Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

{T 0/2}

1B 115/2017

Urteil vom 12. Juni 2017

I. öffentlich-rechtliche Abteilung

Besetzung
Bundesrichter Merkli, Präsident,
Bundesrichter Fonjallaz, Kneubühler,
Gerichtsschreiberin Pedretti.

Verfahrensbeteiligte
A.________,
Beschwerdeführer,
vertreten durch Rechtsanwalt Sergio Biaggi,

gegen

Bundesanwaltschaft, Taubenstrasse 16, 3003 Bern.

Gegenstand
Entsiegelungsgesuch; Kostenbeschwerde,

Beschwerde gegen den Entscheid vom 22. Februar 2017 des kantonalen Zwangsmassnahmengerichts des Kantons Bern.

Sachverhalt:

A.
Die Bundesanwaltschaft eröffnete am 10. Februar 2016 eine Strafuntersuchung wegen des Verdachts auf Geldwäscherei (Art. 305 bis
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 305bis - 1. Quiconque commet un acte propre à entraver l'identification de l'origine, la découverte ou la confiscation de valeurs patrimoniales dont il sait ou doit présumer qu'elles proviennent d'un crime ou d'un délit fiscal qualifié, est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.440
1    Quiconque commet un acte propre à entraver l'identification de l'origine, la découverte ou la confiscation de valeurs patrimoniales dont il sait ou doit présumer qu'elles proviennent d'un crime ou d'un délit fiscal qualifié, est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.440
2    Dans les cas graves, l'auteur est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire.444
a  agit comme membre d'une organisation criminelle ou terroriste (art. 260ter);
b  agit comme membre d'une bande formée pour se livrer de manière systématique au blanchiment d'argent446;
c  réalise un chiffre d'affaires ou un gain importants en faisant métier de blanchir de l'argent.
3    Le délinquant est aussi punissable lorsque l'infraction principale a été commise à l'étranger et lorsqu'elle est aussi punissable dans l'État où elle a été commise.447
StGB) gegen unbekannte Täterschaft. Mit Verfügung vom 10. März 2016 dehnte sie die Strafverfolgung in persönlicher Hinsicht auf B.________ aus. Ihm wurde darin vorgeworfen, als mutmasslicher Kommandant einer militärischen Einheit für die kamerunische Armee bestimmte Gelder rechtswidrig auf Drittkonten abgezweigt zu haben.
Am 6. April 2016 führte die Bundesanwaltschaft in den Räumlichkeiten der Kanzlei von Rechtsanwalt A.________ eine Hausdurchsuchung durch, bei der diverse Gegenstände und Aufzeichnungen sichergestellt wurden. Auf Antrag von A.________ wurden diese umgehend versiegelt. Am 19. April 2016 ersuchte die Bundesanwaltschaft das kantonale Zwangsmassnahmengericht des Kantons Bern um Entsiegelung der sichergestellten und versiegelten Gegenstände und Aufzeichnungen. Nachdem dieses mehrere Schriftenwechsel durchgeführt hatte, zog die Bundesanwaltschaft mit Eingabe vom 15. (recte: 16.) Februar 2017 das Entsiegelungsgesuch per sofort zurück. Dazu nahm A.________ am 21. Februar 2017 Stellung und beantragte eine Entschädigung von Fr. 76'193.15. Das Zwangsmassnahmengericht schrieb das Entsiegelungsverfahren mit Entscheid vom 22. Februar 2017 als gegenstandslos geworden ab (Dispositiv-Ziff. 2). Es erhob weder Kosten (Ziff. 3) noch sprach es A.________ eine Parteientschädigung zu (Ziff. 4).

B.
Mit als Beschwerde bezeichneter Eingabe vom 27. März 2017 gelangt A.________ an das Bundesgericht und beantragt, Ziffer 4 des Entscheids des Zwangsmassnahmengerichts sei aufzuheben und ihm sei eine Parteientschädigung von Fr. 76'193.15 zuzusprechen. Eventualiter sei die Sache zur Neubeurteilung an die Vorinstanz zurückzuweisen.
Die Bundesanwaltschaft schliesst auf Abweisung der Beschwerde, soweit darauf einzutreten sei. Das Zwangsmassnahmengericht liess sich vernehmen, ohne einen förmlichen Antrag zu stellen. Der Beschwerdeführer hält in der Replik an seinen Anträgen fest.

