Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal
Cour VI
F-712/2017
Arrêt du 7 août 2018
Blaise Vuille (président du collège),
Composition Gregor Chatton, Yannick Antoniazza-Hafner, juges,
Fabien Cugni, greffier.
A._______,
Parties représenté par Maître Cyril Mizrahi, avocat,
recourant,
contre
Secrétariat d'Etat aux migrations SEM,
Quellenweg 6, 3003 Berne,
autorité inférieure.
Objet Reconnaissance du statut d'apatride.
Faits :
A.
A._______, ressortissant d'origine angolaise né le (...), est arrivé en Suisse le 3 janvier 1995 avec sa famille, en qualité de requérant d'asile.
Par décision du 18 mars 1997, l'Office fédéral des réfugiés (ODR ; devenu entre-temps le Secrétariat d'Etat aux migrations [SEM]) a rejeté la demande d'asile de la famille et prononcé son renvoi de Suisse. Compte tenu de l'inexigibilité de l'exécution de cette mesure, l'office précité l'a cependant mise au bénéfice d'une admission provisoire.
B.
A partir du 1er novembre 2000, suite à une séparation conflictuelle de ses parents et au remariage de sa mère avec un citoyen suisse, A._______ a été placé dans une institution pour mineurs. Depuis cette date, il ne fréquente sa mère que de manière occasionnelle, tandis que son père a été renvoyé de Suisse. Le 5 février 2001, l'intéressé a obtenu une autorisation de séjour dans le canton du Jura, autorisation régulièrement renouvelée par la suite, la dernière fois jusqu'au 11 avril 2011.
C.
Par décision du 29 novembre 2013, confirmée sur opposition le 6 juin 2014, le Service de la population du canton du Jura (ci-après : le Service cantonal) a refusé le renouvellement de l'autorisation de séjour de l'intéressé et ordonné son renvoi du territoire suisse, au motif d'une part que celui-ci avait fait l'objet de plusieurs dénonciations et condamnations pénales et, d'autre part, qu'il émargeait à l'aide sociale. Par arrêt du 10 février 2015, la Cour administrative du Tribunal cantonal du canton du Jura (ci-après : le Tribunal cantonal) a rejeté le recours déposé par l'intéressé contre la décision du 6 juin 2014. Le recours formé contre cet arrêt a été déclaré irrecevable par le Tribunal fédéral en date du 24 mars 2015 (arrêt 2C_251/2015).
D.
Le 23 octobre 2015, le SEM a prononcé contre A._______ une décision d'interdiction d'entrée en Suisse, valable jusqu'au 16 novembre 2025, motivée par ses nombreux antécédents pénaux (condamnations notamment pour vols, vols en bande, brigandages, menaces, contrainte, dommage à la propriété, lésion corporelle simple et contravention à la législation sur les stupéfiants).
Le recours formé par l'intéressé le 7 décembre 2015 contre la décision précitée est actuellement pendant (cause F-7961/2015) auprès du Tribunal administratif fédéral (ci-après : le Tribunal).
E.
Le 19 janvier 2016, alors qu'il exécutait une peine privative de liberté depuis le 13 décembre 2014, A._______ a sollicité la révision de l'arrêt cantonal du 10 février 2015, en alléguant en substance avoir pris connaissance auprès de l'Ambassade de la République d'Angola en Suisse du fait qu'il ne possédait pas la nationalité angolaise. Le 21 janvier 2016, le Tribunal cantonal a ordonné la suspension du renvoi de Suisse du requérant, jusqu'à droit connu sur la procédure en révision.Par arrêt du 12 octobre 2016, il a déclaré irrecevable ladite demande de révision.
F.
Par courrier du 20 octobre 2016, A._______ a soumis au SEM une demande de reconnaissance d'apatridie, en faisant valoir principalement que sa prétendue nationalité angolaise n'avait pas été reconnue par l'Ambassadeur d'Angola en Suisse au cours de l'audition centralisée qui avait eu lieu dans les locaux du SEM le 22 mars 2016.
G.
Le 11 novembre 2016, le SEM a invité le requérant, après avoir constaté que tous les membres de sa famille possédaient la nationalité angolaise, à se prononcer sur la possibilité pour lui de collaborer avec les autorités consulaires angolaises et d'accomplir ainsi les démarches nécessaires en vue de se légitimer auprès de ces dernières.
H.
Dans son écrit du 12 décembre 2016, l'intéressé a soutenu n'avoir jamais été en possession de la nationalité angolaise. En outre, il a affirmé que l'on ne saurait considérer comme établi le fait qu'il pourrait obtenir cette nationalité sur la base des documents officiels angolais et suisses relatifs aux membres de sa famille, vu le résultat négatif de la confrontation de l'intéressé avec le personnel de la Représentation angolaise en Suisse.
I.
Par décision du 22 décembre 2016, le SEM a refusé la demande d'A._______ tendant à la reconnaissance du statut d'apatride. A titre préalable, il a considéré que le requérant ne commettait pas un abus de droit en sollicitant ce statut, de sorte qu'il convenait d'entrer en matière sur sa demande du 20 octobre 2016. Dans la motivation de son prononcé sur le fond, l'autorité de première instance a relevé, en particulier, que l'intéressé se trouvait en Suisse depuis 1995 déjà et qu'il aurait donc eu la possibilité de se faire enregistrer, en tant que citoyen angolais résidant légalement en ce pays, par les autorités consulaires angolaises et de se faire délivrer des documents d'identité. Par ailleurs, elle a mis en avant le fait que l'intéressé faisait l'objet d'une décision de renvoi de Suisse, qu'il n'avait aucunement cherché à collaborer avec les autorités compétentes angolaises et qu'il avait sciemment adopté pareil comportement pour se voir refuser la délivrance d'un passeport national ou d'un laissez-passer.
J.
