Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
6B 422/2019, 6B 447/2019
Arrêt du 5 juin 2019
Cour de droit pénal
Composition
MM. les Juges fédéraux Denys, Président,
Oberholzer et Rüedi.
Greffière : Mme Cherpillod.
Participants à la procédure
6B 422/2019
X.________, représenté par Me Patrick Fontana, avocat,
recourant,
et
6B 447/2019
Y.________,
recourant,
contre
Ministère public central du canton du Valais,
A.________,
intimés.
Objet
6B 422/2019
Lésions corporelles graves; quotité de la peine; arbitraire,
6B 447/2019
Lésions corporelles graves; quotité de la peine,
recours contre le jugement du Tribunal cantonal du canton du Valais, Cour pénale II, du 25 février 2019
(P1 17 11).
Faits :
A.
Dans la nuit du 29 au 30 mars 2012, X.________ et son beau-frère Y.________ s'en sont pris sauvagement et de manière totalement gratuite à deux hommes rencontrés successivement durant leur sortie nocturne:
- Vers 21 h, à Sion, Y.________ a jeté à terre B.________, qu'il ne connaissait pas. Ce dernier a perdu connaissance. X.________ lui a alors asséné des coups de poing et de pied alors qu'il gisait au sol.
- Après l'intervention de la police qui leur a ordonné de rejoindre leur domicile, les deux comparses, très agressifs, ont rejoint un autre bar. Vers 2 h 30, X.________ a accosté A.________ qui fumait une cigarette à l'extérieur. Ce dernier a tenté de le calmer. X.________ lui a alors asséné un coup de poing au visage. A.________ s'est éloigné, sonné, en se tenant le nez avec les deux mains. Y.________ l'a rejoint, lui a saisi les jambes par derrière et l'a fait tomber par terre. Y.________ et X.________ lui ont ensuite asséné des coups de pied et de ceinture sur tout le corps. Ils ont ainsi continué malgré que A.________ ne bougeait plus et que des tiers aient cherché, sans succès, à interrompre l'agression. Ce n'est que l'intervention de C.________, qui connaissait bien l'oncle des agresseurs, qui en se couchant sur la victime a fait cesser les coups.
Avant de le frapper, X.________ a également injurié B.________. Après avoir passé à tabac A.________, Y.________ a tenté d'empêcher les agents de police de le placer dans le fourgon cellulaire, ruant sur eux et tentant de les frapper. L'usage du spray au poivre et de deux paires de menottes ont été nécessaires pour le neutraliser.
Le 26 avril 2015, vers 2 h du matin à Ardon, à la suite d'une altercation, X.________ a giflé et asséné des coups de poing à D.________ et à E.________, à plusieurs reprises, l'un de ses coups mettant le premier cité K. O.
Le 2 août 2015, à Sion, peu avant 2 h du matin, X.________ a indiqué à F.________, chauffeur de taxi, qu'il n'avait pas d'argent pour lui payer la course. Il lui a demandé de prétendre face à sa mère, pour qu'elle lui paie la course, que le transport s'élevait à 350 fr. au lieu des 17 fr. dus. F.________ ayant refusé, X.________ lui a asséné plusieurs coups de poing et l'a injurié.
La même nuit, toujours à Sion, peu avant 3 h du matin, X.________ a également frappé d'un coup de poing la vitre d'une voiture arrêtée au feu rouge, puis d'un violent coup de poing son conducteur, G.________.
B.
Par jugement du 11 novembre 2016, le Juge du district de Sion a reconnu X.________ coupable de lésions corporelles graves et simples, d'injures et de dommages à la propriété. Il l'a condamné à une peine privative de liberté ferme de douze mois et à une peine pécuniaire ferme de 50 jours-amende, à 10 fr. le jour.
Cette autorité a reconnu Y.________ coupable de lésions corporelles graves et simples et de violence ou menace contre les autorités et les fonctionnaires. Elle a prononcé à son encontre une peine privative de liberté ferme de huit mois.
Elle a également condamné les précités à verser à A.________, solidairement entre eux, une indemnité de 10'000 fr. à titre de tort moral, avec intérêts à 5% l'an dès le 30 mars 2012.
C.
Par jugement du 25 février 2019, la Cour pénale II du Tribunal cantonal du canton du Valais a rejeté les appels formés contre le jugement du 11 novembre 2016 par X.________ et Y.________.
D.
Ceux-ci forment chacun un recours en matière pénale auprès du Tribunal fédéral contre le jugement du 25 février 2019.
X.________ conclut, avec suite de frais et dépens, à l'admission de son recours, à l'annulation de ce jugement, subsidiairement à l'octroi du sursis total en relation avec la peine qui lui sera infligée (réf. 6B 422/2019).
Y.________ conclut, avec suite de frais et dépens, à la modification du jugement du 25 février 2019 en ce sens qu'il est condamné uniquement pour lésions corporelles simples et violence ou menace contre les autorités et les fonctionnaires à une peine complémentaire clémente de trois mois au plus, assortie du sursis total, subsidiairement partiel. Il sollicite le bénéfice de l'effet suspensif et l'assistance judiciaire (réf. 6B 447/2019).
Considérant en droit :
1.
Le recours en matière pénale est une voie de réforme (art. 107 al. 2
![](media/link.gif)
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 107 Entscheid - 1 Das Bundesgericht darf nicht über die Begehren der Parteien hinausgehen. |
|
1 | Das Bundesgericht darf nicht über die Begehren der Parteien hinausgehen. |
2 | Heisst das Bundesgericht die Beschwerde gut, so entscheidet es in der Sache selbst oder weist diese zu neuer Beurteilung an die Vorinstanz zurück. Es kann die Sache auch an die Behörde zurückweisen, die als erste Instanz entschieden hat. |
3 | Erachtet das Bundesgericht eine Beschwerde auf dem Gebiet der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen oder der internationalen Amtshilfe in Steuersachen als unzulässig, so fällt es den Nichteintretensentscheid innert 15 Tagen seit Abschluss eines allfälligen Schriftenwechsels. Auf dem Gebiet der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen ist es nicht an diese Frist gebunden, wenn das Auslieferungsverfahren eine Person betrifft, gegen deren Asylgesuch noch kein rechtskräftiger Endentscheid vorliegt.97 |
4 | Über Beschwerden gegen Entscheide des Bundespatentgerichts über die Erteilung einer Lizenz nach Artikel 40d des Patentgesetzes vom 25. Juni 195498 entscheidet das Bundesgericht innerhalb eines Monats nach Anhebung der Beschwerde.99 |
Le recourant X.________ ne prend que des conclusions principales en annulation. Il n'est pas plus clair lorsqu'il conclut son argumentation s'agissant de la question de la qualité pour former opposition de A.________ (ci-après l'intimé) que la " décision du Tribunal cantonal du 25 février 2019 doit être rejetée " (recours, p. 15). On comprend néanmoins de la motivation de son recours qu'il réclame de ne pas être condamné pour lésions corporelles graves à l'encontre de cette victime, que la circonstance du repentir sincère soit prise en considération en sa faveur et qu'une peine moins importante, assortie du sursis complet, soit prononcée. Cela suffit pour satisfaire aux exigences de forme déduites de l'art. 42 al. 1
![](media/link.gif)
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 42 Rechtsschriften - 1 Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
|
1 | Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
1bis | Wurde in einer Zivilsache das Verfahren vor der Vorinstanz in englischer Sprache geführt, so können Rechtsschriften in dieser Sprache abgefasst werden.14 |
2 | In der Begründung ist in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt. Ist eine Beschwerde nur unter der Voraussetzung zulässig, dass sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt, so ist auszuführen, warum die jeweilige Voraussetzung erfüllt ist. 15 16 |
3 | Die Urkunden, auf die sich die Partei als Beweismittel beruft, sind beizulegen, soweit die Partei sie in Händen hat; richtet sich die Rechtsschrift gegen einen Entscheid, so ist auch dieser beizulegen. |
4 | Bei elektronischer Einreichung muss die Rechtsschrift von der Partei oder ihrem Vertreter beziehungsweise ihrer Vertreterin mit einer qualifizierten elektronischen Signatur gemäss Bundesgesetz vom 18. März 201617 über die elektronische Signatur versehen werden. Das Bundesgericht bestimmt in einem Reglement: |
a | das Format der Rechtsschrift und ihrer Beilagen; |
b | die Art und Weise der Übermittlung; |
c | die Voraussetzungen, unter denen bei technischen Problemen die Nachreichung von Dokumenten auf Papier verlangt werden kann.18 |
5 | Fehlen die Unterschrift der Partei oder ihrer Vertretung, deren Vollmacht oder die vorgeschriebenen Beilagen oder ist die Vertretung nicht zugelassen, so wird eine angemessene Frist zur Behebung des Mangels angesetzt mit der Androhung, dass die Rechtsschrift sonst unbeachtet bleibt. |
6 | Unleserliche, ungebührliche, unverständliche, übermässig weitschweifige oder nicht in einer Amtssprache verfasste Rechtsschriften können in gleicher Weise zur Änderung zurückgewiesen werden. |
7 | Rechtsschriften, die auf querulatorischer oder rechtsmissbräuchlicher Prozessführung beruhen, sind unzulässig. |
![](media/link.gif)
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 42 Rechtsschriften - 1 Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
|
1 | Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
1bis | Wurde in einer Zivilsache das Verfahren vor der Vorinstanz in englischer Sprache geführt, so können Rechtsschriften in dieser Sprache abgefasst werden.14 |
2 | In der Begründung ist in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt. Ist eine Beschwerde nur unter der Voraussetzung zulässig, dass sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt, so ist auszuführen, warum die jeweilige Voraussetzung erfüllt ist. 15 16 |
3 | Die Urkunden, auf die sich die Partei als Beweismittel beruft, sind beizulegen, soweit die Partei sie in Händen hat; richtet sich die Rechtsschrift gegen einen Entscheid, so ist auch dieser beizulegen. |
4 | Bei elektronischer Einreichung muss die Rechtsschrift von der Partei oder ihrem Vertreter beziehungsweise ihrer Vertreterin mit einer qualifizierten elektronischen Signatur gemäss Bundesgesetz vom 18. März 201617 über die elektronische Signatur versehen werden. Das Bundesgericht bestimmt in einem Reglement: |
a | das Format der Rechtsschrift und ihrer Beilagen; |
b | die Art und Weise der Übermittlung; |
c | die Voraussetzungen, unter denen bei technischen Problemen die Nachreichung von Dokumenten auf Papier verlangt werden kann.18 |
5 | Fehlen die Unterschrift der Partei oder ihrer Vertretung, deren Vollmacht oder die vorgeschriebenen Beilagen oder ist die Vertretung nicht zugelassen, so wird eine angemessene Frist zur Behebung des Mangels angesetzt mit der Androhung, dass die Rechtsschrift sonst unbeachtet bleibt. |
6 | Unleserliche, ungebührliche, unverständliche, übermässig weitschweifige oder nicht in einer Amtssprache verfasste Rechtsschriften können in gleicher Weise zur Änderung zurückgewiesen werden. |
7 | Rechtsschriften, die auf querulatorischer oder rechtsmissbräuchlicher Prozessführung beruhen, sind unzulässig. |
2.
