Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
5A 241/2022
Arrêt du 11 juillet 2022
IIe Cour de droit civil
Composition
MM. les Juges fédéraux Herrmann, Président,
von Werdt et Bovey.
Greffière : Mme Dolivo.
Participants à la procédure
A.________,
représentée par Me Thomas Barth, avocat,
recourante,
contre
Vice-Présidente du Tribunal de première instance du canton de Genève,
place du Bourg-de-Four 1, 1204 Genève.
Objet
assistance judiciaire (modification du jugement de divorce),
recours contre la décision de la Présidente de la Cour de justice du canton de Genève du 21 février 2022 (AC/2824/2021, DAAJ/10/2022).
Faits :
A.
Par jugement du 16 juin 2016, le Tribunal de première instance de Genève (ci-après: le Tribunal) a notamment prononcé le divorce de A.________ et B.________ et maintenu l'autorité parentale conjointe des deux parents sur leurs enfants C.________, né en 2004, D.________, né en 2006 ainsi que E.________ et F.________, nées en 2008. Il a aussi attribué la garde à la mère et réservé un droit de visite au père.
A.a. Par ordonnance de mesures superprovisionnelles du 2 mars 2018, le Tribunal de protection de l'adulte et de l'enfant (TPAE) a suspendu le droit de visite du père à la suite d'un courrier du SPMi dénonçant des faits d'attouchements sexuels du père sur les filles et sur D.________. Elle a ordonné une expertise familiale le 9 juin 2018. Dans leur rapport du 4 juillet 2019, les experts du CURML ont diagnostiqué chez la mère un trouble mixte de la personnalité et constaté que ses capacités parentales étaient très limitées. Ils ont exprimé de vives inquiétudes quant à la santé psychique et physique des enfants ainsi que leur sécurité, qui n'étaient pas préservés.
A.b. Statuant le 2 septembre 2019 par voie de mesures superprovisionnelles, le TPAE a retiré aux parents le droit de déterminer le lieu de résidence des enfants, retiré la garde des enfants à la mère, prononcé leur placement en foyer et suspendu les relations personnelles entre la mère et les enfants, tout en autorisant la mise en place dès que possible de visites par le biais d'une structure thérapeutique.
Par ordonnance de mesures provisionnelles du 30 octobre 2019, le TPAE a confirmé le retrait à la mère de la garde et du droit de déterminer le lieu de résidence des enfants et a attribué la garde des enfants à leur père dès le 1er décembre 2019, un droit aux relations personnelles surveillé étant réservé à leur mère. La Chambre de surveillance de la Cour de justice a confirmé cette décision le 9 mars 2020.
A.c. Le 1er octobre 2019, le père a demandé la modification du jugement de divorce. La mère a assorti sa réponse d'une requête de mesures provisionnelles.
A.d. En novembre 2019, une procédure pénale a été ouverte contre la mère, à qui il était reproché d'avoir enlevé ses filles. La mère a été placée en détention provisoire. A la suite de cet événement, par ordonnance de mesures provisionnelles du 20 novembre 2019, le TPAE a suspendu les relations personnelles entre la mère et les enfants et a fait interdiction à celle-ci de contacter ou d'approcher les enfants, confirmant pour le surplus l'ordonnance du 30 octobre 2019.
A.e. Le 11 février 2020, le CURML a rendu, sur requête du Ministère public, une expertise psychiatrique de la mère. Les experts ont relevé chez elle certains traits de personnalité particuliers ne permettant cependant pas de poser un diagnostic de trouble grave de la personnalité. Ils ont relevé qu'elle était ambivalente par rapport à l'accusation d'avoir enlevé ses enfants, étant consciente d'avoir eu un comportement interdit mais affirmant avoir agi dans leur intérêt et en réaction à une situation qu'elle considérait comme injuste. Le risque de récidive était élevé et les experts considéraient comme souhaitable qu'elle s'astreigne à un suivi psychothérapeutique de nature à lui permettre de se positionner plus adéquatement par rapport à son ex-époux, à ses enfants et à sa situation familiale.
A.f. Statuant le 13 mai 2020 sur mesures provisionnelles, le Tribunal a réservé à la mère un droit aux relations personnelles sur les enfants, qui devait s'exercer dans un premier temps par visioconférence à quinzaine puis, dès que la situation le permettrait selon les professionnels encadrant les visites, de manière médiatisée dans un cadre protégé à raison d'une heure et demie par semaine.
