Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
5A 968/2016
Urteil vom 14. Juni 2017
II. zivilrechtliche Abteilung
Besetzung
Bundesrichter von Werdt, Präsident,
Bundesrichter Schöbi, Bovey,
Gerichtsschreiber Monn.
Verfahrensbeteiligte
A.________,
vertreten durch Rechtsanwalt Andreas Jörger,
Beschwerdeführerin,
gegen
B.________,
vertreten durch Rechtsanwalt Yetkin Geçer,
Beschwerdegegner.
Gegenstand
vorsorgliche Massnahmen (Obhut, Besuchsrecht),
Beschwerde gegen den Beschluss des Kantonsgerichts Schwyz, 2. Zivilkammer, vom 14. November 2016.
Sachverhalt:
A.
A.________ (mazedonische Staatsangehörige) und B.________ (kosovarischer Staatsangehöriger) heirateten 2014 in U.________. Sie sind die Eltern der Tochter C.________ (geb. 2015). Ende Februar/Anfang März 2015 reiste A.________ alleine aus der Schweiz aus. Seither wird das Kind vom Vater betreut.
B.
Mit Eingabe vom 25. März 2015 beantragte B.________ am Bezirksgericht Höfe die Scheidung der Ehe. Anlässlich der Einigungsverhandlung vom 14. September 2015 hielt er an seinem Scheidungsbegehren fest. A.________ erklärte sich mit der Scheidung einverstanden. Das Verfahren ist hängig.
C.
C.a. Am 24. Juli 2015 ersuchte A.________ das Bezirksgericht Höfe für die Dauer des Scheidungsverfahrens um vorsorgliche Massnahmen. Sie beantragte, C.________ unter ihre Obhut zu stellen und ihr das Kind zur Pflege und Erziehung zuzuweisen; eventualiter sei die Tochter in einer geeigneten Institution unterzubringen. Ausserdem verlangte sie, B.________ zur Bezahlung von Kinderalimenten von mindestens Fr. 400.-- pro Monat zu verurteilen; eine genaue Bezifferung stellte sie nach Abschluss des Beweisverfahrens in Aussicht. In einer weiteren Eingabe vom 9. September 2015 stellte A.________ das Eventualbegehren, ihr auf Kosten des Vaters "an jedem ersten und dritten Wochenende" ein Besuchsrecht von Freitag- bis Sonntagabend einzuräumen. Dazu kamen Anträge betreffend den persönlichen Verkehr an Feiertagen und während der Ferien.
C.b. Gestützt auf eine entsprechende Vereinbarung der Eltern erklärte der Einzelrichter am Bezirksgericht Höfe die Mutter mit Verfügung vom 16. November 2016 für berechtigt, C.________ jeweils am ersten und dritten Sonntag eines jeden Monats für jeweils zwei Stunden begleitet zu treffen. Die Kindes- und Erwachsenenschutzbehörde (KESB) V.________ wurde beauftragt, gestützt auf Art. 308 Abs. 2
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 308 - 1 Lorsque les circonstances l'exigent, l'autorité de protection de l'enfant nomme un curateur qui assiste les père et mère de ses conseils et de son appui dans la prise en charge de l'enfant.392 |
|
1 | Lorsque les circonstances l'exigent, l'autorité de protection de l'enfant nomme un curateur qui assiste les père et mère de ses conseils et de son appui dans la prise en charge de l'enfant.392 |
2 | Elle peut conférer au curateur certains pouvoirs tels que celui de représenter l'enfant pour établir sa filiation paternelle et pour faire valoir sa créance alimentaire et d'autres droits, ainsi que la surveillance des relations personnelles.393 |
3 | L'autorité parentale peut être limitée en conséquence. |
C.c. Mit Verfügung vom 20. Juni 2016 stellte der Einzelrichter C.________ unter die Obhut des Vaters. Soweit vor Bundesgericht noch von Interesse, erweiterte er das begleitete Besuchsrecht der Mutter (Bst. C.b) auf drei Stunden. Die angeordnete Beistandschaft für C.________ wurde weitergeführt, die übrigen Anträge der Parteien - darunter das Begehren betreffend die Kinderalimente - wurden abgewiesen.
D.
D.a. A.________ legte beim Kantonsgericht Schwyz Berufung ein. Sie hielt daran fest, C.________ unter ihre Obhut zu stellen und B.________ zur Bezahlung von Kinderunterhaltsbeiträgen (Bst. C.a) zu verurteilen. Eventualiter beantragte sie, ihr ein wöchentliches unbegleitetes Besuchsrecht für jeweils mindestens drei Stunden einzuräumen.
D.b. Am 2. November 2016 wandte sich A.________ an das Kantonsgericht. Der Brief ihres Anwalts ging dort am 3. November 2016 ein. Das Bezirksgericht Höfe leitete am 4. November 2016 ein Schreiben des Berufsbeistands (Bst. C.b) vom 31. Oktober 2016 und am 7. November 2016 einen Beschluss der KESB V.________ vom 2. November 2016 an das Kantonsgericht weiter. Diese Schriftstücke erreichten das Kantonsgericht am 7. bzw. 8. November 2016.
D.c. Mit Beschluss vom 14. November 2016 wies das Kantonsgericht die Berufung hinsichtlich der elterlichen Obhut und bezüglich des mütterlichen Kontaktrechts ab. Auf das Rechtsbegehren betreffend den Kindesunterhalt trat es nicht ein.
E.
A.________ gelangt mit Eingabe vom 19. Dezember 2016 an das Bundesgericht. Sie beantragt, C.________ in Aufhebung des kantonsgerichtlichen Beschlusses unter ihre Obhut zu stellen (Ziffer 1). Im Sinne eines Eventualbegehrens hält sie an einem wöchentlichen unbegleiteten Besuchsrecht für jeweils mindestens drei Stunden fest (Ziffer 2). Je eventualiter zu diesen Anträgen verlangt sie, die Sache zur Neubeurteilung an das Kantonsgericht zurückzuweisen. In prozessualer Hinsicht ersucht die Beschwerdeführerin für das bundesgerichtliche Verfahren um unentgeltliche Rechtspflege. Das Bundesgericht hat sich die kantonalen Akten überweisen lassen, jedoch keinen Schriftenwechsel angeordnet.
Erwägungen:
1.