Erwägungen:

1.
Angefochten ist ein Entscheid über die Entschädigungsfolgen in einem gegenstandslos gewordenen Entsiegelungsverfahren. Dagegen ist die Beschwerde in Strafsachen gemäss Art. 78
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 78 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière pénale.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière pénale.
2    Sont également sujettes au recours en matière pénale:
a  les décisions sur les prétentions civiles qui doivent être jugées en même temps que la cause pénale;
b  les décisions sur l'exécution de peines et de mesures.
BGG gegeben. Nach der Strafprozessordnung entscheidet die Vorinstanz in Fällen wie hier als einzige kantonale Instanz (Art. 248 Abs. 3 lit. a
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 248 Mise sous scellés - 1 Si le détenteur s'oppose au séquestre de certains documents, enregistrements ou autres objets en vertu de l'art. 264, l'autorité pénale les met sous scellés. Le détenteur doit requérir la mise sous scellés dans les trois jours suivant la mise en sûreté. Durant ce délai et après une éventuelle mise sous scellés, les documents, enregistrements et autres objets ne peuvent être ni examinés, ni exploités par l'autorité pénale.
1    Si le détenteur s'oppose au séquestre de certains documents, enregistrements ou autres objets en vertu de l'art. 264, l'autorité pénale les met sous scellés. Le détenteur doit requérir la mise sous scellés dans les trois jours suivant la mise en sûreté. Durant ce délai et après une éventuelle mise sous scellés, les documents, enregistrements et autres objets ne peuvent être ni examinés, ni exploités par l'autorité pénale.
2    Dès que l'autorité pénale constate que le détenteur n'est pas l'ayant droit, elle donne à ce dernier la possibilité de demander, dans un délai de trois jours, la mise sous scellés des documents, enregistrements ou autres objets.
3    Si l'autorité pénale ne demande pas la levée des scellés dans les 20 jours, les documents, enregistrements et autres objets mis sous scellés sont restitués au détenteur.
i.V.m. Art. 380
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 380 Décisions définitives ou non sujettes à recours - Les décisions qualifiées de définitives ou de non sujettes à recours par le présent code ne peuvent pas être attaquées par l'un des moyens de recours prévus par le présent code.
StPO), weshalb die Beschwerde im Sinne von Art. 80
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 80 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance ou par la Cour des plaintes et la Cour d'appel du Tribunal pénal fédéral.49
1    Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance ou par la Cour des plaintes et la Cour d'appel du Tribunal pénal fédéral.49
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours. Sont exceptés les cas dans lesquels le code de procédure pénale du 5 octobre 2007 (CPP)50 prévoit un tribunal des mesures de contrainte ou un autre tribunal comme instance cantonale unique.51
BGG zulässig ist (Urteil 1B 251/2016 vom 9. Mai 2017 E. 1). Vorliegend führt nicht der im Strafverfahren Beschuldigte, sondern der - nicht beschuldigte - Inhaber der sichergestellten und versiegelten Gegenstände und Aufzeichnungen Beschwerde. Wäre das Entsiegelungsgesuch der Bundesanwaltschaft - wie im angefochtenen Entscheid angedeutet - gutgeheissen worden, läge nach der Rechtsprechung ein Teilentscheid im Sinne von Art. 91 lit. b
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 91 Décisions partielles - Le recours est recevable contre toute décision:
a  qui statue sur un objet dont le sort est indépendant de celui qui reste en cause;
b  qui met fin à la procédure à l'égard d'une partie des consorts.
BGG vor (Urteile 1B 251/2016 vom 9. Mai 2017 E. 1; 1B 314/2013 vom 9. Januar 2014 E. 1.2; 1B 206/2007 vom 7. Januar 2008 E. 3.3). Da dieser das Verfahren für den Beschwerdeführer abschliesst und die Kosten- und Entschädigungsregelungen als Nebenpunkte der Hauptsache folgen, liegt ein anfechtbarer Entscheid vor. Die übrigen Sachurteilsvoraussetzungen geben zu keinen Bemerkungen Anlass; auf das Rechtsmittel ist grundsätzlich
einzutreten.