Par acte du 2 février 2017, A._______, agissant par l'entremise de son mandataire, a formé recours devant le Tribunal contre la décision précitée, en concluant principalement à son annulation et à la reconnaissance du statut d'apatride. Préalablement, il a sollicité le bénéfice de l'assistance judiciaire. A l'appui de son pourvoi, le recourant n'a pas contesté que ses parents étaient tous deux titulaires de la nationalité angolaise. Il a cependant fait valoir que rien ne permettait de conclure qu'il avait lui-même la possibilité d'obtenir cette nationalité de la part des autorités angolaises, en réfutant par ailleurs l'argument du SEM selon lequel il n'avait pas collaboré avec l'Ambassade d'Angola en Suisse. Sur ce point, le recourant a expliqué qu'une rencontre s'était tenue entre sa mère et le personnel de ladite représentation le 5 octobre 2015, alors qu'il était en détention, dans le but d'organiser son renvoi de Suisse. Il a précisé qu'au cours de cette entrevue, le personnel consulaire lui avait fait savoir qu'il n'avait jamais été enregistré auprès de ses services et que, par conséquent « il est très vraisemblable qu'il (l'intéressé) n'est pas titulaire de la nationalité angolaise et que son passeport soit un faux ». Il a ajouté que cet élément avait été confirmé par l'Ambassadeur d'Angola en personne lors de l'audition centralisée qui avait eu lieu dans les locaux du SEM le 22 mars 2016. Il a encore précisé que ledit Ambassadeur avait indiqué que le passeport angolais en mains des autorités migratoires (suisses) était un faux ou un document obtenu frauduleusement. En conclusion, le recourant a considéré que la décision entreprise violait la Convention relative au statut des apatrides, dès lors qu'il ressortait des faits de la cause qu'il ne disposait pas de la nationalité angolaise.
K.
Par décision incidente du 28 mars 2017, le Tribunal de céans a rejeté la demande d'assistance judiciaire d'A._______ et l'a invité à verser une avance en garantie des frais de procédure présumés. Par arrêt 2C_448/2017 du 24 octobre 2017, le Tribunal fédéral a admis le recours en matière de droit public formé contre la décision précitée, au motif que le prénommé avait démontré son indigence en produisant une attestation du Service d'aide sociale de la ville de Neuchâtel. Considérant cependant que les chances de succès du recours du 3 février 2017 n'avaient pas été examinées par l'autorité de recours précédente, la cause a été renvoyée à celle-ci aux fins qu'elle examine préliminairement cette question.
L.
Reprenant l'instruction de l'affaire, le Tribunal de céans a, par décision incidente du 21 novembre 2017, admis la demande d'assistance judiciaire du recourant et désigné son conseil en qualité d'avocat d'office.
M.
Par pli du 4 décembre 2017, ledit conseil a déposé une note de frais et d'honoraires pour l'activité qu'il a déployée en faveur d'A._______.
N.
Appelé à se déterminer sur le recours formé par le prénommé le 2 février 2017, le SEM en a proposé le rejet par préavis du 19 janvier 2018.
O.
Invité à prendre position sur la réponse du SEM, le recourant a intégralement maintenu les conclusions de son recours, par communication du 16 mars 2018.
P.
Par courrier du 8 juin 2018, suite à une réquisition de l'autorité d'instruction, le recourant a présenté ses déterminations portant sur la nationalité angolaise de sa mère, en affirmant n'avoir jamais contesté la nationalité de cette dernière ; une copie de cette réponse a été portée à la connaissance du SEM, par ordonnance du 2 juillet 2018.
Q.
Les divers autres arguments invoqués de part et d'autre dans le cadre de la procédure de recours seront examinés, si nécessaire, dans les considérants en droit ci-dessous.
Droit :
1.
1.1 Sous réserve des exceptions prévues à l'art. 32
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 32 Ausnahmen - 1 Die Beschwerde ist unzulässig gegen: |
|
1 | Die Beschwerde ist unzulässig gegen: |
a | Verfügungen auf dem Gebiet der inneren und äusseren Sicherheit des Landes, der Neutralität, des diplomatischen Schutzes und der übrigen auswärtigen Angelegenheiten, soweit das Völkerrecht nicht einen Anspruch auf gerichtliche Beurteilung einräumt; |
b | Verfügungen betreffend die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen sowie Volkswahlen und -abstimmungen; |
c | Verfügungen über leistungsabhängige Lohnanteile des Bundespersonals, soweit sie nicht die Gleichstellung der Geschlechter betreffen; |
d | ... |
e | Verfügungen auf dem Gebiet der Kernenergie betreffend: |
e1 | Rahmenbewilligungen von Kernanlagen, |
e2 | die Genehmigung des Entsorgungsprogramms, |
e3 | den Verschluss von geologischen Tiefenlagern, |
e4 | den Entsorgungsnachweis; |
f | Verfügungen über die Erteilung oder Ausdehnung von Infrastrukturkonzessionen für Eisenbahnen; |
g | Verfügungen der unabhängigen Beschwerdeinstanz für Radio und Fernsehen; |
h | Verfügungen über die Erteilung von Konzessionen für Spielbanken; |
i | Verfügungen über die Erteilung, Änderung oder Erneuerung der Konzession für die Schweizerische Radio- und Fernsehgesellschaft (SRG); |
j | Verfügungen über die Beitragsberechtigung einer Hochschule oder einer anderen Institution des Hochschulbereichs. |
2 | Die Beschwerde ist auch unzulässig gegen: |
a | Verfügungen, die nach einem anderen Bundesgesetz durch Einsprache oder durch Beschwerde an eine Behörde im Sinne von Artikel 33 Buchstaben c-f anfechtbar sind; |
b | Verfügungen, die nach einem anderen Bundesgesetz durch Beschwerde an eine kantonale Behörde anfechtbar sind. |
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 31 Grundsatz - Das Bundesverwaltungsgericht beurteilt Beschwerden gegen Verfügungen nach Artikel 5 des Bundesgesetzes vom 20. Dezember 196819 über das Verwaltungsverfahren (VwVG). |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 5 - 1 Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben: |
|
1 | Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben: |
a | Begründung, Änderung oder Aufhebung von Rechten oder Pflichten; |
b | Feststellung des Bestehens, Nichtbestehens oder Umfanges von Rechten oder Pflichten; |
c | Abweisung von Begehren auf Begründung, Änderung, Aufhebung oder Feststellung von Rechten oder Pflichten oder Nichteintreten auf solche Begehren. |
