Bundesverwaltungsgericht
Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal


Cour I
A-6674/2007
{T 0/2}

Arrêt du 4 août 2008

Composition
Jérôme Candrian (président du collège), Beat Forster, Kathrin Dietrich, juges,
Virginie Fragnière, greffière.

Parties
Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL),
Ressources Humaines, INN 011, Station 7, 1015 Lausanne,
recourante,

contre

A._______,
représenté par Maître Inès Feldmann, avocate, Budin & associés, av. du Tribunal-Fédéral 1, case postale 5459, 1002 Lausanne,
intimé,

et

Commission de recours interne des EPF, Gutenbergstrasse 31, case postale 6061, 3001 Berne,
autorité inférieure,

Objet
procédure disciplinaire (décision du 21 août 2007 de la Commission de recours interne des EPF).

Faits :
A.
A._______, né en (...), a travaillé comme collaborateur technique au Centre Interdisciplinaire de Microscopie Electronique (ci-après le CIME) de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (ci-après l'EPFL) depuis mars 2000 jusqu'à fin août 2007. B._______, née en (...), effectue son doctorat, en qualité d'assistante doctorante, au CIME depuis juin 2004.

En date du 21 juin 2006, aux alentours de 19 heures, A._______ et B._______ se sont disputés dans l'appartement de celle-ci. Lors de cette altercation, B._______ s'est saisie d'un couteau.

Le 22 juin 2006, suite aux événements de la veille, B._______ s'est plainte, oralement et par courrier, auprès du Professeur G._______, son directeur de thèse, de harcèlement, pouvant revêtir parfois un caractère sexuel, de la part de A._______. Après avoir auditionné A._______ et B._______ le 27 juin 2006, l'EPFL a ouvert, le 4 juillet 2006, une enquête disciplinaire à l'encontre de A._______.

Suite aux événements du 21 juin 2006, A._______ a déposé une plainte pénale à l'encontre de B._______.
B.
Le 17 novembre 2006, sur la base du rapport d'enquête disciplinaire daté du 27 octobre 2006, l'EPFL a décidé de prononcer un blâme à l'encontre de A._______.

Le 27 novembre 2006, l'EPFL a adressé un avertissement à A._______, motivé par le supposé comportement inadéquat de celui-ci.

Le 21 décembre 2006, A._______ a interjeté recours auprès de la Commission de recours interne des EPF (ci-après la CRIEPF) contre la décision de l'EPFL du 17 novembre 2006 prononçant un blâme à son encontre. Le 21 août 2007, la CRIEPF a annulé la décision du 17 novembre 2006 de l'EPFL, en lui renvoyant le dossier pour nouvelle instruction dans le sens des considérants.

Le 1er octobre 2007, l'EPFL (ci-après la recourante) a recouru contre la décision du 21 août 2007 de la CRIEPF auprès du Tribunal administratif fédéral (TAF). Elle a conclu à l'annulation de cette décision et à la confirmation de sa décision du 17 novembre 2006.

Dans le délai imparti, A._______ (ci-après l'intimé) a déposé ses observations au recours. Il a conclu principalement à son irrecevabilité et subsidiairement à son rejet, ainsi qu'à la confirmation de la décision incriminée.

Le 25 janvier 2008, la recourante a répliqué aux observations de l'intimé du 14 décembre 2007. Elle a repris implicitement les conclusions contenues dans son recours. L'intimé a dupliqué le 22 février 2008 et a confirmé les conclusions formulées dans sa réponse au recours.

La cause a été gardée à juger le 6 mars 2008.

Le 27 mai 2008, la recourante a requis la production du dossier pénal dans la procédure administrative et, partant, la suspension de la procédure administrative si nécessaire.

Appelée à se prononcer sur cette demande, la CRIEPF a informé le TAF en date du 9 juin 2008 qu'elle n'avait pas d'observations à formuler. L'intimé a quant à lui conclu au rejet de la dite requête par courrier du 13 juin 2008. En date du 26 juin 2008, l'EPFL a confirmé sa requête de production du dossier pénal.
C.
Par décision du 27 février 2007, suite à une nouvelle plainte de B._______, l'EPFL a résilié les rapports de travail de l'intimé.

Par décision du 24 mai 2007, sur recours de l'intimé, la CRIEPF a déclaré cette résiliation nulle.

Le 3 juillet 2007, l'EPFL a recouru auprès du TAF contre la décision de la CRIEPF du 24 mai 2007. Le 24 septembre 2007, le TAF a pris acte du retrait du recours du 3 juillet 2007 et l'affaire a été radiée du rôle (Arrêt du Tribunal administratif fédéral [ATAF] A-4470/2007 du 24 septembre 2007).

D.
Par décision du 28 août 2007, l'EPFL a résilié à nouveau le contrat de travail de l'intimé pour le 31 décembre 2007. En outre, elle l'a libéré de son obligation de travailler à compter de la réception de la dite décision et a retiré l'effet suspensif à un éventuel recours.

Par télécopie et par courrier du 27 septembre 2007 adressés à l'EPFL, l'intimé, par l'intermédiaire de son mandataire, s'est opposé à son licenciement, conformément à la législation sur le personnel de la Confédération, en invoquant en substance la nullité de la résiliation.

Parallèlement à son opposition du 27 septembre 2007, par mémoire du 28 septembre 2007, A._______, par l'intermédiaire de son mandataire, a interjeté recours contre la décision de l'EPFL du 28 août 2007 auprès de la CRIEPF. Il a notamment conclu à ce que son recours soit assorti de l'effet suspensif. Par ailleurs, à titre de mesures provisionnelles urgentes et de mesures provisionnelles, il a demandé à être réintégré immédiatement dans ses fonctions ou subsidiairement à ce qu'un poste équivalent lui soit présenté.

Le 29 octobre 2007, l'EPFL a déposé auprès de la CRIEPF une demande en constatation de la validité de la résiliation du 28 août 2007, conformément à la réglementation sur le personnel de la Confédération.

Le 30 octobre 2007, la CRIEPF a ordonné la jonction de la procédure de recours introduite le 28 septembre 2007 qui portait sur la validité de la résiliation du contrat de travail de A._______ et de la procédure traitant de la demande en constatation de la validité de la résiliation formée par l'EPFL le 29 octobre 2007.

Par décision du 13 novembre 2007, la CRIEPF a restitué l'effet suspensif au recours du 28 septembre 2007 et, partant, a prononcé que l'EPFL était tenue de verser le traitement de A._______ jusqu'au terme de la procédure pendante auprès de la CRIEPF. Elle a toutefois rejeté les requêtes de mesures provisionnelles et provisionnelles urgentes tendant à réintégrer A._______ à un poste de travail.

Le 3 décembre 2007, l'EPFL a interjeté recours auprès du TAF contre la décision du 13 novembre 2007 de la CRIEPF. Par décision du 21 février 2008, le TAF a rejeté le dit recours, dans la mesure où il était recevable (ATAF A-8198/2007 du 21 février 2008).
E.
Par décision du 1er juillet 2008, la CRIEPF a constaté que la résiliation du contrat de travail de A._______ ordonnée par l'EPFL le 28 août 2007 était nulle. Elle a dès lors prononcé que A._______ devait être réintégré à son poste de travail ou, en cas d'impossibilité, qu'il devait lui être proposé une autre activité pouvant raisonnablement être exigée de lui.
Le 8 juillet 2008, l'EPFL a déposé un recours auprès du TAF contre la décision du 1er juillet 2008 de la CRIEPF. Elle a conclu essentiellement à ce que la résiliation du contrat de travail soit confirmée.

Les autres faits et arguments des parties seront repris en tant que besoin dans les considérants en droit du présent arrêt.

Droit :
1.
1.1 Aux termes des art. 31
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 31 Grundsatz - Das Bundesverwaltungsgericht beurteilt Beschwerden gegen Verfügungen nach Artikel 5 des Bundesgesetzes vom 20. Dezember 196819 über das Verwaltungsverfahren (VwVG).
et 33
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 33 Vorinstanzen - Die Beschwerde ist zulässig gegen Verfügungen:
a  des Bundesrates und der Organe der Bundesversammlung auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses des Bundespersonals einschliesslich der Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung;
b  des Bundesrates betreffend:
b1  die Amtsenthebung eines Mitgliedes des Bankrats, des Direktoriums oder eines Stellvertreters oder einer Stellvertreterin nach dem Nationalbankgesetz vom 3. Oktober 200325,
b10  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Schweizerischen Trassenvergabestelle oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Geschäftsführerin oder des Geschäftsführers durch den Verwaltungsrat nach dem Eisenbahngesetz vom 20. Dezember 195743;
b2  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitgliedes der Eidgenössischen Finanzmarktaufsicht oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Finanzmarktaufsichtsgesetz vom 22. Juni 200726,
b3  die Sperrung von Vermögenswerten gestützt auf das Bundesgesetz vom 18. Dezember 201528 über die Sperrung und die Rückerstattung unrechtmässig erworbener Vermögenswerte ausländischer politisch exponierter Personen,
b4  das Verbot von Tätigkeiten nach dem NDG30,
b5bis  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Eidgenössischen Instituts für Metrologie nach dem Bundesgesetz vom 17. Juni 201133 über das Eidgenössische Institut für Metrologie,
b6  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Eidgenössischen Revisionsaufsichtsbehörde oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Revisionsaufsichtsgesetz vom 16. Dezember 200535,
b7  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Heilmittelinstituts nach dem Heilmittelgesetz vom 15. Dezember 200037,
b8  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Anstalt nach dem Ausgleichsfondsgesetz vom 16. Juni 201739,
b9  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Instituts für Rechtsvergleichung nach dem Bundesgesetz vom 28. September 201841 über das Schweizerische Institut für Rechtsvergleichung,
c  des Bundesstrafgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals;
cbis  des Bundespatentgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals;
cter  der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von der Vereinigten Bundesversammlung gewählten Mitglieder der Bundesanwaltschaft;
dquinquies  der Bundeskanzlei, der Departemente und der ihnen unterstellten oder administrativ zugeordneten Dienststellen der Bundesverwaltung;
e  der Anstalten und Betriebe des Bundes;
f  der eidgenössischen Kommissionen;
g  der Schiedsgerichte auf Grund öffentlich-rechtlicher Verträge des Bundes, seiner Anstalten und Betriebe;
h  der Instanzen oder Organisationen ausserhalb der Bundesverwaltung, die in Erfüllung ihnen übertragener öffentlich-rechtlicher Aufgaben des Bundes verfügen;
i  kantonaler Instanzen, soweit ein Bundesgesetz gegen ihre Verfügungen die Beschwerde an das Bundesverwaltungsgericht vorsieht.
let. f et h de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF, RS 173.32), le recours auprès du Tribunal administratif fédéral (TAF) est recevable contre les décisions au sens de l'art. 5
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 5
1    Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben:
a  Begründung, Änderung oder Aufhebung von Rechten oder Pflichten;
b  Feststellung des Bestehens, Nichtbestehens oder Umfanges von Rechten oder Pflichten;
c  Abweisung von Begehren auf Begründung, Änderung, Aufhebung oder Feststellung von Rechten oder Pflichten oder Nichteintreten auf solche Begehren.
2    Als Verfügungen gelten auch Vollstreckungsverfügungen (Art. 41 Abs. 1 Bst. a und b), Zwischenverfügungen (Art. 45 und 46), Einspracheentscheide (Art. 30 Abs. 2 Bst. b und 74), Beschwerdeentscheide (Art. 61), Entscheide im Rahmen einer Revision (Art. 68) und die Erläuterung (Art. 69).25
3    Erklärungen von Behörden über Ablehnung oder Erhebung von Ansprüchen, die auf dem Klageweg zu verfolgen sind, gelten nicht als Verfügungen.
de la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA, RS 172.021), rendues par les commissions fédérales et par des autorités ou organisations extérieures à l'administration fédérale, pour autant qu'elles statuent dans l'accomplissement de tâches de droit public que la Confédération leur a confiées.

La Commission de recours interne des EPF (CRIEPF) doit être qualifiée de commission fédérale ou, à tout le moins, d'autorité statuant dans l'accomplissement de tâches de droit public, si bien qu'il s'agit de toute façon d'une autorité précédente au sens de l'art. 33
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 33 Vorinstanzen - Die Beschwerde ist zulässig gegen Verfügungen:
a  des Bundesrates und der Organe der Bundesversammlung auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses des Bundespersonals einschliesslich der Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung;
b  des Bundesrates betreffend:
b1  die Amtsenthebung eines Mitgliedes des Bankrats, des Direktoriums oder eines Stellvertreters oder einer Stellvertreterin nach dem Nationalbankgesetz vom 3. Oktober 200325,
b10  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Schweizerischen Trassenvergabestelle oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Geschäftsführerin oder des Geschäftsführers durch den Verwaltungsrat nach dem Eisenbahngesetz vom 20. Dezember 195743;
b2  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitgliedes der Eidgenössischen Finanzmarktaufsicht oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Finanzmarktaufsichtsgesetz vom 22. Juni 200726,
b3  die Sperrung von Vermögenswerten gestützt auf das Bundesgesetz vom 18. Dezember 201528 über die Sperrung und die Rückerstattung unrechtmässig erworbener Vermögenswerte ausländischer politisch exponierter Personen,
b4  das Verbot von Tätigkeiten nach dem NDG30,
b5bis  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Eidgenössischen Instituts für Metrologie nach dem Bundesgesetz vom 17. Juni 201133 über das Eidgenössische Institut für Metrologie,
b6  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Eidgenössischen Revisionsaufsichtsbehörde oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Revisionsaufsichtsgesetz vom 16. Dezember 200535,
b7  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Heilmittelinstituts nach dem Heilmittelgesetz vom 15. Dezember 200037,
b8  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Anstalt nach dem Ausgleichsfondsgesetz vom 16. Juni 201739,
b9  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Instituts für Rechtsvergleichung nach dem Bundesgesetz vom 28. September 201841 über das Schweizerische Institut für Rechtsvergleichung,
c  des Bundesstrafgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals;
cbis  des Bundespatentgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals;
cter  der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von der Vereinigten Bundesversammlung gewählten Mitglieder der Bundesanwaltschaft;
dquinquies  der Bundeskanzlei, der Departemente und der ihnen unterstellten oder administrativ zugeordneten Dienststellen der Bundesverwaltung;
e  der Anstalten und Betriebe des Bundes;
f  der eidgenössischen Kommissionen;
g  der Schiedsgerichte auf Grund öffentlich-rechtlicher Verträge des Bundes, seiner Anstalten und Betriebe;
h  der Instanzen oder Organisationen ausserhalb der Bundesverwaltung, die in Erfüllung ihnen übertragener öffentlich-rechtlicher Aufgaben des Bundes verfügen;
i  kantonaler Instanzen, soweit ein Bundesgesetz gegen ihre Verfügungen die Beschwerde an das Bundesverwaltungsgericht vorsieht.
LTAF (cf. Message du Conseil fédéral concernant la révision totale de l'organisation judiciaire fédérale du 28 février 2001 [FF 2001 IV 4226]). En outre, l'acte de cette autorité, dont est recours, satisfait aux conditions prévalant à la reconnaissance d'une décision au sens de l'art. 5
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 5
1    Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben:
a  Begründung, Änderung oder Aufhebung von Rechten oder Pflichten;
b  Feststellung des Bestehens, Nichtbestehens oder Umfanges von Rechten oder Pflichten;
c  Abweisung von Begehren auf Begründung, Änderung, Aufhebung oder Feststellung von Rechten oder Pflichten oder Nichteintreten auf solche Begehren.
2    Als Verfügungen gelten auch Vollstreckungsverfügungen (Art. 41 Abs. 1 Bst. a und b), Zwischenverfügungen (Art. 45 und 46), Einspracheentscheide (Art. 30 Abs. 2 Bst. b und 74), Beschwerdeentscheide (Art. 61), Entscheide im Rahmen einer Revision (Art. 68) und die Erläuterung (Art. 69).25
3    Erklärungen von Behörden über Ablehnung oder Erhebung von Ansprüchen, die auf dem Klageweg zu verfolgen sind, gelten nicht als Verfügungen.
PA et ne rentre pas dans le champ d'exclusion de l'art. 32
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 32 Ausnahmen
1    Die Beschwerde ist unzulässig gegen:
a  Verfügungen auf dem Gebiet der inneren und äusseren Sicherheit des Landes, der Neutralität, des diplomatischen Schutzes und der übrigen auswärtigen Angelegenheiten, soweit das Völkerrecht nicht einen Anspruch auf gerichtliche Beurteilung einräumt;
b  Verfügungen betreffend die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen sowie Volkswahlen und -abstimmungen;
c  Verfügungen über leistungsabhängige Lohnanteile des Bundespersonals, soweit sie nicht die Gleichstellung der Geschlechter betreffen;
d  ...
e  Verfügungen auf dem Gebiet der Kernenergie betreffend:
e1  Rahmenbewilligungen von Kernanlagen,
e2  die Genehmigung des Entsorgungsprogramms,
e3  den Verschluss von geologischen Tiefenlagern,
e4  den Entsorgungsnachweis;
f  Verfügungen über die Erteilung oder Ausdehnung von Infrastrukturkonzessionen für Eisenbahnen;
g  Verfügungen der unabhängigen Beschwerdeinstanz für Radio und Fernsehen;
h  Verfügungen über die Erteilung von Konzessionen für Spielbanken;
i  Verfügungen über die Erteilung, Änderung oder Erneuerung der Konzession für die Schweizerische Radio- und Fernsehgesellschaft (SRG);
j  Verfügungen über die Beitragsberechtigung einer Hochschule oder einer anderen Institution des Hochschulbereichs.
2    Die Beschwerde ist auch unzulässig gegen:
a  Verfügungen, die nach einem anderen Bundesgesetz durch Einsprache oder durch Beschwerde an eine Behörde im Sinne von Artikel 33 Buchstaben c-f anfechtbar sind;
b  Verfügungen, die nach einem anderen Bundesgesetz durch Beschwerde an eine kantonale Behörde anfechtbar sind.
LTAF.
Au demeurant, les décisions rendues par la CRIEPF concernant le droit du personnel fédéral peuvent être contestées devant le TAF conformément à l'art. 36 al. 1
SR 172.220.1 Bundespersonalgesetz vom 24. März 2000 (BPG)
BPG Art. 36 Richterliche Beschwerdeinstanzen - 1 Verfügungen des Arbeitgebers können mit Beschwerde beim Bundesverwaltungsgericht angefochten werden.116
2    Beschwerden gegen Verfügungen, die ein Arbeitsverhältnis beim Bundesgericht betreffen, beurteilt eine Rekurskommission bestehend aus den Präsidenten oder Präsidentinnen der Verwaltungsgerichte der Kantone Waadt, Luzern und Tessin. Im Verhinderungsfall kommen die Regeln zur Anwendung, die für das Verwaltungsgericht gelten, an dem das betroffene Mitglied arbeitet. Das Verfahren richtet sich nach dem Verwaltungsgerichtsgesetz vom 17. Juni 2005117. Die Kommission wird vom Mitglied präsidiert, dessen Arbeitssprache die Sprache des Verfahrens ist.
3    Beschwerden gegen Verfügungen, die ein Arbeitsverhältnis beim Bundesstrafgericht betreffen, beurteilt das Bundesverwaltungsgericht.
4    Beschwerden gegen Verfügungen, die ein Arbeitsverhältnis beim Bundesverwaltungsgericht betreffen, beurteilt das Bundesstrafgericht.
de la loi fédérale du 24 mars 2000 sur le personnel de la Confédération (LPers, RS 172.220.1).