Les recours, dirigés contre le même arrêt, concernent principalement le même complexe de faits et portent dans une large mesure sur les mêmes questions de droit. Il se justifie de les joindre et de statuer par une seule décision (art. 71
![](media/link.gif)
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 71 - Wo dieses Gesetz keine besonderen Bestimmungen über das Verfahren enthält, sind die Vorschriften des BZP31 sinngemäss anwendbar. |
3.
Le recourant Y.________ a été condamné à une peine privative de liberté ferme. Sa demande d'effet suspensif est sans objet (art. 103 al. 2 let. b
![](media/link.gif)
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 103 Aufschiebende Wirkung - 1 Die Beschwerde hat in der Regel keine aufschiebende Wirkung. |
|
1 | Die Beschwerde hat in der Regel keine aufschiebende Wirkung. |
2 | Die Beschwerde hat im Umfang der Begehren aufschiebende Wirkung: |
a | in Zivilsachen, wenn sie sich gegen ein Gestaltungsurteil richtet; |
b | in Strafsachen, wenn sie sich gegen einen Entscheid richtet, der eine unbedingte Freiheitsstrafe oder eine freiheitsentziehende Massnahme ausspricht; die aufschiebende Wirkung erstreckt sich nicht auf den Entscheid über Zivilansprüche; |
c | in Verfahren auf dem Gebiet der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen, wenn sie sich gegen eine Schlussverfügung oder gegen jede andere Verfügung richtet, welche die Übermittlung von Auskünften aus dem Geheimbereich oder die Herausgabe von Gegenständen oder Vermögenswerten bewilligt; |
d | in Verfahren auf dem Gebiet der internationalen Amtshilfe in Steuersachen. |
3 | Der Instruktionsrichter oder die Instruktionsrichterin kann über die aufschiebende Wirkung von Amtes wegen oder auf Antrag einer Partei eine andere Anordnung treffen. |
4.
Le recourant X.________ reproche à l'autorité précédente d'avoir confirmé la qualité de l'intimé pour former opposition contre l'ordonnance pénale rendu le 7 août 2012. Par celle-ci, ce recourant avait uniquement été condamné pour agression. Sans l'opposition de l'intimé, l'ordonnance aurait été définitive et le recourant n'aurait pas été renvoyé devant le juge et condamné pour ces faits pour lésions corporelles graves.
4.1. Outre le prévenu (art. 354 al. 1 let. a
![](media/link.gif)
SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 354 Einsprache - 1 Gegen den Strafbefehl können bei der Staatsanwaltschaft innert 10 Tagen schriftlich Einsprache erheben: |
|
1 | Gegen den Strafbefehl können bei der Staatsanwaltschaft innert 10 Tagen schriftlich Einsprache erheben: |
a | die beschuldigte Person; |
abis | die Privatklägerschaft; |
b | weitere Betroffene; |
c | soweit vorgesehen die Ober- oder Generalstaatsanwaltschaft des Bundes oder des betreffenden Kantons im jeweiligen eidgenössischen oder kantonalen Verfahren. |
1bis | Die Privatklägerschaft kann einen Strafbefehl hinsichtlich der ausgesprochenen Sanktion nicht anfechten.250 |
2 | Die Einsprachen sind zu begründen; ausgenommen ist die Einsprache der beschuldigten Person. |
3 | Ohne gültige Einsprache wird der Strafbefehl zum rechtskräftigen Urteil. |
![](media/link.gif)
SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 354 Einsprache - 1 Gegen den Strafbefehl können bei der Staatsanwaltschaft innert 10 Tagen schriftlich Einsprache erheben: |
|
1 | Gegen den Strafbefehl können bei der Staatsanwaltschaft innert 10 Tagen schriftlich Einsprache erheben: |
a | die beschuldigte Person; |
abis | die Privatklägerschaft; |
b | weitere Betroffene; |
c | soweit vorgesehen die Ober- oder Generalstaatsanwaltschaft des Bundes oder des betreffenden Kantons im jeweiligen eidgenössischen oder kantonalen Verfahren. |
1bis | Die Privatklägerschaft kann einen Strafbefehl hinsichtlich der ausgesprochenen Sanktion nicht anfechten.250 |
2 | Die Einsprachen sind zu begründen; ausgenommen ist die Einsprache der beschuldigten Person. |
3 | Ohne gültige Einsprache wird der Strafbefehl zum rechtskräftigen Urteil. |
Selon la jurisprudence, la systématique du code de procédure pénale justifie de reconnaître à la partie plaignante la qualité pour former opposition à une ordonnance pénale, lorsque, dans une situation analogue, elle aurait qualité pour recourir au sens de l'art. 382 al. 1
![](media/link.gif)
SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 382 Legitimation der übrigen Parteien - 1 Jede Partei, die ein rechtlich geschütztes Interesse an der Aufhebung oder Änderung eines Entscheides hat, kann ein Rechtsmittel ergreifen. |
|
1 | Jede Partei, die ein rechtlich geschütztes Interesse an der Aufhebung oder Änderung eines Entscheides hat, kann ein Rechtsmittel ergreifen. |
2 | Die Privatklägerschaft kann einen Entscheid hinsichtlich der ausgesprochenen Sanktion nicht anfechten. |
3 | Nach dem Tode der beschuldigten oder verurteilten Person oder der Privatklägerschaft können die Angehörigen im Sinne von Artikel 110 Absatz 1 StGB263 in der Reihenfolge der Erbberechtigung ein Rechtsmittel ergreifen oder das Rechtsmittelverfahren weiterführen, soweit sie in ihren rechtlich geschützten Interessen betroffen sind. |
revanche pas pouvoir former opposition s'agissant uniquement de la question de la peine ou de la mesure prononcée (cf. art. 382 al. 1
![](media/link.gif)
SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 382 Legitimation der übrigen Parteien - 1 Jede Partei, die ein rechtlich geschütztes Interesse an der Aufhebung oder Änderung eines Entscheides hat, kann ein Rechtsmittel ergreifen. |
|
1 | Jede Partei, die ein rechtlich geschütztes Interesse an der Aufhebung oder Änderung eines Entscheides hat, kann ein Rechtsmittel ergreifen. |
2 | Die Privatklägerschaft kann einen Entscheid hinsichtlich der ausgesprochenen Sanktion nicht anfechten. |
3 | Nach dem Tode der beschuldigten oder verurteilten Person oder der Privatklägerschaft können die Angehörigen im Sinne von Artikel 110 Absatz 1 StGB263 in der Reihenfolge der Erbberechtigung ein Rechtsmittel ergreifen oder das Rechtsmittelverfahren weiterführen, soweit sie in ihren rechtlich geschützten Interessen betroffen sind. |
4.2. En l'espèce, l'intimé a été lésé par les faits reprochés au recourant X.________. Il a porté plainte pénale contre lui, ce qui équivaut à déclarer vouloir participer à la procédure pénale comme demandeur au pénal ou au civil au sens de l'art. 118 al. 1
![](media/link.gif)
SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 118 Begriff und Voraussetzungen - 1 Als Privatklägerschaft gilt die geschädigte Person, die ausdrücklich erklärt, sich am Strafverfahren als Straf- oder Zivilklägerin oder -kläger zu beteiligen. |
|
1 | Als Privatklägerschaft gilt die geschädigte Person, die ausdrücklich erklärt, sich am Strafverfahren als Straf- oder Zivilklägerin oder -kläger zu beteiligen. |
2 | Der Strafantrag ist dieser Erklärung gleichgestellt. |
3 | Die Erklärung ist gegenüber einer Strafverfolgungsbehörde spätestens bis zum Abschluss des Vorverfahrens abzugeben. |
4 | Hat die geschädigte Person von sich aus keine Erklärung abgegeben, so weist sie die Staatsanwaltschaft nach Eröffnung des Vorverfahrens auf diese Möglichkeit hin. |
![](media/link.gif)
SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 118 Begriff und Voraussetzungen - 1 Als Privatklägerschaft gilt die geschädigte Person, die ausdrücklich erklärt, sich am Strafverfahren als Straf- oder Zivilklägerin oder -kläger zu beteiligen. |
|
1 | Als Privatklägerschaft gilt die geschädigte Person, die ausdrücklich erklärt, sich am Strafverfahren als Straf- oder Zivilklägerin oder -kläger zu beteiligen. |
2 | Der Strafantrag ist dieser Erklärung gleichgestellt. |
3 | Die Erklärung ist gegenüber einer Strafverfolgungsbehörde spätestens bis zum Abschluss des Vorverfahrens abzugeben. |
4 | Hat die geschädigte Person von sich aus keine Erklärung abgegeben, so weist sie die Staatsanwaltschaft nach Eröffnung des Vorverfahrens auf diese Möglichkeit hin. |
Dans son opposition, formée selon son intitulé dans la procédure impliquant le recourant X.________, l'intiméestimait que les faits retenus étaient incomplets: il a ainsi réclamé que soit indiqué qu'il avait été frappé, alors qu'il était au sol, à coups de poings, de pieds et de ceinturon et qu'à son souvenir, il avait également été frappé par le recourant Y.________. Ce faisant, il réclamait implicitement mais clairement qu'il soit constaté que le recourant X.________ lui avait donné des coups de poings, de pieds et de ceinturon, alors qu'il était au sol. Il réclamait de plus qu'il soit constaté que les lésions causées par les coups reçus étaient " objectivement graves ".