A.g. Par jugement du 3 décembre 2020, le Tribunal a modifié le jugement de divorce en ce sens que la garde des enfants est attribuée au père, un droit aux relations personnelles étant prévu en faveur de la mère, à exercer dans un cadre médiatisé, un élargissement des relations personnelles étant réservé par la suite, jusqu'à atteindre un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires, dès que la situation le permettrait de l'avis des professionnels encadrant les contacts. Dans la partie " en fait " du jugement, le Tribunal a notamment mentionné l'expertise du CURML du 11 février 2020 et la procédure pénale ouverte à l'encontre de la mère. S'agissant de la garde, il a retenu que la mère était incapable d'offrir aux enfants un cadre propice à leur bon développement psychologique. Bien qu'il n'ait pas été établi qu'elle souffre d'un trouble de la personnalité, elle exerçait en effet une forte influence négative sur les enfants, notamment s'agissant de l'image de leur père, ce qui avait amené les jumelles à porter sur celui-ci des accusations d'abus sexuels ayant donné lieu à une ordonnance de non-entrée en matière confirmée par la Cour de justice. Le Tribunal avait constaté que les enfants se portaient bien depuis qu'ils
vivaient avec leur père, que leurs résultats scolaires et leur comportement général étaient satisfaisants et qu'ils avaient fait part à leur curateur du caractère harmonieux de l'entente tant entre eux qu'avec leur père. Celui-ci était conscient des besoins éducatifs des enfants et l'image de la mère n'avait pas été altérée malgré les nombreuses procédures qui opposaient leurs parents. Le Tribunal a ainsi jugé que le père était à même, contrairement à la mère, de leur offrir un cadre stable et serein nécessaire à leur bon développement. S'agissant des relations personnelles, les motifs ayant conduit le Tribunal à prévoir un droit de visite dans un cadre protégé demeuraient inchangés dès lors que la mère s'était opposée à de telles visites, qu'elle n'avait jamais mises en place.
L'appel formé par la mère contre ce jugement a été déclaré irrecevable.
A.h. Par jugement du 12 mars 2021, le Tribunal de police a constaté que les mineures F.________ et E.________, représentées par leur curateur, n'avaient pas la qualité de partie plaignante en lien avec l'infraction d'enlèvement de mineur, de sorte qu'il existait un empêchement de procéder concernant cette infraction (art. 220
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 220 - Chiunque sottrae o si rifiuta di restituire un minorenne alla persona che ha il diritto di stabilirne il luogo di dimora, è punito, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 183 - 1. Chiunque indebitamente arresta o tiene sequestrata una persona o la priva in altro modo della libertà personale, |
|
1 | Chiunque indebitamente arresta o tiene sequestrata una persona o la priva in altro modo della libertà personale, |
2 | Parimenti è punito chiunque rapisce una persona incapace di discernimento, inetta a resistere o minore di sedici anni. |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 183 - 1. Chiunque indebitamente arresta o tiene sequestrata una persona o la priva in altro modo della libertà personale, |
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1 | Chiunque indebitamente arresta o tiene sequestrata una persona o la priva in altro modo della libertà personale, |
2 | Parimenti è punito chiunque rapisce una persona incapace di discernimento, inetta a resistere o minore di sedici anni. |
B.
Le 8 septembre 2021, A.________ a ouvert action en modification du jugement de divorce. Elle a notamment conclu, sur mesures provisionnelles et au fond, à ce que la garde et le droit de déterminer le lieu de résidence des enfants lui soient restitués, un droit de visite étant réservé au père, celui-ci devant en outre être astreint à contribuer à l'entretien de ses enfants. Le 27 septembre 2021, elle a sollicité le bénéfice de l'assistance judiciaire pour la procédure en modification du jugement de divorce.
Par décision du 15 octobre 2021, la Vice-Présidente du Tribunal de première instance du canton de Genève a rejeté la requête d'assistance judiciaire, considérant la cause comme dénuée de chances de succès.
Le 21 février 2022, la Présidente de la Cour de justice du canton de Genève a rejeté le recours interjeté par A.________ contre cette décision, sans percevoir de frais judiciaires ni allouer de dépens.
C.
Agissant par mémoire du 31 mars 2022, A.________ exerce un recours en matière civile au Tribunal fédéral. Elle conclut principalement à la réforme de l'arrêt cantonal en ce sens que sa requête d'assistance judiciaire relative à la procédure de modification du jugement de divorce est admise. Subsidiairement, elle demande le renvoi de la cause à l'autorité précédente pour nouvelle décision. Elle sollicite aussi le bénéfice de l'assistance judiciaire pour la procédure fédérale.
Il n'a pas été demandé d'observations.
Considérant en droit :
1.
