Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
5A 770/2018
Urteil vom 6. März 2019
II. zivilrechtliche Abteilung
Besetzung
Bundesrichter Herrmann, Präsident,
Bundesrichter Marazzi, Schöbi,
Gerichtsschreiber Sieber.
Verfahrensbeteiligte
A.________,
vertreten durch Rechtsanwalt Dr. Mirko Alfred Ros,
Beschwerdeführerin,
gegen
Kindes- und Erwachsenenschutzbehörde U.________.
Gegenstand
Anordnung einer Vertretungsbeistandschaft,
Beschwerde gegen den Entscheid des Obergerichts des Kantons Bern, Kindes- und Erwachsenenschutzgericht, vom 9. August 2018 (KES 17 518).
Sachverhalt:
A.
A.a. Mit Entscheid vom 12. Januar 2017 eröffnete die Kindes- und Erwachsenenschutzbehörde U.________ (KESB) über A.________ ein Erwachsenenschutzverfahren und beauftragte den Sozialdienst V.________ mit der umfassenden Abklärung des Sachverhalts.
A.b. Einem vorsorglichen Massnahmeentscheid vom 14. Februar 2017, mit dem sie über A.________ eine Vertretungsbeistandschaft mit Einkommens- und Vermögensverwaltung errichtete, liess die KESB am 11. Juli 2017 nach Einholen eines Gutachtens einen Entscheid folgen, wonach A.________ eine Beiständin sowohl für die Vermögens- als auch für die Personensorge bestellt wurde.
B.
B.a. Gegen diesen Entscheid erhoben A.________, vertreten durch Mirko Alfred Ros, und Mirko Alfred Ros im eigenen Namen am 14. August 2017 Beschwerde beim Obergericht des Kantons Bern.
B.b. Am 9. August 2018 (eröffnet am 15. August 2018) bestätigte das Obergericht den Entscheid der KESB soweit die Vermögenssorge betreffend. Dagegen hiess es die Beschwerden insoweit gut, als sich A.________ gegen die Personensorge wandte, und hob die Massnahme diesbezüglich auf. Ausserdem bestimmte das Obergericht eine andere Person zum Beistand.
C.
C.a. Mit Beschwerde vom 14. September 2018 wendet sich A.________ (Beschwerdeführerin), vertreten durch Mirko Alfred Ros, an das Bundesgericht. Dabei stellt sie die folgenden Rechtsbegehren:
"1. Es sei der Entscheid des Obergerichts des Kantons Bern [...], mit Ausnahme der Dispositiv-Ziffer 2 [d.h. teilweise Aufhebung der Entscheid der KESB] aufzuheben.
2. Es sei[en] die Vertretungsbeistandschaft von A.________ und alle von der KESB [...] sowie dem Obergericht [...] angeordneten Einschränkungen der Handlungsfreiheit von A.________ aufzuheben.
3. Eventualiter sei der Entscheid des Obergerichts [...], mit Ausnahme der Dispositiv-Ziffer 2 aufzuheben und die Sache zur Neubeurteilung an die Vorinstanz zurückzuweisen.
4. Eventualiter sei die Vorinstanz anzuweisen, falls erneut eine Begutachtung der Beschwerdeführerin als erforderlich erachtet wird, dazu einen anderen Gutachter als Dr. med. B.________ zu bestimmen."
C.b. Das Bundesgericht hat die vorinstanzlichen Akten, aber keine Vernehmlassungen eingeholt.
Erwägungen:
1.
Angefochten ist ein Endentscheid (Art. 90
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure. |
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 75 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.38 |
|
1 | Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.38 |
2 | Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours, sauf si: |
a | une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique; |
b | un tribunal spécialisé dans les litiges de droit commercial statue en instance cantonale unique; |
c | une action ayant une valeur litigieuse d'au moins 100 000 francs est déposée directement devant le tribunal supérieur avec l'accord de toutes les parties. |
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 72 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile. |
|
1 | Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile. |
2 | Sont également sujettes au recours en matière civile: |
a | les décisions en matière de poursuite pour dettes et de faillite; |
b | les décisions prises en application de normes de droit public dans des matières connexes au droit civil, notamment les décisions: |
b1 | sur la reconnaissance et l'exécution de décisions ainsi que sur l'entraide en matière civile, |
b2 | sur la tenue des registres foncier, d'état civil et du commerce, ainsi que des registres en matière de protection des marques, des dessins et modèles, des brevets d'invention, des obtentions végétales et des topographies, |
b3 | sur le changement de nom, |
b4 | en matière de surveillance des fondations, à l'exclusion des institutions de prévoyance et de libre passage, |
b5 | en matière de surveillance des exécuteurs testamentaires et autres représentants successoraux, |
b6 | les décisions prises dans le domaine de la protection de l'enfant et de l'adulte, |
b7 | ... |
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 76 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière civile quiconque: |
|
1 | A qualité pour former un recours en matière civile quiconque: |
a | a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire, et |
b | est particulièrement touché par la décision attaquée et a un intérêt digne de protection à son annulation ou sa modification. |
2 | Ont également qualité pour recourir contre les décisions visées à l'art. 72, al. 2, la Chancellerie fédérale, les départements fédéraux et, pour autant que le droit fédéral le prévoie, les unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions.42 |
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète. |
|
1 | Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète. |
2 | Le délai de recours est de dix jours contre: |
a | les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite; |
b | les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale; |
c | les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants93 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants94. |
d | les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets96. |
3 | Le délai de recours est de cinq jours contre: |
a | les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change; |
b | les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales. |
4 | Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national. |
5 | En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral. |
6 | ...97 |
7 | Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps. |
2.