2.

2.1. Der Beschwerdeführer macht geltend, die Vorinstanz habe Bundesrecht verletzt, indem sie ihm im gegenstandslos gewordenen Entsiegelungsverfahren keine Parteientschädigung zugesprochen habe. Dabei beruft er sich auf Art. 434 Abs. 1
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 434 Tiers - 1 Les tiers qui, par le fait d'actes de procédure ou du fait de l'aide apportée aux autorités pénales, subissent un dommage ont droit à une juste compensation si le dommage n'est pas couvert d'une autre manière, ainsi qu'à une réparation du tort moral. L'art. 433, al. 2, est applicable par analogie.
1    Les tiers qui, par le fait d'actes de procédure ou du fait de l'aide apportée aux autorités pénales, subissent un dommage ont droit à une juste compensation si le dommage n'est pas couvert d'une autre manière, ainsi qu'à une réparation du tort moral. L'art. 433, al. 2, est applicable par analogie.
2    Les prétentions sont réglées dans le cadre de la décision finale. Lorsque le cas est clair, le ministère public peut les régler déjà au stade de la procédure préliminaire.
StPO, wonach Dritte Anspruch auf angemessenen Ersatz ihres nicht auf andere Weise gedeckten Schadens sowie auf Genugtuung haben, wenn sie durch Verfahrenshandlungen oder bei der Unterstützung von Strafbehörden Schaden erlitten haben (Satz 1).

2.2. Die Vorinstanz führt im angefochtenen Entscheid zwei selbstständige Begründungen an, die je für sich die Entschädigungsregelung zu rechtfertigen vermögen: Zum einen hätte ihrer Ansicht nach das Entsiegelungsgesuch der Bundesanwaltschaft aufgrund der Sachlage vor Eintritt des Erledigungsgrunds gutgeheissen werden müssen, da ein hinreichender Tatverdacht vorgelegen habe und die dagegen erhobenen Einwendungen diesen nicht unmittelbar umzustossen vermochten. Mithin wäre der Beschwerdeführer im Entsiegelungsverfahren vermutlich unterlegen. Zum anderen sei dieser ohnehin in eigener Sache tätig geworden, weshalb er keinen anwaltlichen Stundenansatz geltend machen könne und sich die vom Zwangsmassnahmengericht zu beurteilenden Informationen sowieso nicht auf anwaltliche Tätigkeiten bezögen.

2.3.