Dans ces conditions, il est clair que l'intimé réclamait que l'état de fait soit complété, de sorte à ce que les faits imputés au recourant X.________ soient sensiblement plus graves que ceux résultant de l'état de fait contenu dans l'ordonnance pénale du 7 août 2012. Le changement demandé était donc dans le cas d'espèce susceptible d'avoir une incidence certaine sur l'appréciation de l'atteinte que l'intimé, partie plaignante, a subie. Cela suffisait à lui reconnaître la qualité pour former opposition à l'ordonnance pénale litigieuse. Que l'intimé ait de plus écrit dans son opposition que les coups portés avaient pour origine une " agression " ou fait des remarques sur la peine devant sanctionner l'atteinte que les recourants lui avaient causée ne suffit pas à modifier cette appréciation. Conformément à la jurisprudence précitée, que l'intimé n'ait pas encore formulé, au moment de l'ordonnance pénale, de prétentions civiles n'est pas non plus déterminant, le recourant perdant au demeurant de vue que les prétentions en indemnisation du tort moral constituent des prétentions civiles.
Au vu de ce qui précède, le grief d'arbitraire du recourant X.________ contre la constatation factuelle de l'autorité précédente que l'intimé aurait requis que les faits soient qualifiés non pas d'agression mais de lésions corporelles graves, sans pertinence sur le sort de la cause, ne peut qu'être rejeté.
5.
Les recourants contestent que les lésions corporelles causées à l'intimé puissent être qualifiées de graves au sens de l'art. 122
![](media/link.gif)
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 122 - Mit Freiheitsstrafe von einem Jahr bis zu zehn Jahren wird bestraft, wer vorsätzlich: |
|
a | einen Menschen lebensgefährlich verletzt; |
b | den Körper, ein wichtiges Organ oder Glied eines Menschen verstümmelt oder ein wichtiges Organ oder Glied unbrauchbar macht, einen Menschen bleibend arbeitsunfähig, gebrechlich oder geisteskrank macht, das Gesicht eines Menschen arg und bleibend entstellt; |
c | eine andere schwere Schädigung des Körpers oder der körperlichen oder geistigen Gesundheit eines Menschen verursacht. |
5.1. Aux termes de l'art. 122
![](media/link.gif)
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 122 - Mit Freiheitsstrafe von einem Jahr bis zu zehn Jahren wird bestraft, wer vorsätzlich: |
|
a | einen Menschen lebensgefährlich verletzt; |
b | den Körper, ein wichtiges Organ oder Glied eines Menschen verstümmelt oder ein wichtiges Organ oder Glied unbrauchbar macht, einen Menschen bleibend arbeitsunfähig, gebrechlich oder geisteskrank macht, das Gesicht eines Menschen arg und bleibend entstellt; |
c | eine andere schwere Schädigung des Körpers oder der körperlichen oder geistigen Gesundheit eines Menschen verursacht. |
Les lésions corporelles sont graves, notamment, si l'auteur a causé intentionnellement une incapacité de travail, une infirmité ou une maladie mentale permanentes (art. 122 al. 2
![](media/link.gif)
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 122 - Mit Freiheitsstrafe von einem Jahr bis zu zehn Jahren wird bestraft, wer vorsätzlich: |
|
a | einen Menschen lebensgefährlich verletzt; |
b | den Körper, ein wichtiges Organ oder Glied eines Menschen verstümmelt oder ein wichtiges Organ oder Glied unbrauchbar macht, einen Menschen bleibend arbeitsunfähig, gebrechlich oder geisteskrank macht, das Gesicht eines Menschen arg und bleibend entstellt; |
c | eine andere schwere Schädigung des Körpers oder der körperlichen oder geistigen Gesundheit eines Menschen verursacht. |
Les atteintes énumérées par les al. 1 et 2 de l'art. 122
![](media/link.gif)
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 122 - Mit Freiheitsstrafe von einem Jahr bis zu zehn Jahren wird bestraft, wer vorsätzlich: |
|
a | einen Menschen lebensgefährlich verletzt; |
b | den Körper, ein wichtiges Organ oder Glied eines Menschen verstümmelt oder ein wichtiges Organ oder Glied unbrauchbar macht, einen Menschen bleibend arbeitsunfähig, gebrechlich oder geisteskrank macht, das Gesicht eines Menschen arg und bleibend entstellt; |
c | eine andere schwere Schädigung des Körpers oder der körperlichen oder geistigen Gesundheit eines Menschen verursacht. |
Afin de déterminer si la lésion est grave, il faut procéder à une appréciation globale: plusieurs atteintes, dont chacune d'elles est insuffisante en soi, peuvent contribuer à former un tout constituant une lésion grave. Il faut tenir compte d'une combinaison de critères liés à l'importance des souffrances endurées, à la complexité et à la longueur du traitement (multiplicité d'interventions chirurgicales, etc.), à la durée de la guérison, respectivement de l'arrêt de travail, ouencore à l'impact sur la qualité de vie en général (arrêts 6B 1003/2018 du 18 décembre 2018 consid. 1.2.4; 6B 447/2014 précité consid. 3.2.1; 6B 675/2013 du 9 janvier 2014 consid. 3.2.1).
5.2. En l'occurrence, l'autorité précédente a retenu que les coups portés par les recourants à l'intimé avaient mis en cause le fonctionnement de ses yeux. Cette atteinte était importante et durable, voire permanente. Une telle atteinte devait être qualifiée de lésions corporelles graves. Se déclarant convaincue par l'appréciation des spécialistes qui avaient examiné l'intimé, l'autorité précédente a de plus constaté que les limitations fonctionnelles professionnelles relatives aux seules séquelles ophtalmologiques du traumatisme subi le 30 mars 2012 s'élevaient à 30% et qu'aucune mesure médicale n'était de nature à pouvoir les réduire. L'atteinte à la santé causée par l'attaque était ainsi responsable d'une incapacité de gain de 30%, de sorte qu'ici aussi la qualification de lésions corporelles graves s'imposait.
5.3. A l'encontre de cette appréciation, les recourants invoquent le rapport médical du Dr H.________ du 25 avril 2015. Selon ce médecin, mandaté par l'office d'assurance invalidité, l'examen ophtalmologique de l'intimé révélait une acuité visuelle de 100% à droit avec correction et de 100% à gauche sans correction et aucune limitation de la mobilité oculaire droite " ce qui est incompatible avec les plaintes de diplopie (vision double) dans les regards excentrés ". Le recourant invoque également des constatations similaires de la Dresse I.________ s'agissant de l'acuité de l'intimé.
En l'espèce, l'autorité précédente n'a pas fondé la qualification de lésions corporelles graves sur un problème d'acuité visuel de l'intimé à la suite des coups qui lui ont été portés par les recourants, pas plus que sur la persistance au jour du jugement du trouble de diploplie (selon Le Petit Larousse: trouble de la vue qui fait voir en double les objets) constaté par les spécialistes depuis 2012 et le 4 mai 2015 encore par le Dr J.________. Le grief est vain.