Prise séparément du fond, la décision refusant le bénéfice de l'assistance judiciaire est de nature incidente et susceptible de causer un préjudice irréparable (art. 93 al. 1 let. a
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 93 Altre decisioni pregiudiziali e incidentali - 1 Il ricorso è ammissibile contro altre decisioni pregiudiziali e incidentali notificate separatamente se: |
|
1 | Il ricorso è ammissibile contro altre decisioni pregiudiziali e incidentali notificate separatamente se: |
a | esse possono causare un pregiudizio irreparabile; o |
b | l'accoglimento del ricorso comporterebbe immediatamente una decisione finale consentendo di evitare una procedura probatoria defatigante o dispendiosa. |
2 | Le decisioni pregiudiziali e incidentali nel campo dell'assistenza giudiziaria internazionale in materia penale e nel campo dell'asilo non sono impugnabili.86 Rimangono salvi i ricorsi contro le decisioni sulla carcerazione in vista d'estradizione come anche sul sequestro di beni e valori, sempreché siano adempiute le condizioni di cui al capoverso 1. |
3 | Se il ricorso in virtù dei capoversi 1 e 2 non è ammissibile o non è stato interposto, le decisioni pregiudiziali e incidentali possono essere impugnate mediante ricorso contro la decisione finale in quanto influiscano sul contenuto della stessa. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 72 Principio - 1 Il Tribunale federale giudica i ricorsi contro le decisioni pronunciate in materia civile. |
|
1 | Il Tribunale federale giudica i ricorsi contro le decisioni pronunciate in materia civile. |
2 | Al ricorso in materia civile soggiacciono anche: |
a | le decisioni in materia di esecuzione e fallimento; |
b | le decisioni in rapporto diretto con il diritto civile pronunciate in applicazione di norme di diritto pubblico, segnatamente le decisioni: |
b1 | sul riconoscimento e l'esecuzione di decisioni e sull'assistenza giudiziaria in materia civile, |
b2 | sulla tenuta del registro fondiario, dei registri dello stato civile, del registro di commercio e dei registri in materia di marchi, disegni e modelli, brevetti d'invenzione, varietà vegetali e topografie, |
b3 | sull'autorizzazione al cambiamento del nome, |
b4 | in materia di vigilanza sulle fondazioni, eccettuati gli istituti di previdenza e di libero passaggio, |
b5 | in materia di vigilanza sugli esecutori testamentari e altri rappresentanti previsti dal diritto successorio, |
b6 | in materia di protezione dei minori e degli adulti, |
b7 | ... |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 75 Autorità inferiori - 1 Il ricorso è ammissibile contro le decisioni pronunciate dalle autorità cantonali di ultima istanza, dal Tribunale amministrativo federale e dal Tribunale federale dei brevetti.36 |
|
1 | Il ricorso è ammissibile contro le decisioni pronunciate dalle autorità cantonali di ultima istanza, dal Tribunale amministrativo federale e dal Tribunale federale dei brevetti.36 |
2 | I Cantoni istituiscono tribunali superiori quali autorità cantonali di ultima istanza. Tali tribunali giudicano su ricorso, salvo nei casi in cui: |
a | una legge federale prevede un'istanza cantonale unica; |
b | un tribunale specializzato nelle controversie di diritto commerciale giudica in istanza cantonale unica; |
c | è proposta loro direttamente, con il consenso di tutte le parti, un'azione con un valore litigioso di almeno 100 000 franchi. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 100 Ricorso contro decisioni - 1 Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione. |
|
1 | Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione. |
2 | Il termine è di dieci giorni per i ricorsi contro le decisioni: |
a | delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento; |
b | nel campo dell'assistenza giudiziaria internazionale in materia penale e dell'assistenza amministrativa internazionale in materia fiscale; |
c | in materia di ritorno di un minore secondo la Convenzione europea del 20 maggio 198090 sul riconoscimento e l'esecuzione delle decisioni in materia di affidamento di minori e sul ristabilimento dell'affidamento oppure secondo la Convenzione del 25 ottobre 198091 sugli aspetti civili del rapimento internazionale di minori; |
d | del Tribunale federale dei brevetti in materia di rilascio di una licenza secondo l'articolo 40d della legge del 25 giugno 195493 sui brevetti. |
3 | Il termine è di cinque giorni per i ricorsi contro le decisioni: |
a | delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento pronunciate nell'ambito dell'esecuzione cambiaria; |
b | dei Governi cantonali su ricorsi concernenti votazioni federali. |
4 | Il termine è di tre giorni per i ricorsi contro le decisioni dei Governi cantonali su ricorsi concernenti le elezioni al Consiglio nazionale. |
5 | Per i ricorsi concernenti conflitti di competenza tra due Cantoni, il termine decorre al più tardi dal giorno in cui in ciascun Cantone sono state pronunciate decisioni impugnabili mediante ricorso al Tribunale federale. |
6 | ...94 |
7 | Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 76 Diritto di ricorso - 1 Ha diritto di interporre ricorso in materia civile chi: |
|
1 | Ha diritto di interporre ricorso in materia civile chi: |
a | ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo; e |
b | è particolarmente toccato dalla decisione impugnata e ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modifica della stessa. |
2 | Il diritto di ricorrere contro le decisioni di cui all'articolo 72 capoverso 2 spetta inoltre alla Cancelleria federale, ai dipartimenti federali o, in quanto lo preveda il diritto federale, ai servizi loro subordinati, se la decisione impugnata viola la legislazione federale nella sfera dei loro compiti.40 |
2.