2 | Als Verfügungen gelten auch Vollstreckungsverfügungen (Art. 41 Abs. 1 Bst. a und b), Zwischenverfügungen (Art. 45 und 46), Einspracheentscheide (Art. 30 Abs. 2 Bst. b und 74), Beschwerdeentscheide (Art. 61), Entscheide im Rahmen einer Revision (Art. 68) und die Erläuterung (Art. 69).25 |
3 | Erklärungen von Behörden über Ablehnung oder Erhebung von Ansprüchen, die auf dem Klageweg zu verfolgen sind, gelten nicht als Verfügungen. |
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 33 Vorinstanzen - Die Beschwerde ist zulässig gegen Verfügungen: |
|
a | des Bundesrates und der Organe der Bundesversammlung auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses des Bundespersonals einschliesslich der Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung; |
b | des Bundesrates betreffend: |
b1 | die Amtsenthebung eines Mitgliedes des Bankrats, des Direktoriums oder eines Stellvertreters oder einer Stellvertreterin nach dem Nationalbankgesetz vom 3. Oktober 200325, |
b10 | die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Schweizerischen Trassenvergabestelle oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Geschäftsführerin oder des Geschäftsführers durch den Verwaltungsrat nach dem Eisenbahngesetz vom 20. Dezember 195743; |
b2 | die Abberufung eines Verwaltungsratsmitgliedes der Eidgenössischen Finanzmarktaufsicht oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Finanzmarktaufsichtsgesetz vom 22. Juni 200726, |
b3 | die Sperrung von Vermögenswerten gestützt auf das Bundesgesetz vom 18. Dezember 201528 über die Sperrung und die Rückerstattung unrechtmässig erworbener Vermögenswerte ausländischer politisch exponierter Personen, |
b4 | das Verbot von Tätigkeiten nach dem NDG30, |
b5bis | die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Eidgenössischen Instituts für Metrologie nach dem Bundesgesetz vom 17. Juni 201133 über das Eidgenössische Institut für Metrologie, |
b6 | die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Eidgenössischen Revisionsaufsichtsbehörde oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Revisionsaufsichtsgesetz vom 16. Dezember 200535, |
b7 | die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Heilmittelinstituts nach dem Heilmittelgesetz vom 15. Dezember 200037, |
b8 | die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Anstalt nach dem Ausgleichsfondsgesetz vom 16. Juni 201739, |
b9 | die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Instituts für Rechtsvergleichung nach dem Bundesgesetz vom 28. September 201841 über das Schweizerische Institut für Rechtsvergleichung, |
c | des Bundesstrafgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals; |
cbis | des Bundespatentgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals; |
cquater | des Bundesanwaltes oder der Bundesanwältin auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von ihm oder ihr gewählten Staatsanwälte und Staatsanwältinnen sowie des Personals der Bundesanwaltschaft; |
cquinquies | der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses ihres Sekretariats; |
cter | der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von der Vereinigten Bundesversammlung gewählten Mitglieder der Bundesanwaltschaft; |
d | der Bundeskanzlei, der Departemente und der ihnen unterstellten oder administrativ zugeordneten Dienststellen der Bundesverwaltung; |
e | der Anstalten und Betriebe des Bundes; |
f | der eidgenössischen Kommissionen; |
g | der Schiedsgerichte auf Grund öffentlich-rechtlicher Verträge des Bundes, seiner Anstalten und Betriebe; |
h | der Instanzen oder Organisationen ausserhalb der Bundesverwaltung, die in Erfüllung ihnen übertragener öffentlich-rechtlicher Aufgaben des Bundes verfügen; |
i | kantonaler Instanzen, soweit ein Bundesgesetz gegen ihre Verfügungen die Beschwerde an das Bundesverwaltungsgericht vorsieht. |
En particulier, les décisions en matière de reconnaissance du statut d'apatride rendues par le SEM (qui constitue une unité de l'administration fédérale au sens de l'art. 33 let. d
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 33 Vorinstanzen - Die Beschwerde ist zulässig gegen Verfügungen: |
|
a | des Bundesrates und der Organe der Bundesversammlung auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses des Bundespersonals einschliesslich der Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung; |
b | des Bundesrates betreffend: |
b1 | die Amtsenthebung eines Mitgliedes des Bankrats, des Direktoriums oder eines Stellvertreters oder einer Stellvertreterin nach dem Nationalbankgesetz vom 3. Oktober 200325, |
b10 | die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Schweizerischen Trassenvergabestelle oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Geschäftsführerin oder des Geschäftsführers durch den Verwaltungsrat nach dem Eisenbahngesetz vom 20. Dezember 195743; |
b2 | die Abberufung eines Verwaltungsratsmitgliedes der Eidgenössischen Finanzmarktaufsicht oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Finanzmarktaufsichtsgesetz vom 22. Juni 200726, |
b3 | die Sperrung von Vermögenswerten gestützt auf das Bundesgesetz vom 18. Dezember 201528 über die Sperrung und die Rückerstattung unrechtmässig erworbener Vermögenswerte ausländischer politisch exponierter Personen, |
b4 | das Verbot von Tätigkeiten nach dem NDG30, |
b5bis | die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Eidgenössischen Instituts für Metrologie nach dem Bundesgesetz vom 17. Juni 201133 über das Eidgenössische Institut für Metrologie, |
b6 | die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Eidgenössischen Revisionsaufsichtsbehörde oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Revisionsaufsichtsgesetz vom 16. Dezember 200535, |
b7 | die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Heilmittelinstituts nach dem Heilmittelgesetz vom 15. Dezember 200037, |
b8 | die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Anstalt nach dem Ausgleichsfondsgesetz vom 16. Juni 201739, |
b9 | die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Instituts für Rechtsvergleichung nach dem Bundesgesetz vom 28. September 201841 über das Schweizerische Institut für Rechtsvergleichung, |
c | des Bundesstrafgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals; |
cbis | des Bundespatentgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals; |
cquater | des Bundesanwaltes oder der Bundesanwältin auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von ihm oder ihr gewählten Staatsanwälte und Staatsanwältinnen sowie des Personals der Bundesanwaltschaft; |