5.4. En l'occurrence, il ressort des faits constatés par l'autorité précédente que les coups portés par les recourants à l'intimé lui ont causé, selon rapport établi le jour même du passage à tabac, une hémorragie sous-conjonctivale, une diplopie dans toutes les directions et des dermabrasions multiples du dos. L'intimé a en outre subi des fractures des os du nez, de la paroi nasale, du plancher de l'orbite droit avec un trait de fracture au niveau infra-orbitaire ainsi qu'une fracture du plancher du sinus frontal droit. En septembre 2012, l'intimé souffrait toujours d'une diplopie binoculaire dans tous les regards. Le 5 avril 2012, le Dr J.________, spécialiste FMH en chirurgie maxilo-faciale, a procédé à une révision et plastie du plancher orbitaire droit avec une grille préformée, ainsi qu'à une réduction de la fracture nasale. L'examen clinique révélait toutefois un visage asymétrique avec une déviation nasale post-traumatique vers la gauche, une tuméfaction et un hématome périorbitaire droit. L'intimé se plaignait alors de fatigue, de céphalées et de troubles de la concentration. Le 4 mai 2015, le Dr J.________ constatait encore une diplopie des regards extrêmes mais également une hypoesthésie. Cette dernière atteinte - que
les recourants passent totalement sous silence - correspond selon Le Petit Larousse à une exagération de la sensibilité, tendant à transformer les sensations ordinaires en sensations douloureuses. Dans son rapport du 25 avril 2015, le Dr H.________ a attesté, outre ce qui précède (cf. consid. 5.3 ci-dessus) qu'il persistait une hypoesthésie. Il était ainsi pour lui évident que l'intimé souffrait de séquelles psychologiques, voire psychiatriques du fait de l'agression, qu'il était limité dans ses fonctions professionnelles du fait des séquelles ophtalmologiques du traumatisme subi le 30 mars 2012 à hauteur de 30% et qu'aucun traitement n'était de nature à les réduire. Ce dernier constat était partagé par la Dresse K.________ dans son rapport à l'Office AI du 28 avril 2015. Quant au Service médical régional Rhône, il a estimé, le 30 juin 2015 encore, que l'apprentissage d'informaticien proposé à l'intimé, qui nécessitait une vision binoculaire et une bonne adaptation aux changements de luminosité était définitivement condamné. En effet cette formation ne respectait pas les limitations fonctionnelles ophtalmologiques de l'intimé. Par ailleurs, l'incapacité totale de travail durable, attestée depuis le 29 septembre 2014, était
médicalement justifiée.
Au vu de ces constats médicaux, que l'autorité précédente a estimé convaincants, et même sans tenir compte des autres conséquences du passage à tabac subi par l'intimé, l'atteinte à son système visuel, notamment l'hypoesthésie constatée, et les conséquences en découlant, durablement, pour sa capacité de travail et son bien-être, constitue une atteinte qui ne peut qu'être qualifiée de lésions corporelles graves au sens de l'art. 122 ch. 2
![](media/link.gif)
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 122 - Mit Freiheitsstrafe von einem Jahr bis zu zehn Jahren wird bestraft, wer vorsätzlich: |
|
a | einen Menschen lebensgefährlich verletzt; |
b | den Körper, ein wichtiges Organ oder Glied eines Menschen verstümmelt oder ein wichtiges Organ oder Glied unbrauchbar macht, einen Menschen bleibend arbeitsunfähig, gebrechlich oder geisteskrank macht, das Gesicht eines Menschen arg und bleibend entstellt; |
c | eine andere schwere Schädigung des Körpers oder der körperlichen oder geistigen Gesundheit eines Menschen verursacht. |
5.5. Le recourant Y.________ fait valoir que lors des faits l'intimé exerçait l'activité de menuisier et non d'informaticien. Rien n'indiquerait que son incapacité de travail aurait été de 30% s'il avait pu maintenir cette activité de menuisier. Pour ce motif également, la lésion ne pouvait être qualifiée de grave. Le recourant X.________ invoque quant à lui " les nombreux problèmes de santé " (recours, p. 17) dont aurait souffert l'intimé avant mars 2012 et qui l'auraient obligé à résilier ses rapports de travail auprès de son employeur. L'Office AI s'était par ailleurs prononcé en faveur d'une mesure de réinsertion professionnelle et l'intimé aurait fait preuve d'une certaine nonchalance.
En l'espèce, l'intimé présentait déjà une incapacité d'exercer son travail de menuisier, du fait de douleurs de la colonne vertébrale et de l'épaule droite, au 14 juin 2011. Des limitations fonctionnelles avaient déjà été admises en 2011 à cet égard. Fin 2011, tant l'assurance perte de gain de son employeur que le Service médical régional Rhône puis l'Office cantonal AI ont considéré que l'intimé pouvait exercer une activité adaptée à temps complet, soit une autre activité que celle de menuisier. La question de savoir si après l'atteinte il aurait pu, non pas exercer la profession d'informaticien qui lui avait été proposée dans le cadre de mesures de réinsertion, mais celle de menuisier ne se posait donc plus.
Pour le surplus, les problèmes de santé dont souffrait l'intimé avant son passage à tabac (douleur à la colonne vertébrale et à l'épaule droite) et ceux mis en évidence en automne 2014 (carcinome adénoïde kystique de la glande salivaire sous-mandibulaire droite) sont totalement distincts des atteintes causées par les recourants et de leurs conséquences, touchant principalement au système visuel de l'intimé. Ils ne sont pas propres à remettre en question la qualification à donner à dite atteinte.
6.
Les recourants se plaignent de la quotité des peines prononcées à leur encontre, invoquant une violation des art. 47
![](media/link.gif)
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 47 - 1 Das Gericht misst die Strafe nach dem Verschulden des Täters zu. Es berücksichtigt das Vorleben und die persönlichen Verhältnisse sowie die Wirkung der Strafe auf das Leben des Täters. |
|
1 | Das Gericht misst die Strafe nach dem Verschulden des Täters zu. Es berücksichtigt das Vorleben und die persönlichen Verhältnisse sowie die Wirkung der Strafe auf das Leben des Täters. |
2 | Das Verschulden wird nach der Schwere der Verletzung oder Gefährdung des betroffenen Rechtsguts, nach der Verwerflichkeit des Handelns, den Beweggründen und Zielen des Täters sowie danach bestimmt, wie weit der Täter nach den inneren und äusseren Umständen in der Lage war, die Gefährdung oder Verletzung zu vermeiden. |
![](media/link.gif)
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 48 - Das Gericht mildert die Strafe, wenn: |
|
a | der Täter gehandelt hat: |
a1 | aus achtenswerten Beweggründen, |
a2 | in schwerer Bedrängnis, |
a3 | unter dem Eindruck einer schweren Drohung, |
a4 | auf Veranlassung einer Person, der er Gehorsam schuldet oder von der er abhängig ist; |
b | der Täter durch das Verhalten der verletzten Person ernsthaft in Versuchung geführt worden ist; |
c | der Täter in einer nach den Umständen entschuldbaren heftigen Gemütsbewegung oder unter grosser seelischer Belastung gehandelt hat; |
d | der Täter aufrichtige Reue betätigt, namentlich den Schaden, soweit es ihm zuzumuten war, ersetzt hat; |
e | das Strafbedürfnis in Anbetracht der seit der Tat verstrichenen Zeit deutlich vermindert ist und der Täter sich in dieser Zeit wohl verhalten hat. |
6.1. Le juge fixe la peine d'après la culpabilité de l'auteur (art. 47
![](media/link.gif)
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 47 - 1 Das Gericht misst die Strafe nach dem Verschulden des Täters zu. Es berücksichtigt das Vorleben und die persönlichen Verhältnisse sowie die Wirkung der Strafe auf das Leben des Täters. |
|
1 | Das Gericht misst die Strafe nach dem Verschulden des Täters zu. Es berücksichtigt das Vorleben und die persönlichen Verhältnisse sowie die Wirkung der Strafe auf das Leben des Täters. |
2 | Das Verschulden wird nach der Schwere der Verletzung oder Gefährdung des betroffenen Rechtsguts, nach der Verwerflichkeit des Handelns, den Beweggründen und Zielen des Täters sowie danach bestimmt, wie weit der Täter nach den inneren und äusseren Umständen in der Lage war, die Gefährdung oder Verletzung zu vermeiden. |
Aux termes de l'art. 48 let. d
![](media/link.gif)
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 48 - Das Gericht mildert die Strafe, wenn: |
|
a | der Täter gehandelt hat: |
a1 | aus achtenswerten Beweggründen, |
a2 | in schwerer Bedrängnis, |
a3 | unter dem Eindruck einer schweren Drohung, |
a4 | auf Veranlassung einer Person, der er Gehorsam schuldet oder von der er abhängig ist; |
b | der Täter durch das Verhalten der verletzten Person ernsthaft in Versuchung geführt worden ist; |
c | der Täter in einer nach den Umständen entschuldbaren heftigen Gemütsbewegung oder unter grosser seelischer Belastung gehandelt hat; |
d | der Täter aufrichtige Reue betätigt, namentlich den Schaden, soweit es ihm zuzumuten war, ersetzt hat; |
e | das Strafbedürfnis in Anbetracht der seit der Tat verstrichenen Zeit deutlich vermindert ist und der Täter sich in dieser Zeit wohl verhalten hat. |
Le juge dispose d'un large pouvoir d'appréciation dans la fixation de la peine. Le Tribunal fédéral n'intervient que lorsque l'autorité cantonale a fixé une peine en dehors du cadre légal, si elle s'est fondée sur des critères étrangers à l'art. 47
![](media/link.gif)
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 47 - 1 Das Gericht misst die Strafe nach dem Verschulden des Täters zu. Es berücksichtigt das Vorleben und die persönlichen Verhältnisse sowie die Wirkung der Strafe auf das Leben des Täters. |
|
1 | Das Gericht misst die Strafe nach dem Verschulden des Täters zu. Es berücksichtigt das Vorleben und die persönlichen Verhältnisse sowie die Wirkung der Strafe auf das Leben des Täters. |
2 | Das Verschulden wird nach der Schwere der Verletzung oder Gefährdung des betroffenen Rechtsguts, nach der Verwerflichkeit des Handelns, den Beweggründen und Zielen des Täters sowie danach bestimmt, wie weit der Täter nach den inneren und äusseren Umständen in der Lage war, die Gefährdung oder Verletzung zu vermeiden. |
6.2. L'autorité précédente a dûment motivé les peines prononcées. On peut s'y référer (cf. jugement entrepris, p. 41 à 47).
