Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
{T 0/2}
4A 586/2011
Arrêt du 8 mars 2012
Ire Cour de droit civil
Composition
Mmes et MM. les Juges Klett, Présidente, Corboz, Rottenberg Liatowitsch, Kolly et Kiss.
Greffière: Mme Godat Zimmermann.
Participants à la procédure
X.________, représenté par Me Jean-Emmanuel Rossel,
recourant,
contre
F.Y.________, représenté par Me Malek Buffat Reymond,
intimé.
Objet
dissolution d'une société simple; opérations de liquidation,
recours contre l'arrêt de la Chambre des recours du Tribunal cantonal du canton de Vaud du 6 juillet 2011.
Faits:
A.
Le 1er janvier 1969, A.Y.________ et X.________, tous deux agriculteurs, ont conclu un «contrat d'association». Cette société simple avait notamment pour but l'exploitation en commun des terres appartenant aux associés ou louées par les associés, ainsi que l'acquisition de l'équipement, des animaux et des produits nécessaires à la bonne exploitation de ces terres.
Le 15 juin 1977, une convention a été passée entre X.________, A.Y.________ et le fils de ce dernier, F.Y.________, qui prenait la place de son père dans la société simple. La convention prévoyait la remise de l'actif et du passif de A.Y.________ à F.Y.________ à partir du 1er janvier 1977, soit la moitié des montants suivants:
«Bétail 431'000 fr.
Chédail 275'000 fr.
Créances commerciales 208'000 fr.
Caisse + Chèques postaux 3'800 fr.
Divers + Marchandises 101'000 fr.
Banque Cantonale Vaudoise 343'884 fr.
Investissements A.Y.________ 353'000 fr.
Investissements X.________ 323'016 fr.
Solde pour balance 1'018'900 fr. 1'018'900 fr.»
Au fil des années, X.________ et F.Y.________ ont éprouvé toujours plus de difficultés à s'entendre sur la gestion de leur entreprise commune. En 1995, ils ont décidé de dissoudre la société simple. La date de la dissolution a été arrêtée au 30 novembre 1995. Ils ont confié à Prométerre, Office de conseil agricole, le mandat d'étudier les modalités de la dissolution et d'élaborer un rapport en vue de la liquidation de la société simple. Selon le projet de rapport de Prométerre du 5 août 1996, les biens gérés dans le cadre de la société simple sont les suivants:
a) des biens immobiliers (divers investissements réalisés dans les bâtiments privés des associés; une parcelle à S.________ qui comporte une halle destinée à l'engraissement des bovins et moutons, deux silos à fourrage et une fosse à purin; 2/3 de deux parcelles à D.________, en copropriété avec A.________);
b) un capital-plantes (1285 ares de culture intensive de pommiers et 135 ares de vignes);
c) un capital fermier (machines, marchandises produites et achetées, des moutons, diverses installations fixes);
d) des actifs et passifs financiers (caisse, compte de chèques postaux, comptes courants, emprunts hypothécaires, comptes d'apport des associés);
e) des terres en location (42,87 ha de terres louées à divers propriétaires ainsi qu'à la commune de S.________).
La société simple disposait également d'une main-d'oeuvre permanente, parmi laquelle figurait C.________ qui occupait un logement dans un immeuble propriété de F.Y.________.
Pour chaque élément, le projet de rapport Prométerre propose une solution différenciée en vue de la liquidation. Il précise toutefois que les opérations de liquidation proprement dites sont laissées au soin des parties.
Ce document n'a pas été signé par F.Y.________ et X.________.
B.
B.a Par requête du 6 mars 2000, F.Y.________ a pris les conclusions suivantes contre X.________:
«I. La société simple formée entre parties selon contrats des 1er janvier 1969 et 15 juin 1977 a pris fin et est dissoute.
II. La société simple susmentionnée doit être liquidée selon les modalités que le demandeur se réserve de préciser ultérieurement en cours d'instance.
III. Un liquidateur est désigné par l'autorité judiciaire aux fins de procéder à la liquidation à l'amiable si faire se peut ou, à défaut, faire rapport à Monsieur le Président sur les points de divergence entre parties, assorti de propositions de règlement.»
B.b En cours d'instance, un mandat d'expert a été confié à B.________, notaire. Dans son rapport du 15 avril 2002, l'expert a traité les objets tels qu'ils avaient été séparés dans le projet de rapport Prométerre du 5 août 1996. Il a relevé qu'il était impossible de fixer une date unique de liquidation, dès lors que, depuis la dissolution intervenue le 30 novembre 1995, certains éléments avaient été répartis, vendus ou modifiés; pour les échéances hypothécaires, il a retenu la date des derniers relevés reçus, la date du jugement étant déterminante pour le solde. Selon les conclusions de l'expert, les parties se devaient réciproquement les montants suivants:
X.________ doit à F.Y.________:
- hypothèques (1/3) de D.________ 33'379 fr.80
- capital-plantes arboricoles 60'000 fr.
- 1/2 filets 27'000 fr.
- fermage de R.________ 65'000 fr.
- fermage de T.________ 5'600 fr.
- fermage de U.________ 36'875 fr.
- indemnité d'arrachage d'arbres 6'000 fr.
- capital-vigne 45'000 fr.
- décompte machines et installations fixes 27'625 fr.
- main-d'oeuvre (loyer) 63'900 fr.
- part s/location V.________ 5'250 fr.
Total 375'629 fr.80
F.Y.________ doit à X.________:
- vente betteraves 1996 28'373 fr.
- fermage D.________ 21'875 fr.
- hypothèque R.________ 5'250 fr.
- hypothèque D.________ 1'549 fr.50
- part liquidation société simple 27'554 fr.20
- part facture E.________ 1'331 fr.35
- part facture entretien machines 2'250 fr.
Total 88'183 fr.05
En définitive, X.________ était débiteur envers F.Y.________ d'un montant de 287'446 fr.75 (375'629 fr.80 - 88'183 fr.05).
Au surplus, l'expert a mis en évidence six points de désaccord entre les parties, à savoir la répartition de la parcelle de S.________, la valeur de rachat du capital-plantes arboricoles fixée à 60'000 fr., la valeur de rachat des filets fixée à 27'000 fr., la valeur de rachat du capital-plantes viticoles fixée à 45'000 fr., le goodwill sur les moutons par 150'000 fr. et la somme de 60'000 fr. pour la mise à disposition des bâtiments de X.________ à la société simple.
X.________ a requis un complément d'expertise sur cinq points, à savoir la séparation de la halle de S.________, les fermages, le capital-plantes, les machines et la location à C.________. Dans son rapport complémentaire du 29 avril 2003, l'expert a entièrement confirmé ses conclusions du 15 avril 2002.
Par requête complémentaire du 7 novembre 2003, F.Y.________ a conclu à ce que X.________ soit condamné à lui payer la somme de 287'446 fr.75 plus intérêts à 5% dès le 1er janvier 1996.
B.c L'Union suisse des paysans (USP) s'est vu confier une seconde expertise, qui portait uniquement sur deux prétentions de X.________ envers F.Y.________, soit un goodwill sur l'élevage de moutons par 150'000 fr. et une indemnisation pour mise à disposition de bâtiments à la société simple par 60'000 fr.
Dans son rapport du 3 avril 2007, l'expert de l'USP a nié l'existence d'un goodwill sur le commerce de moutons; sur le second point, il a évalué à 2'385 fr. par an le loyer annuel pour la mise à disposition des surfaces indiquées par X.________ dans ses propres bâtiments.
B.d Le 7 janvier 2008, X.________ a déposé une requête de réforme selon l'art. 153 CPC/VD, puis, le 6 juin 2008, une requête de réforme complémentaire. Lors de l'audience incidente du 20 juin 2008, il a conclu reconventionnellement à ce que F.Y.________ soit condamné à lui payer la somme de 988'320 fr. avec intérêts à 5% dès la date de la dissolution de la société simple; pour sa part, F.Y.________ a pris une conclusion complémentaire tendant à ce que X.________ soit condamné à lui payer, en sus du montant de 287'446 fr.75, la somme de 250'000 fr. plus intérêts à 5% dès le 1er janvier 1996.
Par jugement incident du 18 juillet 2008, le Président du Tribunal civil de l'arrondissement de La Côte a rejeté les deux requêtes de réforme; par ailleurs, les conclusions prises par les parties lors de l'audience du 20 juin 2008 ont été interprétées comme une précision de leurs conclusions au fond. Contre ce jugement incident, X.________ a formé un recours, qui sera rejeté par la Chambre des recours du Tribunal cantonal du canton de Vaud dans un arrêt du 4 novembre 2009.