2.3.1. Die StPO enthält keine Regelung für den Fall, dass ein Verfahren gegenstandslos wird (Urteil 1B 452/2016 vom 27. Februar 2017 E. 2.1). In der Literatur ist umstritten, wie die Kosten und Entschädigungen bei Gegenstandslosigkeit zu verlegen sind. Gemäss einem Teil der Lehre hat jene Partei die Kosten zu tragen, welche die Gegenstandslosigkeit verursacht hat (vgl. NIKLAUS SCHMID, Handbuch des schweizerischen Strafprozessrechts, 2. Aufl. 2013, Rz. 1797; PATRICK GUIDON, Die Beschwerde gemäss Schweizerischer Strafprozessordnung, 2011, S. 277 f.; MOREILLON/PAREIN-REYMOND, Code de procédure pénale, 2. Aufl. 2016, N. 6 zu Art. 428
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 428 Frais dans la procédure de recours - 1 Les frais de la procédure de recours sont mis à la charge des parties dans la mesure où elles ont obtenu gain de cause ou succombé. La partie dont le recours est irrecevable ou qui retire le recours est également considérée avoir succombé.
1    Les frais de la procédure de recours sont mis à la charge des parties dans la mesure où elles ont obtenu gain de cause ou succombé. La partie dont le recours est irrecevable ou qui retire le recours est également considérée avoir succombé.
2    Lorsqu'une partie qui interjette un recours obtient une décision qui lui est plus favorable, les frais de la procédure peuvent être mis à sa charge dans les cas suivants:
a  les conditions qui lui ont permis d'obtenir gain de cause n'ont été réalisées que dans la procédure de recours;
b  la modification de la décision est de peu d'importance.
3    Si l'autorité de recours rend elle-même une nouvelle décision, elle se prononce également sur les frais fixés par l'autorité inférieure.
4    S'ils annulent une décision et renvoient la cause pour une nouvelle décision à l'autorité inférieure, la Confédération ou le canton supportent les frais de la procédure de recours et, selon l'appréciation de l'autorité de recours, les frais de la procédure devant l'autorité inférieure.
5    Lorsqu'une demande de révision est admise, l'autorité pénale appelée à connaître ensuite de l'affaire fixe les frais de la première procédure selon son pouvoir d'appréciation.
StPO). Nach einer anderen Ansicht ist in erster Linie auf den mutmasslichen Prozessausgang aufgrund der Sachlage vor Eintritt des Erledigungsgrundes abzustellen. Lässt sich dieser nicht feststellen, wird jene Partei kosten- und entschädigungspflichtig, die das Verfahren veranlasst hat ober bei der die Gründe der Gegenstandslosigkeit eingetreten sind (vgl. THOMAS DOMEISEN, in: Basler Kommentar, Schweizerische Strafprozessordnung, 2. Aufl. 2014, N. 14 zu Art. 428
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 428 Frais dans la procédure de recours - 1 Les frais de la procédure de recours sont mis à la charge des parties dans la mesure où elles ont obtenu gain de cause ou succombé. La partie dont le recours est irrecevable ou qui retire le recours est également considérée avoir succombé.
1    Les frais de la procédure de recours sont mis à la charge des parties dans la mesure où elles ont obtenu gain de cause ou succombé. La partie dont le recours est irrecevable ou qui retire le recours est également considérée avoir succombé.
2    Lorsqu'une partie qui interjette un recours obtient une décision qui lui est plus favorable, les frais de la procédure peuvent être mis à sa charge dans les cas suivants:
a  les conditions qui lui ont permis d'obtenir gain de cause n'ont été réalisées que dans la procédure de recours;
b  la modification de la décision est de peu d'importance.
3    Si l'autorité de recours rend elle-même une nouvelle décision, elle se prononce également sur les frais fixés par l'autorité inférieure.
4    S'ils annulent une décision et renvoient la cause pour une nouvelle décision à l'autorité inférieure, la Confédération ou le canton supportent les frais de la procédure de recours et, selon l'appréciation de l'autorité de recours, les frais de la procédure devant l'autorité inférieure.
5    Lorsqu'une demande de révision est admise, l'autorité pénale appelée à connaître ensuite de l'affaire fixe les frais de la première procédure selon son pouvoir d'appréciation.
StPO; zum Ganzen: STEFAN CHRISTEN, Entschädigungsfolgen im kantonalen Beschwerdeverfahren in Strafsachen, ZStrR 2014, S. 204 f.).
Letztere Lehrmeinung orientiert sich offenkundig an den Regeln, die zur Anwendung gelangen, wenn ein Rechtsstreit im bundesgerichtlichen Verfahren als erledigt erklärt wird (Art. 71
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 71 - Lorsque la présente loi ne contient pas de dispositions de procédure, les dispositions de la PCF31 sont applicables par analogie.
BGG i.V.m. Art. 72
SR 273 Loi fédérale du 4 décembre 1947 de procédure civile fédérale
PCF Art. 72 - Lorsqu'un procès devient sans objet ou que les parties cessent d'y avoir un intérêt juridique, le tribunal, après avoir entendu les parties mais sans autres débats, déclare l'affaire terminée et statue sur les frais du procès par une décision sommairement motivée, en tenant compte de l'état de choses existant avant le fait qui met fin au litige.
BZP [SR 273]). Diese sind nach der Rechtsprechung auch für das kantonale Gerichtsverfahren massgeblich. Das Bundesgericht erachtet es bezüglich der Kostenverlegung im Verfahren vor der Vorinstanz als üblich und nicht bundesrechtswidrig, wenn diese bei Gegenstandslosigkeit auf den mutmasslichen Ausgang des Verfahrens aufgrund der Sachlage vor Eintritt des Erledigungsgrundes abstellt (Urteil 1B 30/2017 vom 6. April 2017 E. 3.1). Sofern sich der vermutliche Prozessausgang im konkreten Fall nicht ohne Weiteres feststellen lässt, kann ergänzend auf die allgemeinen prozessrechtlichen Kriterien zurückgegriffen werden (vgl. Urteil 1B 452/2016 vom 27. Februar 2017 E. 2.1). Vorliegend ist somit nicht zu beanstanden, wenn die Vorinstanz aufgrund der Sachlage vor Eintritt des Erledigungsgrundes entschied und in erster Linie auf den mutmasslichen Verfahrensausgang abstellte. Sofern sich dieser mühelos ermitteln lässt, besteht für die vom Beschwerdeführer angerufene allgemeine Regel, wonach jene Partei kosten- und entschädigungspflichtig wird, die
durch den Rückzug ihres Begehrens die Gegenstandslosigkeit zu verantworten hat, kein Raum. Da die Beurteilung des mutmasslichen Prozessausgangs lediglich auf einer summarischen Prüfung der Rechtslage beruht (BGE 125 V 373 E. 2a S. 374 f.; 118 Ia 488 E. 4a S. 494 f.), mithin es bei einer knappen Würdigung der Aktenlage sein Bewenden haben muss, kann der Vorinstanz ausserdem keine Verletzung ihrer Begründungspflicht vorgeworfen werden.