cquinquies | der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses ihres Sekretariats; |
cter | der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von der Vereinigten Bundesversammlung gewählten Mitglieder der Bundesanwaltschaft; |
d | der Bundeskanzlei, der Departemente und der ihnen unterstellten oder administrativ zugeordneten Dienststellen der Bundesverwaltung; |
e | der Anstalten und Betriebe des Bundes; |
f | der eidgenössischen Kommissionen; |
g | der Schiedsgerichte auf Grund öffentlich-rechtlicher Verträge des Bundes, seiner Anstalten und Betriebe; |
h | der Instanzen oder Organisationen ausserhalb der Bundesverwaltung, die in Erfüllung ihnen übertragener öffentlich-rechtlicher Aufgaben des Bundes verfügen; |
i | kantonaler Instanzen, soweit ein Bundesgesetz gegen ihre Verfügungen die Beschwerde an das Bundesverwaltungsgericht vorsieht. |
1.2 A moins que la LTAF n'en dispose autrement, la procédure devant le Tribunal est régie par la PA (cf. art. 37
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 37 Grundsatz - Das Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht richtet sich nach dem VwVG56, soweit dieses Gesetz nichts anderes bestimmt. |
1.3 A._______ a qualité pour recourir (cf. art. 48 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 48 - 1 Zur Beschwerde ist berechtigt, wer: |
|
1 | Zur Beschwerde ist berechtigt, wer: |
a | vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat oder keine Möglichkeit zur Teilnahme erhalten hat; |
b | durch die angefochtene Verfügung besonders berührt ist; und |
c | ein schutzwürdiges Interesse an deren Aufhebung oder Änderung hat. |
2 | Zur Beschwerde berechtigt sind ferner Personen, Organisationen und Behörden, denen ein anderes Bundesgesetz dieses Recht einräumt. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 50 - 1 Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach Eröffnung der Verfügung einzureichen. |
|
1 | Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach Eröffnung der Verfügung einzureichen. |
2 | Gegen das unrechtmässige Verweigern oder Verzögern einer Verfügung kann jederzeit Beschwerde geführt werden. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 52 - 1 Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat. |
|
1 | Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat. |
2 | Genügt die Beschwerde diesen Anforderungen nicht oder lassen die Begehren des Beschwerdeführers oder deren Begründung die nötige Klarheit vermissen und stellt sich die Beschwerde nicht als offensichtlich unzulässig heraus, so räumt die Beschwerdeinstanz dem Beschwerdeführer eine kurze Nachfrist zur Verbesserung ein. |
3 | Sie verbindet diese Nachfrist mit der Androhung, nach unbenutztem Fristablauf auf Grund der Akten zu entscheiden oder, wenn Begehren, Begründung oder Unterschrift fehlen, auf die Beschwerde nicht einzutreten. |
2.
Le recourant peut invoquer devant le Tribunal la violation du droit fédéral, y compris l'excès ou l'abus du pouvoir d'appréciation, la constatation inexacte ou incomplète des faits pertinents ainsi que l'inopportunité de la décision entreprise, sauf lorsqu'une autorité cantonale a statué comme autorité de recours (cf. art. 49
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 49 - Der Beschwerdeführer kann mit der Beschwerde rügen: |
|
a | Verletzung von Bundesrecht einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens; |
b | unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhaltes; |
c | Unangemessenheit; die Rüge der Unangemessenheit ist unzulässig, wenn eine kantonale Behörde als Beschwerdeinstanz verfügt hat. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 62 - 1 Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern. |
|
1 | Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern. |
2 | Zuungunsten einer Partei kann sie die angefochtene Verfügung ändern, soweit diese Bundesrecht verletzt oder auf einer unrichtigen oder unvollständigen Feststellung des Sachverhaltes beruht; wegen Unangemessenheit darf die angefochtene Verfügung nicht zuungunsten einer Partei geändert werden, ausser im Falle der Änderung zugunsten einer Gegenpartei. |
3 | Beabsichtigt die Beschwerdeinstanz, die angefochtene Verfügung zuungunsten einer Partei zu ändern, so bringt sie der Partei diese Absicht zur Kenntnis und räumt ihr Gelegenheit zur Gegenäusserung ein. |
4 | Die Begründung der Begehren bindet die Beschwerdeinstanz in keinem Falle. |
3.
3.1 Selon l'art. 1er al. 1 de la Convention relative au statut des apatrides, conclue à New-York le 28 septembre 1954 et entrée en vigueur, pour la Suisse, le 1er octobre 1972 (RO 1972 II 237, ci-après : la Convention relative au statut des apatrides, RS 0.142.40), le terme "apatride" désigne une personne qu'aucun Etat ne considère comme son ressortissant par application de sa législation.
3.2 Cette convention ne s'applique donc qu'aux apatrides de jure, à savoir aux personnes qui ne possèdent formellement pas de nationalité, à l'exclusion des apatrides de facto, qui sans avoir été privés ou déchus de leur nationalité, ne sont plus reconnus par leur pays d'origine et ne peuvent faire appel à sa protection (cf. notamment l'arrêt du Tribunal fédéral 2C_661/2015 du 12 novembre 2015 consid. 3.1 ; ATAF 2014/5 consid. 4.1, ainsi que les arrêts du Tribunal administratif fédéral D-6818/2013 du 5 janvier 2015 consid. 3.1, C-7140/2010 du 17 juin 2011 consid. 3.1 et
C-4959/2007 du 12 novembre 2008 consid. 2.2 et les références citées).
3.3 Selon la jurisprudence constante du Tribunal fédéral, il y a lieu d'interpréter l'art. 1er de la Convention relative au statut des apatrides en ce sens que, par apatrides, il faut entendre les personnes qui, sans intervention de leur part, ont été privées de leur nationalité et n'ont aucune possibilité de la recouvrer. A contrario, cette convention n'est pas applicable aux personnes qui abandonnent volontairement leur nationalité ou refusent, sans raisons valables, de la recouvrer, alors qu'ils ont la possibilité de le faire, dans le seul but d'obtenir le statut d'apatride (cf. notamment l'arrêt du Tribunal fédéral 2C_661/2015 consid. 3.1 et l'arrêt du Tribunal administratif fédéral C-2139/2013 du 30 septembre 2014 consid. 3.2 et 3.3, ainsi que les références citées).
4.