2.1. Mit der Beschwerde in Zivilsachen können Rechtsverletzungen gemäss Art. 95 f
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation: |
|
a | du droit fédéral; |
b | du droit international; |
c | de droits constitutionnels cantonaux; |
d | de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires; |
e | du droit intercantonal. |
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
|
1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
|
1 | Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
1bis | Lorsqu'une procédure en matière civile a été menée en anglais devant l'autorité précédente, les mémoires peuvent être rédigés en anglais.15 |
2 | Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.16 17 |
3 | Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision. |
4 | En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique18. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement: |
a | le format du mémoire et des pièces jointes; |
b | les modalités de la transmission; |
c | les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.19 |
5 | Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
6 | Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
7 | Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable. |
Ausserhalb der Teilbereiche von Art. 95 Bst. c
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation: |
|
a | du droit fédéral; |
b | du droit international; |
c | de droits constitutionnels cantonaux; |
d | de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires; |
e | du droit intercantonal. |
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SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi. |
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SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 450f - En outre, si les cantons n'en disposent pas autrement, les dispositions de la procédure civile s'appliquent par analogie. |
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
|
1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
2.2. Was den Sachverhalt angeht, legt das Bundesgericht seinem Urteil die vorinstanzlichen Feststellungen zugrunde (vgl. Art. 105 Abs. 1
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
|
1 | Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
2 | Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95. |
3 | Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.100 |
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation: |
|
a | du droit fédéral; |
b | du droit international; |
c | de droits constitutionnels cantonaux; |
d | de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires; |
e | du droit intercantonal. |
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SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
|
1 | Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
2 | Les parties ont le droit d'être entendues. |
3 | Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert. |
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SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 8 - Chaque partie doit, si la loi ne prescrit le contraire, prouver les faits qu'elle allègue pour en déduire son droit. |
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
|
1 | Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
2 | Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.90 |
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
|
1 | Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
2 | Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95. |
3 | Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.100 |
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
|
1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
2.3. Neue Tatsachen und Beweismittel dürfen vor Bundesgericht nur so weit vorgebracht werden, als erst der Entscheid der Vorinstanz dazu Anlass gibt (Art. 99 Abs. 1
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente. |
|
1 | Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente. |
2 | Toute conclusion nouvelle est irrecevable. |
3.
3.1. Die Beschwerdeführerin wirft der Vorinstanz vor, den Anspruch auf rechtliches Gehör und die Grundsätze eines fairen Verfahrens (Art. 29 Abs. 2
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SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
|
1 | Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
2 | Les parties ont le droit d'être entendues. |
3 | Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert. |
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IR 0.101 Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH) CEDH Art. 6 Droit à un procès équitable - 1. Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Le jugement doit être rendu publiquement, mais l'accès de la salle d'audience peut être interdit à la presse et au public pendant la totalité ou une partie du procès dans l'intérêt de la moralité, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, lorsque les intérêts des mineurs ou la protection de la vie privée des parties au procès l'exigent, ou dans la mesure jugée strictement nécessaire par le tribunal, lorsque dans des circonstances spéciales la publicité serait de nature à porter atteinte aux intérêts de la justice. |
|
1 | Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Le jugement doit être rendu publiquement, mais l'accès de la salle d'audience peut être interdit à la presse et au public pendant la totalité ou une partie du procès dans l'intérêt de la moralité, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, lorsque les intérêts des mineurs ou la protection de la vie privée des parties au procès l'exigent, ou dans la mesure jugée strictement nécessaire par le tribunal, lorsque dans des circonstances spéciales la publicité serait de nature à porter atteinte aux intérêts de la justice. |
2 | Toute personne accusée d'une infraction est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie. |
3 | Tout accusé a droit notamment à: |
a | être informé, dans le plus court délai, dans une langue qu'il comprend et d'une manière détaillée, de la nature et de la cause de l'accusation portée contre lui; |
b | disposer du temps et des facilités nécessaires à la préparation de sa défense; |
c | se défendre lui-même ou avoir l'assistance d'un défenseur de son choix et, s'il n'a pas les moyens de rémunérer un défenseur, pouvoir être assisté gratuitement par un avocat d'office, lorsque les intérêts de la justice l'exigent; |
d | interroger ou faire interroger les témoins à charge et obtenir la convocation et l'interrogation des témoins à décharge dans les mêmes conditions que les témoins à charge; |
e | se faire assister gratuitement d'un interprète, s'il ne comprend pas ou ne parle pas la langue employée à l'audience. |
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SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 446 - 1 L'autorité de protection de l'adulte établit les faits d'office. |
|
1 | L'autorité de protection de l'adulte établit les faits d'office. |
2 | Elle procède à la recherche et à l'administration des preuves nécessaires. Elle peut charger une tierce personne ou un service d'effectuer une enquête. Si nécessaire, elle ordonne un rapport d'expertise. |
3 | Elle n'est pas liée par les conclusions des personnes parties à la procédure. |
4 | Elle applique le droit d'office. |
Das Obergericht trat auf den entsprechenden Antrag nicht ein und liess keine weiteren Beweismittel zu, weil der Instruktionsrichter das Beweisverfahren bereits anlässlich der Hauptverhandlung vom 11. Juli 2018 geschlossen habe. Gemäss Art. 25 des Gesetzes (des Kantons Bern) vom 23. Mai 1989 über die Verwaltungsrechtspflege (VRPG/BE; BSG 155.21) hätten danach keine neuen Tatsachen und Beweismittel mehr ins Verfahren eingeführt werden können.