Cela étant, le TAF est compétent pour connaître du litige. Par ailleurs, la procédure est régie par la PA pour autant que la LTAF n'en dispose pas autrement (art. 37
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 37 Grundsatz - Das Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht richtet sich nach dem VwVG56, soweit dieses Gesetz nichts anderes bestimmt.
LTAF).
1.2 Au préalable, il convient d'examiner si la décision attaquée peut déjà faire l'objet d'un recours auprès de l'autorité de céans au stade actuel de la procédure. Dans la mesure où la décision entreprise revêt le caractère d'une décision de renvoi, l'on doit déterminer si celle-ci est finale ou incidente. Dans ce dernier cas, le recours ne peut être recevable que s'il remplit les conditions prévues à l'art. 46
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 46
1    Gegen andere selbständig eröffnete Zwischenverfügungen ist die Beschwerde zulässig:
a  wenn sie einen nicht wieder gutzumachenden Nachteil bewirken können; oder
b  wenn die Gutheissung der Beschwerde sofort einen Endentscheid herbeiführen und damit einen bedeutenden Aufwand an Zeit oder Kosten für ein weitläufiges Beweisverfahren ersparen würde.
2    Ist die Beschwerde nach Absatz 1 nicht zulässig oder wurde von ihr kein Gebrauch gemacht, so sind die betreffenden Zwischenverfügungen durch Beschwerde gegen die Endverfügung anfechtbar, soweit sie sich auf den Inhalt der Endverfügung auswirken.
PA.
1.2.1 Dans sa décision du 21 août 2007, l'autorité inférieure n'est pas entrée en matière sur le recours en tant que celui-ci concernait l'avertissement du 27 novembre 2006. Elle a en outre annulé la décision attaquée pour le surplus et prononcé que le dossier de la cause devait être renvoyé à l'EPFL, laquelle était invitée à compléter son instruction dans le sens des considérants. L'EPFL a de surcroît été condamnée à payer à A._______ une indemnité de Fr. 10'071.35 pour les dépens.

Dans son recours du 3 octobre 2007, la recourante a conclu à l'annulation de la décision du 21 août 2007 de l'autorité inférieure.

Dans sa réponse au recours du 14 décembre 2007, l'intimé a principalement conclu à l'irrecevabilité du recours et subsidiairement à son rejet. Pour conclure à l'irrecevabilité du recours, il a notamment invoqué que l'EPFL conservait une liberté d'appréciation des preuves notable sur le point de savoir si A._______ avait harcelé B._______; la décision incriminée était donc une décision incidente. Il a ensuite relevé que les conditions prévues à l'art. 46
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 46
1    Gegen andere selbständig eröffnete Zwischenverfügungen ist die Beschwerde zulässig:
a  wenn sie einen nicht wieder gutzumachenden Nachteil bewirken können; oder
b  wenn die Gutheissung der Beschwerde sofort einen Endentscheid herbeiführen und damit einen bedeutenden Aufwand an Zeit oder Kosten für ein weitläufiges Beweisverfahren ersparen würde.
2    Ist die Beschwerde nach Absatz 1 nicht zulässig oder wurde von ihr kein Gebrauch gemacht, so sind die betreffenden Zwischenverfügungen durch Beschwerde gegen die Endverfügung anfechtbar, soweit sie sich auf den Inhalt der Endverfügung auswirken.
PA qui devaient être réalisées pour qu'une décision incidente puisse être attaquée n'étaient pas remplies. Il a allégué en particulier que la recourante ne subissait aucun préjudice irréparable du fait de la décision attaquée (cf. art. 46 al. 1 let. a
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 46
1    Gegen andere selbständig eröffnete Zwischenverfügungen ist die Beschwerde zulässig:
a  wenn sie einen nicht wieder gutzumachenden Nachteil bewirken können; oder
b  wenn die Gutheissung der Beschwerde sofort einen Endentscheid herbeiführen und damit einen bedeutenden Aufwand an Zeit oder Kosten für ein weitläufiges Beweisverfahren ersparen würde.
2    Ist die Beschwerde nach Absatz 1 nicht zulässig oder wurde von ihr kein Gebrauch gemacht, so sind die betreffenden Zwischenverfügungen durch Beschwerde gegen die Endverfügung anfechtbar, soweit sie sich auf den Inhalt der Endverfügung auswirken.
PA) et que l'admission du recours ne pouvait conduire immédiatement à une décision finale qui permettait d'éviter une procédure probatoire longue et coûteuse (cf. art. 46 al. 1 let. b
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 46
1    Gegen andere selbständig eröffnete Zwischenverfügungen ist die Beschwerde zulässig:
a  wenn sie einen nicht wieder gutzumachenden Nachteil bewirken können; oder
b  wenn die Gutheissung der Beschwerde sofort einen Endentscheid herbeiführen und damit einen bedeutenden Aufwand an Zeit oder Kosten für ein weitläufiges Beweisverfahren ersparen würde.
2    Ist die Beschwerde nach Absatz 1 nicht zulässig oder wurde von ihr kein Gebrauch gemacht, so sind die betreffenden Zwischenverfügungen durch Beschwerde gegen die Endverfügung anfechtbar, soweit sie sich auf den Inhalt der Endverfügung auswirken.
PA).
Dans sa réplique aux observations de l'intimé, la recourante a relevé que, même si l'indication d'une voie de droit erronée ne créait pas cette voie de droit, le fait que l'autorité inférieure l'ait fait figurer dans la décision attaquée constituait un indice en faveur de la recevabilité du recours. Elle a de surcroît allégué que la décision incriminée était de nature à lui causer un préjudice irréparable, dans la mesure où des dépens de Fr. 10'071.35 avaient été mis à sa charge (cf. art. 46 al. 1 let. a
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 46
1    Gegen andere selbständig eröffnete Zwischenverfügungen ist die Beschwerde zulässig:
a  wenn sie einen nicht wieder gutzumachenden Nachteil bewirken können; oder
b  wenn die Gutheissung der Beschwerde sofort einen Endentscheid herbeiführen und damit einen bedeutenden Aufwand an Zeit oder Kosten für ein weitläufiges Beweisverfahren ersparen würde.
2    Ist die Beschwerde nach Absatz 1 nicht zulässig oder wurde von ihr kein Gebrauch gemacht, so sind die betreffenden Zwischenverfügungen durch Beschwerde gegen die Endverfügung anfechtbar, soweit sie sich auf den Inhalt der Endverfügung auswirken.
PA). En outre, elle a soutenu que la confirmation de sa décision était propre à mettre fin à la procédure au sens de l'art. 46 al. 1 let. b
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 46
1    Gegen andere selbständig eröffnete Zwischenverfügungen ist die Beschwerde zulässig:
a  wenn sie einen nicht wieder gutzumachenden Nachteil bewirken können; oder
b  wenn die Gutheissung der Beschwerde sofort einen Endentscheid herbeiführen und damit einen bedeutenden Aufwand an Zeit oder Kosten für ein weitläufiges Beweisverfahren ersparen würde.
2    Ist die Beschwerde nach Absatz 1 nicht zulässig oder wurde von ihr kein Gebrauch gemacht, so sind die betreffenden Zwischenverfügungen durch Beschwerde gegen die Endverfügung anfechtbar, soweit sie sich auf den Inhalt der Endverfügung auswirken.
PA.
Dans sa duplique du 22 février 2008, l'intimé a repris pour l'essentiel les arguments développés dans sa réponse au recours du 14 décembre 2007.
1.2.2 La décision dite finale est celle qui met un terme à l'instance engagée qu'il s'agisse d'une décision au fond ou d'une décision qui clôt l'action judiciaire en raison d'un motif tiré des règles de procédure. Le jugement partiel proprement dit est celui qui statue sur une partie quantitativement limitée de la prétention litigieuse ou sur l'une des prétentions en cause (arrêt du Tribunal fédéral I 224/04 du 10 juin 2005 consid. 1.1 et les réf. citées, arrêt du Tribunal fédéral U 292/03 du 6 juillet 2004 consid. 1 et les réf. citées). Est en revanche une décision incidente celle qui est prise en cours de procès et qui ne constitue qu'une étape vers la décision finale (arrêt du Tribunal fédéral I 224/04 du 10 juin 2005 consid. 1.1, ATF 129 II 183 consid. 3.1).

Il n'est pas toujours aisé de distinguer la décision finale de la décision incidente. Ainsi, la décision de renvoi qui contient des instructions impératives à l'attention de l'autorité inférieure met un terme à la procédure s'agissant des points tranchés dans les considérants. Même si la décision ne met pas fin à la procédure dans son ensemble, elle apparaît néanmoins comme étant une décision finale, qui peut être attaquée. Un recours ne peut toutefois être interjeté qu'en ce qui concerne les points définitivement tranchés. Si le prononcé de l'autorité de recours entre en force, l'autorité inférieure est liée non seulement par les considérants fondant le renvoi, mais aussi par les autres considérants (André Moser/Peter Uebersax, Prozessieren vor eidgenössischen Rekurskommissionen, Basel und Frankfurt am Main 1998, n. 3.90 et les réf. citées).

Dans le même sens, une décision par laquelle une autorité de recours renvoie l'affaire à l'instance inférieure est incidente lorsque cette dernière conserve une certaine liberté de décision; elle est partielle si elle tranche définitivement un point, de manière impérative pour l'autorité inférieure; elle est finale lorsque le renvoi ne fait que lui en ordonner l'exécution (Pierre Moor, Droit administratif, volume II, Berne 2002, p. 226; sur la nature de la décision de renvoi cf. également décision de la commission de recours du Département de l'économie du 12 décembre 2003 in Jurisprudence des autorités administratives de la Confédération [JAAC] 68.94 consid. 1.3.2; arrêt du Tribunal fédéral 2A.113/2007 du 8 novembre 2007 consid. 1.3, arrêt du Tribunal fédéral 2A.606/2006 du 18 avril 2007 consid. 1.3, arrêt du Tribunal fédéral 1A.272/2003 du 27 juillet 2004 consid. 1.2).

En particulier, une décision par laquelle une autorité de recours renvoie la cause à l'autorité inférieure afin qu'elle procède à des mesures d'instruction supplémentaires et qu'elle prenne une nouvelle décision, sans lui enjoindre dans quel sens la rendre, est une décision incidente (arrêt du Tribunal fédéral 2A.165/2006 du 5 septembre 2006 consid. 1.2 et les réf. citées).

Une décision incidente notifiée séparément qui ne porte pas sur la compétence ou sur une demande de récusation ne peut être attaquée que si elle peut causer un préjudice irréparable (art. 46 al. 1 let. a
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 46
1    Gegen andere selbständig eröffnete Zwischenverfügungen ist die Beschwerde zulässig:
a  wenn sie einen nicht wieder gutzumachenden Nachteil bewirken können; oder
b  wenn die Gutheissung der Beschwerde sofort einen Endentscheid herbeiführen und damit einen bedeutenden Aufwand an Zeit oder Kosten für ein weitläufiges Beweisverfahren ersparen würde.
2    Ist die Beschwerde nach Absatz 1 nicht zulässig oder wurde von ihr kein Gebrauch gemacht, so sind die betreffenden Zwischenverfügungen durch Beschwerde gegen die Endverfügung anfechtbar, soweit sie sich auf den Inhalt der Endverfügung auswirken.
PA), ou si l'admission du recours peut conduire immédiatement à une décision finale qui permet d'éviter une procédure probatoire longue et coûteuse (art. 46 al. 1 let. b
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 46
1    Gegen andere selbständig eröffnete Zwischenverfügungen ist die Beschwerde zulässig:
a  wenn sie einen nicht wieder gutzumachenden Nachteil bewirken können; oder
b  wenn die Gutheissung der Beschwerde sofort einen Endentscheid herbeiführen und damit einen bedeutenden Aufwand an Zeit oder Kosten für ein weitläufiges Beweisverfahren ersparen würde.
2    Ist die Beschwerde nach Absatz 1 nicht zulässig oder wurde von ihr kein Gebrauch gemacht, so sind die betreffenden Zwischenverfügungen durch Beschwerde gegen die Endverfügung anfechtbar, soweit sie sich auf den Inhalt der Endverfügung auswirken.
PA). Le Tribunal fédéral a retenu qu'un dommage de pur fait, notamment économique, constituait déjà un dommage irréparable au sens de l'art. 46
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 46
1    Gegen andere selbständig eröffnete Zwischenverfügungen ist die Beschwerde zulässig:
a  wenn sie einen nicht wieder gutzumachenden Nachteil bewirken können; oder
b  wenn die Gutheissung der Beschwerde sofort einen Endentscheid herbeiführen und damit einen bedeutenden Aufwand an Zeit oder Kosten für ein weitläufiges Beweisverfahren ersparen würde.
2    Ist die Beschwerde nach Absatz 1 nicht zulässig oder wurde von ihr kein Gebrauch gemacht, so sind die betreffenden Zwischenverfügungen durch Beschwerde gegen die Endverfügung anfechtbar, soweit sie sich auf den Inhalt der Endverfügung auswirken.
PA, applicable à la procédure de recours devant le TAF en vertu de l'art. 37
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 37 Grundsatz - Das Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht richtet sich nach dem VwVG56, soweit dieses Gesetz nichts anderes bestimmt.
LTAF (arrêt du Tribunal fédéral 2C_86/2008 et 2C_87/2008 du 23 avril 2008 consid. 3.2 et les réf. citées).
1.2.3 En l'occurrence, l'autorité inférieure a renvoyé le dossier de la cause à l'EPFL et l'a invitée à compléter son instruction dans le sens des considérants. Elle a retenu, contrairement à la recourante, qu'on ne pouvait conclure, sur la base des pièces du dossier, à un comportement inadéquat de l'intimé envers B._______. Elle a en outre estimé que l'autorité inférieure devait auditionner trois personnes supplémentaires avant de se prononcer une nouvelle fois sur la mesure éventuelle à prendre à l'encontre de A._______. Or, on doit admettre que les trois auditions complémentaires requises ne permettront pas de déterminer si A._______ a bel et bien harcelé B._______ (cf. infra consid. 5.3). Il se peut de surcroît que l'audition de C._______, ainsi que la nouvelle confrontation entre A._______ et B._______ (cf. infra consid. 4.3.2.3) n'apportent aucun élément propre à conclure à un éventuel harcèlement. Les considérants de la décision attaquée qui traitent de la question du harcèlement lient la recourante. Dans la mesure où, selon la CRIEPF, le blâme a été prononcé principalement en raison de l'éventuel harcèlement et que celui-ci apparaît comme étant la faute la plus grave que l'on pourrait reprocher à A._______, il n'est pas illogique de considérer que l'EPFL ne disposerait plus d'une liberté de décision notable en cas de renvoi; la décision attaquée pourrait donc être considérée sous cet angle comme une décision finale. Cette question peut toutefois être laissée ouverte.