2.3.2. Die vom Beschwerdeführer in seiner Rechtsschrift vorgebrachten materiellen Einwände zum mutmasslichen Verfahrensausgang vermögen die summarische Begründung der Vorinstanz nicht zu entkräften. Der Beschwerdeführer setzt sich damit denn auch nicht substanziiert auseinander. Er zeigt nicht in rechtsgenüglicher Weise auf, inwiefern dem Entsiegelungsgesuch der Bundesanwaltschaft - auch bei einer summarischen Prüfung - kein Erfolg beschieden gewesen wäre. Soweit er das Vorliegen eines hinreichenden Tatverdachts gestützt auf das Antwortschreiben der Republik Kamerun zum Rechtshilfegesuch der Schweizerischen Eidgenossenschaft verneint, verkennt er, dass bei der Beurteilung des Kostenpunkts auf die Sachlage vor Eintritt des Erledigungsgrundes, und nicht auf ebendiesen, abzustellen ist. Zu den weiteren gesetzlichen Voraussetzungen für die Durchsuchung der sichergestellten Gegenstände und Aufzeichnungen (Fehlen von Geheimnisschutzgründen, grundsätzliche Untersuchungsrelevanz der zu entsiegelnden Objekte und Verhältnismässigkeit der Zwangsmassnahme) bringt der Beschwerdeführer im bundesgerichtlichen Verfahren nichts vor. Insofern ist nicht zu beanstanden, wenn die Vorinstanz zum Schluss gelangte, er wäre im Entsiegelungsverfahren
vermutlich unterlegen.

2.4.

2.4.1. Die Vorinstanz begründete ihren Entscheid über die Entschädigungsfolgen im Weiteren damit, dass der Beschwerdeführer als Anwalt in eigener Sache tätig geworden sei. Der Beschwerdeführer wendet dagegen ein, ihm sei eine Parteientschädigung zuzusprechen, da es sich bei dem von der Bundesanwaltschaft gestellten Entsiegelungsgesuch um einen sehr komplexen Fall gehandelt habe. Dies zeige sich bereits daran, dass die Vorinstanz drei Schriftenwechsel durchgeführt und auch nach zehn Monaten keinen Entscheid in der Sache gefällt habe. Zudem sei ihm bei der Interessenwahrung ein ausserordentlicher Aufwand angefallen.

2.4.2. Der Beschwerdeführer stützt sich in diesem Zusammenhang auf die vom Bundesgericht zu Art. 68 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
BGG entwickelte Praxis in bundesgerichtlichen Verfahren ab und wendet diese analog an. Danach hat der in eigener Sache prozessierende Rechtsanwalt nur ausnahmsweise Anspruch auf eine Parteientschädigung. Vorausgesetzt wird, dass es sich um eine komplexe Angelegenheit mit hohem Streitwert handelt, die Interessenwahrung einen hohen Arbeitsaufwand notwendig macht, der den Rahmen dessen überschreitet, was der Einzelne üblicher- und zumutbarerweise nebenbei zur Besorgung der persönlichen Angelegenheiten auf sich zu nehmen hat, und zwischen dem betriebenen Aufwand und dem Ergebnis der Interessenwahrung ein vernünftiges Verhältnis besteht (BGE 129 II 297 E. 5 S. 304; 129 V 113 E. 4.1 S. 116; 127 V 205 E. 4b S. 207; 125 II 518 E. 5b S. 519 f.; 110 V 72 E. 7 S. 81 f.; Urteil 2C 807/2008 vom 19. Juni 2009 E. 4.3).