3.2. Zum Anspruch auf rechtliches Gehör gehört, dass das Gericht alle erheblichen und rechtzeitigen Vorbringen der Parteien würdigt und die ihm angebotenen Beweise abnimmt, wenn diese zur Abklärung des Sachverhalts tauglich erscheinen (statt vieler: BGE 141 I 60 E. 3.3). Abgesehen von den sich direkt aus der Verfassung ergebenden Mindestgarantien bestimmt sich der Anspruch auf rechtliches Gehör nach dem massgebenden Prozessrecht, dessen Formen zu beachten sind (BGE 135 I 279 E. 2.2; BERNHARD WALDMANN, Basler Kommentar, Bundesverfassung, 2015, N. 42 zu Art. 29
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SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
|
1 | Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
2 | Les parties ont le droit d'être entendues. |
3 | Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert. |
Das Verfahren vor der Erwachsenenschutzbehörde und der gerichtlichen Beschwerdeinstanz regelt sich in erster Linie nach den Bestimmungen des ZGB (Art. 443 ff
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SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 443 - 1 Toute personne a le droit d'aviser l'autorité de protection de l'adulte qu'une personne semble avoir besoin d'aide. Les dispositions sur le secret professionnel sont réservées. |
|
1 | Toute personne a le droit d'aviser l'autorité de protection de l'adulte qu'une personne semble avoir besoin d'aide. Les dispositions sur le secret professionnel sont réservées. |
2 | Toute personne qui, dans l'exercice de sa fonction officielle, a connaissance d'un tel cas est tenue d'en informer l'autorité si elle ne peut pas remédier à la situation dans le cadre de son activité. Les dispositions relatives au secret professionnel sont réservées.470 |
3 | Les cantons peuvent prévoir d'autres obligations d'aviser l'autorité.471 |
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SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 450f - En outre, si les cantons n'en disposent pas autrement, les dispositions de la procédure civile s'appliquent par analogie. |
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SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 446 - 1 L'autorité de protection de l'adulte établit les faits d'office. |
|
1 | L'autorité de protection de l'adulte établit les faits d'office. |
2 | Elle procède à la recherche et à l'administration des preuves nécessaires. Elle peut charger une tierce personne ou un service d'effectuer une enquête. Si nécessaire, elle ordonne un rapport d'expertise. |
3 | Elle n'est pas liée par les conclusions des personnes parties à la procédure. |
4 | Elle applique le droit d'office. |
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SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors CPC Art. 296 Maxime inquisitoire et maxime d'office - 1 Le tribunal examine les faits d'office.229 |
|
1 | Le tribunal examine les faits d'office.229 |
2 | Les parties et les tiers doivent se prêter aux examens nécessaires à l'établissement de la filiation et y collaborer, dans la mesure où leur santé n'est pas mise en danger. Les dispositions concernant le droit des parties et des tiers de ne pas collaborer ne sont pas applicables. |
3 | Le tribunal n'est pas lié par les conclusions des parties. |
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SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 446 - 1 L'autorité de protection de l'adulte établit les faits d'office. |
|
1 | L'autorité de protection de l'adulte établit les faits d'office. |
2 | Elle procède à la recherche et à l'administration des preuves nécessaires. Elle peut charger une tierce personne ou un service d'effectuer une enquête. Si nécessaire, elle ordonne un rapport d'expertise. |
3 | Elle n'est pas liée par les conclusions des personnes parties à la procédure. |
4 | Elle applique le droit d'office. |
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SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 446 - 1 L'autorité de protection de l'adulte établit les faits d'office. |
|
1 | L'autorité de protection de l'adulte établit les faits d'office. |
2 | Elle procède à la recherche et à l'administration des preuves nécessaires. Elle peut charger une tierce personne ou un service d'effectuer une enquête. Si nécessaire, elle ordonne un rapport d'expertise. |
3 | Elle n'est pas liée par les conclusions des personnes parties à la procédure. |
4 | Elle applique le droit d'office. |
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SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors CPC Art. 296 Maxime inquisitoire et maxime d'office - 1 Le tribunal examine les faits d'office.229 |
|
1 | Le tribunal examine les faits d'office.229 |
2 | Les parties et les tiers doivent se prêter aux examens nécessaires à l'établissement de la filiation et y collaborer, dans la mesure où leur santé n'est pas mise en danger. Les dispositions concernant le droit des parties et des tiers de ne pas collaborer ne sont pas applicables. |
3 | Le tribunal n'est pas lié par les conclusions des parties. |
festgehalten, im Geltungsbereich der uneingeschränkten Untersuchungsmaxime gelange die Novenschranke von Art. 317
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SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors CPC Art. 317 Faits et moyens de preuve nouveaux; modification de la demande - 1 Les faits et moyens de preuve nouveaux ne sont pris en compte qu'aux conditions suivantes: |
|
1 | Les faits et moyens de preuve nouveaux ne sont pris en compte qu'aux conditions suivantes: |
a | ils sont invoqués ou produits sans retard; |
b | ils ne pouvaient être invoqués ou produits devant la première instance bien que la partie qui s'en prévaut ait fait preuve de la diligence requise. |
1bis | Lorsqu'elle doit examiner les faits d'office, l'instance d'appel admet des faits et moyens de preuve nouveaux jusqu'aux délibérations.262 |
2 | La demande ne peut être modifiée que si: |
a | les conditions fixées à l'art. 227, al. 1, sont remplies; |
b | la modification repose sur des faits ou des moyens de preuve nouveaux. |
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SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 446 - 1 L'autorité de protection de l'adulte établit les faits d'office. |
|
1 | L'autorité de protection de l'adulte établit les faits d'office. |
2 | Elle procède à la recherche et à l'administration des preuves nécessaires. Elle peut charger une tierce personne ou un service d'effectuer une enquête. Si nécessaire, elle ordonne un rapport d'expertise. |
3 | Elle n'est pas liée par les conclusions des personnes parties à la procédure. |
4 | Elle applique le droit d'office. |
3.3. Im vorliegenden Fall hat die Vorinstanz am 11. Juli 2018 eine Parteiverhandlung (Hauptverhandlung) durchgeführt und an dieser das Beweisverfahren unwidersprochen mit mündlich eröffneter prozessleitender Verfügung geschlossen. Dies, nachdem die Frage, ob weitere Beweisanträge im Raum stünden, von allen Parteien verneint worden war. Damit musste für alle Beteiligten einschliesslich der Beschwerdeführerin und ihrem Rechtsvertreter klar sein, dass das Verfahren damit ins Stadium der Urteilsberatung trat. Einer weiteren Verfügung bedurfte es nicht. Folglich war die Vorinstanz nach Art. 446 Abs. 1
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SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 446 - 1 L'autorité de protection de l'adulte établit les faits d'office. |
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1 | L'autorité de protection de l'adulte établit les faits d'office. |
2 | Elle procède à la recherche et à l'administration des preuves nécessaires. Elle peut charger une tierce personne ou un service d'effectuer une enquête. Si nécessaire, elle ordonne un rapport d'expertise. |
3 | Elle n'est pas liée par les conclusions des personnes parties à la procédure. |
4 | Elle applique le droit d'office. |
4.