B.e Le 2 septembre 2010, X.________ a déposé une requête en déclinatoire. Il faisait valoir que le Tribunal civil de l'arrondissement de La Côte n'était pas compétent pour se prononcer sur la question de la mise à disposition de C.________, employé de X.________, d'un appartement de F.Y.________, l'existence ou non d'un bail relevant de la compétence exclusive du Tribunal des baux.
Lors de l'audience de jugement du 16 septembre 2010, X.________ a invoqué la prescription.
Par arrêt du 19 octobre 2010, la Chambre des recours a déclaré sans objet le recours interjeté par X.________ contre le refus du 9 septembre 2010 du Président du Tribunal de l'arrondissement de La Côte d'entrer en matière sur la requête de déclinatoire et a rayé la cause du rôle.
Par jugement du 7 décembre 2010, le Tribunal civil de l'arrondissement de La Côte a constaté que la société simple formée par X.________ et F.Y.________, dissoute le 30 novembre 1995, était liquidée, puis a dit que X.________ devait à F.Y.________ un montant de 318'343 fr.60 avec intérêt à 5% dès le 1er mars 2003, échéance moyenne; toutes autres ou plus amples conclusions ont été rejetées. A titre préalable, le tribunal a reconnu sa compétence pour statuer sur la question de la mise à disposition d'un appartement à C.________. Par ailleurs, il a jugé que X.________ commettait un abus de droit en se prévalant de la prescription. Sur le fond, il est parti des montants figurant dans l'expertise B.________ et en a actualisé certains pour tenir compte de la période allant du dépôt du rapport du 15 avril 2002 jusqu'à la veille de l'audience de jugement.
X.________ a recouru contre ce jugement auprès de la Chambre des recours. Par arrêt du 6 juillet 2011, la cour cantonale a admis partiellement le recours et, sur le fond, réformé le jugement de première instance uniquement en ce qui concerne le point de départ des intérêts, reporté au 12 novembre 2003, la décision du 7 décembre 2010 étant confirmée pour le surplus.
C.
X.________ interjette un recours en matière civile et un «recours en matière constitutionnelle subsidiaire». Principalement, il demande la réforme de l'arrêt attaqué en ce sens que les conclusions de F.Y.________ sont rejetées. A titre subsidiaire, il conclut à l'annulation de l'arrêt cantonal, au renvoi de la cause à la Commission de conciliation en matière de baux à loyer en tant qu'elle concerne l'existence ou l'inexistence d'un bail, notamment avec C.________, et, pour le reste, au renvoi de la cause à la Chambre des recours pour nouvelle instruction et nouvelle décision dans le sens des considérants.
Le recourant a déposé une demande d'effet suspensif, rejetée par ordonnance du 19 octobre 2011 de la Présidente de la cour de céans.
F.Y.________ conclut au rejet du recours.
A la suite de la réponse de l'intimé, le recourant a déposé des observations.
Pour sa part, la cour cantonale s'est référée aux considérants de son arrêt.
Considérant en droit:
1.
1.1 Interjeté par la partie qui a succombé dans ses conclusions devant l'autorité précédente (art. 76 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 76 Beschwerderecht - 1 Zur Beschwerde in Zivilsachen ist berechtigt, wer: |
|
1 | Zur Beschwerde in Zivilsachen ist berechtigt, wer: |
a | vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat oder keine Möglichkeit zur Teilnahme erhalten hat; und |
b | durch den angefochtenen Entscheid besonders berührt ist und ein schutzwürdiges Interesse an dessen Aufhebung oder Änderung hat. |
2 | Gegen Entscheide nach Artikel 72 Absatz 2 steht das Beschwerderecht auch der Bundeskanzlei, den Departementen des Bundes oder, soweit das Bundesrecht es vorsieht, den ihnen unterstellten Dienststellen zu, wenn der angefochtene Entscheid die Bundesgesetzgebung in ihrem Aufgabenbereich verletzen kann.40 |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 90 Endentscheide - Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide, die das Verfahren abschliessen. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 72 Grundsatz - 1 Das Bundesgericht beurteilt Beschwerden gegen Entscheide in Zivilsachen. |
|
1 | Das Bundesgericht beurteilt Beschwerden gegen Entscheide in Zivilsachen. |
2 | Der Beschwerde in Zivilsachen unterliegen auch: |
a | Entscheide in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen; |
b | öffentlich-rechtliche Entscheide, die in unmittelbarem Zusammenhang mit Zivilrecht stehen, insbesondere Entscheide: |
b1 | über die Anerkennung und Vollstreckung von Entscheiden und über die Rechtshilfe in Zivilsachen, |
b2 | über die Führung des Grundbuchs, des Zivilstands- und des Handelsregisters sowie der Register für Marken, Muster und Modelle, Erfindungspatente, Pflanzensorten und Topografien, |
b3 | über die Bewilligung zur Namensänderung, |
b4 | auf dem Gebiet der Aufsicht über die Stiftungen mit Ausnahme der Vorsorge- und Freizügigkeitseinrichtungen, |
b5 | auf dem Gebiet der Aufsicht über die Willensvollstrecker und -vollstreckerinnen und andere erbrechtliche Vertreter und Vertreterinnen, |
b6 | auf dem Gebiet des Kindes- und Erwachsenenschutzes, |
b7 | ... |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 75 Vorinstanzen - 1 Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide letzter kantonaler Instanzen, des Bundesverwaltungsgerichts und des Bundespatentgerichts.36 |
|
1 | Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide letzter kantonaler Instanzen, des Bundesverwaltungsgerichts und des Bundespatentgerichts.36 |
2 | Die Kantone setzen als letzte kantonale Instanzen obere Gerichte ein. Diese entscheiden als Rechtsmittelinstanzen; ausgenommen sind die Fälle, in denen: |
a | ein Bundesgesetz eine einzige kantonale Instanz vorsieht; |
b | ein Fachgericht für handelsrechtliche Streitigkeiten als einzige kantonale Instanz entscheidet; |
c | eine Klage mit einem Streitwert von mindestens 100 000 Franken mit Zustimmung aller Parteien direkt beim oberen Gericht eingereicht wurde. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 74 Streitwertgrenze - 1 In vermögensrechtlichen Angelegenheiten ist die Beschwerde nur zulässig, wenn der Streitwert mindestens beträgt: |
|
1 | In vermögensrechtlichen Angelegenheiten ist die Beschwerde nur zulässig, wenn der Streitwert mindestens beträgt: |
a | 15 000 Franken in arbeits- und mietrechtlichen Fällen; |
b | 30 000 Franken in allen übrigen Fällen. |
2 | Erreicht der Streitwert den massgebenden Betrag nach Absatz 1 nicht, so ist die Beschwerde dennoch zulässig: |
a | wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt; |
b | wenn ein Bundesgesetz eine einzige kantonale Instanz vorsieht; |
c | gegen Entscheide der kantonalen Aufsichtsbehörden in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen; |
d | gegen Entscheide des Konkurs- und Nachlassrichters oder der Konkurs- und Nachlassrichterin; |
e | gegen Entscheide des Bundespatentgerichts. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 45 Ende - 1 Ist der letzte Tag der Frist ein Samstag, ein Sonntag oder ein vom Bundesrecht oder vom kantonalen Recht anerkannter Feiertag, so endet sie am nächstfolgenden Werktag. |
|
1 | Ist der letzte Tag der Frist ein Samstag, ein Sonntag oder ein vom Bundesrecht oder vom kantonalen Recht anerkannter Feiertag, so endet sie am nächstfolgenden Werktag. |
2 | Massgebend ist das Recht des Kantons, in dem die Partei oder ihr Vertreter beziehungsweise ihre Vertreterin den Wohnsitz oder den Sitz hat. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 100 Beschwerde gegen Entscheide - 1 Die Beschwerde gegen einen Entscheid ist innert 30 Tagen nach der Eröffnung der vollständigen Ausfertigung beim Bundesgericht einzureichen. |
|
1 | Die Beschwerde gegen einen Entscheid ist innert 30 Tagen nach der Eröffnung der vollständigen Ausfertigung beim Bundesgericht einzureichen. |
2 | Die Beschwerdefrist beträgt zehn Tage: |
a | bei Entscheiden der kantonalen Aufsichtsbehörden in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen; |
b | bei Entscheiden auf den Gebieten der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen und der internationalen Amtshilfe in Steuersachen; |
c | bei Entscheiden über die Rückgabe eines Kindes nach dem Europäischen Übereinkommen vom 20. Mai 198089 über die Anerkennung und Vollstreckung von Entscheidungen über das Sorgerecht für Kinder und die Wiederherstellung des Sorgerechts oder nach dem Übereinkommen vom 25. Oktober 198090 über die zivilrechtlichen Aspekte internationaler Kindesentführung; |
d | bei Entscheiden des Bundespatentgerichts über die Erteilung einer Lizenz nach Artikel 40d des Patentgesetzes vom 25. Juni 195492. |
3 | Die Beschwerdefrist beträgt fünf Tage: |