En effet, il ressort de la décision dont est recours que l'autorité inférieure s'est prononcée définitivement sur la question des dépens attribués à l'intimé s'agissant de la procédure de recours. Si l'EPFL devait rendre une nouvelle décision concernant les éventuelles mesures disciplinaires à prendre à l'encontre de A._______, elle ne pourrait retenir qu'elle ne doit aucun dépens, et ce au regard du prononcé de l'autorité inférieure auquel elle est liée. Il n'est dès lors pas exclu que la décision incriminée puisse être qualifiée de décision partielle, attaquable aux mêmes conditions qu'une décision finale, mais ce point peut de même demeurer indécis (cf. ATF 130 II 321 consid. 1 et les réf. citées, arrêt du Tribunal fédéral 1A.2/2003 du 31 juillet 2003 consid. 1.2). Car l'on doit de toute façon admettre que la décision incriminée - en supposant qu'elle soit incidente - puisse causer un préjudice irréparable à la recourante; ce dernier ne pourrait être supprimé même en cas d'issue positive de la procédure. L'EPFL devrait en effet en tous les cas supporter le paiement d'une indemnité à titre de dépens de Fr. 10'071.35 s'agissant de la procédure devant l'autorité inférieure et ce, même si le prononcé du blâme devait être confirmé (cf. sur ce point arrêt du Tribunal fédéral 2A.320/2001 du 5 décembre 2001 consid. 1b).
1.3 Déposé en temps utile par la destinataire de la décision attaquée (cf. art. 22 ss
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 22
1    Eine gesetzliche Frist kann nicht erstreckt werden.
2    Eine behördlich angesetzte Frist kann aus zureichenden Gründen erstreckt werden, wenn die Partei vor Ablauf der Frist darum nachsucht.
, 48
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 48
1    Zur Beschwerde ist berechtigt, wer:
a  vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat oder keine Möglichkeit zur Teilnahme erhalten hat;
b  durch die angefochtene Verfügung besonders berührt ist; und
c  ein schutzwürdiges Interesse an deren Aufhebung oder Änderung hat.
2    Zur Beschwerde berechtigt sind ferner Personen, Organisationen und Behörden, denen ein anderes Bundesgesetz dieses Recht einräumt.
et 50
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 50
1    Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach Eröffnung der Verfügung einzureichen.
2    Gegen das unrechtmässige Verweigern oder Verzögern einer Verfügung kann jederzeit Beschwerde geführt werden.
PA), le présent recours répond parallèlement aux exigences de forme et de contenu prévues à l'art. 52
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 52
1    Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat.
2    Genügt die Beschwerde diesen Anforderungen nicht oder lassen die Begehren des Beschwerdeführers oder deren Begründung die nötige Klarheit vermissen und stellt sich die Beschwerde nicht als offensichtlich unzulässig heraus, so räumt die Beschwerdeinstanz dem Beschwerdeführer eine kurze Nachfrist zur Verbesserung ein.
3    Sie verbindet diese Nachfrist mit der Androhung, nach unbenutztem Fristablauf auf Grund der Akten zu entscheiden oder, wenn Begehren, Begründung oder Unterschrift fehlen, auf die Beschwerde nicht einzutreten.
PA. Il est donc recevable.
2.
Le TAF examine les décisions qui lui sont soumises avec une pleine cognition (cf. FF 2001 IV 4000 [4055]). La recourante peut ainsi invoquer la violation du droit fédéral, y compris l'excès ou l'abus du pouvoir d'appréciation, la constatation inexacte ou incomplète des faits pertinents, ainsi que l'inopportunité (cf. art. 49
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 49 - Der Beschwerdeführer kann mit der Beschwerde rügen:
a  Verletzung von Bundesrecht einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens;
b  unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhaltes;
c  Unangemessenheit; die Rüge der Unangemessenheit ist unzulässig, wenn eine kantonale Behörde als Beschwerdeinstanz verfügt hat.
PA). Le TAF fait cependant preuve d'une certaine retenue dans l'exercice de son libre pouvoir d'examen lorsque la nature des questions litigieuses qui lui sont soumises l'exige, singulièrement lorsque leur analyse nécessite des connaissances spéciales, lorsqu'il s'agit de circonstances locales que l'autorité qui a rendu la décision connaît mieux ou encore lorsqu'il s'agit d'apprécier des prestations ou un comportement personnel (cf. ATF 119 Ib 33 consid. 3b, ATAF A-930/2007 du 14 décembre 2007 consid. 2; Benoît Bovay, Procédure administrative, Berne 2000, p. 396 et suivantes; Moser/Uebersax, op. cit., ch. 2.62; Alfred Kölz/Isabelle Häner, Verwaltungsverfahren und Verwaltungsrechtspflege des Bundes, 2eme éd., Zurich 1998, n° 644 et 645).

Le TAF applique le droit d'office, sans être lié par les motifs invoqués (cf. art. 62 al. 4
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 62
1    Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern.
2    Zuungunsten einer Partei kann sie die angefochtene Verfügung ändern, soweit diese Bundesrecht verletzt oder auf einer unrichtigen oder unvollständigen Feststellung des Sachverhaltes beruht; wegen Unangemessenheit darf die angefochtene Verfügung nicht zuungunsten einer Partei geändert werden, ausser im Falle der Änderung zugunsten einer Gegenpartei.
3    Beabsichtigt die Beschwerdeinstanz, die angefochtene Verfügung zuungunsten einer Partei zu ändern, so bringt sie der Partei diese Absicht zur Kenntnis und räumt ihr Gelegenheit zur Gegenäusserung ein.
4    Die Begründung der Begehren bindet die Beschwerdeinstanz in keinem Falle.
PA) ni par l'argumentation juridique développée dans la décision entreprise (cf. Moor, op. cit., p. 265). Il définit les faits et apprécie les preuves d'office et librement (cf. art. 12
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 12 - Die Behörde stellt den Sachverhalt von Amtes wegen fest und bedient sich nötigenfalls folgender Beweismittel:
a  Urkunden;
b  Auskünfte der Parteien;
c  Auskünfte oder Zeugnis von Drittpersonen;
d  Augenschein;
e  Gutachten von Sachverständigen.
PA). Il peut s'écarter aussi bien des considérants juridiques de la décision attaquée que des arguments des parties. Les principes de la maxime inquisitoire et de l'application d'office du droit sont cependant limités dans la mesure où l'autorité compétente ne procède spontanément à des constatations de fait complémentaires ou n'examine d'autres points de droit que si les indices correspondants ressortent des griefs présentés ou des pièces du dossier (cf. décision du 15 mars 2006 de la Commission fédérale de recours en matière de personnel fédéral [CRP 2005-041] consid. 2 et les réf. citées).
3.
Dans un premier temps, il faut examiner s'il se justifie de requérir la production du dossier pénal et de suspendre la présente procédure, tel que requis par la recourante.
3.1 La recourante a déposé une demande de production du dossier pénal et de suspension de la présente procédure en date du 27 mai 2008. Appelé à se prononcer, l'intimé a relevé que cette requête n'était pas motivée. Il a en outre invoqué qu'elle était tardive et qu'elle n'avait été formulée qu'à des fins dilatoires, en ce sens que la recourante souhaitait échapper à l'obligation de reprendre l'instruction disciplinaire. Il a aussi allégué que la recourante avait jusqu'ici toujours considéré que les faits survenus le 21 juin 2006 n'étaient pas pertinents pour le prononcé d'une sanction disciplinaire; dès lors, sa demande confinait à la témérité. La recourante a motivé sa requête le 26 juin 2008. Elle a avancé en substance que le dossier pénal devait selon toute vraisemblance contenir des éléments pertinents pour l'issue de la procédure administrative.
3.2 A teneur de l'art. 58a al. 4 de l'Ordonnance du Conseil des EPF sur le personnel du domaine des écoles polytechniques fédérales (Ordonnance sur le personnel du domaine des EPF, OPers-EPF, RS 172.220.113), "si les mêmes faits donnent lieu à une enquête disciplinaire et à une procédure pénale, la décision relative aux mesures disciplinaires peut être ajournée jusqu'à la fin de la procédure pénale".

L'autorité judiciaire saisie peut, à la demande des parties ou d'office, ordonner la suspension de la procédure lorsqu'il existe des motifs particuliers. Tel est notamment le cas lorsque la décision à prendre dépend de l'issue d'une autre procédure ou pourrait s'en trouver influencée d'une manière déterminante, pour autant que cette mesure n'implique pas de retard inadmissible (cf. ATF 123 II 1 consid. 2b, ATF 122 II 211 consid. 3e; décision de la Commission fédérale de recours en matière de douane du 28 octobre 2003 in JAAC 68.51 consid. 2a). L'autorité dispose d'un large pouvoir d'appréciation lorsqu'il s'agit de statuer sur une requête de suspension (Moser/Uebersax, op. cit., n° 3.11).
En outre, aux termes de l'art. 33 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 33
1    Die Behörde nimmt die ihr angebotenen Beweise ab, wenn diese zur Abklärung des Sachverhaltes tauglich erscheinen.
2    Ist ihre Abnahme mit verhältnismässig hohen Kosten verbunden und ist die Partei für den Fall einer ihr ungünstigen Verfügung kostenpflichtig, so kann die Behörde die Abnahme der Beweise davon abhängig machen, dass die Partei innert Frist die ihr zumutbaren Kosten vorschiesst; eine bedürftige Partei ist von der Vorschusspflicht befreit.
PA, "l'autorité admet les moyens de preuve offerts par la partie s'ils paraissent propres à élucider les faits".
3.3 En l'espèce, il convient de ne pas requérir la production du dossier pénal et de ne pas suspendre la procédure de recours engagée devant l'autorité de céans. Il se peut certes que l'instruction pénale permette de déterminer la nature de la relation entre A._______ et B._______ et ce qui les a amenés à se disputer le soir du 21 juin 2006. Les faits établis par l'autorité pénale dans le cadre de la plainte déposée par A._______ contre B._______ ne sauraient toutefois avoir une influence sur l'issue de la présente procédure. Le litige porte en effet sur la question de savoir si l'autorité inférieure était en droit de renvoyer la cause à la recourante pour complément d'instruction en allouant à l'intimé une indemnité de Fr. 10'071.35 à titre de dépens (cf. infra consid. 4, 5, 6 et 7). Même s'il ressortait du dossier pénal que B._______ a été harcelée par A._______, on devrait de toute façon conclure à ce que la recourante a constaté les faits de façon incomplète et inexacte au vu des pièces contenues dans le dossier de la procédure administrative (cf. infra consid. 4); il se justifierait dès lors en tous les cas d'allouer une indemnité à titre de dépens à l'intimé à la charge de la recourante (cf. infra consid. 7). Par ailleurs, il est pour le moins surprenant que la recourante dépose de telles demandes; en effet, la recourante a jusqu'ici toujours allégué avoir constaté les faits de façon complète et être convaincue du comportement inadéquat de A._______ envers B._______.

Au demeurant, dans la mesure où la cause devra lui être renvoyée (cf. infra consid. 6), il appartiendra à la recourante de requérir la production du dossier pénal et de décider de suspendre la procédure disciplinaire.
4.
Il convient ensuite de déterminer si l'autorité inférieure a retenu à juste titre une constatation inexacte et incomplète des faits pertinents. En particulier, l'on doit examiner si l'autorité inférieure était en droit de considérer qu'au vu des pièces du dossier, le prétendu harcèlement de B._______ par A._______ ne pouvait être établi. La résolution de cette question permettra au TAF de se prononcer sur les dépens alloués à A._______ par-devant l'autorité inférieure.
4.1 Le harcèlement sexuel est défini à l'art. 4
SR 151.1 Bundesgesetz vom 24. März 1995 über die Gleichstellung von Frau und Mann (Gleichstellungsgesetz, GlG) - Gleichstellungsgesetz
GlG Art. 4 Diskriminierung durch sexuelle Belästigung - Diskriminierend ist jedes belästigende Verhalten sexueller Natur oder ein anderes Verhalten aufgrund der Geschlechtszugehörigkeit, das die Würde von Frauen und Männern am Arbeitsplatz beeinträchtigt. Darunter fallen insbesondere Drohungen, das Versprechen von Vorteilen, das Auferlegen von Zwang und das Ausüben von Druck zum Erlangen eines Entgegenkommens sexueller Art.
de la loi sur l'égalité du 24 mars 1995 (LEg, RS 151.1), applicable à la présente procédure (cf. art. 2
SR 151.1 Bundesgesetz vom 24. März 1995 über die Gleichstellung von Frau und Mann (Gleichstellungsgesetz, GlG) - Gleichstellungsgesetz
GlG Art. 2 Grundsatz - Dieser Abschnitt gilt für Arbeitsverhältnisse nach Obligationenrecht4 sowie für alle öffentlich-rechtlichen Arbeitsverhältnisse in Bund, Kantonen und Gemeinden.
LEg): "Par comportement discriminatoire, on entend tout comportement importun de caractère sexuel ou tout autre comportement fondé sur l'appartenance sexuelle, qui porte atteinte à la dignité de la personne sur son lieu de travail, en particulier le fait de proférer des menaces, de promettre des avantages, d'imposer des contraintes ou d'exercer des pressions de toute nature sur une personne en vue d'obtenir d'elle des faveurs de nature sexuelle". Le Tribunal fédéral donne la définition suivante du mobbing (arrêt du Tribunal fédéral 4A_128/2007 du 9 juillet 2007 consid. 2.1, arrêt du Tribunal fédéral 4C.320/2005 du 20 mars 2006 consid. 2.1): "Le harcèlement psychologique, appelé aussi mobbing, se définit comme un enchaînement de propos et/ou d'agissements hostiles, répétés fréquemment pendant une période assez longue, par lesquels un ou plusieurs individus cherchent à isoler, à marginaliser, voire à exclure une personne sur son lieu de travail (...). La victime est souvent placée dans une situation où chaque acte pris individuellement, auquel un témoin a pu assister, peut éventuellement être considéré comme supportable alors que l'ensemble des agissements constitue une déstabilisation de la personnalité, poussé jusqu'à l'élimination professionnelle de la personne visée (...)."

