit des parties d'être entendues, en particulier celui de poser des questions aux comparants, peut être satisfait d'une autre manière. |
4 | Les preuves administrées en violation du présent article ne sont pas exploitables à la charge de la partie qui n'était pas présente. |
Konfrontationsanspruch Genüge getan.
Die Einschränkung des Konfrontationsrechts wurde durch die audiovisuelle Übertragung ausreichend kompensiert. Somit liegt weder eine Verletzung des Konfrontationsanspruchs noch des Verhältnismässigkeitsprinzips vor.
2.
2.1. Der Beschwerdeführer macht geltend, die Einvernahmen des Beschwerdegegners vom 8. und vom 15. April 2010, welche noch unter der Geltung der kantonalen Strafprozessordnung erfolgten, seien nicht verwertbar. Mangels Belehrung über die Straffolgen bei Falschaussage seien sie gestützt auf § 26 Abs. 3 der Strafprozessordnung für den Kanton Zug vom 3. Oktober 1940 (BGS 321.1) nicht verwertbar. Indem die Vorinstanz die Verwertbarkeit bejahe, verletze sie Art. 448
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SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 448 Droit applicable - 1 Les procédures pendantes au moment de l'entrée en vigueur du présent code se poursuivent selon le nouveau droit, à moins que les dispositions qui suivent en disposent autrement. |
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1 | Les procédures pendantes au moment de l'entrée en vigueur du présent code se poursuivent selon le nouveau droit, à moins que les dispositions qui suivent en disposent autrement. |
2 | Les actes de procédure ordonnés ou accomplis avant l'entrée en vigueur du présent code conservent leur validité. |
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SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 141 Exploitation des moyens de preuves obtenus illégalement - 1 Les preuves administrées en violation de l'art. 140 ne sont en aucun cas exploitables. Il en va de même lorsque le présent code dispose qu'une preuve n'est pas exploitable. |
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1 | Les preuves administrées en violation de l'art. 140 ne sont en aucun cas exploitables. Il en va de même lorsque le présent code dispose qu'une preuve n'est pas exploitable. |
2 | Les preuves qui ont été administrées d'une manière illicite ou en violation de règles de validité par les autorités pénales ne sont pas exploitables, à moins que leur exploitation soit indispensable pour élucider des infractions graves. |
3 | Les preuves qui ont été administrées en violation de prescriptions d'ordre sont exploitables. |
4 | Si un moyen de preuve est recueilli grâce à une preuve non exploitable au sens de l'al. 1 ou 2, il n'est exploitable que s'il aurait pu être recueilli même sans l'administration de la première preuve.77 |
5 | Les pièces relatives aux moyens de preuves non exploitables doivent être retirées du dossier pénal, conservées à part jusqu'à la clôture définitive de la procédure, puis détruites. |
2.2. Die Vorinstanz setzt sich eingehend mit den Einwänden des Beschwerdeführers auseinander und gelangt zum Schluss, dass die Einvernahmen vom 8. und vom 15. April 2010 verwertbar seien. Ihre diesbezüglichen Ausführungen sind insofern unnötig, als dass sie sich bei der Beweiswürdigung einzig auf die Einvernahme vom 24. September 2015 stützt, anlässlich welcher der Beschwerdegegner nochmals ausführlich zur Sache befragt wurde. Dabei bestätigte er im Wesentlichen seine bisherigen Aussagen. Soweit er sich nicht mehr erinnern konnte, berücksichtigt die Vorinstanz dies zu Gunsten des Beschwerdeführers. Damit erübrigt sich eine Auseinandersetzung mit der Frage der Verwertbarkeit der Aussagen vom 8. und 15. April 2010.
3.
Der Beschwerdeführer beanstandet die Abweisung seines Antrags auf Anordnung eines Glaubhaftigkeitsgutachtens. In diesem Zusammenhang rügt er die vorinstanzliche Beweiswürdigung als willkürlich und macht die Verletzung seines Anspruchs auf rechtliches Gehör geltend.