a | bei Entscheiden der kantonalen Aufsichtsbehörden in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen im Rahmen der Wechselbetreibung; |
b | bei Entscheiden der Kantonsregierungen über Beschwerden gegen eidgenössische Abstimmungen. |
4 | Bei Entscheiden der Kantonsregierungen über Beschwerden gegen die Nationalratswahlen beträgt die Beschwerdefrist drei Tage. |
5 | Bei Beschwerden wegen interkantonaler Kompetenzkonflikte beginnt die Beschwerdefrist spätestens dann zu laufen, wenn in beiden Kantonen Entscheide getroffen worden sind, gegen welche beim Bundesgericht Beschwerde geführt werden kann. |
6 | ...93 |
7 | Gegen das unrechtmässige Verweigern oder Verzögern eines Entscheids kann jederzeit Beschwerde geführt werden. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 42 Rechtsschriften - 1 Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
|
1 | Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
2 | In der Begründung ist in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt. Ist eine Beschwerde nur unter der Voraussetzung zulässig, dass sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt, so ist auszuführen, warum die jeweilige Voraussetzung erfüllt ist. 14 15 |
3 | Die Urkunden, auf die sich die Partei als Beweismittel beruft, sind beizulegen, soweit die Partei sie in Händen hat; richtet sich die Rechtsschrift gegen einen Entscheid, so ist auch dieser beizulegen. |
4 | Bei elektronischer Einreichung muss die Rechtsschrift von der Partei oder ihrem Vertreter beziehungsweise ihrer Vertreterin mit einer qualifizierten elektronischen Signatur gemäss Bundesgesetz vom 18. März 201616 über die elektronische Signatur versehen werden. Das Bundesgericht bestimmt in einem Reglement: |
a | das Format der Rechtsschrift und ihrer Beilagen; |
b | die Art und Weise der Übermittlung; |
c | die Voraussetzungen, unter denen bei technischen Problemen die Nachreichung von Dokumenten auf Papier verlangt werden kann.17 |
5 | Fehlen die Unterschrift der Partei oder ihrer Vertretung, deren Vollmacht oder die vorgeschriebenen Beilagen oder ist die Vertretung nicht zugelassen, so wird eine angemessene Frist zur Behebung des Mangels angesetzt mit der Androhung, dass die Rechtsschrift sonst unbeachtet bleibt. |
6 | Unleserliche, ungebührliche, unverständliche, übermässig weitschweifige oder nicht in einer Amtssprache verfasste Rechtsschriften können in gleicher Weise zur Änderung zurückgewiesen werden. |
7 | Rechtsschriften, die auf querulatorischer oder rechtsmissbräuchlicher Prozessführung beruhen, sind unzulässig. |
Par conséquent, le recours constitutionnel exercé parallèlement par le recourant est irrecevable (art. 113
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 113 Grundsatz - Das Bundesgericht beurteilt Verfassungsbeschwerden gegen Entscheide letzter kantonaler Instanzen, soweit keine Beschwerde nach den Artikeln 72-89 zulässig ist. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 106 Rechtsanwendung - 1 Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
|
1 | Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
2 | Es prüft die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 95 Schweizerisches Recht - Mit der Beschwerde kann die Verletzung gerügt werden von: |
|
a | Bundesrecht; |
b | Völkerrecht; |
c | kantonalen verfassungsmässigen Rechten; |
d | kantonalen Bestimmungen über die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen und über Volkswahlen und -abstimmungen; |
e | interkantonalem Recht. |
1.2 Le recours peut être interjeté pour violation du droit, tel qu'il est délimité par les art. 95
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 95 Schweizerisches Recht - Mit der Beschwerde kann die Verletzung gerügt werden von: |
|
a | Bundesrecht; |
b | Völkerrecht; |
c | kantonalen verfassungsmässigen Rechten; |
d | kantonalen Bestimmungen über die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen und über Volkswahlen und -abstimmungen; |
e | interkantonalem Recht. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 96 Ausländisches Recht - Mit der Beschwerde kann gerügt werden: |
|
a | ausländisches Recht sei nicht angewendet worden, wie es das schweizerische internationale Privatrecht vorschreibt; |
b | das nach dem schweizerischen internationalen Privatrecht massgebende ausländische Recht sei nicht richtig angewendet worden, sofern der Entscheid keine vermögensrechtliche Sache betrifft. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 106 Rechtsanwendung - 1 Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
|
1 | Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
2 | Es prüft die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 42 Rechtsschriften - 1 Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
|
1 | Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
2 | In der Begründung ist in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt. Ist eine Beschwerde nur unter der Voraussetzung zulässig, dass sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt, so ist auszuführen, warum die jeweilige Voraussetzung erfüllt ist. 14 15 |
3 | Die Urkunden, auf die sich die Partei als Beweismittel beruft, sind beizulegen, soweit die Partei sie in Händen hat; richtet sich die Rechtsschrift gegen einen Entscheid, so ist auch dieser beizulegen. |
4 | Bei elektronischer Einreichung muss die Rechtsschrift von der Partei oder ihrem Vertreter beziehungsweise ihrer Vertreterin mit einer qualifizierten elektronischen Signatur gemäss Bundesgesetz vom 18. März 201616 über die elektronische Signatur versehen werden. Das Bundesgericht bestimmt in einem Reglement: |
a | das Format der Rechtsschrift und ihrer Beilagen; |
b | die Art und Weise der Übermittlung; |
c | die Voraussetzungen, unter denen bei technischen Problemen die Nachreichung von Dokumenten auf Papier verlangt werden kann.17 |
5 | Fehlen die Unterschrift der Partei oder ihrer Vertretung, deren Vollmacht oder die vorgeschriebenen Beilagen oder ist die Vertretung nicht zugelassen, so wird eine angemessene Frist zur Behebung des Mangels angesetzt mit der Androhung, dass die Rechtsschrift sonst unbeachtet bleibt. |
6 | Unleserliche, ungebührliche, unverständliche, übermässig weitschweifige oder nicht in einer Amtssprache verfasste Rechtsschriften können in gleicher Weise zur Änderung zurückgewiesen werden. |
7 | Rechtsschriften, die auf querulatorischer oder rechtsmissbräuchlicher Prozessführung beruhen, sind unzulässig. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 42 Rechtsschriften - 1 Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
|
1 | Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
2 | In der Begründung ist in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt. Ist eine Beschwerde nur unter der Voraussetzung zulässig, dass sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt, so ist auszuführen, warum die jeweilige Voraussetzung erfüllt ist. 14 15 |
3 | Die Urkunden, auf die sich die Partei als Beweismittel beruft, sind beizulegen, soweit die Partei sie in Händen hat; richtet sich die Rechtsschrift gegen einen Entscheid, so ist auch dieser beizulegen. |
4 | Bei elektronischer Einreichung muss die Rechtsschrift von der Partei oder ihrem Vertreter beziehungsweise ihrer Vertreterin mit einer qualifizierten elektronischen Signatur gemäss Bundesgesetz vom 18. März 201616 über die elektronische Signatur versehen werden. Das Bundesgericht bestimmt in einem Reglement: |
a | das Format der Rechtsschrift und ihrer Beilagen; |
b | die Art und Weise der Übermittlung; |
c | die Voraussetzungen, unter denen bei technischen Problemen die Nachreichung von Dokumenten auf Papier verlangt werden kann.17 |
5 | Fehlen die Unterschrift der Partei oder ihrer Vertretung, deren Vollmacht oder die vorgeschriebenen Beilagen oder ist die Vertretung nicht zugelassen, so wird eine angemessene Frist zur Behebung des Mangels angesetzt mit der Androhung, dass die Rechtsschrift sonst unbeachtet bleibt. |
6 | Unleserliche, ungebührliche, unverständliche, übermässig weitschweifige oder nicht in einer Amtssprache verfasste Rechtsschriften können in gleicher Weise zur Änderung zurückgewiesen werden. |
7 | Rechtsschriften, die auf querulatorischer oder rechtsmissbräuchlicher Prozessführung beruhen, sind unzulässig. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 108 Einzelrichter oder Einzelrichterin - 1 Der Präsident oder die Präsidentin der Abteilung entscheidet im vereinfachten Verfahren über: |
|
1 | Der Präsident oder die Präsidentin der Abteilung entscheidet im vereinfachten Verfahren über: |
a | Nichteintreten auf offensichtlich unzulässige Beschwerden; |