4.1. Eine Gehörsverletzung sieht die Beschwerdeführerin auch darin, dass ihr die Basisunterlagen zum Gutachten nicht offengelegt wurden, welches die Grundlage für den Entscheid der Vorinstanz bildete. Die Vorinstanz verneint einen Anspruch der Beschwerdeführerin auf Einsicht in diese Unterlagen. Sie verweist auf das Urteil 8C 37/2014 vom 22. Mai 2014 E. 2.1 und erwägt, dass sich aus Art. 29 Abs. 2
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SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
|
1 | Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
2 | Les parties ont le droit d'être entendues. |
3 | Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert. |
4.2. Die Beschwerdeführerin führt demgegenüber aus, dass das Gutachten in verschiedener Hinsicht Widersprüche aufweise. So werde am 25. Mai 2017 ausgeführt, eine Demenz könne nicht ausgeschlossen werden, weshalb eine Nachkontrolle erforderlich sei. Am 27. Dezember 2017 vermute der Gutachter sodann eine leichte Demenz. Worauf sich diese Diagnose stütze, werde nicht schlüssig erläutert. Im Gegenteil: Es werde zuvor ausgeführt, dass sich der Zustand der Beschwerdeführerin verbessert habe. Unklar seien die Grundlagen des Gutachtens auch deshalb, weil sich bei den verschiedenen Tests eine eklatante Diskrepanz ergeben habe: Der Minimental-Test sei mit einem guten Ergebnis von 26 Punkten bei maximal 30 Punkten abgeschlossen worden, der MoCA-Test dagegen mit nur 19 Punkten bei maximal 30 Punkten. Die Beschwerdeführerin habe deshalb die Absicht gehabt, die Basisunterlagen zu den insgesamt 41 Tests einem Facharzt zur Begutachtung vorzulegen. Die Vorinstanzen hätten ihr dieses Recht verweigert und stattdessen auf die Testergebnisse verwiesen, ohne dass die medizinischen Details auch nur ansatzweise nachvollziehbar gewesen wären. Der Beschwerdeführerin sei allein das MRI ihres Schädels zur Kenntnis gebracht worden. Von den restlichen 40 Tests
fehlten alle Unterlagen und teilweise seien nicht einmal die Ergebnisse bekannt.
Bei den medizinischen Basisunterlagen handle es sich um medizinische Akten. Als Betroffene habe die Beschwerdeführerin einen gesetzlichen Anspruch auf deren Herausgabe. Zumal es sich gerade nicht um interne Notizen wie Handnotizen handle, sondern um standardisierte Abklärungen, die Auskunft darüber gäben, was genau getestet und wie die Antworten bewertet worden seien. Diese Akten seien nicht für die rein interne Meinungsbildung bestimmt. Ihnen komme Beweischarakter zu. Die Beschwerdeführerin habe sowohl in ihrer Funktion als Beschwerdeführerin bzw. vom Verfahren Betroffene als auch als Patientin Anspruch auf Einsicht in die bzw. Prüfung der für die Untersuchung elementaren Basisakten.
