Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal
Cour VI
F-5112/2020
Arrêt du 16 décembre 2020
Yannick Antoniazza-Hafner (président du collège),
Composition Markus König, Regula Schenker Senn, juges,
Claudine Schenk, greffière.
A._______, né le [...],
alias A._______, né le [...],
alias A._______, né le [...],
Parties alias A._______, né le [...],
Afghanistan,
représenté par M.Charbel Fakhri-Kairouz, Caritas Suisse, [...],
recourant,
contre
Secrétariat d'Etat aux migrations SEM,
Quellenweg 6, 3003 Berne,
autorité inférieure.
Objet Asile (non-entrée en matière / procédure Dublin) et renvoi; décision du SEM du 6 octobre 2020 / N ... ...
Faits :
A.
A.a En date du 19 juin 2020, A._______ a déposé une demande d'asile en Suisse, en se présentant comme un mineur non-accompagné né le [...]. A l'appui de ses dires, il a versé en cause une carte d'identité afghane originale.
A.b Les investigations entreprises par le Secrétariat d'Etat aux migrations (ci-après: SEM ou autorité inférieure) sur la base d'une comparaison des empreintes digitales du requérant avec celles enregistrées dans la base de données dactyloscopiques du système central européen "Eurodac" ont révélé, le 24 juin suivant, que l'intéressé avait également déposé une demande d'asile en Bulgarie le 30 septembre 2016, en Grèce le 15 juin 2017 et en Autriche le 15 mai 2019.
B.
B.a Le 29 juin 2020, le SEM a soumis aux autorités autrichiennes une demande de renseignements sur l'identité (en particulier, sur l'âge) du prénommé, requête qui est demeurée sans réponse.
B.b En date du 15 juillet 2020, il a entendu le requérant (en présence de sa représentante juridique) dans le cadre d'une audition sur ses données personnelles (audition sommaire) notamment sur sa minorité alléguée, son environnement dans son pays d'origine, son entourage familial, son parcours scolaire et l'itinéraire de son voyage à destination de la Suisse. Sur ce dernier point, l'intéressé a exposé que ses empreintes digitales avaient été prélevées notamment en Bulgarie, en Grèce et en Autriche, mais qu'il n'avait déposé aucune demande d'asile dans ces pays.
Lors de cette audition, le requérant a été invité à se déterminer sur la possible compétence de la Bulgarie, de la Grèce ou de l'Autriche pour mener à bien la procédure d'asile en vertu du règlement (UE) no 604/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 établissant les critères et mécanismes de détermination de l'Etat membre responsable de l'examen d'une demande de protection internationale introduite dans l'un des Etats membres par un ressortissant de pays tiers ou un apatride (refonte) (JO L 180 du 29 juin 2013 p. 31 ss; ci-après: règlement Dublin III ou RD III), sur les éventuels obstacles à son transfert vers ces pays et sur son état de santé. Dans ce contexte, le SEM l'a avisé qu'il envisageait de le soumettre à une expertise médico-légale visant à déterminer son âge et lui a accordé le droit d'être entendu à ce sujet.
Au terme de cette audition, compte tenu du fait que l'intéressé se plaignait notamment de troubles du sommeil (cauchemars) en lien avec des coups qui lui auraient été assénés par la police durant son séjour en Bulgarie, sa mandataire a sollicité l'instruction d'office de son état de santé.
B.c Lors d'une visite médicale du 20 juillet 2020, l'infirmerie du Centre fédéral pour requérants d'asile (CFA) compétent a prescrit au requérant du "Valverde" pour trois jours, préconisant par ailleurs qu'il soit procédé à une évaluation de ses difficultés psychologiques.
C.
C.a Par requête du 4 août 2020, le SEM a sollicité des autorités autrichiennes la reprise en charge du requérant sur la base de l'art. 18 al. 1 let. b RD III.
C.b Dans leur réponse du 5 août 2020, les autorités autrichiennes l'ont informé qu'elles acceptaient la reprise en charge de l'intéressé sur leur territoire, se fondant toutefois sur la lettre d de cette disposition.
D.
D.a Le 7 août 2020, le requérant a fait l'objet d'une expertise médico-légale visant à déterminer son âge.
D.b Dans le cadre du droit d'être entendu qui lui a été accordé le 19 août 2020 sur les résultats des examens pratiqués, l'intéressé (par l'entremise de sa mandataire) s'est déterminé le 24 août suivant.
D.c Les 31 août et 15 septembre 2020, la représentante juridique du requérant a transmis au SEM des formulaires F2 établis les 20 août et 10 septembre précédents par le médecin consulté et faisant état, pour le premier, d'un trouble de l'adaptation (F43.2), et pour le second, d'anxiété généralisée (F.41.1) et d'un état de stress post-traumatique (F43.1) selon la Classification internationale des maladies (CIM), documents médicaux préconisant un soutien psychologique, ainsi que la poursuite de l'évaluation psychologique et du traitement prescrit. Un journal de soins établi le 26 septembre 2020 par l'infirmerie du CFA compétent indique par ailleurs que l'intéressé présentait alors de la température depuis deux jours, avec des céphalées et des courbatures, et qu'il avait de ce fait été placé en isolement.
D.d Le 7 octobre 2020, la mandataire de l'intéressé a transmis au SEM ses observations finales, ainsi qu'un troisième formulaire F2 daté du 24 septembre 2020, confirmant le diagnostic posé dans le deuxième formulaire F2 et préconisant la poursuite du suivi psychologique instauré.
E.
Par décision du 6 octobre 2020 (notifiée le 8 octobre suivant), le SEM, se fondant sur l'art. 31a al. 1 let. b

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 31a Decisioni della SEM - 1 Di norma la SEM non entra nel merito della domanda d'asilo se il richiedente: |
|
1 | Di norma la SEM non entra nel merito della domanda d'asilo se il richiedente: |
a | può ritornare in uno Stato terzo sicuro secondo l'articolo 6a capoverso 2 lettera b nel quale aveva soggiornato precedentemente; |
b | può partire alla volta di uno Stato terzo cui compete, in virtù di un trattato internazionale, l'esecuzione della procedura d'asilo e d'allontanamento; |
c | può ritornare in uno Stato terzo nel quale aveva soggiornato precedentemente; |
d | può recarsi in uno Stato terzo per il quale possiede un visto e in cui può chiedere protezione; |
e | può recarsi in uno Stato terzo nel quale vivono suoi parenti prossimi o persone con cui intrattiene rapporti stretti; |
f | può essere allontanato nel suo Stato d'origine o di provenienza secondo l'articolo 31b. |
2 | Il capoverso 1 lettere c-e non si applica se vi sono indizi che, nel singolo caso, nello Stato terzo non vi sia una protezione effettiva dal respingimento ai sensi dell'articolo 5 capoverso 1. |
3 | La SEM non entra nel merito della domanda se non sono soddisfatte le condizioni di cui all'articolo 18. Questa disposizione si applica segnatamente se la domanda d'asilo è presentata esclusivamente per motivi economici o medici. |
4 | Negli altri casi, la SEM respinge la domanda d'asilo se non è stata dimostrata o resa verosimile la qualità di rifugiato o se sussiste un motivo d'esclusione ai sensi degli articoli 53 e 54.97 |
F.
Par pli du 15 octobre 2020, A._______ (par l'entremise de son nouveau mandataire) a recouru contre cette décision auprès du Tribunal administratif fédéral (ci-après : TAF ou Tribunal de céans), en concluant à ce qu'il soit entré en matière sur sa demande d'asile. Il a par ailleurs requis l'octroi de l'effet suspensif et le bénéfice de l'assistance judiciaire partielle.
G.
Le 16 octobre 2020, le juge instructeur a provisoirement suspendu l'exécution du transfert du recourant. Invité à se déterminer sur le recours, le SEM a présenté une réponse circonstanciée en date du 2 novembre 2020. Le recourant a répliqué le 23 novembre suivant.
H.
Les autres faits et moyens de la cause ressortant des écritures susmentionnées seront examinés, si nécessaire, dans les considérants en droit qui suivent.
Droit :
1.
1.1 Le Tribunal de céans, en vertu de l'art. 31

SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 31 Principio - Il Tribunale amministrativo federale giudica i ricorsi contro le decisioni ai sensi dell'articolo 5 della legge federale del 20 dicembre 196819 sulla procedura amministrativa (PA). |

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 5 - 1 Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
|
1 | Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
a | la costituzione, la modificazione o l'annullamento di diritti o di obblighi; |
b | l'accertamento dell'esistenza, dell'inesistenza o dell'estensione di diritti o di obblighi; |
c | il rigetto o la dichiarazione d'inammissibilità d'istanze dirette alla costituzione, alla modificazione, all'annullamento o all'accertamento di diritti o di obblighi. |
2 | Sono decisioni anche quelle in materia d'esecuzione (art. 41 cpv. 1 lett. a e b), le decisioni incidentali (art. 45 e 46), le decisioni su opposizione (art. 30 cpv. 2 lett. b e 74), le decisioni su ricorso (art. 61), le decisioni in sede di revisione (art. 68) e l'interpretazione (art. 69).24 |
3 | Le dichiarazioni di un'autorità che rifiuta o solleva pretese da far valere mediante azione non sono considerate decisioni. |

SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 33 Autorità inferiori - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni: |
|
a | del Consiglio federale e degli organi dell'Assemblea federale in materia di rapporti di lavoro del personale federale, compreso il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente; |
b | del Consiglio federale concernenti: |
b1 | la destituzione di un membro del Consiglio della banca o della direzione generale o di un loro supplente secondo la legge del 3 ottobre 200325 sulla Banca nazionale, |
b10 | la revoca di un membro del consiglio d'amministrazione del Servizio svizzero di assegnazione delle tracce o l'approvazione della risoluzione del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio d'amministrazione secondo la legge federale del 20 dicembre 195743 sulle ferrovie; |
b2 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di vigilanza sui mercati finanziari o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 22 giugno 200726 sulla vigilanza dei mercati finanziari, |
b3 | il blocco di valori patrimoniali secondo la legge del 18 dicembre 201528 sui valori patrimoniali di provenienza illecita, |
b4 | il divieto di determinate attività secondo la LAIn30, |
b4bis | il divieto di organizzazioni secondo la LAIn, |
b5 | la revoca di un membro del Consiglio d'istituto dell'Istituto federale di metrologia secondo la legge federale del 17 giugno 201133 sull'Istituto federale di metrologia, |
b6 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di sorveglianza dei revisori o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 16 dicembre 200535 sui revisori, |
b7 | la revoca di un membro del Consiglio dell'Istituto svizzero per gli agenti terapeutici secondo la legge del 15 dicembre 200037 sugli agenti terapeutici, |
b8 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'istituto secondo la legge del 16 giugno 201739 sui fondi di compensazione, |
b9 | la revoca di un membro del consiglio d'Istituto dell'Istituto svizzero di diritto comparato secondo la legge federale del 28 settembre 201841 sull'Istituto svizzero di diritto comparato, |
c | del Tribunale penale federale in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale; |
cbis | del Tribunale federale dei brevetti in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale; |
cquater | del procuratore generale della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei procuratori pubblici federali da lui nominati e del personale del Ministero pubblico della Confederazione; |
cquinquies | dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro del personale della sua segreteria; |
cter | dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei membri del Ministero pubblico della Confederazione eletti dall'Assemblea federale plenaria; |
d | della Cancelleria federale, dei dipartimenti e dei servizi dell'Amministrazione federale loro subordinati o aggregati amministrativamente; |
e | degli stabilimenti e delle aziende della Confederazione; |
f | delle commissioni federali; |
g | dei tribunali arbitrali costituiti in virtù di contratti di diritto pubblico sottoscritti dalla Confederazione, dai suoi stabilimenti o dalle sue aziende; |
h | delle autorità o organizzazioni indipendenti dall'Amministrazione federale che decidono nell'adempimento di compiti di diritto pubblico loro affidati dalla Confederazione; |
i | delle autorità cantonali, in quanto una legge federale preveda che le loro decisioni sono impugnabili mediante ricorso dinanzi al Tribunale amministrativo federale. |

SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 1 Principio - 1 Il Tribunale amministrativo federale è il tribunale amministrativo generale della Confederazione. |
|
1 | Il Tribunale amministrativo federale è il tribunale amministrativo generale della Confederazione. |
2 | In quanto la legge non escluda il ricorso al Tribunale federale, il Tribunale amministrativo federale giudica quale autorità di grado precedente. |
3 | È dotato di 50-70 posti di giudice. |
4 | L'Assemblea federale stabilisce il numero dei posti di giudice mediante ordinanza. |
5 | Per far fronte a un afflusso straordinario di nuove pratiche, l'Assemblea federale può di volta in volta autorizzare, per due anni al massimo, posti supplementari di giudice. |

SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 33 Autorità inferiori - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni: |
|
a | del Consiglio federale e degli organi dell'Assemblea federale in materia di rapporti di lavoro del personale federale, compreso il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente; |
b | del Consiglio federale concernenti: |
b1 | la destituzione di un membro del Consiglio della banca o della direzione generale o di un loro supplente secondo la legge del 3 ottobre 200325 sulla Banca nazionale, |
b10 | la revoca di un membro del consiglio d'amministrazione del Servizio svizzero di assegnazione delle tracce o l'approvazione della risoluzione del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio d'amministrazione secondo la legge federale del 20 dicembre 195743 sulle ferrovie; |
b2 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di vigilanza sui mercati finanziari o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 22 giugno 200726 sulla vigilanza dei mercati finanziari, |
b3 | il blocco di valori patrimoniali secondo la legge del 18 dicembre 201528 sui valori patrimoniali di provenienza illecita, |
b4 | il divieto di determinate attività secondo la LAIn30, |
b4bis | il divieto di organizzazioni secondo la LAIn, |
b5 | la revoca di un membro del Consiglio d'istituto dell'Istituto federale di metrologia secondo la legge federale del 17 giugno 201133 sull'Istituto federale di metrologia, |
b6 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di sorveglianza dei revisori o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 16 dicembre 200535 sui revisori, |
b7 | la revoca di un membro del Consiglio dell'Istituto svizzero per gli agenti terapeutici secondo la legge del 15 dicembre 200037 sugli agenti terapeutici, |
b8 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'istituto secondo la legge del 16 giugno 201739 sui fondi di compensazione, |
b9 | la revoca di un membro del consiglio d'Istituto dell'Istituto svizzero di diritto comparato secondo la legge federale del 28 settembre 201841 sull'Istituto svizzero di diritto comparato, |
c | del Tribunale penale federale in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale; |
cbis | del Tribunale federale dei brevetti in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale; |
cquater | del procuratore generale della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei procuratori pubblici federali da lui nominati e del personale del Ministero pubblico della Confederazione; |
cquinquies | dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro del personale della sua segreteria; |
cter | dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei membri del Ministero pubblico della Confederazione eletti dall'Assemblea federale plenaria; |
d | della Cancelleria federale, dei dipartimenti e dei servizi dell'Amministrazione federale loro subordinati o aggregati amministrativamente; |
e | degli stabilimenti e delle aziende della Confederazione; |
f | delle commissioni federali; |
g | dei tribunali arbitrali costituiti in virtù di contratti di diritto pubblico sottoscritti dalla Confederazione, dai suoi stabilimenti o dalle sue aziende; |
h | delle autorità o organizzazioni indipendenti dall'Amministrazione federale che decidono nell'adempimento di compiti di diritto pubblico loro affidati dalla Confederazione; |
i | delle autorità cantonali, in quanto una legge federale preveda che le loro decisioni sono impugnabili mediante ricorso dinanzi al Tribunale amministrativo federale. |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 83 Eccezioni - Il ricorso è inammissibile contro: |
|
a | le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale; |
b | le decisioni in materia di naturalizzazione ordinaria; |
c | le decisioni in materia di diritto degli stranieri concernenti: |
c1 | l'entrata in Svizzera, |
c2 | i permessi o autorizzazioni al cui ottenimento né il diritto federale né il diritto internazionale conferiscono un diritto, |
c3 | l'ammissione provvisoria, |
c4 | l'espulsione fondata sull'articolo 121 capoverso 2 della Costituzione federale e l'allontanamento, |
c5 | le deroghe alle condizioni d'ammissione, |
c6 | la proroga del permesso per frontalieri, il cambiamento di Cantone, il cambiamento d'impiego del titolare di un permesso per frontalieri, nonché il rilascio di documenti di viaggio a stranieri privi di documenti; |
d | le decisioni in materia d'asilo pronunciate: |
d1 | dal Tribunale amministrativo federale, salvo quelle che concernono persone contro le quali è pendente una domanda d'estradizione presentata dallo Stato che hanno abbandonato in cerca di protezione, |
d2 | da un'autorità cantonale inferiore e concernenti un permesso o un'autorizzazione al cui ottenimento né il diritto federale né il diritto internazionale conferiscono un diritto; |
e | le decisioni concernenti il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente contro membri di autorità o contro agenti della Confederazione; |
f | le decisioni in materia di appalti pubblici se: |
fbis | le decisioni del Tribunale amministrativo federale concernenti decisioni secondo l'articolo 32i della legge del 20 marzo 200964 sul trasporto di viaggiatori; |
f1 | non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale; sono fatti salvi i ricorsi contro gli appalti del Tribunale amministrativo federale, del Tribunale penale federale, del Tribunale federale dei brevetti, del Ministero pubblico della Confederazione e delle autorità giudiziarie cantonali superiori, o |
f2 | il valore stimato della commessa non raggiunge il valore soglia determinante secondo l'articolo 52 capoverso 1 in combinato disposto con l'allegato 4 numero 2 della legge federale del 21 giugno 201962 sugli appalti pubblici; |
g | le decisioni in materia di rapporti di lavoro di diritto pubblico, in quanto concernano una controversia non patrimoniale, ma non la parità dei sessi; |
h | le decisioni concernenti l'assistenza amministrativa internazionale, eccettuata l'assistenza amministrativa in materia fiscale; |
i | le decisioni in materia di servizio militare, civile o di protezione civile; |
j | le decisioni in materia di approvvigionamento economico del Paese adottate in situazioni di grave penuria; |
k | le decisioni concernenti i sussidi al cui ottenimento la legislazione non conferisce un diritto; |
l | le decisioni concernenti l'imposizione di dazi operata in base alla classificazione tariffaria o al peso delle merci; |
m | le decisioni concernenti il condono o la dilazione del pagamento di tributi; in deroga alla presente disposizione, il ricorso è ammissibile contro le decisioni concernenti il condono dell'imposta federale diretta o dell'imposta cantonale o comunale sul reddito e sull'utile se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o se si tratta per altri motivi di un caso particolarmente importante; |
n | le decisioni in materia di energia nucleare concernenti: |
n1 | l'esigenza di un nulla osta o la modifica di un'autorizzazione o di una decisione, |
n2 | l'approvazione di un piano d'accantonamenti per le spese di smaltimento antecedenti lo spegnimento di un impianto nucleare, |
n3 | i nulla osta; |
o | le decisioni in materia di circolazione stradale concernenti l'omologazione del tipo di veicoli; |
p | le decisioni del Tribunale amministrativo federale in materia di traffico delle telecomunicazioni, radiotelevisione e poste concernenti:69 |
p1 | concessioni oggetto di una pubblica gara, |
p2 | controversie secondo l'articolo 11a della legge del 30 aprile 199770 sulle telecomunicazioni; |
p3 | controversie secondo l'articolo 8 della legge del 17 dicembre 201072 sulle poste; |
q | le decisioni in materia di medicina dei trapianti concernenti: |
q1 | l'iscrizione nella lista d'attesa, |
q2 | l'attribuzione di organi; |
r | le decisioni in materia di assicurazione malattie pronunciate dal Tribunale amministrativo federale in virtù dell'articolo 3473 della legge del 17 giugno 200574 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF); |
s | le decisioni in materia di agricoltura concernenti: |
s1 | ... |
s2 | la delimitazione delle zone nell'ambito del catasto della produzione; |
t | le decisioni concernenti l'esito di esami e di altre valutazioni della capacità, segnatamente nei settori della scuola, della formazione continua e dell'esercizio della professione; |
u | le decisioni in materia di offerte pubbliche di acquisto (art. 125-141 della L del 19 giu. 201578 sull'infrastruttura finanziaria); |
v | le decisioni del Tribunale amministrativo federale concernenti divergenze d'opinione tra autorità in materia di assistenza amministrativa o giudiziaria a livello nazionale; |
w | le decisioni in materia di diritto dell'elettricità concernenti l'approvazione dei piani di impianti elettrici a corrente forte e di impianti elettrici a corrente debole e l'espropriazione dei diritti necessari per la costruzione o l'esercizio di siffatti impianti, se non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale; |
x | le decisioni concernenti la concessione di contributi di solidarietà ai sensi della legge federale del 30 settembre 201682 sulle misure coercitive a scopo assistenziale e i collocamenti extrafamiliari prima del 1981, tranne se si pone una questione di diritto di importanza fondamentale o si tratta di un caso particolarmente importante per altri motivi; |
y | le decisioni pronunciate dal Tribunale amministrativo federale nelle procedure amichevoli per evitare un'imposizione non conforme alla convenzione internazionale applicabile in ambito fiscale; |
z | le decisioni concernenti le autorizzazioni edilizie di impianti eolici d'interesse nazionale secondo l'articolo 71c capoverso 1 lettera b della legge federale del 30 settembre 201685 sull'energia e le autorizzazioni di competenza cantonale a esse necessariamente connesse, se non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale. |