b | Nichteintreten auf Beschwerden, die offensichtlich keine hinreichende Begründung (Art. 42 Abs. 2) enthalten; |
c | Nichteintreten auf querulatorische oder rechtsmissbräuchliche Beschwerden. |
2 | Er oder sie kann einen anderen Richter oder eine andere Richterin damit betrauen. |
3 | Die Begründung des Entscheids beschränkt sich auf eine kurze Angabe des Unzulässigkeitsgrundes. |
a été invoqué et motivé de manière précise par la partie recourante (art. 106 al. 2
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 106 Rechtsanwendung - 1 Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
|
1 | Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
2 | Es prüft die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist. |
1.3 Le Tribunal fédéral conduit son raisonnement juridique sur la base des faits établis par l'autorité précédente (art. 105 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 105 Massgebender Sachverhalt - 1 Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
|
1 | Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
2 | Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht. |
3 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so ist das Bundesgericht nicht an die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz gebunden.95 |
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 9 Schutz vor Willkür und Wahrung von Treu und Glauben - Jede Person hat Anspruch darauf, von den staatlichen Organen ohne Willkür und nach Treu und Glauben behandelt zu werden. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 95 Schweizerisches Recht - Mit der Beschwerde kann die Verletzung gerügt werden von: |
|
a | Bundesrecht; |
b | Völkerrecht; |
c | kantonalen verfassungsmässigen Rechten; |
d | kantonalen Bestimmungen über die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen und über Volkswahlen und -abstimmungen; |
e | interkantonalem Recht. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 105 Massgebender Sachverhalt - 1 Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
|
1 | Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
2 | Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht. |
3 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so ist das Bundesgericht nicht an die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz gebunden.95 |
La partie recourante qui entend s'écarter des constatations de l'autorité précédente doit expliquer de manière circonstanciée en quoi les conditions d'une exception prévue par l'art. 105 al. 2
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 105 Massgebender Sachverhalt - 1 Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
|
1 | Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
2 | Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht. |
3 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so ist das Bundesgericht nicht an die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz gebunden.95 |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 97 Unrichtige Feststellung des Sachverhalts - 1 Die Feststellung des Sachverhalts kann nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann. |
|
1 | Die Feststellung des Sachverhalts kann nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann. |
2 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so kann jede unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhalts gerügt werden.86 |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 99 - 1 Neue Tatsachen und Beweismittel dürfen nur so weit vorgebracht werden, als erst der Entscheid der Vorinstanz dazu Anlass gibt. |
|
1 | Neue Tatsachen und Beweismittel dürfen nur so weit vorgebracht werden, als erst der Entscheid der Vorinstanz dazu Anlass gibt. |
2 | Neue Begehren sind unzulässig. |
1.4 Le Tribunal fédéral ne peut aller au-delà des conclusions des parties (art. 107 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 107 Entscheid - 1 Das Bundesgericht darf nicht über die Begehren der Parteien hinausgehen. |
|
1 | Das Bundesgericht darf nicht über die Begehren der Parteien hinausgehen. |
2 | Heisst das Bundesgericht die Beschwerde gut, so entscheidet es in der Sache selbst oder weist diese zu neuer Beurteilung an die Vorinstanz zurück. Es kann die Sache auch an die Behörde zurückweisen, die als erste Instanz entschieden hat. |
3 | Erachtet das Bundesgericht eine Beschwerde auf dem Gebiet der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen oder der internationalen Amtshilfe in Steuersachen als unzulässig, so fällt es den Nichteintretensentscheid innert 15 Tagen seit Abschluss eines allfälligen Schriftenwechsels. Auf dem Gebiet der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen ist es nicht an diese Frist gebunden, wenn das Auslieferungsverfahren eine Person betrifft, gegen deren Asylgesuch noch kein rechtskräftiger Endentscheid vorliegt.96 |
4 | Über Beschwerden gegen Entscheide des Bundespatentgerichts über die Erteilung einer Lizenz nach Artikel 40d des Patentgesetzes vom 25. Juni 195497 entscheidet das Bundesgericht innerhalb eines Monats nach Anhebung der Beschwerde.98 |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 99 - 1 Neue Tatsachen und Beweismittel dürfen nur so weit vorgebracht werden, als erst der Entscheid der Vorinstanz dazu Anlass gibt. |
|
1 | Neue Tatsachen und Beweismittel dürfen nur so weit vorgebracht werden, als erst der Entscheid der Vorinstanz dazu Anlass gibt. |
2 | Neue Begehren sind unzulässig. |
2.
Avant d'examiner les différents griefs soulevés par le recourant, il convient de rappeler la manière dont la liquidation de la société simple formée par les parties s'est déroulée.
Il n'est pas contesté que la société simple a été dissoute en date du 30 novembre 1995, d'entente entre les parties. A partir de ce moment-là, la société avait pour but unique sa propre liquidation (cf. ATF 119 II 119 consid. 3a p. 122; plus récemment, arrêt 4A 398/2010 du 14 décembre 2010 consid. 5.2.4.5). Les art. 548 ss
SR 220 Erste Abteilung: Allgemeine Bestimmungen Erster Titel: Die Entstehung der Obligationen Erster Abschnitt: Die Entstehung durch Vertrag OR Art. 548 - 1 Bei der Auseinandersetzung, die nach der Auflösung die Gesellschafter unter sich vorzunehmen haben, fallen die Sachen, die ein Gesellschafter zu Eigentum eingebracht hat, nicht an ihn zurück. |
|
1 | Bei der Auseinandersetzung, die nach der Auflösung die Gesellschafter unter sich vorzunehmen haben, fallen die Sachen, die ein Gesellschafter zu Eigentum eingebracht hat, nicht an ihn zurück. |
2 | Er hat jedoch Anspruch auf den Wert, für den sie übernommen worden sind. |
3 | Fehlt es an einer solchen Wertbestimmung, so geht sein Anspruch auf den Wert, den die Sachen zur Zeit des Einbringens hatten. |
SR 220 Erste Abteilung: Allgemeine Bestimmungen Erster Titel: Die Entstehung der Obligationen Erster Abschnitt: Die Entstehung durch Vertrag OR Art. 550 - 1 Die Auseinandersetzung nach Auflösung der Gesellschaft ist von allen Gesellschaftern gemeinsam vorzunehmen mit Einschluss derjenigen, die von der Geschäftsführung ausgeschlossen waren. |
|
1 | Die Auseinandersetzung nach Auflösung der Gesellschaft ist von allen Gesellschaftern gemeinsam vorzunehmen mit Einschluss derjenigen, die von der Geschäftsführung ausgeschlossen waren. |
2 | Wenn jedoch der Gesellschaftsvertrag sich nur auf bestimmte einzelne Geschäfte bezog, die ein Gesellschafter in eigenem Namen auf gemeinsame Rechnung zu besorgen hatte, so hat er diese Geschäfte auch nach Auflösung der Gesellschaft allein zu erledigen und den übrigen Gesellschaftern Rechnung abzulegen. |
SR 220 Erste Abteilung: Allgemeine Bestimmungen Erster Titel: Die Entstehung der Obligationen Erster Abschnitt: Die Entstehung durch Vertrag OR Art. 548 - 1 Bei der Auseinandersetzung, die nach der Auflösung die Gesellschafter unter sich vorzunehmen haben, fallen die Sachen, die ein Gesellschafter zu Eigentum eingebracht hat, nicht an ihn zurück. |
|
1 | Bei der Auseinandersetzung, die nach der Auflösung die Gesellschafter unter sich vorzunehmen haben, fallen die Sachen, die ein Gesellschafter zu Eigentum eingebracht hat, nicht an ihn zurück. |
2 | Er hat jedoch Anspruch auf den Wert, für den sie übernommen worden sind. |
3 | Fehlt es an einer solchen Wertbestimmung, so geht sein Anspruch auf den Wert, den die Sachen zur Zeit des Einbringens hatten. |
SR 220 Erste Abteilung: Allgemeine Bestimmungen Erster Titel: Die Entstehung der Obligationen Erster Abschnitt: Die Entstehung durch Vertrag OR Art. 550 - 1 Die Auseinandersetzung nach Auflösung der Gesellschaft ist von allen Gesellschaftern gemeinsam vorzunehmen mit Einschluss derjenigen, die von der Geschäftsführung ausgeschlossen waren. |
|