4.3. Die Ausführungen der Beschwerdeführerin sind nicht geeignet, der Vorinstanz eine Verletzung der Verfassung oder der EMRK vorzuwerfen. Wie die Vorinstanz zutreffend ausgeführt hat, braucht ein Gutachter nicht sämtliche Unterlagen herauszugeben, die im Zusammenhang mit der Begutachtung angefertigt werden. Dies betrifft auch schriftliche Aufzeichnungen über Testergebnisse (Urteile 9C 338/2016 vom 21. Februar 2017 E. 5.2; 8C 37/2014 vom 22. Mai 2014 E. 2.1). Weshalb im vorliegenden Fall etwas anderes gelten und die Beschwerdeführerin einen Anspruch auf Herausgabe der "Basisunterlagen" haben soll, tut diese nicht dar. Dazu genügt es nicht, auf tatsächliche oder vermeintliche Widersprüche im Gutachten hinzuweisen und den Wunsch zu äussern, das Gutachten einem Dritten zur Prüfung unterbreiten zu wollen. Ist die Beschwerdeführerin der Meinung, dass ein Gutachten nicht schlüssig ist, muss sie dem Gericht beantragen, dem Gutachter Ergänzungsfragen zu unterbreiten. Allenfalls ist auch ein neues Gutachten in Auftrag zu geben. Zweifelt die Beschwerdeführerin schliesslich an der Unabhängigkeit des Gutachters bzw. hält sie diesen für voreingenommen, so hat sie ein Ausstandsbegehren zu stellen. Sie darf ihre diesbezüglichen Vorwürfe nicht
zurückhalten, bis das Gutachten oder gar das Urteil, das sich darauf stützt, vorliegt. Die Beschwerdeführerin tut ferner nicht hinreichend dar, weshalb ihr im laufenden Verfahren als Patientin ein über den Gehörsanspruch hinausgehender Anspruch auf Akteneinsicht zustehen sollte. Darauf ist nicht weiter einzutreten (E. 2.1).
5.
5.1. Die Beschwerdeführerin kritisiert weiter die Ermittlung des Sachverhalts durch das Obergericht. Die Vorinstanz ist gestützt auf die ärztlichen Befunde und eigene Beobachtungen zur Feststellung gelangt, dass die Beschwerdeführerin über eine weit unterdurchschnittliche Aufmerksamkeit und eine verminderte Frustrations-Toleranz verfüge. Dies führe zusammengenommen zu einer Unfähigkeit, neue, auch nicht allzu komplexe Sachverhalte zu verstehen. Das figurale Arbeitsgedächtnis sei weit unterdurchschnittlich und verunmögliche es der Beschwerdeführerin, einen zusammengesetzten Satz im dem Sinn zu verstehen, dass sie am Ende des Satzes den Anfang noch wisse. Aufgrund ihrer kognitiven Defizite sei die Beschwerdeführerin in der Urteilsbildung bei komplexen aber auch weniger komplizierten Zusammenhängen eingeschränkt. Sie perseveriere auf ihrer subjektiven Kränkung, von der KESB nicht als urteilsfähig beurteilt worden zu sein. Trotz der Erklärungen durch das Gericht sei die Beschwerdeführerin nicht in der Lage, die Rolle der KESB im Fall einer Vertretungsbeistandschaft zu verstehen.
5.2. Die Beschwerdeführerin wirft dem Obergericht und dem Gutachter vor, nicht auf ihre traumatische Lebensgeschichte eingegangen zu sein. Das Gericht räume ausdrücklich ein, dass es nicht beurteilen könne, ob eine dementielle Entwicklung oder aber eine traumatische Verarbeitung der biographischen Ereignisse vorliege. Damit sei das Gericht der Pflicht zur Sachverhaltsfeststellung von Amtes wegen nicht nachgekommen. Gleichzeitig habe es die Beweise willkürlich gewürdigt und damit gegen Art. 9
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SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi. |
Erfahrung erkannt.
Immer noch unter dem Titel der willkürlichen Feststellung des Sachverhalts schildert die Beschwerdeführerin weiter, wie sie sich im Vorfeld des Erwachsenenschutzverfahrens von den Herren E.________ und F.________, die sich um ihre Finanzen hätten kümmern sollen, bedrängt und ihrer Handlungsfähigkeit beraubt gefühlt hätte. Ihre prekäre gesundheitliche Situation (Depression, kontinuierlicher Alkohol- und Schlafmittelkonsum) habe sich deswegen zusätzlich verschlechtert und sie habe den Zugriff auf ihr Vermögen verloren. Damals sei sie auf Unterstützung angewiesen gewesen und nur deshalb habe sie sich im Januar 2017 an die KESB gewandt. Seit der Bereinigung dieser Situation, insbesondere der Wiedererlangung der Verfügungsgewalt über ihr Vermögen, habe sich ihr allgemeiner Gesundheitszustand schlagartig gebessert. Ebenfalls habe sie auf den Konsum von Alkohol und Schlafmitteln verzichtet, was auch der Gutachter feststellte. Die Begutachtung im Erwachsenenschutzverfahren sowie die Aussicht auf eine dauernde Handlungsbeschränkung und die Einmischung in ihre finanziellen oder gar persönlichen Angelegenheiten hätten der Beschwerdeführerin erneut Angst eingeflösst. Bei sorgfältiger biographischer Anamnese wären dem Gutachter diese
Zusammenhänge aufgefallen, die den ängstlich deprimierten Gemütszustand der Beschwerdeführerin zu einem rechten Teil erklärten. Auch hätte dem Gutachter die Traumatisierung als Kind auffallen müssen. Heute sei bekannt, dass bei Menschen, die als Kinder schwer traumatisiert worden seien, im Alter Traumareaktivierungen stattfinden könnten. Besonders bei Opfern des nationalsozialistischen Terrors sei dies festgestellt worden. Das Gutachten übersehe dieses wesentliche und zentrale Element der frühkindlichen Traumatisierung. Es sei damit nicht lege artiserstellt und daher willkürlich und im Ergebnis falsch.
