Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

6B 1323/2018, 6B 51/2019

Urteil vom 12. Juni 2019

Strafrechtliche Abteilung

Besetzung
Bundesrichter Denys, Präsident,
Bundesrichter Oberholzer,
nebenamtliche Bundesrichterin Wasser-Keller,
Gerichtsschreiber Reut.

Verfahrensbeteiligte
6B 1323/2018
X.________, vertreten durch
Rechtsanwalt Dr. Jürg Krumm,
Beschwerdeführerin,

und

6B 51/2019
Y.________, vertreten durch
Rechtsanwalt Reto Steinmann,
Beschwerdeführer,

gegen

Staatsanwaltschaft des Kantons Zug, Leitender Oberstaatsanwalt, An der Aa 4, 6300 Zug,
Beschwerdegegnerin.

Gegenstand
Versuchter Mord, Beweiswürdigung, Willkür,

Beschwerden gegen das Urteil des Obergerichts des Kantons Zug, Strafabteilung, vom 29. Oktober 2018
(S 2018 7 / 8).

Sachverhalt:

A.
X.________ und Y.________ wird vorgeworfen, gemeinsam den Plan gefasst und in die Tat umgesetzt zu haben, A.________, Ehemann von X.________, zu töten, indem X.________ ihm heimlich Paracetamol in möglichst hohen Dosen von mindestens vier bis fünf Gramm täglich verabreiche. Dabei hätten sie gewusst, dass dies bei A.________ zu einem tödlichen Leberschaden führen würde, da er aufgrund seines sehr hohen Alkoholkonsums eine angeschlagene Leber habe und allgemein in schlechter körperlicher Verfassung gewesen sei. Im Zeitraum vom 16./17. Mai 2016 bis zum 31. August 2016 habe X.________ ihrem Ehemann eine tägliche Durchschnittsmenge von mindestens vier Gramm Paracetamol verabreicht, wobei ihr und Y.________ bewusst gewesen sei, dass A.________ zusätzlich pro Woche rund eineinhalb Gramm Paracetamol wegen seiner Schmerzen eingenommen habe. Y.________ habe X.________ in dieser Zeitspanne immer wieder angespornt, sie solle ihrem Ehemann möglichst viel, d.h. vier bis acht Gramm Paracetamol pro Tag, geben. Nur durch Zufall, weil die Strafverfolgungsbehörden X.________ und Y.________ auf die Schliche gekommen seien, habe das Leben von A.________ gerettet werden können, der jedoch später am 9. Dezember 2017 aufgrund eines akuten Herzversagens
starb, das in keinem Zusammenhang mit der bereits länger zurückliegenden übermässigen Einnahme von Paracetamol stand. Y.________ werden weitere Delikte vorgeworfen, die nicht im Zusammenhang mit dem Tötungsdelikt stehen.

B.
Das Strafgericht des Kantons Zug verurteilte X.________ und Y.________ am 11. Dezember 2017 wegen versuchten Mordes. Des Weiteren verurteilte es Y.________ wegen mehrfachen betrügerischen Missbrauchs einer Datenverarbeitungsanlage, mehrfacher Urkundenfälschung, Widerhandlung gegen das Waffengesetz und mehrfacher Übertretung des Betäubungsmittelgesetzes. Auf Berufung von X.________ und Y.________ gegen die Verurteilung wegen versuchten Mordes bestätigte das Obergericht des Kantons Zug am 29. Oktober 2018 den erstinstanzlichen Entscheid hinsichtlich der Schuldsprüche.

C.
Je mit Beschwerde in Strafsachen beantragt X.________, sie sei freizusprechen und Y.________, das Urteil der Vorinstanz sei aufzuheben und die Sache zu seiner Freisprechung an die Vorinstanz zurückzuweisen. X.________ und Y.________ ersuchen ferner um unentgeltliche Prozessführung und Verbeiständung.

D.
Das Obergericht und die Staatsanwaltschaft des Kantons Zug beantragen in ihren Vernehmlassungen die Abweisung der Beschwerde. Sie weisen namentlich darauf hin, dass die beanstandeten Gutachten lediglich die auf den WhatsApp-Nachrichten basierende Schlussfolgerung bekräftigten, wonach X.________ und Y.________ ihren Tötungsvorsatz in die Tat umgesetzt hätten, und dass die Schlussfolgerung selbst nicht angefochten worden sei. X.________ und Y.________ halten replicando an ihrer Auffassung fest.

Erwägungen:

1.
Das Bundesgericht vereinigt mehrere Verfahren, wenn sie in einem engen sachlichen Zusammenhang stehen, namentlich wenn sie sich gegen denselben Entscheid richten und wenn sie die gleichen Parteien sowie ähnliche oder gleiche Rechtsfragen betreffen (vgl. Art. 71
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 71 - Lorsque la présente loi ne contient pas de dispositions de procédure, les dispositions de la PCF31 sont applicables par analogie.
BGG i.V.m. Art. 24 Abs. 2 lit. b
SR 273 Loi fédérale du 4 décembre 1947 de procédure civile fédérale
PCF Art. 24
1    Le demandeur qui entend exercer plusieurs actions contre le même défendeur peut les joindre dans une seule demande si le Tribunal fédéral est compétent pour connaître de chacune d'elles. Cette condition n'est pas exigée pour des prétentions accessoires.
2    Plusieurs personnes peuvent agir comme demandeurs ou être actionnées comme défendeurs par la même demande:
a  s'il existe entre elles, en raison de l'objet litigieux, une communauté de droit ou si leurs droits ou leurs obligations dérivent de la même cause matérielle et juridique. Le juge peut appeler en cause un tiers qui fait partie de la communauté de droit. L'appelé en cause devient partie au procès;
b  si des prétentions de même nature et reposant sur une cause matérielle et juridique essentiellement de même nature forment l'objet du litige et que la compétence du Tribunal fédéral soit donnée à l'égard de chacune d'elles.
3    Le juge peut en tout état de cause ordonner la disjonction, s'il l'estime opportun.
BZP; BGE 133 IV 215 E. 1). Diese Voraussetzungen sind vorliegend erfüllt, weshalb die Verfahren 6B 1323/2018 und 6B 51/2019 zu vereinigen und in einem einzigen Entscheid zu beurteilen sind.