Die Beschwerdeführerin wehrt sich gegen vorsorgliche Massnahmen, die für die Dauer des Scheidungsprozesses angeordnet wurden (Art. 276 Abs. 1
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors CPC Art. 276 Mesures provisionnelles - 1 Le tribunal ordonne les mesures provisionnelles nécessaires. Les dispositions régissant la protection de l'union conjugale sont applicables par analogie. |
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1 | Le tribunal ordonne les mesures provisionnelles nécessaires. Les dispositions régissant la protection de l'union conjugale sont applicables par analogie. |
2 | Les mesures ordonnées par le tribunal des mesures protectrices de l'union conjugale sont maintenues. Le tribunal du divorce est compétent pour prononcer leur modification ou leur révocation. |
3 | Le tribunal peut ordonner des mesures provisionnelles après la dissolution du mariage, tant que la procédure relative aux effets du divorce n'est pas close. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 72 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile. |
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1 | Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile. |
2 | Sont également sujettes au recours en matière civile: |
a | les décisions en matière de poursuite pour dettes et de faillite; |
b | les décisions prises en application de normes de droit public dans des matières connexes au droit civil, notamment les décisions: |
b1 | sur la reconnaissance et l'exécution de décisions ainsi que sur l'entraide en matière civile, |
b2 | sur la tenue des registres foncier, d'état civil et du commerce, ainsi que des registres en matière de protection des marques, des dessins et modèles, des brevets d'invention, des obtentions végétales et des topographies, |
b3 | sur le changement de nom, |
b4 | en matière de surveillance des fondations, à l'exclusion des institutions de prévoyance et de libre passage, |
b5 | en matière de surveillance des exécuteurs testamentaires et autres représentants successoraux, |
b6 | les décisions prises dans le domaine de la protection de l'enfant et de l'adulte, |
b7 | ... |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 75 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37 |
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1 | Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37 |
2 | Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours, sauf si: |
a | une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique; |
b | un tribunal spécialisé dans les litiges de droit commercial statue en instance cantonale unique; |
c | une action ayant une valeur litigieuse d'au moins 100 000 francs est déposée directement devant le tribunal supérieur avec l'accord de toutes les parties. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète. |
|
1 | Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète. |
2 | Le délai de recours est de dix jours contre: |
a | les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite; |
b | les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale; |
c | les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants92 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants93. |
d | les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets95. |
3 | Le délai de recours est de cinq jours contre: |
a | les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change; |
b | les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales. |
4 | Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national. |
5 | En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral. |
6 | ...96 |
7 | Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 45 Fin - 1 Si le dernier jour du délai est un samedi, un dimanche ou un jour férié selon le droit fédéral ou cantonal, le délai expire le premier jour ouvrable qui suit. |
|
1 | Si le dernier jour du délai est un samedi, un dimanche ou un jour férié selon le droit fédéral ou cantonal, le délai expire le premier jour ouvrable qui suit. |
2 | Le droit cantonal déterminant est celui du canton où la partie ou son mandataire a son domicile ou son siège. |
2.
Massnahmeentscheide, die gestützt auf Art. 276
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors CPC Art. 276 Mesures provisionnelles - 1 Le tribunal ordonne les mesures provisionnelles nécessaires. Les dispositions régissant la protection de l'union conjugale sont applicables par analogie. |
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1 | Le tribunal ordonne les mesures provisionnelles nécessaires. Les dispositions régissant la protection de l'union conjugale sont applicables par analogie. |
2 | Les mesures ordonnées par le tribunal des mesures protectrices de l'union conjugale sont maintenues. Le tribunal du divorce est compétent pour prononcer leur modification ou leur révocation. |
3 | Le tribunal peut ordonner des mesures provisionnelles après la dissolution du mariage, tant que la procédure relative aux effets du divorce n'est pas close. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 98 Motifs de recours limités - Dans le cas des recours formés contre des décisions portant sur des mesures provisionnelles, seule peut être invoquée la violation des droits constitutionnels. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
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1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
qualifizierten und offensichtlichen Mangel leidet (BGE 134 II 244 E. 2.2 S. 246). Auch eine Berichtigung oder Ergänzung der Sachverhaltsfeststellungen kommt nur in Frage, wenn die kantonale Instanz verfassungsmässige Rechte verletzt hat (BGE 133 III 585 E. 4.1 S. 588), was die rechtsuchende Partei wiederum präzise geltend zu machen hat.
3.
Anlass zur Beschwerde gibt zunächst der Entscheid des Kantonsgerichts, die Tochter C.________ für die Dauer des Scheidungsverfahrens unter die Obhut des Vaters zu stellen.
3.1. Für die vorsorglichen Massnahmen sind die Bestimmungen über die Massnahmen zum Schutz der ehelichen Gemeinschaft (Art. 172 ff
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 172 - 1 Lorsqu'un époux ne remplit pas ses devoirs de famille ou que les conjoints sont en désaccord sur une affaire importante pour l'union conjugale, ils peuvent, ensemble ou séparément, requérir l'intervention du juge. |
|
1 | Lorsqu'un époux ne remplit pas ses devoirs de famille ou que les conjoints sont en désaccord sur une affaire importante pour l'union conjugale, ils peuvent, ensemble ou séparément, requérir l'intervention du juge. |
2 | Le juge rappelle les époux à leurs devoirs et tente de les concilier; il peut requérir, avec leur accord, le concours de personnes qualifiées ou leur conseiller de s'adresser à un office de consultation conjugale ou familiale. |
3 | Au besoin, le juge prend, à la requête d'un époux, les mesures prévues par la loi. La disposition relative à la protection de la personnalité en cas de violence, de menaces ou de harcèlement est applicable par analogie.215 |
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors CPC Art. 276 Mesures provisionnelles - 1 Le tribunal ordonne les mesures provisionnelles nécessaires. Les dispositions régissant la protection de l'union conjugale sont applicables par analogie. |
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1 | Le tribunal ordonne les mesures provisionnelles nécessaires. Les dispositions régissant la protection de l'union conjugale sont applicables par analogie. |
2 | Les mesures ordonnées par le tribunal des mesures protectrices de l'union conjugale sont maintenues. Le tribunal du divorce est compétent pour prononcer leur modification ou leur révocation. |
3 | Le tribunal peut ordonner des mesures provisionnelles après la dissolution du mariage, tant que la procédure relative aux effets du divorce n'est pas close. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 176 - 1 À la requête d'un époux et si la suspension de la vie commune est fondée, le juge:216 |
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1 | À la requête d'un époux et si la suspension de la vie commune est fondée, le juge:216 |
1 | fixe les contributions d'entretien à verser respectivement aux enfants et à l'époux; |
2 | prend les mesures en ce qui concerne le logement et le mobilier de ménage; |
3 | ordonne la séparation de biens si les circonstances le justifient. |
2 | La requête peut aussi être formée par un époux lorsque la vie commune se révèle impossible, notamment parce que son conjoint la refuse sans y être fondé. |
3 | Lorsqu'il y a des enfants mineurs, le juge ordonne les mesures nécessaires, d'après les dispositions sur les effets de la filiation. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 176 - 1 À la requête d'un époux et si la suspension de la vie commune est fondée, le juge:216 |
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1 | À la requête d'un époux et si la suspension de la vie commune est fondée, le juge:216 |
1 | fixe les contributions d'entretien à verser respectivement aux enfants et à l'époux; |
2 | prend les mesures en ce qui concerne le logement et le mobilier de ménage; |
3 | ordonne la séparation de biens si les circonstances le justifient. |
2 | La requête peut aussi être formée par un époux lorsque la vie commune se révèle impossible, notamment parce que son conjoint la refuse sans y être fondé. |
3 | Lorsqu'il y a des enfants mineurs, le juge ordonne les mesures nécessaires, d'après les dispositions sur les effets de la filiation. |
Kriterium der Stabilität der örtlichen und familiären Verhältnisse zurücktreten, soweit die Eltern ungefähr gleiche erzieherische Fähigkeiten haben (Urteile 5A 972/2013 vom 23. Juni 2014 E. 3 mit Hinweisen; 5C.212/2005 vom 25. Januar 2006 E. 4.2 und 4.4.1, in: FamPra.ch 2006 S. 753 ff.). Schliesslich ist - je nach Alter der Kinder - ihrem eindeutigen Wunsch Rechnung zu tragen. Diesen Kriterien lassen sich weitere Gesichtspunkte zuordnen, namentlich die Bereitschaft eines Elternteils, mit dem anderen in Kinderbelangen zusammenzuarbeiten und insbesondere die Beziehung zum andern Elternteil zuzulassen und aktiv zu fördern (sog. Bindungstoleranz; zum Begriff Urteil 5A 138/2012 vom 26. Juni 2012 E. 3-5), oder die Forderung, dass die Zuteilung der Obhut von einer persönlichen Bindung und echter Zuneigung getragen sein sollte (vgl. BGE 136 I 178 E. 5.3 S. 180 f.; 117 II 353 E. 3 S. 354 f.; 115 II 206 E. 4a S. 209; Urteil 5A 157/2012 vom 23. Juli 2012 E. 3.1 mit weiteren Hinweisen, in: FamPra.ch 2012, S. 1096 f.).