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 105 Ricorsi contro le decisioni della SEM - Contro le decisioni della SEM può essere interposto ricorso secondo la legge federale del 17 giugno 2005359 sul Tribunale amministrativo federale. |

SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 37 Principio - La procedura dinanzi al Tribunale amministrativo federale è retta dalla PA56, in quanto la presente legge non disponga altrimenti. |
1.2 Dès lors que le recourant a qualité pour recourir (cf. art. 48 al. 1

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 48 - 1 Ha diritto di ricorrere chi: |
|
1 | Ha diritto di ricorrere chi: |
a | ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo; |
b | è particolarmente toccato dalla decisione impugnata; e |
c | ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modificazione della stessa. |
2 | Ha inoltre diritto di ricorrere ogni persona, organizzazione o autorità cui un'altra legge federale riconosce tale diritto. |

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 52 - 1 L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente. |
|
1 | L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente. |
2 | Se il ricorso non soddisfa a questi requisiti o se le conclusioni o i motivi del ricorrente non sono sufficientemente chiari, e il ricorso non sembra manifestamente inammissibile, l'autorità di ricorso assegna al ricorrente un breve termine suppletorio per rimediarvi. |
3 | Essa gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, deciderà secondo l'inserto o, qualora manchino le conclusioni, i motivi oppure la firma, non entrerà nel merito del ricorso. |

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 108 Termini di ricorso - 1 Nella procedura celere, il ricorso contro una decisione secondo l'articolo 31a capoverso 4 deve essere interposto entro sette giorni lavorativi o, se si tratta di decisioni incidentali, entro cinque giorni dalla notificazione della decisione. |
|
1 | Nella procedura celere, il ricorso contro una decisione secondo l'articolo 31a capoverso 4 deve essere interposto entro sette giorni lavorativi o, se si tratta di decisioni incidentali, entro cinque giorni dalla notificazione della decisione. |
2 | Nella procedura ampliata, il ricorso contro una decisione secondo l'articolo 31a capoverso 4 deve essere interposto entro 30 giorni o, se si tratta di una decisione incidentale, entro dieci giorni dalla notificazione della decisione. |
3 | Il ricorso contro le decisioni di non entrata nel merito e contro le decisioni di cui agli articoli 23 capoverso 1 e 40 in combinato disposto con l'articolo 6a capoverso 2 lettera a deve essere interposto entro cinque giorni lavorativi dalla notificazione della decisione. |
4 | Il ricorso contro il rifiuto dell'entrata in Svizzera secondo l'articolo 22 capoverso 2 può essere interposto fino al momento della notificazione di una decisione secondo l'articolo 23 capoverso 1. |
5 | La verifica della legalità e dell'adeguatezza dell'assegnazione di un luogo di soggiorno all'aeroporto o in un altro luogo appropriato conformemente all'articolo 22 capoversi 3 e 4 può essere chiesta in qualsiasi momento mediante ricorso. |
6 | Negli altri casi il termine di ricorso è di 30 giorni dalla notificazione della decisione. |
7 | Gli atti scritti trasmessi per telefax sono considerati consegnati validamente se pervengono tempestivamente al Tribunale amministrativo federale e sono regolarizzati mediante l'invio ulteriore dell'originale firmato, conformemente alle norme dell'articolo 52 capoversi 2 e 3 PA367. |
2.
Le recours peut être interjeté pour violation du droit fédéral, notamment pour abus ou excès dans l'exercice du pouvoir d'appréciation, ou pour établissement inexact ou incomplet de l'état de fait pertinent (cf. art. 106 al. 1 let. a

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 106 Motivi di ricorso - 1 Il ricorrente può far valere: |
|
1 | Il ricorrente può far valere: |
a | la violazione del diritto federale, compreso l'eccesso o l'abuso del potere di apprezzamento; |
b | l'accertamento inesatto o incompleto dei fatti giuridicamente rilevanti. |
c | ... |
2 | Rimangono salvi gli articoli 27 capoverso 3 e 68 capoverso 2.361 |
3.
3.1 Dans le cas particulier, il y a lieu de déterminer si l'autorité inférieure était fondée à faire application de l'art. 31a al. 1 let. b

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 31a Decisioni della SEM - 1 Di norma la SEM non entra nel merito della domanda d'asilo se il richiedente: |
|
1 | Di norma la SEM non entra nel merito della domanda d'asilo se il richiedente: |
a | può ritornare in uno Stato terzo sicuro secondo l'articolo 6a capoverso 2 lettera b nel quale aveva soggiornato precedentemente; |
b | può partire alla volta di uno Stato terzo cui compete, in virtù di un trattato internazionale, l'esecuzione della procedura d'asilo e d'allontanamento; |
c | può ritornare in uno Stato terzo nel quale aveva soggiornato precedentemente; |
d | può recarsi in uno Stato terzo per il quale possiede un visto e in cui può chiedere protezione; |
e | può recarsi in uno Stato terzo nel quale vivono suoi parenti prossimi o persone con cui intrattiene rapporti stretti; |
f | può essere allontanato nel suo Stato d'origine o di provenienza secondo l'articolo 31b. |
2 | Il capoverso 1 lettere c-e non si applica se vi sono indizi che, nel singolo caso, nello Stato terzo non vi sia una protezione effettiva dal respingimento ai sensi dell'articolo 5 capoverso 1. |
3 | La SEM non entra nel merito della domanda se non sono soddisfatte le condizioni di cui all'articolo 18. Questa disposizione si applica segnatamente se la domanda d'asilo è presentata esclusivamente per motivi economici o medici. |
4 | Negli altri casi, la SEM respinge la domanda d'asilo se non è stata dimostrata o resa verosimile la qualità di rifugiato o se sussiste un motivo d'esclusione ai sensi degli articoli 53 e 54.97 |
3.2 Selon l'Accord du 26 octobre 2004 entre la Confédération suisse et la Communauté européenne relatif aux critères et aux mécanismes permettant de déterminer l'Etat responsable de l'examen d'une demande d'asile introduite dans un Etat membre ou en Suisse (AAD, RS 0.142.392.68), la Suisse participe au système établi par le règlement Dublin.
En vertu de l'art. 3 par. 1 RD III, une demande de protection internationale est examinée par un seul Etat membre, qui est celui que les critères énoncés au chapitre III de ce règlement désignent comme responsable. Le processus de détermination de l'Etat membre responsable est engagé aussitôt qu'une demande de protection internationale a été déposée pour la première fois dans un Etat membre (cf. art. 20 par. 1 RD III). S'il ressort de cet examen qu'un autre Etat est responsable du traitement de cette demande, le SEM rend une décision de non-entrée en matière fondée sur l'art. 31a al. 1 let. b