5.3. Die (weitschweifigen) Ausführungen der Beschwerdeführerin erschöpfen sich im Wesentlichen in appellatorischer Kritik am angefochtenen Entscheid. Sie sind in keiner Art und Weise geeignet, eine willkürliche Feststellung des Sachverhalts seitens der Vorinstanz zu belegen. Namentlich zeigt die Beschwerdeführerin nicht anhand der Akten auf, dass dem Gutachter oder dem Obergericht ihre Familiengeschichte entgangen wäre. Allein der Umstand, dass jene darauf verzichtet haben, diese in der von der Beschwerdeführerin gewünschten Ausführlichkeit in das Gutachten und das Urteil aufzunehmen, begründet keine Willkür. Ebenso wenig kann die Beschwerdeführerin der Vorinstanz unter dem Titel der willkürlichen Sachverhaltsfeststellung vorwerfen, andere Schlüsse als sie selbst aus der Familiengeschichte zu ziehen. Eine willkürliche Sachverhaltsfeststellung resultiert auch nicht daraus, dass sich die Vorinstanz nicht festlegen wollte, ob der Schwächezustand der Beschwerdeführerin auf eine beginnende Demenz zurückzuführen ist, wie der Gutachter meint, oder auf eine traumatische Verarbeitung von biographischen Ereignissen. Auf die Kritik der Beschwerdeführerin am von der Vorinstanz festgestellten Sachverhalt ist insgesamt nicht einzutreten.
6.
6.1. Zuletzt kritisiert die Beschwerdeführerin die Anordnung der Beistandschaft als verfassungswidrig. Die Vorinstanz gelangt diesbezüglich zum Schluss, dass die Beschwerdeführerin in Bezug auf das Alltagsleben (z.B. Einkaufen, Reparaturen am Haus, Haushälterin) hinreichend urteilsfähig sei. In Bezug auf komplexere Geschäfte wie die Verwaltung des grossen Vermögens treffe dies hingegen nicht zu, was die Beschwerdeführerin teilweise selbst zugebe. So kenne die Beschwerdeführerin den Wert ihrer Liegenschaft nicht bzw. mache dazu unterschiedliche Angaben. Sie wisse nicht, wie viel Geld ihr monatlich zur Verfügung stehe und was ihre Haushälterin verdiene. Deshalb sei es angezeigt, dass die Beschwerdeführerin für die Verwaltung ihres Vermögens eine staatliche Hilfestellung erhalte. Eine Begleitbeistandschaft komme nicht in Frage, weil die Beschwerdeführerin dieser nicht zustimme. Sie lehne staatliche Eingriffe ab und zeige sich uneinsichtig. Anzuordnen sei daher eine Vertretungsbeistandschaft, wobei die Personensorge auszunehmen sei. Als Beistand sei entsprechend dem Wunsch der Beschwerdeführerin G.________ zu bestimmen.
6.2. Die Beschwerdeführerin hält das angefochtene Urteil für widersprüchlich und sieht die Prinzipien der Subsidiarität und der Verhältnismässigkeit verletzt. Sie sei heute nicht mehr auf die Unterstützung durch einen Beistand angewiesen. Auch nach Einschätzung der Vorinstanz sei sie in der Lage zu beurteilen, ob das Dach ihres Hauses erneuert werden müsse; entsprechend dürfe sie auch selbst den Vertrag mit einem Dachdecker abschliessen. Gleichzeitig schränke die Vorinstanz jedoch ihre Handlungsfähigkeit bezüglich sämtlicher Verträge ein, mit Ausnahme derjenigen Verträge, die sie aus den ihr zur freien Verfügung stehenden Mitteln erfüllen könne. Verfüge die Beschwerdeführerin über einen freien Betrag von Fr. 25'000.-- und koste die Reparatur ihres Daches Fr. 24'500.--, so sei die Beschwerdeführerin urteils- und handlungsfähig. Koste die Reparatur des Daches dagegen Fr. 25'500.--, wäre sie nach dem Willen der Vorinstanz urteils- und handlungsunfähig. Wenn überhaupt benötige sie im vorliegenden Fall höchstens eine Begleitbeistandschaft für komplexere Vermögensverwaltungsaufgaben.
6.3.
6.3.1. Als mildeste Art der Beistandschaft sieht das Gesetz die Begleitbeistandschaft vor. Eine Begleitbeistandschaft kann nur mit Zustimmung der hilfsbedürftigen Person errichtet werden und bezweckt, diese bei der Erledigung bestimmter Angelegenheiten begleitend zu unterstützen (vgl. Art. 393 Abs. 1
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SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 393 - 1 Une curatelle d'accompagnement est instituée, avec le consentement de la personne qui a besoin d'aide, lorsque celle-ci doit être assistée pour accomplir certains actes. |
|
1 | Une curatelle d'accompagnement est instituée, avec le consentement de la personne qui a besoin d'aide, lorsque celle-ci doit être assistée pour accomplir certains actes. |
2 | La curatelle d'accompagnement ne limite pas l'exercice des droits civils de la personne concernée. |
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SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 394 - 1 Une curatelle de représentation est instituée lorsque la personne qui a besoin d'aide ne peut accomplir certains actes et doit de ce fait être représentée. |
|
1 | Une curatelle de représentation est instituée lorsque la personne qui a besoin d'aide ne peut accomplir certains actes et doit de ce fait être représentée. |
2 | L'autorité de protection de l'adulte peut limiter en conséquence l'exercice des droits civils de la personne concernée. |
3 | Même si la personne concernée continue d'exercer tous ses droits civils, elle est liée par les actes du curateur. |
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SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 394 - 1 Une curatelle de représentation est instituée lorsque la personne qui a besoin d'aide ne peut accomplir certains actes et doit de ce fait être représentée. |
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1 | Une curatelle de représentation est instituée lorsque la personne qui a besoin d'aide ne peut accomplir certains actes et doit de ce fait être représentée. |
2 | L'autorité de protection de l'adulte peut limiter en conséquence l'exercice des droits civils de la personne concernée. |
3 | Même si la personne concernée continue d'exercer tous ses droits civils, elle est liée par les actes du curateur. |
6.3.2. In Art. 389
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SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 389 - 1 L'autorité de protection de l'adulte ordonne une mesure: |
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1 | L'autorité de protection de l'adulte ordonne une mesure: |
1 | lorsque l'appui fourni à la personne ayant besoin d'aide par les membres de sa famille, par d'autres proches ou par des services privés ou publics ne suffit pas ou semble a priori insuffisant; |