Par ailleurs, l'art. 58a al. 5
SR 172.220.113 Verordnung des ETH-Rates vom 15. März 2001 über das Personal im Bereich der Eidgenössischen Technischen Hochschulen (Personalverordnung ETH-Bereich, PVO-ETH) - Personalverordnung ETH-Bereich
PVO-ETH Art. 58a Disziplinaruntersuchung - (Art. 25 BPG)
1    Die zuständige Stelle nach Artikel 2 eröffnet die Disziplinaruntersuchung. Sie bezeichnet die Person, die sie mit der Untersuchung beauftragt. Sie kann Personen ausserhalb des ETH-Bereichs mit der Untersuchung beauftragen.
2    Eine Beendigung des Arbeitsverhältnisses beendet auch die Disziplinaruntersuchung.
3    Sofern kein Kündigungsgrund nach Artikel 10 Absätze 3 und 4 BPG vorliegt, kann die zuständige Stelle nach Artikel 2 gestützt auf das Ergebnis des Verfahrens die folgenden Massnahmen verfügen:134
a  bei fahrlässig begangenen Pflichtverletzungen: Verweis oder Änderung des Aufgabenkreises;
b  bei vorsätzlich oder grobfahrlässig begangenen Pflichtverletzungen: Massnahmen nach Buchstabe a und überdies eine Lohnkürzung bis zu 10 Prozent während längstens eines Jahres, eine Änderung der Arbeitszeit oder des Arbeitsortes.
4    Führt der gleiche Sachverhalt zu einer Disziplinaruntersuchung und zu einem Strafverfahren, so kann der Entscheid über Massnahmen bis zur Beendigung des Strafverfahrens aufgeschoben werden.
5    Nach Ablauf eines Jahres nach Entdeckung der Verletzung der arbeitsrechtlichen Pflichten, spätestens jedoch 3 Jahre nach der letzten Pflichtverletzung, können keine Massnahmen mehr angeordnet werden. Die Verjährung ruht, solange wegen des gleichen Sachverhalts ein Strafverfahren durchgeführt wird oder solange über Rechtsmittel noch nicht entschieden ist, die in der Disziplinaruntersuchung ergriffen wurden.
OPers-EPF prévoit que "toute mesure doit être ordonnée dans un délai d'un an à compter de la découverte du manquement aux obligations professionnelles, mais au plus tard trois ans après le dernier manquement aux dites obligations". Dès lors, seuls les faits pertinents qui ne sont pas prescrits peuvent être retenus pour prononcer une mesure disciplinaire à l'encontre d'un employé.
4.2 Dans la décision attaquée, l'autorité inférieure a considéré que le prétendu harcèlement dont aurait été victime B._______ ne pouvait être prouvé. Elle a toutefois estimé qu'on pouvait reprocher à l'intimé le fait d'avoir critiqué les compétences de B._______ auprès de différents collaborateurs de l'EPFL depuis le printemps 2006 et d'avoir déclaré à une de ses collègues que "la seule chose qu'elle [B._______] peut faire, c'est de montrer ses deux pamplemousses". Elle a cependant considéré qu'il n'était pas possible de déterminer si ces deux seuls faits auraient également conduit la recourante à prononcer une sanction disciplinaire à l'encontre de l'intimé; le supposé harcèlement était en effet la faute la plus grave que l'on pouvait reprocher à A._______ et avait été à la base du prononcé du blâme.

Dans son recours, l'EPFL a allégué principalement que l'intimé avait eu dès la fin de l'année 2004 ou dès le début 2005 jusqu'en mai 2006 à de nombreuses reprises des comportements inadéquats envers B._______. Elle a aussi relevé que le prononcé du blâme se justifiait, même si l'on ne devait prendre en considération que les critiques et les propos déplacés formulés par l'intimé à l'encontre de B._______.

Dans la réponse au recours, l'intimé a invoqué que le supposé comportement inadéquat à l'égard de B._______ ne pouvait être démontré. En outre, il a ajouté que tous les moyens de preuve possibles et propres à établir les faits n'avaient pas été administrés; le rejet des offres de preuve n'était dès lors pas justifié et constituait par conséquent une violation du droit d'être entendu.

Dans sa réplique aux observations de l'intimé, la recourante a repris les arguments contenus dans son recours.

Dans sa duplique, l'intimé a repris la motivation figurant dans sa réponse au recours.
4.3
4.3.1
4.3.1.1 En l'espèce, suite aux événements du 21 juin 2006, le Professeur G._______, le Professeur H._______, directeur du CIME, I._______, cheffe du personnel et J._______, juriste, ont entendu en date du 27 juin 2006 A._______, puis B._______. A._______ a déclaré qu'il avait vécu une relation amoureuse non consommée avec B._______ durant un an et demi, relation dont personne n'était au courant. Il a ajouté que leur relation avait commencé à se détériorer deux mois plus tôt; B._______ et lui avaient dès lors rompu. Il a précisé qu'il était déjà allé chez B._______, hormis le soir du 21 juin 2006. B._______ a quant elle totalement contesté l'existence d'une relation amoureuse entre eux. Elle a en outre déclaré qu'elle l'avait vu une fois devant sa maison, mais qu'il n'était jamais venu chez elle avant le soir du 21 juin 2006 et qu'elle ne lui avait pas donné son adresse.
4.3.1.2 Suite à cette séance, par décision du 28 juin 2006, l'EPFL a suspendu A._______ avec effet immédiat et lui a interdit l'accès aux locaux de l'EPFL, ainsi que toute recherche de contact avec B._______.

Suite à l'ouverture de l'enquête disciplinaire le 4 juillet 2006, l'enquêteur a entendu le 7 juillet 2006, B._______, accompagnée d'une interprète et A._______, assisté de Me Inès Feldmann. Lors de son audition, A._______ a déclaré que B._______ et lui-même avaient commencé à flirter dès janvier 2005, mais qu'ils n'avaient jamais eu de relation physique et que leurs rapports étaient purement platoniques. B._______ lui aurait offert un support mural pour clés. B._______ et lui seraient allés manger ensemble tous les vendredis à l'extérieur et ils auraient abordé des sujets à la fois professionnels et privés. B._______ aurait à une occasion laissé un post-it sur son bureau, sur lequel figuraient des mots d'amour en espagnol et son nom écrit à de multiples reprises au verso. Elle lui aurait communiqué son numéro de natel privé, qui ne figurerait pas sur la liste interne à l'EPFL. A._______ a également fait état de balades après le travail durant les mois d'avril et juin 2005. Au mois de juin 2005, il se serait rendu à Vivapoly en compagnie de B._______, ainsi que d'autres personnes. Il a ajouté qu'ils avaient eu des conversations dans son bureau ou dans la salle des microscopes. Après l'été 2005, B._______ et A._______ auraient eu moins de contacts et à Noël 2005, ils auraient décidé de réfléchir à leur relation. En janvier 2006, B._______ lui aurait remis une de ses photos (format passeport). Dès la mi-mai, leurs rapports se seraient dégradés progressivement. Le 21 juin 2006, ils se seraient fixé un rendez-vous pour s'expliquer. A._______ y serait arrivé un peu plus tôt que B._______, un bouquet de fleurs cueillies dans la nature à la main, bouquet qu'elle aurait jeté dans le container. Une fois le code de l'immeuble composé, B._______ et lui seraient montés ensemble dans l'immeuble. Ils auraient discuté dans le hall d'entrée de l'appartement de B._______ et la discussion aurait dégénéré. B._______ lui aurait dit que leur relation était terminée, s'emportant en parlant de sa compagne. A._______ ne l'aurait pas empêchée de se mouvoir, ni d'utiliser le téléphone. Subitement, B._______ aurait sorti un couteau à pain et l'aurait menacé en lui ordonnant de sortir.
Lors de son audition du même jour, B._______ a déclaré que A._______ lui avait proposé son amitié dès qu'elle était arrivée et lui avait suggéré de manger ensemble le vendredi à midi, ce qu'ils avaient fait jusqu'en avril 2005. Elle a ajouté qu'ils avaient fait une balade une seule fois à l'occasion de son anniversaire. A partir de cet épisode, elle n'aurait plus voulu manger avec lui le vendredi à midi, s'étant sentie mal à l'aise lors de leur balade. Fin avril/début mai 2005, A._______ lui aurait avoué qu'il avait des sentiments pour elle. Dès l'été 2005, il serait venu de plus en plus lui parler. Au début 2006, alors qu'elle travaillait au microscope, il lui aurait dit qu'il était amoureux d'elle. B._______ lui aurait répondu que ce n'était pas réciproque et qu'elle était fatiguée de son attitude et qu'il devait arrêter. Quelques semaines plus tard, A._______ l'aurait à nouveau importunée. Il lui aurait écrit un mail pour lui dire qu'il ne savait toujours pas quelle était la nature de leur relation et elle lui aurait répondu qu'ils n'étaient que collègues. B._______ a aussi expliqué que le vendredi précédent le weekend de l'Ascension, A._______ était venu dans son bureau alors qu'elle était seule et avait à nouveau insisté sur ce qu'il ressentait pour elle. Elle serait partie suite à ces déclarations. Après cet incident, elle aurait décidé de dénoncer tout nouveau comportement inadéquat. Elle aurait dès lors informé son supérieur des événements du 21 juin 2006. Elle a encore ajouté qu'elle avait reçu à plusieurs reprises des fleurs dans sa boîte à lait d'un inconnu, mais qu'elle se doutait qu'il s'agissait de A._______.
4.3.1.3 Suite aux auditions du 7 juillet 2006, l'enquêteur a révoqué avec effet immédiat la suspension de A._______, mais a confirmé que celui-ci devait éviter de rechercher tout contact avec B._______.

L'enquêteur a ensuite entendu les 11 juillet, 12 juillet et 13 septembre 2006, B._______, D._______, collaborateur scientifique, E._______, secrétaire, K._______, collaboratrice technique, L._______, laborantine, A._______, O._______, responsable du fonctionnement des salles de PC et N._______, collaboratrice technique.

Selon les déclarations de D._______, A._______ passerait plus de temps avec les femmes qu'avec les hommes pour l'appui technique pratique en relation avec l'utilisation des microscopes. Il y a quelques mois, soit depuis février 2006, il aurait changé de comportement vis-à-vis de B._______, en critiquant les compétences scientifiques et le comportement social de celle-ci. B._______ et A._______ auraient pris le repas de midi ensemble à la cafétéria. D._______ a aussi déclaré ne pas avoir constaté de relations particulières entre eux autres que professionnelles.

Selon les déclarations de E._______, A._______ aurait tendance à venir dans son bureau le vendredi après-midi pour discuter avec l'apprentie (actuelle et précédente). A._______ aurait donné une tape sur les fesses de l'apprentie précédente. Cette apprentie serait partie en pleurs auprès de K._______. A une occasion, A._______ aurait dit à l'ancienne apprentie qu'il faisait si chaud qu'il avait envie d'enlever sa chemise. Il serait plus serviable avec les femmes qu'avec les hommes. Il aurait rapidement tissé des liens d'amitié avec B._______. E._______ n'aurait jamais constaté une relation particulière entre eux. Elle a également ajouté qu'au cours du mois de mai 2006, l'attitude de A._______ vis-à-vis de B._______ avait changé. A._______ aurait commencé à dire qu'elle n'apportait rien au groupe. A une reprise, il serait arrivé dans son bureau énervé en disant s'agissant de B._______ : "La seule chose qu'elle peut faire, c'est montrer ses deux pamplemousses."

Lors de son audition du 11 juillet 2006, B._______ a déclaré qu'à l'occasion des fêtes de Noël 2004, elle avait rapporté du Mexique quatre porte-clés en bois, à l'attention de G._______, de A._______ et d'une amie mexicaine. Elle a confirmé qu'elle s'était baladée avec A._______ à l'occasion de son anniversaire. Elle a en outre relevé qu'à une occasion A._______ l'avait conduite à ses cours de langue. Elle a ajouté qu'elle s'était rendue avec A._______ à Vivapoly, car ce dernier avait insisté. En 2005, à son retour de vacances, elle serait arrivée à son ancien appartement accompagnée de ses parents. Elle y aurait trouvé des fleurs et des cerises ainsi qu'une carte de A._______, produite au dossier. Elle a déclaré que la propriétaire qui lui louait une chambre à l'étage avait peut-être ouvert à A._______ en son absence. Elle a aussi précisé qu'elle avait donné à A._______, à sa demande, son numéro de portable avant les vacances de Noël 2005 pour qu'il puisse la joindre en cas de besoin et après qu'il ait beaucoup insisté. Elle ne lui aurait jamais donné une photographie d'elle. A la vue du post-it, elle a déclaré qu'elle avait certainement dû y griffonner les paroles d'une chanson d'amour. Elle y aurait également écrit l'adresse de la bibliothèque. Ce papier avait dû être trouvé selon elle dans sa poubelle ou dans son bureau. B._______ a déclaré qu'à la fin de l'année 2005, A._______ l'avait aidée à chercher un autre appartement. Entre 2005 et début 2006, A._______ aurait insisté pour avoir une relation avec elle. Il l'aurait ignorée suite à son refus. Depuis 2006, il lui aurait dit fréquemment qu'il l'aimait, soit à chaque fois qu'il avait l'occasion d'être seul avec elle.

Selon les déclarations de K._______, A._______ aurait été d'emblée trop familier en l'appelant "Fafa" et elle aurait dû le "remettre en place" pour qu'il cesse. Il aurait même consulté le site internet de l'EPFL, pour savoir ce que son ami faisait. A une reprise, une collaboratrice lui aurait dit que A._______ trouvait toujours une bonne raison pour venir vers elle lorsqu'elle travaillait au microscope. Elle a toutefois déclaré que pour sa part elle ne pouvait pas dire si A._______ passait plus de temps avec les femmes qu'avec les hommes. Elle a ajouté qu'il avait commencé à critiquer les compétences professionnelles de B._______, deux à trois mois auparavant. Trois ans plus tôt, elle aurait rencontré l'ancienne apprentie M._______ qui avait l'air un peu perturbée. Elle lui aurait alors demandé si elle trouvait normal qu'un homme lui touche les fesses et lui aurait expliqué que A._______ lui avait donné une tape sur les fesses. Elle aurait ajouté qu'il passait beaucoup de temps dans son bureau lorsque E._______ était absente, soit le vendredi après-midi. Elle aurait également déclaré que A._______ lui aurait suggéré de mettre des jupes plus courtes et qu'il lui aurait demandé à plusieurs reprises de l'accompagner à la piscine, ce qu'elle aurait toujours refusé. A._______ aurait selon K._______ toujours nié avoir tapé sur les fesses de l'apprentie et n'aurait jamais présenté ses excuses.

Selon les déclarations de L._______, A._______ aurait eu une attitude très familière dès son arrivée, cherchant à faciliter les contacts (tutoiements, utilisation de diminutifs). De manière générale, L._______ a expliqué ne pas avoir remarqué que A._______ avait une attitude particulière par rapport aux femmes et ne pas avoir constaté qu'il passait plus de temps avec les femmes plutôt qu'avec les hommes au microscope. Elle a ajouté qu'elle n'avait remarqué aucune liaison intime ou aucun rapport particulier entre A._______ et B._______. A._______ aurait commencé à critiquer B._______ ces derniers mois. L'ancienne apprentie lui aurait révélé que A._______ lui avait donné une claque sur les fesses, alors que E._______ était absente.

Lors de son audition du 12 juillet 2006, A._______ a confirmé ses propos du 7 juillet 2006. Il a précisé qu'à l'occasion du retour en Suisse de B._______, il avait remis à l'ancienne logeuse de celle-ci une carte avec deux sortes de cerises et des fruits que B._______ pourrait partager avec ses parents. Il a retranscrit de façon assez précise la disposition de l'appartement de B._______ à la main sur une feuille, pour prouver qu'il y était déjà allé à plusieurs reprises. Il a aussi déclaré que B._______ lui avait tendu une photographie dans son bureau. Il a reconnu que, lors d'un vendredi après-midi, à l'occasion d'une discussion détendue, il avait tapé le bas du dos de l'ancienne apprentie M._______. S'agissant de leur discussion sur les piscines, il aurait simplement dit à l'ancienne apprentie où celles-ci se trouvaient. Il a également reconnu que sa relation avec B._______ s'était dégradée depuis mai 2006 et qu'il l'avait critiquée auprès d'autres collaborateurs.

O._______ a rapporté qu'il n'avait remarqué aucune amitié particulière entre A._______ et B._______. Il a ajouté que celle-ci s'habillait au début de manière tout à fait normale et neutre et que par la suite, elle avait commencé à se maquiller davantage plus que ce qui est habituel à l'EPFL.