2.
Die Beschwerde in Strafsachen ist in erster Linie ein reformatorisches Rechtsmittel (Art. 107 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 107 Arrêt - 1 Le Tribunal fédéral ne peut aller au-delà des conclusions des parties.
1    Le Tribunal fédéral ne peut aller au-delà des conclusions des parties.
2    Si le Tribunal fédéral admet le recours, il statue lui-même sur le fond ou renvoie l'affaire à l'autorité précédente pour qu'elle prenne une nouvelle décision. Il peut également renvoyer l'affaire à l'autorité qui a statué en première instance.
3    Si le Tribunal fédéral considère qu'un recours en matière d'entraide pénale internationale ou d'assistance administrative internationale en matière fiscale est irrecevable, il rend une décision de non-entrée en matière dans les quinze jours qui suivent la fin d'un éventuel échange d'écritures. Dans le domaine de l'entraide pénale internationale, le Tribunal fédéral n'est pas lié par ce délai lorsque la procédure d'extradition concerne une personne dont la demande d'asile n'a pas encore fait l'objet d'une décision finale entrée en force.100
4    Le Tribunal fédéral statue sur tout recours contre une décision du Tribunal fédéral des brevets portant sur l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets101 dans le mois qui suit le dépôt du recours.102
BGG). Die Beschwerdeschrift muss daher grundsätzlich einen Antrag in der Sache enthalten (Art. 42 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
BGG). Aufhebungsanträge oder Anträge auf Rückweisung der Sache an die Vorinstanz zur neuen Entscheidung allein genügen nicht. Allerdings reicht ein Begehren ohne Antrag in der Sache aus, wenn sich aus der Begründung zweifelsfrei ergibt, was mit der Beschwerde angestrebt wird (BGE 137 II 313 E. 1.3; Urteil 6B 115/2018 vom 30. April 2018 E. 2; je mit Hinweisen). Im Gegensatz zum Antrag der Beschwerdeführerin ersucht der Beschwerdeführer ohne ausdrücklichen Antrag in der Sache einzig um Rückweisung an die Vorinstanz. Er verlangt indessen die neue Entscheidung der Vorinstanz unter Berücksichtigung des Freispruchs des Beschwerdeführers vom Vorwurf des versuchten Mordes. Damit ist hinreichend klar, was mit der Beschwerde angestrebt wird. Da das Bundesgericht im Falle eines Freispruchs bezüglich des Beschwerdeführers ohnehin nicht reformatorisch entscheiden könnte, da die Vorinstanz diesfalls eine neue Strafzumessung vorzunehmen hätte (vgl. Urteil 6B 824/2016 vom 10. April 2017 E. 15.5 mit Hinweisen, nicht publ. in: BGE 143 IV 214),
sind die Anforderungen von Art. 42 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
BGG auch bezüglich der Beschwerdeschrift des Beschwerdeführers erfüllt.

3.

3.1. Die Beschwerdeführer machen im Wesentlichen geltend, die Vorinstanz sei bei der Würdigung des Gutachtens des Instituts für Rechtsmedizin der Universität Zürich (nachfolgend "IRMZ") vom 1. Dezember 2016 und dessen Ergänzung vom 15. Mai 2017 in Willkür verfallen und habe zu Unrecht darauf abgestellt. Den Gutachten fehle es am Beweiswert, weshalb Bundesrecht verletzt sei. Gemäss Gutachten handle es sich bei der Bestimmung der Paracetamol-Konzentration in den Haaren um eine neu entwickelte Methode und beim ermittelten Wert um eine Schätzung, so dass die Anerkennung wissenschaftlich nicht zugesprochen werden könne. So sei im ersten Gutachten noch ein Paracetamol-Wert von >100'000 pg/mg ausgewiesen worden, der auch nicht als Schätzung deklariert worden sei. Im Ergänzungsgutachten dagegen sei darauf hingewiesen worden, dass auch der nunmehr ermittelte Wert von ca. 35'000 pg/mg (statt >100'000 pg/mg) einen Schätzwert darstelle. Damit habe sich aufgrund des Ergänzungsgutachtens das erste Gutachten als falsch herausgestellt. Auch das zweite Gutachten sei aber nicht schlüssig, da der ermittelte Wert von ca. 35'000 pg/mg immer noch über dem kalibrierten Bereich zu liegen komme. Es könne entgegen der Vorinstanz auch nicht auf den
maximalen Messwert von 24'000 pg/mg abgestellt werden, da es sich dabei um eine reine Spekulation handle. Offensichtlich gebe es im IRMZ keine verlässliche Methode, eine Paracetamol-Konzentration über einem bestimmten Bereich zu messen. In keinem Fall lasse sich der tägliche Konsum von Paracetamol durch den Geschädigten aufgrund dieser Gutachten rechtsgenüglich eruieren. Zudem sei der Sachverständige wegen einer falschen Fragestellung im Gutachtensauftrag fälschlicherweise davon ausgegangen, dass der Geschädigte pro Woche nur dreimal eine Tablette à 500 mg Paracetamol zu sich genommen habe, statt der unbestrittenen dreimal wöchentlich drei Tabletten à 500 mg. Mithin seien die Gutachten unklar und inhaltlich mangelhaft. Weder stimme der ermittelte Wert der Paracetamol-Konzentration in den Haaren noch die Ausführungen in Bezug auf den Eigenkonsum des Geschädigten, so dass zumindest diese beiden Mängel hätten behoben, respektive nachgebessert werden müssen, was bereits vor Vorinstanz verlangt worden sei. Indem die Vorinstanz dennoch auf die Gutachten abstelle und sich die Verurteilung der Beschwerdeführer darauf stütze, handle sie willkürlich.