3.1. Die Vorinstanz gibt zunächst die Aussagen des Beschwerdegegners vom 24. September 2015 wieder. Sie erwägt, dieser habe bei der Befragung gehemmt gewirkt, was auf sein offensichtlich sehr ausgeprägtes Schamgefühl zurückzuführen sei. Seinem Aussageverhalten könnten keine Hinweise auf eine psychische Störung entnommen werden. Dass er unter einem Aufmerksamkeitsdefizit-Syndrom gelitten habe, habe er ohne Umschweife bestätigt. Seine Aussagen wirkten selbst erlebt. Insbesondere habe er nebst den Handlungen an sich auch seine ambivalenten Gefühle beschrieben. Er habe immer grosse Hemmungen gehabt, über die sexuellen Handlungen zu sprechen. Dies sei auch damit zu begründen, dass er sich gegenüber dem Beschwerdeführer anfänglich noch stark zur Loyalität verpflichtet gefühlt habe. Mit zunehmender räumlicher und emotionaler Entfernung habe sich die Bereitschaft gesteigert, ausführlich und umfassend über die Ereignisse zu sprechen. Dass der Beschwerdegegner über fünf Jahre nach den Vorfällen nicht mehr gleich detailliert berichten könne, sei auf den normalen menschlichen Vorgang des Vergessens zurückzuführen und spreche für die Glaubhaftigkeit seiner Aussagen. Er habe den Beschwerdeführer nie übermässig belastet und es seien auch keine
Aggravierungstendenzen feststellbar. Bei Kindern sei es normal, dass sie sich nicht an das Wann und die Häufigkeit von Übergriffen erinnern könnten. Insgesamt seien seine Aussagen glaubhaft, im Gegensatz zu jenen des Beschwerdeführers. Dieser habe seine Aussagen immer wieder dem jeweiligen Stand der Ermittlungen angepasst. Die Vorinstanz unterlegt dies mit verschiedenen Beispielen und gelangt zum Schluss, es bestünden keine vernünftigen Zweifel daran, dass der Beschwerdeführer in drei verschiedenen Nächten in der Zeit zwischen dem 20. November 2009 und dem 24. März 2010 im Bett seines Schlafzimmers den Penis des Beschwerdegegners mit der Hand angefasst und diesen stimuliert habe, wobei er diesen auch einmal in den Mund genommen habe. Es sei zu Gunsten des Beschwerdeführers davon auszugehen, dass der Beschwerdegegner noch nicht geschlafen habe, als der Beschwerdeführer die Handlungen an ihm vornahm. Gleiches gelte hinsichtlich des Oralverkehrs. Der Beschwerdegegner könne sich nur noch an ein solches Vorkommnis mit Sicherheit erinnern.
Gemäss Vorinstanz stellt die SMS, welche der Beschwerdeführer am 12. April 2010 der Mutter des Beschwerdegegners geschickt hat, ein weiteres starkes Indiz für den soeben festgestellten Sachverhalt dar. Darin habe er sich dahingehend geäussert, dass er die Grenze überschritten habe, die er nicht hätte überschreiten dürfen. Dafür müsse er nun büssen. Er sei unsagbar traurig, dass es so gekommen sei und er wisse, dass er das nicht wieder gutmachen könne. Es schmerze ihn, dass ihre tolle Familie nun so leiden müsse. Er selber leide ebenfalls, wie er in seinem Leben noch nie gelitten habe. Sie solle dem Beschwerdegegner ausrichten, dass er sich hierfür nicht die Schuld geben müsse und er wünsche ihm viel Kraft, um dies durchzustehen. Er würde sein Leben dafür geben, wenn man die Uhr noch einmal zurückdrehen und von vorne anfa ngen könnte. An der Berufungsverhandlung habe der Beschwerdeführer den Inhalt der Nachricht damit erklärt, dass er nicht mit dem Beschwerdegegner im selben Bett hätte schlafen sollen. Seinen Penis habe er unabsichtlich berührt. Die Vorinstanz schenkt diesen Ausführungen keinen Glauben. Objektiv betrachtet sei die SMS als Schuldeingeständnis zu werten. Wäre tatsächlich nur das vorgefallen, was der Beschwerdeführer
zugebe, wäre seine Darstellung nicht nur etwas überspitzt, sondern völlig unverhältnismässig.
Auch das vom Beschwerdeführer widerrufene Geständnis spreche gegen seine späteren Darstellungen. Der Zweck des Geständnisses habe darin bestanden, Schadensbegrenzung zu betreiben. Die Strafverfolgungsbehörden sollten davon abgebracht werden, weiter zu ermitteln und auf weitere Tathandlungen zu stossen.