2.1. Le recours en matière civile peut être formé pour violation du droit, tel qu'il est délimité par les art. 95 s
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 95 Diritto svizzero - Il ricorrente può far valere la violazione: |
|
a | del diritto federale; |
b | del diritto internazionale; |
c | dei diritti costituzionali cantonali; |
d | delle disposizioni cantonali in materia di diritto di voto dei cittadini e di elezioni e votazioni popolari; |
e | del diritto intercantonale. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
|
1 | Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
2 | Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
|
1 | Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
2 | Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.14 15 |
3 | Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata. |
4 | In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201616 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento: |
a | il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati; |
b | le modalità di trasmissione; |
c | le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.17 |
5 | Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione. |
6 | Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi. |
7 | Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
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1 | Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
2 | Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.14 15 |
3 | Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata. |
4 | In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201616 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento: |
a | il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati; |
b | le modalità di trasmissione; |
c | le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.17 |
5 | Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione. |
6 | Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi. |
7 | Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
|
1 | Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
2 | Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura. |
2.2. Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente (art. 105 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
|
1 | Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
2 | Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95. |
3 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.96 |
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 95 Diritto svizzero - Il ricorrente può far valere la violazione: |
|
a | del diritto federale; |
b | del diritto internazionale; |
c | dei diritti costituzionali cantonali; |
d | delle disposizioni cantonali in materia di diritto di voto dei cittadini e di elezioni e votazioni popolari; |
e | del diritto intercantonale. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
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1 | Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
2 | Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95. |
3 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.96 |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 97 Accertamento inesatto dei fatti - 1 Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
|
1 | Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
2 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, può essere censurato qualsiasi accertamento inesatto o incompleto dei fatti giuridicamente rilevanti.87 |
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato. |
En l'occurrence, aucun des faits exposés par la recourante qui divergent de ceux retenus par l'autorité précédente ne font l'objet d'un grief d'arbitraire dans leur établissement, de sorte qu'ils ne seront pas pris en considération.
3.
Il ressort de l'arrêt entrepris qu'aux termes de sa demande de modification du jugement de divorce, la mère a soutenu que la garde des enfants devait lui être restituée dès lors que des faits nouveaux essentiels étaient survenus, en particulier son acquittement du chef de séquestration et enlèvement et l'empêchement de procéder constaté par le Tribunal de police en lien avec l'infraction d'enlèvement de mineurs. Elle a soutenu que le Tribunal lui avait injustement retiré la garde des enfants en raison du doute planant sur le fait qu'elle aurait pu avoir enlevé ses filles le 18 novembre 2019. Selon elle, l'hypothèse initialement évoquée par le TPAE lors du retrait de la garde du 2 septembre 2019, selon lequel elle avait instrumentalisé les enfants, avait été écartée par l'issue de la procédure pénale ainsi que par l'expertise psychiatrique du CURML du 11 février 2020, de sorte que la décision de retrait de la garde n'avait jamais été justifiée et devait être annulée. Intimement convaincue d'être innocente, la mère indiquait qu'elle s'était opposée aux modalités fixées par le Tribunal en vue de la reprise de contacts progressifs avec ses enfants, mais qu'elle continuait de s'impliquer dans leur suivi scolaire, soulignant qu'elle
était une mère exemplaire et qu'avant l'événement pénal litigieux, ses capacités parentales n'avaient jamais été remises en cause et que les enfants avaient passé la majeure partie de leur vie sous sa garde. Enfin, la mère a expliqué que son ex-époux se souciait peu des enfants et qu'il ne disposait pas des capacités parentales nécessaires, preuve en était la chute de leurs résultats scolaires depuis qu'ils étaient sous sa garde. Le bien des enfants commandait ainsi que la garde lui soit immédiatement réattribuée sur mesures provisionnelles, puis sur le fond.
3.1. L'autorité de première instance a rejeté la requête d'assistance judiciaire relative à la procédure de modification du jugement de divorce pour le motif que la cause était dénuée de chances de succès, dès lors que les conditions d'une modification, à savoir la survenance de faits nouveaux, n'était pas réalisée.