3.2. Das Kantonsgericht äussert sich zuerst zur Erziehungsfähigkeit, die bei beiden Eltern glaubhaft feststehe. Was die Mutter angeht, würdigt es die Berichte des Beistands vom 23. März 2016 (betreffend die Besuchsrechtskontakte) und der Kleinkindberatung E.________ vom 13. Oktober 2015 (über den ersten Monat nach C.________s Geburt). Es stellt fest, dass die Beschwerdeführerin einen herzlichen, achtsamen und sorgfältigen Umgang mit dem Kleinkind pflege. Das Bezirksgericht habe daher auf weitere Erhebungen verzichten dürfen. Auch die Einholung eines Gutachtens zum psychischen Zustand der Beschwerdeführerin hält die Vorinstanz für entbehrlich. Die erste Instanz habe eine allfällige gesundheitliche Beeinträchtigung bei der Beurteilung der Erziehungsfähigkeit der Mutter nicht negativ berücksichtigt und ihren Obhutsentscheid unabhängig von dieser Frage unter Beachtung aller relevanten Umstände gefällt. Bezüglich der Erziehungsfähigkeit des Vaters hält das Kantonsgericht die erstinstanzliche Einschätzung für glaubhaft, wonach der Beschwerdegegner - gestützt auf die Berichte der Kleinkindberatung und der Kinderärztin - gewillt und fähig sei, persönlich für C.________ zu sorgen. Den Einwand der Mutter, dass der Vater der Tochter zu wenig
Aufmerksamkeit schenke, weist das Kantonsgericht als zu pauschal bzw. unsubstanziiert zurück. Beim Vorfall vom 5. Juni 2016, als sich C.________ in einem unbeobachteten Moment mit Kaffee verbrühte und hospitalisiert werden musste, handle es sich um einen gewöhnlichen Unfall, der die Erziehungsfähigkeit des Vaters nicht in Frage zu stellen vermöge. Die Zweifel an der Erziehungsfähigkeit, die das Bezirksgericht im Zusammenhang mit der stark eingeschränkten Kooperation des Vaters gegenüber der Mutter anmeldet, hält das Kantonsgericht zwar für "unbestritten und glaubhaft". Entscheidend sei indessen, dass diese fehlende Kooperationsbereitschaft C.________s Wohl nicht unmittelbar gefährde bzw. das Kind die erheblichen Spannungen zwischen den Eltern erst mit zunehmendem Alter kognitiv wahrnehmen und in Loyalitätskonflikte geraten könne.
Was die Betreuungssituation angeht, stellt die Vorinstanz fest, dass die Beschwerdeführerin ihre Tochter nur während ihres ersten Lebensmonats persönlich betreute und das Kind seither vom Vater betreut wird (s. Sachverhalt Bst. A). Die Mutter sehe C.________ seit 7. Februar 2016 anlässlich der grundsätzlich alle zwei Wochen stattfindenden begleiteten zweistündigen Besuchskontakte.
Mit Bezug auf die Stabilität der Verhältnisse würdigt das Obergericht die Aussagen der Beschwerdeführerin zu ihren Plänen für eine Rückkehr nach Mazedonien. Dass ihr die genaue Adresse ihres Onkels in Mazedonien unbekannt sei, erscheine nicht glaubhaft. Die Bestätigung der Firma ihres Onkels, sie nach ihrer Rückkehr nach Mazedonien wieder zu beschäftigen und ihr ein Zimmer im Rahmen des Unternehmens zu bieten, sei wenig konkret und als Parteibehauptung zu werten. Was die Wohnsituation in Mazedonien angeht, resümiert die Vorinstanz die Angaben der Beschwerdeführerin anlässlich ihrer Befragung in der Schweizerischen Botschaft in Pristina am 18. Juni 2015 und vor dem Amt für Migration des Kantons Schwyz vom 30. September 2015. Was von all dem zutrifft, sei unklar und nicht überprüfbar. Mithin sei weiter fraglich, wie es um die persönlichen Verhältnisse der Beschwerdeführerin in Mazedonien bestellt sei bzw. ob sich während ihrer Abwesenheit die gesamten Verhältnisse zum Bessern veränderten. Mit Blick auf die persönliche Situation des Beschwerdegegners verweist die Vorinstanz auf den Beschwerdeentscheid des Regierungsrats des Kantons Schwyz vom 2. Februar 2016, wonach C.________ bis zum 31. August 2016 eine Kurzaufenthaltsbewilligung
erteilt worden sei, um die im Scheidungsprozess streitige Frage der elterlichen Sorge nicht zu präjudizieren. Dem regierungsrätlichen Entscheid zufolge wäre das Kriterium der "Sozialhilfeunabhängigkeit" ein zentraler Punkt bei der Prüfung, ob die Voraussetzungen für den Familiennachzug erfüllt sind; dasselbe Kriterium wäre auch für die Beurteilung der Aufenthaltsbewilligung des Vaters massgebend, die im Juni 2016 neu überprüft werden müsste. Sollte das Scheidungsverfahren bis zum Ablauf der Kurzaufenthaltsbewilligung noch nicht abgeschlossen sein, müsste der Vater ein Gesuch um Verlängerung stellen. Das Obergericht folgert daraus, dass der Aufenthalt des Vaters in der Schweiz zumindest bis zum Abschluss des Scheidungsverfahrens gesichert ist. Damit seien die persönlichen und finanziellen Verhältnisse des Vaters in der Schweiz bis zum Abschluss des Scheidungsprozesses und somit für die Dauer der vorsorglichen Massnahmen "stabil und existenzsichernd". Nicht zu überzeugen vermöge das Vorbringen der Beschwerdeführerin, wonach für die Dauer des Massnahmeverfahrens ohnehin ihre Verhältnisse in der Schweiz hätten berücksichtigt werden müssen, die nicht schlechter seien als jene des Beschwerdegegners. Gemäss ihrer
Kurzaufenthaltsbewilligung dürfe sich die Beschwerdeführerin lediglich bis 31. August 2016 in der Schweiz aufhalten; zudem wolle sie die Schweiz ohnehin verlassen.
Aus diesen Gründen gelangt das Kantonsgericht zum Schluss, dass C.________s Wohl besser gedient ist, wenn sie für die Dauer des Scheidungsverfahrens unter die Obhut des Gesuchsgegners gestellt wird.