Selon les déclarations de N._______, A._______ n'aurait pas été "lourd" ou "collant".
4.3.1.4 Le 27 octobre 2006, l'enquêteur a adressé son rapport à la Direction de l'EPFL. En substance, il a retenu que de fin 2004/début 2005 à début mai 2006, A._______ était intervenu à de nombreuses reprises, sur le lieu de travail, auprès de B._______, cherchant à tirer profit des contacts professionnels, par exemple des travaux au microscope, pour lui faire des avances amoureuses et pour tenter de nouer une liaison sentimentale avec elle. Il a ajouté que depuis début mai 2006, A._______ avait critiqué les compétences professionnelles de B._______ auprès d'autres collaborateurs du CIME; enfin, en mai 2006, A._______ avait déclaré à E._______ s'agissant de B._______: "la seule chose qu'elle peut faire, c'est montrer ses deux pamplemousses". Il a finalement conclu qu'un blâme soit prononcé à l'encontre de A._______ en application de l'art. 58a al. 3 lit. b
SR 172.220.113 Verordnung des ETH-Rates vom 15. März 2001 über das Personal im Bereich der Eidgenössischen Technischen Hochschulen (Personalverordnung ETH-Bereich, PVO-ETH) - Personalverordnung ETH-Bereich
PVO-ETH Art. 58a Disziplinaruntersuchung - (Art. 25 BPG)
1    Die zuständige Stelle nach Artikel 2 eröffnet die Disziplinaruntersuchung. Sie bezeichnet die Person, die sie mit der Untersuchung beauftragt. Sie kann Personen ausserhalb des ETH-Bereichs mit der Untersuchung beauftragen.
2    Eine Beendigung des Arbeitsverhältnisses beendet auch die Disziplinaruntersuchung.
3    Sofern kein Kündigungsgrund nach Artikel 10 Absätze 3 und 4 BPG vorliegt, kann die zuständige Stelle nach Artikel 2 gestützt auf das Ergebnis des Verfahrens die folgenden Massnahmen verfügen:134
a  bei fahrlässig begangenen Pflichtverletzungen: Verweis oder Änderung des Aufgabenkreises;
b  bei vorsätzlich oder grobfahrlässig begangenen Pflichtverletzungen: Massnahmen nach Buchstabe a und überdies eine Lohnkürzung bis zu 10 Prozent während längstens eines Jahres, eine Änderung der Arbeitszeit oder des Arbeitsortes.
4    Führt der gleiche Sachverhalt zu einer Disziplinaruntersuchung und zu einem Strafverfahren, so kann der Entscheid über Massnahmen bis zur Beendigung des Strafverfahrens aufgeschoben werden.
5    Nach Ablauf eines Jahres nach Entdeckung der Verletzung der arbeitsrechtlichen Pflichten, spätestens jedoch 3 Jahre nach der letzten Pflichtverletzung, können keine Massnahmen mehr angeordnet werden. Die Verjährung ruht, solange wegen des gleichen Sachverhalts ein Strafverfahren durchgeführt wird oder solange über Rechtsmittel noch nicht entschieden ist, die in der Disziplinaruntersuchung ergriffen wurden.
OPers-EPF. Il a encore précisé qu'il avait hésité à proposer une sanction disciplinaire plus lourde, étant donné le précédent qui était survenu en 2003 avec l'apprentie M._______.
4.3.2
4.3.2.1 En l'occurrence, il ressort du dossier que dans le courant de mai 2006, A._______ a commencé, pour des raisons que l'on ne peut déterminer, à critiquer les compétences professionnelles et sociales de B._______. Il a également déclaré à une collègue au sujet de B._______: "La seule chose qu'elle peut faire, c'est montrer ses deux pamplemousses." Ces deux constatations ne sont du reste pas contestées. Toutefois, l'autorité de céans ne saurait conclure, au vu des différents témoignages, à ce que A._______ aurait harcelé B._______. Les conclusions y relatives du rapport de l'enquêteur, lesquelles ont été reprises par l'EPFL dans sa décision, ne sauraient en effet être suivies pour les raisons suivantes.
Il faut d'abord relever que seuls les faits qui ne sont pas prescrits doivent être pris en considération. S'agissant de l'incident qui serait intervenu entre A._______ et l'apprentie, il se serait déroulé en 2003. Or, la décision de l'EPFL est datée du 17 novembre 2006. Ce fait était dès lors selon toute vraisemblance prescrit au moment où l'EPFL a prononcé le blâme et ne pouvait être retenu pour justifier le prononcé de ce dernier. La recourante n'a d'ailleurs apporté aucun élément propre à démontrer que tel n'était pas le cas.

Seuls les faits qui suivent peuvent dès lors être admis. Il résulte clairement du dossier que B._______ et A._______ allaient généralement manger ensemble le vendredi, et ce jusqu'au printemps 2005. A l'occasion de l'anniversaire de B._______ en avril 2005, ils sont allés se balader. Ils se sont en outre rendus ensemble à une fête qui avait lieu sur le site de l'EPFL au printemps 2005, où se trouvaient d'autres collaborateurs de l'EPFL. A une occasion, A._______ a aussi emmené en voiture B._______ à des cours de langue. En juillet 2005, il lui a offert des fleurs et des cerises, ainsi qu'une carte qu'il avait déposée, par l'intermédiaire de la propriétaire de l'immeuble, dans la chambre où résidait B._______. La carte était signée "Te A...". Il considérait cette relation comme une relation amoureuse non consommée. B._______ lui a communiqué son numéro de natel à Noël 2005. On ignore toutefois quelles étaient les raisons de cette communication. Fin 2005, A._______ a aidé B._______ dans la recherche d'un nouvel appartement. Il lui a adressé une carte à l'occasion de son anniversaire en avril 2006. Le soir du 21 juin 2006, A._______ et B._______ se sont disputés dans l'appartement de celle-ci. Cette dernière s'est alors saisie d'un couteau.
4.3.2.2 Les différents témoignages ne permettent cependant pas d'établir que A._______ aurait harcelé B._______. Le dossier ne comporte aucun élément démontrant que l'intimé aurait exercé une quelconque pression sur B._______ en vue d'obtenir d'elle des faveurs sexuelles. En outre, il ne ressort pas des pièces que A._______ aurait tenu des propos hostiles ou agi de façon hostile de manière répétée pendant une période assez longue envers B._______, de sorte que cette dernière se retrouve isolée sur son lieu de travail. A._______ a certes critiqué les compétences professionnelles et sociales de B._______ dès mai 2006. Il n'apparaît néanmoins pas évident que A._______ ait agi ainsi pendant un laps de temps assez long et que B._______ se soit retrouvée marginalisée suite à ces critiques. Par ailleurs, l'on sait que A._______ et B._______ sont allés manger ensemble le vendredi jusqu'au printemps 2005. Or, l'EPFL a retenu que A._______ avait eu un comportement inadéquat envers B._______ dès la fin de l'année 2004 et le début de l'année 2005. Il est toutefois étonnant que B._______ ait accepté de partager son repas avec une personne qui l'aurait harcelée ou à tout le moins importunée durant cette période. A._______ et B._______ ont certes cessé de manger ensemble le vendredi dans les mois qui ont suivi. On cherche néanmoins en vain dans le dossier des éléments susceptibles d'attester le supposé harcèlement dont B._______ aurait été victime dès le courant de l'année 2005. Aucune des personnes interrogées n'a en particulier remarqué que A._______ aurait adopté un comportement déplacé. Le simple fait d'alléguer que A._______ passerait plus de temps au microscope avec les femmes (cf. procès-verbal de l'audition de E._______ du 11 juillet 2006 p. 1, procès-verbal de l'audition de D._______ du 11 juillet 2006 p. 1), ce qui n'est au demeurant pas clairement établi, ne signifie pas encore que B._______ aurait été harcelée. De même, on ne saurait déduire un éventuel harcèlement du fait que A._______ se montrerait parfois trop familier avec ses collègues (cf. procès-verbal de l'audition de K._______ du 12 juillet 2006 p. 1, procès-verbal de l'audition de L._______ du 12 juillet 2006 p. 1). Au demeurant, il appartenait à l'EPFL de prouver les faits qui étaient à la base du prononcé du blâme. On peut en effet difficilement concevoir que l'intimé doive démontrer un fait négatif, autrement dit qu'il n'a pas adopté un comportement déplacé envers B._______. La CRIEPF a d'ailleurs retenu qu'au vu du dossier il ne pouvait être constaté que A._______ avait harcelé B._______.
4.3.2.3 Dans sa décision de renvoi, l'autorité inférieure a encore considéré qu'il conviendrait que la recourante confronte une nouvelle fois l'intimé à B._______, en insistant sur le fait que l'un d'eux mentait. Une telle confrontation n'apparaît certes pas inutile, dans la mesure où les différents témoignages se contredisent. L'on ne peut toutefois reprocher à l'EPFL de ne pas y avoir procédé, étant donné que B._______ et A._______ ont chacun été auditionnés à deux reprises. L'autorité inférieure a de surcroît mentionné que le témoin O._______ avait constaté un changement dans les tenues vestimentaires de B._______. Elle a donc estimé qu'il était utile de questionner B._______ à ce sujet. On voit toutefois mal en quoi on pourrait déduire d'une telle constatation que B._______ n'a pas pu être harcelée par A._______. La perception d'un tel changement relève de la pure subjectivité. En outre, même s'il fallait constater que B._______ a soudainement changé d'apparence, il faudrait reconnaître que les raisons d'un tel changement peuvent être diverses. L'autorité de céans ne saurait dès lors considérer que l'EPFL aurait constaté de façon incomplète les faits pertinents sur ce point. Enfin, le fait que A._______ puisse citer les lieux où il se serait promené en compagnie de B._______ ne signifie pas encore que ces promenades aient vraiment eu lieu.
Par ailleurs, l'autorité inférieure a retenu que C._______ aurait dû être questionnée; celle-ci avait en effet rencontré B._______ juste après les événements du 21 juin 2006. Il ressort du reste de la réponse au recours de A._______ qu'il souhaite questionner C._______ pour cette même raison. Il a également déclaré l'avoir croisée le même soir après son altercation avec B._______. Il a aussi précisé que C._______ aurait pu décrire l'état d'esprit de B._______ suite à la dispute. C._______ n'a certes pas assisté à la scène et ne saurait expliquer pour quelles raisons B._______ aurait pu se sentir perturbée ou non. Il faut néanmoins admettre que B._______ a pu mentir en affirmant qu'elle n'avait pas parlé à C._______ de sa dispute avec A._______. Il se peut que B._______ se soit confiée à C._______ à ce sujet, d'autant plus qu'au vu du dossier les deux femmes étaient amies (cf. procès-verbal d'audition de B._______ du 7 juillet 2006 p. 3). L'EPFL aurait ainsi dû procéder à l'audition de C._______.
4.3.3 En définitive, il convient de retenir que l'autorité inférieure était en droit de considérer que l'EPFL avait constaté les faits de façon inexacte, en ce sens qu'il n'est pas démontré que l'intimé aurait harcelé B._______. L'autorité de céans relève en outre que le témoignage de C._______ aurait dû figurer au dossier.
5.
Il se pose encore la question de savoir si l'autorité inférieure pouvait considérer que le droit d'être entendu de l'intimé avait été violé, dans la mesure où Q._______ et les époux P._______ n'ont pas été auditionnés par la recourante, tel que requis par l'intimé.
5.1 L'autorité inférieure a retenu en substance que la recourante avait violé le droit d'être entendu de l'intimé; ce dernier avait en effet requis l'audition de trois personnes, ce qui lui avait été refusé. Or, elle a estimé que les témoignages de ces trois personnes étaient propres à déterminer la nature des relations entre A._______ et B._______; en l'état, le dossier ne permettait pas de conclure à ce que B._______ avait été harcelée par l'intimé.
Dans son recours, l'EPFL a invoqué principalement que les auditions des trois personnes concernées n'apporteraient aucun élément pertinent. Dans sa réponse au recours, l'intimé a pour l'essentiel fait valoir que les auditions requises pourraient apporter des éléments déterminants pour l'issue du litige.

Dans sa réplique, la recourante a essentiellement repris les arguments développés dans son recours. Dans sa duplique, l'intimé a de même repris la motivation contenue dans sa réponse au recours.
5.2 Les parties ont le droit d'être entendu (art. 29 al. 2 de la Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 [RS 101, Cst] et art. 29 ss
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 29 - Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör.
PA). Le droit d'être entendu tel qu'il est garanti par ces dispositions, comprend notamment le droit de produire des preuves quant aux faits de nature à influer sur la décision, d'obtenir qu'il soit donné suite à ces offres de preuves pertinentes, de participer à l'administration des preuves essentielles ou à tout le moins de s'exprimer sur son résultat, lorsque cela est de nature à influer sur la décision à rendre (ATF 132 V 368 consid. 3.1, ATF 127 III 578 consid. 2c, ATF 127 V 436 consid. 3a, ATF 124 II 137 consid. 2b et la jurisprudence citée; décision de la Commission fédérale de recours en matière de personnel fédéral du 15 mars 2006 in JAAC 70.75 consid. 3bb). Dans le même sens, si, alors que la procédure est ouverte, la personne concernée peut formuler des conclusions, invoquer des moyens de fait et de droit utiles, offrir des moyens de preuves, demander une expertise, il est clair que seuls les arguments pertinents devront être retenus (Moor, op. cit., p. 281 et les réf. citées).
Le droit d'être entendu ne comprend toutefois pas le droit d'être entendu oralement (ATF 130 II 425 consid. 2.1, ATF 122 II 464 consid. 4; JAAC 70.75 consid. 3bb), ni celui d'obtenir l'audition de témoins. Selon le Tribunal fédéral, l'autorité peut en effet mettre un terme à l'instruction lorsque les preuves administrées lui ont permis de former sa conviction et que, procédant d'une manière non arbitraire à une appréciation anticipée des preuves qui lui sont encore proposées, elle a la certitude que ces dernières ne pourraient l'amener à modifier son opinion (ATF 130 II 425 consid. 2.1, ATF 125 I 127 consid. 6, ATF 124 I 208 consid. 4, ATF 115 Ia 8 consid. 2b, ATF 106 Ia 161 consid. 2b).

Le droit d'être entendu étant un droit de "nature formelle", il doit être respecté même s'il est vraisemblable que son respect ne changera pas, sur le fond, la décision prise par l'autorité dont est recours. Toute décision prise en violation du droit d'être entendu doit dès lors être annulée et renvoyée à l'autorité qui l'a rendue, sous réserve des hypothèses où une violation peu grave peut être réparée en seconde instance et pour autant que l'autorité de recours possède le même pouvoir d'examen que l'autorité inférieure (voir ATF 129 I 361 consid. 2.1, ATF 126 I 68 consid. 2; Moor, op. cit., p. 283).
5.3
5.3.1 En l'espèce, on doit admettre que l'audition de Q._______, qui a travaillé au sein de l'EPFL jusqu'au 21 mai 2005, n'aurait apporté aucun élément pertinent. En effet, le dossier comporte le questionnaire que A._______ voulait soumettre à Q._______. Parmi les 33 questions qui y figurent, seules 6 concernent la relation entre A._______ et B._______. Or, même si Q._______, en réponse à ces questions, avait affirmé que A._______ et B._______ s'entendaient très bien lors des pauses-café prises jusqu'en mai 2005 et que B._______ n'était pas indifférente à A._______, on voit mal en quoi de telles déclarations pourraient attester que A._______ n'a pas pu harceler B._______ durant la période qui a suivi le départ de Q._______. Cela est d'autant plus vrai que A._______ a toujours affirmé n'avoir entretenu que des relations platoniques avec B._______. Au demeurant, l'interprétation du comportement de B._______ lors de ces pauses-café relève de la subjectivité. On voit mal comment Q._______ pourrait être certain que B._______ et A._______ étaient amoureux à ce moment-là et que, partant, celui-ci n'a pas pu la harceler. Au demeurant, même s'il fallait admettre que A._______ a entretenu une relation amoureuse avec B._______, cela ne signifierait encore pas qu'il n'a pas pu la harceler suite à une éventuelle rupture.