4.1 Comme relevé plus haut (cf. consid. 3.1 supra), conformément à l'art. 1er al. 1 de la Convention relative au statut des apatrides, le terme "apatride" désigne une personne qu'aucun Etat ne considère comme son ressortissant par application de sa législation.
4.2 L'art. 9 de la Constitution de la République d'Angola du 27 janvier 2010 prévoit, en particulier, que la nationalité angolaise peut être d'origine ou acquise (ch. 1), qu'est angolais d'origine l'enfant dont l'un des parents est angolais, né en Angola ou à l'étranger (ch. 2), et qu'aucun angolais d'origine ne peut être privé de sa nationalité d'origine (ch. 4). « Die am 27.1.2010 in der Nationalversammlung verabschiedete Verfassung sieht in Art. 9 vor, dass es zwei Formen der Staatsangehörigkeit gibt, die originäre und die erworbene (Ziff 1). Die originäre Staatsangehörigkeit hat ein Kind eines Angolaners oder einer Angolanerin, unabhängig vom Geburtsort (Ziff 2). Die originäre Staatsangehörigkeit kann nicht entzogen werden (Ziff 4) (voir le texte de la Constitution de la République d'Angola disponible sur : http://www.governo.gov.ao/Arquivos/Constituicao_da Republica_de_Angola.pdf , site consulté en juin 2018 ; cf. aussi Bergmann/Ferid/Henrich, Internationales Ehe- und Kindschaftsrecht, Angola, ad Hinweis, p. A1 ; texte mis à jour le 1er août 2016).
5.
Dans le cas particulier, il est constant que les parents d'A._______ sont tous deux originaires d'Angola et qu'ils détiennent la nationalité de ce pays. En effet, dans le cadre de la procédure d'asile, la mère de l'intéressé, B._______, née le (...), a déclaré qu'elle était née en Angola, plus précisément dans le village de (...) (municipalité de [...]), en précisant dans ce contexte qu'elle était angolaise par naissance. De plus, elle a affirmé que son ancien conjoint et père de ses quatre enfants, C._______, né le (...), possédait également la nationalité angolaise (cf. p.-v. d'audition du centre d'enregistrement de Genève du 6 janvier 1995, ch. 5 et 8 ; dossier SEM). De plus, il appert du dossier que le prénommé a fourni ces mêmes indications dans le cadre de sa propre demande d'asile, en déclarant alors qu'il était titulaire d'une carte d'identité authentique obtenue « légalement, personnellement, sans problème » (cf. p.-v. d'audition du centre d'enregistrement de Genève du 20 janvier 1994, ch. 5 et 8, ainsi que copie de sa carte d'identité (« BILHETE DE IDENTIDADE ») délivrée le 7 décembre 1989 par la République populaire d'Angola ; dossier SEM N 277 561). A ce stade, le Tribunal de céans retiendra donc avec l'autorité inférieure que A._______ détient assurément la nationalité angolaise originaire, puisqu'il est né sur territoire angolais et que ses parents sont tous deux titulaires de cette nationalité. Le recourant ne conteste d'ailleurs aucunement ce dernier point (cf. mémoire de recours, p. 10 ; sur ce point, voir aussi les déterminations déposées par le recourant dans son écriture du 8 juin 2018).
6.
Le recourant fait cependant valoir dans son pourvoi que l'Ambassade d'Angola en Suisse a refusé de reconnaître sa citoyenneté angolaise et « qu'il ne lui est pas possible aujourd'hui d'obtenir cette nationalité » (ibid., p. 11). Pour étayer cette opinion, il se fonde d'abord sur une rencontre qui s'est tenue auprès de ladite représentation le 5 octobre 2015 entre sa mère et la conseillère d'ambassade, au cours de laquelle cette dernière aurait affirmé que l'intéressé n'avait jamais été enregistré auprès de ladite représentation et « qu'il est très vraisemblable qu'il n'est pas titulaire de la nationalité angolaise... » (ibid., pp. 2 et 6). Le recourant souligne ensuite que ce fait a été confirmé par l'Ambassadeur d'Angola en Suisse lors de l'audition centralisée du 22 mars 2016 (ibid., pp. 2 et 10).
6.1 Le Tribunal estime que les arguments avancés par le recourant en lien avec les exigences posées par les autorités de son pays d'origine à la reconnaissance de sa nationalité et à la délivrance de documents de voyage ne sont pas déterminants pour la reconnaissance du statut d'apatride au sens de l'art. 1er al. 1 de la Convention relative au statut des apatrides, dès lors qu'ils ne concernent que la justification, voire la reconnaissance de sa nationalité et ne remettent pas en question l'acquisition, par l'intéressé, de la nationalité angolaise à sa naissance (dans le même sens, cf. l'arrêt du Tribunal administratif fédéral C-7140/2010 consid. 4.2 et les références citées). A cet égard, le fait que les autorités de son pays d'origine ne soient en l'état pas disposées à reconnaître la nationalité angolaise d'A._______ ne saurait permettre au Tribunal de retenir que celui-ci a formellement été privé ou déchu de sa nationalité. En effet, il ressort des pièces du dossier que le recourant a délibérément refusé, au cours de l'audition centralisée le 22 mars 2016, de collaborer avec la délégation diplomatique angolaise (« He refused to cooporate » ; cf. la notice y relative signée par un représentant de l'Ambassade d'Angola en Suisse ; dossier SEM). Ce faisant, l'intéressé a indéniablement contribué à rendre impossible toute vérification sur son origine, en sachant pertinemment que par son attitude les autorités suisses se trouveraient placées dans l'impossibilité d'obtenir un document de voyage (passeport ou laissez-passer) de la part des autorités angolaises concernées et de pouvoir ainsi exécuter le renvoi prononcé par le Service cantonal (cf. let. C supra).