6.3. Le recourant X.________ conteste la peine privative de liberté de douze mois et semble-t-il, la peine pécuniaire de 50 jours-amende, à 10 fr. le jour, prononcées à son encontre.
6.3.1. Il reproche tout d'abord à l'autorité précédente de ne pas avoir retenu la circonstance atténuante du repentir sincère. Il invoque avoir initié des thérapies pour soigner sa dépendance à l'alcool après s'être rendu compte de la gravité de ses actes. Il fait également valoir le versement de sommes à ses victimes et les regrets exprimés.
Les faits que le recourant invoque sur la manière dont il a réuni les sommes versées, dès lors qu'ils ne résultent pas du jugement entrepris sans que le recourant ne soulève de grief d'arbitraire, sont irrecevables (art. 105 al. 1
![](media/link.gif)
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 105 Massgebender Sachverhalt - 1 Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
|
1 | Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
2 | Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht. |
3 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so ist das Bundesgericht nicht an die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz gebunden.96 |
![](media/link.gif)
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 106 Rechtsanwendung - 1 Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
|
1 | Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
2 | Es prüft die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist. |
Alors qu'il a agressé sévèrement deux personnes en 2012, le recourant n'a commencé à lutter contre sa dépendance à l'alcool qu'en 2015. Cette entreprise n'a en outre rien de spontanée, comme le recourant tente de le faire croire, le service de la circulation routière, qui lui avait retiré son permis, l'y ayant astreint pour être à nouveau autorisé à conduire. En automne 2018, dès la restitution de son permis de conduire, le recourant a d'ailleurs interrompu son traitement. Rien ne permet au demeurant de penser, au vu des faits constatés par l'autorité précédente sur lesquels le recourant ne se plaint pas d'arbitraire, que ce traitement aurait porté sur la violence dont le recourant avait fait preuve. Le suivi d'un traitement dans ces conditions ne saurait permettre au recourant de se prévaloir de la circonstance du repentir sincère.
Au surplus, cette circonstance présuppose à tout le moins que l'auteur des actes reconnaisse ces derniers (arrêt 6B 445/2016 du 5 juillet 2017 consid. 6.4.2). Or, lors de l'audience d'appel encore, le recourant X.________ a invoqué que B.________ lui avait asséné un coup de poing avant qu'il ne le frappe - ce qui n'était pas le cas -, nié avoir frappé l'intimé alors qu'il était à terre - ce qui est également faux - et affirmé n'avoir pas frappé G.________ - affirmation également erronée. Dans ces circonstances, l'autorité précédente n'a pas violé l'art. 48 let. d
![](media/link.gif)
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 48 - Das Gericht mildert die Strafe, wenn: |
|
a | der Täter gehandelt hat: |
a1 | aus achtenswerten Beweggründen, |
a2 | in schwerer Bedrängnis, |
a3 | unter dem Eindruck einer schweren Drohung, |
a4 | auf Veranlassung einer Person, der er Gehorsam schuldet oder von der er abhängig ist; |
b | der Täter durch das Verhalten der verletzten Person ernsthaft in Versuchung geführt worden ist; |
c | der Täter in einer nach den Umständen entschuldbaren heftigen Gemütsbewegung oder unter grosser seelischer Belastung gehandelt hat; |
d | der Täter aufrichtige Reue betätigt, namentlich den Schaden, soweit es ihm zuzumuten war, ersetzt hat; |
e | das Strafbedürfnis in Anbetracht der seit der Tat verstrichenen Zeit deutlich vermindert ist und der Täter sich in dieser Zeit wohl verhalten hat. |
6.3.2. Le recourant mentionne la circonstance atténuante prévue par l'art. 48e
![](media/link.gif)
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 48 - Das Gericht mildert die Strafe, wenn: |
|
a | der Täter gehandelt hat: |
a1 | aus achtenswerten Beweggründen, |
a2 | in schwerer Bedrängnis, |
a3 | unter dem Eindruck einer schweren Drohung, |
a4 | auf Veranlassung einer Person, der er Gehorsam schuldet oder von der er abhängig ist; |
b | der Täter durch das Verhalten der verletzten Person ernsthaft in Versuchung geführt worden ist; |
c | der Täter in einer nach den Umständen entschuldbaren heftigen Gemütsbewegung oder unter grosser seelischer Belastung gehandelt hat; |
d | der Täter aufrichtige Reue betätigt, namentlich den Schaden, soweit es ihm zuzumuten war, ersetzt hat; |
e | das Strafbedürfnis in Anbetracht der seit der Tat verstrichenen Zeit deutlich vermindert ist und der Täter sich in dieser Zeit wohl verhalten hat. |
6.3.3. Le recourant X.________ invoque pour le surplus une violation de l'art. 47
![](media/link.gif)
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 47 - 1 Das Gericht misst die Strafe nach dem Verschulden des Täters zu. Es berücksichtigt das Vorleben und die persönlichen Verhältnisse sowie die Wirkung der Strafe auf das Leben des Täters. |
|
1 | Das Gericht misst die Strafe nach dem Verschulden des Täters zu. Es berücksichtigt das Vorleben und die persönlichen Verhältnisse sowie die Wirkung der Strafe auf das Leben des Täters. |
2 | Das Verschulden wird nach der Schwere der Verletzung oder Gefährdung des betroffenen Rechtsguts, nach der Verwerflichkeit des Handelns, den Beweggründen und Zielen des Täters sowie danach bestimmt, wie weit der Täter nach den inneren und äusseren Umständen in der Lage war, die Gefährdung oder Verletzung zu vermeiden. |
Il reproche à l'autorité précédente d'avoir omis d'analyser les circonstances atténuantes en sa faveur, estimant qu'il ne ressort aucunement du jugement attaqué une quelconque prise en compte de ces éléments. Il invoque à cet égard la naissance de sa fille en 2017, l'effet de la peine sur son travail et sur ses liens sociaux, le fait qu'il a entièrement dédommagé ses victimes. Il fait également valoir avoir entrepris de son propre chef un traitement afin de résoudre ses problèmes de dépendance à l'alcool.
Pour les motifs exposés ci-dessus, le suivi d'un traitement n'est pas propre à imposer une qualification moins sévère de la faute du recourant et partant une peine plus clémente. Pour le reste, la simple lecture du jugement attaqué permet de constater que les autres éléments exposés ci-dessus ont été dûment examinés dans le cadre de la fixation de la peine (jugement attaqué, p. 45-46). Rien ne permet de retenir qu'ils l'auraient été en violation de l'art. 47
![](media/link.gif)
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 47 - 1 Das Gericht misst die Strafe nach dem Verschulden des Täters zu. Es berücksichtigt das Vorleben und die persönlichen Verhältnisse sowie die Wirkung der Strafe auf das Leben des Täters. |
|
1 | Das Gericht misst die Strafe nach dem Verschulden des Täters zu. Es berücksichtigt das Vorleben und die persönlichen Verhältnisse sowie die Wirkung der Strafe auf das Leben des Täters. |
2 | Das Verschulden wird nach der Schwere der Verletzung oder Gefährdung des betroffenen Rechtsguts, nach der Verwerflichkeit des Handelns, den Beweggründen und Zielen des Täters sowie danach bestimmt, wie weit der Täter nach den inneren und äusseren Umständen in der Lage war, die Gefährdung oder Verletzung zu vermeiden. |
Enfin, le recourant invoque " divers rapports médicaux ainsi que la restitution de son permis de conduire le 15 octobre 2018 ". Tel que motivée, une telle allégation est impropre à fonder le grief de violation de l'art. 47
![](media/link.gif)
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 47 - 1 Das Gericht misst die Strafe nach dem Verschulden des Täters zu. Es berücksichtigt das Vorleben und die persönlichen Verhältnisse sowie die Wirkung der Strafe auf das Leben des Täters. |
|
1 | Das Gericht misst die Strafe nach dem Verschulden des Täters zu. Es berücksichtigt das Vorleben und die persönlichen Verhältnisse sowie die Wirkung der Strafe auf das Leben des Täters. |
2 | Das Verschulden wird nach der Schwere der Verletzung oder Gefährdung des betroffenen Rechtsguts, nach der Verwerflichkeit des Handelns, den Beweggründen und Zielen des Täters sowie danach bestimmt, wie weit der Täter nach den inneren und äusseren Umständen in der Lage war, die Gefährdung oder Verletzung zu vermeiden. |
6.4. Le recourant Y.________ conteste la peine privative de liberté de huit mois prononcée à son encontre.
6.4.1. Il reproche également à l'autorité précédente de ne pas l'avoir mis au bénéfice du repentir sincère.
Il ressort du jugement entrepris que le recourant Y.________ a soutenu jusqu'au débat d'appel que l'arrachement d'un os et d'un tendon de la main de B.________ devait être imputé au coup de poing initial que celui-ci aurait porté au recourant X.________. Or l'autorité précédente a considéré que cette victime n'avait jamais attaqué les recourants. Le recourant Y.________ a également invoqué que son intervention, consistant à jeter à terre B.________ si fort qu'il perde conscience, visait à apaiser la querelle. Tel n'était pas le cas. Enfin s'agissant de l'intimé, il a fait valoir dans sa déclaration d'appel à n'être condamné que pour voies de fait pour des dermabrasions au dos causées à cette victime. Ces éléments démontraient que le recourant Y.________ ne reconnaissait pas son implication dans les faits survenus et la gravité de ceux-ci. Cela excluait que la circonstance atténuante du repentir sincère puisse lui profiter. Le versement d'argent à l'intimé la veille de l'audience d'appel, les prétendus et non constatés efforts fournis par ce recourant pour réunir cet argent, et les excuses formulées ne suffisent pas à justifier qu'il soit mis au bénéfice de cette circonstance atténuante.