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 31a Decisioni della SEM - 1 Di norma la SEM non entra nel merito della domanda d'asilo se il richiedente: |
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1 | Di norma la SEM non entra nel merito della domanda d'asilo se il richiedente: |
a | può ritornare in uno Stato terzo sicuro secondo l'articolo 6a capoverso 2 lettera b nel quale aveva soggiornato precedentemente; |
b | può partire alla volta di uno Stato terzo cui compete, in virtù di un trattato internazionale, l'esecuzione della procedura d'asilo e d'allontanamento; |
c | può ritornare in uno Stato terzo nel quale aveva soggiornato precedentemente; |
d | può recarsi in uno Stato terzo per il quale possiede un visto e in cui può chiedere protezione; |
e | può recarsi in uno Stato terzo nel quale vivono suoi parenti prossimi o persone con cui intrattiene rapporti stretti; |
f | può essere allontanato nel suo Stato d'origine o di provenienza secondo l'articolo 31b. |
2 | Il capoverso 1 lettere c-e non si applica se vi sono indizi che, nel singolo caso, nello Stato terzo non vi sia una protezione effettiva dal respingimento ai sensi dell'articolo 5 capoverso 1. |
3 | La SEM non entra nel merito della domanda se non sono soddisfatte le condizioni di cui all'articolo 18. Questa disposizione si applica segnatamente se la domanda d'asilo è presentata esclusivamente per motivi economici o medici. |
4 | Negli altri casi, la SEM respinge la domanda d'asilo se non è stata dimostrata o resa verosimile la qualità di rifugiato o se sussiste un motivo d'esclusione ai sensi degli articoli 53 e 54.97 |
3.3 Aux termes de l'art. 18 par. 1 let. b et par. 2 al. 1 RD III, l'Etat membre responsable de l'examen d'une demande de protection internationale en vertu de ce règlement est tenu de reprendre en charge - dans les conditions prévues aux art. 23, 24, 25 et 29 - le demandeur dont la demande est en cours d'examen et qui a présenté une demande dans un autre Etat membre (notamment), d'examiner cette demande ou de mener à son terme l'examen de celle-ci.
En vertu de l'art. 18 par. 1 let. d et par. 2 al. 3 RD III, l'Etat membre responsable de l'examen d'une demande de protection internationale en vertu dudit règlement est tenu de reprendre en charge - dans les conditions prévues aux art. 23, 24, 25 et 29 - le demandeur dont la demande a été rejetée et qui a présenté une demande dans un autre Etat membre (notamment) et, lorsque la demande a été rejetée en première instance uniquement, de veiller à ce que la personne concernée ait (ou ait eu) la possibilité de disposer d'un recours effectif au sens de l'art. 46 de la directive 2013/32/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 relative à des procédures communes pour l'octroi et le retrait de la protection internationale (refonte) (directive Procédure, JO L 180 du 29 juin 2013 p. 60 ss).
3.4 Cela dit, à teneur de l'art. 3 par. 2 RD III, lorsqu'il est impossible de transférer un demandeur vers l'Etat membre initialement désigné comme responsable parce qu'il y a de sérieuses raisons de croire qu'il existe dans cet Etat membre des défaillances systémiques dans la procédure d'asile et les conditions d'accueil des demandeurs, qui entraînent un risque de traitement inhumain ou dégradant au sens de l'art. 4 de la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne (CharteUE, JO C 364 du 18 décembre 2000 p. 1 ss), l'Etat membre procédant à la détermination de l'Etat membre responsable poursuit l'examen des critères fixés au chapitre III afin d'établir si un autre Etat membre peut être désigné comme responsable (al. 2); lorsqu'il est impossible de transférer le demandeur vers un Etat désigné sur la base de ces critères ou vers le premier Etat auprès duquel la demande a été introduite, l'Etat membre procédant à la détermination devient l'Etat responsable (al. 3).
4.
4.1 En l'occurrence, il sied de constater que, lors de son audition, le recourant s'est présenté comme un mineur né le [...] (act. SEM 16, ch. 1.06), précisant qu'aucun membre de sa famille ne vivait dans un Etat Dublin (act. SEM 16, ch. 3). A l'appui de ses dires, il a produit une carte d'identité afghane ("Tazkera" ou "Tazkira") originale (act. SEM 7) établie le 18 juin 2016 (act. SEM 16, ch. 4.01). Dans sa décision, l'autorité inférieure a considéré, nonobstant cette pièce d'identité, que l'intéressé était majeur, ce que celui-ci conteste.
Il convient donc, en premier lieu, d'examiner cette question, à la lumière du droit conventionnel et des prescriptions particulières de procédure applicables aux requérants d'asile mineurs non accompagnés (et de la jurisprudence y relative).
4.2 En vertu de l'art. 8 par. 4 RD III, l'État membre responsable de l'examen d'une demande de protection internationale émanant d'un mineur non accompagné est celui dans lequel le mineur a introduit sa requête, pour autant que l'intéressé n'ait pas de membres de sa famille, de frères et soeurs ou de proches se trouvant légalement dans un autre Etat membre (ce qui n'est pas le cas en l'espèce) et que cela soit conforme à son intérêt supérieur.
Dans ce contexte, il sied de relever qu'en présence d'un requérant d'asile mineur non accompagné, l'autorité d'asile doit adopter les mesures adéquates en vue d'assurer la défense des droits de l'intéressé au cours de l'instruction de sa demande, y compris dans le cadre d'une procédure conduite en application du règlement Dublin III (sur ces questions, cf. art. 17

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 17 Disposizioni procedurali particolari - 1 La disposizione della legge del 20 dicembre 196841 sulla procedura amministrativa concernente la sospensione dei termini non si applica alla procedura d'asilo. |
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1 | La disposizione della legge del 20 dicembre 196841 sulla procedura amministrativa concernente la sospensione dei termini non si applica alla procedura d'asilo. |
2 | Il Consiglio federale emana disposizioni complementari in merito alla procedura d'asilo segnatamente per tenere conto della situazione particolare delle donne e dei minori. |
2bis | Le domande d'asilo di richiedenti minorenni non accompagnati sono trattate con priorità.42 |
3 | Per la durata della procedura gli interessi dei richiedenti l'asilo minorenni non accompagnati sono difesi: |
a | nei centri della Confederazione e all'aeroporto, dal rappresentante legale assegnato, in qualità di persona di fiducia; questi garantisce il coordinamento con le competenti autorità cantonali; |
b | dopo l'attribuzione a un Cantone, dalla persona di fiducia designata senza indugio dalle competenti autorità cantonali.43 |
3bis | Se sussistono indizi che un richiedente sedicente minorenne ha già raggiunto la maggiore età, la SEM può disporre una perizia volta ad accertarne l'effettiva età.44 |
4 | ...45 |
5 | Se è stata ordinata l'esecuzione dell'allontanamento, la SEM fa pervenire gli atti procedurali al richiedente l'asilo o al suo procuratore contemporaneamente alla notificazione della decisione secondo gli articoli 23 capoverso 1, 31a o 111c.46 |
6 | Il Consiglio federale definisce il ruolo, le competenze e le mansioni della persona di fiducia.47 |

SR 142.311 Ordinanza 1 dell' 11 agosto 1999 sull'asilo relativa a questioni procedurali (Ordinanza 1 sull'asilo, OAsi 1) - Ordinanza 1 sull'asilo OAsi-1 Art. 7 Situazione particolare dei minori nella procedura d'asilo - (art. 17 cpv. 2, 3 e 6 LAsi)21 |
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1 | Nel quadro dell'accertamento dei fatti può essere chiarito con l'aiuto di metodi scientifici se l'età indicata dal richiedente l'asilo corrisponde all'età effettiva. |
2 | Dopo il deposito della domanda d'asilo prende inizio l'attività di persona di fiducia esercitata dal rappresentante legale assegnato nel centro della Confederazione o all'aeroporto. Quest'attività si protrae fintantoché il richiedente l'asilo minorenne non accompagnato rimane nel centro della Confederazione o all'aeroporto oppure fino al raggiungimento della maggiore età.22 |
2bis | Nella procedura Dublino l'attività di persona di fiducia esercitata dal rappresentante legale assegnato si protrae fino al trasferimento del richiedente l'asilo minorenne non accompagnato nello Stato Dublino competente oppure fino al raggiungimento della maggiore età e si estende anche alle procedure di cui agli articoli 76a e 80a della legge federale del 16 dicembre 200523 sugli stranieri e la loro integrazione (LStr I)24.25 |
2ter | Se il richiedente l'asilo minorenne non accompagnato rinuncia alla rappresentanza legale assegnatagli nel centro della Confederazione o all'aeroporto, quest'ultima continua a rappresentare gli interessi del richiedente l'asilo minorenne non accompagnato quale persona di fiducia.26 |
2quater | Per il richiedente l'asilo minorenne non accompagnato, dopo l'attribuzione al Cantone è designato un curatore o un tutore. Se la designazione non può essere operata subito, l'autorità cantonale competente nomina immediatamente una persona di fiducia per la durata della procedura d'asilo o d'allontanamento, ma al massimo fino alla nomina di un curatore o di un tutore oppure fino al raggiungimento della maggiore età.27 |
2quinquies | Se il richiedente l'asilo minorenne non accompagnato non risiede più in un centro della Confederazione e non è stato attribuito a un Cantone, la nomina della persona di fiducia è retta dal capoverso 2quater. La durata dell'attività della persona di fiducia è retta dal capoverso 2bis per la procedura Dublino e dal capoverso 2quater per la procedura celere.28 |
3 | La persona di fiducia deve disporre di conoscenze del diritto in materia di asilo, del diritto concernente la procedura Dublino e dei diritti dei fanciulli, nonché di esperienza di lavoro con minorenni. Accompagna e sostiene nella procedura d'asilo o nella procedura Dublino il minorenne non accompagnato e adempie segnatamente i compiti seguenti:29 |
a | consulenza prima delle interrogazioni e durante le stesse; |
b | sostegno nell'indicazione e acquisizione di mezzi di prova; |
c | assistenza in particolare nei contatti con le autorità e con le istituzioni sanitarie.30 |
4 | L'autorità cantonale comunica senza indugio alla Segreteria di Stato della migrazione (SEM)31 o al Tribunale amministrativo federale nonché al minorenne la nomina della persona di fiducia e tutte le misure tutorie.32 |
5 | Le persone incaricate dell'audizione di richiedenti l'asilo minorenni devono tenere conto degli aspetti specifici della minore età. |
Pour déterminer la qualité de mineur d'un requérant d'asile, le SEM se fonde en premier lieu sur les pièces d'identité authentiques déposées et, à défaut de telles pièces, sur les conclusions qu'il peut tirer d'une audition portant en particulier sur l'environnement du requérant dans son pays d'origine, l'entourage familial de l'intéressé et sa scolarité, voire sur les résultats d'éventuelles analyse médicales visant à déterminer son âge (sur ce dernier point, cf. art. 17 al. 3bis

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 17 Disposizioni procedurali particolari - 1 La disposizione della legge del 20 dicembre 196841 sulla procedura amministrativa concernente la sospensione dei termini non si applica alla procedura d'asilo. |
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1 | La disposizione della legge del 20 dicembre 196841 sulla procedura amministrativa concernente la sospensione dei termini non si applica alla procedura d'asilo. |
2 | Il Consiglio federale emana disposizioni complementari in merito alla procedura d'asilo segnatamente per tenere conto della situazione particolare delle donne e dei minori. |
2bis | Le domande d'asilo di richiedenti minorenni non accompagnati sono trattate con priorità.42 |
3 | Per la durata della procedura gli interessi dei richiedenti l'asilo minorenni non accompagnati sono difesi: |
a | nei centri della Confederazione e all'aeroporto, dal rappresentante legale assegnato, in qualità di persona di fiducia; questi garantisce il coordinamento con le competenti autorità cantonali; |
b | dopo l'attribuzione a un Cantone, dalla persona di fiducia designata senza indugio dalle competenti autorità cantonali.43 |
3bis | Se sussistono indizi che un richiedente sedicente minorenne ha già raggiunto la maggiore età, la SEM può disporre una perizia volta ad accertarne l'effettiva età.44 |
4 | ...45 |
5 | Se è stata ordinata l'esecuzione dell'allontanamento, la SEM fa pervenire gli atti procedurali al richiedente l'asilo o al suo procuratore contemporaneamente alla notificazione della decisione secondo gli articoli 23 capoverso 1, 31a o 111c.46 |
6 | Il Consiglio federale definisce il ruolo, le competenze e le mansioni della persona di fiducia.47 |
Ainsi, si la minorité alléguée ne peut pas être prouvée par pièces, il convient de procéder à une appréciation globale de tous les autres éléments plaidant en faveur et en défaveur de la minorité alléguée, étant précisé qu'il incombe au requérant de rendre sa minorité vraisemblable - autrement dit hautement probable - au sens de l'art. 7 al. 1