Par ailleurs, il ressort du dossier que l'audition des époux P._______, nettoyeurs au CIME, n'aurait pas pu être utile. Il suffit de se pencher sur les questions que A._______ voulait leur poser pour s'en convaincre. En effet, parmi les huit questions, seules trois concernent la relation entre A._______ et B._______. La première consiste à demander aux époux P._______ si ceux-ci avaient aperçu B._______ dans le bureau de A._______. Le simple fait d'avoir vu B._______ avec A._______ ne suffit cependant pas à conclure à l'absence de tout harcèlement ou à une éventuelle relation amoureuse entre eux à cette époque-là. Les époux P._______ devaient ensuite, en réponse à la deuxième question, décrire la scène et le comportement de chacun des deux intéressés. Or, A._______ a toujours affirmé avoir entretenu une relation purement platonique avec B._______. On ne voit dès lors pas en quoi cette question aurait dû être posée aux époux P._______, dans la mesure où ceux-ci n'auraient pas pu être témoins d'une éventuelle scène amoureuse. Cette question ne saurait de plus attester que A._______ n'a jamais harcelé B._______ durant les mois qui ont suivi. En réponse à la troisième question, les époux P._______ devaient confirmer ou nier le fait que B._______ était à cette occasion très court vêtue et portait un large décolleté. On ne voit toutefois pas en quoi une réponse positive à cette question aurait pu amener l'EPFL à conclure à l'absence de tout harcèlement et ce d'autant plus que cette conversation a eu lieu en juin 2005, bien avant que B._______, ne supportant plus les supposés agissements de A._______, ne se plaigne auprès de son supérieur. Les quatre autres questions ont trait bien plutôt aux compétences professionnelles de A._______ et s'écartent donc du litige. La dernière question est formulée ainsi: "Est-il exact que vous n'avez jamais vu A._______. traîner le soir auprès d'éventuelles utilisatrices des laboratoires du CIME?" A nouveau, la réponse à cette question ne peut éclaircir les faits.
Il sied en outre de relever que l'intimé a produit au dossier le questionnaire concerné. L'intimé a utilisé la même forme que celle adoptée par l'enquêteur, ce qui pouvait laisser croire que ledit questionnaire avait été établi dans le cadre de l'enquête. Peu importe que cette manière de procéder puisse être discutable, comme l'a relevé la recourante; on y apprend en effet seulement que B._______ s'est trouvée à une occasion assise sur une chaise près d'une table à environ deux mètres de A._______ et que leur comportement était tout à fait correct et décent. Cette assertion ne saurait signifier que A._______ n'a jamais harcelé B._______.
5.3.2 Dans de telles circonstances, l'autorité inférieure ne pouvait considérer que l'EPFL avait violé le droit d'être entendu de l'intimé, en ce sens que l'EPFL n'avait pas à entendre les époux P._______ et Q._______.
6.
Cela étant, il sied encore de déterminer si l'autorité inférieure était en droit de renvoyer la cause à l'EPFL pour complément d'instruction dans le sens des considérants.
6.1 En effet, la recourante a invoqué dans son recours qu'un tel renvoi ne se justifiait pas, dans la mesure où elle avait constaté les faits de façon exacte et complète; en outre, elle n'avait pas violé le droit d'être entendu de l'intimé. Elle a également ajouté que l'autorité inférieure disposait d'un plein pouvoir de cognition, si bien qu'elle aurait dû procéder elle-même à d'autres auditions si elle le jugeait nécessaire.
6.2 Aux termes de l'art. 61 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 61
1    Die Beschwerdeinstanz entscheidet in der Sache selbst oder weist diese ausnahmsweise mit verbindlichen Weisungen an die Vorinstanz zurück.
2    Der Beschwerdeentscheid enthält die Zusammenfassung des erheblichen Sachverhalts, die Begründung (Erwägungen) und die Entscheidungsformel (Dispositiv).
3    Er ist den Parteien und der Vorinstanz zu eröffnen.
PA, l'autorité de recours statue elle-même sur l'affaire ou exceptionnellement la renvoie avec des instructions impératives à l'autorité inférieure.

Même si la procédure de recours est régie de manière générale par le principe de la maxime inquisitoire, il n'incombe toutefois pas aux autorités de recours de reconstituer, depuis le début, l'état de fait déterminant pour la décision (décision de la Commission fédérale de recours en matière de contributions du 21 juin 2004 in JAAC 68.156 consid. 3bb; Kölz/Häner, op. cit., n° 676). Dans le cadre de la procédure de recours, il s'agit plutôt d'examiner l'état de fait tel qu'il a été établi par les autorités inférieures et, le cas échéant, de le confirmer ou de le compléter. En principe, lorsque l'autorité admet entièrement ou en partie un recours, elle statue elle-même sur l'affaire (décision en réforme; art. 61 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 61
1    Die Beschwerdeinstanz entscheidet in der Sache selbst oder weist diese ausnahmsweise mit verbindlichen Weisungen an die Vorinstanz zurück.
2    Der Beschwerdeentscheid enthält die Zusammenfassung des erheblichen Sachverhalts, die Begründung (Erwägungen) und die Entscheidungsformel (Dispositiv).
3    Er ist den Parteien und der Vorinstanz zu eröffnen.
PA in initio). Exceptionnellement, il existe également la possibilité de renvoyer l'affaire, avec des instructions impératives, à l'autorité inférieure pour nouvelle décision (décision cassatoire, art. 61 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 61
1    Die Beschwerdeinstanz entscheidet in der Sache selbst oder weist diese ausnahmsweise mit verbindlichen Weisungen an die Vorinstanz zurück.
2    Der Beschwerdeentscheid enthält die Zusammenfassung des erheblichen Sachverhalts, die Begründung (Erwägungen) und die Entscheidungsformel (Dispositiv).
3    Er ist den Parteien und der Vorinstanz zu eröffnen.
PA in fine). Un tel renvoi se justifie notamment lorsque d'autres éléments de fait doivent être constatés et que la procédure d'administration des preuves s'avère trop lourde (ATAF A-1362/2006 du 30 mai 2007 consid. 1.3; Kölz/Häner, op. cit., ch. 694; cf. également Moor, op. cit., p. 691). Il s'agit de sauvegarder ainsi le principe de la double instance, puisque le recourant pourra à nouveau contester ces points, qui, par définition, seront nouveaux, ce qui serait exclu si la Commission de recours statuait elle-même (voir à ce sujet, Moor, op. cit., p. 691). Même si l'autorité de recours a la compétence de procéder à d'autres éclaircissements de l'état de fait, il est enfin préférable que l'autorité la mieux au courant des particularités locales ou bien la plus compétente dans le domaine se prononce sur la cause du recourant. Le renvoi est en revanche indispensable lorsqu'il apparaît que l'état de fait déterminant a été manifestement constaté de manière inexacte ou incomplète et qu'il y a donc eu une violation grave de l'art. 49 let. b
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 49 - Der Beschwerdeführer kann mit der Beschwerde rügen:
a  Verletzung von Bundesrecht einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens;
b  unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhaltes;
c  Unangemessenheit; die Rüge der Unangemessenheit ist unzulässig, wenn eine kantonale Behörde als Beschwerdeinstanz verfügt hat.
PA. Dans ces cas, une décision en réforme de la Commission de recours n'entre plus en ligne de compte (André Moser, op. cit., ch. 3.87 s.).
6.3 En l'occurrence, il a été retenu que l'EPFL avait manifestement constaté les faits de manière inexacte en considérant que A._______ avait harcelé B._______ (cf. supra consid. 4.3.3). Or, il résulte du dossier que ce prétendu harcèlement est la faute la plus importante qu'on puisse reprocher à A._______. Il n'apparaît pas évident que l'EPFL ne se soit pas essentiellement basée sur cet élément pour prononcer le blâme. Dans la mesure où il ressort manifestement du dossier que le comportement inadéquat de A._______ envers B._______ ne peut être établi, l'on ne saurait considérer que l'autorité inférieure a violé la loi, a abusé ou excédé de son pouvoir d'appréciation en renvoyant la cause à l'autorité inférieure; une violation grave de l'art. 49 let. b
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 49 - Der Beschwerdeführer kann mit der Beschwerde rügen:
a  Verletzung von Bundesrecht einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens;
b  unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhaltes;
c  Unangemessenheit; die Rüge der Unangemessenheit ist unzulässig, wenn eine kantonale Behörde als Beschwerdeinstanz verfügt hat.
PA pouvait en effet être retenue et justifiait un tel renvoi. Au demeurant, même si l'autorité de céans a considéré que les auditions de Q._______ et des époux P._______ ne s'avéraient pas nécessaires, elle a de toute façon estimé qu'il était opportun de confronter une nouvelle fois A._______ et B._______, ainsi que d'entendre C._______. De plus, il se peut que les nouvelles auditions apportent de nouveaux éléments. L'intimé pourra alors contester ces points. Le principe de la double instance sera alors préservé. Le cas échéant, l'EPFL pourra décider de compléter les faits à l'aide de la procédure pénale dont elle a requis la production.
La décision attaquée est dès lors également confirmée s'agissant du renvoi à l'EPFL, lequel sera toutefois ordonné au sens des considérants qui précèdent.
7.
Il faut encore examiner si l'autorité inférieure était en droit d'allouer à l'intimé Fr. 10'071.35 à titre de dépens à la charge de la recourante.
7.1 Dans la décision attaquée, l'autorité inférieure a retenu que l'intimé avait obtenu partiellement gain de cause; il convenait toutefois de considérer que la partie du recours pour laquelle il obtenait gain de cause, soit l'annulation de la décision du 17 novembre 2006 était prépondérante. Compte tenu de la note d'honoraires de la mandataire de l'intimé faisant état de 47 heures de travail, des nombreux courriers sans lien direct avec la présente procédure et de cas similaires, elle a fixé l'indemnité à titre de dépens à Fr. 9'000.--, correspondant à 30 heures de travail. A ce montant, elle a ajouté Fr. 360.-- de frais et Fr. 711.35 de TVA. Le montant total alloué s'élevait donc à Fr. 10'071.35.
Dans son recours, l'EPFL a invoqué que la somme fixée à titre de dépens était exceptionnellement élevée; en outre, le nombre d'heures retenu ne semblait pas correspondre aux heures effectuées exclusivement pour la rédaction du recours. Elle a ajouté que, selon la note de frais de la mandataire de A._______, la rédaction du recours n'avait nécessité que 10 heures; de plus, le travail relatif à la question de la récusation ne devait pas être compté. Enfin, elle a allégué que la décision disciplinaire reposait sur des faits concrets dont était responsable A._______; l'autorité inférieure n'avait de surcroît pas pu établir que les faits fondant la décision incriminée n'avaient jamais existé.
Dans sa réponse au recours, la mandataire de l'intimé a principalement relevé que l'autorité inférieure avait considérablement réduit le temps de travail qui avait été consacré à la cause; par ailleurs, un établissement autonome de la Confédération disposait des ressources nécessaires pour mener à bien une telle procédure, contrairement à une personne qui ne disposait que de son seul revenu pour vivre.

Les parties ne se sont pas prononcées sur cette question dans leur réplique et duplique.
7.2 Aux termes de l'art. 64 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 64
1    Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen.
2    Die Entschädigung wird in der Entscheidungsformel beziffert und der Körperschaft oder autonomen Anstalt auferlegt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, soweit sie nicht einer unterliegenden Gegenpartei auferlegt werden kann.
3    Einer unterliegenden Gegenpartei kann sie je nach deren Leistungsfähigkeit auferlegt werden, wenn sich die Partei mit selbständigen Begehren am Verfahren beteiligt hat.
4    Die Körperschaft oder autonome Anstalt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, haftet für die einer unterliegenden Gegenpartei auferlegte Entschädigung, soweit sich diese als uneinbringlich herausstellt.
5    Der Bundesrat regelt die Bemessung der Entschädigung.108 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005109 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010110.111
PA, l'autorité de recours peut allouer, d'office ou sur requête, à la partie ayant entièrement ou partiellement gain de cause une indemnité pour les frais indispensables et relativement élevés qui lui ont été occasionnés. Il faut entendre par là les frais de quelque importance absolument nécessaires à une défense efficace, eu égard à la nature de l'affaire, à la capacité des parties et au comportement de l'autorité (cf. décision de la Commission fédérale de recours en matière de contributions du 21 juin 2004 in: JAAC 68.156 consid. 3bb et les réf. citées). L'art. 8
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE)
VGKE Art. 8 Parteientschädigung
1    Die Parteientschädigung umfasst die Kosten der Vertretung sowie allfällige weitere Auslagen der Partei.
2    Unnötiger Aufwand wird nicht entschädigt.
du règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral (FITAF; RS 173.320.2), auquel renvoie l'art. 8 al. 2 de l'ordonnance du 10 septembre 1969 sur les frais et indemnités en procédure administrative (RS 172.041.0), prévoit que les dépens comprennent les frais de représentation et les éventuels autres frais nécessaires de la partie. Selon l'art. 8 al. 6 de l'ordonnance sur les frais et indemnités en procédure administrative, lorsqu'une partie n'obtient que partiellement gain de cause, les dépens auxquels elle peut prétendre sont réduits en proportion.
7.3 En l'occurrence, dans la mesure où la décision attaquée doit pour l'essentiel être confirmée, il se justifie de confirmer l'allocation de dépens à A._______. Comme on vient de le voir, l'autorité inférieure était en effet en droit de retenir une constatation inexacte et incomplète des faits. Le renvoi de la cause à l'EPFL se justifiait déjà compte tenu de ce seul motif (cf. supra consid. 6.3). En outre, l'autorité de céans a estimé à l'instar de l'autorité inférieure qu'il n'aurait pas été inutile d'entendre A._______ et B._______ une nouvelle fois; le témoignage de C._______ aurait de surcroît mérité de figurer au dossier. Il n'est en outre pas inutile de rappeler qu'il incombait à l'EPFL d'établir le harcèlement dont aurait été victime B._______. Par ailleurs, on voit mal en quoi le temps de travail lié à la question de la récusation ne devrait pas être compté, étant donné que cette question devait être traitée.
Dans de telles circonstances, même si l'on retient que le droit d'être entendu de l'intimé n'a pas été violé s'agissant des époux P._______ et de Q._______, on ne saurait retenir que l'autorité inférieure a violé la loi, abusé ou excédé de son pouvoir d'appréciation en allouant une indemnité de Fr. 10'071.35 à l'intimé. La condamnation aux dépens de l'EPFL prononcée par l'autorité inférieure doit dès lors être confirmée.
8.
La procédure devant le TAF en matière de droit du personnel de la Confédération étant gratuite (cf. art. 34 al. 2
SR 172.220.1 Bundespersonalgesetz vom 24. März 2000 (BPG)
BPG Art. 34 Streitigkeiten aus dem Arbeitsverhältnis - 1 Kommt bei Streitigkeiten aus dem Arbeitsverhältnis keine Einigung zu Stande, so erlässt der Arbeitgeber eine Verfügung.
1    Kommt bei Streitigkeiten aus dem Arbeitsverhältnis keine Einigung zu Stande, so erlässt der Arbeitgeber eine Verfügung.
1bis    Versetzungsentscheide oder andere dienstliche Anweisungen an das einer Versetzungspflicht unterstehende Personal gemäss Artikel 21 Absatz 1 Buchstaben a und cbis stellen keine beschwerdefähigen Verfügungen dar.106
2    Das erstinstanzliche Verfahren sowie das Beschwerdeverfahren nach Artikel 36 sind kostenlos, ausser bei Mutwilligkeit.107
3    Abgewiesene Stellenbewerberinnen und Stellenbewerber haben keinen Anspruch auf den Erlass einer anfechtbaren Verfügung.108
LPers), il n'y a pas lieu de percevoir de frais judiciaires.

L'intimé a droit à des dépens à charge de la recourante, dans la mesure où la décision attaquée doit être confirmée dans une large mesure (cf. art. 64
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 64
1    Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen.
2    Die Entschädigung wird in der Entscheidungsformel beziffert und der Körperschaft oder autonomen Anstalt auferlegt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, soweit sie nicht einer unterliegenden Gegenpartei auferlegt werden kann.
3    Einer unterliegenden Gegenpartei kann sie je nach deren Leistungsfähigkeit auferlegt werden, wenn sich die Partei mit selbständigen Begehren am Verfahren beteiligt hat.
4    Die Körperschaft oder autonome Anstalt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, haftet für die einer unterliegenden Gegenpartei auferlegte Entschädigung, soweit sich diese als uneinbringlich herausstellt.
5    Der Bundesrat regelt die Bemessung der Entschädigung.108 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005109 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010110.111
PA). La mandataire de l'intimé a relevé dans sa réponse au recours qu'elle avait consacré en totalité 28 heures (dont 10 heures pour le second échange d'écritures) s'agissant de la procédure devant le TAF. Compte tenu du fait qu'un certain nombre de courriers aurait pu être évité et que la longueur des mémoires aurait pu être réduite, une indemnité de Fr. 3'500.-- est accordée à l'intimé à titre de dépens.

Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :
1.
Le recours est rejeté, dans le sens des considérants.
2.
La décision de renvoi du 21 août 2007 de l'autorité inférieure est confirmée, dans le sens des considérants.
3.
Il n'est pas perçu de frais judiciaires.
4.
Une indemnité de Fr. 3'500.-- est allouée à l'intimé à titre de dépens.
5.
Le présent arrêt est adressé :
- à la recourante (acte judiciaire)
- à l'intimé (acte judiciaire)
- à l'autorité inférieure (recommandé)
- au Secrétariat général du Département fédéral de l'intérieur (acte judiciaire)

Le président du collège : La greffière :

Jérôme Candrian Virginie Fragnière

Indication des voies de droit :
Pour autant que les conditions au sens des art. 82 ss
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 82 Grundsatz - Das Bundesgericht beurteilt Beschwerden:
a  gegen Entscheide in Angelegenheiten des öffentlichen Rechts;
b  gegen kantonale Erlasse;
c  betreffend die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen sowie betreffend Volkswahlen und -abstimmungen.
, 90
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 90 Endentscheide - Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide, die das Verfahren abschliessen.
ss et 100 de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF, RS 173.110) soient remplies et en particulier dans la mesure où les art. 83 let. g
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 83 Ausnahmen - Die Beschwerde ist unzulässig gegen:
a  Entscheide auf dem Gebiet der inneren oder äusseren Sicherheit des Landes, der Neutralität, des diplomatischen Schutzes und der übrigen auswärtigen Angelegenheiten, soweit das Völkerrecht nicht einen Anspruch auf gerichtliche Beurteilung einräumt;
b  Entscheide über die ordentliche Einbürgerung;
c  Entscheide auf dem Gebiet des Ausländerrechts betreffend:
c1  die Einreise,
c2  Bewilligungen, auf die weder das Bundesrecht noch das Völkerrecht einen Anspruch einräumt,
c3  die vorläufige Aufnahme,
c4  die Ausweisung gestützt auf Artikel 121 Absatz 2 der Bundesverfassung und die Wegweisung,
c5  Abweichungen von den Zulassungsvoraussetzungen,
c6  die Verlängerung der Grenzgängerbewilligung, den Kantonswechsel, den Stellenwechsel von Personen mit Grenzgängerbewilligung sowie die Erteilung von Reisepapieren an schriftenlose Ausländerinnen und Ausländer;
d  Entscheide auf dem Gebiet des Asyls, die:
d1  vom Bundesverwaltungsgericht getroffen worden sind, ausser sie betreffen Personen, gegen die ein Auslieferungsersuchen des Staates vorliegt, vor welchem sie Schutz suchen,
d2  von einer kantonalen Vorinstanz getroffen worden sind und eine Bewilligung betreffen, auf die weder das Bundesrecht noch das Völkerrecht einen Anspruch einräumt;
e  Entscheide über die Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung von Behördenmitgliedern oder von Bundespersonal;
f  Entscheide auf dem Gebiet der öffentlichen Beschaffungen, wenn:
fbis  Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts über Verfügungen nach Artikel 32i des Personenbeförderungsgesetzes vom 20. März 200963;
f1  sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt; vorbehalten bleiben Beschwerden gegen Beschaffungen des Bundesverwaltungsgerichts, des Bundesstrafgerichts, des Bundespatentgerichts, der Bundesanwaltschaft sowie der oberen kantonalen Gerichtsinstanzen, oder
f2  der geschätzte Wert des zu vergebenden Auftrags den massgebenden Schwellenwert nach Artikel 52 Absatz 1 in Verbindung mit Anhang 4 Ziffer 2 des Bundesgesetzes vom 21. Juni 201961 über das öffentliche Beschaffungswesen nicht erreicht;
g  Entscheide auf dem Gebiet der öffentlich-rechtlichen Arbeitsverhältnisse, wenn sie eine nicht vermögensrechtliche Angelegenheit, nicht aber die Gleichstellung der Geschlechter betreffen;
h  Entscheide auf dem Gebiet der internationalen Amtshilfe, mit Ausnahme der Amtshilfe in Steuersachen;
i  Entscheide auf dem Gebiet des Militär-, Zivil- und Zivilschutzdienstes;
j  Entscheide auf dem Gebiet der wirtschaftlichen Landesversorgung, die bei schweren Mangellagen getroffen worden sind;
k  Entscheide betreffend Subventionen, auf die kein Anspruch besteht;
l  Entscheide über die Zollveranlagung, wenn diese auf Grund der Tarifierung oder des Gewichts der Ware erfolgt;
m  Entscheide über die Stundung oder den Erlass von Abgaben; in Abweichung davon ist die Beschwerde zulässig gegen Entscheide über den Erlass der direkten Bundessteuer oder der kantonalen oder kommunalen Einkommens- und Gewinnsteuer, wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder es sich aus anderen Gründen um einen besonders bedeutenden Fall handelt;
n  Entscheide auf dem Gebiet der Kernenergie betreffend:
n1  das Erfordernis einer Freigabe oder der Änderung einer Bewilligung oder Verfügung,
n2  die Genehmigung eines Plans für Rückstellungen für die vor Ausserbetriebnahme einer Kernanlage anfallenden Entsorgungskosten,
n3  Freigaben;
o  Entscheide über die Typengenehmigung von Fahrzeugen auf dem Gebiet des Strassenverkehrs;
p  Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts auf dem Gebiet des Fernmeldeverkehrs, des Radios und des Fernsehens sowie der Post betreffend:68
p1  Konzessionen, die Gegenstand einer öffentlichen Ausschreibung waren,
p2  Streitigkeiten nach Artikel 11a des Fernmeldegesetzes vom 30. April 199769,
p3  Streitigkeiten nach Artikel 8 des Postgesetzes vom 17. Dezember 201071;
q  Entscheide auf dem Gebiet der Transplantationsmedizin betreffend:
q1  die Aufnahme in die Warteliste,
q2  die Zuteilung von Organen;
r  Entscheide auf dem Gebiet der Krankenversicherung, die das Bundesverwaltungsgericht gestützt auf Artikel 3472 des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 200573 (VGG) getroffen hat;
s  Entscheide auf dem Gebiet der Landwirtschaft betreffend:
s1  ...
s2  die Abgrenzung der Zonen im Rahmen des Produktionskatasters;
t  Entscheide über das Ergebnis von Prüfungen und anderen Fähigkeitsbewertungen, namentlich auf den Gebieten der Schule, der Weiterbildung und der Berufsausübung;
u  Entscheide auf dem Gebiet der öffentlichen Kaufangebote (Art. 125-141 des Finanzmarktinfrastrukturgesetzes vom 19. Juni 201576);
v  Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts über Meinungsverschiedenheiten zwischen Behörden in der innerstaatlichen Amts- und Rechtshilfe;
w  Entscheide auf dem Gebiet des Elektrizitätsrechts betreffend die Plangenehmigung von Starkstromanlagen und Schwachstromanlagen und die Entscheide auf diesem Gebiet betreffend Enteignung der für den Bau oder Betrieb solcher Anlagen notwendigen Rechte, wenn sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt;
x  Entscheide betreffend die Gewährung von Solidaritätsbeiträgen nach dem Bundesgesetz vom 30. September 201680 über die Aufarbeitung der fürsorgerischen Zwangsmassnahmen und Fremdplatzierungen vor 1981, ausser wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt;
y  Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts in Verständigungsverfahren zur Vermeidung einer den anwendbaren internationalen Abkommen im Steuerbereich nicht entsprechenden Besteuerung;
z  Entscheide betreffend die in Artikel 71c Absatz 1 Buchstabe b des Energiegesetzes vom 30. September 201683 genannten Baubewilligungen und notwendigerweise damit zusammenhängenden in der Kompetenz der Kantone liegenden Bewilligungen für Windenergieanlagen von nationalem Interesse, wenn sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt.
et 85 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 85 Streitwertgrenzen - 1 In vermögensrechtlichen Angelegenheiten ist die Beschwerde unzulässig:
1    In vermögensrechtlichen Angelegenheiten ist die Beschwerde unzulässig:
a  auf dem Gebiet der Staatshaftung, wenn der Streitwert weniger als 30 000 Franken beträgt;
b  auf dem Gebiet der öffentlich-rechtlichen Arbeitsverhältnisse, wenn der Streitwert weniger als 15 000 Franken beträgt.
2    Erreicht der Streitwert den massgebenden Betrag nach Absatz 1 nicht, so ist die Beschwerde dennoch zulässig, wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt.
let. b LTF n'entreraient pas en application, la présente décision peut être attaquée devant le Tribunal fédéral, 1000 Lausanne 14, par la voie du recours en matière de droit public, dans les trente jours qui suivent la notification. Le mémoire doit être rédigé dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signé. La décision attaquée et les moyens de preuve doivent être joints au mémoire, pour autant qu'ils soient en mains du recourant (voir art. 42
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 42 Rechtsschriften - 1 Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten.
1    Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten.
2    In der Begründung ist in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt. Ist eine Beschwerde nur unter der Voraussetzung zulässig, dass sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt, so ist auszuführen, warum die jeweilige Voraussetzung erfüllt ist. 14 15
3    Die Urkunden, auf die sich die Partei als Beweismittel beruft, sind beizulegen, soweit die Partei sie in Händen hat; richtet sich die Rechtsschrift gegen einen Entscheid, so ist auch dieser beizulegen.
4    Bei elektronischer Einreichung muss die Rechtsschrift von der Partei oder ihrem Vertreter beziehungsweise ihrer Vertreterin mit einer qualifizierten elektronischen Signatur gemäss Bundesgesetz vom 18. März 201616 über die elektronische Signatur versehen werden. Das Bundesgericht bestimmt in einem Reglement:
a  das Format der Rechtsschrift und ihrer Beilagen;
b  die Art und Weise der Übermittlung;
c  die Voraussetzungen, unter denen bei technischen Problemen die Nachreichung von Dokumenten auf Papier verlangt werden kann.17
5    Fehlen die Unterschrift der Partei oder ihrer Vertretung, deren Vollmacht oder die vorgeschriebenen Beilagen oder ist die Vertretung nicht zugelassen, so wird eine angemessene Frist zur Behebung des Mangels angesetzt mit der Androhung, dass die Rechtsschrift sonst unbeachtet bleibt.
6    Unleserliche, ungebührliche, unverständliche, übermässig weitschweifige oder nicht in einer Amtssprache verfasste Rechtsschriften können in gleicher Weise zur Änderung zurückgewiesen werden.
7    Rechtsschriften, die auf querulatorischer oder rechtsmissbräuchlicher Prozessführung beruhen, sind unzulässig.
LTF).
Expédition :
Information de décision   •   DEFRITEN
Document : A-6674/2007
Date : 04. August 2008
Publié : 27. August 2008
Source : Bundesverwaltungsgericht
Statut : Unpubliziert
Domaine : öffentlich-rechtliche Dienstverhältnisse (Bund)
Objet : procédure disciplinaire