6.4.2. Le recourant Y.________ invoque en outre une violation de l'art. 47
![](media/link.gif)
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 47 - 1 Das Gericht misst die Strafe nach dem Verschulden des Täters zu. Es berücksichtigt das Vorleben und die persönlichen Verhältnisse sowie die Wirkung der Strafe auf das Leben des Täters. |
|
1 | Das Gericht misst die Strafe nach dem Verschulden des Täters zu. Es berücksichtigt das Vorleben und die persönlichen Verhältnisse sowie die Wirkung der Strafe auf das Leben des Täters. |
2 | Das Verschulden wird nach der Schwere der Verletzung oder Gefährdung des betroffenen Rechtsguts, nach der Verwerflichkeit des Handelns, den Beweggründen und Zielen des Täters sowie danach bestimmt, wie weit der Täter nach den inneren und äusseren Umständen in der Lage war, die Gefährdung oder Verletzung zu vermeiden. |
A l'appui de celle-ci, il fait valoir qu'il avait modifié ses conclusions d'appel et admis en appel tous les faits qui lui étaient reprochés. Au vu de ce qui précè de (cf. supra consid. 6.4.1), tel n'est pas le cas. Le grief est infondé.
Le recourant fait valoir s'être excusé et s'en vouloir. Il invoque la lettre de L.________, président de l'association M.________, écrite un mois avant l'audience d'appel, et celle de son épouse, dans lesquelles ceux-ci indiquaient que le recourant s'en voulait et était un homme changé. Il allègue que ces éléments interdisaient de retenir une faute subjectivement grave et de le condamner lourdement.
En l'occurrence l'autorité précédente a pris en considération que le recourant s'était excusé. Elle a toutefois souligné que celui-ci avait néanmoins persisté à minimiser ses actes et tenté de charger B.________, ce qui révélait un manque particulier de scrupules. S'agissant des actes commis au préjudice de l'intimé, le recourant avait admis aux débats d'appel seulement, la qualification de lésions corporelles simples, uniquement. Force est ainsi de constater que ses excuses et son changement d'attitude avaient une portée toute relative.
Le recourant Y.________ invoque sa situation personnelle, soit son jeune âge au moment des agressions et le fait qu'il avait consulté un psychiatre dès le mois de juin 2012 pour surmonter ses angoisses liées à son enfant et l'aider à calmer ses nerfs. Ces éléments ont été pris en compte dans la fixation de la quotité de la peine (cf. jugement attaqué, p. 42). On ne voit pas en quoi ils auraient justifié d'imputer au recourant une faute moins grave, le suivi psychiatrique n'étant au demeurant pas dicté par la prise de conscience de la gravité des faits commis, mais par le désir du recourant d'apaiser ses angoisses.
Au vu de ces éléments, mais également de la gratuité de la violence dont il a fait preuve, de manière répétée, envers ses victimes, les éléments qui précèdent n'imposaient pas de retenir que la faute subjective du recourant Y.________ n'ait pas été très grave et ne justifiait pas la peine prononcée. Le grief de violation de l'art. 47
![](media/link.gif)
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 47 - 1 Das Gericht misst die Strafe nach dem Verschulden des Täters zu. Es berücksichtigt das Vorleben und die persönlichen Verhältnisse sowie die Wirkung der Strafe auf das Leben des Täters. |
|
1 | Das Gericht misst die Strafe nach dem Verschulden des Täters zu. Es berücksichtigt das Vorleben und die persönlichen Verhältnisse sowie die Wirkung der Strafe auf das Leben des Täters. |
2 | Das Verschulden wird nach der Schwere der Verletzung oder Gefährdung des betroffenen Rechtsguts, nach der Verwerflichkeit des Handelns, den Beweggründen und Zielen des Täters sowie danach bestimmt, wie weit der Täter nach den inneren und äusseren Umständen in der Lage war, die Gefährdung oder Verletzung zu vermeiden. |
7.
Les recourants se plaignent tous deux du refus du sursis total. Le recourant Y.________ conclut à titre subsidiaire à l'octroi du sursis partiel.
7.1.
7.1.1. Aux termes de l'art. 42 al. 1
![](media/link.gif)
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 42 - 1 Das Gericht schiebt den Vollzug einer Geldstrafe oder einer Freiheitsstrafe von höchstens zwei Jahren in der Regel auf, wenn eine unbedingte Strafe nicht notwendig erscheint, um den Täter von der Begehung weiterer Verbrechen oder Vergehen abzuhalten.33 |
|
1 | Das Gericht schiebt den Vollzug einer Geldstrafe oder einer Freiheitsstrafe von höchstens zwei Jahren in der Regel auf, wenn eine unbedingte Strafe nicht notwendig erscheint, um den Täter von der Begehung weiterer Verbrechen oder Vergehen abzuhalten.33 |
2 | Wurde der Täter innerhalb der letzten fünf Jahre vor der Tat zu einer bedingten oder unbedingten Freiheitsstrafe von mehr als sechs Monaten verurteilt, so ist der Aufschub nur zulässig, wenn besonders günstige Umstände vorliegen.34 |
3 | Die Gewährung des bedingten Strafvollzuges kann auch verweigert werden, wenn der Täter eine zumutbare Schadenbehebung unterlassen hat. |
4 | Eine bedingte Strafe kann mit einer Busse nach Artikel 106 verbunden werden.35 |
L'art. 42
![](media/link.gif)
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 42 - 1 Das Gericht schiebt den Vollzug einer Geldstrafe oder einer Freiheitsstrafe von höchstens zwei Jahren in der Regel auf, wenn eine unbedingte Strafe nicht notwendig erscheint, um den Täter von der Begehung weiterer Verbrechen oder Vergehen abzuhalten.33 |
|
1 | Das Gericht schiebt den Vollzug einer Geldstrafe oder einer Freiheitsstrafe von höchstens zwei Jahren in der Regel auf, wenn eine unbedingte Strafe nicht notwendig erscheint, um den Täter von der Begehung weiterer Verbrechen oder Vergehen abzuhalten.33 |
2 | Wurde der Täter innerhalb der letzten fünf Jahre vor der Tat zu einer bedingten oder unbedingten Freiheitsstrafe von mehr als sechs Monaten verurteilt, so ist der Aufschub nur zulässig, wenn besonders günstige Umstände vorliegen.34 |
3 | Die Gewährung des bedingten Strafvollzuges kann auch verweigert werden, wenn der Täter eine zumutbare Schadenbehebung unterlassen hat. |
4 | Eine bedingte Strafe kann mit einer Busse nach Artikel 106 verbunden werden.35 |
![](media/link.gif)
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 42 - 1 Das Gericht schiebt den Vollzug einer Geldstrafe oder einer Freiheitsstrafe von höchstens zwei Jahren in der Regel auf, wenn eine unbedingte Strafe nicht notwendig erscheint, um den Täter von der Begehung weiterer Verbrechen oder Vergehen abzuhalten.33 |
|
1 | Das Gericht schiebt den Vollzug einer Geldstrafe oder einer Freiheitsstrafe von höchstens zwei Jahren in der Regel auf, wenn eine unbedingte Strafe nicht notwendig erscheint, um den Täter von der Begehung weiterer Verbrechen oder Vergehen abzuhalten.33 |
2 | Wurde der Täter innerhalb der letzten fünf Jahre vor der Tat zu einer bedingten oder unbedingten Freiheitsstrafe von mehr als sechs Monaten verurteilt, so ist der Aufschub nur zulässig, wenn besonders günstige Umstände vorliegen.34 |
3 | Die Gewährung des bedingten Strafvollzuges kann auch verweigert werden, wenn der Täter eine zumutbare Schadenbehebung unterlassen hat. |
4 | Eine bedingte Strafe kann mit einer Busse nach Artikel 106 verbunden werden.35 |
En l'espèce, l'application de l'ancien ou du nouveau droit ne conduit pas à un résultat différent pour aucun des recourants. Partant, une application de l'art. 42 al. 1
![](media/link.gif)
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 42 - 1 Das Gericht schiebt den Vollzug einer Geldstrafe oder einer Freiheitsstrafe von höchstens zwei Jahren in der Regel auf, wenn eine unbedingte Strafe nicht notwendig erscheint, um den Täter von der Begehung weiterer Verbrechen oder Vergehen abzuhalten.33 |
|
1 | Das Gericht schiebt den Vollzug einer Geldstrafe oder einer Freiheitsstrafe von höchstens zwei Jahren in der Regel auf, wenn eine unbedingte Strafe nicht notwendig erscheint, um den Täter von der Begehung weiterer Verbrechen oder Vergehen abzuhalten.33 |
2 | Wurde der Täter innerhalb der letzten fünf Jahre vor der Tat zu einer bedingten oder unbedingten Freiheitsstrafe von mehr als sechs Monaten verurteilt, so ist der Aufschub nur zulässig, wenn besonders günstige Umstände vorliegen.34 |
3 | Die Gewährung des bedingten Strafvollzuges kann auch verweigert werden, wenn der Täter eine zumutbare Schadenbehebung unterlassen hat. |
4 | Eine bedingte Strafe kann mit einer Busse nach Artikel 106 verbunden werden.35 |
![](media/link.gif)
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 42 - 1 Das Gericht schiebt den Vollzug einer Geldstrafe oder einer Freiheitsstrafe von höchstens zwei Jahren in der Regel auf, wenn eine unbedingte Strafe nicht notwendig erscheint, um den Täter von der Begehung weiterer Verbrechen oder Vergehen abzuhalten.33 |
|
1 | Das Gericht schiebt den Vollzug einer Geldstrafe oder einer Freiheitsstrafe von höchstens zwei Jahren in der Regel auf, wenn eine unbedingte Strafe nicht notwendig erscheint, um den Täter von der Begehung weiterer Verbrechen oder Vergehen abzuhalten.33 |
2 | Wurde der Täter innerhalb der letzten fünf Jahre vor der Tat zu einer bedingten oder unbedingten Freiheitsstrafe von mehr als sechs Monaten verurteilt, so ist der Aufschub nur zulässig, wenn besonders günstige Umstände vorliegen.34 |
3 | Die Gewährung des bedingten Strafvollzuges kann auch verweigert werden, wenn der Täter eine zumutbare Schadenbehebung unterlassen hat. |
4 | Eine bedingte Strafe kann mit einer Busse nach Artikel 106 verbunden werden.35 |
![](media/link.gif)
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 2 - 1 Nach diesem Gesetze wird beurteilt, wer nach dessen Inkrafttreten ein Verbrechen oder Vergehen begeht. |
|
1 | Nach diesem Gesetze wird beurteilt, wer nach dessen Inkrafttreten ein Verbrechen oder Vergehen begeht. |
2 | Hat der Täter ein Verbrechen oder Vergehen vor Inkrafttreten dieses Gesetzes begangen, erfolgt die Beurteilung aber erst nachher, so ist dieses Gesetz anzuwenden, wenn es für ihn das mildere ist. |
7.1.2. Le sursis est la règle dont on ne peut s'écarter qu'en présence d'un pronostic défavorable. Il prime en cas d'incertitude (cf. ATF 135 IV 180 consid. 2.1 p. 185 s. et les références citées).