1 | Die Auseinandersetzung nach Auflösung der Gesellschaft ist von allen Gesellschaftern gemeinsam vorzunehmen mit Einschluss derjenigen, die von der Geschäftsführung ausgeschlossen waren. |
2 | Wenn jedoch der Gesellschaftsvertrag sich nur auf bestimmte einzelne Geschäfte bezog, die ein Gesellschafter in eigenem Namen auf gemeinsame Rechnung zu besorgen hatte, so hat er diese Geschäfte auch nach Auflösung der Gesellschaft allein zu erledigen und den übrigen Gesellschaftern Rechnung abzulegen. |
SR 220 Erste Abteilung: Allgemeine Bestimmungen Erster Titel: Die Entstehung der Obligationen Erster Abschnitt: Die Entstehung durch Vertrag OR Art. 548 - 1 Bei der Auseinandersetzung, die nach der Auflösung die Gesellschafter unter sich vorzunehmen haben, fallen die Sachen, die ein Gesellschafter zu Eigentum eingebracht hat, nicht an ihn zurück. |
|
1 | Bei der Auseinandersetzung, die nach der Auflösung die Gesellschafter unter sich vorzunehmen haben, fallen die Sachen, die ein Gesellschafter zu Eigentum eingebracht hat, nicht an ihn zurück. |
2 | Er hat jedoch Anspruch auf den Wert, für den sie übernommen worden sind. |
3 | Fehlt es an einer solchen Wertbestimmung, so geht sein Anspruch auf den Wert, den die Sachen zur Zeit des Einbringens hatten. |
SR 220 Erste Abteilung: Allgemeine Bestimmungen Erster Titel: Die Entstehung der Obligationen Erster Abschnitt: Die Entstehung durch Vertrag OR Art. 551 - An den Verbindlichkeiten gegenüber Dritten wird durch die Auflösung der Gesellschaft nichts geändert. |
liquidation, les opérations de liquidation doivent se faire de manière globale; la liquidation est terminée lorsque toutes les affaires ont été réglées conformément au droit des sociétés (ATF 116 II 316 consid. 2d; plus récemment, arrêt 4A 509/2010 du 11 mars 2011 consid. 6.2).
En l'espèce, les parties se sont adressées ensemble à Prométerre afin d'établir une convention de liquidation. L'organisation agricole a rédigé un projet en date du 5 août 1996. Celui-ci distingue les différents biens de la société simple et prévoit un mode de liquidation pour chaque élément. Ainsi, par exemple, les trois parcelles de R.________, T.________ et U.________, dont l'intimé propriétaire avait cédé la jouissance à la société simple, seront dorénavant louées au recourant, les valeurs locatives étant fixées respectivement à 10'400 fr., 5'600 fr. et 5'900 fr. Les parties n'ont pas signé le projet de Prométerre, mais, sur plusieurs points, elles se sont conformées à ce rapport. Par exemple, après la dissolution, le recourant a effectivement exploité seul les trois parcelles de l'intimé susmentionnées.
Depuis 1996, les parties n'ont pas été en mesure de procéder à toutes les opérations nécessaires à la liquidation de la société simple. C'est pourquoi l'intimé a ouvert action. Dans le cadre de la procédure judiciaire, l'expert B.________ a été désigné afin de dresser un rapport de liquidation. A la suite des juges de première instance, la cour cantonale s'est fondée sur le rapport de l'expert du 15 avril 2002 et son rapport complémentaire du 29 avril 2003; les chiffres de l'expertise ont été repris, puis, en tant que besoin, actualisés à la date du jugement de première instance.
3.
Dans un premier temps, le recourant soulève la question du déclinatoire en rapport avec la mise à disposition de C.________, précédemment employé par la société simple, d'un logement appartenant à l'intimé. D'une part, le refus des autorités cantonales de rendre une décision incidente sur cette question constituerait une application arbitraire de l'art. 146 du code de procédure civile du canton de Vaud du 14 décembre 1966 (CPC/VD), alors applicable. D'autre part, s'agissant d'un bail, le déclinatoire en faveur des autorités compétentes en matière de baux et loyers aurait dû être admis conformément à l'art. 274a aCO et à l'art. 1 al. 1 de la loi vaudoise sur le Tribunal des baux du 13 décembre 1981 (LTB) en vigueur à l'époque.
3.1 Sur le premier point, le recourant se borne à prétendre que l'absence de décision incidente l'aurait privé d'un appel selon la nouvelle procédure civile fédérale. Pour le surplus, il n'explique d'aucune manière en quoi l'art. 146 CPC/VD aurait été appliqué arbitrairement, de sorte que le moyen fondé sur l'art. 9
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 9 Schutz vor Willkür und Wahrung von Treu und Glauben - Jede Person hat Anspruch darauf, von den staatlichen Organen ohne Willkür und nach Treu und Glauben behandelt zu werden. |
3.2 Sur le second point, il y a lieu de rappeler les éléments suivants. Avant la dissolution de la société simple, C.________ travaillait pour cette dernière et était logé dans un appartement propriété de l'intimé. Au cours de la liquidation, les parties ont convenu, sous l'égide de Prométerre, que C.________ travaillerait désormais pour le recourant tout en continuant d'être logé chez l'intimé, ce qui n'est pas contesté par le recourant. A partir de juillet 1996, l'intimé devait recevoir 900 fr. par mois pour cette location; ce montant devait être payé par le recourant. Dès juin 2002, C.________ a réglé cette somme directement à F.Y.________ et le recourant a adapté son salaire en conséquence. Il est possible que les parties à la présente procédure aient passé un contrat de bail, le recourant sous-louant ensuite l'appartement en cause à C.________. Peu importe toutefois. Ce qui est déterminant, c'est que, en agissant comme elles l'ont fait, les parties ont réglé l'un des points soulevés par la dissolution de la société simple, à savoir la situation d'un travailleur de la société simple logé dans un appartement d'un membre de ladite société. Les mesures concernant C.________ font partie des opérations de liquidation de la société
simple, pour le jugement desquelles la compétence ratione materiae du Tribunal civil de l'arrondissement de La Côte est manifestement donnée.
En conclusion les griefs dirigés contre le refus du déclinatoire ne peuvent être que rejetés.
4.
Invoquant l'art. 29 al. 2
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
|
1 | Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
2 | Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör. |
3 | Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand. |
4.1 De manière générale, le droit de produire des preuves pertinentes et d'obtenir qu'il soit donné suite à des offres de preuve portant sur des mesures probatoires utiles à la manifestation de la vérité se déduit du droit d'être entendu (ATF 137 I 279 consid. 2.3 p. 382; 135 II 286 consid. 5.1 p. 293; 135 V 465 consid. 4.3.2 p. 469).
Cependant, pour toutes les prétentions relevant du droit privé fédéral - comme celles qui sont litigieuses en l'espèce -, le droit à la preuve est régi par l'art. 8
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 8 - Wo das Gesetz es nicht anders bestimmt, hat derjenige das Vorhandensein einer behaupteten Tatsache zu beweisen, der aus ihr Rechte ableitet. |
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
|
1 | Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
2 | Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör. |
3 | Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand. |
Un droit à la preuve et à la contre-preuve est déduit de l'art. 8
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 8 - Wo das Gesetz es nicht anders bestimmt, hat derjenige das Vorhandensein einer behaupteten Tatsache zu beweisen, der aus ihr Rechte ableitet. |
4.2 Le rapport d'expertise de l'USP du 3 avril 2007 a été notifié aux parties en date du 7 mai 2007. Aux termes de l'art. 237 al. 2 CPC/VD alors applicable, la communication aux parties du rapport d'expertise s'accompagne de la fixation d'un délai pour adresser au juge des observations en vue de provoquer un complément d'expertise ou une nouvelle expertise. En l'espèce, le recourant a demandé et obtenu plusieurs prolongations de ce délai. A l'échéance du dernier délai fixé par le juge, le recourant n'a pas requis un complément d'expertise ni une nouvelle expertise sur la base de l'art. 237 al. 2 CPC/VD, mais a déposé la requête de réforme du 7 janvier 2008, complétée le 6 juin 2008; il souhaitait alléguer et prouver des faits nouveaux, destinés à établir sa créance; lors de l'audience incidente du 20 juin 2008, il a d'ailleurs introduit une conclusion en complément de sa requête du 7 janvier 2008, tendant à être autorisé à introduire dans sa réponse une conclusion reconventionnelle contre l'intimé en paiement de 988'320 fr. plus intérêts. La requête de réforme a été rejetée le 18 juillet 2008 par le Président du Tribunal d'arrondissement, dont la décision a été confirmée sur recours par la Chambre des recours en date du 4 novembre
2009.