3.3. Die Beschwerdeführerin findet, der vorinstanzliche Obhutsentscheid verstosse gegen das Willkürverbot (Art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi. |
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
|
1 | Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
2 | Les parties ont le droit d'être entendues. |
3 | Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert. |
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 13 Protection de la sphère privée - 1 Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile, de sa correspondance et des relations qu'elle établit par la poste et les télécommunications. |
|
1 | Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile, de sa correspondance et des relations qu'elle établit par la poste et les télécommunications. |
2 | Toute personne a le droit d'être protégée contre l'emploi abusif des données qui la concernent. |
Im Zusammenhang mit dem Beurteilungskriterium der Erziehungsfähigkeit wirft die Beschwerdeführerin dem Obergericht vor zu übersehen, dass sie C.________ gerade wegen der "eingeschränkten Kooperation" des Beschwerdegegners begleitet sehen müsse. Warum das Kindeswohl deswegen "bereits heute unmittelbar durch den Beschwerdegegner gefährdet" sein soll, vermag die Beschwerdeführerin aber nicht zu erklären. Damit entpuppt sich auch ihre (weitere) Schlussfolgerung, dass wegen dieser angeblichen Kindeswohlgefährdung die Erziehungsfähigkeit des Beschwerdegegners "bereits heute und nicht erst in Zukunft stark eingeschränkt" sei, als leere Behauptung. An der Sache vorbei geht auch der weitere Vorwurf, dass die Vorinstanz "damit" eine Entwicklung unterstütze, aufgrund derer der Beschwerdegegner in präjudizierender Weise "weiterhin Fakten" hinsichtlich der Betreuung schaffen könne. Allein von den Konsequenzen des Obhutsentscheids lassen sich keine (Rück-) Schlüsse auf die Erziehungsfähigkeit eines Elternteils ziehen.
Unter dem Stichwort "persönliche Betreuung durch den Beschwerdegegner" argumentiert die Beschwerdeführerin, der Beschwerdegegner habe C.________ nur deshalb von ihrem zweiten Lebensmonat an persönlich betreuen können, weil es ihm im Frühjahr 2015 gelungen sei, sie, die Beschwerdeführerin, zunächst für einen Tag in die psychiatrische Klinik einzuweisen und in der Folge zur Erholung zu ihren Eltern nach Mazedonien abzuschieben - nur um zugleich die Scheidungsklage vorzubereiten. Die Beschwerdeführerin folgert daraus, dass sie ihre Tochter dem Beschwerdegegner nicht freiwillig übergeben hat, und tadelt die "entsprechenden Ausführungen" der Vorinstanz als willkürlich. Mit Blick auf das Ergebnis des angefochtenen Entscheids bleibt jedoch im Dunkeln, worauf sie mit diesem Vorwurf hinaus will. Insbesondere behauptet die Beschwerdeführerin nicht, dass die Hintergründe, wie es zur gegenwärtigen Betreuungssituation kam, bei der vorinstanzlichen Beurteilung der Obhutsfrage eine Rolle gespielt hätten. Damit ist auch dem weiteren Vorwurf der Boden entzogen, wonach die Vorinstanz "die entsprechenden Beweisanträge" nicht abgenommen und damit das rechtliche Gehör der Beschwerdeführerin verletzt habe. Gewiss verschafft der in Art. 29 Abs. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
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1 | Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
2 | Les parties ont le droit d'être entendues. |
3 | Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert. |
verfassungsmässig garantierte Gehörsanspruch einer Partei (unter anderem) das Recht, mit ihren Beweisanträgen gehört zu werden. Die formelle Natur des Gehörsanspruchs (BGE 135 I 187 E. 2.2 S. 190 mit Hinweisen) ist aber nicht Selbstzweck (Urteile 5A 749/2016 vom 11. Mai 2017 E. 6; 4A 453/2016 vom 16. Februar 2017 E. 4.2.3 f.; 5A 425/2015 vom 5. Oktober 2015 E. 3.2).
Willkürlich ist in den Augen der Beschwerdeführerin auch die vorinstanzliche Erkenntnis, wonach der Aufenthalt des Beschwerdegegners in der Schweiz zumindest bis zum Abschluss des Scheidungsverfahrens gesichert ist. Wie die Beschwerdeführerin zutreffend betont, lässt der angefochtene Entscheid - mit Blick auf das Kriterium der Stabilität der örtlichen und persönlichen Verhältnisse der Parteien - nicht den Schluss zu, dass sich der aufenthaltsrechtliche Status des Beschwerdegegners massgeblich von demjenigen der Beschwerdeführerin unterscheidet. Den vorinstanzlichen Feststellungen zufolge verfügten beide Parteien über eine Kurzaufenthaltsbewilligung, die im Juni 2016 überprüft werden musste (Beschwerdegegner) bzw. den Aufenthalt in der Schweiz bis zum 31. August 2016 erlaubte (Beschwerdeführerin). Über den Aufenthaltsstatus der Parteien in der Zeit danach lässt sich dem angefochtenen Entscheid nichts Konkretes entnehmen. Die Vorinstanz zitiert lediglich den regierungsrätlichen Beschwerdeentscheid vom 2. Februar 2016, wonach sich der Vater um eine Verlängerung seiner Kurzaufenthaltsbewilligung bemühen müsste, falls das Scheidungsverfahren im Juni 2016 noch nicht abgeschlossen wäre. Nachdem der Scheidungsprozess am 14. November 2016
(Datum des angefochtenen Entscheids) noch nicht abgeschlossen war, sind die Erwägungen des Regierungsrates aber überholt. Mithin fehlt es im angefochtenen Entscheid an einer nachvollziehbaren Begründung dafür, weshalb der Aufenthalt des Beschwerdegegners in der Schweiz zumindest bis zum Abschluss des Scheidungsverfahrens als "gesichert" gelten soll.
Allein aus diesen offensichtlichen Unzulänglichkeiten in der Entscheidbegründung folgt jedoch nicht, dass der angefochtene Beschluss auch im Ergebnis bundesrechtswidrig ist. Ausschlaggebend ist für die Vorinstanz letztendlich der Vergleich der Situation des Vaters mit derjenigen der Mutter. Diesbezüglich fällt für das Kantonsgericht ins Gewicht, dass die Beschwerdeführerin die Schweiz verlassen will und die Stabilität der örtlichen und familiären Verhältnisse in Mazedonien unklar ist. Dagegen kommt die Beschwerdeführerin nicht auf. Die vorinstanzliche Feststellung über ihre Absicht, in ihr Heimatland zurückzukehren, stellt sie nicht eigentlich in Frage, wenn sie Mutmassungen über die Verlängerung ihrer Kurzaufenthaltsbewilligung anstellt und ihre hiesige Wohnsituation - eine von der Opferhilfe vermittelte Notunterkunft - schildert. Soweit sie die vorinstanzliche Beurteilung ihrer persönlichen Verhältnisse in Mazedonien in Frage stellt, erweist sich ihr Tadel im Lichte des Rügeprinzips (E. 2) als zu unspezifisch: Den Vorwurf, dass das Kantonsgericht ihre Befragung vom 18. Juni 2015 in Pristina willkürlich bzw. unter Verletzung ihres Gehörsanspruchs würdige, begründet sie bloss mit dem vagen Hinweis, sie habe das Zustandekommen der
"entsprechenden Aussage" im Berufungsverfahren "stringent" nachweisen können. Weiter beteuert sie, es sei unklar, wie sie ihr "Jobangebot" noch weiter hätte substanziieren können, und es gebe "genügend Anhaltspunkte", wie sie in Mazedonien leben werde. Welche Elemente des Sachverhalts das Kantonsgericht aufgrund der vorhandenen Beweismittel übersehen hat, zeigt die Beschwerdeführerin nicht auf. Sie setzt sich auch nicht mit dem vorinstanzlichen Fazit auseinander, wonach unklar sei, welche Angaben über ihre künftige Situation in Mazedonien zutreffen. Allzu pauschal ist ihre Forderung, dass die Vorinstanz durch die Schweizer Botschaft vor Ort weitere Abklärungen hätte veranlassen oder ihr zur Vorlage weiterer Beweise betreffend ihre Lebenssituation "mindestens nochmals explizit die Gelegenheit" hätte geben müssen. Die konkreten Tatsachen, die das Gericht festzustellen bzw. abzuklären unterlassen hat, sind damit nicht behauptet (s. zu diesem Erfordernis Urteile 5A 513/2014 vom 1. Oktober 2015 E. 4.1; 5A 574/2012 vom 17. Dezember 2012 E. 2.2.1).