Pour formuler un pronostic sur l'amendement de l'auteur au sens de l'art. 42
![](media/link.gif)
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 42 - 1 Das Gericht schiebt den Vollzug einer Geldstrafe oder einer Freiheitsstrafe von höchstens zwei Jahren in der Regel auf, wenn eine unbedingte Strafe nicht notwendig erscheint, um den Täter von der Begehung weiterer Verbrechen oder Vergehen abzuhalten.33 |
|
1 | Das Gericht schiebt den Vollzug einer Geldstrafe oder einer Freiheitsstrafe von höchstens zwei Jahren in der Regel auf, wenn eine unbedingte Strafe nicht notwendig erscheint, um den Täter von der Begehung weiterer Verbrechen oder Vergehen abzuhalten.33 |
2 | Wurde der Täter innerhalb der letzten fünf Jahre vor der Tat zu einer bedingten oder unbedingten Freiheitsstrafe von mehr als sechs Monaten verurteilt, so ist der Aufschub nur zulässig, wenn besonders günstige Umstände vorliegen.34 |
3 | Die Gewährung des bedingten Strafvollzuges kann auch verweigert werden, wenn der Täter eine zumutbare Schadenbehebung unterlassen hat. |
4 | Eine bedingte Strafe kann mit einer Busse nach Artikel 106 verbunden werden.35 |
7.1.3. Aux termes de l'art. 43
![](media/link.gif)
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 43 - 1 Das Gericht kann den Vollzug einer Freiheitsstrafe von mindestens einem Jahr und höchstens drei Jahren teilweise aufschieben, wenn dies notwendig ist, um dem Verschulden des Täters genügend Rechnung zu tragen.37 |
|
1 | Das Gericht kann den Vollzug einer Freiheitsstrafe von mindestens einem Jahr und höchstens drei Jahren teilweise aufschieben, wenn dies notwendig ist, um dem Verschulden des Täters genügend Rechnung zu tragen.37 |
2 | Der unbedingt vollziehbare Teil darf die Hälfte der Strafe nicht übersteigen. |
3 | Sowohl der aufgeschobene wie auch der zu vollziehende Teil müssen mindestens sechs Monate betragen.38 Die Bestimmungen über die Gewährung der bedingten Entlassung (Art. 86) sind auf den unbedingt zu vollziehenden Teil nicht anwendbar. |
Un pronostic défavorable exclut tant le sursis partiel que le sursis total (ATF 144 IV 277 consid. 3.1.1 p. 280).
7.2.
7.2.1. S'agissant du recourant X.________, condamné à une peine privative de liberté de douze mois, l'autorité précédente a relevé la brutalité des actes qui lui étaient reprochés dans la présente procédure. Elle a souligné que ce recourant avait réitéré des atteintes à l'intégrité corporelle, gratuites, malgré l'instruction pénale ouverte contre lui pour les premiers actes commis en mars 2012 et malgré les prononcés du ministère public des 11 mars 2014, 4 septembre 2013 et 20 mars 2014. Certes les biens juridiques protégés ne se confondaient pas, leur disparité n'était toutefois pas suffisante pour compenser le risque de récidive que les infractions sanctionnées (par trois fois conduite en état d'incapacité qualifiée; entrave aux mesures de constatation de l'incapacité de conduire; violation des obligations en cas d'accident; vol d'usage; conduite sans autorisation) révélaient. Il n'existait de plus aucun indice d'une prise de conscience par ce recourant de la gravité de ses actes: les dédommagements versés à ses victimes l'avaient été quelques jours avant les débats d'appel et relevaient ainsi d'une stratégie de défense. Quant à ses excuses, le recourant en avait certes formulées. Il n'avait toutefois pas cessé de minimiser ses
actes, accusant jusqu'au débat d'appel B.________ de l'avoir frappé en premier, niant avoir frappé l'intimé au sol et avoir donné un coup de poing à G.________. Il avait également sollicité des investigations tendant à déterminer si la pathologie oculaire de l'intimé, malgré les certificats médicaux versés au dossier, ne pouvait pas avoir été causée par le fait que l'intimé roulait en voiture, fenêtre ouverte. Pour l'autorité précédente, l'ensemble de ces éléments ne permettaient pas d'espérer qu'une peine avec sursis suffirait à le détourner durablement de la délinquance. Le pronostic défavorable excluait dès lors que la peine privative de liberté de douze mois prononcée soit assortie du sursis complet ou partiel.
7.2.2. A l'encontre de cette appréciation, le recourant invoque avoir suivi de sa propre initiative de nombreuses thérapies qui l'ont conduit à une abstinence totale d'alcool depuis les faits.
La nature du suivi médical du recourant n'est pas constatée par le jugement entrepris, sans que le recourant ne fasse valoir d'omission arbitraire sur ce point d'une part, ni ne précise le contenu pertinent de dite thérapie pour la présente cause d'autre part. Les faits constatés permettent ainsi tout au plus de retenir que le suivi en question, qui n'avait rien de spontané, tendait pour le recourant à récupérer son permis de conduire, non à travailler sur la violence dont il avait fait preuve de manière répétée et ce même après le début dudit suivi. De plus, ce suivi n'a, au vu de ce qui précède et notamment des dénis du recourant jusqu'aux débats d'appel, aucunement fait prendre conscience à ce dernier de la gravité de ses actes et de sa responsabilité pleine et entière dans ceux-ci. L'existence d'un tel suivi ne saurait conduire à admettre un abus ou un excès du pouvoir d'appréciation de l'autorité précédente s'agissant de l'émission du pronostic pertinent pour l'application des art. 42
![](media/link.gif)
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 42 - 1 Das Gericht schiebt den Vollzug einer Geldstrafe oder einer Freiheitsstrafe von höchstens zwei Jahren in der Regel auf, wenn eine unbedingte Strafe nicht notwendig erscheint, um den Täter von der Begehung weiterer Verbrechen oder Vergehen abzuhalten.33 |
|
1 | Das Gericht schiebt den Vollzug einer Geldstrafe oder einer Freiheitsstrafe von höchstens zwei Jahren in der Regel auf, wenn eine unbedingte Strafe nicht notwendig erscheint, um den Täter von der Begehung weiterer Verbrechen oder Vergehen abzuhalten.33 |
2 | Wurde der Täter innerhalb der letzten fünf Jahre vor der Tat zu einer bedingten oder unbedingten Freiheitsstrafe von mehr als sechs Monaten verurteilt, so ist der Aufschub nur zulässig, wenn besonders günstige Umstände vorliegen.34 |
3 | Die Gewährung des bedingten Strafvollzuges kann auch verweigert werden, wenn der Täter eine zumutbare Schadenbehebung unterlassen hat. |
4 | Eine bedingte Strafe kann mit einer Busse nach Artikel 106 verbunden werden.35 |
7.2.3. Le recourant X.________ reproche également à l'autorité précédente d'avoir fait abstraction de son comportement après le jugement de première instance.