La nouvelle expertise réclamée par le recourant le 3 mai 2010 portait soit sur des éléments qui avaient déjà fait l'objet des rapports de B.________ et de l'USP, soit sur des faits que le recourant avait en vain voulu introduire par le biais de la réforme. Or, sur le premier point, force est de constater qu'une offre de preuve déposée après l'échéance du délai fixé sur la base de l'art. 237 al. 2 CPC/VD n'intervient pas régulièrement selon le droit de procédure applicable. Sur le second point, il n'apparaît pas non plus qu'une preuve soit offerte régulièrement selon le droit de procédure civile vaudois, si le procédé consiste à revenir sur des faits pour lesquels le recourant n'a, de manière définitive, pas été autorisé à se réformer.
Dans ces conditions, le droit à la preuve du recourant n'a pas été méconnu.
5.
5.1 Le recourant conteste les fermages et le loyer que les instances cantonales, sur la base du rapport B.________, ont mis à sa charge. A son sens, il n'a jamais conclu de baux avec l'intimé. L'expert se serait fondé à tort sur les conclusions fausses de Prométerre. Tant le tribunal que la Chambre des recours auraient ensuite confirmé le raisonnement erroné de l'expert, écartant indûment le principe jurisprudentiel selon lequel les apports ne sont pas rémunérés dans la société simple.
5.2 Reprenant le projet de rapport Prométerre, l'expert est parti du constat que les trois parcelles arboricoles appartenant à l'intimé (R.________, T.________ et U.________), qui étaient exploitées dans le cadre de la société simple, ont été exploitées par le recourant seul à partir de la dissolution; dès ce moment-là, le recourant devait à l'intimé un fermage, fixé selon les calculs de Prométerre.
Le recourant ne conteste pas avoir exploité seul les parcelles susmentionnées durant la phase suivant la dissolution. On ne voit pas en quoi le fait de mettre à sa charge un fermage dans ces circonstances serait contraire au droit fédéral. Le principe de la non-rémunération des apports dans la société simple, invoqué par le recourant, ne vaut pas pendant la liquidation. Comme déjà relevé (consid. 2), le but de la société simple a été modifié à la dissolution et consistait alors uniquement dans la liquidation de ladite société. La liquidation interne comprend notamment la restitution des apports; lorsque, comme en l'espèce, l'apport réside dans la mise à disposition d'une chose, l'associé en reste propriétaire et la reprend à la dissolution de la société simple (ATF 105 II 204 consid. 2b p. 208; FRANÇOIS CHAIX, op. cit., n° 15 ad art. 548
SR 220 Erste Abteilung: Allgemeine Bestimmungen Erster Titel: Die Entstehung der Obligationen Erster Abschnitt: Die Entstehung durch Vertrag OR Art. 548 - 1 Bei der Auseinandersetzung, die nach der Auflösung die Gesellschafter unter sich vorzunehmen haben, fallen die Sachen, die ein Gesellschafter zu Eigentum eingebracht hat, nicht an ihn zurück. |
|
1 | Bei der Auseinandersetzung, die nach der Auflösung die Gesellschafter unter sich vorzunehmen haben, fallen die Sachen, die ein Gesellschafter zu Eigentum eingebracht hat, nicht an ihn zurück. |
2 | Er hat jedoch Anspruch auf den Wert, für den sie übernommen worden sind. |
3 | Fehlt es an einer solchen Wertbestimmung, so geht sein Anspruch auf den Wert, den die Sachen zur Zeit des Einbringens hatten. |
SR 220 Erste Abteilung: Allgemeine Bestimmungen Erster Titel: Die Entstehung der Obligationen Erster Abschnitt: Die Entstehung durch Vertrag OR Art. 550 - 1 Die Auseinandersetzung nach Auflösung der Gesellschaft ist von allen Gesellschaftern gemeinsam vorzunehmen mit Einschluss derjenigen, die von der Geschäftsführung ausgeschlossen waren. |
|
1 | Die Auseinandersetzung nach Auflösung der Gesellschaft ist von allen Gesellschaftern gemeinsam vorzunehmen mit Einschluss derjenigen, die von der Geschäftsführung ausgeschlossen waren. |
2 | Wenn jedoch der Gesellschaftsvertrag sich nur auf bestimmte einzelne Geschäfte bezog, die ein Gesellschafter in eigenem Namen auf gemeinsame Rechnung zu besorgen hatte, so hat er diese Geschäfte auch nach Auflösung der Gesellschaft allein zu erledigen und den übrigen Gesellschaftern Rechnung abzulegen. |
les créances correspondantes, dont les montants eux-mêmes ne sont pas remis en cause par le recourant.
S'agissant du loyer en rapport avec la mise à disposition d'un appartement à C.________, il a déjà été observé (consid. 3.2) que le règlement du cas de ce travailleur de la société simple logé chez l'intimé relevait des opérations de liquidation. La cour cantonale a retenu que, après la dissolution de la société simple, l'employé travaillerait pour le recourant uniquement et continuerait de loger dans un appartement de l'intimé, moyennant, à partir du 1er juin 1996, un loyer mensuel de 900 fr. pris en charge par le recourant. Dans son mémoire, le recourant ne remet nullement en cause ces constatations et se borne à vouloir supprimer la prétention de 63'900 fr. de l'intimé admise à ce titre par le tribunal d'arrondissement et confirmée par la cour cantonale. Faute d'une motivation suffisante, le moyen soulevé dans le recours sur cette question se révèle irrecevable.
6.
6.1 Le recourant conteste également d'autres créances de l'intimé admises dans l'arrêt attaqué et reprises de l'expertise B.________. Tel est le cas de la charge hypothécaire relative aux parcelles de D.________, des montants en relation avec le capital-plantes arboricoles, les filets et le capital-vigne, de l'indemnité pour arrachage d'arbres, ainsi que du montant résultant du décompte machines.
6.2 En ce qui concerne la charge hypothécaire en relation avec les parcelles de D.________, il ressort des faits constatés par la cour cantonale et non remis en cause par le recourant que ce dernier, l'intimé et A.________ étaient copropriétaires desdites parcelles chacun pour un tiers. Il n'est pas contesté que l'intimé payait les charges hypothécaires (intérêts et amortissement) et qu'il louait la part d'un tiers du recourant après la dissolution. Le recourant prétend qu'il doit payer l'intimé pour que celui-ci puisse exploiter la part de parcelle de celui-là, ce qui serait absurde. L'argument est spécieux. Si le recourant doit rembourser à l'intimé des charges hypothécaires relatives aux deux parcelles, c'est en tant que copropriétaire du tiers desdites parcelles et codébiteur de l'emprunt collectif, comme la cour cantonale le relève à juste titre.
6.3 Sur les autres points critiqués par le recourant, les juges cantonaux se sont fondés sur l'expertise B.________, dont il n'y a, selon eux, pas lieu de s'écarter en l'absence de motifs déterminants.