2 | lorsque le besoin d'assistance et de protection de la personne incapable de discernement n'est pas ou pas suffisamment garanti par une mesure personnelle anticipée ou par une mesure appliquée de plein droit. |
2 | Une mesure de protection de l'adulte n'est ordonnée par l'autorité que si elle est nécessaire et appropriée. |
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SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 389 - 1 L'autorité de protection de l'adulte ordonne une mesure: |
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1 | L'autorité de protection de l'adulte ordonne une mesure: |
1 | lorsque l'appui fourni à la personne ayant besoin d'aide par les membres de sa famille, par d'autres proches ou par des services privés ou publics ne suffit pas ou semble a priori insuffisant; |
2 | lorsque le besoin d'assistance et de protection de la personne incapable de discernement n'est pas ou pas suffisamment garanti par une mesure personnelle anticipée ou par une mesure appliquée de plein droit. |
2 | Une mesure de protection de l'adulte n'est ordonnée par l'autorité que si elle est nécessaire et appropriée. |
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SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 389 - 1 L'autorité de protection de l'adulte ordonne une mesure: |
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1 | L'autorité de protection de l'adulte ordonne une mesure: |
1 | lorsque l'appui fourni à la personne ayant besoin d'aide par les membres de sa famille, par d'autres proches ou par des services privés ou publics ne suffit pas ou semble a priori insuffisant; |
2 | lorsque le besoin d'assistance et de protection de la personne incapable de discernement n'est pas ou pas suffisamment garanti par une mesure personnelle anticipée ou par une mesure appliquée de plein droit. |
2 | Une mesure de protection de l'adulte n'est ordonnée par l'autorité que si elle est nécessaire et appropriée. |
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SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 389 - 1 L'autorité de protection de l'adulte ordonne une mesure: |
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1 | L'autorité de protection de l'adulte ordonne une mesure: |
1 | lorsque l'appui fourni à la personne ayant besoin d'aide par les membres de sa famille, par d'autres proches ou par des services privés ou publics ne suffit pas ou semble a priori insuffisant; |
2 | lorsque le besoin d'assistance et de protection de la personne incapable de discernement n'est pas ou pas suffisamment garanti par une mesure personnelle anticipée ou par une mesure appliquée de plein droit. |
2 | Une mesure de protection de l'adulte n'est ordonnée par l'autorité que si elle est nécessaire et appropriée. |
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SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 391 - 1 L'autorité de protection de l'adulte détermine, en fonction des besoins de la personne concernée, les tâches à accomplir dans le cadre de la curatelle. |
|
1 | L'autorité de protection de l'adulte détermine, en fonction des besoins de la personne concernée, les tâches à accomplir dans le cadre de la curatelle. |
2 | Ces tâches concernent l'assistance personnelle, la gestion du patrimoine et les rapports juridiques avec les tiers. |
3 | Sans le consentement de la personne concernée, le curateur ne peut prendre connaissance de sa correspondance ni pénétrer dans son logement qu'avec l'autorisation expresse de l'autorité de protection de l'adulte. |
stehen. Im Rahmen der Prüfung der Verhältnismässigkeit sind ferner die Belastung und der Schutz von Angehörigen und Dritten zu berücksichtigen (vgl. Art. 390 Abs. 2
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SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 390 - 1 L'autorité de protection de l'adulte institue une curatelle lorsqu'une personne majeure: |
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1 | L'autorité de protection de l'adulte institue une curatelle lorsqu'une personne majeure: |
1 | est partiellement ou totalement empêchée d'assurer elle-même la sauvegarde de ses intérêts en raison d'une déficience mentale, de troubles psychiques ou d'un autre état de faiblesse qui affecte sa condition personnelle; |
2 | est, en raison d'une incapacité passagère de discernement ou pour cause d'absence, empêchée d'agir elle-même et qu'elle n'a pas désigné de représentant pour des affaires qui doivent être réglées. |
2 | L'autorité de protection de l'adulte prend en considération la charge que la personne concernée représente pour ses proches et pour les tiers ainsi que leur besoin de protection. |
3 | Elle institue la curatelle d'office ou à la requête de la personne concernée ou d'un proche. |
6.3.3. Die Wahl der richtigen Massnahme ist ein Ermessensentscheid (Art. 4
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SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 4 - Le juge applique les règles du droit et de l'équité, lorsque la loi réserve son pouvoir d'appréciation ou qu'elle le charge de prononcer en tenant compte soit des circonstances, soit de justes motifs. |
6.3.4. Das Obergericht hält sich mit der Errichtung einer Vertretungsbeistandschaft an diese Rechtsprechung: Aufgrund des willkürfrei festgestellten Sachverhalts (vorne E. 5) kam es nicht umhin, einen Schwächezustand der Beschwerdeführerin zu bejahen (vgl. dazu Urteile 5A 192/2018 vom 30. April 2018 E. 3.1; 5A 617/2014 vom 1. Dezember 2014 E. 4.2 und 4.3, teilweise in: SJ 2015 I 169; 5A 773/2013 vom 5. März 2014 E. 4.1). Danach ist es dieser nicht möglich, ihr Vermögen selbst adäquat zu verwalten bzw. eine Person mit dessen Verwaltung zu beauftragen und diese zu beaufsichtigen. Auf die Ursache des Schwächezustands kommt es nicht entscheidend an; entsprechend spielt es diesbezüglich auch keine Rolle, welche Bedeutung die Kindheitserlebnisse für die Beschwerdeführerin heute noch haben. Mangels Einsicht in den Schwächezustand scheidet sodann die Möglichkeit aus, eine blosse Begleitbeistandschaft zu errichten. Schliesslich steht fest, dass die Beschwerdeführerin nicht auf die Unterstützung durch nahestehende Personen oder Institutionen zählen kann, welche die Anordnung einer Vertretungsbeistandschaft überflüssig machen würde.