3.2. L'autorité de deuxième instance a confirmé cette décision, considérant que l'expertise psychiatrique du CURML du 11 février 2020 ne constituait pas un fait nouveau dès lors qu'elle était antérieure au jugement du 3 décembre 2020 qui avait modifié le jugement de divorce dans le sens de l'attribution de la garde des enfants à leur père. Par ailleurs, elle a considéré qu'aucun élément ne permettait de retenir, contrairement à ce que soutenait la mère, que le Tribunal n'avait pas pris en considération cette expertise en raison de la procédure pénale pendante, qui n'avait d'ailleurs pas été mentionnée par le Tribunal dans son développement relatif à la garde des enfants. Il apparaissait au contraire que le Tribunal avait pris en compte les conclusions de l'expertise du 11 février 2020, dont il avait expressément fait mention dans la partie " en fait " de son jugement, pour attribuer la garde des enfants au père, retenant notamment que malgré l'absence de trouble grave de la personnalité chez la mère, celle-ci exerçait une forte influence négative sur les enfants, en particulier s'agissant de l'image de leur père.
En outre, le jugement du Tribunal de police du 12 mars 2021 - aux termes duquel la mère était acquittée du chef de séquestration et enlèvement - ne constituait a priori pas un fait nouveau suffisamment important pour entraîner une modification de la garde, ne serait-ce que parce qu'il n'était pas encore entré en force en raison de la procédure d'appel pendante et qu'en l'état, un empêchement de procéder avait été retenu par le premier juge au sujet de l'infraction d'enlèvement de mineur. Surtout, le maintien de la garde au père, décidé par jugement du Tribunal du 3 décembre 2020, n'était pas motivé par les faits découlant de la procédure pénale, mais plutôt par l'influence négative exercée par la mère sur ses enfants s'agissant notamment de l'image de leur père, ainsi que par les capacités du père à offrir aux enfants un cadre de vie stable et serein, contrairement à la mère. Par ailleurs, si la recourante souhaitait contester ce point de vue, elle aurait dû faire valoir valablement ses griefs dans le cadre d'un appel.
La Présidente de la Cour de justice a enfin souligné que la baisse des résultats scolaires des enfants qui, à l'exception de C.________, étaient au demeurant tous promus à la fin de l'année scolaire 2020-2021, résultait plus vraisemblablement des multiples changements relatifs à leurs conditions de vie en 2019 que d'une mauvaise prise en charge par leur père. Cela ne constituait en outre pas un élément suffisamment important à lui seul pour qu'on envisage de modifier, à nouveau, la garde des enfants. En effet, une telle modification impliquerait une nouvelle perte de continuité dans leurs conditions de vie, qui avaient été jugées stables et favorables à leur développement par le Tribunal dans son jugement du 3 décembre 2020. Un changement nuirait vraisemblablement plus à leur bien-être et intérêt qu'une baisse de leurs résultats scolaires.
4.
Selon l'art. 117
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile CPC Art. 117 Diritto - Ha diritto al gratuito patrocinio chiunque: |
|
a | sia sprovvisto dei mezzi necessari; e |
b | la cui domanda non appaia priva di probabilità di successo. |
4.1. Un procès est dépourvu de chances de succès lorsque les perspectives de le gagner sont notablement plus faibles que les risques de le perdre, et ne peuvent donc être considérées comme sérieuses, de sorte qu'un plaideur raisonnable et aisé renoncerait à s'y engager en raison des frais qu'il serait exposé à devoir supporter; en revanche, il ne l'est pas lorsque les chances de succès et les risques d'échec s'équilibrent à peu près ou que les premières n'apparaissent que légèrement inférieures aux secondes (ATF 142 III 138 consid. 5.1 et les références). Cette évaluation doit s'opérer en fonction des circonstances existant à la date du dépôt de la requête et sur la base d'un examen sommaire (ATF 142 III 138 consid. 5.1 et les références). La décision d'assistance judiciaire doit certes être rendue avec une certaine précision; elle ne doit toutefois pas conduire à déplacer à ce stade le procès au fond (arrêts 5A 583/2020 du 9 septembre 2020 consid. 3.1; 5A 572/2015 du 8 octobre 2015 consid. 4.1; 5A 842/2011 du 24 février 2012 consid. 5.3, non publié in ATF 138 III 217). Les allégations du requérant doivent être vérifiées. L'autorité peut tenir compte des faits connus d'elle, s'ils sont avérés; lorsqu'elle s'achemine vers le refus
de l'assistance judiciaire, elle ne peut ni ignorer des faits qui tendraient à l'admission de la cause, ni renoncer à élucider la portée de faits essentiels encore peu clairs. S'il est inadmissible d'attendre l'administration des mesures probatoires pour se déterminer sur les chances de succès, l'autorité d'octroi de l'assistance judiciaire a néanmoins le pouvoir d'entreprendre une appréciation des preuves et des offres de preuves, pour autant que celle-ci soit nécessaire à l'évaluation des perspectives de succès. En général, dans la procédure d'octroi de l'assistance judiciaire pour un procès civil ordinaire, l'appréciation se fait sur la base des pièces produites, à savoir de la preuve par titres (arrêts 5A 894/2019 du 20 décembre 2019 consid. 6; 5A 396/2018 du 29 juin 2018 consid. 5.1; 5A 327/2017 du 2 août 2017 consid. 4.1.2).