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 7 Prova della qualità di rifugiato - 1 Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato. |
|
1 | Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato. |
2 | La qualità di rifugiato è resa verosimile se l'autorità la ritiene data con una probabilità preponderante. |
3 | Sono inverosimili in particolare le allegazioni che su punti importanti sono troppo poco fondate o contraddittorie, non corrispondono ai fatti o si basano in modo determinante su mezzi di prova falsi o falsificati. |

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 7 Prova della qualità di rifugiato - 1 Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato. |
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1 | Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato. |
2 | La qualità di rifugiato è resa verosimile se l'autorità la ritiene data con una probabilità preponderante. |
3 | Sono inverosimili in particolare le allegazioni che su punti importanti sono troppo poco fondate o contraddittorie, non corrispondono ai fatti o si basano in modo determinante su mezzi di prova falsi o falsificati. |
4.3 A titre préliminaire, il sied de relever que le recourant a été assisté par une représentante juridique tout au long de la procédure de première instance. En outre, l'autorité inférieure a instruit la question centrale de la date de naissance de l'intéressé en questionnant celui-ci directement à ce sujet, en l'interrogeant également sur son environnement dans son pays d'origine, son entourage familial, sa scolarité et son parcours de vie (act. SEM 16), en le soumettant par ailleurs à une expertise médico-légale visant à déterminer son âge et en lui accordant le droit d'être entendu sur les résultats des examens pratiqués (act. SEM 28, 30 et 32). Ce faisant, dite autorité a établi de manière appropriée l'état de fait pertinent en lien avec l'âge de l'intéressé, dans le respect des règles de procédure spécifiques applicables aux requérants d'asile mineurs non accompagnés.
4.4 Il convient en conséquence de déterminer si, sur le vu de la carte d'identité nationale qu'il a versée en cause et des déclarations qu'il a faites lors de son audition, le recourant a rendu sa minorité vraisemblable, en tenant compte de l'ensemble des éléments du dossier plaidant en faveur et en défaveur de sa minorité alléguée, notamment de l'expertise médico-légale à laquelle il a été soumis.
Lors de son audition (act. SEM 16), l'intéressé a notamment déclaré, alors qu'il était entendu sur l'itinéraire de son voyage, avoir quitté l'Afghanistan quelque "trois ans et demi auparavant", être entré dans l'Espace Dublin par la Bulgarie (après avoir transité par le Pakistan, l'Iran et la Turquie, ce qui lui aurait pris un peu plus d'une semaine), avoir séjourné "quatre ou cinq mois" dans ce pays avant de se rendre en Grèce, où il serait resté "environ un an et demi"; il aurait ensuite quitté l'Espace Dublin pour se rendre en Serbie, où il aurait vécu "environ cinq mois", puis aurait voyagé à bord d'un camion à destination de la Suisse, mais aurait été contrôlé en Autriche, pays dans lequel il n'avait pas l'intention de séjourner mais où il serait néanmoins resté "environ un an", avant de parvenir à entrer en Suisse, après deux tentatives infructueuses (act. SEM 16, ch. 1.17.03, 2.06, 5.01, 5.02 et 8.01, p. 13 et 14). Interrogé au sujet de l'époque à laquelle il avait appris son âge, il a expliqué que, lorsqu'il avait été question de faire établir sa carte d'identité nationale, il s'était renseigné à ce sujet auprès de sa mère et que celle-ci avait alors regardé dans les pages du Coran (où les parents afghans auraient coutume d'inscrire la date de naissance de leurs enfants, selon ses dires) et lui avait indiqué sa date de naissance (act. SEM 16, ch. 1.06 et 8.01, p. 14). Il a allégué que, postérieurement à l'établissement de sa carte d'identité, son père avait été tué, raison pour laquelle il avait été contraint de fuir la province de Kaboul "un ou deux jours" après l'enterrement de celui-ci en compagnie de sa mère et de ses deux jeunes frères en laissant tout derrière lui, pour s'installer à Jalalabad chez un oncle maternel, ville où il serait resté une dizaine de jours avant de quitter le pays; il a précisé que, suite au décès de son père, son oncle maternel et sa mère avaient décidé qu'il devait partir à l'étranger car il risquait à son tour d'être tué par les ennemis de son père du fait qu'il était l'aîné des enfants (act. SEM 16, ch. 1.17.04, 2.01, 5.01 et 7.01).
4.5 D'emblée, il sied de relever que la carte d'identité afghane versée en cause par le recourant, même si elle a été produite en original, possède une valeur probante très limitée, en particulier en ce qui concerne son âge, comme l'observe l'autorité inférieure à juste titre dans sa réponse.
En effet, ainsi que le confirment de nombreuses sources officielles, de tels documents ne sont pas établis en fonction de données contenues dans des registres officiels fiables, mais généralement sur la base de simples déclarations, de sorte qu'il est relativement aisé pour un ressortissant afghan d'y faire figurer de fausses informations sur sa date de naissance. A cela s'ajoute que de tels documents peuvent aisément être obtenus contre rémunération (sur ces questions, cf. notamment le rapport intitulé "Afghanistan: Tazkera, passports and other ID documents" établi par le Norwegian Country of Origin Information Centre LANDINFO et publié le 22 mai 2019 sur le site: http://www.ecoi.net, p. 9; le rapport intitulé "Focus Afghanistan: Beschaffung eines Identitätsausweises (Tazkira) aus dem Ausland", et publié le 5 octobre 2018 sur le site du SEM: http://www.sem. admin.ch, p. 6 ss). Lors de son audition, le recourant a d'ailleurs confirmé que la date de naissance indiquée dans sa carte d'identité reposait bel et bien sur de simples déclarations, à savoir sur la date de naissance que ses parents auraient prétendument inscrite dans les pages du Coran et dont lui-même n'aurait eu connaissance que peu de temps avant l'établissement de cette pièce d'identité (cf. consid. 4.4 supra).
Dans le cadre du droit d'être entendu qu'elle avait accordé au recourant le 19 août 2020 (act. SEM 30), l'autorité inférieure avait par ailleurs retenu que la carte d'identité nationale qu'il avait produite n'était "pas valable" car elle était "aisément falsifiable". Or, comme l'avait observé la mandataire de l'intéressé à juste titre dans sa détermination du 24 août 2020 (act. SEM 32), cet argument n'était pas pertinent dans le cas d'espèce dans la mesure où il n'était pas étayé (cf. ATAF 2013/30 consid. 4.2.2). L'autorité inférieure n'avait en effet relevé aucune trace de falsification (telle une trace d'effacement, par exemple) pouvant laisser à penser que ce document aurait été manipulé, notamment au niveau de la date de naissance qui y était indiquée. C'est donc à juste titre que dite autorité n'a pas repris cet argument dans la motivation au fond de sa décision.
A la lumière des considérations qui précèdent, la carte d'identité nationale du recourant - dont la valeur probante est particulièrement limitée - n'apporte donc aucunement la preuve de son âge, mais constitue tout au plus un (faible) indice plaidant en faveur de sa minorité alléguée (dans le même sens, cf. arrêt du TAF E-7148/2017 du 14 mars 2019 consid. 4.3 in fine, et la jurisprudence citée).
4.6 L'expertise médico-légale ayant été établie le 13 août 2020 en vue de déterminer l'âge du recourant constitue, en revanche, un élément important plaidant en défaveur de sa minorité.
Cette expertise, qui repose à la fois sur un examen clinique et sur un examen radiologique (en l'occurrence une radiographie standard de la dentition et de la main gauche, ainsi qu'un CT-scanner des articulations sterno-claviculaires), exclut en effet la date de naissance alléguée par l'intéressé (...), telle qu'elle ressort de sa carte d'identité nationale. Elle aboutit à la conclusion que, si la minorité de l'intéressé ne pouvait certes pas être formellement exclue en date du 13 août 2020 (date d'établissement de l'expertise), son âge probable à cette époque se situait "entre 20 et 23 ans" tandis que son âge minimum était alors de "17 ans et 9 mois".
Il découle ainsi de cette expertise, d'une part, que la majorité du recourant était hautement probable au moment où l'autorité inférieure a statué et, d'autre part, que l'intéressé, même à supposer qu'il fût âgé de 17 ans et 9 mois en date du 13 août 2020 (ce qui ne saurait être totalement exclu, mais apparaît peu probable aux yeux des experts consultés), serait aujourd'hui majeur.
4.7 Quant au récit que le recourant a rapporté lors de son audition au sujet de son voyage à destination de la Suisse et des circonstances entourant son départ du pays (cf. consid. 4.4 supra), il constitue également un élément plaidant fortement en défaveur de sa minorité alléguée.
Il est en effet difficilement concevable qu'un jeune adolescent âgé de quelque 13 ans et deux mois seulement au moment de son départ du pays (cf. consid. 4.4 supra), qui a été élevé dans un village et n'a jamais quitté son pays (act. 16, ch. 1.17.04, 1.17.05 et 2.04), puisse entreprendre seul, sans être accompagné d'un membre adulte de sa famille, un voyage tel celui décrit par le recourant lors de son audition (cf. consid. 4.4 supra), voyage ayant duré environ "trois ans et demi" et qui l'aurait amené à traverser - avant l'âge de 14 ans - des pays tels le Pakistan, l'Iran, la Turquie et la Bulgarie, Etat dans lequel il a déposé une demande de protection internationale le 30 septembre 2016 avant d'introduire une procédure d'asile en Grèce le 15 juin 2017 (cf. let. A.b supra). Il est également peu plausible que des parents (in casu une mère et un oncle maternel, aux dires de l'intéressé) décident, en l'espace de deux semaines (cf. consid. 4.4 supra), d'envoyer un si jeune adolescent seul à l'étranger et soient en mesure d'organiser un tel voyage dans un laps de temps aussi court. De plus, il est peu probable que l'intéressé ait accompli ce long périple - dans les conditions difficiles qu'il a décrites lors de son audition - muni de la carte d'identité nationale qu'il a versée en cause, au regard de l'état dans lequel se trouve actuellement ce document (act. SEM 7). On ne saurait dans ces conditions exclure que cette pièce ait été établie relativement récemment (et lui ait ensuite été transmise par ses proches restés au pays), dans le seul but de lui permettre de bénéficier de la protection garantie aux requérants d'asile mineurs non accompagnés par-devant les autorités d'asile suisses (voire éventuellement dans le cadre de la procédure d'asile qu'il avait précédemment engagée en Autriche).
4.8 Il est par ailleurs significatif de constater que le recourant a clairement menti aux autorités d'asile suisses lorsqu'il a soutenu, lors de son audition, qu'il n'avait déposé aucune demande d'asile en Bulgarie, en Grèce et en Autriche (act. SEM, ch. 2.06). Ses déclarations sont en effet contredites par les éléments d'information ressortant de la base de données européennes d'empreintes digitales "Eurodac", dont il appert qu'il a déposé des demandes de protection internationale dans ces trois pays, avant de solliciter l'octroi de l'asile en Suisse (cf. let. A.b supra). Il ressort en outre des informations apportées par les autorités autrichiennes à l'autorité inférieure dans leur réponse du 5 août 2020 (act. SEM 26) que celles-ci ont rejeté la demande d'asile du recourant (cf. consid. 5.1 infra) et qu'elles ont estimé que l'intéressé, qui avait allégué être né en [...] ou éventuellement en [...] (dates de naissance qu'elles ont indiquées à titre d'identités secondaires), était en réalité né le "..." (date de naissance qu'elles ont indiquée à titre d'identité principale). Les autorités autrichiennes ont donc considéré, dans leur décision négative, que le recourant était devenu majeur [...] au cours de la procédure que celui-ci avait introduite par-devers elles (cf. let. A.b supra).
Or, le fait que les autorités d'asile autrichiennes aient considéré que le recourant était majeur au moment où elles ont statué négativement sur sa demande d'asile constitue un élément important plaidant en défaveur de sa minorité alléguée. En effet, si lesdites autorités n'avaient pas disposé d'éléments d'information suffisants plaidant en faveur de la majorité de l'intéressé, elles n'auraient pas rendu une décision négative à son encontre, ni fait droit à la demande de reprise en charge qui leur avait été adressée par les autorités suisses, ainsi que l'autorité inférieure l'observe à juste titre.
Au regard des informations ayant été communiquées le 5 août 2020 à l'autorité inférieure par les autorités autrichiennes et des déclarations que le recourant a faites lors de son audition (dont il appert que celui-ci a été placé par les autorités autrichiennes dans un "centre pour mineurs" pendant sept mois avant d'être transféré dans un autre centre pour une durée d'un peu plus de trois mois, période durant laquelle il a eu l'opportunité de suivre des cours d'allemand; act. SEM 16, ch. 1.17.03 et ch. 8.01, p. 9), tout porte à penser que l'intéressé, contrairement à ce qu'il prétend, a attendu l'issue (négative) de la procédure d'asile qu'il avait engagée en Autriche avant de se rendre en Suisse et que, dans le cadre de cette procédure, les autorités autrichiennes l'ont entendu sur les questions touchant sa minorité alléguée (y compris sur sa scolarité et son parcours de vie), voire ont procédé à des mesures d'investigation visant à déterminer son âge, avant d'aboutir au constat qu'il était devenu majeur.
Les propos que le recourant a tenus lors de son audition par les autorités d'asile suisses, après avoir été informé que celles-ci envisageaient de le soumettre à une expertise médico-légale visant à déterminer son âge, ne peuvent que conforter le Tribunal de céans dans cette appréciation. Lors de cette audition, l'intéressé a en effet contesté avec une véhémence peu commune l'opportunité de procéder à une telle expertise, soutenant que la Suisse était "le seul pays"à mettre en doute sa minorité et qu'une telle expertise ne parviendrait de toute façon pas à un résultat concluant, en suggérant même aux autorités suisses de procéder à une analyse documentaire visant à déterminer si la carte d'identité nationale qu'il avait produite en original était authentique ou falsifiée, plutôt qu'à une expertise médico-légale visant à déterminer son âge (act. SEM 16, ch. 8.01 et 9.01, p. 14 et 15). Or, un tel discours témoigne non seulement d'un degré de maturité peu compatible avec sa minorité alléguée, mais également d'une grande expertise s'agissant des questions touchant la problématique de la minorité et des différents moyens de preuve propres à l'établir, expérience que l'intéressé a selon toute vraisemblance acquise dans le cadre de la procédure d'asile qu'il a introduite en Autriche.
On relèvera au demeurant que, compte tenu du fait que le recourant a eu l'opportunité d'affiner son discours sur les questions touchant sa minorité alléguée lors de son audition (ou de ses auditions) par les autorités d'asile autrichiennes, il n'est pas étonnant que les déclarations qu'il a faites à ce sujet par-devant les autorités d'asile suisses soient exemptes de contradictions manifestes, comme le soulignent ses mandataires successifs. Il n'en demeure pas moins que les propos que l'intéressé a tenus par-devant les autorités d'asile suisses sur ces questions (y compris sur sa scolarité et les circonstances entourant son départ) sont inconsistants (act. SEM 16, ch. 1.17.04 et 5.01 notamment) et présentent des incohérences, notamment lorsque celui-ci affirme avoir quitté l'école qu'il fréquentait en Afghanistan à l'âge de "treize ans et demi" (act. 16, ch. 1.17.04), alors que, selon sa date de naissance alléguée (...), il n'avait pas encore atteint cet âge lors du dépôt de sa demande d'asile en Bulgarie en date du 30 septembre 2016.
4.9 Dans son recours (act. TAF 1 p. 9), l'intéressé reproche à l'autorité inférieure de ne pas lui avoir donné l'opportunité de se déterminer préalablement au prononcé de sa décision sur les éléments d'information lui ayant été communiqués le 5 août 2020 par les autorités autrichiennes, en violation de son droit d'être entendu.
En l'occurrence, il appert du dossier que, dans le cadre du droit d'être entendu que l'autorité inférieure avait accordé le 19 août 2020 au recourant (act. SEM 30, p. 2 § 2), celle-ci lui avait signalé la date de naissance du "..." qui avait été retenue par les autorités autrichiennes à titre d'identité principale, mais n'avait pas spécialement attiré son attention sur le fait que lesdites autorités avaient rendu une décision négative à son encontre. L'autorité inférieure avait toutefois annexé à son courrier du 19 août 2020 une version anonymisée de la réponse des autorités autrichiennes du 5 août 2020, acte dans lequel lesdites autorités indiquaient qu'elles acceptaient la reprise en charge de l'intéressé sur la base de la lettre d de l'art. 18 al. 1 let. d RD III. Il était donc possible au recourant, et en particulier à la mandataire professionnelle qui le représentait à cette époque (à laquelle le courrier susmentionné était adressé), d'en inférer que les autorités autrichiennes avaient statué négativement sur sa demande d'asile (cf. consid. 5.1 infra). On peine donc à voir une violation du droit d'être entendu de l'intéressé dans le fait que l'autorité inférieure n'ait pas spécialement attiré l'attention de sa mandataire sur cet élément d'information. En tout état de cause, même si une atteinte aux droits procéduraux du recourant devait être admise en l'espèce, il y aurait de considérer que ce vice (qui n'est pas particulièrement grave) a été réparé dans le cadre de la présente procédure de recours, dans la mesure où l'intéressé a eu la possibilité de s'expliquer librement à ce sujet dans son recours et dans sa réplique, par-devant une autorité de recours jouissant - s'agissant des questions de fait et de droit soulevées par la problématique de la minorité - d'une cognition aussi étendue que celle de l'autorité inférieure (cf. ATF 142 II 218 consid. 2.8.1, et la jurisprudence citée).
4.10 Le recourant reproche également à l'autorité inférieure de ne pas avoir instruit à satisfaction la question de la minorité, et ce en violation de la maxime inquisitoire qui régit la procédure administrative (act. TAF 1 p. 5 ss), maxime en vertu de laquelle il appartient à l'autorité administrative de constater les faits d'office et de procéder s'il y a lieu à l'administration des preuves nécessaires à l'établissement des faits pertinents (cf. art. 12