Auch die inhaltliche Umschreibung der Vertretungsbeistandschaft gibt zu keiner Kritik Anlass. Es liegt in der Natur der Sache, dass die Einschränkungen der Handlungsfähigkeit mit gewissen Unschärfen behaftet ist, wenn man der verbeiständeten Person wie im vorliegenden Fall einen Betrag zur freien Verfügung überlassen will. Erst recht gilt dies, wenn es sich dabei um einen grösseren Betrag handelt. Die Absicht hinter der vorgenommenen Umschreibung der angeordneten Vermögensverwaltung liegt klarerweise darin, der Beschwerdeführerin die Handlungsfähigkeit nur im gebotenen Umfang zu beschränken, was ganz im Sinn des Gesetzgebers ist. So soll die Beschwerdeführerin, wie sie selbst feststellt, weiterhin befugt sein, beispielsweise auch Reparaturen an ihrem Haus in Auftrag zu geben. Es wird die Aufgabe des Beistands sein, auch unter Berücksichtigung der weiteren gesundheitlichen Entwicklung der Beschwerdeführerin einen vernünftigen Mittelweg zwischen Autonomie und Schutz der Beschwerdeführerin zu finden.
7.
7.1. Schliesslich nimmt die Beschwerdeführerin Anstoss daran, dass das Obergericht den Beistand befugt, soweit erforderlich ihre Post zu öffnen sowie ihre Wohnräume zu betreten. Die Beschwerdeführerin sieht in dieser Anordnung eine Verletzung ihres verfassungsmässigen Anspruchs auf Achtung der Privatsphäre, der Wohnung und des Post- und Fernmeldeverkehrs (vgl. Art. 13 Abs. 1
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SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 13 Protection de la sphère privée - 1 Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile, de sa correspondance et des relations qu'elle établit par la poste et les télécommunications. |
|
1 | Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile, de sa correspondance et des relations qu'elle établit par la poste et les télécommunications. |
2 | Toute personne a le droit d'être protégée contre l'emploi abusif des données qui la concernent. |
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IR 0.101 Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH) CEDH Art. 8 Droit au respect de la vie privée et familiale - 1. Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance. |
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1 | Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance. |
2 | Il ne peut y avoir ingérence d'une autorité publique dans l'exercice de ce droit que pour autant que cette ingérence est prévue par la loi et qu'elle constitue une mesure qui, dans une société démocratique, est nécessaire à la sécurité nationale, à la sûreté publique, au bien-être économique du pays, à la défense de l'ordre et à la prévention des infractions pénales, à la protection de la santé ou de la morale, ou à la protection des droits et libertés d'autrui. |
7.2. Die Beschwerdeführerin tut nicht dar, wann und wo sie die nämlichen Verfassungsrügen schon vor Vorinstanz vorgetragen hätte, was nach dem Prinzip der materiellen Erschöpfung des Instanzenzugs notwendig wäre, damit das Bundesgericht sie behandeln könnte (vgl. BGE 143 III 290 E. 1.1 mit Hinweisen). Mangels ausreichender Begründung kann daher insoweit auf die Beschwerde nicht eingetreten werden (vorne E. 2.1). Ohnehin erweisen sich die Einwände der Beschwerdeführerin als unbegründet. Die Ermächtigung zum Öffnen der Post und zum Betreten der Wohnung darf man nicht isoliert lesen. Sie steht im Zusammenhang mit dem ganzen Entscheid. Es ist deshalb klar, dass dem Beistand nur solche Eingriffe in die Persönlichkeitsrechte der Beschwerdeführerin gestattet sind, die einen Bezug zu seinem Mandat aufweisen, d.h. im Zusammenhang mit der Vermögensverwaltung stehen. Dies ergibt sich bereits aus der Wendung "soweit nötig" in der beanstandeten Passage.
8.
Soweit auf sie einzutreten ist, erweist sich die Beschwerde nach dem Ausgeführten als unbegründet und ist sie abzuweisen. Bei diesem Ausgang des Verfahrens sind die Gerichtskosten der Beschwerdeführerin aufzuerlegen (Art. 66 Abs. 1
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
|
1 | En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
2 | Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis. |
3 | Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés. |
4 | En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours. |
5 | Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement. |
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
|
1 | Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
2 | En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige. |
3 | En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles. |
4 | L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie. |
5 | Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer. |
Demnach erkennt das Bundesgericht:
1.
Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf eingetreten wird.
2.
Die Gerichtskosten von Fr. 5'000.-- werden der Beschwerdeführerin auferlegt.
3.
Dieses Urteil wird der Beschwerdeführerin, der Kindes- und Erwachsenenschutzbehörde U.________ und dem Obergericht des Kantons Bern, Kindes- und Erwachsenenschutzgericht, schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 6. März 2019
Im Namen der II. zivilrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Herrmann
Der Gerichtsschreiber: Sieber