4.2. Lorsque la requête d'assistance judiciaire est introduite pour la procédure de première instance, le juge ne doit pas se montrer trop strict lorsqu'il apprécie les moyens de preuve offerts par les parties (arrêt 5A 327/2017 du 2 août 2017 consid. 5.2). De manière générale, plus les questions en cause sont complexes et débattues, plus il faut tendre à admettre que les chances de succès de l'action sont suffisantes au sens de l'art. 117 let. b
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile CPC Art. 117 Diritto - Ha diritto al gratuito patrocinio chiunque: |
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4.3. L'absence de chances de succès peut résulter des faits ou du droit. L'assistance judiciaire sera ainsi refusée s'il apparaît d'emblée que les faits pertinents allégués sont invraisemblables ou ne pourront pas être prouvés. Il en sera de même si, en droit, la démarche du requérant paraît d'emblée irrecevable ou juridiquement infondée. La perspective concrète du recourant d'obtenir entièrement gain de cause n'est pas déterminante; pour que la condition de l'art. 117 let. b
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile CPC Art. 117 Diritto - Ha diritto al gratuito patrocinio chiunque: |
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4.4. Savoir si les faits sont établis ou susceptibles d'être prouvés est une question qui relève de l'appréciation des preuves, laquelle ne peut être corrigée qu'en cas d'arbitraire (arrêt 4A 638/2022 du 20 mai 2022 consid. 3.1.1 et les références). En revanche, déterminer s'il existe des chances de succès est une question de droit; l'autorité qui statue sur l'octroi de l'assistance judiciaire disposant d'un pouvoir d'appréciation à cet égard, le Tribunal fédéral ne revoit la décision qu'avec retenue (arrêts 5A 27/2020 du 11 mai 2020 consid. 4.3; 4A 270/2017 du 1er septembre 2017 consid. 4.4 in fine; 5A 93/2014 du 2 mai 2014 consid. 4.1.2).
5.
La recourante fait valoir que la décision querellée contrevient à l'art. 117
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile CPC Art. 117 Diritto - Ha diritto al gratuito patrocinio chiunque: |
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En particulier, elle soutient que l'autorité cantonale n'a à tort pas pris en compte le fait que si, dans son jugement du 3 décembre 2020, le Tribunal avait décidé d'attribuer la garde des enfants à leur père et ne s'était pas interrogé sur la possibilité de la lui réattribuer ou d'instaurer une garde alternée, c'était exclusivement en raison du statut de prévenue qu'elle avait à l'époque, étant alors soupçonnée d'avoir enlevé ses enfants. S'il avait certes mentionné l'expertise du CURML du 11 février 2020, le Tribunal ne l'avait pas pris en considération, de sorte que cette expertise constituerait bel et bien un élément nouveau au sens de l'art. 134 al. 2
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907 CC Art. 134 - 1 A istanza di un genitore, del figlio o dell'autorità di protezione dei minori, il giudice modifica l'attribuzione dell'autorità parentale se fatti nuovi importanti lo esigono per il bene del figlio. |
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1 | A istanza di un genitore, del figlio o dell'autorità di protezione dei minori, il giudice modifica l'attribuzione dell'autorità parentale se fatti nuovi importanti lo esigono per il bene del figlio. |
2 | Le condizioni per la modifica degli altri diritti e doveri dei genitori sono rette dalle disposizioni sugli effetti della filiazione.208 |
3 | Se i genitori hanno raggiunto un accordo, l'autorità di protezione dei minori è competente per un nuovo disciplinamento dell'autorità parentale e della custodia nonché per l'approvazione di un contratto di mantenimento. Negli altri casi decide il giudice cui compete la modifica della sentenza di divorzio.209 |
4 | Se deve decidere sulla modifica dell'autorità parentale, della custodia o del contributo di mantenimento di un figlio minorenne, il giudice modifica se del caso anche le relazioni personali o la partecipazione di ciascun genitore alla cura del figlio; negli altri casi l'autorità di protezione dei minori decide circa la modifica delle relazioni personali o della partecipazione alla cura del figlio.210 |
souffrait, que l'expert auteur du rapport du 11 février 2020 avait infirmé. L'expertise du 11 février 2020 relevait par ailleurs sa tendance prononcée à l'idéalisation concernant par exemple la vie saine, l'écologie, les études et les voyages, ce qui laisserait supposer, selon la recourante, que ses capacités parentales sont plus que satisfaisantes.