En ce qui concerne l'appréciation du résultat d'une expertise, lorsque l'autorité cantonale juge une expertise concluante et en fait sien le résultat, le Tribunal fédéral n'admet le grief d'appréciation arbitraire des preuves que si l'expert n'a pas répondu aux questions posées, si ses conclusions sont contradictoires ou si, d'une quelconque autre façon, l'expertise est entachée de défauts à ce point évidents et reconnaissables, même sans connaissances spécifiques, que le juge ne pouvait tout simplement pas les ignorer. Il n'appartient pas au Tribunal fédéral de vérifier si toutes les affirmations de l'expert sont exemptes d'arbitraire; sa tâche se limite bien plutôt à examiner si l'autorité intimée pouvait, sans arbitraire, se rallier au résultat de l'expertise (ATF 133 II 384 consid. 4.2.3 p. 391; 132 II 257 consid. 4.4.1 p. 269). Le recourant doit montrer de manière précise en quoi la décision attaquée serait insoutenable (art. 106 al. 2
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 106 Rechtsanwendung - 1 Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
|
1 | Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
2 | Es prüft die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist. |
En l'espèce, le recourant ne démontre pas en quoi les instances cantonales auraient versé dans l'arbitraire en suivant les conclusions de l'expert. S'agissant des indemnités pour le capital-plantes, le capital-vigne et les filets, il se borne à qualifier de «totalement absurde» le fait de leur donner une valeur comptable indépendante du terrain, ce qui ne constitue pas une motivation suffisante. De même, le recourant se contente de contester le bien-fondé de l'indemnité pour arrachage d'arbres et de refuser les machines qui lui sont attribuées dans l'expertise, sans que l'on comprenne où résiderait l'arbitraire. Le grief ne peut être que rejeté dans la mesure où il est recevable.
7.
Dans un autre moyen, le recourant s'en prend au rejet du moyen tiré de la prescription des prestations périodiques (fermages et loyer) en jeu dans cette affaire. Il fait valoir que, contrairement à ce que les instances cantonales ont admis, une renonciation à la prescription ne se prouve pas par expertise et qu'il n'y a aucun abus à invoquer la prescription de «créances aussi contestables que celles qu'on cherche à [lui] imposer».
7.1 A teneur de l'art. 2 al. 2
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 2 - 1 Jedermann hat in der Ausübung seiner Rechte und in der Erfüllung seiner Pflichten nach Treu und Glauben zu handeln. |
|
1 | Jedermann hat in der Ausübung seiner Rechte und in der Erfüllung seiner Pflichten nach Treu und Glauben zu handeln. |
2 | Der offenbare Missbrauch eines Rechtes findet keinen Rechtsschutz. |
7.2 En l'espèce, dans son rapport du 15 avril 2002, l'expert a noté que, lors d'un entretien du 28 février 2002, les parties avaient renoncé expressément à invoquer la prescription dans ce dossier. Comme les juges cantonaux le relèvent, ce passage du rapport n'a pas été contesté par le recourant. C'est donc que celui-ci reconnaissait avoir effectué une telle déclaration, laquelle n'était, au surplus, assortie d'aucune restriction. En faisant valoir par la suite que des créances résultant de prestations périodiques étaient prescrites, le recourant a adopté une attitude contradictoire constitutive d'un abus de droit. La cour cantonale n'a pas violé l'art. 2
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 2 - 1 Jedermann hat in der Ausübung seiner Rechte und in der Erfüllung seiner Pflichten nach Treu und Glauben zu handeln. |
|
1 | Jedermann hat in der Ausübung seiner Rechte und in der Erfüllung seiner Pflichten nach Treu und Glauben zu handeln. |
2 | Der offenbare Missbrauch eines Rechtes findet keinen Rechtsschutz. |
8.
8.1 Le recourant prétend en outre que la Chambre des recours aurait dû reconnaître que le tribunal de première instance avait arbitrairement appliqué les règles de la procédure civile cantonale en instruisant la cause postérieurement à la clôture des débats.
Le lendemain de l'audience du 16 septembre 2010, après la clôture des débats, le Président du Tribunal d'arrondissement de La Côte a demandé par écrit à la mandataire de l'intimé à quoi correspondait le montant de 29'458 fr.33 figurant dans un bordereau qu'elle avait produit la veille. L'interpellée a répondu que ce montant avait trait au fermage de D.________ dû par l'intimé au recourant pour la période du 1er avril 2002 au 31 août 2010. Selon le recourant, le tribunal de première instance aurait fait siennes ces explications fournies après la clôture des débats, ce qui serait arbitraire.
8.2 Selon la jurisprudence, le Tribunal fédéral n'annule une décision pour arbitraire que lorsque celle-ci est manifestement insoutenable, qu'elle se trouve en contradiction claire avec la situation de fait, qu'elle viole gravement une norme ou un principe juridique indiscuté, ou encore lorsqu'elle heurte de manière choquante le sentiment de la justice et de l'équité. Par ailleurs, il faut que la décision apparaisse arbitraire dans son résultat (ATF 137 I 1 consid. 2.4 p. 5; 136 III 552 consid. 4.2 p. 560; 135 V 2 consid. 1.3 p. 4 s.).
En l'espèce, appelé à actualiser le fermage dit de D.________, dû par l'intimé au recourant, pour la période allant de l'expertise B.________ à l'audience de jugement, le tribunal de première instance s'est référé à la dimension de la surface exploitée et aux directives du service de l'agriculture pour aboutir à un total de 20'620 fr.80. Ce montant ne correspond pas aux calculs de l'intimé. On ne voit dès lors pas en quoi l'éventuelle violation du droit de procédure civile vaudois, consistant à compléter l'instruction après les débats, aurait pu avoir en l'occurrence une quelconque influence sur le résultat auquel les juges sont parvenus. Le moyen fondé sur l'art. 9
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 9 Schutz vor Willkür und Wahrung von Treu und Glauben - Jede Person hat Anspruch darauf, von den staatlichen Organen ohne Willkür und nach Treu und Glauben behandelt zu werden. |
9.
9.1 En dernier lieu, le recourant reproche à la cour cantonale d'avoir calculé les intérêts dus à l'intimé à partir du 12 novembre 2003 sur la totalité du capital alloué, soit 318'343 fr.60, alors que la requête complémentaire de l'intimé notifiée le 11 novembre 2003 et valant mise en demeure ne portait que sur 287'446 fr.75.
9.2 Le grief est partiellement fondé.
Le montant de 287'446 fr.75 réclamé par l'intimé dans sa requête complémentaire du 7 novembre 2003 et admis dans l'arrêt cantonal correspond au solde du décompte établi par l'expert B.________, lequel prenait en considération à la fois les opérations de liquidation proprement dites (la part du recourant dans la liquidation de la société simple par exemple) et les prestations périodiques dues par chaque partie à l'autre après la dissolution de la société simple (les fermages par exemple). Pour ce montant-là, la mise en demeure du 11 novembre 2003 est effectivement déterminante pour calculer le point de départ des intérêts moratoires (cf. art. 104 al. 1
SR 220 Erste Abteilung: Allgemeine Bestimmungen Erster Titel: Die Entstehung der Obligationen Erster Abschnitt: Die Entstehung durch Vertrag OR Art. 104 - 1 Ist der Schuldner mit der Zahlung einer Geldschuld in Verzug, so hat er Verzugszinse zu fünf vom Hundert für das Jahr zu bezahlen, selbst wenn die vertragsmässigen Zinse weniger betragen. |
|
1 | Ist der Schuldner mit der Zahlung einer Geldschuld in Verzug, so hat er Verzugszinse zu fünf vom Hundert für das Jahr zu bezahlen, selbst wenn die vertragsmässigen Zinse weniger betragen. |
2 | Sind durch Vertrag höhere Zinse als fünf vom Hundert, sei es direkt, sei es durch Verabredung einer periodischen Bankprovision, ausbedungen worden, so können sie auch während des Verzuges gefordert werden. |
3 | Unter Kaufleuten können für die Zeit, wo der übliche Bankdiskonto am Zahlungsorte fünf vom Hundert übersteigt, die Verzugszinse zu diesem höheren Zinsfusse berechnet werden. |
SR 220 Erste Abteilung: Allgemeine Bestimmungen Erster Titel: Die Entstehung der Obligationen Erster Abschnitt: Die Entstehung durch Vertrag OR Art. 102 - 1 Ist eine Verbindlichkeit fällig, so wird der Schuldner durch Mahnung des Gläubigers in Verzug gesetzt. |
|
1 | Ist eine Verbindlichkeit fällig, so wird der Schuldner durch Mahnung des Gläubigers in Verzug gesetzt. |
2 | Wurde für die Erfüllung ein bestimmter Verfalltag verabredet, oder ergibt sich ein solcher infolge einer vorbehaltenen und gehörig vorgenommenen Kündigung, so kommt der Schuldner schon mit Ablauf dieses Tages in Verzug. |
L'intimé s'est vu en outre allouer un montant supplémentaire de 30'896 fr.85 (318'343 fr.60 - 287'446 fr.75), correspondant au solde dit «réactualisé» du décompte des prestations périodiques liées aux postes «hypothèque D.________», «fermage D.________», «fermage R.________», «fermage U.________» et «loyer C.________». Cette créance concerne la période allant du rapport de l'expert B.________ (avril 2002) à l'audience de jugement devant le tribunal de première instance (septembre 2010). Elle n'est pas comprise dans l'interpellation du 11 novembre 2003, laquelle, par ailleurs, ne pouvait valoir mise en demeure de payer des dettes dont certaines n'étaient pas encore nées. Par conséquent, la cour cantonale a violé le droit fédéral en fixant un point de départ unique au 12 novembre 2003 pour le calcul des intérêts sur la totalité de la somme en jeu.