Schliesslich beruft sich die Beschwerdeführerin darauf, dass sich die Situation seit Ende Oktober 2016 "noch deutlicher" für eine Obhutszuteilung an sie gewendet habe. Weil der Beschwerdegegner an einem Arbeitsintegrationsprogramm "oder dergleichen" teilnehme, müsse C.________ nun von Montag bis Freitag fremdbetreut werden. Sie, die Beschwerdeführerin, könnte das Kind hingegen persönlich betreuen, da sie ausländerrechtlich in der Schweiz derzeit keiner Arbeit nachgehen dürfe. Dieser Einwand scheitert schon daran, dass nach den Erwägungen im vorigen Abschnitt nicht die persönlichen Verhältnisse der Beschwerdeführerin in der Schweiz, sondern diejenigen in Mazedonien zu berücksichtigen sind. Im Übrigen nimmt die Beschwerdeführerin selbst zur Kenntnis, dass das Kantonsgericht diese Sachverhaltselemente im Berufungsverfahren mit der Begründung nicht berücksichtigt, dass die entsprechenden Urkunden (s. Sachverhalt Bst. D.b) beim Kantonsgericht zu einem Zeitpunkt eingingen, als die Beratung des angefochtenen Beschlusses bereits begonnen hatte. Sie behauptet jedoch nicht, dass das Obergericht das Novenrecht damit in einer Weise handhabt, die ihren verfassungsmässigen Rechten zuwiderläuft. Insbesondere macht sie nicht geltend, vom Beginn
der Beratungsphase im Berufungsverfahren keine Kenntnis gehabt zu haben. Vergeblich ist auch ihre weitere Forderung, die besagte neue Entwicklung im bundesgerichtlichen Verfahren zu berücksichtigen. Bleibt es nach dem Gesagten dabei, dass die fraglichen Schriftstücke aus einer Zeit stammen, als im Berufungsverfahren keine Noven mehr vorgebracht werden konnten, so müssen die Vorbringen vor Bundesgericht als echte Noven gelten (vgl. Urteile 5A 108/2013 vom 28. März 2013 E. 1.4; 5A 47/2011 vom 19. April 2011 E. 4.3.2), die im hiesigen Verfahren unbeachtlich sind (BGE 133 IV 342 E. 2.1 S. 343 f.).
4.
Für den - nun eingetretenen (E. 3) - Fall, dass es hinsichtlich der Obhutsfrage beim angefochtenen Entscheid sein Bewenden hat, fordert die Beschwerdeführerin zunächst, ihr Besuchsrecht ohne Begleitung ausüben zu können (s. Sachverhalt Bst. E).
4.1. Gemäss Art. 273 Abs. 1
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 273 - 1 Le père ou la mère qui ne détient pas l'autorité parentale ou la garde ainsi que l'enfant mineur ont réciproquement le droit d'entretenir les relations personnelles indiquées par les circonstances. |
|
1 | Le père ou la mère qui ne détient pas l'autorité parentale ou la garde ainsi que l'enfant mineur ont réciproquement le droit d'entretenir les relations personnelles indiquées par les circonstances. |
2 | Lorsque l'exercice ou le défaut d'exercice de ce droit est préjudiciable à l'enfant, ou que d'autres motifs l'exigent, l'autorité de protection de l'enfant peut rappeler les père et mère, les parents nourriciers ou l'enfant à leurs devoirs et leur donner des instructions. |
3 | Le père ou la mère peut exiger que son droit d'entretenir des relations personnelles avec l'enfant soit réglé. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 274 - 1 Le père et la mère doivent veiller à ne pas perturber les relations de l'enfant avec l'autre parent et à ne pas rendre l'éducation plus difficile. |
|
1 | Le père et la mère doivent veiller à ne pas perturber les relations de l'enfant avec l'autre parent et à ne pas rendre l'éducation plus difficile. |
2 | Si les relations personnelles compromettent le développement de l'enfant, si les père et mère qui les entretiennent violent leurs obligations, s'ils ne se sont pas souciés sérieusement de l'enfant ou s'il existe d'autres justes motifs, le droit d'entretenir ces relations peut leur être refusé ou retiré. |
3 | Si les père et mère ont consenti à l'adoption de leur enfant ou s'il peut être fait abstraction de leur consentement, le droit aux relations personnelles cesse lorsque l'enfant est placé en vue d'une adoption. |
oder sittliche Entfaltung durch ein auch nur begrenztes Zusammensein mit dem nicht obhutsberechtigten Elternteil bedroht ist (BGE 122 III 404 E. 3b S. 407). Als wichtige Gründe fallen beispielsweise Vernachlässigung, physische Misshandlungen und übermässige psychische Belastungen des Kindes in Betracht (s. Urteil 5P.9/2005 vom 22. Februar 2005 E. 6.1). Nach der Rechtsprechung kann eine Gefährdung des Kindeswohls auch auf einen Missbrauch des Besuchsrechts zurückzuführen sein. Ein solcher Missbrauch liegt zum Beispiel vor, wenn der besuchsberechtigte Elternteil die Anwesenheit des Kindes dazu benutzt, es zu entführen. Eine bloss abstrakte Entführungsgefahr genügt indessen nicht (Urteil 5C.133/2003 vom 10. Juli 2003 E. 2.2). Ob im konkreten Fall eine Entführungsgefahr besteht, ist eine auf Beweiswürdigung beruhende Tatfrage (Urteile 5A 830/2010 vom 30. März 2011 E. 4.2; 5C.247/2004 vom 10. Februar 2005 E. 7.3).