Répertoire des lois
FITAF: 8
SR 173.320.2 Règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral (FITAF)
FITAF Art. 8 Dépens
1    Les dépens comprennent les frais de représentation et les éventuels autres frais de la partie.
2    Les frais non nécessaires ne sont pas indemnisés.
LEg: 2 
SR 151.1 Loi fédérale du 24 mars 1995 sur l'égalité entre femmes et hommes (Loi sur l'égalité, LEg) - (Loi sur l'égalité
LEg Art. 2 Principe - Les dispositions de la présente section s'appliquent aux rapports de travail régis par le code des obligations4 et par le droit public fédéral, cantonal ou communal.
4
SR 151.1 Loi fédérale du 24 mars 1995 sur l'égalité entre femmes et hommes (Loi sur l'égalité, LEg) - (Loi sur l'égalité
LEg Art. 4 Harcèlement sexuel; discrimination - Par comportement discriminatoire, on entend tout comportement importun de caractère sexuel ou tout autre comportement fondé sur l'appartenance sexuelle, qui porte atteinte à la dignité de la personne sur son lieu de travail, en particulier le fait de proférer des menaces, de promettre des avantages, d'imposer des contraintes ou d'exercer des pressions de toute nature sur une personne en vue d'obtenir d'elle des faveurs de nature sexuelle.
LPers: 34 
SR 172.220.1 Loi du 24 mars 2000 sur le personnel de la Confédération (LPers)
LPers Art. 34 Litiges liés aux rapports de travail - 1 Si, lors de litiges liés aux rapports de travail, aucun accord n'intervient, l'employeur rend une décision.
1    Si, lors de litiges liés aux rapports de travail, aucun accord n'intervient, l'employeur rend une décision.
1bis    Les décisions portant sur le transfert d'employés et les autres instructions de service adressées aux personnes soumises à la discipline des transferts en vertu de l'art. 21, al. 1, let. a et cbis, ne constituent pas des décisions susceptibles de recours.107
2    La procédure de première instance et la procédure de recours visées à l'art. 36 sont gratuites, sauf en cas de recours téméraire.108
3    Les personnes dont la candidature à un poste a été rejetée ne peuvent exiger qu'une décision susceptible de recours soit rendue.109
36
SR 172.220.1 Loi du 24 mars 2000 sur le personnel de la Confédération (LPers)
LPers Art. 36 Instances judiciaires de recours - 1 Un recours peut être formé auprès du Tribunal administratif fédéral contre les décisions prises par l'employeur.117
1    Un recours peut être formé auprès du Tribunal administratif fédéral contre les décisions prises par l'employeur.117
2    Les décisions qui concernent un rapport de travail au sein du Tribunal fédéral peuvent faire l'objet d'un recours devant une commission de recours composée des présidents des tribunaux administratifs des cantons de Vaud, de Lucerne et du Tessin. En cas d'empêchement, le remplacement est régi par les règles applicables au tribunal administratif dans lequel le membre concerné travaille. La procédure est régie par la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral118. La commission est présidée par le membre dont la langue de travail est celle dans laquelle la procédure se déroule.
3    Les décisions qui concernent un rapport de travail au sein du Tribunal pénal fédéral peuvent faire l'objet d'un recours devant le Tribunal administratif fédéral.
4    Les décisions qui concernent les rapports de travail au sein du Tribunal administratif fédéral peuvent faire l'objet d'un recours devant le Tribunal pénal fédéral.
LTAF: 31 
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)
LTAF Art. 31 Principe - Le Tribunal administratif fédéral connaît des recours contre les décisions au sens de l'art. 5 de la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)20.
32 
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)
LTAF Art. 32 Exceptions
1    Le recours est irrecevable contre:
a  les décisions concernant la sûreté intérieure ou extérieure du pays, la neutralité, la protection diplomatique et les autres affaires relevant des relations extérieures, à moins que le droit international ne confère un droit à ce que la cause soit jugée par un tribunal;
b  les décisions concernant le droit de vote des citoyens ainsi que les élections et les votations populaires;
c  les décisions relatives à la composante «prestation» du salaire du personnel de la Confédération, dans la mesure où elles ne concernent pas l'égalité des sexes;
d  ...
e  les décisions dans le domaine de l'énergie nucléaire concernant:
e1  l'autorisation générale des installations nucléaires;
e2  l'approbation du programme de gestion des déchets;
e3  la fermeture de dépôts en profondeur;
e4  la preuve de l'évacuation des déchets.
f  les décisions relatives à l'octroi ou l'extension de concessions d'infrastructures ferroviaires;
g  les décisions rendues par l'Autorité indépendante d'examen des plaintes en matière de radio-télévision;
h  les décisions relatives à l'octroi de concessions pour des maisons de jeu;
i  les décisions relatives à l'octroi, à la modification ou au renouvellement de la concession octroyée à la Société suisse de radiodiffusion et télévision (SSR);
j  les décisions relatives au droit aux contributions d'une haute école ou d'une autre institution du domaine des hautes écoles.
2    Le recours est également irrecevable contre:
a  les décisions qui, en vertu d'une autre loi fédérale, peuvent faire l'objet d'une opposition ou d'un recours devant une autorité précédente au sens de l'art. 33, let. c à f;
b  les décisions qui, en vertu d'une autre loi fédérale, peuvent faire l'objet d'un recours devant une autorité cantonale.
33 
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)
LTAF Art. 33 Autorités précédentes - Le recours est recevable contre les décisions:
a  du Conseil fédéral et des organes de l'Assemblée fédérale, en matière de rapports de travail du personnel de la Confédération, y compris le refus d'autoriser la poursuite pénale;
b  du Conseil fédéral concernant:
b1  la révocation d'un membre du conseil de banque ou de la direction générale ou d'un suppléant sur la base de la loi du 3 octobre 2003 sur la Banque nationale26,
b10  la révocation d'un membre du conseil d'administration du Service suisse d'attribution des sillons ou l'approbation de la résiliation des rapports de travail du directeur par le conseil d'administration, conformément à la loi fédérale du 20 décembre 1957 sur les chemins de fer44;
b2  la révocation d'un membre du conseil d'administration de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers ou l'approbation de la résiliation des rapports de travail du directeur par le conseil d'administration selon la loi du 22 juin 2007 sur la surveillance des marchés financiers27,
b3  le blocage de valeurs patrimoniales en vertu de la loi du 18 décembre 2015 sur les valeurs patrimoniales d'origine illicite29,
b4  l'interdiction d'exercer des activités en vertu de la LRens31,
b4bis  l'interdiction d'organisations en vertu de la LRens,
b5  la révocation du mandat d'un membre du Conseil de l'Institut fédéral de métrologie au sens de la loi du 17 juin 2011 sur l'Institut fédéral de métrologie34,
b6  la révocation d'un membre du conseil d'administration de l'Autorité fédérale de surveillance en matière de révision ou l'approbation de la résiliation des rapports de travail du directeur par le conseil d'administration selon la loi du 16 décembre 2005 sur la surveillance de la révision36,
b7  la révocation d'un membre du conseil de l'Institut suisse des produits thérapeutiques sur la base de la loi du 15 décembre 2000 sur les produits thérapeutiques38,
b8  la révocation d'un membre du conseil d'administration de l'établissement au sens de la loi du 16 juin 2017 sur les fonds de compensation40,
b9  la révocation d'un membre du conseil de l'Institut suisse de droit comparé selon la loi du 28 septembre 2018 sur l'Institut suisse de droit comparé42;
c  du Tribunal pénal fédéral en matière de rapports de travail de ses juges et de son personnel;
cbis  du Tribunal fédéral des brevets en matière de rapports de travail de ses juges et de son personnel;
dquinquies  de la Chancellerie fédérale, des départements et des unités de l'administration fédérale qui leur sont subordonnées ou administrativement rattachées;
e  des établissements et des entreprises de la Confédération;
f  des commissions fédérales;
g  des tribunaux arbitraux fondées sur des contrats de droit public signés par la Confédération, ses établissements ou ses entreprises;
h  des autorités ou organisations extérieures à l'administration fédérale, pour autant qu'elles statuent dans l'accomplissement de tâches de droit public que la Confédération leur a confiées;
i  d'autorités cantonales, dans la mesure où d'autres lois fédérales prévoient un recours au Tribunal administratif fédéral.
37
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)
LTAF Art. 37 Principe - La procédure devant le Tribunal administratif fédéral est régie par la PA57, pour autant que la présente loi n'en dispose pas autrement.
LTF: 42 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
82 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 82 Principe - Le Tribunal fédéral connaît des recours:
a  contre les décisions rendues dans des causes de droit public;
b  contre les actes normatifs cantonaux;
c  qui concernent le droit de vote des citoyens ainsi que les élections et votations populaires.
83 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 83 Exceptions - Le recours est irrecevable contre:
a  les décisions concernant la sûreté intérieure ou extérieure du pays, la neutralité, la protection diplomatique et les autres affaires relevant des relations extérieures, à moins que le droit international ne confère un droit à ce que la cause soit58 jugée par un tribunal;
b  les décisions relatives à la naturalisation ordinaire;
c  les décisions en matière de droit des étrangers qui concernent:
c1  l'entrée en Suisse,
c2  une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit,
c3  l'admission provisoire,
c4  l'expulsion fondée sur l'art. 121, al. 2, de la Constitution ou le renvoi,
c5  les dérogations aux conditions d'admission,
c6  la prolongation d'une autorisation frontalière, le déplacement de la résidence dans un autre canton, le changement d'emploi du titulaire d'une autorisation frontalière et la délivrance de documents de voyage aux étrangers sans pièces de légitimation;
d  les décisions en matière d'asile qui ont été rendues:
d1  par le Tribunal administratif fédéral, sauf celles qui concernent des personnes visées par une demande d'extradition déposée par l'État dont ces personnes cherchent à se protéger,
d2  par une autorité cantonale précédente et dont l'objet porte sur une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit;
e  les décisions relatives au refus d'autoriser la poursuite pénale de membres d'autorités ou du personnel de la Confédération;
f  les décisions en matière de marchés publics:
fbis  les décisions du Tribunal administratif fédéral concernant les décisions visées à l'art. 32i de la loi fédérale du 20 mars 2009 sur le transport de voyageurs65;
f1  si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe; sont réservés les recours concernant des marchés du Tribunal administratif fédéral, du Tribunal pénal fédéral, du Tribunal fédéral des brevets, du Ministère public de la Confédération et des autorités judiciaires supérieures des cantons, ou
f2  si la valeur estimée du marché à adjuger est inférieure à la valeur seuil déterminante visée à l'art. 52, al. 1, et fixée à l'annexe 4, ch. 2, de la loi fédérale du 21 juin 2019 sur les marchés publics63;
g  les décisions en matière de rapports de travail de droit public qui concernent une contestation non pécuniaire, sauf si elles touchent à la question de l'égalité des sexes;
h  les décisions en matière d'entraide administrative internationale, à l'exception de l'assistance administrative en matière fiscale;
i  les décisions en matière de service militaire, de service civil ou de service de protection civile;
j  les décisions en matière d'approvisionnement économique du pays qui sont prises en cas de pénurie grave;
k  les décisions en matière de subventions auxquelles la législation ne donne pas droit;
l  les décisions en matière de perception de droits de douane fondée sur le classement tarifaire ou le poids des marchandises;
m  les décisions sur l'octroi d'un sursis de paiement ou sur la remise de contributions; en dérogation à ce principe, le recours contre les décisions sur la remise de l'impôt fédéral direct ou de l'impôt cantonal ou communal sur le revenu et sur le bénéfice est recevable, lorsqu'une question juridique de principe se pose ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs;
n  les décisions en matière d'énergie nucléaire qui concernent:
n1  l'exigence d'un permis d'exécution ou la modification d'une autorisation ou d'une décision,
n2  l'approbation d'un plan de provision pour les coûts d'évacuation encourus avant la désaffection d'une installation nucléaire,
n3  les permis d'exécution;
o  les décisions en matière de circulation routière qui concernent la réception par type de véhicules;
p  les décisions du Tribunal administratif fédéral en matière de télécommunications, de radio et de télévision et en matière postale qui concernent:70
p1  une concession ayant fait l'objet d'un appel d'offres public,
p2  un litige découlant de l'art. 11a de la loi du 30 avril 1997 sur les télécommunications71;
p3  un litige au sens de l'art. 8 de la loi du 17 décembre 2010 sur la poste73;
q  les décisions en matière de médecine de transplantation qui concernent:
q1  l'inscription sur la liste d'attente,
q2  l'attribution d'organes;
r  les décisions en matière d'assurance-maladie qui ont été rendues par le Tribunal administratif fédéral sur la base de l'art. 3474 de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)75;
s  les décisions en matière d'agriculture qui concernent:
s1  ...
s2  la délimitation de zones dans le cadre du cadastre de production;
t  les décisions sur le résultat d'examens ou d'autres évaluations des capacités, notamment en matière de scolarité obligatoire, de formation ultérieure ou d'exercice d'une profession;
u  les décisions relatives aux offres publiques d'acquisition (art. 125 à 141 de la loi du 19 juin 2015 sur l'infrastructure des marchés financiers79);
v  les décisions du Tribunal administratif fédéral en cas de divergences d'opinion entre des autorités en matière d'entraide judiciaire ou d'assistance administrative au niveau national;
w  les décisions en matière de droit de l'électricité qui concernent l'approbation des plans des installations électriques à courant fort et à courant faible et l'expropriation de droits nécessaires à la construction ou à l'exploitation de telles installations, si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe.
x  les décisions en matière d'octroi de contributions de solidarité au sens de la loi fédérale du 30 septembre 2016 sur les mesures de coercition à des fins d'assistance et les placements extrafamiliaux antérieurs à 198183, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs;
y  les décisions prises par le Tribunal administratif fédéral dans des procédures amiables visant à éviter une imposition non conforme à une convention internationale applicable dans le domaine fiscal;
z  les décisions citées à l'art. 71c, al. 1, let. b, de la loi du 30 septembre 2016 sur l'énergie86 concernant les autorisations de construire et les autorisations relevant de la compétence des cantons destinées aux installations éoliennes d'intérêt national qui y sont nécessairement liées, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe.
85 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 85 Valeur litigieuse minimale - 1 S'agissant de contestations pécuniaires, le recours est irrecevable:
1    S'agissant de contestations pécuniaires, le recours est irrecevable:
a  en matière de responsabilité étatique si la valeur litigieuse est inférieure à 30 000 francs;
b  en matière de rapports de travail de droit public si la valeur litigieuse est inférieure à 15 000 francs.
2    Même lorsque la valeur litigieuse n'atteint pas le montant déterminant, le recours est recevable si la contestation soulève une question juridique de principe.
90
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure.
OPers-EPF: 58a
SR 172.220.113 Ordonnance du Conseil des EPF du 15 mars 2001 sur le personnel du domaine des écoles polytechniques fédérales (Ordonnance sur le personnel du domaine des EPF, OPers-EPF) - Ordonnance sur le personnel du domaine des EPF
OPers-EPF Art. 58a Enquête disciplinaire - (art. 25 LPers)
1    Le service compétent selon l'art. 2 ouvre une enquête disciplinaire. Il désigne la personne qui en sera chargée. Il peut confier l'enquête à des personnes extérieures au domaine des EPF.
2    L'enquête disciplinaire cesse dès que les rapports de travail prennent fin.
3    Pour autant qu'il n'existe aucun motif de résiliation selon l'art. 10, al. 3 et 4, LPers, le service compétent selon l'art. 2 peut, sur la base des résultats de l'enquête, ordonner les mesures suivantes en cas de manquement aux obligations professionnelles:137
a  par négligence: blâme ou changement du domaine d'activité;
b  intentionnellement ou par négligence grave: outre les mesures prévues à la let. a une réduction du salaire de 10 % pendant un an au plus au maximum, un changement des horaires ou du lieu de travail.
4    Si les mêmes faits donnent lien à une enquête disciplinaire et à une procédure pénale, la décision relative aux mesures disciplinaires peut être ajournée jusqu'à la fin de la procédure pénale.
5    Toute mesure doit être ordonnée dans un délai d'un an à compter de la découverte du manquement aux obligations professionnelles, mais au plus tard trois ans après le dernier manquement aux dites obligations. La prescription est suspendue pendant la durée de la procédure pénale engagée en raison du même fait ou jusqu'à droit connu sur les recours exercés dans la procédure d'enquête disciplinaire.
PA: 5 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 5
1    Sont considérées comme décisions les mesures prises par les autorités dans des cas d'espèce, fondées sur le droit public fédéral et ayant pour objet:
a  de créer, de modifier ou d'annuler des droits ou des obligations;
b  de constater l'existence, l'inexistence ou l'étendue de droits ou d'obligations;
c  de rejeter ou de déclarer irrecevables des demandes tendant à créer, modifier, annuler ou constater des droits ou obligations.
2    Sont aussi considérées comme des décisions les mesures en matière d'exécution (art. 41, al. 1, let. a et b), les décisions incidentes (art. 45 et 46), les décisions sur opposition (art. 30, al. 2, let. b, et 74), les décisions sur recours (art. 61), les décisions prises en matière de révision (art. 68) et d'interprétation (art. 69).25
3    Lorsqu'une autorité rejette ou invoque des prétentions à faire valoir par voie d'action, sa déclaration n'est pas considérée comme décision.
12 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 12 - L'autorité constate les faits d'office et procède s'il y a lieu à l'administration de preuves par les moyens ci-après:
a  documents;
b  renseignements des parties;
c  renseignements ou témoignages de tiers;
d  visite des lieux;
e  expertises.
22 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 22
1    Le délai légal ne peut pas être prolongé.
2    Le délai imparti par l'autorité peut être prolongé pour des motifs suffisants si la partie en fait la demande avant son expiration.
29 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 29 - Les parties ont le droit d'être entendues.
33 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 33
1    L'autorité admet les moyens de preuve offerts par la partie s'ils paraissent propres à élucider les faits.
2    Si l'administration de preuves entraîne des frais relativement élevés et si la partie doit les supporter au cas où elle succomberait, l'autorité peut subordonner l'admission des preuves à la condition que la partie avance dans le délai qui lui est imparti les frais pouvant être exigés d'elle: si elle est indigente, elle est dispensée de l'avance des frais.
46 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 46
1    Les autres décisions incidentes notifiées séparément peuvent faire l'objet d'un recours:
a  si elles peuvent causer un préjudice irréparable, ou
b  si l'admission du recours peut conduire immédiatement à une décision finale qui permet d'éviter une procédure probatoire longue et coûteuse.
2    Si le recours n'est pas recevable en vertu de l'al. 1 ou qu'il n'a pas été utilisé, les décisions incidentes en question peuvent être attaquées avec la décision finale dans la mesure où elles influent sur le contenu de celle-ci.
48 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 48
1    A qualité pour recourir quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité inférieure ou a été privé de la possibilité de le faire;
b  est spécialement atteint par la décision attaquée, et
c  a un intérêt digne de protection à son annulation ou à sa modification.
2    A également qualité pour recourir toute personne, organisation ou autorité qu'une autre loi fédérale autorise à recourir.
49 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 49 - Le recourant peut invoquer:
a  la violation du droit fédéral, y compris l'excès ou l'abus du pouvoir d'appréciation;
b  la constatation inexacte ou incomplète des faits pertinents;
c  l'inopportunité: ce grief ne peut être invoqué lorsqu'une autorité cantonale a statué comme autorité de recours.
50 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 50
1    Le recours doit être déposé dans les 30 jours qui suivent la notification de la décision.
2    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
52 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 52
1    Le mémoire de recours indique les conclusions, motifs et moyens de preuve et porte la signature du recourant ou de son mandataire; celui-ci y joint l'expédition de la décision attaquée et les pièces invoquées comme moyens de preuve, lorsqu'elles se trouvent en ses mains.
2    Si le recours ne satisfait pas à ces exigences, ou si les conclusions ou les motifs du recourant n'ont pas la clarté nécessaire, sans que le recours soit manifestement irrecevable, l'autorité de recours impartit au recourant un court délai supplémentaire pour régulariser le recours.
3    Elle avise en même temps le recourant que si le délai n'est pas utilisé, elle statuera sur la base du dossier ou si les conclusions, les motifs ou la signature manquent, elle déclarera le recours irrecevable.
61 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 61
1    L'autorité de recours statue elle-même sur l'affaire ou exceptionnellement la renvoie avec des instructions impératives à l'autorité inférieure.
2    La décision sur recours contient un résumé des faits essentiels, des considérants et le dispositif.
3    Elle est communiquée aux parties et à l'autorité inférieure.
62 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 62
1    L'autorité de recours peut modifier la décision attaquée à l'avantage d'une partie.
2    Elle peut modifier au détriment d'une partie la décision attaquée, lorsque celle-ci viole le droit fédéral ou repose sur une constatation inexacte ou incomplète des faits: pour inopportunité, la décision attaquée ne peut être modifiée au détriment d'une partie, sauf si la modification profite à la partie adverse.
3    Si l'autorité de recours envisage de modifier, au détriment d'une partie, la décision attaquée, elle l'informe de son intention et lui donne l'occasion de s'exprimer.
4    Les motifs invoqués à l'appui du recours ne lient en aucun cas l'autorité de recours.
64
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 64
1    L'autorité de recours peut allouer, d'office ou sur requête, à la partie ayant entièrement ou partiellement gain de cause une indemnité pour les frais indispensables et relativement élevés qui lui ont été occasionnés.
2    Le dispositif indique le montant des dépens alloués qui, lorsqu'ils ne peuvent pas être mis à la charge de la partie adverse déboutée, sont supportés par la collectivité ou par l'établissement autonome au nom de qui l'autorité inférieure a statué.
3    Lorsque la partie adverse déboutée avait pris des conclusions indépendantes, les dépens alloués peuvent être mis à sa charge, dans la mesure de ses moyens.
4    La collectivité ou l'établissement autonome au nom de qui l'autorité inférieure a statué répond des dépens mis à la charge de la partie adverse déboutée en tant qu'ils se révéleraient irrécouvrables.
5    Le Conseil fédéral établit un tarif des dépens.107 L'art. 16, al. 1, let. a, de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral108 et l'art. 73 de la loi du 19 mars 2010 sur l'organisation des autorités pénales109 sont réservés.110
Répertoire ATF
106-IA-161 • 115-IA-8 • 119-IB-33 • 122-II-211 • 122-II-464 • 123-II-1 • 124-I-208 • 124-II-132 • 125-I-127 • 126-I-68 • 127-III-576 • 127-V-431 • 129-I-361 • 129-II-183 • 130-II-321 • 130-II-425 • 132-V-368
Weitere Urteile ab 2000
1A.2/2003 • 1A.272/2003 • 2A.113/2007 • 2A.165/2006 • 2A.320/2001 • 2A.606/2006 • 2C_86/2008 • 2C_87/2008 • 4A_128/2007 • 4C.320/2005 • I_224/04 • U_292/03
Répertoire de mots-clés
Trié par fréquence ou alphabet
autorité inférieure • tribunal fédéral • droit d'être entendu • apprenti • vue • mois • autorité de recours • tribunal administratif fédéral • examinateur • commission de recours • décision finale • procédure administrative • viol • décision de renvoi • manger • décision incidente • epf • duplique • d'office • incident
... Les montrer tous
BVGer
A-1362/2006 • A-4470/2007 • A-6674/2007 • A-8198/2007 • A-930/2007
FF
2001/IV/4000 • 2001/IV/4226
VPB
68.156 • 68.51 • 70.75