3.2. Die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz kann vor Bundesgericht nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Art. 95
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation: |
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a | du droit fédéral; |
b | du droit international; |
c | de droits constitutionnels cantonaux; |
d | de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires; |
e | du droit intercantonal. |
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
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1 | Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
2 | Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.90 |
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
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1 | Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
1bis | Lorsqu'une procédure en matière civile a été menée en anglais devant l'autorité précédente, les mémoires peuvent être rédigés en anglais.15 |
2 | Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.16 17 |
3 | Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision. |
4 | En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique18. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement: |
a | le format du mémoire et des pièces jointes; |
b | les modalités de la transmission; |
c | les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.19 |
5 | Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
6 | Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
7 | Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable. |
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
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1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
Das Gericht würdigt die Beweise frei nach seiner aus dem gesamten Verfahren gewonnenen Überzeugung (Art. 10 Abs. 2
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SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 10 Présomption d'innocence et appréciation des preuves - 1 Toute personne est présumée innocente tant qu'elle n'est pas condamnée par un jugement entré en force. |
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1 | Toute personne est présumée innocente tant qu'elle n'est pas condamnée par un jugement entré en force. |
2 | Le tribunal apprécie librement les preuves recueillies selon l'intime conviction qu'il retire de l'ensemble de la procédure. |
3 | Lorsque subsistent des doutes insurmontables quant aux éléments factuels justifiant une condamnation, le tribunal se fonde sur l'état de fait le plus favorable au prévenu. |
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SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 182 Recours à un expert - Le ministère public et les tribunaux ont recours à un ou plusieurs experts lorsqu'ils ne disposent pas des connaissances et des capacités nécessaires pour constater ou juger un état de fait. |
wegen einer ernsthaften geistigen Störung, Drogensucht oder sonstiger Umstände in ihrer Wahrnehmungs-, Erinnerungs- oder Wiedergabefähigkeit beeinträchtigt und zur wahrheitsgemässen Aussage nicht fähig oder nicht willens sein (BGE 118 Ia 28 E. 1c; Urteil 6B 354/2016 vom 6. Dezember 2016 E. 3.1; je mit Hinweisen). Dem Gericht steht bei der Frage, ob aufgrund der konkreten Umstände eine Begutachtung notwendig ist oder nicht, ein Ermessensspielraum zu (Urteil 6B 354/2016 vom 6. Dezember 2016 E. 3.1 mit Hinweisen).
3.3.
3.3.1. Der Beschwerdeführer zweifelt die Glaubwürdigkeit des Beschwerdegegners an. Dessen Aussagen vom 24. September 2015 seien komplett unscharf und es bestünden erhebliche Erinnerungslücken. Dies könne nicht einzig damit erklärt werden, dass die Vorfälle mehrere Jahre zurückliegen würden. Sein Aussageverhalten könne damit begründet werden, dass die Vorfälle nie stattfanden oder dass sein Bewusstsein im Zeitpunkt der angeblichen Übergriffe stark getrübt gewesen sei. Jedenfalls hätte die Vorinstanz Zweifel an den Schilderungen des Beschwerdegegners haben müssen.
Soweit der Beschwerdeführer generell die Glaubwürdigkeit des Beschwerdegegners in Frage stellt, ist ihm zu entgegnen, dass für die Wahrheitsfindung nicht die Glaubwürdigkeit als persönliche Eigenschaft, sondern die Glaubhaftigkeit der konkreten Aussage im Vordergrund steht (BGE 133 I 33 E. 4.3). Die Vorinstanz verschaffte sich anlässlich der Befragung vom 24. September 2015 vom Beschwerdegegner einen persönlichen Eindruck. Ihre Aussageanalyse ist umfassend und nachvollziehbar. Der Beschwerdeführer legt lediglich dar, wie die Aussagen seiner Ansicht nach zu würdigen wären. Dies genügt für die Annahme von Willkür nicht. Ebenfalls nicht stichhaltig ist der Einwand, beim Beschwerdegegner habe eine Entwicklungsstörung vorgelegen. Dieser habe sich in psychologischer Behandlung befunden und Ritalin eingenommen, weshalb die Interpretation seiner Aussagen schwierig sei. Nach der Vorinstanz bestanden keinerlei Schwierigkeiten hinsichtlich der Verständlichkeit und Interpretation der Aussagen. Dass besondere Umstände im Sinne der obigen Erwägungen vorliegen würden, welche den Beizug eines Sachverständigen erforderlich gemacht hätten, ist vom Beschwerdeführer weder substanziiert dargetan noch ersichtlich.