Können die negativen Auswirkungen durch eine besondere Ausgestaltung des Besuchsrechts begrenzt werden, so verbieten das Persönlichkeitsrecht des nicht obhutsberechtigten Elternteils, der Grundsatz der Verhältnismässigkeit (Art. 389 Abs. 2
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 389 - 1 L'autorité de protection de l'adulte ordonne une mesure: |
|
1 | L'autorité de protection de l'adulte ordonne une mesure: |
1 | lorsque l'appui fourni à la personne ayant besoin d'aide par les membres de sa famille, par d'autres proches ou par des services privés ou publics ne suffit pas ou semble a priori insuffisant; |
2 | lorsque le besoin d'assistance et de protection de la personne incapable de discernement n'est pas ou pas suffisamment garanti par une mesure personnelle anticipée ou par une mesure appliquée de plein droit. |
2 | Une mesure de protection de l'adulte n'est ordonnée par l'autorité que si elle est nécessaire et appropriée. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 275 - 1 L'autorité de protection de l'enfant du domicile de l'enfant est compétente pour prendre les mesures nécessaires concernant les relations personnelles; la même compétence appartient en outre à l'autorité de protection de l'enfant du lieu de séjour de l'enfant si celle-ci a pris des mesures de protection en sa faveur ou qu'elle se prépare à en prendre. |
|
1 | L'autorité de protection de l'enfant du domicile de l'enfant est compétente pour prendre les mesures nécessaires concernant les relations personnelles; la même compétence appartient en outre à l'autorité de protection de l'enfant du lieu de séjour de l'enfant si celle-ci a pris des mesures de protection en sa faveur ou qu'elle se prépare à en prendre. |
2 | Le juge qui statue sur l'autorité parentale, la garde et la contribution d'entretien selon les dispositions régissant le divorce et la protection de l'union conjugale règle également les relations personnelles.319 |
3 | Si des mesures concernant le droit du père et de la mère n'ont pas encore été prises, les relations personnelles ne peuvent être entretenues contre la volonté de la personne qui a l'autorité parentale ou à qui la garde de l'enfant est confiée. |
als wenn es um die Verweigerung oder den Entzug des Rechts auf persönlichen Verkehr überhaupt ginge (BGE 122 III 404 E. 3c S. 408). Auch für das begleitete Besuchsrecht gilt, dass diese Massnahme zur Erreichung ihres Ziels erforderlich sein muss und immer nur die mildeste Erfolg versprechende Massnahme angeordnet werden darf (Urteil 5A 932/2012 vom 5. März 2013 E. 5.1).
4.2. Für das Kantonsgericht steht zunächst fest, dass die Beschwerdeführerin beabsichtigt, nach Mazedonien zurückzukehren und dort zu leben. Ob ihre Kurzaufenthaltsbewilligung ein weiteres Mal verlängert wurde, sei ungewiss. Zwar lägen keine Anhaltspunkte dafür vor, dass die Mutter jemals konkrete Anstalten traf, die auf eine Entführung von C.________ hinweisen. Vielmehr sei sie kurz nach C.________s Geburt für viele Monate nach Mazedonien gereist, ohne das Kind mitzunehmen. Auch dass sie gegen das Gesetz verstossen oder gerichtliche Anordnung verletzt hätte, sei nicht bekannt. Das Kantonsgericht verweist weiter auf die Aussagen der Beschwerdeführerin. Vor erster Instanz habe sie erklärt, wieder nach Mazedonien gehen zu wollen, aber nicht ohne C.________. Sie wolle die Tochter "bekommen" und nicht dort lassen, wo sie gesehen habe, wie sich der Vater gegenüber seinem Sohn E.________ verhalten habe; es habe genügend Schläge sowohl für E.________ als auch für sie gegeben. Anlässlich der ersten Befragung in Pristina habe sie unter anderem ausgesagt, dass sie ohne Zweifel mit C.________ ausgereist wäre, wenn dies möglich gewesen wäre. Der Vater schlage seinen Sohn die ganze Zeit und sie wolle nicht, dass C.________ das gleiche
passiere; sie wolle keinesfalls, dass C.________ für unbestimmte Zeit in der Schweiz bleibe und ein Familiennachzug durch den Beschwerdegegner für C.________ stattfinde. Vor diesem Hintergrund kommt das Kantonsgericht zum Schluss, dass "eine Entführungsgefahr jedenfalls nicht völlig ausgeschlossen werden" könne.
In der Folge setzt sich das Kantonsgericht mit dem Argument des Vaters auseinander, wonach das begleitete Besuchsrecht die Tochter auch vor den Streitereien der Eltern schütze. Es weist darauf hin, dass Spannungen zwischen den Eltern zu einer Gefährdung des Kindeswohls führen können und sich fortbestehende Spannungen besonders belastend und schädigend auf das Kind auswirken. Im konkreten Fall stehe fest, dass die Beziehung zwischen den Eltern "überaus belastet und konfliktreif" sei. Die Beschwerdeführerin erhebe schwere Vorwürfe gegen den Beschwerdegegner, der gemäss den "glaubwürdigen Feststellungen" der ersten Instanz eine mangelnde Bindungstoleranz habe. Das Kantonsgericht verweist auf das Besuchstreffen vom 7. Februar 2016. Der Vater sei nicht in der Lage gewesen, C.________ der Mutter vertrauensvoll zu überlassen; vielmehr sei eine schlechte und spannungsgeladene Atmosphäre entstanden, wobei der Beschwerdegegner als "unterschwellig aggressiv und provozierend " beschrieben worden sei. Das Kantonsgericht folgert, dass ohne begleitende Massnahmen "wohl sehr schnell mit Entgleisungen anlässlich der Besuchsrechtsausübungen gerechnet werden" müsste, was sich nachteilig für das Kindeswohl auswirken würde. Zudem könnte die
Besuchsrechtsausübung "an sich" ohne begleitende Massnahme illusorisch werden.
4.3. Die Beschwerdeführerin rügt eine Verletzung des Willkürverbots sowie des Rechts von Mutter und Kind auf persönliche Freiheit (Art. 10 Abs. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 10 Droit à la vie et liberté personnelle - 1 Tout être humain a droit à la vie. La peine de mort est interdite. |
|
1 | Tout être humain a droit à la vie. La peine de mort est interdite. |
2 | Tout être humain a droit à la liberté personnelle, notamment à l'intégrité physique et psychique et à la liberté de mouvement. |
3 | La torture et tout autre traitement ou peine cruels, inhumains ou dégradants sont interdits. |
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 13 Protection de la sphère privée - 1 Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile, de sa correspondance et des relations qu'elle établit par la poste et les télécommunications. |
|
1 | Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile, de sa correspondance et des relations qu'elle établit par la poste et les télécommunications. |
2 | Toute personne a le droit d'être protégée contre l'emploi abusif des données qui la concernent. |
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 14 Droit au mariage et à la famille - Le droit au mariage et à la famille est garanti. |
IR 0.101 Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH) CEDH Art. 8 Droit au respect de la vie privée et familiale - 1. Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance. |
|
1 | Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance. |
2 | Il ne peut y avoir ingérence d'une autorité publique dans l'exercice de ce droit que pour autant que cette ingérence est prévue par la loi et qu'elle constitue une mesure qui, dans une société démocratique, est nécessaire à la sécurité nationale, à la sûreté publique, au bien-être économique du pays, à la défense de l'ordre et à la prévention des infractions pénales, à la protection de la santé ou de la morale, ou à la protection des droits et libertés d'autrui. |
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 11 Protection des enfants et des jeunes - 1 Les enfants et les jeunes ont droit à une protection particulière de leur intégrité et à l'encouragement de leur développement. |
|
1 | Les enfants et les jeunes ont droit à une protection particulière de leur intégrité et à l'encouragement de leur développement. |
2 | Ils exercent eux-mêmes leurs droits dans la mesure où ils sont capables de discernement. |
Gewalt erfahren. Dass das Kantonsgericht ihre diesbezüglichen Aussagen nicht richtig versteht oder nicht zutreffend wiedergibt, macht sie jedoch nicht geltend. Ebenso wenig behauptet sie, dass ihre Sorge, C.________ könnte vom Vater geschlagen werden, bei der Einschätzung der Entführungsgefahr keine Rolle hätte spielen dürfen. Mithin verkennt sie, dass sie Willkür bei der Beantwortung dieser Tatfrage nicht darzutun vermag, wenn sie einzelne Elemente der vorinstanzlichen Beweiswürdigung in Frage stellt und andere unangefochten stehen lässt. Insofern erweist sich die Beschwerde als unbegründet.