La recourante affirme aussi que les conclusions de l'expertise du 4 juillet 2019 tendaient à un retrait temporaire de la garde des enfants le temps que les experts familiaux puissent mener leur analyse. Il serait donc particulièrement choquant qu'elle soit encore aujourd'hui privée de la garde de ses enfants, ou à tout le moins que les questions de la garde et du droit de visite ne soient pas revues, alors que la procédure pénale est actuellement pendante au Tribunal fédéral. Par ailleurs, la baisse " drastique et avérée " de leurs résultats scolaires depuis que le père en a la garde, manifestement due au fait que le père ne s'investirait guère dans leur scolarité, commanderait aussi que la garde lui soit transférée. Le manque de présence de leur mère à des âges particulièrement délicats, alors qu'elle en avait la garde depuis leur naissance, aurait entraîné des conséquences déplorables sur eux et il conviendrait d'instruire leur volonté quant à la garde, ce que la Présidente de la Cour de justice aurait passé sous silence. La recourante souligne que la présente procédure n'est pas destinée et ne se prête pas à mettre en évidence de manière définitive ses capacités parentales. Une nouvelle expertise serait susceptible d'anéantir
toutes les raisons pour lesquelles la garde lui a été retirée. Enfin, la recourante relève que toutes ces questions devront être résolues dans le procès principal, après que les parties auront développé leurs arguments, présenté des offres de preuve détaillées et discuté le résultat des mesures probatoires.
6.
En tant que la recourante soutient qu'aux termes du jugement du 3 décembre 2020, la garde des enfants lui a été retirée uniquement en raison du statut de prévenue qu'elle avait à l'époque, de sorte que son acquittement par le Tribunal de police constituerait un fait nouveau au sens de l'art. 134 al. 2
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907 CC Art. 134 - 1 A istanza di un genitore, del figlio o dell'autorità di protezione dei minori, il giudice modifica l'attribuzione dell'autorità parentale se fatti nuovi importanti lo esigono per il bene del figlio. |
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1 | A istanza di un genitore, del figlio o dell'autorità di protezione dei minori, il giudice modifica l'attribuzione dell'autorità parentale se fatti nuovi importanti lo esigono per il bene del figlio. |
2 | Le condizioni per la modifica degli altri diritti e doveri dei genitori sono rette dalle disposizioni sugli effetti della filiazione.208 |
3 | Se i genitori hanno raggiunto un accordo, l'autorità di protezione dei minori è competente per un nuovo disciplinamento dell'autorità parentale e della custodia nonché per l'approvazione di un contratto di mantenimento. Negli altri casi decide il giudice cui compete la modifica della sentenza di divorzio.209 |
4 | Se deve decidere sulla modifica dell'autorità parentale, della custodia o del contributo di mantenimento di un figlio minorenne, il giudice modifica se del caso anche le relazioni personali o la partecipazione di ciascun genitore alla cura del figlio; negli altri casi l'autorità di protezione dei minori decide circa la modifica delle relazioni personali o della partecipazione alla cura del figlio.210 |
jugement du Tribunal de police n'étant pas entré en force, il ne pouvait de toute manière constituer un fait nouveau suffisamment important pour entraîner une modification de la garde. Elle indique d'ailleurs elle-même qu'un recours au Tribunal fédéral est désormais pendant s'agissant de la procédure pénale précitée.
En tant que la recourante fait valoir que sa demande a des chances de succès, puisque les conclusions de l'expertise ayant mené au retrait de la garde étaient temporaires, elle se prévaut d'un fait qui ne ressort pas de l'arrêt entrepris, partant irrecevable (cf. supra consid. 2.2), et omet au demeurant que si elle considérait que les conditions permettant d'attribuer, au fond, la garde exclusive des enfants à leur père n'étaient pas réunies, il lui appartenait de faire valoir ses arguments dans le cadre de son appel contre la décision de modification du jugement de divorce du 3 décembre 2020. Force est d'ailleurs de constater que de nombreux passages du recours tendent en réalité à remettre en cause la décision précitée. Il en va notamment ainsi de la critique selon laquelle l'expertise du CURML du 11 février 2020 n'aurait pas été dûment prise en considération dans cette décision, bien qu'elle y ait été mentionnée.