La perpétration d'autres infractions après l'ouverture de l'instruction et malgré d'autres condamnations prononcées et les dénis du recourant ont été dûment pris en compte et ce de manière appropriée. Le recourant n'invoque aucune circonstance qui aurait dû être prise en compte en sa faveur. Le grief est infondé.
7.3.
7.3.1. S'agissant du recourant Y.________, condamné à une peine privative de liberté de huit mois, l'autorité précédente a également relevé la violence inouïe déployée à l'encontre de l'intimé et l'absence totale de scrupules. Après avoir été entendu par la police s'agissant des violences commises contre B.________ et l'intimé, ce recourant avait adopté un comportement révélateur du défaut de prise de conscience de sa faute. Il était pourtant déjà suivi médicalement. Il avait ainsi certes présenté des excuses en 2017 et dédommagé l'intimé. Aux débats d'appels, il avait toutefois persisté à dire qu'il était intervenu pour séparer le recourant X.________ et B.________ et soutenu que ce dernier s'était blessé en assénant un coup au recourant X.________. Il avait également soutenu aux débats d'appel avoir frappé seul l'intimé, confirmant ainsi la déclaration du recourant X.________ et s'était ainsi efforcé consciemment d'induire l'autorité précédente en erreur. Il avait également implicitement chargé les témoins qui avaient relaté les faits commis au préjudice de l'intimé. Pareil comportement était révélateur d'un manque particulier de scrupules, qui ne permettait pas d'espérer qu'une peine avec sursis suffirait à le détourner
durablement de la délinquance. Le recourant Y.________ avait de plus banalisé les faits admis, estimant dans sa déclaration d'appel encore n'avoir commis à l'encontre de l'intimé que des voies de faits. Ces circonstances étaient propres à justifier, malgré l'absence de récidive et des déclarations écrites de sa femme et de L.________, un pronostic défavorable, qui faisait obstacle à l'octroi du sursis.
7.3.2. Le recourant invoque des constatations manifestement inexactes des faits. Il conteste avoir fait preuve d'une absence de scrupules, reprenant les éléments exposés ci-dessus et concluant que ceux-ci démontraient au contraire sa prise de conscience de la gravité de son comportement. Son argument, de nature appellatoire, n'est pas propre à démontrer l'arbitraire invoqué, pas plus qu'un abus ou un excès du pouvoir d'appréciation accordé par la loi au juge en matière d'établissement du pronostic exigé par les art. 42
![](media/link.gif)
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 42 - 1 Das Gericht schiebt den Vollzug einer Geldstrafe oder einer Freiheitsstrafe von höchstens zwei Jahren in der Regel auf, wenn eine unbedingte Strafe nicht notwendig erscheint, um den Täter von der Begehung weiterer Verbrechen oder Vergehen abzuhalten.33 |
|
1 | Das Gericht schiebt den Vollzug einer Geldstrafe oder einer Freiheitsstrafe von höchstens zwei Jahren in der Regel auf, wenn eine unbedingte Strafe nicht notwendig erscheint, um den Täter von der Begehung weiterer Verbrechen oder Vergehen abzuhalten.33 |
2 | Wurde der Täter innerhalb der letzten fünf Jahre vor der Tat zu einer bedingten oder unbedingten Freiheitsstrafe von mehr als sechs Monaten verurteilt, so ist der Aufschub nur zulässig, wenn besonders günstige Umstände vorliegen.34 |
3 | Die Gewährung des bedingten Strafvollzuges kann auch verweigert werden, wenn der Täter eine zumutbare Schadenbehebung unterlassen hat. |
4 | Eine bedingte Strafe kann mit einer Busse nach Artikel 106 verbunden werden.35 |
7.3.3. A titre subsidiaire, le recourant Y.________ réclame d'être mis au bénéfice du sursis partiel. Celui-ci était toutefois exclu vu le pronostic défavorable posé.
8.
Il résulte de ce qui précède que les recours doivent être rejetés dans la mesure où ils sont recevables.
Les conclusions du recourant Y.________ étaient dénuées de chance de succès, de sorte que l'assistance judiciaire doit lui être refusée (art. 64 al. 1
![](media/link.gif)
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 64 Unentgeltliche Rechtspflege - 1 Das Bundesgericht befreit eine Partei, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, auf Antrag von der Bezahlung der Gerichtskosten und von der Sicherstellung der Parteientschädigung, sofern ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. |
|
1 | Das Bundesgericht befreit eine Partei, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, auf Antrag von der Bezahlung der Gerichtskosten und von der Sicherstellung der Parteientschädigung, sofern ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. |
2 | Wenn es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, bestellt das Bundesgericht der Partei einen Anwalt oder eine Anwältin. Der Anwalt oder die Anwältin hat Anspruch auf eine angemessene Entschädigung aus der Gerichtskasse, soweit der Aufwand für die Vertretung nicht aus einer zugesprochenen Parteientschädigung gedeckt werden kann. |
3 | Über das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege entscheidet die Abteilung in der Besetzung mit drei Richtern oder Richterinnen. Vorbehalten bleiben Fälle, die im vereinfachten Verfahren nach Artikel 108 behandelt werden. Der Instruktionsrichter oder die Instruktionsrichterin kann die unentgeltliche Rechtspflege selbst gewähren, wenn keine Zweifel bestehen, dass die Voraussetzungen erfüllt sind. |
4 | Die Partei hat der Gerichtskasse Ersatz zu leisten, wenn sie später dazu in der Lage ist. |
![](media/link.gif)
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 66 Erhebung und Verteilung der Gerichtskosten - 1 Die Gerichtskosten werden in der Regel der unterliegenden Partei auferlegt. Wenn die Umstände es rechtfertigen, kann das Bundesgericht die Kosten anders verteilen oder darauf verzichten, Kosten zu erheben. |
|
1 | Die Gerichtskosten werden in der Regel der unterliegenden Partei auferlegt. Wenn die Umstände es rechtfertigen, kann das Bundesgericht die Kosten anders verteilen oder darauf verzichten, Kosten zu erheben. |
2 | Wird ein Fall durch Abstandserklärung oder Vergleich erledigt, so kann auf die Erhebung von Gerichtskosten ganz oder teilweise verzichtet werden. |
3 | Unnötige Kosten hat zu bezahlen, wer sie verursacht. |
4 | Dem Bund, den Kantonen und den Gemeinden sowie mit öffentlich-rechtlichen Aufgaben betrauten Organisationen dürfen in der Regel keine Gerichtskosten auferlegt werden, wenn sie in ihrem amtlichen Wirkungskreis, ohne dass es sich um ihr Vermögensinteresse handelt, das Bundesgericht in Anspruch nehmen oder wenn gegen ihre Entscheide in solchen Angelegenheiten Beschwerde geführt worden ist. |
5 | Mehrere Personen haben die ihnen gemeinsam auferlegten Gerichtskosten, wenn nichts anderes bestimmt ist, zu gleichen Teilen und unter solidarischer Haftung zu tragen. |
![](media/link.gif)
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 65 Gerichtskosten - 1 Die Gerichtskosten bestehen in der Gerichtsgebühr, der Gebühr für das Kopieren von Rechtsschriften, den Auslagen für Übersetzungen, ausgenommen solche zwischen Amtssprachen, und den Entschädigungen für Sachverständige sowie für Zeugen und Zeuginnen. |
|
1 | Die Gerichtskosten bestehen in der Gerichtsgebühr, der Gebühr für das Kopieren von Rechtsschriften, den Auslagen für Übersetzungen, ausgenommen solche zwischen Amtssprachen, und den Entschädigungen für Sachverständige sowie für Zeugen und Zeuginnen. |
2 | Die Gerichtsgebühr richtet sich nach Streitwert, Umfang und Schwierigkeit der Sache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. |
3 | Sie beträgt in der Regel: |
a | in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 200-5000 Franken; |
b | in den übrigen Streitigkeiten 200-100 000 Franken. |
4 | Sie beträgt 200-1000 Franken und wird nicht nach dem Streitwert bemessen in Streitigkeiten: |
a | über Sozialversicherungsleistungen; |
b | über Diskriminierungen auf Grund des Geschlechts; |
c | aus einem Arbeitsverhältnis mit einem Streitwert bis zu 30 000 Franken; |
d | nach den Artikeln 7 und 8 des Behindertengleichstellungsgesetzes vom 13. Dezember 200224. |
5 | Wenn besondere Gründe es rechtfertigen, kann das Bundesgericht bei der Bestimmung der Gerichtsgebühr über die Höchstbeträge hinausgehen, jedoch höchstens bis zum doppelten Betrag in den Fällen von Absatz 3 und bis zu 10 000 Franken in den Fällen von Absatz 4. |
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce :
1.
Les causes 6B 422/2019 et 6B 447/2019 sont jointes.
2.
Les recours 6B 422/2019 et 6B 447/2019 sont rejetés dans la mesure où ils sont recevables.
3.
La demande d'assistance judiciaire du recourant Y.________ est rejetée.
4.
Les frais judiciaires afférents au recours 6B 447/2019, arrêtés à 1'200 fr., sont mis à la charge du recourant Y.________.
5.
Les frais judiciaires afférents au recours 6B 422/2019, arrêtés à 3'000 fr., sont mis à la charge du recourant X.________.
6.
Le présent arrêt est communiqué aux parties et au Tribunal cantonal du canton du Valais, Cour pénale II.
Lausanne, le 5 juin 2019
Au nom de la Cour de droit pénal
du Tribunal fédéral suisse
Le Président : Denys
La Greffière : Cherpillod