Weiter beklagt sich die Beschwerdeführerin darüber, dass das Kantonsgericht in Verletzung von Art. 5 Abs. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 5 Principes de l'activité de l'État régi par le droit - 1 Le droit est la base et la limite de l'activité de l'État. |
|
1 | Le droit est la base et la limite de l'activité de l'État. |
2 | L'activité de l'État doit répondre à un intérêt public et être proportionnée au but visé. |
3 | Les organes de l'État et les particuliers doivent agir de manière conforme aux règles de la bonne foi. |
4 | La Confédération et les cantons respectent le droit international. |
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 36 Restriction des droits fondamentaux - 1 Toute restriction d'un droit fondamental doit être fondée sur une base légale. Les restrictions graves doivent être prévues par une loi. Les cas de danger sérieux, direct et imminent sont réservés. |
|
1 | Toute restriction d'un droit fondamental doit être fondée sur une base légale. Les restrictions graves doivent être prévues par une loi. Les cas de danger sérieux, direct et imminent sont réservés. |
2 | Toute restriction d'un droit fondamental doit être justifiée par un intérêt public ou par la protection d'un droit fondamental d'autrui. |
3 | Toute restriction d'un droit fondamental doit être proportionnée au but visé. |
4 | L'essence des droits fondamentaux est inviolable. |
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
|
1 | Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
2 | Les parties ont le droit d'être entendues. |
3 | Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert. |
Die Beschwerdeführerin wirft der Vorinstanz vor, die Notwendigkeit des begleiteten Besuchsrechts "praktisch ausschliesslich" mit Gründen zu rechtfertigen, die "im Bereich des Beschwerdegegners anzusiedeln sind", insbesondere mit der Unfähigkeit des Beschwerdegegners, für eine geordnete Übergabe des Kindes zu sorgen. Nachdem die Probleme anlässlich der Besuchstreffs allesamt auf den Beschwerdegegner zurückzuführen seien, erscheine es "geradezu willkürlich", ihr die "einschränkende Massnahme" eines begleiteten Besuchsrechts aufzubürden und die Rechte des Beschwerdegegners unangetastet zu lassen. Die Argumentation geht fehl. Ob es sich aufdrängt, den persönlichen Verkehr des nicht obhutsberechtigten Elternteils einzuschränken, beurteilt sich nach dem Kindeswohl (E. 4.1). Die Beschwerdeführerin tut nicht dar, weshalb der Richter die Anordnung eines begleiteten Besuchsrechts nach Massgabe von Art. 274 Abs. 2
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 274 - 1 Le père et la mère doivent veiller à ne pas perturber les relations de l'enfant avec l'autre parent et à ne pas rendre l'éducation plus difficile. |
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1 | Le père et la mère doivent veiller à ne pas perturber les relations de l'enfant avec l'autre parent et à ne pas rendre l'éducation plus difficile. |
2 | Si les relations personnelles compromettent le développement de l'enfant, si les père et mère qui les entretiennent violent leurs obligations, s'ils ne se sont pas souciés sérieusement de l'enfant ou s'il existe d'autres justes motifs, le droit d'entretenir ces relations peut leur être refusé ou retiré. |
3 | Si les père et mère ont consenti à l'adoption de leur enfant ou s'il peut être fait abstraction de leur consentement, le droit aux relations personnelles cesse lorsque l'enfant est placé en vue d'une adoption. |
zwischen den beiden Eltern hin und her zu "transportieren", um zu verhindern, "dass bei der Übergabe ein Konflikt zwischen den Parteien vor dem Kind entsteht". Dem angefochtenen Entscheid zufolge fehlt es dem Beschwerdegegner an Bindungstoleranz; er hat Mühe, C.________ ihrer Mutter "vertrauensvoll zu überlassen". Wie der Bericht des Amtsbeistands D.________ vom 23. März 2016, dessen Ausführungen sich die Vorinstanz zu eigen macht, anschaulich zeigt, ist der Vater der Befürchtung verfallen, dass er wegen des mütterlichen Besuchsrechts die Kontrolle über "seine" Tochter verlieren könnte. Inwiefern ein un begleitetes Besuchsrecht - wenn auch in Kombination mit einem "Fahrdienst" - geeignet sein soll, in dieser Hinsicht zu einer Entschärfung der Situation beizutragen, vermag die Beschwerdeführerin nicht zu erklären.
5.
Schliesslich dreht sich die Auseinandersetzung um die Frage, wie oft die (begleiteten: E. 4) Besuche der Mutter stattfinden sollen.
5.1. Dem Sachrichter kommt bei der Regelung der Besuchsrechtsmodalitäten ein weiter Ermessensspielraum zu (Urteil 5A 457/2013 vom 24. Oktober 2013 E. 2.1). Bei der Ausgestaltung des Besuchsrechts haben die Interessen der Eltern hinter denjenigen des Kindes zurückzustehen. Es geht nicht darum, einen gerechten Interessenausgleich zwischen den Eltern zu finden, sondern den elterlichen Kontakt mit dem Kind in dessen Interesse zu organisieren. Die Bedürfnisse eines Kleinkindes entsprechen nicht denjenigen eines Jugendlichen. Das Besuchsrecht unterliegt vielmehr der gleichen Dynamik wie die Beziehung, deren Ausdruck es ist, und bedarf daher auch differenzierter Regelungen (BGE 120 II 229 E. 3b/aa S. 233). Bei Kleinkindern sind grundsätzlich häufige und kurze Besuchsintervalle ohne Übernachtungen ideal (BGE 142 III 481 E. 2.8 S. 496). Aufgrund des kindlichen Zeitempfindens sollten in diesem Lebensalter einerseits die Trennungszeiten von der Hauptbezugsperson nicht allzu lang sein und anderseits die Besuche nicht länger als vierzehn Tage auseinander liegen (ANDREA BÜCHLER, in: Schwenzer/Fankhauser [Hrsg.], FamKomm Scheidung, Bd. I: ZGB, 3. Aufl. 2017, N 28 zu Art. 273
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 273 - 1 Le père ou la mère qui ne détient pas l'autorité parentale ou la garde ainsi que l'enfant mineur ont réciproquement le droit d'entretenir les relations personnelles indiquées par les circonstances. |
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1 | Le père ou la mère qui ne détient pas l'autorité parentale ou la garde ainsi que l'enfant mineur ont réciproquement le droit d'entretenir les relations personnelles indiquées par les circonstances. |
2 | Lorsque l'exercice ou le défaut d'exercice de ce droit est préjudiciable à l'enfant, ou que d'autres motifs l'exigent, l'autorité de protection de l'enfant peut rappeler les père et mère, les parents nourriciers ou l'enfant à leurs devoirs et leur donner des instructions. |
3 | Le père ou la mère peut exiger que son droit d'entretenir des relations personnelles avec l'enfant soit réglé. |
[Hrsg.], Basler Kommentar, Zivilgesetzbuch I, 5. Aufl. 2014, N 14 zu Art. 273
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 273 - 1 Le père ou la mère qui ne détient pas l'autorité parentale ou la garde ainsi que l'enfant mineur ont réciproquement le droit d'entretenir les relations personnelles indiquées par les circonstances. |
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1 | Le père ou la mère qui ne détient pas l'autorité parentale ou la garde ainsi que l'enfant mineur ont réciproquement le droit d'entretenir les relations personnelles indiquées par les circonstances. |
2 | Lorsque l'exercice ou le défaut d'exercice de ce droit est préjudiciable à l'enfant, ou que d'autres motifs l'exigent, l'autorité de protection de l'enfant peut rappeler les père et mère, les parents nourriciers ou l'enfant à leurs devoirs et leur donner des instructions. |
3 | Le père ou la mère peut exiger que son droit d'entretenir des relations personnelles avec l'enfant soit réglé. |
5.2. Das Kantonsgericht zitiert eine Passage aus dem erwähnten Bericht vom 23. März 2016, in welcher sich Amtsbeistand D.________ zur Frage äussert, ob eine moderate Ausdehnung des einzelnen Besuchtskontakts von (damals) zwei Stunden im Interesse von Kind und Mutter erwünscht sei. Demnach wäre bei gleichzeitiger Beruhigung der elterlichen Beziehung ein wöchentlicher begleiteter Besuchskontakt, bei dem die Mutter auch durch Frau F.________ in der Beziehungsgestaltung beraten werden könnte, "sicher sinnvoll", wenn (mit Blick auf die Aufenthaltssituation der Mutter) Aussicht darauf besteht, dass die Besuche in Zukunft regelmässig sein könnten. Für das Kantonsgericht ist "nicht ersichtlich", dass die diversen Voraussetzungen, unter denen der Amtsbeistand eine Ausdehnung des Besuchsrechts befürworte, "heute erfüllt wären". Weder sei der Aufenthaltsstatus der Parteien geklärt, noch ergebe sich aus den Akten, dass sich die elterliche Beziehung beruhigt hätte. Die Ausführungen des Amtsbeistandes würden zudem als "sachgerecht und nachvollziehbar" erscheinen, weshalb von einem wöchentlichen Besuchsrecht abzusehen sei und es mit den Besuchen zwei Mal pro Monat sein Bewenden habe.