2.4.3. Vorliegend ist kein solcher Ausnahmefall auszumachen. Entgegen der Auffassung des Beschwerdeführers war das Entsiegelungsverfahren objektiv betrachtet nicht derart komplex, dass es einen grossen Arbeitsaufwand gerechtfertigt hätte. Insbesondere kann aus der Verfahrensdauer bzw. dem dreifachen Schriftenwechsel an sich nicht zwingend auf einen besonders komplizierten Fall geschlossen werden. Zwar ist dem Beschwerdeführer darin beizupflichten, dass die Durchsicht der Verfahrensakten und Stellungnahmen sowie das Verfassen mehrerer Eingaben einen gewissen Arbeitsaufwand erforderte. Da er darin aber weitschweifige und teilweise nicht sachbezogene Ausführungen machte und eine rund zwei Bundesordner umfassende Dokumentation ins Recht legte, ist der Vorinstanz und der Bundesanwaltschaft darin zuzustimmen, dass er selber massgeblich dazu beigetragen hat, das Verfahren zu verkomplizieren. Soweit er in der Replik vorbringt, die Einreichung dieser Unterlagen sei notwendig gewesen, um den von der Bundesanwaltschaft behaupteten Tatverdacht zu widerlegen, kann ihm nicht gefolgt werden. Er übersieht dabei, dass der Entsiegelungsrichter nach der Rechtsprechung, anders als der erkennende Strafrichter, bei der Überprüfung des Tatverdachts
keine erschöpfende Abwägung sämtlicher belastender und entlastender Beweisergebnisse vorzunehmen hat (Urteile 1B 251/2016 vom 9. Mai 2017 E. 4.2; 1B 243/2016 vom 6. Oktober 2016 E. 3.6). Es bestand im vorliegenden Fall daher keine Notwendigkeit dafür, derart umfangreiche Unterlagen und ausführliche Stellungnahmen einzureichen, mit welchen nachgewiesen werden sollte, dass dem Beschuldigten kein strafrechtlich relevantes Verhalten vorgeworfen werden könne.
Dass die Interessenwahrung keine grösseren Umtriebe notwendig machte, ergibt sich im Weiteren aus dem Umstand, dass es für den Beschwerdeführer als Inhaber der sichergestellten Aufzeichnungen und Gegenstände ein Leichtes war, geschützte Geheimhaltungsinteressen zu nennen, die einer Entsiegelung entgegenstehen. Da er den Inhalt der versiegelten Objekte kannte, war auch die Bezeichnung jener Dateien, welche für die Strafuntersuchung offensichtlich unerheblich sind, weder besonders arbeitsintensiv noch komplex. Ebenso wenig ist ersichtlich, dass das Entsiegelungsverfahren unter dem Gesichtspunkt der Verhältnismässigkeit einen hohen Arbeitsaufwand verursachte, der das Mass des Zumutbaren überschritt.
Mit Blick auf den geltend gemachten persönlichen Arbeitsaufwand ist schliesslich nicht nachvollziehbar, weshalb bei dem in eigener Sache prozessierenden Beschwerdeführer umfangreiche Übersetzungen der im Schriftenwechsel eingereichten Stellungnahmen sowie zahlreiche Konferenzschaltungen und Sitzungen für die Interessenwahrung notwendig gewesen sein sollten. Auch wird weder dargelegt noch ist ersichtlich, dass im Entsiegelungsverfahren erhebliche Auslagen angefallen sind. Wenn die Vorinstanz unter diesen Umständen davon absah, dem Beschwerdeführer ausnahmsweise eine Parteientschädigung zuzusprechen, ist dies nicht zu beanstanden.