3.2. Die Vorinstanz stellt fest, die Sachverständigengutachten zur Haaranalyse des IRMZ vom 1. Dezember 2016 und vom 15. Mai 2017 bekräftigten die Schlussfolgerung aus den WhatsApp-Nachrichten der Beschwerdeführer, dass die Beschwerdeführerin ihrem verstorbenen Ehemann spätestens ab dem 17. Mai 2016 in Zypern und der Schweiz heimlich Paracetamol verabreicht habe. Unter Hinweis auf die Ausführungen des IRMZ im Ergänzungsgutachten erwägt die Vorinstanz weiter, dass die Abweichung in den beiden Analysen des IRMZ keinen Widerspruch darstelle, sondern auf die Optimierung der Messmethode zurückzuführen sei. Dennoch geht sie davon aus, dass angesichts der strengen Voraussetzungen bezüglich der Genauigkeit von Sachverständigengutachten entgegen der Erstinstanz nicht auf die "Abschätzung" bzw. den Schätzwert des IRMZ von 35'000 pg/mg abgestellt werden könne. Vielmehr habe als rechtsgenüglich nachgewiesene Paracetamol-Konzentration in den sichergestellten Haaren des Geschädigten der Wert von 24'000 pg/mg zu gelten, welcher vom IRMZ - mit der durch 90 Vergleichsmessungen etablierten Methode - als maximal messbarer Wert bzw. obere Grenze des Messbereichs bezeichnet werde und welcher vorliegend auch zweifellos erreicht worden sei. Auch der
Wert von 24'000 pg/mg sei nach wie vor ein deutlicher Hinweis auf eine sehr starke wiederholte Paracetamol-Einnahme. Bezüglich der vom Geschädigten freiwillig selbst eingenommenen Menge Paracetamol stellt die Vorinstanz fest, er habe im Zeitraum von Mitte Mai 2016 bis Ende August 2016 durchschnittlich dreimal pro Woche jeweils drei Tabletten Remedol bzw. Dafalgan à je 500 mg Paracetamol zu sich genommen, was einem täglichen Durchschnittskonsum von 640 mg Paracetamol entsprochen habe. Gestützt auf die Werte des im Ergänzungsgutachten genannten Vergleichsfalls folgert die Vorinstanz, dass der Geschädigte im Zeitraum von sieben bis zwölf Monaten vor der Sicherstellung der Haarprobe am 31. August 2016 täglich (mindestens) 3'600 mg ([3'000 mg] / [20'000 pg/mg] * [24'000 pg/mg]) Paracetamol konsumiert haben müsse. Ziehe man davon die 640 mg ab, die der Geschädigte täglich durchschnittlich von sich aus eingenommen habe, errechne sich ein Wert von knapp 3'000 mg Paracetamol (3'600 mg - 640 mg), das ihm zusätzlich verabreicht worden sein müsse. Abschliessend stehe in objektiver Hinsicht fest, dass die Beschwerdeführerin gemäss den WhatsApp-Nachrichten ihrem Ehemann spätestens ab dem 17. Mai 2016 bis zum 31. August 2016 wiederholt heimlich
Paracetamol verabreicht habe, und zwar durchschnittlich drei Gramm pro Tag (angefochtenes Urteil S. 27 ff.).

3.3. Zieht das Gericht mangels eigener Fachkenntnis gestützt auf Art. 182
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 182 Recours à un expert - Le ministère public et les tribunaux ont recours à un ou plusieurs experts lorsqu'ils ne disposent pas des connaissances et des capacités nécessaires pour constater ou juger un état de fait.
StPO eine sachverständige Person bei, ist es bei der Würdigung des Gutachtens dennoch grundsätzlich frei (Art. 10 Abs. 2
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 10 Présomption d'innocence et appréciation des preuves - 1 Toute personne est présumée innocente tant qu'elle n'est pas condamnée par un jugement entré en force.
1    Toute personne est présumée innocente tant qu'elle n'est pas condamnée par un jugement entré en force.
2    Le tribunal apprécie librement les preuves recueillies selon l'intime conviction qu'il retire de l'ensemble de la procédure.
3    Lorsque subsistent des doutes insurmontables quant aux éléments factuels justifiant une condamnation, le tribunal se fonde sur l'état de fait le plus favorable au prévenu.
StPO). Ob es die in einem Gutachten enthaltenen Erörterungen für überzeugend hält oder nicht und ob es dementsprechend den Schlussfolgerungen der Experten folgen will, ist mithin eine Frage der Beweiswürdigung. Es besteht insofern auch keine Bindung an gutachterliche Befunde, zumal das Abstellen auf eine nicht schlüssige Expertise bzw. der Verzicht auf die gebotenen zusätzlichen Beweiserhebungen gegen das Verbot willkürlicher Beweiswürdigung (Art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
BV) verstossen kann. Gleichwohl darf das Gericht in Fachfragen nicht ohne triftige Gründe vom Gutachten abrücken und muss Abweichungen begründen (BGE 142 II 355 E. 6 S. 358 f.; 141 IV 369 E. 6.1 S. 372 f., 305 E. 6.6.1 S. 315; je mit Hinweisen). Willkür liegt nach ständiger Rechtsprechung nur vor, wenn die vorinstanzliche Beweiswürdigung schlechterdings unhaltbar ist, d.h. wenn die Behörde in ihrem Entscheid von Tatsachen ausgeht, die mit der tatsächlichen Situation in klarem Widerspruch stehen oder auf einem offenkundigen Fehler beruhen. Dass eine andere Lösung ebenfalls möglich erscheint,
genügt nicht (BGE 143 IV 241 E. 2.3.1 mit Hinweisen). Erforderlich ist, dass der Entscheid nicht nur in der Begründung, sondern auch im Ergebnis willkürlich ist (BGE 141 IV 305 E. 1.2 mit Hinweisen).