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 12 - L'autorità accerta d'ufficio i fatti e si serve, se necessario, dei seguenti mezzi di prova: |
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a | documenti; |
b | informazioni delle parti; |
c | informazioni o testimonianze di terzi; |
d | sopralluoghi; |
e | perizie. |
On ne saurait toutefois perdre de vue que le principe inquisitorial est relativisé par son corollaire, le devoir de collaboration des parties à l'établissement des faits pertinents (cf. art. 13

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 13 - 1 Le parti sono tenute a cooperare all'accertamento dei fatti: |
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1 | Le parti sono tenute a cooperare all'accertamento dei fatti: |
a | in un procedimento da esse proposto; |
b | in un altro procedimento, se propongono domande indipendenti; |
c | in quanto un'altra legge federale imponga loro obblighi più estesi d'informazione o di rivelazione. |
1bis | L'obbligo di cooperazione non comprende la consegna di oggetti e documenti inerenti ai contatti tra una parte e il suo avvocato autorizzato a esercitare la rappresentanza in giudizio in Svizzera secondo la legge del 23 giugno 200033 sugli avvocati.34 |
2 | L'autorità può dichiarare inammissibili le domande formulate nei procedimenti menzionati alle lettere a e b, qualora le parti neghino la cooperazione necessaria e ragionevolmente esigibile. |