Dans ce contexte, le recourant reproche à l'autorité de première instance, en tant que cette dernière considère qu'il est en mesure d'obtenir la nationalité angolaise en réalisant les démarches nécessaires auprès de la Représentation angolaise en Suisse, de n'avoir pas « spontanément » établi tous les faits pertinents ou déterminants pour assurer une application correcte de la loi (cf. mémoire de recours, p. 9). Pareil grief s'avère complètement infondé dans la mesure où la maxime inquisitoire régissant la procédure administrative est relativisée par son corollaire, soit le devoir de collaboration des parties à l'établissement des faits (cf. notamment l'ATF 128 II 139 consid. 2b et 124 II 361 consid. 2b). Ladite maxime ne dispense en effet pas les parties « d'une collaboration active à la procédure » (cf. l'arrêt du Tribunal fédéral 1C_454/2017 du 16 mai 2018 consid. 4.1). Ce devoir comprend en particulier l'obligation des parties d'apporter, dans la mesure où cela peut être raisonnablement exigé d'elles, les preuves commandées par la nature du litige et des faits invoqués, faute de quoi elles risquent de devoir supporter les conséquences de l'absence de preuves (cf. ATF 130 I 180 consid. 3.2, 125 V 193 consid. 2 et réf. cit ; cf. aussi l'arrêt du Tribunal fédéral 2A.78/2000 du 23 mai 2000 consid. 3). Ledit devoir concerne en premier lieu l'administré qui adresse une demande à l'autorité dans son propre intérêt (cf. art. 13
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 13 - 1 Die Parteien sind verpflichtet, an der Feststellung des Sachverhaltes mitzuwirken: |
|
1 | Die Parteien sind verpflichtet, an der Feststellung des Sachverhaltes mitzuwirken: |
a | in einem Verfahren, das sie durch ihr Begehren einleiten; |
b | in einem anderen Verfahren, soweit sie darin selbständige Begehren stellen; |
c | soweit ihnen nach einem anderen Bundesgesetz eine weitergehende Auskunfts- oder Offenbarungspflicht obliegt. |
1bis | Die Mitwirkungspflicht erstreckt sich nicht auf die Herausgabe von Gegenständen und Unterlagen aus dem Verkehr einer Partei mit ihrem Anwalt, wenn dieser nach dem Anwaltsgesetz vom 23. Juni 200034 zur Vertretung vor schweizerischen Gerichten berechtigt ist.35 |
2 | Die Behörde braucht auf Begehren im Sinne von Absatz 1 Buchstabe a oder b nicht einzutreten, wenn die Parteien die notwendige und zumutbare Mitwirkung verweigern. |
Or, dans le cas d'espèce, force est d'admettre que l'on pouvait parfaitement attendre de la part de l'intéressé qu'il tente de se procurer les documents nationaux de sa mère aux fins de les soumettre au personnel de l'Ambassade d'Angola en Suisse, au cours de l'audition centralisée du 22 mars 2016 (cf. copie du passeport angolais délivré à B._______ le 18 août 2008 et copie de l'acte complet du registre des naissances [« Certidao de Narrativa Completa do Registo de Nascimento »] enregistré le 14 mars 2000 au 3e Bureau du Registre civil de Luanda ; pièces versées au dossier SEM par le Service cantonal le 5 mars 2018). Dans ces circonstances, le Tribunal ne saurait accorder le moindre crédit à l'allégation du recourant selon laquelle « il a toujours collaboré avec les autorités suisses et angolaises » (cf. déterminations du 16 mars 2018), une telle allégation étant clairement démentie par les pièces versées au dossier. Pour le surplus, s'agissant du défaut de connaissance de la langue portugaise du recourant et de la présentation par ce dernier d'un passeport angolais obtenu « illegaly » lors de l'audition centralisée du 22 mars 2016 (cf. la notice y relative signée par un représentant de l'Ambassade d'Angola en Suisse ; dossier SEM), il suffit de se référer aux considérants convaincants de la décision du 22 décembre 2016 (cf. p. 4), auxquels le Tribunal ne peut que se rallier.
6.2 En conséquence, le Tribunal ne saurait retenir qu'A._______ puisse être considéré comme un apatride, soit une personne qu'aucun Etat ne considère comme son ressortissant par application de sa législation. Aussi est-ce à bon droit que le SEM n'a pas donné une suite favorable à la demande du recourant tendant à la reconnaissance du statut d'apatride, puisque selon la législation de son pays d'origine (cf. consid. 4.2 supra), il dispose de la nationalité angolaise originaire. Le fait qu'il ne soit pas en mesure, en l'état, d'obtenir des documents d'identité nationaux doit être imputé au recourant.
7.
Il ressort de ce qui précède que la décision du SEM du 22 décembre 2016 est conforme au droit. Le recours est en conséquence rejeté.
8.