Das Bundesgericht anerkennt in seiner Rechtsprechung, dass bei der Begutachtung im Grundsatz Methodenfreiheit besteht. Die Wahl der Methode muss aber begründet sein. Die wissenschaftlichen Standards müssen eingehalten und die Schlussfolgerungen transparent sowie für die Verfahrensbeteiligten nachvollziehbar dargestellt sein (Urteil 6B 304/2015 vom 14. September 2015 E. 2.4 mit Hinweis). Gemäss Art. 189
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 189 Expertise à compléter ou à clarifier - D'office ou à la demande d'une partie, la direction de la procédure fait compléter ou clarifier une expertise par le même expert ou désigne un nouvel expert dans les cas suivants:
a  l'expertise est incomplète ou peu claire;
b  plusieurs experts divergent notablement dans leurs conclusions;
c  l'exactitude de l'expertise est mise en doute.
StPO lässt die Verfahrensleitung das Gutachten von Amtes wegen oder auf Antrag einer Partei durch die gleiche sachverständige Person ergänzen oder verbessern oder bestimmt weitere Sachverständige, wenn das Gutachten unvollständig oder unklar ist (lit. a), wenn mehrere Sachverständige in ihren Ergebnissen erheblich voneinander abweichen (lit. b) oder wenn Zweifel an der Richtigkeit des Gutachtens bestehen (lit. c). Ein Gutachten stellt namentlich dann keine rechtsgenügliche Grundlage dar, wenn gewichtige, zuverlässig begründete Tatsachen oder Indizien die Überzeugungskraft des Gutachtens ernstlich erschüttern. Das trifft etwa zu, wenn der Sachverständige die an ihn gestellten Fragen nicht beantwortet, seine Erkenntnisse und Schlussfolgerungen nicht begründet oder diese in sich widersprüchlich sind oder die Expertise sonstwie an
Mängeln krankt, die derart offensichtlich sind, dass sie auch ohne spezielles Fachwissen erkennbar sind (BGE 141 IV 369 E. 6.1 S. 272 f.; Urteile 6B 296/2017 vom 28. September 2017 E. 3.2 und 6B 1307/2015 vom 9. Dezember 2016 E. 4.3.2; je mit Hinweisen). Die mündliche Erläuterung des Gutachtens im Sinne von Art. 187 Abs. 2
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 187 Forme de l'expertise - 1 L'expert dépose un rapport écrit. Si d'autres personnes ont participé à l'établissement de l'expertise, leurs noms et les fonctions qu'elles ont exercées doivent être expressément mentionnés.
1    L'expert dépose un rapport écrit. Si d'autres personnes ont participé à l'établissement de l'expertise, leurs noms et les fonctions qu'elles ont exercées doivent être expressément mentionnés.
2    La direction de la procédure peut ordonner que l'expertise soit rendue oralement ou qu'un rapport écrit soit commenté ou complété oralement; dans ce cas, les dispositions sur l'audition de témoins sont applicables.
StPO bietet Gelegenheit, Unklarheiten zu beseitigen und durch direkte Kommunikation zwischen der Strafbehörde, dem Sachverständigen und den Verfahrensbeteiligten das Verständnis für die aufzuklärenden Zusammenhänge zu fördern (Urteil 6B 1237/2015 vom 25. Februar 2016 E. 1.3.3 mit Hinweis).

3.4. Das Bundesgericht legt seinem Urteil den von der Vorinstanz festgestellten Sachverhalt zugrunde (Art. 105 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
BGG). Gemäss Art. 97 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
BGG kann die Feststellung des Sachverhalts durch die Vorinstanz nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Verletzung von schweizerischem Recht im Sinne von Art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
BGG beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann. Offensichtlich unrichtig ist die Sachverhaltsfeststellung, wenn sie willkürlich im Sinne von Art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
BV ist (BGE 143 IV 241 E. 2.3.1; 143 I 310 E. 2.2; je mit Hinweisen). Die Willkürrüge muss explizit vorgebracht und substantiiert begründet werden (Art. 106 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG). Auf ungenügend begründete Rügen oder allgemeine appellatorische Kritik am angefochtenen Entscheid tritt das Bundesgericht nicht ein (BGE 142 III 364 E. 2.4).

3.5. Das IRMZ untersuchte im ersten Gutachten vom 1. Dezember 2016 den Konsum von Paracetamol des Geschädigten in den vergangenen ca. 12 Monaten anhand der sichergestellten Proben von Brusthaaren, wobei es eine Konzentration des Wirkstoffs Paracetamol von ">100'000 pg/mg" feststellen konnte. Die nachgewiesene Konzentration liege im oberen Bereich der dem IRMZ bekannten Vergleichswerte. Im Ergänzungsgutachten vom 15. Mai 2017 wird festgehalten, dass für den Nachweis von Paracetamol in Haaren für diesen Fall eine spezielle Methode entwickelt und das Ergebnis deshalb nur als Schätzwert abgegeben worden sei. Die Gründe dafür seien, dass die Methode nur habe teiloptimiert werden können und dass das Messsignal der Fallprobe übersättigt gewesen sei, weil die Konzentration für diese Methode zu hoch gewesen sei. Deshalb sei der Schätzwert als "grösser als" abgegeben worden. Die Probe sei mit dem optimierten und in die Routine eingebundenen Messverfahren erneut untersucht worden, womit ein verbesserter Analysewert habe bestimmt werden können (bei 90 Vergleichsmessungen). Dieser liege bei "ca. 35'000 pg/mg". Auch dieser Wert sei nur eine Abschätzung, weil er immer noch über dem kalibrierten Bereich liege. Weiter wird im Gutachten darauf
hingewiesen, dass bis heute nur ein Vergleichsfall mit glaubhafter Langzeitmedikation von täglich 3 x 1'000 mg, mithin also 21'000 mg pro Woche im Gegensatz zu 1'500 mg/Woche beim Geschädigten, vorliege. Die Untersuchung dieser Haarprobe, mit der ein Zeitfenster von bis 7 Monaten abgedeckt worden sei, habe einen Wert von ca. 20'000 pg/mg Paracetamol im Haar ergeben. Dieser Wert liege unter dem Messwert von ca. 35'000 pg/mg der Haarprobe des Geschädigten, so wie er neu bestimmt worden sei. Zudem sei festzuhalten, dass die Haarprobe des Geschädigten einen Zeitraum von bis zu zwölf Monaten abdecke, also einen deutlich längeren Zeitraum (angefochtenes Urteil S. 28 f.; kantonale Akten act. 3/5 und act. 3/9).