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 8 Obbligo di collaborare - 1 Il richiedente l'asilo è tenuto a collaborare all'accertamento dei fatti. Deve in particolare: |
|
1 | Il richiedente l'asilo è tenuto a collaborare all'accertamento dei fatti. Deve in particolare: |
a | dichiarare le sue generalità; |
b | consegnare i documenti di viaggio e d'identità; |
c | indicare, in occasione dell'audizione, le ragioni della sua domanda d'asilo; |
d | designare in modo completo eventuali mezzi di prova e fornirli immediatamente oppure adoperarsi per procurarseli entro un termine adeguato, sempre che sia ragionevole esigerlo; |
e | collaborare al rilevamento dei dati biometrici; |
f | sottoporsi a un esame medico ordinato dalla SEM (art. 26a). |
2 | Si può esigere dal richiedente che faccia tradurre in una lingua ufficiale svizzera i documenti redatti in una lingua straniera. |
3 | Nel corso del procedimento, il richiedente che soggiorna in Svizzera deve tenersi a disposizione delle autorità federali e cantonali. Deve comunicare immediatamente alle autorità del Cantone o del Comune (autorità cantonale) competenti secondo il diritto cantonale il suo indirizzo e ogni mutamento dello stesso. |
3bis | Il richiedente che senza un valido motivo viola il suo obbligo di collaborare o non si tiene a disposizione delle autorità preposte all'asilo per più di 20 giorni rinuncia di fatto alla continuazione del procedimento. Lo stesso vale per il richiedente che senza un valido motivo non si tiene a disposizione delle autorità preposte all'asilo in un centro della Confederazione per più di cinque giorni. La domanda è stralciata in entrambi i casi senza formalità. Una nuova domanda può essere presentata al più presto dopo tre anni. È fatto salvo il rispetto della Convenzione del 28 luglio 195121 sullo statuto dei rifugiati.22 |
4 | In caso di decisione esecutiva d'allontanamento, il richiedente è tenuto a collaborare all'ottenimento di documenti di viaggio validi. |

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 8 Obbligo di collaborare - 1 Il richiedente l'asilo è tenuto a collaborare all'accertamento dei fatti. Deve in particolare: |
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1 | Il richiedente l'asilo è tenuto a collaborare all'accertamento dei fatti. Deve in particolare: |
a | dichiarare le sue generalità; |
b | consegnare i documenti di viaggio e d'identità; |
c | indicare, in occasione dell'audizione, le ragioni della sua domanda d'asilo; |
d | designare in modo completo eventuali mezzi di prova e fornirli immediatamente oppure adoperarsi per procurarseli entro un termine adeguato, sempre che sia ragionevole esigerlo; |
e | collaborare al rilevamento dei dati biometrici; |
f | sottoporsi a un esame medico ordinato dalla SEM (art. 26a). |
2 | Si può esigere dal richiedente che faccia tradurre in una lingua ufficiale svizzera i documenti redatti in una lingua straniera. |
3 | Nel corso del procedimento, il richiedente che soggiorna in Svizzera deve tenersi a disposizione delle autorità federali e cantonali. Deve comunicare immediatamente alle autorità del Cantone o del Comune (autorità cantonale) competenti secondo il diritto cantonale il suo indirizzo e ogni mutamento dello stesso. |
3bis | Il richiedente che senza un valido motivo viola il suo obbligo di collaborare o non si tiene a disposizione delle autorità preposte all'asilo per più di 20 giorni rinuncia di fatto alla continuazione del procedimento. Lo stesso vale per il richiedente che senza un valido motivo non si tiene a disposizione delle autorità preposte all'asilo in un centro della Confederazione per più di cinque giorni. La domanda è stralciata in entrambi i casi senza formalità. Una nuova domanda può essere presentata al più presto dopo tre anni. È fatto salvo il rispetto della Convenzione del 28 luglio 195121 sullo statuto dei rifugiati.22 |
4 | In caso di decisione esecutiva d'allontanamento, il richiedente è tenuto a collaborare all'ottenimento di documenti di viaggio validi. |
Ainsi, il appartenait au recourant de fournir des renseignements exacts (à savoir conformes à la vérité) et complets concernant la procédure d'asile qu'il avait introduite en Autriche (voire de produire spontanément la décision rendue par les autorités d'asile autrichiennes à son encontre), et non aux autorités d'asile suisses de solliciter - en présence d'une expertise médico-légale établie en Suisse et aboutissant au constat que sa majorité était hautement probable (cf. consid. 4.6 supra), d'un récit sur son voyage plaidant fortement en défaveur de sa minorité alléguée (cf. consid. 4.7 supra) et de déclarations mensongères de sa part sur la procédure d'asile qu'il avait engagée en Autriche (cf. consid. 4.8 supra) - des renseignements sur les éléments d'information ayant permis aux autorités d'asile autrichiennes d'aboutir au constat qu'il était majeur au moment où elles ont statué et sur les mesures d'investigation qu'elles auraient éventuellement entreprises de leur côté en vue de déterminer son âge. Le grief tiré de la violation de la maxime inquisitoire doit donc également être écarté.
4.11 Il ressort des considérations qui précèdent que les éléments plaidant en défaveur de la date de naissance et, partant, de la minorité alléguée par le recourant (cf. consid. 4.6 à 4.8 supra) l'emportent clairement sur ceux allant dans le sens contraire (cf. consid. 4.5 supra), de sorte que le Tribunal de céans peut se dispenser de se prononcer sur la pertinence des autres arguments qui avaient été avancés dans la décision querellée pour tenter d'étayer ce constat. Il s'ensuit que l'autorité inférieure pouvait, conformément à la jurisprudence, considérer que l'intéressé était majeur au moment où elle a statué.
5.
5.1 Il appert, à teneur de la base de données "Eurodac", que le recourant, avant de solliciter l'octroi de l'asile en Suisse en date du 19 juin 2020, avait déposé une première demande d'asile en Autriche le 15 mai 2019.Dans la mesure où celui-ci avait expliqué de manière crédible avoir quitté l'Espace Dublin pendant plus de trois mois après son séjour en Grèce (cf. let. A.b et consid. 4.4 supra), l'autorité inférieure, conformément à l'art. 19 par. 2 RD III, a soumis à l'Autriche (en sa qualité d'Etat membre saisi en premier lieu d'une demande de protection internationale après une période d'absence de l'Espace Dublin d'au moins trois mois) en date du 4 août 2020, soit dans les délais prescrits par l'art. 23 par. 2 RD III, une requête tendant à la reprise en charge de l'intéressé. Compte tenu du fait que celui-ci avait soutenu que les autorités autrichiennes n'avaient procédé à aucune audition ni rendu la moindre décision (cf. consid. 4.8 supra), l'autorité inférieure a fondé sa requête sur l'art. 18 par. 1 let. b RD III (qui est applicable au requérant dont la première demande de protection internationale est en cours d'examen).Par acte du 5 août 2020, soit dans le respect du délai prévu à l'art. 25 par. 1 RD III, les autorités autrichiennes ont formellement accepté de reprendre en charge le recourant, en se basant toutefois sur l'art. 18 par. 1 let. d RD III, signifiant ainsi à l'autorité inférieure que la demande de protection internationale qui avait été déposée par l'intéressé en Autriche avait été rejetée.
On relèvera à ce propos que le fait que la base réglementaire indiquée dans la requête de reprise en charge (art. 18 par. 1 let. b RD III) diffère de celle mentionnée par les autorités autrichiennes dans leur réponse (art. 18 par. 1 let. d RD III) ne saurait remettre en cause la compétence de l'Autriche pour examiner la demande de protection internationale introduite par le recourant (dans le même sens, cf. arrêt du TAF F-902/2020 du 24 février 2020 consid. 4.1, et la jurisprudence citée). On ne saurait en effet perdre de vue que l'art. 18 par. 2 al. 3 RD III prévoit que, lorsque la demande a été rejetée en première instance uniquement, il appartient à l'Etat membre responsable de veiller à ce que la personne concernée ait (ou ait eu) la possibilité de disposer d'un recours effectif au sens de l'art. 46 de la directive Procédure (cf. consid. 3.3 in fine supra) et que l'intéressé, à supposer que sa demande ait été définitivement rejetée (en instance de recours) par les autorités autrichiennes, conserve la possibilité, en cas de découverte de faits et moyens nouveaux dont il ne pouvait se prévaloir dans le cadre de la procédure ordinaire (en particulier si ceux-ci sont susceptibles de justifier la mise en oeuvre de l'art. 3

IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 3 Divieto di tortura - Nessuno può essere sottoposto a tortura né a pene o trattamento inumani o degradanti. |
5.2 Dans ces conditions, et compte tenu du fait que les exceptions prévues à l'art. 7 par. 3 RD III ne sont pas réalisées en l'espèce (cf. consid. 4.1 supra), l'Autriche est incontestablement l'Etat responsable compétent pour mener à bien la procédure d'asile du recourant et pour mettre en oeuvre le renvoi de l'intéressé de l'Espace Dublin après l'issue négative de cette procédure (cf. ATAF 2012/4 consid. 3.2.1).
6.
6.1 Par ailleurs, on ne saurait retenir qu'il existe en Autriche des défaillances systémiques dans la procédure d'asile et les conditions d'accueil des demandeurs susceptibles d'entraîner un risque de traitement inhumain ou dégradant au sens de l'art. 4 CharteUE (sur la notion de défaillances systémiques au sens de l'art. 3 par. 2 RD III, cf. arrêt du TAF D-7853/2015 du 31 mai 2017 consid. 3.4.4, et les références citées).
En effet, l'Autriche est liée par cette Charte et partie à la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés (Conv. réfugiés, RS 0.142.30) et à son Protocole additionnel du 31 janvier 1967 (Prot., RS 0.142.301), de même qu'à la CEDH (RS 0.101) et à la Convention du 10 décembre 1984 contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (Conv. torture, RS 0.105) et, à ce titre, en applique les dispositions. Elle est également liée par la directive Procédure (cf. consid. 3.3 in fine supra), ainsi que par la directive 2013/33/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 établissant des normes pour l'accueil des personnes demandant la protection internationale (refonte) (directive Accueil, JO L 180 du 29 juin 2013 p. 96 ss). L'Autriche est donc présumée respecter la sécurité des demandeurs d'asile, en particulier leur droit à l'examen, selon une procédure juste et équitable, de leur demande et leur garantir une protection conforme au droit international et au droit européen. A ce titre, elle est également présumée respecter l'interdiction des mauvais traitements ancrée à l'art. 3

IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 3 Divieto di tortura - Nessuno può essere sottoposto a tortura né a pene o trattamento inumani o degradanti. |
6.2 Certes, cette présomption de sécurité, qui n'est pas irréfragable, peut être renversée en présence, dans l'Etat membre désigné comme responsable, non seulement en présence d'une pratique avérée de violations systématiques des normes minimales de l'Union européenne (cf. consid. 6.1 supra), mais également d'indices sérieux laissant à penser que, dans le cas concret, les autorités de cet Etat ne respecteraient pas leurs engagements découlant du droit international public (cf. ATAF 2011/9 consid. 6, 2010/45 consid. 7.4 et 7.5).
Dans le cadre du droit d'être entendu qui lui a été accordé sur les éventuels obstacles s'opposant à son transfert à destination de l'Autriche, le recourant s'est borné à indiquer que son but était de déposer une demande d'asile en Suisse plutôt qu'en Autriche du fait que les requérants d'asile mineurs étaient mieux entourés en Suisse, pays où ils avaient la possibilité d'être scolarisés et de construire leur avenir (act. SEM 16, ch. 8.01, p. 14). A ce propos, il convient toutefois de rappeler que le règlement Dublin ne confère pas aux demandeurs d'asile le droit de choisir l'Etat membre par lequel ils souhaitent que leur demande soit traitée ou offrant, à leur avis, les meilleures conditions d'accueil comme Etat responsable de l'examen de leur demande d'asile (cf. ATAF 2017 VI/7 consid. 6.11, 2017 VI/5 consid. 8.2.1, et la jurisprudence citée).
Force est en l'occurrence de constater que le recourant n'a fourni aucun indice concret et sérieux laissant à penser que, dans le cas particulier, les autorités autrichiennes n'auraient pas mené correctement la procédure d'asile, ou qu'elles ne respecteraient pas leurs obligations découlant du droit international public, telles qu'elles découlent des accords susmentionnés. L'intéressé n'a, en particulier, pas fait valoir que ses conditions d'existence en Autriche auraient revêtu un degré de gravité et de pénibilité tel qu'elles seraient constitutives de mauvais traitements au sens de l'art. 3

IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 3 Divieto di tortura - Nessuno può essere sottoposto a tortura né a pene o trattamento inumani o degradanti. |
6.3 Dans ces conditions, faute d'indices sérieux laissant à penser que les autorités autrichiennes ne respecteraient pas le droit international dans le cas particulier (sur cette question, cf. également consid. 7 infra), l'application de l'art. 3 par. 2 RD III ne se justifie pas.
7.
7.1 En vertu de la clause discrétionnaire prévue à l'art. 17 par. 1 RD III (dite clause de souveraineté), chaque Etat membre peut, en dérogation à l'art. 3 par. 1 RD III, décider d'examiner une demande de protection internationale qui lui est présentée par le ressortissant d'un pays tiers ou un apatride, même si cet examen ne lui incombe pas en vertu des critères fixés dans ce règlement.
Selon la jurisprudence, le SEM doit admettre la responsabilité de la Suisse pour examiner une demande de protection internationale qui lui est présentée, lorsque le transfert envisagé vers l'Etat membre responsable en vertu de ces critères viole des obligations de la Suisse relevant du droit international public (par exemple, lorsque ce transfert est illicite au sens de l'art. 3

IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 3 Divieto di tortura - Nessuno può essere sottoposto a tortura né a pene o trattamento inumani o degradanti. |

SR 142.311 Ordinanza 1 dell' 11 agosto 1999 sull'asilo relativa a questioni procedurali (Ordinanza 1 sull'asilo, OAsi 1) - Ordinanza 1 sull'asilo OAsi-1 Art. 29a Esame della competenza secondo Dublino - (art. 31a cpv. 1 lett. b LAsi)85 |
|
1 | La SEM esamina la competenza per il trattamento della domanda d'asilo giusta i criteri previsti dal regolamento (UE) 604/201386.87 |
2 | Se da tale esame risulta che il trattamento della domanda d'asilo compete a un altro Stato, la SEM emana una decisione di non entrata nel merito dopo che lo Stato richiesto ha accettato la presa o ripresa in carico del richiedente l'asilo. |
3 | Se motivi umanitari lo giustificano, la SEM può decidere di entrare nel merito della domanda anche qualora dall'esame risulti che il trattamento della domanda d'asilo compete a un altro Stato. |
4 | La procedura di presa o ripresa in carico del richiedente l'asilo da parte dello Stato competente è retta dal regolamento (CE) 1560/200388.89 |
7.2 Alors qu'il était interrogé lors de son audition sur son état de santé, le recourant a indiqué qu'il allait "bien" sur le plan physique, hormis le fait qu'il avait dû se rendre à l'infirmerie du CFA compétent pour obtenir des médicaments contre des maux de tête, qu'il a attribués à des coups qui lui auraient été infligés par la police bulgare. Il a toutefois fait valoir que les années d'errance qu'il avait vécues après son départ d'Afghanistan avaient eu un impact sur sa santé psychique, en ce sens qu'il souffrait de troubles du sommeil et faisait souvent des cauchemars la nuit (act. SEM 16, ch. 8.02).
Or, ainsi que l'observe l'autorité inférieure à juste titre dans sa décision, il n'apparaît pas, sur le vu des investigations médicales ayant été menées dans le cadre de la procédure de première instance (cf. let. D.c et D.d supra), que le recourant souffrirait actuellement d'affections d'une gravité telle qu'elles l'empêcheraient de voyager, ni que ses problèmes de santé (physiques ou psychiques) nécessiteraient des soins urgents ou des soins particulièrement pointus qui ne pourraient pas être dispensés en Autriche, pays qui dispose de structures médicales similaires à celles existant en Suisse. Dans le cadre de la présente procédure de recours, l'intéressé ne remet pas en cause cette appréciation.
Cela dit, si - contre tout attente - il devait résulter d'un examen médical pratiqué avant le départ du recourant que ses difficultés psychiques se seraient exacerbées dans le cadre de l'exécution forcée au point de le mettre concrètement en danger, il appartiendrait aux autorités chargées de l'exécution du transfert d'y remédier au moyen de mesures adéquates, et de transmettre aux autorités autrichiennes les renseignements permettant une telle prise en charge (cf. art. 31 et 32 RD III; dans le même sens, cf. arrêt du TAF F-4814/2020 du 27 novembre 2020 consid. 5.3, et la jurisprudence citée).
7.3 Par conséquent, l'application de la clause de souveraineté ne se justifie pas en l'espèce, et ce nonobstant la préférence exprimée par le recourant de voir sa demande d'asile examinée par la Suisse (cf. consid. 6.2 supra).
7.4 C'est donc à bon droit que l'autorité inférieure n'est pas entrée en matière sur la demande de protection internationale du recourant, en application de l'art. 31a al. 1 let. b

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 31a Decisioni della SEM - 1 Di norma la SEM non entra nel merito della domanda d'asilo se il richiedente: |
|
1 | Di norma la SEM non entra nel merito della domanda d'asilo se il richiedente: |
a | può ritornare in uno Stato terzo sicuro secondo l'articolo 6a capoverso 2 lettera b nel quale aveva soggiornato precedentemente; |
b | può partire alla volta di uno Stato terzo cui compete, in virtù di un trattato internazionale, l'esecuzione della procedura d'asilo e d'allontanamento; |
c | può ritornare in uno Stato terzo nel quale aveva soggiornato precedentemente; |
d | può recarsi in uno Stato terzo per il quale possiede un visto e in cui può chiedere protezione; |
e | può recarsi in uno Stato terzo nel quale vivono suoi parenti prossimi o persone con cui intrattiene rapporti stretti; |
f | può essere allontanato nel suo Stato d'origine o di provenienza secondo l'articolo 31b. |
2 | Il capoverso 1 lettere c-e non si applica se vi sono indizi che, nel singolo caso, nello Stato terzo non vi sia una protezione effettiva dal respingimento ai sensi dell'articolo 5 capoverso 1. |
3 | La SEM non entra nel merito della domanda se non sono soddisfatte le condizioni di cui all'articolo 18. Questa disposizione si applica segnatamente se la domanda d'asilo è presentata esclusivamente per motivi economici o medici. |
4 | Negli altri casi, la SEM respinge la domanda d'asilo se non è stata dimostrata o resa verosimile la qualità di rifugiato o se sussiste un motivo d'esclusione ai sensi degli articoli 53 e 54.97 |
8.
8.1 Par conséquent, le recours doit être rejeté.
8.2 Par le présent prononcé, la requête formulée dans le recours tendant à l'octroi de l'effet suspensif devient sans objet.
8.3 Le recourant étant indigent et les conclusions de son recours n'étant pas d'emblée vouées à l'échec (sur le vu de la motivation contenue dans la décision querellée et de l'argumentation développée dans le recours), la demande d'assistance judiciaire partielle présentée par l'intéressé doit être admise (cf. art. 65 al. 1

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 65 - 1 Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, l'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione la dispensa, a domanda, dopo il deposito del ricorso, dal pagamento delle spese processuali.110 |
|
1 | Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, l'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione la dispensa, a domanda, dopo il deposito del ricorso, dal pagamento delle spese processuali.110 |
2 | Se è necessario per tutelare i diritti di tale parte, l'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione le designa inoltre un avvocato.111 |
3 | L'onorario e le spese d'avvocato sono messi a carico conformemente all'articolo 64 capoversi 2 a 4. |
4 | La parte, ove cessi d'essere nel bisogno, deve rimborsare l'onorario e le spese d'avvocato all'ente o all'istituto autonomo che li ha pagati. |
5 | Il Consiglio federale disciplina la determinazione degli onorari e delle spese.112 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005113 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010114 sull'organizzazione delle autorità penali.115 |
(dispositif page suivante)
Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :
1.
Le recours est rejeté.
2.
La requête tendant à l'octroi de l'effet suspensif est sans objet.
3.
La requête d'assistance judiciaire partielle est admise.
4.
Il n'est pas perçu de frais de procédure.
5.
Le présent arrêt est adressé au recourant, au SEM et à l'autorité cantonale.
Le président du collège : La greffière :
Yannick Antoniazza-Hafner Claudine Schenk
Expédition :
Destinataires :
- recourant, par l'entremise de son mandataire (Recommandé);
- SEM, Centre fédéral de ...;
- Service de la population du canton de Vaud (en copie).