3.3.2. Der Beschwerdeführer macht geltend, seine eigenen Aussagen seien glaubhaft, und verweist dazu auf das psychiatrische Gutachten. Darin werden Fragen betreffend Vorliegen psychischer Störungen, Rückfallgefahr und Behandlungsmöglichkeiten beantwortet. Es ist nicht ersichtlich, was der Beschwerdeführer betreffend seiner Glaubwürdigkeit daraus ableiten könnte. Dieser macht dazu auch keine konkreten Ausführungen.
3.3.3. Weiter macht der Beschwerdeführer geltend, die Mutter des Beschwerdegegners habe dessen Aussagen beeinflusst. Selbst in der gerichtlichen Verfügung vom 30. Juni 2015 werde von einem Suggestivverhalten der Mutter ausgegangen.
Das Gericht wies in der Verfügung vom 30. Juni 2015 noch auf Diskrepanzen zwischen den beiden früheren Einvernahmen hin und erwähnt, dass der Beschwerdegegner allenfalls von seiner Familie dahingehend beeinflusst worden sei, ein weiteres Mal auszusagen. Die Vorinstanz löst die scheinbaren Widersprüche in ihrem Urteil nun aber mit sachlichen Erklärungen schlüssig auf. Wie sie unter Verweis auf die Aussagen des Beschwerdeführers feststellt, glaubte dieser selber zunächst nicht an eine Fremdbeeinflussung. Es sei zutreffend, dass sich der Beschwerdegegner als erstes jeweils seiner Mutter anvertraut habe. Die Vorinstanz erklärt dies und auch die Tatsache, dass der Beschwerdegegner nicht von Anfang an über sämtliche Vorfälle gesprochen hatte damit, dass er sich seiner Opfereigenschaft nicht vollumfänglich bewusst gewesen sei. Er habe sich dem Beschwerdeführer gegenüber moralisch verpflichtet gefühlt, da er diesen als Freund betrachtet habe. Nach den Feststellungen der Vorinstanz gibt es keinerlei Anhaltspunkte, die eine Beeinflussung des Beschwerdegegners nahelegten. Dem setzt der Beschwerdeführer keine substanziierte Kritik entgegen. In diesem Zusammenhang verweist der Beschwerdeführer ferner auf einen Aufsatz von Dr. phil. C.________
und bemängelt, dass sich die Vorinstanz damit nicht befasst habe. Ihm kann nicht gefolgt werden. Seine Ausführungen dazu stellen lediglich eine eigene Interpretation der erwähnten Unterlagen dar. Dies genügt nicht, um Willkür in der vorinstanzlichen Sachverhaltsfeststellung aufzuzeigen. Auch ist keine Verletzung des rechtlichen Gehörs ersichtlich. Die Vorinstanz erwähnt die wesentlichen Punkte, von denen sie sich bei ihrem Entscheid hat leiten lassen. Hingegen musste sie sich nicht mit jedem Einwand des Beschwerdeführers befassen (BGE 139 IV 179 E. 2.2; 138 IV 81 E. 2.2; je mit Hinweis). Die Vorinstanz verwirft den Vorwurf der Suggestion durch die Mutter mit stichhaltiger Begründung anhand einer einlässlichen Analyse zur Aussagegenese und zum Aussageverhalten des Beschwerdegegners. Ihre Schlussfolgerungen sind unter Willkürgesichtspunkten nicht zu beanstanden.