3.6. Die Rügen der Beschwerdeführer sind begründet. Die Vorinstanz verletzt Bundesrecht und verfällt in Willkür, indem sie sich auf eine nicht schlüssige Expertise stützt bzw. auf die gebotenen zusätzlichen Beweiserhebungen verzichtet (Art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
BV und Art. 189 lit. a
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 189 Expertise à compléter ou à clarifier - D'office ou à la demande d'une partie, la direction de la procédure fait compléter ou clarifier une expertise par le même expert ou désigne un nouvel expert dans les cas suivants:
a  l'expertise est incomplète ou peu claire;
b  plusieurs experts divergent notablement dans leurs conclusions;
c  l'exactitude de l'expertise est mise en doute.
bis c StPO).

3.6.1. Grundsätzlich ist nicht zu beanstanden, dass das beauftragte Institut angesichts der Fragestellung eine Methode zur Bestimmung des Paracetamol-Konsums durch Analyse der Haare neu entwickelt hat. Entscheidend ist, dass das IRMZ darauf hingewiesen und diesen Umstand transparent gemacht hat, was vorliegend der Fall ist. Ausserdem liegt die Anwendung eines solchen Verfahrens für die vorliegende Fragestellung durchaus nahe, nachdem die Haaranalyse als Verfahren zum Nachweis konsumierten Alkohols und eingenommener Betäubungsmittel aus dem Strassenverkehrsrecht etabliert und anerkannt ist (BGE 140 II 334 E. 3.; Urteile 1C 147/2018 vom 5. Oktober 2018 E. 5 und 1C 106/2016 vom 9. Juni 2016 E. 3.3; Publikation der Schweizerischen Gesellschaft für Rechtsmedizin [SGRM], Arbeitsgruppe Haaranalytik, Bestimmung von Ethylglucuronid [EtG] in Haarproben, Version 2017, Ziff. 3.2.2 [nachfolgend "SGRM EtG"]; RUCKSTUHL UND ANDERE, Strafprozessrecht unter Einschluss der forensischen Psychiatrie und Rechtsmedizin sowie des kriminaltechnischen und naturwissenschaftlichen Gutachtens, 2011, S. 533 Rz. 1649).

3.6.2. Ebenso zielt der Vorwurf des Beschwerdeführers, es hätte nicht der gleiche Sachverständige erneut beauftragt werden dürfen, ins Leere und ist vor dem Hintergrund der für Willkürrügen erforderlichen Begründungspflicht auch nicht hinreichend dargelegt. Nur aus dem Umstand, dass der gleiche Sachverständige für das Erst- und das Ergänzungsgutachten verantwortlich zeichnet, ergeben sich keine Vorbehalte in Bezug auf die Unabhängigkeit und Unparteilichkeit des Sachverständigen. Das Misstrauen in die Unvoreingenommenheit muss in objektiver Weise begründet erscheinen (Urteile 6B 1101/2018 vom 27. Dezember 2018 E. 1.2 und 6B 338/2018 vom 22. Mai 2018 E. 2.1.2). Solches ist hier weder dargetan noch ersichtlich, zumal bereits der Gesetzgeber ausdrücklich die Ergänzung bzw. Erläuterung eines Gutachtens durch denselben Experten vorgesehen hat (vgl. dazu auch WOHLERS, Strafjustiz und Sachverständige, in: ZStrR 136/2018 S. 431 ff.; HEER, in: Basler Kommentar, Schweizerische Strafprozessordnung, 2. Aufl. 2014, N 16 zu Art. 189
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 189 Expertise à compléter ou à clarifier - D'office ou à la demande d'une partie, la direction de la procédure fait compléter ou clarifier une expertise par le même expert ou désigne un nouvel expert dans les cas suivants:
a  l'expertise est incomplète ou peu claire;
b  plusieurs experts divergent notablement dans leurs conclusions;
c  l'exactitude de l'expertise est mise en doute.
StPO).

3.6.3. Nicht beantwortet wird jedoch im Ergänzungsgutachten des IRMZ die sich wegen der besonders starken Differenz zwischen dem ersten (>100'000 pg/mg) und zweiten Messwert (ca. 35'000 pg/mg) aufdrängende Frage nach der Zuverlässigkeit der neu entwickelten Messmethode und deren Aussagekraft. Es findet sich trotz des Eingeständnisses, dass es sich um eine Neuentwicklung handelt, kein Hinweis auf die Validierung dieser Methode und die Rückführbarkeit auf eine Referenz. Sowohl aus der Broschüre des IRMZ zum Zentrum für Forensische Haaranalytik vom Februar 2017 ( [besucht am 23. Mai 2019; nachfolgend "Broschüre IRMZ Haaranalytik") als auch aus der Publikation der SGRM, Arbeitsgruppe Haaranalytik, Bestimmung von Drogen und Medikamenten in Haarproben, Version 2017 (nachfolgend "SGRM Drogen/Medikamente") ergibt sich klar, dass das Verfahren der Haaranalytik in erster Linie entwickelt wurde, um die Frage zu klären, ob in den vergangenen Monaten Drogen, Medikamente oder Alkohol konsumiert wurde, nicht jedoch, welche Menge (Broschüre IRMZ Haaranalytik S. 3, 10 und 15; SGRM Drogen/Medikamente S. 5). Die Publikation SGMR Drogen/Medikamente weist zudem ausdrücklich darauf hin, dass ein
steter Optimierungsprozess im Gange ist und die Entscheidungsgrenzen deshalb angepasst werden können (a.a.O., Ziff. 6.1 S. 8). Wie sich eine weitere Optimierung des Verfahrens auf das Messresultat auswirkt, bleibt im Ergänzungsgutachten indessen völlig offen. Durchaus denkbar erscheint, dass bei einer weiteren Optimierung der gemessene Wert nochmals deutlich sinkt. Weshalb das gegebenenfalls nicht zutrifft oder was dafür spricht, dass die verfeinerte und optimierte Methode zuverlässige Messwerte ergibt, erschliesst sich aus dem Gutachten nicht.