3.
Die Beschwerde erweist sich demnach als unbegründet und ist abzuweisen. Bei diesem Verfahrensausgang wird der Beschwerdeführer kostenpflichtig (Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
BGG) und er hat keinen Anspruch auf Parteikostenersatz (Art. 68 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
und 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
BGG).

Demnach erkennt das Bundesgericht:

1.
Die Beschwerde wird abgewiesen.

2.
Die Gerichtskosten von Fr. 2'000.-- werden dem Beschwerdeführer auferlegt.

3.
Es wird keine Parteientschädigung zugesprochen.

4.
Dieses Urteil wird dem Beschwerdeführer, der Bundesanwaltschaft und dem Kantonalen Zwangsmassnahmengericht des Kantons Bern schriftlich mitgeteilt.

Lausanne, 12. Juni 2017

Im Namen der I. öffentlich-rechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts

Der Präsident: Merkli

Die Gerichtsschreiberin: Pedretti
Information de décision   •   DEFRITEN
Document : 1B_115/2017
Date : 12 juin 2017
Publié : 27 juin 2017
Source : Tribunal fédéral
Statut : Non publié
Domaine : Procédure pénale
Objet : Entsiegelungsgesuch; Kostenbeschwerde


Répertoire des lois
CP: 305bis
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 305bis - 1. Quiconque commet un acte propre à entraver l'identification de l'origine, la découverte ou la confiscation de valeurs patrimoniales dont il sait ou doit présumer qu'elles proviennent d'un crime ou d'un délit fiscal qualifié, est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.440
1    Quiconque commet un acte propre à entraver l'identification de l'origine, la découverte ou la confiscation de valeurs patrimoniales dont il sait ou doit présumer qu'elles proviennent d'un crime ou d'un délit fiscal qualifié, est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.440
2    Dans les cas graves, l'auteur est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire.444
a  agit comme membre d'une organisation criminelle ou terroriste (art. 260ter);
b  agit comme membre d'une bande formée pour se livrer de manière systématique au blanchiment d'argent446;
c  réalise un chiffre d'affaires ou un gain importants en faisant métier de blanchir de l'argent.
3    Le délinquant est aussi punissable lorsque l'infraction principale a été commise à l'étranger et lorsqu'elle est aussi punissable dans l'État où elle a été commise.447
CPP: 248 
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 248 Mise sous scellés - 1 Si le détenteur s'oppose au séquestre de certains documents, enregistrements ou autres objets en vertu de l'art. 264, l'autorité pénale les met sous scellés. Le détenteur doit requérir la mise sous scellés dans les trois jours suivant la mise en sûreté. Durant ce délai et après une éventuelle mise sous scellés, les documents, enregistrements et autres objets ne peuvent être ni examinés, ni exploités par l'autorité pénale.
1    Si le détenteur s'oppose au séquestre de certains documents, enregistrements ou autres objets en vertu de l'art. 264, l'autorité pénale les met sous scellés. Le détenteur doit requérir la mise sous scellés dans les trois jours suivant la mise en sûreté. Durant ce délai et après une éventuelle mise sous scellés, les documents, enregistrements et autres objets ne peuvent être ni examinés, ni exploités par l'autorité pénale.
2    Dès que l'autorité pénale constate que le détenteur n'est pas l'ayant droit, elle donne à ce dernier la possibilité de demander, dans un délai de trois jours, la mise sous scellés des documents, enregistrements ou autres objets.
3    Si l'autorité pénale ne demande pas la levée des scellés dans les 20 jours, les documents, enregistrements et autres objets mis sous scellés sont restitués au détenteur.
380 
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 380 Décisions définitives ou non sujettes à recours - Les décisions qualifiées de définitives ou de non sujettes à recours par le présent code ne peuvent pas être attaquées par l'un des moyens de recours prévus par le présent code.
428 
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 428 Frais dans la procédure de recours - 1 Les frais de la procédure de recours sont mis à la charge des parties dans la mesure où elles ont obtenu gain de cause ou succombé. La partie dont le recours est irrecevable ou qui retire le recours est également considérée avoir succombé.
1    Les frais de la procédure de recours sont mis à la charge des parties dans la mesure où elles ont obtenu gain de cause ou succombé. La partie dont le recours est irrecevable ou qui retire le recours est également considérée avoir succombé.