5.3. Die Beschwerdeführerin rügt im Wesentlichen wiederum eine Verletzung der bereits erwähnten verfassungsmässigen Rechte (E. 4.3). Ihr Vorwurf, dass sich die Ausführungen des Amtsbeistandes "im Gesamtzusammenhang betrachtet als falsch und einseitig" erweisen, geht jedoch an der Sache vorbei. Zur Diskussion stehen im hiesigen Prozess nicht die Ausführungen des Beistandes, sondern die Schlüsse, die das Kantonsgericht daraus zieht. Wie sich aus dem angefochtenen Entscheid ergibt, ist dem Kantonsgericht nicht entgangen, dass nicht nur das Aufenthaltsrecht der Beschwerdeführerin, sondern auch dasjenige des Beschwerdegegners ungeklärt ist (E. 3.2). Darüber hinaus hält es die Beschwerdeführerin "aus der Perspektive des Kindeswohles" nicht für vertretbar, dass C.________ sie nur deshalb nicht häufiger sehen kann, weil ein elterlicher Konflikt besteht; inwiefern der elterliche Konflikt mit dem Besuchsintervall in Verbindung steht, sei "schleierhaft". Dem Amtsbericht zufolge besteht diese Verbindung darin, dass C.________ zunehmend unter der Spannung zwischen den Eltern leidet, weil sie sich als Kind "dem nicht entziehen" könnte. Warum diese Aussage den Schluss des Kantonsgerichts, dass eine Ausdehnung des persönlichen Verkehrs eine
Beruhigung des elterlichen Konflikts voraussetzt, geradezu zwingend ausschliesst, vermag die Beschwerdeführerin mit ihren blossen Behauptungen nicht zu erklären. Im Übrigen tut es auch nichts zur Sache, wenn die Beschwerdeführerin beteuert, dass ein wöchentliches Besuchsrecht selbst bei Aufrechterhaltung der Begleitung "auch technisch möglich" sei. Das Bundesgericht hebt einen Entscheid nur als willkürlich auf, wenn er nicht bloss in der Begründung, sondern auch im Ergebnis unhaltbar ist; dass eine andere Lösung ebenfalls als vertretbar oder gar zutreffender erscheint, genügt nicht (BGE 134 II 124 E. 4.1 S. 133 mit Hinweisen).
6.
Wie die vorigen Erwägungen zeigen, vermag die Beschwerdeführerin dem Kantonsgericht keine Verletzung ihrer verfassungsmässigen Rechte nachzuweisen. Die Beschwerde erweist sich als unbegründet. Sie ist abzuweisen. Bei diesem Verfahrensausgang unterliegt die Beschwerdeführerin. Sie hat deshalb für die Gerichtskosten aufzukommen (Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
|
1 | En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
2 | Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis. |
3 | Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés. |
4 | En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours. |
5 | Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 64 Assistance judiciaire - 1 Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens. |
|
1 | Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens. |
2 | Il attribue un avocat à cette partie si la sauvegarde de ses droits le requiert. L'avocat a droit à une indemnité appropriée versée par la caisse du tribunal pour autant que les dépens alloués ne couvrent pas ses honoraires. |
3 | La cour statue à trois juges sur la demande d'assistance judiciaire. Les cas traités selon la procédure simplifiée prévue à l'art. 108 sont réservés. Le juge instructeur peut accorder lui-même l'assistance judiciaire si les conditions en sont indubitablement remplies. |
4 | Si la partie peut rembourser ultérieurement la caisse, elle est tenue de le faire. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 64 Assistance judiciaire - 1 Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens. |
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1 | Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens. |
2 | Il attribue un avocat à cette partie si la sauvegarde de ses droits le requiert. L'avocat a droit à une indemnité appropriée versée par la caisse du tribunal pour autant que les dépens alloués ne couvrent pas ses honoraires. |
3 | La cour statue à trois juges sur la demande d'assistance judiciaire. Les cas traités selon la procédure simplifiée prévue à l'art. 108 sont réservés. Le juge instructeur peut accorder lui-même l'assistance judiciaire si les conditions en sont indubitablement remplies. |
4 | Si la partie peut rembourser ultérieurement la caisse, elle est tenue de le faire. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 64 Assistance judiciaire - 1 Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens. |
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1 | Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens. |
2 | Il attribue un avocat à cette partie si la sauvegarde de ses droits le requiert. L'avocat a droit à une indemnité appropriée versée par la caisse du tribunal pour autant que les dépens alloués ne couvrent pas ses honoraires. |
3 | La cour statue à trois juges sur la demande d'assistance judiciaire. Les cas traités selon la procédure simplifiée prévue à l'art. 108 sont réservés. Le juge instructeur peut accorder lui-même l'assistance judiciaire si les conditions en sont indubitablement remplies. |
4 | Si la partie peut rembourser ultérieurement la caisse, elle est tenue de le faire. |
Demnach erkennt das Bundesgericht:
1.
Die Beschwerde wird abgewiesen.
2.
Das Gesuch der Beschwerdeführerin um unentgeltliche Rechtspflege für das bundesgerichtliche Verfahren wird gutgeheissen und es wird der Beschwerdeführerin Rechtsanwalt Andreas Jörger als Rechtsbeistand beigegeben.
3.
Die Gerichtskosten von Fr. 2'000.-- werden der Beschwerdeführerin auferlegt, indes vorläufig auf die Bundesgerichtskasse genommen.
4.
Rechtsanwalt Andreas Jörger wird aus der Bundesgerichtskasse mit Fr. 2'500.-- entschädigt.
5.
Dieses Urteil wird den Parteien und dem Kantonsgericht Schwyz, 2. Zivilkammer, schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 14. Juni 2017
Im Namen der II. zivilrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: von Werdt
Der Gerichtsschreiber: Monn