Dass dies nicht weiter abgeklärt wurde, erscheint vorliegend umso stossender, als der Bericht des IRMZ vom 22. Januar 2018 zu den Haaranalysen der Kopfhaare des Geschädigten, die nach seinem natürlichen Tode am 11. Dezember 2017 sichergestellt wurden, Anlass zur Vermutung gibt, dass die Analyse-Methode für den Nachweis von Stoffen in Haaren seitens des IRMZ tatsächlich erneut verfeinert wurde, auf welche Möglichkeit die Schweizerische Gesellschaft für Rechtsmedizin in ihrer Publikation explizit hingewiesen hat. Diese neusten Analysen der Kopfhaare des Geschädigten ergaben im 1. Segment (ca. 2 cm) eine Paracetamol-Konzentration von 7'700 pg/mg und im 2. Segment (ca. 3 cm) eine solche von 4'000 pg/mg (angefochtenes Urteil S. 29; kantonale Akten act. OG DG 6/3/2 S. 1 und 3). Trotz Kenntnis dieser Ergebnisse aus der jüngsten Haaranalyse des IMRZ unterliess es die Vorinstanz beim IRMZ nachzufragen, ob eine solche Segmentierung oder zumindest ein Verfahren zur genaueren zeitlichen Eingrenzung auch bei der am 31. August 2016 entnommenen Haarprobe des Geschädigten möglich ist, da die Länge der ersten sichergestellten Haarproben von bis zu 6 cm (kantonale Akten act. 3/5 S. 1) solches durchaus zulässt. Obwohl die Broschüre IRMZ Haaranalytik
eine solche Möglichkeit noch negiert (a.a.O., S. 5), ist nicht auszuschliessen, dass auch diesbezüglich die Methodik verfeinert werden konnte. Vorliegend drängt sich jedoch eine solche Klarstellung geradezu auf, da die bisher vorliegenden Messwerte bezüglich der Haarprobe vom 31. August 2016 das Haar als Ganzes betrifft und sich auf den Zeitraum von sieben bis zwölf Monaten bezieht, obwohl gemäss Anklage die heimliche Gabe des zusätzlichen Paracetamols erst am 16./17. Mai 2016 begann, was die Eingrenzung eines Messwerts auf die letzten Monate vor der Probeentnahme am 31. August 2016 nahelegen müsste. Entsprechend empfiehlt die SGMR sowohl bei der Haaranalyse zur Bestimmung des Alkoholkonsums wie auch von Drogen und Medikamenten die Segmentierung, wenn eine relevante Veränderung der konsumierten Alkoholmengen geltend gemacht wird (SGMR EtG Ziff. 4.2.2; SGMR Drogen/Medikamente Ziff. 4.2.2), was vorliegend mit Bezug auf den Paracetamol-Konsum der Fall ist. Alsdann wird sich der Sachverständige ganz besonders vor dem Hintergrund der stark voneinander abweichenden beiden Messwerte auch zur Frage der Messunsicherheit auszusprechen haben, die gemäss SGMR Drogen/Medikamente Ziff. 5.4 auf ±30% festgesetzt wurde. Nicht geklärt ist
schliesslich die Frage, ob die Messwerte der Segmente zusammenzuzählen sind, resp. ob der im Ergänzungsgutachten angegebene Schätzwert von ca. 35'000 pg/mg ebenfalls in eine Summe verschiedener Messergebnisse für unterschiedliche Segmente (und damit verschiedene Zeiträume) unterteilt werden kann und welche einzelnen Messergebnisse daraus hervorgehen.

3.6.4. Zwar verweist das Ergänzungsgutachten auf Vergleichsmessungen, die durchgeführt wurden. Allerdings wird nicht transparent dargelegt, um was für Proben es sich dabei handelt. Es wird einzig darauf hingewiesen, dass in diesen Fällen die Paracetamol-Einnahme bekannt gewesen sei. Dabei erhellt nicht, ob bei diesen Vergleichsmessungen die Menge des eingenommenen Paracetamols bekannt war und ebenso wenig, über welchen Zeitraum die Paracetamol-Einnahme erfolgte. Dies wäre aber angesichts der unbestritten gebliebenen und das Bundesgericht bindenden vorinstanzlichen Sachverhaltsfeststellung, wonach der Geschädigte durchschnittlich freiwillig 4'500 mg Paracetamol pro Woche konsumierte, durchaus relevant. Liegen Vergleichsfälle vor, bei welchen die Einnahme im ähnlichen Bereich lag, sind deren Messergebnisse in Relation zu denjenigen des Geschädigten zu setzen. Jedenfalls stellt das Gutachten selbst fest, dass ein einziger Vergleichsfall vorgelegen habe, bei dem die Paracetamol-Einnahme von 21'000 mg/Woche und ein Zeitraum von 7 Monaten zugrunde lag und ein Messwert von ca. 20'000 pg/mg resultierte. Obschon das Gutachten darauf hinweist, dass der Messwert aus der Haarprobe des Geschädigten einen Zeitraum von sieben bis zwölf Monaten
beschlägt und damit deutlich grösser ist als beim Vergleichsfall, lässt es offen, wie sich dieser Umstand auf die Interpretation des Messergebnisses auswirkt. Fraglich ist sodann, ob es aus gutachterlicher Sicht wissenschaftlich gesehen korrekt ist, wenn der mutmassliche Konsum von Paracetamol durch den Geschädigten wie von der Vorinstanz rein mathematisch gestützt auf die Werte des Vergleichsfalls mit dem maximal messbaren Wert ermittelt wird, oder welche Überlegungen allenfalls dagegen sprechen. Weiter verbleibt der Hinweis, dass dem Gutachten der inzwischen festgestellte korrekte Wert von 4'500 mg Paracetamol, die der Geschädigte pro Woche freiwillig zu sich nahm, zugrunde zu legen ist.