Pour le surplus, en tant que la recourante invoque comme fait nouveau la baisse des résultats scolaires des enfants depuis que le père en a la garde, elle méconnaît que la Présidente de la Cour de justice a retenu que cette circonstance était plus vraisemblablement due aux multiples changements des conditions de vie des enfants depuis 2019 qu'à une mauvaise prise en charge par le père - ce qu'elle ne conteste pas en tant que tel, se limitant de manière appellatoire à affirmer que le père ne se soucie pas de leur scolarité - et que cela ne suffisait de toute manière pas pour modifier leur garde, au vu notamment de leur besoin de stabilité. C'est le lieu de souligner que selon la jurisprudence, une modification de la garde des enfants ne peut être envisagée que si le maintien de la réglementation actuelle risque de porter atteinte au bien de l'enfant et le menace sérieusement. La nouvelle réglementation doit ainsi s'imposer impérativement, en ce sens que le mode de vie actuel nuit plus au bien de l'enfant que le changement de réglementation et la perte de continuité dans l'éducation et les conditions de vie qui en est consécutive (arrêt 5A 800/2021 du 25 janvier 2022 consid. 5.1 et les nombreuses références). Dans le présent
contexte et eu égard en particulier aux conditions relativement restrictives posées par cette jurisprudence, les considérations de la cour cantonale selon lesquelles, au terme d'un examen prima facie, la baisse des résultats scolaires des enfants ne suffit en principe pas pour envisager une modification de leur prise en charge ne prêtent donc pas le flanc à la critique, eu égard notamment à la retenue dont fait preuve le Tribunal fédéral s'agissant du critère de l'absence de chances de succès au sens de l'art. 117 let. b
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile CPC Art. 117 Diritto - Ha diritto al gratuito patrocinio chiunque: |
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enfants quant à leur prise en charge, force est de relever, indépendamment de la pertinence de cet argument sur le fond, qu'il ne ressort pas de l'arrêt querellé qu'elle aurait fait valoir cet argument dans sa requête de modification du jugement de divorce ni qu'elle ait requis l'audition des enfants; or, dans le cadre de l'examen de l'art. 117 let. b
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile CPC Art. 117 Diritto - Ha diritto al gratuito patrocinio chiunque: |
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En définitive, en confirmant la décision de la Vice-Présidente du Tribunal selon laquelle, au terme d'un examen sommaire tenant compte des éléments fournis par la mère au moment de sa requête, ses perspectives d'obtenir gain de cause au fond sont notablement plus faibles que les risques de perdre, l'autorité cantonale n'a pas abusé de son pouvoir d'appréciation.
7.
Les considérations qui précèdent conduisent au rejet du recours, dans la mesure où il est recevable. La requête d'assistance judiciaire de la recourante pour la procédure fédérale ne saurait être agréée, dès lors que le recours était d'emblée dénué de chances de succès (art. 64 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 64 Gratuito patrocinio - 1 Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, il Tribunale federale la dispensa, su domanda, dal pagamento delle spese giudiziarie e dalla prestazione di garanzie per le spese ripetibili. |
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1 | Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, il Tribunale federale la dispensa, su domanda, dal pagamento delle spese giudiziarie e dalla prestazione di garanzie per le spese ripetibili. |
2 | Se è necessario per tutelare i diritti di tale parte, il Tribunale federale le designa un avvocato. Questi ha diritto a un'indennità adeguata, versata dalla cassa del Tribunale, in quanto le spese di patrocinio non possano essere coperte dalle spese ripetibili. |
3 | La corte decide sulla domanda di gratuito patrocinio nella composizione di tre giudici. Rimangono salvi i casi trattati in procedura semplificata secondo l'articolo 108. Il gratuito patrocinio può essere concesso dal giudice dell'istruzione se è indubbio che le relative condizioni sono adempiute. |
4 | Se in seguito è in grado di farlo, la parte è tenuta a risarcire la cassa del Tribunale. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 66 Onere e ripartizione delle spese giudiziarie - 1 Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
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1 | Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
2 | In caso di desistenza o di transazione, il Tribunale federale può rinunciare in tutto o in parte a riscuotere le spese giudiziarie. |
3 | Le spese inutili sono pagate da chi le causa. |
4 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non possono di regola essere addossate spese giudiziarie se, senza avere alcun interesse pecuniario, si rivolgono al Tribunale federale nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali o se le loro decisioni in siffatte controversie sono impugnate mediante ricorso. |
5 | Salvo diversa disposizione, le spese giudiziarie addossate congiuntamente a più persone sono da queste sostenute in parti eguali e con responsabilità solidale. |
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce :
1.
Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable.
2.
La requête d'assistance judiciaire de la recourante est rejetée.
3.
Les frais judiciaire, arrêtés à 1'500 fr., sont mis à la charge de la recourante.
4.
Le présent arrêt est communiqué à la recourante, à la Vice-Présidente du Tribunal de première instance du canton de Genève et à la Présidente de la Cour de justice du canton de Genève.
Lausanne, le 11 juillet 2022
Au nom de la IIe Cour de droit civil
du Tribunal fédéral suisse
Le Président : Herrmann
La Greffière : Dolivo