Comme le montant de 30'896 fr.85 se rapporte exclusivement à des prestations périodiques, il convient de calculer les intérêts à partir d'une échéance moyenne (cf. LUC THÉVENOZ, in Commentaire romand, Code des obligations I, 2003, n° 10 ad art. 104
SR 220 Erste Abteilung: Allgemeine Bestimmungen Erster Titel: Die Entstehung der Obligationen Erster Abschnitt: Die Entstehung durch Vertrag OR Art. 104 - 1 Ist der Schuldner mit der Zahlung einer Geldschuld in Verzug, so hat er Verzugszinse zu fünf vom Hundert für das Jahr zu bezahlen, selbst wenn die vertragsmässigen Zinse weniger betragen. |
|
1 | Ist der Schuldner mit der Zahlung einer Geldschuld in Verzug, so hat er Verzugszinse zu fünf vom Hundert für das Jahr zu bezahlen, selbst wenn die vertragsmässigen Zinse weniger betragen. |
2 | Sind durch Vertrag höhere Zinse als fünf vom Hundert, sei es direkt, sei es durch Verabredung einer periodischen Bankprovision, ausbedungen worden, so können sie auch während des Verzuges gefordert werden. |
3 | Unter Kaufleuten können für die Zeit, wo der übliche Bankdiskonto am Zahlungsorte fünf vom Hundert übersteigt, die Verzugszinse zu diesem höheren Zinsfusse berechnet werden. |
10.
Sur le vu de ce qui précède, le recours en matière civile doit être très partiellement admis dans la mesure où il est recevable. L'arrêt attaqué est annulé; le recourant doit à l'intimé le montant de 287'446 fr.75 avec intérêts à 5% l'an dès le 12 novembre 2003 et le montant de 30'896 fr.85 avec intérêts à 5% l'an dès le 1er juillet 2006.
Le capital avec intérêts alloué à l'intimé par la cour cantonale jusqu'à sa décision représentait une somme de plus de 400'000 fr. En définitive, le recourant n'obtient gain de cause que pour environ 1% de ce montant. Pour ce résultat, il a dû pourtant agir devant le Tribunal fédéral, ce qu'il se justifie de prendre en compte dans la répartition des frais et dépens de la procédure fédérale. En conséquence, les frais judiciaires seront mis à raison de 9/10èmes à la charge du recourant et de 1/10ème à la charge de l'intimé (art. 66 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 66 Erhebung und Verteilung der Gerichtskosten - 1 Die Gerichtskosten werden in der Regel der unterliegenden Partei auferlegt. Wenn die Umstände es rechtfertigen, kann das Bundesgericht die Kosten anders verteilen oder darauf verzichten, Kosten zu erheben. |
|
1 | Die Gerichtskosten werden in der Regel der unterliegenden Partei auferlegt. Wenn die Umstände es rechtfertigen, kann das Bundesgericht die Kosten anders verteilen oder darauf verzichten, Kosten zu erheben. |
2 | Wird ein Fall durch Abstandserklärung oder Vergleich erledigt, so kann auf die Erhebung von Gerichtskosten ganz oder teilweise verzichtet werden. |
3 | Unnötige Kosten hat zu bezahlen, wer sie verursacht. |
4 | Dem Bund, den Kantonen und den Gemeinden sowie mit öffentlich-rechtlichen Aufgaben betrauten Organisationen dürfen in der Regel keine Gerichtskosten auferlegt werden, wenn sie in ihrem amtlichen Wirkungskreis, ohne dass es sich um ihr Vermögensinteresse handelt, das Bundesgericht in Anspruch nehmen oder wenn gegen ihre Entscheide in solchen Angelegenheiten Beschwerde geführt worden ist. |
5 | Mehrere Personen haben die ihnen gemeinsam auferlegten Gerichtskosten, wenn nichts anderes bestimmt ist, zu gleichen Teilen und unter solidarischer Haftung zu tragen. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 68 Parteientschädigung - 1 Das Bundesgericht bestimmt im Urteil, ob und in welchem Mass die Kosten der obsiegenden Partei von der unterliegenden zu ersetzen sind. |
|
1 | Das Bundesgericht bestimmt im Urteil, ob und in welchem Mass die Kosten der obsiegenden Partei von der unterliegenden zu ersetzen sind. |
2 | Die unterliegende Partei wird in der Regel verpflichtet, der obsiegenden Partei nach Massgabe des Tarifs des Bundesgerichts alle durch den Rechtsstreit verursachten notwendigen Kosten zu ersetzen. |
3 | Bund, Kantonen und Gemeinden sowie mit öffentlich-rechtlichen Aufgaben betrauten Organisationen wird in der Regel keine Parteientschädigung zugesprochen, wenn sie in ihrem amtlichen Wirkungskreis obsiegen. |
4 | Artikel 66 Absätze 3 und 5 ist sinngemäss anwendbar. |
5 | Der Entscheid der Vorinstanz über die Parteientschädigung wird vom Bundesgericht je nach Ausgang des Verfahrens bestätigt, aufgehoben oder geändert. Dabei kann das Gericht die Entschädigung nach Massgabe des anwendbaren eidgenössischen oder kantonalen Tarifs selbst festsetzen oder die Festsetzung der Vorinstanz übertragen. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 68 Parteientschädigung - 1 Das Bundesgericht bestimmt im Urteil, ob und in welchem Mass die Kosten der obsiegenden Partei von der unterliegenden zu ersetzen sind. |
|
1 | Das Bundesgericht bestimmt im Urteil, ob und in welchem Mass die Kosten der obsiegenden Partei von der unterliegenden zu ersetzen sind. |
2 | Die unterliegende Partei wird in der Regel verpflichtet, der obsiegenden Partei nach Massgabe des Tarifs des Bundesgerichts alle durch den Rechtsstreit verursachten notwendigen Kosten zu ersetzen. |
3 | Bund, Kantonen und Gemeinden sowie mit öffentlich-rechtlichen Aufgaben betrauten Organisationen wird in der Regel keine Parteientschädigung zugesprochen, wenn sie in ihrem amtlichen Wirkungskreis obsiegen. |
4 | Artikel 66 Absätze 3 und 5 ist sinngemäss anwendbar. |
5 | Der Entscheid der Vorinstanz über die Parteientschädigung wird vom Bundesgericht je nach Ausgang des Verfahrens bestätigt, aufgehoben oder geändert. Dabei kann das Gericht die Entschädigung nach Massgabe des anwendbaren eidgenössischen oder kantonalen Tarifs selbst festsetzen oder die Festsetzung der Vorinstanz übertragen. |
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce:
1.
Le recours constitutionnel subsidiaire est irrecevable.
2.
Le recours en matière civile est partiellement admis dans la mesure où il est recevable.
L'arrêt attaqué est annulé.
X.________ est le débiteur de F.Y.________ d'un montant de 287'446 fr.75 avec intérêts à 5% l'an dès le 12 novembre 2003 et d'un montant de 30'896 fr.85 avec intérêts à 5% l'an dès le 1er juillet 2006.
3.
Les frais judiciaires, arrêtés à 6'500 fr., sont mis pour 9/10èmes à la charge du recourant et pour 1/10ème à la charge de l'intimé.
4.
Le recourant versera à l'intimé une indemnité de 6'000 fr. à titre de dépens réduits.
5.
La cause est renvoyée à la Chambre des recours du Tribunal cantonal du canton de Vaud pour nouvelle décision sur les frais et dépens de la procédure cantonale.
6.
Le présent arrêt est communiqué aux mandataires des parties et à la Chambre des recours du Tribunal cantonal du canton de Vaud.
Lausanne, le 8 mars 2012
Au nom de la Ire Cour de droit civil
du Tribunal fédéral suisse
La Présidente: Klett
La Greffière: Godat Zimmermann