3.6.5. Ausserdem wird vom Sachverständigen schlüssig und nachvollziehbar die Fundiertheit der angewandten Methode darzulegen sein und wie der maximal messbare Wert von 24'000 pg/mg zu erklären ist, wenn ganz offensichtlich Paracetamol-Konzentrationen in Haaren vorkommen, die weit darüber hinausreichen. Es verbleiben erhebliche Zweifel, ob die angewandte Methode in Bezug auf die konkrete Fragestellung aussagekräftig ist bzw. zuverlässige Messwerte ergibt. Damit liegen Umstände vor, welche die Schlüssigkeit der Gutachten, namentlich des Ergänzungsgutachtens, ernsthaft erschüttern. Ob die offenen Fragen vom IRMZ oder gegebenenfalls durch einen "unbefassten" Sachverständigen zu beantworten sind, ist von der Vorinstanz zu entscheiden, ebenso wie die Frage, ob die Sachlage mittels der verfeinerten Analysemethode anhand der Haarprobe vom 31. August 2016 schlüssig geklärt werden kann oder ob weitere Beweiserhebungen notwendig sind. Die Vorinstanz wird allenfalls auch eine Zweitmeinung über die Zuverlässigkeit und wissenschaftliche Akzeptanz der Methode durch einen Sachverständigen eines anderen rechtsmedizinischen Instituts oder der SGMR einzuholen haben, sollte dies nicht nachvollziehbar und schlüssig belegt werden.

3.7. Indem die Vorinstanz die von der Beschwerdeführerin dem Geschädigten heimlich verabreichte Menge von 3'000 mg Paracetamol pro Tag gestützt auf die Gutachten des IRMZ als erwiesen ihrem Urteil zugrunde legt, verfällt sie in Willkür und verletzt Bundesrecht in Bezug auf ihre Pflicht, die widersprüchlichen Ergebnisse der ersten beiden Gutachten vor dem Hintergrund der neuen Erkenntnisse gestützt auf den schriftlichen Bericht vom 22. Januar 2018 durch den Sachverständigen nachvollziehbar und schlüssig - eventuell mittels mündlicher Erläuterung vor Schranken - klären zu lassen und Zweifel an der Richtigkeit des Ergänzungsgutachtens auszuräumen (Art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
BV und Art. 189 lit. a
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 189 Expertise à compléter ou à clarifier - D'office ou à la demande d'une partie, la direction de la procédure fait compléter ou clarifier une expertise par le même expert ou désigne un nouvel expert dans les cas suivants:
a  l'expertise est incomplète ou peu claire;
b  plusieurs experts divergent notablement dans leurs conclusions;
c  l'exactitude de l'expertise est mise en doute.
und c StPO). Mithin muss ausgeschlossen werden können, dass eine erneute Analyse der Haarproben vom 31. August 2016 eine Paracetamol-Konzentration ergeben könnte, welche gegen die Einnahme von hochdosiertem Paracetamol durch den Geschädigten spricht. Falls dies nicht möglich sein sollte, wird die Vorinstanz zu entscheiden haben, ob ein Schuldspruch auch ohne verlässliches Gutachten über den Paracetamol-Konsum des Geschädigten anhand der übrigen Beweismittel willkürfrei erfolgen kann. Dabei ist festzuhalten, dass die Sachverhaltsfeststellungen der Vorinstanz -
mit Ausnahme hinsichtlich des Gutachtens - von den Beschwerdeführern nicht gerügt wurden, so dass sie als verbindlich festgestellt auch einem neuen Urteil der Berufungsinstanz zugrunde gelegt werden können. Gestützt auf das bisherige Sachverhaltsfundament lässt sich ihr Schuldspruch nicht auf seine Richtigkeit überprüfen. Die Sache ist deshalb zur Ergänzung bzw. Erläuterung des Ergänzungsgutachtens und neuer Entscheidung an die Vorinstanz zurückzuweisen.

4.
Die Beschwerden sind gutzuheissen, das Urteil ist aufzuheben und die Sache im Sinne der Erwägungen zu neuer Beurteilung an die Vorinstanz zurückzuweisen. Für das bundesgerichtliche Verfahren sind keine Gerichtskosten zu erheben (Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
und 4
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
BGG). Der Kanton Zug hat den Beschwerdeführern für das bundesgerichtliche Verfahren eine angemessene Parteientschädigung auszurichten (Art. 68 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
und 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
BGG). Damit werden die Gesuche um unentgeltliche Rechtspflege und Verbeiständung gegenstandslos (BGE 139 III 396 E. 4.1).

Demnach erkennt das Bundesgericht:

1.
Die Verfahren 6B 1323/2018 und 6B 51/2019 werden vereinigt.

2.
Die Beschwerden werden gutgeheissen. Das Urteil des Obergerichts des Kantons Zug vom 29. Oktober 2018 wird aufgehoben und die Sache zu neuer Entscheidung an die Vorinstanz zurückgewiesen.