3.3.4. Auch die übrigen Einwände des Beschwerdeführers sind unbegründet. Die Vorinstanz weist seinen Antrag auf Anhörung von Prof. Dr. D.________ mit der Begründung ab, dieser sei für die Verteidigung beratend tätig gewesen, weshalb seine Aussagen lediglich den Wert einer Parteibehauptung hätten. Zudem sei der Antrag verspätet gestellt worden. Der Beschwerdeführer äussert sich diesbezüglich zur Sache und wiederholt die Ausführungen des Experten, ohne sich jedoch im Detail mit dem vorinstanzlichen Entscheid auseinander zu setzen. Daneben beanstandet er die vorinstanzlichen Erwägungen in Zusammenhang mit der SMS sowie seinem Geständnis respektive dessen Widerruf. Die Vorinstanz legt die Umstände des Geständnisses und des Rückzugs desselben in nachvollziehbarer Weise dar. Mit diesen vorinstanzlichen Erwägungen setzt sich der Beschwerdeführer nicht auseinander. Bei der erwähnten SMS handelt es sich einerseits nicht um ein ausschlaggebendes Indiz, da die Vorinstanz den Sachverhalt bereits gestützt auf die Aussagen der Beteiligten als erstellt erachtet. Andererseits ist unter dem Gesichtspunkt der Willkür nicht zu beanstanden, dass die Vorinstanz dieses als Schuldeingeständnis wertet.
3.3.5. Die Vorinstanz setzt sich eingehend mit den Aussagen der Beteiligten auseinander und begründet in nachvollziehbarer Weise, weshalb sie die Aussagen des Beschwerdegegners, im Gegensatz zu denjenigen des Beschwerdeführers, als glaubhaft erachtet. Soweit die Einwände des Beschwerdeführers den erhöhten Begründungsanforderungen überhaupt genügen (vgl. Art. 42 Abs. 2
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
|
1 | Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
1bis | Lorsqu'une procédure en matière civile a été menée en anglais devant l'autorité précédente, les mémoires peuvent être rédigés en anglais.15 |
2 | Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.16 17 |
3 | Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision. |
4 | En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique18. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement: |
a | le format du mémoire et des pièces jointes; |
b | les modalités de la transmission; |
c | les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.19 |
5 | Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
6 | Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
7 | Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable. |
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
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1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
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SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi. |
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SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
|
1 | Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
2 | Les parties ont le droit d'être entendues. |
3 | Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert. |
4.
4.1. Der Beschwerdeführer wendet ein, die Vorinstanz hätte die Genugtuung erheblich reduzieren müssen, nachdem sie ihm vom Vorwurf der Schändung freigesprochen und die Strafe reduziert habe. Daneben rügt der Beschwerdeführer die Begründungspflicht sowie seinen Gehörsanspruch als verletzt.
4.2. Wer in seiner Persönlichkeit widerrechtlich verletzt wird, hat Anspruch auf Leistung einer Geldsumme, sofern die Schwere der Verletzung es rechtfertigt und diese nicht anders wiedergutgemacht werden kann (Art. 49 Abs. 1
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SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat CO Art. 49 - 1 Celui qui subit une atteinte illicite à sa personnalité a droit à une somme d'argent à titre de réparation morale, pour autant que la gravité de l'atteinte le justifie et que l'auteur ne lui ait pas donné satisfaction autrement29. |
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1 | Celui qui subit une atteinte illicite à sa personnalité a droit à une somme d'argent à titre de réparation morale, pour autant que la gravité de l'atteinte le justifie et que l'auteur ne lui ait pas donné satisfaction autrement29. |
2 | Le juge peut substituer ou ajouter à l'allocation de cette indemnité un autre mode de réparation. |
4.3. Die Berufungsinstanz fällt ein neues Urteil (Art. 408
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SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 408 Nouveau jugement - 1 Si la juridiction d'appel entre en matière, elle rend un nouveau jugement qui remplace le jugement de première instance. |
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1 | Si la juridiction d'appel entre en matière, elle rend un nouveau jugement qui remplace le jugement de première instance. |
2 | La juridiction d'appel statue dans les douze mois.275 |
Vorinstanz ihr Ermessen nicht verletzt.
5.
Der Beschwerdeführer rügt eine Verletzung des Beschleunigungsgebots. Im Zeitraum von Mitte 2010 bis zur Anklage habe gerade einmal eine einzige Einvernahme stattgefunden. Das erstinstanzliche Verfahren habe 17 Monate gedauert. Diese Verfahrensverzögerungen liessen sich nicht erklären.