8.1 Par décision incidente du 21 novembre 2017, le Tribunal a mis le recourant au bénéfice de l'assistance judiciaire et désigné son mandataire en qualité d'avocat d'office pour la procédure de recours. Il y a donc lieu de dispenser l'intéressé du paiement des frais de la présente procédure et d'allouer à Me Cyril Mizrahi, en sa qualité de mandataire d'office, une indemnité à titre de frais et honoraires (art. 65 al. 2
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 65 - 1 Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter befreit nach Einreichung der Beschwerde eine Partei, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, auf Antrag von der Bezahlung der Verfahrenskosten, sofern ihr Begehren nicht aussichtslos erscheint.112 |
|
1 | Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter befreit nach Einreichung der Beschwerde eine Partei, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, auf Antrag von der Bezahlung der Verfahrenskosten, sofern ihr Begehren nicht aussichtslos erscheint.112 |
2 | Wenn es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, bestellt die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter der Partei einen Anwalt.113 |
3 | Die Haftung für Kosten und Honorar des Anwalts bestimmt sich nach Artikel 64 Absätze 2-4. |
4 | Gelangt die bedürftige Partei später zu hinreichenden Mitteln, so ist sie verpflichtet, Honorar und Kosten des Anwalts an die Körperschaft oder autonome Anstalt zu vergüten, die sie bezahlt hat. |
5 | Der Bundesrat regelt die Bemessung von Honorar und Kosten.114 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005115 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010116.117 |
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 8 Parteientschädigung - 1 Die Parteientschädigung umfasst die Kosten der Vertretung sowie allfällige weitere Auslagen der Partei. |
|
1 | Die Parteientschädigung umfasst die Kosten der Vertretung sowie allfällige weitere Auslagen der Partei. |
2 | Unnötiger Aufwand wird nicht entschädigt. |
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 11 Auslagen der Vertretung - 1 Die Spesen werden aufgrund der tatsächlichen Kosten ausbezahlt. Dabei werden höchstens vergütet: |
|
1 | Die Spesen werden aufgrund der tatsächlichen Kosten ausbezahlt. Dabei werden höchstens vergütet: |
a | für Reisen: die Kosten für die Benützung der öffentlichen Verkehrsmittel in der ersten Klasse; |
b | für Flugreisen aus dem Ausland: ein kostengünstiges Arrangement der Economy-Klasse; |
c | für Mittag- und Nachtessen: je 25 Franken; |
d | für Übernachtungen einschliesslich Frühstück: 170 Franken pro Nacht. |
2 | Anstelle der Bahnkosten kann ausnahmsweise, insbesondere bei erheblicher Zeitersparnis, für die Benutzung des privaten Motorfahrzeuges eine Entschädigung ausgerichtet werden. Der Kilometeransatz richtet sich nach Artikel 46 der Verordnung des EFD vom 6. Dezember 200112 zur Bundespersonalverordnung. |
3 | Anstelle der tatsächlichen Kosten nach den Absätzen 1 und 2 kann ein angemessener Pauschalbetrag vergütet werden, wenn besondere Verhältnisse es rechtfertigen. |
4 | Für Kopien können 50 Rappen pro Seite berechnet werden. |
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 12 Amtlich bestellte Anwältinnen und Anwälte - Für amtlich bestellte Anwältinnen und Anwälte sind die Artikel 8-11 sinngemäss anwendbar. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 65 - 1 Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter befreit nach Einreichung der Beschwerde eine Partei, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, auf Antrag von der Bezahlung der Verfahrenskosten, sofern ihr Begehren nicht aussichtslos erscheint.112 |
|
1 | Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter befreit nach Einreichung der Beschwerde eine Partei, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, auf Antrag von der Bezahlung der Verfahrenskosten, sofern ihr Begehren nicht aussichtslos erscheint.112 |
2 | Wenn es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, bestellt die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter der Partei einen Anwalt.113 |
3 | Die Haftung für Kosten und Honorar des Anwalts bestimmt sich nach Artikel 64 Absätze 2-4. |
4 | Gelangt die bedürftige Partei später zu hinreichenden Mitteln, so ist sie verpflichtet, Honorar und Kosten des Anwalts an die Körperschaft oder autonome Anstalt zu vergüten, die sie bezahlt hat. |
5 | Der Bundesrat regelt die Bemessung von Honorar und Kosten.114 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005115 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010116.117 |
Les honoraires d'avocat pour lesquels une indemnité est allouée sont calculés en fonction du temps nécessaire à la défense de la partie représentée, le tarif horaire pris en compte pour un avocat étant de Fr. 200.- au moins et de Fr. 400.- au plus (art. 10 al. 2
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 10 - 1 Das Anwaltshonorar und die Entschädigung für eine nichtanwaltliche berufsmässige Vertretung werden nach dem notwendigen Zeitaufwand des Vertreters oder der Vertreterin bemessen. |
|
1 | Das Anwaltshonorar und die Entschädigung für eine nichtanwaltliche berufsmässige Vertretung werden nach dem notwendigen Zeitaufwand des Vertreters oder der Vertreterin bemessen. |
2 | Der Stundenansatz beträgt für Anwälte und Anwältinnen mindestens 200 und höchstens 400 Franken, für nichtanwaltliche Vertreter und Vertreterinnen mindestens 100 und höchstens 300 Franken. In diesen Stundenansätzen ist die Mehrwertsteuer nicht enthalten. |
3 | Bei Streitigkeiten mit Vermögensinteresse kann das Anwaltshonorar oder die Entschädigung für eine nichtanwaltliche berufsmässige Vertretung angemessen erhöht werden. |
8.2 En l'espèce, conformément à l'art. 14 al. 1
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 14 Festsetzung der Parteientschädigung - 1 Die Parteien, die Anspruch auf Parteientschädigung erheben, und die amtlich bestellten Anwälte und Anwältinnen haben dem Gericht vor dem Entscheid eine detaillierte Kostennote einzureichen. |
|
1 | Die Parteien, die Anspruch auf Parteientschädigung erheben, und die amtlich bestellten Anwälte und Anwältinnen haben dem Gericht vor dem Entscheid eine detaillierte Kostennote einzureichen. |
2 | Das Gericht setzt die Parteientschädigung und die Entschädigung für die amtlich bestellten Anwälte und Anwältinnen auf Grund der Kostennote fest. Wird keine Kostennote eingereicht, so setzt das Gericht die Entschädigung auf Grund der Akten fest. |
A titre liminaire, le Tribunal observe que cette somme se situe largement au-delà du montant qui est généralement alloué à titre de dépens pour les procédures dont celui-ci est saisi en matière du droit des migrations. Cela étant, l'autorité appelée à fixer les dépens sur la base d'une note de frais ne saurait se contenter de s'y référer sans plus ample examen ; il lui appartient au contraire de vérifier si et dans quelle mesure les opérations qui y sont indiquées se sont avérées nécessaires à la représentation de la partie (cf. Moser et Al., op. cit., n° 4.84; Kölz/Häner/Bertschi, Verwaltungsverfahren und Verwaltungsrechtspflege des Bundes, 2013, p. 411 s. n. 1180ss). Par ailleurs, au regard des termes "nécessaires" (voire "indispensables") et "relativement élevés" utilisés par le législateur, l'autorité concernée jouit d'une certaine latitude de jugement (cf. arrêts du Tribunal fédéral 2C_846/2013 du 28 avril 2014 consid. 3.3 et 2C_802/ 2013 du 28 avril 2014 consid. 3.1).