3.
Es werden keine Gerichtskosten erhoben.

4.
Der Kanton Zug hat den Rechtsvertretern der Beschwerdeführer, Rechtsanwalt Dr. iur. Jürg Krumm und Rechtsanwalt lic. iur. Reto Steinmann, für das bundesgerichtliche Verfahren je eine Entschädigung von Fr. 3'000.-- zu bezahlen.

5.
Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Zug, Strafabteilung, schriftlich mitgeteilt.

Lausanne, 12. Juni 2019

Im Namen der Strafrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts

Der Präsident: Denys

Der Gerichtsschreiber: Reut
Information de décision   •   DEFRITEN
Document : 6B_1323/2018
Date : 12 juin 2019
Publié : 26 juin 2019
Source : Tribunal fédéral
Statut : Non publié
Domaine : Infractions
Objet : Versuchter Mord, Beweiswürdigung, Willkür


Répertoire des lois
CPP: 10 
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 10 Présomption d'innocence et appréciation des preuves - 1 Toute personne est présumée innocente tant qu'elle n'est pas condamnée par un jugement entré en force.
1    Toute personne est présumée innocente tant qu'elle n'est pas condamnée par un jugement entré en force.
2    Le tribunal apprécie librement les preuves recueillies selon l'intime conviction qu'il retire de l'ensemble de la procédure.
3    Lorsque subsistent des doutes insurmontables quant aux éléments factuels justifiant une condamnation, le tribunal se fonde sur l'état de fait le plus favorable au prévenu.
182 
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 182 Recours à un expert - Le ministère public et les tribunaux ont recours à un ou plusieurs experts lorsqu'ils ne disposent pas des connaissances et des capacités nécessaires pour constater ou juger un état de fait.
187 
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 187 Forme de l'expertise - 1 L'expert dépose un rapport écrit. Si d'autres personnes ont participé à l'établissement de l'expertise, leurs noms et les fonctions qu'elles ont exercées doivent être expressément mentionnés.
1    L'expert dépose un rapport écrit. Si d'autres personnes ont participé à l'établissement de l'expertise, leurs noms et les fonctions qu'elles ont exercées doivent être expressément mentionnés.
2    La direction de la procédure peut ordonner que l'expertise soit rendue oralement ou qu'un rapport écrit soit commenté ou complété oralement; dans ce cas, les dispositions sur l'audition de témoins sont applicables.
189
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 189 Expertise à compléter ou à clarifier - D'office ou à la demande d'une partie, la direction de la procédure fait compléter ou clarifier une expertise par le même expert ou désigne un nouvel expert dans les cas suivants:
a  l'expertise est incomplète ou peu claire;
b  plusieurs experts divergent notablement dans leurs conclusions;
c  l'exactitude de l'expertise est mise en doute.
Cst: 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
LTF: 42 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
66 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
68 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
71 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 71 - Lorsque la présente loi ne contient pas de dispositions de procédure, les dispositions de la PCF31 sont applicables par analogie.
95 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
97 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
105 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
106 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
107
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 107 Arrêt - 1 Le Tribunal fédéral ne peut aller au-delà des conclusions des parties.
1    Le Tribunal fédéral ne peut aller au-delà des conclusions des parties.
2    Si le Tribunal fédéral admet le recours, il statue lui-même sur le fond ou renvoie l'affaire à l'autorité précédente pour qu'elle prenne une nouvelle décision. Il peut également renvoyer l'affaire à l'autorité qui a statué en première instance.
3    Si le Tribunal fédéral considère qu'un recours en matière d'entraide pénale internationale ou d'assistance administrative internationale en matière fiscale est irrecevable, il rend une décision de non-entrée en matière dans les quinze jours qui suivent la fin d'un éventuel échange d'écritures. Dans le domaine de l'entraide pénale internationale, le Tribunal fédéral n'est pas lié par ce délai lorsque la procédure d'extradition concerne une personne dont la demande d'asile n'a pas encore fait l'objet d'une décision finale entrée en force.100
4    Le Tribunal fédéral statue sur tout recours contre une décision du Tribunal fédéral des brevets portant sur l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets101 dans le mois qui suit le dépôt du recours.102
PCF: 24
SR 273 Loi fédérale du 4 décembre 1947 de procédure civile fédérale
PCF Art. 24
1    Le demandeur qui entend exercer plusieurs actions contre le même défendeur peut les joindre dans une seule demande si le Tribunal fédéral est compétent pour connaître de chacune d'elles. Cette condition n'est pas exigée pour des prétentions accessoires.
2    Plusieurs personnes peuvent agir comme demandeurs ou être actionnées comme défendeurs par la même demande:
a  s'il existe entre elles, en raison de l'objet litigieux, une communauté de droit ou si leurs droits ou leurs obligations dérivent de la même cause matérielle et juridique. Le juge peut appeler en cause un tiers qui fait partie de la communauté de droit. L'appelé en cause devient partie au procès;
b  si des prétentions de même nature et reposant sur une cause matérielle et juridique essentiellement de même nature forment l'objet du litige et que la compétence du Tribunal fédéral soit donnée à l'égard de chacune d'elles.
3    Le juge peut en tout état de cause ordonner la disjonction, s'il l'estime opportun.
Répertoire ATF
133-IV-215 • 137-II-313 • 139-III-396 • 140-II-334 • 141-IV-305 • 141-IV-369 • 142-II-355 • 142-III-364 • 143-I-310 • 143-IV-214 • 143-IV-241
Weitere Urteile ab 2000
1C_106/2016 • 1C_147/2018 • 6B_1101/2018 • 6B_115/2018 • 6B_1237/2015 • 6B_1307/2015 • 6B_1323/2018 • 6B_296/2017 • 6B_304/2015 • 6B_338/2018 • 6B_51/2019 • 6B_824/2016
Répertoire de mots-clés
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autorité inférieure • valeur • tribunal fédéral • concentration • mois • question • consommation • analyse • médecine légale • quantité • avocat • assassinat • exactitude • constatation des faits • jour • hameau • doute • intéressé • condamnation • état de fait
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RPS
2018 136 S.431