5.1. Die Vorinstanz berücksichtigt den Zeitablauf leicht strafmindernd. Sie reduziert die Strafe gestützt auf Art. 48 lit. e
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SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 48 - Le juge atténue la peine: |
|
a | si l'auteur a agi: |
a1 | en cédant à un mobile honorable; |
a2 | dans une détresse profonde; |
a3 | sous l'effet d'une menace grave; |
a4 | sous l'ascendant d'une personne à laquelle il devait obéissance ou de laquelle il dépendait; |
b | si l'auteur a été induit en tentation grave par la conduite de la victime; |
c | si l'auteur a agi en proie à une émotion violente que les circonstances rendaient excusable ou s'il a agi dans un état de profond désarroi; |
d | si l'auteur a manifesté par des actes un repentir sincère, notamment s'il a réparé le dommage autant qu'on pouvait l'attendre de lui; |
e | si l'intérêt à punir a sensiblement diminué en raison du temps écoulé depuis l'infraction et que l'auteur s'est bien comporté dans l'intervalle. |
5.2. Das Bundesgericht greift auf Beschwerde hin nur in die Strafzumessung ein, wenn die Vorinstanz den gesetzlichen Strafrahmen über- oder unterschritten hat, wenn sie von rechtlich nicht massgebenden Kriterien ausgegangen ist oder wesentliche Gesichtspunkte ausser Acht gelassen bzw. in Überschreitung oder Missbrauch ihres Ermessens falsch gewichtet hat (BGE 136 IV 55 E. 5.6 mit Hinweis).
5.3. Der Beschwerdeführer legt nicht dar, inwiefern die Vorinstanz das ihr bei der Strafzumessung zustehende weite Ermessen überschreitet, wenn sie gestützt auf ihre Feststellungen eine Strafminderung infolge Verletzung des Beschleunigungsgebots von insgesamt drei Monaten vornimmt. Eine Verletzung des Beschleunigungsgebots durch die Vorinstanz macht der Beschwerdeführer explizit nicht geltend. Eine neuerliche, unstatthafte Verfahrensverzögerung, die eine weitergehende Strafminderung aufdrängen würde, ergibt sich daraus nicht. Es besteht daher für das Bundesgericht kein Anlass, in das Ermessen der Vorinstanz einzugreifen. Dass die Vorinstanz der Überlänge des Strafverfahrens und dem Strafmilderungsgrund nach Art. 48 lit. e
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SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 48 - Le juge atténue la peine: |
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a | si l'auteur a agi: |
a1 | en cédant à un mobile honorable; |
a2 | dans une détresse profonde; |
a3 | sous l'effet d'une menace grave; |
a4 | sous l'ascendant d'une personne à laquelle il devait obéissance ou de laquelle il dépendait; |
b | si l'auteur a été induit en tentation grave par la conduite de la victime; |
c | si l'auteur a agi en proie à une émotion violente que les circonstances rendaient excusable ou s'il a agi dans un état de profond désarroi; |
d | si l'auteur a manifesté par des actes un repentir sincère, notamment s'il a réparé le dommage autant qu'on pouvait l'attendre de lui; |
e | si l'intérêt à punir a sensiblement diminué en raison du temps écoulé depuis l'infraction et que l'auteur s'est bien comporté dans l'intervalle. |
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SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 5 Célérité - 1 Les autorités pénales engagent les procédures pénales sans délai et les mènent à terme sans retard injustifié. |
|
1 | Les autorités pénales engagent les procédures pénales sans délai et les mènent à terme sans retard injustifié. |
2 | Lorsqu'un prévenu est placé en détention, la procédure doit être conduite en priorité. |
6.
Der Beschwerdeführer beantragt diverse Entschädigungen, so unter anderem für ungerechtfertigte Haft und eine Genugtuung für die Belastung durch das Strafverfahren, ohne dies allerdings zu begründen. Es ist davon auszugehen, dass der Beschwerdeführer diese für den Fall eines Freispruchs beantragt. Es bleibt jedoch beim vorinstanzlichen Schuldspruch, weshalb auf die Anträge nicht einzutreten ist.
7.
Die Beschwerde ist abzuweisen, soweit darauf eingetreten werden kann. Bei diesem Ausgang sind die Gerichtskosten dem Beschwerdeführer aufzuerlegen (Art. 66 Abs. 1
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
|
1 | En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
2 | Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis. |
3 | Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés. |
4 | En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours. |
5 | Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement. |
Demnach erkennt das Bundesgericht:
1.
Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.
2.
Die Gerichtskosten von Fr. 4'000.-- werden dem Beschwerdeführer auferlegt.
3.
Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Zug, Strafabteilung, schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 19. Januar 2017
Im Namen der Strafrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Denys
Die Gerichtsschreiberin: Schär