2    Lorsqu'une partie qui interjette un recours obtient une décision qui lui est plus favorable, les frais de la procédure peuvent être mis à sa charge dans les cas suivants:
a  les conditions qui lui ont permis d'obtenir gain de cause n'ont été réalisées que dans la procédure de recours;
b  la modification de la décision est de peu d'importance.
3    Si l'autorité de recours rend elle-même une nouvelle décision, elle se prononce également sur les frais fixés par l'autorité inférieure.
4    S'ils annulent une décision et renvoient la cause pour une nouvelle décision à l'autorité inférieure, la Confédération ou le canton supportent les frais de la procédure de recours et, selon l'appréciation de l'autorité de recours, les frais de la procédure devant l'autorité inférieure.
5    Lorsqu'une demande de révision est admise, l'autorité pénale appelée à connaître ensuite de l'affaire fixe les frais de la première procédure selon son pouvoir d'appréciation.
434
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 434 Tiers - 1 Les tiers qui, par le fait d'actes de procédure ou du fait de l'aide apportée aux autorités pénales, subissent un dommage ont droit à une juste compensation si le dommage n'est pas couvert d'une autre manière, ainsi qu'à une réparation du tort moral. L'art. 433, al. 2, est applicable par analogie.
1    Les tiers qui, par le fait d'actes de procédure ou du fait de l'aide apportée aux autorités pénales, subissent un dommage ont droit à une juste compensation si le dommage n'est pas couvert d'une autre manière, ainsi qu'à une réparation du tort moral. L'art. 433, al. 2, est applicable par analogie.
2    Les prétentions sont réglées dans le cadre de la décision finale. Lorsque le cas est clair, le ministère public peut les régler déjà au stade de la procédure préliminaire.
LTF: 66 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
68 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
71 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 71 - Lorsque la présente loi ne contient pas de dispositions de procédure, les dispositions de la PCF31 sont applicables par analogie.
78 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 78 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière pénale.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière pénale.
2    Sont également sujettes au recours en matière pénale:
a  les décisions sur les prétentions civiles qui doivent être jugées en même temps que la cause pénale;
b  les décisions sur l'exécution de peines et de mesures.
80 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 80 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance ou par la Cour des plaintes et la Cour d'appel du Tribunal pénal fédéral.49
1    Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance ou par la Cour des plaintes et la Cour d'appel du Tribunal pénal fédéral.49
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours. Sont exceptés les cas dans lesquels le code de procédure pénale du 5 octobre 2007 (CPP)50 prévoit un tribunal des mesures de contrainte ou un autre tribunal comme instance cantonale unique.51
91
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 91 Décisions partielles - Le recours est recevable contre toute décision:
a  qui statue sur un objet dont le sort est indépendant de celui qui reste en cause;
b  qui met fin à la procédure à l'égard d'une partie des consorts.
PCF: 72
SR 273 Loi fédérale du 4 décembre 1947 de procédure civile fédérale
PCF Art. 72 - Lorsqu'un procès devient sans objet ou que les parties cessent d'y avoir un intérêt juridique, le tribunal, après avoir entendu les parties mais sans autres débats, déclare l'affaire terminée et statue sur les frais du procès par une décision sommairement motivée, en tenant compte de l'état de choses existant avant le fait qui met fin au litige.
Répertoire ATF
110-V-72 • 118-IA-488 • 125-II-518 • 125-V-373 • 127-V-205 • 129-II-297 • 129-V-113
Weitere Urteile ab 2000
1B_115/2017 • 1B_206/2007 • 1B_243/2016 • 1B_251/2016 • 1B_30/2017 • 1B_314/2013 • 1B_452/2016 • 2C_807/2008
Répertoire de mots-clés
Trié par fréquence ou alphabet
autorité inférieure • tribunal fédéral • échange d'écritures • avocat • code de procédure pénale suisse • prévenu • présomption • réplique • soupçon • dommage • enquête pénale • cameroun • décision • frais judiciaires • perquisition domiciliaire • frais • loi fédérale de procédure civile fédérale • scellés • procédure pénale • illicéité
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