In casu, il sied d'observer en premier lieu que, dans le cadre de la procédure de recours ouverte devant le Tribunal de céans, le travail du mandataire de l'intéressé a consisté pour l'essentiel, outre les diverses activités mentionnées aux ch. I. à III de sa note du 4 décembre 2017, dans la rédaction du mémoire de recours du 2 février 2017 (13 pages), la production de 11 pièces à l'appui de son pourvoi, l'annonce de ses nouvelles coordonnées le 23 octobre 2017 (1 page), la transmission de la note précitée (3 pages), le dépôt d'une demande de prolongation de délai le 28 février 2018 (1 page), la rédaction d'une réplique le 16 mars 2018 (2 pages), ainsi que la transmission de ses observations le 8 juin 2018 (2 pages). En second lieu, il importe de souligner que, pour fixer les dépens afférant à la présente cause, il sied également de tenir compte du fait que Me Cyril Mizrahi doit être considéré comme un spécialiste disposant des connaissances juridiques et de l'expérience lui permettant de travailler avec une efficacité accrue. Ainsi, au vu de l'ensemble des circonstances du cas, notamment du degré de difficulté de l'affaire et de l'ampleur du travail nécessaire à la défense des intérêts d'A._______, du tarif horaire de Fr. 400.- mentionné dans la note de frais et d'honoraires fournie par son mandataire, qui se situe au maximum de la fourchette prévue par l'art. 10 al. 2
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 10 - 1 Das Anwaltshonorar und die Entschädigung für eine nichtanwaltliche berufsmässige Vertretung werden nach dem notwendigen Zeitaufwand des Vertreters oder der Vertreterin bemessen. |
|
1 | Das Anwaltshonorar und die Entschädigung für eine nichtanwaltliche berufsmässige Vertretung werden nach dem notwendigen Zeitaufwand des Vertreters oder der Vertreterin bemessen. |
2 | Der Stundenansatz beträgt für Anwälte und Anwältinnen mindestens 200 und höchstens 400 Franken, für nichtanwaltliche Vertreter und Vertreterinnen mindestens 100 und höchstens 300 Franken. In diesen Stundenansätzen ist die Mehrwertsteuer nicht enthalten. |
3 | Bei Streitigkeiten mit Vermögensinteresse kann das Anwaltshonorar oder die Entschädigung für eine nichtanwaltliche berufsmässige Vertretung angemessen erhöht werden. |
Aussi, sur le vu de ce qui précède, le Tribunal considère-t-il qu'une indemnité d'un montant global de Fr. 2'400.-, correspondant à 6 heures d'activité environ pour la période comprise entre les 22 décembre 2016 et 8 juin 2018 (au tarif horaire de Fr. 400.-), et couvrant l'ensemble des frais de représentation au sens de l'art. 9 al. 1 let. a
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 9 Kosten der Vertretung - 1 Die Kosten der Vertretung umfassen: |
|
1 | Die Kosten der Vertretung umfassen: |
a | das Anwaltshonorar oder die Entschädigung für eine nichtanwaltliche berufsmässige Vertretung; |
b | die Auslagen, namentlich die Kosten für das Kopieren von Schriftstücken, die Reise-, Verpflegungs- und Unterkunftskosten, die Porti und die Telefonspesen; |
c | die Mehrwertsteuer für die Entschädigungen nach den Buchstaben a und b, soweit eine Steuerpflicht besteht und die Mehrwertsteuer nicht bereits berücksichtigt wurde. |
2 | Keine Entschädigung ist geschuldet, wenn der Vertreter oder die Vertreterin in einem Arbeitsverhältnis zur Partei steht. |
(dispositif page suivante)
Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :
1.
Le recours est rejeté.
2.
Il n'est pas perçu de frais de procédure.
3.
Le Tribunal versera, dès l'entrée en force du présent arrêt, à Me Cyril Mizrahi une indemnité de Fr. 2'400.- à titre d'honoraires et de débours.
4.
Le présent arrêt est adressé :
- au recourant (Acte judiciaire ; annexe : formulaire « Adresse de paiement » à retourner dûment rempli au Tribunal)
- à l'autorité inférieure, deux dossiers en retour
- au Service de la population du canton du Jura (en copie), pour information.
Le président du collège : Le greffier :
Blaise Vuille Fabien Cugni
Indication des voies de droit :
Le présent arrêt peut être attaqué devant le Tribunal fédéral, 1000 Lausanne 14, par la voie du recours en matière de droit public, dans les trente jours qui suivent la notification (art. 82 ss
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 82 Grundsatz - Das Bundesgericht beurteilt Beschwerden: |
|
a | gegen Entscheide in Angelegenheiten des öffentlichen Rechts; |
b | gegen kantonale Erlasse; |
c | betreffend die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen sowie betreffend Volkswahlen und -abstimmungen. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 90 Endentscheide - Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide, die das Verfahren abschliessen. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 42 Rechtsschriften - 1 Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
|
1 | Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
2 | In der Begründung ist in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt. Ist eine Beschwerde nur unter der Voraussetzung zulässig, dass sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt, so ist auszuführen, warum die jeweilige Voraussetzung erfüllt ist. 14 15 |
3 | Die Urkunden, auf die sich die Partei als Beweismittel beruft, sind beizulegen, soweit die Partei sie in Händen hat; richtet sich die Rechtsschrift gegen einen Entscheid, so ist auch dieser beizulegen. |
4 | Bei elektronischer Einreichung muss die Rechtsschrift von der Partei oder ihrem Vertreter beziehungsweise ihrer Vertreterin mit einer qualifizierten elektronischen Signatur gemäss Bundesgesetz vom 18. März 201616 über die elektronische Signatur versehen werden. Das Bundesgericht bestimmt in einem Reglement: |
a | das Format der Rechtsschrift und ihrer Beilagen; |
b | die Art und Weise der Übermittlung; |
c | die Voraussetzungen, unter denen bei technischen Problemen die Nachreichung von Dokumenten auf Papier verlangt werden kann.17 |
5 | Fehlen die Unterschrift der Partei oder ihrer Vertretung, deren Vollmacht oder die vorgeschriebenen Beilagen oder ist die Vertretung nicht zugelassen, so wird eine angemessene Frist zur Behebung des Mangels angesetzt mit der Androhung, dass die Rechtsschrift sonst unbeachtet bleibt. |
6 | Unleserliche, ungebührliche, unverständliche, übermässig weitschweifige oder nicht in einer Amtssprache verfasste Rechtsschriften können in gleicher Weise zur Änderung zurückgewiesen werden. |
7 | Rechtsschriften, die auf querulatorischer oder rechtsmissbräuchlicher Prozessführung beruhen, sind unzulässig. |
Expédition :